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FRANÇAIS Nantes Laissez-vous conter Anne de Bretagne Villes et Pays d’art et d’histoire visite-découverte

Nantes conter - Château des ducs de Bretagne · Rue de la Marne erdun Rue de Strasbourg ille ... a été installée en 2002 une statue d’Anne de Bretagne, ... peintre de l’entourage

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NantesLaissez-vous conter

Annede Bretagne

Villes et Pays d’art et d’histoirevisite-découverte

Cette balade est une partie de cache-cache.Une partie de cache-cache avec Anne elle-même, car si le personnage a marqué durablement la ville, il ne reste que peu de traces tangibles et peu de sources pour attester des lieux qu’elle a pu fréquenter. Même le château dont le destin est lié à celui de la duchesse de Bretagne garde sa part de mystère.

Cette balade est un jeu de piste.Un jeu de piste à travers les sources écrites : les chartes, les livres de comptes, les lettres patentes, les chroniques de l’époque… qui, parfois d’un mot, évoquent ici la « mesnagerie », là un « ostel » ou donnent à voir ce qu’était la vie et le cérémonial de cour.

Un jeu de piste à travers la ville, car des lieux qui ont pu être identifiés par les sources, il ne reste parfois que le nom.

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Rue de Strasbourg

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Plan du parcoursLe château des ducs de Bretagne1 Lieu de naissance2 Chapelle du château3 Tour de la Couronne d’or

« Miroir, mon beau miroir » : les représentations d’Anne de Bretagne dans la ville

4 L’hôtel de Châteaubriant, l’éducation d’Anne

5 La « Chambre des Lyons »

6 La Chambre des Comptes

7 Le tombeau de François II et de Marguerite de Foix

8 La mort d’Anne et le cortège funèbre : parcours et cérémonial à Nantes

9 Les Carmes, lieu de sépulture du cœur

Église Saint-Nicolas

Parcours découverte

Parcours de la procession du reliquaire d’Anne en 1514

L’ombreL’ombre d’Anne

Plan scénographique - copie fin 17e siècle d’après un original perdu du 16e siècle.

© Bibliothèque municipale de Nantes

Commençons par le début.Tout commence au château.

château« 1476. Anne reine de France et

duchesse de Bretagne, fut née à Nantes l’an 1476, le 26 de janvier, à cinq heures trente minutes au matin. »

« Le XXVe jour de janvier qui est le jour de la conversion de saint Paul,

l’an dessusdit soixante et seize la duchesse de Bretaigne, Dame

Marguerite de Foix, acoucha au chasteau de Nantes qui fut nommée Anne, laquelle fut royne de France. »

Anne est née au château de Nantes en 1477*, le 25 ou le 26 janvier, suivant les sources.

Mais où, dans le château ? Quelle pièce peut-on désigner, quelle fenêtre peut-on pointer du doigt ? L’historien ne s’y risquera pas.

L’édifice qui voit Anne enfant n’a que peu de points communs avec celui que nous connaissons. Le « château de Nantes » est jusqu’alors celui de la Tour Neuve, édifié aux 13e et 14e siècles. En 1466, le duc François II qui le juge « petitement logé et indigent en réparation » ordonne l’édification d’un nouveau château. En 1477, le chantier bat son plein. Savoir si Anne naquit dans ce qui restait de l’ancien château, ou dans une des salles du Grand Logis 1 , voire même hors du château, à l’hôtel du Doyen du Plessis (8 rue Mathelin Rodier) que des sources mentionnent comme la résidence du duc pendant le chantier ? Voilà une question sans réponse précise.

Après son mariage avec Charles VIII, Anne devenue reine de France ne réside que rarement à Nantes. Cependant, elle supervise la poursuite des travaux du château, en faisant construire la tour du Fer à cheval, les deux tours sur la Loire ou bien en ordonnant l’acquisition de nouveaux terrains pour élargir les douves et renforcer les tours du châtelet d’entrée.

Après le décès de Charles VIII, et conformément au traité d’alliance entre le roi de France et le duc de Bretagne, Anne épouse en secondes noces le roi Louis XII. Ce remariage célébré le 7 janvier 1499 a lieu dans la chapelle du château de Nantes 2 . La chapelle occupait le premier et le second étage d’un bâtiment situé dans l’angle entre le Grand Gouvernement

Le « château d’Anne »

et l’aile du Lieutenant du Roi. Elle a disparu en même temps que la salle du trésor des Chartes lors de l’explosion de la tour des Espagnols en 1800.

Pendant le second règne, l’édification de la tour de la Couronne d’or 3 est achevée par deux étages de loggias : chaque niveau est scandé par des baies jumelles surplombées par un arc en plein cintre donnant une vue dégagée sur l’amont de la Loire. Les cinq lucarnes du Grand Logis, portent le décor héraldique de la reine et de Louis XII. L’ensemble a été fortement remanié au 19e siècle.

Le Château des ducs de Bretagne a donc cette double particularité d’être un témoin majeur mais presque muet de l’histoire d’Anne de Bretagne. L’architecture révèle son œuvre de bâtisseuse, l’importance de ce haut lieu de pouvoir, mais en même temps nous dit peu de la vie de cour à cette époque.

Aussi, le musée d’histoire de Nantes a souhaité incarner cette histoire par la reconstitution des temps fort de son règne et de sa vie à Nantes à travers un film projeté en ouverture du parcours muséographique.

* Au 15e siècle, la nouvelle année n’est pas célébrée le 1er janvier mais à Pâques, d’où une différence de datation. Anne est donc née en 1477 selon le calendrier actuel.

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Déroulé des façades du château vers 1514© Benoît Clarys

Les loggias de la Tour de la Couronne d’or (détail)© André Bocquel

Le mariage d’Anne et de Louis XII - Extrait du film sur Anne de Bretagne © Château des ducs de Bretagne

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MiroirDevant l’entrée du château, a été installée en 2002 une statue d’Anne de Bretagne, œuvre de Jean Fréour.

Très appréciée du public - les visiteurs aiment à se photo-graphier à ses côtés - cette silhouette est devenue une icône indissociable du château.

Une question vient à l’esprit : ce portrait est-il ressemblant ? Est-il le reflet de la réalité ou le fruit d’une idéalisation ?

Les représentations d’Anne, contemporaines de sa vie, sont peu nombreuses. Les enluminures des ouvrages commandés par la cour du roi de France en sont la principale source. On peut notamment citer les Grandes Heures d’Anne de Bretagne, ouvrage illustré par Jean Bourdichon, peintre de l’entourage royal. Ce portrait - maintes fois imité - reprend certains stéréotypes de la beauté féminine du 15e siècle : front dégagé légèrement bombé, sourcils fins et hauts, yeux légèrement en amande, bouche fine. La propagande royale tient à montrer une image idéale de l’épouse du roi. Aussi ces portraits en disent peu sur le physique véritable de la reine.

Quand Jean Fréour choisit de représenter Anne de Bretagne, nul doute qu’il s’inspire de ces modèles mais, en tant qu’artiste issu du mouvement artistique breton Seiz Breur, il apporte sa propre lecture : c’est en manteau semé d’hermines qu’Anne, duchesse de Bretagne, va à la rencontre des passants. « J’ai voulu la représenter jeune, élancée comme une figure de proue » disait l’artiste à l’occasion de l’inauguration de la statue en 2002.

Tout autre est la représentation d’Anne de Bretagne sur le cours Saint-Pierre. Faisant partie d’un ensemble de cinq statues commandées par la Ville auprès de Dominique Molknecht, Anne de Bretagne y est présentée tête couronnée, tenant un rouleau de parchemin à la main.

En 1818, la seconde Restauration voit le retour au pouvoir des Bourbon avec les règnes de Louis XVIII et de Charles X. La Ville fait alors réaliser la statue de Louis XVI, celle des connétables de France Bertrand Du Guesclin, Olivier de Clisson, Arthur III et enfin la figure d’Anne de Bretagne.

Miroirmon beau miroir…

Ce choix de personnali-tés bretonnes ayant servi le duché de Bretagne mais aussi la royauté est le reflet d’une volonté politique de la Municipa-lité : célébrer de grandes figures bretonnes tout en rendant hommage à la dynastie au pouvoir.

Si vous levez la tête devant la façade du 23 rue de Strasbourg, vous apercevrez les portraits d’Anne et de Louis XII. Ces médaillons sculptés ornent l’ancien hôtel de Bretagne, construit en 1875.

Anne et Louis XII de profil, se regardent en vis-à-vis. Ces effigies ne sont pas sans rappeler celles des deux médailles frappées en 1499 par la Ville de Lyon en l’honneur du roi et de la reine de France.

Anne et Louis XII, médailles de 1499

© Collection particulièreAnne de Bretagne, place Marc Elder© P. Jean - Ville de Nantes

Anne de Bretagne, cours Saint-Pierre© P. Jean - Ville de Nantes

Médaillon d’Anne, 23 rue de Strasbourg

L’hôtel Chambre ChambreEn 1488, Françoise de Dinan, dame de

Châteaubriant devient la préceptrice d’Anne de Bretagne, alors âgée de 11 ans.

L’éducation de la jeune fille repose sur l’enseignement des lettres, du

latin, du grec, etc , et sur une solide culture religieuse.

Françoise de Dinan compte parmi les plus vieilles familles nobles bretonnes. Héritière d’une immense fortune, la baronne de Châteaubriant réside non loin du château, dans la paroisse Saint-Vincent où se concentrent les manoirs de riches familles : outre l’hôtel de Châteaubriant, on peut citer l’hôtel de Briord, propriété de Pierre Landais chancelier de Bretagne.

La propriété de Châteaubriant qui occupait tout l’îlot à l’angle de la rue de Briord et de la rue de Sainte-Claire (ac-tuelle rue Fénelon) fut morcelée à partir du 17e siècle. L’hôtel primitif a été entièrement détruit.

L’hôtel de Châteaubriantl’éducation d’Anne

Un acte de la chancellerie daté de 1489 mentionne l’existence d’une ménagerie qui devait comprendre une demi-douzaine d’animaux sauvages : lions, lionnes, loups, lynx. Active de 1450 à 1490, la ménagerie du duc de Bretagne est en relation avec celle du roi René d’Anjou.

Posséder des animaux exotiques est le propre des grands princes de ce temps. Déjà le roi Charles V à la fin du 14e siècle entretenait de grandes ménageries au Louvre et à Saint-Pol. Les ducs de Bourgogne, de Berry en possédaient également. Lors des grandes fêtes et tournois, les bêtes étaient exhibées. Elles étaient aussi offertes en cadeaux. L’enclos des « Bestes » est un instrument de prestige vis-à-vis les hôtes de marque.

Située au nord de la ville close, près du port Communeau, la ménagerie fait l’objet d’attentions particulières. En 1473, cette structure est placée sous la surveillance d’un officier du duc, « garde des lyons » : le nouveau titulaire est un dénommé Jehan Lucas. Les animaux sont parqués dans une construction en dur, signe du prestige qu’on accorde à ces bêtes et de la volonté de parer tout danger.

Jusqu’au 19e siècle, il est fait mention d’une maison des Lions, sans doute reconstruite à l’emplacement de la ménagerie, mais aujourd’hui disparue.

La « Chambredes Lyons »

La « Chambredes Comptes »

En juillet 1505, Anne débute à Nantes son fameux tour de Bretagne. Le 11 juillet, le curé de Saint-Nicolas mentionne dans le registre paroissial : « Regina Anna Francorum ac Britonum ducissa p [pre-sens ?] in processiome et in ecclesia Sti Nicolay. »

« Anne, reine de France et duchesse des Bretons est pré-sente dans la procession et dans l’église Saint-Nicolas. »

Anne avait été accueillie trois jours plus tôt par les bourgeois de la Ville, venus en bateau à sa rencontre, sur la Loire. Les festivités furent marquées par une procession solennelle dans la ville, des messes et des réjouissances.

Dans sa brièveté, cette mention témoigne donc du cérémonial qui accompagnait chacun des déplacements de la duchesse de Bretagne et reine de France.

L’église Saint-NicolasL’église saint-nicolasUne reine parmi la foule des fidèles

Souhaité dès 1495 par Anne de Bretagne, le transfert de la Chambre

des Comptes de Vannes à Nantes ne fut finalement effectif qu’en 1501. Le couple royal prévoit d’installer celle-ci dans l’Hôtel de Montfort, mais les officiers préfèrent tenir

leurs premières séances au couvent des Cordeliers tout proche. En 1508,

par une série d’achats de terrains, c’est dans cette partie de la ville le long des murailles, que s’établit ce chantier au long cours qui ne connaitra son parfait achèvement qu’au milieu du 16e siècle. Sa vétusté entraîne une complète reconstruction sous la direction de l’architecte J.B. Ceineray de 1763 à 1782.

Sceau de Françoise de Dinan© Archives municipales

de Nantes

Entrée de l’actuel hôtel de Châteaubriant, 13 rue de Briord© P. Jean - Ville de Nantes

Lion, dessin de A. Dürer, 1521 - © Musée Albertina de Vienne

Plaque commémorant l’installation de la Chambre des Comptes à Nantes© P. Jean - Ville de Nantes

Extrait du registre de la paroisse Saint-Nicolas© Archives Municipales de Nantes

L’ancienne église Saint-Nicolas© Archives Municipales de Nantes

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choisir les marbres destinés à la réalisation du tombeau. Acheminés jusqu’à Tours, les marbres rejoignent l’ate-lier de Michel Colombe.

Le chantier qui occupe cinq compagnons, tailleurs de pierre et sculpteurs, dure cinq ans.

La présence des quatre sta-tues d’angle attire particu-lièrement l’attention. Ces allégories représentant les vertus cardinales, la Jus-tice, la Prudence, la Force et la Tempérance pour-raient être inspirées d’un poème de Jean Meschinot, Les lunettes des princes. Cette œuvre qui donne à suivre les enseignements d’une vie vertueuse et d’un bon gou-vernement fut commandée par le duc de Bretagne François II et eut un immense succès en son temps. Sans doute peut-on y voir un hommage d’Anne à son père et son souvenir de la vie de cour au château. La qualité d’exécution de l’ensemble de ces sculptures et le raffinement apporté à chaque détail font de ce tombeau un des chefs d’œuvre de la Renaissance en France.

En 1507, Anne choisit d’installer le monument au couvent des Carmes, là où repose son père François II. Cet ordre religieux bénéficie de la protection ducale, du fait des liens privilégiés qu’il entretient avec la dynastie des Montfort.

Alors comment le tombeau trouva sa place dans la cathédrale ? Pendant la Révolution, le couvent des Carmes est saisi comme bien national. Vendu, il est promis à la démolition. C’est dans ce contexte que la Ville ordonne le démontage et le transport du tombeau en lieu sûr. Celui-ci est finalement installé dans la cathédrale en 1817.

Anne décède à Blois le 9 janvier 1514 à presque 37 ans. Son corps est enterré

à Saint-Denis dans la nécropole des rois de France. Suivant la volonté de la reine, comme il était alors régulièrement observé, son cœur a été séparé du corps pour être

inhumé aux Carmes de Nantes dans un reliquaire d’or.

La relique précieuse est accueillie à Nantes comme s’il s’agissait des funérailles de la reine elle-même. Arrivé par le chemin de Paris le 13 mars, il est posé dans le couvent des Chartreux sur le tombeau de son oncle Arthur III, jusqu’au 19 mars.

Le 19 mars, le cœur est transféré dans l’église des Carmes. Le cortège composé de plusieurs centaines de participants, entre dans la ville par la porte Saint-Pierre, passe par la place de

la cathédrale, la place du Pilori et la place du Change. Les rues de la ville sont tendues de draps blancs ou noirs, en signe d’humilité et de deuil, un cierge placé à chaque fenêtre. Un crieur appelle les fidèles à prier « pour l’âme de la très chrétienne reine et duchesse, notre sou-veraine dame naturelle et maîtresse, de laquelle on porte le cœur aux Carmes ».

Arrivés aux Carmes, « à l’entrée de l’église, au-devant de la porte, il y avait un grand drap noir, sur lequel y avait

Le tombeau funéraillesCe tombeau fut commandé par Anne en 1499 pour y recevoir la dépouille de ses parents défunts.

Le projet fut dessiné par l’architecte Jean Pérréal, artiste de l’entourage royal et exécuté par le sculpteur Michel Colombe.

En 1499, Guillaume de Beaune envoyé de la reine et Jerôme Pacherot associé de Michel Colombe se rendent en Italie, notamment sur le chantier de la cathédrale de Florence, pour

Le tombeaude François II et de Marguerite de Foix

Les funérailles, la processionjusqu’aux Carmes

en portraiture un grand écu aux armes de la dicte dame comme reine et duchesse. Le côté des armes de France était porté et soutenu d’un ange ; de l’autre part, les armes de Bretagne étaient d’un lion d’or, lequel disait : Libera eam de ore leonis, “Libère-la de la gueule du lion”. Cet ange disait : Rogo pro te Anna, “Je prie pour toi Anne”. L’écu avait deux couronnes, enrichi d’une cordelière d’or. Au-dessous dudit écu y avait une hermine, faite près du vif, ayant un fanon d’hermines au cou, passante était sur une motte de verdure, et disait celle hermine : À ma vie, qui est l’antique mot du noble pays et duché de Bretagne ».

Le reliquaire, cet objet de piété privé, est alors censé disparaitre pour toujours des regards. Enfermé dans une triple enveloppe de métal, placé dans le tombeau de ses parents, c’est malgré lui que cet objet symbolique s’exposera à nouveau à la lumière.

La chapelle ardente dans le chœur de l’église des Carmes - © Bibliothèque Municipale de Nantes

Emplacement du couvent des Carmes L’entrée de l’église donnait sur la rue des Carmes© P. Jean - Ville de Nantes

Le tombeau - © Inventaire - Pays de la Loire

Le reliquaire d’Anne de Bretagne© Musée Dobrée

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Direction du Patrimoine et de l’archéologie 2, rue de l’Hôtel de Ville - 44094 Nantes cedex 1www.nantes.fr

nantes Tourisme - 9 rue des États - 44000 Nantes0 892 46 40 44 - www.nantes-tourisme.com

Musée d’Histoire de nantes Château des ducs de Bretagne4, place Marc Elder 44000 NANTES / www.chateau-nantes.fr

Nantes appartient au réseau des Villes et Pays d’art et d’histoire créé par le Ministère de la Culture et de la Communication. Ce label est décerné aux collectivités locales qui animent leur patrimoine. Il garantit la compétence des intervenants ainsi que la qualité de leurs actions.

Ce dépliant a été réalisé par la Direction du Patrimoine et de l’Archéologie de la Ville de Nantes.

Texte : Ville de Nantes, en partenariat avec le musée d’Histoire de Nantes.

Légende couverture : L’entrée de la reine à Rouen - gravure Bibliothèque Municipale d’Aix-en-Provence - fonds Méjanes / Portrait d’Anne - illustration de Benoist Clarys.

Édition : mars 2014.