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[lES FAC~ES LITTORAUX
·OU PLEISTOCENE A L "ACTUEL
nE LA BAIE Of st VINCENT,
SECTION GEOLOGIE
Franco', DU.AS
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____~ICIN'.. DI NOU.IA - MOUVILU CAUDONII
a.p. A 5 NOUAU". tlDIX 1
Octobre 1973
OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE OUTRE-~ŒR====================================~:=====~=====;========
Nouvelle-Calédonie
Centre de Nouméa
-:-:-
Les Faciès littoraux du Pleistocène à l'actuel
de la Baie de Saint - Vincent
Nouvelle-Calédonie
Octobre 1973 François DUGAS
LES FA.CIES LITTORAUX DU PLEISTOCENE A L'ACTUEL DE. LA BAIE
]~E SA INT-VINCENT
I) GENERALITES
La Baie de Saint-Vincent (cate ouest de la Nouvo~lG-Calédonie)
(fig. 1) se présente au premier abord comme une ctHe d'imm·."rsion dont
la plaine de piedmont, immergée à 10 - 20 mètres de profondeur, est une
partie du lagon. Celui-ci est entaillé de petits canyons sous-marins qui
coupent le récif barrière par do~ pas~ec.
On distingue du large vers la côte un récif, un arrière récif
avec SGS cayes de sable ct ses pâtés coralliens 1 un sillon d'arrière
récif de profondeur 5 à ~5 mètres, avec des canyons sous-marins, une
zone ouverte vers le récif avec des ~lots (Baie Centrale, Baie du Sud
et Baie de Pritzbuor) et une zone interne (Baie de Déama, Baie du Nord
et Baie de Ouenghi).
Les canyons sous-marins (fig. 2) sont un caractère morphologi~
que essentiel du lagon. Ils sont nombreux autour de la Nouvelle-Calédonie
(cartes marines et TAISNE 1965, LAUNAY 1972) et à l'origine de la créa
tion dos passes de 20 à 100 mètres de profondeur. Ils prolongent des val
lées sous-marines qui s'encaissent du niveau de l'arrière récif jusqu~
aux passes.
Dans la Baie de Saint-Vincent, ils sont orientés, perpendicu
lairement à la côte dans un promier tronçon, puis parallèlement au récif
barrière suivant un chenal d'arrière récif dans un deuxièmo tronçon. Ils
présentent un tracé longitudinal sans pente marquée, avec (les poches at
teignant 50 mètres. Enfin le dernier tronçon orienté do ncu',eau perpen
diculairement à la côte traverse le récif barrière, avec, È~ cet endroit
seulement, une pente de 2 à 3 %. Les profils transversaux présentent
une forme en V dont la base est parfois tronquée. Ceci s'explique par un
creusement fluviatile lors d'un abaissement rapide du niveau de base
(régressions quaternaires), puis un remblaiement du fond par ~uite d'une
sédimentation depuis la transgression Flandrienne. Les murs des canyons
ont un gradient de pente élavé atteignant parfois 40 %.
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~ICItIUlINIlD"1Q-.n.:l
fJlJt1'OI/lc-.~'t"1=:;.•"W'~
LEGENDE DE LA FIe;URE 1.
Formation l : Sédiments immergés :
a - moins de 5% de lutites dans l'échantillon totalb de 5 à 25% de lutites dans l'échantillon totalc de 25 à 50% de lutites dans l'échantillon totald - de 50 à 75% de lutites dans l'échantillon totale - plus de 7510 de lutites dans l'échantillon total
Formation II
f - Marais et cordons littoraux inondablesg - Platiers émergeant à marée basse
Formation III :
h - Position des carottages
Formation IV :
i - Biocalcarénite
Limite de la sédimentation siliceuse et calcaire: j.
FIGURE N° 2
PROFI LS BATHYMlTRIQUES DES CANYONS FOSSILES
DE LA BAIE DE SAINT VINCENT
ECHELLE VERTICALE =~qtELLE HORIZONTALE ( 1/50.000) • 10
'" Rotation de la coupe perpendiculaire au canyon
25
qIlot CIe
Sable
RlCIF
S()
1
/
fJ,.--------,
RlCIF
d TEN1'
Q
Ollot CHAMPIGNON
fJ
11'.---........ 0
25
SQ
Les faciès littoraux récents et actuels de la Baie de Saint
Vincent (côte ouest de la Nouvelle-Calédonie) ont été étudiés par les
membres de la mission Singer-Polignac (1) puis par J. COUDRAY, et plus
récemment par l'auteur. Ils se rencontrent soit émergés à faible alti
tude, soit immergés dans le lagon. L'~ge et le milieu de dép8t de ces
faciès sédimentaires permet de les grouper en quatre formations (Fig. 1)1
- vases, sables et calcaires coralliens immergés formant les
dépôts superficiels s8cU:ilcntés dans le lagon. (Formation 1).
- vases, sablG~ GQergés et mangrove, platiors co~alliens émer
geant à marée basse. Ils constituent un liseré le long du littoral àu
parfois un cordon important et correspondent à d'anciennes plages et baies
(Forma t ion II).
- argile compacte formant 10 substratum do la formation 1. Elle
n'a été mise en évidence que dans les carottages C 4 et C 7 (Fig 3)
Formation III.
- biocalcarénite qui constitue certains îlots de l'arrière ré
cif (îlots Moro, îlots Champignons) et une partie de certaines tles (Hu
gon et Puon).
Fom~TIONS l et II : vases, sables et calcaires coralliens.
La formation l comprend tous les dép8ts aupcrfiaiels sédimen
tés dans le b.gon(DtlGllS 1972). Ii xa' fo.rmation II appartiennent tous les
dépôts récemment émergés, fossilisés, au-dessus du niveau des hautes mers
actuelles jusqu'à l'altitude + 2 mètres (ION). Ceux-ci sont en voie d'é
rosion. Les marnes faciès composent ces de~c formations. Cc sont des sa
bles coralliens ou siliceLu, des sables vaseux et vases sableuses à dé
bris coralliens, des constructions coralliennes, des argiles de marais
asséchés et des Vases d'estuaires. Leur modes granulométriques présen
tent un maximum de fréquenoe vers la millimètres pour les gros débris
coralliens ou coquilliers, vers 0,25 millimètre pour la classe dœsablcs.
Les sables coralliens sont constitués de débris coralliens de
mollusques, de grands ct petits foraminifères avec quelques niveaux de
ponces. On ~ observe généralement deux stocks l'un usé et gris (grains
coralliens , petits foraminifères) peut-8tre rcraanié, l'autre peu altéré
(débris coralliens, mollusques, grands foraminifères). Ils se trouvent
- 3 -
soit à proximité du réoif, soit sur les plages actuelles, soit en arrière
de celles-oi formant une plage ancienne fossilisée (parfois exploitée).
Les sables siliceux se rencohtrent aux embouohures en cordons
littoraux émergés ou en barres émergeant à marée basse. Ils sont compo
sôs de grains détritiques (grauwackes, péridotites etc••• ) auxquels
s '·ajoutent des débris ooquilliers ou coralliens.
Les sables vaseux et vases sableuses à débris coquilliers et
coralliens forment l'essentiel de la sédimentation actuelle.
Les argiles sableuses parfois gypseuses, émergées, forment
des plaines dans la zone des estuaires. Elles prolongent au-dessus du
niveau das plus hautes mers les vases ou lutites sédimentéès aotuelle
ment. Celles-oi sont silioeuses à proximité des estuaires 0t dans la
partie nord-ouest de la Eaie et calcaires à l'abri des tlots. Les profils
géochimiques (DUGAS 1972) soulignent cette différence mais il est à no
ter que les teneurs en CaO croissent avec la granulométrie vers le récif.
Les platiers réoifaux émergeant à marée basse et actuellement
abrasés n'ont pu ~trc oonstruits que lorsque le niveau de la mer était
au-dessus du niveau aotuel soit pendant le maximum de la transgression
Flandrienne. Ils constituent une terrasse aotuelle surmontée sur cer
taines îles (Leprédour, Puen) d'une terrasse moyenne oorrespondant au··
niveau à huitres fossiles de 3.370 ans E.P. (COUDRAY et DELIERIAS 1972)
ct d rune terrasse plus haute aocompagnée à l'tle Puen d'une encoohe ma:r
quant très probablement le maximum de la transgression. Des oonstructions
ooralliennes émergées de 1 à 2 mètres d'altitude ont été roconnues et
datées en Nouvelle-Calôdonie (LAUNAY et RECY 1972, COUDRAY et DELIBRIAS
1972). Ainsi la formation II a un âge estimé entre 4000 ans B.P. et l'ac
tuel avoo un maximum d'altitude 2000 ans B.P. Son épaisseur n'est que
de 0,5 à 1,5 mètres tandis que celle de la formation l varie de 2 mètres
(oarottage) à une dizaine de mètres (forage de la mission Singer-Polignac
: AVIAS et COUDRAY 1967).
FORlfillTION ~l! : Argile compaote plastique.
Deux oarottages C4 et C7 (DUGAS 1972) ont atteint dans la baie
oentrale une argile oompaote plastique, vert-bleu clair ou vert-brun sous
1 à 2 mètres de vases sableuses fluides à débris coquilliers et ooralliens.
Cette argile oontient des conorétions carbonatées et quelques coquilles et
oorrespond donc à un milieu de sédimentation différent de celui actuel.
FIGURE N° 10'
CAROTTAGES EN BAIE DE SAINT VINCENT
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Baie CenfraleC4 C7-----------r--r- --l----1-
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- 4 -
On peut l'apparenter à l'argile bleu-verte observée sous un dép8t
ferruGineux actuel à la Tontoutâ ct au marais de Mara (BALTZER 1970 a
et b) et par carottage on Baie de Dumbéa (LAUNAY 1972). Il s'agirait
selon F. BALTZER (1970a) d'un dép8t dans une vaste plûine d'épandage.
Le changement de sédimentation représente alors la transgression marine
au Flandrien et son fige serait pré-holocène. L'épaisseur de cette for
mation est de quelques mètres.
FOR~~TION IV : Biocalcarénite
C'est une bio-calcarénite avec des minéraux détritiques sili
ceux et métalliques (AVIAS et COUDnAY 1965). Il s'agit cl' L~n ancien sa
ble dunaire, plus ou moins induré par une cimentation calcitique. Son
épaisseur est d'environ 50 à 80 mètres correspondant à 35 mètres émer
gés (îlo Hugon, île Moro) et 50 mètres (île Isi6 au nord-est des îles
Testard). Cotte éolianite sc répartit en masses discontinue3, restes
d'une immense dune faite de couches superposées, entrecroisées qui
s'étendaient d'une façon presque continue parallèlement au récif, en
arrière de celui-ci. Il y a parfois formation d'uno crante à son som
met ct elle peut être recouverte d'un sol (île Hugon). Dos Gastéropodes 1
Placostylus mariei (Pliocène-actuel) selon YOSHIO KONDO (Hawaï) y sont
fossilisés. Une formation identique a été observée à l'île dos Pins
sur un platier d'âge 118.000 ~ 8.000 B.P. (LAUNAY et RECY 1972) et en
Australie où clIo a été datée de 25.150 + 1.050 ans B.P. (GILL et
HOPLEY 1972).
Tableau l
-5-
Relations entre l'nge ct le milieu de dép8t des facièsrécents de la Baie de Saint-Vincont.
Forma- Faciès et Lithologie AgeEpais- Alti- Milieu de Sé-
tion seur tude dimentation
Faciès i~~~ ••---Constructions coralliennes - récifs iran-gcan 8
-Sables coralliens vaseux de l à ~?1èfi~é extérieur deou non -actuel à11 mè- r~q ? '-a baie.
l Sables siliceux vaseux holocène tres ')stuaires et- -ou non plageset- Vasos avec ou sans débris intérieur desous -coralliens lefon:Œ la baie- Vases des marais inondés estuaires-
II
Faciès émerg~ :
-Constructions coralliennesémergeant à marée basse
-Sables coralliens
- Sables siliceux à débriscalcaires
- Argiles des marais assédés
épisodede l
maximumde latransgression Flandriennede 2000.à4000 ans
B.P.
l,~ mé·tre
+ l à+ 2 m
- récifs frangeants
- plnecs etcordons li ttoraux.
- estuaires
III -Argile compacte plastique Pré- 5 à 10mFlandrienne
quelqicemètres
sous lefond
- lagune
IV- Biocalcarénite 10.000 à
100.000ans (?)
do 50 à de + 5080 mètrœ à - 30n - dune litto.;-o
raIe
Il est à noter la présence d'argiles à des altitudes variées
(argile à gypse do l'îlot Lcprédour à 160 mètres) (ESPIRAT 1971) que
leur position et leur élévation permettent de supposer nettement plus
agées que 100.000 ans et mises en place tectoniquement.
Les quatres formations sédimentaires étudiées regroupent les
faciès variés et récents du littoral et du lagon de la baie de Saint--
Vincent. Elles permettent une meilleure compréhension de la paléogéo
graphie au cours du Wurm et du Flandrie~.
- 6 -
TABLEAU II Profils Baie de Ouenghi - Récif
Teneurs en p.p.m g des éléments traces
Baie inaccessible nO 242 ~63
40-2
107 fraction )."40- ,miorons, <40
108 '> 40~ 40
110 ..., 40L40
III >40L.. 40
114 > 40L40
116 ~ 40~ 40
101 > 40<.. 40
Baie Centrale nO 95
137791)
55432743
3321973595
429
35
724334663246
152210227
1220
9
4243467032711443323432341454
••
1
'1125 '1
150 '125 '1
200 1200 's
t2600 :1500 ':2850 t2300 '1
3850 '1
5250 '1
2150 '12750 '13150 • '1
200 '1
2750 '13200 ':
2750 -:3850 '12750 ':1950 '17300 '1
3600r4050 '1
850 -:
500'.·'.·
'.•
'.·
'.•
':
..•
300 ':,,2700 ':': 1000 ':': 2000 ':
'1 1800:,1 2700 ':1 900 ':1 1000 ':': 2700 ..1': 1300': 300
-: 800. '1,1 2000 : '1
:1 500:': 1800 : 1
: 1500 :'1
": 1000 : '1
': 300 t'r 800 'S
,1 1000 -:': 900 1'1 200 '1
. ': 200· 1'1 1000 '1: '1 200 ':
: '1 1'1 10001 2850 1
:: 200 '1 8000 '1
'1 100 1 4900 '1': 100 ': 7500 :S 100 : 1650
400270
1000500
270270270200270
7001000
1
30 '1 10001 2001300 :'1 3000 '1 100 t
3000 1 1000 1 750 '1270 1 2700 1 100:300 '1 2000 1 1600 1220 ~ 1800 1 125 '1
3000 ~ 500 '1 5750 -:270 : 1500 1 400 '1
270 : SOO '1 750 1200 1 2000 '1 100 '1300 '1 800 1 150 1
90 ': 1800 '1 50 '11500 1 1000 1 3700 '1
'1 180 ': 1800 '1 950 '1
'.·..•
'1
3 '19 '15 -:5 ':
1 5 1 1000'.•'.·
..·
1 9 ':': 9 ':': 18 ':': 10 ':'1 27 ':
'1
18 ':3 ':
'.·
30 ':27,5 1
.. ..· .
30 '1 10 '1 10009,5 ''1 10 ': 100035 '1 5 1 10007,25 1 51 900
21 t <3 '1 150023 '1 10 '1 1500
'1 ':': 32,513.11000
26 ': 5 ': 100025 ': 30 '1 Il
": 13 t 70020,25'1 10 '1 Il16 ': 3 '1 100042,5 ': 20 t 2000
18 ': <3 ': Il
'....•
..
:FLUOR 1 BORE'IVAUADIUH: THALLIDM'I srRONI'IUM' LITHIUM,: :: : : :
'1 30': 5,75': 33,5.. 7,5
1021151616
-: 21 : 20':'1 7,25 ': 10 ':': 19,: 10 ':'s 8,75 ': 27 ':1 8,25 '1 10 '1': 19 ': 22 '1': 16 '1 5"': 9 '1 27-: Il,5 ': 9': 22,5 ': 20'1 19,5 ': 30'1 19 '1 181 2),' .. 5': 8,75 9
t 15,5 '1 50 '1 100: 18 : 10' ': <: 30': 42 ,5 '1 <3 ': ...::::. 30': 15 'S 3. ': 11: 9.5 : 3: 11
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/"" 63'40-2total
<"63total
763763
total (ca1carônite)totaltotaltotal
-259
94
nO 677849
Baie deOnœnghi nO
Canal Hugon nO 230
57
58
Baie Centrale nO 56
Baie de Tamoa nO 258
Attière-Récif
RécifOorai:1Coquille de bénitier
118t Champignon nO 65
Baie du Sud nO 60238
Pte Le Gui110is nO 61Arrière-Récif nO 63
6466
TABLEAU III Profil Pte Mamaora-Récif dans le lagon
Teneurs en p.p.m. d'éléments traces
- 1 -
échantillons prélevés à la benne sur le fond
-,':FLUOR: BORE': VANADIUM': TALLIUr,f1smONrIUM': LITHIUM'. '. '. '. '. '.. .. . . .'. '. .. '. '. t. • • • •
Pte Hamaora N° 263 total 6,5 '. 3 '. 11 .. 300 .. 6800 .. 9· • • • •264 " 6,5 '. 5 '. 50 '. 1000 1 3000 • 27• • • •265 " 6,25': < 3 '. ( 30 '. 500 '. 3000 '. 22• • • ·266 " 6,5 3 '. Il '. 300 '. 3400 .. Il• • • ·261 " :11. 3 '. Il '. 300 .. 3850 .. 10• • · •268 " 15 3 .. Il .. 100 .. 4750 '. 8• • • •'. • ..· • •
Récif 270 Il 14 3 '. 11 '. 100 '. 5100 1 8• • •,1 • • • •._.~.... ; ..:::~ .. · • • •
III) GEOCHIMIE DES SEDltENTS DES FOR~~TIONS l ET III.
Les Analyses chimiques des éléments majeurs ont été effectuées
par le laboratoire de Chimie du Centre de Nouméa. L'échantillon total ou
exceptionnellement ses fractions inférieures et supérieures à 40 microns
sont broyés ct, après une perte au feu, mis en solution par l'acide per
chlorique qui solubilise peu les silicates primaires mais attaque los oxyde 1
Les éléments traces ont été dosés par 10 laboratoire de chimie
de l'ORSTOM à Paris Q
III - 1 - La Formation l
bathymétrique.
Une première étude de ces séèiments a mis en évidence (DUGAS 1972
les répartitions horizontales, des éléments des carbonates et des silica
tes détritiques ainsi que dos oxydes métalliques liés à ceux-ci. On cons
tate que la sédimentation carbonatée est prépondérante aU sud d'une ligne
approximative reliant la côte de part et d'autre de l'échancrure qui forme
la Baie de Saint-Vincent (Fig. l)c Elle croît avec la taille des particu
les ct la proximité du récif. La sédimentation siliceuse d'origine conti
nentale ainsi quel los oxydes métalliques décroissent très rapidement des
estuaires vers le récif. Ainsi les sédiments détritiques continentaux ne
s!étendent pas au-delà de l'intérieur de la Baie où débouchent les ri-
vièreR.
-8-
Les teneurs on éléments traces dos échantillons (Tableaux II
et III paraissent liés soit à la fraction fine détritique soit à la
fraction grossière calcaire. Ainsi on constate que les valeurs de Stron
tium varient avec la proportion do débris coralliens. De m6me celles
de Bore, faibles dans la zone récifale croissent à l'intérieur de la
Baie suivant la proportion de fraction fine. Il on ost de m6me du Ta1
lium. Le Vanadium présente de fortes valeurs principalement dans la par
tie moyenne du profil difficilement corrélables avec un paramètre sédi
mentologique. Les teneurs en Fluor ne caractérisent pas un type parti
culier de sédiment.
111- 2 Les Formations l et III : échantillonnages des carottes (Fig. 2)
La Formation l a selon les carottes, une épaisseur croissante
vers l'intérieur do la Baie où olle atteint quelques mètres. De vaseuse
et siliceuse aU fond de la Baie, elle devient plus sableuse et calcaire
vers le récif (DUGAS 1972). Dans los estuaires le pourcentage de lutites
croissant vers la baso des carottes peut ~tre interpr~té comme une variation de la sédimentation ou un déplacement de la barre sablouse d'em
bouchure vers les vases du lagon.
Les analyses chimiques totales (cf tableau IV) dos échantil
lonnages des carottes contribuent à différencier les zones de sédimen
tation actuelle et à montrer la continuité dus dépôts sur l'argilo com
pacte de la baso. Los teneurs on CaO sont plus élevées dans les carot
tes éloignées dos apports sableux des rivières ct soulignent la nature
de la fraction sableuse observée à la loupe binoculaire. Les teneurs
en insoluble, en Si02' mettent au contraire en évidence les apports
siliceux des rivières. Les valeurs élevées de Fc 203
et MgO sont dues à
des apports latéritiques soiont dans les estuaires soient à des niveaUX
variables coïncidant avec de faibles teneurs en CaO (C2) soient pour
celles de Fe 203 dans l'argile de base (C4
et C7). Les teneurs les plus
élevées en NiO et Cr203 caractérisent les sables détritiques des carot
tes d'estuaire et l'argile de base des carottes C et C •4 1
- 9 -
TABLEAU IV AnalY8c'.',.r"h.imiques totales des Prélèvements sur les Carottes (en %)
(L = %de lutites)
'.•
••
'.•
..•
·'.·.·.·.
'. '.·.'O.·.'. '.·.
·.·.3,61 Sable moyen. siliceux
1 de latérito)ot rares& liers.
:: 21,4: Sable siliceux: quilliers
9,6': Sable siliceux (tl.vec graviers la': téri te) et raros débris coquilliers
:: 43,6.: Sable siliceux (avec graviers de: latérite) et débris coquilliers.
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3,08 :15,97:16,70:23,42: 2,66:11,73: 0,12:13,55: 0,31: 0,36
••
: 0;84
1,96
..·
: 2,80 :11,01:22,50':25,44': 1,63':11,44': 0,10':17,20: 0,36: 0,44
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'. ". '. . .. .. '. . .· . . . . . . . .: 3,08 :11,08:24,06~23,13~ 1,60:12,16: 0,13:18,53~ 0,33: 0,57 :1
·•
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" . ". '. .. '. .· . .. ... .1 8,40 112,55:19,84:22,22: 1,41 : 12,87: 0,10:16,20: 0,36: 0,85 ::
'. ". .. '. '. ... . . .· . . ~ . . . . .: 8,40 :14,47.:18,48123,50.: 2,43·:10,73·: 0,13·:14,21: D,3D.: 0,55
63
13C
21
47
73
38
- 113
Cl A 1 cm
Cl B l cm
_____________.• '.------.•---'.----....;'"'.M '. .:'"'. 'O:- :~':~_-::.••~_------__ --,N° de carotte et •• •••••• • Observations de la fraction supé-Prnfondeur sous : : ': : : 1 : : NiO : :: L 1 ricure à 0,063 mm (Las foraminifè-10 fond en cm. ,: CaO: PF : I:Si02 :,A1203:Fo 2()3: Mn02,: MgO.: ,: Cr203:: ,& res sont toujours présents).
&
10,0': Sable moyen siliceux à rares débris': ooquilliors
:: 10,0': Sable moyon siliceux à rares débris: coquilliers
:: 39,2': Sable fin siliceux à rares débris'f coquilliers
:: 54,2~ Débris ligneux et coquilliers et': :: : ': -: ': :: ': grains siliceux
162: 3,64 :12,83:18,56':24,77: 2,20:13,59: 0,12':16,87: 0,36 0,45 l': 31,3': SalJ1e fin silicGUX avec débris co-:: : ::::: ::: quil1 ie rs •
207 :10,36 :16,13:15,85:21,69: 2,47112,441 0,15113!88~:~0~,~33~~0~,~6~4~::~4~6~,~6~L~~~~~i~d~~~~~~e~t~l~i~g~n~o~ux~~I-----..-...~---...;;....--"~--.;.'._ .........:..;..,.--""'.........",.;...."'--~.<..,:--. - .........,-'."-- '. '. : o. '. J,
1 • • • • • • • ~
0,56 : 8,48:25,05:24,52 : 1,73:18,59': 0,18:18,19: 0,36: 0,82:: 7,4': Sable moyen siliceux 11
avec (graviers 1débris coquil- i
1à rares débris 00- 1
1
..1.. Suite G ••• ooc
Suite (TABLEAU IV) - 10 -
__________________-.....-..--..Io__-.....__.......__~ ~._ ..__ . _ .." - -------------->
': : ': ': .: -: : .: : : ':30,80:32,47': 4,00':13,22: 2,28: 9,30': 0,16': 5,71: 0,20': 0,11 ::22,7
:: ':: ': -: : :- 1cm ~39,20 :39,18: 2,90: 5,51: 0,99: 4,291 0,121 3,19: 0,071 0,09
': ': ': ': ': ': --~~ ': ': ': ':· '.. ". '. .• '. . ..· .. .24,36 :25,40~11,80:16,03: 3,80: 7,15: 0,11: 5,78: 0,11: 0,17 . :64,1
: :., '::2.24 :13,68:15,02127,31: 6,65:15,02: 0,25: 7,90: 0,31: 0,24 :97,5
': ': ': ': ': -: ': ': l : '::18,20 :20,71:14,06:21,40: 6,08: 7,87: 0,16: 5,71: 0,09: 0,09 :86,6
• '0 '. '. '. '. .. 0' '. ..· . . . . . . . . .:44,80 :39,43: 1,66~ 4,621 0,87: 2,72: 0,081 2,391 0,05: 0,05
avoc latérite et
(Turitol1os) avecDebris coquilliersgrains silicetixS2blo fin siliceuxdébris coquilliors
id
'.•
:29,0
:12,5
:29,9
'..: 8,8 ': Débris coquilliers (gastéropodos) et
': coralliens et grains ca1cairos: Débris coquilliers ct coralliens ct
grains calcaires: S2b10 fin siliceux avoc débris co: quilliers et ligneux1 Sables à débris coquilliers et co1 ra:1iens et huttres.': G:;:'os débris coralliens et coqui1-': l ~e_r_~_e_t I!r? in_s._.c.§l_ca iro_s .__, 1
••
··0,36: 0,28
0,16: 0,11
'. '. . '. '. .• • • • • •2,80 :14,12:17,24:25,05: 1,90112,871 0,10:17,86:
': ': -: ': -: :29,96 :30,71: 4,55: 12 ,95: 2,36: 7,87-: 0,14: 5,71:
11
38
50
96
89
149
- 1 cmc 3
C2
..· '.. '.. ... '.. '.• ..•
id:'..
·•
..•51,2 ': Débris coquilliers et grains calcaires
-: gris50,5 1 Sable à débris coquilliers et coral
: lions (rares quartz)59,0 : id
: :
::
:0,85 :.60,4 : Sable coquil1ior et siliceux avec Tu-
:: -: rite11cs.0,67::92,8 ': Grains siliceux avec latérite et dé-
: bris ligneux.
0,13
0,10••
0,06'::
0,04:: ::: ': ': '1 :~38,36 :37,64: 6,34: 7,78: 1,86~ 3,43: 0,061 2,46:
.: ': ': ': '::35,00 :33,71: 7,08: 9,25': 2,05': 5,01': 0,07': 3,05':
': -: .: .: ': ': ': : : ::33,60 :32,21: 7,70:10,19: 2,13: 6,44: 0,07: 3,35: 0,07': 0,08
175
160
c 4 - 1
26
'. . -. '. . '. '. '. '. .· . . . . . . . . .:22,40 :24125:16,43:13,48: 2,66: 7,15: 0,12: 3,78: 0,11:.. . . '. . '. '. '. . '.· . . . . . . . . .
(argile 194: 8,40 :11,44:15,62':33,99: 3,76:15,02: 0,16: 4,38: 0,38:compacte): : : : : t : 1 -: :
"nez : 7 ,00:11,32:19,42':29,81: 3,69: 13,59: 0,12: 3,59': 0,35: 0,92::: : : : :: :
..1.. SUITE ••••••
Suitü (TABLEAU IV)
•
- 11 -
• '. '. z : : '. ': • : •• '.• • · • · • • •c 5 - 13 · 1,12 9,30~19,07:26,38: 1,39:15,02': 0, 14': 24, 11': 0,36: 0,76 '. '. 4,6 '. Sable siliceux avec quelques débris· ·. ·.. '. • '. '. '. .. • • ·'. • coquilliers· • • · • • • • • • • •
168 · 9,80 15,34~13,81:24,92~ 1,20': 11 ,44': 0,12': 19,36': 0,33': 0,26 '. '. 7l q '. S8ble siliceux avoc ln tôri te et débris• ·. ·.. ': : Z '. .. : '. .. ·'. • coquilliers (gastéropodes) •· • • • • ·. •199 • 2,24 13,30': 15,44': 23,68: 1,41':10,73: 0,13': 19,85': 0,34: 0,57 ':: 33 , 9 '. SEtble siliceux avec la téri te débris• ·'. Z '. '. '. '. '. '. '. '.. '1 coquilliers et ligneux.• • • • • • • • ·... : 'Z '. '. '. .. · • · : : : ,
• • • • • • •1c 6 12 0,84 • 9,62:19,01:30,40: 2,°5:15,30: 0,13': 20, 52: 0,34: 0,44 ::17,3 '. Sable fin siliceux avec rares débris• ·'. '. '. '. · '. '. : '. : : • coquilliers j· · ; . · · · • • • 1
132 7,00 :12,47115,19123t26~ 2,70': Il,44': 0,16': 14,38': 0,31': 0,45 ::71.6 '. Sabla fin siliceux avec débris coquil-:•'. • '. .. • .. '. • .. ·'. .. 1iers et ligneux 1· • • • • • • • • ·. • !
193 2,80 :14,36:27,65~23,19: 5,89': 6,44': 0,14': 4,32': 0,14: 0,18 ' : 79,'7'71 Sable fin siliceux avec rares débris 1
1'. : · '. · .. ': .. .. '. '. coquilliers.cal-1
• · • • · • • · •265 2,80 :12,90:24,94: 23,81: 5,70: 7,15': 0,14': 5,71: 0,20: 0,30 :85,3 '. Débris de lamellibranches, grains·'. '. '. ': '. '. '. '. '. · '. caires et silice'li.x• · · • · • • · · ·
1-.. '. '. '. • · : .. : • · '1· · • · • · • • ·c 7 - 6 :43,40 :37,75: 2,60': 3,42: 0,68: 2,86': 0,08': 2,26: O,O}: 0,15 :14,5 '. Sable calcaire avec débris coquilliers \•'. '. .. '. • · '. • .. : ·'. .. et coralliens (gris ct blanos).· • • • • • • • • ·. •
30 :42,00 :39,64: l,8o: 3,04: 0,76: 2,86: ° ,01': 1,96: 0,03: 0,13 -:&18,9 .. id•'. · '. '. '. '. '. • : : ..· · · · · • • · •76 40,60 ': 38,00': 2,81': 3,74: 0,95': 2,57': 0,09': 2,19': 0,03': 0,25 '. 25,4 ': id·'1 • 1 .. '. ': : 1 : • '1· • • •
(argile 103 9,80 :13~11: 5,97: 37 ,14': 6,08:18,59: 0,°5': 3,52: 0,43: 0,26 '. 97,5 '. id (rares quartz)• •compacte) '. '. · '. '. .. '. • '. .. 'S· • · · • • • · • ·nez 7.00 ' 11. 32': 19.42': 29.81': 3.69': 13.59: 0.12': 3.59': 0.35': 0.92 '. ':·'. • ''O '. C '. 'z '. 1 1 'z• • • · • •
c 8 - 10 cm :19,60 23,69:11,87:19,15: 5,32: 9,30': 0,10': 6,51': 0,13: 0,10 '. 92, 11 Débr is coquilliers ct coralliens ct·.. : .. .. 1 ,. 1 ,z • 1: ':grains si1ioeux.• • • · •98 :15,40 19,21:10,00'122,12: 5,32:14,30i 0,19': 7,51': 0,29: 0,13 '.. 98,4': id• •
116 :14,00 19,541 9,59:21,11: 4,15':12,81: 0,19': 6,24l 0,26: 0,11 :: 98,4': id265 ': 16 ,80 :23,85:11,40:16,88: 3,65: 6,44': 0,08: 6,31: 0,09: 0,07 ·'. 94,01 id·.nez :19,60 :25,46:10,57:17,39: 3,80: 6,72: 0,09': 6,44: 0,10': 0,07 '.. 'Z id·.· · • · · • · • • • ·. :• · · · • · • • • • ·.
- 12 -
IV • - INTERPRETATION DE LA SEDIMENTATION
L'existence de vallées sous-marines et de passes dont le ni
veau de base serait à 70 mètres environ par rapport au niveau actuel
est interprétable comme les effets d'une régression marine que de nom
breux auteurs ont signalé on Nouvüllo-Cnlôdcnie (nAVIS 1925nOUTHIER 1953 bVll.S .1959 ) et attribuable par tous les
auteurs aux r6gressions du Quaternaire dont la dernière à cu lieu au
W-ürm (15 000 à 19 000 ans B.P.). "La région constituant le lagon était
alors, écrit BALTZER (1970), une vaste plaine d'épandage où les rivières
du cycl~ a de Davis apportaient leurs sédiments". Les argiles très fines
avec nodules calcaires de la base des carottes C4 wt C7 parraissent re
présenter ces sédiments d'origine continentale. Elles sont probablement
d'origine pré-holocène.
La transgression Flandrienne est mise en évidence par le chan
gement de sédimentation vase coquillière et corallienne sur l'argile.
La sédimentation vasouse ou sablGuse est continue jusqu'à nos jours
excepté dans l'estuaire de la Ouenghi dont la variation de sédimentation
CIA s'explique par un déplacement du delta ou d'une diminution de la
profondeur d'eau, donc d'une légère émersion très récente.
La sédimentation corallienne et coquillière existante du récif
jusqu'au front des îlots est dominante dans la Baie centrale et la Baie
de Pritzbuer et par places la Baie de Ouenghi, mais influence peu les
Baies de Déama et du Nord où la sédimentation d'origine continentale
est prépondérante. Les débris coralliens et coquilliers sont dispersés
dans toute la Baie par les courants.
Dans les estuaires de la Baie de Saint Vincent les sédiments
détritiques apportés surtout lors des cyclones sc déposent en formant une
barrière sableuse émergeant à marée basse ct une ponte vaseuse juxtaposée
vers le large. binsi la plus grande partie des lutites détritiques se
sédimente soit dans les ms.ne:roves du deI ta soit à proximité de l' estu
aire. Une plus faible partie est ontrainée dans los endroits calmes où
elle peut se déposer telle la Baie du Nord ainsi quo le prouve la miné
ralisation des lutites de cello-ci. Un transport vaseux existe à proxi
mité de l'îlot Leprédour ainsi que le montro la répartition des lutites.
Cependant les carottes mettent en évidence que la plus grande partie des
vases est piégée dans le fond de la Baie principaloment dans les Baies
de Doama et du Nord.
- 13 -
v - BIBLIOGRAPHIE
(1) Membres de la Mission SINGBR-POLIGNAC : AVIAS J., DOU~~NGE F.,CHEVALIER J.P., LUCAS G., RErIT J.M., TAISNE B., et PLESSIS Y., SALVAT B.,BALTZER F. Ainsi que les dip10mitifs GAVŒINI, ADOLPHE-REGNAULT A. etTOULOUSE qui ont travaillé sur la Baie de Saint-Vincent.
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