24
Le Mensuel des dirigeants et leaders d’opinion L’ESSENTIEL FEMME DIRIGEANTE VIE ECONOMIQUE EMPLOI & FORMATION SOCIAL & SOLIDAIRE Lire p.4 Lire p.6 Lire p.17 Lire p.15 MENSUEL GRATUIT, NE PEUT ÊTRE VENDU Octobre 2016 Mensuel N°51 Lire pages 12-14 N°53 DEC/JAN 2016 - - BTP : HABITAT & IMMOBILIER DOSSIER Dossier développé dans notre prochain numéro DANS LA TOURMENTE DE LA CRISE PETROLIERE

N°51 - economie-gabon.comeconomie-gabon.com/wp-content/uploads/2016/10/EG-n°51-web.pdf · rubriques, avec comme particularité l’engagement pour les jeunes de la Citibank

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: N°51 - economie-gabon.comeconomie-gabon.com/wp-content/uploads/2016/10/EG-n°51-web.pdf · rubriques, avec comme particularité l’engagement pour les jeunes de la Citibank

Le Mensuel des dirigeants et leaders d’opinion

L’ESSENTIELFEMME DIRIGEANTE

VIE ECONOMIQUE

EMPLOI & FORMATION

SOCIAL & SOLIDAIRE

Lire p.4

Lire p.6

Lire p.17

Lire p.15

MENSUEL GRATUIT, NE PEUT ÊTRE VENDU

Octobre 2016 Mensuel N°51

Lire pages 12-14

N°53 DEC/JAN 2016

-

-

BTP : HABITAT & IMMOBILIERDOSSIER

Dossier développé dans notre prochain numéro

DANS LA TOURMENTE DE LA CRISE PETROLIERE

Page 2: N°51 - economie-gabon.comeconomie-gabon.com/wp-content/uploads/2016/10/EG-n°51-web.pdf · rubriques, avec comme particularité l’engagement pour les jeunes de la Citibank
Page 3: N°51 - economie-gabon.comeconomie-gabon.com/wp-content/uploads/2016/10/EG-n°51-web.pdf · rubriques, avec comme particularité l’engagement pour les jeunes de la Citibank

3

ÉditoSommaire N°51VIE ECONOMIQUE 4-11

DOSSIER 12-14

EMPLOI & FORMATION 15-16

DEVELOPPEMENT DURABLE 19

CONSO & SANTÉ 22

Par Dr. Neltoh

Directeur de la publicationPhilippe [email protected]. : +241 05 31 70 00

Comité de rédaction Neltoh NARGONGARAnne-Marie JOBINNancy [email protected]

Correspondant Royaume-Uni Blanche MATCHANGA

Correcteur / Rewriter : Rodrigue [email protected]

Responsable Multimédia Tél. : +241 01 44 11 [email protected]

Responsable Réseau de distributionJocelyne DOKASSE – Tél. : +241 01 44 11 [email protected] : Louis Georges AGONDJO

Rédacteur en chef éditorial Dr. Neltoh NARGOTél. : +241 07 41 26 42 [email protected]

Stratégie & DéveloppementAnne-Marie JOBIN : +241 05 30 18 [email protected]

Publicité & Marketing :241 01 44 11 [email protected]

Directeur Artistique & Infographie Donald Ella

Impression : MultipressTirage : 10 000 exemplaires

Informations Légales MOBILITY MEDIA AFRICA Société éditrice de : Economie Gabon+Sarl au capital de 85.000.000 FCFA - RCM N°2010B09428Numéro statistique : 771 619 HRécépissé de déclaration de constitution d’un organe de presse N°0165/MCPEN/SG/DCOM du 3 juin 2010

Siège socialImmeuble BICP, BP 4562 Libreville-GabonTél. +241 01 44 11 62

Site Internet : www.economie-gabon.comFacebook : facebook.com/economiegabon.plusTwitter : twitter.com/EconomieGabon

MAGEN PDF

www.economie-gabon.com

Flashez ce code avec votre smartphone

Magazines en PDFretrouvez tous nos magazines en version numérique format PDF

P.5

P.8

P.15

P.22

Adoption de la stratégie régionale sur la réglementation des produits médicaux contrefaits

La rentrée 2016-2017 est complexe. On l’avait prévu. Au-delà de la crise politique post-électorale, le Gabon a pris de plein fouet la baisse des

pétrole, après qu’ils eurent été, pendant trois ans, supérieurs en moyenne

du baril ont ainsi fortement impacté l’économie en 2015. Après 5 années de forte croissance de l’activité (6% en moyenne de 2010 à 2014), celle-ci a nettement ralenti et devrait s’établir en termes réels autour de 4% (4,2% selon les autorités).

soutenu par une politique budgétaire contracyclique dans laquelle les bailleurs de fonds jouent un rôle important. La croissance du PIB réel est attendue à 4,6 % en 2016 (PLF). Le FMI est toutefois moins optimiste et prévoit une croissance

devrait être de l’ordre de 2,6% en 2015 (contre un taux de 4,2% en 2014). Pire, un retour à 100 dollars le baril n’est pas prévu à moyen terme (la prévision annuelle

sous-jacents au niveau de l’offre ainsi qu’à une faible demande des plus gros

une forte contraction de l’activité dans les bâtiments et travaux publics (BTP) et dans les secteurs connexes - atténuées en partie par une production pétrolière plus élevée qu’anticipée.

Ces évolutions ont permis, selon la Banque mondiale, d’estimer qu’en 2015,

rapport à l’année précédente. Elle passerait, selon la même source, de 4,3% en 2014 à 4,1% en 2015 suite à la décroissance du secteur des BTP provoquée par la réduction et la mise en place tardive du budget 2015 qui a été révisé pour tenir compte du contexte de la baisse du prix du pétrole. Ce nouveau numéro vous propose une immersion dans le secteur des BTP qui, en juin 2015, a enregistré une contraction de 10% de sa production entrainant le déclin des activités connexes. Une croissance négative dans les BTP compensée en partie par une meilleure production des industries extractives et l’expansion des services.

A lire aussi dans ce numéro les interviews de deux grandes dames du secteur économique, notamment Mmes Laetitia Mebaley, fondatrice de l’Association Femme et Pouvoir (APA) et directrice générale du Cabinet ML, et Dorsaf Zangar

rubriques, avec comme particularité l’engagement pour les jeunes de la Citibank Gabon et l’analyse d’un expert sur l’importance de la compétitivité commerciale, qui est en fait un élément crucial d’une intégration régionale : un des obstacles majeurs au développement économique et social de la CEMAC et à l’intégration.

Bonne lecture et à bientôt sur nos dossiers sur les Banques & Assurances, ainsi que la Grande distribution, notre bouquet annuel

L’assurance en Afrique : un futur à construire

LA COMPETITIVITEUn des obstacles majeurs au développement économique et social de la CEMAC et à l’intégration

l’émergence ?

P.19

RSE Afrique

Réseau des leaders de la RSE et économie durable en Afrique

P.19

Partenariats pour les forêts : appel à notes conceptuelles

DANS LA TOURMENTE DE LA CRISE PETROLIERE

Page 4: N°51 - economie-gabon.comeconomie-gabon.com/wp-content/uploads/2016/10/EG-n°51-web.pdf · rubriques, avec comme particularité l’engagement pour les jeunes de la Citibank

VIE ECONOMIQUE4 N°51 - Octobre 2016www.economie-gabon.com

Pour commencer, voulez-vous bien nous présenter votre

structure et sa projection vers l’avenir ? Parlez-nous de l’As-sociation Femme et Pouvoir (AFAP) ? Quels sont les objec-tifs de cette Association et les moyens pour atteindre ces objec-tifs ? Pourquoi Femme et Pouvoir ?

LL’Association Femmes Africaines & Pouvoir

destination des femmes d’Afrique franco-

se trouve d’ailleurs la 1re antenne de l’AFAP France. L’AFAP est composée d’un conseil d’administration, composé de la présidente fondatrice que je suis, des présidentes des dif-férentes antennes, des membres fondateurs et

C’est donc au sein de cet organe que la vision et les grandes orientations sont prises.

L’AFAP a entamé son internationalisation en créant sa 1re antenne africaine, l’AFAP Gabon, en juillet dernier. Cette 1re antenne africaine est d’ores et déjà opérationnelle, le bureau exécutif est formé, avec à sa tête ma-dame Rose Ogouebandja. Les antennes Ma-roc et Cameroun sont en cours d’ouverture,

et janvier 2017.

créer un réseau panafricain de femmes lea-ders. A long terme, nous espérons pouvoir pe-ser sur la prise de décisions dans nos pays res-pectifs pour la cause des femmes africaines.

femmes de réveiller le pouvoir qu’elles ont en elles, grâce à un renforcement de leurs compétences, en leur proposant des ateliers

par des rencontres de networking.

L’autonomisation des femmes africaines, la

des modèles pour les celles de demain.

Pour atteindre nos objectifs, nous établis-sons des partenariats avec des organisations (organismes internationaux, les associations, centres de formations et des experts) qui sont à même de proposer des ateliers profession-

En second lieu, le constat que nous faisons, c’est qu’il y a de plus en plus de femmes dans le milieu des affaires, des institutions et organisations inter-nationales. A preuve, au Gabon la majorité des institutions et orga-nisations internationales, qu’elles soient de l’UE, de la Banque mon-diale, des Nations Unies et bien d’autres, sont actuellement diri-gées par des femmes. Au regard de ce qui précède, est-ce une ré-volution de la gent féminine pour le pouvoir ou le tournant de l’évo-lution normale et logique d’une so-ciété qui ne peut plus continuer à discriminer la femme ?

Je crois tout simplement que la femme africaine a pris conscience de son pou-

-

en nos ambitions professionnelles. De plus,

a un grand rôle dans cette évolution de la place des femmes dans la société. On s’ins-pire de ce que l’on voit, et on ose !

« Le management des femmes est évidemment différent de ce-lui des hommes »

Si l’on observe dans le milieu des affaires ou dans tout autre secteur d’activités que les femmes gardent une tendance à la gestion en bonne mère de famille, pourquoi à diplôme égal, ne leur

-treprises ou des postes de respon-sabilité aussi bien au sein des insti-tutions et organisations internatio-nales que dans les secteurs public que privé ? Leur reconnaît-on au-jourd’hui une valeur ? Les femmes dirigent-elles vraiment mieux que les hommes ? Est-ce votre cas ou celui de certaines de vos collègues du milieu des affaires ?

Il a été prouvé que la gestion ou la gouver-nance des femmes est en effet différente. Par expérience, il est vrai que lorsqu’une

femme occupe un poste de décision elle fera plus et sera plus exigeante envers elle-même et envers les autres. Je crois tout simplement que c’est dû au fait que nous le faisons parce que nous avons toujours été considérées comme le « sexe faible », alors, quand l’oc-casion se présente, nous nous obligeons à exceller. Le management des femmes est

Les activités hors pétrole contribuent à hauteur de 7,2 % dans l’économie nationale, avec un taux de croissance annuel moyen estimé à 5,9% entre 2010 et 2014. En plus du manque d’intérêt des jeunes pour le secteur de l’agri-culture et de l’agrobusiness qui reste assez minime dans cette éco-nomie qui a été jusqu’ici très dé-pendante du pétrole et des autres matières premières du sous-sol, que pensez-vous de la contribu-tion de la femme et dans quels secteurs pour l’essor de l’économie gabonaise en général ?

En effet, les femmes, particulièrement au Gabon, sont celles qui contribuent le plus à l’essor du développement

agricole. Elles sont les actrices des coopéra-tives, particulièrement dans les activités géné-ratrices de revenus (AGR). Le focus du gou-vernement ces dernières années sur la femme (décennie de la Femme) le prouve. Car,

sont encore trop nombreuses à exercer dans l’économie souterraine au Gabon.

Le contexte actuel fait des femmes des per-sonnes actives, prétendantes à des carrières professionnelles épanouissantes et enrichis-santes et non plus seulement des femmes au foyer. Pensez-vous que la femme a la capacité et les moyens de contribuer pleinement à l’essor de l’économie nationale ? Et comment vous prenez-vous au niveau de votre association ?

Isont les femmes qui aspirent à des carrières professionnelles. Au niveau

de l’AFAP, nous les accueillons et es-sayons de les accompagner dans cette dé-

outils leur permettant de se développer.

« Il est important que l’Etat accompagne plus ces associa-tions pour que leurs actions aient plus d’impact »

La femme afri-caine en général et la Gabonaise en particulier créent et marquent de jour en jour leur engagement dans la gestion des affaires et missions

d’un encadrement optimal pour le déploiement et l’épanouisse-ment de leurs idées ? Quelles sont les mesures d’accompagnement que l’Association souhaiterait que l’Etat mette en place pour elles ?

Dans le milieu associatif gabonais, de nombreuses initiatives ont été prises à l’endroit des femmes. Plusieurs

associations pour l’entreprenariat, le déve-loppement et l’accompagnement des femmes ont vu le jour. Cependant il est important que l’Etat accompagne plus ces associations pour que leurs actions aient plus d’impact, mais

-trait de lier les actions des différentes associa-tions de femmes dans un cadre plus formel et opérationnel. Cela permettrait de créer un véritable réseau dynamique de femmes à tra-vers le Gabon.

Plusieurs jeunes femmes misent sur l’en-trepreneuriat, certaines y ren-

résistent. En revanche, d’autres, qui certainement manquent de

aventurer. Pouvez-vous nous faire part des contraintes auxquelles elles doivent faire face en leur qualité de femmes entrepreneures ? Quelle est votre contribution à la promotion de la femme dans le cadre de votre Association ?

Entreprendre, c’est un métier. Il ne

un beau projet pour se lancer dans

véritable problème est l’accompagnement et le développement des porteurs de projet.

développer l’entreprise en est une autre. Il convient maintenant de pouvoir former,

le processus de création mais surtout de développement de leur activité. C’est dans

cette optique que l’AFAP se positionne.

« Nous projetons d’organiser, -

minaire pour ces jeunes »

Vous avez or-ganisé, en son temps, le premier salon du jeune entrepreneur et le Superwoman Afterwork. Avec un peu de recul, quel a été l’apport de ce salon aux jeunes entrepreneurs et au Superwoman Afterwork ? Qu’est-ce que vous entendez par Superwoman Afterwork ? Quels sont les résultats obtenus ? Y au-ra-t-il un second salon ? Existe-t-il des offres de formation permet-tant l’insertion et l’encadrement des jeunes dans cette activité ?

Lun moyen de réunir les jeunes désireux

experts des domaines présents, mais aussi de voir qu’entreprendre au Gabon et réussir est possible, grâce à l’intervention des « succes stories ». L’idée était de leur permettre d’avoir des réponses à leurs interrogations dans le do-maine, mais aussi de susciter en eux le désir d’entreprendre.

pour permettre aux femmes de se réunir en-

un réseau de femmes. En effet, nous espérons pouvoir organiser la 2e -

Concernant les formations, nous avons or-ganisé deux sessions de formations sur le business model, grâce à notre partenariat

--

naire pour ces jeunes.

« L’AFAP se positionne pour les femmes »

Les femmes ont souvent du courage et de l’opiniâ-

elles pour aller dire qu’elles sont les meilleures : quelle est votre appré-ciation de cette situation ?

Je pense simplement que tout ceci est dû au fait que longtemps les femmes ont été reléguées au second rang. Dans nos

sociétés, la femme n’avait pas le droit de s’exprimer publiquement, ce rôle revenait à

femmes jouent un grand rôle. L’AFAP se po-sitionne pour les femmes.

Selon l’OC-DE, lutter contre les inégalités hommes-femmes permettrait de stimuler la croissance : des femmes dans des métiers d’hommes, c’est bon pour la croissance. Quel est votre com-mentaire ?

C’est une manière, en tant qu’organi-sation internationale, de faire le plai-doyer des femmes. Je crois surtout

que la femme elle-même doit accepter ce qu’elle est et oser par elle-même.

« Les femmes africaines… donnent la vie… gèrent des foyers… créent de la richesse, éduquent, dirigent, alors ne nous arrêtons pas en si bon chemin et ensemble soyons des modèles pour les plus jeunes… »

Quelles sont les réformes qu’il faudrait néces-sairement engager pour que les femmes prennent une part active

de contribuer à la création de la richesse et de l’emploi ?

C’est-à-dire créer une classe de femmes entrepreneures. Il faudrait créer un écosystème pour les femmes du Ga-

bon. Leur permettre par exemple de se retrou-ver dans des espaces dédiés à l’entreprenariat féminin. Inculquer la notion d’entreprenariat dès le bas âge grâce à des modules pour moti-

quelle est votre vision person-nelle pour une pleine contribu-tion de la femme à la croissance économique du Gabon ? Les femmes doivent-elles prendre leur destin en main au lieu d’at-tendre que les hommes fassent des réformes en leur faveur ?

Exactement. C’est à nous de nous

sur les prises de décision. Plus de femmes en politique, plus de femmes carriéristes, plus de femmes dans le do-maine des affaires. Mais surtout plus de femmes qui tirent les autres femmes vers

Souhaite-riez-vous aborder un point ou mettre un accent particulier sur un sujet sur lequel je ne vous ai pas posé de question ? Un mot à

Mon message : les femmes africaines ont prouvé qu’elles sont celles qui donnent la vie, qui gèrent des

qui dirigent, alors ne nous arrêtons pas en si

pour les plus jeunes, ensemble faisons le plai-doyer des plus faibles d’entre nous, ensemble bâtissons nos pays

Par Dr Neltoh

Laetitia Mebaley, fondatrice de l’Association Femme et Pouvoir (APA)

Page 5: N°51 - economie-gabon.comeconomie-gabon.com/wp-content/uploads/2016/10/EG-n°51-web.pdf · rubriques, avec comme particularité l’engagement pour les jeunes de la Citibank

VIE ECONOMIQUEN°51 - Octobre 2016www.economie-gabon.com 5

Lmalgré une concurrence de plus en plus

manufacturière ivoirienne, Filtisac continue d’être l’acteur incontournable dans la région en matière de sacs et d’emballages rigides. La gouvernance

sur une différenciation par la qualité. L’assistance

constituent des atouts majeurs. La demande pour les produits d’emballage devrait continuer de

une région essentiellement agricole, qui aura encore longtemps besoin de sacs en jute et en

--

En outre, l’émergence d’une classe moyenne

et l’industrialisation croissante de la région devraient sous-tendre la généralisation des

emballages rigides. Filtisac se prévaut d’un

de mix produits qu’en termes de couverture

d’un taux d’endettement faible. Depuis 2014, la société a mis l’accent, avec succès, sur la compression spectaculaire de son besoin en fonds de roulement, renforçant ainsi sa trésorerie nette, qui est positive en 2015. Les

à une amélioration tendancielle des marges.

souvent instable tant économiquement que politiquement, Filtisac demeure prudente quant à ses investissements, et reste donc réticente à

macroéconomique domestique et régional s’améliorera, et que davantage de contrats de fourniture d’emballages rigides seront signés avec de grands noms de l’industrie sous-régionale.

notation intègre explicitement l’assistance permanente que reçoit Filtisac de son

(AKFED). Une amélioration de la notation de Filtisac est tributaire : d’une amélioration de l’environnement macroéconomique dans la sous-région en général, et en Côte d’Ivoire en particulier, ainsi que du développement des

amélioration de la trésorerie nette de l’entreprise,

Une détérioration de la notation de Filtisac serait la conséquence d’une nouvelle crise politique ou sanitaire impactant la Côte d’Ivoire

de matières premières, à même de consumer

demande pour les emballages rigides inférieure aux prévisions de moyen terme.

--

la probabilité d’occurrence des scénarios

des scénarios défavorables à moyen terme,

notation actuelle de Filtisac contient autant de

d’abaissement, modulant les contraintes

de notation des entreprises industrielles et commerciales, publiée la première fois le 15 juillet 2012, révisée en août 2016, et disponible

Les sources d’information utilisées par

Filtisac sont principalement les informations

au cours des mois de juin et juillet 2016. Ces informations, couplées à des sources publiquement disponibles, sont considérées par

la conduite de la notation de Filtisac.

est sollicitée et participative, c’est-à-dire qu’elle fait suite à une requête en notation de la part de Filtisac, et que l’équipe dirigeante de la société a pris une part active, de manière transparente

4 crans au-dessus de la note acceptée par le CREPMF pour émettre sans garantie

Source : www.rating-africa.org

Le continent suscite l’intérêt grandissant des courtiers, des compagnies d’assurance et des réassureurs, mais leur expansion ne

frontière des assureurs. L’Afrique pèse pour 15% de la population mondiale, mais à peine pour 1,5% du

quelque 600 compagnies actives dans 54 pays (à titre de comparaison, l’Europe en totalise près de 5 000) et, en moyenne, un Africain dépense moins de 70 dollars par an pour s’assurer. Comment expliquer cette situation ?

-

Tout d’abord, il faut indexer la faiblesse des revenus moyens des particuliers. Avant de payer des cotisations d’assurance, il faut pouvoir manger, se loger, etc. Autant de priorités qui relèguent l’assurance dans la catégorie des dépenses « somptuaires » et donnent à beaucoup l’impression que les assurances obligatoires (par exemple automobiles) sont des taxes supplémentaires.

pâtissent. À cela s’ajoutent un taux de bancarisation

des réseaux de solidarité traditionnelle qui restent des solutions privilégiées par les populations.

Malgré ses freins, plusieurs facteurs plaident pour un essor rapide du secteur, tant sur le segment des particuliers que des entreprises : le dynamisme économique du

continent, l’émergence des classes moyennes dotées de capacités contributives accrues, le développement de nouveaux modes de distribution des produits, etc.

-

favoriser le développement du secteur en Afrique,

d’adapter leurs offres et leurs outils de distribution aux besoins et aux capacités contributives des

de l’assurance en Afrique pourrait alors se traduire

développement économique et social du continent.

Privé & Développement, éditée par Proparco, la

(AFD) dédiée au secteur privée, est consacrée à ce passionnant sujet : « L’assurance en Afrique subsaharienne, un futur à construiresur le blog « Secteur Privé & Développement » animé par Proparco.

Source :

Synthèse Rédaction

dernier, la publication de la quatrième notation de Filtisac SA. Sur l’échelle régionale, WARA relève la notation de Filtisac de « A- » à « A » pour sa quatrième notation. Une notation de long terme de Filtisac qui passe de « A- » à « A », en grade d’investissement, alors que la notation de court terme reste « w-3 ». Filtisac est le leader de l’emballage en Afrique francophone. La perspective attachée à ces notations passe donc de positive à stable.

Synthèse Rédaction

Usine FILTISAC

Page 6: N°51 - economie-gabon.comeconomie-gabon.com/wp-content/uploads/2016/10/EG-n°51-web.pdf · rubriques, avec comme particularité l’engagement pour les jeunes de la Citibank

VIE ECONOMIQUE6 N°51 - Octobre 2016www.economie-gabon.com

Dr Neltoh, Rédacteur en chef, éditorialiste

entre les pays membres et les entreprises peu compétitives. D’où la

de 5,8 millions d’euros par l’Union Européenne et dont l’objectif global est d’approfondir l’intégration économique en Afrique centrale et de renforcer la construction d’un marché régional compétitif dans le cadre de la bonne gouvernance régionale qui prend en compte les principaux enjeux inhérents à l’Accord de Partenariat Economique (APE) et à l’agenda d’intégration économique et commerciale régionale. Mme Dorsaf Zangar Labidi, en charge de la gestion du PIQAC, nous donne les grands axes dudit programme dans cette enrichissante interview.

L’ONU-DI est une Agence spécia-lisée des Nations Unies

en charge de la promotion du développement industriel in-clusif et durable. A ce titre et dans le cadre du Programme d’Appui au Commerce et à l’In-tégration Economique (PACIE), l’Union Européenne, la Cemac et la CEEAC ont chargé l’ONUDI de l’exécution du Programme Infrastructure Qualité de l’Afrique centrale (PIQAC). Pou-vez-vous, Mme Dorsaf Zangar Labidi, Conseillère technique principal en charge de la mise en exécution du PIQAC, nous présenter ce programme ?

:Le Programme d’Appui au Commerce et à l’Intégration Economique (PACIE) du 10ème Fonds Européen du Développement (FED), est un programme pour la sous-région

Européenne et piloté par la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) en concertation avec la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC). Et c’est dans le cadre du PACIE, comme vous venez

l’exécution du Programme Infrastructure Qualité de l’Afrique Centrale (PIQAC).

programme régional devant, dans le cadre de l’intégration régionale, vise au renforcement

des secteurs productifs via un appui aux institutions régionales et nationales de l’infrastructure qualité et leur mise en réseau au niveau régional. Il s’agit en fait de faciliter le commerce intra-régional et la compétitivité des entreprises.

Le PIQAC a été initié au départ par la Cemac, notre principal partenaire régional et soutenu

donner à la signature de cette convention, c’est que l’Union Européenne (UE) fait appel

pour la mise en œuvre réelle du PIQAC.

du développement industriel, notamment les programmes relatifs aux infrastructures de qualité, les moyens pour sa mission

d’Afrique centrale (CEMAC et CEEAC). Et c’est à la base des priorités recensées qu’elle a établi les grands axes du PIQAC pour les pays de la CEMAC et de la CEEAC. Cette Convention a été signée en décembre 2014

et mise en exécution en janvier 2015 pour une période de 32 mois c’est-à-dire jusqu’en juillet 2017.

La ques-tion que nous nous posons est celle de savoir si les objectifs

infrastructures de qualité en zone Cemac et CEEAC, ne visent pas les Accords APE que l’UE voudrait voir les Etats de l’Afrique centrale si-gner ? Par ailleurs, les Etats membres ont-ils exprimé leur besoin en ce sens ?

deux institutions régionales ont un besoin réel de ce programme pour le développement et

faciliter le commerce régional. D’autre part, ce programme est également mis en œuvre, en prévision des Accords APE. En effet, l’objectif global est d’approfondir l’intégration économique en Afrique centrale et renforcer la

dans le cadre de la bonne gouvernance régionale qui prend en compte les principaux

Economique (APE) et à l’agenda d’intégration économique et commerciale régionale.

A l’exception de la Guinée Equatoriale qui

que n’ayant pas signé les accords ACP-UE de Cotonou 2000. Par conséquent, le PIQAC ne concerne que les cinq pays de la CEMAC (Cameroun, Centrafrique, Congo,

Tomé et Principe).

« Le choix prioritaire, c’est le secteur de l’agroalimentaire »

Quels sont les enjeux du PIQAC pour la région de l’Afrique centrale ?L’objectif, c’est de créer l’intégration

commerciaux (exportation et importation)

Les activités actuelles consistent à améliorer la compétitivité des entreprises par une

secteur de l’agroalimentaire.

Quel est le critère de choix des entreprises ?

l’engagement de la direction générale de

Les critères portent essentiellement sur la

de l’entreprise, le taux d’encadrement au sein de l’entreprise, le degré d’exportation (les entreprises qui exportent déjà, sont

entreprises qui font des contrôles, des analyses

intervention, en particulier notre assistance

Interve-nez-vous aussi dans le do-maine des services parce que dans la qualité, il n’y a pas que les produits agroalimentaires mais également des biens et services?

générale dans le domaine de la qualité des biens et services parce que tout programme nécessite un budget et qui dit budget, dit

secteur de l’industrie, il y a aussi des services connexes. Cependant, il faut indiquer que nous gérons en ce moment, un programme

fonds que la région de l’Afrique centrale a bien besoin d’un tel programme. Elle peut continuer sur la même lancée avec un PIQAC II et avec le même bailleur de fonds.

Dans notre entendement, lorsque l’on parle de laboratoires, c’est aussi un service. Dans le programme, nous avons sélectionné des laboratoires selon d’autres critères tels que l’existence des locaux appropriés, du matériel adéquat, de l’équipement nécessaire et d’un environnement approprié.

Il faut savoir que les laboratoires ne sont pas

sélectionnés quelques laboratoires dans la sous-région auxquels nous apportons notre

Européenne (UE) qui est le bailleur de fonds et qui donne des moyens pour équiper les

à mettre en place un système de management

Qu’est-ce qu’une infrastructure qualité (IQ)?

la métrologie, l’accréditation, et les organismes d’évaluation de la conformité. Les organismes d’évaluation de la conformité

de contrôle et d’inspection) évaluent la conformité d’un produit, d’un processus, d’un système et même la compétence d’une personne.

L’aspect métrologique est d’une importance majeure parce qu’on ne peut pas évaluer la conformité sans passer par la mesure. Et encore moins, l’on ne peut pas produire une voiture, un avion, un produit alimentaire sans recourir à la mesure. Il y a également l’accréditation de ces organismes d’évaluation de la conformité. L’infrastructure qualité est donc utile aux objectifs en matière de sécurité, de protection de l’environnement, de la santé et du consommateur : elle contribue au développement durable au niveau économique, écologique et social.

Pourquoi dit-on que le PIQAC est un programme novateur ?Le programme est novateur parce que nous avons prévu deux volets à géométrie

pays. En effet le PIQAC est un programme

régional, la Coopération public-privé, le principe de subsidiarité (garant de l’équilibre de travail entre les niveaux national et régional) et la Géométrie variable (prend en compte la différence de niveau de l’IQ des pays concernés).

interventions parallèles. L’une à connotation purement régionale tel que

une politique qualité régionale, un prix qualité régional et une stratégie régionale

le cadre du Programme Infrastructure Qualité de l’Afrique Centrale (PIQAC). Ces activités sont animées par des experts

L’autre, à caractère national permet à

Centrafrique, à adopter une loi établissant un système national de la normalisation conformément aux bonnes pratiques internationales et facilitant un mécanisme régional de coordination pour les activités

bien sur le régional que le national. L’activité nationale dépend du niveau du pays et de ses besoins. Parce que les activités ne sont pas les mêmes dans

est d’autant plus important que l’objectif de la normalisation est de favoriser la consolidation de l’économie nationale, la

l’amélioration de la qualité des produits et services et de leur compétitivité etc.

Quelles sont les retombées des séminaires de formation tels que les ateliers de formation techniques pour promouvoir la culture de la qualité, que vous avez récemment organisés notamment à Libreville au Gabon?

Le premier séminaire de lancement du PIQAC a permis de sensibiliser les partenaires régionaux sur l’infrastructure

Le deuxième séminaire a porté sur une formation en profondeur, des infrastructures qualité composantes par composantes

cycles de formations plus pointues portant sur

9001) pour un public cible. Les activités à connotation régionale sont essentiellement au

création d’un prix qualité régionale (ce sont

plus compétitives).

C’est un bon moyen pour promouvoir la qualité et sensibiliser sur la qualité. Pour

l’activité soit participative avec toutes les parties prenantes de tous les pays, les représentants de la Cemac et la CEEAC, et un expert pour modérer et formuler les

activité régionale, nous avons déjà organisé

à Douala (juillet 2016), la politique et

politique et le prix à Brazzaville (27 juin au 02 juillet 2016).

l’année 2016, un autre atelier en ce mois

protocoles d’accord et règlements de création

Cemac.

Vous avez sélectionné des entreprises et des laboratoires. Pouvez-vous nous dire si dans la logique, les laboratoires doivent être uni-

développer les échanges commerciaux (exportation et importation) »

Dorsaf Zangar Labidi, Conseillère technique principal ONUDI

Page 7: N°51 - economie-gabon.comeconomie-gabon.com/wp-content/uploads/2016/10/EG-n°51-web.pdf · rubriques, avec comme particularité l’engagement pour les jeunes de la Citibank

VIE ECONOMIQUEN°51 - Octobre 2016www.economie-gabon.com 7

Malgré une croissance annuelle moyenne des ex-

entre les régions d’Afrique reste faible comparé à d’autres parties du monde, selon le rapport

2016 sur les perspectives économiques en Afrique (Africa Economic Outlook Report 2016). Le commerce inter-régio-nal représentait 16 % du commerce total en Afrique en 2014. Il était principalement motivé par les produits manufacturés,

Conformément aux conclusions du rapport indiquant que le potentiel du commerce interrégional n’est pas encore totale-ment exploité, Hennie Heymans, directeur général de DHL

il existe plusieurs possibilités pour accroître le commerce interrégio-nal, notamment grâce à l’accord de libre-échange tripartite. S’il est utilisé à bon escient, cet accord a le potentiel de ren-

la région ».

-

-

Le rapport prévoit également que le produit intérieur brut

cite la qualité des infrastructures et la logistique comme étant des facteurs contributifs essentiels. « Ces résultats montrent le

commerce et la croissance économique du pays », a déclaré Heymans.

Ce dernier a également fait remarquer que si le commerce in-terrégional en Afrique doit être renforcé, il est crucial de mettre

-

réduire le coût et les délais de transaction.

-gionaux, Heymans, directeur général de DHL Express pour

« Il est important d’adopter une approche holistique en ma-tière de gestion des risques associés à la chaîne d’approvi-

africaines subissent la pression du climat économique ac-tuel pour rester compétitives, localement et mondialement, et elles ne sont parfois pas en mesure de développer des chaînes d’approvisionnement résistantes. »

-naliser la logistique peut fortement contribuer à la rentabilité des entreprises. « Entourez-vous toujours de partenaires adéquats qui comprennent l’économie mondiale et, plus important encore, les subtilités des affaires propres à chaque pays d’Afrique. Il n’y a pas de solution universelle

« Foyer de l’une des classes moyennes à la plus forte croissance au monde, l’Afrique est un marché captif, rempli de consomma-teurs qui recherchent la variété et l’accès facile aux marchan-dises. Le marché est là, il s’agit d’acheminer les bonnes mar-chandises aux bons consommateurs, et ce dans les meilleurs délais. Dans la mesure où la société travaille sur 51 marchés d’Afrique subsaharienne, fournissant ainsi des services à plus de

aux yeux de DHL. Grâce à nos investissements technologiques et à une stratégie ciblée sur des points de service et de vente ré-partis dans toute la région, nous cherchons à exploiter l’énorme potentiel de l’Afrique, tout en veillant à ce que ses citoyens et en-treprises aient accès aux opportunités et aux services disponibles dans la région », conclut Heymans

Source : www.dpDHL.com

Synthèse Rédaction

Le commerce inter-régional représentait 16 % du commerce total en Afrique en 2014. Il était principalement motivé par les produits manufacturés, comptant pour 60 % du total des échanges régionaux

formes ou sont-ils différents par rapport aux activités de chaque entreprise ? Est-il pré-vu dans le cadre de l’intégration régionale, un laboratoire com-mun à tous les pays membres

-croître sa rentabilité ?Certaines entreprises sont dotées d’un laboratoire mais par rapport aux coûts d’installation et de fonctionnement d’un laboratoire, c’est-à-dire au lourd investissement, il est plus judicieux d’avoir un unique laboratoire qui serait au service des entreprises. L’exception faisant la règle, certaines entreprises

laboratoire moderne et performant. Mais d’une manière globale, il est à noter que dans le monde et compte tenu des coûts élevés d’investissement, des laboratoires indépendants se mettent au service des entreprises.

laboratoires soit pour des contrôles, des analyses, soit pour des essais sur différents produits tels que les résidus des pesticides,

portables ou des ordinateurs etc. Mieux, un Etat peut aussi créer ses propres laboratoires essentiellement destinés aux contrôles des

la France qui a mis en place un laboratoire national des essais, corrobore parfaitement ce qu’un Etat peut faire pour ses entreprises.

Etats peuvent aussi créer des laboratoires nationaux d’analyse et d’essai pour la simple raison que le secteur privé n’a pas encore

des laboratoires internes ou indépendants.

Privé (PPP). Au Gabon, le laboratoire de la direction générale du commerce est bien nanti et compétent. C’est ce laboratoire qui a été sélectionné pour son accréditation.

L’AGANOR point focal du PIQAC au Gabon

Dans le cadre de vos activités, pouvez-vous nous dire la nature des relations que vous entretenez avec l’AGANOR ?Evidemment parce qu’au niveau de notre gouvernance dans le cadre du PIQAC, il a été mis en place un Comité de pilotage régional regroupant tous les pays de la Cemac et de la CEEAC.

nationales du PIQAC. Il s’agit entre autres, de la sélection des entreprises et des laboratoires pour

nationale qui travaille sur l’infrastructure qualité

besoins. Elle a été aussi invitée à nos séminaires et ateliers de formation.

Quelles sont les perspectives d’avenir du PIQAC au terme de ses activités en 2017 ?

D’une part, nous envisageons de solliciter

parce que ce sont des activités qui se font progressivement sur le long terme et il est donc nécessaire d’en tenir compte. Et aussi

entreprise prend du temps. D’autre part, nous allons demander la mise en place du PIQAC II qui sera encore plus ambitieux tant au niveau du budget que des activités.

C’est la première fois qu’il est organisé

en Afrique centrale, un programme pour

l’infrastructure qualité. Au terme des

résultats obtenus au cours de ce programme

pilote, il n’y a pas de doute que les bailleurs

nouveau programme infrastructure qualité.

Ce sont nos vœux et nous espérons obtenir

leur accord pour un programme plus

ambitieux avec davantage d’activités

Le cacao est majoritairement cultivé en Afrique de l’Ouest, et consommé en Europe ou aux Etats-Unis. Depuis 2013, les prix

En 2013, la production mondiale de fèves de cacao provenait

massivement dominé par la Côte d’Ivoire, à l’origine d’un tiers

a massivement investi dans la culture de cacao, devenant le troisième producteur mondial après l’Indonésie. À eux seuls, les trois premiers producteurs mondiaux représentent 70% de l’offre totale selon les données du FAO. La récolte et le

consommé sur place, le cacao est essentiellement une culture d’exportation, souvent sous forme de fèves non transformées.

Les produits à base de cacao restent principalement fabriqués et consommés dans les pays industrialisés : les Européens sont de loin les plus gros consommateurs, suivis des Américains

également un rôle important dans l’évolution de la demande. Outre l’alimentation, le cacao entre aussi marginalement dans la composition de tabacs ou de cosmétiques.

Le cacao est principalement coté sous forme de contrats à terme sur le LIFFE de Londres (London International Financial Futures

L’évolution des cours est très dépendante de la situation socio-politique des grands Etats producteurs, notamment de la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial. À titre d’exemple, les tensions politiques dans le pays en décembre 2010 et durant les premiers mois de 2011 avaient poussé les cours jusqu’à un

au-dessus des 3.000 dollars dans la deuxième moitié de l’année 2014, poussés par une demande grandissante en provenance de

FONDAMENTAUX DU CACAO

Le café, qui se différencie en arabica et en robusta, est le produit agricole le plus

L’arabica, qui représente autour de 60 % de la production de café, est principalement cultivé en Amérique latine : le Brésil produit 33% de l’offre totale à lui seul, ce qui en fait le premier producteur mondial. L’Asie et l’Afrique privilégient quant à elles la production de robusta. Le Vietnam, principal producteur de robusta et second producteur mondial de café après le Brésil (avec 15% de la production totale), est devenu un acteur

alors qu’il n’en produisait pas auparavant.

pays ayant dépassé en 2011 le niveau de production de la Colombie, se plaçant désormais à la troisième place des producteurs mondiaux.

Le café reste essentiellement une culture d’exportation : près des trois quarts des

international. Traditionnellement, l’Union

représentant la moitié de la demande mondiale. Ces régions concentrent ainsi

la consommation intérieure dans les pays producteurs progresse également.

L’arabica est coté sous forme de

contrats à terme sur l’ICE Futures

contrat à terme de ce type porte sur 37000 livres d’arabica, soit environ 17 tonnes. Le robusta cote quant à lui sur le LIFFE de Londres (London International

ce type porte sur 5 tonnes de robusta.

production brésilienne, alternant les grandes et plus faibles récoltes d’une année sur l’autre. Les aléas climatiques dans les pays producteurs provoquent aussi des variations dans l’offre susceptibles de se répercuter sur les cours. Après des années de surproduction, la tendance a été, au

production, s’accompagnant d’une baisse continue des stocks mondiaux. Cette

prix ayant trouvé son apogée en 2011. À

ponctuelles d’approvisionnement et d’inquiétudes sur la qualité des récoltes. Depuis, les cours du café ont fortement

de l’année 2013. L’année 2014, marquée par des récoltes décevantes au Brésil a, au contraire, vu les prix repartir fortement

dollars par tonne au cours de l’année. Ces fréquentes variations de prix ont fait du café l’une des denrées les plus volatiles parmi les denrées agricoles cotées

FONDAMENTAUX DU CAFÉ

Page 8: N°51 - economie-gabon.comeconomie-gabon.com/wp-content/uploads/2016/10/EG-n°51-web.pdf · rubriques, avec comme particularité l’engagement pour les jeunes de la Citibank

VIE ECONOMIQUE8 N°51 - Octobre 2016www.economie-gabon.com

Au cours des années quatre-vingt-dix, les transformations structurelles de l’environnement politique et éco-nomique ont incité plusieurs com-munautés régionales à une révision

L’émergence, voire la réanimation de plusieurs pro--

tion de savoir à quel point les concepts et les modèles

nécessitaient pas une révision.

mondialisation et de l’interdépendance se sont impo-sés aux pays de l’Afrique, cet objectif d’intégration est même devenu prioritaire. Aussi, avec le recul de l’aide publique au développement (APD) et des in-vestissements directs étrangers (IDE), l’intégration

Le commerce occupe une place importante dans les débats sur l’intégration économique régionale de la

de cette zone dans toutes ses dimensions. Il se pose d’emblée une importante question : compte tenu du modeste niveau, en termes absolus, des courants commerciaux passés et actuels dans cette sous-ré-

obstacles réels à lever pour développer les courants commerciaux intra-CEMAC ?

--

rapport à l’intégration sous-régionale de la CEMAC, il faut ajouter le fait que la plupart des mécanismes d’intégration économique régionale dans la sous-ré-gion ont été mis en place sans un soutien fort du secteur privé, et beaucoup ne prévoyaient pas de procédures réellement viables pour redistribuer les gains obtenus par les gagnants nets aux partenaires

-litiques de production et de commercialisation dans la sous-région de la CEMAC.

pour la réussite dans le processus de l’intégration régionale. Elle recèle, comparativement aux autres régions du continent, les plus grandes potentialités de développement économique, avec notamment le pétrole du Golfe de Guinée, les ressources en eau du bassin du Congo et des Grands Lacs, le second massif forestier de la planète ainsi que d’importantes ressources minières.

La coopération entre les pays membres de la CE-MAC devrait favoriser un développement interne et

---

plété par des politiques intérieures et un renforcement des capacités commerciales notamment les potentiels de commerce qui prennent en compte les éléments

Qu’entend-on par compétitivité ? La compétitivité est

C’est l’aptitude d’une entreprise, d’un secteur écono-mique ou d’une organisation, de l’économie d’une région ou d’un pays, à faire face à la concurrence, qu’elle soit effective ou potentielle.

En macroéconomie, la compétitivité de l’économie d’un pays ou d’une région est la capacité de son outil de production à satisfaire les demandes intérieures et extérieures (exportations) en contribuant à l’amélio-

ramenées au total mondial des exportations).

Deux niveaux de contraintes freinent la compétitivité et donc le développement économique et social dans la sous-région de la CEMAC : le niveau macroéco-nomique et le niveau microéconomique. Le niveau macroéconomique de la zone CEMAC évolue en dents de scie surtout par rapport aux exportations de matière de base car cinq (Le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, le Tchad) des six pays qui composent la CEMAC sont producteurs de pétrole

macroéconomie, notamment le manque de prévisibi-lité des politiques publiques en matière d’investisse-ment, la faiblesse des appuis au secteur privé et le coût élevé des facteurs de production.

Les politiques menées en matière de promotion des in---

tionaux ou étrangers. Certaines dispositions énoncées par les textes règlementaires ne sont parfois pas mises en œuvre, ou le sont de manière sélective (par clienté-lisme ou tout simplement par manque d’information ou de formation des administrations responsables).

Quant à l’appui au secteur privé, la CEMAC a besoin

ajoutée, générant des progrès de productivité et per-mettant une montée en puissance plus nette dans les

-

petites entreprises sont quasi inexistantes dans la ré-

gion. Le secteur privé reste ainsi largement dominé par quelques grandes entreprises peu ouvertes à la concurrence, sclérosant l’activité économique, plutôt que de fonctionner sur la base d’un vaste réseau de PME capable d’innover et de renforcer la compétiti-

plus fermement les entreprises et les secteurs les plus

En matière de conduite des affaires, les procédures restent trop complexes et trop contraignantes. Les entreprises sont confrontées à de lourdes exigences

qui entravent le développement du secteur privé. L’ap-plication des règlementations est en outre sujette à interprétation (tant de la part des administrations que des entreprises).

Le coût de création d’une entreprise n’incite pas le secteur informel à se mettre en règle et pénalise les

-

national et sous-régional, pour l’intégration de la CEMAC, omettent de prendre en compte les acti-vités et le potentiel du secteur informel. Or, il faut tenir compte du secteur informel dans lequel opère la grande majorité des toutes petites entreprises (TPE) de la région. En effet, une très large fraction des pe-

travaille en situation informelle, se tenant à bonne distance de l’environnement légal, réglementaire et institutionnel du secteur privé, qu’elles connaissent mal et dont elles ne savent pas tirer le meilleur parti. Cet environnement n’est de toute façon pas adapté à

-sure favorisant leur promotion, au plan individuel comme au plan collectif. C’est pourquoi il s’agira de voir comment inciter le secteur informel le plus

mise à niveau à rejoindre le secteur formel pour lui donner les moyens d’un développement durable et pérenne. Car, c’est en fonction de son aptitude à ex-ploiter l’ingéniosité, le potentiel et l’énergie de toutes les activités économiques et commerciales de la sous-région, que la CEMAC réussira son intégration.

ainsi sur un petit nombre d’entreprises « visibles » et le retour périodique à l’informel fait partie des stra-tégies de survie économique pour bon nombre des PME. Davantage encore que le taux d’imposition,

(qui encourage souvent la fraude) comprend toute la -

rée par les collectivités locales, les administrations et les sociétés publiques.

et à la consolidation du secteur privé. Il importe de

levier de développement au niveau régional : établir des règles communes entre les pays (pour éviter les

(dans la conception, la gestion et le recouvrement de l’impôt).

-tuation de « surliquidité ». Cette situation résulte de plusieurs explications : d’un environnement juridique du crédit qui n’encourage pas les banques à augmen-

d’entrepreneurs-managers crédibles pour les mettre

de projets encore trop faible. Il faut rappeler que l’in-sécurité juridique est un frein majeur aux investisse-ments et aux opérations économiques dans la région. Les décisions ne fournissent pas le cadre et la stabilité nécessaire pour opérer en toute sécurité. Or, un sys-

la régulation économique essentielle et apporte une sécurité juridique indispensable à la vie des affaires.

-

-main, transport, eau, énergie, télécommunications,

-pétitivité des entreprises dans l’espace CEMAC et

infrastructures de transport, notamment, jouent un rôle majeur dans la compétitivité et l’intégration régionale. Or, le réseau des transports en d’Afrique

Thèse de doctorat soutenue le 16 mai 2012 à l’UPJV d’Amiensentretenus, réseaux routiers et ferroviaires mal intégrés en raison d’un maillage disparate, pro-blèmes de sécurité, corruption, etc.

d’un conteneur des États-Unis à Douala équivaut

lourdeur des procédures de contrôle de douane et de police et des autorités portuaires. Les transports aérien et routier sont aussi très coûteux et augmen-

Le coût de transport, la levée des obstacles à la

corridors routiers constituent des mesures incon-tournables pour l’augmentation de la rentabilité ex ante des investissements privés qui devraient favo-riser la compétitivité dans la sous-région de la CE-MAC. Au niveau micro-économique, on constate

confuse et souvent négative de l’Afrique Centrale.

Les pays africains et en particulier ceux de la zone CEMAC sont conscients que l’intégration économique régionale est le moyen le plus direct d’assurer un développement rapide

le cadre restreint des marchés intérieurs. Le Dr Merdan a déjà publié dans Economie Gabon+ nº49 et 50 des articles relatifs aux obstacles qui freinent le processus d’intégration sous-régionale, en particulier l’absence de la complémentarité

intracommunautaires. Dans ce présent article, il fait une analyse de l’importance de la compétitivité commerciale, qui est en fait un élément crucial d’une intégration régionale.

Par Dr Ngattai-lam Merdan

Dr Merdan

Page 9: N°51 - economie-gabon.comeconomie-gabon.com/wp-content/uploads/2016/10/EG-n°51-web.pdf · rubriques, avec comme particularité l’engagement pour les jeunes de la Citibank

VIE ECONOMIQUEN°51 - Octobre 2016www.economie-gabon.com 9

En effet, l’inadéquation de la main-d’œuvre aux -

turelles de l’espace CEMAC. Les formations dis-pensées, bien souvent, ne correspondent pas aux besoins des entreprises. Le manque de compé-tences est une source de surcoûts pour les investis-seurs qui se replient sur des solutions (coûteuses) d’expatriation pour pallier l’absence de ressources

la CEMAC, le Cameroun est le plus sensibilisé sur la question de la formation professionnelle. Mais cette formation y est largement centrée sur les ac-tivités de services. Le dispositif de formation pro-fessionnelle dans la région, basé principalement sur l’offre, est globalement inadapté aux besoins des entreprises. Ces défaillances dans le système public, ne sont que très partiellement compensées par l’offre des structures privées.

Dans ce contexte, l’action au niveau régional prend tout son sens et l’idée de développer un par-tenariat public-privé autour de la réalisation d’un centre de formation régional aux métiers jugés

nécessite de s’appuyer sur une étude diagnostic préalable sur l’état des lieux précis de l’offre de formation existante dans les pays, mais aussi sur la mise en place d’un dispositif permettant de suivre et d’anticiper les dynamiques nationales in-tra-régionales relatives à l’offre de formation mais

mesures fortes doivent donc être prises pour amé-

Du point de la notoriété de la CEMAC, il faut convenir que les diverses crises traversées par certains pays de la région ont nui à l’image de

peu attractive (car instable et risquée) pour de nombreux investisseurs internationaux. Il importe par conséquent de valoriser plus activement les atouts et les opportunités présentés par la région.

opérateurs économiques internationaux d’investir dans des économies souvent prometteuses et ain-si créer les conditions d’une croissance stable et

-MAC sont des facteurs de décision économique majeurs.

Le développement des entreprises et du secteur privé a une incidence sur la réussite de l’inté-gration régionale. Les entreprises ont besoin d’un espace économique régional qui dépasse

est souvent trop réduite pour envisager des éco-

entreprises ont su souvent s’organiser pour ap-puyer et stimuler l’intégration économique, le secteur privé des pays de la CEMAC peine à se structurer pour agir collectivement et inciter les Etats à développer, de façon plus rapide et plus ambitieuse, un espace économique intégré.

Outre ces deux secteurs économiques qui minent la compétitivité en zone CEMAC, il faut noter que d’autres facteurs non des moindres bloquent également le processus de l’intégration régio-nale en Afrique Centrale notamment une faible culture de l’entrepreneuriat et de l’innovation, un

pour les entreprises et un dialogue public-privé -

nariat est encore très faible, et dans la plupart des pays de la CEMAC l’entreprise privée est encore largement considérée comme le résultat d’une incapacité à accéder à un emploi salarié dans la fonction publique ou dans une grande entreprise. Créer et développer son activité est donc loin d’être perçu comme un signe de réussite sociale.

dans la plupart des pays de région. Face aux dif--

gier l’informel par rapport au secteur formel, les activités à rotation rapide et la constitution de ré-serve de trésorerie pour faire face aux imprévus (plutôt que l’investissement).

-

privé constitue un élément important d’un climat favorable à l’investissement. Il constitue un élé-ment clé dans l’instauration d’un climat favo-rable à l’investissement. Cependant, dans la plu-part des pays de la CEMAC, ce dialogue en est encore à ses balbutiements. Or, les atouts d’un dialogue public-privé consistent à : partager un

--

En somme, en zone CEMAC, la compétitivité est

-tion des économies. La CEMAC n’a pas réussi

-prises industrielles étaient conçues pour de pays de petites tailles. Les coûts élevés qui en avaient résulté, rendaient les produits peu compétitifs

-MAC), sont peu importants, qu’il s’agisse de

ce qui constitue également l’un des principaux

structure de la production. En effet, la CEMAC

région se caractérisent par un faible niveau de --

teur privé embryonnaire.

- Le deuxième est celui de la double inté-gration régionale et mondiale qui se traduit par une ouverture progressive, mais inéluctable, des frontières, avec comme conséquence une exposition accrue des entreprises nationales à

industriel compétitif.

- Le troisième concerne la fragilité des systèmes judiciaires de la région. La plupart des pays de la région sont membres de l’Organisation pour l’Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique (OHADA). Les dispositions du traité de

(notamment dans le domaine du recouvrement des créances commerciales) qui ne posent pas de

zone CEMAC a besoin d’un un cadre juridique, institutionnel et procédural clair et prévisible pour encourager les investissements et créer un

-tionnellement évaluer les risques, limiter l’arbi-traire des décisions de justice et réduire le coût des transactions.

une croissance forte et inclusive dans la région et son insertion positive dans l’économie mondiale, un certain nombre de conditions de base doivent être remplies par la CEMAC. Il s’agit notamment pour les pays de la région de pouvoir s’ajuster, promouvoir la transformation économique né-cessaire, produire et commercialiser de manière concurrentielle ou compétitive. Car, L’intégra-tion dans la zone CEMAC ne sera couronnée de succès que s’il se développe en son sein un vé-

une base productive, dont la nature est détermi-

de la mondialisation

« Le secteur privé des pays de la CEMAC peine à se structurer pour agir collectivement et inciter les Etats à développer, de façon plus rapide et plus ambitieuse, un espace économique intégré »

OCTOBRE SEPTEMBRE

EUR 655.9570 655.9570

CHF – Franc Suisse 598.556 592.5537

GBP 757.54 774.62

CAD 466.318 445.7138 JPY – Yen 5.89810 5.3666

CNY - Yuan 90.29 88.2849

USD 621.105 581.45

ZAR – Rand 44.268 38.3693

2,45%

4,20%

0,00%

2,45%

Population (estimation) 44,1 millions

Taux de croissance (PIB réel) 4,6%

Taux de croissance démographique (moyen) 2,8%

Taux de croissance PIB/Hbt 1,8%

Pétrole brut; Cacao; Café; Coton - fibre et dérivés; Bois - grumes, sciages et dérivés; aluminium - brut et dérivés; caoutchouc naturel; Banane; Diamants - brut et taillés; Or; Tabac; Produits pétroliers; Rondins d’eucalyptus; Sucre; Manganèse; Uranium; Méthanol et autres Gaz; Bétail

Fonds Monétaire International (FMI) Banque Mondiale (BM)5,1 % 4,5 %

Estimé à 3,5 % en 2014, il passera au-delà de 8,4 % en 2015, du fait à la fois de la baisse des exportations

Congo et République Centrafricaine) sont producteurs et du niveau élevé des importations.

Cours des matières premières

PRIX DU BARIL DU PÉTROLE 1er OCTOBRE 2016 AU 6 MAI 2016WTI Pétrole Brut (ICE Europe) : 50.46 dollars Brnt Pétrole brut (ICE Europe) : 52.48 dollars

Or 1.258.60 US Dollars/Once 4. 737.50 dollars US/Tonne

Cacao 3.163.00 dollars US Tonne Fer 47.0 US Dollar/Tonne

Café 2.000.00 dollars US/Tonne Uranium 78.7 US Dollar/Tonne

Huile de Palme 648.91 dollars US/Tonne Café Robusta 1953.7 US Dollars/Tonne

Caoutchouc 163.50 US Dollars/Kg Café Arabica 3.283.4 US Dollar/Tonne

Le taux de change d’une devise est le cours de cette devise par rapport à une autre, appelé également parité d’une monnaie.

Les taux de change, cotés sur le marché des devises appelé «Forex», varient en permanence en fonction des échanges et de la place de cotation. Le taux de change est déterminé par l’offre et la demande de chacune des deux monnaies : si la demande de la première monnaie dépasse l’offre, son cours augmente par rapport à la seconde monnaie. Les politiques monétaires de la Banque Centrale Européenne (BCE) et de

Date de Valeur : 06 oct 2016. / Source: Banque Centrale Européenne.

Le Comité de politique monétaire (Cpm) de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), a tenu une

applicables aux banques des pays de la zone Cemac.

en 2015), c’est-à-dire en dessous de la norme de 3% admise dans la zone Cemac. Le gouverneur de la

recettes d’exportation, demeureront «confortables» tout au long de l’année 2016.

L’or garde toujours son image de valeur refuge en temps d’incertitudes économiques. La volatilité de son cours est en effet plus faible que celle des autres matières premières malgré l’existence de périodes de fortes baisses du métal jaune. Depuis le début de l’année, l’or

terme le seuil des 1 400 dollars.

Page 10: N°51 - economie-gabon.comeconomie-gabon.com/wp-content/uploads/2016/10/EG-n°51-web.pdf · rubriques, avec comme particularité l’engagement pour les jeunes de la Citibank

VIE ECONOMIQUE10 N°51 - Octobre 2016www.economie-gabon.com

De retour pour sa quatrième édition, le Forum des Affaires

première plateforme d’affaires

des liens commerciaux et d’investissement

motrice de l’économie extérieure, le Forum

plateforme précieuse pour les dirigeants d’entreprise et les gouvernements dans les deux régions pour ressauter et approfondir les partenariats.

La croissance est prévue en termes de commerce, d’investissement et d’affaires

annoncé la création de son troisième centre d’outre-mer en Afrique lors du Forum des

Ce centre, dont l’ouverture aura lieu à

entreprises singapouriennes un accès à

rapide. En effet, ce nouveau centre d’outre-

rampe de lancement pour les entreprises singapouriennes s’aventurant en Afrique de l’Est, une région qui abrite les économies les plus dynamiques du continent telles

Tanzanie et l’Uganda. En 2015, le PIB de

milliards, représentant 19% du PIB total de

Parmi les secteurs de croissance clé, il y ceux de l’infrastructure urbaine, le transport

vue d’éviter la Double Taxation (ADT)

d’investissement (TBI) avec le Mozambique

des pays signataires sur toutes les formes

commerciales transfrontalières, créer une

Les étapes ci-dessus signalent l’intérêt croissant pour le commerce en Afrique. Malgré quelques obstacles récents, l’Afrique devrait voir une croissance de 4,3% entre 2016 et 2020. Depuis 2005, le commerce

taux de croissance annuel de 5,2%, atteignant

a actuellement 60 entreprises singapouriennes ayant des activités dans plus de 50 pays africains. L’urbanisation rapide de l’Afrique,

naturelles, la disponibilité de sa main-d’œuvre, fait d’elle un lieu d’investissement

les perspectives de croissance à long terme en Afrique sont fortes. Les entreprises singapouriennes cherchant à se

devraient considérer les options en Afrique. Nous sommes encouragés de voir nos entreprises développer une vision plus nuancée de l’Afrique en tenant compte de ses caractéristiques sous-régionales. Notre nouveau bureau à Nairobi aidera les

saisir les opportunités commerciales, cultiver des partenaires locaux et renforcer la marque de Singapour dans la région de l’Afrique du Sud à croissance rapide. Avec trois bureaux régionaux en Afrique subsaharienne, à Accra (Afrique de l’Ouest), Johannesburg (Afrique du Sud) and Nairobi (Afrique de l’Est), IE Singapore possédera un réseau dans le marché global pour aider les entreprises singapouriennes à travers le continent ».

avec les autorités gouvernementales

compétentes pour améliorer la connectivité et faciliter le commerce et les investissements

des pays africains depuis 2014, y compris les Traités bilatéraux d’investissement (TBI) avec la Côte d’ivoire et le Burkina Faso, et des ADT

Il a également été annoncé que l’entreprise de

International Lines (PIL), et le gouvernement

d’entente pour établir une co-entreprise de

investisseurs nigériens locaux. La co-entreprise sera gérée par PIL et développera des activités dans le transport de cargaisons en vrac et conteneurisées, et de pétrole pour les segments internationaux et de cabotages côtiers.

2016 est la quatrième édition de ce forum, qui est reconnu comme une plateforme importante pour la promotion de l’investissement, du

et des représentants gouvernementaux depuis 30 pays.

le point focal pour les initiatives centrées sur l’Afrique. Cette année, plusieurs événements co-localisés, y compris une

des Affaires étrangères d’Afrique, ainsi que des séminaires concernant le capital

matières premières du monde entier à établir leur base mondiale ou asiatique à

plaque tournante prospère de commerce avec un écosystème complet pour les affaires en énergie, en produits agro-alimentaires, en métaux et en minéraux

Source :

Singapour signe des accords bilatéraux sur les taxes, les investissements et les services aériens avec l’Éthiopie, le Mozambique et le Nigeria respectivement. Mieux, IE Singapore s’installe à Nairobi, au Kenya - son troisième centre d’outre-mer en Afrique. Le vice-Premier ministre de Singapour et le ministre coordonnateur des politiques économiques et sociales, M. Tharman Shanmugaratnam, était l’invité d’honneur et un panéliste principal à cet événement, qui a attiré environ 450 délégués de l’Afrique et de Singapour.

Synthèse Rédaction

ww

w.e

con

om

ie-g

abo

n.c

om

SUR NOTRESITE

Flashez ce code avec votre Smart-phone pour lire l’article

Conférence : « Femme entrepreneure, femme innovante »

L’excès de pétrole devrait continuer à

jusqu’à mi-2017, à moins que l’OPEP ne mette réellement en pratique sa décision de réduire sa production pour soutenir des prix faibles, a estimé mardi l’Agence internationale de l’énergie. Lors d’une réunion extraordinaire à Alger le

exportateurs de pétrole (OPEP) avait surpris en décidant de ramener sa production à un niveau compris entre 32,5 et 33 millions de barils par jour (mbj), une décision inédite

actuellement à un niveau record. « Malgré de timides signes que les stocks débordants commencent à se replier, notre prévision offre-demande montre que le marché - s’il est laissé à lui-même - pourrait rester excédentaire durant la première moitié de l’an prochain », a indiqué l’AIE dans son rapport mensuel sur le pétrole.

« Si l’OPEP respectait son nouvel objectif, le

rééquilibrage du marché pourrait intervenir plus rapidement », a ajouté l’agence basée à Paris. Les prix du pétrole ont grimpé d’environ 15%, autour de 53 dollars le baril de Brent, depuis l’annonce de cet accord, qui marque l’abandon effectif par le cartel

lundi disposée à se joindre aux efforts du cartel dont elle n’est pas membre.

Mais les modalités de la mise en œuvre de cette décision doivent encore être discutées lors de la réunion du cartel pétrolier prévue le 30 novembre à Vienne, dont dépendra

En septembre, l’OPEP a pompé au niveau record de 33,64 mbj, soit 160.000 barils par jour de plus par rapport à août, mais surtout un bond de 910.000 bj sur un an. La production de l’Irak a atteint un plus

l’Iran s’est élevée à 3,67 mbj, «légèrement supérieure au niveau moyen de 2011, avant les sanctions internationales», a noté le bras énergétique de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques).

à fond les robinets en septembre (11,11 mbj) et a permis d’augmenter de près

de 0,5 mbj la production des pays n’appartenant pas au cartel par rapport

toutefois en retrait de 0,9 mbj en raison du ralentissement observé aux Etats-Unis

même proportion sur l’ensemble de 2016, avant un rebond de 0,4 mbj en 2017. En tout, la production mondiale a atteint 97,2

bj sur un mois et de 200.000 bj par rapport à la même période un an plus tôt.

Quant à la consommation mondiale d’or noir, sa croissance devrait être un peu plus faible qu’anticipé précédemment en 2016

notamment : l’AIE a abaissé sa prévision

mbj, à 96,3 mbj. La demande devrait à nouveau progresser de 1,2 mbj en 2017 pour s’établir à 97,5 mbj

Page 11: N°51 - economie-gabon.comeconomie-gabon.com/wp-content/uploads/2016/10/EG-n°51-web.pdf · rubriques, avec comme particularité l’engagement pour les jeunes de la Citibank

SUNU Assurances IARD GabonAvenue du Colonel ParantTél. : (241) 01 74 36 92 / Fax : (241) 01 74 36 91E-mail : [email protected]

SUNU Assurances Vie GabonAvenue du Colonel ParantTél. : (241) 01 74 34 34 / Fax : (241) 01 72 48 57E-mail : [email protected]

Bénin - Burkina Faso - Cameroun - Centrafrique - Côte d’Ivoire - Gabon - Ghana - Guinée - Libéria - Mali - Niger - Nigéria - Sénégal - Togo / www.sunu-group.com

SUNU A IARD G b SUNU A

L’assurance d’êtreen de bonnes mains

Vie : Retraite Mixte DécèsIARD : Automobile HabitationSanté

Nos produits

Entreprise : Retraite CollectivePrévoyance Entreprise Indemnité de Fin de Carrière

Page 12: N°51 - economie-gabon.comeconomie-gabon.com/wp-content/uploads/2016/10/EG-n°51-web.pdf · rubriques, avec comme particularité l’engagement pour les jeunes de la Citibank

N°51 - Octobre 2016www.economie-gabon.com12

Dossier

Ades produits métallurgiques, le programme « Matériaux de construction » promeut prioritairement le déve-

loppement de la production de matériaux pondéreux disponibles au Gabon : sable, béton, granulats, latérite, qui offrent le plus de potentiel de développement. Les conditions de compétitivité du Gabon sont relativement moindres pour la production

-tume et du ciment, mais la forte demande

investissements productifs dans ces seg-ments. L’existence de producteurs de ma-tériaux de construction nationaux compé-

En 2009, les matériaux de construction locaux étaient peu développés et le sec-teur du BTP peu dynamique. Le BTP représentait déjà en 2009 une part signi-

fait de la faiblesse des investissements publics dans les grands travaux et de l’investissement privé dans la promotion immobilière, le secteur demeurait peu dynamique, avec une grappe d’activités

par un nombre limité d’opérateurs na-tionaux de taille moyenne, et un grand nombre de petites PME quasi-artisanales. Les opérateurs importaient l’essentiel des matériaux de construction, à des prix éle-vés. Du fait de la faiblesse des quantités produites, les productions nationales en ciment, en tôles, en vitres ou en graviers se caractérisaient par des prix élevés, peu voire non compétitifs par rapport aux produits importés.

La contribution des BTP à l’économie na-tionale a été multipliée par plus de 2,5 de-puis 2009, passant d’une valeur-ajoutée de

milliards de francs CFA en 2015. L’ampleur

des grands travaux menés depuis 2009, qu’il s’agisse des routes, des infrastructures spor-

réalisés dans le cadre de l’organisation des

infrastructures télécom, a contribué à créer

pour les opérateurs du secteur. La relance de la construction de logements par les sec-teurs privé et public a également eu un im-pact positif sur les entreprises de services

peinture, ameublement), très intensives en main-d’œuvre. Ce sont à la clé plus de 1600 emplois qui ont ainsi été créés sur la période, avec un pic de 3000 emplois en 2012 au mo-

est devenue plus compétitive, avec l’appari-tion d’opérateurs disposant de capacités de production plus importantes, mieux capitali-sés et répondant à des normes qualité plus élevées. Le ralentissement de la commande publique, à partir de 2014, a contribué à

éliminant les entreprises les moins compé-titives. Ainsi, le secteur du BTP se caracté-

d’opérateurs. Cette mutation est le gage de

La contribution des Bâtiments et Travaux Publics (BTP) à l’économie nationale a été multipliée par plus de 2,5 depuis 2009, passant d’une valeur-ajoutée de 185 milliards de francs CFA à près de 500 milliards de francs CFA en 2015. Mais les données

-

du fait de la rentrée des classes et du retour des expatriés. Les coûts du logement baissent de 40% à 50%.

La Rédaction

DANS LA TOURMENTE DE LA CRISE PETROLIERE

Page 13: N°51 - economie-gabon.comeconomie-gabon.com/wp-content/uploads/2016/10/EG-n°51-web.pdf · rubriques, avec comme particularité l’engagement pour les jeunes de la Citibank

N°51 - Octobre 2016www.economie-gabon.com Dossie

r 13

qui créeront des emplois durables de qualité et pourront exporter leurs services à l’inter-national. Cette transition sera d’autant plus rapide que s’accélérera l’intégration entre les producteurs de matériaux de construction locaux et les opérateurs du BTP, qui renfor-cera la compétitivité globale du secteur.

La capacité de production nationale de ci-ment a triplé. Le démarrage en 2016 de la production de l’usine CIMAF d’Owendo porte la capacité de production de ciment au niveau national à 500 000 tonnes par an dans l’immédiat et extensible jusqu’à 1 million de tonnes. En 2009, le pays produisait 207 000 tonnes de ciment via l’usine CIM Gabon, qui a périclité du fait d’un outil industriel vieillissant en perte de compétitivité (pro-duction tombée à 160 000 tonnes en 2013). La nouvelle usine CIMAF d’Owendo a re-levé le niveau de production de ciment et contribué à la création de plus de 1000 em-plois, dont 200 emplois à temps plein pour l’exploitation de l’usine. L’augmentation de la production locale a un double effet positif pour les ménages et les promoteurs, avec la

baisse du coût du ciment et un approvision-

la construction de logements. L’impact sur l’augmentation de la production nationale de logements et sur une éventuelle baisse des loyers devra être évalué dans les années à venir.

Le Gabon produit désormais du fer à béton

par l’exportation de rebuts ferreux et non ferreux. Le gouvernement a pris une me-sure, en 2013, pour interdire l’exportation de ces rebuts et obliger leur transformation locale. Cette décision, couplée aux facilités

Gabon et Aciéries du Gabon, 400 emplois) qui fondent ces rebuts et produisent du fer à béton, vendu au Gabon et dans la sous-ré-gion, notamment en République du Congo. La production de ces deux usines permet de couvrir 50% de la demande nationale. Le potentiel de croissance et les opportuni-

importants. La transformation de cette

du volontarisme politique pour conduire les opérateurs privés à s’investir dans des activités à plus forte valeur ajoutée, qui

-lation. Le prix du fer à béton a diminué de

consommateurs.

-gats a été fortement stimulée par les besoins générés par les travaux routiers. La produc-tion locale de sable, en forte augmentation depuis 2010, a dû être encadrée et limitée par l’État pour protéger le littoral, notam-ment dans l’Estuaire. Cette action s’inscrit dans le plan de protection du littoral, com-

meilleure attribution des zones de prélève-ment, la production de sable a tout de même

2009 à 1 100 000 tonnes en 2014. La pro-duction d’agrégats a connu une croissance encore plus importante, étant multipliée par

en 2009 à 400 000 tonnes en 2015). Cette production locale d’agrégats par des opéra-teurs nationaux s’accompagne de créations d’emplois et a un impact positif sur le coût de construction des routes.

plateforme attractive pour les producteurs de matériaux de construction. Démarré en 2010, le projet de création d’une plateforme logistique accueillant des unités industrielles à proximité de Libreville a été réalisé de manière diligente et a trouvé son public.

-lait, en mai 2016, 24 opérateurs industriels

-ment dans les secteurs de la transformation du bois, de la sidérurgie, des matériaux de

autres entreprises ont retenu des emprises foncières dans la zone et envisagent d’y dé-

matériaux de construction.

Malgré la croissance des dernières années, le

-nomiques, demeure encore largement inex-ploité. La promotion des investissements privés dans le secteur s’impose comme une

nouveau moteur de croissance de l’écono-mie gabonaise

Network

Contact : Tél.: +241 05 30 18 80 - 01 73 29 30 / Email : [email protected]

CENTRE D’AFFAIRES BICP NETWORK,situé au bord de mer - quartier Batterie IV

Bureaux à louer, de 15 à 300 m2 - vue mermeublés, équipés... parking privé

SECRÉTARIAT

-Accueil et renseignements clients- Espaces personnalisés- Gestion et centre d’appel

- Réception et traitement du courrier- Prise de rendez-vous...

SERVICES PROPOSÉS

Page 14: N°51 - economie-gabon.comeconomie-gabon.com/wp-content/uploads/2016/10/EG-n°51-web.pdf · rubriques, avec comme particularité l’engagement pour les jeunes de la Citibank

N°51 - Octobre 2016www.economie-gabon.com14

Dossier

-

: L’ori-gine de BATICOM est ma-lienne, comme moi. BATICOM fut créée en 2001. Les ouvrages que nous développons au Mali sont les voieries et les logements sociaux.

bien au Mali, en Guinée-Co-nakry, qu’au Gabon depuis 2010.

Le coût d’acquisition d’une maison avec titre foncier varie entre 35 et 45 millions de francs CFA clé en main

-

-

de 1.100 logements promis par le président de la République pour le compte de la SNI -

l’UCET (Unité de Coordination de l’Étude et des Travaux des

-lons également sur notre propre

-si et sur lequel nous projetons de construire 1000 logements sociaux. C’est un programme qui s’inscrit dans le cadre d’un

des maisons individuelles et traditionnelles, construites en

plus rapides grâce au procé-

Ce sont de faux coffrages dans lesquels nous coulons du béton. L’avantage de ce processus est

équipe de 150 personnes, nous sommes capables de réaliser

jour. Des maisons témoins sont d’ores et déjà sur le site, ainsi que le matériel et les matériaux.

belges qui doivent nous rejoindre

puissions faire la démonstration

à ce nouveau procédé. C’est très novateur et nous sommes les premiers utilisateurs de cette

adopté ce process au terme d’analyses et d’essais que j’ai effectués sur les préfabriqués existants au Gabon. Ils ne sont pas en béton mais en ciment. Ce process est plus écologique, puisqu’il ne nécessite pas l’abattage de nos arbres. C’est en fait ce paramètre écologique

En tenant compte du terrain, de la maison elle-même et du titre foncier, le coût de cette acquisition varie entre 35 et 45 millions de francs CFA, clé en main.

Une charge salariale annuelle d’environ 264 millions de francs

-

réservé aux grumes de bois de

également réalisé le projet Graine à Oyem et à Ovan, les

d’Owendo, la salle polyvalente

la voie du PK 1 au PK 14, la réfection du lycée Léon-MBA...

et avons recours tout au long de l’année à des prestataires

jour.

-

logements sociaux, BATICOM

sont susceptibles de nous intéresser, alors nous serons en mesure de répondre et de nous

notamment de voiries à Libreville, avec des entreprises

-

-

et nous ne nous sommes pas positionnés. Comme je vous le disais tantôt, nous privilégions la construction de logements sociaux.

---

--

--

-

A ce niveau, nous faisons appel à des prestataires particulièrement

pouvons pas imaginer travailler sans recourir aux innovations

engins tels que des bulldozers, des pelles et tractopelles, des camions ainsi que du matériel pour la fabrication de briques, de pavés de bordures, de caniveaux...

application et nos implications

l’Etat nous témoigne en nous

C’est la preuve de notre compétence dans le BTP

M. Demba Thieny, dans cette interview qu’il nous a accordée, met un accent particulier sur le chantier de 1.100 logements promis par le président de la République pour le compte de la SNI (Société Nationale Immobilière) et de l’UCET (Unité de Coordination de l’Étude et des Travaux des bassins versants). BATICOM Gabon est également en train de travailler sur son propre chantier de 113 ha à Okolassi et sur lequel elle projette de construire 1000 logements sociaux aux normes écologiques. C’est un programme qui s’inscrit dans le cadre d’un partenariat public/privé sur une échéance de 3 ans.

Par Anne-Marie JobinDemba Thieny, directeur général de BATICOM Gabon

Réalisation du projet d’ensemble de hangars

Construction de logements sociaux à Bikele

Page 15: N°51 - economie-gabon.comeconomie-gabon.com/wp-content/uploads/2016/10/EG-n°51-web.pdf · rubriques, avec comme particularité l’engagement pour les jeunes de la Citibank

EMPLOI & FORMATION 15N°51 - Octobre 2016www.economie-gabon.com

Ale concept de pays émergents renvoie à un pays en développement offrant

des opportunités pour les investisseurs. La notion d’émergence est née du constat d’une remarquable transformation économique de certains pays à partir

production industrielle (notamment avec les dragons asiatiques tels que Hong-Kong, Taiwan, Corée

réformes économiques marquées par une croissance

et politique mondiale des pays dont la taille du

Cependant, la délimitation du concept d’émergence

économiques que sous-tend l’émergence sont en fait accompagnés des transformations sociales et

l’engagement, d’une part, des pouvoirs locaux (à travers la mise en œuvre des politiques publiques

« des acteurs individuels pouvant être porteurs d’un désir local d’émerger » (Morange, 2011).

Par ailleurs, au Gabon, le développement du capital

repose l’émergence. Ce pilier vise à doter la nouvelle économie de compétences dont elle a besoin, et à promouvoir l’appropriation par les populations gabonaises des valeurs propices à l’émergence. Ainsi,

d’une part et de promotion de « l’or jeune » (jeunes

jeunes managers appelés à diriger les organismes,

l’émergence ?

digitaux (LinkedIn, Viadéo, etc.) ou d’autres canaux de recrutements, de plus en plus de jeunes Gabonais sont inscrits dans des écoles et des universités de référence (principalement en France, au Royaume-

ressortent avec un « savoir » indéniable dans des domaines aussi divers que ceux du management, de

de l’audit et bien d’autres. Certes, ces formations à l’international garantissent un élargissement de leur

quelques structures de bonne facture, dans lesquelles on recense des diplômés nantis d’une meilleure sensibilité aux réalités locales. C’est le cas notamment

Toutefois, qu’il soit obtenu à l’international ou localement, le diplôme n’est qu’une présomption de connaissances. D’ailleurs, le prestige supposé d’un établissement universitaire ne garantit pas toujours la capacité du diplômé à mettre en pratique

durant le cursus académique. Il ne se traduit donc pas

systématiquement par le succès de l’individu formé,

niveau qu’intervient l’expérience.

--

L’acquisition de l’expérience dépend aussi bien des mécanismes organisationnels (type d’entreprise ou d’organisme, structure organisationnelle, qualité du

que des mécanismes individuels (sens de la curiosité, aptitude à prendre des responsabilités, sentiment

d’avoir une expérience soutenue, les mécanismes individuels peuvent déterminer le potentiel du jeune manager à occuper d’importantes responsabilités. Encore faut-il disposer des moyens les plus

en tenant compte du risque de voir l’intéressé atteindre précocement son seuil d’incompétence (principe de Peter). L’expérience consacre donc la maturité

La notion d’expérience doit tout de même être dissociée de celle d’ancienneté. L’ancienneté renvoie à la durée du séjour (souvent exprimée en nombre d’années) d’un employé dans une entreprise ou un secteur d’activité. L’expérience quant à elle s’acquiert par la mise en situation réelle, par l’exposition aux problématiques concrètes, par un frottement quotidien avec les faits pratiques comportant en eux-mêmes une dose de complexité, d’incertitude et d’imprévisibilité.

indicative de quinze ans. Mais cela ne garantit pas la

les plus subtils d’un métier. A contrario, un employé peut avoir une ancienneté de trois ou cinq ans et faire preuve d’une remarquable aisance dans la gestion des

loin d’être impressionné par le nombre d’années d’expérience mentionné dans le curriculum vitae, s’attellera à explorer plutôt le degré d’exposition de l’individu par rapport aux exigences du poste proposé. Pour ce faire, il va sonder le vécu professionnel

de l’impétrant sur la base des questions basiques suivantes : a-t-il déjà été impliqué dans la conception, la mise en œuvre et le pilotage des projets d’envergure ? À quel niveau de responsabilité est-il intervenu ? De quelle autonomie jouissait-il ? Quelles sont ses réussites personnelles dans le cadre professionnel ? Que révèle la professionnel ?

de l’employé sélectionné, en s’assurant de sa

un délai relativement court après sa prise du poste.

va se mesurer à l’aune de sa capacité à concevoir, structurer et communiquer des plans d’actions

objectifs stratégiques qui en découlent d’autre part. Par ailleurs, il sied de souligner que le jeune manager émergent exerce dans un contexte d’exigence de performance. La performance regroupe trois

Lesdits objectifs doivent être préalablement formulés

par la tutelle. Il s’agit entre autres de la capacité à

l’effectivité, il est question de la capacité à aligner le fonctionnement de l’organisation à la vision, aux

Cependant, les organismes publics ont certaines particularités qui les distinguent des organisations privées. Il est vrai qu’il peut s’agir dans les deux cas d’organisations de type utilitaire, du fait qu’elles produisent ce qui est utile à la société, que tous les acteurs internes sont mus par la quête de la

reconnaissance du travail par une rémunération

permanente du dirigeant. Toutefois, les organisations publiques ont davantage vocation à créer de la valeur « perçue » et leur fonctionnement est

politiques (priorités des gouvernants, image du pays, impact sur la population, etc.). Ces considérations

structure organisationnelle de ces entités, leur mode de peuplement, la stratégie managériale, etc. En ce sens, ces organisations revêtent donc a posteriori un

complexité.

-

Au regard de tout ce qui précède, il convient de

peut se décliner en deux axes interconnectés : l’axe du professionnalisme et l’axe de la personnalité. En plus d’une bonne formation et d’une expérience éprouvée, le manager émergent doit être sensible aux valeurs du professionnalisme. Il y a d’abord les aspects génériques liés à la connaissance de l’outil informatique (logiciels, progiciels, plateformes

étrangère, notamment l’anglais. A ce niveau, le manager doit s’émanciper des blocages consistant à considérer l’anglais comme une langue, car il s’agit d’un outil de travail déterminant (pour les

dans un monde globalisé), bien plus que d’une langue (composante d’une culture). Ces éléments font du manager une interface crédible vis-à-vis des

En outre, le professionnalisme renvoie à d’autres

le jeune manager émergent, par un goût prononcé pour l’objectivité et l’impartialité. Ainsi, bien qu’il soit tout à fait puéril d’imaginer une organisation publique

dans les limites du résiduel pour en faire un fait marginal plutôt qu’une tendance généralisée au sein de l’entité.

--

-

Pour ce faire, le manager doit rapidement développer le recours systématique aux prestataires indépendants

de recruter un cadre ou toute autre ressource

s’il arrive que le jeune dirigeant succombe à ce que

pressions institutionnelles » (Mamboundou, 2007), il

une éventuelle condescendance de la ressource acquise par voie de recommandation. Car même

a l’avantage d’éviter une perte de temps et d’argent (liée au processus et aux coûts de recrutement), il

la recommandation, s’emboite au mieux avec le

l’organisation en tenant compte de ses besoins). A défaut de remplir cette condition et d’être soumis à un bon programme d’intégration, la ressource ainsi acquise peut présenter une certaine fragilité

sentiment de ne pas être astreint aux obligations internes (règlement intérieur, déontologie, procédures, etc.) et aux exigences de performance individuelle et de reddition des comptes...

Par Evans W. MANDJA (Consultant en Management du Capital Humain, Coach en Développement Professionnel)

La notion d’émergence est née du constat d’une remarquable transformation économique de certains pays à travers le monde dont les BRICS (Brésil, Russie, Indonésie, Corée du Sud et Afrique du Sud). Cependant, la délimitation du concept d’émergence fait toujours débat, une approche multidimensionnelle permettant de comprendre que les changements économiques que sous-tend l’émergence sont en fait accompagnés des transformations sociales et culturelles. Au Gabon, le développement du capital humain constitue l’une des fondations sur lesquelles repose l’émergence.

Formation des jeunes pour l’auto-emploi

Page 16: N°51 - economie-gabon.comeconomie-gabon.com/wp-content/uploads/2016/10/EG-n°51-web.pdf · rubriques, avec comme particularité l’engagement pour les jeunes de la Citibank

EMPLOI & FORMATION16 N°51 - Octobre 2016www.economie-gabon.com

à tenir ses engagements, aptitude très appréciée par les partenaires étrangers. Ces derniers vont d’ailleurs l’évaluer par exemple par la capacité du manager à

Le jeune manager doit être briefé sur les questions

qu’étant jeune, le manager émergent doit puiser sa

biologique. Mais au fond, quel type de personnalité

Prenant appui sur le modèle MBTI (Myers-Briggs Type Indicator) qui s’inspire des travaux du

la personnalité est constituée d’un certain nombre de préférences naturelles (innées) qui s’articulent autour de quatre axes bipolaires. Ces axes sont : l’orientation

l’environnement externe.

sont soit introvertis (orientés sur les idées, prenant du plaisir dans l’introspection) ou extravertis (orientés sur l’action, préférant les faits concrets et l’interaction avec les autres). L’extraversion d’un jeune manager pourra faire de lui un bon communicateur (car en général plus à l’aise à l’oral que dans un exercice de

être excentrique), peut constituer une excellente source

les embarquer dans sa vision. Mais l’introversion lui sera aussi d’un secours lorsqu’il s’agira de prendre du recul, de la mesure et d’analyser de façon lucide les

introverti, très réservé de nature, devra trouver les moyens de développer son assertivité, au risque de

de certaines personnes.

Concernant le deuxième axe, les individus sont soit sensitifs (utilisent les cinq sens, notamment la vue et l’ouïe, pour capter l’information) ou intuitifs (ils se

va s’intéresser aux faits tels qu’ils se présentent, il aura tendance par exemple à ne pas s’intéresser aux bruits de couloir. Cela lui donnera aussi une aisance naturelle à décortiquer les contrats commerciaux.

de vision limité et qu’il manque de perspective. Ainsi, l’intuition lui sera nécessaire pour envisager sereinement les options stratégiques à développer face à l’incertitude et aux situations imprévisibles, avec le risque d’être parfois perçu comme étant déconnecté des réalités.

-

Le mode de prise décision est le troisième axe de la personnalité. Il s’agit ici d’un aspect très important pour le jeune manager émergent. Les individus prennent généralement leurs décisions soit à partir de l’angle de la Pensée (ils sont rationnels, pensent

décisions sur les personnes). Le manager orienté par la Pensée sera mu par le souci de rationalité, d’équité et d’objectivité. Il sera prompt à faire respecter les règlements, accords, conventions, procédures, etc. Ce qui le prédispose a priori à la réalisation des objectifs et à l’accomplissement de ses missions. Toutefois, s’il

amener son organisation vers la performance ?

liés aux exigences et à la perception que l’on se fait de

ou les partenaires.

à la place des autres, à comprendre et à contrôler ses

les émotions des autres. Le manager épris d’une bonne

émotionnellement les décisions qu’il va prendre ou les actes qu’il va poser.

« Le leadership, c’est l’art de faire faire à quelqu’un quelque chose que vous voulez voir fait, parce qu’il a envie de le faire »

manager est que cela lui permet de saisir les véritables besoins de ses collaborateurs ou les préoccupations centrales de ses partenaires

de révolution managériale ou d’interculturalité.

de l’organisation se conforment en apparence

à la culture et à la mission de l’organisation de manière sincère et pérenne (Harvard Business Review, édition française, juin-juillet 2015).

de ses équipes et pouvoir réaliser ipso facto les objectifs sans recourir systématiquement à la contrainte ou à la menace de la sanction

les collaborateurs. Car comme nous l’enseigne « le leadership, c’est

l’art de faire faire à quelqu’un quelque chose que vous voulez voir fait, parce qu’il a envie de le faire ». Il faut tout de même noter qu’un

et de manque de personnalité. Il court le risque

détriment de l’atteinte des objectifs.

Le dernier axe détermine le style des individus par rapport à l’environnement qui les entoure. Il oppose les personnes préférant le Jugement (style ordonné) à celles poussées par la Perception (style adaptatif). En situation de management, la tendance au Jugement va pousser l’individu à donner des instructions dans le détail, à exiger le respect des délais

des actions.

Mais il peut avoir du mal à s’orienter ou à se réadapter à la suite d’un contretemps ou d’un évènement imprévu. C’est là l’avantage du

Il préfère s’adapter aux situations telles qu’elles

juste les grandes lignes en guise d’instructions

soudaine émane du stress de dernière minute qui lui sert en même temps de carburant pour boucler ses missions. Toutefois, ce manager doit veiller au risque de procrastination.

donc crucial pour le jeune manager de bien

personnalité selon les interactions qu’il aura à l’intérieur comme à l’extérieur de l’organisation

individu se situe forcément dans l’un de deux pôles (exemple extraversion ou introversion) et pas les deux à la fois, le manager comprendra la nécessité de constituer son équipe managériale sur la base d’un dosage mixé de types de personnalités. Ainsi, à moins d’être soumis à un programme de développement personnel, les aspects positifs qui lui manquent sur un des axes seront comblés par son entourage professionnel immédiat, à commencer par son Assistante

reprendre une appellation encore en vogue dans plusieurs administrations), puis ses adjoints et conseillers. Pour ce faire, il lui faut une bonne

des autres dans la réussite de sa mission.

conférencier Jeams Olla dans son ouvrage sur le ‘professionnalisme’, « le succès est un mauvais professeur. Il pousse les gens intelligents à croire qu’ils sont infaillibles » (Olla, 2016).

Un exemple illustrant une parfaite combinaison de personnalités se trouve dans le récit biblique

lui-même comme un « incirconcis des lèvres », c’est-à-dire n’ayant pas la parole facile, accepta de conjuguer avec Aaron, non seulement pour

leur dure servitude) de leur divine mission, mais aussi et surtout de parvenir à porter la substance

cœur endurci (Traduction Œcuménique de la

« Le succès est un mauvais professeur. Il pousse les gens intelligents à croire qu’ils sont infaillibles »

manager un « mantra » du management, et partant un atout indéniable pour la politique de

étant soit, un grand visionnaire comme Henry

Carnegie, un génie du marketing comme Estée

David Packard (HP) qui ont libéré la créativité

nov.-déc. 2013). Pour y parvenir, il lui faudra mobiliser à la fois son quotient intellectuel, son intelligence émotionnelle et même son intelligence interculturelle.

En tout cas, pour s’adapter au contexte de l’émergence en suivant la voie de ses

pays précurseurs de l’émergence), le jeune manager émergent s’attèlera prioritairement

développer la culture d’entreprise, à servir de source d’inspiration pour ces collaborateurs avant même de penser aux actionnaires. C’est du moins ce que suggère l’article de Peter

Leadership lessons from India » (Harvard Business Review, 2010).

Car la motivation, voire « l’engagement » de ces collaborateurs, les conduira à penser du bien de l’organisation, à dire du bien de cette organisation et surtout à faire du bien pour elle,

mues par le désir ardent d’émerger

ww

w.e

con

om

ie-g

abo

n.c

om

SUR NOTRESITE

Flashez ce code avec votre Smart-phone pour lire l’article

Les 10 clés de la vente pour développer son entreprise

Entrepreunariat des jeunes

Page 17: N°51 - economie-gabon.comeconomie-gabon.com/wp-content/uploads/2016/10/EG-n°51-web.pdf · rubriques, avec comme particularité l’engagement pour les jeunes de la Citibank

SOCIAL & SOLIDAIREN°51 - Octobre 2016www.economie-gabon.com 17

Le vendredi 10 juin dernier, la Citi a célébré sa 11ème «Annual Global Community

Day» (journée annuelle d’entraide communautaire) dans son enceinte du quartier Batterie-IV. Ce sont tous les employés de Citi á Libreville qui se sont joints à des dizaines de milliers de collaborateurs et collaboratrices, à leurs familles et amis dans plus de 500 villes dans 92 pays et territoires pour s’investir dans des activités de service au sein de leurs communautés locales. Les jours avant et pendant le «Global Community Day», les bénévoles de Citi ont participé à plus de 1 300 projets de service allant de la transformation urbaine à

en passant par la préparation à

la carrière, la préservation de l’environnement et l’aide aux sinistrés.

« Le bénévolat est un élément clé de notre implication dans les communautés que nous servons dans toutes les régions du monde», a déclaré

Corbat, P-DG de la Citi. « Mes collaborateurs et moi sommes d’avis que notre succès en tant que société est inextricablement lié aux résultats positifs et aux progrès que nous pouvons aider les autres à atteindre ». L’objectif visé par Citi est de

la possibilité de réaliser ses rêves grâce aux opportunités économiques n’est pas juste un privilège réservé à quelques-uns, mais à la portée de tous.

A preuve, à Libreville, en cette journée annuelle d’entraide communautaire 2016, le programme des activités a porté

Jeunesse et Education » et a permis de réunir dans l’enceinte de Citi Gabon, les élèves de toutes les

la Citi a été en effet consacrée aux jeunes scolarisés de treize (13) établissements du

zones défavorisées (Malibé 1er Campement, Kinguélé,

en œuvre avec la collaboration de la Direction provinciale de l’Estuaire du ministère de l’Education nationale. Il est bien évident que les efforts de citoyenneté de la Citi sont des preuves tangibles à l’appui de sa conviction que les institutions mondiales comme Citi sont bien placées pour aider la société à aller de l’avant. Ces efforts

à caractère social améliorent sans aucun doute les vies des individus et surtout de ces jeunes en leur donnant le sourire et l’envie de réussir.

Les activités de la Fondation Citi sont axées sur les programmes qui aident les jeunes à faire le lien entre leurs objectifs en matière de scolarité, la formation

professionnels et les voies...

A travers le programme des activités dont la thématique 2016 porte sur « Jeunesse et Education », il a permis de réunir dans l’enceinte de Citi Gabon, les élèves de toutes les couches sociales. A cela s’ajoute,

de Junior Achievement Gabon qui a désigné « la Mini-entreprise » de l’année académique 2015-2016 à l’école internationale Ruban Vert. La mini-entreprise E-COCO, lauréat 2016, a reçu un chèque de 1 million de francs CFA et représentera le Gabon lors de la compétition africaine Company of the Year, du 7 au 9 décembre 2016 au Zimbabwe.

Par Dr Neltoh

Le jeu « J’invite un Banquier dans ma Classe »

volontaires de «Annual Global Community Day 2016»

L’apothéose de la journée annuelle d’entraide communautaire de CITI Gabon

Les activités de peinture et...

... le jeux de Monopoly

Page 18: N°51 - economie-gabon.comeconomie-gabon.com/wp-content/uploads/2016/10/EG-n°51-web.pdf · rubriques, avec comme particularité l’engagement pour les jeunes de la Citibank

SOCIAL & SOLIDAIRE18 N°51 - Octobre 2016www.economie-gabon.com

... d’accès à l’emploi dans le but

à faible revenu âgés de 16 à 25 ans qui obtiennent un emploi ou qui lancent une entreprise génératrice de revenus.

Une des conséquences

une augmentation du nombre de jeunes à faible revenu qui terminent des études postsecondaires (niveau collége), permettre qu’ils acquièrent des compétences

ou lancent leur propre entreprise génératrice de revenus. Le programme de développement communautaire de Citi a pour ambition de matérialiser son engagement, en mettant au point des solutions durables et des partenariats innovants adaptés au contexte local gabonais.

des connaissances dans le secteur bancaire à travers le jeu « J’invite un Banquier dans ma Classe » reçu spécialement de la Fédération bancaire de France. Pour les moins âgés, il

s’agit de sensibiliser les élèves

informer les élèves sur les

aux différentes possibilités qui s’offrent à eux lors d’un

élèves sur la protection des données bancaires et prévenir

aux notions d’économie des ressources et les amener à comprendre les éco-gestes.

Le «Global Community Day» offre une large gamme de possibilités de service pour travailler avec les partenaires associatifs pour l’amélioration de nos villes et quartiers. De nombreux jeunes qui prennent part à l’initiative de la Citi Foundation dénommée Pathways to Progress (voies du

bénévoles dans les grandes villes du monde entier. Au Gabon, la Citi travaille également en partenariat avec des entreprises

(JA Gabon), en mobilisant ensemble des collaborateurs et

collaboratrices bénévoles autour de certains projets scolaires dans la ville de Libreville.

--

C’est dans ce contexte que le 25 -

nale de la compétition nationale 2016 de JA Gabon qui a décliné « la Mini-entreprise » de l’année académique 2015-2016 à l’école internationale Ruban Vert. Cet évènement est l’aboutissement du programme mini-entreprise de JA Gabon. Au terme du programme, ce sont 19 mini-entreprises qui ont été créées par 223 lycéens

pré-sélection du 17 juin dernier, 5 mini-entreprises ont été retenues

-treprise devant un jury composé

internationale Ruban Vert. Cette mini-entreprise de 12 élèves a produit et commercialisé des ob-jets (porte crayons et stylos, bols

de coque de coco.

Les membres d’E-COCO, les gagnants de ce concours, ont

de 1 million de francs CFA,

Obame, Directeur de la Tré-sorerie (représentant le DG de Citi Gabon). La mini-entre-prise E-COCO, lauréat 2016, représentera le Gabon lors de la compétition africaine

au 9 décembre 2016 au Zim-babwe. Le jury a également décerné les 2ème et 3ème prix aux équipes des mini-entre-

-ème prix) et

la directrice générale de la Citi Gabon, « l’accès au capi-tal et aux produits et services

-ciers, aux entrepreneurs de créer et de développer des en-treprises créatrices d’emplois, et aux organisations commu-nautaires de renforcer et de transformer positivement les communautés ».

Il s’agit-là d’un large éventail d’activités qui sont couvertes par les volontaires de Citi á travers le monde qui vont de l’amélioration du cadre de vie des populations á l’éducation

La plupart des projets de cette année tournent autour de l’éducation et de la formation tel que le « E3 - éduquer, d’habiliter, d’engager- », une campagne qui rassemble 4.000 bénévoles de Citi dans 23 pays du Moyen - Orient et

les jeunes à travers l’éducation et la formation

ww

w.e

con

om

ie-g

abo

n.c

om

SUR NOTRESITE

Flashez ce code avec votre Smart-phone pour lire l’article

ce 28 septembre 2016

La Mini-entreprise E-COCO lauréat du «Global Community Day 2016»

Les plus jeunes aussi au rendez-vous de CITI Gabon s’adressant à ses jeunes invités

Page 19: N°51 - economie-gabon.comeconomie-gabon.com/wp-content/uploads/2016/10/EG-n°51-web.pdf · rubriques, avec comme particularité l’engagement pour les jeunes de la Citibank

DEVELOPPEMENT DURABLEN°51 - Octobre 2016www.economie-gabon.com 19

L’objectif principal de ce réseau des leaders de la

durable en Afrique est de mobiliser les entreprises exemplaires, les dirigeants visionnaires et les cadres

engagés autour de la transformation structurelle de l’Afrique grâce au

Le but de ce réseau est de montrer qu’une entreprise responsable est une entreprise très rentable. Pour y arriver, l’Institut Afrique

l’actualité africaine et internationale sur la Responsabilité

actualité mensuelle, avec les suggestions de l’Institut Afrique

Une veille réglementaire sur la législation sociale, environnementale et économique des secteurs d’activités des

le business model des entreprises et organisations des membres,

anticiper les risques et saisir les opportunités de l’économie durable en Afrique.

-

adaptations au contexte africain des termes clés du développement

Business, Business du Bas de la Pyramide (BOP), Green Business,

Industrielle, Economie de la Fonctionnalité, Finance Carbone, Economie Verte Inclusive, Emplois Verts, Economie Bleue, etc. Parce que les cadres et dirigeants, souvent débordés, n’ont pas le temps de lire des centaines de pages des rapports et publications

faire visiter leurs entreprises ou organisations et de partager leurs

durable en Afrique seront également envisageables dans un

de plus 33 000 mails, constitué majoritairement de cadres, de dirigeants et de journalistes africains et internationaux.

Dans une Afrique en pleine mutation sociale, économique et environnementale, confrontée à la montée en puissance des

du pouvoir des consommateurs, à la prise en compte par les

Gouvernance), aux pressions de sa jeunesse et des communautés locales, à la forte concurrence et la levée des barrières douanières

l’économie durable offrent des perspectives intéressantes.

L’économie responsable n’est pas un luxe pour l’Afrique, mais une nécessité pour maintenir le fragile équilibre entre les

un investissement très rentable, les entreprises pionnières et les organisations engagées doivent se fédérer pour peser sur les Etats africains et les entreprises publiques. Le but de ce lobbying est d’exiger la prise en compte par les gouvernements africains des

Source :

Pour fédérer les parties prenantes autour de la co-construction par l’Afrique et pour l’Afrique d’une Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) et d’une économie durable adaptées au contexte africain, l’Institut Afrique RSE lance RSE Afrique. A la

une attestation de « Leaders de la RSE et de l’économie durable en Afrique » délivrée par l’Institut Afrique RSE.

-

-

Synthèse Rédaction

Rédaction

Le but de ces Partenariats forestiers

positifs pour tous les partenaires, tout en contribuant à réduire le déboisement, à favoriser le reboisement, le boisement, la restauration des forêts ou la conservation de

propositions d’investissement viables, les partenaires s’appuieront sur des subventions

incuber les partenariats entre les entreprises du secteur privé, les acteurs du secteur public et la société civile. Partenariats pour les forêts est

développement international (DFID) et mis en œuvre par Palladium et McKinsey & Company.

--

Le programme lance à présent un appel à notes conceptuelles aux sociétés du secteur privé et partenaires qui ont des idées de former, ou ayant déjà formé de tels partenariats. Les organismes admissibles pour la soumission d’une note conceptuelle comprennent, notamment, les

entreprises du secteur privé, les coopératives ou des associations professionnelles, la société civile ou les organisations communautaires, les organisations non gouvernementales et les

Le premier appel se focalise sur la mise en

en Afrique de l’Ouest et centrale (en ciblant particulièrement le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la République Démocratique du Congo, le

Les Partenariats pour les forêts soutiendront en outre des partenariats à différents niveaux de maturité, allant des simples idées de projets jusqu’aux projets qui sont déjà en cours d’expérimentation. Cependant, tous les partenariats devraient pouvoir réaliser un

activités soit par la reproduction d’activités d’ailleurs. Les notes conceptuelles, décrivant les propositions de partenariats, doivent être soumises au plus tard le 15 octobre 2016, délai de rigueur Source om

Les Partenariats pour les forêts visent à lutter contre la déforestation et à améliorer les moyens de subsistance en stimulant les investissements dans les forêts et l’utilisation durable des terres. Idées recherchées pour des partenariats novateurs en vue de stimuler les investissements dans les forêts et l’utilisation durable des terres.

L’initiative en faveur de la croissance bleue de

-tions Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a pour but de renforcer la résilience des collectivités côtières et de rétablir le potentiel productif

-mentaire, la réduction de la pauvreté et la gestion durable des ressources aquatiques. La promotion d’une coordination internationale est essentielle

les pratiques de gestion respon-sables permettant de réconcilier la croissance économique et la sécurité alimentaire avec la re-mise en état des écosystèmes qu’ils alimentent.

Lancée en 2013 et dirigée par la

Comité de la sécurité maritime, FEM, Banque mondiale, Pays-Bas), l’initiative assure une col-laboration avec 10 pays en voie de développement : l’Algérie,

l’Indonésie, le Kenya, Mada-gascar, le Maroc, la Mauritanie,

Un environnement favorable (renforcement des capacités, plate-forme de connaissances et amélioration de la gouvernance)

établi d’ici deux ou trois ans

réduction de 10 % sur cinq ans et de 25 % sur 10 ans des émis-sions de carbone dans les pays

% sur cinq ans et de 50 % sur 10

-munautés bleues » dans cinq des pays concernés et la gestion et appropriation des ressources per-mettant un accroissement de 30

l’inversion de la dégradation des écosystèmes dans les pays concernés et la remise en état de 10 % des écosystèmes dans quatre de ces pays sur cinq ans.

Amélioration de l’évaluation des écoservices dans les grands écosystèmes marins, y compris les zones côtières et les lacs, en

intégrée sur le plan local et

l’aquaculture et mise en place

d’établir des objectifs et des voies de développement clairs

-tion de l’apport du secteur de

-

au développement de l’aqua-culture et à l’amélioration des

-sement de la résistance aux

grâce à une amélioration de la connaissance de la vulnérabili-té et de l’adaptation et à des op-tions de gestion des risques de

à l’aquaculture et aux collec-tivités dépendantes qui sont à

-

secteur à de faibles impacts, à une baisse de la consommation

énergétique et amélioration des puits de carbone bleu.

Le Plan d’Actions Lima-Paris est une entreprise conjointe des présidences péruvienne et fran-çaise de la COP, du Bureau du

Unies et du secrétariat de la CC--

tion climatique en 2015, à Paris en décembre et bien au-delà : mobiliser une action mondiale robuste pour des sociétés à bas

un soutien accru aux initiatives existantes, telles que celles

-tenaires et fournir une plate-forme pour la visibilité de leurs mesures, engagements et résul-tats en amont de la COP 21

Source :

-

Page 20: N°51 - economie-gabon.comeconomie-gabon.com/wp-content/uploads/2016/10/EG-n°51-web.pdf · rubriques, avec comme particularité l’engagement pour les jeunes de la Citibank

TIC20 N°51 - Octobre 2016www.economie-gabon.com

Il ressort de la publication de l’UIT « Faits et chiffres sur les TIC pour 2016 » que les pays en développement

majorité des internautes, puisqu’on compte 2,5 milliards d’utilisateurs dans ces pays, contre 1 milliard dans les pays développés. Toutefois, les taux de pénétration de l’Internet tiennent un tout autre discours : alors que le taux de pénétration s’établit

taux atteint 40% dans les pays en développement et 15% dans les pays les moins avancés. « L’accès aux technologies de l’information et de la communication, en particulier au large bande, peut contribuer à accélérer sensiblement la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030. Bien que l’interdépendance mondiale des activités se généralise à un rythme rapide, il reste encore beaucoup à faire pour réduire la fracture numérique et assurer l’intégration dans l’économie numérique

de plus de la moitié de la population mondiale qui n’utilise pas l’Internet »,

« 2016 marque l’année où la communauté internationale s’apprête à mettre en œuvre les 17 Objectifs de développement durable (ODD) et les 169 cibles qui leur sont associées. En raison de l’essor spectaculaire des TIC, l’UIT est appelée à jouer un rôle décisif pour faciliter la réalisation de ces objectifs et de ces ciblesdirecteur du Bureau de développement des télécommunications de l’UIT. « Les statistiques de l’UIT permettent de sensibiliser les décideurs du secteur public et du secteur privé et nous aident à accomplir la mission qui est la nôtre, à savoir tirer parti de toutes les potentialités des TIC pour atteindre les ODD dans les délais impartis. »

Il ressort de la nouvelle édition de la publication de l’UIT « Faits et chiffres sur les TIC » que la couverture de

pratiquement universelle. En effet, d’après les estimations, 95% de la population

par un réseau cellulaire mobile de base 2G.

Ces trois dernières années, les réseaux large bande mobile évolués (LTE) ont connu une expansion rapide et

milliards de personnes, soit 53% de la population mondiale. Toutefois, alors que le nombre d’abonnements au large bande mobile continue d’enregistrer une

développement, avec un taux de pénétration avoisinant 41%, le taux de croissance de la pénétration du large bande mobile a dans l’ensemble connu un ralentissement. Le nombre total d’abonnements au large bande mobile dans le monde devrait

la plus forte dans les pays développés. En effet, le taux d’abonnement au large

la région Europe, la région des Amériques et la Communauté des Etats indépendants

Les services large bande mobile sont désormais devenus beaucoup plus

plus élevé que le prix moyen d’une offre large bande mobile comparable.

Commission sur le large bande en matière d’accessibilité économique. La fracture numérique reste importante, puisque la moitié de la population mondiale n’est toujours pas connectée

accès à l’Internet (dont 230 millions en

témoignent de l’ampleur de la fracture

connectés en Europe, contre 15,4% dans la région Afrique.

l’utilisation de l’Internet s’accentuent dans le monde. Les taux de pénétration de l’Internet sont plus élevés pour les

femmes concernant l’utilisation de l’Internet dans le monde est passé de 11% en 2013 à 12% en 2016. Au niveau des régions, c’est en Afrique que ces disparités sont les plus marquées (23%), et dans la région Amériques qu’elles sont les plus faibles (2%).

Au début de 2016, la largeur de bande

gigabits par seconde, contre 30 000

largeur de bande reste répartie de manière

la largeur de bande demeure un obstacle majeur à l’amélioration de la connectivité Internet dans bon nombre de pays en développement et de pays parmi les moins avancés

Source :

abordables, mais plus de la moitié de la population mondiale n’utilise toujours pas l’Internet. Les nouvelles données publiées récemment par l’UIT, l’institution spécialisée des Nations Unies pour les technologies de l’information et de la communication (TIC), montrent que 3,9 milliards d’habitants de la planète n’ont toujours pas accès aux ressources colossales qu’offre l’Internet, malgré la baisse des prix des services TIC.

Synthèse Rédaction

HP a récemment présenté ses ordinateurs équipés de

de se protéger contre le piratage visuel par simple action

réduisant ainsi jusqu’à 95 % le niveau de lumière visible lorsqu’on observe l’écran de côté.

Le piratage visuel constitue une grande menace pour les données sensibles d’une société. Comme l’a récemment démontrée la « Global Visual Hacking Experiment », une récente étude menée par l’institut Ponemon sponsorisée

par 3M. Cette étude montre que 9 des 10 tentatives observées pour pirater des informations commerciales sensibles sont faites par simple observation de l’écran,

les entreprises sont à même de répondre aux exigences réglementaires, notamment dans le secteur de la santé, le

Source :

Page 21: N°51 - economie-gabon.comeconomie-gabon.com/wp-content/uploads/2016/10/EG-n°51-web.pdf · rubriques, avec comme particularité l’engagement pour les jeunes de la Citibank

LE CARNET 21N°51 - Octobre 2016www.economie-gabon.com

Pour toutes vos annonces, contactez notre service commercial

VOS ANNONCES LOCALESNewsEChOs

[email protected]

TOUT ÉQUIPÉE Cuisine américaine 3 chambres doubles 1 chambre enfants Case entièrement climatisée Gardiennée

Tel : 05 30 18 80

-mité du stade de l’Amitié de Libreville. Parcelles de 470 à 1500 m2.

2

Contacts : BICP - 01 73 18 80 / 01 73 17 55 / e-mail : [email protected]

Titre Foncier N° 11776Surface: 2171m2

Prix: nous consulterMandat de vente exclusif BICP

Tél.: +241 01 73 29 30 - 05 30 18 80 Email : [email protected]

Pour la 3ème année consécutive, la Fon-

la Famille a lancé le lundi 03 octobre, à la Maison d’Alice la campagne Octobre Rose du Gabon devant un parterre de jour-nalistes locaux et internationaux. Pour cette 3ème édition, près de 200 médecins, gyné-

mobilisés pour garantir un dépistage gratuit du cancer du sein et du col de l’utérus aux femmes gabonaises. Ces deux cancers, les plus fréquents au Gabon, sont également ceux pour lesquels une détection précoce

-tion sur l’importance de ce dépistage et d’en-courager les Gabonaises à se rendre massi-vement dans les différents centres de santé à travers les provinces, la Fondation, avec les personnels de santé, les acteurs écono-miques, associatifs et institutionnels locaux de la place, initie des activités d’information et de sensibilisation à travers tout le pays.

-coce installées dans les centres médicaux

l’Ogooué-Maritime seront opérationnelles. -

biles organiseront des dépistages en partena-riat avec des structures locales dans les autres Provinces.

En 2016, la Fondation a pour objectif le dé-pistage de 12 000 femmes de plus de 25 ans pendant la campagne Octobre Rose. Outre

la Maison d’Alice, structure dédiée aux ma-lades du cancer ne disposant pas de solution d’accueil à Libreville pour suivre leur trai-tement à l’Institut de Cancérologie, ouvrira elle aussi ses portes pour des séances de dé-pistages coordonnées.

Le dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus est un acte GRATUIT, simple, sans

de ces cancers peuvent être guéris. Alors comme l’indique le slogan de la campagne

-dimba, le dépistage des cancers, « parlez-en aux femmes que vous aimez ». Depuis 2014, ce sont plus de 27 600 femmes qui ont pu

et du col de l’utérus

Page 22: N°51 - economie-gabon.comeconomie-gabon.com/wp-content/uploads/2016/10/EG-n°51-web.pdf · rubriques, avec comme particularité l’engagement pour les jeunes de la Citibank

qTemps de préparation : 25 min - Temps de cuisson : 1 heure

Ingrédients - sauce piri-piri

- 60 ml (¼ tasse) d’huile d’olive ou d’huile

végétale

- 60 ml (¼ tasse) de beurre fondu

- 5 ml (1 c. à thé) de coriandre moulue

- 1 cuillere a café de cumin moulu

- 10 ml (2 c. à thé) de paprika doux

- 2 gousses d’ail

- 70gr de moutarde de dijon

- Garniture

- 1 botte d’oignons verts, parés

- 125 ml (½ tasse) de persil plat grossièrement

haché

- Sel et poivre du moulin, au goût

Préparation 1. Préparez la marinade de la sauce piri-

piri. Au mélangeur électrique, réduisez en

purée lisse tous les ingrédients. Réservez.

2. Rincez et asséchez le coquelet . Préparez-

le en crapaudine : coupez l’os du dos avec

un bon ciseau de cuisine pour l’ouvrir à

plat. Retirez l’os de la colonne vertébrale

et réservez-la au réfrigérateur pour une

autre utilisation (un bouillon par exemple).

Écrasez le poulet à plat. À l’aide d’un petit

couteau, faites quelques incisions sur les

cuisses pour avoir une cuisson uniforme.

3. Déposez le poulet dans un plat et

versez dessus le tiers de la marinade.

Réfrigérez au minimum 6 heures. Réservez

le reste de marinade au réfrigérateur.

4. Préchauffez le barbecue à intensité moyenne 15

minutes, puis éteignez un côté. Huilez la grille.

5. Déposez le coquelet du côté éteint, peau

vers le haut. Badigeonnez-le de marinade et

laissez cuire 30 minutes, couvercle fermé.

Badigeonnez de nouveau le coquelet ,

puis retournez-le. faites cuire 30 minutes

àu four a 140 degres , ou jusqu’à ce que le

jus qui s’écoule de la partie la plus épaisse

de la cuisse soit clair. Laissez reposer le

poulet 5 minutes avant de le découper.

6. Entre-temps, préparez la garniture. Huilez

et assaisonnez les oignons verts. Déposez-

les sur la grille du barbecue, côté allumé,

et laissez-les griller jusqu’à ce qu’ils soient

bien colorés. Émincez-les, puis mélangez-les

dans un bol avec le persil. Servez le coquelet

avec le reste de marinade et la garniture

d’oignons verts.

Le mot du chef :Un Riesling s’accorde très bien avec des plats

un peu relevés et épicés.

Recette du mois

LE CARNET N°51 - Octobre 2016www.economie-gabon.com22

Pour protéger la santé des populations, le

visant à renforcer les Autorités nationales

s’assurer que seuls les produits médicaux sans danger,

pays. La stratégie a été présentée au cours de la réunion

Addis-Abeba du 19 au 23 août 2016.

« Les systèmes de réglementation fonctionnels garantissent que les produits médicaux respectent scrupuleusement les normes internationales et soient suivis du processus de l’examen clinique à l’autorisation et à l’utilisation. Ils jouent un rôle essentiel dans la préservation de la santé des populations et le renforcement des systèmes de santé pour contribuer à la mise en place de la couverture sanitaire universelle », a

« Les médicaments et produits médicaux contrefaits sont vendus tous les jours aux coins des rues, dans les marchés en plein air ou sur des sites web non réglementés dans plusieurs pays », observe ce dernier.

la Région à renforcer leurs systèmes de réglementation à travers plusieurs initiatives de collaboration, notamment le Forum africain de la réglementation

réglementation des médicaments en Afrique, les projets

régionales et l’Agence africaine des médicaments.

En dépit de ces efforts, les pays continuent d’être

système de réglementation, ainsi qu’à des problèmes

de leur système. Par ailleurs, l’accès aux produits médicaux de qualité est retardé par les délais d’examen

des produits qui prennent beaucoup de temps.

Le Dr Moeti a mis en exergue un éventail d’actions à mener par les pays dans le cadre d’une stratégie visant à s’assurer que les Autorités nationales de

régulièrement la surveillance de tous les produits

temps, il est recommandé que les pays aient accès aux

dans des évaluations conjointes des demandes d’essai

mettre en place des organes directeurs et des systèmes de gestion de la qualité pour les Autorités nationales

le délai de traitement des demandes d’essais cliniques

médicaux soit de six mois au maximum.

On s’attend à ce que les pays mettent à disposition

normes et initiatives internationales reconnues. Tous les deux ans, sur la base d’un ensemble d’indicateurs convenus, une évaluation sera menée sur la manière dont les pays mettent en œuvrent la stratégie

Source :

Les médicaments et produits médicaux contrefaits sont vendus tous les jours aux coins des rues, dans les marchés en plein air ou sur des sites web non réglementés dans plusieurs pays africains. La gare routière de Libreville est l’un de ces marchés connus dans la capitale gabonaise. Ces médicaments et produits médicaux de qualité douteuse et dangereux favorisent la résistance aux médicaments et entrainent

produits pharmaceutiques, des distributeurs et des systèmes de santé.

Synthèse Rédaction

, Cap Town, Afrique du Sud : dialogue Afrique Fonds vert pour le climat.

, Séoul, Corée du Sud, Conférence ministérielle de la Coopération économique Corée-Afrique.

, lancement de RSE Afrique, réseau des leaders de la Responsabilité Sociétale des Entreprises et de l’économie durable en Afrique.

, 2e Forum Africain du pétrole et du gaz en Afrique Centrale.

, Africa Agri Forum à Abidjan, Côte d’Ivoire.

, Tout sur la COP 22 de Marrakech, le rendez-vous de l’Afrique.

, Dixième forum pour le développement de l’Afrique (Addis-Abeba).

, Abidjan, Private Equity, Méthodes et Outils d’Analyse des Risques et de la Performance.

, Champions & SME Africa Forum.

, Douala, Cameroun, Formation sur l’éthique et le management anti-corruption.

, Conférence économique africaine 2016.

, 5e édition du Forum International Afrique Développement.

Page 23: N°51 - economie-gabon.comeconomie-gabon.com/wp-content/uploads/2016/10/EG-n°51-web.pdf · rubriques, avec comme particularité l’engagement pour les jeunes de la Citibank

ENVIRON 30% DE LA

PRODUCTION NATIONALE

Capacité d’exportation :

Capacité de stockage :

1 MILLION DE BARILS

LE TERMINAL PÉTROLIER DE GAMBA UN OUTIL STRATÉGIQUE POUR SHELL ET LE GABON

Situé au sud-ouest du Gabon, le Terminal de Gamba

stocke et exporte la production pétrolière de Shell Gabon

ainsi que celui des entreprises pétrolières partenaires

opérant dans le périmètre de Rabi.

Ligne d’export :

SYSTÈME AUTOMATIQUE DE DÉTECTION DE FUITES

3”

CHARGEMENT DE PÉTROLIERS TOUS LES 10 JOURS

Investissement de

ces deux dernières années pour pérénniser l’exportation de pétrole brut

80 MILLIARDSDE FCFA

Page 24: N°51 - economie-gabon.comeconomie-gabon.com/wp-content/uploads/2016/10/EG-n°51-web.pdf · rubriques, avec comme particularité l’engagement pour les jeunes de la Citibank