New La salle omnisports - Accueil - Loctudy · 2019. 6. 25. · La salle omnisports p 2 Le budget municipal p 4 Urbanisme p 8 Communication/Nouvelles technologies p 10 Port et littoral

Dossier

LEBUDGET

2011

SalleomnisportsEn coursde réalisation(p2)

Animationsde l’étéLa Routede l’amitié(p19)

Prévention desrisques desubmersionmarineLa carte(p12)

La salle omnisports :L’investissement majeurde l’année

Photo : Patrick Théallet

14 Actualités municipalesPoint sur le dragage p 14Réception des nouveaux arrivants p 14Hommage à Gérard Garreau p 15Championnat de France de funboard p 15La collecte des déchets p 16

17 Points de vue

18 Actualités communautairesLe tourisme durable p 18Conseils communautaires p 18

19 Vie des associationsLes principaux rendez-vous de l’été p 19L’OTSI p 20

20 Vie culturelleKerazan p 22La médiathèque p 23Programme du LAC p 23

26 Chroniques loctudistesCes peintres qui fréquentèrentLoctudy… p 26

24 Histoire localeLa chapelle de Porzh Bihan p 24

Editorial

Directeur de la publication : Joël PIÉTÉCoordinateur de la rédaction : Jean LAOUENANMaquette et mise en page :Thierry LOUARN Créations Graphiques (06 65 22 95 85)Impression : Imprimerie de l’Atlantique (02 98 60 70 41)ISSN 1283 5609.Ont participé à ce numéro : Vos élus et ainsi que les bénévoles suivants :J Balanec, J Mariel, G Jourdren, M Toque, Y Tépho, J Le DourCrédits photographiques : Mairie de Loctudy (sauf mentions particulières)

1 Action municipaleSynthèse des conseils municipaux p 1La salle omnisports p 2Le budget municipal p 4Urbanisme p 8Communication/Nouvelles technologies p 10Port et littoral p 12Tourisme/environnement p 13

Estran : Portion du littoralentre les plus hautes et les plus basses mers.«An aod veo» (breton) : la grève vivante.

La dimension littorale et maritime de notreterritoire aura occupé «le devant de la scène»au cours de ce premier semestre 2011. Ce sontdeux dossiers de nature différente, mais dontles enjeux sont aussi importants pour la com-mune. Il est étonnant que la célérité qui a ca-ractérisé l’attitude des services de l’Etat pourl’un ne s’applique malheureusement pas pourl’autre.

Il s’agit tout d’abord des mesures prises parl’Etat pour prévenir les risques de submersionmarine. Ces mesures prises à la hâte, sur desdonnées imprécises, mais applicables immédia-tement, sans concertation suffisante, génèrentde nombreuses difficultés et contestations.C’est, nous dit l’Administration, une premièreversion qui doit être affinée par de nouveauxmodèles topographiques, dans le cadre de l’é-laboration des futurs Plans de Prévention Litto-raux (PPRL). Le principe de protection despopulations contenu dans ces mesures n’estévidemment pas contestable. Mais il convientque les droits légitimes des propriétaires soientobjectivement pris en compte et respectés.

Le second dossier concerne le rétablissementdes profondeurs des ports (dragage). Il n’estpas, comme le précédent, conduit avec la mêmediligence. Après plus de 10 ans d’études et deconcertation, les avis favorables du commis-saire enquêteur et du Comité Départemental del’Environnement et des Risques Sanitaires etTechnologiques (CODERST) pourraient conduirele Préfet à enfin autoriser l’immersion des sédi-ments à draguer.

La vie communale de Loctudy n’est pas «unlong estuaire tranquille»…

Cela évidemment n’a pas entamé, lors de l’é-laboration des budgets 2011, notre volonté depoursuivre avec détermination le programmesur lequel nous nous sommes engagés devantvous, en 2008. Des budgets qui se caractérisentpar des investissements importants, sans aug-mentation de la fiscalité directe locale, car nousavons bien conscience qu’il ne faut pas aggra-ver les difficultés auxquelles doivent faire facebon nombre de familles.

Maire de Loctudy

L’ESTRAN AN AOD VEO / 01

L’ACTION MUNICIPALE Conseils municipaux

Conseil municipaldu 11 mars 2011

Le Conseil municipal a approuvéles comptes administratifs 2010. Ilsse caractérisent, pour le budgetprincipal de la commune, d’une partpar un excédent de fonctionnementde plus de 1,5 million d’euros (re-porté pour 1,3 million d’euros ensection d’investissement) et, d’autrepart, par un niveau important d’in-vestissements (plus de 2,3 millionsd’euros).

Le Conseil municipal a tenu le«débat d’orientation budgétaire» quidoit précéder le vote des budgetsprimitifs. Dans une perspective deréduction des dotations de l’Etat etdes subventions publiques, leConseil municipal a, en s’appuyantsur des éléments de gestion favora-bles (excédents du budget de fonc-tionnement, faible endettement)proposé de ne pas augmenter letaux de la fiscalité locale et de pour-suivre son programme d’investisse-ments. Les grandes orientationsbudgétaires s’inscrivent dans unedémarche à long terme de dévelop-pement durable et s’articulent au-tour de 3 axes : le maintien deservices publics de proximité effica-ces, le développement du territoireet le renforcement de la cohésionsociale.

Le Conseil municipal a signé avecla CCPBS (Communauté de com-munes) une convention pour le cofi-nancement de l’installation decolonnes semi-enterrées pour la col-lecte des déchets.

Conseil municipaldu 8 avril 2011

La séance s’est ouverte sur unhommage rendu par le Maire à no-tre collègue Gérard Garreau, dé-cédé à la fin du mois de mars. Un

article lui est consacré dans la ru-brique «Actualités municipales». LeConseil municipal a donc procédéà l’installation de Madame Jean-nine Philippe, comme nouvelleconseillère municipale.

Le Conseil municipal a adopté lesbudgets primitifs 2011. Il s'agit desbudgets de la commune, de l'assai-nissement, du port de plaisance etdu lotissement de Hent Croas. Lemontant global de ces budgets(fonctionnement et investissement)dépasse les 16 millions d'euros. Lebudget de fonctionnement de lacommune est prévu avec un excé-dent de 1,3 million d'euros. Cet ex-cédent va participer au financementdes investissements qui, en 2011,pour le seul budget principal de lacommune dépassent 2,5 millionsd'euros, en raison notamment de laconstruction de la salle omnisports.En complément de cet autofinance-ment, la commune va procéder à unemprunt de 1,9 million d'euros pourassurer l'équilibre du budget. Une

Synthèsedes conseilsmunicipaux

Les conseils municipauxdes 11 mars et 8 avril

2011 ont été essentielle-ment consacrés aux fi-nances communales :

approbation des comp-tes administratifs 2010,

débat d’orientationsbudgétaires et vote des

budgets primitifs.

partie importante de ce financementdevrait être rapidement rembourséepar l'encaissement de subventionset la commercialisation du lotisse-ment communal de Hent Croas.L'endettement de la commune restefaible (une année d'excédent defonctionnement). Grâce à ces équili-bres de gestion, le Conseil munici-pal a décidé de ne pas augmenter letaux des impôts locaux.

Au cours de ces deux séances, leConseil municipal a voté à l’unani-mité plusieurs motions, dont une surle maintien des services d’urgence àl’Hôtel-Dieu de Pont-l’Abbé et l’autrecontre le projet de fermeture de laseptième classe de l’école JulesFerry.

Les comptes-rendus des conseilsmunicipaux sont accessibles à tousen Mairie et sur le site www.loc-tudy.fr à la rubrique mairie/conseilmunicipal/délibérations

L’ACTION MUNICIPALE Jeunesse et sports

02 / L’ESTRAN AN AOD VEO

La salle omnisportsen bonne voiede réalisation

Visite du chantier par lesmembres de la commissionJeunesse et Sports


Les travaux du futur com-plexe sportif de Kerandou-ret sont bien avancés. Ils

ont démarré fin septembre 2010et le planning est respecté. Lecomplexe devrait être ainsi opéra-tionnel au cours du dernier trimes-tre de cette année.

Avec une superficie totalede 2 612 m2, il comprendra :

- Une salle de sports collectifsd’une superficie de 1 448 m2

avec six rangs de gradins, soit270 places assises. Cette sallecorrespond aux normes en vi-gueur pour la pratique du hand-ball et basket-ball. Elle permettral’organisation de compétitionssportives départementales, voirerégionales.

- Une salle d’arts martiaux d’unesuperficie de 260 m2 équipée d’untatami de 169 m2, de deux rangsde gradins avec 47 places assi-ses, un bureau et un local de ran-gement.

- Une salle d’activités sportivesmulti-usages (tennis de table,gym, danse, yoga…) d’une super-ficie de 225 m2. Cette salle répon-

dra plus particulièrement aux acti-vités loisirs ainsi qu’aux deman-des de la population «senior».

Cet équipement sera doté, outrele hall d’entrée, d’une salle de ré-union, d’un bureau infirmerie, dequatre vestiaires collectifs et dedeux vestiaires dédiés aux arbi-tres, lors des compétitions.

Enfin, des toilettes joueurs et pu-blic, une chaufferie et des locauxtechniques complètent l’ensemblede l’espace.

Les joueurs de football utilisantle terrain de Kerandouret bénéfi-cieront de vestiaires et sanitairesainsi que d’un local de rangement.

Aux abords de ce complexe, unparking de 55 places et des espa-ces verts seront aménagés.

Ce pôle d’animation, au cœur denotre ville, va permettre le déve-loppement de la pratique sportiveau sein de nos clubs et associa-tions, en partenariat avec les Li-gues et Fédérations sportives. Cesera le volet «compétition».

Il répondra aussi aux attentesdes jeunes scolarisés dans nosécoles et adolescents fréquentant

les collèges et lycée proches. Cesera le volet «éducatif».

La découverte et la pratiqued’activités sportives variées serontaccessibles, bien sûr, à l’ensem-ble de nos concitoyens à traversle développement d’activités plusdédiées aux sports-loisirs optimi-sant ainsi l’utilisation de ce nouveléquipement sportif communal.

Lors de la présentation de sondernier budget, la municipalité aintégré la création d’un poste d’a-nimateur sportif, dédié au fonc-tionnement de cette structure.

Par ailleurs, la réalisation de cetéquipement est le fruit d’une ré-flexion menée en collaborationavec les principaux acteurs locauxdes disciplines sportives concer-nées.

Rendez-vous donc en cette find’année pour découvrir toutes ettous ce nouveau complexe sportifde Kerandouret.

Maquettede la salle omnisports(Vue Sud-Est)


L’ACTION MUNICIPALE Les financesLe budgetmunicipal

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L'élaboration du budgetDans cette phase, le Maire ou par

délégation l'adjoint aux financesaidé des services techniques et fi-nanciers procède au recensementdes besoins en dépenses dès lemois de novembre ou décembre del'année précédente. Ces donnéessont ensuite synthétisées dans undocument unique qui intègre les élé-ments de recettes fournis par la circu-laire budgétaire de l'Etat sur lesfutures dotations de fonctionnementainsi que les bases fiscales prévision-nelles (ces deux éléments représen-tent 90 % des recettes du budget defonctionnement)...

Sur ces bases, une stratégie fi-nancière est retenue, en fonctiondes priorités et des engagementsde la municipalité : quel niveau dedépenses de fonctionnement et derecettes fiscales ? Quelle politiqued’investissement ? Quelles res-sources pour financer les investis-sements ?

Une fois terminé, ce document est

Le processus budgétaire d'une collectivité territoriale se décompose en deux opéra-tions bien distinctes. Dans un premier temps, le Maire et son équipe municipale pro-cèdent à son élaboration et dans un second temps le budget est proposé au vote del'assemblée délibérante, le Conseil municipal.Ces deux opérations répondent à des règles bien précises fixées par le code des col-lectivités territoriales.

proposé en arbitrage aux membres dubureau municipal (maire et adjoints)ainsi qu'aux différentes commissionsconcernées qui en débattent, la syn-thèse définitive étant faite en Commis-sion des finances.

Le vote du budgetUn débat d'orientation budgé-

taire doit se tenir dans un délai dedeux mois précédant le vote du bud-get, pour les communes de 3500habitants et plus. Ce débat s'inscritdans une démarche d'information etde renforcement de la démocratielocale. Cette séance d'échangespermet notamment de présenter etd’expliciter les choix opérés pour cequi concerne la politique fiscale(taux des impôts locaux) et les poli-tiques de financement des investis-sements (autofinancement etrecours à l’emprunt).

La séance de vote du budgetdoit intervenir au plus tard le 31mars de l'année en cours. Quelques

Le budget est l'instrument de mise en œu-vre des engagements et du programme del'équipe municipale, auxquels a souscrit la

majorité de nos concitoyens. C'est également latraduction concrète de l'action locale, munici-pale ou en coopération avec d'autres collectivi-tés. L'importance de cette action locale mérited'être soulignée, à un moment où l'on débat dela pertinence de l'organisation administrativeet de la répartition des compétences et des res-sources financières.En 2010, les budgets de la commune de Loc-

tudy dépassent globalement tous servicesconfondus 16 millions d'euros. En 10 ans, la

commune a réalisé plus de 16 millions d'eurosd'investissements dans les équipements publics.Cette action s'inscrit dans une démarche de dé-veloppement durable : - créer, par la poursuite régulière des investisse-ments, les conditions propices au développe-ment économique et social et à la préparationde l'avenir,- assurer la cohésion sociale et la solidarité,- garantir l’efficacité de services publics de pro-ximité, - assurer la pérennité de ce développement engérant raisonnablement les différentes ressour-ces, dont on connaît les limites, qu'elles soientnaturelles ou financières.

Les présentations faites auConseil municipal sont disponiblessur le site Internet de la commune.http://www.loctudy.fr/loctudy/ville_de_loctudy/menu_principal/la_mairie/conseil_municipal/les_presenta-tions_au_conseil_municipal

dérogations sont possibles danscertains cas bien précis. Lors decette séance, le budget peut être re-jeté et des modifications apportées.Le vote du budget fait l'objet d'unedélibération qui devient exécutoiredès qu'elle est visée par les servicespréfectoraux. Le contrôle adminis-tratif du budget est réalisé par l'auto-rité préfectorale et le contrôlebudgétaire par la Chambre Régio-nale des Comptes.

Le budget peut être modifié encours d'année, par le biais de déci-sions modificatives.

Ces modifications budgétaires doi-vent respecter les règles d'équilibreentre recettes et dépenses.

Janvier2011

Débatd’orientations

budgétaires 31/03/2011Vote du budget

(date limite)

Comment s'élaboreet se vote le budget communal ?

Octobre 2010Démarrage des travaux

d’élaboration du budgetLes étapesdu vote du

budget

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L’ACTION MUNICIPALE

Le budget 2011en quelqueschiffresLe Conseil municipal, dans sa séance du8 Avril 2011 a procédé au vote des bud-gets primitifs 2011 pour la commune.

Budget principal9 503 900 euros59 %

Port de plaisance2 967 000 euros

18 %

Assainissement2 922 574 euros

18 %

Lotissement600 000 euros5 %

Nos objectifsfinanciers 2011 :

Dans un climat de tension toujours fortesur les collectivités locales :-Maîtriser nos charges-Maintenir un niveau d’autofinancement suffisant. -Limiter la pression fiscale(Taux 2011 identiques à 2010)

Sructuredu Budget principal

de la commune

Taux d’imposition 2011

Dotation de l’Etat1 149 078 euros

28 %

Produitsdivers

258 000 euros7 %

Charges de personnel47 %

Chargesde gestion 16 %

Servicesextérieurs16 %

Achats13 %

Amortissements6 %

Chargesfinancières

1 %

Excédents294 000 euros7 %

Produitdes impôtslocaux2 353 199 euros58 %

Où va l’argent ?

Fonctionnement4,081 M d’euros43 %

Les principaux investissements en 2011

D’où vient l’argent ?

Investissement5,422 M d’euros

57 %

En section de fonctionnement

Tousbudgets

confondus

Recettes (16,193) M€

Construction de la salle omnisports 2 600 000 eurosCréation d’un lotissement communal 400 000 euros

Entretien de la voirie et des réseaux 360 000 eurosAménagements urbains 348 000 euros

100 000 euros Rénovation de la chapelle de Pors Bihan50 000 euros Chaudière école Jules Ferry 20 000 euros Etude, construction d’un nouvel orgue 20 000 euros Tableaux numériques pour les écoles

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L'obtention d'une subvention de280 000 euros du CNDS ( CentreNational de Développement duSport) et de 100 000 euros du Dé-partement témoigne, s'il le fallait,de l'intérêt et de l'opportunité re-connus de ce projet.

En 2011, nous avons égalementbudgété les travaux de viabilisationdu lotissement communal de HentCroas qui devrait accueillir des jeu-nes ménages.

Enfin, nous allons poursuivre,dans la continuité des exercices pré-cédents, les programmes de réamé-nagement et de réfection desvoiries, d'extension et de rénovationdes réseaux d'assainissement. Cesinvestissements dans les réseaux(voirie, eau, communications…)sont très importants. Ils condition-nent la qualité de vie quotidiennedes habitants et renforcent, pour l'a-venir, l'attractivité du territoire com-munal.

Estran : Dans ce budget 2011, ap-paraît, ce qui est rare dans la pra-tique budgétaire de Loctudy, unemprunt de 1,9 million d'euros.Quelle est la justification de cet em-prunt ?

Joël Piété : C'est vrai que, de fa-çon générale et sans doute aussipar principe de gestion, la communede Loctudy est peu emprunteuse.L'emprunt est une formule de finan-cement commode mais qui peut serévéler coûteuse et dont il ne fautpas abuser. Les emprunts doiventêtre en effet remboursés, il ne fautpas l'oublier. Si l'endettement est ex-cessif, c'est un poids supplémen-taire que l'on fait peser sur lesgénérations suivantes, via l'aug-mentation inévitable de la fiscalitélocale. Pour 2011, les opérations deconstruction de la salle omnisportset d'aménagement du lotissementcommunal de Hent Croas rendentnécessaire cet emprunt pour équili-brer le budget. Toutefois, près de lamoitié de cet emprunt sera rapide-ment remboursée, après l'encaisse-ment des subventions pour la salleomnisports, du produit de la cessiondes terrains du lotissement de HentCroas et du remboursement par l’E-tat de la TVA payée par la Communesur ses investissements 2011. Jerappelle que la commune est peu

Interview de Joël PIETE,maire de Loctudy,sur le budget 2011

Estran : Monsieur le maire, nousnous trouvons environ à mi-mandat.De quelle façon ce budget 2011contribue-t-il à la réalisation de vosengagements de 2008 ?

Joël Piété : Pendant toute la du-rée du mandat, qui est de 6 ans, lebudget est l'outil essentiel deconduite de l'action municipale quipermet de tenir les engagementspris envers les électeurs. Il s'agitd'une part de la réalisation des pro-jets contenus dans le programmeet d'autre part des sources de fi-nancement à mobiliser. Du côté re-cettes, nous avons décidé de nepas augmenter le taux de la fisca-lité directe locale en 2011. Depuis2002, nous ne l'avons fait qu'unefois, en 2010. La commune de Loc-tudy reste dans sa catégorie unedes communes qui fait peser la fis-calité la moins lourde sur ses habi-tants. C'est une option politiqueforte. Dans le contexte actuel, il nenous semble pas opportun deponctionner plus encore le budgetdes ménages. C'est en continuantà maîtriser le train de vie de la com-mune que l'on peut dégager lesressources nécessaires.

Du côté des dépenses, nous opti-misons le fonctionnement des ser-vices municipaux pour répondreaux besoins quotidiens des loctu-distes et nous poursuivons les in-vestissements que nous avionsannoncés, qu'il s'agisse de l'urba-nisme, des réseaux d'assainisse-ment et de voirie ou deséquipements collectifs. Je peux af-firmer, pour ce qui concerne nosengagements, que nous avons par-couru plus de la moitié du chemin.

Estran : Le budget d'investisse-ment 2011 de la commune est par-ticulièrement conséquent. A quellespriorités répond-il ?

Joël Piété : L'exercice 2011 estmarqué par la construction de lasalle omnisports que nous avonspromise aux loctudistes. C'est uninvestissement important, de plusde 2 millions d'euros. C'est aussiun équipement attendu par la po-pulation et qui va permettre le dé-veloppement à tous les âges desactivités sportives et physiques.

«…Je rappelle quela commune estpeu endettée»

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endettée. En effet, le capital restantdû à fin 2010 n'est que de 1,6 milliond'euros, soit une seule année d'ex-cédent de fonctionnement.

Estran : Autre nouveauté à signa-ler. Dans le débat d'orientation bud-gétaire, vous avez inscrit le budgetdans une démarche de développe-ment durable. Cédez-vous à un effetde mode dans la communication oucela correspond-il à une démarcheréelle et concrète de la commune?

Joël Piété : Notre budget n'est pasun catalogue d'actions disparates. Ilconstitue une étape d'un pro-gramme qui s'étend sur la durée dela mandature. C'est aussi un en-semble cohérent qui sert la politiquemunicipale que nous avons définie.Cette politique a pour finalité le dé-veloppement économique et socialde la commune qui est une condi-tion du bien-être et de l'épanouisse-ment individuel et collectif de seshabitants. Pour reposer sur des ba-ses solides et stables, ce dévelop-pement doit être réfléchi, cohérentet équilibré. Un équilibre doit être re-cherché entre l'économie, le socialet l'environnement. Nous devonsfaire en sorte que cette communecontinue à attirer des femmes et deshommes, des activités et des em-plois. Et plus que dans le passé,nous avons aujourd'hui conscienceque ce défi ne peut être relevé sansveiller à la préservation de nos res-sources et de notre patrimoine natu-rel. Dans une commune littorale ettouristique, port de pêche et port deplaisance de surcroît, la contrainteen ce domaine est particulièrementforte.

Estran : Une de vos orientationsest le renforcement de la cohésionsociale. Quelles sont vos ambitionsen ce domaine et vos marges demanœuvre ?

Joël Piété : Nous vivons dans uncontexte délicat. Les difficultés éco-nomiques touchent de nombreuxménages et tendent à fissurer letissu et les solidarités sociales. Lescitoyens attendent beaucoup del'action des pouvoirs publics, tout enétant conscients que ces derniersn'ont pas en main toutes les solu-tions, loin s'en faut. Dans le do-

maine économique et social, ce sontles services de l'Etat et ceux du Dé-partement qui sont en première li-gne. Les communes ont, en cesdomaines, des compétences et descapacités restreintes. Pour autant,notre contribution et nos responsa-bilités ne sont pas négligeables. Parnos équipements et nos aménage-ments, nous fertilisons notre terri-toire économique.

Nous jouons également locale-ment un rôle irremplaçable dans laproduction de la cohésion sociale etdu lien social. Une commune, cen'est pas seulement un lieu de rési-dence, c'est aussi une communautéd'hommes et de femmes de diffé-rentes origines sociales et géogra-phiques, de différentes générations.Dans un monde plus individualisteoù les brassages de populationssont plus rapides, il est plus difficilequ'avant de donner corps à cettecommunauté. Mais c'est néces-saire, car les gens sont à la recher-

che de repères, de sens, de projetscollectifs. Je pense qu'à l'échelled'une commune on peut y parvenirmieux qu'ailleurs.

Les outils de la cohésion sociale,c’est tout d’abord la proximité. Cellequ’assurent au quotidien les servi-ces de la mairie et les élus, sur leterrain, au plus près des populations.C’est ensuite la solidarité qui recou-vre plusieurs réalités. Solidarité éco-nomique envers les citoyens les plusdémunis, c’est le travail du CentreCommunal d'Action Sociale et de di-verses autres structures ; solidaritésociale en favorisant l’accueil et lemaintien sur le territoire des différen-tes générations, dans de bonnesconditions (lotissements, écoles,maison de retraite...). Solidarité hu-maine, enfin, tout simplement ensuscitant et en soutenant tout ce quipeut créer du lien social : équipe-ments collectifs , subventions auxassociations, communication avecles citoyens.

Les grandesorientations présentéesau conseil municipal


L’ACTION MUNICIPALE Urbanisme

Les différents chantiers concer-nant la voirie et les réseaux sedéroulent selon le planning

établi. Les bonnes conditions météo-rologiques de ces dernières semai-nes y contribuent. Le revêtement dela venelle de Corn Guernic est main-tenant terminé. Les riverains bénéfi-cient d'une voie entièrement refaite,de même la rue des écoles de Lar-vor a été réaménagée afin de sécu-riser les cheminements des piétonset de ralentir les véhicules. Les tra-vaux des rues de Poulpeye et Ker-paul se poursuivent, une secondeintervention au niveau du réseaud'eau potable sera réalisée en sep-tembre dans la rue de Kerpaul. Uneréfection provisoire des trottoirs etdes tranchées sera faite avant l'été.La dépose des supports électriqueset téléphoniques ne sera probable-ment pas effective avant la saisonestivale. Un second tronçon de ré-seau d'eau potable sera égalementrénové depuis le rond-point de PenAr Prat jusqu'au carrefour du Ster,

achevant le remplacement de l'an-cienne conduite en fonte depuisKergoff.

Le raccordement du complexe om-nisports de Kérandouret nécessiteun renforcement du réseau élec-trique depuis le transformateur de larue Jules Ferry vers Hent Poul Gle-vian. La commune et la Commu-nauté de commune ont décidéd'accompagner les travaux sousmaîtrise d'ouvrage d'ERDF par lamise en souterrain des réseauxélectriques, téléphoniques et d'éclai-rage public. Ces travaux imprévusnous conduiront à différer un chan-tier initialement programmé.

Un nouveau programme d'exten-sion et de rénovation du réseaud'assainissement collectif est à l'é-tude. Il permettra de desservir denouveaux quartiers et de résorberles infiltrations d'eaux parasites. Ilvous sera donné plus de précisionslors du prochain numéro de l'Estran.

Travaux de voirie,de réseauxet aménagementsurbains

Travaux rue dePoulpeye

Travaux à Kerpaul

Beaucoup de travaux de voi-rie actuellement à Loctudy etbien sûr une perturbation dela circulation. Ces travauxfont partie du programmeprésenté en 2008 par l’é-quipe municipale. Ils cor-respondent à des opérationsd’amélioration de la sécuritédes usagers, de rénovationou d’extension des réseauxd’adduction d’eau et d’assai-nissement. Ils donnent l’op-portunité d’enfouir lesréseaux électriques et télé-phoniques et d’installer desfourreaux pour la fibreoptique.


La Zonede Rencontre Ouverte à tous les modes de

transport

Priorité au piéton pouvantcirculer sur toute la largeur

Vitesse maximum autoriséeest de 20 km/h

La règle générale est la cir-culation à double sens descyclistes (double sens cycla-ble généralisé)

L'ensemble de la zone estaménagé de façon cohérenteavec la limitation de vitesseapplicable

Aménagement accessible(espaces continus de 1,40m)et chaussée «non classique»

Un nouveau type de panneauroutier fera son apparition àLoctudy lors des prochai-

nes semaines. Trois rues de la com-mune seront classées en «zone derencontre»: la rue du Phare et la ruede Kérilis et la corniche de Penha-dor. Leur configuration et leur usagese prêtent bien au test de cette nou-velle disposition. Déjà largement ré-pandue dans des pays voisins telsque la Suisse et l'Allemagne, ellevise à favoriser la mixité des diffé-rents usages. Cet essai pourrait êtreétendu à d'autres quartiers de lacommune. Vous trouverez ci-contreles quelques règles qui définissentla zone de rencontre.


Voirie :accessibilitéet sécuritéLa commune souhaite développer l’accèsde tous à la voirie et une cohabitationpaisible et en sécurité des usagers. C’est lesens des aménagements réalisés dans dif-férents quartiers et des projets en coursou à l’étude (voies vertes sur la VC 5 no-tamment). Le plan d’accessibilité à la voi-rie (PAVE) va également y contribuer, s’ils’accompagne d’une évolution des com-portements de chacun, ainsi que la miseen place de «zones de rencontre».

Lors d'un précédent numérode l'Estran, le projet d’élabo-ration d'un plan de mise en

accessibilité de la voirie et desespaces publics vous a été pré-senté. Une étude a été confiée auCabinet Roux-Jankowski afin d'éta-blir un diagnostic sur notre com-mune. Les conclusions définitivesdu cabinet seront prochainementconnues. Pour autant les nouvellesréalisations en matière de voirie,d'espaces et de bâtiments publicstels que le complexe sportif de Ké-randouret, l'extension du club housedu tennis, l'aménagement de la cour

et des nouveaux sanitaires de l'é-cole de Larvor, l'aménagement duquartier de Kerafédé, de la plage deLangoz, de la rue des écoles de Lar-vor, de l'allée de Corn Guernic intè-grent déjà les nouvelles normes.Cependant, Il reste encore de nom-breux travaux à réaliser. Le diagnos-tic nous permettra de prioriser lesinterventions.

En tout état de cause, l'ensembledes moyens matériels et techniquesmis en oeuvre ne trouvera une ré-elle efficacité que dans la mesure oùchacun d'entre nous aura pris cons-cience de l'attitude à tenir. Certainesrègles élémentaires du code de laroute sont toujours allègrementignorées par des usagers peu sou-cieux du bien-être de leurs conci-toyens. Les stationnements sur lesemplacements de parkings réservésaux personnes à mobilité réduite(PMR), sur les passages piétons,

sur les trottoirs, dans les espacesverts... restent encore le comporte-ment quotidien de certains.

La commune envisage de commu-niquer sur ce sujet au moyen d'unecharte de bonne conduite. Elle pour-rait, par exemple, être transmise viales autorisations d'urbanisme, àcharge aux demandeurs de relayerl'information auprès des différentsintervenants (professionnels du bâti-ment, des espaces verts, des tra-vaux publics, des transporteurs...).D'autres actions peuvent égalementêtre menées en direction des éco-liers de la commune avec leconcours des enseignants, égale-ment avec des associations locales,comme cela a été fait par exemple,lors de la journée organisée parl'APLOC qui permet aux personnesà mobilité réduite de naviguer.

En vous remerciant par avance devotre compréhension.

Sécurisation del’arrêt de bus

d’Ezer


L’ACTION MUNICIPALE Communication/nouvelles technologies

Comme tout périodique, lemagazine municipal doit,pour sortir en temps et en

heure, s'inscrire dans un cycle biendéfini et rigoureux.

J moins 4 mois(J étant le jour de la diffusion)

Le processus démarre par une ré-union du comité de rédaction qui,tout d'abord, dresse un bilan quali-tatif du précédent numéro et pro-pose d'éventuelles inflexions etaméliorations et, ensuite, élaboreun projet de contenu pour le nu-méro suivant. Ce premier travail estfacilité par la structuration du ma-gazine en rubriques récurrentes :action municipale, actualités muni-cipales, chroniques, vie locale…etc… Ce sommaire prévisionnelest soumis au Bureau du Conseilmunicipal qui le complète, l'a-mende et le valide.

J moins 2 moisLe sommaire validé, les différents

rédacteurs disposent d'environ 10semaines pour documenter et rédi-ger les articles retenus. Un peuplus d'un mois avant la diffusion,les articles et les photos correspon-dantes doivent être disponibles. Ilssont centralisés par le délégué à lacommunication, assisté du respon-sable de la Maison des Associa-tions (Thierry Balanec) qui apporteune précieuse contribution à la pro-duction du magazine, tant dans la

partie rédactionnelle que dans lapartie logistique. Son expériencede correspondant local d'un quoti-dien l’a tout naturellement désignépour ce travail.

J moins 1 moisCette «matière première» est véri-

fiée au regard de la maquetteprévisionnelle qui prévoit les empla-cements et la pagination des articles.Puis, elle est affinée, retravaillée sibesoin (titres, paragraphes, présen-tation générale..) afin d'assurer lameilleure cohérence et la plus grandelisibilité. Tous les articles font l'objetd'une fastidieuse lecture, pour tra-quer fautes, coquilles diverses quitrouvent un malin plaisir à se cacherdans les recoins les moins visibles.Les photographies qui sont prisesuniquement par des amateurs fontégalement l'objet d'un travail de vérifi-cation et d'amélioration.

J moins 3 semainesCette étape franchie, les textes et

photos sont compilés sur un supportnumérique qui est transmis au gra-phiste (Thierry Louarn). Ce dernierva procéder à la mise en page dumagazine sur ses outils spécialisésde PAO (publication assistée par or-dinateur). En une dizaine de jours etaprès de nombreux échanges télé-phoniques ou de mails, la premièreversion (la V1, dans notre jargon)nous parvient. Nous sommes envi-ron à 3 semaines de la diffusion.

Très rapidement, cette V1 estsoumise au comité de rédactionpour relecture, commentaires etmodifications. Les correctifs ap-portés au cours de cette réuniondu comité de rédaction (ils sont engénéral relativement nombreux)sont transmis au graphiste pour laconfection de la version définitive.

La version définitive est validéepar le délégué à la communicationpuis transmise à l'imprimeur (ac-tuellement l'imprimerie de l'Atlan-tique à Concarneau). Les 3500exemplaires de «l'Estran» unefois imprimés, sont livrés à unesociété de routage pour être distri-bués en boîte aux lettres, à partirdu fichier constitué et géré par lamairie.

L'Estran est disponible nonseulement en version papier,mais également en versionélectronique (écrit et audio) sur lesite internet de la commune.

Si vous avez des suggestions àfaire au comité de rédaction ou sivous souhaitez apporter votrecontribution (notamment pour l’en-registrement de la version audio),écrire à [email protected],délégué à la communication et auxnouvelles technologies.

Le magazine municipal constitueun support essentiel d'informa-tion sur l'action, l'actualité muni-cipale et plus globalement sur lavie locale. A Loctudy, le magazineet son supplément jeunes parais-sent tous les quatre mois (février,juin et octobre). Sa réalisation estassurée par un comité de rédac-tion composé d'élus et de béné-voles extérieurs, sous lacoordination du délégué à lacommunication. Mais, au-delà ducomité de rédaction, nombreuxsont ceux qui concourent à laproduction de «L'Estran» : les en-seignants qui pilotent les travauxet informations des écoliers rap-portés dans le supplément jeu-nes, mais aussi notamment lesresponsables des diverses associa-tions qui animent la vie locale.

L'Estran,fruit d'un

travail collectif

Le comité de rédactionen séance de travail

Anne Chaffron,Michel Toque,

Gustave Jourdren,Jacques Mariel,

Jacques Balanec,Jean Laouenan

et Soizic Le Tinnier



www.loctudy.fr

Les réseaux TrèsHaut Débit

La maîtrise d’ouvrage du futurréseau Très Haut Débit a étéprise en charge par la Région

Bretagne (voir Estran 50). Cette der-nière procède actuellement à lamise au point du dispositif aux plansjuridique, financier et technique quiassociera les différentes collectivitésterritoriales et les opérateurs télé-com intéressés. Dès à présent, lacommune de Loctudy, comme lesautres communes de la CCPBS,profite des travaux de voirie pour in-staller en attente des fourreaux pou-vant ultérieurement accueillir lesfuturs réseaux (fibre optique).

Accès à l'internet

Pour faciliter l'accès public àl'internet, notamment pen-dant la saison estivale, la

commune va installer deux borneswifi à la mairie et à la médiathèque.Par ailleurs, un ordinateur connectéà internet sera disponible à la mé-diathèque.

Pose de fourreauxrue de Poulpeye

Cette webcam affiche les données de la stationmétéo locale du port de plaisance

Nous venons d'installer unenouvelle webcam au CercleNautique de Loctudy, sur

le site de Langoz. Cette webcam vientcompléter le dispositif déjà existant avecles webcams du port de plaisance et del'estuaire. Elle offre une vue panora-mique sur la plage et son environne-ment maritime. Elle permet égalementd’avoir un regard sur les activités nau-tiques qui se déroulent sur le plan d’eauet sur les animations estivales.

Et de trois…


L’ACTION MUNICIPALE Port et Littoral

Les nouvelles dispositions se réfè-rent à l'article 112 du code del'urbanisme qui stipule en sub-

stance que le maire doit refuser toutprojet pouvant porter atteinte à lasécurité des populations. Elles s'ap-puient sur une cartographie établie àpartir d'une étude réalisée en 2009,au plan national, et qui porte sur «lavulnérabilité du territoire aux risqueslittoraux». Cette étude a permis d'i-dentifier les territoires situés sousles niveaux marins centennaux(hauteur pouvant être atteinte par lamer dans des conditions météorolo-giques exceptionnelles, par la com-binaison des marées et dessurcotes). La cartographie prend encompte également le risque d'éléva-tion du niveau de la mer à l'horizon2100, avec une hypothèse de + 1mètre.

La détermination locale des ni-veaux marins centennaux a permisd'établir trois zones d'exposition auxrisques :

- Zone d'aléa fort (en mauve sur lacarte) : zone située à plus d'un mètresous le niveau marin centennal

- Zone d'aléa moyen (en orangesur la carte) : zone située entre 0mètre et 1 mètre sous le niveau ma-rin centennal.

- zone d'aléa lié au changementclimatique (en jaune sur la carte) :zone située entre 0 mètre et 1 mètreau-dessus du niveau marin centen-nal.

Une quatrième zone a été ajou-tée, la zone de dissipation d'énergiequi se situe à 100 mètres à l'arrièredes systèmes de protectionconnues contre les submersions (di-gues et dunes).

La commune de Loctudy était déjà,depuis 1999, couverte par un Plan dePrévention des Risques InondationSubmersion Marine (PPRISM) pourla zone du Ster Kerdour.

Désormais, plusieurs zones com-plémentaires, tout le long du littoral,se trouvent concernées par le plande prévention. Ce sont particulière-ment, comme le montre la carte, lessecteurs du port de Larvor, de Ker-loch, de Kerafede, de Kervilzic, deLangoz et de la zone portuaire.

Comme c'est le cas au Ster Ker-dour, les constructions seront, selonle degré d'exposition aux risques(zones mauve et orange et de dissi-pation d'énergie), soit interdites, soitsoumises à des restrictions et condi-tions particulières.

Comme il est dit plus haut, cesnouvelles mesures s'imposent, de-puis la fin janvier 2011, pour l'ins-truction des demandes de permis deconstruire, aux mairies et aux servi-ces de l'Etat.

Cependant, l'imprécision et la qua-lité limitée des données topogra-phiques qui ont servi de base à lacartographie rendent difficile l'appli-cation des mesures et sont sourcede contestations.

Aussi, l'Administration prévoit d'af-finer ces données topographiquesdans le cadre de l'élaboration desPlans de Prévention des RisquesLittoraux qui seront prêts à l'horizon2014.

La carteréglementaire

Préventiondes risques desubmersionmarineLes conséquences de la tempête Xynthia,en 2010, ont conduit l'Etat à prendre desmesures pour compléter les dispositifsexistants en matière de prévention desrisques de submersion marine. De nom-breuses communes du Finistère, dontLoctudy, sont concernées. Elles ont reçudu Préfet, au début de l'année, des in-structions immédiatement applicablesaux procédures de délivrance des permisde construire.


L’ACTION MUNICIPALE Tourisme/Environnement

La boucle de Bremoguer seraouverte à la randonnée dansla première quinzaine de juin

2011. Elle ne sera, compte tenu deson profil, malheureusement paspraticable par les personnes à mobi-lité réduite. Les travaux nécessairesà réaliser pour la rendre praticableauraient profondément modifié lanature particulièrement intéressantede ce parcours.

En accord avec Loctudy Environ-nement, la passerelle prévue sur lapartie du parcours parfois en eaux,ne sera pas réalisée dans un pre-mier temps pour garder l'aspect na-turel et sauvage de l’itinéraire. S’ils’avérait que cette partie humideétait difficilement draînable, il seraitpossible dans un second temps demettre en place cette passerelle.

Une signalétique très simple seramise en place pour souligner lesétapes intéressantes de la boucle.Le premier panneau signalera l’em-prise de l’ancien marais de Bremo-guer qui était soumis aux maréesjusqu’en 1851, date de la construc-tion de la digue «Le Bleiz». Ce ma-rais couvrait une surface de l’ordrede 70 hectares, réduit à 15 hectaressuite à ces travaux. Le deuxièmepanneau signalera la fontaine, ou-

vrage d’une grande simplicité re-montant à la nuit des temps. Latransmission orale ou la légendeveut, qu’à l’époque, les bateaux re-montaient jusqu’à la fontaine pourassurer leur plein d’eau.

Cette signalétique sera ultérieure-ment enrichie sur le plan de la fauneet de la flore, en faisant notammentappel à la contribution des écoles dela commune.

On insistera également sur le rôled’une zone humide et l’intérêt quidoit être porté à sa préservation.

Le groupe de travail «Sentiers» adécidé de se réunir le samedi 14mai, avec proches et amis, dotés dematériel pour, tous ensemble, éla-guer, tronçonner et débroussailler leparcours.

La boucle sera officiellement inau-gurée par le maire Joël Piété, le sa-medi 9 juillet 2011.

Le parcours de la boucle est as-sez court. Il est prévu, dans uneseconde étape, une prolongationsur le secteur de Plobannalec –Lesconil.

Bonne promenade à toutes et àtous.

Encore un peu dedébroussaillage et la

boucle de Bremo-guer sera bientôt

ouverte auxpromeneurs

La boucle deBremoguer

La fontaine de Bremoguer


ACTUALITÉS MUNICIPALESLe rétablissement desprofondeurs des ports

La procédure de rétablisse-ment des profondeurs desports de Loctudy et de Les-

conil suit son cours. Après l’avis fa-vorable rendu par le Commissaireenquêteur en octobre 2010, dans lecadre de l’enquête publique, leConseil de l’Environnement desRisques Sanitaires et Technolo-giques (CODERST) a été consultéau mois d’avril. Ce Comité com-posé notamment d’élus des collec-tivités territoriales et des ChambresConsulaires, ainsi que des repré-sentants de l’Etat et d’associations,a également rendu un avis favora-

ble par onze voix pour et huitcontre sur 23 votants. Cette consul-tation du CODERST est la pre-mière, depuis plus de 10 ans, àfaire ressortir une majorité dans undossier où le consensus n’a jamaisexisté. Il appartient désormais auPréfet, qui peut s’appuyer sur cesdeux avis favorables, de prendrel’arrêté décidant du démarrage del’opération. Cependant, une partiedes marins-pêcheurs ainsi que desassociations environnementalesrestent opposés au projet et pour-raient contester l’arrêté du Préfetdevant le tribunal administratif.

A larencontredesnouveauxarrivants

Première rencontredes nouveaux arrivants au LAC

Un nouveau rendez-vous est instauré depuis cette annéeà Loctudy. Samedi 12 février, une cinquantaine de nou-veaux arrivants dans la commune ont été accueillis au

Centre culturel LAC pour une réunion d'information. Une occa-sion de faire connaissance avec l'équipe municipale et de s'infor-mer sur la commune, ses services et ses interventions.Participaient également à la réunion de nombreux responsablesd'associations qui ont présenté leurs activités. Une rencontre quis'est terminée par des vœux chaleureux de bonne installation àLoctudy et un pot convivial.

Port de plaisance deLoctudy à maréebasse en janvier2010

Les nouveauxarrivants réunis

au centreculturel


Déclaration de Joël Piété,maire de Loctudy, auConseil municipal du 8 avril

2011 :«Gérard Garreau a acquis sa rési-

dence secondaire à Loctudy, rueLaënnec, en septembre 1990.

Très vite, il s’intéresse à la vie as-sociative de la Commune, notam-ment au Cercle Nautique deLoctudy, auquel il adhère en 1995avant d’en devenir le trésorier en2000 et le président de 2004 à 2008.

Avec quelques autres membres, ilmettra en œuvre les conditions de lasurvie financière du CNL, aidé encela par les investissements impor-tants réalisés par la Commune.

Il s’est battu avec beaucoup

Hommageà Gérard Garreau,Conseiller municipal

Gérard Garreau est décédé dans sasoixante et unième année. Il était docteuren médecine, spécialiste en psychiatrie.

d’énergie et de courage contrecette maladie qui le rongeait de-puis de nombreuses années.

Siégeant parmi nous depuis troisans, il y défendait des idées et desoptions que ne partageait pas tou-jours la majorité, ce qui n’empêchepas, comme c’est la règle dans unfonctionnement démocratique, queces idées méritent tout notrerespect.

Il va manquer cruellement à sa fa-mille, à ses amis, au conseil muni-cipal.

Je vous propose que nous respec-tions une minute de silence à sa mé-moire avant l’examen de l’ordre dujour de ce Conseil Municipal».

Malgré le manque de ventet de vagues, les compé-titeurs et organisateurs

ont passé une agréable semaineentre les spots de Loctudy et de LaTorche à la fin du mois d’avril. Sou-tenue financièrement par la Com-munauté de Communes du PaysBigouden Sud, la deuxième étapedu Championnat de France de fun-board se déroulait, pour les épreu-ves de slalom, devant la plage deLangoz, et à La Torche pour les fi-gures et sauts de vagues. Le merc-redi, Eole a fait une apparition,permettant d’homologuer le classe-ment «slalom». Chez les hommes,c’est Julien Quentel, champion deFrance en titre et licencié au ClubWind Aventures de Saint-Martin,

qui remporte l’épreuve. Quant auxfilles, Fanny Aubet de l’HyèresWindsurf Organisation a nettementdominé ses adversaires, gagnantsix des huit slaloms validés. Lorsde la remise des prix, les dirigeantsde l’AFF (Association Française deFunboard) ont envisagé de revenirdès l’an prochain, sans doute à laToussaint, en Pays Bigouden. Unebelle organisation conjointe duCNL (Cercle Nautique de Loctudy)et de son partenaire, Aloha-Atti-tude.

La 3ème et dernière manche dece championnat se déroulera à Six-Fours (83) en octobre prochain.

Une deuxième étapedu Championnat deFrance de funboardtrès appréciée

funboard

ACTUALITÉS MUNICIPALES


ACTUALITÉS MUNICIPALES

Depuis 1998, est instauré sur la Commu-nauté de Communes du Pays-Bigouden-Sud (CCPSB) un principe de collecte

sélective des déchets. Le geste de trierest indispensable pour notre avenir et

celui de nos enfants. Ce n’est pas tou-jours facile, les erreurs sont encore fré-quentes, tout particulièrement sur le

plastique…

Dans un sac jaunenous mettons :

- les boîtes de conserves vides(inutile de les rincer)

- les barquettes en aluminiumvides et papier d’aluminium

- toutes les bouteilles plas-tiques qui ont un bouchon (eau,huile, lessive, shampooing, pro-duits ménagers, bidons vides (ycompris de pétrole de chauf-fage)

- les canettes de boisson, bi-dons de sirops concentrés

- les briques alimentaires (typeTetrapack), les boîtes et surem-ballages en carton

Les «faux amis»du sac jaune : - les pots de yaourts, les bar-

quettes plastiques des emballa-ges sous vide

- les polystyrènes des plats en li-bre service dans les supermar-chés

- les pots de fleurs des jardine-ries

Un «pas facile» :le paquet de gâteau : le carton

va dans le sac jaune mais le filmd’emballage et le plastique danslequel sont rangés les gâteaux,avec les ordures ménagères.

Hormis des gestes d’incivilitémanifeste que les agentsde collecte constatent en-

core (animaux morts, bouteilles enverre ou déchets verts dans les sacsjaunes), force est de constater quela majorité des habitants de Loctudysont conscients de l’importance dutri pour leur avenir.

Voici quelques petits rappels pourencore améliorer notre cadre de vieet limiter l’augmentation du coût decollecte et de traitement de nos dé-chets qui se retrouve implicitementsur notre facture :

Principe de baseL’usage des bacs individuels et

des sacs jaunes est obligatoire. Ilsdoivent être sortis le jour de la col-lecte ou la veille sur les points de re-groupement près des habitations.Les colonnes semi-enterrées «ordu-res ménagères» et aériennes «sacsjaunes» sont destinées aux gens depassage (camping-caristes, habi-tants de résidence secondaire ab-sents le jour de la collecte…) ouceux qui n’ont pas de bacs indivi-duels (habitants de résidence princi-pale qui ne sont pas desservies parle camion).

CollecteLe ramassage des ordures ména-

gères et des sacs jaunes se fait enporte à porte, le mercredi.

Points d’apports volontaires(verre, papier)Des colonnes de collecte dédiées

au verre et au papier sont implan-tées à différents endroits de la com-mune (voir le plan sur la couverturede cette revue). Aucun dépôt n’estautorisé aux pieds de celles-ci.

Le sac jaune : Je mets ou je ne mets pas…

Le trides déchets :Un gesteindispensable

Les déchetteriesTrois déchetteries sont à votre

disposition (Plobannalec, Combrit etPlomeur – Horaires : 8 h 30 -11 h50 et 14 h – 17 h 50 du lundi au sa-medi) pour y accueillir les déchetssuivants : déchets verts, gravats,ferrailles, cartons, encombrants, dé-chets ménagers spéciaux (piles,huiles, peinture…), déchets de soinspiquants (aiguilles de seringues). AKeruno, seuls les déchets verts sontacceptés.

Sont refusés en déchetterieLes bouteilles de gaz, les restes

de carburants, les extincteurs, lesfusées de détresse, les pneus, lesmédicaments. Ces déchets doiventêtre récupérés par leurs reven-deurs.

N’oublions pas que la collecte sé-lective est très importante car ellepermet de faire un geste pour l’en-vironnement en recyclant des ma-tières.


POINTS DE VUENotre groupe se félicite de la concrétisation du projet de la salle omnisports que nous avions inscrit dans notre projet mu-

nicipal pour la seconde fois lors des dernières élections municipales. Dès aujourd'hui nous devons nous interroger sur lemode de fonctionnement de cet outil.Quel projet éducatif pour cette salle des sports ?Cet investissement intéressant pour la commune devra être accompagné d'un projet autre qu'immobilier.Quel contenu et quelles modalités d'élaboration, quels moyens souhaiterions-nous ?Les objectifs du projet :Des objectifs éducatifs liés à la découverte et à la pratique d'activités sportives variées accessibles à la population Loctu-

diste et aux élèves scolarisés dans toutes les écoles primaires de Loctudy.Des objectifs liés aux activités sportives en compétition ou non.Des objectifs d'accueil de manifestations, de compétitions.Comment l'élaborer ? Nous souhaitons qu'il résulte d'une concertation entre les structures sportives, d'éducation, de loisirs. Concertation ou-

verte qui aborde de façon responsable les moyens et le pilotage du projet.La recherche de partenariats avec des associations de communes voisines sera incluse dans la démarche.Un groupe projet, extra communal, sera constitué pour l'élaboration et le suivi du projet.L'élaboration d'un planning d'utilisation constituera un des facteurs de réussite pour bien faire vivre l'équipement. Quels moyens ?Le choix des objectifs et des actions nécessitera des décisions budgétaires de fonctionnement en adéquation avec les am-

bitions du projet.L'accessibilité de tous les scolaires se devra d'être équitable.Les exemples déjà existant sur la commune et dans les communes similaires à Loctudy laissant entrevoir des pistes à étu-

dier au regard des choix politiques de la ville.L'emploi municipal d'un éducateur sportif est à même de coordonner l'utilisation de la salle et d'animer directement des

activités éducatives.

Les élusde la GaucheSocialiste et

Républicaine

Thierry LE REUN,Maryannick RAPHALEN,

Hélène LAPOSTOLLE

Les élusde

La Gauchede Progrès

Margot DORVAL,Loïc GUICHAOUA,

Jeannine PHILIPPE.

Les élusde La Majorité

Au dernier conseil municipal, la «Gauche de progrès» a voté contre l’adoption du budget principal de la com-mune, au motif que nous ne mettons pas suffisamment «l’homme au centre du débat» et que nous man-quons d’ambition économique pour la commune, notamment pour ce qui concerne le secteur de la pêche.Le propos est un peu trop facile et démagogique et n’est en adéquation ni avec la réalité ni avec les positionspolitiques que nous avons pu constater.

Mais que diable fait la municipalité, si ce n’est s’occuper en permanence du quotidien et du devenir des hom-mes et des femmes qui vivent à Loctudy ? Le fonctionnement des services de proximité, qu’il s’agisse de laMairie, de l’atelier, des écoles, des équipements collectifs, le soutien aux associations, les investissementsdans les quartiers, pour la voirie, l’assainissement, le logement… ont-ils une autre finalité ?Pour ce qui concerne le développement économique et l’emploi, les budgets d’investissements importants etréguliers que nous engageons, visent à renforcer l’attractivité du territoire de notre commune. Mais il ne fautpas laisser croire que la commune peut assumer des responsabilités qui ne peuvent être les siennes. Unecommune a un rôle d’aménageur des infrastructures locales. La création d’activités et d’emplois relève dansnotre système économique de l’initiative privée que nous ne cessons d’encourager.

C’est le sens de notre obstination dans le dossier du dragage des ports afin de préserver les activités qui endépendent. C’est dommage qu’elle ne soit pas partagée par les élus de la Gauche de progrès qui affichentune position défavorable sur ce dossier, toujours par démagogie.

Cet espace de 720 caractères donné par force de loi à minima, donné tous les 3 mois par la majorité municipaleà la liste La Gauche de Progrès était son espace, ton espace de liberté Gérard. Douze articles rédigés en 3 ansavec le soutien de ses colistiers. Des articles sans doute porteurs de vérités puisque la majorité s'empressait deles contredire dans le même journal. L'honnêteté intellectuelle voudrait pourtant que la majorité attende le nu-méro suivant, soit trois mois, pour une éventuelle réponse, comme le fait la Gauche de Progrès.C'est aussi ce qui nous différencie, entre autre, nous n'avons pas les mêmes valeurs... Oui, nous faisons de lapolitique, oui nous nous situons à Gauche, à Gauche Naturellement, à Gauche Simplement. Et oui, nous som-mes confortés après le départ brutal de Gérard GARREAU que la priorité des priorités, comme il le disait, c'estde «remettre l'homme au Centre du débat».

Contact : [email protected] : 09 61 03 42 14Site : www.gauche-progres-loctudy.org


ACTUALITÉS COMMUNAUTAIRES

Les deux premiers conseilscommunautaires du premiersemestre 2011 ont été consa-

crés au Débat d’Orientation Budgé-taire et au vote du budget primitif. Labonne santé financière de la com-munauté lui permet de ne pas aug-menter le taux de la fiscalité directe(largement refondue depuis ladisparition de la taxe profession-nelle) et d’utiliser sa capacité d’auto-

L’Ouest Cornouaille,destinationde tourisme durable

L’Ouest Cornouaille estconsidéré comme un terri-toire d’excellence pour leTourisme durable, et sonoffre a été reconnue parl’obtention des Trophées

nationaux du Tourismeresponsable fin 2009.

Qu’est-ce quele Tourisme durable ?Il repose sur les principes de développe-ment durable appliqués à toute la chaînetouristique, depuis la préparation du sé-jour, en passant par le voyage, la prise encharge sur les lieux du séjour, et, les pres-tations touristiques elles-mêmes. Pour ledésigner, on utilise aussi le terme «Tou-risme responsable» qui sous-entend unchangement de comportement, une véri-table démarche de progrès.

Précurseur dans la constitution d’uneoffre diversifiée en tourisme durable, l’A-gence Ouest Cornouaille Développement(AOCD) délivre de nombreux messages

de sensibilisation, informe et forme lesprestataires touristiques souhaitant s’en-gager dans un équilibre des finalités envi-ronnementales, sociales, économiques,équitables. 14 demi-journées ont ainsi étéorganisées en 2009 et 2010.

L’offre Tourisme durable sur l’OuestCornouaille, comporte aujourd’hui unesélection de près de 50 prestations répar-ties en trois catégories : éco-héberge-ments, activités en éco-tourisme,éco-événementiels..

Les hébergements retenus dans la fi-lière sont des éco-hébergements. Ils ontune approche globale de rénovation avecdes matériaux naturels, peu transportéset peu transformés, de principes cons-tructifs et technologies économes en res-sources, d’appel aux énergies vertes, derécupération des eaux pluviales, de ges-tion optimisée des déchets, etc… Cer-tains d’entre eux sont des hébergementséco-labellisés, c’est-à-dire répondant àun cahier des charges spécifique.

Les activités de loisirs en éco-tourismese caractérisent par l’absence d’impactécologique ou une incidence la plus faiblepossible sur l’environnement. Elles ontpour vocation de faire découvrir, au plusprès de la réalité du terrain, la nature, la

faune, la flore, dans le respect de l’envi-ronnement et le souci de la préservationde la ressource. Elles visent aussi à faireconnaître les savoir-faire, les productions,les traditions, la culture de la région, etprivilégie les rencontres et les échangesavec les acteurs locaux.

Enfin, la filière intègre les éco-événe-mentiels, c’est-à-dire les manifestationset festivals dont le thème traite desaspects du développement durable (qua-lité de l’eau, réchauffement climatique,montée des eaux, énergie éolienne, éco-habitat…), ou, qui appliquent dans leurfonctionnement, la charte bretonne desFestivals engagés dans le développe-ment durable.

L’offre en Tourisme durable de l’OuestCornouaille s’appuie sur un contexte terri-torial propice (paysages, sites naturels,itinéraires importants et qualifiés de ran-donnée), mais aussi sur des dispositifsd’aménagement, de préservation et devalorisation (SCoT, PLU, NATURA 2000,Parc Marin, Grand site de France…) quicréent et renforcent l’attractivité de notredestination touristique.

La mise en pratiqueà Loctudy

Loctudy détient ses propres poten-tiels en tourisme durable. Le village-vacances «Le Dourdy» portel’estampille «Chouette nature», labelpropre à Cap France et qui traduit l’en-gagement d’actions concrètes en fa-veur de nouvelles pratiques plusresponsables. Des hébergeurs, telsque Louis Cariou, adhérent Gîtes deFrance ont eu à cœur également d’in-troduire des notions d’éco-habitatdans leurs bâtiments. Mais lescontraintes architecturales n’ont paspermis de faire aboutir tous les amé-nagements souhaités. Néanmoins,quelques postes comme l’isolation na-turelle, les enduits, les panneaux so-laires thermiques montrent la volontéde s’inscrire autant que possible dansune logique d’habitat peu énergivore.En écotourisme, la commune bénéfi-cie d’un cadre et d’activités de pleinenature s’inscrivant dans les critères duTourisme durable, et offrant de bellesperspectives.

Contact Tourisme durable à l’AOCD :Christiane Le Gall,Chargée de Mission TourismeTél 02 98 82 30 30www.ouest-cornouaille.com

Comptes rendus des conseilscommunautaires financement pour poursuivre ses in-

vestissements. A noter toutefois,l’augmentation de 7% de la taxed’enlèvement des ordures ménagè-res qui demeure le poste budgétairele plus lourd.

Pour 2011, les investissementss’élèvent à 11, 8 millions d’euros :6,5 millions d’euros pour la moderni-sation de l’usine de compostage deLézinadou, 380 000 euros pour une4ème déchetterie qui sera située àPont-l’Abbé, 1 million d’euros pourle stade d’athlétisme, 2,3 millions

d’euros pour les réseaux élec-triques. Par ailleurs, un effort consé-quent sera réalisé pour ledéveloppement des zones d’activi-tés, afin de favoriser l’installationdes entreprises et la création d’em-plois : création d’une ZA à PratGouzien (Penmarc’h), extensiondes ZA de Ti Boutic (Plomeur) et deSequer nevez (Pont-L’Abbé), réacti-vation de la ZA de Hent Croas (Loc-tudy), désenclavement de la ZA deToul car bras (Le Guilvinec).

Gîte«Tourismedurable»à Loctudy


VIE DES ASSOCIATIONS

Outre les animations princi-pales récurrentes comme lafête de la musique le 21

juin, le bal des pompiers du 13juillet, la fête à Larvor le 14 juillet, lafête bretonne du 7 août ou nautiquedu 14 août, la commune accueilleles 1er et 2 août une escale de laRoute de l’amitié.

La Routede l’amitié

Cette balade en bateau, qui ac-cueille aussi bien les vieux grée-ments que les navires d’aujourd’hui,est organisée tous les deux ans. Ledépart se fait toujours d’Audierneavec une arrivée, après quatre oucinq étapes, dans un port du Morbi-han (cette année, Port-Louis). Cettepromenade en flottille se veut convi-viale. Chaque étape est l’occasionde festivités et de rencontres avecles populations des communesd’accueil. A Loctudy, plusieurs asso-

Comme chaque été, les associations loctudistes ontune nouvelle fois organisé un programme d’ani-mations complet. Alliant la culture, la découvertedu patrimoine, le sport et les rencontres festives,ce sont plus de 130 dates qui ponctuent la saisonestivale. Elles sont listées dans le «Guide des ani-mations estivales 2011» joint à ce magazine, et,pour les principales, détaillées sur www.loctudy.frdans l’agenda des animations locales.

ciations (l’APLOC, le FAR, l’OTSI, leCNL et la SNSM) se sont fédéréesautour du maître-d’œuvre, la munici-palité, pour concocter deux demi-journées intenses.

Le programmeEn provenance d’Audierne, qu’ils

auront quitté le matin vers 8 h 30,les bateaux devraient arriver entre14 h et 18 h. La flotte, composée de170 navires environ, sera répartieentre les ports de pêche et de plai-sance.

Vers 19 h, les équipages seretrouveront autour d’un apéritifoffert par la municipalité. A cetteoccasion, la formation de jazz«Jazzticot» entonnera ses premiè-res notes.

A partir de 19 h 30, place à la res-tauration organisée par le comitédes fêtes FAR. Au menu, bien en-tendu des «Demoiselles de Loc-tudy» (langoustines), un sauté deporc à la bigoudène et une tarte loc-tudiste. Ce repas peut être réservéauprès de l’office de tourismemoyennant 11 euros. Durant ce re-

pas, «Jazzticot» sera sur scène,avant de laisser la place à «lachance aux chansons», le concoursde chant des équipages. Vers 21 h30, Orphée, groupe de Rock qui afait vibrer les salles de danse dansles années 70, reprendra quelquesclassiques des Stones, Doors, etautres Clapton ou Kings.

Parallèlement, des expositions(APLOC, CNL, SNSM…), des dé-monstrations de matelotage ponc-tueront cette première journée.

Le lendemain à partir de 9 h, plu-sieurs entreprises loctudistes spé-cialisées dans le nautisme,l’artisanat ou la gastronomie pro-poseront de découvrir leur «sa-voir-faire» à travers uneprésentation ou dégustation deleurs produits ainsi que des dé-monstrations de matériels.

Le départ des bateaux pourConcarneau est prévu vers 13 h.

A noter que cette animation est ou-verte à tous, marins ou pas. L’entréesur le site sera gratuite.

Animations :Réservezvos dates !

Yoles participant àla Route de l’amitié


VIE DES ASSOCIATIONS

Office de TourismeDES NOUVEAUTESCET ETE

Les enfantsd’abord !

L’Office a particulièrementpensé à eux cet été et mis enplace des synergies loctudis-

tes pour leur concocter un pro-gramme d’activités :

- En juillet et août, ils pourrontparticiper à un jeu de piste au Ma-noir de Kérazan, tous les mercredisà 14h (sur inscription).

- En juillet et août, tous les ven-dredis, séance de lecture decontes à la Médiathèque pour les3/10ans, de 16h à 17h (sur inscrip-tion).

- Comment fabrique-t-on les succu-lentes crêpes bretonnes ? Rendez-vous tous les jeudis de l’été, à 9h,aux «Crêpes de Loctudy» pour le dé-couvrir (sur inscription).

- Quelle est cette drôle de bêteavec ses grosses pinces ? et cesantennes qui dépassent de l’eau ?Aux Viviers de Loctudy, Eric auraréponse à toutes les questionsquant aux crustacés qui s’offriront àla vue des enfants. Visite guidée lesmardis de l’été (sur inscription)

Par ailleurs, l’Office prépare un livretde découvertes, jeux et autres par-cours dans Loctudy à l’attention desenfants. Observation, déduction, dé-gustation, fabrication,… seront auprogramme. Livret disponible à partirde juillet

Sur le plan 2011 de Loctudy ap-paraîtra un pictogramme distinctifpour indiquer tous les endroits etstructures accueillant du jeune pu-blic : les jeux du square de Langoz,la piste de skate de l’espace por-tuaire, le Cercle Nautique de Loc-tudy, le Tennis Club, le L.A.C, etc….

Si les Loctudistes connaissentbien et fréquentent tous ces lieux,nos visiteurs seront heureux de lesrepérer d’un seul coup d’œil sur leplan de la commune

Pour autant, nous n’avons pasoublié les parents !

Et cette année, ce sera stretchingà la Plage de Lodonnec, du 28 juilletau 25 août, le jeudi de 11 à 12h. Pré-parez vos serviettes de plage, Valé-rie et Soizic s’occuperont desétirements et autres assouplisse-ments.

Les balades thématiques à véloreprendront le vendredi de 14h à17h et les randonnées pédestresauront lieu tous les mercredis del’été à partir de 9h30.

L’office proposera un accueil spé-cifique aux nouveaux arrivants, tousles lundis après-midi, à partir de14h30, en leur présentant notre sta-tion et ses activités et leur proposantune dégustation de produits lo-caux.

Nous ne saurions conclure sansévoquer les visites guidées de l’é-glise romane qui se déroulent toutl’été.

LES EDITIONS 2011DE L’OFFICE,Une communicationde territoire

Pour un impact plus impor-tant, pour mettre en valeurles offices de tourisme du

Pays Bigouden (Combrit-Ste-Ma-rine, Pont-l’Abbé, Loctudy, Le Guil-vinec, Penmarc’h et le Haut PaysBigouden) ont mutualisé lesmoyens et les coûts et communi-quent ensemble au travers de leurterritoire.

Pour ce faire, ils ont édité unecarte du Pays Bigouden, des en-veloppes communes à tous les offi-ces, des papiers à lettres et dessignatures de courriels personnali-sés pour chaque office, afin que lePays Bigouden et chaque ville dusecteur voyagent en France et à l’é-tranger grâce à une charte gra-phique commune.Le plan

de la commune


Le nouveau papierà en-tête de l’officede tourisme

Le guide des hébergementset le guide touristique 2011

SUR NOS MURS

Durant tout l’été, JacquelineDecoux Béchaud expose àl’Office de Tourisme et pro-

pose ses peintures à l’œil du visi-teur.

Cette artiste plasticienne et histo-rienne de l’art poursuit une démar-che vers l’abstraction. La couleur estson fil conducteur, son langage ma-jeur. Elle prend en compte la com-position, la touche, le geste, lamatière qu’un glissement met enœuvre et amplifie.

Les différents voyages de l’artistesont sujets à des reportages de

photos, de dessins. Puis des tra-vaux sont réalisés en intégrant lesimages récoltées.

Les collages associent papiers,écriture et peinture pour restituer lesouvenir de ces lieux, aboutissant àdes fragments de moments qui dé-fient l’espace et le temps au profitd’une œuvre intemporelle.

Loctudy, la région sont aussi dessources d’inspiration pour elle etvous aurez plaisir à le découvrir surnos murs…

LA DEMARCHE QUALITEL’Office de Loctudy continue la Démarche

Qualité pour la troisième année avec pour objec-tif la mise en place des procédures. Nous y tra-vaillons dans le souci de bien accueillir notreclientèle et de l’informer toujours mieux.

Les questionnaires à l’accueil sont toujoursd’actualité et nous ne manquerons pas de solli-citer votre participation.


VIE CULTURELLE

Le Pays Bigoudende A à Z…

L'écrivain bigouden Pierre-JakezHélias définissait un «pays» commeun espace géographique aux limitesparfois imprécises, mais occupé de-puis de nombreuses générationspar une collectivité stable qui a tisséentre les individus, les familles, lesgroupes de travail des réseaux deliens étroits générateurs de compor-tements quotidiens et d'un art de vi-vre. C'est ce qu'on appelle uneculture, qui différencie un «pays»d'autres espaces voisins constituéssur les mêmes bases.

Jusqu’au 25 septembre, l'exposi-tion principale du manoir de Kera-zan se propose de réfléchir à cettesingularité bigoudène en entraînantles visiteurs dans un voyage pitto-resque dans un des «pays» les plustypiques de Bretagne, dont la coiffeest d'ailleurs devenue comme lesymbole, mais qui présente biend'autres particularités. Au rythme del'alphabet, depuis A jusqu'à Z, enpassant par F comme Fête des bro-deuses, H comme Humour ou Ocomme cheval d'Orgueil, le manoirinvite cette année à un parcours ori-ginal dans cette région à la très forteidentité.

Les expositionsde la saison…

- du 7 au 15 juin :Michel Normant, peintre - du 16 au 30 juin :Jean-Pierre Chériot, peintre - du 1er au 13 juillet :Roland Stanzioni, peintre - du 16 au 31 juillet :Laurence Charlot,travail du vitrail

Situé à Loctudy sur le route de Pont-l’Abbé, le manoirde Kerazan est un des fleurons du patrimoine breton,seul château visitable du Finistère à avoir conservé in-changés sa décoration et son mobilier d'origine. Le visi-teur est invité à y découvrir le cadre de vie d’une famillede mécènes et de collectionneurs de la haute bourgeoi-sie locale, dans un décor resté intact. Le parc à l'an-glaise de cinq hectares qui entoure le manoir se prête àune agréable promenade menant à une rocaille, unepièce d'eau, des douves sèches, un lavoir de pierre et unpotager. On découvrira, à proximité immédiate, laferme du Grand Kerazan, qu'orne une grange du XVIesiècle et que peuplent de nombreuses variétés d'ani-maux de ferme et de basse-cour.

- du 1er au 15 août :Janine Perchoc, peintre - du 16 au 31 août :Christophe L'Host, peintre - du 1er au 11 septembre :Nicky Kerriguy, peintre - du 12 au 25 septembre :Bernard Jacquet, illustrateur

Les soirées contes…Dans le cadre du festival «Les

pierres parlent en Bretagne», desconteurs professionnels font vibrerle public en évoquant les légendesdu passé et les traditions millénai-res.

- le 21 juillet : Yveline Méhataccompagnée en musique- le 28 juillet : Elisabeth Troestleret Alice Dufeaux- le 04 août : Xavier Lesècheet Mandragore (harpe)- le 11 août :Le Disou et Le Contou- le 18 août : Alain Le Goffet Yann-Fanch Kemener

A la fermede Kerambourg …

- en juillet et en août, le vendredi àpartir de 16h, marché des produitsdu terroir.

«Promouvoir Kérazan» :Une association autourd'un fleurondu patrimoine breton

«Promouvoir Kérazan» est uneassociation qui a pour vocationd'apporter son soutien au déve-loppement du domaine du manoirde Kérazan. Elle a pour ambitionde faire mieux connaître ce patri-moine unique en Pays Bigouden,de contribuer aux animations cul-turelles et touristiques et de parti-ciper à la mise en valeur du parcet du potager.

D'avril à septembre les adhé-rents bénéficient d'un accès gra-tuit aux périodes d'ouverture dudomaine, leur permettant demieux découvrir ses richesses :collections d'art, mobilier, décora-tion…

Au cours de la saison estivale,ils sont invités à une manifesta-tion de leur choix parmi les diffé-rentes propositions offertes. Unefois par an, l'assemblée généralepermet de réunir les adhérentspour leur présenter les réalisa-tions, leur soumettre les optionsenvisageables pour l'année à ve-nir, et recueillir leurs suggestions.

L’été à Kerazan

Adhésions :Manoir de Kérazan,Association Promouvoir Kérazan,Le Suler, 29750 LoctudyContact : Danièle Bolloré,tél : 02 98 87 33 68mail : [email protected]


VIE CULTURELLE

Au Centre culturelLAC cet été

Au cinéma : le mercredi soir, les 6 et 20juillet, 10 et 24 août. 4 euros la séance.

Soirées DJ : le mardi 19 juillet et jeudi 4 août.5 euros l’entrée avec deux boissons gratuites.

Vente de crêpes : le mardi et jeudi de 12 h à14 h à l'issue des stages de crêpes.

Les ateliers :Broderie (animé par Nadine Chaminant) :

tous les mercredis de juillet et août de 9 h à 12 h.Tarif : 15 euros.

Danse bretonne Picot et filetCrêpes : stages tous les mardis et jeudis de

juillet et août (sauf le jeudi 14 juillet stage reportéau vendredi 15 juillet) de 9 h 30 à 13 h 30. Tarif :30 euros (repas de crêpes compris)

Autour de la Route de l’amitié :Chasse au trésor (à partir de 6 ans) : les se-

maines du 18 au 23 juillet et du 8 au 12 août, dulundi au vendredi la chasse au trésor est ouverte !Indices à découvrir à la médiathèque, à l'office dutourisme, au port de plaisance, au CNL, au pharede Langoz… Goûter et récompenses, le vendredià 16 h.

L’animation est gratuite, vente de crêpes etkouigns les vendredis 23 juillet et 12 août à l’issuede la chasse au trésor.

Atelier «épissures» (plus de 12 ans)Atelier «bateau recyclé» (de 5 à 10 ans)Une soirée découverte du sextant, avec expli-

cations et démonstration de l'utilisation du sextantainsi qu’un concert sur le thème marin sont égale-ment programmés.

Pour tous renseignements, informationset inscription : 02 98 87 92 67ou [email protected]

La plaisance hieret aujourd’huià la MédiathèqueDu 14 juillet au 17 août, la médiathèque de Loctudy propo-

sera la découverte de l’histoire de la plaisance à Loctudy.Beaucoup de bonnes volontés ont été mises à contributionpour recueillir et ensuite exploiter les documents finalementretenus. Merci donc à l’APLOC (Association des Plaisanciersde LOCtudy), au CNL (Cercle Nautique de Loctudy), au ma-noir de Kérazan et à tous ceux qui ont fouillé leurs greniers…

A la belle époque, yachts, mais aussi bateaux de pêchetous pavoisés, tirant des bords dans le port de Loctudy, of-fraient un magnifique spectacle dont il reste des images.

Dans les années cinquante ce plan d’eau privilégié a per-mis à de nouveaux équipages de découvrir les joies du déri-veur. Le CNL, en créant une école de voile, fut l’artisan decette démocratisation.

Aujourd’hui, avec ses deux ports, Loctudy sait que son ave-nir est lié au monde de la mer et cette exposition en apportede nombreux témoignages.

Retenez aussi la date du mercredi 27 juillet à 21 h, SergeDuigou sera au centre culturel LAC pour une conférence quiretracera l’histoire de la plaisance (entrée libre).

ExpositionMÉDIATHÈQUE


La chapellede Porzh-Bihan

HISTOIRE LOCALE

nous n’en savons rien, les Cheva-liers du Temple n’ayant pas ou peulaissé d’archives, et rien sur Loc-tudy.

Par ailleurs, la croix pattée domi-nant le clocheton ne prouve en rienque cet édifice soit d’origine tem-plière, l’Ordre du Temple n’ayant ja-mais eu le monopole de ce type decroix.

Revenons à la chapelle : La dateexacte de sa construction n’est pasconnue. Certains historiens la si-tuent au début du XIIème siècle etpuis, par la suite, supposent des ré-aménagements mineurs à partir duXIIIème siècle. A vérifier…

De plan rectangulaire (6mX12,65m),elle a été remaniée à plusieurs repri-ses.

En 1846, la chapelle, de par salongueur et son emplacement, gê-nait la circulation sur la route (che-min vicinal N°4) venant d’être créée.Après plusieurs accidents dus enpartie à l’étroitesse du passage et

Dédiée à Notre-Dame, elledoit son nom au fait que lamer venait jadis à proximité(le «Petit Port»).Il est intérressant de retraceraujourd’hui son histoirepuisque la commune a dé-cidé en 2011 de procéder àsa restauration pour la desti-ner à des expositions.

ur la carte des ingénieurs-géo-graphes de Louis XVI, en1780, l’édifice, par contre, s’ap-pelle «Notre-Dame de Portz-guen» (…de Port Blanc),signifiant par là que la chapellese trouvait au bord d’une petite

anse sablonneuse avant que lavase, sur le tard, n’envahisse le site.

Nota : «Portzguen» (d’après LeGonidec), altération pour «Porzh-gwint», pont mobile mais parfoisaussi pont-levis, voire passerelle.

A notre avis, il faut se replacerdans le contexte historique et géo-graphique (routes et passages an-ciens).

Dans leur livre «Les sites templiersde France», les co-auteurs Aubar-dier et Pinet (Ed. Ouest-France –1995) affirment, parlant de cetteanse : …«les nefs templières à fai-ble tirant d’eau (à fond plat) utilisè-rent ce site en tant que port templier,leurs navires pratiquant couram-ment l’échouage». Dans les faits


HISTOIRE LOCALE

aussi au virage difficile à négocierpar les véhicules hippomobiles oupar des cavaliers, le bâtiment futmontré du doigt et nombre d’habi-tants allèrent jusqu’à souhaiter sadémolition pure et simple (Conseildu 17 mai 1846). L’affaire en restalà, les loctudistes acceptant finale-ment de la conserver en l’état.

En 1931, le Maire, François Bar-gain, reprit le même projet de démo-lition, mais son successeur, Jehande Penfentenyo, élu en 1936, s’yopposa et, afin de calmer les esprits,fit remanier la chapelle telle qu’onpeut la voir aujourd’hui.

Côté Est (escalier), le chœur a étédiminué de quelques mètres de fa-çon à permettre l’élargissement dela route enjambant l’anse et reliantle vieux bourg au lieudit «La Cale»,anciennement «Poulavillec». Lenouveau chevet conserve un rem-plissage de la fin du XIIIème siècleet il est séparé de la nef par un petitarc diaphragme sur des piliers éga-lement du XIIIème siècle (époqueromane). Sur le flanc Sud, le porchedaterait selon Ritalongi («Les Bigou-dens» - 1894), du XVIIème siècle.

Notes complémentaires : Cette chapelle a joué un rôle impor-

tant dans l’histoire de la commune,car c’est dans ce lieu que se réuni-rent les délégués de la paroisse qui yrédigèrent les «Cahiers de doléan-ces» le 7 avril 1789, sur convocationdu Sénéchal de Quimper.

Les premiers conseils municipauxs’y tinrent également après la créa-tion de la toute nouvelle communeet le tracé, difficile, de ses frontièresdéfinitives, en 1792.

Restant affectée à la paroisse,elle servit par la suite de salle decatéchisme, de bibliothèque tenueentre autres par Madame Mous-sion dans les années 1940 et 1950et, plus récemment, de lieu d’expo-sitions (photographies, petites col-lections…) car remarquablementsituée au centre historique et autre-fois marchand de ladite commune.

On y exposait également lesnoyés anonymes dans un dernierespoir d’identification, cou-tume remontant auMoyen-âge en ce quiconcerne quelques cha-pelles littorales.

Cette chapelle est située dans unsite classé et près de l’église, in-ventoriée, pour sa part, en tant quemonument historique.

Depuis longtemps abandonné, lepardon de «Intron Varia Porz Bihan»se célébrait le 8 septembre.

Conclusion : En dépit de son rac-courcissement, et par suite un clo-cheton peut être moins central, lapetite chapelle, si simple et à lamode de Bretagne, garde un grandcharme.

Sources : - Texte de G Jourdren et J Mariel

- R Couffon et A Le Bars,dans un écrit de 1988

- Archives départementales- Archives de l’Evêché- Archives municipales

- Estran N°42

Projet de vitrailpour l’ouverture

Nord-Est

cossais de naissance, Alexan-der Gaudie (1933–2004) estdevenu après son mariage avecMarie-René Dorval, dont la fa-mille réside à Loctudy, breton decœur. De ce fait, avec une pro-fonde sensibilité et un grand ré-

alisme, il a traduit dans ses travaux depeinture et de céramique, son affec-tion pour la Bretagne qu’il a fréquen-tée pendant trente ans.

Après ses études à l’école de pein-ture et de sculpture de Glasgow, il apeint diverses régions d’Europe, œu-vres qui sous le nom de «Gaudie’sVenice» et «Gaudie’s Brittany» ont faitl’objet d’expositions prisées enEcosse et en Bretagne. Il a réalisé leportrait de la reine Elizabeth II pour leCaledonia Club de Londres. Il a éga-lement collaboré avec le musée de lafaïence de Quimper. Pour la qualitéde ses œuvres, il a été admis dans di-verses académies de peinture et areçu de nombreuses récompenses.

Sur la Bretagne, comme l’écrivait àjuste titre Roger Billcliffe, propriétaired’une galerie, «il avait une vision qui

appartient au passé et qui est enmême temps très actuelle». Ilsavait en effet donner vie auxchoses les plus courantes (des


CHRONIQUES LOCTUDISTES

bouteilles, des crustacés…) en utili-sant les techniques de la peinture àl’huile et de l’aquarelle. Il impré-gnait ses tableaux de l’éventail descouleurs variées de notre ciel et denos paysages littoraux.

Grâce à ses racines celtes et à lasympathie qu’il inspirait aux bretons, ila dans ses carnets de croquis, repro-duit avec vérité les scènes de notrevie quotidienne, faite de labeurs, deloisirs, de fêtes traditionnelles. Ses cé-ramiques sont particulièrement ex-pressives de la gestuelle des marinsdans les ports et des paysans dansles champs. Ce sont des témoigna-ges imagés d’une époque en voie dedisparition.

En 1989, il a été choisi par la Brit-tany Ferries pour décorer le navire«Bretagne» où figurent 300 de sesœuvres retenues pour donner à bordune touche artistique illustrant notrerégion. Dans le même registre, il a étéchoisi pour agrémenter les coursivesdu «Val de Loire».

Comme d’autres artistes qui ont ap-précié les charmes de notre coin depays, il a contribué à faire de Loctudy,son havre en Bretagne, une terre depeintres.

Sources:Revue «On board magazine»

de la Brittany Ferries Opuscule illustré sur Gaudie

de Roger BillcliffeRemerciements à la Brittany Ferries

Collection particulière

AlexanderGAUDIE

Ces peintres qui fréquentèrent Loctudy

Le marchéde Pont-l’Abbé


Nouveaux pros

François et Chloé reprennent«Les bitumes bigoudens»

Après 30 ans d’activité, en janvier dernier Dédé Bourdillon a passé la main à l’un de ses col-laborateurs, François Daniel. Assisté de son épouse, Chloé, ils ont repris l’entreprise qui

compte désormais 9 salariés (une embauche depuis la reprise). Dédé quant à lui, fera partie del’équipe jusqu’à la fin de l’année, «afin de passer la main en douceur» précise l’entrepreneur. Son

expérience, François se l’est forgée dans l’entreprise durant trois ans, après une belle carrière decommercial dans le travail temporaire en… travaux publics. «Nous sommes spécialisés dans les tra-vaux d’enrobé noir ou de couleur, pour les collectivités, les entreprises ou les particuliers. Nous réali-sons également des empierrements, des pavages ou des poses de bordures pour une finitionsoignée» précise le nouveau chef d’entreprise. A noter que François et Chloé sont également les pa-rents de trois jeunes enfants, Célio, Sacha et Isis, inscrits à l’école de Larvor.

Pratique : Les bitumes bigoudens, 1 Hent Poul ar Raniked, Loctudy.Tél : 02 98 87 57 81. [email protected] Les devis sont gratuits.

«Syril» a ouvertà l’entrée de Loctudy

Où se trouve la première boutique de prêt-à-porter pour les loctudistes ? Vous prenez la di-rection de Pont-l’Abbé et vous ne dépassez pas la sortie de Loctudy. Bien avant la chapelle du

Croaziou, Sylvie et Cyrille proposent toute une collection de prêt-à-porter féminin, de bijoux fan-taisie et d’accessoires de mode, au 29 de la rue du Général De Gaulle. «Nous avons bien pensé

à nous installer dans la capitale bigoudène, mais plutôt que de créer un énième magasin, nousavons choisi Loctudy qui, fort de ses 4 200 habitants, devait avoir un magasin tel que le nôtre» dé-clare Sylvie. Il ne faut pas hésiter à pousser la porte, Sylvie est contente de présenter ses collections.«Nous essayons d’avoir une offre originale tout en appliquant des petits prix : les premiers articlessont à 8 euros. Pour cet été, nous proposons également des bagues, bracelets, colliers ou bouclesd’oreilles très colorées qui nous l’espérons vont séduire aussi les jeunes filles» précise la gérante. Anoter également la variété de choix dans le rayon «grandes tailles».

Pratique : Ouvert du mardi au samedi de 10 h à 12 h 30 et de 14 h 30 à 19 h.Tél : 02 56 04 84 99. www.syril.fr

Philippe Spetzaide les entreprises

Depuis le mois de mars, Philippe Spetz, bien connu dans le milieu associatif loctudiste, acréé Breizh Conseil Sécurité avec pour objectif d’aider les autres sociétés ou associations em-

ployant du personnel, dans l’élaboration du «Document unique», rendu obligatoire dans cesstructures par le Décret N°2001-1016 depuis novembre 2001. «Ce travail sur l’évaluation des

risques pour la santé et la sécurité des travailleurs doit être tenu à la disposition des employés, dumédecin du travail ou de l’inspecteur du travail par exemple. Actuellement, la plupart des entreprisesn’ont pas établi ce document. Pour un coût raisonnable, je me propose de les aider dans la concep-tion, difficile à réaliser compte tenu du grand nombre de décrets et articles de loi à prendre encompte» déclare Philippe. «Ma méthode de travail permet au travers de fiches types, d’évaluer lesrisques en fonction de différents critères et de les résoudre. De remplacer ce qui est dangereux et d’a-dapter le travail pour une pénibilité moindre» conclut-il.

Pratique : Breizh Conseil Sécurité, 28 rue de Langoz Loctudy.Tél : 02 98 66 50 13 ou 06 64 17 33 [email protected]


LA RECETTE

LE MAQUEREAU CRUD’Arnaud Le Levier, chef de l’auberge de Pen-ar-Vir

«C’est une recette très simple à réaliser. Le choix du poisson estimportant Pour s’assurer qu’il est bien frais, il faut qu’il soit bienraide et apercevoir la couleur verdâtre au-dessus de l’œil. Ne leschoisissez pas trop gros» conseille Arnaud Le Levier, le chef étoilé del’Auberge de Pen-ar-Vir.

La préparation :-Lever les filets à l’aide d’un couteau bien affûté et enlever la peau.-Sur chaque filet, retirer les arêtes à l’aide d’une pince à épiler.-Ajouter du poivre noir de Malabar, de la fleur de sel, puis laisser trois

heures à l’air libre afin que le sel imprègne bien la chair du poisson.-Ajouter un filet d’huile d’olive-Couper les filets en petits morceaux pour les déguster sur des pics.

A déguster en apéritif accompagné de petits toasts grillés et beurrés. Ceplat peut convenir également en entrée ou en plat de résistance avec unesalade verte ou de pommes de terre.

Nos résidents écrivent…L’amiral Jean Decoux, le dernier gouverneur de l’IndochineParce que l’amiral Jean Decoux (1884 – 1963) a résidé rue de la Grandière à Loctudy, le

livre que son neveu, Jacques Decoux a écrit sur sa vie mérite d’être porté à notre attention.Dans son ouvrage, l’auteur retrace l’action menée dans des conditions difficiles par le der-nier gouverneur général de l’Indochine de 1940 à 1945. Soumis à l’occupation japonaise,isolé de la Métropole à partir de 1942, il a tenté de garder la barre. Fortement critiqué, il aété sanctionné en 1945 puis réhabilité en 1949. La lecture de cet ouvrage qui couvre uneépoque troublée, permet de comprendre l’origine de la guerre d’Indochine qui ne se termi-nera qu’en 1954.

Mémoires d’un enfant du pays galloPatrick Jardin, qui réside régulièrement dans notre commune, a participé à la rédaction,

avec son frère Prosper, d’un ouvrage sur la vie de leur père prénommé également Prosper(1907 – 1988). L’ouvrage «Mémoires d’un enfant du pays gallo» présente, pour nousbas-bretons, un intérêt car il retrace le trajet d’un haut-breton viscéralement attaché à notreprovince commune. Erudit (il a côtoyé de nombreux écrivains), titulaire d’un doctorat d’Etaten pharmacie, il a milité activement dans des mouvements du régionalisme culturel et litté-raire. Vice-président de l’Association Bretonne, adepte de «Ar Brezoneg Er Skol» (campa-gne lancée en 1936 pour l’enseignement du Breton dans les écoles), il assura le secrétariatgénéral du Comité Consultatif de Bretagne, préfiguration du Conseil Régional actuel.

Du pays de Guérande à la Côte d’AmourOriginaire de Loctudy et fidèle à sa commune natale, Marie Rouzeau a publié en collabo-

ration avec son mari Maurice, un magnifique recueil sur son lieu de vie «Du pays de Gué-rande à la Côte d’Amour» où ils ont mené leur carrière de professeurs. Dans cet ouvragesuperbement illustré, ils retracent la géographie et l’histoire d’un coin de pays de la Breta-gne historique qui possède une forte identité et qui mérite d’être visité. Toutes les commu-nes de cette presqu’île possèdent un attrait inhérent à leur diversité : marais salants, portsde pêche et de commerce, plages à l’origine des «bains de mer», patrimoine architectural.Marie a également rédigé, suite au colloque tenu à Loctudy en septembre 2005, un recueilillustré sur les «conserveries de Bretagne». Elle a écrit des articles pour l’Estran An AodVeo. L’ouvrage sur Guérande est publié par les éditions Palatines.

NOTES DE LECTURE

Bienvenue à…19.01.2011 Owen GUEGUINIAT09.01.2011 Idris DINGIVAL17.02.2011 Enzo SIRE05.03.2011 Nicolas LEVEQUE29.03.2011 Elise PRAT01.04.2011 Swann CANEVET

Félicitations à…

30.04.2011 Bernard MIFSUD et Delphine JACQ

Souvenirs de…

23.01.2011 Yves COCHOU - 77 ans24.01.2011 Maria LAGADIC veuve GLÉHEN - 84 ans25.01.2011 Yves PRIGENT - 82 ans29.01.2011 Georgette ROUSSEL veuve LE DRÉZEN - 68 ans11.02.2011 Monique GUICHAOUA

veuve SEGRESTAIN - 80 ans20.02.2011 Marie Louise TANNEAU veuve MAILLARD - 85 ans25.02.2011 Madeleine DURAFOUR veuve SOLIER - 87 ans24.02.2011 Jean MONFORT époux LE FLOCH - 82 ans01.03.2011 Denise LARNICOL - 81 ans02.03.2011 José LE TORREC - 62 ans05.03.2011 Corinne POCHIC épouse THOMAS - 39 ans09.03.2011 Isidore AUTRET époux LE BERRE - 69 ans03.04.2011 André NAVELLOU époux VIOLLIN - 84 ans06.04.2011 Maurice TANDÉ - 85 ansCOLLECTE DES ORDURES MENAGERES

(02 98 87 80 58)Le mercredi sur toute la commune :-Bacs individuels-Sacs jaunes

CONTENEURS SPECIALISESEn centre ville et divers quartiers, verre,journaux.Les piles électriques sont à déposer enmairie, dans les commerces ou dans lesdéchetteries.

DECHETTERIESMunicipale, à Kéruno seulement les déchetsde jardin, lundi, mercredi et samedi de 9h à12h et de 14h à 18h Dépôt de tous autres matériaux selon horai-res variables :Combrit 02 98 51 31 42Plobannalec 02 98 82 26 76Plomeur 02 98 82 10 33

HORAIRES DE LA DECHETTERIEDE PLOBANNALECDu lundi au vendredi,de 08 h 30 à 12 h 00 et de 14 h 00 à 18 h 00le samedi,de 09 h 00 à 12 h 00 et de 14 h 00 à 18 h 00Les déchets verts et encombrants ne sontplus ramassés, sauf cas particuliers dans lecadre de l’aide sociale.(inscription en mairie)

Votre mairie 24h/24h sur

www.loctudy.frPropretéde la commune

MAIRIE02 98 87 40 02Du lundi au vendredi,8h30 à 12h - 13h30 à 17h(sauf le vendredi : fermeture à16h30)Samedi : 10h à 12h

MEDIATHÈQUE02 98 87 95 57Lundi : 16h à 18hMardi : 10h à 12hMercredi : 10h à 12h30 et de 15h à 18h30Vendredi : 16h à 19hSamedi : 10h à 13h

ATELIER MUNICIPAL02 98 87 56 79

PORT DE PLAISANCE02 98 87 51 36Juillet/août7h30 à 21hMai/juin/septembre8h30 à 12h - 13h30 à 19hDimanche et fêtes8h30 à 12h - 13h30 à 18hOctobre à avril8h30 à 12h - 13h30 à 18hDimanche et fêtes9h à 12h

MAISON DES ASSOCIATIONS02 98 87 91 44Du lundi au vendredi,de 8h30 à 12h30 - 13h30 à 16h30

OTSI02 98 87 53 78En été,Du lundi au samedi,de 9h à 12h - 14h à 19hEn dehors de cette période,Du lundi au vendredi,de 9h à 12h

Permanence des élus (10h-12h) EtatCivil

Joël Piété Maire Mercredi

L. le Dréau

M.A. Buannic

C. Zamuner

F. le Tinnier

J. le Bec

P. Mehu

H de Penfentenyo

J Laouenan

Samedi

Vendredi

Lundi

Mercredi

Jeudi

Lundi

Samedi

Sur RDV

Adjoint aux travaux,urbanisme et environnement

Adjointes aux affairessociales et logement

Adjointe aux financeset affaires immobilières

Adjointe aux affairesscolaires et culture

Adjoint au port et littoral

Adjoint aux associations,animations, jeunesse etsport

Adjoint au tourisme,economie et entreprises

Délégué à la communicationet aux nouvelles technologies

Pompiers : 18Gendarmerie : 17SAMU : 15N° d’appel européen : 112

En cas d’urgencecomposez :

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Points de collectedes déchets de la commune

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New La salle omnisports - Accueil - Loctudy · 2019. 6. 25. · La salle omnisports p 2 Le budget municipal p 4 Urbanisme p 8 Communication/Nouvelles technologies p 10 Port et littoral