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Résumés des communications S249 une incidence radiographique décrite par Chiron. Elle se réalise en décubitus dorsal, hanche en flexion et en abduction à 45 , rota- tion externe maximum. Le faisceau de rayon X est antéropostérieur centré sur la tête du fémur. Objectif.— L’objectif de notre étude est d’évaluer cette incidence en la comparant aux autres incidences. Notre critère principal d’évaluation est l’angle alpha de Notzli. Le critère secondaire est le rapport d’offset antérieur cervico céphalique. Matériel et méthode.— Étude expérimentale : Nous avons créer des conflits artificiels radioopaques positionnés sur des col fémoraux normaux. Les fémurs ont été disposés par rapport à un bassin fixe, grâce à des repères orthogonaux, dans les positions des différentes incidences radiographiques. Les radiographies numérisées ont été analysés par deux observateurs. Le nombre de sujets nécessaires pour répondre à l’objectif principal a été calculé pour observer une différence minimale de 5 entre l’angle de Notzli mesuré sur l’incidence de Dunn et notre incidence (test de Student apparié). La validité (coefficient de corrélation de spearman avec Dunn) et la reproductibilité (coefficient intraclass) ont été analysées sur STATA SE v11.0. Résultats.— Les valeurs moyennes d’angle alpha de Notzli les plus importantes sont obtenues à toutes les mesures avec l’incidence de Chiron (87,4 ; 86,2 ; 84,5 ). Les plus faibles sont mesurées avec le crosstable. Nous avons mesuré une différence moyenne de 8,95 avec Dunn (p = 0,00007), 3,44 avec Dunn 45 (p = 0,004) et 13,47 avec crosstable (p = 0,002). La reproductibilité intra et inter obser- vateur était excellente (0,93 et 0,87). Le coefficient de corrélation de Spearmam avec Dunn était de 0,7. Les résultats concernant le rapport d’offset n’était statistiquement significatif. Discussion.— Cette étude expérimentale dont la seule variable est l’incidence radiographique permet de valider l’incidence décrite par Chiron pour le diagnostic du CAFA par effet came. Elle permet dès le stade de la première consultation de déterminer si le patient à un CAFA dû à un effet came; bien entendu la mise en évidence radiographique d’une anomalie du col du fémur doit être mise en corrélation avec la clinique. doi:10.1016/j.rcot.2011.08.024 10 Résultats du traitement arthroscopique pur des conflits fémoroacétabulaires : 38 cas au recul minimum de 18 mois Olivier May , Jérôme Essig 45, rue de Gironis, 31300 Toulouse, France Auteur correspondant. Introduction.— Les conflits fémoroacétabulaires sont une cause reconnue de douleurs de hanche et d’arthrose précoce. Le trai- tement de ces lésions permet de soulager les patients et a pour but non démontré de retarder l’évolution arthrosique. Le traitement arthroscopique permet comme souvent de réduire la morbidité de la chirurgie et de diminuer les complications. Cette étude a pour but de valider cette technique et confirmer les résultats de cette chirurgie. Matériel et méthode.— Étude prospective mono-opérateur. Critères d’inclusion : douleur mécanique de hanche avant 50 ans associée à une anomalie morphologique de conflit fémoroacétabulaire de type came (angle Alpha > 50,5 sur arthroTDM), pince (rétroversion du 1/3 supérieur de l’acétabulum sur bassin face) ou mixte. Stade de Tönnis 0 ou 1. Pas d’antécédent chirurgical sur cette hanche. Traitement arthroscopique pur. Révision clinique à 1an de recul. Technique chirurgicale: arthroscopie centrale et périphérique sur table orthopédique en décubitus dorsal, 2 voies d’abord amplifica- teur de brillance. Ostéochondroplastie du col en cas de conflit mixte ou came pur ; traitement des lésions labrales et chondrales ; acé- tabuloplastie en cas de conflit pince ou mixte ou si clapet chondral associé. Tous les patients ont été hospitalisés entre 24 et 72 heures, l’appui était complet dans tous les cas, la flexion était limitée à 90 pendant 3 semaines. Résultats.— Entre mai 2008 et février 2010, 41 patients ont été trai- tés pour conflit fémoroacétabulaire sous arthroscopie. Trois cas ont été exclus : 1 pour antécédent chirurgical sur cette hanche, 2 stades radiologiques Tönnis 2. Il s’agit donc d’une série continue de 38 hanches chez 36 patients, d’âge moyen 35 ans, prédominance masculine (25/36). Il y avait 11 effet came pur, 9 pinces dont 4 fonctionnelles et 18 mixtes. Pas de perdus de vue. Il y a eu 7 cas de réinsertion labrale, 5 cas de microfractures. Le score de Womac est passé de 58 en préopératoire à 80 au recul de 18 mois. Il y avait 83 % (30/36) de patients satisfaits ou très satisfaits. Complications.— On déplore une conversion à ciel ouvert (Hueter) par échec de matériel arthroscopique. Une rupture de matériel (guide nitinol) nécessitant une reprise pour ablation de matériel. Une reprise par resurfac ¸age au dernier recul. Discussion.—L’arthroscopie permet une diminution de la morbidité du geste opératoire. Les résultats sont comparables aux autres séries de la littérature avec de bons résultats sur la douleur et la fonction. La traction par contre appui de grand diamètre n’a pas eue de complication. Des études à beaucoup plus long terme seraient nécessaires pour évaluer l’évolution arthrosique ou non. doi:10.1016/j.rcot.2011.08.025 11 Névralgies du nerf pudendal postarthroscopie de hanche : à propos de 150 cas de 1995 à 2010 Régis Paihlé , Philippe Chiron , Jean-Michel Laffosse , Nicolas Reina , Étienne Cavaignac Service d’orthopédie, CHU Rangueil, 1, avenue J.-Poulhès, 31059 Toulouse, France Auteur correspondant. Introduction.— Les neuropathies du nerf pudendal sont une compli- cation classique en chirurgie orthopédique, après traction sur table orthopédique. Le mécanisme physiopathologique s’apparente à une compression nerveuse, d’intensité variable. Le diagnostic doit être évoqué devant l’apparition de symptomes périneaux stereoty- pés (troubles sensitifs et/ou sexuels) au décours d’une chirurgie orthopédique nécessitant une traction sur table orthopédique. L’évolution de cette symptomatologie est habituellement favorable dans les 6 mois qui suivent l’intervention, mais des séquelles défi- nitives sont possibles. Matériel.— Entre 1995 et 2010, 150 patients (79 femmes, 71 hommes), d’âge moyen 48 ans (17—75), ont bénéficié d’une arthroscopie de hanche dans le service. Les motifs de la procédure étaient dans 22 cas la nécessité de retirer des corps étrangers articulaires post-traumatiques, dans 22 cas de traiter une osteo- chondromatose, dans 35 cas de réaliser une résection de lésion labrale. Dans 54 cas, l’arthroscopie était réalisée à visée diagnos- tique, devant une hanche douloureuse, avec dans 40 % des cas une lésion labrale retrouvée, dans 50 % une arthropathie avancée et dans 10 % aucune étiologie n’était retrouvée formellement. Le critère principal étudié était la survenue d’une névralgie pudendale selon les critères de Nantes. Les principaux critères secondaires étaient les antécédents du patient, les complications associées, la durée de la procédure, le type d’anesthésie, le délai d’apparition, le délai diagnostique, le mode évolutif. Résultats.— Au recul moyen de 93 mois, nous avons noté 3 névralgies pudendales (2 femmes, 1 homme) (incidence 2 %) de type sensitives pures latéralisées au coté opéré. Le motif était dans 2 cas une résec- tion de lésion labrale et une osteochondromatose dans 1 cas. Les procédures duraient de 60 à 120 min, toutes réalisées sous anes- thésie générale avec curarisation. Le délai diagnostique était de 3 semaines, aucun examen complémentaire n’avait été réalisé et la guérison survenait spontanément entre 3 semaines et 6 mois. Les

Névralgies du nerf pudendal postarthroscopie de hanche : à propos de 150 cas de 1995 à 2010

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Page 1: Névralgies du nerf pudendal postarthroscopie de hanche : à propos de 150 cas de 1995 à 2010

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une incidence radiographique décrite par Chiron. Elle se réalise endécubitus dorsal, hanche en flexion et en abduction à 45◦, rota-tion externe maximum. Le faisceau de rayon X est antéropostérieurcentré sur la tête du fémur.Objectif.— L’objectif de notre étude est d’évaluer cette incidenceen la comparant aux autres incidences. Notre critère principald’évaluation est l’angle alpha de Notzli. Le critère secondaire estle rapport d’offset antérieur cervico céphalique.Matériel et méthode.— Étude expérimentale : Nous avons créer desconflits artificiels radioopaques positionnés sur des col fémorauxnormaux. Les fémurs ont été disposés par rapport à un bassin fixe,grâce à des repères orthogonaux, dans les positions des différentesincidences radiographiques. Les radiographies numérisées ont étéanalysés par deux observateurs. Le nombre de sujets nécessairespour répondre à l’objectif principal a été calculé pour observerune différence minimale de 5◦ entre l’angle de Notzli mesuré surl’incidence de Dunn et notre incidence (test de Student apparié).La validité (coefficient de corrélation de spearman avec Dunn) et lareproductibilité (coefficient intraclass) ont été analysées sur STATASE v11.0.Résultats.— Les valeurs moyennes d’angle alpha de Notzli les plusimportantes sont obtenues à toutes les mesures avec l’incidence deChiron (87,4◦ ; 86,2◦ ; 84,5◦). Les plus faibles sont mesurées avecle crosstable. Nous avons mesuré une différence moyenne de 8,95◦avec Dunn (p = 0,00007), 3,44◦ avec Dunn 45◦ (p = 0,004) et 13,47◦avec crosstable (p = 0,002). La reproductibilité intra et inter obser-vateur était excellente (0,93 et 0,87). Le coefficient de corrélationde Spearmam avec Dunn était de 0,7. Les résultats concernant lerapport d’offset n’était statistiquement significatif.Discussion.— Cette étude expérimentale dont la seule variable estl’incidence radiographique permet de valider l’incidence décritepar Chiron pour le diagnostic du CAFA par effet came. Elle permetdès le stade de la première consultation de déterminer si le patientà un CAFA dû à un effet came ; bien entendu la mise en évidenceradiographique d’une anomalie du col du fémur doit être mise encorrélation avec la clinique.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.024

10Résultats du traitement arthroscopique pur desconflits fémoroacétabulaires : 38 cas au reculminimum de 18 moisOlivier May ∗, Jérôme Essig45, rue de Gironis, 31300 Toulouse, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— Les conflits fémoroacétabulaires sont une causereconnue de douleurs de hanche et d’arthrose précoce. Le trai-tement de ces lésions permet de soulager les patients et a pour butnon démontré de retarder l’évolution arthrosique. Le traitementarthroscopique permet comme souvent de réduire la morbidité dela chirurgie et de diminuer les complications. Cette étude a pourbut de valider cette technique et confirmer les résultats de cettechirurgie.Matériel et méthode.— Étude prospective mono-opérateur. Critèresd’inclusion : douleur mécanique de hanche avant 50 ans associéeà une anomalie morphologique de conflit fémoroacétabulaire detype came (angle Alpha > 50,5 sur arthroTDM), pince (rétroversiondu 1/3 supérieur de l’acétabulum sur bassin face) ou mixte. Stadede Tönnis 0 ou 1. Pas d’antécédent chirurgical sur cette hanche.Traitement arthroscopique pur. Révision clinique à 1 an de recul.Technique chirurgicale : arthroscopie centrale et périphérique sur

table orthopédique en décubitus dorsal, 2 voies d’abord amplifica-teur de brillance. Ostéochondroplastie du col en cas de conflit mixteou came pur ; traitement des lésions labrales et chondrales ; acé-tabuloplastie en cas de conflit pince ou mixte ou si clapet chondralassocié.

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ous les patients ont été hospitalisés entre 24 et 72 heures, l’appuitait complet dans tous les cas, la flexion était limitée à 90◦ pendantsemaines.ésultats.— Entre mai 2008 et février 2010, 41 patients ont été trai-és pour conflit fémoroacétabulaire sous arthroscopie. Trois casnt été exclus : 1 pour antécédent chirurgical sur cette hanche,stades radiologiques Tönnis 2. Il s’agit donc d’une série continuee 38 hanches chez 36 patients, d’âge moyen 35 ans, prédominanceasculine (25/36). Il y avait 11 effet came pur, 9 pinces dontfonctionnelles et 18 mixtes. Pas de perdus de vue. Il y a eu 7 case réinsertion labrale, 5 cas de microfractures. Le score de Womacst passé de 58 en préopératoire à 80 au recul de 18 mois. Il y avait3 % (30/36) de patients satisfaits ou très satisfaits.omplications.— On déplore une conversion à ciel ouvert (Hueter)ar échec de matériel arthroscopique. Une rupture de matérielguide nitinol) nécessitant une reprise pour ablation de matériel.ne reprise par resurfacage au dernier recul.iscussion.—L’arthroscopie permet une diminution de la morbiditéu geste opératoire. Les résultats sont comparables aux autreséries de la littérature avec de bons résultats sur la douleur et laonction. La traction par contre appui de grand diamètre n’a pas euee complication. Des études à beaucoup plus long terme seraientécessaires pour évaluer l’évolution arthrosique ou non.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.025

1évralgies du nerf pudendal postarthroscopie deanche : à propos de 150 cas de 1995 à 2010égis Paihlé ∗, Philippe Chiron , Jean-Michel Laffosse , Nicolaseina , Étienne Cavaignac

Service d’orthopédie, CHU Rangueil, 1, avenue J.-Poulhès, 31059oulouse, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les neuropathies du nerf pudendal sont une compli-ation classique en chirurgie orthopédique, après traction sur tablerthopédique. Le mécanisme physiopathologique s’apparente àne compression nerveuse, d’intensité variable. Le diagnostic doittre évoqué devant l’apparition de symptomes périneaux stereoty-és (troubles sensitifs et/ou sexuels) au décours d’une chirurgierthopédique nécessitant une traction sur table orthopédique.’évolution de cette symptomatologie est habituellement favorableans les 6 mois qui suivent l’intervention, mais des séquelles défi-itives sont possibles.atériel.— Entre 1995 et 2010, 150 patients (79 femmes,1 hommes), d’âge moyen 48 ans (17—75), ont bénéficié d’unerthroscopie de hanche dans le service. Les motifs de la procéduretaient dans 22 cas la nécessité de retirer des corps étrangersrticulaires post-traumatiques, dans 22 cas de traiter une osteo-hondromatose, dans 35 cas de réaliser une résection de lésionabrale. Dans 54 cas, l’arthroscopie était réalisée à visée diagnos-ique, devant une hanche douloureuse, avec dans 40 % des casne lésion labrale retrouvée, dans 50 % une arthropathie avancéet dans 10 % aucune étiologie n’était retrouvée formellement.e critère principal étudié était la survenue d’une névralgieudendale selon les critères de Nantes. Les principaux critèresecondaires étaient les antécédents du patient, les complicationsssociées, la durée de la procédure, le type d’anesthésie, le délai’apparition, le délai diagnostique, le mode évolutif.ésultats.— Au recul moyen de 93 mois, nous avons noté 3 névralgiesudendales (2 femmes, 1 homme) (incidence 2 %) de type sensitivesures latéralisées au coté opéré. Le motif était dans 2 cas une résec-ion de lésion labrale et une osteochondromatose dans 1 cas. Les

rocédures duraient de 60 à 120 min, toutes réalisées sous anes-hésie générale avec curarisation. Le délai diagnostique était desemaines, aucun examen complémentaire n’avait été réalisé et

a guérison survenait spontanément entre 3 semaines et 6 mois. Les

Page 2: Névralgies du nerf pudendal postarthroscopie de hanche : à propos de 150 cas de 1995 à 2010

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250 86e réunion annuelle de la

omplications de type enthésopathie du gluteus médius et insuffi-ance du quadriceps étaient présentes dans les 3 cas.iscussion/conclusion.— La prévention d’une atteinte pudendaleasserait selon Brumback et al. par : des tractions et des duréespératoires les plus limitées possibles, le choix d’un contre appuielvien d’un diamètre suffisant (8 à 10 cm), et l’obtention d’uneonne relaxation par l’anesthésie (curarisation). La connaisance desévralgies pudendale doit permettre de développer la prévention,’information, et le dépistage de cette complication en orthopédiet traumatologie.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.026

2pport des céramiques biphasiqueshosphocalciques cellularisées dans le traitementes ostéonécroses de la tête fémoralelhadi Sariali ∗, Francoise Norol , Hugues-Pascal Mousselard ,rédéric Khiami , Yves Catonné

Hôpital Pitié-Salpêtrière, 47-83, boulevard de l’Hôpital, 75013aris, France

Auteur correspondant.ntroduction.— L’injection percutanée de moelle osseuse concen-rée semble améliorer les résultats des traitements chirurgicauxonservateurs des ostéonécroses de hanche. Cependant, un taux’échec élevé persiste. Cela peut être dû à 2 facteurs : l’injectione cellules dans une zone nécrotique sans apport nutritif d’où mortellulaire, d’autre part un effondrement de la zone nécrotique paréfaut de support mécanique. Nous avons donc développé une tech-ique consistant à réaliser une nécrosectomie percutanée associéeune injection de moelle concentrée avec renforcement mécaniquear une céramique biphasique.atériels et méthodes.— Huit patients âgés de 48 ± 9 ans ont étépérés pour ONTF stade II (2) et III (6). Un forage (9 mm) était réa-isé sous contrôle scopique en gardant 2 mm d’os sous-chondral.a zone de forage était visualisée avec un arthroscope, puis avivéeous contrôle visuel. 120 cc de moelle osseuse était ponctionnées etoncentrées pendant 15 min (3200 tr/min). Le produit était ensuitenjecté, puis une céramique phosphocalcique cylindrique (9 mm)tait implantée en press-fit jusqu’en zone sous-chondrale. L’appuioulagé était autorisé dés j1. Les patients ont été évalués clini-uement (Harris Hip Score) et avec une TDM, en préopératoiret à 1 an postopératoire. Une analyse de marche a été faite àan.ésultats.— La technique a été faisable pour tous les patients.ucune complication n’est survenue. Tous les patients ont étéméliorés avec un score significativement plus élevé à 1 an94,2 ±8,4 versus 33 ± 12, p < 0,0001). Six patients avaient uncore > 95 %, pouvaient courir et s’accroupir. La douleur EVA aignificativement diminuée (1,2 ± 0,3 versus 7,3 ± 1, p < 0,0001). Laarche était normale sauf pour 2 patients qui gardaient une légèreoiterie indolore. Le scanner à 1 an montrait une reconstructionsseuse partant de la céramique. Les 2 moins bons résultats pré-entaient un enfoncement localisé de 2 mm ; la nécrose était trèsntérieure avec un axe de céramique ne permettant pas un sou-ien mécanique optimal. Ces 2 patients gardaient un arc douloureuxers 40◦ de flexion. Un des 2 patients a été repris pour arthroplastieotale.iscussion conclusion.— La faisabilité et la tolérance de la tech-ique ont été montrées. Elle permet de combiner les bénéfices dea thérapie cellulaire à un effet mécanique de soutènement typeendoprothèse intra-osseuse ». Les résultats à 1 an sont très pro-etteurs. Les limites semblent être la taille et la localisation trop

ntérieure de la nécrose. Le TDM devrait permettre d’optimiser leositionnement de la céramique.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.027

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

3ige fémorale sans ciment : avec ou sansollerrette ?aurent Jacquot ∗, Jean-Charles Rollier , Alain Machenaud ,ean-Pierre Vidalain

Le Pericles, montée B, allée de la mandallaz, 74370 Metz-Tessy,rance

Auteur correspondant.ntroduction.— Nous rapportons les résultats de 2 cohortes extraites’une série continue prospective de 2712 tiges implantées sur uneériode supérieure à 20 ans.atériel et méthode.— Deux milles sept cents douze pro-

hèses totales de hanches ont été implantées entre 1986 et007 sur un site par deux opérateurs (même techniquemême voie’abord).’âge moyen des patients à l’intervention était de 66 ans (18—94).e score de Harris moyen avant l’intervention était de 40,9 (2—93).’étiologie principale était l’arthrose (71 %).a tige implantée a été une tige totalement revêtue d’hydroxypatite (Corail®), implantée jusqu’en 1997 en majorité sans colle-ette (choix des opérateurs). À partir de 1997, la plupart des tigesmplantées l’ont été avec collerette, par préférence technique despérateurs.es patients ont été évalués cliniquement (Harris) et radiographi-uement.a sélection de patients opérés entre 1994 et 2001 (4 années avant997, 4 années après 1997) a permis d’obtenir une cohorte de148 patients, 720 tiges sans collerette (KS), 428 tiges avec colle-ette (KA). Les patients opérés après 2002 n’ont pas été inclus cara partie extramédullaire de la tige a été modifiée en 2002. Troisent cinquante-neuf patients revus à plus de 5 ans ont permis deomparer 2 cohortes de 171 KA (recul moyen 6,99 ans), et 158 KSrecul moyen 8,93 ans).ésultats.— Pour les 1037 patients (99,1 %) revus à plus de 6 mois, laige a été suspendue 39 fois (9 %) dans le groupe sans collerette1 fois0,13 %) dans le groupe collerette (p < 0,001). Les scores de Har-is au 6e mois après l’intervention ont été comparables pour lesgroupes (88,25/87,34). Il n’y a eu aucun enfoncement secondaireprès 3 semaines, ni liseré visible.es complications chirurgicales (luxations, sepsis) ont été non spéc-ques.our les 367 patients revus à plus de 5 ans, aucune différence cli-ique significative n’a été mis en évidence entre les 2 groupes.ix-neuf cas de remodelage du calcar (11 %) ont été notés dans

e groupe avec collerette, contre 109 (71 %) dans le groupe sansollerette (p < 0,001). Le taux de survie selon Kaplan-Meier este 100 % (100—100) à 9,57 ans de recul (groupe collerette) pour8,34 % (93,2—99,6) à 12,3 ans de recul (groupe sans collerette)1 descellement de cupule, 1 fracture).onclusion.— Cette tige à revêtement HA total confirme la qualitée ses résultats à long terme. La collerette présente des avantagese technique opératoire, sans aucun effet délétère radiographique.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.028

4nfluence de la collerette sur la stabilité primaire’une tige fémorale sans ciment dans la prothèseotale de hanche : étude comparative bilatérale suradavreuillaume Demey ∗, Sébastien Lustig , Elvire Servien , Franckrouillet , Fary Camdon , Philippe Neyret , Tarik-Aït-si Selmi

Centre Albert-Trillat, hôpital de la Croix-Rousse, 103, grande ruee la Croix-Rousse, 69004 Lyon, France

Auteur correspondant.