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N° 5 SEPTEMBRE 2010 Voilà un an que la direction de la formation commune (DFC) a été créée au sein des écoles militaires de Bourges. Cet édito est donc l’occasion de présenter cette structure unique encore à ce jour, les autres organismes de formation n’ayant pas encore effectué leur transformation, et qui se doit d’être en quelque sorte une référence. Alors que transmettre à ceux qui sont amenés à organiser puis faire fonctionner leur propre DFC tout comme aussi à ceux qui la côtoieront ? Tout simplement que c’est une structure pertinente, aux responsabilités multiples et diverses, qui doit appuyer les écoles dans leur mission de formation. C’est là sa seule raison d’être. Structure pertinente certes car chargée à la fois de l’environnement de la formation et de formations spécifiques des EMB mais structure à l’organisation complexe en raison de la diversité des cellules qui la compose. La DFC comprend trois bureaux distincts aux missions spécifiques et complémentaires : - Le bureau environnement de la formation autant responsable de l’organisation générale des activités de formation, que du suivi administratif des stagiaires, ou encore de fournir un certain nombre de services particuliers (documentation, réalisations multimédias), - Le bureau formation générale regroupant l’ensemble des experts en formation toutes armes, - Le bureau formation spécialisée chargée de la formation à la numérisation de l’espace de bataille (NEB), des cours des métiers Maintenance et Mouvements- ravitaillements, des cours interarmes et de la conduite de la simulation tactique tout comme de la formation assistée par ordinateur. Composée de 13 cellules diverses et forte de près de 80 personnes, la DFC a donc une fonction éminemment transverse. Elle doit agir avec le souci permanent d’apporter son expertise principalement aux écoles du Train, du Matériel, au centre de formation logistique mais aussi occasionnellement aux autres entités des EMB. Elle doit veiller à répondre à leurs besoins propres : fournir des prestations ciblées et adaptées. Cela impose des échanges permanents avec les directeurs de stage pour prendre en compte leurs attentes puis les traduire en actions de formation. Autant dire qu’il faut posséder et développer de réelles qualités d’adaptation, d’abnégation et de persévérance pour concilier toutes les demandes. Agir avec l’esprit soutien, telle est donc la seule ligne directrice de la DFC. Apporter tout son appui à ceux qui ont en charge l’encadrement des stagiaires et la conduite générale de leur formation. On pourrait dire avec un brin de provocation que « si tout se passe bien c’est grâce aux écoles mais qu’en revanche si quelque chose ne va pas c’est sans doute à cause de la DFC ». Mais ne voyez pas là une formule fataliste. La DFC est bien au cœur des EMB : elle y occupe une place à part entière, s’appropriant pleinement la mission confiée, soulageant ainsi les écoles de nombreuses tâches et contribuant aussi totalement à l’œuvre commune : la formation de tous les stagiaires des EMB. Je vous laisse donc découvrir plus intimement la DFC à la lecture de ce n°5 d’EMB ACTU qui lui est consacré. Colonel Patrice Antonelli Directeur de la formation commune EMB Actu EMB Actu LA PAGE DINFORMATION DES ÉCOLES MILITAIRES DE BOURGES, PÔLE DE RÉFÉRENCE DE LA LOGISTIQUE DE LARMÉE DE TERRE ÉCOLES MILITAIRES DE BOURGES QUARTIER AUGER CARNOT 18000 BOURGES Réalisation et contact : LTN Ganz Tél. : 02 46 08 80 85 Intraterre : [email protected] DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : GÉNÉRAL LE GARREC Colonel Patrice ANTONELLI 1982 - entrée à l’EMIA 1983 - école d’application du Train, Tours 1984 - 3 e RCS, Fribourg 1989 - 516 e RT/101 e EPC, Toul 1992 - EAG, Angers 1995 - 2 e RCS, Versailles-Satory 1997 - EAT, Tours 2003 - 526 e BT, St Germain-en-Laye 2006 - BTI, La Rochelle 2009 - écoles militaires de Bourges OPEX 1991 - IRAK (DAGUET) 1996 - CROATIE (IFOR) 2008 - AFGHANISTAN (EPI- DOTE)

N°5 juin 2010 A4 - emb.terre.defense.gouv.fr · PÔLE DE RÉFÉRENCE DE LA LOGISTIQUE DE L’ARMÉE DE TERRE ... au cours de notre formation. ... NRBC AZUR ISTC TAM E2PMS Langues

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N° 5 SEPTEMBRE 2010

Voilà un an que la direction de la formation commune (DFC) a été créée au sein des écoles militaires de Bourges. Cet édito est donc l’occasion de présenter cette structure unique encore à ce jour, les autres organismes de formation n’ayant pas encore effectué leur transformation, et qui se doit d’être en quelque sorte une référence. Alors que transmettre à ceux qui sont amenés à organiser puis faire fonctionner leur propre DFC tout comme aussi à ceux qui la côtoieront ?

Tout simplement que c’est une structure pertinente, aux responsabilités multiples et diverses, qui doit appuyer les écoles dans leur mission de formation. C’est là sa seule raison d’être.

Structure pertinente certes car chargée à la fois de l’environnement de la formation et de formations spécifiques des EMB mais structure à l’organisation complexe en raison de la diversité des cellules qui la compose. La DFC comprend trois bureaux distincts aux missions spécifiques et complémentaires :

- Le bureau environnement de la formation autant responsable de l’organisation générale des activités de formation, que du suivi administratif des stagiaires, ou encore de fournir un certain nombre de services particuliers (documentation, réalisations multimédias),

- Le bureau formation générale regroupant l’ensemble des experts en formation toutes armes,

- Le bureau formation spécialisée chargée de la formation à la numérisation de l’espace de bataille (NEB), des cours des métiers Maintenance et Mouvements-ravitaillements, des cours interarmes et de la conduite de la simulation tactique tout comme de la formation assistée par ordinateur.

Composée de 13 cellules diverses et forte de près de 80 personnes, la DFC a donc une fonction éminemment transverse. Elle doit agir avec le souci permanent d’apporter son expertise principalement aux écoles du Train, du Matériel, au centre de formation logistique mais aussi occasionnellement aux autres entités des EMB. Elle doit veiller à répondre à leurs besoins propres : fournir des prestations ciblées et adaptées. Cela impose des échanges permanents avec les directeurs de stage pour prendre en compte leurs attentes puis les traduire en actions de formation. Autant dire qu’il faut posséder et développer de réelles qualités d’adaptation, d’abnégation et de persévérance pour concilier toutes les demandes.

Agir avec l’esprit soutien, telle est donc la seule ligne directrice de la DFC. Apporter tout son appui à ceux qui ont en charge l’encadrement des stagiaires et la conduite générale de leur formation. On pourrait dire avec un brin de provocation que « si tout se passe bien c’est grâce aux écoles mais qu’en revanche si quelque chose ne va pas c’est sans doute à cause de la DFC ». Mais ne voyez pas là une formule fataliste. La DFC est bien au cœur des EMB : elle y occupe une place à part entière, s’appropriant pleinement la mission confiée, soulageant ainsi les écoles de nombreuses tâches et contribuant aussi totalement à l’œuvre commune : la formation de tous les stagiaires des EMB.

Je vous laisse donc découvrir plus intimement la DFC à la lecture de ce n°5 d’EMB ACTU qui lui est consacré.

Colonel Patrice AntonelliDirecteur de la formation commune

EMB ActuEMB ActuLA PAGE D’INFORMATION DES ÉCOLES MILITAIRES DE BOURGES,PÔLE DE RÉFÉRENCE DE LA LOGISTIQUE DE L’ARMÉE DE TERRE

ÉCOLES MILITAIRES

DE BOURGES

QUARTIER AUGER CARNOT

18000 BOURGES

Réalisation et contact : LTN GanzTél. : 02 46 08 80 85

Intraterre :[email protected]

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : GÉNÉRAL LE GARREC

ColonelPatrice ANTONELLI

1982 - entrée à l’EMIA1983 - école d’application du Train,

Tours1984 - 3e RCS, Fribourg1989 - 516e RT/101e EPC, Toul1992 - EAG, Angers1995 - 2e RCS, Versailles-Satory1997 - EAT, Tours2003 - 526e BT, St Germain-en-Laye2006 - BTI, La Rochelle2009 - écoles militaires de Bourges

OPEX

1991 - IRAK (DAGUET)1996 - CROATIE (IFOR)2008 - AFGHANISTAN (EPI-DOTE)

LE FAIT MARQUANT DE L’ÉCOLE DU TRAIN

MISSION D’UN MANTENANCIER SUR VAB TOP

L’adjudant-chef Vaze, formateur au cours optronique, s’est rendu en Afghanistan pour une mission d’un mois, en juin dernier : il a du participer à l’évolution des systèmes téléopérés montés sur VAB. La section technique de l’armée de terre (STAT) ainsi que la section technique de marque (STM) de la 12 BSMAT (détachement de Bruz) ont également participé à cette mission.Cela fait plus d’un an que les VAB TOP ont été mis en place sur le théâtre afghan et l’on constate que ce matériel est très apprécié. Les unités sur place peuvent désormais riposter de jour comme de nuit tout en restant protégées par le blindage des VAB. Le tireur dispose d’un écran couleur, un joystick, un dispositif optique avec télémètre laser intégré et d’une 12.7 posée sur le berceau du tourelleau. Avec un tel dispositif, les tirs effectués sont très précis à 1850 m.Cependant, le théâtre afghan souhaitait avoir la possibilité de placer un lance-grenade automatique (LGA) en lieu et place de la 12.7. C’est pourquoi certains tourelleaux ont été démontés, modifiés, afin d’y placer un nouveau berceau (acceptant une 12.7 ou un LGA). Avec celui-ci, la grenade atteint aisément les 1600 m. De plus, il s’agissait aussi de faire évoluer la partie logicielle du MPU (en français, « unité de traitement principale »). Cette mise à jour logicielle améliore le système avec notamment le contrôle du gain caméras, le réglage automatique de la focale, l’optimisation de la position de rechargement de la caisse à munitions, l’amélioration de la sécurité laser et naturellement l’intégration de la table de tir du LGA.Cinq kits LGA ont ainsi été intégrés sur quatre sites différents : Warehouse, Tagab, Nijrab, Tora. Sur un parc de 54 véhicules, 46 VAB TOP ont reçu la mise à jour en version 1.7 : 10 à Warehouse ; 12 à Tagab ; 6 à Nijrab ; 10 à Tora ; 3 à Cop 46 ; 5 à Rocco.Les personnels de l’atelier optronique et Armement Petit Calibre (NTI 2) ont été formés sur l’intégration du kit LGA et sur la mise à jour du MPU. Un premier tir LGA, réalisé sur le site de Tagab le 17 juin 2010, a permis de démontrer l’efficacité du LGA 40 associé à la précision du téléopéré.Même si les déplacements s’effectuent dans les VAB avec gilet pare-balles et casque lourd sous une température supérieur à 40 °C, cette mission fut donc très enrichissante sur le plan humain et technique.

Adjudant-chef VAZEFormateur à la division technique électronique armement

LE FAIT MARQUANT DE L’ECOLE DU MATERIEL

DERNIÈRE SORTIE TERRAIN DE LADIVISION D’APPLICATION 2009-2010 AU CIADA

La division d’application de l’école du Train a participé au camp interarmes des divisions d’application (CIADA) du 31 mai au 13 juin 2010. Nous attendions impatiemment ce camp car il marquait la fin de la partie commune de l’année d’application et s’avérait être la dernière occasion qui

nous était offerte de mettre en valeur les savoir-faire acquis au cours de notre formation. Après un départ de bonne heure et de bonne humeur, nous avons rejoint nos quartiers de résidence situés à Mourrmelon.

Deux exercices de mise en situation ont rythmé notre première semaine, placée sous le signe de la sûreté entre les camps de Mourmelon, Mailly et Sissonne. En premier lieu, l’exercice « Beauséjour » où nous avions pour mission, après un déplacement, d’assurer la sûreté du détachement installé en zone urbaine. Puis, nous avons occupé la fonction de chef de convoi pour conduire une mission de ravitaillement sous escorte, lors de l’exercice BAC KAN.

Enfin, cette semaine nous a également permis de réaliser des tirs à la 12.7 mm et à la MIT 50. Le week-end des 5 et 6 juin a été l’objet, quant à lui, d’une présentation des matériels et des modes d’action des autres armes. Toutes les démonstrations nous ont permis de mieux comprendre l’imbrication des différentes fonctions opérationnelles lors d’une opération interarmes.

La seconde semaine était consacrée à la restitution des savoir-faire spécifiques au domaine mouvement-ravitaillement par le biais d’un exercice déployant une base logistique sur une durée de cinq jours. Nous étions mis en situation à la tête de pelotons correspondant aux choix de spécialité que nous avons émis en mai. Le principal enseignement retenu de cette mise en ambiance, d’une durée pour la première fois aussi longue, demeure la difficulté pour le chef de trouver le juste équilibre entre réaliser les missions qui nous incombent et savoir préserver le potentiel humain. Enseignement particulièrement mis en exergue lors de la bascule de la base logistique divisionnaire réalisée en grande partie de nuit et incluant le franchissement de la Marne. Notre mission a été une nouvelle fois facilitée par la qualité, la motivation et la disponibilité des unités du partenariat.

Sous-lieutenant CLERBOUT

Stagiaire division d’application du TrainEMB Actu - 2

MISSION D’UN MAINTENANCIERSUR VAB TOP

Focus sur...LA DIRECTION DE LA FORMATION COMMUNE

Pourquoi, elle aussi, est-elle indispensable ?

NEB – SI TRANS

Simulation Logistique et

exercices

Simulation

Exercices

MVT RAV - MAI

IA RENS

Formation générale

Formation au comportement

militaire

NRBC

AZUR ISTC TAM

E2PMS

Langues

HSCT HSO

Formation spécialisée

Environnement de la formation

Planification programmation

Validation des acquis

d’expérience

Gestion des stagiaires

Documentation et information

Concours et cours par

correspondance

Soutien des matériels

d’instruction

DFCAdjoint

coordination synthèse

Secrétariat

Formation assistée par ordinateur

Ce nouvel acronyme DFC, apparu au quartier Auger-Carnot en même temps que celui des EMB, cache derrière ces trois lettres des services et des métiers, dont les missions impliquent à certains personnels un «travail de l’ombre». Chaque mission est néanmoins nécessaire au bon fonctionnement des écoles.S’il en est qui ne travaillent certainement pas dans l’ombre, ce sont bien les formateurs dispensant les cours communs à tous les stagiaires et parfois également aux permanents des écoles. Ainsi, qui n’a jamais pu profiter des conseils sportifs des moniteurs de l’E²PMS, qui n’a pas tenté en cours d’anglais de traduire l’humour corrosif du formateur, qui n’a pas révisé ses règles de sécurité lors de séances de tir auprès des moniteurs de la cellule AZUR, etc…?Il est donc des services qu’il ne serait presque plus nécessaire de présenter, mais quant à la partie la moins visible de l’iceberg, elle mérite que l’on s’y attarde par un focus sur certains métiers. Ceux qui ne pourraient pas être présentés sur ces deux pages le seront dans un prochain numéro d’EMB ACTU.

EMB Actu - 3

Le cours E²PMS

Le cours E²PMS des EMB subordonné à la DFC est avant tout chargé de la formation en

Éducation et Entraînement Physique Militaire et Sportif des cadres en stage de cursus

des écoles du Matériel et du Train.

Composé de 10 moniteurs et de 2 personnels civils sous les ordres d’un officier des

sports, il est articulé en 4 niveaux de formation : CFCU, DA, FS2 et FS1.

Sa mission majeure consiste en la formation des cadres stagiaires afin qu’ils puissent en-

traîner leur personnel, organiser et concevoir l’E²PMS dans leur unité. Il doit ainsi leur

donner les essentiels savoir-faire pour préparer et maintenir au plus haut le niveau phy-

sique de leur personnel, mission indispensable pour leur permettre de s’engager dans les

meilleures conditions en situations opérationnelles de toutes natures.

Le cours E²PMS est aussi chargé de l’organisation et de la mise en œuvre de la prati-

que du sport au profit des permanents des écoles pour l’entretien, l’amélioration et le

contrôle de leur potentiel physique. Naturellement, il prépare les cadres aux différents

concours et examens et entraîne les équipes fanions des EMB.

L’encadrement et la gestion du Club Sportif et Artistique fait également partie des attri-

butions des spécialistes E²PMS qui se dévouent pour animer

de nombreuses sessions différentes.Capitaine GRANGE,Officier sport des EMB

La cellule NRBC

Forte de deux sous-officiers supérieurs, la cellule NRBC de la DFC est responsable de mener l’instruction théorique et pratique des stagiaires officiers et sous-officiers des EMB dans le cadre des directives de la SDFE et en liaison étroite avec les directeurs de stage. En voici un aperçu... Du 20 au 22 avril, les lieutenants des DA se sont rendus à l’Établissement Technique de Bourges (ETBS) et plus particulièrement au centre

de Décontamination Études et Protections afin d’être sensibilisés aux dangers nucléaires.Combinaisons enfilées et réglages des ANPVP Mle F1 effectués, les lieutenants se divisent en 2 groupes

sous la responsabilité de l’ADC Adam et de l’ADC Pérot, pour deux travaux pratiques différents.Le premier TP vise à la recherche de radioactivité sur des mannequins et de l’armement contaminé,

en effectuant des mesures avec le DOM DOR 309 équipé d’une sonde Beta-Gamma en dotation dans

l’armée de terre. Après une décontamination nucléaire appropriée (protocole de déshabillage, brossage

des vêtements et des armes), une deuxième série de mesures permet de valider les opérations effectuées

par les stagiaires.Le deuxième TP a pour but d’évaluer la contamination radiologique d’un Dodge 6X6 après un passage

en zone contaminée puis de procéder à sa décontamination : tout d’abord par roulage pendant environ

15 minutes à vitesse moyenne puis au cours d’une phase de décontamination finale par un lavage à

haute pression avec solution moussante et rinçage, permettant alors d’obtenir un taux de contamination

proche de zéro centigray.Quatre heures en niveau 4 et deux douches plus tard, les formateurs procèdent au débriefing. Adjudant-chef PEROT, Instructeur NRBC

EMB Actu - 4

La cellule stages

Le bureau gestion des stagiaires est le point d’entrée unique des EMB pour tous les stagiaires désignés par les différentes directions de personnel (Terre, Air, Marine, Gendarmerie), les directions centrales (DCSEA, DCSSA) et les ambassades (stagiaires étrangers) pour suivre un stage référencé au calendrier des actions de formation.Des formalités administratives d’accueil et de suivi des stagiaires à l’édition des diplômes, le bureau effectue quotidien-nement, souvent dans l’ombre, un nombre important de tâches au profit de nombreux services des écoles comme des or-ganismes d’administration et des directions de ressources humaines des personnels mis en formation. Afin de faciliter les tâches de chacun au sein des écoles, une liste à jour des stagiaires, accessible à tous, est mise en ligne chaque semaine.Le bureau gestion des stagiaires est articulé autour de plusieurs cellules :La cellule conduite/saisie des données : le major Vigier,l’adjudant-chef Chounlamountry, expert stagiaires étrangers, et le sergent Douaouda; et la cellule situation/secrétariat/indemnités de stage : Mmes Fargeau et Bazot, Mlle Guéry.Inscrits dans une démarche de soutien à la formation, les bureaux planification-programmation et gestion des stagiaires sont des éléments incontournables de l’environnement de la formation. Conscients de l’importance de leur mission, leurs personnels s’inscrivent totalement dans cette démarche. Major VIGIER, Responsable de la cellule stages

Le centre de réalisations multimédiasLe CRM est prestataire de services au profit des formateurs pour ce qui touche à

la création et la diffusion d’image et de son. A ce titre, M. Chicault réalise dans

son atelier, des visuels de moyens et grands formats destinés aux salles de cours.

L’atelier photo, tenu par Melle Cyprès, a en charge les prises de vues techniques

qui dynamisent les diaporamas diffusés lors des stages. Melle Lescure, chef de

régie vidéo, réalise des films permettant d’optimiser le déroulement d’un cours

et de visualiser des gestes techniques ou des matériels difficiles à montrer dans

une salle de cours. Sur le plateau TV, certains stagiaires reçoivent une formation

et un entraînement à l’interview. M. Foulquier assure quant à lui le soutien

utilisateur des matériels audiovisuels. Enfin, le CRM met ses compétences au

service du corps et assure la couverture photo de la vie de l’école, la sonorisation

des prises d’armes et autres événements, l’exploitation de l’amphithéâtre et

la visioconférence. Le CRM a vocation à être le partenaire des formateurs en

matière d’aides pédagogiques visuelles et sonores.TSEF Philippe MOUGIN, Chef du CRM

Cours FCM des EMB « on ne naît pas formateur, on le devient ».

La mission du cours « Pédagogie et formation au comportement militaire » se décline en deux volets.D’une part, la formation des formateurs des écoles militaires de Bourges. Cette action est guidée par le prag-matisme et la simplicité et c’est par la pratique que les formateurs s’exercent pour développer les techniques et attitudes procurant aisance et efficacité.A cet effet, cinq sessions de remise à niveau au profit des nouveaux instructeurs sont réalisées au moment du PAM estival. Puis plusieurs formations complémentaires sont pro-posées, telles que : suivi des formateurs in situ, supports visuels, prise de note et conduite de réunion.D’autre part, la formation au comportement militaire des stagiaires des écoles du Train et du Matériel: c’est sur le savoir-être que porte essentiellement cette formation au profit des stagiaires des CFCU, DA et de la DSO.Les sujets traités sont variés : droit des conflits armés, éthique du militaire, principes et directives dans l’exercice du commandement, négociation et communication opération-nelles, gestion du stress en opération. Cette formation est dispensée à partir de cas con-crets et témoignages en limitant les cours théoriques au strict nécessaire. Le cours FCM appartient à la direction de la formation commune. Il est armé par deux cadres d’active (un officier et un sous-officier) et renforcé ponctuellement par deux officiers de réserve.

Capitaine BENARD, chef du cours FCM

EMB Actu - 5

LE CHIFFRE DU MOIS

10,74 : c’est le nombre de tonnes de papier utilisé en 2009 par le point d’impression au profit de la formation, tous types de papiers confondus, soit environ 4046 ramettes.

LES PROCHAINS RENDEZ-VOUS DES EMB...

- Reprise des actions de formation, le 30 août- Journée des nouveaux arrivants, le 15 septembre- Journées du patrimoine, les 18 et 19 septembre- Centenaire du meeting aérien de Bourges, participation des EMB, le 19 septembre- Cérémonie de rentrée scolaire, le 23 septembre - Cross de rentrée, le 1er octobre- Arrêt des actions de formation, du 23 octobre au 1er no-vembre inclus- Cérémonie de commémoration du 11 novembre, le 11 novembre à Bourges, St-Amand, Vierzon

LES EMB ONT FÊTÉ LA FIN DE LEUR PREMIÈRE ANNÉE SCOLAIRE

Une prise d’armes était organisée le 20 juillet dernier afin d’achever de manière officielle cette première année sco-laire entamée aux EMB en septembre 2009. Cette céré-monie, était présidée par le général de division BONNET, directeur adjoint des ressources humaines de l’armée de terre et commandant les écoles et lycées de la Défense.Cette cérémonie revêtait cette année une signification parti-culière puisqu’elle était la première réunissant les lieutenants

du Train et du Matériel au sein des nouvelles EMB. Mais participaient également à la prise d’armes les stagiaires et personnels permanents, ainsi que la musique de la RTNO, qui rythmait cette cérémonie.

Comme le veut la tradition, l’étendard de l’école du train a été remis par les lieutenants de la division d’application du train au général LE GARREC, commandant les écoles mi-litaires de Bourges et l’école du train. L’étendard de l’école du Matériel fut, quant à lui, remis par les lieutenants de la di-vision d’application du Matériel au général COQUEBLIN, commandant l’école du matériel. Les généraux ont ensuite confié la garde des étendards aux sous-officiers et militai-res du rang des EMB. La relève de la garde sera assurée dans près de trois semaines, lors de la cérémonie de rentrée scolaire du 23 septembre prochain, par les lieutenants des divisions d’application du train et du matériel, pour toute l’année 2010-2011. Un nouveau cycle commence…

Lieutenant GANZOfficier communication des EMB

LES MAINTENANCIERS DE L’ARMÉE DE TERRE SE FORMENT SUR LE FÉLIN

Cinq systèmes FELIN ont été livrés aux EMB en juin der-nier pour les besoins du tout premier stage, destiné aux maintenanciers dont les régiments vont percevoir le sys-tème, à savoir le 1er régiment d’infanterie, le 13ème ba-taillon de chasseurs alpins, ainsi que le 5ème bataillon du matériel et le 7ème régiment du matériel. Cette formation de trois semaines a per-mis d’appréhender le FELIN et son environ-nement, en particulier pour la maintenance de niveau technique d’in-tervention n°1 optroni-que. Ce premier stage, qui sera suivi de nom-breuses autres sessions, s’est déroulé du 5 au 23 juillet. Le prochain aura lieu au mois de novembre. Cette innovation technique a largement suscité la curiosité des journalistes qui sont venus découvrir dès le premier jour ce nouveau système. Le major Skrzypczak, l’un des formateurs de ce stage, notamment s’est prêté à plusieurs reprises au jeu des caméras, micros et interviews.

Lieutenant GANZOfficier communication des EMB

Les EMB organisaient du 5 au 23 juillet une préparation mi-litaire supérieure (PMS), qui s’adresse à de jeunes citoyens venus découvrir les métiers militaires pendant leurs congés d’été. La plupart d’entre eux a pu s’épanouir, pendant ces trois semaines, dans un univers qui leur était totalement in-connu jusqu’à leur premier jour de stage.Beaucoup ayant pour projet d’intégrer dans les mois à ve-nir les écoles des sous-officiers ou des officiers de l’armée de terre, ce stage fut donc l’opportunité pour eux d’évaluer leur aptitude à suivre une formation de cadre dans l’armée de terre. Durant ces trois semaines, leur encadrement, deux lieutenants sortant de l’école d’infanterie ainsi que des sous-officiers et militaires du rang des

PREMIERS PAS, EN ORDRE SERRÉ, DANS LA VIE MILITAIRE

EMB, leur a proposé un programme complet des activités mili-taires : instruction au tir, cours de transmissions, de topographie, de génie militaire, apprentissage des comportements militaires et marche au pas cadencé, parcours d’obstacle et autres sports militaires… De quoi faire tirer la langue à plus d’un !Chacun a donc pu tester ses limites et tous ont été félicités par le général Le Garrec, qui leur a remis leur diplôme lors d’une cérémonie sur la place d’armes.

Lieutenant GANZOfficier communication des EMB

EMB Actu - 6