N°47 - Mai 2012 Chasse - FDC06...4 FDC 06 - mai 2012 - Attendue depuis plus de 20 ans par les chasseurs, les tireurs sportifs, les amateurs de ball-trap, les collectionneurs et les

N°47 - Mai 2012

Page 3Edito du Président

Page 4Réforme armes à feu

Page 6Comptage Mouflon

Bulletin d’information interne de la Fédération des Chasseurs des Alpes-Maritimes

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Lors du dernier congrès de la Fédération nationale des chasseurs il m’est apparu important de faire un point d’étape complet de la mise en œuvre de la démarche « Etats Généraux de la chasse ».Les derniers s’étaient tenus il y a 20 ans à Strasbourg. Depuis, les attentes de nos concitoyens ont profondément changé, notamment en matière d’environnement, et la place de la chasse et des chasseurs, comme leur image, ne sont plus les mêmes. Aussi, en juillet 2010, les fédérations des chasseurs ont de nouveau organisé leurs Etats Généraux, pour réaffirmer leur rôle dans la société d’aujourd’hui et faire émerger la chasse de demain. Nous avons fait le pari de l’intelligence collective en initiant une vaste démarche articulée autour de 3 phases à l’horizon 2016.

• 2010 : une phase de consultation des fédérations,• 2011 : la rédaction du premier contrat d’objectifs des fédérations de chasseurs et de la

chasse en France,• 2012-2016 : mise en œuvre de ce contrat d’objectifs.

La phase de consultation a été articulée autour de 7 réunions régionales (260 élus et professionnels) d’une enquête auprès des chasseurs (10 000 chasseurs ayant répondu) et d’une conférence finale ayant réuni 500 responsables cynégétiques, un grand nombre de parlementaires des groupes « chasse » de l’Assemblée Nationale, du Sénat et des hommes politiques venus de toute la France.440 propositions ont été émises et ces travaux ont permis de faire émerger une vision pour la chasse de demain avec des objectifs à atteindre dans 4 domaines.

1) Une chasse s’exerçant sur l’ensemble des espaces naturels et ruraux, avec un accueil facilité sur les territoires, une diversité des pratiques et des espèces chassables.

2) Une chasse populaire et économiquement accessible.3) Une chasse pleinement intégrée dans la gouvernance de la nature et des territoires.4) Une chasse durable, éthique et reconnue comme un atout pour la société du XXIème siècle.

Suite au questionnaire diffusé auprès des fédérations, ont été retenues 22 orientations politiques et 15 chantiers regroupant 68 actions à mener à l’horizon 2016. Le premier résultat concret de ces états généraux de la chasse est donc la rédaction du premier contrat d’objectifs des fédérations de chasseurs et de la chasse en FRANCE pour la période 2012-2016. Celui-ci doit tracer la voie d’une démarche de progrès et de changement à court et moyen terme. Fin septembre, nous avons décidé de lancer 8 chantiers d’actions prioritaires parmi les 15 que compte le contrat d’objectif ; 5 actions très symboliques sont considérées comme achevées :

- La réforme législative du régime des armes- Le changement d’intitulé de nos fédérations- La convention de collaboration rapprochée avec l’ONCFS,- La signature d’un protocole d’accord pour la gestion des dégâts de Grand Gibier avec la FNSEA,- La mise en œuvre du processus de réforme du mode électoral.

En 2012-2013, je proposerai d’initier les travaux sur les nécessaires économies d’échelle et de mutualisation ainsi que les nouveaux services à la collectivité et à la société que nous souhaiterions proposer. Nous avons une responsabilité collective à l’échelon local, départemental, régional et national dans la mise en œuvre de cette stratégie. Aussi, je compte sur chacun d’entre vous, messieurs les Présidents de sociétés, pour déployer ces actions à vos échelons d’intervention et sur le terrain. Par ces états généraux de la chasse, une nouvelle page de l’histoire des fédérations des chasseurs s’écrit pour être en mesure d’accompagner la chasse et les chasseurs vers un avenir plus serein.

Bernard Baudin Président Fédéral

EditoSommaire

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Actualités Nationales

4 Armes à feu : Une réforme historique votée à l'unanimité

5 FNC/ONCFS : Des partenaires déterminés

Actualités Cynégétiques Locales

6 Mouflons : Recensement aérien de la population du massif de la Caccia et du Pali

7 Sangliers : Tableau de chasse 2011

8 Bilan qualitatif de la saison Bécassière 2011/2012

10 Point règlementaire sur le braconnage de la bécasse par l'ONCFS

11 Comment mieux choisir l'emplacement des garennes artificielles

Du côté des associations

12 L'AFACCC des Alpes du Sud

Communication

14 Chasse à l'arc à Isola

15 Saint Dalmas Le Selvage

16 Un champion du monde de chasse pratique dans les Alpes Maritimes

17 Nouveau partenaire : La société S2C

18 Un communiqué de la…

26ème trophée de chamois

Information

19 Hommage à Dominique Bigone


Attendue depuis plus de 20 ans par les chasseurs, les tireurs sportifs, les amateurs de ball-trap, les collectionneurs et les armuriers, la réforme concernant la mise en œuvre d’un contrôle des armes, moderne, simplifié et préventif vient enfin d’être votée à l’unanimité le 1er février à l’Assemblée Nationale en seconde lecture.

Le Comité Guillaume Tell, qui représente les 2 millions d’utilisateurs légaux d’armes à feu, salue cette réforme historique qui a fait l’objet d’un consensus exceptionnel à l’Assemblée Nationale comme au Sénat. Depuis plus de 2 ans, le Comité a conduit toutes les négociations avec les différents ministères et l’Elysée sur ce dossier sensible qui concerne à la fois la sécurité publique, le commerce des armes, la répression contre les trafics et la délinquance, et la simplification de la vie des utilisateurs légaux. Il en a été de même avec les rapporteurs des Commissions des lois et les porte-paroles des principaux groupes politiques au Parlement.Cette proposition de loi se conclut par un texte équilibré qui répond véritablement aux attentes des utilisateurs légaux d’armes à feu. Dans le même temps, ce texte durcit de façon considérable les peines contre les délinquants et les trafiquants, avec en complément, la mise

en place de fichiers centraux très opérationnels. Grâce au climat de confiance qui a prévalu dans les négociations quotidiennes avec le Cabinet du Ministre de l’Intérieur, le Comité a pu faire en sorte que l’on ne se trompe pas de cible.La nouvelle classification en quatre catégories ; armes interdites (A), armes soumises à autorisation (B), armes soumises à déclaration (C), et armes soumises à un simple enregistrement ou libres (D), va lever de nombreuses ambiguïtés notamment pour les tireurs sportifs.La fin du classement par le calibre dit « de guerre » était une forte revendication, aujourd’hui satisfaite. La création de la carte du collectionneur est une avancée inespérée pour les passionnés d’armes anciennes. En déplaçant à 1900, pour les armes de collection, et à 1946, pour les matériels de guerre, les collectionneurs vont avoir accès à de nombreuses armes de collection qui leur étaient inaccessibles.Les chasseurs obtiennent que les règles de transport et de détention de leurs armes de chasse soient clarifiées compte tenu des usages particuliers liés à la chasse, sans aucune contrainte nouvelle. Le simple enregistrement par l’armurier des fusils de chasse nouvellement achetés depuis le 1er décembre 2011 répond à l’application de la directive européenne. La vente entre particuliers et la vente à distance sont clarifiées de façon à assurer la traçabilité sans contraintes particulières (voir encadré). De plus, après négociations, certains calibres de chasse, les plus utilisés dans les autres pays européens et encore injustement interdits en France,

devraient être prochainement accessibles aux chasseurs.Le rôle très actif et pragmatique du Comité Guillaume Tell a été salué par le Ministre de l’Intérieur et par les parlementaires représentant les groupes politiques de gauche et de droite, comme cela avait déjà été le cas au Sénat. Mais le Comité sait que le chantier de cette réforme est loin d’être terminé avec près de 60 arrêtés et décrets d’application encore à réviser.Le vote totalement consensuel de cette proposition de loi va nous permettre d’aller plus vite et plus loin afin de répondre à toutes les attentes des chasseurs, tireurs sportifs, amateurs de ball-trap, collectionneurs, armuriers, fabricants et distributeurs. Cela ne nous empêchera pas d’être d’une vigilance extrême car il est bien connu que le diable se cache toujours dans les détails.

Comité Guillaume Tell

A partir du 1er décembre 2011, les armes auparavant accessibles à l’acquisition sur simple présentation du permis de chasser (fusils à un coup par canon lisse) doivent faire l’objet d’une procédure d’enregistrement :• Si l’arme est acquise auprès d’un armurier,

celui-ci se chargera de la procédure.• Si l’arme est acquise auprès d’un

particulier, ou par voie successorale, le nouveau propriétaire doit transmettre une demande d’enregistrement complétée (CERFA n°14250*01), accompagnée d’une copie de son permis de chasser et de la validation de l’année en cours ou de l’année précédente, au Commissariat ou à la Gendarmerie de son domicile.

• Le Préfet délivrera un récépissé d’enregistrement qui sera soigneusement conservé, de même que la copie de la demande. L’enregistrement des armes à un coup par canon lisse déjà détenues par les chasseurs n’est pas imposé.

ARMES A FEU :Une Réforme Historique Votée à l’Unanimité

Actualités nationales

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C’est à Paris, à la Maison de la Chasse et de la Nature, qu’a été signé le 20 décembre, l’accord de partenariat entre la Fédération Nationale des Chasseurs et l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage. Cette cérémonie chaleureuse marque une étape importante dans les relations entre les deux structures. Cet accord fixe le cadre opérationnel d’une collaboration renforcée, dans le respect des prérogatives et des compétences de chacun. L’accord est bâti sur cinq principes de fonctionnement :

• des échanges basés sur la transparence et l’indépendance,

• une amélioration de la coordination et de la

gouvernance scientifique,• un renforcement de la synergie en matière

d’expertise,• un développement de la gestion des dossiers

par projet,• un suivi de la mise en œuvre et un règlement

des dysfonctionnements de l’accord.

Face aux grands enjeux environnementaux, cette initiative conjointe témoigne d’une volonté commune de renforcer, depuis l’échelon national jusqu’aux échelons locaux de la région et du département, la complémentarité qui unit la FNC et l’ONCFS. Un groupe de travail paritaire a eu en charge la préparation de ce document.

Cette action s’est déroulée dans un climat de franchise propice à la construction d’un avenir partagé. Tournant la page d’un passé aux accents parfois douloureux, les nouvelles méthodes de gouvernance et de travail mise en place vont permettre à l’ONCFS et à la FNC de donner la pleine mesure de leurs moyens. L’ensemble des forces vives des structures sera ainsi déployé au service des chasseurs et du développement durable, en termes de connaissance de la nature, de gestion de son patrimoine, de valorisation de ses richesses environnementales et humaines et de police. Communiqué FNC

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FNC / ONCFS : Des partenaires déterminés


La vallée de l’Estéron abrite l’une des plus belles populations de mouflons de notre département. Dans ce secteur, ils occupent un habitat de moyenne montagne alternant des espaces boisés avec des milieux plus ouverts. Depuis plusieurs années, la Fédération des chasseurs œuvre au suivi de cette population difficile à appréhender.

Après le dénombrement réalisé en 2010 sur le Mont Saint-Martin (Aiglun, Sigale, Sallagriffon), qui avait révélé la présence de 110 animaux, c’était au tour des mouflons du massif de la Caccia et du Pali d’être recensés en 2012.

Ce petit massif, à cheval sur les communes de Sigale, Roquestéron et Cuébris, présente un versant sud très abrupt et un versant nord presque intégralement boisé. La présence d’une réserve de chasse et de faune sauvage de 145 Ha sur l’adret (Sté de Sigale) mérite d’être signalée.Initialement prévu pour être réalisé comme un comptage « classique » par approches et affuts combinés, nous avons dû y renoncer suite aux abondantes chutes de neige du mois de janvier dernier. L’opportunité d’un recensement aérien fut alors saisie, profitant en cela de le

greffer au comptage par hélicoptère, déjà programmé, des cervidés du massif limitrophe du Cheiron. Cette méthode de d é n o m b r e m e n t par hélicoptère est utilisée dans les Alpes-Maritimes sur le cerf, le chevreuil et le mouflon depuis les années 80. Elle s ’appuie sur le regroupement des animaux sur leur quartier d’hivernage.

Pour être efficace, il est nécessaire que le sol soit recouvert d’une bonne couche de neige. Dés lors que cette condition essentielle est remplie, et elle l’était, cette méthode est des plus efficaces.La zone de comptage est survolée à très basse altitude en effectuant des allers et retours serrés depuis le bas des versants jusqu’aux crêtes. Les animaux survolés sont entravés par la neige, se déplacent peu et ont tendance à descendre, ce qui réduit les doubles comptages. La totalité de la zone, soit environ 1600 Ha, a été couverte en un peu moins d’une heure et demie.

Le résultat final fait état de 152 mouflons et 40 chevreuils sur le massif. Ils étaient répartis comme suit :

• Cuébris : 41 mouflons 26 chevreuils• Roquestéron : 36 mouflons 0 chevreuil• Sigale : 75 mouflons 14 chevreuils

Aucun animal n’a été observé sur les versants ubacs trop enneigés pour être accueillants en hiver. Il ne fait toutefois aucun doute que les animaux se répartissent différemment au cours des autres saisons, mais il est difficile aujourd’hui d’en préciser la mesure.

MOUFLON Recensement aérien de la population du massif de la Caccia et du Pali - Février 2012

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A la fin des années 1970, le nombre de sangliers prélevés annuellement dans les Alpes-Maritimes oscillait autour de 900 à 1000 individus. Jusqu’à cette période, l’espèce était peu abondante dans le département et particulièrement en haute montagne où elle était occasionnelle, les prélèvements se limitant à quelques individus seulement.

Toutefois, sous l’effet d’une déprise agro-pastorale qui s’est amorcée dès le début du 20ème siècle, les espaces naturels se sont progressivement embroussaillés au bénéfice

du sanglier. Sa population enregistrait ainsi un accroissement régulier de ses effectifs comme en témoigne l’évolution des prélèvements cynégétiques. En 1990, le tableau de chasse était de 2055 et progressa ensuite régulièrement

jusqu’en 2000 pour atteindre un total de 6855 individus prélevés. Il s’est ensuite tassé autour d’une moyenne de 6000 sangliers par an durant 8 ans. Ce n’est qu’en 2009 que le tableau de chasse enregistrait, pour la première fois, une forte baisse avec un prélèvement de 3350 animaux. Les deux années suivantes marquaient cependant une remontée avec 4924 sangliers tués en 2010 et 5353 en 2011. Pour cette dernière saison de chasse, l’augmentation des prélèvements s’est surtout réalisée sur la zone littorale où le tableau de chasse est passé de 1483 individus à 1978. Par contre, en zone de montagne, le prélèvement a quelque peu diminué tandis qu’il est resté stable sur le moyen-pays.Cet accroissement des prélèvements au cours de ces deux dernières saisons de chasse traduit la capacité du sanglier à reconstituer ses effectifs et la forte dynamique de l’espèce. La production de fruits forestiers de l’automne 2011 pourrait également conforter cette remontée qui ne sera toutefois mesurable qu’en 2012 au vu des résultats de la prochaine saison de chasse.

SECTEURS 2010 2011Montagne 919 809

Moyen-Pays 2522 2566Littoral 1483 1978TOTAL 4924 5353

SANGLIER Tableau de chasse 2011

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BILAN qUALITATIF DE LA SAISON BéCASSIèRE 2011/2012 DANS LES A.MLa mise en place du PMA national, accompagné d’un carnet de prélèvement unique et individuel, entraîne quelques modifications dans nos bilans et suivis ainsi que nous vous l’avions déjà laissé entendre. Le bilan quantitatif sera établi un peu plus tard grâce à l’exploitation des carnets de prélèvements. Le bilan qualitatif renferme les

indispensables connaissances de l’évolution des paramètres biométriques et biologiques de l’espèce. Il est établi à partir de l’étude des poids, ailes et autopsies recueillis par des chasseurs. Ces études furent longtemps l’apanage exclusif des adhérents du «CNB 06» mais de plus en plus de chasseurs amoureux

de la bécasse participent à ces travaux. Notre département voit avec satisfaction ce nombre de sympathisants augmenter. Que tous soient ici remerciés, c’est grâce à eux et aux 176 échantillons récoltés que nous vous proposons en quelques graphiques le bilan et les suivis de la Bécasse des Bois dans les A.M.

La saison n’a vraiment commencé que dans la 2ème décade de novembre. La fermeture en février ne confère pas de fiabilité aux données recueillies pendant ce mois.

La tendance à la baisse des poids se confirme, les conditions de la vie «estivale» de nos oiseaux en est peut être la cause !

Bilan et suivi pondéral : A noter l’équivalence des poids en novembre et décembre (habituellement plus élevés en décembre)



ConclusionLe passage est très marqué à partir de la 2ème décade de novembre. Il est alors constitué majoritairement par des oiseaux jeunes où les «jeunes issus de nichées tardives» (Jc4) sont très présents. Ces premières bécasses jeunes ou adultes ne semblent pas avoir rencontré de difficultés de vie particulières avant leur départ

en migration (poids élevés en novembre). L’âge ratio a repris des couleurs et nos TMS sont très satisfaisants mais une fois de plus les conditions météorologiques (installation de la sécheresse en décembre et janvier) sont venues perturber la répartition des oiseaux. Ce fut encore une saison très hétérogène donc bonne pour certains, médiocre pour d’autres. Notre département n’a pas été épargné par l’épisode

de neige et gel de février, l’erratisme habituel en pareilles circonstances a sans doute été un peu plus important mais nous n’avons pas eu à gérer d’importantes concentrations et les quelques captures réalisées à la fermeture n’ont pas mis en évidence d’importantes carences alimentaires.

Gérard AUROUSSEAU

l’âge ratio : La chronologie classique avec des jeunes en plus grand nombre en début de saison est respectée

L’âge Ratîo fait preuve d’une remarquable stabilité sur les 15 dernières saisons

répartition par catégories dans les classes d’âge et suivi des taux de Mue suspendue : A noter le très important % de jeunes présentant un stade de mue peu avancé (Jc4)


«POINT RèGLEMENTAIRE SUR LE BRACONNAGE DE LA BéCASSE PAR L’ONCFS»

RETOUR CARNET DE PRéLèVEMENT BéCASSE DES BOIS

Pour ceux qui ne l’ont pas déjà fait, n’oubliez pas de retourner vos carnets de prélèvements bécasse au plus tard le 30 Juin 2012 pour obtenir celui de la saison suivante.

L’article 8 de l’arrêté ministériel du 1er août 1986 relatif aux divers procédés de chasse prohibe « la chasse de la bécasse à la passée ». Pour appréhender cette réglementation, il convient de s’intéresser à ce que signifie le terme « chasse » à la passée. La définition de l’acte de chasse nous est donnée à l’article L420-3 du Code de l’Environnement qui dispose dans son 1er alinéa que « Constitue un acte de chasse tout acte volontaire lié à la recherche, à la poursuite ou à l’attente du gibier ayant pour but ou pour résultat la capture ou la mort de celui-ci ». Ainsi le fait d’attendre la bécasse au moment de la passée pour la prélever est constitutif de l’élément matériel de l’infraction et il n’est finalement pas nécessaire que la bécasse ait été tirée pour que l’infraction soit consommée.

Ainsi lors de la précédente saison cynégétique, les fonctionnaires de l’ONCFS ont verbalisé un contrevenant sur le territoire des pré-alpes de GRASSE qui avait été observé par les agents assermentés chassant les grives à poste fixe « dos au bois » et qui à la nuit tombante, instant de la passée, s’était déposté pour se replacer à la tombée de la nuit « ventre au bois » en position d’attente de la bécasse. Malgré l’absence de passage de bécasse, les agents de l’ONCFS ont sur ordre de leur hiérarchie et en accord avec le parquet de GRASSE, compte tenu des circonstances détaillées ici, dressé procès-verbal au chasseur pour les faits de chasse de la bécasse à la passée.A l’audience du tribunal de police, le justiciable

a reconnu s’être posté ainsi en réfutant les accusations de chasse de la bécasse à la passée. Le juge du tribunal a cependant considéré aux vues des constatations de l’ONCFS, que dans cette affaire, l’action de chasse consistant à attendre un gibier à plume, spécifiquement à la tombée de la nuit, qui sortirait du bois pour se rendre sur une zone de gagnage, étant donné le biotope, constituait effectivement un acte prohibé de chasse de la bécasse à la passée. Le contrevenant a été condamné à cinq cent euros d’amende.

Louis BERNARD, Chef du service départemental des Alpes-Maritimes

Les personnes intéressées pour parti-ciper aux opérations de comptage au mois d’août à l’aide de chien d’arrêt peuvent d’ores et déjà prendre contact avec la Fédération des Chasseurs. Ces opérations de dénombrement ont pour but de rechercher des oiseaux adultes afin de voir s’ils sont accompagnés de jeunes oiseaux ou pas et estimer l’indice de reproduction.

Pour cela, le couple chasseur chien doit présenter les caractéristiques suivantes :

- Avoir une bonne condition phy-

sique ; le dénivelé pouvant être important et le terrain difficile !

- Le chien doit avoir fait au moins une saison de chasse et être très bon,

- Il doit aussi regrouper les qualités suivantes :

• Obéissant• Chasser à vue afin de pouvoir

comptabiliser les oiseaux levés (adultes et jeunes)

• Sage à l’envol et stoïque devant des jeunes oiseaux non-volant

• Ne pas poursuivre les ongulés sauvages et domestiques.

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En 2008, l’Institut Méditerranéen du Patrimoine Cynégétique et Faunistique (IMPCF) a entrepris un programme de recherche visant à mieux connaître l’habitat favorable au lapin de garenne : Le « Programme Lapin Grand Site Durance ». Ce programme d’une durée de trois ans a été cofinancé par la Fédération Nationale des Chasseurs, la Fédération Régionale des Chasseurs de PACA ainsi que par les 17 FDC adhérentes à l’IMPCF. Le territoire d’étude se situe dans la vallée de la Durance et s’étend sur 5 départements (04, 05, 13, 83 et 84). Nous tenons ici à vivement remercier les services techniques des FDC concernées qui ont apporté une aide précieuse sans laquelle ce programme n’aurait pu avoir lieu.

L’un des multiples volets de ce programme avait pour objectif d’apporter de nouvelles clés aux gestionnaires pour l’implantation de garennes artificielles lors d’opérations en faveur de l’espèce. En effet, les garennes artificielles sont incontournables lors des renforcements ou des reconstitutions de populations. Elles ont certes déjà fait leurs preuves mais peu d’études se sont penchées sur les conditions de végétation les plus favorables à leur implantation. Faut-il les implanter dans un milieu ouvert ou fermé ? À quelle distance de la transition entre ces deux types de milieux ? Quel type de végétation doit-t-on trouver à proximité ? Pour trouver réponse à ces questions, nous avons directement « interrogé le lapin » tout en faisant appel à de la haute technologie. Pour cela, nous avons localisé 500 garennes naturelles à l’aide d’un GPS. Ensuite, nous avons réalisé une cartographie de la végétation en collaboration avec le laboratoire TETIS (CEMAGREF, IRD, AGROPARISTECH) de Montpellier (Equipe de M. Deshayes, ingénieur : R. Meloni). En utilisant des photographies aériennes à très haute définition (50 cm) traitées avec des méthodes complexes de photo-interprétation, nous avons obtenu une cartographie de précision métrique indiquant les types de végétation présents (herbacées,

arbustes, arbres, sol nu, eau). Cette cartographie nous a permis d’étudier deux facteurs : • d’une part la structure de la végétation présente

dans un cercle de 10 m de diamètre autour des garennes,

• et d’autre part la distance entre la garenne et la limite entre milieu ouvert (herbacées) et fermé (arbustes et arbres). On appelle cette limite un écotone.

Les résultats obtenus indiquent tout d’abord que 76 % des garennes étudiées sont situées en milieu fermé alors que 24 % se trouvent en milieu ouvert. De plus, les analyses indiquent que la végétation située dans un cercle de 10 m autour des garennes est de type mixte et qu’elle est constituée d’un mélange de zones ouvertes (herbacées) et fermées (arbustives et arborées). L’analyse de la position des garennes par rapport à l’écotone a également fourni des résultats intéressants. La distance moyenne entre les garennes et cette fameuse limite est de 5,8 m. Or, si les garennes étaient disposées « au hasard »,

cette distance serait de 7,2 m. Cela indique que les lapins ont « choisi » l’emplacement des garennes de façon à ce qu’elles soient proches de cette limite, et donc à la fois proche du couvert et d’une zone ouverte. Des analyses approfondies ont permis de calculer la distribution des garennes en fonction de leur distance à l’écotone. Les résultats sont présentés sur le graphique ci-dessus. On remarque que 80 % des garennes situées dans un milieu ouvert se trouvent à moins de 5 m du couvert le plus proche. La distance moyenne est de 2,9 m. La plupart des garennes situées en milieu fermé sont quant à elles situées à moins de 10 m de la zone ouverte la plus proche pour une moyenne de 6,7 m. Ces résultats confirment les précédents et soulignent l’importance de la proximité directe des garennes avec un couvert protecteur et une zone ouverte herbacée favorable à l’alimentation. Mathieu NARCEResponsable du Programme Grand Site Durance. Chargé de mission IMPCF.

Il est donc préférable de placer les garennes dans une zone où le couvert apporté par la végétation arborée et arbustive est dense tout en restant à proximité directe d’une zone ouverte. L’implantation doit être réalisée au plus près de l’écotone, si possible dans les premiers mètres. Grâce à ces résultats issus de la recherche et de l’observation du comportement du lapin sur le terrain, nous avons pu identifier les conditions qui semblent les

plus favorables pour l’implantation de garennes artificielles lors d’aménagement cynégétiques. Nous disposons donc à présent de données précises qui sont directement applicables sur le terrain par les gestionnaires des territoires afin de rendre leurs actions encore plus efficaces. Les autres applications de ce programme suivront dans les mois qui viennent et seront communiquées aux Fédérations de Chasseurs.

COMMENT MIEUX CHOISIR L’EMPLACEMENT DES GARENNES ARTIFICIELLES :le lapin répond à nos questions.

Le schéma ci-dessous illustre ces résultats de façon concrète en matérialisant la zone favorable à l’implantation de garennes

sur une photographie de terrain.


UNE ASSOCIATION HYPER ACTIVE : l’AFACCC des Alpes du Sud

Dès la fermeture générale de la chasse, l’AFACCC entre en action pour l’organisation des concours de chiens courants, qui peuvent se dérouler jusqu’au 31 mars.Cette année, 3 concours étaient au programme :• Concours de meutes dans la voie du lièvre à

Valensole les 27, 28 et 29 janvier,• Concours de rapprocheur à Sospel les 17, 18

et 19 février,• Concours de meutes dans la voie du sanglier

à Castellane les 9, 10 et 11 mars.

Valensole 2012 :Les 27, 28 et 29 janvier dernier, 11 meutes se sont retrouvées sur le plateau pour le plus grand bonheur des amateurs de chiens courants.La météo annoncée était exécrable (pluie et neige), mais Valensole a pour une fois bien porté son nom (vallée du soleil ?) et l’épreuve a pu se dérouler dans des conditions acceptables.Malheureusement, les chasses ont été le reflet de la saison passée : mauvaise voie !!!Peu de lots ont réussi à tirer leur épingle du jeu, et ce sont les petits bleus de Gascogne de Georges

Donatini qui ont fini premiers, devançant d’une courte tête les ariégeois de Philippe Baratta. L’organisation, orchestrée par Daniel Taix a une fois de plus été à la hauteur, et l’équipe de l’AFACCC des A.S. n’a pas failli. Peu de lièvres ont été lancés, mais de nombreux indices nous ont montré que cette espèce se porte bien dans les biotopes favorables des communes de Valensole, Puimoisson, Saint Jurs, Allemagne en Provence et Saint Martin de Bromes. Nous donnons donc rendez-vous à l’année prochaine aux amateurs de cette chasse si difficile, où rien n’est jamais acquis, et qui est une grande école d’humilité.Les deux premières meutes ont été sélectionnées pour la Finale Régionale qui s’est déroulée cette année dans l’Hérault, où elles ont été classées respectivement 3ème et 5ème, ce qui est une performance plus qu’honorable.

Sospel, pour la première année, épreuve de rapprocher sur sanglier, sur les terrains des sociétés de chasse de Sospel, Menton, Castellar et Breil sur Roya.Le « rappocher » est la phase de la chasse qui consiste à « découpler » un ou plusieurs chiens sur une voie froide de la nuit, et à remonter cette voie, que seuls des chiens très fins de nez parviendront à suivre jusqu’à la bauge du sanglier. Celui-ci tient alors le « ferme » puis s’en suit la « menée ».Ce sont 19 conducteurs qui sont venus présenter leurs chiens dans cette nouvelle épreuve.Le territoire se prête bien à ce genre de manifestation : les animaux sont relativement nombreux à la fin de la saison de chasse, et le réseau de pistes permet de « couper » rapidement les chiens.Mais tout ceci est une affaire de spécialistes, et chaque chien n’a pas réussi à tirer son épingle du jeu. Le vendredi, ce sont les organisateurs qui ont inauguré l’épreuve, et les Brunos du Jura de Guy

Maunier, comme les griffons bleus de Gascogne de Philippe Orosco, ont bien su tirer leur épingle du jeu. Pour le reste du week-end, Jérémy Carlin finit premier en solo avec un croisé gascon, tandis que c’est Rémi Aymes qui remporte l’épreuve en duo avec ses grands griffons vendéens. Nous avons beaucoup apprécié l’investissement des acteurs locaux qui ont conduit les concurrents comme les juges tout au long de l’épreuve, et particulièrement Didier Calcagno et son équipe sospelloise, qui après avoir réussi sa « Fête de la Nature et des Traditions », a enchaîné brillamment avec cette épreuve de chiens courants.

Le concours de meutes sur sanglier de Castellane :Cette épreuve a acquis une renommée nationale et le cru 2012 a été excellent. Les sangliers étaient au rendez-vous, souvent mêlés à quelques chevreuils ou chamois, venus brouiller les pistes.10 meutes se sont présentées dans ces paysages grandioses de la Vallée du Verdon. Nous avons noté la présence de concurrents venus de plusieurs départements : Gard (1), Hautes Alpes (2), Var (2), Savoie (1), Alpes Maritimes et Alpes de Haute Provence (4)Deux équipages nous ont crédités de prestations somptueuses : le lot de Monsieur Karim Djhanit de l’AFACCC 30, et la meute locale composée des nivernais de Florence et Jean-Marc Auteville, associés aux chiens de Baptiste Gaglio, tous adhérents de l’AFACCC des Alpes du Sud.

Voici le compte-rendu de leurs chasses des gagnants :Dimanche à 16h15, sous les ruines de Châteauneuf

L’équipage du 06 : Lanfranchi et Tolosano, avec un joli lot de beagles

L’équipage des Italiens Parodi et Sgro Le gagnant en solo : Jérémy Carlin, avec son chien Bary

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Du côté des associations


les Moustiers, Messieurs Gaglio et Auteville de l’AFACCC des Alpes du Sud nous présentent 5 nivernais, 2 gascons et un anglo.Découplés à la brisée, les chiens reconnaissent et rapprochent sur quelques centaines de mètres. Ils plongent dans l’ubac et se mettent au ferme.Rapidement un lancer se produit et la menée s’engage. 3 minutes plus tard un sanglier est

identifié, poursuivi par 7 chiens. La menée est très vive et sonore, mais s’étire rapidement. Un gascon prend beaucoup d’avance, et après une vingtaine de minutes, 6 chiens sont encore observés derrière ce sanglier.Le huitième chien chassera seul un sanglier qu’il mènera dans un petit périmètre pendant une heure avant d’être repris par un juge.Les 6 chiens de la première menée vont chasser en remontant l’ubac du Baou, toujours très vivement, sur plusieurs animaux, ceci jusqu’à la fin du temps imparti.Nous avons apprécié, dans ce cadre magnifique, un lot très chasseur qui a poussé les sangliers très très loin !

L’animal de chasse « non-désiré »,mais bien présent à Castellane

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AFACCC INFOS : L’Assemblée Générale 2012 aura lieu le dimanche 24 juin à 10 heures, lors du salon « Jabron Terre de Partage », aux OMERGUES (04)

L’AFACCC des Alpes du Sud sera présente lors des salons ou fêtes de la chasse, de la nature et du chien :

LEVENS les 26 et 27 mai, pour le « Salon Vert Azur »LES OMERGUES (04) le 24 juin, pour le salon « Jabron Terre de Partage »OLLIERES (83) le dimanche 1er juillet à la Foire aux chiensLA VERDIERE le 22 juillet pour la Fête du chien

Pour adhérer à l’AFACCC des Alpes du Sud ou recueillir des renseignements, contactez le Président Elie Bortolini (04 93 59 96 30, 06 21 20 12 30, [email protected] ) ou le Secrétaire, Guy Maunier (04 93 05 46 54, 06 32 27 43 66, [email protected])


CHASSE à L’ARC à ISOLA

Pour “Chasse en Pays d’Azur” je continue ma série d’interview auprès des passionnés de chasse à l’arc de notre beau département. Après Mr JL Perotti de St Cezaire sur Siagne dans le dernier numéro me voilà aujourd’hui dans les belles montagnes d’Isola avec Mr Didier Curtelin

DM : Bonjour Monsieur Curtelin, vous êtes le Président de la Société de Chasse d’Isola, pourriez vous nous présenter votre territoire de chasse ?

DC : Isola est une commune de montagne de plus de 9 000 hectares ! Son domaine de chasse s’échelonne de 730 à plus de 2700 mètres d’altitude ! 49% de la commune est constitué d’une immense réserve. Les 2/3 sont en «réserve de chasse» créée par les chasseurs et station de ski. Le 1/3 restant est régi par le Parc National du Mercantour. Les cinq espèces «grand gibier» et le petit gibier de montagne sont présents sur le territoire et chassés. La chasse est physique car les routes et les pistes sont peu nombreuses, les accès se font essentiellement à pied. Les plans de chasses ont subi de grosses variations depuis ces cinq dernières années au travers des épizooties, de niveaux d’enneigement record et de prédation des loups. Cependant, aujourd’hui, un peu moins d’une centaine de chasseurs se partagent un plan de chasse riche et conséquent.

DM : On m’a rapporté que sur ce magnifique territoire, il y avait beaucoup d’adeptes de la chasse à l’arc, qu’en est-il réellement ? DC : Plus d’une quinzaine de chasseurs à l’arc ont obtenu leur jfo ! Cependant, l’arc n’est pas vraiment une nouveauté par ici… avant 1995, à l’époque du vide juridique sur « l’arc », sa chasse était pratiquée ici par un seul homme, il était

à la recherche de plus de sensations, différentes de celles ressenties avec la carabine. Un arc à la main, dans la montagne on se sent nettement plus petit, plus vulnérable… ! Très vite un groupe d’archers montagnards l’a suivi. Après l’arrêté de 1995 légalisant la chasse à l’arc, c’est grâce à la ténacité et la loyauté de ce petit groupe de pionniers que cette pratique de chasse à été reconnue comme une chasse à part entière.

DM : Comment les archers ont-ils eu accès au plan de chasse ?

DC : Parmi ces chasseurs à l’arc, il y en avait plusieurs qui faisaient partie du bureau de la société de chasse. Respectés et connus de tous cela a facilité la tâche ! La volonté de Jean Louis Passeron, notre Président à ce moment-là, a permis l’attribution d’un plan de chasse aux archers. Les archers ont les mêmes devoirs que les autres membres avec cependant un avantage pour le bracelet chamois : ils peuvent l’utiliser jusqu’à la fermeture ; les autres chasseurs sont limités volontairement dans le temps. Chacun des archers est responsable de la gestion du plan de chasse qui leur est attribué. La zone de chasse est divisée en six secteurs que se partagent chaque semaine, à tour de rôle, selon un calendrier établi pour toute la saison, les trois équipes de «carnets de battue» et les archers. Les deux secteurs restants sont «mis au repos». Bien sûr les archers peuvent aussi chasser sur le secteur de leur

équipe de départ ou participer aux battues s’ils le souhaitent. Avec le secteur «archers» on peut dire que la moitié des six secteurs sont au repos chaque semaine car la chasse à l’arc pratiquée en battue silencieuse dérange beaucoup moins que les battues dont les courants peuvent parfois déborder des secteurs...

DM : Président de la société de chasse et archer vous-même, que pensez-vous de cette pratique en 2012 ?

DC : La chasse à l’arc procure beaucoup de plaisirs intenses. Les rencontres sont fréquentes, mais les conditions réunies pour faire une belle flèche sont rares. C’est vraiment une chasse d’humilité. J’ai le sentiment que l’arc donne une image très positive de la chasse. Et qu’elle est, paradoxalement, la Chasse Moderne du XXIe siècle. Je tiens à remercier tous nos archers, c’est une chance pour Isola de montrer que, même dans la chasse, on peut faire preuve de diversité ! Un grand merci aussi à Georges pour avoir été le pionnier de la chasse à l’arc à Isola et pour avoir transmis sa passion à nombre d’entre nous ! Merci à Jean- Louis, mon prédécesseur visionnaire, pour nous avoir donné la possibilité de chasser à l’arc, toute la saison de chasse, tous les types de gibier présents sur notre territoire. La chasse avec un arc n’est pas singulière mais plurielle. Elle a des spécificités que chaque Président de société de chasse se doit de connaître pour mieux la faire connaître et la reconnaître.

David Messiaen

Communication


Cette saison, c’est décidé, je vais chasser à l’arc !Après un début de saison de chasse au chamois avec mon arc recurve, les rares occasions de tir se sont soldées par des échecs. Je me rends très vite compte qu’on ne s’improvise pas chasseur à l’arc et que je vais devoir m’entraîner encore au tir pour réussir à prélever un grand gibier à l’arc traditionnel. Comme les occasions de tir sont rares et que les occasions d’aller à la chasse en montagne le sont aussi pour moi, je décide de mettre de côté mes principes traditionnels et de faire l’achat d’un arc à poulies. Le gain en vitesse et précision de ces arcs effacera pour cette fin de saison mon manque d’expérience au tir et me permettra de gagner quelques mètres d’approche avant de pouvoir décocher mes flèches!Le temps de me faire la main sur mon arc à poulies et de me mettre en confiance pour qu’il puisse devenir mon compagnon de chasse, que la fermeture de la chasse au chamois est déjà là. C’est pour ce 11 novembre 2011 que je tente ma dernière chance de fermer mon bracelet sur ce magnifique animal emblématique de nos montagnes des Alpes du Sud.Il est 5h00 du matin et comme un rituel depuis ce début de saison, j’enfile ma tenue de camouflage, mes gants, et me voilà prêt pour aller me fondre dans la nature. La neige a déjà recouvert une bonne partie du territoire des Rougnes, qui est un de ces magnifiques endroits qu’offre la société de chasse de St Dalmas le Selvage. Une alternance de petits escarpements et de mélézins sont autant d’obstacles qui deviennent mes alliés pour réussir mon approche. Même si j’ai en main un arc à poulies, ma distance maximum de tir est de 20 m si toutes les conditions favorables sont

présentes. Ce n’est que 10 m de plus que ma distance de tir au recurve mais pour un archer, j’ai très vite compris que cinq mètres équivalent presque à 50 m pour un carabinier !Je commence ma progression et le bruit de mes pas dans la neige me fait vite comprendre qu’un affût dans un mélézin sera plus propice pour réussir. Heureusement, le rut a commencé et les grands boucs se courent derrière en occasionnant beaucoup de mouvements d’animaux sur le versant. Un d’entre eux traverse le mélézin en question mais à plus de 60 m de moi. Je décide de lui couper la route en longeant la lisière du bois et nous nous retrouvons nez à nez à une distance de 15 m ! Surpris tous les deux de nous rencontrer si vite, il me regarde une fraction de seconde en se demandant ce que peut bien être cette «forme humaine feuillue» !Heureusement mon arc était déjà à pleine allonge mais il est face à moi et j’attends qu’il montre son profil pour décocher. Son instinct de conservation le fait bondir pour prendre la fuite et c’est au démarrage de sa course, lorsque qu’il se présente en 3/4 arrière, que je décoche ma flèche.Un bruit sec à l’impact mais presque semblable à celui d’un tronc d’arbre commence à me faire douter de la qualité de mon tir. Je m’immobilise au sol et regarde mon bouc prendre la fuite sans montrer de signe d’atteinte. Il fait 80 m en pleine course puis il s’effondre subitement sur la neige !Il ne bouge plus et sa tête touche le sol mais je décide d’attendre une bonne demi-heure avant de me rapprocher de lui. Premier examen de l’Anschluss et je ne vois ni

flèche ni sang ! Je me dirige vers l’animal en suivant ses traces dans la neige et les premières gouttes de sang apparaissent à 20 m environ ! Plus de doute, ma flèche ne s’est pas perdue dans la forêt ! Encore quelques mètres dans la neige et je contemple mon chamois avec la flèche sortant de sa cuisse arrière gauche. Elle est rentrée par la cuisse et a traversé l’animal pour atteindre sa cage thoracique du côté opposé.En quelques secondes, tous mes doutes concernant la chasse à l’arc disparaissent et cette première expérience concluante confirme l’efficacité et la qualité de cette manière de chasser.J’ai une pensée pour mon ami conducteur de l’UNUCR qui m’avait laissé son numéro de téléphone au cas où une recherche s’avérerait nécessaire mais pour cette fois, je n’aurai pas besoin d’Athos pour retrouver mon gibier.Désormais, je me sens confiant pour profiter des merveilles cynégétiques de la société de chasse de St Dalmas le Selvage avec mes arcs et j’espère que mes collègues archers concrétiseront eux aussi de belles réussites dans les années à venir, sur ce beau territoire...

Un passionné des Rougnes

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Nous venons d’apprendre que le Braque Allemand dont nous avions parlé dans un précédent article, vient d’obtenir ce titre, lors du 33ème Championnat du monde de Chasse Pratique, qui s’est déroulé les 14 et 16 octobre 2011 à CAZALIS dans les Landes Girondines.

A l’issue de la première journée, un seul CACT (Certificat d’Aptitude au Championnat de Travail) a été décerné et c’est VOSS du Pied du Mont qui l’a obtenu. Du fait d’être unique, ce CACT a été converti en CACIT (Certificat d’Aptitude au Championnat International de Travail), soit la note maximum de 12 points sur 12.Le 2ème jour, deux CACT ont été attribués : un à PRIM de Saboya, le Braque Allemand appartenant à M. Carlos LOPEZ et conduit par Jorge PICARRA de l’équipe portugaise et l’autre à VOSS du Pied du Mont appartenant à M. Jean-Pierre GANDOLFO et conduit par André FUSILLIER, dresseur professionnel. Un barrage a été nécessaire pour les départager.VOSS est déclaré vainqueur et obtient ainsi son deuxième CACIT avec 24 points et le titre de Champion du Monde !

PRIM de Saboya obtient la RCACIT et le titre de Vice Champion du Monde avec 11 points.L’équipe de France est donc Championne du Monde par équipe avec 49 points devant le Portugal, vice Champion du Monde avec 28 points et le Danemark 3ème avec 19 points.Il est à souligner qu’en 2009 à Serres en Grèce, au cours de la même épreuve, VOSS était classé 3ème et la France déjà déclarée championne du monde par équipe.

M. GANDOLFO nous a confié que son protégé est désormais « à la retraite » des concours mais qu’il comptait bien passer encore de bons moments de plaisir à la chasse avec lui.

Olivier MASSIERA, Président de la Société de Chasse de Tourrette-Levens

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La Responsabilité Civile du chasseur obligatoire au Tarif annuel TTC : 18 € (frais de dossier inclus) conforme aux dispositions du Code de l’Environnement, pour les dommages que le chasseur, son chien ainsi que les personnes dont il est responsable, causent à des tiers lors d’un acte de chasse ou lors de destruction d’animaux nuisibles. Il s’agit d’un contrat qui ne garantit pas le chasseur pour les dommages qu’il subit, mais ceux qu’il cause à des tiers.

Et quelques améliorations notables :

➡ définition « large » de l’assuré (sont couverts les dommages causés à un tiers par les membres de la famille du chasseur [conjoint, ascendants et descendants] mais aussi par toute personne dont le chasseur est responsable) + chasse accompagnée prévue + garanties acquises sur les lieux de chasse et pendant le trajet aller/retour.

➡ garanties acquises pendant les battues ou réunions organisées en dehors de la période légale, conformément à la réglementation en vigueur et toute l’année lors de la pratique du ball-trap. Egalement toute l’année à l’occasion du démontage, du nettoyage ou de manipulation des armes de chasse.

➡ compétence territoriale dans l’Union économique Européenne avec dérogation acceptée Monde entier, sous réserve qu’il n’existe pas d‘obligation légale d’assurance locale.

➡ sont couverts les dommages causés à un tiers par : - les palombières, filets, huttes dont le chasseur est propriétaire. - tous les animaux utilisés pour la chasse dont l’emploi est autorisé (ex. furet)

En options :

• Les dommages aux chiens : pour garantir les frais vétérinaires. Plusieurs options qui permettent de moduler la prime et les montants garantis.

• L’assurance individuelle accident du chasseur : pour garantir les dommages corporels subis par le chasseur lui-même, en cas d’invalidité définitive.

Montants garantis :

➡ Invalidité permanente à partir de 15 000 €

➡ Décès à partir de 3 000 €

• L’assurance des armes de chasse : pour garantir les armes dans la limite de 1 800 €, en action de chasse et pendant les trajets, en cas de vol ou de dommages accidentels (la perte est exclue). Cotisation annuelle : 35,00 € par arme désignée.

• Pour les détenteurs de droits de chasse (particuliers, sociétés / Groupements et Associations de Chasse / ACCA), une assurance de Responsabilité Civile « Organisateur de Chasse » avec des garanties étendues comprenant les dommages aux cultures, le piégeage, les dommages occasionnés par le gibier.

Des capitaux assurés importants :Dommages corporels : 20 000 000 €Dommages matériels et immatériels : 1 200 000 € (sauf pour les dommages aux récoltes, emploi de pièges et dégâts de gibier : 150 000 €)Défense et recours : 100 000 €

Montant de la prime d’assurance : Une prime fonction du nombre de chasseurs, de 75 à 195 € / an.Le contrat RC chasse pourra être souscrit auprès de la Fédération, et bientôt en ligne depuis notre site (ainsi que les autres contrats). Pour tous renseignements, vous pouvez contacter la Société S2C - Sud Courtage et Conseil au 04 91 16 47 12 ou par mail [email protected]

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RR

UN COMMUNIqUé DE LA…SOCIéTé de CHASSE de BREIL sur ROYACe matin-là, tout semblait parfait pour une fermeture tranquille, mais Saint Hubert en avait décidé autrement. Il est environ 10h30 lorsque les deux chiennes du pays (comme on dit) appartenant à Mr. Véran, lèvent deux sangliers qui partent immédiatement en milieu très escarpé pour aller finir dans la clue de la Maglia, clue très appréciée par les adeptes du cayonning. Après plusieurs tentatives de sortie, Venise, la mère, trouve un passage, mais sa fille Dordogne,

beaucoup moins expérimentée, roule et tombe à l’eau, cinq mètres plus bas. Heureusement une petite plate-forme providentielle de 50 cm, formée par l’érosion, stoppe sa chute et elle s’y réfugie. Grâce à son collier de repérage, on la situe rapidement, cependant nous devons admettre qu’il nous est impossible d’aller la chercher. A 15h30, nous prenons la décision d’appeler les pompiers qui, partis de Vence, arrivent une heure plus tard. Ils repèrent les lieux, s’équipent et

commencent la descente de la clue. A mi-chemin, ils récupèrent la chienne, la mettent dans un sac à dos et à 19h30 ils sortent enfin de la clue avec notre rescapée.

OUF ! Tout se termine bien grâce à nos valeureux pompiers à qui nous disons encore un très grand merci et bravo !

Jean-Pierre Rey

26èME TROPHéE DE CHAMOISLa 26ème EXPOSITION-CONCOURS de la DIANE de VILLAR d’ARèNE se tiendra le dimanche 5 août 2012, dans la salle de la CHAMOISSIERE, de 10 heures à 17 heures, non-stop.

L’Exposition reçoit pour identification et mensuration tous les trophées remarquables de chasse ou de cueillette obtenus ou récoltés dans la montagne alpine qui répondent aux conditions suivantes :- Ne pas figurer au catalogue « Trophées de grand gibier français »- Ne pas avoir été présentés aux expositions antérieures à Villar d’Arène.Chaque trophée de chamois est côté suivant deux formules :- La formule unitaire dite Austro-allemande qui est celle des expositions internationales,

- La formule dite de la Diane de Villar, qui privilégie les prélèvements de bonne gestion, prenant en compte les caractères biologiques de l’espèce, soit un coefficient 5 pour la circonférence à la base de l’étui des femelles et 1 point d’âge par anneau millimétrique pour les deux sexes.

De 1985 à 2011, des centaines de trophées ont été expertisés aux Expositions annuelles, dont beaucoup de remarquables, venus de tous les départements alpins et qui ont enrichi le « Catalogue des trophées de grand gibier français ».En 2012, seront décernés comme chaque année quatre prix aux meilleurs trophées de chamois.Seront également reçus les trophées de chevreuils, mouflons et cerfs, en massacres ou naturalisés (mais les trophées de cerfs et chevreuils naturalisés ne peuvent pas être côtés, seulement estimés).

Communication

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Michel BUSSIERE06250 Mougins

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HOMMAGE à DOMINIqUE BIGONE

Il y a des nouvelles qui vous laissent sans voix, puis petit à petit font leur chemin dans votre esprit et alors on passe par des sentiments contradictoires qui vont de l’incompréhension à l’injustice suivis d’une profonde tristesse. Le départ si brutal de Dominique, que rien ne laissait présager, fait partie de ces nouvelles qui vous font toucher du doigt combien la vie est éphémère et que le temps nous est compté. J’ai eu plaisir à travailler avec Dominique, pendant de nombreuses années, en tant que correcteur à l’examen du permis de chasse, c’était l’époque des pionniers, puis comme formateur à l’examen lorsque fut mis en place la partie pratique. Dominique a été un des premiers à répondre présent. S’il fallait le décrire, je dirais : rigueur, honnêteté, droiture. Sa passion de la chasse, et en particulier celle du petit gibier de montagne, bartavelles et coqs, l’a mené naturellement à rejoindre les rangs des compteurs de ces oiseaux mythiques qui sont l’emblème de nos montagnes. Dominique était toujours présent pour un comptage de plus, dans notre département ou à l’extérieur, les alpes n’avaient plus guère de secrets pour lui. La prochaine saison de comptage va bientôt commencer, les copains feront sans toi, mais saches que lors du rendez-vous du matin s’il y en a qui rigolent, ce sera, comme le chantait Georges Brassens, pour faire semblant de ne pas pleurer.

Jean-Louis Bremond, Administrateur Fédéral.

Au nom de tous les administrateurs et du personnel fédéral.

Dominique BIGONE nous a quittés brutalement et sa disparition nous a tous bouleversés. Nous ne pouvons que nous associer au chagrin de sa famille. Sa grande humanité était appréciée de tous. Il y associait une bonne humeur, une sacrée volonté, une fidélité et une ténacité à toute épreuve ainsi qu’un grand courage face à l’adversité. Nous, ses pairs, ne pouvons que nous incliner au souvenir de cet Homme. Membre

précieux du bureau de l’association communale de chasse d’Isola, il aura toujours accompli ses missions avec passion. Il allait de l’avant avec toujours de nouvelles idées qu’il proposait à tous sans ménager sa peine pour convaincre et se mettre à l’ouvrage. Il aura été un homme respecté pour ses positions et sa dévotion pour le petit gibier de montagne. Un homme d’action, il était toujours volontaire, au service des chasseurs, pour participer aux différents comptages dans tout le département et aux alentours avec une prédilection pour les espèces de tétras lyres, bartavelles, et lagopèdes. C’est là-haut sur les pentes escarpées qu’il excellait. Accompagné de ses fidèles setters, il exerçait ses talents de quêteur et de chasseur, remuant ciel et terre pour débusquer ses gibiers de prédilection. Il connaissait depuis le temps les moindres détails des secteurs et il nous surprenait par sa persévérance et son obstination à remplir sa tâche avec toujours autant de sérieux et d’honnêteté. Durant toutes ses sorties, au travers d’années d’expérience, il savait prendre le pouls de la montagne. Il nous transmettait, avec bienveillance et diplomatie, ses observations et chacune de ses interventions était mesurée et réfléchie. Après toutes ses années de chasse, sa passion était intacte. Il a su, grâce à sa générosité, la transmettre à plusieurs générations de chasseurs. Il se sera même essayé à la chasse à l’arc ! Pour nombre d’entre nous, et j’ai une pensée particulière pour Robert, Eric, et Sylvain, Dominique aura été bien plus qu’un compagnon de chasse, car il était avant tout, un homme dévoué, un homme de cœur et de partage, un passionné, un Ami aimé.

Dominique, nous aurons toujours une pensée pour toi, là-haut dans nos montagnes…

Didier CURTELIN, Président de l’association communale de chasse d’Isola, au nom des chasseurs et amis d’ISOLA.

Amis de l’équipe, Amis Chasseurs,

Un grand malheur s’abat sur nous aujourd’hui, on vient de m’annoncer que notre ami Dominique qui était encore présent à la réunion de chasse samedi, s’en est allé hier ...., je suis triste !!!, Comment pouvait-on imaginer qu’un tel gaillard puisse nous quitter, comme ça, du jour au lendemain...., Enfin, dure réalité de la vie.Ilonse et les chasseurs doivent beaucoup à Dominique, il a su fournir un investissement énorme lors de la création de la société de chasse dans les années 60, avec Louis et nos anciens. Il s’est investi, aussi, pendant des années, au GIC des 4 cantons où il a toujours apporté la bonne parole du chasseur. Nous prodiguant constamment de bons conseils, il nous aura permis aujourd’hui de continuer son action. C’était bien sûr, et avant tout, un chasseur exceptionnel, passionné, amoureux de ses chiens, bref, les «superlatifs cynégétiques» me manquent...Dominique, à ta famille tu manqueras...., à tes amis tu manqueras...., ton équipe te pleure, un grand vide se crée mais tu resteras toujours présent dans nos mémoires.....La prochaine ouverture sera difficile sans toi, mais de là-haut, je suis convaincu que tu nous regarderas.

Patrick MARI, association communale de chasse d’Ilonse, au nom des chasseurs et amis d’Ilonse.

Information

UNE qUICHE AUX ASPERGES SAUVAGES

N’oubliez pas de vous inscrire à la newsletter sur notre Site internet : www.fdc06.fr

ainsi vous pourrez être rapidement prévenu de tout changement de réglementation survenu pendant la saison de chasse.

Pour 6 à 8 convives il vous faudra :- 1 plat à tarte de 28/30 cm,- 1 abaisse de pâte feuilletée,- 1 pot de 125 gr. de crème fraiche épaisse,- 1 paquet de 125 gr. de petits dés de lardons légèrement fumée,

- 3 / 4 œufs selon leurs grosseurs,- 1 pincée de poivre moulu,- 1 pincée de noix de muscade,- 2 pincées de sel fin (attention, goutez : le lard est déjà salé !),

- Votre récolte du jour d’asperges sauvages (ou une partie selon la quantité ramassée).

Dans une casserole faites blanchir vos asperges 6 à 8 mn dans de l’eau salée normalement (1 cuillère à café pour 1 litre d’eau). Au bout de 5/6 mn, goutez une de vos asperges, elle doit être encore très légèrement ferme (al dente !). Lorsque

la cuisson est terminée, égouttez vos asperges et plongez les 1 mn dans de l’eau froide, mettez les à égoutter sur un papier absorbant.Sur le lot, retirez 6 à 8 asperges parmi les plus belles, pour la décoration finale ; sur une planche à découper, hachez finement le reste de vos asperges, elles vont encore rendre de l’eau, mettez ce hachis dans une passoire pour finir de l’égoutter en le pressant légèrement avec le poing.Dans un cul de poule battez au fouet les œufs, la crème fraiche, le sel, le poivre et la muscade. Ajoutez enfin le hachis d’asperges et les lardons fumés que vous incorporerez délicatement avec une fourchette.

Préchauffez votre four à 200°.

Dans votre plat à tarte étalez votre abaisse de feuilletage avec son papier anti-adhésif, chiquetez

les bords du feuilletage (c’est plus joli), garnir votre plat de la préparation.Enfournez pendant 40 à 50 mn. Le degré de cuisson se vérifie en piquant la masse avec la pointe d’un couteau, la lame doit ressortir chaude à la langue et propre (exempte de crème).Sortez votre plat du four, laissez refroidir ¼ d’heure et décorez-le des 6 à 8 asperges que vous aviez conservées, la pointe des asperges vers le centre, c’est plus joli lorsque les portions sont présentées aux invités. Vous pouvez servir aussitôt et accompagner cette recette originale autant que printanière d’un rosé de Bellet ou de Villar sur Var (il y a peut-être mieux ailleurs, mais je suis chauvin, j’aime mon pays d’adoption et ses produits). Bon appétit. Jean-Louis Brémond

Les mois de mai et juin cette année seront surement propice à une cueillette d’asperges sauvages ; avril pluvieux donc terre gorgée d’eau et, en espérant, temps plus chaud pour les jours à venir, les coureurs de bois et autres ramasseurs de morilles vous le diront, cette saison devrait faire notre bonheur.Pour tous ces amateurs de saveurs authentiques, aujourd’hui, je vous propose de réaliser :

Sociétés de chasse, amis chasseurs :Tous vos articles, recettes de cuisine ou autres,

sont à envoyer à l’adresse suivante : [email protected]

• Au plus tard le 5 juillet pour la brochure de septembre • Au plus tard le 31 octobre pour la brochure de décembre

Vous souhaitez faire paraître votre publicité dans la revue OFFICIELLE de la Fédération des Chasseurs des Alpes-Maritimes, contactez la régie publicitaire

Tél. : 06 21 09 67 20 - Mail : [email protected]

Documents

N°47 - Mai 2012 Chasse - FDC06...4 FDC 06 - mai 2012 - Attendue depuis plus de 20 ans par les chasseurs, les tireurs sportifs, les amateurs de ball-trap, les collectionneurs et les