n d e l a V i l e d e C h a l l a n s m a g a z i ne d ’ i ... 2015.pdf · par le conte musical “Au pays des grenouilles”, de ... ger” sa passion et ses connais-sances. tions

m a g a z i n e d ’ i n f o r m a t i o n d e l a V i l l e d e C h a l l a n s

printemps 2015

d o s s i e r

Consommer local,on y gagne !

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2 l’envol - printemps 2015

Spectacle pour les maternelles,

une fin d’année en beauté

Vœux 2015 : Challans va de l’avant !

La Folle Journée en Région,guidée par la passion

de fado d’Antonio Zambujo ont également réuni de nombreux spectateurs.Le bal des professeurs et élèves de la Maison des Arts a lancé le week-end en proposant au public de danser au son de la musique baroque et traditionnelle. Guidé par une chorégraphe professionnelle, chacun a ainsi pu s’essayer à la gavotte, la bourrée, au menuet, à la maraîchine, la valse ou encore la scottish.De passage à Challans dimanche après-midi, René Martin a présenté la thématique de l’édition 2016 de La Folle Journée : la nature. Les

chanter son jeune public et qui a fait retrouver aux plus grands leur âme d’enfant.

l’animation estivale avec Célestin, la création d’un marché dominical place St Antoine sans oublier la mise en place des nouvelles activités périscolaires. Les grands chantiers n’ont pas été oubliés : centre aquatique, rénovation de la voie ferrée Nantes-St Gilles, construction du complexe multisports à côté du futur collège, désenclavement routier vers La Roche mais aussi vers Nantes avec un démarrage des travaux cette année. Serge Rondeau a également annoncé la création de jardins familiaux, la mise en place de l’opération “Voisins vigilants” et le retour des réunions de secteur à partir du mois de juillet. Le discours intégral du Maire est à retrouver sur la vidéothèque du site internet challans.fr.

Depuis 5 ans à l’occasion des fêtes de fin d’année, la Ville de Challans offre un spectacle à tous les enfants des écoles maternelles, publiques et privées (800 élèves). Ce rendez-vous annuel est l’opportunité d’emmener les enfants au théâtre et de leur faire découvrir le spectacle vivant. Les 18 et 19 décembre, enfants et enseignants ont été enchantés par le conte musical “Au pays des grenouilles”, de la compagnie Arpa, présenté dans le cadre des Jeunesses Musicales de France (JMF). Porté par deux artistes, Solen Imbeaud, multi-instrumentiste et Benjamin Ramòn, guitariste, le spectacle contait les aventures d’une grenouille qui, de bond en bond, cherche à se faire de nouveaux amis. Une proposition rythmée et ludique qui a su faire rire et

La traditionnelle soirée des vœux aux forces vives s’est déroulée le mercredi 14 janvier aux salles Louis-Claude Roux. Devant plus de 600 personnes, le Maire Serge Rondeau a dressé une rétrospective des réalisations 2014 et a présenté les principaux projets 2015. Parmi les belles réussites de l’an passé, il a évoqué la saison culturelle avec une progression de 15 % du nombre d’abonnés,

Les deux artistes ont fait rire le public avec leurs chansons entraînantes !

Du 23 au 25 janvier 2015, la Folle Journée en Région a accueilli plus de 6 200 spectateurs pour un total de 15 concerts et une pièce de théâtre, sur le thème “Les passions de l’âme et du cœur”. Quatre spectacles se sont déroulés à guichet fermé : la pièce théâtrale “Quand la musique va au-delà des mots”, le concert du Renegades Steel Band, celui de Fanny Clamagirand et Louis Schwigebel, et celui d’Abdel Rahman El Bacha avec l’Orchestre National des Pays de la Loire.Autres succès, l’Orchestre d’Harmonie de Challans, le spectacle so british Apollo5, ou bien le concert

Le futur collège ouvrira ses portes à la rentrée 2015 en même temps que le nouveau complexe multisports.

challans.fr rubrique vidéothèque

printemps 2015 - l’envol 3

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Le groupe de percussionnistes Renegades steel Band a présenté une performance exceptionnelle lors de la Folle Journée.

Dominique Landucci était l’invité d’honneur de Renc’art d’hiver, exposition annuelle organisée par le service culturel de la Ville de Challans, du 13 février au 13 mars dernier à l’Espace Martel.Cet artiste azuréen compte de multiples cordes à son arc : peintre, musicien, scénographe,

Beaucoup de Challandais se plaignaient du manque de ver-dure sur la place de Gaulle. Mais ça, c’était avant ! Mercredi 11 février, sous le regard de quelques curieux, cinq arbres ont en effet été plantés par les services tech-niques dans les fosses creusées lors de la réalisation de la place. Serge Rondeau, maire de Chal-lans, Denis Crochet, élu en charge de l’environnement, Lydie Gau-tret, élue en charge des travaux et quelques membres du Conseil municipal des Jeunes étaient pré-sents pour l’occasion.

La série des Épourails, “épouvantails faits de bric et de broc”, faisait partie des œuvres exposées.

Dominique Landucci à l’Espace Martelpour ses 40 ans… de peinture

écrivain… Ses pinceaux, son vio-lon et son accordéon, fidèles compagnons de route, l’ont accompagné au gré de ses péré-grinations jusqu’en Vendée. Il a exposé un peu partout : Paris, New York, Japon, Allemagne, Italie, Suisse, Inde... Mais d’après lui, “le plus beau voyage est le voyage immobile que je fais tous les jours, toujours face à ma toile, à la découverte d’un monde que j’invente au fur et à mesure et que j’offre ensuite aux autres.”Tout au long de ses 40 ans de carrière, il s’est construit un uni-vers particulier. Ses peintures, ses fresques, ses musiques appellent

Si le choix de l’espèce des arbres a été l’objet d’une longue réflexion, le chêne des marais a rapidement fait l’unanimité. “Il offre un feuillage vert brillant en été et une variété de couleurs à l’automne, avec des teintes allant de l’orangé au rouge pro-fond”, note Denis Crochet. Après les pavés et les arbres, l’aménage-ment de la place de Gaulle “new look” n’est pas encore totalement achevé : une statue ou une fon-taine pourraient par exemple y voir le jour… Continuez à nous faire part de vos idées, sugges-

au rêve et au voyage. Mais ne comptez par sur lui pour décrire ses œuvres ! “Ma peinture n’a pas besoin de mode d’emploi, ni de notice, ni de long discours car elle s’adresse aux sens plus qu’à l’intellect. Le spectateur est libre d’inventer sa propre his-toire.”Plein d’énergie, Dominique Landucci est porté par le désir incessant de créer, de montrer et de rencontrer. Il a d’ailleurs pu échanger avec des élèves d’écoles primaires de Challans et ainsi “transmettre et parta-ger” sa passion et ses connais-sances.

tions sur www.challans.fr/placedegaulle

challans.frrubriquephotothèque

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Des arbres sur la place de Gaulle

animaux, les paysages ou les grands fleuves (le Mississippi, le Rhin, le Danube, le Gange, la Loire…) seront autant d’univers à explorer… La programmation 2016 pourrait être dévoilée à l’automne afin de permettre notamment aux publics scolaires de travailler en amont sur ce thème.

La Folle Journée en Région, guidée par la passion (suite)

Le Conseil municipal des Jeunes a assisté avec intérêt à la plantation des chênes des marais sur la place de Gaulle.

L’Envol, magazine d’information de la Ville de Challans - Directeur de la publication : Serge Rondeau - Rédaction : Corinne Groheux, Anthony Bordiec, Léa Gaillard - Photographies : Joël Arnaud, Stéphane Archambault, Mathieu Hagnery, Pesberg, Meng Phu, Ligue de Volley-ball Pays de la Loire - Maquette : Graphitti Création - Conception et impression : Imprimerie novéprint La Roche-sur-Yon, impression sur papier recyclé - Premier trimestre 2015 - Tirage 10700 exemplaires. Exemplaires également disponibles en Mairie, tél 02 51 49 79 79, www.challans.fr, email : [email protected]. Toute reproduction même partielle de ce document est interdite.

Le Maire et ses adjoints à votre écouteChaque samedi matin, de 10 h à 12 h, un(e) adjoint assure une permanence en Mairie. Il (elle) est à votre écoute pour tout type de questions, remarques ou problèmes. Aucune prise de rendez-vous préalable n’est nécessaire. N’hésitez pas, venez le (la) rencontrer.


sommairesommairesommairesommaire

rétrotrimestre 2

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Spectacle pour les maternelles,une fin d’année en beautéVœux 2015 :Challans va de l’avant !La Folle Journée en Région,guidée par la passionDes arbres sur la place de GaulleDominique Landucci à l’Espace Martel pour ses 40 ans… de peinture

Mise en sens unique de la rue André MalrauxPoursuite des aménagementsplace St AntoineDétecteur de fumée :ce qu’il faut savoir

travauxsécurité 5

vie scolairevie sociale 6

Les NAP, ça roule !Des ateliers culinaires à OASIS

opposition 14

vie socialeculture 7 Le microcrédit personnel

accompagné :mode d’emploiRejoignez notre chorale de beatboxeurs

d o s s i e r 12 13Consommer local, on y gagne !

personneldivers La Ville participe à l’insertion

professionnelle des jeunesPiéger les frelons asiatiques,c’est maintenant ou jamais !

cultureLe festival “Y’a d’la voix !”se dévoileImagine : un tremplin musical pour les jeunes

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maison des artsespace diderot

Moondog,un symbole des sixtiesUn nouveau rendez-vouspour la petite enfance

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vie sportive

Le sport, l’école de la vieFestyvolley de retourà Challans

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11

éditoduMaireédito du maireéditoduMaireéditoduMaire

Avec l’arrivée du printemps, on voit fleurir les premiers bourgeons, les premières primevères qui nous rappellent que les beaux jours ne sont plus très loin. J’oserai faire un parallèle avec les grues et les chantiers qui eux aussi, depuis quelques temps, ont fleuri à de nombreux endroits sur Challans. J’espère qu’ils sont annonciateurs de jours meilleurs… J’ai l’un de mes administrés qui dit souvent que la vitalité d’une ville se mesure au nombre de grues que l’on voit dans le ciel quand on y arrive. Cette année, il doit être satisfait car il y en a partout !

Il faut dire que lors de la dernière mandature, nous avons réalisé un important programme d’investissement à hauteur de 78 M . Parallèlement, nous avons réussi à nous désendetter pour envisager sereinement l’avenir et préparer les futurs équipements ! Avec nos finances saines, nous allons pouvoir avoir recours à l’emprunt de façon significative pour financer les engagements pris. Tous seront respectés, ce qui n’est pas le cas de toutes les communes. Pour certaines, il y a des abandons de projets au milieu du gué. A Challans, nous avons à ce jour la volonté de poursuivre les investissements, de rester à un niveau d’endettement raisonnable et acceptable pour la ville et de poursuivre nos logiques de bon sens malgré le désengagement progressif de l’Etat que nous subissons. N’oublions pas que 75 % des investissements publics de notre pays sont réalisés par les collectivités locales. C’est pourquoi nous entendons bien faire le maximum pour notre programme d’investissement comme nous l’avons toujours fait, afin de soutenir l’activité économique et donc l’emploi.

Dans le cadre de nos prochaines journées du développement durable, du 6 au 12 avril, nous soutiendrons un autre secteur d’activité : l’agriculture. Trop de Challandais ignorent la richesse de notre économie agricole avec notre cinquantaine d’exploitations dans des domaines très variés. C’est cette richesse, cette particularité de notre territoire que nous avons souhaitée mettre en avant dans le dossier de L’Envol et que je vous invite à venir découvrir sur le parvis de la Mairie où une carte géante sera collée à l’occasion de cette semaine consacrée au développement durable.

Serge RONDEAU Maire de Challans

les rues de Challans 15 Jean de Lattre de Tassigny(1889-1952)

commissionscommissionscommissionscommissionscommissionscommissionscommissionscommissions


> travaux

> sécurité

Dans le souci d’améliorer la sécu-rité des élèves aux abords du lycée François Truffaut, la rue André Malraux a été mise en sens unique, à titre expérimental, le

Mise en sens unique de la rue André Malraux

Poursuite des aménagementsplace St Antoine

lundi 16 février dernier, depuis la rue des Plantes vers le lycée Truffaut. Seule une petite portion entre la rue des Plantes et la sor-tie des prairies des salles Louis-

entourée de claustras en chênes sera installée. Trois arbres seront enlevés du parking pour réorga-niser le stationnement et le che-minement piéton. Au niveau de la rénovation de l’éclairage, les quatre lampadaires “boule” trop énergivores vont être remplacés par des mâts d’éclairage contem-porain plus écologique. Les tra-vaux devraient débuter avant l’été et seront organisés de façon à ne pas perturber le marché du dimanche matin.

Détecteur de fumée :

ce qu’il faut savoirdant Philippe Roy, chef du centre de secours de Challans.Le détecteur doit absolument être conforme à la norme européenne NF EN 14604 et être marqué CE. On peut en trouver dans les maga-sins de bricolage, les hyper mar-chés ou les quincailleries. “Il faut faire attention aux modèles à bas prix qui ne sont pas toujours conformes, les prix moyens tour-nent autour d’une vingtaine d’eu-ros.” De même, il faut se méfier des actes de démarchage pro-posant une pose de détecteur de fumée pour un coût très élevé. Il faut privilégier l’installation en hauteur et les placer dans la zone

Claude Roux reste à double sens. Le désengorgement de cet axe per-met aux cars de stationner plus facilement aux heures de ramas-sage scolaire.

Les détecteurs de fumée seront obligatoires dans tous les lieux d’habitation à compter du 8 mars 2015. Chaque appartement, chaque maison devra ainsi être équipée d’au moins un détecteur de fumée normalisé, installé aux frais du propriétaire. Le détecteur de fumée émet, dès le début d’un incendie, un signal sonore suffisant pour permettre de réveiller une personne endormie. “Les incendies domestiques arri-vent régulièrement et causent plus de 800 morts par an en France. Dans 70% des cas, ils se produisent pendant la nuit, lorsque les gens dorment.”, remarque le comman-

de vie, dans les chambres et éven-tuellement dans les combles. Les pièces comme la salle de bain et la cuisine sont à éviter. Pour un appartement ou un studio, un seul détecteur de fumée est suffisant. Il est utile de vérifier au moins une fois par an que la pile de l’appareil fonctionne bien. “Normalement, en cas d’usure de la pile, un système d’alerte se déclenche et engendre une alarme sonore différente de l’alarme incendie.” conclut le com-mandant.

Le commandant Philippe Roy (à droite) en est persuadé :le détecteur avertisseur autonome de fumée (DAAF)peut sauver des vies.

Le nouvel aménagement de la place St Antoinesera réalisé cet été.

Après l’installation de sanitaires publics en 2013, les aménage-ments de la place St Antoine vont se poursuivre avec la création d’un parterre paysager à l’angle de la route de Nantes et de la rue Montorcy. Un espace vert avec un eucalyptus sera créé et agré-menté de bancs en gabions avec une assise en bois, sur lesquels les usagers du centre-ville pour-ront faire une halte. Entre les sanitaires et ce nouvel aménage-ment, une jardinière de bambous


Les NAP, ça roule !> vie scolaire

> vie sociale


Après six mois de fonctionnement, l’heure est aux premiers bilans pour les Nouvelles Activités Péris-colaires (NAP). Mises en place à la rentrée 2014, elles concernent les écoles publiques élémentaires et maternelles et, même si elles sont facultatives, elles touchent plus de 90 % des élèves. Ce taux de fréquen-tation élevé témoigne de la réussite des NAP propo-sées par la municipalité. Une vingtaine d’animateurs ont été recrutés pour compléter l’équipe existante : au total, 35 animateurs, 12 aides-maternelles et 4 coor-dinateurs encadrent les différents ateliers proposés, sous la houlette de Pascale Cardon, responsable péris-colaire. Du côté des écoles maternelles, les temps d’activités se déroulent de 13 h 45 à 14 h 30. Pour les plus petits, ces trois quarts d’heure sont consacrés à la sieste bénéfique et récupératrice. Pour les autres, les NAP se composent d’activités calmes et relaxantes qui vont permettre à l’enfant de retourner en classe et aborder les apprentissages dans les meilleures conditions. Chez les plus grands, du CP au CM2, les NAP se

tiennent après le temps de classe, soit de 15 h 45 à 16 h 30, sauf le vendredi de 15 h 15 à 16 h. Les enfants ont le choix entre 5 à 6 ateliers différents allant des activités libres “Jeux m’amuse” aux acti-vités artistiques, sportives ou créatives. Les ateliers “Jeux bouge” proposent des jeux collectifs, sportifs où les enfants vont pouvoir se dépenser. Un anima-teur spécialisé “multisports” a été recruté et anime notamment des jeux d’opposition. Dans un domaine plus artistique, ce sont les professeurs de la Maison des Arts qui interviennent pour faire découvrir la musique aux plus jeunes. Les enfants expérimentent les instruments, le chant mais aussi la danse sous un angle ludique. Dans le cadre de la démarche “Osons la musique”, des groupes de 4 à 10 enfants se réunissent en orchestres à vent, une fois par semaine. D’autres ateliers sont plus tournés vers la création artistique : arts manuels, peinture, collage…. Ces moments de décompression avant de rentrer à la maison pour faire ses devoirs sont très appréciés des enfants, tout comme des parents !

Avec Lionel Bardet, professeur de percussions à la Maison des Arts, les élèves découvrent la musique avec des

instruments pour le moins surprenants…

Depuis le 25 mars 2014, des ateliers culinaires sont ouverts aux usagers de l’épicerie OASIS. Ils sont ani-més par Sophie Mallard, conseillère en économie sociale et familiale au Centre communal d’action sociale (CCAS). Le principe est de préparer ensemble des petits plats et desserts à base d’ingrédients présents dans l’épicerie et de pouvoir reproduire le plat chez soi. Avec ces ate-liers, chacun peut réaliser des préparations culinaires simples. Bien souvent, ces temps permettent de redon-ner le plaisir de cuisiner aux participants “qui parfois n’avaient plus envie de se faire à manger”. C’est aus-si l’occasion de lutter contre quelques idées reçues : “plus de la moitié des participants pensaient qu’il

Des ateliers culinaires à OASISfallait au moins 45 minutes pour cuisiner un repas complet. Les ateliers montrent qu’on peut se faire de bons petits plats en peu de temps.” Ces rendez-vous favorisent également les échanges par la convivialité et le partage et permettent de lutter contre l’isolement de certaines personnes. “C’est plus que de la cuisine, c’est du lien. L’idée est de sortir des difficultés du quo-tidien. Et après l’atelier, on partage tous ensemble le goûter ou le repas.”Les ateliers culinaires, limités à 9 personnes, ont lieu tous les deux mois environ au village Oasis. Six ate-liers ont été organisés à ce jour autour des thèmes “l’équilibre alimentaire”, “les recettes simples et pas chères”, “goûter de Noël” et dernièrement “mardi gras” où “pour la première fois, parents et enfants étaient réunis” pour élaborer crêpes, gaufres et tourtisseaux. Le prochain atelier se tiendra le vendredi 10 avril, à l’occasion des Journées du développement durable, sur le thème du “consommer local”. “On va faire le mar-ché, sélectionner viande, fruits et légumes issus de productions locales”, explique Sophie Mallard. A terme, dans le cadre d’un partenariat avec les asso-ciations du village OASIS, les ateliers accueilleront les usagers challandais bénéficiant régulièrement des ser-vices d’une association du village Oasis.

La confection de petits sablés ?Rien de plus simple avec les ateliers culinaires du CCAS !



Le microcrédit personnel accompagné :

mode d’emploi

Rejoignez notre chorale de beatboxeurs

Fin 2008, le CCAS a signé une convention avec l’association nantaise « Parcours Confiance », filiale de la Caisse d’Epargne, et la section challandaise de la Croix-Rouge. L’objectif est de pouvoir attribuer, sous réserve d’une étude approfondie du dos-sier du demandeur, un prêt com-pris entre 300 et 3 000 . Ce microcrédit s’adresse exclusi-vement aux personnes habitant Challans et n’ayant pas accès au prêt bancaire classique. Il peut s’agir de personnes en situation de précarité ou confrontées à un accident de la vie. Le microcrédit doit servir à financer un achat lié à l’emploi et la mobilité (forma-tion professionnelle, permis de conduire, véhicule), au logement ou à l’équipement de la maison. Toutes les autres demandes sont

à ses côtés, beatboxeur des ex-Fabulous Trobadors. Dans le cadre du festival “Y’a d’la voix !”, les habitants de Chal-lans (et d’ailleurs) sont invités à constituer une chorale de beat-boxeurs. Les esprits aventureux pourront ainsi relever le défi de faire groover le théâtre le Marais pour une petite prestation au cours du festival. Le premier rassemblement de cette chorale a eu lieu le mercredi 25 février. C’est Robin Cavaillès, artiste multi-instrumentiste et champion de France de beat-box en équipe aux cotés de Sibé avec le duo “Box Office”, qui a eu l’honneur de faire découvrir son art aux plus curieux. Ceux qui ont souhaité poursuivre ou rejoindre l’aventure se retrou-vent depuis le 26 février, tous les jeudis, à 19 h, à la Maison des Arts. Sous l’égide d’Edouard

étudiées au cas par cas, seuls les besoins de trésorerie sont exclus.Pour faire une demande de microcrédit, il faut prendre ren-dez-vous au CCAS pour rencon-trer une conseillère en économie sociale et familiale qui effec-tuera une évaluation sociale et budgétaire du demandeur. Elle sera attentive à la capacité de remboursement de la personne. Même si les ressources sont faibles, le reste pour vivre doit être suffisant pour permettre un remboursement. Avant d’être envoyé à Parcours Confiance, le dossier est constitué puis validé par la Croix-Rouge, qui s’engage à rembourser la cotisation de départ ainsi que les intérêts tous les 6 mois s’il n’y a pas d’incident de remboursement. Durant la pre-mière année de remboursement,

Le beatbox, soit littéralement “boîte à rythmes” en anglais, définit la pratique musicale par laquelle on imite des instruments de musique, principalement les percussions, avec le seul usage de sa voix. L’imitation vocale des percussions existe depuis long-temps (Inde, Chine, Afrique) et cette technique ancestrale est aujourd’hui reprise par de nom-breux artistes, dans des styles musicaux éclectiques (jazz, world, hip-hop...). En France, c’est le groupe Saïan Supa Crew qui fit connaître au grand public le human beatbox avec leurs tubes Ring My Bell et Angela sur l’al-bum KLR. Pour ceux qui auraient eu le plaisir de voir les dernières créations de Sébastien Bertrand (Nahas Project, Les Aventures du Prince Ahmed, Grand’danse Connection Club), vous aurez remarqué la présence de Ange B

la conseillère du CCAS recevra régulièrement l’emprunteur pour effectuer un point sur sa situa-tion. Depuis 2009, 20 microcré-dits ont été accordés, principale-ment pour l’achat d’une voiture (90 % des cas), ou d’électroména-ger.

> vie sociale

> culture

Garrido, responsable de l’école de musique, ils partageront cette pratique en collectif jusqu’au 28 mai, date de la prestation propo-sée en première partie de Buka-tribe. Si vous souhaitez essayer le human beatbox et faire par-tie de la chorale, n’hésitez pas à solliciter le service culturel au 02 51 49 18 99 ou sur [email protected] Aucun niveau musical n’est requis au préalable. L’ins-cription est gratuite.

Une vingtaine de personnes se retrouvent à la Maison des arts le jeudi soir pour préparer une démonstration de beatbox.

Témoignages :Christiane*“Moi, j’ai fait le microcrédit pour acheter une voiture et ça m’a aidé pour trouver du tra-vail et emmener les enfants. Ca m’a aidé pour tout ! Heureusement que j’ai eu le microcré-dit comme mon fils est tombé malade, ça m’a permis de me déplacer facilement.”Nadine*“Ca m’a permis de retrouver la mobilité, c’est tout simplement magique et pratique de ne plus appeler personne pour se déplacer et ça fait du bien de se débrouiller toute seule. J’ai aussi pu travailler l’été dernier.”* prénoms d’emprunt



> culture

Le festival “Y’a d’la voix !”

se dévoileLes jeudi 28, vendredi 29 et samedi 30 mai, Challans vivra la première édition du festival “Y’a d’la voix !”, une grande fête populaire autour des nombreuses déclinaisons de la voix. De nombreux partenaires culturels, éducatifs et associatifs ont rejoint cette aventure inédite, venant enrichir par leur talent et leur créativité les propositions professionnelles retenues. Le quartet buccal “Bukatribe” ouvrira la manifes-tation le jeudi 28 mai au théâtre le Marais avec une performance vocale tantôt soul, ragga, hip-hop ou electro. La chorale de beatboxeurs (lire page 7) aura l’honneur d’assurer leur première partie.Le vendredi 29, les écoles maternelles et primaires de la ville se retrouveront pour présenter leur travail, partager des chants communs et s’amuser à explorer les confins de leur voix au beatbox. Les brigades littéraires et théâtrales des lycées Truffaut et Couzinet déclameront des textes dans différents lieux du centre-ville. A 18 h 30, à l’espace Diderot, la compagnie La Lune Rousse émerveillera petits et grands avec “La grande traversée des 1001 nuits”. Le samedi 30 mai, plusieurs chœurs se produiront tout au long de la journée, en solo ou en formule “méga-chorale” : les Papots de la Maison des Arts,

l’Ensemble Vocal Alternance, la chorale Vocal Swing, Sigma, et même les commerçants qui interprèteront la célèbre chanson de Charles Trenet “Y’a d’la joie”. Nov Fm délocalisera son studio pour l’occasion et proposera un atelier pratique autour de l’animation radiophonique. Ne soyez pas surpris par l’étrange vélo qui déambulera au cours de la journée dans les rues du cœur de ville. Equipés de longs tuyaux lance-mots, les six comédiens vous souffleront à l’oreille poèmes, nouvelles et répliques de théâtre. Vous pourrez aussi faire une pause dans une boutique éphémère, « Le Taxiphone », installation artistique et interactive qui offre des écoutes téléphoniques surprenantes. Observez aussi les immeubles du cœur de ville : l’association Ariel et Caliban investira quelques étages bien placés pour y jouer des scènes de balcon mythiques. Le festival “Y’a d’la voix !” se clôturera avec la présentation en avant-première de la création “Vocal Bitibak” de l’artiste franco-camerounais Simon Nwambeben.

D’envergure internationale, Imagine est un trem-plin musical amateur pour les 13-21 ans organisé par treize pays membres des JM International. En France, plusieurs finales régionales désignent les groupes lauréats qui participent à la finale natio-nale, organisée aux Trois Baudets (Paris) depuis deux ans par les JM France. Le gagnant de la finale nationale représente ensuite la France au Festival Imagine International. Après des années de sommeil, JM France Pays de la Loire reprend le flambeau en partenariat avec le ser-vice culturel de la ville de Challans, le dimanche 12 avril.Cette scène régionale a pour but d’encourager les pratiques musicales amateurs en incitant les jeunes musiciens à pratiquer en collectif la musique de leur choix, à découvrir et à respecter d’autres pratiques musicales. Ils auront l’opportunité de se produire sur scène, devant un public et dans des conditions tech-

Imagine : un tremplin

musical pour les jeunes

Imagine contribue à valoriser les pratiques musicales collectives des jeunes du monde entier, prônant la diversité

des styles musicaux et la créativité.

niques professionnelles, et pourront bénéficier de conseils de professionnels.Les groupes, sélectionnés par un jury éclectique composé d’acteurs du secteur culturel (programma-teurs, musiciens, etc.), se produiront sur la scène du théâtre Le Marais pendant 20 minutes maximum. Rendez-vous le dimanche 12 avril au théâtre Le Marais. L’entrée est gratuite et ouverte à tous !

La grande traversée des 1001 nuits », un concert d’histoires gratuit proposé à l’espace Diderot le vendredi 29 mai à partir de 18 h 30.



> Maison des Arts

> Espace Diderot

Moondog,un symbole des sixties

Un nouveau rendez-vouspour la petite enfanceDepuis le mois d’octobre 2014, Anne Ehret, responsable du sec-teur jeunesse à la médiathèque de Challans et Sophie Libert, res-ponsable du Relais intercommunal d’assistantes maternelles (RIAM) travaillent main dans la main dans le cadre d’une co-anima-tion à destination des 0 à 6 ans, organisée un mercredi par mois et une demi-heure durant, à l’Espace Diderot. “Pour nous adapter au mieux au rythme de l’enfant, nous décou-pons la demi-heure en trois temps : temps libre, lecture contée puis activité d’éveil sur un thème défini en amont avec Anne”, pré-cise Sophie Libert. “C’est Anne qui se charge du choix de trois albums jeunesse puis je peaufine l’animation en choisissant une comptine et en définissant une activité ludique en lien avec le thème retenu : jeux de construc-tion ou d’assemblage, manipula-tion, découverte d’instruments de musique, bataille de “neige”, etc.”Face aux deux animatrices, un

Reconnu par Steve Reich et Phil Glass comme authentique fonda-teur du minimalisme américain à partir des années 1940, Moondog (1916–1999) est l’auteur d’une œuvre marginale et attachante, à la croisée du jazz de Charlie Parker, du style médiéval et des musiques de la Renaissance, avec un détour par les rythmes des Indiens d’Amérique. Tombé amou-reux d’une figure qui a inspiré

tant d’artistes, Amaury Cornut, fan tardif mais sincère, vient tout sim-plement de lui consacrer à ce jour l’ouvrage le plus sérieux et le plus documenté. Un superbe hommage.Il nous fera partager sa passion pour ce musicien iconoclaste lors de la conférence du 23 mai à 10 h 30 à la Maison des Arts. Ce moment de partage sera co-construit sur le répertoire que les professeurs de la Maison des Arts

Musicien aveugle, ayant décidé de s’habiller comme un Viking,

“Moondog” est une figure musicale singulière et majeure.

Avec ce nouveau temps associant lecture contée et activité ludique, les enfants partagent ensemble un moment de plaisir et de détente.

public entier, en principe attentif mais aussi très exigeant… “Nous avons intérêt à être en forme le jour J !”, plaisante Anne Ehret. De toute façon, les profession-nelles de la petite enfance ont leurs petits secrets pour accrocher les bambins. “Les enfants aiment être acteurs de l’histoire, alors on fait en sorte qu’ils s’approprient le récit. Puis on sait aussi que les petits attachent beaucoup d’im-portance à la répétition, d’ailleurs ils demandent souvent la même histoire.” C’est ainsi que des rituels sont mis en place, souvent sous la forme de ritournelles qui font mouche à tous les coups ! Après la lecture et les comptines, place donc au jeu, mais pas n’im-porte quel jeu, comme le rappelle Sophie Libert. “On a affaire à des êtres en pleine découverte. L’ani-mation fait appel aux sens, à la motricité”. Après plusieurs minutes passées ensemble, un rappro-chement s’opère entre l’enfant et l’animateur qui entrent alors en totale interaction.

ont choisi de faire travailler. C’est ainsi que les élèves des classes de flûte, flûte à bec, clarinette, saxo-phone, piano, guitare, percussions, chant, formation musicale, ateliers jazz, orchestre à cordes, joueront les pièces qui serviront de support à cette conférence. La diversité des formations engagées dans ce projet sera en adéquation avec les mul-tiples facettes de ce personnage haut en couleur qu’était Moondog.

Pour l’instant, cette co-animation est ouverte uniquement aux assis-tantes maternelles de Challans et la jauge est de 10 enfants. Un tra-vail similaire s’effectue depuis peu avec la crèche et les haltes-gar-deries de Challans. A la fin de la demi-heure, un support est distri-bué : on y retrouve les textes des comptines et chansons.

Prochaines dates :8 avril, 6 mai et 3 juin

(10 h – 10 h 30, Espace Diderot)Inscriptions auprès du RIAM au

02 28 10 46 93 ou par mail : [email protected]

Samedi 23 maià 10 h 30

Maison des Arts.Gratuit sur réservation

au 02 51 68 89 30

Le sport, l’école de la vie


Que ce soit du foot, du tennis, du basket ou de la natation, pratiquer un sport est essentiel pour un enfant. Cela lui permet de se dépenser, mais surtout d’apprendre des règles de vie et le respect de certaines valeurs fondamentales. De nombreux parents l’ont compris et incitent leurs bambins à choisir une disci-pline parmi la quarantaine proposée par les associa-tions challandaises. Car les clubs sportifs l’ont bien compris eux aussi et quasiment tous proposent une école de sport destinée aux enfants de 5 à 13 ans, voire dès 3 ans pour les sections “baby”. Il s’agit de découverte et d’initiation de la discipline, la compé-tition étant à ce stade facultative. Parmi les clubs qui attirent le plus les jeunes, on retrouve, sans surprise,

certains sports collectifs comme le football et le bas-ket, mais aussi l’athlétisme, la gymnastique et le ten-nis. Les fédérations sportives délivrent des labels aux écoles selon certains critères d’attribution, comme les conditions d’accueil (matériel et locaux ou terrains) et les moyens humains (nombre d’éducateurs et leurs diplômes). À Challans, cinq clubs disposent d’écoles labélisées : le FCC, l’ESM Athlétisme, le VCB, Chal-lans Nov Handball et l’ESM Badminton. Aujourd’hui, 2 154 licenciés challandais sont âgés de moins de 18 ans, soit environ la moitié des effectifs. La municipa-lité, très impliquée dans le développement du sport pour les plus jeunes, tient compte de ces chiffres dans l’attribution des subventions aux associations.


> vie sportive

Pour fêter sa 10e édition, Festyvolley revient à Challans le dimanche 7 juin sur la Plaine des Sports. Avec une moyenne de près de 700 participants et plus de 170 équipes par édition, Festyvolley est l’événement attendu par tous les jeunes amateurs de volley-ball des Pays de la Loire. Pour cette édition 2015, l’organisation a été confiée au club challandais qui avait déjà reçu l’événement en 2012.La journée est composée de tournois destinés aux jeunes licenciés en club mais aussi à tous ceux qui souhaitent découvrir le volley-ball. Les catégories d’âge jusqu’ici de 7 à 17 ans sont étendues pour cette nouvelle édition aux moins de 20 ans. Les tournois proposent différents niveaux et certains sont spécifiquement adaptés aux non licenciés ou aux plus jeunes. La journée se déroule sur des terrains en herbe aménagés pour l’occasion (plus d’une soixantaine de terrains), avec un matériel sportif adapté à la catégorie d’âge des participants (ballon, hauteur de filet). Entre 50 et 70 organisateurs bénévoles et salariés de

Festyvolley de retourà Challans

la Ligue, des comités départementaux et des clubs sont présents pour veiller au bon déroulement de la manifestation. Des surprises attendront également les jeunes (matchs de démonstrations, parrains/marraines, animations...) !

Programme de la journée : Accueil des équipes entre 9 h et 9 h 30

Début des tournois vers 10 hFinales à partir de 16 h 30

Remise des récompenses à partir de 17 h 30

Contact : Bruno Tillet - Tél : 06 20 17 21 [email protected]

En 2012, Festyvolley avait fait escale à Challans attirant de nom-breux jeunes à la Plaine des Sports.

Le Challans Nov Handball, avec 37 enfants de moins de 13 ans, fait partie des clubs qui proposent une école labélisée.


> personnel

En 2010, la municipalité a décidé de développer l’apprentissage dans l’objectif d’aider les jeunes à s’in-sérer professionnellement. Après un temps de mise en place néces-saire, la collectivité a accueilli, depuis 2012, six apprentis : trois en peinture, un au service des espaces verts, un en informatique, un au service dessin et enfin une personne dans les écoles.Parallèlement, la commune, prin-cipalement le service des espaces verts, accueille des stages longs de 4 mois ou plus. Sept jeunes ont

ainsi été accueillis depuis 2012. Pour les autres stages, de durées plus courtes, près de 50 % des demandes reçoivent une réponse favorable des services, ce qui représente une centaine de sta-giaires par an, soit 1 650 jours d’accueils pour les services.Enfin, les contrats aidés font également partie des solu-tions déployées : depuis mars 2007, quinze personnes ont été accueillies dans le cadre de contrat d’accompagnement dans l’emploi (CAE) dont douze ont

La Ville participe à l’insertionprofessionnelle des jeunes

N’attendez plus, c’est de fin février à début mai que les pièges à fre-lons asitaiques fonctionnent. Pourquoi ? Aux premières cha-leurs printanières, après sa période d’hibernation, la reine s’envole en quête de sucre qui va lui redon-ner des forces pour bâtir un nou-veau nid et y pondre. Chaque nid abrite environ 2 000 frelons, dont 150 reines qui, pour les plus résistantes, pourront l’année sui-vante, elles aussi nidifier. Et le cycle repart ! C’est pourquoi cha-cun d’entre nous peut interve-nir. Le piège est simple. Il suffit de prendre une bouteille d’eau en plastique vide, de découper le tiers supérieur et de le retourner dans la partie basse pour faire un enton-noir. Pour permettre aux petits insectes non ciblés de s’échapper, faites des petits trous (environ 5 mm). Au fond de cette bouteille, versez un verre de bière, un verre de vin blanc (pour repousser les abeilles) et un trait de sirop (cassis,

Piéger les frelons asiatiques,

c’est maintenant ou jamais !grenadine...). Par-dessus cet appât, vous pouvez placer une grille avec des mailles de 3 mm pour éviter que d’autres insectes s’abîment dans le liquide et pour pouvoir les libérer. Ce piège peut être sus-pendu à un arbre, de préférence au soleil, à une hauteur d’environ 1,50 m pour en faciliter la sur-veillance. Il peut également être placé sur un balcon.Il existe de nombreux autres

modèles de pièges sélectifs, sur internet, mais celui-ci fait partie des plus simples.Rappelons que le frelon asiatique (Vespa velutina) constitue un vrai danger pour notre écosystème,

été recrutées définitivement. Plus récemment, la municipalité a créé trois emplois d’avenir qui cou-rent jusqu’en 2015 et 2017 : un au service voirie, un au service des espaces verts et une jeune femme à la cuisine centrale.En cette période où les chiffres de chômage sont mauvais, la munici-palité redouble d’efforts pour aider et soutenir l’emploi.

Depuis le mois d’octobre, Fabien Dupont effectue un apprentissage au sein du bureau d’études techniquesde la Ville.

> divers

voire pour l’homme avec ses piqûres très douloureuses. En seulement 10 ans, il a colonisé 70 % de la France. Le problème ? Ce frelon s’attaque aux abeilles, déjà menacées d’extinction. Une dizaine de ces insectes suffit à anéantir une ruche complète. Comment le reconnaître ? Long d’environ 3 cm, il est un peu plus petit que le frelon commun et il s’en distingue aussi par sa coloration brun-noir, ses pattes jaunes et ses ailes fumées. Si vous découvrez un nid, ne vous en approchez pas à moins de cinq mètres et signalez-le au 02 51 47 70 64.


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À l’occasion de ses prochaines journées du développement durable, du 6 au 12 avril, la

Ville de Challans a décidé de mettre à l’honneur les exploitations agricoles challandaises et

d’encourager la consommation des produits « Made in Challans ».

Consommer local, on y gagne !

Challandais que l’on peut aisément consommer des produits locaux, soit en vente directe, soit par l’achat de certaines marques, ou encore en se rendant sous les halles ou dans les commerces challandais qui s’approvisionnent chez nos agriculteurs. Une carte avec les différentes références sera distribuée prochainement dans toutes les boîtes aux lettres. On sent que les consommateurs ont besoin, en ce moment, de se voir rassurer sur la qualité des produits qu’ils achètent, notamment pour leurs enfants. Les produits locaux sont un gage de qualité, notamment en termes de fraîcheur.” Le consommer local, un gage de qualitéDepuis plusieurs années, la municipalité privilégie d’ailleurs, pour la fabrication de ses repas scolaires, des produits provenant de circuits courts. Pour rappel, près de 60 % des achats pour la restauration scolaire sont des produits vendéens, dont 22 % issus directement du pays de Challans. Le pain est fabriqué à Challans, les fruits et légumes, principalement de saison, viennent de Soullans, la viande de bœuf, exclusivement française, sort des abattoirs de Challans ou des Herbiers, le porc et la charcuterie sont de Legé ou Olonne-sur-Mer. Enfin, le lait, utilisé pour la fabrication des desserts lactés, arrive de Sallertaine. Tous les produits Bio, quant à eux, sont issus de Vendée, que ce soient les yaourts, le fromage, les tomates, concombres, betteraves, pommes de terre, carottes, courgettes, potimarrons ou encore légumes secs. Cette démarche s’inscrit dans la démarche de qualité nutritionnelle recherchée par la Ville pour les enfants challandais.

Le consommer local, une carte à jouer !La municipalité a réalisé une carte référençant les exploitations agricoles en indiquant celles qui effectuent de la vente directe, celles qui livrent

Denis Crochet, Adjoint à l’Environnement nous explique la motivation de la municipalité à travers cette action :“Notre volonté est de faire redécouvrir à la population challandaise, que l’on peut qualifier de “rurbaine”, la topographie agricole de notre territoire. Il faut savoir qu’à Challans, nous avons la chance d’avoir encore un tissu riche et varié de productions agricoles. Au total, une cinquantaine d’exploitants se partagent l’élevage de bovins, de volailles, de gibiers, mais aussi de chiens et de chevaux, la production laitière, le maraîchage ou encore la culture des céréales. C’est donc une part non négligeable de notre économie et nous nous devons de la soutenir. Même si nous sommes nombreux à avoir des origines rurales, le monde citadin d’aujourd’hui et nos agriculteurs ne se connaissent plus forcément et nous souhaitions renouer un lien entre ces deux “mondes”. C’est pourquoi, la randonnée familiale organisée dans le cadre de ces journées du développement durable fera étape dans deux fermes challandaises. L’idée est vraiment de faire sortir de l’anonymat la culture agricole challandaise et de faire savoir aux

Aujourd’hui, dans la plupart des exploitations laitières, la traite des vaches est entièrement automatisée et contrôlée par ordinateur.

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des commerces challandais ou encore celles qui approvisionnent certaines marques de grandes surfaces. Cette carte, avec le programme des journées du développement durable, sera distribuée dans les boîtes aux lettres challandaises à partir du 30 mars. On pourra ainsi y découvrir qu’une dizaine d’exploitations proposent de la vente directe (maraîchage, viande) tandis que certaines fournissent des coopératives (Val Nantais et Océane). Deux productions laitières approvisionnent la laiterie de St-Père-en-Retz qui vend ses produits sous la marque Pâturages à Intermarché, et deux autres se retrouvent dans le beurre Grand Fermage AOP Charentes-Poitou. Quant aux poulets et canards, outre les Volailles de Challans, les marques Montfort, Rougié, Delpeyrat, Maître Coq ou encore le magasin Couthuis à Challans vendent nos célèbres volatiles. Bien sûr les produits locaux se retrouvent également dans les commerces challandais, sous les halles, mais aussi dans les menus des restaurateurs. Alors n’hésitez plus, consommez du “made in Challans” !

Vendredi 10 avril Spectacle “Le Jardinier” à 20 h au théâtre Le Marais Théâtre musical, Le Jardinier évoque avec force le thème de la transmission, de la confrontation des générations et interroge en chacun de nous les mêmes pensées : d’où venons-nous ? que laissons-nous en héritage ?Rendez-vous famille à partir de 6 ans – Tarif C (de 5 à 8,50 ) – Réservations à l’office de tourisme

Samedi 11 avrilConférence “Le jardinage au naturel” par Denis Pépin à 10 h 30 à l’espace DiderotConférencier, formateur, auteur de nombreux ouvrages et articles, Denis PEPIN est un spécialiste reconnu du jardin bio qu’il pratique depuis plus de 30 ans. Promoteur et initiateur de l’opération “Jardiner au Naturel” en Bretagne, Denis PEPIN met en œuvre les principes du jardinage

biologique et ses propres savoir-faire à la fois pour le jardin d’ornement, pour le potager ou pour le verger.Juste avant la conférence à 10 h, Denis Crochet, Adjoint à l’Environnement présentera le projet de création de jardins familiaux à Challans.Gratuit sur réservation auprès de la médiathèque

Randonnée familiale à la découverte d’exploitations agricolesOrganisée en partenariat avec les associations de randonneurs : la marche nordique de l’ESM Athlétisme, les Pieds Agiles, les Randonneurs du Marais, le VCC, les Cyclos Randonneurs du Marais. Deux parcours pédestres de 6,4 km et de 9,2 km et un parcours cyclos de 12 km. Départ du parking des Bretellières (cimetière) – départ des randonnées à partir de 14 h 15 – gratuit – 02 51 49 79 61

Les temps forts des journées du développement durable

Veaux, poussins, canetons, la plupart des élevages sont présents sur le territoire challandais.

Les maraîchers challandais pratiquent de plus en plus la vente directe.

Mairie lundi au vendredi : 8 h 45 à 12 h 30 / 13 h 45 à 17 h 45 samedi matin (état civil) uniquement : 9 h à 12 h

Médiathèque et Cybercentremardi : 10 h à 12 h 30 / 14 h à 19 hmercredi : 10 h à 12 h 30 / 14 h à 18 hvendredi : 10 h à 12 h 30 / 15 h 30 à 19 hsamedi : 10 h à 17 h (fermeture du cybercentre à 12 h 30)

Maison des Arts (secrétariat) lundi : 14 h à 18 hmardi au vendredi : 9 h à 12 h / 14 h à 18 hsamedi : 9 h à 12 hFermé durant toutes les vacances scolaires

Halte-garderie Les P’tits Loups lundi : 8 h 45 à 12 h (animation préscolaire) / 13 h 45 à 18 hmardi et jeudi : 8 h 45 à 18 hmercredi : 8 h 45 à 12 h 15vendredi : 8 h 45 à 12 h / 13 h 45 à 17 h

raires des services municipauxhoraires des services municipauxhoraires des services municipaux

Halte-garderie Le Chat Perchélundi : 8 h 45 à 12 h (animation préscolaire) mardi : 8 h 45 à 12 hjeudi : 8 h 45 à 12 h / 13 h 45 à 18 hvendredi : 8 h 45 à 12 h / 13 h 45 à 17 h (ateliers sensori-moteurs)

Service d’accueil familial (secrétariat)lundi, mardi et jeudi : 8 h 30 à 12 h 30 / 14 h 15 à 18 hmercredi : 8 h 30 à 12 h 30vendredi : 8 h 30 à 12 h 30 / 14 h 15 à 17 h

Espace jeunes (secrétariat)du lundi au vendredi : 9 h à 12 h 30 / 13 h 30 à 18 h(sauf le lundi à 17 h en périodes scolaires)

PiscineHors vacances scolaires :mercredi : 15 h 30 à 19 h / 19 h 45 à 21 h 45jeudi : 16 h 30 à 20 hvendredi : 16 h à 19 h 30samedi : 16 h 30 à 19 h 30dimanche : 9 h à 12 h

Vacances scolaireslundi : 15 h à 19 h 30 (18 h 30 pendant les petites vacances scolaires)mardi, jeudi et vendredi : 10 h à 12 h / 15 h à 20 hmercredi : 10 h à 12 h / 15 h à 19 h / 19 h 45 à 21 h 45 hors juillet et aoûtsamedi : 10 h à 12 h / 15 h à 19 h 30dimanche : 9 h à 12 h

Hallesmardi, vendredi et samedi : 8 h 30 à 12 h 30

Pour plus d’infos, connectez-vous sur le site de la villewww.challans.fr ou écrivez-nous à [email protected]. 02 51 49 79 79

intsdevuedel’oppositionpoints de vue de l’oppositionpointsdevuedel’oppositionpointsdevuedel’opposition

Lors du débat d’orientation budgétaire au dernier conseil municipal, Monsieur le Maire s’est glorifié de la capacité de désendettement à moins de 3 ans (2,95 exactement fin 2014)Alors que les taux des emprunts sont au plus bas, la ville de Challans n’a pas choisi d’investir davan-tage dans le but de combler des manques qui amé-lioreraient la vie des citoyens, et de donner du tra-vail aux entreprises. Dommage !La gestion en « père de famille » a des limites et on ne peut pas comparer un budget familial à celui d’une collectivité.La moyenne de la strate était à 5,36 années en 2013, donc sans prendre de risques il y a un potentiel d’emprunt important pour Challans, quand manquent cruellement des équipements et des gros travaux d’entretien (salle de spectacle, le tour des halles, les rues particulièrement rue Saint

Dominique, de la Poctière, de la Cornerie…, les écoles…..)Nous attendons du dynamisme d’investissement dans cet environnement maussade.Parier sur l’avenir, c’est soutenir nos entreprises, favoriser l’emploi, participer à la relance écono-mique.

Nous portons à votre connaissance que nous tenons une permanence le premier samedi de chaque mois de 11 h à 12 h, dans notre bureau au rez-de-chaussée de la Mairie.

Les élus de la liste Autrement Challans, La Volonté d’Entreprendre Nicole Guérin,

Pierre Grondin et Colette Jaunet

> Autrement Challans, la Volonté d’entreprendre

@villedechallansvilledechallans



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En 1946, la rue de Lattre de Tassigny, qui reliait la place des petites halles à l’ancien hôtel de ville, était une rue étroite. Depuis, la municipalité a entrepris de restructurer le centre-ville : destruction de la halle au beurre puis déplacement du Trésor public et de la gendarmerie. Peu avant 1980, fut créée à leur emplacement la place de l’Europe et la rue de Lattre fut élargie par la démolition de l’ancien magasin Grelier qui jouxtait la pharmacie Chevillon.

Jean de Lattre de Tassigny (1889-1952)Jean de Lattre nait à Mouilleron-en-Pareds, village natal de Georges Clemenceau. Jeune lieutenant, sorti de Saint-Cyr et Saumur, il se bat vaillamment durant la 1e guerre mondiale. En mai-juin 1940, ce plus jeune général de l’armée française maintient la cohésion de Rethel à Clermont-Ferrand de la 14e division qu’il commande.En novembre 1942, lors du débarquement des anglo-américains en Afrique du Nord, l’armée allemande envahit la zone libre ; de Lattre tente en vain de résister. Condamné à dix ans de détention, il s’évade en septembre 1943 et gagne Londres puis Alger. Le 17 août 1944 à la tête de la 1e armée française, il débarque en Provence et libère Toulon et Marseille. Son armée remonte les vallées du Rhône et de la Saône libérant Lyon puis Dijon. A la mi-septembre, la jonction se fait avec les armées venues de Normandie. Au cours de son avancée, de Lattre réussit remarquablement à intégrer des milliers de FFI. Après de rudes combats dans les Vosges, la 1e armée libère Mulhouse le 20 novembre et Leclerc avec la 2e DB entre, lui, le 23 novembre à Strasbourg. Mais les Allemands contrôlent encore le centre de l’Alsace et lancent une violente contre-offensive en décembre dans les Ardennes. En janvier 1945, de Lattre sauve Strasbourg, évacué par les Américains puis réduit en février la poche de Colmar. Pendant ce temps, après avoir reconquis la Pologne, l’armée rouge envahit l’Allemagne par l’est, tandis que les troupes américaines de Patton, après avoir percé la ligne Siegfried, franchissent le Rhin le 6 mars.Le général de Gaulle, furieux d’avoir été tenu à l’écart de la conférence de Yalta en Crimée où Staline, Roosevelt et Churchill s’étaient entendus sur leurs

futures zones d’influence, ordonna à de Lattre de ne pas rester en retrait des Américains et d’imposer à tout prix une présence française en Allemagne. Le 31 mars 1945, avec des moyens de fortune, les soldats français franchissent hardiment le Rhin dans le secteur de Spire (voir carte ci-jointe). Les manœuvres audacieuses conçues par de Lattre leur permettent de s’emparer de Karlsruhe, de la Forêt Noire, de Stuttgart et Sigmaringen où s’étaient réfugiés Pétain, Laval et leurs compagnons de « la collaboration ». Le 24 avril, les Français atteignent le Danube à Ulm, puis les jours suivants, le lac de Constance et le nord de l’Autriche. Dans son ordre du jour n°8 daté du 24 avril, de Lattre utilise pour la 1e fois l’expression “Rhin et Danube” pour qualifier l’épopée conquérante de sa 1e armée. Le 8 mai 1945, de Gaulle envoie de Lattre à Berlin signer l’acte de capitulation sans condition de l’Allemagne (voir photo). Apercevant sa présence, le maréchal allemand Keitel murmure “Ach, il ne manquait plus que cela”. Le maréchal Joukov ayant oublié de citer la France dans son discours, le général vendéen ne consent à trinquer à la victoire qu’une fois qu’il ait improvisé un toast pour la France du général de Gaulle. Dans son ordre du jour du 9 mai, de Lattre écrit “Vos victoires marquent les étapes de la Résurrection nationale (…) Célébrons votre victoire : victoire de mai, victoire radieuse de Printemps qui redonne à notre France, la jeunesse, la force et l’espoir. ”

Bernard de SINGLY

Sources :De Lattre, Histoire de la 1e armée française, Plon (1949)Clemenceau - De Lattre : deux destins vendéens, Hors série Ouest France 2014 (5,90 )

Rhin et Danube

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n d e l a V i l e d e C h a l l a n s m a g a z i ne d ’ i ... 2015.pdf · par le conte musical “Au pays des grenouilles”, de ... ger” sa passion et ses connais-sances. tions