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L’ACTUALITÉ AU QUOTIDIEN N°1800 VENDREDI 9 AOÛT 2013 www.lesdepechesdebrazzaville.com 100 FCFA Ce vendredi est le jour du dernier virage des assises du congrès constitutif de l’organisation des femmes du Parti congolais du tra- vail (PCT). Qui donc, en qualité de première secrétaire nationale, tiendra les rênes du combat fémi- nin au sein du parti au pouvoir ? C’est la grande question qui de- vrait trouver sa réponse dans quelques heures. D’ores et déjà, dans les couloirs du Palais des congrès où se tien- nent les travaux depuis mercredi, les commentaires et supputations vont bon train sur les probables candidates à un poste pour lequel le PCT, comme à son habitude, a fait mystère sur les postulants. Page 2 PCT Le dernier round de la bataille des dames ÉDITORIAL État fort Page 2 La société de promotion immo- bilière (Soprim) a mis à la dis- position des fonctionnaires en poste dans le district de Kin- damba, département du Pool, onze logements de fonction pour améliorer leurs condi- tions de vie. Construites dans le cadre du programme mis en œuvre par le gouvernement pour un coût d’un milliards 50 millions FCFA, ces logements de type F3 et F4 offrent de meilleures commodités d’hébergement. Page 3 HABITAT Des logements de fonction pour les agents de l’État à Kindamba Tenant compte des besoins exprimés par les ministères concernés, le gou- vernement à décidé de réduire, pour cette année, le quota d’admission des candidats inscrits aux différents exa- mens et concours professionnels. Dans le cadre de cette révision du quota, un choix limité se présente aux prétendants à l’École normale des instituteurs, l’École des Eaux et forêts de Mossendjo, l’École para médicale, l’École moyenne d’administration et l’École des Beaux-arts. Ces concours concernent les détenteurs du BEPC et ceux du niveau terminale. Au total, 16.085 candidats sont retenus contre 13.095 l’année dernière. Page 5 Concours professionnels Réduction du quota d’admission dans les établissements Les candidats consultant les listes Au sortir de l’audience que leur a accordée le président de la Ré- publique, Denis Sassou N’Guesso, jeudi en fin d’après- midi, Léon Kengo Wa Dondo et Aubin Minaku, respectivement président du Sénat et président de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo (RDC), ont indiqué à la presse être venus solliciter le soutien du chef de l’État congo- lais pour la réussite du dialogue politique qui s’ouvre dans leur pays la semaine prochaine. « Nous lui demandons de s’as- socier aux concertations, et de pouvoir nous accompagner», a notamment déclaré Léon Kengo Wa Dondo, qui a insisté sur le ca- ractère consensuel des décisions qui seront prises au cours de ce « dialogue inclusif » entre les filles et les fils de la République démocratique du Congo. Il a ajouté que les groupes rebelles seront également invités. Page 3 Concertations politiques en RDC C DAA DAABC AEE FAA Denis Sassou N’Guesso, Léon Kengo Wa Dondo et Aubin Minaku

N°1800 VENDREDI 9 AOÛT 2013 C DAA D AAB C A E E F AA

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L ’ A C T U A L I T É A U Q U O T I D I E N

N°1800 VENDREDI 9 AOÛT 2013www.lesdepechesdebrazzaville.com100 FCFA

Ce vendredi est le jour du derniervirage des assises du congrèsconstitutif de l’organisation desfemmes du Parti congolais du tra-vail (PCT). Qui donc, en qualitéde première secrétaire nationale,tiendra les rênes du combat fémi-nin au sein du parti au pouvoir ?C’est la grande question qui de-vrait trouver sa réponse dansquelques heures.D’ores et déjà, dans les couloirsdu Palais des congrès où se tien-nent les travaux depuis mercredi,les commentaires et supputationsvont bon train sur les probablescandidates à un poste pour lequelle PCT, comme à son habitude, afait mystère sur les postulants.

Page 2

PCT

Le dernier round dela bataille des dames

ÉDITORIAL

État fortPage 2

La société de promotion immo-bilière (Soprim) a mis à la dis-position des fonctionnaires enposte dans le district de Kin-damba, département du Pool,onze logements de fonctionpour améliorer leurs condi-tions de vie. Construites dans le cadre duprogramme mis en œuvre parle gouvernement pour un coûtd’un milliards 50 millionsFCFA, ces logements de typeF3 et F4 offrent de meilleurescommodités d’hébergement.

Page 3

HABITAT

Des logementsde fonction pour les agentsde l’État à Kindamba

Tenant compte des besoins expriméspar les ministères concernés, le gou-vernement à décidé de réduire, pourcette année, le quota d’admission descandidats inscrits aux différents exa-mens et concours professionnels.

Dans le cadre de cette révision duquota, un choix limité se présente auxprétendants à l’École normale desinstituteurs, l’École des Eaux et forêtsde Mossendjo, l’École para médicale,l’École moyenne d’administration et

l’École des Beaux-arts. Ces concoursconcernent les détenteurs du BEPCet ceux du niveau terminale. Au total,16.085 candidats sont retenus contre13.095 l’année dernière.

Page 5

Concours professionnels

Réduction du quota d’admissiondans les établissements

Les candidats consultant les listes

Au sortir de l’audience que leur aaccordée le président de la Ré-publique, Denis SassouN’Guesso, jeudi en fin d’après-midi, Léon Kengo Wa Dondo etAubin Minaku, respectivementprésident du Sénat et présidentde l’Assemblée nationale de laRépublique démocratique duCongo (RDC), ont indiqué à lapresse être venus solliciter lesoutien du chef de l’État congo-lais pour la réussite du dialoguepolitique qui s’ouvre dans leurpays la semaine prochaine.« Nous lui demandons de s’as-socier aux concertations, et depouvoir nous accompagner», anotamment déclaré Léon KengoWa Dondo, qui a insisté sur le ca-ractère consensuel des décisionsqui seront prises au cours de ce« dialogue inclusif » entre lesfilles et les fils de la Républiquedémocratique du Congo. Il aajouté que les groupes rebellesseront également invités.

Page 3

Concertations politiques en RDC

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Denis Sassou N’Guesso, Léon Kengo Wa Dondo et Aubin Minaku

2 | POLITIQUE AF�����D�F��EF���C��C����F����������BF�E�FE����C��������

LES DÉPÊCHESDE BRAZZAVILLE

Les Dépêches de Brazzaville sont une publication de l’Agence d’Information d’Afrique centrale (ADIAC)Site Internet : www.brazzaville-adiac.com

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ÉDITORIAL

������DF�

Ce que démontrent à l’évidence les évènementsen cours dans la partie nord de l’Afrique est lanécessité pour les États modernes de concilier le

régime démocratique avec l’existence d’un État fort,c’est-à-dire capable de faire régner l’ordre public sanspour autant sacrifier les libertés individuelles ou collec-tives sur l’autel de la continuité. Si, en effet, la Tunisie,la Libye, l’Égypte, avaient su se doter sous la pressionpopulaire de gouvernements capables de gérer lesaffaires publiques sans pour autant tomber sous lacoupe de partis extrémistes, leurs peuples ne seraientpas confrontés aujourd’hui à des querelles inextricablesdont nul ne peut prédire l’issue.

Ceci pour dire que dans les pays comme les nôtres, quiont fait la très dure expérience de l’anarchie alors qu’ilspensaient s’être installés durablement dans la démocra-tie et la liberté, il faut savoir raison garder. Savoir raisongarder c’est-à-dire ne pas céder aux démons de ladémagogie qui inspirent volontiers les adversaires dupouvoir en place et les conduisent à proposer à leurscontemporains des alternatives suicidaires afind’accéder enfin à des fonctions publiques dontils espèrent tirer les plus grands avantages.

Pourquoi ne pas le dire franchement même si une telleassertion nous vaut d’être accusés de faire le jeu du pou-voir en place: la véritable force du Congo, aujourd’hui,est d’être géré par un pouvoir fort qui tire sa légitimitédu vote populaire, mais qui ne cède pas aux mirageslibertaires que certains lui présentent comme la pana-cée à ses problèmes présents. Sans doute ce pouvoirn’est-il pas exempt de défauts et pourrait-il se montrerplus efficace dans la gestion des affaires publiques, maisdu moins assure-t-il à chacun de nous une liberté depenser et d’agir qui n’a pas de précédent, et c’est déjàconsidérable.

C’est pourquoi la question que nous devons nous poseraujourd’hui est de savoir comment pérenniser ce régimesans pour autant aliéner notre liberté de choix,comment donc concilier stabilité et démocratie quiconditionnent la marche du Congo vers le développe-ment durable. Alors que s’amorce un débat public surl’évolution de notre République il n’est ni prématuré, niinutile de lancer le débat.

Les Dépêches de Brazzaville

Le congrès constitutif de lanouvelle organisation desfemmes du parti congolais dutravail (PCT) a atteint sa vitessede croisière et pour rester dansle monde des navigateurs,l’avion amorce déjà sonatterrissage, car c’est demain,samedi 10 août. Seulement àl’heure de l’épilogue, une seulequestion revient : à qui laprésidence ?

Palais des congrès. L’atmosphèreaux heures de pause renseignesur les tractations qui y ont cours.Dans les couloirs de ce mythiquelieu où se tiennent ces assises, leséchanges entre militantes tour-nent non seulement autour de ladénomination de la future organi-sation, mais également sur le nomde la militante qui aura la chargede présider à ses destinées.

Les exclues…Déjà quelques noms sont à exclure :Esther Ayissou-Gayama, EvelyneTchitchelle née Moe Poaty, Jeanne-Françoise Leckomba-Loumeto. Cesfemmes, qui ne déméritent pas,sont écartées de la course parcequ’elles sont secrétaires natio-nales au niveau du PCT. Sur cepoint précis, le secrétaire généraldu parti, Pierre Ngolo, avait étéclair lors de sa conférence depresse consacrée au bilan de sesdeux années à la tête du parti.Telle est la règle du jeu, même sitoutes ces trois femmes ontconduit les travaux préparatoiresdu congrès constitutif de l’organi-

sation féminine du PCT.

À surveiller de près…Au niveau actuel des travaux, etfaute d’informations, c’est la ru-meur qui règne. Parfois nourriepar des impatients, souvent en-tretenue par des ambitieuses enguise de ballon d’essai, d’intox ouà des fins incitatives. C’est ainsique parmi les noms cités pour leposte, ceux des anciennes minis-tres, Jeanne Dambendzet et Ma-deleine Yila-Boumpouto, revien-nent en boucle. D’autresmilitantes parlent égalementd'élues du peuple commeJeanne-Émilie Ngoto ou Berna-dette Ondzé. Les membres du bu-reau politique, Antoinette Kebi etArlette Soudan-Nonault, sontaussi citées. À cette liste, il fautajouter le nom de l’administra-trice-maire du 9e arrondissementde Brazzaville, Djiri, Ida-VictorineNgampolo. Un tableau, non moinsobjectif, qui annonce que la ba-

taille paraît rude pour le poste decelle qui demain sera appelée« leader des femmes » du PCT.Comme on le sait, cette organisa-tion, dont la charpente sera poséele samedi 10 août, vise, entre au-tres objectifs principaux, à contri-buer à la promotion de la femme,à l’affirmation de son statut et deson rôle dans la société congo-laise, ainsi que de veiller à sonépanouissement et à son intégra-

tion effective dans le processusde développement national sur labase des valeurs de la social-dé-mocratie. Des objectifs spéci-fiques complètent cette liste.

L’URFC est dissoute. Mais « Seule la lutte libère ! »La future organisation des femmesdu PCT, dont la dénomination fi-nale sera arrêtée par les congres-sistes est née des cendres del’Union révolutionnaire desfemmes du Congo, dissoute le 9mai 2012. Le mouvement en gesta-tion se propose d’hériter de sa de-vise, à savoir « Seule la lutte libère». Il fondera son action sur les va-leurs cardinales qui s’articulent au-tour des principes de la démocra-tie pluraliste et de liberté, desidéaux de justice sociale, de di-gnité humaine et de respect mu-tuel. La future, ou la nouvelle, or-ganisation des femmes du Congose propose de favoriser l’éclosionde tout le potentiel des femmes etdes hommes dans une politiquegenre dynamique pour une partici-pation plus significative de tous àl’édification d’une société pros-père, éprise de justice et de paix.La militante qui aura la charge deconduire ses destinées devra êtrecapable de mobiliser et de toutmettre en œuvre pour la traduc-tion dans les faits des objectifs pré-cités, inscrits noir sur blanc, dansles documents fondamentaux.

Roger Ngombé

PCT

Qui va diriger la nouvelle organisation des femmes ?

Arlette Soudan-Nonault

Jeanne Dambendzet

Jeanne-Émilie Ngoto

AF�����D�F��EF���C��C����F����������BF�E�FE��������� POLITIQUE / ÉCONOMIE | 3

L’ambassadeur d’Afrique du Sud au Congo, Genge Manelisi, a annoncéle 7 août l’arrivée imminente d’une délégation d'hommes d’affaires deson pays en République du Congo. En effet, il s’agissait pour la partie sud-africaine d’évoquer auprès duministre du Commerce et des approvisionnements, Claudine Munari,le projet d’intervention d’une mission de prospection et d’identificationdes opportunités dans les secteurs de l’agriculture, des infrastructureset des télécommunications. Peu avant son entrevue avec le diplomatesud-africain, la ministre du commerce s’est entretenue avec l’ambassa-deur de la République fédérale du Brésil. Ce dernier a souligné quel’objet de cette rencontre était de remercier une fois de plus le prési-dent de la République et la ministre du Commerce pour l’implicationdu Congo dans l’élection du candidat brésilien à la tête de l’Organisa-tion mondiale du commerce, indiquant qu’il y avait d’autres opportuni-tés au-delà de ce geste louable du Congo : « Il y aura par exemple dansle cadre de la culture, une exposition de la danse Kiébé-Kiébé qui serainaugurée au mois de septembre au Musée fédéral de Bahia. »Profitant de cette occasion, le diplomate brésilien a présenté au minis-tre et au gouvernement congolais ses félicitations pour la grande réus-site de l’ouverture de la foire internationale de Pointe-Noire, à laquelle,pour la première fois, le Brésil était présent.

Guillaume Ondzé

Cette pénurie, de plus en plus visible ces quatre dernières semaines, pro-voque de la surenchère chez les détaillants sur les marchés de la ville. Lefilet d’oignon est passé de 8 500 à 16 000 FCFA, et le tas de 500 à 1 000,voire 2 000 FCFA. «Les clients ne cessent de crier au scandale en raison duprix exorbitant des oignons ces derniers temps », se plaint Edgard Missié,commerçant au grand marché de Pointe-Noire. Cette rareté impacte le pa-nier de la ménagère. Dans une ville où la restauration constitue l’une desprincipales activités économiques des populations, la production localereste très faible, la quasi-totalité du produit consommé provient de l’étran-ger. Cette crise devient inquiétante, car les moins nantis doivent se pas-ser d’oignon, un ingrédient essentiel des mets congolais.Selon Seydou Diarra, grossiste au grand marché de Pointe-Noire, « cettecrise qui entraîne de la surenchère peut s’expliquer par les taxes élevées lorsdu dédouanement du produit. Plus les taxes sont importantes, plus les prixgrimpent chez les détaillants. » Interrogé sur cette crise, Jean-Claude Ma-biala, président de l’Association de défense des droits des consommateursdu Congo explique qu’il s’agit d’une pénurie organisée par quelques gros-sistes qui stockent des quantités importantes d’oignon pour les vendrequelques jours après à des prix plus élevés.

Séverin Ibara

Ces onze logements sociaux,flambant neuf, ont été construitspar la Société de Promotion Im-mobilière (SOPRIM), dans le ca-dre du programme d’améliorationdes conditions de vie en milieu ru-ral. Deux types d’appartementssont bâtis sur deux sites diffé-rents. Le premier modèle dit detype F3, comprend 2 chambres àcoucher, un salon, une cuisine,une douche et toilette modernes,assorti d’un balcon. Le deuxièmetype de logements dit F4, quant àlui, offre des commodités plus meil-leures que le premier type. Ilcontient 3 chambres, 2 salons, unecuisine moderne et un balcon. Les chambres sont, toutes, équi-pées d’une douche avec lavabo etde toilettes modernes. Le coûtdes travaux est évalué à 1,05 mil-

liards FCFA. Ces logements defonction répondent tous à unemême architecture. Le mur declôture permet une certaine indé-pendance aux familles qui vont yvivre. « Nous avons reçu instruc-tions du ministre de la Construc-tion de remettre ces 11 logementsau préfet du département du Poolqui, lui, les attribuera aux fonc-tionnaires évoluant dans la loca-lité », a déclaré le directeur tech-nique de la SOPRIM, RigobertLoumouamou. Recevant les clés à titre symbo-lique, le préfet du Pool, Jean-Mi-chel Sangha, a salué l’initiative dugouvernement qui permet de «re-constituer le tissu social, écono-mique et politique du district deKindamba » Après quoi, le préfeta transmis le trousseau de clés au

sous-préfet de Kindamba qui, àson tour, l’a remis au maire de laCommunauté urbaine de cette lo-calité en tant qu’autorité habilitéeà gérer ce patrimoine.Hormis les onze logements qui se-ront attribués aux fonctionnairesde Kindamba, la SOPRIM a aussiconstruit des appartements quirépondent aux mêmes caractéris-tiques, destinés à la vente.Douze de ces logements à vendre,sur les 19 prévus pour la premièretranche, sont également prêts. Lemodèle « Deux chambres-sa-lon-cuisine-toilette » est venduà 17 millions FCFA alors que ce-lui de 3 chambres revient à 23millions FCFA. Ce projet vas’étendre dans l’ensemble desdépartements du pays.

Firmin Oyé

COOPÉRATION

Les relations économiques et commercialesentre le Congo et l’Afrique du Sud se renforcent

POINTE-NOIRE

L’oignon se fait rare sur les marchés

KINDAMBA

Des logements modernes pourles fonctionnaires Le préfet du département du Pool, Jean-Michel Sangha, a réceptionné officiellement les clefs de ces onzelogements, destinés aux agents de l’État. La cérémonie a eu lieu le 7 août à Kindamba.

Un e�chantillon de logements de Kindamba

Le Conseil des Ministres s’estréuni le jeudi 8 août à Brazza-ville sous la haute autorité deSon Excellence MonsieurDenis Sassou N’Guesso, Prési-dent de la République, Chef del’État.Il a examiné six (o6) affaires etprocédé à une série de nomi-nations : le ministère concernéest celui de l’économie, des fi-nances, du plan, du porte-feuille public et de l’intégration.Sont nommés :Directeur Général du Fonds desoutien à l’agriculture: - Itoua Apollinaire ;

Président du Comité de directiondu Fonds de soutien à l’agriculture :- Ngakegni Antoine ;

Directeur Général du partenariatau développement : -Elenga Ekobo Michel ;

Directeur Général des recettesde service et de portefeuille :- Loundou Henri ;

Directeur Général de l’intégration :- Molongandzeyi Daniel.

Nominations au ministèrede l’Économie et des finances

Les présidents des deux chambresdu Parlement de la Républiquedémocratique du Congo, (RDC)Léon Kengo Wa Dongo (Sénat) etAubin Minaku (Assembléenationale), accompagnés parl’ambassadeur en poste àBrazzaville, Christophe Muzungu,ont été reçus, jeudi, dans l’après-midi, à la résidence du Plateau, parle président de la République,Denis Sassou N’Guesso. Le chef del’État était assisté par André ObamiItou et Justin Koumba, homologuesrespectifs des deux hôtes venus deRDC.L’audience a duré un peu plus detrois quarts d’heure, durant les-quels Denis Sassou N’Guesso et sesinterlocuteurs ont essentiellementparlé des concertations politiquesqui s’ouvriront la semaine pro-chaine à Kinshasa. À ce titre, les au-torités de la RDC sollicitent officiel-lement la participation du chef del’État congolais : « Il est le voisin leplus immédiat, il a une longue expé-rience du pouvoir et sait aborder les

problèmes lorsqu’ils se posent », asouligné Léon Kengo Wa Dondo ausortir de l’audience. Le président du Sénat de la RDC aaussi déclaré : « Nous sommes ve-nus rencontrer le président de la Ré-publique, pour lui dire que nous al-lons débuter les concertations dès lasemaine prochaine. Comme nousvoulons qu’elles soient inclusives etaboutissent à des décisions consen-suelles ; dans certaines circonstancesnous aurons besoin de listes et lui de-

mandons de pouvoir nous accompa-gner. D’où cette visite pour pouvoirl’associer à ces concertations ». Quant au rôle exact que rempliraDenis Sassou N’Guesso dans cesconcertations, Léon Kengo WaDondo a expliqué qu’il sera déter-miné lors d’une prochaine visite deson homologue, Joseph Kabila, àBrazzaville. Dans cette perspective,a-t-on appris de source diploma-tique, une seconde quadripartitepourrait regrouper dans la capitale

congolaise, ou ailleurs au Congo, lesprésidents Denis Sassou N’Guesso,Joseph Kabila, Paul Kagamé(Rwanda) et Yoweri Museveni (Ou-ganda), avec le soutien de la com-munauté internationale. La toutepremière s’était tenue au mois demars dernier à Oyo, ville natale duprésident congolais, située à 400km de Brazzaville. Évoquant desvoix discordantes entendues dansson pays en rapport avec le rôle quepourrait jouer Brazzaville dans cesconcertations, le président du Sé-nat de la RDC a indiqué que cela re-levait de la liberté de parole indis-pensable en démocratie : « Nous nepouvons pas empêcher le micro-cosme politique congolais depouvoir émettre des avis qui nesoient pas nécessairement har-monieux : il y a l’opposition, lamajorité, la société civile, c’estcela la RDC ». Kengo Wa Dondo aassuré que les groupes armés se-ront associés aux concertations.

Gankama N’Siah

CONCERTATIONS POLITIQUES EN RDC

Léon Kengo Wa Dondo et Aubin Minakureçus par le président Denis Sassou N’Guesso

Léon Kengo Wa Dondo (au centre) entouré d’Aubin Minaku et de Christophe Muzungur

4 | ANNONCES AF�����D�F��EF���C��C����F����������BF�E�FE����C��������

« Recrutement d'une firme en charge de la miseen place d’un Système de Gestion Electroniquedes Document (SGED) au profit du Ministre de laFonction Publique et de la Réforme de l’Etat(MFPRE)»1.Le Gouvernement de la République du Congo aobtenu auprès de l’Association Internationale deDéveloppement (IDA) un crédit n° 5063-CG, pourle financement des activités du Projet de Renfor-cement des capacités de Transparence et deGouvernance (RRCTG), et a l’intention d’utiliserune partie du montant dudit Don pour financerles services de consultants ci-après : Recrute-ment d'une firme en charge de la mise en placed’un Système de Gestion Electronique des Docu-ments (SGED) au profit de du Ministre de la Fonc-tion Publique et de la Réforme de l’Etat (MFPRE).L’objectif de la mission consiste à mettre en placeun système de gestion électronique des docu-ments performant qui puisse répondre aux be-soins spécifiques du MFPRE.La durée de la mission est de trois (03) mois in-cluant les quatre (04) phases suivantes :i) la réalisation de l’état des lieux (diagnostic) ;ii) la conception de l’architecture du SGED ;iii) l’implantation du SGED dans la structure ;iv) la formation des utilisateurs à l’appropriationdu SGED ;v) la formation technique des informaticiens aucode source et maintenance du SGED.2.L’Unité d’Exécution du PRCTG, invite les can-didats intéressés à manifester leur intérêt à four-nir les services décrits ci-dessus. Les Consultantsintéressés doivent fournir des informations perti-nentes indiquant leurs capacités techniques àexécuter lesdits services.

3.Les consultants intéressés doivent fournir les in-formations indiquant qu’ils sont qualifiés pourexécuter les services (brochures, référencesconcernant l’exécution de contrats analogues, ex-périence dans des conditions semblables, etc.).Les consultants intéressés peuvent s’associerpour renforcer leurs compétences respectives.Dans le cas d’une association, les consultants doi-vent indiquer clairement le Chef de file et sa na-tionalité. 4.Sur cette base, un cabinet d’études sera sélec-tionné conformément aux Directives de laBanque « Sélection et Emploi des Consultants parles Emprunteurs de la Banque Mondiale de jan-vier 2011». Le Consultant sera sélectionné sur labase de la méthode de Sélection fondée sur laqualité technique et le coût.5.Les intéressés doivent s’adresser à l’Unitéd’Exécution du PRCTG pour obtenir des informa-tions supplémentaires, à l’adresse ci-dessous, lesjours ouvrables, de 8 h 00 à 14 h 00.6.Les manifestations d’intérêt doivent être dépo-sées sous pli fermé ou en version électronique àl’adresse ci-dessous, au plus tard, le mercredi 28août 2013à : PROJET DE RENFORCEMENT DES CAPACITESDE TRANSPARENCE ET DE GOUVERNANCEUNITE D’EXECUTION DU PROJETSECTION PASSATION DES MARCHESB.P 2116 Brazzaville, République du Congo; Der-rière le Commissariat CentralCourriel : [email protected]; [email protected]

Brazzaville, le 05 Août 2013Le CoordonnateurMarie Alphonse ITOUA

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES, DU PLAN, DU PORTEFEUILLE PUBLIC ET DE L’INTEGRATION PROJET DE RENFORCEMENT DES CAPACITES DE TRANSPARENCE ET DE GOUVERNANCE

Crédit n° 5063 - CGUnité d’Exécution du Projet

B.P 2116 Brazzaville, République du Congo, Tel : 05 551 96 11, 06 921 91 16Courriel: [email protected]; [email protected]

AVIS DE SOLLICITATION A MANIFESTATION D’INTERET N°25/MEFPPPI/PRCTG-SPM/13

« Recrutement d'une firme en charge de la formation dupersonnel de l’ARMP, de la DGCMP, de la DGGT, desCGMP, y compris toutes les personnes impliquées dansla passation des marchés publics»1.Le Gouvernement de la République du Congo aobtenu auprès de l’Association Internationale deDéveloppement (IDA) un crédit n° 5063-CG, pourle financement des activités du Projet de Renfor-cement des capacités de Transparence et de Gou-vernance (RRCTG), et a l’intention d’utiliser unepartie du montant dudit Don pour financer lesservices de consultants ci-après : Recrutementd'une firme en charge de la formation du person-nel de l’ARMP, de la DGCMP, de la DGGT, desCGMP, y compris toutes les personnes impliquéesdans la passation des marchés publics.L’objectif général de la mission est d’améliorer lesperformances des acteurs intervenant dans lacommande publique.Les objectifs spécifiques de la mission sont : (i)acquérir des compétences en matière de gestiondes agents des CGMP et de toute autre institutionintervenant dans la chaîne de la dépense pu-blique;(ii) mettre à jour le programme de renfor-cement des capacités élaboré en 2011 ; (iii)renforcer les capacités des Personnes Responsa-bles des Marchés Publics (PRMP) en matière degestion des marchés publics ; (iv) renforcer les ca-pacités d’environ 400 représentants de la DGCMP,de l’ARMP, de la DGGT, des CGMP et de touteautre institution intervenant dans la chaîne de ladépense publique; (v) faire acquérir des compé-tences en matière de contrôle et audit des mar-chés publics aux agents de la DGCMP et del’ARMP, en matière de préparation des dossiersde soumissions et dans la maîtrise du processusde passation des marchés publics ; (vi) définir uneméthodologie relative à la collecte des donnéesnécessaire à l’alimentation du système de suivi-évaluation au sein de la DGCMP, de l’ARMP, de laDGGT, des CGMPs et de toute autre institution in-tervenant dans la chaîne de la dépense publique.La durée de la mission est de deux cent quatre

(204) jours intégrant la soumission du rapportfinal.2.L’Unité d’Exécution du PRCTG, invite les can-didats intéressés à manifester leur intérêt à four-nir les services décrits ci-dessus. Les Consultantsintéressés doivent fournir des informations perti-nentes indiquant leurs capacités techniques àexécuter lesdits services.Les consultants intéressés doivent fournir les in-formations indiquant qu’ils sont qualifiés pour exé-cuter les services (brochures, référencesconcernant l’exécution de contrats analogues, ex-périence dans des conditions semblables, etc.).Les consultants intéressés peuvent s’associerpour renforcer leurs compétences respectives.Dans le cas d’une association, les consultants doi-vent indiquer clairement le Chef de file et sa na-tionalité. 3.Sur cette base, un cabinet d’études sera sélec-tionné conformément aux Directives de laBanque « Sélection et Emploi des Consultants parles Emprunteurs de la Banque Mondiale de jan-vier 2011». Le Consultant sera sélectionné sur labase de la méthode de Sélection fondée sur laqualité technique et le coût.4.Les intéressés doivent s’adresser à l’Unitéd’Exécution du PRCTG pour obtenir des informa-tions supplémentaires, à l’adresse ci-dessous, lesjours ouvrables, de 8 h 00 à 14 h 00.5.Les manifestations d’intérêt doivent être dépo-sées sous pli fermé ou en version électronique àl’adresse ci-dessous, au plus tard, le mercredi 28Août 2013 à : PROJET DE RENFORCEMENT DES CAPACITESDE TRANSPARENCE ET DE GOUVERNANCEUNITE D’EXECUTION DU PROJETSECTION PASSATION DES MARCHESB.P 2116 Brazzaville, République du Congo; Der-rière le Commissariat CentralCourriel : [email protected]; [email protected], le 05 Août 2013Le CoordonnateurMarie Alphonse ITOUA

MINISTERE DES FINANCES, DU BUDGET ET DU PORTEFEUILLE PUBLICPROJET DE RENFORCEMENT DES CAPACITES DE TRANSPARENCE ET DE GOUVERNANCE

Crédit n° 5063 -CGUnité d’Exécution du Projet

B.P 2116 Brazzaville, République du Congo, Tel : 05 551 96 11, 06 921 91 16Courriel : [email protected]/ [email protected]

AVIS DE SOLLICITATION A MANIFESTATION D’INTERET N° 26/MEFPPPI/PRCTG-SPM/13

« Recrutement d’un Consultant individuel internationalpour la formation de 90 informaticiens des administra-tions touchées par le projet de gestion des finances pu-bliques et d'administration publique (SIDERE/équipeOCI, Impôts, Douanes, Trésor, Plan, économie, MFPRE ....).en pro-grammation et en développement WEB avec JAVA/JEE-FRAMEWORK»1.Le Gouvernement de la République du Congo a ob-tenu auprès de l’Association Internationale de Dévelop-pement (IDA) un crédit (Crédit n° 5063-CG) du Projetde Renforcement des Capacités de Transparence et deGouvernance (PRCTG), et a l’intention d’utiliser unepartie du montant dudit crédit pour financer les ser-vices de consultants ci-après : Recrutement d’unConsultant individuel international pour la formation de90 informaticiens des administrations touchées par leprojet de gestion des finances publiques et d'adminis-tration publique (SIDERE/équipe OCI, Impôts, Douanes,Trésor, Plan, économie, MFPRE ....).en programmationet en développement WEB avec JAVA/JEE-FRAME-WORK.2. La formation vise de manière générale à automatiserles activités de production des actes administratifs afinde rentabiliser l’utilisation de l’outil informatique au seindes administrations touchées par le projet de gestiondes finances publiques et d'administration publique (SI-DERE/équipe OCI, Impôts, Douanes, Trésor, Plan, éco-nomie, MFPRE ....)Les objectifs spécifiques sont : (i) former 90 informati-ciens en programmation et en développement WEBavec JAVA/JEE-FRAMEWORK;(ii) rendre apte et com-pétitif le personnel informaticien. La durée de la forma-tion est de quatre vint dix (90) jours ouvrables. 3.L’Unité d’Exécution du PRCTG invite les candidats in-téressés à manifester leur intérêt à fournir les servicesdécrits ci-dessus. Les Consultants intéressés doiventfournir des informations pertinentes indiquant leurs ca-pacités techniques à exécuter lesdits services.Le dossier de candidature devra comporter les rensei-gnements suivants :•les copies des diplômes ;•les compétences du candidat pour la mission, notam-

ment l’indication de références techniques vérifiablesen matière de missions similaires (liste des précé-dents clients pour ce type de mission : année, coût dela mission, nom et adresse complète du représentantdu client) ;•l’adresse complète du consultant (localisation, per-sonne à contacter, BP, Téléphone, Fax, Courriel).Profil du Consultant :- être titulaire d’un diplôme BAC+5 ou plus dans le do-maine du développement JAVA et de gestion des pro-jets et/ou une certification dans le domaine dudéveloppement JAVA/JEE-FRAMEWORK ;- avoir des bonnes connaissances d'Oracle en tant quebase de données utilisée pour le développement ;- les expériences pratiques dans le domaine concernépar la formation sont fortement souhaitées ;- l’expérience dans la formation des adultes serait unatout.4.Sur cette base, un Consultant individuel sera sélec-tionné conformément aux Directives de la Banque «Sélection et Emploi des Consultants par les Emprun-teurs de la Banque Mondiale de janvier 2011». LeConsultant sera sélectionné sur la base de la compa-raison des CV.5.Les intéressés doivent s’adresser à l’Unité d’Exécu-tion du PRCTG pour obtenir des informations supplé-mentaires, à l’adresse ci-dessous, les jours ouvrables,de 8 h 00 à 16 h 00.6.Les manifestations d’intérêt doivent être déposéessous pli fermé ou en version électronique à l’adresse ci-dessous, au plus tard, le mercredi 28 août 2013 :PROJET DE RENFORCEMENT DES CAPACITES DE TRANSPARENCE ET DE GOUVERNANCEUNITE D’EXECUTION DU PROJET SECTION PASSATION DES MARCHESB.P 2116 Brazzaville, République du CongoDerrière le Commissariat Central Courriel : [email protected]; [email protected]

Brazzaville, le 05 Août 2013

Le CoordonnateurMarie Alphonse ITOUA

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES, DU PLAN, DU PORTEFEUILLE PUBLIC ET DE L’INTEGRATIONPROJET DE RENFORCEMENT DES CAPACITES DE TRANSPARENCE ET DE GOUVERNANCE

Crédit n° 5063-CG- Financement IDAUnité d’Exécution du Projet

B.P 2116 Brazzaville, République du Congo, Tel : 05 551 96 11, 06 921 91 16Courriel: [email protected]; [email protected]

AVIS DE SOLLICITATION A MANIFESTATION D’INTERETN° 27MEFPPPI-CAB/PRCTG-SPM/13

« Recrutement d'une firme de réputation interna-tionale en charge de la finalisation de la mise en place du Fichier unique Fonctionpublique-Solde»1.Le Gouvernement de la République du Congo aobtenu auprès de l’Association Internationale deDéveloppement (IDA) un crédit n° 5063-CG, pourle financement des activités du Projet de Renfor-cement des capacités de Transparence et de Gou-vernance (RRCTG), et a l’intention d’utiliser unepartie du montant dudit Don pour financer lesservices de consultants ci-après : Recrutementd'une firme en charge de la finalisation de la miseen place du fichier unique Fonction publique-L’objectif général du projet est d’obtenir un sys-tème global d’informations, outil unique, cohérent,intégré, Complet et sécurisé pour la gestion desressources humaines et de la solde interfaçantavec les caisses de retraite et les ministères utili-sateurs.L'objectif spécifique du projet est de réhabiliter lefichier du personnel de l’Etat en vue de l’intégrerdans un fichier unique informatisé «Fonction Pu-blique-Solde-Caisses de Retraite», qui devrait per-mettre : (i) une mise à jour des bases de données,évitant les paiements des agents fictifs ; (ii) uneclarification des procédures administratives et fi-nancières de gestion du personnel ; (iii) une pro-jection sur le suivi des effectifs sur et hors duterritoire national ; (iv) la réduction des obstaclesqui freinent tant la gestion des carrières que l’ob-tention des pensions de retraites ; (v) une rationa-lisation de la gestion des dossiers et archives dupersonnel L’impact d’une telle réforme devrait se ressentirtant sur le niveau de motivation du personnel quesur la maîtrise des dépenses en ressources hu-maines. La durée de la mission est de cent qua-tre vingt (180) jours intégrant la soumission durapport final.

2.L’Unité d’Exécution du PRCTG, invite les can-didats intéressés à manifester leur intérêt à four-nir les services décrits ci- dessus. Les Consultantsintéressés doivent fournir des informations perti-nentes indiquant leurs capacités techniques àexécuter lesdits services.Les consultants intéressés doivent fournir les in-formations indiquant qu’ils sont qualifiés pour exé-cuter les services (brochures, référencesconcernant l’exécution de contrats analogues, ex-périence dans des conditions semblables, etc.).Les consultants intéressés peuvent s’associerpour renforcer leurs compétences respectives.Dans le cas d’une association, les consultants doi-vent indiquer clairement le Chef de file et sa na-tionalité. 3.Sur cette base, un cabinet d’études sera sélec-tionné conformément aux Directives de laBanque « Sélection et Emploi des Consultants parles Emprunteurs de la Banque Mondiale de jan-vier 2011». La firme sera sélectionnée sur la basede la qualité technique et le coût.4.Les intéressés doivent s’adresser à l’Unitéd’Exécution du PRCTG pour obtenir des informa-tions supplémentaires, à l’adresse ci-dessous, lesjours ouvrables, de 8 h 00 à 14 h 00.5.Les manifestations d’intérêt doivent être dépo-sées sous pli fermé ou en version électronique àl’adresse ci-dessous, au plus tard, le mercredi 28août 2013 à : PROJET DE RENFORCEMENT DES CAPACITESDE TRANSPARENCE ET DE GOUVERNANCEUNITE D’EXECUTION DU PROJETSECTION PASSATION DES MARCHESB.P 2116 Brazzaville, République du Congo; Der-rière le Commissariat CentralCourriel : [email protected]; [email protected], le 06 .Août 2013Le CoordonnateurMarie Alphonse ITOUA

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES, DU PLAN, DU PORTEFEUILLE PUBLIC ET DE L’INTEGRATIONCrédit n° 5063 -CG

Unité d’Exécution du ProjetB.P 2116 Brazzaville, République du Congo, Tel : 05 551 96 11, 06 921 91 16

Courriel : [email protected]; [email protected]

AVIS DE SOLLICITATION A MANIFESTATION D’INTERET N° 28/MEFPPPI/PRCTG-SPM/13

SOCIÉTÉ | 5AF�����D�F��EF���C��C����F����������BF�E�FE���������

Une Organisation Internationale recherche des villasou Duplex à louer situées de préférence dans un Rayonde 1,5 Km de la maternité Blanche Gomez. Lesdites résidences doivent obéir aux normeset dimensions standards y compris :-De l’espace pour générateur et pour un vehicule-De l’espace pour une guérite de sécurité-Une cour très grande-Un parking auto interne et externe-Une bâche à eau-Un mur de clôture de 3 m de hauteur-Grille de sécurité au niveau de toutes les ouvertures(Portes et fenêtres à la rez-de-chaussée).-Une salle à manger très vaste-Un grand salon-Une cuisine vaste et moderne

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ANNONCE

À l’issue d'une assembléegénérale extraordinaire le 4 août àPointe-Noire, Micheline Potignon-Ngondo a été réélue à laprésidence de l’AssociationNgondo pour la lutte contre lapauvreté (ANLCP).Les membres de l’ANLCP venus

des six arrondissements de Pointe-Noire mais aussi du Kouilou, duNiari, de la Bouenza, de Brazza-ville, des Plateaux et des deux Cu-vettes ont une fois de plus confiéles destinées de leur association àMicheline Potignon-Ngondo à l’is-sue des assises auxquelles ont priségalement part des responsablesd'ONG, d'associations et de mu-tuelles sœurs.À l’ouverture des travaux, CharlesBeaudelaire Douniama, secrétairegénéral de l’ANLCP a précisé lesmotivations de la convocation decette assemblée générale extraor-dinaire : « L’état de démembre-ment et l’hibernation des organesdirigeants, la sous-animation dela structure et la léthargie desmembres, des maux liés aux nom-breux cas de décès et de déplace-ments des membres consécutifs àleur mutations dans d’autres lo-calités ont affecté l’association.Pour lui donner une nouvelle im-pulsion, la tenue de cette assem-blée extraordinaire était devenueplus que nécessaire et urgente. Àl’issue de cette assemblée géné-

rale, nous voulons apporter unsang nouveau dans les instancesdirigeantes de notre associationafin qu’elle continue à jouer plei-nement son rôle de conseil,d’orientation, de réalisation, d’in-citation, d’information et de sen-sibilisation au service des per-sonnes défavorisées et démuniesainsi que de plaidoyer auprès desinstitutions », a-t-il déclaré, avantd’ajouter que les membres nom-més aux différents postes à res-ponsabilités devaient être disponi-bles et faire preuve de probité.S’adressant à l’assemblée, Miche-line Potignon-Ngondo a salué l’ac-tion des membres et sympathisantsde l’ANLCP, qui, par leur soutien,leur engagement et leur détermi-nation, n’ont ménagé aucun effortpour que l’association ait une assiseet un ancrage réel sur l’échiquierassociatif national et international,tout en réaffirmant sa volonté deredoubler d’ardeur dans la pour-suite et la promotion des objectifset idéaux de l’ANLCP.Les travaux ont abouti à la mise enplace des instances de l’ANLCP : leconseil d’administration de vingtmembres et le bureau exécutif na-tional de neuf membres dirigé parMicheline Potignon-Ngondo, lacommission de contrôle et d’éva-luation de trois membres dirigéepar Joseph Akouala-Mongo et lecomité de gestion de la mutuelle deneuf membres dirigée par la prési-dente nationale.Avant de clôturer les travaux del’assemblée générale extraordi-naire, Micheline Potignon-Ngondoa remis des kits scolaires à douzeélèves de l’école Arche de Noéayant satisfait au concours d’entréeen sixième cette année, dont elleest la promotrice.

Hervé-Brice Mampouya

VIE ASSOCIATIVE

Micheline Potignon-Ngondo reconduiteà la tête de l’ANLCP

Micheline Potignon-Ngondo. (© DR)

La direction des examens etconcours technique a rendupubliques les listes des candidatsretenus aux différents concoursprofessionnels. Ces derniers ontsignifié leur mécontentement le 8août à Brazzaville. Motif, le quotad’admission qu’ils jugent trèsmaigre vu le nombre de candidats. Il ressort des sources sûres que lequota de réussite est fixé par leministère de la Fonction publiqueen collaboration avec les autresministères. La décision tiendraitcompte des besoins des minis-tères bénéficiaires. Pour 2013, lesépreuves écrites de ce concoursse dérouleront du 21 au 22 août,sur toute l’étendue du territoirenational. Au total, 16.085 candi-dats sont retenus contre 13.095l’année dernière. Brazzavillecompte 13.308 candidats répartisdans vingt centres.Un choix limité se présente à cescandidats à savoir : l’école nor-male des instituteurs, celle desBeaux-arts, l’école des Eaux etforêts de Mossendjo, l’école paramédicale et l’école moyenne d’ad-

ministration. Ce concoursconcerne les détenteurs duBEPC et ceux qui ont le niveau dela Terminale. Pendant deuxjours, ils affrontent, selon les spé-cialités, les épreuves écrites derédaction, mathématiques, fran-çais, biologie, culture générale,dessin d’imagination, dessin d’ob-servation ainsi que des sciencesphysiques. Interrogé sur leurs motivationsde se présenter à ce concoursdont les résultats ne satisfont pastoujours leurs attentes, les candi-dats ont donné des avis contro-versés. D’aucuns ont incriminé ladirection des examens etconcours avec le phénomène decorruption ; d’autres ont indexé leministère de la Fonction publiquequi fixe un quota précis chaqueannée. « Cette année, je me présenteencore à ce concours parce queje dois persévérer jusqu’à ceque la chance me sourie parcequ’on apprend beaucoup dechoses pour s’admettre à ceconcours. Les matières sélec-

tionnées ne sont pas un obsta-cle puisque nous les affrontonsau bac », a souligné un candidatde spécialité Environnent.

La fonction publique indexée« Depuis plusieurs années, lequota de réussite a été toujoursinsatisfait. Les candidats ontété toujours malheureux à lapublication des résultats. Jepeux dire que la Fonction pu-blique contribue également àl’augmentation du taux de chô-mage des Congolais bien qu’elleprône que tous ne doivent pastravailler à l’État. Elle devaitaussi instruire la direction desexamens de limiter le nombredes dossiers des candidats afinqu’il n’y ait pas un choc aprèsavoir affronté le concours ».Sur place, à la direction des exa-mens et concours, les noms decertains candidats n’ont pas étéaffichés. Le service habilité a as-suré que les pré-listes consistentà pallier tous les maux en vue depublier les listes définitives.

Lydie-Gisèle Oko

CONCOURS PROFESSIONNELS DIRECTS

Les candidats se plaignent du quotafixé par la fonction publique

La rencontre a eu lieu le 7 aoûtau centre de poliomyélite dePointe-Noire en présenced’Anièle Tchimbinda-Poaty,Bruno Itsouhon et Jephté-Her-mann Kibinda, respectivementprésidente, secrétaire généralde ladite association et respon-sable du centre de polio dePointe-Noire, et de mères d’en-fants poliomyélitiques.Anièle Tchimbinda Poaty a ex-pliqué aux parents comment vi-vre avec ces enfants et leur arecommandé un rapproche-

ment rapide de ces derniers ducentre de poliomyélite en vuede leur prise en charge à tra-vers le suivi des traitements.Les parents sont également ap-pelés à assurer la scolarité deleurs enfants se trouvant danscet état. Pour Missié Patricia,une mère d’enfant atteint de lapoliomyélite et Jephté-Her-mann Kibinda, responsable ducentre, « être atteint de la po-liomyélite ne constitue pasune fatalité insurmontablepour les enfants, car depuis

sa création en 1970 le centrede poliomyélite, l’uniquedont dispose la ville, a puaméliorer la santé de nombred’enfants ».La fin de la rencontre fut mar-quée par la remise de présentsaux enfants atteints de polio-myélite. Le centre de poliomyé-lite de Pointe-Noire compte ac-tuellement près de cent dixenfants et n’a cessé, depuis sacréation, de secourir des en-fants de diverses façons.

Séverin Ibara

POINTE-NOIRE

L’Association agir ensemble rencontre les enfants handicapéset poliomyélitiques

Les participants à la rencontre. (© DR)

6 | ANNONCES AF�����D�F��EF���C��C����F����������BF�E�FE����C��������

SOCIÉTÉ | 7AF�����D�F��EF���C��C����F����������BF�E�FE����C���������

Depuis 1984, le Congo n’aplus organisé une colonie devacances. 29 ans après, legouvernement de laRépublique renoue aveccette activité juvénile enorganisant la toute premièrecolonie de vacances de l’èredémocratique que Djambalaa l’honneur d’abriter. Le coupd’envoi a été donné, le 6 août2013, par le ministre de laJeunesse et de l’Éducationcivique, Anatole CollinetMakosso.Comment occuper les enfantsautour des loisirs sains, aprèsneuf mois de scolarité ? La co-lonie de vacances, avec sonlot d’activités connexes enconstitue la réponse pourtuer l’ennui, l’oisiveté et la las-situde. Autrefois gérée pardes établissements privés, lacolonie de vacances organi-sée à Djambala du 6 au 21août intègre la vision du gou-vernement : une jeunesseépanouie, imbue des valeursd’unité nationale, de solida-rité, de citoyenneté, de res-pect de l’environnement et

des valeurs culturelles. Plusde 350 enfants et adolescentsde 6 à 16 ans venus de tous lesdépartements du Congo et dela diaspora, vont vivre ensem-ble et apprendre à se connaî-tre. L’initiative est saluée parle maire de la communautéurbaine de Djambala, AlbertNgouloubi. Le président dessages et notables de Djam-bala, invité à la cérémonie delancement, a béni tous les en-

fants venus en colonie de va-cance. Le ministre AnatoleCollinet Makosso a préciséque la colonie de vacances quivient de s’ouvrir après unelongue éclipse répondait àtrois préoccupations ma-jeures. Entre autres : faire dé-couvrir le pays aux enfantspour qu’ils l’aiment davantage; favoriser le brassage en vuede cimenter l’unité nationaleet, enfin, permettre aux

jeunes de goûter aux fruits dela croissance. Le chef du département de laJeunesse et de l’Éducation ci-vique a remercié les parentsqui ont bien voulu leur confierleurs enfants pour les va-cances car, c’est une marquede confiance faite au gouver-nement de la République. Il apris l’engagement de ne pastrahir cette confiance. D’oùson invite aux encadreurs,

animateurs de jeunesse etaux enfants : « Je vous de-mande de dire à vos cama-rades restés dans vos locali-tés respectives que le Congova intensifier son effort demobilisation afin de donnerà un plus grand nombre denos adolescents l’opportu-nité de participer, au moinsune fois, à la colonie de va-cances nationale, symbolede l’unité des filles et fils denotre Nation. » Plusieurs par-tenaires ont contribué à laréussite de l’édition de Djam-bala, notamment l’entreprisepétrolière Puma, qui a faitdon de kits scolaires d’une va-leur de 5 millions FCFA ; la so-ciété Air Liquide, spécialiséedans la production de gaz in-dustriel et médical, qui a faitun don de matériel informa-tique et ludique.Au programme : des jeuxsportifs, des activités de dé-couvertes culturelles, des ex-cursions, des mini-séjours decamping, des activités artis-tiques et des feux de camp.

Bruno Okokana

VACANCES SCOLAIRES

Le gouvernement renoue avec les colonies de vacances

Les enfants conviés à la colonie de vacances de Djambal

8 | SOCIÉTÉ

La 10e édition du Semi Marathon International de Brazzaville se déroule le14 aout 2013, à Djambala, dans le Département des Plateaux, sous le hautpatronage de son Excellence Monsieur le Président la République, Chef del’Etat, Denis Sassou N’Guesso.

L’histoire de la course remonte à 2001, lorsque le Président de la Répu-blique fait organiser un Marathon pour fédérer la jeunesse congolaise, luidonner une âme citoyenne et civique, et l’amener au cœur de la recons-truction de la paix sociale et de l’unité nationale mises à mal par les affron-tements récurrents que notre pays a connus. De cette course a pris corpset réalité le Semi Marathon International de Brazzaville, créé par note de ser-vice N°225/PR-CAB/ du 16 juin 2003. Placé sous le haut patronage du Pré-sident de la République, Chef de l’Etat, il s’ouvre, dès sa première édition,en 2003, à toute la jeunesse sportive nationale et internationale.

Le SMIB est donc né de la volonté politique du Chef de l’Etat de faire conver-ger les jeunes vers un seul et même objectif : la consolidation de la paix, defaire prendre aux jeunes une part active dans ce processus, de favoriser lebrassage de la jeunesse afin d’abandonner toute velléité de conflits. Cet évè-nement plonge chaque fois les jeunes dans un engagement citoyen qui leurpermet de grandir, de se dépasser, de se découvrir les uns les autres, de por-ter des valeurs, de trouver leur place, et d’être utiles les uns les autres. Preuveque depuis la première jusqu’à la neuvième édition du SMIB, les jeunes detous les départements de notre pays se rencontrent, font connaissance, sefamiliarisent et échangent pour le plus grand bien du Congo.

APPORTER L’ENERGIE DU PETROLE AU SPORT

Le sponsor officiel de cet évènement, la Société nationale des pétroles duCongo (SNPC), ne ménage aucun effort pour que la compétition se tiennechaque année. Quant à la Fédération congolaise d’athlétisme, par sa colla-boration, elle apporte sa touche particulière pour garantir une meilleure or-ganisation technique du SMIB, sans oublier le partenaire international qui estASEL (Association sports et loisirs). En sponsorisant le SMIB depuis sa créa-tion, la SNPC aide l’Etat à faire revenir la course à pied au cœur de la jeu-nesse congolaise et à unir celle-ci, autour d’un même idéal : l’unité nationale.

C’est ainsi que la SNPC apporte une partie de l’énergie du pétrole au sport,en aidant les Congolais à s’ancrer définitivement dans le calendrier sportifnational et international.

EXPERIENCE TOURNANTE

A la faveur de la première expérience du programme de la Municipalisationaccélérée réussie en 2004, la deuxième édition du SMIB qui en est à sadixième édition a pris l’habitude de côtoyer, le programme de la Municipa-lisation accélérée : la 1ère édition, à Brazzaville ; 2e édition, 2004 à Pointe-Noire ; 3ème Edition, 2006 à Dolisie ; 4e édition, 2007 à Owando ; 5e édition,2008 ; 6ème édition, 2009 ; et 7ème édition, 2010 à Brazzaville ; 8e édition,2011 à Ewo ; 9e édition, 2012 à Kinkala ; la 10e édition ce jour, 14 aout, à

Djambala. Tout au long des éditions du SMIB, une athlète congolaise, Kiyin-dou Ida Brunelle, s’est particulièrement illustrée en remportant cinq fois lacourse. Notamment en 2003, 2004, 2007, 2008 et 2009. Grâce à cette ex-périence tournante, le SMIB suscite plus d’engouement et d’enthousiasmeauprès des jeunes.

PARTICIPATION

De la première à la 10ème édition, le Semi Marathon International de Braz-zaville a, chaque année, regroupé des athlètes issus de tous les départe-ments du Congo en même temps que d’autres individualités, ainsi que desathlètes de haut niveau venus d’Afrique et d’Europe. Les effectifs les plus éle-vés sont à mettre à l’actif de Brazzaville en 2003 avec un nombre des par-ticipants qui s’élèvent à 4000 athlètes, et seulement à 1.287 athlètes en2010. Toutefois, l’édition de 2007 à Owando avait enregistré 393 inscrits, tan-dis que celles de Brazzaville 2008 et 2009 comptaient respectivement 876et 1142 inscrits, celle d’Ewo 2011, 439 et, celle de Kinkala 2012, 1000 ins-crits.

RECORDS

Le Comité de Direction du Semi Marathon International de Brazzaville necache pas sa satisfaction face aux progrès réalisés par les athlètes compa-rativement aux records mondiaux. A Kinkala, ce sont les Kenyans qui sesont imposés dans les deux versions internationales : Luka Lokobé Landu,en hommes, qui a bouclé le parcours (21,100 km) en 1h 02’35, et JerutoAgness Barsioso, en dames, en 1h 10’03. Les deux Kenyans n’étaient passeuls sur les podiums. Ils étaient ceinturés par l’Ougandais Nicolas TowettKiprono (1h 02’25) et le Kenyan Chumba Kipleting (1h02’35) dans l’épreuvemasculine ; l’Ougandaise Mercy Jemutai (1h12’33) et l’Ethiopienne AlmazEshutu Deme (1h 14’52), ont été auréolées dans la course féminine.

Et les nationaux, dans leur version ? Ils améliorent, au fil des années, leursperformances. Le cas de Maël Okoueké, vainqueur en 1h 05’04, mieux qu’àEWO (1H09’05), est intéressant, talonné par Eric Semba (1h06’47) et NoëlMboungou (1h07’25). Chez les dames, la première à franchir la ligne d’ar-rivée a été Jodelle Ossou Wakeyi (1h18’25’’), avant Rose Biantouari(1h26’37). A noter que ces performances ne sont pas loin de celles réaliséessur le plan mondial. L’Erythréen Zersenay Tadese a réalisé la meilleure per-formance masculine avec 58mn 23s (Lisbone 2010). Le record du mondeféminin est détenu par la Kenyane Mary Keitany avec 1h 05mn 05s (Ras AlKhaimah), le 18 février 2011.

LES RECOMPENSES

Le Semi Marathon International de Brazzaville attribue des primes pour lespremières places par catégorie et par sexe, tant au plan national, qu’au planinternational.

Source Commission Communication SMIB.

1010ee Édition Édition du Sémi Marathon du Sémi Marathon International International de Brazzaville de Brazzaville (SMIB)(SMIB)Djambala, Djambala, 14 aout 201314 aout 2013

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ANNONCE | 9AF�����D�F��EF���C��C����F����������BF�E�FE����C���������

10 | ANNONCE AF�����D�F��EF���C��C����F����������BF�E�FE����C��������

INTERNATIONAL / ANNONCES I 11

La famille Guelele remercie pa-rents, amis et connaissances,pour l’assistance multiformereçue lors du décès de leur re-gretté père, Casimir Guelele,ancien gendarme de l’AEF, An-cien agent de la Mairie deBrazzaville et Artisan forgeron,le 24 juillet 2013 à 14 h àBrazzaville.Que tous trouvent ici, l’expres-sion de leur profonde gratitude

REMERCIEMENTS

Son Excellence Serge Mombouli, am-bassadeur extraordinaire et plénipoten-tiaire du Congo auprès des États-Unisd’Amérique (USA) -M. Kwasi Tagbor Mboumba au Ghana -Mme Antoinette Sarah Nagoti Tagbor -M. Patrick Corentin Yombi -M. Vincent Roseli-Tati-M. Dieudonné Paka,-la famille Tati-Kouniaremercient les parents, amis et connais-sances du soutien multiforme que vousavez témoigné lors du décès de leurmère, sœur, tante et grand-mère, laveuve Paka née Mboumba Bernadette,survenu le 05 juin 2013 en France. Que la terre lui soit légère

11 août 2003 – 11 août 2013Jour pour jour, cela fait dix ans que la mortarrachait brutalement à l’affection de sa fa-mille Vincent Ofoya, en ce jour de triste an-niversaire la veuve Ofoya née LengouangoSuzanne, les enfants Ofoya et petits fils,prient tous ceux qui l’ont connu d’avoir unepensée pieuse en sa mémoire, cher époux,cher papa et papy nous ne t’oublierons ja-mais. À cet effet des messes d’actions degrâces seront dites : le 11 août 2013 à 6h15en les paroisses Saint-Jean-Baptiste de Ta-langai, et Sainte-Marie de Ouenzé Paix à son âme.

IN MEMORIAM

09 août 2010 – 09 août 2013Voici 3 ans, jour pour jour,que maman Ebenga néeMossoni Stéphanie Marie-Noëlle a été arrachée ànotre affection.Maman, nous ne t’oublie-rons jamais.La famille Ebenga.

Séminaire de formation sur la LOGISTIQUE Contenu du séminaire : (+ Document gratuit)

•Les approvisionnements ;

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•Les conventions internationales de vente ou incoterms.

Début : 12 août 2013

Durée : 1 semaine

Coût : 25 000 Frs + 1 marker Non permanent

Lieu : Immeuble en face du hall des légumes

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(Derrière la fac de droit, à l’étage.)

Contacts : 05 556 90 64 / 06 937 60 54

La haute représentante de l’Unioneuropéenne (UE) pour les Affaireset la Politique de sécurité et vice-présidente de la Commissioneuropéenne (CE), CatherineAshton, a manifesté sapréoccupation sur le processusélectoral et la crise malgache.Elle a dénoncé une « absence deprogrès dans la mise en œuvre dela feuille de route qui remetsérieusement en cause latransition consensuelle etinclusive, appuyée par lacommunauté internationale. » Catherine Ashton est convaincueque la transition consensuelle etinclusive «devrait amener à la res-tauration de l’ordre constitution-nel»à Madagascar. Elle a salué lesefforts du médiateur Joaquim Al-berto Chissano et du commissairede l’Union africaine (UA) à la paixet à la sécurité, Ramtane La-mamra, et exhorté à la mise en

œuvre totale des septpoints du plan dansles prochaines se-maines en vue de per-mettre la tenue desélections présiden-tielles et législatives àMadagascar avant fin2014.Et « si tel était le cas,l’UE relancerait ses ac-tions de soutien auxprocessus électoraux etapporterait son pleinsoutien à la Ceni-Tpour l’organisation etle déroulement effectifsdes élections avant lafin du mois de novem-bre », a-t-elle dit, etdans le cas contraire, « l’UE seraitdéterminée à adopter, en concerta-tion avec d’autres partenaires in-ternationaux et en ligne avec lesrecommandations du GIC-M, des

mesures restrictives ciblées exclu-sivement sur les personnes faisantobstacle au processus électoral et àla mise en œuvre de la feuille deroute », a-t-elle prévenu.

Noël Ndong

MADAGASCAR

Catherine Ashton met en garde ceux qui font obstacle au processus et à la mise en œuvre de la feuille de route

Catherine Ashton

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12 | RDC / KINSHASA AF�����D�F��EF���C��C����F����������BF�E�FE����C��������

À la veille de la tenue de ce forumnational, elle exige sa part dans leprésidium tout en réclamant larévision à la hausse de sièges dereprésentation qui devra passer de19% à 60 %. Généralement prises de court pardes politiciens un peu plus habileslors des grandes rencontres d’en-vergure nationale ou même dansles institutions du pays où elles ontune faible représentation, lesplates-formes de la société civile deKinshasa ont pris l’option de se re-grouper dans un cadre de réflexionpour faire valoir leurs revendica-tions. Plutôt que d’évoluer en ordredispersé, elles croient le momentpropice pour faire taire leurs diver-gences afin d’ériger un front com-mun face au danger de marginalisa-tion qui les guettent en perspectivede la tenue des concertations natio-nales. C’est tout le sens qu’il faudraaccorder à la réunion qui a eu lieu le7 août à la paroisse Notre-Dame-de-Fatima. Toutes les composantes dela société civile parmi les plus ac-tives ont été présentes à cette réu-nion hautement stratégique. LaNouvelle société civile congolaise(NSCC) de Jonas Tshombela ainsique la Société civile du peuple deMartin Kavundja étaient auxcommandes de cette réunion àtravers laquelle les forces vivesde la Nation ainsi représentéesont tenu à exprimer leurs des-iderata quant à l’organisationdes concertations nationales.

Des revendications exprimées parce nouveau cadre de concertationqui se veut fédérateur, l’on retien-dra cette volonté clairement affi-chée de la société civile d’être re-présentée au présidium desditesconcertations qui semble êtrel’apanage des seuls politiciens. Auxprésidents de deux chambres lé-gislatives qui chapeautent l’organi-sation desdites assises, les mem-bres de la société civile estimentque leur composante devra aussiavoir voix au chapitre étant en-tendu qu’elle est représentative detoutes les couches sociales de laNation. Depuis des lustres, la so-ciété civile a toujours été margina-lisée par des politiciens qui s’acca-parent souvent de tous les posteslorsqu’il s’agit de redistribution descartes au sein des institutions.

Cette fois-ci, elle veille au grain etn’entend pas se laisser faire. Outrele présidium des assises, la sociétécivile affiche aussi des ambitionspar rapport au secrétariat tech-nique à mettre en place qu’elle vou-drait chapeauter. Elle réclame, parailleurs, la révision à la hausse desièges de représentation auxconcertations nationales qui devra,selon elle, passer de 19% à 60 %.Regroupant des personnalités neu-tres et non alignées aux formationspolitiques, ce nouveau cadre deconcertation de la société civile en-tend peser de tout son poids pourfaire passer ses idées en misant no-tamment sur ses membres dissé-minés dans les onze provinces de laRDC. Reste à savoir si son cri ducœur sera entendu.

A.D.

La société civile veut un poste au secrétariat technique des assises

Jonas Tshombela de la NSCC

Le collectif des ONG des droits de l’homme s’est dit préoccupépar le non-organisation, jusqu’à ce jour, par le président de laRépublique, d’une concertation avec l’opposition et la société ci-vile afin de trouver des solutions aux préalables relatifs à laforme et au fond des concertations nationales.Ce regroupement a exprimé sa crainte sur le fait que les prépa-ratifs que mènent les membres du présidium ne conduisent pasà la tenue d’un forum non représentatif et qui ne pourra pascontribuer notamment à la décrispation de la situation politique,à la protection des personnes et leurs biens et ainsi à la récon-ciliation nationale. C’était dans un communiqué conjoint signéle 8 août par une dizaine d’ONG établies en RDC.Ces ONG ont souligné la responsabilité du chef de l’Étatd’entretenir et de maintenir des conditions qui favorisent undialogue permanent avec les forces vives (partis politiqueset organisations de la société civile), représentatives descourants majeurs de la société congolaise, pour réfléchir surles solutions appropriées à la crise multiforme qui secoue lepays. Elles ont, de ce fait, rappelé au président de la Répu-blique, le serment prêté de garantir l’unité nationale et l’in-tégrité du territoire de la RDC. Devant les réalités constatéessur le terrain, le collectif des ONG, qui a affirmé sa disponi-bilité d’entreprendre toute démarche susceptible de contri-buer à l’organisation d’un dialogue inclusif, a prié le secré-taire général des Nations unies ainsi que ses envoyésspéciaux, respectivement dans la région des Grands lacs eten RDC, de travailler urgemment avec les différentes partiescongolaises dans le sens d’encourager la tenue d’un dialogueinclusif devant traduire les engagements du pays contenusdans l’Accord cadre d’Addis-Abeba et la résolution 2098 duConseil de Sécurité de l’ONU.

Lucien Dianzenza

ENJEUX POLITIQUES

Des ONG des droits de l’Hommeplaident pour un dialogue inclusifLe collectif de ces associations a notamment demandé au président dela République d’organiser un dialogue incluant les représentants de lamajorité au pouvoir, de l’opposition et de la société civile.

Le collectif des opposantsdéclare ne pas être concernépar la démarche cavalièreactuelle initiée par le pouvoiren place et se dit prêt à prendreses responsabilités devantl'histoire et le peuplecongolais. L’opposition politique, du moinscelle qui se reconnaît dans lesassises tenues dernièrement àLimete, observe avec inquiétudetoutes les péripéties qui entou-rent l’organisation des concerta-tions nationales. Aussi pense-t-elle tirer d’ores et déjà lasonnette d’alarme afin d’avertirl’opinion sur ce qu’elle considèrecomme une manœuvre du pou-voir visant à s’approprier ce fo-rum national au mieux de ses in-térêts. Dans une déclarationpolitique rendue publique en dé-but de semaine, l’opposition en-trevoit dans le chef du pouvoirune volonté manifeste « de per-sévérer dans la logique desconcertations convoquées etorganisées de manière unila-térale et autoritaire ». Elle enveut pour preuve la non-priseen compte de ses « préoccupa-tions et propositions faites

contenues dans ses déclara-tions du 1er juillet en vue decréer un climat de confianceentre les différentes forces po-litiques et sociales ».En fait, pense-t-elle, la miseen place d’un secrétariattechnique et l’adoption d’unbudget des concertations natio-nales n’obéissent qu’à cette lo-gique d’avoir une mainmise surces assises vis-à-vis desquellesl’opposition est exclue à tous lesniveaux de préparation. La miseen place préalable d’un comitépréparatoire paritaire, telle queproposée par l’opposition, n’ahélas pas été actée par le pou-voir qui, visiblement, semblefaire cavalier seul. Et pourtant, àl’opposition, l’on est convaincudes vertus qu’incarne une tellestructure qui devrait plutôt mili-ter pour que cette organisationsoit réellement inclusive ettransparente, gages de la récon-ciliation et de la cohésion.Par rapport à cette litanie desdéviations décelées dans la pré-paration de ces assises, l’opposi-tion ci-devant représentée parl’UNC, l’UDPS et alliés et le MLC,sans oublier d’autres partis poli-

tiques affiliés, s’est déclarée «nonconcernée par la démarche ca-valière actuelle initiée par lepouvoir en place ».Tout en se di-sant prête « à prendre ses res-ponsabilités devant l'histoire etle peuple congolais », elle prendla communauté nationale et inter-nationale à témoin sur ces tribu-lations orchestrées par le pouvoir

lesquelles pourront dicter sa posi-tion future. Elle continue néan-moins à œuvrer pour la tenued’un dialogue politique transpa-rent et inclusif.

Divergences d’approche Une autre frange d’opposantsayant participé au Conclave deLimete commencent à mettre

un peu d’eau dans leur vin entrouvant quand même quelqueséléments positifs dans le proces-sus de préparation de ceséchéances. Le fait pour le prési-dium d’avoir accepté la média-tion du président Denis SassouN'Guesso constitue pour cettecatégorie d’opposants une avan-cée significative dès lors quecela rejoint leurs aspirations àune facilitation africaine. Cesopposants se disent prêts à en-gager des pourparlers avec leprésidium pour qu’il leur soit ré-servé un quota dans le comitépréparatoire des assises. Entre-temps, à la majorité, on ne veutrien entendre de la constitutiond’un comité préparatoire pari-taire « pouvoir-oposition » aussilongtemps que le chef de l’Étatavait, en prélude à la convoca-tion des assises, reçu toutes lescomposantes de l’oppositionlesquelles lui ont remis leur ca-hier des charges.À tout prendre, on est encore loind’atteindre une unicité des vuessur la manière d’organiser ces as-sises eu égard aux divergencesd’approche qui se font jour.

Alain Diasso

CONCERTATIONS NATIONALES

L'opposition dénonce le diktat de la majorité

Le secrétaire général du MLC Thomas Luhaka lisant la Déclaration de l'opposition

RDC / KINSHASA | 13AF�����D�F��EF���C��C����F����������BF�E�FE���������

aux deux millions d’enfants ciblés debénéficier des kits éducatifs grâce àl’appui de l’Unicef. Ces kits sontconstitués non seulement des sacs,des cahiers, des crayons, des taille-crayons, des stylos, des lattes, des ci-seaux, des gommes mais aussi destee-shirts, des ballons, des sifflets,etc. Les écoles de l’intérieur du paysrecevront de l’argent par un transfertafin de leur permettre d’acheter lo-calement les fournitures selon les

besoins de nouveaux entrants.Gratuité de l’enseignement primairePour lever les obstacles à l’éduca-tion des enfants, le gouvernementa consacré depuis près de quatreans la gratuité de l’enseignementprimaire dans les établissementspublics de la RDC, sauf les villesde Kinshasa et Lubumbashi. À cesujet, Sylvie Fouet interpelle legouvernement en ces termes : «Afin de permettre à chaque en-fant congolais d’âge scolaire dejouir de son droit à l’éducation,il conviendrait en outre de met-tre en application toutes les me-sures d’accompagnement de lagratuité scolaire en offrant enmême temps aux élèves un envi-ronnement d’apprentissage sé-

curisé ».Profitant de l’occasion, ellea invité, d’une part, les parents àinscrire et maintenir à l’école, sansdiscrimination ni rejet, tous leursenfants, filles et garçons, d’autrepart le personnel scolaire est appeléà faciliter la tâche aux parents parune gestion efficiente et transpa-rente des ressources de l’école etprotéger les enfants contre les abuset toute forme d’exploitation.

Gypsie Oïssa Tambwe

Au cours de la cérémonie, les élèvescongolais représentés par ceux del’école primaire Don Bosco ont reçu del’Unicef, via le ministre de l’EPSP, deskits éducatifs pour l’année scolaire2013-2014. Le coup d’envoi du lancement decette campagne a été donné, le 7août, par le ministre de l’Enseigne-ment primaire, secondaire et profes-sionnel (EPSP), Maker MwanguFamba, dans l’enceinte de l’école pri-maire Don Bosco, située dans la com-mune de Masina, dans la partie est deKinshasa. Élèves, enseignants, direc-teurs d’écoles, sous Proved et Proveddu secteur de l’Enseignement pri-maire ont tous répondu à cet appel enmarquant de leur présence la céré-monie organisée à cet effet.Plus de deux millions d’enfants âgésde 6 à 7 ans, qui sont en dehors del’école, constituent la cible princi-pale de cette campagne. Il s’agitdonc là de nouveaux entrants enpremière année primaire. Ce chiffrea été révélé par l’enquête portantsur les enfants et adolescents en de-hors de l’école réalisé en 2012, la-quelle renseigne que pour diversesraisons liées à l’offre et à la de-mande d’éducation, plus de sept

millions d’enfants et adolescentsde 5 à 17 ans, dont deux millionsde ceux âgés de 6 à 7 ans, sont endehors de l’école.Une campagne nationalePour le ministre de l’EPSP, laRDC a souscrit aux objectifs dumillénaire pour le développe-ment en vue d’offrir aux élèvescongolais un enseignement dequalité. « Le gouvernementde la République et ses parte-naires s’emploient à élabo-rer et mettre en œuvre desstratégies et des politiquespermettant de réinsérer cesenfants dans le système sco-laire… », a-t-il rassuré. Ce-pendant, le ministre MakerMwangu a précisé que cettecampagne devra se poursuivredans toutes les provinces dupays, tout en invitant chacunedes provinces à prendre des dis-positions pour que le plan decommunication et tous les sup-ports produits, à l’occasion decette campagne, permettent réel-lement d’inscrire les deux mil-lions d’enfants ciblés.« Cette cérémonie … se situe à deuxannées de l’échéance des objectifs du

millénaire pour le développement, la-quelle interpelle et invite tous les ac-teurs du secteur de l’éducation à re-doubler d’efforts pour s’approcherdavantage des résultats attendus en2015 en matière de la scolarisationprimaire de tous les enfants et lapromotion de l’égalité des sexes etl’autonomisation des femmes », adéclaré la représentante adjointe del’Unicef, Sylvie Fouet.En effet, cette campagne permettra

EPSP

Lancement de la campagne d’inscription de tous les enfants à l’école

Le ministre de l'EPSP et la repré�sentante adjointe de l'Unicef posant avec les bé�né�ficiaires des kits éducatifs

Les actes seraient attribués au présidentde l’Assemblée de cette contréepoliticoadministrative, Omer Mijimbu Shakalau. La Voix des sans-voix pour les droits del’Homme (VSV) a offert, le 8 août, unetribune à Mme Godelive BakajikaTshianda afin de dénoncer des me-naces de mort dont elle est victime dela part du président de l’Assembléeprovinciale du Kasaï occidental (Ap-koc). À en croire la victime, il lui seraitreproché de revendiquer la validationde son mandat de député provincial.Selon l’exposé fait devant la presse, MmeGodelive Bakajika a affirmé avoir reçu,en plus de menaces physqiues, des ap-pels et des messages (SMS) du présidentde l’Apko, dans lesquels ce dernier luipromet la mort. « Il a même dit qu’ilgoûtera de mon sang, tout en me si-gnifiant qu’il a déjà fait tomber desgrands, notamment des gouverneursdes provinces, et qu’il ne répondaitqu’à la seule autorité morale de la ma-jorité présidentielle », a-t-elle affirmé.

Une affaire réglée par la justiceDans les explications, il a été noté queMme Bakajika, membre de l’Union pourla majorité républicaine (UMR), unparti de l’opposition, détiendrait un ar-rêt de la Cour d’appel de Kananga sié-geant en matières électorales du 31août 2011 qui l’a reconnue comme pre-mière suppléante de feu le député Baf-wafwa Kalala Muambayi, au détrimentde Mubeng Ayibope Cita, qui réclamaitégalement cette qualité. Ce jugement a,par là, ordonné la validation du mandatde cette dame à l’Apkoc. Godelive Ba-kajika soutenu par le président de son

parti, Médard Mulangala Lwalabwanga,a noté que le 9 mai 2012, un certificat denon-appel du greffe civil de la Cour su-prême de justice (CSJ) du 30 avril de lamême année a été notifié à l’Apkoc et,par son exploit du 27 juin, l’huissier dutribunal de grande instance de Kanangaa commandé à cette institution provin-ciale de valider le mandat de cette dé-putée avant la fin de la session ordinairedu mois d’avril, à défaut d’y êtrecontrainte par toutes voies de droit.L’Apkoc, au lieu de se soumettre à la loi,aurait refusé de réhabiliter la requé-rante. « Pire encore, le président decette institution se livrerait, en viola-tion du principe de la séparation despouvoirs, à la terreur contre les auto-rités judiciaires de la province pouravoir dit le vrai droit », s’est plaint laVSV, dans la synthèse de cette affaire.

Un régime des intouchablesPour la VSV, le comportement d’OmerMijimbu Shakalau constitue une menacedirecte contre la consolidation de la fra-gile démocratie congolaise et prouve unefois de plus l’existence, dans le pays, desintouchables et des personnes au dessusdes lois et auxquelles même les magis-trats doivent se soumettre. Cette ONG,qui dit tenir le président de l’Apkoc res-ponsable de tout ce qui pourrait mettre endanger la vie et la sécurité de Godelive Ba-kajika, a sollicité des autorités du pays d’in-tervenir en faveur de la validation du man-dat de cette députée et le paiement de tousses arriérés d’émoluments. Elle les exhorteégalement à faire cesser les menaces demort proférées par le président de l’Apkoccontre Godelive Bakajika et de garantir sasécurité et son intégrité physique.

Lucien Dianzenza

KASAI OCCIDENTAL

Menaces de mort contre une députée provinciale

Mme Godelive Bakajika, encadrée par le directeur exécutif ajdoint de la VSV, Rostin Manketa, le président et le vice-président de l'UMR/Photo LDB

Les actes de vandalisme signalés depuis un certaintemps inquiètent les autorités du géant des trans-ports qui relie, il faut le préciser, plus de sept pro-vinces du pays, et permet aujourd'hui à la RDC deréaliser son rêve de mettre à niveau sa chaîne detransport multimodal. Les pertes concernent le vold’une partie du rail et le sabotage des fils caté-naires, entraînant des conséquences désastreusesdont un déraillement et même une coupure d’élec-tricité sur la voie ferrée. Avec 3641 km de voie fer-rée, la RDC est classée au quatrième rang des opé-rateurs en Afrique. Théoriquement, 1 kmréhabilité coûte 1 million de dollars américain.Ainsi ces vols de rail inquiètent énormément.Quant au problème électrique posé, la situation esttout aussi préoccupante. En effet, la société dis-pose d’une voie électrifiée de 900 km, essentielle-ment entre Lubumbashi, Kamina et Mushasha.Déjà, son choix suscite à ce jour un vrai débat auregard de la qualité de l’électrification.Ces nouvelles alarmantes arrivent au moment où laSNCC est en train de reprendre un trafic normalavec les nouvelles acquisitions. Aussi un appel aété-t-il lancé à l'endroit des habitants des villageslongeant la voie ferrée sur l’axe Kamina et Ka-bondo Dianda. Ils sont priés d’aider la police à met-tre la main sur cette bande d’inciviques. La SNCCa exprimé son espoir de voir les villageois s’appro-prier ce défi pour la poursuite normale du plan deredressement en cours avec l’aide des partenairesau développement, principalement celle de laBanque mondiale, mais aussi du gouvernement. Àce titre, la population a été invitée à réagir positi-vement à cet appel pour ne pas hypothéquer l’am-bitieux programme de relance de la SNCC et, à tra-vers elle, de relance l’économie du Katanga.

Laurent Essolomwa

TRANSPORTS

Rail emporté et sabotagesperpétrés sur la voie ferréedu KatangaLa Société nationale de chemin de fer du Congo(SNCC) a enregistré des dégâts matériels énormeset même un déraillement, selon une dépêche del’Agence congolaise de presse.

14 | RDC / KINSHASA AF�����D�F��EF���C��C����F����������BF�E�FE����C��������

Quatre clubs se sontqualifiés, le 6 août austadium des Martyrsde Kinshasa, pour lesdemi-finales de la 30eCoupe du Congo debasket-ball. Chez lesmessieurs, le BC Mo-lokai de Kinshasa abattu le BC Terreurégalement de la capi-tale par 77 points à69 au terme d’unepartie très disputéede quarts de finale.Sans surprise, lesmessieurs de Ma-zembe de Lubum-bashi ont réussi letrois chiffre face AllFor One de Kananga,par 113 points à 56.Molokai et Mazembeont été les premiers demi-fina-listes de cette compétition na-tionale de la balle au panier.Chez les dames, Institut nationalde sécurité sociale (INSS) a ren-voyé aux études la formation deGazelles du Sud-Kivu par 124points à 47 et les filles du DaringClub Motema Pembe (DCMP) deLubumbashi se sont imposées

face à celles de Mazembe aussi deLubumbashi par 56 points à 44 etobtiennent aussi leur place endemi-finale.Les autres matchs de quarts de fi-nale se sont disputés le 7 août. Enversion féminine, l’équipe tenantedu titre Arc-en-ciel de Kinshasaétait favorite face à Veti club deMatadi; par contre la partie s’an-nonçait époustouflante entre les

filles de Tourbillon et celles d’Ha-tari, deux clubs de Kinshasa. Enversion masculine, Mazembe deLubumbashi avait les faveursdes pronostics face à Jeunesse &Avenir de Kinshasa. cependant,l’on s’attendait à un match palpi-tant entre BC Lupopo de Lu-bumbashi et les Amis de Bukavudu Sud-Kivu.

Martin Enyimo

La 30e Coupe du Congo dehandball se déroule sans ani-croche au terrain annexe etaussi au grand parquet dustade des Martyrs. Au termedes rencontres jouées le 6août, Mazembe du Katanga aété battu par Nuru de lamême province en version fé-minine par 16 buts à 32.Les dames de Vainqueur deKinshasa ont nettementbattu celle de JSK de Kikwitpar 47 buts à 23. Les mes-sieurs de Police de Kinshasaont été plus forts que ceuxd’Hirondelles aussi de la ca-pitale par 42 buts à 20. Scor-pion de Kinshasa est tombéface à Blessing de Lubum-bashi toujours en versionmasculine par 19 buts à 22.Et Mazembe de Lubum-bashi a été sévère face àMikishi aussi du Katangapar 52 buts à 18. Notonsaussi la nette victoire deJSK de Kinshasa sur Pa-

nique du Kasaï occidentalpar 55 buts à 20.L’on rappelle que lors despremières journées de lacompétition, JSK de Kikwitavait été battu par Interkinde Kinshasa par 23 buts à33. Ruwe de Kinshasas’était imposé face à 31eCPC de Mbuji-Mayi par 43buts à 13. Blessing du Ka-tanga avait dominé Hiron-delles de Kinshasa par 41buts à 14. Scorpion avait

été plus réaliste face à Po-lice dans un match entière-ment kinois par 23 buts à18. Et Héritage de Kinshasalaminait Lion de la Tribu deJuda de Bandundu par 60buts à 10. Pour sa part, Mi-kishi du Katanga venait àbout de V.Club de Kinshasapar 26 buts à 19, tandis queMazembe tombait face àJSK de Kinshasa par 22buts à 35.

M.E.

Le recensement, qui cible tous les tradi-praticiens travaillant en RDC,concerne dans un premier temps la ville de Kinshasa et il sera étendul’année prochaine à d’autres provinces du pays.Initié par le ministère de la Santé publique et exécuté par le bureau d’études desstatistiques pour le développement et la démocratie (Stadde), ce recensementvise notamment à mettre en place une base des données de tradi-praticiens etde leurs spécialités, d’identifier les problèmes qui minent ce secteur et d’identi-fier des plantes médicinales utilisées. Il sera aussi question durant ce recense-ment d’identifier des structures d’encadrement de ces tradi-praticiens, de déve-lopper une synergie entre la médecine moderne et traditionnelle.Grâce à ce recensement, le pays pourra disposer des informations fiables pourprendre des mesures et décisions appropriées pour la planification des actionspouvant favoriser le développement de la médecine traditionnelle et disponibi-lité des informations pour les entreprises du secteur de la santé.Pour le Dr Félix Kabange Numbi, le lancement de ce recensement est «sans nul doute la confirmation de notre foi en la promotion et la va-lorisation de la science héritée de nos ancêtres et qui doit participerefficacement à l’amélioration de la qualité des prestations des soins desanté pour le bien être du plus grand nombre de nos populations ».Le recensement des tradi-praticiens, reconnaît le Dr Félix Kabange Numbi,permettra de disposer d’une banque de données de ces praticiens et des in-dicateurs sur la médecine traditionnelle devant servir de cadre de référencepour mieux appuyer et planifier le secteur et, surtout, continuer à menerle plaidoyer et les actions de marketing en sa faveur et de ses praticiensdont l’importance n’est plus à démontrer.Pour la réussite de ce recensement, le ministre de la Santé publique a invité lesassociations existantes ainsi que celles qui opèrent dans l’ombre dans ce secteurà apporter leur franche collaboration à cette opération.Auparavant, la directrice du programme national de promotion de la médecinetraditionnelle et des plantes médicinales, Micheline Kingombe, salue l’engage-ment du gouvernement qui a rendu possible la réalisation de cette enquête.

Aline Nzuzi

30e COUPE DU CONGO DE BASKET-BALL

Molokai et INSS en demi-finaleLes messieurs de Molokai et les dames d’INSS de Kinshasa se sont débarrassés respectivement de Terreur deKinshasa et Gazelles du Sud-Kivu pour accéder en demi-finale de la compétition nationale de la balle au panier.

Un match de basket-ball au stadium des Martyrs

SANTÉ

Démarrage du recensement des tradi-praticiens œuvrant en RDCL'opération a été lancée, le 8 août, dans la salle de conférences de laparoisse Notre-dame-de-Fatima, dans la commune de la Gombe, par leministre de la Santé publique, le Dr Félix Kabange Numbi. Pour ce faire, desoutils du recensement ont été symboliquement remis aux recenseurs.

30e COUPE DU CONGO DE HANDBALL

Nuru dicte sa loi sur MazembeLes filles de Nuru ont dominé leurs homologues de Mazembe, affichant du reste leurs ambitions pour letitre de cette compétition dont le titre est détenu par Héritage de Kinshasa.

Un match de handball au terrain annexe du stade des Martyrs

L’ouverture des travaux a été présidée par le ministreprovincial du Plan, budget, travaux publics etinfrastructures, Robert Luzolanu. Les participants à ces assises, venus des différentsministères concernés par la coopération avec l’Uni-cef, ont fait le point sur la mise en œuvre des plansde travail roulant (PTR) 2013-2014 pour le premiersemestre 2013 et partagé les résultats accomplis enplénière. Ils ont aussi identifié et analysé les forces,les faiblesses, les opportunités et les menaces pourles six premiers mois de la mise en œuvre du nou-veau programme de coopération, et ont tiré les le-çons apprises de la mise en œuvre du nouveau pro-gramme pour la période sous examen.Ces évaluations qui ont porté sur les différents pro-grammes de coopération entre l’Unicef et la RDCont permis aux participants de formuler des re-commandations pertinentes pour la bonne pour-suite de la coopération. Ces recommandationsont été axées notamment sur le respect des en-gagements, la mobilisation des ressources, la si-gnature à temps des PTR et le respect del’échéance de décaissement des fonds permet-tant la mise en œuvre des programmes. Les par-ticipants ont aussi recommandé l’implication desenfants dans tous les programmes sectoriels, àsavoir la survie, la protection, le développement,l’eau, l’hygiène et l’assainissement, la communi-cation pour le développement, le plaidoyer, etc.À l’ouverture des travaux de la revue semestriel deKinshasa et national, le délégué du représentant del’Unicef, Belizad Noubary, a rappelé que c’est de-puis le premier janvier qu’un nouveau cycle de pro-

grammation a débuté avec la mise en œuvre d’unnouveau programme de pays 2013-2017. « Ce nou-veau programme a été élaboré avec l’implica-tion de tous les partenaires tant du niveau na-tional que provincial et prend en compte lasituation des enfants et son évolution. Il vise àsoutenir résolument les options de développe-ment prises par la RDC dans sa stratégie pourla croissance et de réduction de la pauvreté etses plans du gouvernement et sectoriels qui endécoulent », a-t-il déclaré. Saisissant cette oppor-tunité, Belizad Noubary a transmis les assurancesde l’Unicef dans sa contribution au développementdu pays et de ses enfants. « …L’Unicef mettra touten œuvre pour soutenir le gouvernement dansson rôle de propriétaire, de pilote, de coordina-tion et de mise en œuvre du plan de travail rou-lant. Ce soutien, nous l’étendrons également,durant ce cycle, à la société civile, aux organi-sations non gouvernementales, aux parlemen-taires, aux médias, aux institutions acadé-miques, en étroite coopération avec les autresagences du système des Nations unies et parte-naires techniques et financiers », a-t-il rassuré.Témoignant sa gratitude aux participants pour leurdévouement à la situation de la mère et de l’enfant,le ministre provincial du Plan les a invités à se pen-cher aux enjeux techniques des impacts, c’est-à-dire la survie de l’enfant, l’éducation de qualité pourtous, la gouvernance pour la protection des enfants,l’environnement favorable aux droits des enfantsainsi que les urgences.

Gypsie Oïssa Tambwe

RDC-UNICEF

Revue semestrielle de Kinshasa du programme de coopération

CULTURE / ANNONCE | 15AF�����D�F��EF���C��C����F����������BF�E�FE���������

Le texte Comment éteindre lesvolcans ? du poète congolais aété primé meilleur texte auGrand Prix mondial bilingue depoésie organisé chaque annéepar la fondation World andUniversal Academy, enpartenariat avec la fondationWorld Management andKnowledge Forum à Groningenaux Pays-Bas.Cet ambassadeur de la littéra-ture congolaise vient une fois deplus de montrer que la poésiecongolaise est bien vivante. Eneffet, sur trois mille candida-tures d’écrivains amateurs ouprofessionnels venus de 182pays, le jury a primé 210 candi-dats parmi lesquels le CongolaisHuppert Malanda, reconnu meil-leur artiste poète et distinguépremier lauréat du Grand Prixmondial de poésie.La candidature d’Huppert Ma-landa était composée de cinqtextes poétiques, dont Rêve despeuples, dédié à Socrate ; Élégiesoleil pour le premier sang del’aurore, dédié à Nelson Mandela; Élégie lunaire pour le prince deMédine, dédié à Mahomet ; Ha-biter le silence et Commentéteindre les volcans ? C’est fina-lement Comment éteindre les

volcans ?qui a remporté ce prixmondial. Avec cette brillantevictoire, le lauréat bénéficierad’une promotion internationaleet sera d’office nominé pour leGrand Prix Leonardo De Vincien décembre 2013 à Amsterdamau Pays-Bas.Le Français Daniel Gros-Circan,le Français Vincent Guiot, laRoumaine Christina Ciobanu,l’Indien Jain Nikhil, l’EspagnolDaniel de Culla, le CamerounaisBogni Téguia, le Canadien Jéré-mie Provencher, lIindonésienne

Mila M, et le HaïtienSaint-Louis Jean Bertinont été également pri-més. « Comment étein-dre les volcans ? est unchant pour nommer levisage du temps et de laplanète. Une interroga-tion sur les déserts quipeuplent cette condi-tion humaine installéepar vésanie des civili-sations de l’époquecontemporaine », dé-clare Huppert Malanda.Rappelons qu'HuppertMalanda est présidentde l’atelier Senghor-Bu-reau de liaison despoètes. Il a reçu en 2012

le prix de poésie des Éditions duBord du Lot et la médaille d’hon-neur de la Francophonie. Délé-gué des rencontres européennesEuropoésie en République duCongo, il est membre de l’Uniondes poètes francophones etGrand Prix de poésie de la re-naissance africaine 2010 à Da-kar. Il est le représentantAfrique de l’organisation du cen-tenaire de la naissance d’AiméCésaire, en France.

Bruno Okokana

GRAND PRIX MONDIAL DE POÉSIE

Le Congolais Huppert Malanda primé parla World and Universal Academy

Huppert Malanda

Le Gouvernement de la République du Congo a obtenu, auprès de l’AssociationInternationale de Développement (IDA), un crédit de cofinancement dans lecadre du Projet d’Appui à la Diversification de l’Economie (PADE), qu’accom-pagne le groupe de la Banque Mondiale.

Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet, l’Unité de Coordination procède aurecrutement du Responsable des Opérations du Fonds d’Appui à Couts Partagés(FACP).

I – PROFIL (Qualifications académiques et professionnelles) :a)Etre titulaire au moins d’un diplôme en management, en économie, en admi-nistration des entreprises ou équivalent en sciences économiques ou disciplinessimilaires (minimum Bac + 5, équivalent à une maîtrise-Master);b) Avoir une grande expérience dans la mise en œuvre des programmes d’appuiet des relations avec les agences ou institutions de développement dans le sec-teur public ou dans le secteur privé. Une expérience prouvée d’au moins cinq(05) ans dans le domaine de la gestion des fonds d’appui ou programmes/pro-jets d’appui au développement des entreprises financées par les institutions ouBanques multilatérales de développement, ou par des organismes et structuresdu secteur privé visant le même objectif, dont au moins deux (2) ans à des postesde responsabilité ;c) Avoir une excellente capacité de gestion d’un fonds d’appui aux entreprises etexpérience dans l'administration des subventions de différentes tailles dans un en-vironnement complexe.d) Avoir une excellente compétence d’organisation avec une parfaite maîtrise dela langue française, couplée à des connaissances en langue anglaise ;e) Démontrer d’une capacité à développer et mettre en œuvre une stratégie decommunication ;f) Etre de nationalité congolaise (expert local ou membre de la diaspora) ayantune solide expérience dans le domaine du management, de préférence dans lesecteur privé, ainsi qu’une bonne connaissance des pratiques de managementinternational. Jouir d’une solide réputation et d’une bonne crédibilité auprès de la

communauté des affaires locales.

DUREE DU MANDAT La durée du contrat est d’un an renouvelable sur la base de performances jugéessatisfaisantes.

II-PROCEDURES DE SELECTION DU CONSULTANTLa sélection se fera en accord avec les procédures définies au chapitre V des Di-rectives de la Banque Mondiale « Sélection et Emploi des consultants par les em-prunteurs de la Banque Mondiale de janvier 2011.

III-CONSTITUTION DE DOSSIERS ET DEPOT DE CANDIDATURELa cellule de passation des marchés du PADE/PACADEC invite les candidats à

manifester leur intérêt à fournir les services pour le poste en objet ainsi que les in-formations indiquant leur motivation et leur qualification pour exécuter les services(lettre d’offre de services, CV, copies des diplômes, certificats ou tout autre docu-ment justifiant la formation et l’expérience) sous plis fermé portant la mention «Avis n° 009-MEPATI-PADE-CPM-2013» à déposer au siège du Projet sis, rue IsaacLocko n°05 et 06 (dans le secteur de Blanche Gomez à Brazzaville) au plus tardle 14 Août 2013 à 15 heures, Tél : 05 568 87 06 E-mail : [email protected].

IV-RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRESLes renseignements complémentaires relatifs à cet avis à manifestation d’intérêtpourront être obtenus au siège du projet ou par adresse électronique indiqués ci-dessus.NB : Les deux meilleurs candidats présélectionnés sur dossiers subiront une in-terview organisée pour ce poste.

Le Coordonnateur a.ides Projets PADE/PACADECBertille Chantal MAPOUATA

AVIS A MANIFESTATION D’INTERET N° 009-MEFPPPI-PADE-CPM 2013Relatif au recrutement du Responsable des Opérations (Chef d’équipe) du Fonds d’Appui à Coût Partagé (FACP)

Ce spectacle dit de proximité, que donnera l’orchestre de DjosonPhilosophe the Winner, aujourd’hui, à Talangaï dans le sixièmearrondissement de Brazzaville, vise à promouvoir l’album « TheWinner » en prélude à sa sortie officielle la fin du mois d’août.

Dans sa stratégie, le président du groupe musical Super NkoloMboka, a élaboré un plan de promotion de son album « The Win-ner ». Cet opus de quatre titres qui n’est pas encore dans les bacssubit un matraquage extraordinaire. De Kinshasa en République dé-mocratique du Congo, en passant par le nord Congo jusqu’aux coinsles plus reculés, Djoson Philosophe the Winner (qui se confond avecle titre de son opus) vend merveilleusement son album en attendantsa sortie.Si les habitants du quartier Ngamakosso dans le sixième arrondis-sement, où le groupe organise ses répétitions, sont déjà acquis à lacause, ce n’est pas la même chose pour les mélomanes d’autresquartiers. Afin de poursuivre dans cette lancée, Djoson philosophethe Winner, a décidé de se produire partout où le métier l’appelle.C’est dans ce sens qu’après s’être convenu avec le propriétaire dubar dancing Solo Pendza, lui et son groupe ont décidé de presterdans cet espace ce vendredi 9 août à partir de 18 heures. « Nous allons donc livrer un spectacle en prélude à la sortie offi-cielle de notre album prévue pour la fin du mois d’août. Avant delancer la vente officielle de cet album, nous avons pensé qu’il étaitnécessaire de faire connaître davantage les chansons et lesdanses contenues dans cet opus. Nous avons déjà fait la promo-tion de cet album dans la partie septentrionale du pays. Là-bas,les gens dansent déjà « Giga » ou « Bozoba na yo ». Cette visionnous allons l’orienter dans la partie sud du pays, notamment àKinkala, Dolisie… »Engagé cette flamme toujours allumée, Djoson Philosophe the Win-ner, a lancé le concept « spectacles de proximité ». Il invite à traversces différents spectacles les mélomanes de la bonne musique à ve-nir chanter Ba Love, Eniala X, The Winner, Okoula Olê, ReviensAmour, Pao, Lambio, Point d’interrogation, Endzomba… et danserGiga, Bozoba na yo…

B.Ok.

MUSIQUE

L’orchestre Super Nkolo Mboka enconcert au bar dancing « Solo Pendza »

16 | DERNINÈRE HEURE AF�����D�F��EF���C��C����F����������BF�E�FE����C��������

R éunis à Abidjan, en Côted’Ivoire, le 26 juillet 2013, lesministres africains des

Sports ont décidé de dissoudre leCssa (Conseil supérieur des sportsen Afrique), deux ans avant les Jeuxdu cinquantenaire.

Du 18 au 25 juillet 1965 le Congo eutle privilège et l'honneur de portersur les fonts baptismaux les pre-miers Jeux africains. Avec succès. Ilfallut construire un temple dédié àcette grand'messe du sport. C'estainsi que fut édifié le stade omni-sport (stade de la Révolution et ac-tuellement stade Alphonse Mas-samba-Débat, du nom de soninitiateur). La face de Brazzaville enfut changée.

Le Conseil supérieur du sport enAfrique, qui gère depuis le sportcontinental, est une conséquencedes Jeux africains qui, eux-mêmes,furent la suite logique des jeux ap-pelés «Jeux de la communauté»puis «Jeux de l'Amitié ». C'est àBrazzaville les 13, 14 et 15 juillet, la

semaine précédant l'ouverture despremiers Jeux africains, que des res-ponsables sportifs africains déci-dent d'instituer un organisme su-pranational de coordination del'ensemble des activités sportivessur le continent. Mais c'est à Ba-mako, les 12, 13 et 14 décembre1966, que naît le Conseil Supérieurdu sport en Afrique, en abrégéCSSA. Le Congolais Jean-ClaudeGanga en assure dès le début le Se-crétariat général. L'impulsion don-née à Brazzaville a permis un déve-loppement prodigieux du sport enAfrique.

Le C.S.S.A. avait pour buts de :

- Rechercher et appliquer toutes lesmesures et tous les moyens suscep-tibles de favoriser le sport africaindans ses structures et ses manifes-tations.

- Coopérer avec les autorités natio-nales des pays membres, avec lesConfédérations continentales, ainsiqu'avec les fédérations et les ins-

tances internationales en vue de laplanification et l'harmonisation desmesures à prendre pour la forma-tion des cadres.

- Organiser les Jeux africains et veil-ler à leur continuité.- Favoriser la création en Afrique dezones géographiques sportives envue d'une régionalisation du sportqui facilitera l'organisation des com-pétitions continentales.- Orienter, diriger, coordonner etsoutenir les activités de ces zonesgéographiques sportives.- Encourager l'action des confédéra-tions sportives africaines et susciterla création de celles qui n'existentpas encore.- Favoriser par tous les moyens ledéveloppement du sport africainafin que l'Afrique soit dignement re-présentée aux compétitions spor-tives mondiales et plus particulière-ment aux Jeux olympiques.- Prendre les contacts voulus avecles organisations internationalessusceptibles d'apporter leur contri-bution financière, matérielle ou

technique au développement dusport en Afrique ;- Veiller à la diffusion et au respectde l'idéal olympique et coordonnerl'action des comités nationauxolympiques africains.- Convaincre les gouvernements despays africains de s'engager résolu-ment dans la voie de la protection etde la promotion de l'éducation phy-sique et des sports.- Collaborer avec les organismes etinstituts internationaux spécialisésdans le domaine des recherches enéducation physique, médecine etpresse sportives, susciter la créationdes structures similaires à traversune coopération étroite, susciterl'action de celles-ci.

Aux derniers Jeux africains de Ma-puto, le Congo a été désigné pourabriter en 2015, insigne honneur, lescompétitions du cinquantenaire desJeux Africains commencés avecbrio, à Brazzaville, sur les bords dufleuve Congo. Le Cssa est mort, vivele Cssa ! Mission accomplie.

Mfumu

BRIN D’HISTOIRE

La fin du Cssa (Conseil supérieur du sport en Afrique)

Le but inscrit en toute fin derencontre par Héritier Ngouelou-Séda a compromis les chancesde qualification du Clubathlétique renaissance aiglon(Cara).La manche aller des demi-finalesde la Coupe du Congode football s’est achevéele 7 août au stade Al-phonse-Massamba-Débat à Brazzaville. LeCara, qui recevaitl’Athlétic Club Léo-pards, a subi la loi duclub dolisien. Les Ai-glons se sont inclinés 0-1 au terme d’une ren-contre dont ils avaientla parfaite maîtrise. LesBrazzavillois ont la mis-sion suicide le 11 aoûtau stade Denis-Sassou-N’Guesso à Dolisie d’al-ler voler la qualificationqui tend déjà les brasaux Fauves du Niari.Devant les Léopards affamés, latâche ne sera pas du tout aisée.Les Aiglons auront sans nul doutedes regrets à nourrir. L’équipe, quia eu plus du temps de récupéra-tion que son adversaire, n’a pas puprofiter de sa fraîcheur physiquepour mettre à genou les Fauvesdu Niari fatigués d’avoir livrésdeux matchs de haute facture les28 juillet et 4 août. Le Cara s’estprocuré une montagne d’occa-sions qu’aucun de ses attaquants

n’a réussi à exploiter. Il prend unbut en toute fin de rencontre surune erreur de placement, permet-tant à Héritier Ngouelou-Séda detransformer d’un lobe l’unique oc-casion des visiteurs. La messeétait dite pour Cara qui ne fera

peut-être pas le déplacement deDjambala. Mais l’entraîneur deCara croit en un éventuel miracleà Dolisie.«Nous étions en place tac-tiquement du début jusqu’à la fin.Par manque d’adresse devant lesbuts, nous prenons un but contre lecours du jeu. Cela fait partie dufootball. Si nous avons bien jouéici, nous pouvons le faire aussi àDolisie », a indiqué Cédrick Nami-télamio, l’entraîneur de Cara. « Ilreste une manche pour atteindre

Djambala. Nous avons franchi unpas très important. Ce n’était pasfacile de venir gagner Cara ici. Cerésultat nous laisse optimiste pourle match de dimanche. Je vous as-sure que nous serons en finale », aassuré Cyril Ndonga, l’entraîneur

des Léopards de Dolisie. Diablesnoirs et AC Léopards sont déjà enfinale de la Coupe du Congo quise disputera le 14 août à Djambaladevant le chef de l’État. Les deuxéquipes doivent confirmer leurprésence le 11 août lors des demi-finales retour. Au stade Alphonse-Massamba-Débat, les Diablesnoirs reçoivent l’Étoile du Congoet à Dolisie, l’AC Léopards seraaux prises avec le Cara.

James-Golden Éloué

DEMI-FINALES DE LA COUPE DU CONGO DE FOOTBALL

Les Aiglons tombent de haut

Le Club athlétique renaissance aiglon compromet ses chances de qualification pour la finale. (© DR)

L’origine de l’explosion du dépôt demunition de Mpila n’étant pasencore précisée, Gladys Mafoua etRodrigue Oba, tous deux caporaux-chef des Forces arméescongolaises ont été entendus surles faits survenus la journée du 4mars au sein de l’Établissementcentral de réparation desarmements et munitions (Ecramu).C’est à 10 heures 30 minutes quel’armurier Gladys Mafoua est montéà la barre. Relatant sa journée du di-manche 4 mars, il a déclaré s’êtrerendu vers 7 heures à l’Ecramu afinde doter l’armement à la garde de-vant assurer le service. Pour lui toutsemblait normal et aucun signen’annonçait un drame. En rentrantdans le camp, il s’est d’abord rendudans le petit dépôt de munitionscar, à l’entendre, il existe deux dé-pôts avec l’idée de dresser la liste deceux qui devaient prendre le relaidans la matinée de ce dimanche.« Comme je devais me rendre àl’église, il fallait que je me prépare.En sortant j’ai vu le caporal-chef Ka-kom et je lui ai demandé de me coif-fer. Il m’a répondu qu’il devait fairela corvée d’un supérieur. C’est ainsique je me fis coiffer par un autre col-lègue. Après avoir fini, je suis allédans la douche, et c’est de là-bas quej’ai entendu l’officier de perma-nence, Ngolali, crier au feu. Soudainje suis sorti. Je pouvais observer uneimmense flamme de l’autre côté dubâtiment administratif », a déclaréGladys Mafoua. Après avoirconstaté cela, il s’est enfui avec lesautres à l’extérieur du camp où il ademandé le téléphone du caporal-chef Kakom pour appeler les sa-peurs-pompiers. C’est la premièredétonation qui résonne. Il est em-porté par un vent au fond d’un ca-

niveau, près de la caserne. Repre-nant conscience, il décide de ren-trer chez lui avec des vêtements dé-chirés. Dans sa déposition, il aattesté n’avoir jamais rencontré lecolonel Marcel Ntsourou avant le 4mars. À son tour, le caporal-chef,Rodrigue Oba, a signifié que tout al-lait bien pendant sa montée degarde, entre 4 heures et 6 heures dece dimanche noir. Il a fait savoir qu’ilétait sorti une heure avant l’explo-sion pour se restaurer vers Ébina.N’ayant rien trouvé, il avait pris l’op-tion de repartir à la base. C’est surson chemin de retour qu’il aperçutune grande flamme monter. Ne sa-chant que faire, il prît l’option derentrer chez lui. Aux juges, il a, par ailleurs, dénoncéles tortures subies pendant sa dé-tention à la Direction générale de lasécurité du territoire (DGST). Il aaussi expliqué que lors de son ar-restation, il avait sur lui une sommede 300.000 FCFA. Ce qui a attirél’attention des policiers, qui ontcommencé à le soupçonner de tout.Sur la source de cette somme, Ro-drigue Oba a affirmé qu’il avaitvendu sa parcelle située à Djiri, surla route nationale n°2 et avait priscette somme pour l’achat d’unepaire de chaussures.Il a également affirmé n’avoir jamaisconnu personnellement le colonelMarcel Ntsourou. « J’ai vu pour lapremière fois le colonel MarcelNtsourou lors du procès des dispa-rus du Beach ». Sur plus de cin-quante témoins attendus, trois seu-lement se sont présentés. À ceteffet, le procureur général de la Ré-publique, Corneille Moukala Mou-koko a fait savoir qu’ils se présente-ront le moment venu.

Josiane Mambou Loukoula

AFFAIRE DU 4 MARS

Deux prévenus auditionnés