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LE MAGAZINE DE LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION VAL DE FRANCE www.agglo-valdefrance.fr Sarcelles • Villiers-le-Bel • Arnouville • Garges-lès-Gonesse plus fort ensemble n ° 2 9 / j u i l l e t 2 0 1 3 Le Tramway en service fin juillet

n°2 en 9/ j u i l e t 2 0 1 3 plusse fmortble · Grand Paris concernent la même zone géographique et s’appuient sur une même ... Ce sera aussi le cas du Schéma de cohérence

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L E M AGA Z I N E D E L A COMMUNAU T É D ’ AG G LOM É R AT I O N VA L D E F R A N C E

www. a g g l o - v a l d e f r a n c e . f r

S a r c e l l e s • V i l l i e r s - l e - B e l • A r n o u v i l l e • G a r g e s - l è s - G o n e s s e

plus fortensemble

n°29 / juillet 20

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Le Tramwayen service fin juillet

Sommaire

CULTURE

Le piano de Gabriel Fauré va retrouver toute sa splendeur ••• page 16 •••

Interview de Pascal Doll

Une nouvelle médiathèque pour notre territoire ••• page 17 •••

Interview de Maurice Bonnard

SPORTS

Niji Kendoka : sport et philosophie ••• page 18 •••

TRANSPORTS

Le Tramway en service fin juillet ••• page 7 •••

INTERNET

Val de France soutient le développement et l’utilisation du Numérique ••• pages 10 à 12 •••

Dans le déploiement de la fibre optique ou dans la consultation d’internet dans les bibliothèques ou la création d’une communauté d’entreprises.Interview de Chandrasegaran Parassouramane

INTERCOMMUNALITE

Plus fort ensemble ! ••• page 4 •••

L’arrêté élargissant le périmètre de Val de France aux communes de Gonesse et de Bonneuil-en-France a été pris.

Démocratie intercommunale : ce qui va changer ••• page 5 •••A partir des prochaines élections municipales, les règles changent.

GRAND PROJET

EuropaCity : un projet unique ••• page 6 •••

AMENAGEMENT

Création d’un réseau de vidéo-protection : c’est parti ••• page 8 •••

Travaux : le programme de l’été

PORTRAIT D’ENTREPRISE

Besançon Jenneau : le leader français du rodage ••• page 13 •••

ENVIRONNEMENT

Les dépôts sauvages : l’incivilité au quotidien ••• pages 14 à 15 •••

Le ramassage et le traitement des dépôts sauvages de déchets coûtent cher. Val de France a déployé un important dispositif.

Directeur de publication : Didier VaillantRédaction : Val de France • Tirage : 53000 exemplaires • Réalisation : Diagonales • Impression : Guillaume Rotatives •

Credits photos : Val de France • Diagonales • Emmanuel Gabily • Ariel Arias • Paul UllrichCommunauté d’agglomération Val de France

1, bld Carnot 95400 Villiers-le-Bel • tél. : 01 34 04 17 70 / fax. : 01 34 19 01 99Internet : www.agglo-valdefrance.fr

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Didier Vaillant, Président de la Communauté d’agglomération Val de France

Le 1er janvier prochain, le périmètre de la communauté d’agglomération Val de

France sera élargi aux communes de Gonesse et de Bonneuil-en-France. C’est

évidement une grande nouvelle pour notre territoire, qui va peser ainsi d’un

poids supplémentaire.

La récente validation de notre projet de territoire va dans le même sens. Pour

autant cette validation ne règle évidement pas tous les problèmes en suspens.

Je comprends à cet égard les préoccupations de la ville de Gonesse en matière

de renouvellement urbain. Sans modification de la loi actuelle sur les

contraintes de constructibilité liées à la proximité de l’aéroport de Roissy-CDG

(ce que l’on appelle le Plan d’Exposition au Bruit, le PEB), la rénovation urbaine

à Gonesse mais aussi dans certains quartiers des autres villes de Val de France,

sera rendue plus difficile. Il faut donc continuer notre travail de persuasion sur

ce sujet afin d’obtenir les avancées nécessaires.

Explication nécessaire aussi sur nos projets d’aménagement. Beaucoup

d’espoir s’exprime mais aussi certaines inquiétudes. A cet égard, nous avons

pensé utile de permettre à Monsieur Christophe Dalstein, le directeur

d’EuropaCity, de s’exprimer dans le magazine de Val de France afin de

présenter ce projet inédit et de répondre aux interrogations qui peuvent se

manifester.

Nous aurons à la rentrée plusieurs semaines de concertation et d’enquêtes

publiques sur les aménagements prévus dans notre projet de territoire. Je

formule le vœu que cette période soit mise à profit pour permettre à chacun

de s’exprimer et que nous puissions demain, ensemble, construire l’avenir.

En attendant, nous vous souhaitons de bonnes vacances.

Construire ensemblenotre avenir

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L’arrêté élargissant le périmètre de Val de France aux communes de Gonesse et de Bonneuil-en-France a été pris et le

contrat de développement territorial a été parailleurs validé. Deux décisions en faveur d’une

même dynamique territoriale.

Plus fort ensemble !+INTERCOMMUNALIT

É

C ’est fait. Par arrêté du 26 mars2013, le Préfet du Val d’Oise adécidé l’extension du périmètrede la communauté d’aggloméra-

tion Val de France aux communes de Go-nesse et de Bonneuil-en-France à compterdu 1er janvier 2014. Ces deux communesrejoignent donc celles d’Arnouville,Garges-lès-Gonesse, Sarcelles et Villiers-le-Bel au sein de Val de France. Le nouvelensemble compte 166 000 habitants et ilpèsera d’un poids certain. Il doit certesfaire face à un certain nombre de handi-caps mais il constitue incontestablementune terre riche de promesses, un véritableterritoire d’avenir.Ce projet de territoire est désormais définidans un document, le contrat de déve-loppement territorial Val de France/Go-nesse/Bonneuil, dûment validé le 25 avrildernier en présence du Préfet de la Régiond’Ile-de-France. Beaucoup de travail a étéréalisé depuis le printemps de 2010, aumoment où les premières études étaientlancées, notamment avec le cabinet deRoland Castro, pour réfléchir sur l’avenirde notre territoire.

On le sait, notre ambition pour ce terri-toire passe par le développement de deuxpôles : l’un s’articule autour de la grandesalle Arena à construire à proximité de lagare RER de Garges/Sarcelles, l’autre au-tour du triangle de Gonesse, deux pôlesreliés entre eux par l’avenue du Parisis,connectés aux pôles du Grand Roissy etdu Bourget, s’appuyant sur des filièreséconomiques porteuses et sur une offre de

formation renforcée.Désormais, la communauté d’aggloméra-tion et le projet de développement écono-mique et social élaboré dans le cadre duGrand Paris concernent la même zonegéographique et s’appuient sur une mêmedynamique territoriale. Le dispositif est enplace pour construire l’avenir de notreterritoire. Demain commence mainte-nant !

Vous serez consultés sur les projets du territoire Le contrat de développement territorial sera soumis à enquête publique à la rentrée,vraisemblablement dès le mois de septembre prochain. Cette enquête permettra àchacun de s’exprimer sur le projet. Mais ce contrat ne sera pas le seul document à êtresoumis à enquête publique. Ce sera aussi le cas du Schéma de cohérence territorial (SCOT)dont la révision a été mise en œuvre par le Syndicat intercommunal de programmationpour le développement de l’est du Val d’Oise (SIEVO). Ce syndicat regroupe 25 communesdont celles de Val de France et le document porte sur l’aménagement de l’ensemble del’est du Val d’Oise, bien entendu en cohérence avec le projet de territoire de Val de France.

L’ensemble des projets structurants du territoire sera de plus soumis à des enquêtesspécifiques qui permettront à chacun de donner son avis. Ce sera le cas pour la salleArena, pour le Triangle de Gonesse et pour l’Avenue du Parisis.

G O N E S S E

B O N N E U I L

S A R C E L L E S

V I L L I E R S - L E - B E L

A R N O U V I L L E

G A R G E SL È S - G O N E S S E

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Démocratie intercommunale : ce qui va changer

C hacun le voit bien : le poids de l’in-tercommunalité grandit dans lagestion des affaires publiques.Cette évolution est nécessaire car

elle permet d’appréhender les problèmesà une échelle plus large que celles des com-munes et accroit l’efficacité de l’action pu-blique. Encore faut-il que les citoyens s’yretrouvent et puissent peser sur les choixdes intercommunalités.

Election des conseillerscommunautaires : mode d’emploiSi aujourd’hui, les conseillers qui siègent àVal de France sont des élus municipaux quisont désignés par les conseils munici-paux des villes, tout va changer à partir desprochaines élections municipales, celles quiauront lieu en mars 2014.

Les conseillers communautaires seronten effet élus comme les conseillers muni-cipaux, par les électeurs. Il y aura deuxlistes sur le même bulletin de vote : une lis-te pour élire les conseillers municipaux, uneliste pour élire les conseillers de l’agglomé-ration. Mais seuls les candidats figurant surla liste pour les municipales pourront figu-rer sur la liste pour l’agglomération. La loiprévoit que pour être élu au conseil de lacommunauté d’agglomération il faut en ef-fet être élu au conseil municipal. Le vote se fera à la proportionnelle selonle même système que celui de l’électionmunicipale, ce qui signifie que les minori-tés politiques des villes pourront être re-présentées au conseil communautaire. Les listes pour l’élection au conseil muni-cipal comme celles déposées pour l’élec-

tion communautaire devront être paritaireset comporter autant de femmes qued’hommes.

Représentation des villes dans l’intercommunalité : de nouvelles règlesLes communes actuellement membresde Val de France et celles qui le seront dèsle 1er janvier prochain sont actuellementappelées à délibérer sur la représentationde chacune des villes au sein du futurconseil communautaire, celui qui sera misen place après les élections municipales de2014. La loi impose logiquement deprendre en compte l’importance démogra-phique des communes adhérentes maisprévoit certains ajustements afin de per-mettre une bonne représentation de cha-cun, notamment des communes les moinspeuplées.

La représentation au sein du futur conseilcommunautaire pourrait être la suivante :Arnouville (13 538 habitants) : 5 siègesBonneuil-en-France (713 habitants) : 2 siègesGarges-lès-Gonesse (40 012 habitants) : 15 siègesGonesse (26 356 habitants) : 10 siègesSarcelles (58 614 habitants) : 21 siègesVilliers-le-Bel (26 736 habitants) : 10 siègesAu total, le conseil compterait63 conseillers.

L’intercommunalité se développemais il faut que les citoyens sachentcomment cela fonctionne. A partir des prochaines électionsmunicipales, les règles changent : la démocratie et la transparence dans le fonctionnement des intercommunalités devraient y gagner.

Parmi les quatre projets architecturaux qui étaient en compétition, c’est celui de l’équipe BIG (Bjarke Ingels Group) quivient d’être choisi. Cette équipe sera chargée de concevoir au cours des deux ans à venir le programme architectural decet équipement totalement nouveau.

EuropaCity : un projet unique+GRAND

PROJET

S itué au cœur du futur quartier du tri-angle de Gonesse, EuropaCityconstitue, avec le Dôme de Sar-celles, un équipement majeur pour

notre territoire, inscrit dans notre Contratde Développement Territorial. Ce projet la-bélisé « Grand Paris » devrait créer plus de12 000 emplois durant sa phase deconstruction et plus de 11 000 en phased’exploitation. L’ouverture d’EuropaCity estprévue à compter de 2020 au fur et à me-sure de l’arrivée des transports en commun(barreau de Gonesse, Métro du Grand Pa-ris Express). Christophe Dalstein, le direc-teur d’EuropaCity, nous en dit plus.

Quelle est l’originalité de ce projet ?Christophe Dalstein : le projet EuropaCi-

ty, de financement totalement privé, por-té par le groupe Auchan, alliera culture, loi-sirs, commerces, hôtels et restaurants.L’équipe BIG, architecte danois de re-nommée internationale, qui vient d’êtrechoisie, a désormais pour mission de pen-ser le projet architectural, urbain et paysa-ger d’EuropaCity. Elle travaillera notam-ment sur le développement durable, afin defaire du projet un équipement respec-tueux de son environnement et exemplai-re en termes de consommation énergé-tique. C’est une expérience unique : unconcept totalement nouveau qui propose-ra aussi bien des parcs à thème (parc aqua-tique, parc des sports, parc d’attraction)qu’un espace d’expositions artistiques,des salles de concerts et de spectacles, uncirque, de larges espaces verts alliant vil-le et nature avec par exemple une fermepédagogique. Des boutiques proposerontentre autres des expériences et des inter-actions pour les visiteurs. EuropaCity vacréer un lieu de vie accessible gratuitementpour tous.

Quels bénéfices pour le territoire ?Christohe Dalstein : Il s’avère que jeconnais ce territoire car ma mère a long-temps vécu aux Flanades, à Sarcelles, et sije sais ses difficultés, je connais surtout sespotentialités et le dynamisme de ses habi-tants.

C’est un projet ambitieux, inédit, qui doitbien intégrer tous les enjeux du territoire.Ce projet constitue une formidable loco-motive pour la création d’emplois et seraun pôle d’activités très important pour l’estdu Val d’Oise, incluant des équipements deloisirs et culturels nouveaux qui vien-dront renouveler l’offre qui existe déjà surle territoire.EuropaCity peut devenir un emblème,comme le Stade de France, à l’échelle dela région qui aura un effet d’entraine-ment sur le développement local, écono-mique et social.

Vos détracteurs vous reprochent de ré-duire les terres agricoles ?Christophe Dalstein : EuropaCity s’inscritdans un programme d’urbanisation duTriangle de Gonesse qui est prévu par lesPouvoirs Publics depuis 1994, c’est-à-direbien avant que naisse le projet.

La concertation surEuropaCity s’engage

Pour en savoir plus, on peut se rendre surle site :www.europacity.comPour s’inscrire à la newsletter du projet :[email protected]

Illustration de principe de la proposition retenue © BIG EUROPACITY.

Christophe Dalstein, directeur d’EuropaCity.

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+TRANSPORTS

Le Tramway en service fin juillet

Dans quelques semaines, ce tram-way va relier la place du 8 Mai1945 à Saint-Denis et la gare deGarges /Sarcelles en 22 minutes.

Plus de 86 600 personnes habitent ou tra-vaillent à moins de 400 mètres de l’unedes 16 stations du tram. Il fonctionneratous les jours, de 5h30 à 0h30 (1h30 le

vendredi, le samedi et les veilles de joursfériés). Il y aura une rame toutes les 5 mi-nutes aux heures de pointe. Circulant surune voie qui lui est réservée, ses horairesseront réguliers. On attend 30 000 voya-geurs par jour.Le T5 va parfaitement compléter l’offre detransport en commun déjà existante et

facilitera les correspondances avec le T1(vers le nord-ouest de la région parisienneet le RER C à Gennevilliers), la ligne 13 dumétro (correspondance piétonne à la sta-tion Basilique de Saint-Denis), le RER D etde nombreuses lignes de bus, dont les tra-jets seront adaptés à la desserte du tram. Confortable et rapide, le T5 est un tram-way composé de 3 voitures sur pneusguidé par un rail central, une première enIle de France. Plus étroit, il peut s’insérerau mieux dans tous les types de voiescomposant son tracé. Doté d’une cabineà chaque extrémité, il ne nécessite pas deboucle de retournement.15 rames et 84agents de la RATP sont prévus pour le ser-vice de cette ligne.Ce nouveau moyen de transport va vitedevenir indispensable pour les habitants,les salariés et les étudiants du territoire.

Les élus du territoire en visite

Fin avril, Didier Vaillant, Président de Val de France, François Pupponi, Député-maire deSarcelles et Maurice Lefèvre, Maire de Garges-lès-Gonesse accompagnés d’élusmunicipaux ont parcouru la ligne de la gare de Sarcelles/Garges jusqu’à Pierrefitte-sur-Seine. Au fil des stations, ils ont pu se rendre compte de la qualité des rames et desinfrastructures. Ils se sont montrés aussi impatients que les futurs usagers de la mise enservice de ce nouveau moyen de transport pour le territoire. La délégation a ensuite visitéles locaux de remisage et de maintenance des rames et le poste de vidéosurveillance de laligne.Les habitants ont pu aussi découvrir leur futur tramway dans le cadre de la Fête desVoisins le 31 mai dernier.

Les travaux sont terminés, la formation des agents et les essais touchent à leursfins. C’est la dernière ligne droite pour le T5.

Un point sur le Plan Locald’Insertion à l’Emploi :la programmationdes actions 2013

Prévu à l’origine pour offrir 200 placespar an, le PLIE de Val France en proposechaque année plus de 250 pour un ac-compagnement individualisé et une for-mation pour les demandeurs d’emploiqui sont très éloignés du marché du tra-vail. Cette année, le programme des forma-tions va permettre notamment à des de-mandeurs d’emploi du territoire de pré-parer un CAP gardien d’immeuble, unCAP petite enfance, une formation pourdevenir préparateur de commandes etobtenir le permis cariste mais aussi uneremise à niveau professionnelle et unepréparation à l'accès à l'emploi dans lesdomaines du commerce, de la logistiqueet de l'aide à la personne…Pendant leur parcours, les bénéficiairesont une personne référente qui les ac-compagne et leur propose des bilans decompétences, des opportunités d’em-bauche ou des formations favorisantleur insertion professionnelle. L’objec-tif de tout ce dispositif est unique : un re-tour à l’emploi durable !

Les autres espacesemploi

ARNOUVILLE15/17 rue Robert Schuman (1er étage)Tél : 01 39 93 97 74Accès libre : lundi et vendredi de 9h à 12h,mardi de 14h à 17h.Sur rendez-vous : lundi et vendredi de 14hà 17h, jeudi de 9h à 12h

GARGES-LÈS-GONESSECentre commercial Les Portes de la VilleAvenue du Général de GaulleTél. : 01 30 11 02 70du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 14h à 17h (fermé au public le vendredi après-midi)

VILLIERS-LE-BELMaison de Quartier Boris Vian, 4 rue scribeTél. : 01 30 11 22 40le lundi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h(uniquement sur rendez-vous), mardi de 14h à 17h, mercredi, jeudi et ven-dredi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h.

+EMPLOI

L’espace emploi deSarcelles se réinstalleavenue du 8 mai 1945Val de France gère désormais directement cet Espace Emploi dont la gestion étaitconfiée jusqu’à présent à l’association AFE.

Le nouveau mode de gestion permet derenforcer la lisibilité de l’action menéepar la communauté d’agglomération.

C’est donc sous la bannière intercommuna-le que l’espace emploi s’est réinstallé dansles mêmes locaux à l’Hôtel d’Entreprise, ave-nue du 8 mai.Il n’y aura donc pas de perte de repère pourles usagers. Les permanences dans les pla-teformes sociales des quartiers de la ville sontbien entendu toujours assurées.

Rouages essentiels dans l’ensemble du dis-positif de Val de France, les Espaces Emploisont des lieux d’information, d’écoute, deconsultation d’offres d’emploi et de docu-mentation. Ce sont aussi des espaces de dia-logue et d’échange indispensables pour quecette période difficile qu’est celle du chôma-ge soit la plus courte possible.

Espace Emploi Val de France à Sarcelles(Hôtel d'Entreprises)18 av du 8 mai 1945 / 3e étageTel. : 09.51.51.04.45Lundi de 9h30 à 12h (accès libre), de 14h à 17h (surrdv uniquement). Mardi de 9h30 à 12h (accès libre),

de 14h à 17h (sur rdv uniquement). Mercredi de9h30 à 12h (sur rdv uniquement), de 14h à 17h (ac-cès libre). Jeudi de 9h30 à 12h (accès libre), de 14h à17h (sur rdv uniquement). Vendredi de 9h30 à 12h(accès libre).Les permanences emploi sur les plates formes deservices publics de Sarcelles sont assurées par laconseillère sur rdv uniquement.lundi de 14h30 à 17h30 Plate Forme des Sablons,mercredi de 9h30 à 12h15 Plate Forme des Rosiers,jeudi 14h30 17h30 Plate Forme des Chardonnerettes.

Repères

Un forum emploi sur les métiers de boucheet de la restauration à la rentrée

Les espaces emploi organisent à Sarcelles en octobre un forum sur un secteur économiquequi est en recherche constante de candidats et qui offre beaucoup de postes à pourvoir. Cerendez-vous sera une occasion pour tout savoir sur les différents métiers de l’alimentation etsur ceux de la restauration, sur les formations et sur les opportunités d’emploi.La date et le lieu n’ont pas encore étés définis. Soyez attentif à l’affichage et rendez-vous sur lesite internet de Val de France www.agglo-valdefrance.fr

L es travaux d’entretien consistent leplus souvent en la réfection de lachaussée avec la pose d’enrobés, larequalification des trottoirs avec la

création de places de stationnement et lamise en place d’éléments de sécurité pourles passages protégés ou pour réduire la vi-tesse automobile et le remplacement del’éclairage public. Le programme pourcet été 2013 va débuter par une nouvellephase de la rue Roger Dehasque à Arnou-ville avec la réfection d’un côté de trottoir,

la création de places de stationnement etla réfection de l’éclairage public et de lachaussée. Le boulevard Albert Camus àSarcelles va être requalifié avec la réfec-tion des trottoirs, de la chaussée et un nou-vel éclairage public. Ces travaux sont liés

à l’arrivée du tramway T5. Toujours à Sar-celles, un côté de trottoir de la rue des Gos-serots sera refait et l’arrêt de bus sera re-mis aux normes. A Garges-lès-Gonesse, larue de la Paix sera requalifiée avec la créa-tion de places de stationnement.

+AMÉNAGEMENT

Travaux : le programme de l’étéVal de France assure l’entretien et la réfection des 45km de voies de circulation jugées d’intérêt communautaire et deséléments accessoires à la voirie : les arbres, les plantations d’alignements, les candélabres et les feux tricolores.

Création d’un réseau de vidéo-protection : c’est parti

I l s’agit d’installer dans des lieux publicsdu territoire un dispositif de camérasvidéo afin de rendre plus sûres nosrues et nos places, notamment grâce

au rôle dissuasif que joueront ces camé-ras. Les images enregistrées permettrontégalement d’aider la Police Nationale lorsd’enquêtes.

Les quatre villes ont mutualisé leursmoyens pour installer le réseau de fibre op-tique nécessaire au bon fonctionnement dela vidéo-protection, pour acquérir le ma-tériel nécessaire et pour créer un poste decontrôle et maintenance des équipements.

Un transfert en septembreLa communauté d’agglomération a déci-dé, lors de son conseil du 27 juin, de dé-clarer d’intérêt communautaire le disposi-tif de vidéo-protection porté jusque là parles communes. La Ville de Sarcelles a as-suré la maîtrise d’ouvrage des travaux deconstruction du local où seront abrités lesécrans de contrôle dans le cadre d’un grou-pement de commandes rassemblant lescommunes de Val de France. Cette décla-ration d’intérêt communautaire, qui s’ins-

crit dans le cadre de la compétence Poli-tique de la Ville et dans le cadre des dis-positifs locaux de prévention de la délin-quance, concerne l’exploitation et la ges-tion du dispositif.A partir du 1er septembre prochain, les équi-pements de vidéo-protection et les servicescorrespondant à son bon fonctionnementseront donc transférés à Val de France. Lespremières caméras vidéo entreront enfonctionnement au cours du dernier tri-mestre de l’année.

Les quatre villes de Val de France ontdécidé de créer ensemble un réseaude vidéo-protection.

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+INTERNET

Val de France soutient le et l’utilisation du Numér

S urfer sur Internet à très haut débit,ce sera bientôt possible grâce à lafibre optique. Les départements duVal d'Oise et de la Seine Saint De-

nis ont décidé de mettre en oeuvre un pro-jet d'aménagement destiné à favoriser le dé-veloppement et l'implantation de ce trèshaut débit via la fibre optique dans 27 com-munes de la Plaine de France, dont cellesqui composent Val de France. Cette mis-sion a été confiée à un établissement pu-blic: Débitex (Débit express).

L’accès au très haut débit avec la fibre optiqueLes établissements publics (écoles, équipe-ments municipaux, centres hospitaliers…),les zones d'activités économiques et lesquartiers résidentiels des communes oùl’initiative privée est absente, seront prio-ritairement dotés par la fibre. Pour les ha-bitants, le raccordement final du logementintervient bien entendu dans la propriétéprivée : il est donc à son initiative. En zone

pavillonnaire, chacun est libre de deman-der le raccordement de son habitation au-près d’un opérateur si son logement est éli-gible. Dans les immeubles en copropriété,la décision de raccordement du bâtimentrelève de la décision du syndicat de copro-

priété qui doit l’inscrire à l’ordre du jour deson conseil d’administration. Chaque usa-ger devra prendre un abonnement qui in-tégrera les frais d’accès au service étalédans le temps comme c’est le cas actuel-lement avec les abonnements ADSL.

Que ce soit dans le déploiement de la fibre optique ou dans la consultation d’internet dans les bibliothèques ou la créationd’une communauté d’entreprises, Val de France est un acteur du développement des nouvelles technologies sur le territoire.

Chandrasegaran Parassouramane,conseiller communautaire délégué aux NTIC

Que pensez-vous de l’arrivéede la fibre optique sur lescommunes de Val de France ?L’Etat a affiché sa volonté que100% de la population soit éli-gible au très haut débit en 2022.Pour couvrir un pays aussi vas-te que la France, l’Etat entends’appuyer sur une complémen-tarité forte entre opérateurs pri-vés et acteurs publics, en veillantà la mobilisation la plus efficacede l’argent public.Des moyens financiers substan-tiels, plusieurs milliards d’eu-ros, et pérennes seront engagéspour accélérer les projets descollectivités territoriales en mo-bilisant les fonds de l’épargne ré-glementée. Le déploiement dutrès haut débit va renforcer l’at-tractivité de notre territoire. Ce

dernier comme celui de la ré-gion Ile-de-France à l’horizon2020, sera parmi les premiersd’Europe à s’être équipé d’un ré-seau fibre optique…

Concrètement qu’est ce quecela peut changer ?Par exemple, les entreprises duterritoire pourront bénéficierd’une plus grande performanceet rapidité dans l’utilisation quo-tidienne des nouvelles techno-logies. Notre territoire pourraitattirer aussi des entreprises pourlesquelles le très haut débit estindispensable pour travaillercomme celles spécialisées dansl’imagerie ou encore dans lamise à disponibilité des grosvolumes de données. Val deFrance a commencé à équiper

ses zones d’activités écono-miques. Ce qui est une bonnechose pour notre communautéVal de France Numérique. Pour les habitants, le très hautdébit assure un vrai confortdans la vie quotidienne avecune utilisation optimum d’Inter-net. Un certain nombre de ser-vices publics peuvent être déve-loppés et améliorés, tels que lae-santé (aussi bien dans le dia-gnostic que dans l’intervention),l’e-éducation (raccordement del’ensemble des écoles, collègeset lycées pour offrir un certainsnombres d’applications éduca-tives), l’e-administration (desformalités administratives, opti-misation du déploiement géo-graphique des moyens de l’ad-ministration).

Interview

Pose de la première pierre du Nœud de Raccordement Optique de Villiers le Bel :

une nouvelle étape dans le développement du très haut débit.

Pour la mise en œuvre du déploiement du très haut débit via la fibre optique, septNoeuds de Raccordement Optique sont prévus. Celui de Villiers-le-Bel desserviraen plus de cette ville, celles d'Arnouville , d'Ecouen et de Gonesse. La pose de cette première pierre s'est déroulée le 17 mai en présence notammentd'Arnaud Bazin, Président du Conseil Général et de Débitex, de François Sceiller, Dé-puté du Val d'Oise et vice-président du Conseil Général chargé du DéveloppementEconomique et des NTIC, de Didier Vaillant, Président de Val de France, Michel Au-mas, Maire d'Arnouville et Bernard Angels, Maire d'Ecouen, Michel Jaurrey, adjointau maire de la Ville de Gonesse, Maurice Bonnard, Adjoint au maire de Villiers le Belet Vice-président de Val de France et Chandrasegaran Parassouramane, conseillercommunautaire de Val de France délégué aux NTIC.

développement ique sur le territoire

Val de France Numérique : une communauté pour les entreprises

Val de France en partenariat avec l’ACCET Vald’Oise Technopole, acteur du départementpour la création d’entreprise et l’innovation,a décidé de mettre en place Val de France Nu-mérique. Il s’agit de favoriser et de porter lacréation d’une communauté d’entreprisesqui opèrent dans le domaine des nouvellestechnologies et qui sont implantées sur le ter-ritoire de Val de France. Les objectifs de cette communauté sont defavoriser l’émergence de projets inter-entre-prises, de renforcer la compétitivité et la per-formance de ses entreprises membres maisaussi de faciliter la création et le développe-ment de nouvelles entreprises en lien avec lenumérique sur le territoire.

Val de France Numérique propose ainsi unemutualisation des compétences, des ren-contres entre membres pour partager des pra-tiques et échanger sur des problématiquescommunes, de favoriser les partenariats et col-laborations entre les entreprises membres(mutualisation de moyens, projets collabora-tifs…).

Trois conférences ont déjà eu lieu depuis lacréation de la communauté. La dernière endate, le 23 avril, était consacrée aux finance-ments des entreprises dans le domaine de l’in-novation et des nouvelles technologies. Aucours de cette rencontre, des experts du finan-cement et des entreprises bénéficiaires ont prisla parole pour présenter les outils straté-giques, les réseaux et les dispositifs dédiés auxfinancements de tout type de projets inno-vants.

Repère

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L’accès aux outils numériques pour les lecteurs des bibliothèques

Au-delà de la simple consultation ouutilisation, chaque utilisateur peutnotamment disposer d’un bureaupersonnalisable, où il peut stocker

un certain nombre de dossiers. La connexioninternet proposée est d’une heure par jouret par personne. Dans certains équipe-ments, il existe aussi des postes disposantd’un temps de consultation plus court(15mn).

26 postes informatiquesà disposition

Les postes peuvent être réservés à l’avan-ce et sont accessibles à tous les usagers. Lesenfants de moins de 7 ans doivent obliga-toirement être accompagnés d’un adulte.Prochainement l’impression de documents,l’utilisation de clef USB, ainsi que la possi-bilité de disposer d’un casque d’écoute vien-dront compléter le dispositif. Des formationset des ateliers sont aussi en projet.

Depuis quelques semaines, 26 postes informatiques sont mis à disposition du public dans chaque bibliothèque intercom-munale, permettant l’accès à Internet et à un certain nombre d’outils bureautiques.

N’oubliez pas http://bibliotheques.agglo-valdefrance.frle site des bibliothèques intercommunales

Avec votre numéro d’adhérent à la biblio-thèque, vous pouvez y consulter etréserver des ouvrages, dvd ou cd duréseau des bibliothèques intercommu-nales mais aussi de toutes celles du Vald’Oise qui constituent le réseau Révodoc.

Vous pouvez faire un point régulier survotre compte. Vous y consultez les nou-veautés et même faire des propositionsd'achats. Toutes les informations pratiques dontvous avez besoin sont en ligne : conditions

de prêt, horaires, travaux… Une grandeplace est aussi consacrée aux animationset aux manifestations proposées par lesbibliothèques : agenda, retour sur les évè-nements… et même les coups de cœurlittéraires des bibliothécaires.

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+PORTRAITD’ENTREP

RISE

Besançon Jenneau : le leader français du rodage

L’entreprise Besançon Jenneau est installée à Villiers-le-Bel, dans le parc technopolitain Val de France . Créée en 1965 par RenéJenneau, et reprise par son fils Gilles en 1998, la société s’est taillée au fil des ans une solide réputation dans les secteurs del’automobile et de l’aéronautique.

L ’entreprise conçoit, fabrique et dé-veloppe des cathodes, des barresd’alésage et des porte-outils spé-ciaux, adaptables sur tous types de

machines. Mais avec les outillages d’élec-trochimie, sa spécialité est les rodoirs pourl’industrie automobile dont elle est le seulfabricant français. Les rodoirs sont desoutils abrasifs utilisés pour polir par frot-tement les contours ou les angles d’unepièce pour qu’elle s’adapte à une autre.

30 % de la productionest exportéeLes rodoirs Besançon Jenneau sont utili-sés pour usiner divers éléments méca-niques tels que les moteurs, les boîtes devitesse, le systèmes de freinage, les sys-tèmes d’injection, les compresseurs et lessystèmes hydrauliques. Ils permettent parexemple d’ajuster finement un moteur,améliorant ainsi la consommation de car-burant et d’huile du véhicule.A travers le monde, ce sont plusieurs mil-lions de pièces qui ont déjà été usinées parles rodoirs fabriqués à Villiers-le-Bel.Grâce à la qualité de ses produits, Besan-çon Jenneau est homologué par Renaultet PSA. Parmi ses clients figurent d’autresgrands groupes comme Dassault Avia-tion, Bosch, Caterpillar, Ford, General Mo-tors, Husqvarna, Scania ou encore Volvo.30 % de la production de l’entreprise estexportée en Europe mais également versd’autres continents.

Continuer à innoverBesançon Jenneau conçoit et fabrique desproduits sur mesure, en fonction des be-soins de ses clients. Elle assure toutes lesphases du processus, depuis l’étude jus-qu’à l’installation des outils, en passantpar la production, qu’elle soit à l’unité ouen série. L’entreprise se charge égalementde l’entretien et des réparations du maté-

riel. Elle ne fait appel à aucun sous-trai-tant. Besançon Jenneau emploie douzesalariés hautement qualifiés et disposed’un parc de machines performantes. Desmachines qui doivent être remplacées enmoyenne tous les dix ans pour corres-pondre aux évolutions technologiques. Se-lon Gilles Jenneau, cet investissement fi-nancier régulier est nécessaire pourpermettre à l’entreprise de continuer à in-nover et résister à la concurrence, notam-ment allemande.

Se diversifier et se développerComme beaucoup de fournisseurs, Be-sançon Jenneau doit faire face aujourd’huià la crise qui frappe les grands groupes del’industrie automobile. Au lieu d’adopterune attitude défensive, en attendant unehypothétique amélioration de la situation,

l’entreprise a choisi de diversifier ses ac-tivités et de se développer. Actuellementelle négocie avec EADS, le groupe euro-péen qui est l’un des leaders mondiaux dusecteur aéronautique et spatial. La réussitede cette négociation permettrait à Besan-çon Jenneau de développer toute unenouvelle gamme de produits. La société travaille également, en collabo-ration avec PCI (filiale de PSA), à un pro-totype de machine qui permettra d’effec-tuer simultanément les opérations derodage de diverses pièces mécaniques.Ce prototype sera opérationnel à la fin del’année. En cas de succès, la machine seraproduite en série pour équiper des petitesou moyennes unités de production auto-mobile. Si elle mène à bien ses projets, Be-sançon Jenneau embauchera du person-nel supplémentaire. Le souhait de songérant, Gilles Jenneau, est de participer auredéveloppement d’une activité indus-trielle en France.

Gille Jenneau, à droite, examine un rodoir.

C inq jours par semaine, dix per-sonnes (auxquelles il faut ad-joindre trois agents administratifs),réparties en trois équipes, inter-

viennent sur le terrain pour nettoyer nosrues et nos espaces naturels des déchetsen tous genres jetés par des personnes ausens civique peu développé. Pour accom-plir leur travail, elles disposent de camion-nettes, d’un camion grue (prochainementde deux) et d’un tractopelle. Pendant uneaprès-midi, nous avons accompagné l’unedes équipes d’intervention.

“Ils ne s’embêtent pas plus”Il est 13 h 30, sous la pluie si fréquente ceprintemps. L’équipe quitte le centre tech-nique intercommunal. Direction : un des« vieux villages » de notre territoire. L’ob-jet du délit : un vieux canapé abandonnésur un trottoir, gênant le passage des pié-tons, notamment de ceux à mobilité rédui-te comme les personnes âgées, handica-pées ou poussant un landau.« Les vieux meubles, les planches, les dé-

chets de travaux figurent parmi les plus im-portants dépôts sauvages. On les trouve gé-néralement en début de semaine. Les gensinstallent leur nouveau mobilier pendant leweek-end. C’est aussi le moment où ils fontdes travaux chez eux. Ceux qui ne veulentpas attendre la date de ramassage des en-combrants ou qui ne veulent pas salirleurs voitures pour emporter leurs dé-chets à la déchèterie les déposent sur unbout de trottoir ou de pelouse. Ils ne s’em-bêtent pas plus », nous explique l’un des res-ponsables des équipes de ramassage de Valde France. « Des personnes qui habitent enimmeuble nous disent qu’elles n’ont pas deplace pour stocker leurs déchets. Pourtant,dans la plupart des immeubles il y a des lo-gettes prévues à cet effet. Et puis, vous sa-vez, il y a des gens qui ont des jardins et quisortent quand même leurs déchets n’impor-te quand », poursuit-il.

“Il y a des gens qui les sortent n’importe quand”L’équipe d’intervention a fini de ramasserles divers éléments du canapé. Nous nousdirigeons vers un quartier pavillonnaire oùa été signalé un tas de grandes branches.Le tas fait plus d’un mètre de haut. Lesbranches épaisses et longues proviennentde thuyas. Le responsable de leur coupe,ignorant ou faisant semblant d’ignorer laréglementation qui stipule que ne sont ra-massés que les branchages liés en fagotsd’un mètre, les a déposés sur la voie pu-blique. Au vu de la taille et du poids du tasde branches, l’équipe ne peut pas interve-nir et appelle le camion grue.Le responsable de l’équipe nous signale queles déchets verts forment une autre part im-portante des dépôts sauvages. « Il y a desgens qui les sortent n’importe quand,sans attendre la tournée de ramassage.Quand on leur signale qu’ils doivent les ren-trer en attendant la tournée, certains nousrépondent qu’ils paient des impôts et que

Le dépôt sauvageest un délit

Les dépôts sauvages, y compris à l’entrée desdéchèteries, tombent sous le coup de la Loi.Outre les frais relatifs à l’élimination des déchets,les contrevenants s’exposent à des amendesdont le montant varie de 150 à 1500€, selonl’importance et la nature des déchets. En cas derécidive, le montant de l’amende est de 3000€.Si le délit a été commis avec l’aide d’un véhi-cule, ce véhicule peut être saisi.Si le délit porte atteinte à l’environnement (pro-tection des eaux, de la faune), son responsableencourt une amende de plusieurs dizaines demilliers d’euros et une peine de prison.

+ENVIRONNEMENT Les dépôts sauvages :

l’incivilité au quotidienLe ramassage et le traitement des dépôts sauvages coûtent chaque année en moyenne 740 000 € à Val de France et à seshabitants qui paient la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères. Pour lutter contre ce fléau, la communauté d’agglomé-ration a déployé un important dispositif.

donc ils font ce qu’ils veulent. Il y a aussiceux qui jettent dans les sacs prévus pourles déchets verts d’autres types de déchets :ordures ménagères, vaisselle, jouets cas-sés… ».

Des déchets vraimentspéciaux

La troisième intervention de l’après-midise déroule sur un chemin longeant une fo-rêt. Cette fois-ci nous tombons sur unamas hétéroclite de déchets : vêtements,cassettes vidéo, sacs poubelles… et plu-sieurs kilos de viande avariée qui déga-

gent une odeur de putréfaction. Dégoû-tés, les agents s’attaquent au tas avec unepelle et une fourche. « Il y a des gens quisont vraiment sales, ils pourraient mettreça dans une poubelle. Ce genre de dé-chets attirent les animaux nuisiblescomme les rats. Mais au moins on n’estpas tombé sur un cadavre entier d’animalcomme cela est déjà arrivé », nous dit l’und’entre-eux. Parfois les équipes d’intervention passentplusieurs jours pour nettoyer un seul lieu.Il y a quelques mois, il a fallu toute unesemaine et plusieurs véhicules pour dé-barrasser un chemin de campagne detoutes les ordures qui y avaient été jetées.Parfois les agents tombent sur des dé-chets dangereux comme du verre cassé,des seringues ou des plaques d’amiante.Dans ce dernier cas par exemple, il fautfaire intervenir une société extérieurespécialisée. Une intervention au coûtélevé.L’après-midi s’est poursuivie au rythmedes interventions. Ici, un téléviseur horsd’usage, là un matelas (un objet qui re-vient fréquemment) ou encore desplaques de plâtre.

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Utilisez gratuitement les déchèteries

Si vous ne pouvez pas attendre une pro-chaine collecte de déchets, sachez quevous pouvez utiliser gratuitement les ser-vices des déchèteries du Sigidurs. Cesdéchèteries reçoivent de nombreux typesde déchets : cartons, objets, mobilier, vé-gétaux, encombrants, gravats, bois, lampes,déchets d’équipement électriques et élec-troniques, déchets diffus spécifiques, pileset accumulateurs, huiles moteurs, huile vé-gétale, verres, papiers, textiles, pneuma-tiques… Par contre les déchèteries ne re-çoivent pas les ordures ménagères, les ca-davres d’animaux, les carcasses de voitu-re, l’amiante, les déchets présentant unrisque explosif ou radioactif. Trois déchèteries fonctionnent près dechez nous :

DÉCHÈTERIE DE GONESSE17 rue Gay LussacDÉCHÈTERIE DE SARCELLESrue des CultivateursDÉCHÈTERIE DE BOUQUEVALroute d’Ecouen

Pour toutes informations : Sur le site internet du Sigidurs : www.sigidurs.fr/Par téléphone : N° Vert : 0 800 735 736

Les collectes de déchets à Val de FranceVous trouverez sur le site de Val de France, www.agglo-valdefrance.fr, toutes lesinformations sur les collectes des déchets mises en place par Val de France ainsi que lesemplacements des bornes d’apport volontaire du verre. Vous pourrez égalementtélécharger le calendrier des collectes de chaque ville ainsi que le guide du tri.

Bac cassé ou trop petit : faites le remplacer !

Un certain nombre d’habitants déposentleurs ordures ménagères dans des sacs aulieu de les mettre dans le bac que Val deFrance leur a fourni. Souvent, c’est parceque ce bac est cassé ou qu’il est devenutrop petit. Les personnes qui sont danscette situation peuvent demander unremplacement gratuit de leur bac. Sur le site internet de Val de france : www.agglo-valdefrance.frPar téléhone au : N° Vert : 0 800 321 231.

Pour tout savoir sur les jours de collecte, le tri, les bacs, les sacs à Val de France : N° Vert : 0 800 321 231

+CULTURE-LOISIRS

Au tournant du XIXe et du XXe

siècle, Gabriel Fauré, l’un des plusgrands musiciens français del’époque, prit pour habitude de

fréquenter Arnouville. Il fit même partiedes administrateurs de l’Associationd’aide aux blessés nerveux, créée en 1917par la riche famille Hérold qui utilisait sonchâteau d’Arnouville pour soigner les sol-dats revenus du front et les réorienter pro-fessionnellement. A sa mort, le compo-siteur légua un piano d’étude à l’associa-tion. Il s’agissait d’un quart de queue(« crapaud ») en palissandre, marqueté

et sculpté, qui avait été fabriqué en1895 par les ateliers du facteur Erard. Aufil du temps, le piano, stocké dans un pou-lailler puis un cagibi, tomba dans l’oublimême s’il a été établi que Maurice Ra-vel, qui fut l’élève de Fauré, joua dessus.Sa découverte en 2011, dans un piteuxétat, a provoqué un véritable engouementchez les mélomanes et les membres del’association Entraide Universitaire, pro-priétaires du château d’Arnouville etde l’instrument. Une association, « pia-no retrouvé aux Musicales d'Arnou-ville », a même été créée afin de lancer

la restauration du célèbre quart dequeue et créer des événements musicauxautour de lui. Pour financer le projet, l’as-sociation, qui est soutenue par la villed’Arnouville, a organisé plusieursconcerts. Val de France a participé au fi-nancement du dernier qui avait lieu aumois de mai et qui réunissait trois solistesde renom. L’association a également reçudes dons financiers de contributeurs.François Pupponi a participé lui aussi àla réussite du projet. Le Maire de Sar-celles et Député de la 8e circonscriptiondu Val d’Oise a alloué à l’association35 000 € provenant de sa réserve par-lementaire pour l’année 2012.Aujourd’hui, le piano de Gabriel Fauré esten cours de restauration au sein des ate-liers Nebout, à Paris. En septembre,vous pourrez découvrir, au châteaud’Arnouville, sa beauté et sa sonorité re-trouvées. Au cours de l’hiver prochain,Tristan Pfaff (qui est également le par-rain de l’instrument), jouera sur ce pia-no des œuvres de Fauré. Il sera accom-pagné au violoncelle par le petit-fils ducompositeur, Milo Fauré.Si vous voulez soutenir l’action de l’as-sociation « du piano retrouvé aux Musi-cales d’Arnouville », vous pouvez lacontacter à son adresse :

Hôtel de Ville 15 – 17 rue Robert Schuman 95400 Arnouville

Le piano de GabrielFauré va retrouvertoute sa splendeur

Grâce à la mobilisation de nombreuses personnes et institutions, le piano d’étude du compositeur, retrouvé il y a deux ans dans le château d’Arnouville, va de nouveau faire retentir ses notes.

Vous vous êtes beaucoup impliqué dansla rénovation du piano de Gabriel Fauré ?Retrouver ce piano, dans un recoin du Châ-teau d’Arnouville, c’était une chance et undéfi. Nous avons pu créer une association« du piano retrouvé », avec le soutien del’Association du Festival international demusique d’Auvers, l’Institut horticole pourjeunes en difficulté qui gère le château, leconservatoire de musique, ma collègue

Claude Fernandez-Veliz, adjointe à la cul-ture à Arnouville, et bien sûr Paul Ullrich,qui préside l’association. La rénovationde cet instrument unique est maintenanten cours grâce à l’aide financière obte-nue par François Pupponi. Que chacunsoit remercié. Si nous pouvions créer ici un pôle de mu-sique classique à partir de cet évènement,ce serait formidable.

Question à Pascal Doll, membre du bureau de Val de France

Francois Pupponi dont l’aide financière a été déterminante entouré de Monsieur Ullrich, le président de l’association (à sagauche) et de Monsieur Nebout qui restaure le piano (à sa droite).

Le nouvel équipement a pour voca-tion de favoriser le développementde la lecture publique dans lesquartiers Est de Villiers-le-Bel et

dans les quartiers Nord d’Arnouville. Lamédiathèque sera installée à l’angle del’avenue Pierre Sémard et d’une nouvel-le rue qui va être créée dans le cadre dela rénovation urbaine des Carreaux.Construite de plain-pied, elle aura une su-perficie de 700 m2. Le bâtiment, à l’ar-chitecture sobre, comportera au centreun espace « documentaires ». De chaquecôté de cet espace seront situées les sec-tions « jeunesse » et « adultes ». La BDdisposera, elle, d’une place privilégiée. Lamédiathèque abritera également unesalle d’actualité équipée d’ordinateurs,une salle de travail et une salle d’anima-tions multifonctionnelle.

Un lieu de vie ouvert au numériqueConçue comme un véritable lieu de vieouvert sur la ville par de larges baies vi-trées, la médiathèque offrira à ses usa-gers deux patios avec terrasse et des es-paces pour s’asseoir, se rencontrer, vision-ner un film… L’intérieur sera habillé engrande partie par du bois clair pour as-surer une bonne insonorisation. Le mo-bilier, aux teintes acidulées, sera sur rou-lettes pour permettre de moduler les es-paces en fonction des besoins.Comme toutes les médiathèques, celledes Carreaux proposera à ses usagers laconsultation et le prêt de documents sur

papier (livres, journaux, revues…) maiségalement de documents numériques(CD, DVD…). Elle sera également équi-pée de liseuses, d’une connexion wifi etd’un automate de prêt qui permettra àchacun de gérer l’emprunt et le retour dedocuments.Les travaux de construction de la média-thèque démarreront en septembre 2014,après les étapes de validation par la maî-trise d’ouvrage et de dépôt du permis deconstruire. Ils devraient durer 9 mois.Le coût de réalisation et d’aménagementdu nouvel équipement culturel s’élève à2 845 000 €. Environ 80 % de ce mon-tant sera financé par des subventions del’Etat, du Conseil Général du Val d’Oiseet du Conseil Régional d’Ile-de-France.Le reste sera pris en charge par la com-munauté d’agglomération.

Une nouvelle médiathèque pour notre territoireVal de France vient de confier à un cabinet d’architectes la construction d’une médiathèque intercommunale au sein du quartier des Carreaux, à Villiers-le-Bel.

Maurice Bonnard, Vice-Président chargé de la culture et du patrimoine

Comment se porte la lecture publique à Valde France ?L’idée que les médiathèques sont des lieux derencontre, d’échange, de travail, en un mot deslieux de vie, qui participent à renforcer le liensocial est aujourd’hui très largement partagée.Les actions culturelles proposées, l’améliora-tion des équipements existants, le lancementde nouveaux projets, comme celui de la mé-diathèque des Carreaux, témoignent de l’ef-fort que Val de France accomplit en faveur dela lecture publique.Au plan du fonctionnement, la mise en réseaudes médiathèques intercommunales et letravail en concertation réalisé par l’ensembledu personnel est aujourd’hui un acquis qui va-lorise notre politique et permet des actions quirencontrent le succès auprès des habitantscomme cela a été le cas du dernier salon de lalittérature jeunesse qui s’est tenu à Arnouville.Plus de 6000 personnes y ont participé.La construction de partenariats avec d’autresinstitutions, des associations, des conservatoireset écoles de musique, la mission mémoire etidentité en Val de France, est entrée dans unedynamique que va amplifier la nomination dedeux bibliothécaires qui seront chargées spé-cifiquement de cette question. Je tiens à remercier tous les acteurs de la lec-ture publique pour leur investissement quidonne de Val de France une image positive,tournée vers l’avenir.

Interview

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+SPORTS

Niji Kendoka : sport et philosophie

Le Niji Kendoka de Villiers-le-Bel, fête cette année ses vingt-cinq ans d’existence. Il est le plus ancien club de kendo et deiaido du Val d’Oise et il regroupe aujourd’hui plus de 50 % des licenciés du département.

Le Niji Kendoka enseigne à ses adhé-rents deux arts martiaux d’originejaponaise. Le kendo (qui en Françaissignifie littéralement « la voie du

sabre ») est la version moderne de l’es-crime anciennement pratiquée par les sa-mouraïs. Cette discipline se pratique avecun sabre en bambou (shinaï) ou en bois (bo-ken). Les kendokas sont habillés de vête-ments traditionnels : le hakama (pantalonjupe) et le kendo-gi (veste). Pour les com-bats, ils revêtent une armure composéed’un masque (men), de gants (kote), d’unplastron (do) protégeant le ventre et la poi-trine et d’une protection (tare) couvrant lebas-ventre et le haut des cuisses.Le iaido, lui, se focalise particulièrement surl’acte de dégainer le sabre et de trancher enun seul mouvement. Cette discipline estaxée sur la perfection des mouvements.Comme d’autres budo (arts martiaux), lekendo et le iaido nécessitent d’allier formephysique, qualités techniques et tactiquesainsi que discipline de l’esprit. La recherchede l’équilibre, de la plénitude, de la maîtrisede soi dans un esprit de paix en constituentla philosophie. Ce sont des valeurs qui ser-viront au kendoka dans tous les domainesde la vie.

Des sports de compétitionLe kendo et le iaido sont également dessports de compétition. Des championnatssont organisés régulièrement tant au ni-veau national qu’international. Au kendo,les combattants s’affrontent réellement etles assauts sont d’une intensité soutenue.Les combats, d’une durée de cinq minutes,se jouent en trois points maximum. Levainqueur est celui qui a marqué le plus depoints avant la fin du temps réglementaire.Pour marquer un point, il faut frapper avecle sabre l’une des protections de l’adver-saire.Au iaido, les compétiteurs doivent effectuerseuls des kata imposés. Les kata sont desmouvements codifiés. Ils comprennentquatre phases : dégainage du sabre, coupsprincipaux, nettoyage de la lame, rengai-

nage. Les compétiteurs sont jugés tant surl'exécution correcte des kata que sur leurénergie et leur combativité.

L’un des clubs les plus titrés d’Ile-de-FranceLe Niji Kendoka fait partie des clubs lesplus titrés d’Ile-de-France. En janvier der-nier, l’un de ses représentants, Kevin Silva,est devenu champion d’Ile-de-France encatégorie kyu. En avril dernier, lors deschampionnats de France, le club beauvillé-sois a remporté deux médailles d’argent,une en individuel avec Tristan Chainiau(catégorie benjamins) et une par équipes

avec Jordan Mohammad, Younes Rouzaiket Michel Kutu. Une belle satisfaction pourles membres du club qui depuis un quart desiècle s’emploient à former les jeunes.Pour cela, le Niji Kendoka dispose d’uneéquipe de cinq enseignants dirigée parAlain Capki, membre fondateur du club,professeur diplômé et membre de la com-mission jeunes du Conseil National deKendo. Pour aider ses adhérents à se per-fectionner, le Niji Kendoka organise réguliè-rement des stages pendant lesquels desgrands maîtres, dont des Japonais très ré-putés, viennent transmettre leurs savoirs etleurs techniques. Il organise également desséjours au Japon où le kendo est encorelargement pratiqué.

les animations de l’été dans vos bibliothèques

BIBLIOTHÉQUE ELSA TRIOLETÀ GARGES-LÈS–GONESSE

CROC’JEUXDes jeux vidéos et des jeux de sociétépour jouer seul ou à plusieursdu 15 Juillet au 31 août. Les jeudis de 14h30 à 17h30(sauf le 15 août).Pour les plus de 7 ans.

CROC’HISTOIRESLectures d’histoires par les bibliothécaires du 15 juillet au 31 août.Les mercredis à 15h30.Pour les plus de 4 ans.

MINI-CLICSUn atelier pour initier les plus jeunes et leurs parents à l’informatique, à travers différents sites de jeux. Samedi 27 juillet, de 10h30 à 11h30.Pour les 2-5 ans et leurs parents.Nombre de places limité, sur inscription.

BIBLIOTHÉQUE ANNA LANGFUSÀ SARCELLES

CROC’JEUXDes jeux vidéos et jeux de société pour jouer seul ou à plusieursdu 10 juillet au 31 aôut. Les mercredis de 15h à 18h (sauf les 31 juillet et 28 août).Pour les plus de 7 ans.

MINI-CLICSUn atelier pour initier les plus jeunes etleurs parents à l’informatique, à traversdifférents sites de jeux. Samedi 13 juillet de 10h30 à 11h30.Pour les 2-5 ans et leurs parents.Nombre de places limité, sur inscription.

ESPACE MUSIQUE MEL BONISÀ SARCELLES

CROC’CINEProjections de films. Samedi 20 juillet à 14h30.Samedi 10 août à 14h30.Pour les enfants à partir de 5 ans.

CROC’VACANCESHistoires et chansons.Samedi 27 juillet à 10h30.Samedi 24 août à 10h30.Pour les enfants de 3 à 6 ans.

BIBLIOTHÉQUE AIMÉ CÉSAIREÀ VILLIERS-LE-BEL

CROC’JEUXDes jeux vidéos et jeux de société pour jouer seul ou à plusieursdu 9 juillet au 29 août. Les mardis de 15h à 18h.Pour les plus de 7 ans.

CROC’CINEProjections de films. du 9 juillet au 29 août.Les mercredis à 15h. Pour les enfants à partir de 5 ans.

CROC’HISTOIRESLectures d’histoires par les bibliothécaires du 9 juillet au 29 août.Les jeudis à 15h. Pour les plus de 4 ans.

MINI-CLICSUn atelier pour initier les plus jeunes et leurs parents à l’informatique, à travers différents sites de jeux. Samedi 6 juillet, de 10h30 à 11h30.Pour les 2-5 ans et leurs parents.Nombre de places limité, sur inscription.