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Le Quotidien Dimanche 18 octobre 2020 - N°6106 - Prix : Algérie 30 DA — http://www.lexpressiondz.com — ISSN 1112-3397 — Directeur Fondateur : AHMED FATTANI CHRONIQUE JUDICIAIRE Séquestré et filmé nu… RÉFÉRENDUM CONSTITUTIONNEL Changriha lance un appel Lire en page 24 l’article de Ikram Ghioua FIXÉE À MERCREDI PROCHAIN POUR LE CYCLE PRIMAIRE L’ANGOISSE PLANE Lire en page 10 l’article de Abdellatif Toualbia F ACE À UN REBOND DE LA P ANDÉMIE DU CORONA VIRUS LA TUNISIE S’INQUIÈTE Lire en page 17 l’article de Chaabane Bensaci DES ACTRICES ALGÉRIENNES SE MOBILISENT CONTRE LE FÉMINICIDE Un cri de cœur engagé ! Lire en page 23 l’article de Hind Oufriha SUR LA RENTRÉE JUSTICE LE VERDICT CONNU LE 21 OCTOBRE Le procès de Mourad Oulmi, qui s’était terminé en queue de poisson, le 26 septembre dernier, a fini par reprendre là où il s’était arrêté. Le juge a ainsi donné la parole à la défense d’Ahmed Ouyahia et Mourad Oulmi pour plaider la cause de ses clients. L e personnel éducatif est à pied d’œuvre. Objectif : apporter les dernières retouches pour permettre le bon déroulement d’une rentrée scolaire très particulière. Lire en page 4 l’article de Mohamed Amrouni Lire également nos articles en pages 4, 6 et 7 DOSSIER Les jeunes bâtiront «leur pays de leurs propres mains et traceront les repères de l’Algérie nouvelle». REPRISE DU PROCÈS DE L’AFFAIRE SOVAC Quel sort pour Haddad et ses complices ? Lire en page 2 l’article de Smaïl Rouha Lire en page 2 l’article de Hasna Yacoub LES RÉQUISITOIRES ATTENDUS AUJOURD’HUI EFFICACITÉ DES MESURES PRISES CONTRE LE COVID-19 L’ONU FÉLICITE L’ALGÉRIE Lire en page 24 PLUSIEURS SÉLECTIONS VEULENT AFFRONTER L ’ALGÉRIE UNE ÉQUIPE À BATTRE Lire en page 11 l’article de Saïd Mekki

New CHRONIQUE JUDICIAIRE · 2020. 10. 18. · 2 L’actualité DIMANCHE 18 OCTOBRE 2020 D epuis l’incident d’au-dience du 24 septembre dernier, qui s’est pro-duit entre Me Selini

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  • Le Quotidien

    Dimanche 18 octobre 2020 - N°6106 - Prix : Algérie 30 DA — http://www.lexpressiondz.com — ISSN 1112-3397 — Directeur Fondateur : AHMED FATTANI

    CHRONIQUEJUDICIAIRE

    Séquestré et filmé nu…

    RÉFÉRENDUM CONSTITUTIONNEL

    Changriha lance un appelLire en page 24 l’article

    de Ikram Ghioua

    FIXÉE À MERCREDI PROCHAIN POUR LE CYCLE PRIMAIRE

    L’ANGOISSE PLANE

    Lire en page 10 l’articlede Abdellatif Toualbia

    FACE À UN REBOND DE LA PANDÉMIEDU CORONAVIRUS

    LA TUNISIE S’INQUIÈTELire en page 17 l’article de Chaabane Bensaci

    DES ACTRICES ALGÉRIENNESSE MOBILISENT CONTRE LE FÉMINICIDE

    Un cri de cœur engagé !Lire en page 23 l’article de Hind Oufriha

    SUR LA RENTRÉE

    JUSTICE

    LE VERDICT CONNULE 21 OCTOBRE

    Le procès de Mourad Oulmi, quis’était terminé en queue de

    poisson, le 26 septembre dernier, a fini par reprendre là où il s’était

    arrêté. Le juge a ainsi donné laparole à la défense d’Ahmed

    Ouyahia et Mourad Oulmi pourplaider la cause de ses clients.

    L e personnel éducatif est à piedd’œuvre. Objectif : apporter les dernières retouches pourpermettre le bon déroulement d’unerentrée scolaire très particulière.

    Lire en page 4 l’article de Mohamed Amrouni

    Lire également nos articles en pages 4, 6 et 7

    DOSS

    IER

    Les jeunes bâtiront «leur pays de leurs propres mainset traceront les repères de l’Algérie nouvelle».

    REPRISE DU PROCÈS DE L’AFFAIRE SOVAC

    Quel sort pourHaddad

    et ses complices ?

    Lire en page 2l’article de

    Smaïl Rouha

    Lire en page 2 l’article de Hasna Yacoub

    LES RÉQUISITOIRES ATTENDUS AUJOURD’HUI

    EFFICACITÉDES MESURES PRISESCONTRE LE COVID-19

    L’ONU FÉLICITEL’ALGÉRIE

    Lire en page 24

    PLUSIEURS SÉLECTIONSVEULENT AFFRONTER

    L’ALGÉRIE

    UNE ÉQUIPE

    À BATTRELire en page 11 l’article

    de Saïd Mekki

  • DIMANCHE 18 OCTOBRE 2020L’actualité2

    DD epuis l’incident d’au-dience du 24 septembredernier, qui s’est pro-duit entre Me Selini et le jugedans le procès de l’affaireSovac, beaucoup d’eau a coulésous le pont. En effet, après unegrève nationale de deux jours etle gel des activités judiciairesdans la capitale pendant unesemaine, les négociations entreavocats et magistrats, ont portéleurs fruits puisque la hache deguerre a vite fait d’être enter-rée et le procès clôturé et misen délibération avant la fin desplaidoiries de la défense, a fina-lement repris là où il s’étaitarrêté. Les avocats de MouradOulmi, le patron de Sovac etceux d’Ahmed Ouyahia, ontdéfilé à la barre pour plaider lacause de leurs clients. Le pre-mier, Me Bouroucha, avocat deMourad Oulmi, est revenu surl’amalgame qu’il y a dans cetteaffaire, laquelle a été soulevée àl’entame du procès qui s’ouvre,obligatoirement avec la batailledes procédures. Il s’agit desdécisions techniques dontaurait bénéficié Mourad Oulmidans le cadre du montage auto-mobile. Des décisions qui neseraient pas celles du principalaccusé, mais appartiendraient àun autre concessionnaire auto-mobile. C’est ce que n’ont cesséde répéter le patron de Sovac etsa défense lors du procès enpremière instance. Lors de ceprocès en appel, Me Selini, l’undes avocats de Mourad Oulmi,avait jeté un pavé dans la mareen demandant au juge d’enga-ger une procédure en faux enécriture contre le jugement pro-noncé en première instance. Laraison est que son client a étécondamné sur la base de déci-sions techniques qui n’existent

    ni dans le dossier d’accusationni dans la liste des pièces àconviction conservée au greffedu tribunal.

    OOuullmmii vviiccttiimmee ddee llaa ccoonnccuurr--rreennccee eennttrree AAlllleemmaannddss

    eett FFrraannççaaiiss En défilant à la barre, les

    avocats ont commencé pardéplorer le fait de considérercomme « voleur » toute per-sonne ayant réussi ses projetset dire de son succès qu’il s’agitd’un «luxe insultant». Me Bouroucha a insisté sur lefait que son client a obtenu sonagrément en suivant la voielégale malgré les multiples obs-tacles créés par AbdeslamBouchouareb, l’ex- ministre del’Industrie (inculpé, en fuite). Ilen voudra pour preuve le fait

    que Mourad Oulmi a été parmiles premiers à avoir fait lesdémarches pour l’obtentiond’un agrément, mais a été ledernier à l’obtenir et cela n’aété possible qu’après la nomi-nation de Youcef Yousfi à la têtedu ministère de l’Industrie. Cedernier et après avoir prisconnaissance du cas Oulmi asaisi le Premier ministre de l’é-poque, Ahmed Ouyahia, pourune programmation de son dos-sier devant le Conseil nationaldes investissements (CNI).«Aucune faveur n’a été accor-dée à mon client puisqu’ilrépondait à toutes les condi-tions», a expliqué la défense. Enprenant la parole, Me ZerakZakaria a rappelé que l’activitéde montage automobile n’a pas

    saigné le Trésor public mais luia plutôt fait économiserquelque 3 milliards de dollars.Me Hadj Nacer, lui, va choisirune stratégie de défense tout àfait inattendue. «Mon client estvictime de la rude concurrenceentre Allemands et Français,deux géants de l’automobile quicherchent à avoir la mainmisesur le marché en Algérie maisaussi en Afrique.» Pourdétruire la charge de blanchi-ment d’argent dont est pour-suivi Mourad Oulmi, la défensen’a pas manqué de rappeler lesbiens en Algérie et à l’étrangerdu prévenu, démontrant quetoutes les acquisitions ont étéfaites bien avant les faits et nepeuvent nullement donc êtreconsidérées comme produits dudélit. L’unique acquisition en2019, celle d’un terrain, est jus-tifiée par un crédit bancaire. Ladéfense de Oulmi a fini par plai-der l’innocence de son clientaffirmant que son dossier était«fondé sur des faits erronés etdépourvus de preuves». Ladéfense d’Ahmed Ouyahia a étébrève mais percutante. Elle aévoqué le texte de loi qui pré-voit qu’un inculpé ne peut êtrecondamné deux fois pour lesmêmes faits, rappelant à ce pro-pos que l’ex-Premier ministre adéjà été jugé pour les mêmesgriefs dans les affaires des au-tres concessionnaires automo-biles. Elle a aussi insisté sur lesdates qui établissent clairementque son client n’occupait pas leposte de Premier ministre aumoment de l’octroi présumé deprivilèges à la société Sovac.

    LLaa ddééffeennssee dd’’OOuuyyaahhiiaa ppllaaiiddeell’’iinnnnoocceennccee

    En ce qui concerne le conflitd’intérêts, la charge n’est pasfondée selon les avocatsd’Ahmed Ouyahia, qui rappel-lent que leur client n’a aucunproche parmi les concessionnai-res automobiles. Les avocatsont fini par plaider l’innocenced’Ahmed Ouyahia. Le magis-

    trat a donné la parole aux pré-venus pour un dernier mot ettous ont crié leur innocence etaffirmé leur confiance dans laclairvoyance du juge et la jus-tice. Il a annoncé le verdict pource mercredi 21 octobre. Pourrappel, le procès qui s’estouvert le 23 septembre derniera été suspendu à son troisièmejour après l’incident d’audienceet la grève des avocats. Depuis,le magistrat avait annoncé unepremière fois que le verdict serarendu le 30 septembre, puis il aprononcé le report pour le 10 octobre dernier et un secondrenvoi pour la journée d’hier.Au deuxième jour, le procureurgénéral près la cour d’Algeravait requis une peine de 15 ansde prison ferme contre l’ex-Premier ministre AhmedOuyahia et 10 ans de prisonferme contre l’ex-ministre del’Industrie Youcef Yousfi, assor-tie d’une amende de 2 millionsde DA chacun. Une peine de 15 et 12 ans de prison ferme aété requise respectivementcontre Mourad Oulmi, patrondu groupe Sovac et son frèreKhidher, assortie d’une amendede 8 millions DA pour chacun etune mesure de sûreté d’unedizaine d’années. Pour l’ensem-ble des autres prévenus pour-suivis dans cette affaire, le pro-cureur a demandé 3 ans de pri-son ferme et une amende de 1 million DA chacun. Il a étéaussi demandé la saisie desbiens et le gel pour une périodede 5 ans des activités des 17 sociétés de Mourad Oulmiavec une amende de 32 millionsDA. Juste avant, le représen-tant du Trésor public avaitremis ses demandes au juge.L’avocat de la partie civile aainsi estimé, dans son docu-ment, le préjudice causé auTrésor public dans le cadre dumontage CKD, SKD, à plus de22 500 milliards cts. Il a aussiévalué le préjudice causé àl’Andi à près de 30 milliards cts.

    HH..YY..

    LL e procès en appel de l’hommed’affaires Ali Haddad, patron duGroupe Etrhb et ancien présidentdu Forum des chefs d’entreprise, entredans sa dernière ligne. Condamné, enpremière instance, à une peine de 18 ansde prison ferme assortie d’une amendede 8 millions de dinars, avec confiscationde tous ses biens, pour des chefs d’incul-pations liés, notamment à la corruptiondont l’obtention de plusieurs privilègesimmobiliers et bancaires et la conclusionde marchés publics en violation de lalégislation en vigueur, l’homme d’affai-res devra attendre encore pour savoir sisa condamnation sera confirmée. Lejugement sera sûrement mis en délibéréen dépit du fait que les réquisitoires duprocureur général près la cour d’Algersont attendus pour aujourd’hui avant laplaidoirie de la défense. Le verdict de ce

    procès-fleuve qui se tient depuis le 12 octobre ne devrait pas être renduaujourd’hui. Mais le principal accusé dece dossier complexe et technique devraitentendre quelle peine est réclamée à sonencontre. Dans ce procès en appel, outrele principal accusé Ali Haddad, sontpoursuivis les anciens Premiers minist-res Abdelmalek Sellal et AhmedOuyahia, et d’autres anciens ministres,à savoir Amar Ghoul, AmaraBenyounès, Boudjemaa Talai, YoucefYousfi, Mahdjoub Bedda, AbdelkaderKadi et Abdelghani Zalène.

    Pour rappel, au cinquième jour duprocès en appel, le juge du siège a para-chevé l’audition, par visioconférence, duprincipal accusé Ali Haddad, qui setrouve à la prison de Tazoult (Batna).

    L’ancien président du FCE a, de nou-veau, rejeté en bloc, comme l’ont faitprécédemmentses coaccusés, toutes lescharges retenues contre lui, notammentl’obtention d’indus privilèges, affirmant

    que tous les marchés et projets d’inves-tissement qu’il avait réalisés ou rempor-tés l’ont été par les voies légales. Dansces conditions, il y a lieu de se poser laquestion de savoir comment Ali Haddad,en 20 ans, a eu accès à 457 prêts bancai-res destinés à l’investissement, d’unevaleur totale de 211 000 milliards decentimes, soit l’équivalent d’environ 18 milliards de dollars. En outre, legroupe a obtenu des concessions dans denombreux ports d’Algérie et des dizainesde milliers d’hectares de terres pour soi-disant développer l’agriculture, ouencore des parts dans le groupe indus-triel Fertial.

    Concernant le sort des 75 milliards decentimes collectés pour financer la cam-pagne électorale de l’ex-président qui seprésentait pour un cinquième mandat,Ali Haddad a nié toute contribution à cemontant.

    SS..RR..

    Mourad Oulmi

    LES RÉQUISITOIRES ATTENDUS AUJOURD’HUI

    QQuueell ssoorrtt ppoouurr HHaaddddaadd eett sseess ccoommpplliicceess ?? LLAA BBAALLLLEE est, désormais, dans le camp du procureur qui doit faire son réquisitoire décisif avant la plaidoirie de la défense.

    �� HHAASSNNAA YYAACCOOUUBB

    �� SSAAMMAAIILL RROOUUHHAA

    REPRISE DU PROCÈS DE L’AFFAIRE SOVAC

    LLee vveerrddiicctt ccoonnnnuu llee 2211 ooccttoobbrree LLEE PPRROOCCÈÈSS de Mourad Oulmi, qui s’était terminé en queue de poisson, le 26 septembre dernier, a fini par reprendre là où il s’était arrêté. Le juge a ainsi donné la parole à la défense d’Ahmed Ouyahia et Mourad Oulmi pour plaider la cause de ses clients.

    Ali Haddad

  • DIMANCHE 18 OCTOBRE 2020 L’actualité

    DD jelfa, une wilaya a fort poten-tiel, mais qui souffre d’unretard de développement fla-grant. Elle fait partie de ces zonesd’ombre auxquelles le président de laRépublique, Abdelmadjid Tebboune,s’est engagé à apporter dela…lumière ! Ils en ont même fait lecheval de bataille de son programmequinquennal. Hier, il a dépêché sonPremier ministre dans cette wilayasymbole de l’Algérie d’en bas, afin de«contrôler» le travail accompli par lesresponsables locaux, tout en s’enqué-rant des blocages qui peuvent encoresubsister. À cette occasion, le chef del’Exécutif a inauguré plusieurs projetsd’utilité publique, qui devraient insuf-fler une nouvelle dynamique à toute larégion, pas seulement la wilaya deDjelfa. Le centre anticancer (CAC)symbolise cet impact régional. Car, ils’agit d’un projet très attendu par lescitoyens du fait qu’il évitera aux can-céreux de longs et fatiguants déplace-ments pour avoir accès aux soins. Lapremière pierre de ce projet auquel leprésident de la République,Abdelmadjid Tebboune, accorde uneattention particulière, manifestée lorsde plusieurs Conseils des ministres, aété posée, hier. Abdelaziz Djerad ainstruit les responsables du projet, quia connu un très grand retard, à enta-mer au plus vite les travaux, afin quecelui-ci soit livré dans les délais impar-tis. «Faites vite, il y a des malades quiattendent», a-t-il lancé regrettant lesretards enregistrés dans ce projet. Lamême remarque a été faite en ce quiconcerne l’hôpital de Birine qui vientd’être achevé après plus de …12 ansde travaux ! Le Premier ministre aprofité de l’occasion pour avertir tousceux qui sont en charge de projetspublics. L’Etat n’acceptera plus lesretards ni les malfaçons ! «On ne badi-nera plus avec tout ce qui touche aubien-être et à la santé des citoyens», a-t-il assuré. C’est dans ce sens qu’ils’est engagé à améliorer les presta-tions sanitaires offertes aux citoyensde toute l’Algérie, particulièrementceux des zones enclavées. «Nous allonsassurer aux wilayas toutes les condi-tions susceptibles d’améliorer les pres-tations sanitaires offertes auxcitoyens», a-t-il promis. «Nous pour-suivrons progressivement la remise enexploitation de tous les hôpitaux et cli-niques, au niveau des zones d’ombreet des villages», a-t-il poursuivi, touten réitérant l’intérêt suprême

    accordé, dans le programme du prési-dent de la République, au secteur de lasanté, notamment dans les zonesd’ombre. Néanmoins, la santé n’estpas le seul engagement qu’est venuprésenter le Premier ministre auxhabitants des zones d’ombre. Il a étéaussi question d’économie, de créationde richesse et d’emplois. Une mission«délicate» qui se fera avec l’implica-tion du secteur privé auquel l’Etatcompte accorder des facilités pour l’in-citer à investir dans les «zones d’om-bre».

    L’unité industrielle de transforma-tion de papier hygiénique à AïnOuessara de la Sarl Wafa en est unexemple concret. «Le gouvernementœuvre pour l’encouragement de lapetite et moyenne entreprise, etl’Algérie possède les compétencesrequises pour ce faire», a soulignéDjerad, non sans féliciter cette entre-prise pour ce bel investissement. Il amis en exergue la stratégie nationalepour la promotion de la petite indus-trie. «Cela à travers l’accompagne-ment et le soutien des jeunes porteursde projets durant leurs premiers pas,jusqu’à la création de grandes socié-tés», a-t-il soutenu. Djerad a, égale-ment, fait cas de la prise attendue de«mesures pour l’organisation deszones industrielles, en vue d’en faire

    une cible pour les véritables investis-seurs». Dans le même registre, il a faitétat de la signature prochaine d’undécret exécutif portant organisationdes zones industrielles. «Nous sommessur le point de signer un décret exécu-tif portant organisation des zonesindustrielles, qui connaissent une cer-taine anarchie», a-t-il justifié. «Le gou-vernement veillera à la répartitiontransparente et à l’organisationrationnelle du foncier industriel», apromis le Premier ministre. Il aassuré, dans ce sens, que «les superfi-cies octroyées par le passé à de nom-breuses personnes sans jamais êtreexploitées seront récupérées et attri-buées à de véritables investisseurs».«L’Algérie a toutes les potentialités etles compétences humaines nécessairespour promouvoir l’industrie de trans-formation, petite et moyenne, afin desatisfaire ses besoins nationaux», a-t-ilaffirmé appelant, cependant, lesAlgériens à faire preuve de plus d’ab-négation au travail pour construireensemble l’Algérie de demain. «Laconstruction de la nouvelle Algériedemande le changement de notrevision et notre façon de travailler.L’ère de se ‘’sucrer’’ sur le dos del’Etat est révolue», a-t-il pesté pourconclure cette virée dans les régionsoubliées… WW..AA..SS..

    3

    LL a wilaya de Djelfa est une sorted’immense zone d’ombre. Lescitoyens de cette région du paysvivent des carences dans pratiquementtous les secteurs.

    De fait, la visite du Premier ministreet les quelques projets inspectés et inau-gurés, constituent une bouffée d’oxy-gène pour une population qui vit enmarge de la dynamique de développe-ment socio-économique. Aussi, le dépla-cement de Djerad a-t-il une signification

    particulière et peut être traduit commeun signal présidentiel en direction desrégions, jusque-là oubliées.

    Le Premier ministre a tenté de trans-mettre la volonté sincère du chef del’Etat d’opérer un changement profonddans la manière de gouverner enAlgérie. Abdelaziz Djerad s’est essayé àcet exercice difficile devant des citoyensd’une commune, elle aussi oubliée. SidiBayazid, située à 65 km à l’est du chef-lieu de la wilaya, symbolise la mise à lamarge de populations entières quiavaient eu la «mauvaise idée» de vouloirvivre sur la terre natale.

    Il faut dire que les problèmes de cescommunes isolées est sans communemesure avec ceux des quartiers de gran-des villes classées zones d’ombre. Ses

    habitants vivent presque hors du temps.Et l’ambition assumée par le présidentde la République est d’en faire descitoyens à part entière, appelés à parta-ger toutes les commodités d’une viemoderne.

    L’insistance du chef de l’Etat tientcertainement à sa «parfaite connais-sance de l’Algérie profonde, de sesrégions et de la situation de leurs popu-lations», comme l’a d’ailleurs relevé lePremier ministre qui écoutait les plain-tes des habitants de Sidi Bayazid. Djerada réitéré la volonté du présidentTebboune qui, dira-t-il, «accorde unepriorité absolue au développement deszones d’ombre». Un engagement quisuppose des réponses à toutes lesdemandes de développement des zones

    d’ombre dans la wilaya de Djelfa, sansexception.

    Dans le transport, l’électricité, le gazet les prestations de santé, les actions del’Etat et des collectivités locales ne doi-vent pas souffrir de verrou bureaucra-tique. Ce qui est valable pour Djelfa,l’est pour le reste des wilayas du pays.Le travail à abattre est titanesque, enraison «d’accumulations de plusieursannées», explique le Premier ministre.Mais la plus grande difficulté reste lafinalisation des projets dans les délais etl’entretien des infrastructures réalisées.S’il faut qu’une commune sorte de lazone d’ombre, il faut faire en sorte à cequ’elle n’y retourne plus.

    SS..BB..

    �� SSAAÏÏDD BBOOUUCCEETTTTAA

    EN VISITE À DJELFA, IL A INAUGURÉ PLUSIEURS PROJETS D’UTILITÉ PUBLIQUE

    DDjjeerraadd ««aauu cchheevveett»» dd’’uunnee zzoonnee dd’’oommbbrreeCCEETTTTEE sortie du Premier ministre se veut comme une thérapie pour ces «zonesoubliées». Djerad y a promis des soins, du travail et de l’industrie…

    UUnn mmaarrqquueeuurr ddee ll’’aaccttiioonn ddee TTeebbbboouunnee

    LL’’EEDDIITTOORRIIAALL

    Le feuilleton Sarkozy n’est pas près deconnaître son épilogue. L’ancien prési-dent français qui a conduit la campagne

    de l’Otan en Libye, contre le régime deMaamar El Gueddhafi, en 2011, se voit rattrapépar les relents de cette aventure. Il vient, eneffet, d’être inculpé pour « association de mal-faiteurs », dans l’affaire des financementsoccultes de sa campagne pour la présiden-tielle de 2007. Une affaire qui est encore loind’avoir révélé tous ses secrets, même si cer-tains de ses plus proches collaborateurs,comme Thierry Gaubert et Claude Guéant, enont fait les frais. Guéant a été condamné, le 13novembre 2015, par le tribunal correctionnelde Paris pour « complicité de détournement defonds publics et recel » à deux ans de prisonavec sursis, 75 000 euros d’amende et cinqans d’interdiction d’exercer toute fonctionpublique. Révélée par le site Mediapart, en2012, en écho aux déclarations de Seif el IslamGueddhafi, cette affaire à rebondissements estdevenue un véritable cauchemar pour l’ancienprésident qui voit l’étau judiciaire se resserrer,au fur et à mesure que de nouvelles « preu-ves » tombent, comme ce rapport de synthèsede la gendarmerie qui avait accrédité l’authen-ticité du document officiel libyen divulgué parle site de Edwy Plenel.

    Ayant appris « cette nouvelle mise en exa-men, avec la plus grande stupéfaction »,Sarkozy dénonce une « nouvelle étape dans lalongue liste des injustices » commises enverslui. De fait, elle vient aggraver sa situation judi-ciaire, après les inculpations relatives auxécoutes et aux dépenses excessives pour laprésidentielle de 2012. Vieille de plus de huitans, désormais, elle confirme, surtout, lalente, mais inexorable, avancée de la machinejudiciaire qui, en septembre dernier, avaitrejeté son recours auprès de la Cour d’appelde Paris. On se souvient que l’ancien Premierministre libyen, Baghdadi al Mahmoudi, avaitconfirmé à ses avocats tunisiens, en 2013,l’exactitude des faits énoncés par Seif el Islam,même si un avocat français est venu, ensuite,les démentir. Puis, ce fut au tour de l’hommed’affaires franco-libanais, Ziad Takieddine,d’enfoncer le clou, assurant qu’il détenait des« preuves » sur les valises d’argent qu’ilapportait, en mains propres, si on peut dire, àClaude Guéant, alors directeur de cabinet deSarkozy. Le Canard Enchaïné est venu,ensuite, apporter son grain à moudre, avecl’information sur le versement de 500 000euros, depuis l’étranger, au profit de ClaudeGuéant. Bref, la Justice française a, largement,de quoi nourrir des doutes raisonnables, stan-dard de preuve le plus élevé, et NicolasSarkozy aura beau jurer, par tous les saints,qu’il est victime d’une cabale, l’ombre de laLibye va le poursuivre, pas à pas.

    C. B.

    � CCHHAAAABBAANNEE BBEENNSSAACCII

    SSaarrkkoozzyy eett lleeddoouuttee rraaiissoonnnnaabbllee

    � WWAALLIIDD AAÏÏTT SSAAÏÏDD

    Abdelaziz Djerad,Premier ministre

  • DIMANCHE 18 OCTOBRE 2020L’actualité4

    PP as de répit pour le per-sonnel éducatif. Justeaprès avoir terminé avecles corrections des copies dubaccalauréat, enseignants ettravailleurs des établissementsscolaires ont enchaîné avec lespréparatifs de la rentrée sco-laire 2020-2021. Le coronavirusrôde toujours. Pis encore, lebilan quotidien est en hausse,pour le 6e jour consécutif. Dansle pays, tous les regards sontbraqués sur ce rebond quirisque de mettre l’année sco-laire «en sursis!». Un scénariopessimiste mais probable. Àcela s’ajoutent les leçons quinous viennent de la mauvaiseexpérience européenne, demême qu’au niveau des voisins

    tunisiens et marocains, où larentrée avait entraîné unehausse vertigineuse des con-taminations. C’est pour cetteraison que les établissementsscolaires du pays ouvrirontleurs portes, sur fond de pru-dence sanitaire, afin d’accueillirgraduellement les 9 millionsd’élèves inscrits aux troiscycles. Les écoles primairesouvriront le bal. Elles accueille-ront à partir de mercredi pro-chain les chérubins scolarisés.Suivront les CEM et lycées, quiouvriront leurs portes, le 4 novembre prochain.

    Pour permettre aux élèvesde regagner les établissementsdans de bonnes conditions, lesdernières retouches sont appor-tées lors des conseils dewilayas. Durant ces réunions

    marathons, des mesures stric-tes sont recommandées par lesacteurs concernés, chacun à sonniveau et dans son domainepour veiller à l’hygiène et à lapropreté, à travers toutes lesinfrastructures éducatives.

    Des orientations qui s’inscri-vent dans le cadre de l’exécu-tion des recommandationsincluses dans le protocole sani-taire contre le Covid-19, spéci-fique à la rentrée scolaire.

    Ce dernier, commandé par leprésident Tebboune, fut, faut-ille noter, approuvé par les mem-bres du Comité scientifiquepour le suivi de l’épidémie duCovid-19. Il vient compléter le protocole «anti-Covid-19»,«scrupuleusement» appliquélors des examens de fin de cycle,du bac et du BEM.

    Les bandes colorées au sol,des barrières physiques pourassurer le respect de la distan-ciation sociale entre les élèves,sont, en effet, déjà en place.Une piste pour réduire le stressdes élèves et de leurs parents.Ces derniers auront, faut-il lesouligner, la responsabilité debien expliquer les gestes barriè-res à leurs protégés et leur four-nir les bavettes, «obligatoires»pour tous les élèves. Unedépense nécessaire pour lebien-être de leurs «bambins».Il faut également, retenir queledit protocole prévoit des opé-rations de réhabilitation et denettoyage, qui toucheront l’en-semble des établissements sco-laires. Objectif : les rendreprêts le jour «J».

    Après avoir trouvé une solu-

    tion au problème de la sur-charge des classes en parta-geant les élèves en deux grou-pes, voire trois pour les classessurpeuplées, la tutelle est dansune situation inconfortable.Quelques «points noirs» sont,en effet, signalés ici et là,comme le problème des coupu-res d’eau récurrentes. Celui-ciprévaut dans plusieurs wilayas.Il s’agit là d’un véritable pro-blème du fait qu’il empêcheécoliers et personnel éducatifde se laver régulièrement lesmains. La surcharge dans lescantines et le manque detransport scolaire, constituentdes problèmes auxquels lesresponsables doivent répondre.Le compte à rebours a com-mencé.

    MM..AA..

    FIXÉE À MERCREDI PROCHAIN POUR LE CYCLE PRIMAIRE

    LL’’aannggooiissssee ppllaannee ssuurr llaa rreennttrrééee LLEE PPEERRSSOONNNNEELL éducatif est à pied d’œuvre. Objectif : apporter les dernières retouches pour permettre le bondéroulement d’une rentrée scolaire très particulière.

    SS ’il est incontestable que lesparents d’élèves sont trèssatisfaits suite à l’annoncede la date de reprise officielle descours dans le cadre de la nouvelleannée scolaire 2020-2021, il n’endemeure pas moins que les mêmesparents ne cachent pas leur appré-hension quant aux difficultés quipeuvent être rencontrées dans lecadre de la mise en œuvre duprotocole sanitaire prévu dans lesécoles. Un protocole sanitaire queles parents d’élèves à Tizi Ouzouainsi que les enseignants des éta-blissements scolaires trouventtrès difficile à mettre en pratiquesur le terrain. Cette nouvelle ren-trée scolaire, qui interviendraitaprès plus de 7 mois de rupture deban, ne s’annonce guère sous debons auspices. Bien que théori-quement, tout a été prévu pourque tout se déroule comme il sedoit, il sera très difficile de devinerce qui se passera à partir de la pre-mière journée de la rentrée.Plusieurs réunions de travail ontregroupé toutes les parties concer-nées depuis plusieurs jours aussibien au niveau des établissements

    scolaires que des mairies et dessièges des daïras et bien entendu àla direction de l’éducation. Lapriorité, cette année, a été donnéeà la mise en œuvre et au maintiendes mesures sanitaires, principale-ment le port de la bavette, la dis-tanciation sociale et le lavagerégulier des mains. Les autoritésconcernées dans la région onttracé un plan pour assurer ainsil’eau dans tous les établissementsscolaires afin de garantir lesmoyens d’assurer une hygiènerégulière et la désinfection, deuxmesures strictes édictées dans lesillage de la prévention contre lapropagation de la pandémie decoronavirus.

    Certes, sur le terrain, un tra-vail considérable a été effectué cesderniers jours pour permettre auxélèves de renouer avec les bancsdes écoles tout en étant en phaseavec le dispositif de préventionpréconisé, mais…

    On a ainsi constaté que les éco-les primaires ont subi les opéra-tions de réaménagements néces-saires pour la mise en œuvre duprotocole sanitaire. Il a été pro-cédé au traçage des esplanadesavec la possibilité de mettre enapplication la mesure de distan-

    ciation sociale entre les élèvesainsi que pour éviter que les élèvesne s’entassent dans tous les sens.Il en est de même au niveau dessanitaires qui devraient subir éga-lement les mêmes mesures.

    Les cantines aussi, sansoublier, bien entendu, les salles declasse où les élèves devraient êtreséparés au moins par une distanced’un mètre l’un de l’autre. Et,afin de permettre à cette mesured’être appliquée, les classes serontdivisées en deux groupes distincts,a-t-on appris, et ce, conformémentaux mesures édictées par le proto-cole sanitaire du ministère del’Education nationale.

    Mais les parents d’élèves, parla voix de leurs associations ainsique de leurs fédérations, ontexprimé de sérieuses craintes surle fait que ces mesures, du moinsune partie parmi elles, soient réel-lement inapplicables pour unemultitude de raisons. Il y a d’a-bord le fait que la majorité desécoles ne s’y prête pas. Aussi, cesmesures ont été annoncées tardi-vement, selon les représentantsdes parents d’élèves qui estimentqu’à la hâte, leur mise en œuvres’avère presque une missionimpossible. AA..MM..

    TIZI OUZOU

    SSaattiissffaaccttiioonn eett aapppprrééhheennssiioonnssLLEE PPRROOBBLLÈÈMMEE de pénurie d’eau qui touche des dizaines de communes rend

    compliquée l’application des mesures d’hygiène.

    ORAN

    LLaa ssaannttéé dd’’aabboorrdd……Le protocole sanitaire est d’autant plus impératif que

    celui-ci est devenu machinal chez les populations localesau titre duquel l’on ne revient pas très souvent pourl’expliquer, sauf, qu’à la faveur de la rentrée scolaire

    pour la saison 2020-2021, l’on ne laisse pas l’occasionpasser inaperçue pour faire de ce rendez vous un

    passage ordinaire à marquer de manière toute ordinairealors que le danger épie toujours. La direction de

    l’éducation de la wilaya d’Oran, se préparantactivement, est sur le qui-vive ces derniers jours,

    d’autant plus que renouer avec les bancs des classesaprès de «longues vacances» imposées par la crise

    sanitaire n’est pas une mission aisée. Elle n’est pas nonplus une mission impossible après que les examens duBrevet d’enseignement moyen et celui du baccalauréatont été subis sans aucun incident notable, notamment

    sur le plan sanitaire. La donne a, cette fois-ci, changé. Ils’agit essentiellement de renouer à longueur de semaine

    avec les classes pour lesquelles l’on se prépare à faireface au petit relâchement pouvant s’révérer fatal. C’est

    dans ce sens que le directeur de l’éducation de la wilayad’Oran, Arezki Slimani, a, en réunissant les associations

    des parents d’élèves, insisté sur la participation desparents pour conjuguer les efforts, notamment ce qui

    porte sur les orientations des élèves vers d’autresétablissements scolaires. Le directeur de l’éducation,

    énumérant les acquis, cette année, du secteur, enmatière d’infrastructures, a annoncé la réception de 19établissements scolaires, soit 14 écoles primaires, trois

    collèges et deux lycées. Il a mis l’accent sur une rentréesans fracas. Il n’a pas non plus omis d’évoquer aupassage la nécessité de s’en remettre au protocole

    sanitaire pour lequel la wilaya a mis en place les moyensnécessaires tout en prenant en compte les

    recommandations du comité scientifique en charge desuivi de l’évolution de la pandémie.

    WWAAHHIIBB AAIITT OOUUAAKKLLII

    �� AAOOMMAARR MMOOHHEELLLLEEBBII

    � MMOOHHAAMMEEDD AAMMRROOUUNNII

  • DIMANCHE 18 OCTOBRE 2020

    Tribunal de Rouïba :l’appel du juge d’instruction LE JUGE d’instructionde la cinquième cham-bre près le tribunal deRouïba a lancé un appelà témoins pour retrouverles victimes d’escroque-ries commises par lesuspect Ansel Zohir, ditKarim, ou de personnesayant traité avec lui,pour déposer plainte, aindiqué un communiqué de ladirection générale de laSûreté nationale (Dgsn).«Après examen de l’af-faire du prévenu AnselZohir dit Karim, pour-suivi pour immixtion,sans qualité, dans desfonctions publiques civi-les ou militaires et usur-pation de fonction, l’au-torité judiciaire a pro-cédé à la qualificationdes faits reprochésd’escroqueries», a pré-cisé le communiqué.

    Benrahma récompense les employés de Brentford

    C’EST DÉS-ORMAISofficiel, SaïdBenrahma(25 ans) estun joueurde WestHam. Alorsque letransfert aété annoncéaprès la

    deadline fixée par les dirigeants anglaispour le mercato local, l’ailier algérien aquitté Brentford par la très grande porte.En effet, la presse britannique annonce quel’ancien Niçois a négocié une prime deloyauté avec le club de Championshipavant de s’envoler pour Londres. Unesomme conséquente récupérée par leFennec qui a décidé de reverser l’intégra-lité à 100 employés de Brentford pour lesremercier d’avoir participé à sa progres-sion depuis son arrivée en 2018. La classeinternationale.

    Une tendance haussière de la pro-duction de pomme a été enregistrée

    dans la wilaya de Khenchela ces 5 dernières années, poussant denombreux opérateurs à ambitionnerde conquérir les marchés étrangers

    dans un avenir proche. En dépitd’obstacles majeurs au développe-ment de la filière, à savoir un pro-blème d’irrigation et le manque defilets anti-grêle, la direction locale

    des services agricoles (DSA) prévoitune production de 1,6 million de

    quintaux de pomme à l’issue de larécolte 2020. Avec cette productionqualitative et quantitative, la pommede Khenchela souhaite rapidement

    s’exporter.

    La pomme de Khenchela veut

    conquérir les marchésétrangers

    5

    MêleDe Quoi j’me

    CONFIDENTIEL

    L’EUROPE SE RECONFINE

    Une nouvelle carte de distribution du laitLE MINISTRE du Commerce, Kamel Rezig, adéclaré qu’il avait été procédé récemment,

    en coordination avec le ministère de

    l’Agriculture et du Développement rural, à la

    création d’une commission mixte chargée

    d’élaborer une nouvelle carte de distribution

    de la poudre de lait subventionnée au béné-

    fice des laiteries. «La commission installée,

    qui est à pied d’œuvre et regroupe des

    cadres des ministères du Commerce et de

    l’Agriculture et l’Office national du lait, a

    pour mission d’élaborer une nouvelle carte

    de distribution de ce produit subventionné

    par l’Etat», a souligné le ministre du

    Commerce. La commission consiste égale-

    ment à s’enquérir des difficultés, des

    doléances et des besoins des différentes

    wilayas du pays en matière de produit laitier

    subventionné.

    INTERDICTION de socialiser à Londres,couvre-feu en France, écoles fermées enPologne : hier, plusieurs pays européens ontmis en place des restrictions pour éviter la pro-pagation du coronavirus qui a déjà fait plus de1,1 million de décès dans le monde. EnBelgique, un couvre-feu est mis en place deminuit à 5 h du matin, et tous les cafés et res-

    taurants du pays devront fermer demain pourau moins un mois. Les hôpitaux belges engor-gés «Nos hôpitaux sont engorgés (...), les chif-fres sont aussi élevés qu’ils l’étaient au moisde mars quand on a décidé d’un lockdown(confinement, Ndlr) pour deux mois», a affirméle ministre belge de la Mobilité GeorgesGilkinet.

    Facebook et Twitter

    doivent sejustifier

    Le 14 octobre 2020, leNew York Post a publié un

    article visant directement lafamille de Joe Biden.

    L’article controversé laisseentrevoir une relation dou-

    teuse entre le fils de JoeBiden, Hunter Biden, et ungroupe gazier en Ukraine.

    Facebook et Twitter ontdécidé de limiter la diffusion

    de cet article sur leurs pla-teformes, ce qui n’est abso-

    lument pas du goût desrépublicains. Suite aux

    demandes des membresrépublicains du Sénat, les

    deux P-DG de Twitter et deFacebook ont accepté detémoigner devant la com-mission sénatoriale dans

    deux semaines seulement,le 28 octobre, soit moins

    d’une semaine avant le jourdes élections. Facebook etTwitter avaient vraisembla-

    blement des raisons trèsdifférentes de limiter la dif-fusion de ce contenu sur la

    famille Biden et ont utilisédes méthodes diverses

    pour réduire la diffusion decet article.

    Orange et Google lancent un smartphone à 25 eurosC’EST une grande première

    pour Orange : en collaborationavec l’américain Google,

    l’opérateur français vient delancer un nouveau

    smartphone sur le marchéafricain et moyen-oriental. Le

    Sanza Touch. Une stratégiequi vise à accompagner la

    croissance du géant françaissur ces marchés émergents. Ils’agit du premier smartphone

    4G Android (Go edition) venduau prix dérisoire de 30 dollars,

    l’équivalent de 25,50euros.Après avoir lancé il y aquelques années Sanza, sontout premier smartphone 3G

    low cost, Orange revient avecle Sanza Touch, un nouveaulancement pour rendre plus

    accessibles les smartphonessur le marché africain.

  • DIMANCHE 18 OCTOBRE 2020L’actualité6

    ÀÀ l’instar des autres régions dupays, la wilaya de Bouira, à tra-vers sa direction de l’éducation,se prépare au grand test et au grand défiqu’est le retour sur les bancs de l’école.En période, certes de décroissance descas, de cette crise sanitaire qui a pousséle pays à l’arrêt et l’école à des vacancesde plus de 6 mois. Est-ce que les mesurespréventives prises suffiront et empêche-ront une quelconque propagation duvirus et l’apparition d’une secondevague comme celle observée en Europe ?C’est la question qui taraude l’esprit desresponsables, mais et surtout des

    parents. Conscients des manques enmoyens de nos écoles, de la faiblesse desbudgets des communes, du nombre d’é-lèves par classe… beaucoup craignentque cette rentrée se fasse coûte quecoûte, au péril de la vie des enfants et deleur santé. La présence du virus Covid-19 donne aux unités de dépistage UDSune importance vitale. La direction del’éducation, en étroite collaboration aveccelle de la santé, dispose de 14 unités auniveau des établissements moyens et de12 au niveau des lycées.

    Ces unités sont encadrées par 89 per-sonnels médicaux. 2 UDS sont fermées.Sur ce point précisément, il faut signalerun déficit de communication énorme dela part des responsables, d’où le recours

    aux informations à travers les réseauxsociaux. Ainsi, on parle de la division desclasses en deux, du prolongement descours au samedi jour de repos, à desemplois du temps avec plus de 8h parjour… toutes ces rumeurs sèment lapanique parmi les parents qui s’accro-chent aux lèvres du ministre pour met-tre de l’ordre dans leurs emplois dutemps. Concernant les préparatifs etcomme déjà rapporté, la direction de l’é-ducation a mis en place son dispositifhabituel.

    Dans son plan d’action et en prévi-sion du retour des élèves, la direction aretenu l’organisation des différentsconseils, l’élaboration de la carte admi-nistrative et pédagogique, l’organisationdu mouvement annuel des personnels,la distribution du livre scolaire, l’étudedes dossiers des 5 000 DA et l’affectationdes nouveaux fonctionnaires. Côté effec-tif, ils sont 91 560 élèves à rejoindre les3965 groupes pédagogiques, ce quidonne un taux d’occupation de 24 élèvespar classe. 6 3882 collégiens sont répar-tis dans 1 864 groupes pédagogiquesdonc un TOC de 35 élèves par classe.Pour les lycées, ils sont 2 5107 inscritsdans 1 197 classes avec une occupationmoyenne de 21 apprenants par groupepédagogique. Ces chiffres sont unemoyenne, puisque dans certains établis-sements du secondaire des grandesvilles, le taux d’occupation dépasse les30 élèves.

    Dans ce cadre, le rapport de la direc-tion de l’éducation annonce des surchar-ges dans 23 écoles primaires, 24 CEM et7 lycées. Pour les personnels d’encadre-

    ment, ils sont 6 586 employés adminis-tratifs et 10 482 employés pédagogiques.Le manque ressenti par la wilayaconcerne les langues étrangères, lessciences de l’informatique qui connais-sent un déficit en enseignants alors qu’ily a un excédent pour la langue arabe,l’histoire et la géographie. La directionse plaint aussi d’un déficit en directeursdes écoles primaires, des économes, desconseillers pédagogiques. L’opérationdistribution du livre scolaire qui adébuté le 17 mai dernier a concerné leprimaire avec 51,63%, le moyen 58,46 %et le secondaire avec 60,76 %. Letransport scolaire qui reste un pointnoir dans certaines localités se résume à607 véhicules qui transportent 31 306bénéficiaires. Cette prestation est duressort des APC.

    En attendant la date de reprise descours, tant espérée par les élèves, maiset surtout par les parents, la direction del’éducation se prépare à une rentrée dif-ficile en raison du protocole sanitaireindispensable contre la propagation duvirus. Diviser les effectifs pour revenir àdes classes de 20 élèves reste une déci-sion difficile à appliquer sur le terraindans les grandes villes où quelques clas-ses sont composées en moyenne de 35 à40 élèves, sinon plus. La suppression dupréscolaire si elle venait à être confir-mée, est une décision qui mettra beau-coup de parents dans l’embarras, maisfera sourire les propriétaires des crècheset autres garderies pour enfants. C’estune dépense supplémentaire pour lesménages et une opportunité aux mar-chands du savoir. AA..MM..

    BOUIRA

    UUnnee rreepprriissee ccrraaiinnttiivveeIILLSS SSOONNTT 91 560 élèves à rejoindre les 3 965 groupes pédagogiques, ce qui donne un taux d’occupation de 24 élèves par classe.

    MM éme si la courbe de lapandémie du Covid-19s’affiche à la baisse, lerenforcement des dispositionsde protection contre la conta-mination, n’apaise pas l’appré-hension des parents d’élèves.

    Une préoccupation qui n’estpas sans écho, notamment pourles responsables du secteur del’éducation à Annaba. À ceteffet, la direction de l’éducationa mobilisé les moyens nécessai-res afin de garantir un retoursécurisé des élèves aux classes.Ces dispositions s’inscriventdans le cadre de l’applicationdu protocole sanitaire mis enplace par le ministère detutelle. À l’effet d’assurer lesmeilleures conditions sanitai-res, en prévision de la rentréescolaire, fixée au 21 octobrepour le cycle primaire et au 4novembre prochain pour lescycles moyen et secondaire, ladirection de l’éducation mèneune course contre la montre etdéploie tous les efforts pourappliquer le protocole sanitairemis en place par la tutelle, qui aarrêté un plan «exceptionnel»fixant les modalités de fonction-nement des classes, en rapportavec les exigences sanitairesdues au Covid-19.

    Outre la mobilisation detous les moyens humains etmatériels, le premier responsa-

    ble du secteur de l’éducation àAnnaba, multiplie les inspec-tions et les contrôles des diffé-rents établissements, à traverstoute la wilaya d’Annaba. Cesopérations, selon le responsa-ble, s’inscrivent dans le cadredes instructions du ministre del’Education nationaleMohamed Ouadjaout. «C’estune rentrée scolaire exception-nelle de par le contexte sani-taire délicat, c’est pourquoi, ledroit à l’erreur n’est pastoléré», a indiqué AhmedLayachi qui a souligné : «Il s’a-

    git de la santé de nos élèves quine sont autres que nos enfants,leur sécurité sanitaire est notredevoir et obligation» Face à cedouble défi, le commis de l’Etat,veille personnellement à ce quele moindre détail ne soit pasoublié.

    Les directeurs des établisse-ments des trois paliers et le per-sonnel administratif ainsi quele corps enseignant ont étéinstruits de veiller à l’«applica-tion de protocole d’hygiène etde sécurité sanitaire, avec lerenforcement de la prévention

    contre toute maladie transmis-sible. Selon le responsable, lecollectif des acteurs en chargede la scolarisation a été surtoutsommé de se conformer, impé-rativement, aux gestes barriè-res pour endiguer la pandémiede coronavirus, à travers l’ins-tauration d’un environnementscolaire sain et sûr aux élèves.S’agissant de la rentrée, leresponsable de l’éducation àAnnaba a insisté sur la néces-sité, voire l’impératif port de labavette et l’hygiène des mains.Une tâche qui incombe égale-

    ment aux parents, notammentpour les élèves du primaire. Deleur côté, certains parents d’é-lèves, bien qu’affichant leursatisfaction quant à la reprisedes classes pour leurs enfants,néanmoins, que l’appréhensionest la connotation dominante,pour la plupart. Si l’adoptantdu système de répartition desélèves en groupes, notammentpour le cycle du primaire, necrée pas de divergence pour lesparents, ces derniers n’arriventpas à cacher leur inquiétude :«Ce sont de petits enfants, com-ment vont-ils supporter le portdu masque», s’est interrogéecette maman rencontrée dansune librairie du Cours de larévolution. Une autre a mani-festé l’inquiétude d’une impor-tance capitale : «Ma fille estasthmatique, elle ne supporterapas la bavette», dit-elle. Autantd’interrogations qui taraudentl’esprit des parents d’élèves,qui ont affirmé avoir initié pourla plupart, leurs enfants à l’o-bligation du port du masque etl’hygiène des mains, entre aut-res. Mais leur statut d’enfantsnourrit amplement la craintede cette reprise scolaire déli-cate, même avec l’observationde la distanciation sociale à l’in-térieur des classes. Ces mêmesmesures seront observées par lecycle du moyen et du secon-daire, nous explique-t-on.

    WW..BB..

    ANNABA

    TTOOUUTT EESSTT FFIINN PPRRÊÊTTCC’’EESSTT un souci majeur qui ronge à plus d’un titre les parents, eu égard au contexte sanitaire caractérisant cetterentrée scolaire 2020-2021.

    � WWAAHHIIDDAA BBAAHHRRII

    � AABBDDEENNOOUURR MMEERRZZOOUUKK

    Annaba veut une rentrée sécurisée

    La méfiance est de rigueur

  • DIMANCHE 18 OCTOBRE 2020 L’actualité 7

    AA lors que la date de larentrée scolaire appro-che, les parents conti-nuent de s’inquiéter pour leursenfants, d’autant plus, que leCovid-19 a connu ces derniersjours une ascension peut-être«inattendue» pour beaucoup.Dans ce contexte, rappelonsque le professeur RiadMahyaoui, membre du Comitéscientifique de suivi de l’évolu-tion de l’épidémie dans notrepays, a présenté l’exposédétaillé du protocole sanitairemis au point dans l’optiqued’un retour sécurisé des élèvessur les bancs de l’école. Maiscela ce fut au lendemain de lafixation des dates de la rentréescolaire 2020-2021, au momentoù le virus connaissait unebaisse remarquable.

    Les choses ont un peuchangé puisque le virus se pro-page pour infecter de plus enplus de cas. Hier, il a dépassé les200 cas et cela préoccupe aussibien les parents que les ensei-gnants. Pour l’instant, les datesde la rentrée sont maintenueset il est question de respecterles gestes barrières et d’êtreprudent. Les préparatifs avan-cent pour recevoir dans un pre-mier temps les écoliers du pri-maire. La direction de l’éduca-

    tion a mis le paquet tout enrespectant les directives duComité scientifique. On veilleau moindre détail pour la réus-site de cette rentrée. De leurcôté, les parents s’appliquentpour enseigner à leurs enfantscomment se protéger du virus.

    Cette maman qui a deuxenfants scolarisés nous confie :

    «Je reste inquiète malgré ledispositif mis en place, surtoutquand il s’agit d’enfants, ils nefont pas vraiment attention»,elle poursuit «il est certes, dansmes habitudes d’apprendre àmes enfants comment se proté-ger, néanmoins un enfant n’estpas aussi responsable qu’unadulte». Pareil pour ce père «un

    enfant reste un enfant, il estinconscient et peut dans unmoment d’inattention attraperle virus». Notre interlocuteurpoursuit, «les enfants doiventpourtant reprendre l’école, ilsne peuvent pas rester éternelle-ment à la maison».

    Les enseignants sont pour-tant rassurants et confient que

    toutes les mesures de protec-tion et de prévention ont étéprises jusqu’au moindre détailet «nous veillerons au respectdu protocole». Cependant, pourcertains, les nouveaux chiffressont inquiétants et ils sedemandent «si c’est raisonna-ble de maintenir les datesfixées». Mais l’on sait mainte-nant, selon les conclusions duComité scientifique, que ce sontles grands qui contaminent lesplus jeunes et donc la vigilanceest beaucoup plus demandéechez les parents que lesenfants, notamment les moinsde 11 ans, car avait averti leComité scientifique «les enfantssont dans les cours; et nerespectent pas beaucoup la dis-tanciation; parce qu’ils nesavent pas comment ça sepasse».

    Concernant justement ledispositif proposé par le comité«le nombre d’élèves est diviséen deux; et jamais on aura100% des élèves dans unemême classe». C’est-à-dire«qu’on aura 50% à la fois, soit lematin et l’après-midi, soit unjour sur deux». Cette divisiondes classes en deux groupes;ainsi que l’emploi du tempsréduit feront en sorte à ce «qu’iln’y ait pas beaucoup de mondedans les écoles», a-t-on indiqué,ce qui est également une straté-gie de prévention. II..GG..

    � IIKKRRAAMM GGHHIIOOUUAA

    EE u égard à la crise sanitaire quiconnaît une recrudescenceinquiétante de cas à Bejaia, larentrée scolaire dans sa nouvelle versionne suscite pas le même enthousiasmequ’on lui connaissait par le passé.L’intérêt est présentement plus orientésur les voies et moyens d’organiser lescours à travers les organisations pédago-giques, ou ce qu’on appelle communé-ment les emplois du temps pour lesenseignants et les élèves, que pour lestraditionnels soucis de fournitures sco-laires

    Loin d’être reléguée au second plan,les professionnels du secteur, les parentsd’élèves et les partenaires sociaux lais-sent transparaitre un espoir. L’édition2020-21 n’étant pas comme les autres,les responsables de la direction de l’édu-cation se sont démultipliés pour d’abordrassurer sur les mesures prises, maiségalement lever tous les mystères quirestaient jusqu’il y a quelques jours uneénigme tant pour les enfants scolarisésque pour leurs parents ou le corps ensei-gnant.

    À ce titre, durant toute la semainedernière, les responsables de la directionde l’éducation ont entrepris des réunions suivant les différents palierspour expliquer le protocole retenu par leministère de l’Education pour la rentréeprochaine. Ce protocole transmis d’a-bord par écrit aux responsables des éta-blissements, les syndicats et les parentsd’élèves, a été suivi de plusieurs rencon-tres d’explication.

    À quelques jours de la rentrée desclasses, la situation et les circonstancesde cette reprise s’éclaircissent de plus enplus. Et le moral des parents, qui était àson plus bas niveau, remonte.

    Affectés physiquement et morale-ment par la hantise d’être contaminés,la peur, le stress, l’ennui, la préparationde la rentrée scolaire se fait presque dis-crètement chez les parents qui regar-dent venir les assurances des responsa-bles de l’éducation qui activent pour levolet éducatif et des élus locaux concer-nant l’aspect matériel. «Les élèvesseront répartis en groupes, de façon àavoir un élève par table et suivront parintermittence les cours trois jours parsemaine», indique ce directeur du CEMNacéria, qui plaide pour la décentralisa-tion de la décision, sachant que chaqueétablissement et région ont leurs propres spécificités. Cette propositionsera au centre de la réunion qu’ils tien-dront aujourd’hui avec la tutelle.

    «Mes deux enfants scolarisés au pri-maire iront un jour sur deux à l’école etpar intermittence, matin et après-miditous les 15 jours», explique cette mère defamille, elle aussi inquiète de la crisesanitaire, qui a eu pour effet de boule-verser les habitudes. Les parents restentdans l’ensemble partagés entre la satis-faction de voir leurs enfants reprendre lechemin des classes et le risque de con-tamination.

    Si chez les enseignants et les respon-sables des établissements, l’heure est àla préparation des emplois du temps etla répartition des divisions en groupesconformément au protocole ministériel,les municipalités s’activent à mettre en

    place les moyens de protection (bavettes,gels et savon). Cela ne se passe pas bienpartout. Certaines communes sont loind’avoir les moyens, ce qui inquiète lesparents, qui, dans certains localités, sontprêts à mettre la main à la poche s’agis-sant de la santé de leurs enfants. L’APWde Béjaïa s’est, par ailleurs montrée sen-sible à la situation des écoles primaires.À la faveur d’une réunion avec le P/APWdans laquelle nous avons transmis lespréoccupations des directeurs des écoles,notamment le manque des produits dedésinfection pour faire face a la pandé-mie, il a été décidé d’octroyer des aidesfinancières en fonction du nombre d’élè-

    ves dans chaque école», indiqueMhamed Arezki Bourdjil directeur del’école primaire a Sidi Aïch et membredu syndicat des directeurs du primaire,précisant que «cette aide varie de 70 000 DA à 150 000 DA».

    Bref, les élèves reprendront le cheminde l’école. Le plan de reprise est ficelé. Ilreste à éliminer des insuffisances et lesfailles qui apparaîtront chemin faisant.s’agissant d’une situation exception-nelle, il est pratiquement impossible detout prévoir, mais l’essentiel est fait,semblent dire les différentes partiesconcernées par la rentrée scolaire.

    AA..SS..

    BÉJAÏA

    DDoouucceemmeenntt,, mmaaiiss ssûûrreemmeennttÀÀ QQUUEELLQQUUEESS jours de la rentrée scolaire, c’est le branle-bas de combat à Béjaïa tant au sein de la tutelle que

    dans les établissements.

    Le Covid-19 inquiète

    Béjaïa explique le protocole

    MALGRÉ LES ASSURANCES À CONSTANTINE

    DDeess ppaarreennttss ttoouujjoouurrss iinnqquuiieettssLLEESS EENNFFAANNTTSS doivent pourtant reprendre l’école, ils ne peuvent pas rester éternellement à la maison.

    � AARREEZZKKII SSLLIIMMAANNII

  • UN APPEL UNANIME POUR UNE PARTICIPATION MASSIVE AU VOTE DU 1er NOVEMBRE

    LL’’iissssuuee dduu rrééfféérreenndduumm ssee pprréécciissee «LL’’ÉÉDDIIFFIICCAATTIIOONN d’une nouvelle Algérie ne peut se faire avec une Constitution contenant de nombreusesanomalies.»

    DIMANCHE 18 OCTOBRE 2020L’actualité8

    ABDELAZIZ BELAÏD À PARTIR D’ORAN

    ««VVootteezz mmaassssiivveemmeenntt ppaarr ‘‘’’OOuuii’’’’»»LLEE PPRRÉÉSSIIDDEENNTT du Front El Moustakbel a expliqué les raisons principales ayant

    motivé son parti à soutenir ce projet proposé par Abdelmadjid Tebboune.

    LL e président du Front El Moustakbel, AbdelazizBelaïd, ne revient pas surses positions et n’en démord pasnon plus en faisant sienne la néces-sité de se prémunir de la responsa-bilité entière en prenant part à l’é-dification d’une Algérie «stable»sur tous les plans. En animant, enfin de journée de vendredi, un ras-semblement populaire à Oran,Abdelaziz Belaïd, faisant la partdes choses, a été explicite dans sesdires en défendant le projet de larévision de la Loi fondamentalequ’il juge d’ailleurs venant à pointnommé. En ce sens, il a précisé que«le projet d’amendement constitu-tionnel proposé au référendumpopulaire garantit une réelle stabi-lité politique et économique à

    l’Algérie». Le président du FrontEl Moustakbel a longuement expli-qué les raisons principales ayantmotivé sa formation politique àsoutenir ce projet proposé parAbdelmadjid Tebboune, souli-gnant que cela, ajoute l’orateur,permet «d’asseoir les véritablessoubassements d’une nouvelleRépublique solide». En clair, le pré-sident du Front El Moustakbel estd’autant plus convaincu que le«changement» est en marche, quele ton est donné à faire avancer ceprojet». Ne revenant pas non plussur ce projet pour lequel, AbdelazizBelaïd, pèse de tout son poids poursa réussite, ce dernier a, sur sa lan-cée, affirmé que «le moment estvenu pour la participation en forcede toutes les forces nationales poursoutenir et prendre part au déve-loppement et semer l’espoir chez

    les Algériens et les Algériennes auxfins de relancer l’économie dupays». Le président du Front El-Moustakbel a, du haut du podiumde la salle de cinéma Le Colisée,incité, tout en appelant tous lesacteurs nationaux à «participer àcet effort», en se rendant en forceaux urnes le 1er novembre pro-chain». «Exprimez votre avis envotant par « Oui » à l’amendementde la Constitution», a-t-il appelé,soulignant que «par le passé, nousn’étions peut-être pas tous d’ac-cord sur les Constitutions précé-dentes». Et de revenir encore unefois sur l’actuel projet soumis à laconsultation référendaire, en affir-mant que «ce projet d’amendementde la Constitution soumis à réfé-rendum peut présenter certainesinsuffisances, mais nous le considé-rons bien meilleur que le précé-dent», a-t-il soutenu, tout en fai-sant savoir qu’«il représente labase principale de la constructionde l’Etat et de la gestion des affai-res publiques». Dans ce sens,Abdelaziz Belaïd a appelé à «soute-nir le processus constitutionnel etle président de la République,Abdelmadjid Tebboune, et marcherla main dans la main pour bâtirune Algérie nouvelle et forte qui nedisparaîtra pas avec la disparitiondes hommes et des gouverne-ments». En clôturant son rassem-blement, le président du parti arenouvelé son appel au peuple algé-rien, l’incitant à «aller en force auxurnes le jour du référendum». «Ilfaut s’exprimer aux fins de parve-nir à la stabilité politique et deconstruire de nouvelles institu-tions», a-t-il fini par dire.

    WW..AA..OO..

    � WWAAHHIIBB AAIITT OOUUAAKKLLII

    Abdelaziz Belaïd,president

    d’El-Moustakbel

    CARNETS de

    CAMPAGNE

    AA u-delà d’une mobilisation de plusen plus forte autour du projet derévision de la Constitution et unappel unanime à voter massivement le1er novembre, les animateurs de la cam-pagne se penchent, lors de cette 2e semaine de la campagne référendaire,sur l’explication des nouveaux articles,et leur impact sur la vie sociale,

    AAbboouu FFaaddhhllBBaaââddjjii((FFLLNN)) aaccccééllèèrreellaa ccaaddeennccee

    Sur un rythmeeffréné pour mar-quer sa présence surl’échiquier politique,le secrétaire général(SG) du parti duFront de Libérationnationale (FLN),

    Abou Fadhl Baâdji a tenu à réaffirmer saposition par rapport à la révision consti-tutionnelle : «Nous avons demandé auxmilitants du parti de voter en faveur dece projet, compte tenu des articlesimportants inclus, réduisant les préro-gatives du pouvoir unique, faisant del’article sur les mandats un article

    intangible et permettant la mise enapplication de l’ensemble des réformesprévues liées à la gestion des rouages del’Etat post-référendum.» Insistant sur laportée des nouvelles dispositions, le SGdu FLN a mis en avant, à partir deBoumerdès, l’importance de «la créa-tion et l’élargissement des autorités decontrôle, le renforcement du chapitredes libertés individuelles et collectives,la consolidation de la véritable pratiquedémocratique et la concrétisation de l’é-quilibre des pouvoirs».

    TTaayyeebb ZZiittoouunnii((RRNNDD))rreellèèvvee ddeess ffaaiilllleessddaannss llaa CCoonnssttiittuuttiioonnddee 22001166

    S’exprimant àpartir de Sétif, lesecrétaire général duR a s s e m b l e m e n tnational démocra-tique (RND), TayebZitouni, a affirmé

    que «la nouvelle Algérie ne pourra êtreédifiée sans de nouvelles chartes et lois.Le projet d’amendement constitutionnelsoumis au référendum apportera denombreux avantages et points positifsqui participeront à stabiliser le pays. Leprésident de la République, Abdelmadjid

    Tebboune, s’est engagé à construire unenouvelle Algérie et cet objectif ne peutêtre réalisé que par de nouvelles lois etchartes traduites au sein de laConstitution». Revenant sur les faillesde la Constitution de 2016, le secrétairegénéral du RND a estimé que «laConstitution de 2016 a réglementé l’unedes étapes traversées par l’Algérie, maisaujourd’hui, il devient nécessaire de cor-riger les dysfonctionnements qu’ellerenferme dans de nombreux domaines.L’édification d’une nouvelle Algérie nepeut se faire avec une Constitutioncontenant de nombreuses anomalies».

    MMoohhaammeedd AAlliioouuii((UUnnppaa)) éévvooqquuee lleesscchhaannggeemmeennttss àà vveenniirr

    Le secrétairegénéral de l’Unionnationale des pay-sans algériens,Mohamed Alioui, adéclaré, vendredidernier, à Blida, que«le projet de révision

    de la Constitution soumis à référendumle 1er novembre prochain apporte unchangement positif aux Algériens engénéral et aux agriculteurs en particu-lier, et garantira le changement des

    anciennes mentalités. L’étape post-réfé-rendum sera marquée par un change-ment des méthodes et procédés et uneanalyse approfondie de la situation dusecteur de l’agriculture».

    DDjjaammeell BBeennzziiaaddii((PPLLJJ)) vvaalloorriissee llaaccrrééaattiioonn ddee llaa CCoouurrccoonnssttiittuuttiioonnnneellllee

    Relevant les effetspositifs de la nou-velle Constitution,notamment dans ledomaine de la jus-tice, le président duParti de la liberté et

    de la justice (PLJ) par intérim, DjamelBenziadi, a affirmé, vendredi à Sétif, que«le projet de révision constitutionnellesoumis à référendum populaire le 1er novembre prochain, marque unegrande avancée en matière d’indépen-dance de la justice. Ce que prévoit le pro-jet est beaucoup mieux par rapport auxprécédentes Constitutions, d’autant quele Conseil supérieur de la magistraturesera chargé dorénavant de la gestion dela justice et garantira au juge une indé-pendance totale dans l’exercice de sesmissions».

    AA..AA..

    � AALLII AAMMZZAALL

    MOUVEMENT EL BINA

    ««BBaarrrreezz llaa rroouutteeaauuxx sscceeppttiiqquueess !!»»LLEESS PPAASSSSIIOONNNNÉÉSS soulèvent le monde et les

    sceptiques le laissent retomber. Que serait lalumière sans les êtres qui la perçoivent ?

    ««NN ’écoutez pasles sirènesqui vousconduisent à la misère !».C’est en ces termes qu’onpeut résumer l’interven-tion, vendredi dernier, du vice-président duMouvement El Bina,Ahmed Dane, lors d’unmeeting animé à laMaison de la cultureMohamed Laïd El Khalifa,au chef-lieu de wilaya deBatna, en présence desdirigeants du parti et sesmilitants, dans le cadre dela campagne référendairepour le projet d’amende-ment de la Constitution.En effet, le vice-présidentdu Mouvement El Bina aexhorté les citoyens à «nepas prêter attention auxsceptiques en votant‘’Oui’’ pour l’amendementconstitutionnel le 1er novembre prochain».

    Pour Ahmed Dane,cautionner le projet de l’a-mendement constitution-nel «constitue la meilleureoption pour le peuple algé-rien» et d’affirmer que«l’importance de cetteoption est évidente du faitque l’Algérie s’est engagéedans une nouvelle ère deréformes qui doivent sepoursuivre » du fait que«cette option est une par-tie des réformes» qui cons-titue, selon l’orateur, uneréponse «aux requêtes duMouvement populaire(Hirak) qui est resté paci-

    fique pendant une annéeentière durant laquelleaucune goutte de sang n’aété versée» dans sa quêtede l’Algérie nouvelle. Pourrappel, la position duMouvement «émane de saconviction quant à l’impé-ratif parachèvement desréformes pour lesquellesest apparu le Hirak popu-laire béni, et la nécessaireprise de conscienceconcernant les défissociaux qui sont unemenace pour la stabilité,du fait de la crise écono-mique et des incidencesnéfastes de la pandémie deCovid-19», avait soulignéle président duMouvement, AbdelkaderBengrina, tout en appe-lant les Algériens à « unelarge participation auréférendum dans le but deconfirmer la légitimitépopulaire, protéger lesacquis du Hirak béni etimposer le respect de lavolonté des citoyens».

    Réitérant le soutien desa formation politique,Ahmed Dane a considéréqu’ «arrêter la locomotivedes réformes, qui repré-sente le prélude fonda-mental au succès des éta-pes à venir, est néfaste».Albert Einstein ne disait-ilpas que le monde est dan-gereux à vivre non pastant à cause de ceux quifont le mal, mais à causede ceux qui regardent etlaissent faire. SS..RR..

  • DIMANCHE 18 OCTOBRE 2020 L’actualité 9

    FF ervent défenseur de l’a-mendement constitu-tionnel, le président duMouvement El-Islah, FilaliGhouini, a réaffirmé, vendredidernier, depuis AïnTémouchent, l’appel de sa for-mation politique à voter «oui»pour l’amendement de laConstitution.

    S’exprimant, lors d’un mee-ting populaire animé à la biblio-thèque publique principaleMalek Bennabi, au titre du 10ejour de la campagne référen-daire, Filali Ghouini a justifiéson appel par le fait que cettenouvelle Constitution englobeplusieurs points positifs etrépond aux revendicationsurgentes de l’ensemble desAlgériens et des Algériennes.«L’amendement de laConstitution inclut des revendi-cations exprimées par lescitoyens, durant le Hirak popu-laire et d’autres, présentées parla classe politique, pour lesquel-les différents acteurs de lasociété civile (syndicats et asso-ciations) ont milité», a préciséFilali Ghouini lors de son inter-

    vention. Persuadé que le change-

    ment revendiqué par le peuplene s’opérera qu’à travers laConstitution, le président duMouvement El-Islah souligneque « l’Algérie nouvelle passe,inéluctablement, par une nou-velle Constitution qui exige desautorités publiques du pays deprocéder à l’introduction d’a-mendements dans plusieurs loisafin de les adapter à ses exigen-ces ».

    Un projet ouvrant de largeshorizons pour les compétencesnationales, notamment les jeu-nes, non disponibles aupara-vant, à travers des garantiespour le changement escompté,contenues dans la nouvelleConstitution.

    Mettant l’accent sur l’impor-tance de la mouture de la nou-velle Constitution, soumise àréférendum populaire le 1ernovembre prochain, « notam-ment en ce qui concerne ladynamisation du rôle de lasociété, à travers sa participa-tion, par des propositions, saprésence aux délibérations et sa

    contribution à la prise de déci-sions au niveau local», FilaliGouini a qualifié la constitu-tionnalisation de l’Observatoirenational de la société civiled’ « acquis important» du faitque le projet prévoit des méca-nismes de promotion du rôle dela société civile, dont sa partici-pation aux Assemblées populai-res communales et de wilayas,ses propositions concernant lesdivers projets de développe-ment.

    Evoquant «les différentspoints positifs contenus dans leprojet de Constitution visant aurenforcement de l’indépen-dance de la justice, la consécra-tion du principe d’alternanceau pouvoir, l’équilibre et laséparation des pouvoirs et laprévention et la lutte contre lacorruption et autres», FilaliGouini a qualifié le projet d’a-mendement constitutionnel de«pas important pour l’édifica-tion de l’Algérie nouvelle».

    SS..RR..

    FILALI GHOUINI

    ««LLaa CCoonnssttiittuuttiioonn ppoorrttee lleess rreevveennddiiccaattiioonnss ppooppuullaaiirreess»»LLEE PPRRÉÉSSIIDDEENNTT du Mouvement El-Islah a qualifié la constitutionnalisation de l’Observatoire national de la sociétécivile d’acquis important.

    Le président duMouvement El-Islah

    POUR UN BON DÉROULEMENT DU SCRUTIN

    LL’’AANNIIEE FFIIXXEE LLEESS RRÈÈGGLLEESSPPOOUURR CCEE FFAAIIRREE, une demande doit être déposée 10 jours avant la date du référendum.

    LL ’Autorité nationale indé-pendante des élections(Anie) a affirmé quechaque électeur peut « à titrevolontaire ou de son propregré assister aux opérations devote et de dépouillement entant qu’observateur » dans lebureau de vote où il est inscrit,après avoir déposé unedemande 10 jours avant la datedu référendum sur la révisionconstitutionnelle, prévu le 1ernovembre prochain.

    L’Anie informe ainsi l’opi-nion publique comment obtenirune accréditation de la part dela délégation de wilaya de cetteinstance.

    Cette annonce, faite vend-redi, vient en application de ladécision du président de l’Anie,datée le 15 octobre 2020. Celle-ci fixe les conditions et lesmodalités d’accréditation d’ob-servateurs au niveau desbureaux de vote de la consulta-tion référendaire sur le projetde révision constitutionnelle du 1er novembre 2020.

    L’Anie a également indiquéqu’en application de la teneurdu protocole sanitaire pour laprévention contre la propaga-tion du nouveau coronavirus(Covid-19), adopté, «il ne peut,en aucun cas, admettre la pré-sence de plus de trois observa-teurs dans le bureau de votefixe et de deux autres dans unbureau de vote itinérant, (dont)la sélection s’effectue en accordavec les électeurs concernés».

    À défaut, il sera procédé autirage au sort organisé par ladélégation de wilaya de l’Anie

    territorialement compétente.Une copie des listes des obser-vateurs doit être affichée le jourdu référendum au niveau descentres et bureaux de vote».

    Dans l’objectif de garantir lebon déroulement du référen-dum, l’Autorité nationale a misl’accent pour les observateursagréés sur l’impératif de « res-pecter les dispositions législati-ves et réglementaires envigueur», de faire preuve de«neutralité, d’indépendance etd’intégrité», de «se conformeraux directives des présidentsdes bureaux de vote, de se limi-ter au lieu consacré aux obser-vateurs dans les bureaux devote, de porter le badge et de nepas s’immiscer dans l’opérationde vote». Il s’agit également de« ne pas influencer les électeurslors du vote, de ne pas pertur-ber les membres du bureau devote, ni de violer le droit ou laliberté du vote, d’éviter d’exer-

    cer toute forme d’influence surles électeurs et les membres desbureaux de vote», note-t-onencore.

    A cet effet, l’Anie a mis enplace un modèle de badge desobservateurs des bureaux devote à l’étranger, qui sera d’unecouleur blanche, ainsi que lebadge spécifique aux observa-teurs des bureaux de vote à tra-vers le pays, en définissant sesdimensions et la qualité dupapier utilisé, ajoute le commu-niqué.

    Les électeurs souhaitantassister aux opérations de voteet de dépouillement des scru-tins en tant qu’observateursdans les bureaux de vote sontappelés à remplir une demanded’agrément mise en place parl’Anie qui contient les informa-tions de l’électeur et sa signa-ture personnelle, conclut lasource.

    AA..AA..

    Le citoyen électeur peut assisterau vote et au dépouillement

    � AABBDDEELLKKRRIIMM AAMMAARRNNII

    CARNETS de

    CAMPAGNE

    LL e président du MSP,Abderrezak Makri,menace d’opter pour lesoutien à la révolte populaireen cas, dit-il, de fraude lors duréférendum et des électionslégislatives et locales prochai-nes. Ce doute en la compétencede l’Anie est à proprement par-ler une accusation infondée.Intervenant à l’ouverture destravaux de la rencontre desresponsables de ses structureset instances, le président duMSP conditionne la décision deson parti de renoncer à sa stra-tégie participationniste auxrendez-vous électoraux «auretour du Hirak». Il a affirmésur sa lancée que son parti aappelé, dans ce sens, le pouvoirà «se ressaisir». «Si les tenantsdu pouvoir recourent à lafraude lors du référendum, etdes élections législatives etlocales prochaines, lesAlgériens pourront changer devision, en renouant avec leHirak», a-t-il mis en garde. «Lecourant s’opposant au projet derévision constitutionnelle est siimportant qu’il n’a pas besoinde campagne et du MSP pourtriompher», a-t-il soutenu. Ilconsidère «les élections législa-tives locales et anticipéescomme une autre occasion derectifier le tir et permettre quele rapport des forces politiquessoit conforme aux rapports desforces sociales», a-t-il faitsavoir. Le leader de la forma-tion islamiste pense déjà à l’a-près-référendum. «Ce qui nousintéresse, c’est que le référen-dum ne soit pas entaché defraude», a-t-il également indi-

    qué. Pour le chef du l’ex-Hamas, le courant refusant leprojet de l’amendement consti-tutionnel est «aussi bien majo-ritaire que très fort». Parconséquent, il appelle les déci-deurs à «ne pas s’aventurer, enpersistant à aller à contre-cou-rant de la volonté populaire».«Le passage en force par lerecours à la fraude pour impo-ser le projet d’amendementconstitutionnel engendreraune très grave crise politique»,prévoit-il. Par contre, poursuit-il, «si le ‘’non’’ l’emporte, cesera une occasion inespérée, derectifier le tir». Même si letexte sera adopté, le premierresponsable de la formationpolitique du défunt MahfoudhNahnah considère que «les cho-ses pourraient être rectifiéeslors de l’élaboration et l’adop-tion des lois organiques». Il adéploré le refus de l’adminis-tration de lui accorder l’autori-sation d’organiser, récemment,un meeting à Sétif et uneaction de proximité, dans lecadre de la campagne référen-daire à Oran. Etant donné quele projet d’amendement consti-tutionnel n’est pas consensuel,le choix du 1er novembre pourorganiser le référendumdevient «problématique», a-t-ildit. «La Constitution de 2020est plus mauvaise que celle de2016», a-t-il encore soutenu,indiquant que «les choses sesont éclaircies» davantage carla «Constitution de la banden’est pas pire que l’actueltexte». «Ceux qui soutiennentet défendent la Constitution de2020 sont les mêmes que ceuxayant voté pour la Constitutionde 2016», a-t-il rappelé.

    MM..BB..

    IL ATTENTE À LA CRÉDIBILITÉ DE L’ANIE

    MMaakkrrii ssee cchheerrcchheeuunnee iissssuuee ddee sseeccoouurrss

    � MMOOHHAAMMEEDD BBOOUUFFAATTAAHH

  • DIMANCHE 18 OCTOBRE 2020Tribunaux10

    Nous sommes en 2014au Climat de France-Bab El Oued (Alger).

    Comme un peu partout dansle pays, il y avait uneabsence manifeste de l’au-torité ! Cet immense et popu-leux quartier est déstabilisépar une bande organisée etsoutenue par qui vous savez.Elle est connue de touscomme une zone de non-droit et où les policiers nesont pas les bienvenus !Sid-Ali D. très bel ado de 20 ans, fils de Bachir D. unmodeste commerçant,refuse catégoriquement derejoindre la bande qui selivre au grand jour au traficde came. Depuis qu’il a ditnon pour la énième fois, lejeune n’est plus tranquille, lajournée comme la nuit. Leslourds sarcasmes vont pren-dre l’allure de sérieuses etgraves menaces des mem-bres de la bande de Bab ElOued.

    La famille Djeddou craintle « gros nuage noir » quimenace à tout instant d’écla-ter au-dessus de ses têtesnues et fragiles, qui crient àqui veut les entendre que legosse est puni parce qu’il arefusé de se rendre à labande, déjà maîtresse deslieux à la faveur de l’informelqui, mine de rien, cachaitassez mal l’immense etdangereux trafic de drogue !Bachir, le brave père defamille, s’occupe mal de safamille, préférant avoir àl’œil, Sid Ali qui commençaitsérieusement à avoir despensées funestes qui pour-raient aller loin, très loin !« Un ado de 20 piges embêtéqu’il est, pourrait avoir unfâcheux et dramatique com-portement ! », disait et répé-tait à ses intimes voisins, lepapa constamment sur sesgardes !

    Le teen-ager commençaità avoir peur des voisins-tra-fiquants –menaçant de lepunir de sa non-participationau « festin royal » qu’offraitla came ! Des menacespubliques, on passa aux cra-chats, soulignés fortementpar d’insupportables gros-sièretés et autres proposorduriers, sans que pourautant les services de sécu-rité n’interviennent ! Ne l’ou-blions pas, en 2014, où lesslogans repris dans lesenceintes sportives, com-mençaient et finissaient parle fameux funeste chant,balancé deux fois parsemaine par les supportersqui n’avaient que ce coinpour se défouler et crier leurhaine du système en place,pour les avoir ignorés et lais-sés à leur triste sort ! : « Lesflics ne nous effraientpas ! ». Et à chaque fois quele paternel se déplaçait ausiège de la sûreté de daïrade Bab El Oued (Alger), les permanenciers étaientgênés pour répondre que la

    prise en charge de ce graveproblème les étouffait ! « Ilvaut mieux aller au-devantde vos voisins et essayer deles convaincre plutôt que dechercher l’affrontement »,avait, même conseillé unjeune officier de police,confus comme tout, car lesinstructions de l’époqueétaient « de ne pas froisserles jeunes et de laisser ainsi,les choses... ». Et ce quidevait ne jamais arriver,arriva hélas en juin 2014,lorsque le langage ordurierprit la dangereuse allure d’a-vertissements du genre :« On va s’occuper de toi etde ta famille. Appelle qui tuveux à ton secours, il n’yaura rien, nous pouvons tel’affirmer : absolument rien,contre nous, les maîtres deslieux, ici ! Un mois plus tard,Sid Ali revenait du bled, enbonne forme. Il allait regret-ter d’avoir quitté son littoralbéni pour un autre maudit !

    Le jeune Sid Ali est alorsséquestré par des gens sanscœur ni conscience, en s’a-

    musant à torturer un gamin,un gosse qui n’a pas encorebouclé ses 20 ans !

    Tabassé, traîné à même lacaillasse, il est alors misdans un hangar où il est dés-habillé et filmé tout nu, avecla fameuse danse du« feu » et autres grands etfâcheux sévices que lamorale nous interdit formel-lement de reprendre! Il s’entirera avec un arrêt de travail,de plus de 20 lignes, où onpouvait lire que « de multi-ples plaies au visage, aucou, sur les bras, sur ledos, des points de suture, etautre jargon propre à lamédecine légale ! »

    Le comble, c’est que 5 ans plus tard, ce n’est tou-jours pas fini . . . « Sid Alipurge une peine d’emprison-nement de 5 ans ferme. Il luireste 3 mois à achever, pourêtre tombé dans le piègetendu par la bande qui lui aenvoyé une . . . fille ! », ter-mine Bachir D. le cœurensanglanté !

    A .T .

    L’ŒIL AU PALAIS

    �� ABDELLATIFTOUALBIA

    LA CHRONIQUEJUDICIAIRE

    Tout justiciable non initié auxdécisions de justice, l’appelcompris, crie tout de suite au

    « match truqué » ou « vendu », sous-entendu que le verdict d’une affairedonnée a été négocié, surtout si lesrelaxés, à la sortie de la bâtisse, crientsur tous les toits que leur relaxe a étégrassement monnayée !

    En un mot, les frais relaxés veulentfaire enrager l’adversaire, et parlentde corruption, sans apporter la moin-dre preuve ! Mais avant d’évoquer ceshistoires, parlons un peu mieux duparcours d’un dossier de justice et lesbobards de la rumeur ! Quand uneaffaire éclate, et qu’elle arrive dans lestiroirs du parquet, les mauvaises lan-gues se délient et versent leur fiel,bien avant son examen. Il est vrai quela justice est réputée comme difficileà manier.

    Un dossier est lancé. C’est alors ledébut d’une lente et agaçante démar-che de l’appareil judiciaire, le lourdappareil judiciaire qui a fait dire auxsages : « Qu’il valait mieux un mau-vais arrangement qu’un bon pro-cès ! ».

    Le comble, c’est que la fameusebande est composée de personnesmineures et d’autres majeures.

    Le scandaleux verdict de la courd’Alger a vu celui des mineurs aug-menter de 2 ans fermes à 4 ans, alorsque les majeurs s’en sont tirés le 28 novembre 2016, avec une relaxe quia poussé Bachir, le père de la victimeà se mettre dans tous ses états et às’exclamer, la face décomposée parl’ire : « Mais alors, qui a mis dans cepiteux état, mon enfant ? C’est lerésultat d’un rude et sale travail d’a-dultes, pas des seuls mineurs ! » Ce

    drôle de cinéma va pousser le pauvreBachir D. à nommer le « chat », chat !

    Il est plus que convaincu que lesbourreaux majeurs de son fils, ontréellement « payé » les juges, pourleur relaxe puisqu’ils ne l’ont pascaché, en le répétant à tout bout dechamp, aux personnes qui lesconnaissent ou, pis encore, pas dutout !

    Peut-on lui en vouloir ? Allez doncexpliquer à ce malheureux papa qu’unprocès est terminé, tout est clôturé,les allusions ou les accusations,avec ! Mais là où le parent vous stupé-fie, c’est au moment où il vous sortsous le nez, une convocation du par-quet de Bab El Oued, (cour d’Alger),vous explique que ce bout de papierlui était parvenu, 20 jours seulementaprès le début du « Hirak béni » (le 14 mars 2019), soit, trois semaines

    après le début des marches paci-

    fiques ! « C’était là un sale « coup de

    pub » pour annoncer un pseudo

    changement, dans la justice, en parti-

    culier !

    « La preuve ? 19 mois après m’a-

    voir entendu, où en est –on ? Nous

    étions au rez-de chaussée, en mars

    2019 ; aujourd’hui, nous sommes au...

    premier sous-sol ! C’est une preuve en

    plus que le dossier est trafiqué !

    Certes, le ministre de la Justice m’a

    répondu, mais « administrativement,

    pas pénalement » !

    Le père se tait et clôture : « Il ne me

    reste qu’Allah et les responsables de

    la cour d’Alger qui m’ont certifié que le

    sang de mon fils n’aura pas coulé pour

    rien ! ».

    A .T .

    Cet espace est appréciépar tous les magistrats etavocats, là où ilsexercent dans le calme. Ilfaut vite préciser que lesmagistrats travaillent làoù le besoin se fait sentir.Et le besoin estseulement de rendrejustice, dans les règlesde l’art ! C’est pourquoiune triste gêne nousenvahit lorsqu’unincident d’audience metaux prises un juge dusiège et des avocats, pastoujours détenant lavérité. Il arrive souvent à unconseil du genre de Me MostefaBouchachi, d’avoir uneprise de bec avec unmagistrat, le plussouvent un parquetier, laguéguerre qui s’ensuit,tourne souvent àl’avantage de l’avocatgrâce à son métier et àson savoir-faire, certes,mais beaucoup plus à sapolitesse et à son doigtédans l’intentiond’expliquer sanss’énerver outre mesure.Et cela, beaucoup demagistrats le savent, cequi évite à l’avocat de larue « Abdelkrim ElKhettabi » d’Alger, lesrancœurs desmagistrats ! Bienentendu, l’exemple a étébien choisi, de manière àéviter tout malentenduavec les uns et lesautres. Mais nos bravesmagistrats ont toutenotre sympathie, alorsque les autres robesnoires ont droit au salut,pourvu qu’ils secontentent de faire leurtravail, simplement !

    A .T .

    Nous nevous

    oublieronsjamais,juges !

    SSééqquueessttrréé eett ffiillmméé nnuu……Une grave affaire de 2016, de séquestration, coups et blessures

    volontaires attend l’appel depuis 2019.

    DDeess sseenntteenncceess ddoouutteeuusseess ??

  • 11DIMANCHE 18 OCTOBRE 2020

    portsS SAÏD MEKKI

    La sélection algérienne defootball ne cesse de faireparler d’elle au point oùdes clubs prestigieux et pasdes moindres ont exprimé levœu de rencontrer en amicalles joueurs du coach « phéno-mène », Djamel Belmadi.Champions d’Afrique en titre,ayant battu le Nigeria (1-0) etfait match nul avec le Mexique(2-2) récemment en matchsamicaux, les joueurs du sélec-tionneur Belmadi ont fait réagirles observateurs, spécialisteset autres techniciens évoquerleurs prouesses en réalisant,jusque-là, pas moins de 20matchs sans défaite. Ce quemême la FIFA reconnaît. Là, ilest utile de souligner que cer-tains spécialistes n’ont pas prisen considération le match ami-cal Algérie-Qatar pour compta-biliser uniquement 19 matchs,sans défaite. Mais, le site de laFIFA vient d’annoncer 20matchs sans défaite des Vertsd’où donc la prise en considé-ration de ce fameux match oùl’Algérie a disputé le matchavec des joueurs locaux uni-quement. Ceci dit, il fautreconnaître que l’Algérie aatteint une certaine aura et unedimension telle qu’elle a étésollicitée récemment parpas moins de quatresélections à savoir : laBelgique, la Croatie,les Pays-Bas et lesE t a t s - U n i sd’Amérique. On parleégalement avec insis-tance d’un futur matchamical contre l’Italie. Il est utilede rappeler que les deux pro-chaines échéances des Vertssont : la reprise des éliminatoi-res de la coupe d’Afrique desnations (CAN) 2022, prévue auCameroun, avec la doubleconfrontation avec leZimbabwe (aller et retour)entre le 12 et le 16 novembreprochain. Ce que même laFIFA reconnaît. Ensuite et plus

    précisément en mars prochain,Mahrez et ses compatriotesaffronteront la Zambie et leBotswana dans les mêmes éli-minatoires, avant le début deséliminatoires de la Coupe dumonde 2022 en juin, ce quirend l’organisation d’un autrematch amical en 2021 trèscompliquée. Ce qui ne veutpas dire qu’il n’y aura point dematch amical pour les Verts, siBelmadi le veut bien. Mais,force est de reconnaître qued’ici 2022, il n’y aura plus de

    date FIFA pour lesmatchs amicauxzone africaine. Lesdates FIFA serontconsacrées alorsaux matchs de laCAN-2022 et au

    Mondial-2022 auQatar. En d’autres termes,Belmadi pourrait compter jouerun ou deux matchs amicaux,mais il risque d’être confrontéau refus des clubs de laisserleurs internationaux algériensà sa disposition, règlement dela FIFA en force. Pour lemoment, Belmadi et son staffsont concentrés sur leur dou-ble confrontation prochainecontre le Zimbabwe le moisprochain. Et là, Belmadicompte bel et bien continuersur la dynamique des victoireset ainsi faire toujours sensa-tion. Et cela serait bien exploitépar ses adversaires directs leZimbabwe en premier qui ten-teront de damer le pion auchampion d’Afrique et sonéquipe, histoire d’avoir le « pri-vilège » d’être l’équipe qui astoppé la dynamique des vic-toires des Verts. Une nouvellepression sur les épaules desjoueurs de Belmadi qui, lui,veut bien, mettre ses élé-ments, constamment, dansdes situations difficiles pours’améliorer. Et c’est justementle leitmotiv de Mister DjamelBelmadi, l’imbattable, jusque-là. S. M.

    PLUSIEURS SÉLECTIONSVEULENT AFFRONTER

    L’ALGÉRIE

    LA NOUVELLE ÉQUIPE À BATTRE

    À vrai dire, la sélection nationale algérienne de football, championne d’Afrique en titre, prend une autre dimension. Preuveen est, de grandes nations du football cherchent à organiser un match amical face à l’équipe drivée par Djamel Belmadi.

    Un problèmede dates

    FIFA

    Le Zimbabween ligne de mire

  • DIMANCHE 18 OCTOBRE 202012 Sports

    A près le directeur tech-nique, Kamel Abdeslam,qui a exprimé son satis-fecit quant au rendement desjoueurs lors des stages de pré-paration effectués à Béjaïa e