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LE SOFT INTERNATIONAL EST UNE PUBLICATION DE DROIT ÉTRANGER | AUTORISATION DE DIFFUSION EN R-DCONGO M-CM/LMO/0321/MIN/08 DATÉ 13 JANVIER 2008 Katanga Mining se met en hibernation L’arrêt de la Cour N°1329 | 1ÈRE ÉD. LUNDI 14 SEPTEMBRE 2015 | 20 PAGES €6 $7 CDF 4500 | FONDÉ À KINSHASA PAR TRYPHON KIN-KIEY MULUMBA www.lesoftonline.net SINCE 1989 www.lesoft.be i n t e r n a t i o n a l LE PLUS FORT TIRAGE | LA PLUS FORTE VENTE | LA PLUS FORTE AUDIENCE | DE TOUS LES TEMPS Après le cuivre au tour du cobalt de subir la cure d’amaigrissement. Page 16. DR. EN EXCLUSIVITÉ ET EN INTÉGRALITÉ Au Congo, les moins de 5 ans meurent moins La mortalité de nos enfants de moins de cinq ans a reculé de 30 %. Page 2. DR. Le retour des élus des deux Chambres législatives qui a lieu demain mardi 15 septembre marque une rentrée politique aux multiples inconnues. DROITS RÉSERVÉS.

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Le soft internationaL est une pubLication de droit étranger | autorisation de diffusion en r-dcongo M-cM/LMo/0321/Min/08 daté 13 janvier 2008

Katanga Mining se met en hibernation

L’arrêt de la Cour

n°1329 | 1ère éd. Lundi 14 septeMbre 2015 | 20 pages €6 $7 cdf 4500 | fondé à kinshasa par trYphon kin-kieY MuLuMbawww.lesoftonline.net since 1989 www.lesoft.be i n t e r n a t i o n a l

Le pLus fort tirage | La pLus forte vente | La pLus forte audience | de tous Les tempsAprès le cuivre au tour du cobalt de subir la cure d’amaigrissement. Page 16. DR.

En ExCLusivité Et En intégRALité

Au Congo, les moins de 5 ans meurent moins

La mortalité de nos enfants de moins de cinq ans a reculé de 30 %. Page 2. DR.

Le retour des élus des deux Chambres législatives qui a lieu demain mardi 15 septembre marque une rentrée politique aux multiples inconnues. DRoits RésERvés.

Page 2: n°1329 | 1ère éd. Lundi 14 septeMbre · PDF fileLe soft internationaL est une pubLication de droit étranger | autorisation de diffusion en r-dcongo M-cM/LMo/0321/Min/08 daté 13

Comment décri-re cette rentrée politique qui

s’ouvre mardi 15 sep-tembre comme d’or-dinaire avec le retour dans leurs hémicycles des élus des deux Chambres législati-ves? Bien malin qui saurait prédire.Voilà des mois que l’opposition réclamait un dialogue avec la ma-jorité. Aussitôt que le Chef de l’état a décidé de la recevoir pour l’écouter, elle et le reste de la classe politique (majorité et société civile) afin de dégager les préalables suscep-tibles de conduire vers ce rendez-vous, c’est pour ne voir franchir sa porte qu’une partie de cette opposition, l’autre et non des moindres (UDPS, MLC, UNC, etc., qui auraient pu constituer des trophées) ayant décliné l’offre tout en réaffirmant tout l’intérêt de l’initiative. Si un autre courant de l’opposition ayant dit non au dialogue, ce courant (UDPS) accepte néanmoins de rencontrer des émissai-res présidentiels hors du pays, à Venise en Italie, puis à Ibiza en Espagne. Que se sont-ils dit? Bien malin qui saurait répondre. Résultat des courses: à chaque fois qu’un pas est franchi, c’est effectuer trois pas en

retrait du dialogue. S’il avait été chargé d’une mission pour humilier le camp présidentiel, il aura à ce jour réussi son coup de la superbe manière. Le gourou ex-plique avoir été victime d’opprobre de la part d’adversaires politiques et, plus grave, avoir été abandonné par la majo-rité présidentielle! Dans quel intérêt la majorité aurait-elle à tourner le dos à un op-posant d’un tel calibre qui l’aurait rallié? Si Ne Mwanda Nsemi a reçu les flèches les plus acérées de ses pro-pres co-régionnaires, d’aucuns ne s’empê-chent pas de voir des indices de conspira-tion perpétrée contre le camp présidentiel allant jusqu’à évoquer une cinquième colonne tapie dans le centre né-vralgique de l’état avec mission de fragiliser en interne. Et, du coup, voilà que l’opposition se prend des ailes et se met à rêver d’un grand soir quand des rumeurs folles se mettent à cou-rir dans tous les sens contribuant à un vrai blocage au moment même où la frange la plus dure - réunie dans la plate-forme Forces Acquises au change-ment FAC - prépare un meeting le mardi 15 septembre, soit le jour même de la rentrée par-lementaire. Ce meeting qui a été autorisé par la ville de Kinshasa se tiendra à N’Djili, Place Sainte Thérèse, connue pour être un haut-lieu de l’opposi-tion. Que va désormais faire la majorité, elle qui à ce jour n’a guère brillé par sa cohérence et paraît littéralement

l’actus |

noyautée? Nul doute, plus que jamais, elle est mise face à ses respon-sabilités. Elle survivra ou elle périra… à elle de choisir.

D. DADEi n

arrière...

éChECDu PRé-DiALo-guE. Ainsi, alors que l’UDPS reconnaissait publiquement être engagé dans des pour-parlers avec le camp présidentiel en vue du dialogue, son Secré-taire général déclarait sur des médias ne pas reconnaître une Insti-tution clé de l’état, à savoir la Cour consti-tutionnelle, «encore moins les actes qu’elle pose». Faut-il un dessin pour décrire le sort qui

attendait ce dialogue, si jamais il venait de se tenir? Tous les obser-vateurs faisaient le pari d’un UDPS resté ce parti imprévisible qu’il n’a jamais cessé d’être. On comprend mieux «le communiqué offi-ciel» de la présidence de l’UDPS tombé dimanche soir à l’heure où Le Soft Internatio-nal allait sous presses, signé le jour même 13 septembre par «étienne Tshisekedi Wa Mu-lumba, Président de l’Union pour la Dé-mocratie et le Progrès social, Président élu de

la République Démo-cratique du Congo. Si ce communiqué demande encore à être authentifié dans un parti où le pouvoir de Tshisekedi est littérale-ment contesté et où un groupe de personnalités appelle à l’éviction de son leader histori-que - des journalistes qui ont joint hier tard dans la soirée le siège de l’UDPS à Kinshasa, n’étaient pas en mesure de confirmer l’existen-ce de ce communiqué - ce texte dit avoir «pris acte de l’échec des entretiens de Venise et d’Ibiza ayant mis aux prises ses représentants à ceux du camp Kabila. Qu’étienne Tshisekedi «a demandé à ses dé-légués de se retirer dès cet instant de la table des négociations».Le communiqué pour-suit: «Ces entretiens avaient pour but de prédéfinir le format, la thématique et de régler tous les problèmes liés à l’organisation d’un dialogue devant se dé-rouler à Kinshasa entre les acteurs politiques congolais, sous la faci-litation de la commu-nauté internationale en vue de préparer, pour la première fois dans l’histoire de notre pays, une alternance politi-que et asseoir ainsi les bases d’un état de droit et de démocratie».Puis, rappelant le risque de «mettre en péril les acquis de nos longues années de lutte pour un change-ment démocratique» et faisant ressortir «les enjeux pour la Nation (...)», le communiqué «lance un appel solen-nel à toutes les forces politiques et sociales

acquises au change-ment, de s’unir à nous pour poursuivre les objectifs recherchés au travers du dialogue». Ces objectifs sont trois. D’une part, «l’organi-sation d’un processus électoral crédible et dans un climat apaisé». D’autre part, «l’élabo-ration d’un calendrier consensuel et qui tienne compte des délais constitutionnels». En-fin, «le transfert pacifi-que du pouvoir, dans le respect de l’expression de notre peuple».

Est-CEun CoMPLot?Député de Kinshasa-Funa, si Ne Mwanda Nsemi né Zacharie Badiengila - un poids lourd mystico-politico-religieux de la province du Kongo Central qui dit avoir eu ses adep-tes (ceux de sa secte Bundu dia Kongo) raflés par la police et interdit de se rendre dans sa province, a rejoint de manière spectaculaire les thèses de la majorité présiden-tielle allant jusqu’à se rendre en tournée au Kongo Central prêcher la parole pro-dialogue qui déboucherait sur une transition de trois ans, un dérapage verbal ouvrira la voie à une déconvenue. Le gourou sera caillassé par des jeunes remontés dans la ville côtière de Muanda et aura la vie sauve grâce à l’intervention de la police qui organisera son exfiltration. Retour dans la Capi-tale, Ne Muanda Nsemi largue ce qui pourrait ressembler à une petite bombe: son retrait de la vie politique et son

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une rentrée politique à mille inconnues

si cet élu avait été chargé d’une mission pour humilier le camp présidentiel, ne Mwanda

nsemi l’aura conduite de la plus belle façon. DR.Anéanti

en par-tie par ses co-région-naires.

Chef spirituel ayant fait irruption dans la politique, le Dép. Zacharie Badiengila dit ne Muanda nsemi (maître d’école, sage, etc.) a certainement été liquidé par des ad-versaires politiques en premier ses adversai-res ne Kongo. Dans une diatribe qu’il lui adresse, le Dép. Jean Claude vuemba (qui fut naguère son com-pagnon) critique sa faible participation aux travaux de l’As-semblée nationale lors de la législature 2006-2011 au cours de laquelle, il n’a pris «la parole plus de trois fois» cinq ans durant. Et à la législature qui s’achève, «vous n’avez pas encore pris la parole». D’où la ques-tion «sur le mental de plusieurs fils et filles Kongo en particulier et de la RDC en géné-ral, à savoir: «qu’est ce qu’il est allé faire à l’Assemblée natio-nale? ». Puis: «Quand un Législateur de-vient xénophobe et se permet de faire des déclarations et d’écrire des fascicules allant à l’encontre de la Constitution de la République qui stipule (...) aucun Congolais ne peut, en matière d’éducation et d’accès aux fonc-tions publiques ni en aucune autre matière, faire l’objet d’une me-sure discriminatoire, qu’elle résulte de la loi ou d’un acte de l’exécutif, en raison de sa religion, de son origine familiale, de sa condition sociale, de sa résidence, de ses opinions ou de ses convictions politiques, de son appartenance à une race, à une eth-nie, à une tribu, à une minorité culturelle ou linguistique». Puis de le traiter de «fou»...

La charge était trop forte

une bonne nouvelle pour le pays. La

mortalité des enfants de moins de cinq ans a baissé de 30 % ces sept derniè-res années. Dans un rapport mondial, l’agence onusienne unicef salue ainsi les progrès importants accomplis par le Congo depuis 2007 pour réduire la mor-talité infantile qui reste malgré tout une préoccupation ma-jeure dans le pays.C’est une étude démographique de santé réalisée en 2014 par les auto-rités congolaises qui révèle ces bons résultats. Au lieu de 148 en-fants sur 1000 qui mourraient en 2007, le chiffre est tombé à 104 l’année dernière, soit 30% de moins. Des campagnes

de vaccination plus assidues, la distribu-tion de moustiquaires imprégnées ou encore la promotion de l’al-laitement, des gestes très simples de santé publique encouragés plus activement par les autorités, expli-quent en partie ces bons résultats.C’est un progrès indé-niable même si notre pays doit faire mieux encore. à l’heure actuelle, un enfant sur dix continue de mourir avant l’âge de cinq ans. Le Congo continue de faire partie des six pays à la plus importante mortalité infantile, généralement cau-sée par le paludisme ou les conséquences d’une diarrhée, deux causes de décès faciles à éviter si la prise en charge médicale est rapide.Mais deux problèmes s’opposent à cela. La

plupart des foyers n’ont pas de médi-caments chez eux pour faire baisser la fièvre ou éviter la déshydratation. Enfin, les centres de santé, quand ils ne sont pas trop éloignés, restent souvent difficiles d’accès faute de moyens financiers. L’agence onusienne unicef a commencé la distribution de bons pour réduire les frais médicaux pour les enfants. une campagne sur cinq provinces que l’agence compte élargir à tout le pays. Au niveau mondial, le nombre d’enfants qui meu-rent avant l’âge de cinq ans, essentiel-lement de causes évitables, s’élève actuellement à 5,9 millions par an, soit une baisse de 53% depuis 1990.

Les moinsde 5 ans meurent moins

Raymond Tshi-banda a pris part à Pretoria

à la IIIème session du mécanisme tripartite sur le dialogue et la coopération entre la RDC, l’Afrique du Sud et l’Angola qui réunit les chefs de la diplomatie des trois pays (RDC, Afrique du Sud et Angola. Le mécanisme vise à renforcer la coopé-ration dans plusieurs domaines stratégiques d’intérêts communs entre les trois états membres. Cette coopération porte sur quatre domaines prioritaires: politique et diplomatie, écono-mie, infrastructures, administration publi-que et gouvernance

locale, ainsi que les domaines de la défense, de la sécurité et de l’or-dre publique.à l’ouverture samedi, le chef de la diplomatie sud-africaine, Nkoana Mashabane, a rappelé l’importance de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans la région en vue de la mise en œuvre effective des différents projets de dé-veloppement entre les trois pays. Le chef de la diplomatie angolaise, Georges Chikoti, s’est dit satisfait des efforts réalisés par les autori-tés congolaises, dans le processus de rétablisse-ment d’une paix dura-ble au Congo, permet-tant un environnement favorable aux actions de développement inté-

gré pour les bénéfices des populations des états membres de la tripartite.Le ministre Tshibanda s’est dit convaincu, «qu’en conjuguant les efforts, nous allons certainement faire la différence, aussi bien en RDC, que dans nos trois pays. Notre responsabilité est de mettre en œuvre, et de traduire en acte concret, la volonté politique de nos trois Chefs d’état, qui ont institué en mars 2013 à Luanda, le mécanis-me tripartite de dialo-gue et de coopération entre nos trois pays, voulant ainsi jeter les bases d’un partenariat stratégique et durable entre nos trois états».

Rencontre stratégique à Prétoria

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document |

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L’arrêt de la Cour constitutionnelle

Dans une «déclara-tion politique du 9 septembre 2015», un groupe d’opposants ayant décliné l’appel au dialogue réclamé par l’opposition elle-même dit «rejeter l’arrêt de la Cour Constitutionnelle», appelle «les popula-tions des 21 provinces à démembrer d’user de l’article 64 de la Constitution pour s’opposer à toute per-sonne qui ne serait le résultat des urnes ou à tout fonctionnaire nommé ou désigné en violation de la Consti-tution car sa désigna-tion constituerait un ordre manifestement illégal auquel nul n’est tenu en vertu de l’article 27 de la Constitution». si des opposants oublient que la Cour a tranché, contestent

le droit, se rendent coupables d’outrage à la magistrature, invoquent un alinéa de la Constitution, appellent à la chienlit, c’est signe que le pays est à la veille d’une insurrection s’il n’y est pas déjà! Le même art. 64 en son al. 2 sti-pule: «toute tentative de renversement du régime constitutionnel constitue une infrac-tion imprescriptible contre la nation et l’état. Elle est punie conformément à la loi». s’agissant de cet arrêt, notons que la Cour Constitutionnelle a fait le constat de «la force majeure empêchant la Commission électorale nationale indépendante d’organiser, dans les délais légaux (...) les élections en l’absence d’installation des bureaux définitifs des Assemblées provinciales de nouvelles provinces».Puis établi que «certaines provinces issues du démembrement des anciennes sont devenues ingouvernables», que «l’anarchie et le désordre» y règnent, «que le pouvoir central se trouve dans le besoin urgent de restaurer l’autorité de l’état sur l’ensemble du pays»; que «le gouvernement affirme que le

montant de deux millions de dollars américains (usD 2.000.000,00) sollicité par la Commission électorale nationale indépendante pour l’organisation de l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs de nouvelles provinces relève d’une enveloppe supplémentaire que le gouvernement n’a pas su mobiliser». La Cour Constitutionnelle «ordonne (...) à la Commission électorale nationale indépendante d’évaluer, en toute indépendance et impartialité, tout le processus électoral conduisant aux élections prévues dans son calendrier global du 12 février 2015 et, notamment, celle des gouverneurs et vice-gouverneurs de nouvelles provinces avant la tenue des élections provinciales» et au gouvernement (...) «de prendre sans tarder les dispositions transitoires exceptionnelles pour faire régner l’ordre public, la sécurité et assurer la régularité, ainsi que la continuité des services publics dans les provinces concernées par la loi de programmation en attendant l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs, ainsi que l’installation des gouvernements

provinciaux issus des élections prévues par l’article 168 de la loi électorale». Rappelons que les «arrêts de la Cour «ne sont susceptibles d’aucun recours et sont immédiatement exécutoires. ils sont obligatoires et s’imposent aux pouvoirs publics, à toutes les autorités administratives et juridictionnelles, civiles et militaires ainsi qu’aux particuliers». Ci-après en exclusivité et en intégralité l’arrêt de la Cour Constitutionnelle rendu le 8 septembre 2015.

D. DADEi n

République Démocratique du Congo Cour Constitutionnelle

En cause:Requête en interprétation des dispositions des articles 10 de la loi de programmation n°15/004 du 28 février 2015 déterminant les modalités d’installation de nouvelles provinces et 168 de la loi n°06/006 du 09 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales, telle que modifiée par la loi n°11/003 du 25 juin 2011 et celle n°15/001 du 15 février 2015.

ARRêtPar requête signée le 29 juillet 2015 par Monsieur Jean-Pierre Kalamba Mulumba Ngalula rapporteur dûment mandaté, et déposée à la même date au greffe de la Cour constitutionnelle, la Commission électorale nationale indépendant, CéNI en sigle, demanderesse en interprétation sollicite de la Cour l’interprétation des dispositions des articles 10 de la loi de programmation n°15/004 du 28 février 2015 déterminant les modalités d’installation de nouvelles provinces et 168 de la loi n°06/006 du 09 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales, telle que modifiée par la loi n°11/003 du 25 juin 2011 et par celle n°15/001 du 15 février 2015.

La demanderesse sollicite, également, l’avis de la Cour sur la poursuite du processus électoral tel que planifié par sa décision n°001/CéNI/BUR/15 du 12 février 2015 portant publication du calendrier des élections provinciales, urbaines, municipales et locales de 2015 et des élections présidentielle et législatives de 2016 relativement à l’organisation, dans

le délai, des élections provinciales prévues le 25 octobre 2015.

Elle expose les faits de la manière ci-après: le 28 février 2015, le président de République, Chef de l’état a promulgué la loi n°15/004 déterminant les modalités d’installation de nouvelles provinces en accord avec les dispositions des articles 2, alinéa 2 et 226 de la Constitution et que l’installation de ces nouvelles provinces doit avoir lieu dans les cent vingt jours à dater de la mise en place des commissions, lesquelles doivent être opérationnelles dans les quinze jours suivant la promulgation de la loi précitée.En exécution de ce calendrier, chaque commission doit présenter, dans les trente jours de sa constitution, son rapport à l’Assemblée provinciale existante qui en prend acte; opération qui enclenche le processus d’éclatement de la province.La loi exige que, le quinzième jour suivant la présentation du rapport, chaque Assemblée provinciale de la nouvelle province se réunisse de plein droit en session extraordinaire en vue de l’installation de son bureau provisoire.Conformément à l’article 168 de la loi

n°06/006 du 09 mars 2006, l’élection du Gouverneur et du Vice gouverneur de province a lieu, au plus tard, vingt et un jours après l’installation du bureau définitif de l’Assemblée provinciale.

Faisant état de la lettre n°25/CAB/Minintersec/EB/2183/2015 du 18 juillet 2015 du Vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur et Sécurité lui notifiant l’effectivité de l’installation de nouvelles provinces, la demanderesse a, par sa décision n°013/CéNI/BUR/15 du 23 juillet 2015 portant convocation du corps électoral et publication du calendrier de l’élection des Gouverneurs et Vice-gouverneurs des 21 nouvelles provinces, lancé l’organisation des consultations pour l’élection des Gouverneurs et Vice-gouverneurs de nouvelles provinces.

Publié en accord avec les dispositions de l’article 168 de la loi électorale, ce calendrier électoral s’est révélé incompatible avec certains délais institués par la loi de programmation, notamment celui prévu à l’article 10 de la dite loi.

La demanderesse estime se trouver

Et la faute à qui? Au fa-meux al. 1er de

l’article 64 de la Constitution qui sti-pule: «tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Consti-tution» que nombre de ténors politiques invoquent (à tort et à raison)? En cas de contestation par l’une des parties en cause (l’opposition ou la majorité au pouvoir) portant sur l’interpré-tation de cet alinéa, quelle instance de l’état a le pouvoir de départager les prota-gonistes sinon la Cour Constitutionnelle? or, les arrêts de la Cour Constitution-nelle «ne sont suscep-tibles d’aucun recours et sont immédiate-ment exécutoires. ils sont obligatoires et s’imposent aux pou-voirs publics, à toutes les autorités adminis-tratives et juridiction-nelles, civiles et mi-litaires ainsi qu’aux particuliers» (art. 168). Comment com-prendre que la haute Cour ayant rendu son arrêt, il se trouve des Congolais non pas émettre des réserves - critiquer pourquoi pas? - mais appeler à la violence, invoquant le fameux al. 1er de l’article 64 et jeter l’opprobre sur les hauts magistrats, ré-clamer leur démission et appeler les Congo-lais à la désobéissance et au soulèvement?

(suite en page 6).

Deux juges de la Cour Constitutionnelle. à dr., Lwamba Bindu Benoit, son président. à g. Esambo Kangashe Jean-Louis. DRoits RésERvés.

EN ExCLUSIVITé ET EN INTéGRALITé

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Le soft internationaL | édition nationaLe | n° 1329 | page 6.

devant un cas de force majeure qui ne lui permet pas d’appliquer son calendrier électoral réaménagé par la décision n°014/CéNI/BUR/15 du 28 juillet 2015 portant organisation de l’élection des Gouverneurs et Vice-gouverneurs des provinces.

à l’appui de sa requête, elle joint les pièces ci-après: - l’état des lieux du processus électoral en République Démocratique du Congo; - la décision n°014/CéNI/BUR/15 du 28 juillet 2015 portant réaménagement du calendrier de l’élection des Gouverneurs et Vice-gouverneurs de nouvelles provinces;- le budget prévisionnel des élections des Gouverneurs et Vice-gouverneurs des nouvelles provinces;- l’échéance des gros achats suivant ouverture d’un crédit documentaire irrévocable et confirmé/année 2015; - la note sur les travaux de la commission mixte Primature-Commission électorale nationale indépendante sur le budget pluriannuel 2014-2016 des opérations électorales;- la décision n°001/CéNI/BUR/15 du 12 février 2015 portant publication du calendrier des élections provinciales, urbaines, municipales et locales 2015 et des élections présidentielle et législatives 2016;- la lettre du premier ministre n°CAB/PM/CCPG/DB/2015/1031 du 23 février 2015 en réponse à celle de la Commission électorale nationale indépendante n°018/CéNI-RDC/cab. prés/15 du 16 février 2015 relative au calendrier électoral 2015-2016;- la lettre du premier ministre n°CAB/PM/CCPG/DB/2014 du 05 décembre 2014 adressée au Vice-premier ministre et ministre du budget relative au recrutement de 1271 agents permanents de la Commission électorale nationale indépendante;- la lettre du premier ministre n°CAB/PM/CCPG/DB/2014 du 28 novembre 2014 relative à la liquidation de la première tranche pour l’organisation des élections urbaines, municipales et locales en 2015; - la lettre du premier

La Cour «ordonne» que le calendrier électoral irréaliste soit redimensionné (suite de la page 5).

(suite en page 7).

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Le soft internationaL | édition nationaLe | n° 1329 | page 7.

ministre n°CAB/PM/CCPG/DB/2014 du 17 novembre 2014 adressée au Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières au président de la Commission électorale nationale indépendante relative à la requête de mise à disposition du budget de recrutement de 1271 agents permanents de la Commission électorale nationale indépendante;- la lettre de la Commission électorale nationale indépendante n°280/CéNI-RDC/CabPrés/14 du la octobre 2014 adressée au premier ministre relative à la mise à disposition du budget de recrutement de 1271 agents permanents de la Commission électorale nationale indépendante;- la lettre de la Commission électorale nationale indépendante n°014/CéNI-RDC/Cab-Prés/15 du 12 février 2015 adressée à Monsieur le ministre d’état et ministre du budget relative à la liquidation de la dotation de la Commission électorale nationale indépendante pour l’exercice budgétaire 2015 et la lettre de la Commission électorale nationale indépendante n°049/CENI-RDC/Cab-Prés/15 du la mars 2015 adressée à Monsieur le ministre d’état et ministre du budget portant transmission du plan de décaissement d’octobre 2014 à mars 2017.

Le gouvernement, pour sa part, indique que certaines étapes capitales pour aboutir à l’élection des Gouverneurs et des Vice-gouverneurs, à savoir la conformité du Règlement Intérieur à la Constitution et l’élection des membres des bureaux définitifs n’ont pas encore été franchies alors que la date butoir est celle du 14 août 2015. Cet événement imprévisible ne peut être actuellement surmonté en dehors du réajustement du calendrier électoral arrêté par la décision n°013/CéNI/BUR/15 du 25 juillet 2015.

Il stigmatise l’anarchie dans la quelle se trouvent les nouvelles provinces qui ne sont pas actuellement administrées, situation qui frise la mort de l’état préjudiciable à la sécurité et à l’ordre public. Cette situation préoccupante menace

l’unité nationale et l’intégrité territoriale du pays.S’agissant du décaissement des fonds relatifs au budget des opérations électorales et au dysfonctionnement des échéances du calendrier électoral consécutif au retard dû au défaut d’articulation des décaissements au plan opérationnel, le gouvernement affirme que le montant de deux millions de dollars américains (USD 2.000.000,00) sollicité par la Commission électorale nationale indépendante pour l’organisation de l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs de nouvelles provinces relève d’une enveloppe supplémentaire que le gouvernement n’a pas su mobiliser en raison, d’une part, de sa non budgétisation et, d’autre part, des contraintes de la trésorerie de l’état.

Il reconnaît, néanmoins, la nécessité de recourir, en attendant que la situation de la trésorerie ne revienne à la normale, aux mesures transitoires exceptionnelles pour parer au cas de force majeure qui rend quasi-impossible, pour le moment, la réalisation des deux processus électoraux visés par le calendrier arrêté par la Commission électorale nationale indépendante.

La Cour constitutionnelle relève que l’absence des bureaux définitifs au sein des Assemblées provinciales empêche l’organisation, dans la sécurité et en harmonie avec le calendrier susvisé, de l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs de

provinces énumérées à l’article 2 de la Constitution.Elle considère qu’il s’agit, là, d’un cas de force majeure, irrésistible et insurmontable qui motive la Commission électorale nationale indépendante à adapter son calendrier électoral.

Elle note qu’aux termes des articles 161 alinéa 1er de la Constitution de la République démocratique du Congo et 54 alinéa 2 de la loi organique n°13/026 du 15 octobre 2013 portant organisation et fonctionnement de la Cour constitutionnelle, celle-ci a compétence pour interpréter la Constitution sur saisine du Président de la République, du Gouvernement, du Président du Sénat, du Président de l’Assemblée nationale, d’un dixième des membres de chacune des chambres parlementaires, des Gouverneurs de province et des présidents des Assemblées provinciales.

Il en résulte que la Cour constitutionnelle se déclarera incompétente pour interpréter les lois comme l’a sollicité la demanderesse en interprétation.

En revanche, usant de son pouvoir de régulation de la vie politique, du fonctionnement des institutions et de l’activité des pouvoirs publics, elle se déclarera compétente pour connaître du deuxième chef de la demande de la Commission électorale nationale indépendante.

La Cour rappelle

qu’aux termes des dispositions des articles 168 alinéa 1er de la Constitution et 93 alinéa 1er et 4 de la loi organique n°13/026 du 15 octobre 2013 portant organisation et fonctionnement de la Cour constitutionnelle, elle statue non pas par voie d’avis, mais plutôt par voie d’arrêt. Ses arrêts sont motivés et ne sont susceptibles d’aucun recours et immédiatement exécutoires.

étant donné que certaines provinces issues du démembrement des anciennes sont devenues ingouvernables, où règnent l’anarchie et le désordre et que le pouvoir central se trouve dans le besoin urgent de restaurer l’autorité de l’état sur l’ensemble du pays, la Cour constitutionnelle dira la requête de la demanderesse partiellement recevable et en partie fondée.

C’Est PouRQuoiLa Cour constitutionnelle, siégeant en matière de l’interprétation de la Constitution;

Après avis du procureur général;Vu la Constitution du 18 février 2006, telle que modifiée par la loi n°11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles de la Constitution de la République démocratique du Congo, spécialement en ses articles 161 alinéa 1er, 168 alinéa 1er et 198 alinéa 2;

Vu la loi organique n°13/026 du 15 octobre 2013 portant organisation et fonctionnement de la Cour constitutionnelle, notamment en ses

articles 54 alinéa 2 et 93 alinéas 1er, 2 et 4.Vu le Règlement Intérieur de la Cour constitutionnelle, notamment en ses articles 34, 35 et 36;

Se déclare incompétente pour interpréter les articles 10 de la loi de programmation n°15/004 du 28 février 2015 déterminant les modalités d’installation de nouvelles provinces et 168 de la loi n°06/006 du 09 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales l urbaines, municipales et locales, telle que modifiée par la loi n°11/003 du 25 juin 2011 et par celle n°15/001 du 15 février 2015.

En revanche, la Cour se déclare compétente pour connaître du deuxième chef de demande et le dit partiellement fondé.

En conséquence, elle:

- constate le dépassement du délai de cent vingt jours prévu à l’article la de la loi de programmation n°14/004 du 28 février 2015 déterminant les modalités d’installation de nouvelles provinces;

- affirme, le caractère irréversible du processus d’élection des Gouverneurs et Vice-gouverneurs des provinces concernées par la loi de programmation n°15/004 du 28 février 2015;

- constate, néanmoins, la force majeure empêchant la Commission électorale nationale indépendante d’organiser, dans les délais légaux, les dites élections en l’absence

d’installation des bureaux définitifs des Assemblées provinciales de nouvelles provinces. Il s’agit des provinces ci-après: Bas-Uele, équateur, Haut-Katanga, Haut-Lomami, Haut-Uele, Ituri, Kasaï, Kasaï Central, Kasaï Oriental, Kwango, Kwilu, Lomami, Lualaba, Mai-Ndombe, Mongala, Nord Ubangi, Sankuru, Sud-UbangiJ Tanganyka, Tshopo et Tshuapa.

- ordonne, en conséquence, à la Commission électorale nationale indépendante d’évaluer, en toute indépendance et impartialité, tout le processus électoral conduisant aux élections prévues dans son calendrier global du 12 février 2015 et, notamment, celle des gouverneurs et vice-gouverneurs de nouvelles provinces avant la tenue des élections provinciales;

- ordonne au Gouvernement de la République démocratique du Congo de prendre sans tarder les dispositions transitoires exceptionnelles pour faire régner l’ordre public, la sécurité et assurer la régularité, ainsi que la continuité des services publics dans les provinces concernées par la loi de programmation en attendant l’élection des Gouverneurs et Vice-gouverneurs, ainsi que l’installation des gouvernements provinciaux issus des élections prévues par l’article 168 de la loi électorale;

- enjoint au Gouvernement de la République démocratique du

Congo d’accélérer l’installation des bureaux définitifs des Assemblées provinciales de nouvelles provinces et de doter la Commission électorale nationale indépendante des moyens nécessaires pour l’organisation impérative de l’élection des Gouverneurs et Vice-gouverneurs desdites provinces avant toute élection des députés provinciaux sur toute l’étendue de la République;

Dit qu’il n’ya pas lieu a paiement des frais;

Dit que le présent arrêt sera notifié à la Commission électorale nationale indépendante, au Président de la République, chef de l’état, au gouvernement et publié au Journal Officiel de la République démocratique du Congo, ainsi qu’au Bulletin des Arrêts de la Cour constitutionnelle.

La Cour a ainsi jugé et prononcé en son audience de ce mardi 08 août 2015 à laquelle ont siégé Messieurs:

Lwamba Bindu Benoit président, Banyaku Luape Epotu Eugène, Esambo Kangashe Jean-Louis, Funga Molima évariste-Prince, Kalonda Kela Oma Yvon, Kilomba Ngozi Mala Noël, Mavungu-di-Ngoma Jean-Pierre, juges en présence du ministère public représenté par le premier avocat général Sumbul Mfumwasi Gloire avec l’assistance de Olombe Lodi Lomama Charles greffier du siège.

Le président.

Le gouvernement est «enjoint de prendredes décisions transitoires exceptionnelles» (suite de la page 6).

à dr., les juges de la Cour Constitutionnelle. à g., l’abbé Apollinaire Malu-Malu Muholongu, président de la Céni. DRoits RésERvés.

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conjoncture économique |

L’équipe économique du Cabinet - dite troïka

stratégique du gouvernement - qui se réunit chaque début de semaine, de préférence le lundi, autour du Premier ministre Augustin Matata Ponyo a fait savoir à l’issue de sa réunion de lundi 7 septembre que le mois d’août s’est clôturé, dans un contexte de stabilité macroéconomique consolidée.L’équipe présidée par le Premier ministre et qui comprend les ministres du Budget, des Finances et de l’économie ainsi que le gouverneur de la Banque Centrale a, dans un communiqué de la Primature, observé un fléchissement du niveau des recettes publiques dû à la baisse des cours des matières premières dont dépend l’économie congolaise. La source situe les principaux indicateurs économiques pour la dernière semaine du mois d’août de la manière ci-après: le taux d’inflation hebdomadaire était à 0,013 % (0,0). En cumul annuel, le taux d’inflation a atteint 0,466%.Les projections du taux d’inflation en annualisé se situent à 0,675 % pour un objectif de 3,5 %.Au 4 septembre 2015, le marché est resté stable sur fond d’une légère appréciation de 0,03% sur le marché

parallèle et d’une dépréciation de 0,12 % à l’indicatif, où les taux de change étaient respectivement de CDF 932,75/usD, et de CDF 927,55/usD.Les réserves internationales, au 27 août 2015, étaient à 1.580,31 millions usD, équivalant 6,52 semaines d’importations des biens et services alors que le taux directeur de la Banque centrale du Congo est demeuré à 2%, avec une marge positive de 1,35 point. Analysant le contexte des Finances publiques, l’équipe de la troïka stratégique a noté que le mois d’août s’est clôturé provisoirement avec un déficit de 86,73 milliards CDF, contre un déficit programmé de 69,66 milliards CDF.Cette situation provient des recettes de 256,92 milliards CDF (87% de réalisation) et de dépenses de 343,65 milliards CDF (94% d’exécution) et qu’au 04 septembre, le compte général du Trésor affiche un déficit mensuel de 18,12 milliards CDF, consécutif aux recettes de 11,32 milliards CDF, et aux dépenses de 29,44 milliards CDF. En cumul annuel, le compte général du Trésor affiche des marges positives de 69,03 milliards CDF.

ContRôLE DEs étAts DE PAiE.s’agissant des contrôles des états de paie du secteur

public effectués par le ministère du Budget, appuyés par les syndicalistes, l’équipe de la troïka indique qu’ils ont donné lieu à des ajustements en cours de prise en compte pour fiabiliser la paie dans les secteurs de la santé, de l’enseignement supérieur et universitaire, ainsi que dans l’enseignement primaire, secondaire et professionnel.Fort de ces résultats, la troïka a encouragé le ministre du Budget à étendre lesdits contrôles à d’autres ministères à l’intérieur du pays.Examinant la situation économique et financière au plan international au 4 septembre 2015, la troïka a noté que la prise des fonctions du huitième président du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), le nigérian Akinwimi Adesina et le fléchissement des exportations africaines de pétrole vers les pays d’Asie, ont constitué deux faits majeurs de l’actualité. selon une enquête de l’agence britannique Reuters citée par la troïka, ces exportations devraient atteindre 1,68 millions de barils par jour au mois de septembre, soit leur niveau le plus bas depuis aout 2014, contre 2,34 millions de barils par jour réalisés jadis.Quant au président du groupe de la BAD, il a annoncé

cinq priorités dans son plan stratégique, notamment éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie, la nourrir par l’agriculture, intégrer le continent, l’industrialiser et améliorer la qualité de vie des africains.Au 3 septembre 2015, les prix du cuivre et de l’or ont rebondi après les baisses successives enregistrées en août. Ainsi, la tonne métrique du cuivre est passée de 4.958,0 usD à 5.090,0 usD, gagnant 2,66%. il est noté une légère hausse du prix de l’once d’or de 0,80%, s’étant vendue à 1.128,0 usD, contre 1.119,0 usD une semaine avant. En ce qui concerne le cobalt, son prix s’est maintenu à 30.002,08 usD. Cette tendance haussière s’est également étendue aux produits pétroliers sur les deux marchés cotés.En effet, à la même date du 03 septembre 2015, il est enregistré des hausses respectives de 4,29% et de 0,98% à Londres et à new York, où les barils se sont vendus à 49,87 usD et 45,69 usD contre 47,82 usD et 45,25. Pour ce qui est des prix des produits agricoles, exception faite pour le riz qui a gagné 4,10%, les autres demeurent en baisse, se présentant comme suit : riz : 11,69 usD/tonne (+4,10%), blé : 466,75 usD/tonne (-3,76%) , maïs : 128,22usD/tonne (-3,93%).

Les multiples dévaluations du yuan chinois, d’après la Banque Populaire de Chine, visent à booster les exportations afin de remettre la croissance chinoise sur son sentier d’expansion.En Afrique, les effets de la dernière dévaluation de la monnaie chinoise, se sont fait ressentir sur l’économie de l’Afrique du sud avec la dépréciation du Rand à son plus bas niveau depuis 2001. Le rand s’est établi à 12,875 le dollar américain au 12 août courant.sur le marché des matières premières, au 13 août 2015, les cours des produits énergétiques, miniers, et agricoles intéressant l’économie congolaise ont globalement évolué à la baisse. sur le marché des changes, au 14 août 2015, la parité euro dollar s’est établie à 1,11 après 1,09 la semaine avant dans un contexte de tensions boursières provoquées par la décision de la Banque Centrale chinoise de dévaluer sa monnaie.

Prix intérieurs.L’inflation à la deuxième semaine du mois d’août reste sous contrôle. Le taux d’inflation hebdomadaire s’est situé à 0,014 % contre 0,019 % à la première semaine. En cumul annuel, l’inflation a atteint 0,423 %. toute proportion gardée, le taux d’inflation

pourrait se situer à 0,668 % à fin décembre 2015. En glissement annuel, le taux d’inflation se situe à 0,652 % contre un objectif de 3,5 %.Au 14 août 2015, le marché des changes est demeuré relativement stable dans ses deux compartiments. En effet, d’une semaine à l’autre, le taux de change s’est légèrement déprécié de 0,2 % à l’interbancaire alors qu’au marché parallèle, il a connu une variation nulle.L’exécution du budget en devises, au 12 août 2015, renseigne un déficit mensuel de 13,97 millions de usD. En rythme annuel, il s’observe une consommation nette de devises de 18,75 millions, ramenant le niveau des réserves à 1.626,40 millions de us D, soit 6,71 semaines d’importations des biens et services sur ressources propres.

Opérationsfinancières du secteur public.Au 14 août 2015, l’exécution du Plan de trésorerie du secteur public affiche un déficit de 67,3 milliards de CDF résultant des recettes de 82,2 milliards et des dépenses de 149,4 milliards. En cumul annuel, le trésor est excédentaire de 106,23 milliards de CDF. Au 12 août 2015, l’exécution du Plan de trésorerie de la BCC s’est clôturée par un

Baisse des cours des matières premières, le Congo accuse un contrecoup

PRoDuits MiniERs Et énERgétiQuEs Déc 13 déc 14 30 janv 15 27 févr 15 31 mars 15 30 avr 15 28 mai 15 30 juin 15 31 juil 15 06 août 15 13 août 15

PRoDuits énERgétiQuEs

Pétrole (brent) S/baril

cours 110,59 62,99 49,39 62.16 56,91 60,98 62,98 63,83 56,63 49,98 49,56

variation hebdo. (en %) -20,55 -21,58 25,85 -8,45 7.16 3,28 1,35 -11,28 -11,74 -0,84

PRoDuits MiniERs

Cuivre LME $/m

cours 7394,00 6428,78 5868,02 59,35 5913,00 6017,84 6735,00 5765,00 5477,33 5121,00 5102,50

variation hebdo.(en %) -4,25 -8)2 1,14 -0,37 1)7 11,92 -14,39 -5,01 -5,59 -1,32

CoBALt Londres $/tonnE

cours 28951,65 31499,86 31739,40 32369,40 30826,90 30056.15 34133,40 31059,60 31067,28 30022,08 30022,00

variation hebdo. (en%) -0,65 0,76 1,98 -4,77 -2,50 13,57 -9,01 0,02 -3.36 0,00

oR nEw YoRK $/0.t

cours 1205,90 1198,16 1253,15 1213,15 1181,80 1199,43 1215,20 1182,25 1131,l2 1085,00 1117,35

variation hebdo (en %) 1,82 4,59 -3,14 -2,64 1,49 1.31 -2,71 -4,27 -4,13 2,98

Les échos (Bruxelles), Banque Centrale du Congo.

déficit de 2,6 milliards de CDF, résultant des encaissements de 3,4 milliards face aux décaissements de 6,0 milliards de CDF.

Secteur monétaire.Au 13 août 2015, la base monétaire a enregistré une progression de 32,07 milliards de CDF, se situant à 1.169,64 milliards contre 1.137,57 milliards de CDF à fin décembre 2014. Cette hausse de l’offre de la monnaie centrale est localisée au niveau des Avoirs intérieurs nets de 65,90 milliards de CDF. s’agissant des composantes, cet accroissement se situe au niveau des dépôts des banques à hauteur de 113,67 milliards de CDF. Au 14 août 2015, les opérations de refinancement au niveau du guichet des facilités permanentes se sont chiffrées à 282,98 milliards de CDF. En cumul mensuel et annuel, il a été enregistré des montants respectifs de 558,47 milliards et 4.810,56 milliards de CDF. s’agissant du marché interbancaire, les opérations d’un import de 56,0 milliards de CDF ont été dénouées au cours de la deuxième semaine du mois d’août au taux moyen pondéré de 1,70 %. En cumul mensuel et annuel, le volume des transactionsa atteint respectivement 126,0 milliards et 2.477,85 milliards de CDF.

(suite en page 9).

Le soft internationaL | édition nationaLe | n° 1329 | page 8.

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Le soft internationaL | édition nationaLe | n° 1328 | page 9.

Croissance économique.Les dernières estimations de la croissance effectuées par la Commission des études statistiques et des Comptes nationaux (CEsCn) renseignent, au regard des réalisations de la production à fin mars 2015, la poursuite de la consolidation de l’activité économique au Congo. En effet, le taux de croissance économique est

estimé à 9,2 % en 2015 contre 9,5 % en 2014. Cette croissance serait essentiellement impulsée, d’une part, par le secteur tertiaire, à travers notamment le dynamisme des activités de commerce et autres services hors administration publique, et d’autre part, par la demande intérieure. Rapprochée à la moyenne projetée pour l’Afrique subsaharienne de 4,4 %, la croissance de

PRoDuits AgRiCoLEs. Déc 13 déc.14 30 janv 15 27 févr 15 31 mars 15 30 avr 15 28 mai 15 30 juin 15 31 juil 15 06 août 15 13 août 15

PRoDuit AgRiCoLEscours du riz Chicago Cts/lbcours 15,55 12,10 11,18 10,46 10,70 10,24 9,55 9,85 10,88 11,44 11,90variation hebdo.{en %) -0,11 -l,64 -6,48 2,36 -4,28 -6,74 3,14 10,46 5,15 4,02Blé Chicago $/tonnecours 623,82 614,66 542,95 517,73 506,93 503,88 493,38 517,35 549,47 507,00 503,25variation hebdo. (en %) 13,50 -11,67 -5,47 -1,23 -0,6 -2,00 4,86 6,21 - 7,73 -0, 74Maïs Chicago $/tonnecours 156,41 146,09 142,51 140,44 140,80 137,74 132,33 133,69 149,22 135,94 133,73variation hebdo.(en %) 6,50 -2,45 -1,45 0,26 -2,17 -3,93 1,03 11,62 -8,90 -1,63

Les échos (Bruxelles), Banque Centrale du Congo. PARité EuRo DoLLAR

janvier février mars avril mai juin juillet 14 août 15 taux moyen2014 1,35 1,38 1,38 1,39 1,36 1,36 1,34 1,339 1,3622015 1,13 1,12 1,07 1,12 1,1 1,11 1,109 1,1147 1,109

Pour mémoire- Le cours euro dollar lors du lancement de l’euro le 04 janvier 1999: 1,1680 USD.. Le niveau le plus bas du cours de l’euro dollar depuis le lancement de l’euro: 0,8252 USD (le 26 octobre 2(00). . Le niveau le plus élevé du cours de l’euro dollar depuis le lancement de l’euro: 1,6038 USD (le 15 juillet .2008).

l’économie congolaise demeure supérieure de 4,8 points.Ce résultat n’intègre pas les développements favorables que pourrait connaître l’activité économique nationale durant les trois derniers trimestres de l’année en cours. Ce qui pourrait justifier le maintien de l’objectif de 10,3 % à fin décembre 2015.a) Approche par la productionDu point de vue

de l’offre, cette croissance serait essentiellement impulsée par la vitalité des secteurs tertiaire et primaire, soit 4,0 points de pourcentage et 3,9 points respectivement, en termes de contribution à la croissance, à travers le dynamisme, d’une part, des activités de commerce, de transport et télécommunication ainsi que des autres services hors administration

EstiMAtion DE LA CRoissAnCE Du Pis suivAnt L’APPRoChE PAR LA PRoDuCtion (En MiLLiARDs DE CDF, Au PRix DE 2005 sAuF inDiCAtion ContRAiRE).

Branches d’activité 2014 20152014 2015

variation en % contrib. en pts variation en contrib. en ptsSecteur primaire 4359,31 4752,57 13,2% 5,5% 9,0% 3,9%Agriculture, foret, élevage, chasse e 1700,80 1808,19 4,7% 0,8% 6,3% 1,1%Agriculture 1625,00 1727,40 4,0 % 0,7% 6,3% 1,0 %vivrière 1600,77 1700,92 3,9% 0,6% 6,3% 1,0 %rente 24,23 26,49 10,4% 0,0% 9.3% 0,0 %sylviculture 72,94 77,75 25,5% 0,2% 6,6% 0,0 %Elevage, pêche et chasse 2,86 3,04 3,9% 0,0»/0 6,3% 0,0 %Extraction 2658,51 2944,37 19,4% 4,7% 10,8% 2,8 %Secteur secondaire 1551,63 1675,51 7,4% 1,2% 8,0% 1,2%Industries manufacturières 1088,39 1196,59 9,9% 1,1% 9,9% 1,1%Industries alimentaires, boissons 922,88 1021,15 13,2% 1,2% 10,6% 1,0 %Autres industries manufacturières 165,51 175,44 -5,5% -0,1% 6,0% 0,1%Bâtiment et travaux publics 395,45 408,05 1,2% 0,0% 3,2% 0,1%Electricité, gaz, vapeur et eau 67,78 70,87 6,3% 0,0% 4,6% 0,0 %Secteur tertiaire 3878,07 4279,22 6,7% 2,6% 10.3% 4,0 %Commerce 1413,46 1544,39 4,6% 0,7% 9,3% 1,3 %Transports et télécommunications 1220,22 1343,85 6,0% 0,8% 10,1 % 1,2%Autres services hors adm. publique 926,11 1055,74 10,9% 1,0% 14,0% 1,3%Services d’administration publique 382,75 406,48 7,7% 0,3% 6,2% 0,2%S1FIM -64,47 -71,25 14,7% -0,1% 10,5% -0,1%PIB au coût des facteurs 9789,01 10707,29 9,6% 9,3% 9,4% 9,1%Taxes sur les produits 303,59 314,83 5,2% 0,2% 3,7% 0,1%PIB aux prix constants du marché 10092,6 11022,1 9,5% 9,5% 9,2% 9,2%PIB (hors mines) aux prix constants 7434,08 8104,77 6,3% 4,8% 9.0% 6,6%

Commission d’Etude des Statistiques des Comptes Nationaux (CESCN).

publique, et d’autre part des activités extractives et agricoles.Parallèlement, le secteur secondaire a été marqué par un faible relèvement de ses activités comparativement à l’année précédente, affichant une croissance de 8,0 % contre 7,4 % en 2014, enregistrant le même niveau de 1,2 point de pourcentage en termes de contribution à la croissance.

La contribution du secteur minier, considéré comme moteur de croissance dans l’économie congolaise, ressortant à 2,8 points en 2015, résulterait des performances particulièrement encourageantes des volumes de production du cuivre et de l’or qui pourraient atteindre plus de 1,13 million de tonnes et plus de 25,00 milliers de kilos contre respectivement 1,06 million de tonnes

et 23,53 milliers de kilos en 2014, dans un contexte de l’évolution favorable des cours sur le marché mondial.Pour ce qui est de la production agricole, sa contribution est passée de 0,8 point à 1,1 point grâce aux effets induits de la production de 20.000 tonnes de maïs pour la saison A au parc agro-industriel de Bukanga Lonzo ainsi qu’aux projets réalisés par le gouvernement

Croissance en baisse

(suite en page 9).

(suite de la page 8).

conjoncture économique |

Le soft internationaL | édition nationaLe | n° 1329 | page 9.

Page 10: n°1329 | 1ère éd. Lundi 14 septeMbre · PDF fileLe soft internationaL est une pubLication de droit étranger | autorisation de diffusion en r-dcongo M-cM/LMo/0321/Min/08 daté 13

(suite en page 11.

EstiMAtion DE LA CRoissAnCE Du PiB suivAnt [‘APPRoChEPAR LA DEMAnDE (En MiLLiARDs DE CDF, Au PRix DE 2005, sAuF inDiCAtion ContRAiRE)

PiB EMPLois à PRix ConstAnts 2013 2014 2015

2013 2014 2015variation en

% Contrib. en

ptsvariation en

%Contrib. en

ptsvariation en

%Contrib. en

pts,Demande intérieure 9355,0 10167,0 11214,3 8,7% 8,8 % 8,7% 8,8% 10,3% 10,4%Consommation 7775,1 8435,9 9367,1 7,2% 6,1% 8,5% 7,2% 11,0% 9,2%Secteur public 1409,9 1458,6 1637,8. 12,4% 1,8 % 3,4% 0,5 12,3 % 1,8 %Secteur privé 6365,1 6977,3 7729,3 6,1 % 4,3% 9,6% 6,6% 10,8% 7,5%Investissements bruts 1579,9 1731,1 1847,2 16,9% 2,7% 9,6% 1,6% 6,7% 1,2%FSCF 1563,6 1731,1 1846,7 17,0% 2,7% 10,7% 1,8% 6,7% . 1,1%Secteur public 434,5 536,4 612,8 4,2% 0,2% 10,7% 0,6% 14,3% 0,8%Secteur privé 1079,2 1154,7 1233,9 23,9% 2,4% 10,7% 1,3% 3,3% 0,4%Variation des stocks 16,3 0,0 0,6 6,8% 0,0% -100,0% -0,2% -0,4% 0,0 %Demande extérieur nette -135,3 -74,4 -192,2 28,5% -0,4% -45,0 % 0,7% 158,5% -1,2%Exportations de biens et servie 2790,0 2870,8 3059,3 11,6% 3,4% 2,9% 0,9% 6,6% 1,9%Exportations des biens 2697,8 2795,0 2964,4 13,2% 3,7% 3,6 % 1,1 % 6,1 % 1,7%Produits miniers 2182,5 1913,1 1831,9 5,3% 1,3% -12,3% -2,9% -4,2% -0,8%Autres produits 515,3 881,9 1132,5 66,1% 2,4% 71,2% 4,~1o 28,4% 2,5%Exportations des services 92,3 75,8 94,9 -21,6% -0,3% -17,9% -0,2% 25,3% 0,2%Importations de biens et servi 2925,3 -2945,1 -3251,5 12,3% -3,8% 0,7% -0,2% 10,4% -3,0 %Importations des biens 2469,7 2516,1 2778,7 14,0% -3,6% 1,9% -0,5% 10,4% -2,6%Consommations 529,0 662,3 734,0 23,2% -1,2% 25,2% -1,4% 10,8% -0,7%Equipements 1628,6 1572,7 1727,1 110,1 % -10,0 % -3,4 % 0,6 % 9,8 % -1,5%Intermédiaires 312,1 281,1 317,6 - 67,5 % 7,6 % - 9,9 % 0,3% 13,0 % - 0,4%Importations des services 455,6 429,0 472.8 3,7% -0,2% -5,8% 0,3% 10,2% -0,4%PIB 9219,7 10092,6 11022,1 8,5% 8,5 % 9,5% 9,5% 9,2% 9,2%

Commission d’Etude des Statistiques des Comptes Nationaux (CESCN).

dans la relance de ce secteur à travers des campagnes agricoles tant à Kinshasa qu’à l’intérieur du pays.Le bon comportement des activités du secteur tertiaire, notamment celles de «commerce» (1,3 point de contribution à la croissance), de «transport et télécommunication» (1,2 point de contribution à la croissance) ainsi que des «autres services hors administration publique» (1,3 point de contribution à la croissance), tient à l’amélioration du climat des affaires, l’augmentation des revenus des ménages qui accroit le niveau de consommations, propulsant ainsi les activités de commerce, de restauration, de

l’hôtellerie ainsi que des services bancaires ainsi que l’amélioration des voies et moyens de communication et la mise en service de plusieurs entreprises de transport locales créées (publiques et privées).En ce qui concerne le secteur secondaire, la contribution des activités manufacturières connaitrait un maintien de 1,1 % en 2015 en raison essentiellement de la baisse des activités des «industries alimentaires-boissons et tabacs» dont la croissance atteindrait 10,6 % contre 13,2 % l’année précédente. néanmoins, les activités des «autres industries manufacturières» pourraient combler la faiblesse de l’autre sous-composante,

avec une contribution de 0,1 point, après un repli de -0,1 point en 2014.s’agissant de la branche «Bâtiments et travaux Publics», sa contribution à la croissante connaîtrait un léger progrès de 0,1 point en 2015, après une contribution nulle en 2014, consécutive à la poursuite de l’exécution de certains projets de construction des bâtiments par les ménages, et dans une moindre mesure la réalisation des projets de modernisation du pays par l’Etat.Par ailleurs, la contribution de la branche «l’électricité, gaz, vapeur et eau» serait quasiment nulle, malgré la construction de nouveaux logements ainsi que les efforts de réhabilitation

de certaines lignes de distribution. La production de l’électricité resterait en baisse comparativement à l’année dernière, à la suite d’une panne technique au barrage d’inga qui amenuiserait la production globale. néanmoins, les efforts de réhabilitation des équipements pour la production d’eau ainsi que la campagne financée par les bailleurs extérieurs, visant à accroître ta desserte en eau potable, permettront de contrebalancer la baisse de la production de l’électricité.

Approchepar la dépense.De cette approche, la croissance resterait soutenue essentiellement par la demande

intérieure. Cette dernière maintiendra sa vigueur et son positionnement en tant que pilier de la croissance en 2015, avec une contribution de 10,4 points de pourcentage à la croissance, venant de 8,8 points en 2014.Après une croissance de 8,5 % en 2014, la consommation finale va enregistrer en 2015 une accélération de 11,0 %, recouvrant une hausse de 10,8 % de la consommation finale des ménages et de 12,3 % de celle des administrations publiques. Ce bon comportement s’expliquerait par l’amélioration de la consommation des ménages, consécutive à l’augmentation de leur pouvoir d’achat dans un contexte de stabilité du taux de change ainsi qu’à l’accroissement de

l’enveloppe salariale dans l’administration publique. s’agissant des investissements bruts, ils connaitront une croissance de 6,7 % contre 9,6 % en 2014, induisant une contribution de 1,2 point dans la croissance.Cette évolution à la baisse est liée à la diminution des investissements dans le secteur privé.Au niveau des échanges extérieurs, la contribution de cette composante va altérer la croissance à hauteur de 1,2 point de pourcentage en 2015. Cette situation résulterait d’un accroissement important des importations (10,4 %) par rapport aux exportations (6,6 %).

Baromètrede la conjoncture.Au cours du mois

de juillet 2015, la courbe du solde global d’opinions des chefs d’entreprises du Congo s’est caractérisée par la consolidation de l’optimisme de ces derniers au regard de l’évolution de la conjoncture économique à court terme. En effet, le solde brut de leurs opinions s’est établi à +18,3 % revenant de +17,8 % un mois avant. Cette évolution traduit le comportement observé dans l’ensemble de secteurs d’activités, hormis les industries manufacturières qui ont accusé un ralentissement.Le contour du climat conjoncturel par secteur d’activités à la fin du mois de juillet 2015 se présente comme suit:

EvoLution Du soLDE BRut D’oPinions En 2014 Et 2015

sECtEuR 2014 2015

Janv, févr, Mars Avril Mai Juin juillet Moyen-ne Janv Fév Mars Avril Mai Juin juill Moyen-

neSolde global 21,9 10,1 20,8 22,1 21,8 18,9 24,6 21,1 10,3 11,7 14,9 12,3 20,4 17,8 18,3 15,1Industries manufacturières 20,6 19,0 26,6 24,9 12,6 18,6 15,6 19,1 11,1 37,7 24,2 16,0 20,7 18,5 16,8 20,7

Electricité et Eau 40,2 23,2 25,8 32,7 25,0 23,8 33,9 29,2 38,2 37,7 22,1 13,0 22,1 31,1 44,7 29,8Industries extractives 23,8 21,8 2l,6 25,0 26,3 23,1 23,4 23,6 7,7 5,6 10,6 12,5 21,3 16,7 16,9 13,0Construction 21,0 19,2 18,8 12,1 11,8 10,8 50,0 20,5 11,1 13,9 24,4 10,1 15,3 14,7 18,3 15,4Services 3,5 8,5 11,1 7,9 4,4 7,0 19,3 8,8 2,3 2,5 13,5 7,9 15,6 11,1 14,6 9,2

Banque centrale du Congo.

conjoncture économique |

(suite de la page 9).

un léger progrès aux BtP

Le soft internationaL | édition nationaLe | n° 1329 | page 10.

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(suite de la page 10). Enfin, en ce qui concerne les «industries Manufacturières», le solde brut d’opinions des industries Manufacturières s’est replié à +16,8 %, alors qu’il était à +18,5 % un mois auparavant. Ce recul de la confiance des chefs d’entreprises résulte de l’évolution défavorable des activités liées à la production chimique et alimentaire.

évolution des prix intérieurs.L’inflation à la deuxième semaine du

après un léger repli affiché au cours du mois de juin, l’opinion des chefs d’entreprises est repartie à la hausse, au regard des projets de construction qui se poursuivent à travers le pays. Ainsi, le solde d’opinions a grimpé à +18,3 % contre +14,7 % en juin dernier.Pour ce qui est du secteur du secteur des services, l’optimisme des chefs d’entreprises a refait surface, avec un solde d’opinions de +11,6 % en juillet alors qu’il était à +11,1 % un mois plus tôt. Cette

En ce qui concerne les industries extractives, les entrepreneurs demeurent optimistes. Le solde de leurs opinions s’est pratiquement maintenu à son niveau du mois précédent, soit +16,9 % contre +16,7 % en juin.Cette situation est due principalement à l’optimisme affiché par les chefs d’entreprises productrices de cobalt dont le cours reste à un niveau favorable.s’agissant du secteur de la construction,

amélioration résulte principalement de l’évolution favorable des activités liées à l’hôtellerie et à la restauration.Pour ce qui est du secteur d’«électricité et eau», la confiance des entrepreneurs a retrouvé son plus haut niveau depuis le mois de décembre 2014, atteignant +44,7 % après s’être établi à +31,1 % au mois de juin. Cette amélioration est la résultante de la mise en 02uvre de certains projets de développement dans ce secteur.

mois d’août reste sous contrôle. En effet, le taux d’inflation hebdomadaire s’est situé à 0,014 % contre 0,019 % à la première semaine. En cumul annuel, l’inflation a atteint 0,423 %. toute proportion gardée, le taux d’inflation pourrait se situer à 0,668 % à fin décembre 2015. En glissement annuel, le taux d’inflation se situe à 0,652 % contre un objectif de 3,5 %.

Exécution des opérations Financières de l’état

Au 14 août 2015, l’exécution du Plan de trésorerie du secteur public affiche un déficit de 67,3 milliards de CDF résultant des recettes de 82,2 milliards et des dépenses de 149,4 milliards. En cumul annuel, le trésor est excédentaire de 106,23 milliards de CDF.

evolutionmensuelle des recettes au 14 août 2015.Les ressources collectées par les régies financières ont représenté la totalité des recettes. se chiffrant à 82,2

milliards de CDF, elles ont été exécutées à concurrence de 27,7 % de la programmation mensuelle.La répartition de ces recettes a révélé la prédominance de celles de la « DgDA » avec une part de 62,3 % du total, tandis que celles de la «Dgi» et de la DgRAD ont représenté respectivement 26,6 % et 11,1 %.

évolution mensuelle des dépenses au 14 août 2015.

tABLEAu 7: inFLAtion Et oBJECtiF Fin PéRioDE DE 2018 à 20152008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

Objectif 23,50 % 48,70 % 9,90 % 17,00 % 9,00% 4,00% 3,70 % 3,50 %Réalisations 27,57 % 53,44 % 9,84 % 5,43 % 2,72% 1,07% 1,03% 0,652%Marge (en point de %) -4,07 % -4,74 % 0,06 % 1,57 % 6,28 2,93 2,67 2,85

(*) Inflation en glissement annuel

tABLEAu 8 : situAtion MEnsuELLE DEs oPéRAtions Du tRésoR En 2014 Et 2015 (En MiLLiARDs DE CDF)

RuBRiQuEsCuMuL

JuiLLEt CuMuL JuiLLEt 2015 vARiAtion Mois DE AoÛt 2015

2014 Program. Réalisation Exéc. en % 2015/2014 Program. Réalisation Exéc. en %Total revenus et dons 2323,0 2440,1 2413,9 98,9 3,9 296,8 82,2 27,7Total dépenses 1985,1 2445,5 2149,9 87,9 8,3 359,9 149,4 41,5Amortissement de la dette 89,1 82,3 90,5 110,0 1,6 6,5 - -Solde général (hors dette) 337,9 - 5,4 264,0 - 4864,6 -21,9 - 63,2 - 67,3Solde intégrant l’amort. 248,8 - 87,7 173,5 197,9 -30,3 - 69,7 -67,3

Source: PTR du secteur public tABLEAu 9 : RECEttEs PuBLiQuEs (En MiLLiARDs DE CDF)

RuBRiQuEsCuMuL

JuiLLEt CuMuL JuiLLEt 2015 vARiAtion Mois DE AoÛt 2015

2014 Program. Réalisation Exéc.en % 2015/2014 Program. Réalisation Exéc.en %

DGDA 1059,9 1 130,5 1 104,5 97,7 4,2 162,0 51,2 31,6

DGI (Hors TVA) 686,1 870,8 855,5 98,2 24,7 87,8 21,9 25,0

DGRAD 331,1 297,1 318,4 107,2 -3,8 40,2 9,1 22,7

Pétroliers Producteurs 189,3 114,3 96,0 84, a -49,3 3,6 - -

Dons et autres 56,6 27,4 39,2 143,0 -30,7 3,2 -0,0 -0,0

RECETTES TOT. ET DONS 2323,0 2440,1 2413,7 98,9 3,9 296,8 82,2 27,7

Source: PTR du secteur publictABLEAu 10 : DéPEnsEs PuBLiQuEs (en milliards de CDF)

RuBRiQuEs CuMuL JuiLLEt 2014

CuMuL JuiLLEt 2015 vARiAtion Mois DE AoÛt 2015

Program. Réalisation Exéc. en % 2015/2014 Program Réalisation Exéc. en %

Dépenses courantes hors TVA 1692,4 1933,7 1861,8 96,3 10,0 301,2 134,1 44,5

Intérêt sur la dette dont 67,0 57,3 61,7 107,6 -7,9 9,6 2,1 21,9

dette extérieure 10,2 8,5 9,7 113,4 -4,9 2,2 0,0 0,8

Dépenses en capital 251,1 372,7 234,0 62,8 -6,8 43,6 14,3 32,8

Autres dépenses 41,6 139,0 54,0 38,9 30,0 15,1 1,0 6,6

Total dépenses (hors amort) 1985,1 2445,5 2149,8 87,9 8,3 359,9 149,4 41,5

Source: PTR du secteur public

tABLEAu 11 : PLAn DE tRésoRERiE DE LA BCC En 2014 Et 2015 (en milliards de CDF)

RuBRiQuEs CuMuL AnnuEL A Fin JuiLLEt Au 12 AoÛt 2015

2014 2015 VARIATION en % PROGRAM. MENSUELLE

ExECUTION MENSUELLE TAUx D’ExEC. En %

ENCAISS. 107,507 112,280 4,4 13,830 3,395 24,5

DECAISS. 107,463 112,253 4,5 13,830 5,963 43,1

RESULTAT 0,044 0,027 -38,6 - -2,568

Source: Plan de trésorerie de la BCC

L’optimisme des patrons

(suite en page 12).

conjoncture économique |

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évoLution Du tAux DE ChAngE

taux de change cdf/j

usd 2015 variation en % hebdomadaire

var. en% par rapport à fin déc - 14

indicatif Parallèle indicatif Parallèle indicatif Parallèle 31-déc.-14 924,51 932,2530-janv.-15 925,32 932,00 -0,09 0,03 -0,09 0,0227-févr.-15 924,13 931,50 0,12 0,05 0,02 0,0827-mars-15 924,90 932,00 -0,08 -0,05 -0,04 0,0230-avr-15 926,62 932,00 -0,19 0,00 -0,23 0,0229-mai-15 926,06 932,00 -0,32 0,00 -0,17 0,0326-juin-15 925,20 932,25 0,14 0,00 -0,07 0,0031-juil.-15 924,23 931,75 0,02 0,05 0,03 0,0507-août-15 924,69 932,00 -0,05 -0,03 -0,02 0,0314-août-15 926,51 932,00 -0,20 0,00 -0,22 0,03

Comparées à leur prévision de 359,9 milliards de CDF, les dépenses mensuelles se sont situées à 149,4 milliards de CDF, correspondant à un taux d’exécution de 41,5 %. Les dépenses de l’état ont maintenu leur structure avec une nette dominance des dépenses courantes par rapport à celles en capital, soit 89,8 % contre 9,6 %.

évolution du plan de trésorerie de la Banque Centrale.Au 12 août 2015, l’exécution du Plan de trésorerie de la Banque Centrale du Congo indique un déficit de 2,6 milliards de CDF, résultant des encaissements de 3,4 milliards et des décaissements de 6,0 milliards de CDF. Cette situation devra évoluer positivement d’ici la fin du mois

RésERvEs DE ChAngE DE 2008 à 2015(en millions de USD)

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 12- août-15

Réserves brutes 88,9 1.010.8 1.327.2 1.272.7 1.634,2 1.745,4 1.645,1 1.626,40Semaines d’importations 0,47 7.85 7,73 7,2 9.35 9.25 7.87 6,71

Banque Centrale du Congo.

ExéCution Du BuDgEt En DEvisEs En 2015(En millions de U5D)

RuBRiQuEs Cumul 2014 30-janv-15 27-févr-15 31-mars-i5 30-avr-15 29-mai-15 29-juin-15 31-juil-15 12-aoüt-15 Cumul

12/08/2015

Stock initia! 1645,14 1752,85 1735,41 1697,29 1716,02 1651,98 1598,85 1 840,36

1. FLUx PROJETE EN RECETIES 743,66 148,76 32,39 30,33 119,95 14,69 30,03 78,87 3,50 458,60

A. Recettes d’exploitation ‘ 56,68 3,S2 4,36 5,09 4,36 4,00 22,99 24,76 3,45 72,62

Redevance de contrôle de change 46,72 2,86 3,68 4,42 3,78 3,44 3,95 4,40 1,34 27,88

B. Operations de change 686,98 145,25 28,03 25,24 115,60 10,68 7,04 54,11 0,04 385,98

1. Rachat recettes fiscales et non fisc 67,17 105,06 O,S3 0,39 79,60 0,68 0,64 44,34 0,04 231,27

Recettes pétrolière 12,62 _ _ _ _ . _ __

Recettes minières 22,88 - _ _ _ _ __

2. Achats interbancaires (Adjudications) 611,60 20,00 27,50 23,50 36,00 JO,oo 6,40 0,00 0,00 123,40

II. FLUx PROJETES EN DEPENSES 824,53 41,06 49,83 64,73 101,22 78,73 83,16 37,35 17,46 477,3S

A. Dépenses du Trésor 763,83 37,15 4S,53 54,90 94,95 75,14 72,28 35,17 16,76 435,70

1. Service de la dette extérieure 208,82 0,54 S,06 6,96 32,77 27,OS 29,91 2,97 0,06 109,13

2. Paiement des diverses créances 73,41 4,72 3,69 5,27 6.78 5,40 5,43 5,33 4,20 40,82

3. Fonctionnement 481,60 31,89 36.78 42,68 55,40 42,69 36,94 26,88 12,SO 285.75

Fournisseur étrangers 221,86 JO,28 4,19 19,50 25,38 12,94 10,03 12,18 4,95 99,45

Ventes interbancaires _ _ _ _ _ _ _ __

BALANCE -80,87 107,70 -17,44 -34,40 18,73 -64,04 -53,13 41,52 -13,97 -18,75

Stock final 1645,14 1752,85 1735,41 1697,29 1716,02 16S1,98 1598,85 1 &40,36 1626,40 1626,40

Source: Banque Centrale du Congo.

guiChEt DEs FACiLités PERMAnEntEs (en milliards de CdF).

Déc-14 Janv-15 Février-15 mars-15 Avril-15 Mai-15 Juin-15 Juillet-15 Août-15

Volume 383,04 141,64 415,0 479,00 835,45 773,50 1.224,46 558,47 657,50

(*)Taux d’intérêt % fin période 4,5 4,5 4,5 4,5 4,5 4,5 4,5 4,5 4,5

Banque Centrale du Congo(*) Taux d’enfer appliqué en [‘absence des effets au nantissement, soit 3,0 % + 50 % pénalité.

guiChEt DEs PRêts intERBAnCAiREs (en milliards de CdF).

Déc 14 Janv 15 Février 15 Mars 15 Avril 15 Mai 15 Juin 15 Juillet 15 Août 15Volume 580,50 324,50 460,15 313,50 331,70 246,10 508,00 167,90 126,0Taux moyen pondéré d’intérêt (%) fin période 1,7 1,7 1,7 1,7 1,7 1,7 1,7 1,7 1,7

Banque Centrale du Congo

conjoncture économique |

Banque Centrale du Congo.

en cours dans la perspective des recettes attendues notamment en celles liées aux intérêts sur la créance titrisée de 3,1 milliards de CDF et à la redevance suivi de change.

Le marchédes changes.Au 14 août 2015, te marché des changes est demeuré relativement stable dans ses deux compartiments. En effet, d’une semaine à l’autre, le taux de change s’est légèrement déprécié de 0,2 % à l’interbancaire alors qu’au marché parallèle, il a connu une variation nulle.

Budgeten devises et réserves. internationalesL’exécution du budget en devises, au 12 août 2015, renseigne un déficit mensuel de 13,97 millions de usD. En rythme annuel, il s’observe

une consommation nette de devises de 18,75 millions, ramenant le niveau des réserves à 1.626,40 millions de us D, soit 6,71 semaines d’importations des biens et services sur ressources propres.

Analyse de l’offrede la monnaie centrale.Au 13 août 2015, la base monétaire a enregistré une progression de 32,07 milliards de CDF, se situant à 1.169,64 milliards contre 1.137,57 milliards de CDF à fin décembre 2014. Cette hausse de l’offre de la monnaie centrale est localisée au niveau des Avoirs intérieurs nets de 65,90 milliards de CDF. s’agissant des composantes, cet accroissement se situe au niveau des dépôts des banques à hauteur de 113,67 milliards de CDF.

La BCC affiche rouge(suite de la page 11).

(suite en page 13).

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Les billets recyclés se sont établis à 899,40 milliards de CDF, dont 61,0 % en provinces contre 39,0 % au siège.

Comportement des facteurs de la liquidité bancaire.Au 13 août 2015, il s’observe une injection nette de la liquidité de 16,1 milliards de CDF contre une injection attendue de 106,8 milliards de CDF, dégageant un écart négatif de 90,8 milliards de CDF.

évolutiondes facteurs autonomes.Les facteurs autonomes ont ponctionné 34,0 milliards de CoF contre une injection programmée de 130,7 milliards. Cette évolution est principalement liée aux ponctions tant des avoirs extérieurs que des avoirs intérieurs nets qui ont atteint respectivement 33,8 milliards et 0,2 milliard de CDF alors que la programmation

oFFRE DE LA MonnAiE CEntRALE (En MiLLions DE CDF)

déc-14 juil-15 août-15En MiLLions DE CDF Prov Prov Prov au 13 EcartAvoirs extérieurs nets 353.118 348.951 319.285 -33.833Avoirs intérieurs nets 784.456 740.669 850.355 65.899Crédits intérieurs - 88.912 -198.476 -100.410 -11.498Crédit net à l’Etat -262.167 -392.808 -308.737 -46.570Dépots de l’Etat 595.470 726.085 644.581 49.111Créances sur l’Etat y compris déficit BCC 333.303 333.276 335.844 2.541Créances sur les BCM 162.368 178.284 190.054 27.685Dont Refinancement 69.503 54.234 56.705 -12.797Compte RME 92.866 124.050 133.348 40.483Créances sur le secteur privé 10.866 16.048 18.272 7.387Autres postes nets 873.368 939.145 950.765 77.398Encours Bons BCC 107.357 32.003 28.502 -78.855Base monétaire 1.137.574 1.089.620 1.169.640 32.066Base monétaire (sens strict) 1.110.026 1.074.275 1.155.457 45.431Circulation fiduciaire 817.423 772.124 762.488 -54.935Hors système bancaire 742.508 691.095 681.459 -61.049En banque 74.915 81.029 81.029 6.114Dépôts des banques créatrices de monnaie 272.119 294.973 385.794 113.675Avoirs excédentaires 44.646 51.494 142.315 97.669Niveau de réserves notifié aux banques 272.473 243.479 243.479 16.006Dépôts des entreprises publiques 2.157 4.066 4.030 1.873Dépôts du secteur privé 18.327 3.111 3.145 1.873Dépôts en devises 23.925 12.098 10.904 -13.021Provisions pour importations 3.634 3.248 3.280 -344

Banque Centrale du Congo

gRiLLE DEs tAux Du sYstèME BAnCAiRE CongoLAis

taux BCC (%) Déc 2014 Janvier 2015

Février 2015 Mars 2015 Avril 2015 Mai 2015 Juin 2015 Juillet 2015 14 août

2015Taux débiteurTaux directeur 2% 2% 2% 2% 2% 2% 2% 2% 2%

Facilité permanente 3% 3% 3% 3% 3% 3% 3% 3% 3%

Marché interbancaire 1,66 1,74 1,73 1,73 1,72 1,71 1,71 1,73 1,70Taux débiteur moyen des banques MN 20,13 20,13 20,13 20,13 19,04 19,19 19,18

ME 14,77 14,77 14,77 14,77 14,20 14,28 13,72Taux créditeurTaux Bons BCC 7 jours 1,82 1,36 0,57 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25 28 jours 1,53 1,65 1,60 1,39 0,50 0,48 0,25 0,25 0,25

84 jours 1,72 1,72 1,72 1,38 1,38 0,85 0,85 0,85 0,85Taux créditeur moyen des banques MN 4,93 4,82 4,55 3,73 3,54 3,48 3,54

ME 3,47 3,31 3,41 3,11 3,18 3,19 3,19Banque Centrale du Congo

Marché monétaire.Au 14 août 2015, les opérations de refinancement au niveau du guichet des facilités permanentes se sont chiffrées à 282,98 milliards de CDF. En cumul mensuel et annuel, il a été enregistré des montants respectifs de 558,47 milliards et 4.810,56 milliards de CDF.s’agissant du marché interbancaire, les opérations d’un import de 56,0 milliards de CDF ont été dénouées au cours de la deuxième semaine du mois d’août au taux moyen pondéré de 1,70 %. En cumul mensuel et annuel, le volume des transactions a atteint respectivement 126,0 milliards et 2.477,85 milliards de CDF.

Marché des Bons de la Banque Centrale du Congo.Au 12 août 2015, l’encours Bons Bee a été revu à la baisse, se situant à 28,5 milliards après 32,0 milliards, dégageant

une ponction hebdomadaire de 3,5 milliards et une injection annuelle de 78,9 milliards. il est reparti de la manière suivante: 10,0 milliards pour la maturité à 7 jours, 8,5 milliards pour la maturité à 28 jours et 10,0 milliards pour celle à 84 jours.

évolution du compte courant des banques.Au 13 août 2015, le compte courant des banques commerciales indique un accroissement de 113,67 milliards de CDF, s’établissant à 385,79 milliards de CDF. Rapproché à la moyenne notifiée de la réserve obligatoire de 243,5 milliards de CDF, il se dégage des avoirs excédentaires des banques de 142,31 milliards de CDF.

évolution des émissions monétaires.Au 13 août 2015, les émissions nettes se sont établies à 69,85 milliards de CDF,tenant aux émissions de 158,59 milliards et aux destructions de 88,74 mitliards.

EvoLution DE L’EnCouRs Et CoÛt Bons BCC En 2015 (en milliards de CDF)

Encours Bons BCC Coût Bons BCC Cumul annuel

Déc 2014 05/08/2015 12/08/2015 Déc 2014 05/08/2015 12/08/20157 jours 40,0 13,5 10,0 0,2809 0,00066 0,00049 0,055128 jours 26,5 8,5 8,5 0,7396 0,138484 jours 40,9 10,0 10,0 0,5442 0,1000Total 107,4 32,0 28,5 1,5647 0,29306 0,29355 0,2935

Banque Centrale du Congo

évoLution DEs éMissions MonétAiREs En 2015 (En MiLLions DE CDF)

Rubrique Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Cumul/An

Prévisions émissions 7490,70 46850,00 - 32770,00 - 42000,00 4472,00 31926,00 165510,70

Emissions = (A) 2481,30 43182,50 6868,15 29111,02 4007,00 38348,00 6534,50 28060,00 158592,47

Destructions* (B) 11522,00 2112,50 312,50 10775,00 25326,41 24713,09 13914,50 70,00 88745,99

Emissions nettes (C) = (A)-(B) -9040,70 41070,00 6555,65 18336,02 - 21319,41 13 634,91 7380,00 27990,00 69846,48

Recyclage 141454,06 94010,32 117 945,67 113635,24 108346,92 121588,87 153324,36 49099,39 699404,83

dont au Siège 56882,50 34629.72 4S 859,78 41646,54 40616,80 48685,52 64 740,53 18044,34 351 105,73

dont en provinces !ï 84571,56 59380,60 72085,89 71 988,70 67730,12 72903,35 88583,83 31055,05 548 299,10

Banque Centrale du Congo. *: Seulement les versements des banques

FACtEuRs DE LiQuiDité BAnCAiRE En 2015 (flux en milliards de CDF)

Programmation Réalisation flux Ecart

Août 15 13 août 151. Facteurs autonomes (hors circul fiduc) 130,7 -34,0 164,7

2. Facteurs institutionnels 23,9 -50,1 -73,9Fact Auton Fact Institu (1-2) 106,8 16,1 90,8

Banque Centrale du Congo

conjoncture économique |

L’interbancaire à mi-août(suite de la page 12).

(suite de la page 14).

Le soft internationaL | édition nationaLe | n° 1329 | page 13.

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projetait des injections respectives de 78,0 milliards et 52,7 milliards de CDF.

évolution des facteurs institutionnels.Les instruments de la politique monétaire ont injecté de la liquidité à hauteur de 50,1 milliards de CDF contre une ponction programmée de 23,9 milliards. Les injections ont été réalisées via le Bon BeC pour un import de 78,9 milliards,contrebalancées par des ponctions via la réserve obligatoire de 16,0 milliards de CDF et l’encours de refinancement de 12,8 milliards.

dynamisme de l’activité bancaire.Dépôts de la clientèle.L’analyse des dépôts de la clientèle, à fin juin 2015, révèle un accroissement de 11,67 % par rapport à fin décembre 2014, atteignant 3.756,62 millions de usD. selon la monnaie de constitution, ces dépôts ont augmenté respectivement de 12,47 % pour les dépôts en monnaie étrangère et de 6,93 % pour ceux en monnaie nationale.

Crédits à l’économie.à fin juin 2015, l’encours du crédit à la clientèle a connu un accroissement de 11,32 % par rapport à décembre 2014 dominé par les crédits en monnaie étrangère.

évaluation des objectifs de la politique monétaire.tous les objectifs de la politique monétaire demeurent sous contrôle.

Proposition de politique monétaire.Mise en place d’une cellule interinstitutionnelle sous la conduite de la Banque centrale pour assurer le suivi des mesures proposées au gouvernement en vue de l’amélioration du financement de l’économie.

Proposition de politique de change.Préserver avant tout la stabilité sur le marché des changes et recourir dans la mesure du possible aux achats en vue de conforter les réserves de change dans le but de renforcer la résilience de l’économie. Réduire la consommation des

FACtEuRs AutonoMEs DE LA LiQuiDité BAnCAiRE En 2015

(FLux En MiLLiARDs DE CDF)

Programmation réalisation flux

ecart

août 15 13 août 151 Facteurs autonomes (hors circuit fiduc)

130,7 -34,0 -164,7

a) AEN 78,0 33,8 111,8b) AIN 52,7 -0,2 -52,8Crédit Intérieurs 52,7 1,3 51,4CNE 85,7 -46,6 -132,3Créances sur BCM (RME) 33,0 40,5 73,5Créances sur le secteur privé 0,0 7,4 7,4APN hors Bons BCC 0,0 -1,5 1,5

FACtEuRs institutionnELs DE LA LiQuiDité BAnCAiRE En 2015(en milliards de CDF)

Program-mation

Réalisation flux

Ecart

Août 15 13 août 152. Facteurs institutionnels

23,9 -50,1 -73,9

a) Encours Bons BCC 39,6 78,9 118,5b) Réserves obligatoires 30,8 16,0 -14,8c) Encours refinancement

46,6 12,8 -59,4

Banque Centrale du Congo

tABLEAu 24: EvoLution DEs DéPôts DE LA CLiEntèLE DEs BAnQuEs (en millions de usD)TOTAL DEPOTS DE LA CLIENTELE dec-14 janv-15 févr-15 mars-15 avr-15 mai-15 juin-15 Variation Var- juin-

151. Dépôts de la clientèle par Types 3364,10 3479,87 3469,90 3516,28 3S58,75 3705,40 3756,62 Il,67 1,38

(a) Comptes ordinaires 2834,24 2978,72 2946,82 2973,26 2996,06 3142,54 3159,66 Il,48 0,S4Comptes courants 1925,01 2048,99 2018,90 2049,88 2044,23 2148,98 2143,25 11,34 -0,27Compte de chèque 391,51 408,19 409,82 388,31 396,85 415,00 419,10 7,05 0,99Comptes sur Budget 438,02 440,11 448,6S 454,26 4S9,54 476,97 478,72 9,29 0,37Provisions crédocs 15,16 15,66 14,78 15,46 21,74 17,64 17,31 14,17 -1,88Autres 64,53 65,76 54,67 65,36 73,70 83,96 101,29 56,95 20,64(b) Dépôts a terme 491,6S 461,86 481,49 S01,66 520,69 504,80 528,44 7,48 4,68(c) Dépôts à régime spécial 38,21 39,29 41,59 41,37 42,00 S8,06 68,51 79,32 18,01II. Dépôts dela clientelepu Monnaies 3364,10 3479,87 3469,90 3516,28 3558,75 3705,40 3756,62 11,67 1,38

MN 486,4S S26,84 538,09 S39,19 471,17 489,62 520,17 6,93 6,24MC 2877,65 2953,03 2931,81 2977,09 3087,57 3215,77 3236,45 12,47 0,64III. Dépôts dela clientele PAR PROVENANCE 3364,10 3479,87 3469,90 3S16.28 3558,75 3705,40 3756,62 Il,67 1,38

Administration publique 173,54 166,13 141,45 132,52 196,17 201,67 149,77 -13,69 -25,73Administration publique locale 38,12 36,53 33,56 33,48 30,95 34,12 44,07 15,61 29,18

Entreprises publiq~m- 273,18 291,93 287,40 285,75 286,32 292,39 297,60 8,94 1,78Entreprises privées 1391,16 1451,73 1498,16 1534,08 1489,67 1559,80 1631,38 17,27 4,59Menages 1488,11 1533,55 1509,32 1530,4S 15S5,65 1617,43 1633,80 9,79 3,01

Banque Centrale du Congo

tABLEAu 25 : EvoLution DEs CRéDits à DéCAissEMEnt à LA CLiEntèLE (en millions de usD)Rubriques déc-14 janv 15 févr15 mars 15 avr 15 mai 15 juin 15

Crédits bruts a la clientèle 2119,12 2071,09 2094,76 2070,79 2222,61 2219,68 2359,10 11,32 6,28

1. Crédits nets par terme 2031,71 1980,90 2007,54 1979,86 2123,94 2118,31 2255,00 10,99 6,45

Crédits à long terme 86,20 85,94 84,72 88,97 88,92 134,03 213,08 147,20 58,98

Crédits à moyen terme 546,32 533,58 546,52 543,01 554,18 567,28 603,25 10,42 6,34

Crédits à court terme 517,72 478,74 513,95 482,76 505,74 506,94 470,70 -9,08 -7,15

Découvert bancaire 800,85 790,61 779,62 750,69 852,91 808,75 8S1,15 6,28 5,24

Crédits nets en souffrance 80,61 92,04 82,73 114,44 122,19 101,31 116,82 44,92 15,31

2. Provisions pour crédits par monnaies 87,41 90,19 87,21 90,92 98,66 101,36 104,10 19,09 2,70

Ventilation des crédits par monnaies 2031,71 1 980,90 2007,54 1979,86 2123,94 2118,31 2255,00 10,99 6,4S

MN 227,22 173,44 198,23 187,12 192,13 194,40 210,79 -7,23 8.43

ME 1804,49 1807,45 1809,31 1792,74 1931,82 1923,92 2044,21 13,28 6,25

Crédits bruts a la clientèle par secteur 2119,12 2071,09 2094,76

2070,79 2222,61 2219,68 2359,10 11,32 6,28

Administration publique 89,05 86,81 94,56 90,94 100,07 103,39 95,79 7,S6 -7,36

Entreprises publiques 155,37 150,18 146,09 126,28 146,23 144,25 150,52 -3,12 4,35

Entreprises privées 1277,67 1233,17 1254,88 1241,06 1374,26 1352,36 1467,10 14,83 8,48

Ménages 597,03 600,93 599,23 612,51 602,05 619,67 645,69 8,15 4,20

Source: Banque Centrale du Congo

devises en privilégiant le paiement des dépenses en CDF surtout pour les Résidents.

Eu égard à la tendance à la faible

mobilisation des recettes publiques, faire l’évaluation de la réforme sur la tvA en vue de prendre, le cas échéant, des mesures complémentaires à l’effet de

redynamiser cette réforme. Envisager l’élargissement de l’assiette fiscale via l’intégration notamment de certaines activités actuellement

dans l’informel. Développer les marchés intérieurs des titres, ce qui suppose notamment la liquidation des

arriérés de la dette intérieure. Cette action contribuerait à l’émergence d’un marché financier structuré et à la

mobilisation de l’épargne intérieure et extérieure nécessaire au financement notamment des infrastructures.

conjoncture économique |

De l’activité bancaire(suite de la page 13).

Le soft internationaL | édition nationaLe | n° 1329 | page 14.

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Le soft internationaL | édition nationaLe | n° 1329 | page 15.

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Le soft internationaL | édition nationaLe | n° 1329 | page 16.

Filiale du groupe suis-se Glencore, Katanga Mi-ning a sus-

pendu sa production du cobalt quelques jours après celle du cuivre, dans la mine de Ka-moto, en territoire de Kolwezi (Lualaba).Dans un communiqué publié par sa direction après des entretiens avec les autorités à Kinshasa, la société, qui exploite la mine de Kamoto, près de Kolwezi, Katanga précise qu’elle maintient son plan d’investissement prévu de «880 millions de dollars» destiné à améliorer ses infrastructures de production et sa rentabilité.

PouvAnt ALLER JusQu’à 18 Mois.La suspension du traitement du cuivre et du cobalt, à partir d’une date non communiquée, «est prévue pour une durée pouvant aller jusqu’à 18 mois» pendant la durée de ces travaux.«La société cherche à minimiser les effets de cette suspension sur ses employés et conservera

au moins 80% de la main-d’œuvre existante», affirme le communiqué.Frappée par la chute des cours des métaux, Glencore a dévoilé une série de mesures pour réduire son endettement parmi lesquelles la suspension de sa production de cuivre à Kamoto.Un conseiller du Premier ministre congolais Augustin Matata Ponyo avait déclaré que le gouvernement demandait «à Glencore de respecter ses engagements en matière

d’investissement et d’emploi» à Kamoto. Le Congo est le premier producteur mondial de cobalt et dispute à la Zambie la place de sixième producteur mondial de cuivre. Katanga Mining affirme avoir produit plus de 77.000 tonnes de feuilles de cuivre (cathodes) et près de 1.800 tonnes de cobalt au premier semestre, soit respectivement 16% et 5% de la production nationale de ces deux métaux estimée par la Chambre des mines congolaise pour la même période.Selon l’Initiative

une mine de cobalt à Kasumbalesa. DRoits RésERvés.

Katanga Mining se met en hibernation

pour la transparence des industries extractives (ITIE), la mine de Kamoto a représenté 20% des recettes perçues par l’état congolais en provenance du secteur minier en 2013.Les mines sont le mo-teur principal de la forte croissance éco-nomique que connaît depuis quelques années le Congo, pays dont les autorités espèrent faire une nation émergente d’ici à 2030. Katanga Mining ambitionne de devenir la première société productrice de cobalt au monde et de cuivre en Afrique.

La FAo a annoncé, le 10 septem-bre, que les prix

agricoles mondiaux ont enregistré en août leur plus forte baisse en sept ans et ont atteint pour certains leur plus bas niveau.L’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture a ex-pliqué cette baisse par l’abondance de l’offre et la baisse de la demande chinoise. La baisse des cours des produits agricoles concerne les princi-pales denrées comme le lait, les huiles végé-tales, le sucre ou les céréales, indique l’or-ganisation dans son indice mensuel des prix alimentaires.L’indice calculé sur un panier de denrées de base accuse une perte de 5,2% en un mois à 155,7 points. Les céréales ont en-registré une baisse de 7% par rapport à juillet et les huiles végétales ont dévissé

de 8,6% sur la même période, ces deux ca-tégories de produits atteignant ainsi leur plus bas niveau de-puis mars 2009.

L’oFFRE ExCé-DAnt LA DEMAn-DELes perspectives de récoltes mondiales établies par la FAo se chiffrent à 2,54 mil-liards de tonnes soit 13,8 millions de ton-nes supplémentaires par rapport à 2014,

laquelle était déjà une année d’abondance.Les produits laitiers comme les poudres de lait, les fromages, le beurre se sont effon-drés de 9%, principa-lement sous l’effet du ralentissement de la demande chinoise sur les marchés interna-tionaux.Le sucre a, quant à lui, perdu 10% de son prix en un mois en raison d’une nouvelle dépréciation du real brésilien (le marché

Les prix agricoles mondiaux en berne

nés pour la plupart au milieu des années 2000,

les réseaux sociaux s’intéressent de plus en plus à la Bourse pour financer leur croissance future. Mais de quoi vivent-ils? On rappelle l’introduction de Facebook, roi des réseaux sociaux, à la cote du marché américain Nasdaq: une opération financière un peu chaotique mais trop vite présentée comme un échec. L’action alors vendue au prix de USD38 en vaut 67 aujourd’hui, ce qui valorise la société à USD 173 milliards! Il faut dire que Facebook a généré en 2013 quelque USD 7,9 milliards de chiffre d’affaires pour un bénéfice net de 1,5 milliard. Des échecs comme ça, on en redemande. Malgré l’oiseau qui lui sert d’emblème, Twitter, qui s’est aussi introduit en Bourse fin 2013, ne s’est pas encore envolé aussi haut et a même des ailes de plombs. Son chiffre d’affaires a certes doublé en 2013, à USD 665 millions, mais la société enregistre des pertes d’un montant équivalent. LinKEDin, LE DoYEn BouRsiER.Mais c’est Linkedin, fondé en 2002 et leader des réseaux professionnels, qui permettent d’entrer en contact avec des personnes de votre secteur d’activité, qui a grillé la politesse à tout le monde en arrivant en Bourse (au new York Stock Exchange) dès 2011. Et voici que son poursuivant

Viadeo s’apprête lui aussi à faire ses premiers pas boursiers. Fondée en 2004 sous le nom de Viaduc, la société revendique aujourd’hui 60 millions de membres dans le monde et a réalisé un chiffre d’affaires de 30,9 millions d’euros en 2013. Autant dire qu’elle est très nettement distancée par LinkedIn, qui rassemble aujourd’hui 300 millions de membres et a enregistré l’an dernier plus de 1,5 milliard de dollars de chiffre d’affaires, pour un bénéfice net assez modeste à cette échelle de 27 millions de dollars. Ô surprise, c’est à la Bourse de Paris que Viadeo a choisi de s’introduire. Cela ne s’explique pas seulement par le fait que cet acteur est français: Viadeo tient surtout à se distinguer de son rival américain, car ce poids moyen entend compenser son handicap de taille en ciblant les zones géographiques où il peut mieux contrer son adversaire: la France, bien sûr, où il revendique une place de numéro un, mais aussi la Chine et la Russie, où l’Amérique n’est pas forcément en odeur de sainteté.La bataille des réseaux sociaux se joue à l’échelle planétaire mais, au fait, quel est exactement leur business? Pour un réseau grand public comme Facebook, c’est la publicité qui génère l’écrasante majorité du chiffre d’affaires (88,7% en 2013), le reste étant constitué par des services payants pour l’utilisateur (essentiellement

des jeux en ligne disponibles sur Facebook). Pour Twitter, le poids de la publicité dans le chiffre d’affaires est encore plus important (89,4% en 2013), mais le solde ne provient pas de services payés par les utilisateurs. Il s’agit plutôt de revenus de licence provenant de partenaires que Twitter autorise à consulter les données historiques ou en temps réel de son site.Pour les réseaux dits professionnels, le business est un peu différent et ce sont les seuls à générer une part importante de leurs revenus en faisant payer les utilisateurs. En effet, ceux-ci n’ont un accès total aux données du site qu’en payant un abonnement premium de quelques dollars ou euros par mois. Mais s’ils représentent 51% de l’activité de Viadeo, ils ne pèsent que pour 20% dans le business de Linkedin. Bien sûr, ces deux sites commercialisent aussi des espaces publicitaires. Mais grâce à la gigantesque base de CV en ligne qu’ils gèrent, c’est surtout du côté du marché du recrutement qu’ils lorgnent, en concurrence de plus en plus frontale avec les «jobboards» comme Monster.fr : un marché potentiel que Viadeo estime à 30 milliards de dollars au niveau mondial, dont 150 à 200 millions d’euros en France. Le solutions de recrutement pèsent déjà 29% dans le chiffre d’affaires de Viadeo et même plus de 56% pour Linkedin.

EMMAnuEL sChAFRoth n

De quoi viventles réseaux sociaux?

Les réseaux dits professionnels génèrent une part importantede leurs revenus en faisant payer les utilisateurs. DRoits RésERvés.

directeur) par rap-port au dollar mais aussi des estimations de production en inde, qui devient le deuxième producteur mondial et sera ex-portateur net en 2016.selon Abdolreza Abassian, économiste en chef de l’organi-sation des nations unies, l’offre excé-dant la demande va continuer de peser sur les prix des denrées alimentaires dans les mois à venir.

Abondance de l’offre et baisse de la demande chinoise. D RésERvés.

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le luxe de l’auto |

Rares sont les construc-teurs qui résistent

à la tentation du suv, même parmi les plus prestigieux. Avant Rolls Royce ou Lam-borghini, Bentley ose ainsi le 4x4 avec le Bentayga, qui prend le titre de tout-ter-rain le plus rapide du monde grâce à un w12 de 608 ch.La folie SUV continue de sévir. Après Jaguar, qui a officialisé il y a quelques jours le F-Pace, c’est une autre marque, également britannique, qui révèle son tout premier SUV: Bentley. Avec le Bentayga, la firme anglaise propose tout simplement le 4x4 le plus puissant du mar-ché. C’est aussi le plus luxueux, même si sur ce point Range Rover ne compte pas se lais-ser faire. Pour être honnête, on pouvait craindre le pire pour ce véhicule suite à la présentation du concept ExP 9 F au Salon de Genève 2012. Ce prototype n’était pas très élégant. Le modèle de série qui en découle choque moins, même si son aspect très massif ne plaira pas à tout le monde. Le Bentayga adopte tous les codes de la marque, avec une grande calan-dre à la grille chromée, quatre optiques rondes ou encore des hanches marquées. Il en est de même pour la planche de bord, qui reçoit un dessin typi-quement Bentley. Les fidèles de la marque ne seront absolument pas dépaysés, avec une console centrale entourée de deux ailes, dont l’une chapeaute

l’instrumentation. Sur le modèle photographié ici, les boiseries re-couvrent de larges sur-faces. SUV oui, mais Bentley ! Impossible de se plaindre du confort des sièges avant, qui offrent pas moins de 22 réglages. Ils sont aussi chauffants, ventilés et massants!Les passagers arrière ne sont pas en reste. Deux personnes seu-lement sont acceptées à ce niveau, avec des fauteuils à 18 réglages dotés de repose-pieds! Comble du raffinement, il peut y avoir dans le coffre un siège d’ap-point pour profiter du paysage confortable-ment installé à l’arrière de son véhicule sta-tionné.Pour marquer les es-prits, le Bentayga dé-bute sa carrière avec un moteur essence W12 6.0 de 608 ch! Ce bloc délivre un couple de camion: 900 Nm. De quoi faire de ce pachy-derme sur roues (2,4 tonnes sur la balance) le représentant le plus

rapide de son espèce avec une vitesse de pointe de 301 km/h et un 0 à 100 km/h réa-lisé en 4,1 secondes. La boîte de vitesses a 8 rapports. Pour faire quelques économies de carburant, le bloc peut fonctionner sur six cy-lindres. Même si cela devrait rarement lui arriver, le Bentayga peut s’aven-turer en dehors du goudron sans aucun souci grâce à une trans-mission intégrale qui s’adapte à différents types de terrain. Un système de freinage en descente permet aussi de pré-régler une vites-se dans la pente, entre 2 et 30 km/h. Le conduc-teur se concentre ainsi sur le cap à suivre. Le Bentayga est également doté du premier sys-tème de contrôle actif du roulis électrique au monde, un dispositif qui contrebalance im-médiatement les forces de roulis latérales dans les virages pour conci-lier au mieux confort, dynamisme et sécurité.

Le très séduisant Evoque se re-donne un coup

de blush. un lifting léger qui lui va plu-tôt bien. une petite mise en beauté qui intervient quatre ans après son lancement en 2011. La proue d’abord, évolue. Le dessin du concept ori-ginel «LRx» n’est pas dénaturé, simplement un nouveau bouclier intègre de généreu-ses prises d’air. Les antibrouillards à Led se repositionnent et deux nouvelles calan-dres sont désormais disponibles. Les pro-jecteurs adaptatifs deviennent intégrale-ment à LED et les cli-gnotants intègrent les feux de jour. A l’arriè-re un nouveau spoiler fait son apparition ; il intègre le troisième feu stop, à LED, légè-rement allongé. sur le toit on ne manquera pas de remarquer les nouvelles antennes de toit en ailerons de requin qui distinguent les véhicules dotés de la fonction wi-Fi hotspot intégrant une antenne 3g. Pour l’esthétique on notera également qu’une palette de trei-ze coloris est proposée ainsi qu’une véritable gamme des jantes al-lant de 17 à 20 poucesL’habitacle profite lui aussi d’un lifting. L’Evoque s’aligne sur les finitions du Range Rover sport et se pré-sente désormais en finitions Pure, SE, SE Dynamic, hsE, hsE Dynamic et Autobio-graphy avec au global un gain d’équipement quels que soient les niveaux.En finitions Pure, on bénéficie désormais de jantes de 17 pou-

ces, de sièges multi réglages et d’inserts satined Brushed Aluminium, d’une cli-matisation bizone, de l’alerte de franchisse-ment de ligne et d’un système multimédia avec écran tactile 8 pouces et interface in-Control™ touch. La finition SE propose en plus des sièges en cuir avec réglage électri-que dans huit direc-tions côtés conducteur et passager avant, la navigation, un détec-teur d’obstacles, des jantes alliage de 18’’ et l’allumage auto-matique des phares et des essuie-glaces. Les feux xénon et la cli-matisation automati-que bizone intervien-nent avec le niveau sE Dynamics. Plus luxueuse encore la finition HSE propose des sièges en cuir ox-ford avec panneaux centraux perforés, des inserts de porte en cuir et la navigation Premium mais aussi d’un système audio Meridian avec 11 haut parleurs. Des projec-teurs adaptatifs « full LED » sont disponi-bles en option. Avec la finition HSE Dynamic vous bénéficierez des sièges en cuir oxford perforés, d’un grand choix d’ambiances avec un kit de car-rosserie Dynamic et des jantes alliage 19’’. Must de la gamme, la finition Autobiogra-phy offre un intérieur tout cuir, une caméra panoramique et l’en-trée sans clé.sous le capot fort heureusement les évolutions sont plus marquées. C’est le moins que l’on puisse dire puisque l’Evo-que 2016 s’offre rien moins que les tous

nouveaux moteur tD4 ingenium. Des blocs « up-to-date » ou très « state-of-the-art » pour employer les angli-cismes à la mode, en tous cas très moder-nes et qui visent une économie d’utilisation maximale. Land Ro-ver annonce un gain de 18% et annonce une consommation à partir de 4,2 l/100 km en cycle mixte et des émissions de Co2 qui débutent à partir de seulement 109 g/km. Ces moteurs in-génium bénéficient de blocs en alliage d’alu-minium dans lesquels sont intégrées des che-mises en fonte pour un gain global de 20 à 30 kilos

Consos En BAissE, PERFs En hAussE.Pour l’alimentation Land Rover a retenu un système de rampe commune sous 1800 bars et des turbos à géométrie variable. « Les frottements in-ternes ont été réduits de 17 % par rapport au moteur Diesel de précédente généra-tion, favorisant l’effi-cacité, la souplesse et la réactivité. » tient à souligner Land Rover en précisant que sur ces nouveaux blocs on peut également relever « les roule-ments à rouleaux sur les arbres à cames et d’équilibrage, les pompes à huile et à eau à débit variable, les gicleurs de refroi-dissement de piston à commande électroni-que et le vilebrequin décalé. » Avec tout cela Land Rover pré-cise que les périodici-tés ont été allongées de 26.000 km (ou un an) à 34.000 km (ou 2

ans). une belle évolu-tion qui se ressentira forcément un peu sur le porte monnaie. Ces moteurs ingéniums sont disponibles en deux versions baptisée tD4 de 150 ch (couple de 380 nm) avec une consommation de car-burant qui démarre à 4,3 l/100 km en cycle combiné (chiffres ver-sion eD4 2wD). Le tD4 de 180 ch (couple de 430 nm et 4wD) revendique une consommation de carburant de 5,1 l/100 km. Les émis-sions de Co2 étant respectivement de 113 g/km (boîte manuelle et aux deux roues motrices) et de 134 g/km (BvA9) grâce en grande partie au nouveau système de post-traitement des gaz d’échappement fonctionnant à l’Ad-blue, des jeux moteur réduits et l’emploi d’une huile basse viscosité. Ces tD4 sont vertueux puis-que seul le tD4 Bv9 5p sera frappé d’un malus de 150 euros.Disponible avec des transmissions mé-caniques 6 rapports et automatiques 9 vitesse (ZF 9hP48), l’Evoque ne renie pas son pédigrée et dis-pose en complément d’une transmission deux roues motrices en entrée de gamme, de deux transmissions 4x4, « Efficient Dri-veline » mais aussi « Active Driveline » qui passe de 4x2 en 4x4 automatiquement pour une moindre consommation et une usure réduite. Des transmissions encore peaufinées qui distin-gue toujours l’Evoque de ses concurrent. La fibre TT quoi!

Avec le Bentayga, la firme anglaise Bentley proposetout simplement le 4x4 le plus puissant du marché. DRoits RésERvés.

évoqueen beauté

Evoque de chez Range Rover se redonne un coupde blush. un lifting léger qui lui va plutôt bien. DRoits RésERvés.

Bentley en tout-terrain

Après Jaguar, c’est une autre marque, égalementbritannique, qui révèle son tout premier suv: Bentley. DRésERvés.

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C’est ce qui s’appelle une salle noire de monde, que nul n’avait jamais remplie avant où, en pleine période d’incertitude et de reniement, sur le thème «Tous ensemble derrièreKabila», le Parti pour l’Action refuse du monde sur une terre passant pour hostile, laisssant des grappes humaines traîner dans les dépendances de cette Fikin. lesoFT numérique.

Mettre les gaz en période d’incertitude

sur les bords de la luye, sur nos terres bénies de Bandundu, dans masimanimba, des villages entiers se vident et entrent en transe à l’apparition de Ya Khala (le Grand Crabe).une histoire vient de commencer qui passera par la matinée politique de rentrée organisée dans la mythique salle de la Fikin sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila». lesoFTnumérique.

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Vous êtes uncouple trop fusionnel. Lorsque vous êtes ensemble, vous êtes vraiment «collés» l’un à l’autre. En soirée, vous vous asseyez côte à côte et vous avez du mal à ne pas jouer dans la même équipe lors des tournois de belote entre amis. Le risque si vous vivez ensemble, c’est de continuer à agir comme des siamois. Vous n’aurez plus aucune intimité, plus aucun jardin secret ou activité individuelle. à terme, cela risque de devenir problématique. Attendez un peu que la

passion fusionnelle des débuts ne se tasse. Ga-gnez en indépendance. Habiter ensemble ou loyer divisé par deux.Bien sûr, vous pensez à vous installer ensem-ble. En effet, ce serait trop de diviser le loyer par deux, d’avoir un coup de main pour fixer cette étagère ou pour payer les courses… Attendez un peu, vous pensez vraiment que la vie à deux se résume à une succession de cho-ses rendues plus sim-ples dans la vie? Et les matins auprès de votre bien-aimé, ça ne vous intéresse pas, non? Si vous ne pensez qu’au loyer, attendez un peu, vous n’êtes pas prête à vivre avec lui.

Vous aimez

à vous étaler dans le lit. Ok, les nuits avec lui sont sympas. Mais quand même! Dès qu’il sort du lit, vous en pro-fitez pour étendre votre jambe en travers du matelas. Et les nuits où il dort chez lui, votre sommeil est bien plus réparateur. Posez-vous des questions, vous n’êtes sans doute pas prête à partager votre lit chaque nuit avec vo-tre amoureux. Et vous n’avez pas non plus envie de faire chambre à part tout de suite, si? Mieux vaut attendre encore un peu.

Vous ne supportez pas qu’il donne son avis sur votre chez-vous. «Tu devrais mettre ta plante sur cette étagère et tes livres dans ce

sens». Grrrr… Rien ne vous énerve plus que lorsqu’il fourre son nez dans des affaires qui ne le regardent pas, en l’occurrence, les vôtres. C’est VOTRE apparte-ment, c’est VOUS qui avez choisi les meubles et la déco et franche-ment, vous ne l’avez pas sonné. Si vous pensiez vous installer avec lui, il va peut-être falloir faire des conces-sions parce que lui aussi aura le droit de donner son avis. Et s’il n’est pas d’accord pour la faïence rose dans la salle de bain, c’est son droit. Organiser des vacances avec lui est une lutte.L’an dernier, vos vacances dans un lieu de rêve devaient être romantiques et paradi-

siaques. Au lieu de cela, ça a viré au cauchemar: il voulait faire du cam-ping alors que vous rê-viez d’un hôtel douillet, il réclamait des pâtes quand votre estomac criait pizzas, il rêvait Chapelle Sixtine quand vous espériez shopping à Milan. L’enfer pour se mettre d’accord. Imaginer vi-vre avec lui, pour vous, ça ressemble à tout sauf à un long fleuve tranquille. Vous pré-férez reporter le grand voyage.

Votre dispute la plus fréquente? «Qu’est-ce qu’on mange?»Chaque fois qu’il reste pour le week-end, ou même juste pour dîner, le choix des repas

tourne au pugilat. Vous lui dites qu’il n’aime rien, lui vous répond que vous lui cassez les pieds avec votre ré-gime vegan. Et ça peut dégénérer et durer des heures, parfois même des jours… Accepter de vivre ça au quotidien reviendrait à tuer votre belle histoire d’amour dans l’œuf (sans mau-vais jeu de mot). La routinevous fait peur.Vous avez peur de vous ennuyer si vous vous installez avec lui. Vous craignez de ne plus faire ces sorties culturelles dont vous raffolez et de préférer regarder Top Chef à la place. Bref, la routine vous effraie. Pourtant, quand on vit à deux, il faut une part de routine pour trouver son équi-libre. Si pour l’instant vous préférez fuir, c’est qu’il est trop tôt pour vivre ensemble. Vous ne supportez ses amis qu’à petite dose.Les copains de votre chéri, ils sont très sym-pas, oui! Enfin, sauf quand ils se mettent à faire des blagues dou-teuses sur vos amies ou à débattre du dernier but de Messi ou du cri de Ronaldo lorsqu’il a reçu son ballon d’or. En fait, ils sont assez

savoir que vous êtes prêt(e) à vivre ensemble

Vous n’êtes preut-être pas prêt (prête) à sacrifier vos instants précieux. DRoits RésERvés.

Le soft internationaL | édition nationaLe | n° 1329 | page 19.

agaçants. La plupart du temps à vrai dire. Vous n’arrivez pas à conce-voir qu’ils puissent un jour être avachis dans VOTRE canapé à boire des bières en jouant à la console. Non, vous passez votre tour. Vous n’avez pas du tout le même rythme.Vous avez besoin de dormir beaucoup alors que votre homme adore traîner devant des sé-ries et ne vient se cou-cher qu’une fois qu’ont sonné deux heures du matin. Vous n’avez pas du tout le même rythme et cela risque de devenir pénible dans votre vie quotidienne. Alors que vous dormez paisible-ment, Jules a subite-ment envie d’un câlin en venant se coucher. Et le dimanche ma-tin, vous adorez vous rendre au marché alors qu’il préfère traîner au lit jusqu’à l’heure du déjeuner? Cette différence de rythmes de vie risque de vous peser. Avant de vivre ensemble, mettez vos pendules à la même heure.Par Auriane HamonAprès avoir rencontré la personne de vos rêves, il est temps de passer aux choses sérieuses et de fixer le premier rendez-vous.

voici quelques conseils pour garder son

calme et donner le meilleur de soi pendant ce moment décisif.

Soigner son sommeil.Il s’agit de la même re-cette que pour la veille d’un exam’ ou d’un entretien d’embauche: passer une bonne nuit avant le jour J vous donne l’assurance de mieux gérer votre stress. La règle est simple: couchez-vous tôt et faites une activité calme avant de dormir comme lire un livre ou prendre un bain.

Bien manger.La nourriture que l’on ingère a beaucoup de conséquences sur notre psychisme et notre ma-nière de gérer le stress. Lorsque l’on mange mal, cela n’a pas seu-lement un impact sur notre ventre mais aussi

sur notre humeur et nos émotions. Pensez aux repas équilibrés dans la journée et la veille!

Une tenue décontract’.Donner une bonne image de soi est bien sûr le but recherché par toute personne lors d’un rendez-vous galant. On ose la robe moulante ou le panta-lon classe tout en étant bien dans votre corps. Exprimer le meilleur de soi, c’est également être épanoui et à l’aise dans ses baskets au sens propre comme au figuré. Optez alors plu-tôt pour vos vêtements les plus confortables et envisagez votre rendez-vous avec sérénité.

Être sûr de soi.On tient bien trop souvent l’expression «être sûr de soi» pour négative alors qu’en réalité, elle est la clé de bon nombre de

portes. Cela passe par une bonne dose d’op-timisme, et d’autodéri-sion. Une étude Parship révèle en effet, qu’une attitude positive face à la vie (22,5%) est préférée à un physique agréable (19,7%). Cela ne signifie en aucun cas d’être arrogant, mais seulement d’être doté d’une aisance qui mettra d’emblée votre partenaire en confiance. N’ayez pas peur des silences ou moments de creux dans une conver-sation car ce sont des moments précieux pour réfléchir et prendre des pauses.

Respirer.Une notion élémentaire du théâtre qui devrait servir dans toutes les situations de la vie: travailler sa respiration. Une bonne respiration profonde dans la plu-part des cas vaut bien mieux que des thés

relaxants ou des gélules contre l’angoisse. La respiration ventrale est de loin la plus efficace contre les tensions. Juste avant le rendez-vous, prenez deux grandes inspirations et le résultat sera direct. Le stress peut s’envoler en un quart de seconde! Ce conseil est valable aussi pendant le ren-dez-vous.

Jamais peur d’oser!Pour conclure le ren-dez-vous, osez montrer que vous savez prendre des initiatives. Si la personne vous plaît, proposez de vous-mê-me un prochain rendez-vous. Dans la situation inverse, au cas où vous n’avez pas d’accroche particulière, ne laissez pas planer de doute. Dès le premier ren-dez-vous, vous êtes en mesure de sentir si le courant est passé entre vous.

Recettes pour une première rencontre réussie

Au lit, on n’en a jamais assez. On désire plus

de sexe, plus de plaisir, plus de positions, plus de tout. Il n’est pas rare de voir notre partenaire accéder à l’orgasme tant convoité, tandis qu’on reste sur notre faim. Pour palier cette injustice, mettons le doigt sur une techni-que sexuelle ancestrale 100% efficace: le bai-ser de Singapour.

Qu’est-ce que le baiser de Singapour?Ce drôle de «baiser» trouve sa place dans quelques livres d’his-toire. Pourquoi «drô-le»? Parce qu’il n’a rien d’un baiser clas-sique, il ne s’agit pas d’un échange buccale entre deux amoureux, mais plutôt d’un échan-ge sensuel/sexuel. Pour réussir cette technique, il suffit d’exercer une pression sur le pénis de votre chéri, au moment où celui-ci vous pé-nètre. Comment? En contractant régulière-ment et efficacement votre muscle du péri-née. Si c’est bien fait, votre conjoint aura la même sensation que

lors d’une fellation. On vous prévient cette pra-tique n’est pas toujours évidente à réaliser. Certaines femmes ont un périnée naturelle-ment musclé, tandis que d’autres, devront s’entraîner.Avant de vous lancer à corps perdu dans un en-traînement intensif de votre muscle pubo coc-cygien aka le périnée, renseignez-vous sur sa position. Pour cela, rien de bien compliqué, au moment d’uriner (veuillez-nous excuser pour le côté pas très glamour), essayez de vous stopper quelques secondes, puis réité-rez la chose deux ou trois fois. Félicitations, vous voilà désormais consciente de son existence! Vous pouvez également appliquer les exercices de Kegel. Ils sont généralement destinés aux femmes enceintes ou souffrant de fuites urinaires, mais on n’est jamais trop prudentes. Qui plus est, comment résister à un «sport» susceptible de nous apporter plaisir et santé? Attention! Une mauvaise pratique peut avoir l’effet inverse et

engendrer des problè-mes de santé. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à vous adresser à votre gy-nécologue ou à votre médecin traitant.Le baiser de Singapour peut s’effectuer de différentes manières, mais nous, on va vous donner la méthode basique: Le must, votre homme doit rester muet tandis que vous contrô-lez la situation. Assise à califourchon sur son sexe, vous gérez l’in-tensité et la continuité des contractions de votre muscle pelvien. Pour une meilleure op-timisation, votre parte-naire doit vous pénétrer lorsqu’il est au sum-mum de son érection. Gardez vos hanches stables, à la limite de l’immobilité, et jouez avec votre regard pour stimuler l’excitation de votre chéri.Contractez votre muscle de façon pro-gressive, puis de plus en plus intense afin d’exercer une pression sur son pénis. Amusez-vous à alterner douceur et rigidité pour mieux surprendre votre parte-naire.

Les week-ends en-semble sont un vrai bon-

heur mais quand il doit repartir chez lui le dimanche soir, c’est presque un soulage-ment pour vous. vite, vous démaquiller, enfiler un pyjama en pilou, préparer une soupe en vitesse, téléphoner à sophie, votre meilleure amie avant de vous affaler dans le canapé pour regarder le dernier épisode de votre série préférée. Finalement, les moments rien qu’à vous ont du bon et vous n’êtes pas prête à sacrifier ces instants précieux.

Du baiser de singapour

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Le soft internationaL est un journaL de droit étranger | autorisation de diffusion en r-dcongo M-cM/LMo/0321/Min/08 daté 13 janvier 2008.

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Dans une Libye désabusée, des pro-Kadhafi de retour

Mis au ban de la société libyenne depuis l’assassinatde Mouammar Kadhafi en octobre 2011, les partisans de l’ancien Chef

d’état libyen reviennent sur le devant de la scène. u.s. nAvY Photo.

Le 28 juillet, un tribu-nal de Tripoli condam-nait à mort le fils de l’ancien président libyen, ainsi que huit autres responsables du régime déchu. Un ver-dict qui allait susciter une réprobation généra-le. Parmi les critiques, d’aucuns soulignèrent les failles de l’instruc-tion, un manquement évident aux normes d’une procédure ju-diciaire équitable. De même, des défenseurs des droits de l’Homme dénoncèrent les trai-tements réservés aux prisonniers, notamment des actes de torture commis sur la personne de Saadi Kadhafi, le fils de l’ancien dictateur. En somme, ce procès bâclé allait signifier une nouvelle occasion manquée pour la Libye de recouvrer un peu de justice.Ce qui serait, en soi, déjà assez atroce. Reste que l’une des conséquences les plus inquiétantes de ce procès pourrait bien être l’effet produit sur les partisans de l’ordre ancien. Une semaine après le prononcé du verdict, des adeptes du régime destitué organisaient des ma-nifestations dans tout le pays, réclamant la libération de sommités du régime Kadhafi, tou-jours détenues par les milices responsables de la chute du dictateur en 2011. Globalement, ces quatre dernières années, les pro-Kadhafi n’ont joué qu’un rôle minime dans la vie publique libyenne. Aujourd’hui, les voilà par contre clairement regonflés par le chaos qui s’est emparé du pays depuis la chute de leur leader. Et l’ersatz de procès de Tripoli leur offre un mer-veilleux prétexte pour dénigrer la révolution de 2011. Des rassemblements qui virent à l’émeuteLes manifestations des pro-Kadhafi se sont déroulées à l’Est, à l’Ouest et au Sud du pays - la preuve que le vieux régime peut encore compter sur de nombreux bastions. Selon ce que l’on voit sur des images diffu-

sées par des chaînes de télévision libyennes, les manifestations se sont déroulées dans des communautés contrôlées par les deux factions gouverne-mentales rivales (celle basée à Tripoli et celle de Tobrouk). Globa-lement, les manifes-tations sont restées pacifiques et étaient composées d’hommes et de femmes de tous âges. à l’Est du pays, les manifestations

allaient rencontrer un peu d’opposition (éga-lement pacifique) dans des villes telles que Tobrouk, Ajdabiyah ou Benghazi.

sEntiMEntDE tRAhison.Au Sud et à l’Ouest du pays, par contre, les manifestations allaient prendre un tout autre tour. Les autorités des régions contrôlées par les islamistes dévoués au gouvernement de

Tripoli ont accueilli ces manifestations, au départ pacifiques, en leur tirant dessus à la mitraillette et au lance-roquettes. à Syrte, ville natale de Kadhafi, des djihadistes essayèrent de disperser les mani-festations en ouvrant le feu. à divers endroits, il semblerait que les pro-Kadhafi aient eux-mêmes eu recours à la violence. Au Sud, à Sebha, capitale du Fez-

zan, région historique-ment très liée à l’ancien régime, les manifesta-tions ont vite dégénéré en heurts armés, lors-que des groupes affiliés au gouvernement de Tripoli ont cherché à les empêcher. Dans une vidéo, on voit des partisans de Kadha-fi exhiber des drapeaux verts et des portraits du dictateur tandis qu’un avion de chasse survole la scène afin de les inti-mider. Dans la ville de Tarhounah, située à 80 km au sud-est de Tri-poli et berceau d’une tribu libyenne parmi les plus conséquentes du pays, les manifestations ont aussi vite tourné en affrontements avec les milices inféodées au gouvernement de Tripoli.De telles manifesta-tions sont susceptibles d’engendrer un mou-vement national hos-tile à la révolution de 2011, ne serait-ce parce qu’un nombre grandis-sant de Libyens sont profondément désabu-sés par ses conséquen-ces. Quatre ans après, dans un contexte où la sécurité ne fait que de se détériorer et où services publics n’exis-tent quasiment plus, beaucoup s’interrogent sur la logique qui aura présidé à la destitution du régime de Kadhafi - un renversement qui, après tout, devait leur rendre la vie meilleure, pas pire. S’il y en a toujours pour critiquer l’ancien régime, et arguer que ce qui se

passe aujourd’hui est la conséquence directe de quarante-deux ans de dictature, un consensus toujours plus solide estime que les atrocités et les abus commis par les groupes en place depuis la révolution sont bien plus graves que ceux commis par le régime de Kadhafi.Beaucoup se sentent trahis par les gouverne-ments élus depuis 2011. Les habitants de Derna et de Syrte ont été lais-sés à eux-mêmes face à la sauvagerie de l’état islamique. Il y a deux mois, Derna réussissait à se débar-rasser des djihadistes de l’état islamique, mais à peu près à la même période, les milices de Misrata stationnées à Syrte se retiraient après avoir été attaquées par les combattants de l’état islamique, et la ville est depuis tombée aux mains des djihadistes.La menace DaechIl y a quelques semai-nes, je me suis entre-tenu avec un chef de la tribu al Kadhafa (la tribu de Kadhafi), basée à Syrte. Il m’a fait part de sa déception et de sa frustration quant aux autorités libyennes, incapables de les aider contre l’état islamique. «Nous n’avons pas les armes adéquates pour les combattre et quand on leur a demandé de nous en fournir, ils nous ont complètement ignorés.» Dès lors, à Syrte, beaucoup n’ont pas eu d’autre choix

que de se plier au joug de Daech. Globale-ment, dans la région, on estime que les autorités en place sont totalement indifférentes au sort des gens ordi-naires. Aujourd’hui, le verdict de Tripoli pour-rait servir d’élément unificateur aux divers partisans de l’ancien régime.La réémergence de ces loyalistes représente un énième obstacle au processus de paix et à un quelconque futur gouvernement d’unité nationale. Ni l’un ni l’autre n’auront la moindre chance de réussir si aucun effort n’est fait pour remédier au sentiment d’injus-tice et d’indifférence grandissant parmi les partisans de l’ancien ré-gime. Autrement, c’est la porte ouverte à l’état islamique et consorts, comme le prouve la situation à Syrte. La Libye peut stopper sa plongée actuelle vers le chaos uniquement si elle cherche le rassem-blement. Et, pour cela, il faudra qu’elle passe outre sa rhétorique révolutionnaire.

FoREign PoLiCY n

MohAMED ELJARh n

Les ma-nifesta-tions de soutien aux anciens

hommes forts du régime se multiplient dans un pays gagné par le chaos.

Pantalon noir et chemise blanche, che-veux blonds tirés en

arrière, Claire Chazal a présenté dimanche soir sur tf1 son dernier JT, après 24 ans aux commandes des jour-naux du week-end, une longévité devenue rare à la télé. Débarquée par le P-dG Nonce Paolini pour cause de mauvaises audiences, la présentatrice de 58 ans a mené son journal comme d’habitude, avec le sourire.Elle s’est juste permise une courte allocution de fin pour exprimer son «immense tristesse de ne plus pouvoir assumer la mission que (lui) avait confiée Francis Bouygues». «Je vous remercie infini-ment d’avoir été fidèles pendant 24 ans à ces journaux du week-end,

j’ai été très heureuse et fière de les présenter», a-t-elle déclaré. Elle a aussi rendu hommage à «l’immense talent» de la rédaction, mais sans un mot pour la direction actuelle de la

chaîne. Juste après le journal, hors plateau, longuement applaudie par les journalistes et amis présents, elle a fondu en larmes et pris la parole pour dire: «c’est un déchi-

rement», a raconté à l’Afp un témoin de la scène. Ce dernier JT de la présentatrice, com-menté par des milliers de tweets, devrait faire un succès d’audience, au vu des premiers chiffres d’audience sur les box, selon la presse spécialisée. En coulisses, de nom-breux journalistes de la rédaction, des stars amis - Daniel Auteuil, Marc-Olivier Fogiel, l’écrivain Philippe Besson- mais aussi ses proches, dont son fils François, étaient venus assister avec émotion à ce dernier plateau.Claire Chazal quitte la chaîne au terme d’une éviction éclair: le P-dG de Tf1 Nonce Paolini a convoqué la journaliste par SMS le 30 août, puis l’a reçue le jeudi suivant pour lui annon-cer son remplacement.Lundi la chaîne a

annoncé son départ en une seule phrase sur son site, avant de préci-ser dans la semaine que ce dimanche serait son dernier JT.Elle sera remplacée par Anne-Claire Coudray, 38 ans, à laquelle Clai-re Chazal a souhaité dimanche d’avoir «tous les bonheurs» qu’elle a connus à ce poste.«Un coup de chapeau affectueux à Claire et à une certaine forme d’élégance qui manque singulièrement à son patron», a commenté dimanche soir Patrick Poivre d’Arvor, son ancien collègue et le père de son fils.Autre ancienne de tf1, Anne Sinclair a elle aussi dénoncé vendredi dans le Huffington Post la «brutalité» de cette éviction par tf1, «une maison qui ne s’est jamais encombrée d’élégance».

Le dernier jt de Claire Chazal sur tf1

évincée bruatelemnt, la journaliste ClaireChazal a présenté son dernier jt sur tf1. DR.