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U NIVERSITÉ DE F RANCHE -C OMTÉ Journal Interne Mai 2004 Prochain journal le 15 juin tout l’U Un nouveau cap pour les marchés publics La vie, la mort, en questions et débats Afghanistan. Redonner le goût d'apprendre aux jeunes Obtenir un diplôme derrière les barreaux Développement durable : l'Université veut économiser l'énergie page 2 page 3 page 5 page 6 page 6 n°113 1 8 p r i n t e m p s p o u r l e F I M U B e l f o r t , 2 9 , 3 0 e t 3 1 m a i Page 7 La vie des labos Une nouvelle page dédiée à la recherche Page 4

n°113 U Journal Interne NIVERSITÉ DE Mai 2004 FRANCHE

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UN I V E R S I T É D E FR A N C H E-CO M T ÉJournal Interne Mai 2004

Prochain journal le 15 juin

tout l’U

Un nouveau cap pour les marchéspublics

La vie, la mort,en questions et débats

Afghanistan.Redonner legoûtd'apprendreaux jeunes

Obtenir un diplômederrière lesbarreaux

Développementdurable :l'Université veutéconomiserl'énergie

page 2 page 3 page 5 page 6 page 6

n°113

18 printemps pour le FIMU Belfort, 29, 30 et 31 mai Page 7

La vie des labosUne nouvelle

page dédiée à la recherche

Page 4

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Une nouvelle chaufferie à bois à l’horizon 2005

L’idée faisait déjà l’objet de pourparlers sous la présidence deClaude Oytana. “La future chaufferie à bois sera opérationnelle pour la saison de chauffe 2005-2006” indique Patrick Luberne,responsable du service du patrimoine. Le constat est le suivant.La chaufferie centrale du domaine universitaire de la Bouloie,construite il y a 40 ans, fonctionne au gaz et au charbon et chauffela plupart des bâtiments de l’Université et du CROUS. Aujourd’hui,au vu de constructions récentes, elle s’avère insuffisante. Il devientdonc nécessaire de procéder à son extension. La combustion decharbon favorisant une pollution extrême, environ 19 tonnes depoussières et 26 tonnes de dioxyde de soufre se répandent dans l’airannuellement. Il faut donc changer de combustible ! Le choix s’estporté alors sur le bois, cette source d’énergie étant moins polluante et renouvelable. Un complément gaz est également adopté. “On va passer d’une chaufferie mixte charbon plus gaz de 11,3 MW à une chaufferie bois de 5 MW et une chaufferie gaz de 11,6 MW àéchéance 2005 » poursuit Patrick Luberne. Une solution idéale pourchauffer les extensions des bâtiments, comme la future maison del’Etudiant, les salles banalisées ou l’eau chaude sanitaire deschambres d’étudiants du CROUS. Cofinancé par l’Université et leCROUS, ce projet bénéficie de subventions de l’ADEME, du Conseilgénéral et du Conseil régional.

Contact : Patrick LuberneTél. 03 81 66 66 71

Pierre Lévêque a contribué de

manière essentielle à la connaissance de l’histoire de la

Grèce et du mondeantique

Le choix s’est porté sur le bois,

cette sourced’énergie étant

moins polluante et renouvelable

informationsgénérales

tout l’U | Mai 2004 | 2

Disparition de Pierre LévêqueSpécialiste mondialement reconnu du monde grec antique, Pierre Lévêque est décédé le 5 mars dernier à l’âge de 82 ans. L’historien avait réalisé presquetoute sa carrière à l’Université de Franche-Comté, dont il avait été le Président de 1975 à 1980. Des hommages lui ont été rendus à Paris le 19 mars, puis en avril à l’UFR SLHS où de nombreux étudiants et chercheurs gardent le souvenir d’unhomme d’exception.

Auteur de nombreux ouvrages à l’adresse des étudiants, des chercheurs, mais aussidu grand public, Pierre Lévêque a contribué de manière essentielle à la connaissancede l’histoire de la Grèce et du monde antique. L’Aventure grecque, publiée en 1964,traduite en six langues, reste une œuvre de référence. Nous partons pour la Grèce ou Nous partons pour la Sicile, lectures plus ouvertes sur le grand public, ont été ré-éditées à plusieurs reprises.Sa passion pour les origines des sociétés anciennes et leurs fondements religieux l’a amené à étudier en parallèle lescivilisations brésilienne, indienne ou japonaise, et à expliquer leurs interactions dans des ouvrages tels que Bêtes, dieux ethommes (1985) ou Les Grenouilles dans l’Antiquité (1999). Enseignant à Besançon dès 1957, il crée en 1967 le Centre d’histoireancienne, aujourd’hui devenu l’Institut des sciences et techniques de l’Antiquité (ISTA), persuadé qu’une recherche de hautniveau ne peut se poursuivre à titre individuel. Il dirige le centre pendant 20 ans et fonde avec des collègues italiens etpolonais le GIREA, le Groupe international de recherche sur l’esclavage antique, qui chaque année organise un colloque àBesançon ou dans un des pays du réseau.Pierre Lévêque a assumé différentes fonctions scientifiques et administratives. Doyen de la faculté des lettres deBesançon pendant de nombreuses années, il assure la présidence de l’Université de 1975 à 1980. Jusqu’à sa mort, il n’a de cesse de faire avancer ses travaux et de publier, lui pour qui la diffusion de la recherche était primordiale.“J’ai toujours attaché un intérêt exceptionnel à la possibilité d’intéresser des étudiants, des professeurs, voire un publicplus large encore, aux recherches sur l’Antiquité. Et, si maintenant c’est chose courante, si ce qu’on appelle souvent nosracines passionne les lecteurs, ce n’était pas aussi vrai il y a vingt ans…”.

Nouveau code des marchéspublics

Changement de cap !Depuis le 10 janvier 2004, un nouveau code desmarchés remplace l’ancienne version datant de 2001.Avec l’apparition de ce nouveau code,l’ordonnateur, c’est-à-dire le président del’Université, a un pouvoir décisionnaire renforcé,pouvoir qui auparavant était davantage partagéavec l’agent comptable.Une plus grande liberté pour passer un marchépublic mais qui s’accompagne d’un ensemble deprocédures adaptées, encore plus draconiennes etréaffirmées que pour le code 2001. “Il fautpermettre à toutes les entreprises l’égal accès à lacommande publique” résume Christophe deCasteljau, responsable du service financier. Ainsicertains seuils sont réétudiés : en dessous de 90 000 euros, il n’y a pas un nombre de publicitésminimal à publier : le président de l’Universitémesure de lui-même s’il est nécessaire d’en fairepasser 3, ou 4 ou davantage. Il faut justifier leniveau de mise en concurrence.En interne, à partir du seuil de 15 000 euros, il fautfaire appel au MAPA, le marché à procédureadaptée. En revanche à partir de 150 000 euros,l’appel d’offres ouvert est obligatoire avec despublications imposées.Dans tous les cas, il apparaît primordial desensibiliser l’ensemble des décideurs à l’Université,les directeurs d’UFR et les responsables delaboratoires à ce nouveau dispositif, car le contrôlese fait a posteriori, et pour éviter des recourstoujours possibles.

Contact : Christophe de CasteljauTél. 03 81 66 50 13

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3 | Mai 2004 | tout l’U

informationsgénérales

Société française d’accompagnement et de soinspalliatifs, 10e congrès national

Du 10 au 12 juin à Micropolis, sur le thème “L’euthanasie et la mort désirée : questions pourles soins palliatifs”, le SFAP abordera avec plus de 200 participants la problématique de lafin de vie. Ce congrès, présidé par le docteur Régis Aubry, président de la SFAP et chef deservice de soins palliatifs du CHU de Besançon, s’attache à sensibiliser les professionnels et le grand public, et à les engager à une réflexion sur cette question en la sortant duchamp exclusif de la santé.Professionnels de la santé, universitaires, sociologues, juristes, philosophes, psychologueset spécialistes de l’éthique, représentant des usagers de la santé, du milieu associatif et dumonde politique s’exprimeront sur ce sujet encore tabou.Parmi les sujets abordés : la représentation de la mort ; le désir de mort et l’envie de mourir ;le sens de la dignité ; la notion du droit de mourir ; le suicide médicalement assisté ; les soins palliatifs, une réponse à l’euthanasie ?Des symposiums tenteront d’éclairer des questions plus précises comme la perted’autonomie, ou encore la douleur, la fatigue et la demande d’euthanasie. Autant de pistesde réflexion explorées par les uns et les autres, hors des querelles partisanes, avec commeseul objectif : la meilleure compréhension d’une demande lourde de conséquences.Informations et inscriptions : www.sfap.org – tél. 05 57 97 19 19.

Conférences, débats, rencontresLa physique quantique : Dieu joue-t-il au dé ?

Conférence de David Viennot, doctorant àl’Observatoire, salle de conférence de l’Observatoire le 5 juin à 14 h 30. [email protected]

De la surface du texte à sa dimension implicite et pragmatique : lecture d’une nouvelle

De Catherine Paulin (Laseldi, Besançon), le 3 juin.Séminaire organisé par Laseldi, de 14 h à 16 h, salon Préclin, UFR SLHS.

Christianisme antique, société et enseignementChristianisme, religions, antiquité, enseignement desreligions. Journée d’étude organisée par l’Institut dessciences et techniques de l’antiquité (ISTA) à l’UFR SLHS,salle Préclin, 20 rue Chifflet à Besançon, le 22 mai.Contact : Antonio Gonzales, tél. 03 81 66 54 73

Journées thématiques AMERICOAnalyse multi-échelle : recherches innovantes pour les composites à matrice organique.Colloque organisé par le laboratoire de Mécaniqueappliquée à Besançon, du 24 au 26 mai.Contact : Lamine Boubakar, tél. 03 81 66 60 17

8th Circumpolar symposium on remote sensing of polarenvironments

Ce colloque s’adresse aux chercheurs et universitaires,acteurs et décideurs professionnels, politiques et industriels qui ont un intérêt pour la connaissance et la gestion de l’environnement polaire en terme deressources renouvelables ou non renouvelables.Colloque organisé par ThéMa au Centre Jean Franco à Chamonix du 8 au 11 juin.Contact : Thierry Brossard, tél. 03 81 66 54 02http://circumpolar.univ-fcomte.fr/

Approche formelle pour l’aide au développement de logiciels (AFADL)

Assistance à la vérification et au développement delogiciels, validation par le test. Colloque organisé par le laboratoire d’Informatique de Franche-Comté, à l’amphi Croisot, UFR ST à Besançon, du 16 au 18 juin.Contact : Bruno Tatibouet, tél. 03 81 66 65 28

Publication

Gestion des données multimédiasSur internet, la représentation et la distribution decontenus, multimédias en général et audiovisuels enparticulier, soulèvent de nombreuses problématiquesdans divers domaines : compression, représentation,stockage, transport, accès, indexation, etc. Ce livre co-dirigé par Ahmed Mostefaoui, enseignant-chercheur à l’UFR STGI à Montbéliard, a pour objectif de traiter l’ensemble de ces problématiques en donnantun aperçu pédagogique clair sur les techniques etapproches développées pour y répondre.Lavoisier, mars 2004, 356 pages, 110 €.

Le vieillissement en questionIl faut donner de la vie aux années et non des années à la vie ! Ce proverbe chinoisrésume en quelques mots l’essence de la conférence-débat sur le vieillissementorganisée à l’UFR SJEPG en avril dernier. Conduite par le Centre de recherche juridique de Franche-Comté en partenariat avec l’Institut régional du vieillissement,cette manifestation a réuni médecins, psychologues, directeurs de maison de retraite,professionnels de l’aide à domicile, représentants des usagers et bien sûr juristes autourde la personne âgée. Maintien à domicile ou maison de retraite, placement sous un régime de protection juridique, relations familiales, mode de vie… les questions ontsuscité un débat riche et une participation active du public, notamment des étudiants.Les intervenants sont unanimes sur le fait que la personne âgée est une personne à part entière. Il convient de la protéger, sur le plan juridique surtout, pour éviter les maltraitances physiques, psychologiques ou économiques rendues possibles par une vulnérabilité accrue avec l’âge. Par ailleurs, ne pas infantiliser la personne et lui donner les moyens de participer à l’aménagement de sa vie semblent les garantsd’une vieillesse plus épanouie et plus sereine… Pour trouver le bon équilibre, mieuxconnaître le phénomène du vieillissement et envisager la vieillesse comme la possibilitéd’entreprendre une nouvelle vie semblent des pistes de réflexion capitales.

Contact : Catherine PhilippeTél. 03 81 66 67 70

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Qu’est-ce qu’un IFR ?Dispositif contractuel de collaborationdans le domaine de la science de la vie,un IFR regroupe différentes unités de recherche, un éventail de laboratoireset des services hospitaliers.Ces diverses entités sont autonomeset évoluent sur des sites géographiquesqui leur sont propres. Les IFR sont créés et soutenusfinancièrement par le Ministère de la Recherche après une évaluationscientifique destinée à valider leurexistence. Au bout de 4 ans, l’évaluationest reconduite systématiquement.

Quels sont les objectifspoursuivis par les IFR ?Fédérer des unités de recherche, des laboratoires et des serviceshospitaliers, autour d’une stratégiescientifique commune. Ces unités relèventde différents partenaires institutionnelsappelés aussi unités constituantes de l’IFR.Autre objectif, la visibilité et l’activité de la recherche tout comme l’animationscientifique et la formation sont renduescohérentes par la synergie des unitésconstituantes représentées. L’un des objectifs passe aussi parl’optimisation des moyens matérielsmis à disposition. Ceux-ci comprennentl’animalerie, située dans le bâtiment de recherche IBCT à proximitédes nouveaux locaux de l’UFR SMP,les laboratoires de culture cellulaire,de biologie moléculaire etbactériologique, le cytomètre à fluxavec trieur, le laboratoire de confinementpermettant la manipulation d’organismesdangereux et le plateau d’imageriefonctionnelle situé au CHU.Jeter des passerelles vers les entrepriseset développer le partenariat socialet économique appartiennent égalementau domaine des priorités visées par un IFR.

Compétences et transversalitéDirigé par Pierre Tiberghien, professeurd’immunologie à l’Université, l’IFR IBCT a été créé et labellisé le 1er janvier dernier.Fruit d’une interpénétration de compétences, il est aussi le terrain de recherches et d’échanges partagé parl’Université de Franche-Comté via l’UFRSMP et l’UFR ST, le CHU de Besançon,l’Etablissement Français du Sang et jouela carte du partenariat avec le secteur des Sciences pour l’Ingénieur dans lesdomaines aussi complexes que les microet les nano technologies.Conjointement à la recherchefondamentale, l’IFR s’implique aussi dansdes actions de formation dans le cadre de 2 filières de 3e cycle. L’Ecole doctoralehomme environnement santé propose, entre autres disciplines derecherche, "la Biologie moléculaire et tissulaire" et le futur Master santé se dotera de deux mentions : "IngénierieBiologie Cellulaire et Tissulaire" et "Biochimie, biologie cellulaire et moléculaire".

Les équipesSous la direction du professeurPierre Tiberghien, 214 personnes travaillentréparties en 9 équipes de recherche. Parmi elles, on dénombre 95 universitaires,des hospitalo universitaires ou deschercheurs, 40 ingénieurs, des technicienset des secrétaires, et 69 thésardsou étudiants en stage post-doctoral.

Les équipes de recherches de l’IFR IBCT"Interactions Hôte-Greffon et IngénierieCellulaire et Génique en Transplantation",Pr Pierre Tiberghien"Physiopathologie cardiovasculaireet prévention", Pr Jacques Regnard"Neurogenèse et processus intégratif dans l’olfaction", Pr Claudine Botteri"Carcinogenèse épithéliale : marqueurs prédictifs et pronostiques",Pr Christiane Mougin"Ingénierie et biologie cutanée", Pr Philippe Humbert"Génétique et reproduction : qualité des gamètes et du conceptus", Pr Jean-Luc Bresson"Pathogénie, épidémiologie, résistancedes Agents Infectieux", Pr Patrick Plesiat"Optimisation Métabolique et Cellulaire", Pr Alain Berthelot"Estrogènes, Expression Génique etPathologies du Système Nerveux Central",Pr Michèle Jouvenot, Pr Dominique Fellman

Vie des Labos

Quelles sont les grandes thématiques de recherche ?

Contact : Pierre Tiberghien Tél. 03 81 61 56 15 [email protected] l’U | Janvier 2004 | 4

L’Institut Fédératif de Recherche (IFR) "Ingénierie et Biologie Cellulaireet Tissulaire" (IBCT)

Le Professeur Tiberghien s’exprime :"A Besançon, on favorise les convergencesthématiques et on essaie de profiter dessynergies pour rendre la recherche visible. A l’IFR, je travaille avec quatre équipes, l’une à l’UFR SMP et l’autre à l’UFR ST, le travail s’effectue également avec le CHU. Dans le domaine de l’Ingénierie biologiecellulaire et tissulaire à finalité thérapeutique, des recherches sont menées qui s’appliquent à lamédecine réparatrice. On va utiliser des cellulesdonnées pour réparer un tissu. C’est le cas dans les "avc", les accidentsvasculaires cérébraux, ou encore pourl’infarctus du myocarde. Quant à la biologie cellulaire et tissulaire, ellepermet entre autres thèmes de recherches,d’appréhender les mécanismes complexes defabrication des vaisseaux. Ces avancées amènent à mieux comprendretoutes les étapes de la réparation d’un cœur.Elles améliorent aussi notre connaissance des tumeurs".

Avec comme thématiques scientifiques à son actif, l’ingénieriecellulaire et tissulaire à finalité thérapeutique et divers aspectsde biologie cellulaire et tissulaire dont l’étude des mécanismesde régulation génique, les recherches menées par l’IFR IBCTépousent parfaitement l’un des domaines de pointe du CHU bisontin :

celui des transplantations, de rein, de foie, des greffes de cornéeet des greffes de cellules issues de la moelle osseuse.Cette spécialité a conduit à des activités de recherche aussivariées que le transfert technologique dans les domaines descellules immunocompétentes, des cellules souches issues de lamoelle osseuse, des cellules du foie et des cellules de la peau.

1/ Modulation des réponses immunitaires entre un hôte et un greffon hématopoïétique,un organe ou un tissu allogénique par des approches de thérapie cellulaire.

2/ Cellules souches, tissus et médecine régénérative.

3/ Signalisation, régulation cellulaire et tissulaire.

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I N T E R N A T I O N A L

5 | Mai 2004 | tout l’U

P A S S E Z L E T O E I C ! CCCCCCCCComme chaque année, le CLA permet à ceux qui le désirent de valider leurs compétencesen “se confrontant” au TOEIC, le Test of English for International communication.Le TOEIC remportant un vif succès, deux sessions sont organisées en 2004. La prochainese déroule le jeudi 24 juin de 9 h à 12 h, l’inscription est obligatoire avant le 12 juin. Le coût du test est de 80 euros.

Contact : Christiane CarryTél. 03 81 66 52 31

AFFDUUne aide pour terminer sa thèseLa bourse de l’AFFDU, l’association française des femmes diplôméesdes universités, vient d’être accordée pour l’Académie de Besançon à Rachel Langlet, étudiante à l’UFR Sciences et techniques. La jeune femme prépare actuellement undoctorat de physique et réalise sa thèse encodirection entre le laboratoire de physiquemoléculaire et celui de mathématiques. Elle recevra un prix de 750 €, une somme qui vient à point nommél’aider dans la dernière ligne droite d’un parcours universitaire jugéoriginal par son co-directeur de thèse, Michel Devel. “Rachel Langlet a accepté une thèse à l’interface entre plusieursdomaines relevant de disciplines différentes, ce qui est rare et l’a obligée à se familiariser avec encore plus de notions que ce qui est habituel pour une thèse classique” confie Michel Devel.Au-delà du montant de la bourse, c’est une véritable reconnaissancede son travail et des encouragements qu’ont offert les membres de l’AFFDU à la jeune étudiante.

Contact : Nicole Eymin – AFFDUTél. 03 81 81 43 01

E R A S M U S : S A N D R A À B E L F A S T

La vie de Sandra est une suite derencontres, une succession de coups decœur, souvent marquants, parfoisémouvants, comme cette visite à Belfasten Irlande du Nord, une ville déchirée etsinistrée.“A 7 h dans un taxi cab (un gigantesquetaxi noir, avec deux banquettes à l’arrière),on est parti avec des amis découvrir l’autrevisage de Belfast. Le chauffeur de taxi serévèle être un excellent guide. Qui mieuxque lui peut nous parler des conflitsprotestants-catholiques ? Il nous emmènedans le quartier protestant. Les trottoirssont peints aux couleurs britanniques : rouge, bleu et blanc. Sur les façades desmaisons, des gigantesques fresques rendent hommage aux leaders des partisextrémistes qui ont perdu leur vie pour la “cause”. Au coin d’une maison, quelqu’un aécrit quelques paroles d’Olivier Cromwell : il est temps d’éliminer les catholiques, euxqui tuent nos enfants, prennent nos emplois, nous enlèvent nos terres. C’était il y aplusieurs siècles et pourtant les conflits ont persisté jusqu’à nos jours.On reprend le taxi pour cette fois traverser le mur de paix construit dans les années 70 pour séparer les deux communautés qui s’affrontent. Combien de temps durera la paix ? Est-ce que les nouvelles élections parlementaires ne vont pas créer de nouveauxconflits ? Est-ce que les protestants tiendront leurs promesses : accorder plus de droitsaux catholiques, leur laisser le droit de voter, de travailler dans tous les secteurs… ?”.

A L ’ H E U R E D E K A B O U L

Un pays, l’Afghanistan. Une ville, Kaboul.Une nation lointaine, une capitale située à 2500 mètresd’altitude, des habitants qui tentent de se reconstruire et deredonner le goût de l’étude aux plus jeunes. Un groupe de 20enseignants en français sont venus durant un mois améliorerleur connaissance de la langue au CLA. Parmi eux, Rassoul etAnissa. Le premier est un ancien vétérinaire, la seconde une exprofesseur de chimie. “J’enseigne le français au lycée Esteqlal,l’un des deux célèbres lycées de Kaboul. Aujourd’hui, la volontédu gouvernement est de contribuer à la formation des élites”annonce d’emblée Rassoul. L’homme est souriant, charmant.Son parcours est étonnant. Il a appris le français à l’âge de 12 ans et a exercé la profession de vétérinaire, “laguerre a décimé de nombreux troupeaux” et a dû changer demétier pour être plus utile à son pays. Anissa tient le même discours. Ancienne enseignante enchimie, elle a appris le français au lycée, mais n’avait plusl’occasion de le reparler. Depuis un an, elle est devenueprofesseur de français, même si sa maîtrise de la langue n’estpas encore totale. Son constat est éloquent. “Il y a suffisam-ment de professeurs de chimie, pas assez d’enseignants enfrançais, il fallait donc se répartir le travail”. Malgré les effortsfournis par les enseignants kaboulis, le problème d’une

éducation démocratiséepersiste. Il n’y a pas dematériel performant àdisposition, ni suffisam-ment de moyens humains.“On compte un minimumde 60 élèves par classe”ajoute Anissa. Un pro-blème de taille si l’on veutfaire progresser la dif-fusion de l’enseignementpour tous.

Contact : Philippe HoibianTél. 03 81 66 52 21

C A R R I È R E S C U R S U SLe web pour se réinscrire à l’Université

Après un test positif l’an dernier, le système des réinscriptions àl’Université par internet se généralise cette année à tous les DUT, les licences, les 1re année de master, les 1er et 2e cycle de médecine-pharmacie. Les redoublants peuvent s’inscrire dans la même année.La démarche web ne concerne pas les filières sélectives impliquantune candidature de la part de l’étudiant. Elle n’est pas non plusadaptée à ceux qui changent d’UFR. En dehors de ces restrictions, les étudiants de l’Université peuvent se réinscrire de début juillet au 1er octobre depuis chez eux ou sur l’un des postes avec connexioninternet mis à disposition sur les différents sites de l’Université.Attention ! Ceux qui passent des examens en septembre doivent attendre la fin de cettesession pour s’inscrire en ligne.Dans tous les cas, ne pas oublier de se munir de sa carte d’étudiantpour une inscription sans souci : connectez-vous sur

http//www.univ-fcomte.fr et suivez le guide !

Contact : Christelle DuarteTél. 03 81 66 50 48

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tout l’U | Mai 2004 | 6

C A R R I È R E S C U R S U S

17e rencontre des personnels

Les bourgeons refleurissent au printemps tout comme la bonne humeur quiplane sur les rencontres annuelles des personnels. Dans une ambianceconviviale, les personnels de l’Université se réunissent et en profitent pourmieux faire connaissance.Les personnels de Besançon, Vesoul et Lons-le-Saunier apprécieront une find’après-midi rythmée, puisque le Big Band universitaire et sa musique enlevéemèneront la danse autour d’un apéritif printanier. Cette rencontre aura lieu le 18 mai à 17 h dans le hall et l’esplanade du bâtiment de métrologie de l’UFR ST.Les collègues du nord Franche-Comté se réuniront pour leur part, le 25 mai à partir de 17 h dans le grand hall de l’IUT de Belfort. Au cours de cesrencontres, Françoise Bévalot, président de l’Université et Louis Bérion,secrétaire général, remercieront amicalement les personnels partant en “grandes vacances” cette année !

Contact : Nicole Morre-BiotTél. 03 81 66 65 50

Maîtriser l’énergie à l’UniversitéLa notion de développement durable fait son chemin à l’Université depuisplusieurs années. Elle est à l’origine d’une signature de convention entrel’Université, l’ADEME et EDF pour la maîtrise de la demande d’électricitésur le campus.L’Université s’engage dans cette logiqued’optimisation énergétique, aux côtés de quatreautres universités françaises.Concrètement, un audit est en cours à Besançon à l’IUT et àMontbéliard à l’UFR STGI. Des étudiants de l’IUT Génie mécanique et productique, et du DESS Génie énergétique industriel sont chargés de dresser un état des lieux des consommations d’énergie dans cesbâtiments et de préconiser des solutions pour maîtriser la demanded’électricité. Tous deux en 2e année à l’IUP, Romaric Dormoy et Alasamba Timera sont déjà bien engagés dans le projet. “L’idée du développement durable nous a intéressés et l’expérience esteffectivement passionnante. Cela met en pratique nos enseignements et davantage encore : on comprend mieux les rouages sur le terrain”.L’audit arrive à son terme : les conclusions et recommandations en matièred’économie d’énergie seront rapportées dans un prochain tout l’U.

Contact : Christophe de Casteljau, tél. 03 81 66 50 13

Enseignement supérieur et détention

L’Université de Franche-Comté et la Direction régionale des servicespénitentiaires de Dijon ont signé début avril une convention officialisantune collaboration de longue date, permettant aux détenus de suivre desétudes et d’obtenir des diplômes universitaires.Un accord d’envergure et une première en France, tant pour l’administration pénitentiaire grâce à sa direction dijonnaise, que pour l’Université, Besançon souhaitant ouvrir la voie à d’autresexpériences. Abritant la présidence et le secrétariat de la FIED, la fédération inter universitaire del’enseignement à distance, l’Université de Franche-Comté est en effet particulièrement bien placéepour servir de moteur et d’exemple à un système essentiellement basé, côté universitaire, surl’enseignement à distance. Dispensées par le CTU, le centre de télé-enseignement universitaire,les formations proposées s’inscrivent dans le schéma LMD : DAEU (diplôme d’accès aux étudesuniversitaires) en sciences, licence et master de mathématiques, licence et master 1 d’histoire,licence d’AES (administration économique et sociale). Elles sont relayées sur place par une unitépédagogique régionale (UPR), comptant 80 enseignants de l’éducation nationale dont 19 à tempscomplet. Ils assurent les cours et le suivi des détenus étudiants des 18 établissements pénitentiairesdu réseau Champagne-Ardenne, Bourgogne et Franche-Comté.

Contact : Ronan Chabauty, tél. 03 81 66 58 80

Premier prix pour La rechercheLe magazine scientifique La recherche lance son premier concours ! Tous les chercheurs, à titre individuel ou par équipe, peuvent yparticiper selon ces critères : les travaux menésen recherche fondamentale ou appliquée, doiventposséder un caractère pluridisciplinaire. Les chercheurs doivent être issus d’une institutionfrancophone ; ils peuvent eux-mêmes être denationalité française ou étrangère. Chacun deslauréats ou équipe lauréate se verra remettre unerécompense de 10 000 €, complétée de livres,matériel… A l’heure actuelle, les partenariats mis en place avec le magazine ontpermis la création de trois prix : environnement,mobilités et santé.La date limite de clôture de dépôt des dossiersest fixée au 30 juin. Pour en savoir plus ettélécharger un formulaire de candidature :www.larecherche.fr/special/prixlr/formulaires.html.

Contact : Grégory LuneauTél. 01 40 47 44 63

Françoise Bévalot, président de l’Université de Franche-Comté et Alain Jego, directeurrégional des services pénitentiaires de Champagne-Ardenne, Bourgogne, Franche-Comté.

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Bénévoles wantedDanse, marionnettes et théâtre d’objet… un programme prometteur pour Des pieds et des mains, un festival des arts du gesteaccueilli par Lons-le-Saunier du 9 au 11 juillet.Une organisation importante aussi pourl’association les Piments givrés, qui travailled’arrache-pied au bon déroulement de la manifestation. Malgré tout leur bouillon, les Piments ont besoin d’un petit coup de mainet appellent à la bonne volonté et à l’énergied’étudiants majeurs pour assurer l’accueil et le transport des artistes, la billetterie, le montage et le démontage des spectacles…L’expérience des coulisses vous tente ?Participez à cet événement culturel et envoyez CV + lettre de présentation à : Les Piments givrés, 21 rue Georges Trouillot,39000 Lons-le-Saunier, tél. 06 62 81 73 29.

Des idées dans le potager

A l’approche de l’été, gare aux régimesmiracles ! Les régimes trop sévères nepeuvent être longtemps suivis et provoquentsouvent une remontée de poids rapide, parfoissupérieure au poids initial. Manger mieux, larecette est moins spectaculaire mais plus sûrepour stabiliser son poids ou perdre les kilossuperflus sans carence. Suivez le guide !

- Fruits et légumes sont des alliésincontournables de la ligne ! Riches en fibres,ils rassasient et retardent le retour de la faim :mangez-en à chaque repas et profitez del’abondance des étals de printemps.- Pain, pâtes, riz, lentilles… peuvent être prisà chaque repas si le mode de préparationnécessite peu de graisse.- Trois à quatre produits laitiers par jour envariant : fromage, yaourt, fromage blanc etdesserts lactés peu sucrés et peu gras- Cuisinez viandes et poissons avec peu dematières grasses- Evitez de sauter des repas- Buvez de l’eau, 1 litre et demi par jour- Limitez la consommation d’aliments gras etsucrés, sans les bannir complètement :bonbons, chocolats, chips, gâteaux, boissonssucrées- Bougez en intégrant l’activité physique àvotre vie quotidienne : marche, escaliers…

Salade de radis au fromage blanc(2-3 personnes)- 1 botte de radis roses (500 g)- 250 à 300 g de fromage blanc- 1/2 verre de lait écrémé- 3 cuillères à soupe de ciboulette et persil- 4 feuilles de laitue- sel, poivre, épices au choix

Couper les radis en rondelles. Garnir lesaladier de laitue, déposer au centre lesradis. Verser le fromage blanc et le lait dansun bol. Battre le mélange avec un fouet 1 mn,ajouter le persil et la ciboulette, sel, poivre.Mettre la sauce à part en saucière.

Contact : Françoise MessagerTél. 03 81 66 61 30

sport santé bien-être

Journée de sensibilisationsur les comportementstabagiques sur le siteuniversitaire deMontbéliard

Le service de médecine préventiveuniversitaire de Montbéliard a organisé le 5 avril 2004 une journée de sensibilisation sur les comportements tabagiques au resto U et à la bibliothèque.Les étudiants ont pu trouver ce jour là unset de table sur leur plateau repas avecdifférentes infos sur les méfaits du tabac etsur les différentes méthodes d’aide ausevrage tabagique. Un questionnaire leur aégalement été proposé et 136 jeunes ont bien voulu y répondre. Une évaluation decette action pourra être faite ultérieurement,en sachant déjà que l’âge du début dutabagisme se situe entre 14 et 15 ans !Le docteur Charbonneau, pneumologue, et monsieur Barbier, tabacologue se sontrendus disponibles pour répondre auxdifférentes questions des étudiants. 100 jeunes sont venus après le repasréaliser un test au monoxyde de carbone et beaucoup ont été surpris du résultat !Monsieur Barbier a pu parler avec eux, les faire réfléchir et les informer sur les différentes méthodes d’aide au sevragetabagique. Cette journée de prévention a montré une bonne participation desétudiants et un intérêt certain pour le sujet.Elle a permis également de mieux faireconnaître aux étudiants le service demédecine préventive universitaire.Le personnel du CROUS et de la BU qui a contribué à la réussite de cette journéede prévention est vivement remercié.

Contact : SUMPPS MontbéliardSylvie Baud, médecin – Catherine Humbert, infirmièreTél. 03 81 99 47 38

7 | Mai 2004 | tout l’U

culture

&loisirs

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MLe monde bouge !Les 29, 30 et 31 mai à Belfort, le 18e Festivalinternational de musique universitaire est à l’honneur cette année encore, dans la plénitude de sa majorité.Ce grand événement, rendez-vousincontournable des passionnés demusique(s), rassemble toutes les énergies,les combativités et… un grain de foliecommun ! Dans la spirale Fimu, c’est 2 000musiciens, plus de 200 concerts gratuits, 36 pays représentés et 60 000 visiteurs, des mordus, des fanas, des accros…Ce melting-pot de rythmes et de prouessesmusicales chahute avec des partitions tousazimuts : classique, traditionnelle, nouvelle,actuelle, jazz, rock ont leur entrée. L’édition2004 invite de nouveaux pays comme le Chili,l’Australie, Madagascar et le Népal pourn’en citer que quelques-uns.Festival coproduit par la ville de Belfort et les étudiants de l’aire urbaine regroupés dansl’association Com’ET, le Fimu tape haut et fort !

Contact : Cellule des festivalsTél. 03 84 22 94 45, [email protected]

Page 8: n°113 U Journal Interne NIVERSITÉ DE Mai 2004 FRANCHE

ZBesançon et le spectacle vivantDix-neuvième édition pour les rencontres jeunecréation ! Du 1er au 12 juin, toute la ville va vibrerd’émotion lors des 38 représentations dédiées au théâtre, à la musique, à la danse et aux arts du cirque. Dans cette riche programmation, le talent des étudiants de l’Université s’exprime à la réalisation ou dans le jeu de comédiens, dans les spectacles suivants : - Ka Fou Ka Chué ou la gourmandise légendaire par la compagnie Malam. Cinq étudiantsadaptent un conte camerounais dans une création collective. Subtil mariage entre lamusique et le théâtre, une histoire au cœur de la savane à savourer à partir de 6 ans. Au petit Kursaal, le jeudi 10 juin à 14 h 30 et 19 h, le vendredi 11 juin à 14 h 30.- Valse n° 6, de Nelson Rodrigues, fondateur du théâtre moderne brésilien, par lacompagnie les Suivants. En voie de professionnalisation, les membres de la troupes’attachent à faire découvrir des auteurs encore méconnus. Sonia, l’héroïne, a étéassassinée et essaie de se souvenir des éléments qui entourent son meurtre. Au théâtre de la Bouloie, le samedi 5 juin et le mardi 8 juin à 20 h 30.- A quoi pense-t-on quand on est seul ? Adaptation de l’auteur belge Nicolas Ancien, par la compagnie des Chimères. A quoi pense-t-on quand on se retrouve tout nu sous la douche ou coincé dans un embouteillage sans auto-radio ? A la mort ? Au petit théâtre de la Bouloie, le jeudi 10 juin à 20 h 30 et le vendredi 11 juin à 19 h.

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1 rue Goudimel - Tél. 03 81 66 20 23 / 20 24 / 20 25 - Fax 03 81 66 66 70 Mél [email protected] - http://web.univ-fcomte.fr/toutlu/

• Directeur de la publication : Françoise Bévalot, Président de l’Université• Rédaction : Catherine Tondu, Claire Rossy• Composition : Olivia Cœurdevey • Photographie : Georges Pannetton• Conception graphique et impression : Imprimerie commune de l’Université, sur une maquette de JMMourey• Tirage : 8 500 ex. • ISSN 1166 7672

AgendaExpositionL’eau enjeuRegards sur le littoralDeux expositions interactives de laCité des sciences et de l’industriepour sensibiliser tous les publics àl’importance de l’or bleu.Jusqu’au 29 juin, BU Lucien Febvre,43 faubourg des Ancêtres à Belfort,du lundi au vendredi de 9 h à 19 h etle samedi de 9 h à 12 h.

Baigneuses & DemoisellesCouleurs, volume et matièrecaractérisent la peinture de ChristianLopez. L’artiste bisontin s’expose surles murs de la BU de Lettres etsciences humaines, rue Mégevand à Besançon, jusqu’au 29 mai.

Fin et soif de vieCorollaire au congrès surl’euthanasie et la mort désirée,l’exposition Fin et soif de vie propose24 regards d’artistes, peintres etsculpteurs, sur le thème de la vie, du vieillissement, de la mort.Gymnase de l’IUFM, fort Griffon à Besançon, du lundi au vendredi de 13 h 30 à 18 h, samedi etdimanche de 15 h à 18 h.Renseignements : 03 81 65 71 65.

Au petit théâtre de la BouloieAgnès Palier + Olivier ToulemondeVoix/Dispositif électroacoustiqueEtonnante improvisation autour de la rencontre de l’humain et de la machine.Mercredi 26 mai à 20 h 30. Tarif normal 9 €, réduit 5 €, carte avantage jeunes 4,5 €.Première partie : présentation du travail de l’atelier voix, corps,improvisation initié en novembre 2003par le CROUS et la mission voixFranche-Comté.

culture

&loisirs

Le clown de Mac Donald’sRodrigo Garcia est un auteur contemporain argentin. Sa passion, tirer à boulets rouges sur ce qui ne vapas dans la société, mettre le doigt là où ça fait mal et jongler avec un langage cru, voire ordurier.Mais ces traits de caractère n’ont pas effarouché les “Troglodytes” le nom de leur association qui ne leur ressemble pas. Tiffanie Gardy et Matthieu Grenier sont plutôt extravertis, mais leur amour du théâtreles pousse à emprunter toutes les voies possibles, même les plus mystérieuses. Etudiants en 2e année de DEUG Arts du spectacle, les deux jeunes gens ont mis en scène ce théâtre surprenant, extrême, qui stigmatise tous les travers du monde actuel.Après “la valse du hasard” qu’ils avaient mise en scène l’année dernière, ils s’attaquent, depuis leursrépétitions commencées en octobre 2003, à une relecture de ce dramaturge. “Ce qui nous a plu, c’est quel’auteur parle de choses graves, la guerre en Irak, la mal bouffe…, avec des mots de tous les jours”confient les deux étudiants. Avec d’autres étudiants, ils porteront sur scène cette pièce qui joue un rôled’outil social. Le mardi 18 mai à 21 h, à la FJT les Oiseaux à Besançon, une seule représentation quis’adresse à un large public sera donnée, dans un décor sobre et minimaliste. Entrée gratuite.A noter que ce projet est soutenu et financé par le CROUS de Besançon et l’Université via le FSDIE.

Contact : Tiffanie Gardy, Matthieu GrenierTél. 06 62 00 52 88

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18 printemps pour le FIMU Belfort, 29, 30 et 31 mai Page 7