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Mais comment peut-on passer son temps à avoir peur du monde et de ses menaces ? Comment peut-on faire autant confiance à ses yeux et à ses oreilles pour vivre dans l’angoisse d’une attaque, d’une secousse ? En fait tout vient de ce que l’on veut faire de notre monde ! Notre Rabbi, le Roi Machia’h Chlita, dit et le répète dans tellement de discours : le monde est prêt pour la délivrance, même la matière est déjà raffinée, les nations du mondes elles aussi sont prêtes… Mais vous, êtes-vous prêts ? Vous qui regardez les infos et qui cherchez à vous faire peur en vain, sachez que tout cela est une illusion pour vous faire douter et vous refroidir au sujet de la divinité. Si vous ne vivez pas la Guéoula dans votre vie aujourd’hui, c’est que vous n’êtes pas à la bonne place, et qu’il est peut-être temps de monter en Israël pour certains et pour d’autres, le moment est venu de pren- dre contact au plus vite avec le Chalia’h, l’émissaire du Rabbi Roi Machia’h Chlita le plus proche de chez eux afin de demander conseil dans les Igueroth Kodech. Notre Paracha est celle qui parle du Machia’h or, nous venons de passer une semaine de Guéoula. Connectons-nous à la délivrance… Tout dépend de vous, au lieu d’être rivé à Facebook, prennez donc le Dvar Mal’hout, le vrai, et appelez vos amis pour étudier autour d’une table pleine de bonnes choses en profitant de cette ambiance de Guéoula qui règne dans l’atmosphère ambiante. Et surtout, remerciez Hachem pour tou- tes Ses bontés. Pour tout ce qu’il vous offre et ouvrez les yeux sur le bien, sur la lumière. Hachem nous envoie des messages d’une clarté éblouissante, en voici des indices : La France demande d’elle- même de quitter son pays, pour vous élever et vivre sur votre terre. Pour ceux d’ici, le message que nous avons capté cette semaine est bien clair : depuis que Binyamin Nathanyaou a repoussé la destruction de Guivat Oulpéna, petit village israélien, il n’y a plus de Kassams qui tombent sur notre territoire… quelle coïncidence! Le monde est dirigé par Hachem, alors laissez-vous faire. D.ieu est entrain de vous dire : « Bon mainte- nant ça suffit ! Tout ce que Je te demande, c’est de reprendre ta Terre et Je veille sur tout, mais toi, sois juste dans la joie et la confiance tu n’as plus le choix. Le monde veut voir ta force et ton unité, comme Bilaam qui nous a vu dans le désert et qui n’a pas pu nous maudire car nous sommes unis d’un seul coeur comme des rois et fils de Roi ! Bien au contraire, il nous a béni de la bénédic- tion ultime de la délivrance véritable et complète, alors tous ensembles, unissons-nous et accueillons comme il se doit le Roi Machia’h par le grand cri de joie qui fera descen- dre immédiatement le troisième Temple : « Vive le Roi Machia’h Now ! Mamach ». Menou’ha Ra’hel Beckouche Directrice de la Newsletter de la Guéoula N°170 - Chabbat Paracha Balak - Hebdomadaire - Contact : 055-6617702 - www.viveleroi770.com - [email protected] Bonnes Nouvelles Editorial Har ‘Homa Beit Machia’h 34, rue Rav Its’hak Nissim - Itvaadout avec le Rav ‘Haïm Nisselévitch Jeudi soir 15 Tamouz 21h30 - 050-4147725 Rav Shlomo Yossef Tsion Beit Machia’h Arnona Cours de Tanya et Dvar Mal’hout le mardi soir à 20h15 - Cours sur Pirkei Avot, le Chabbat à 18h00 19/5 rue Chalom Yehuda 055-6617702 «La Midracha» (Nouveau) Cours sur la Paracha de la semaine, selon l’enseignement de la ‘Hassidout organisé par la Rabbanite Menou’ha Ra’hel Beckouche le mercredi matin 10h00 à Arnona (café-gateaux) Renseignements : 055-6617702 Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv 054-4866072 Envoyez-nous vos infos communautaires et vos bonnes nouvelles 055-6617702 Photo de la semaine Pour écrire au Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h par l’intermédiaire des Igueroth Kodech [email protected] L’enchaînement du temps Le Machia’h précipité ! Nous avons passé ces dernières semaines à organiser et à participer à des réunions ‘hassidiques, des Farbrengen, Roch ‘Hodech Tamouz, Guimel Tamouz, 12, 13 Tamouz, le Chabbat 17 Tamouz. Tout s’enchaîne dans une folle farandole de joie et de «Le’haïm !», nous n’avons même plus le temps de nous installer devant l’ordinateur pour voir les nouvelles du monde qui pourtant est lui aussi plongé dans la folie, mais elle, pleine d’incertitudes et d’inquiétudes... Science et Guéoula : Preuves sur la « particule divine » Les chercheurs du CERN (orga- nisation européenne pour la recherche nucléaire) de Genève ont annoncé avoir découvert une particule qui pourrait être le boson de Higgs, ce qui confirme- rait l’existence de l’insaisissable « particule divine ». La perle rare sur laquelle repose la théorie du modèle standard de la physi- que des particules. Celle qui serait intimement liée à l’existence d’un champ de force invisible qui donnerait leur masse à chaque objet dans l’univers. (Guysen)

Newsletter 170 - Paracha Balak

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Page 1: Newsletter 170 - Paracha Balak

Mais comment peut-on passer sontemps à avoir peur du monde et de sesmenaces? Comment peut-on faireautant confiance à ses yeux et à sesoreilles pour vivre dans l’angoissed’une attaque, d’une secousse? En fait tout vient de ce que l’on veutfaire de notre monde! Notre Rabbi,le Roi Machia’h Chlita, dit et lerépète dans tellement de discours: lemonde est prêt pour la délivrance,même la matière est déjà raffinée, lesnations du mondes elles aussi sontprêtes…Mais vous, êtes-vous prêts? Vousqui regardez les infos et qui cherchezà vous faire peur en vain, sachez quetout cela est une illusion pour vousfaire douter et vous refroidir au sujetde la divinité. Si vous ne vivez pas laGuéoula dans votre vie aujourd’hui,c’est que vous n’êtes pas à la bonneplace, et qu’il est peut-être temps demonter en Israël pour certains et pourd’autres, le moment est venu de pren-dre contact au plus vite avec leChalia’h, l’émissaire du Rabbi RoiMachia’h Chlita le plus proche dechez eux afin de demanderconseildans les Igueroth Kodech.

Notre Paracha est celle qui parle duMachia’h or, nous venons de passerune semaine de Guéoula.Connectons-nous à la délivrance…Tout dépend de vous, au lieu d’êtrerivé à Facebook, prennez donc leDvar Mal’hout, le vrai, et appelez vosamis pour étudier autour d’une tablepleine de bonnes choses en profitantde cette ambiance de Guéoula quirègne dans l’atmosphère ambiante. Etsurtout, remerciez Hachem pour tou-tes Ses bontés. Pour tout ce qu’il vousoffre et ouvrez les yeux surle bien,sur la lumière. Hachem nous envoie des messagesd’une clarté éblouissante, en voici des

indices : La France demande d’elle-même de quitter son pays, pour vousélever et vivre sur votre terre. Pourceux d’ici, le message que nous avonscapté cette semaine est bien clair:

depuis que Binyamin Nathanyaou arepoussé la destruction de GuivatOulpéna, petit village israélien, il n’ya plus de Kassams qui tombent surnotre territoire… quelle coïncidence! Le monde est dirigé par Hachem,alors laissez-vous faire. D.ieu estentrain de vous dire: « Bon mainte-nant ça suffit ! Tout ce que Je tedemande, c’est de reprendre ta Terreet Je veille sur tout, mais toi, soisjuste dans la joie et la confiance tun’as plus le choix. Le monde veutvoir ta force et ton unité, commeBilaam qui nous a vu dans le désert etqui n’a pas pu nous maudire car noussommes unis d’un seul cœur commedes rois et fils de Roi! Bien aucontraire, il nous a béni de la bénédic-tion ultime de la délivrance véritableet complète, alors tous ensembles,unissons-nous et accueillons commeil se doit le Roi Machia’h par legrand cri de joie qui fera descen-dre immédiatement le troisièmeTemple : « Vive le Roi Machia’hNow ! Mamach ».

Menou’ha Ra’hel BeckoucheDirectrice de la Newsletter

de la Guéoula

N°170 - Chabbat Paracha Balak - Hebdomadaire - Contact : 055-6617702 - www.viveleroi770.com - [email protected]

Bonnes Nouvelles Editorial

Har ‘Homa Beit Machia’h 34, rue Rav Its’hakNissim - Itvaadout avec leRav ‘Haïm NisselévitchJeudi soir 15 Tamouz21h30 - 050-4147725Rav Shlomo Yossef Tsion

Beit Machia’h ArnonaCours de Tanya et DvarMal’hout le mardi soir à20h15 - Cours sur PirkeiAvot, le Chabbat à 18h0019/5 rue Chalom Yehuda055-6617702

«La Midracha» (Nouveau)Cours sur la Paracha de la semaine, selon l’enseignement de la‘Hassidout organisé par la RabbaniteMenou’ha Ra’helBeckouche le mercredimatin 10h00 à Arnona (café-gateaux)Renseignements :055-6617702

Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv054-4866072

Envoyez-nous vos infoscommunautaires et vosbonnes nouvelles055-6617702

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Pour écrire au Rabbi deLoubavitch Roi Machia’h

par l’intermédiaire des

Igueroth [email protected]

L’enchaînement du tempsLe Machia’h précipité !

Nous avons passé ces dernières semaines à organiseret à participer à des réunions ‘hassidiques, desFarbr engen, Roch ‘Hodech Tamouz, Guimel Tamouz, 12, 13 Tamouz, le Chabbat 17 Tamouz. Touts’enchaîne dans une folle farandole de joie et de «Le’haïm !», nous n’avons même plus le temps denous installerdevant l’ordinateur pour voir les nouvelles du monde qui pourtant est lui aussi plongédans la folie, mais elle, pleine d’incertitudes et d’inquiétudes...

Science et Guéoula : Preuves surla « particule divine »Les chercheurs du CERN (orga-nisation européenne pour larecherche nucléaire) de Genèveont annoncé avoir découvert uneparticule qui pourrait être leboson de Higgs, ce qui confirme-rait l’existence de l’insaisissable« particule divine». La perlerare sur laquelle repose la théoriedu modèle standard de la physi-que des particules. Celle qui serait intimement liée à l’existence d’un champde force invisible qui donnerait leur masse à chaque objet dans l’univers.

(Guysen)

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Cependant,si l’on considère les chosesd’un point de vue plus profond, le faitque le jeûne soit repoussé par le Chabbatconstitue à la fois une allusion et uneouverture à l’annulation totale du jeûne.On trouve en effet dans le Talmud l’opi-nion de Rabbi concernant le jeûne du 9Av qui tombe un Chabbat : « Puisqu’ilest repoussé (du Chabbat), qu’il soitrepoussé (totalement)! (1) ». Si tel est lecas pour le 9 Av, à plus forte raison peut-on dire cela pour le 17 Tamouz,qui estun jeûne moins rigoureux. Ceci est en effet l’une des caractéristi-ques de l’ère messianique, comme le sta-tue Maïmonide: « Tous ces jeûnesseront annulés au temps de Machia’h.Non seulement cela,mais ils seront dansl’avenir des jours de fêtes,de joie et d’al-légresse... » (2). D’après cela,il est pos-sible d’avancer que lorsque le jeûne estrepoussé et remplacé par la joie et leplaisir liés au Chabbat, cela constitue unavant-goût de ce qui prévaudra lors del’ère messianique. Cette transformations’explique par le fait qu’un jour de jeûnecontient en lui-même deux aspects,l’unpositif et l’autre,négatif .Superficiellement, il s’agit d’un sujetnégatif , un jour d’affliction, mais profon-dément,il s’agit d’un sujet bénéfique,comme l’exprime le verset : « Un jouragréé de D.ieu » (3).

Ainsi en est-il du 17 Tamouz,qui, super-ficiellement,est marqué par le début dela destruction de Jérusalem et de l’exil.Cependant,nous savons en même tempsque la «descente» en exil a pour uni-que but la montée qui s’ensuivra. Or, lafinalité d’une chose exprime son essenceprofonde. Il en ressort que l’essence dece jour est d’être une préparation à laRédemption. C’est d’ailleurs ce à quoi ladate de ce jour fait allusion,car 17 est lavaleur numérique de «Tov », « bon ».Cela corrobore le commentaire que leTalmud donne sur la prophétie «le qua-trième jeûne... sera pour la Maison deYéhouda joie et allégresse... (4) »:comment peut-on appeler ces jourssimultanément «jeûne » et « joie etallégresse » ? La réponse est que, entemps d’exil (quand « il n’y a pas depaix »), on ne perçoit que l’aspectsuperficiel de ce jour: l’affliction.Cependant, lorsque viendra laDélivrance, l’essence véritable de cejour, la joie et l’allégresse, deviendraperceptible. Ainsi, quand un jeûne tombele Chabbat, c’est son essence positive et

joyeuse qui se révèle, car le Chabbat estun jour propice, lié avec la Délivrancemessianique (5).

Un avant-goût de la DélivranceCette qualité particulière s’exprime prin-cipalement dans le repas du Chabbat,car, à l’opposé de l’idée de jeûne, c’estun devoir de consommer des mets dequalité le jour du Chabbat (6). L’on diramême que pour exclure toute idée d’af-fliction le Chabbat, il convient d’abonderen nourriture et en boisson lorsqu’unjeûne tombe le Chabbat, encore plusqu’un Chabbat habituel. Il y a,en cela,également une allusion à l’élévationabsolue constituée par l’annulation desjeûnes dans les temps futurs, quand il yaura le festin que D.ieu donnera pour lesJustes,dans lequel on mangera la chairdu Léviathan (poisson) et celle du ChorHabar (viande),et l’on boira le « vingardé » (conservé en ses raisins depuisles six jours de la Création) (7). Et bienque les enseignements des maîtres ‘has-sidiques abondent en explications de lasymbolique mystique de ce festin,il n’ensera pas moins un festin matériel (car lapleine rétribution des temps futurs nesera pas donnée au Jardin d’Éden,maisprécisément dans notre monde matériel,à des âmes revêtues de leurs corps). Etcela inclut aussi,en plus des trois repasdu Chabbat, celui du Mélavé Malka,quisuit immédiatement le jour du Chabbat.Il convient donc d’y abonder égalementen nourriture plus que les autres samedissoirs, car ce repas est appelé « le repasde David, le roi Machia’h (8)» et souli-gne donc le rapport à l’ère messianiquelors de laquelle les jeûnes seront annuléset deviendront des jours de fête.

La Délivrance dans Balak et Pin’hasLe lien de ce Chabbat avec la Délivrancefuture est également exprimé dans laParacha de la semaine, Balak. En effet,c’est dans cette Paracha que la venue duMachia’h est clairement annoncée,comme le statue Maïmonide: « Le roiMachia’h... la Torah a témoigné à sonsujet... dans la Paracha de Bil’am (quifigure dans la Paracha de Balak)» (9).Dans cette loi,Maïmonide cite les ver-sets qui font une référence précise auMachia’h. On peut en outre avancer que, le fait quela Torah mentionne le Machia’h dans laParacha de Bil’am dont le sujet est latransformation de la malédiction deBil’am en bénédiction par D.ieu,consti-tue une allusion à la transformation desjeûnes en jours de réjouissance dans lestemps futurs.

La réparation de l’exil En plus de la qualité inhérente desChabbats qui tombent à l’intérieur destrois semaines d’affliction, cette année,présente la qualité particulière que ledébut de cette période, le 17 Tamouz,tombe un Chabbat (et, de même, saconclusion,le 9 Av). Il est expliqué dans la ‘Hassidout que cesont les trois Chabbats qui tombent dansles « trois semaines» qui effectuentleur « réparation » spirituelle. Or, cetteréparation se fait différemment selon quele premier Chabbat marque le début decette période ou non: dans la configura-tion la plus courante, quand le premierjour des «trois semaines» est un jourde semaine, le Chabbat qui s’ensuit vientapporter une réparation analogue à unsoin qui vient guérir une blessure ou une

maladie préexistante. Dans ce cas,l’ac-cent est mis sur l’aspect négatif des troissemaines,celui qu’il faut réparer. Enrevanche, lorsque le Chabbat intervientdès le début des trois semaines,l’accentest d’emblée mis sur le côté positif decette période, sa nature profonde, qui estd’être une préparation à la Délivrancelors de laquelle elle se transformera enpériode de joie et d’allégresse.

Dans la Paracha de BalakIl est connu que les fêtes qui jalonnentl’année juive ont toujours une relationavec les parachiot des semaines dans les-quelles elles tombent. Or, la plupart dutemps,les parachiot des trois semainessont Matot, Massei et Devarim. Et lors-que Matot et Massei sont jointes,le pre-mier Chabbat alors est celui de laParacha Pin’has. Et la Paracha qui pré-cède, Balak, ne tombe jamais à l’inté-rieur des trois semaines,mais seulementde rares fois le premier jour de cettepériode, le 17 Tamouz,dont le jeûne estalors repoussé au lendemain,commenous l’avons vu. Cela s’exprime dans les termes mêmesde la référence à la Rédemption quiapparaît dans notre Paracha : contraire-ment à la Paracha de Nitsavim où laDélivrance est présentée comme la solu-tion à l’exil (« Alors l’Éternel ton D.ieureviendra avec tes captifs » - 11), laParacha de Balak ne fait aucune mentionde l’exil. Bien au contraire, il y est faitréférence aux élévations que connaîtra lepeuple d’Israël,qui s’élèvera de degré endegré jusqu’à atteindre celui de laRédemption: « Ce peuple, il vit soli-taire, il ne se confondra pas avec lesnations », « Voyez ce peuple se lèvecomme une lionne... » (12),etc., jusqu’àla prophétie relative au Machia’h : « Jele vois,mais ce n’est pas encore l’heure,je le distingue, mais il n’est pas proche ;une étoile a jailli de Yaakov et un sceptrese dressera d’Israël... » (13). Et ainsi,dans l’annonce de la Délivrancequi figure dans cette Paracha, la Torahfait aussi mention de la sortie d’Égypte :« D.ieu les a fait sortir d’Égypte » (14),comme il est écrit « Comme aux joursde ta sortie d’Égypte, Je lui ferai voir desprodiges » (15), ce qui signifie que laDélivrance est présentée comme la suiteet l’achèvement de la sortie d’Égypte(c’est-à-dire qu’elle aurait dû se fairemême sans les exils successifs qui ont eulieu entre temps). Ceci corrobore l’ensei-gnement qui est donné au sujet du verset« Voici les étapes (au pluriel) desenfants d’Israël,depuis qu’ils furent sor-tis du pays d’Égypte » (début de laParacha Massei): il aurait, a priori, dûêtre écrit « Voici l’étape (au singulier)des enfants d’Israël », car la sortie

w w w . v i v e l e r o i 7 7 0 . c o mL’Edit Royal - Dvar Mal’hout

Résumé du discours du 17 Tamouz 5751-1991 du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h ChlitaChabbat Parachat Balak

Le Carnet : Pour la réussite de ‘Hanna Bat Mercedes, Line Bat Mercedes, Michaël Ben Mercedes, Henri ‘HaïmBen Julia, David Ben Ruth, Jérémie Ben Ruth pour la famille Liraz Touval.Leilouï Nichmat de Norbert AvrahamBen Pnina Beckouche, Yossef Ben Solika, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Julia et Rachel Pessa'h, ‘HayaSim’ha Bat Avraham.

La Délivrance dans la Parachat BalakLor sque le 17 Tamouz tombe un Chabbat, le jeûne est alors repoussé au lendemain. Il y a deux façons d’aborder une tellesituation ; l’une, superficielle et l’autre, plus profonde : A pr ior i, il semble que le Chabbat n’ait pas d’inf luence sur lejeûne en lui-même. En effet, l’af fliction liée au jeûne reste d’actualité,sauf que celle-ci ne pouvant être exprimée leChabbat, le jeûne est repoussé au lendemain.

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d’Égypte en elle-même ne constituaqu’une seule étape, la première, parmicelles que les Enfants d’Israël firent dansle désert. La raison de cette formulationest que toutes les étapes,jusqu’à la toutedernière qui fait allusion à la Délivrancemessianique, sont en réalité la continuitédirecte de la sortie d’Égypte. Ellesconstituent les degrés successifs de l’élé-vation qui mène à la Délivrance qui serale parachèvement de la sortie d’Égypte.

Le positif des trois semainesDe même que le fait que le 17 Tamouztombe un Chabbat souligne le côté posi-tif recelé en ce jour, comme nous l’avonsexpliqué plus haut,tel est le cas pourl’ensemble des trois semaines dans lestoutes dernières générations : à mesureque nous approchons de la Délivrance, laperception de la destruction du Templeet de l’exil liée à ces jours diminue et onressent de plus en plus leur véritableessence, la Rédemption. Cela est encore plus perceptible dansnotre génération,car elle est marquée parun « ‘Hidouch »,un élément nouveau :si de tout temps,le mois de Tamouz futévocateur de malheurs,dans notre géné-ration, ce mois a été marqué par la révé-lation d’un sujet de joie et de délivranceque fut la libération de mon beau-père leRabbi, Nassi (chef) de notre génération,le 12 et 13 Tamouz. Cette libérationconstitua une délivrance pour l’ensembledu peuple juif, comme il l’écrivit lui-même dans sa célèbre lettre : « Cen’est pas uniquement moi que D.ieu àdélivré le 12 Tamouz, mais tous ceuxqui aiment notre sainte Torah, ceuxqui observent les Mitsvot, et égale-ment toute personne à qui s’appliquele nom d’Israël », en particulier quandon sait qu’à partir de cette libérationcommença l’étape finale de la «diffu-sion des sources de la ‘Hassidout à l’ex-térieur », où celle-ci atteint sa plénitudeet qui constitue la toute dernière prépara-tion à la Délivrance. La raison de l’apparition de cet élémentnouveau dans notre génération est que,d’après tous les signes donnés par nosSages, nous sommes actuellement auseuil de la venue du Machia’h et ainsi,même quand arrive le temps de la com-mémoration de la destruction du Templeet de l’exil, l’accent est mis sur le côtépositif, le bien profond qui s’y trouve :la préparation à la Délivrance. Si ceci était valable à l’époque de la libé-ration du Rabbi précédent,aujourd’hui,après que nous ayons passé tellement detemps à parfaire notre travail en exil, ilest sûr et certain,sans le moindre doute,que le temps de la Délivrance est déjàarrivé ! Et selon le langage de nosSages, «Toutes les échéances (donnéespour la venue de Machia’h) sont déjàrévolues» (16). Et la condition deTechouva (le retour à D ieu) (comme lestipule ensuite le Talmud : «laDélivrance ne dépend plus que de laTechouva») a déjà été pleinement réali-sée, y compris le sujet évoqué dans leZohar, selon lequel «Machia’h vientfaire faire Techouva aux Tsadikim» (17),par l’étincelle de Machia’h qui se trouveen chacun de nous. Ainsi, il est sûr que le17 Tamouz,qui tombe un Chabbat, et

dans l’ensemble des trois semaines cetteannée-ci,l’accent est mis sur le sujet dela Délivrance, non plus sur le fait que cesjours sont une préparation à laDélivrance, mais bien que la Délivrancevient véritablement ce Chabbat-ci,avant même le début des trois semai-nes qui deviendront donc de fait desjour s de joie et de fête.

Les sujets liés au Machia’h De tout ce qui précède, il ressort qu’ildoit y avoir, cette année, un ajout parti-culier dans un sujet lié à la périodeactuelle : l’étude des lois relatives àl’édification du Temple, compilées ettranchées par Maïmonide, selon la cou-tume répandue depuis plusieurs années.Cette coutume est basée sur le Midrachqui enseigne que, à travers l’étude de ceslois, on accomplit le Commandement deconstruire le Temple, car D.ieu a dit auprophète Ézechiel « Du fait que Mesenfants se trouvent en exil, la construc-tion de Mon Temple devrait être délais-sée?... La lecture de sa constructiondans la Torah est aussi grande que saconstruction elle-même. Va et dis-leur des’occuper à lire la forme du Temple dansla Torah et en récompense, Je leur accor-derais le même mérite que s’ils s’étaientaffairés à sa construction. » Ainsi, puis-que nous nous tenons au seuil de laRédemption qui est amenée à se concré-tiser de façon imminente, il est évidentque l’étude des lois relatives au Templecette année doit se mener d’une manièreradicalement différente : il ne doit pass’agir d’étudier afin de réparer le man-que engendré par la destruction duTemple, mais d’exprimer son désirardent d’accéder à la qualité et à la per-fection du troisième Temple, à proposduquel il est dit: « Plus grande sera lasplendeur de ce dernier Temple que celledu premier » (20),une grandeur qui n’aencore jamais existé (ni dans le secondTemple, ni dans le premier, ni dans leTabernacle fait par Moché),et n’a doncpas été sujette à la destruction et viendras’ajouter pour parfaire la qualité duTabernacle, et celle du premier et dusecond Temple. En outre,cette étude doit se faire avec laconscience empreinte d’une certitudeabsolue qu’il ne s’agit pas de «HilkhetaleMechi’ha », une étude dont l’objet neverra sa concrétisation que dans lemonde futur, mais d’une loi qui seraconcrètement applicable dans l’instantmême qui suivra, car « le Sanctuaire

que nous attendons est déjà construiten Haut, et immédiatement, il sedévoilera et descendra du ciel » (21),en moins de temps qu’il n’en fautpour le dire ! Ceci corrobore ce qui a été dit récem-ment (22) au sujet du rajout spécifiquedans l’étude de la Torah dans les sujetsde la Rédemption et du Machia’h, dontl’objectif n’est pas seulement d’accéléreret de rapprocher la venue de Machia’h etla délivrance, mais essentiellement decommencer à « vivre » avec les sujetsde Machia’h et la délivrance, « vivreavec le temps» de l’ère messianique,par le fait que l’esprit est rempli et péné-tré de la compréhension de ces sujets telsqu’ils apparaissent dans la Torah. Et del’esprit, cela se communique au cœur quien est pénétré émotionnellement pouraboutir à un comportement (décliné dansles trois dimensions de la pensée, laparole et l’action) approprié à cette épo-que spécifique, dans laquelle nous noustenons au seuil de la Rédemption,etnous montrons du doigt que « Le voici(le roi Machia’h) est venu ». Il y a lieu de s’étendre sur la nécessité etla vertu d’étudier la Torah dans les sujetstraitant du Machia’h, de la délivrance etde la construction du troisième Templecomme moyen de rentrer dans l’ère mes-sianique. Bien que le Talmud ait ensei-gné que le Machia’h viendra « à notreinsu » (23), cela n’est nullement encontradiction avec la réflexion approfon-die au sujet du Machia’h et de laDélivrance [et,en premier chef, la prisede conscience du fait que nous noustenons déjà à l’entrée de l’ère duMachia’h, « le voici, il est venu », cartoutes les échéances ont été dépassées etl’on a déjà fait Techouva et tous lesaspects du service divin ont été parfaite-ment achevés comme nous l’avons ditplus haut]. En effet,«à notre insu» signi-fie ici «qui dépasse notre conscience»(24), ce qui veut dire qu’après avoirpénétré notre conscience (grâce à laréflexion et l’approfondissement...),cesujet transcende et dépasse notreconscience. Et concrètement parlant :malgré le « Shtourem,le vacarme » quel’on fait sur ce sujet ces derniers temps,en cette année qui «sera une année deprodiges»,et après avoir vu les prodigesqui témoignent qu’il s’agit de «l’annéedans laquelle le Machia’h se dévoile»nous voyons qu’il est difficile d’incul-quer la conscience et le sentiment quenous nous tenons vraiment au seuil de

l’ère messianique au point que les genscommencent à «vivre » avec les sujetsdu Machia’h et de la Délivrance... La rai-son à cela est que le verset dit «Commeaux jours de ta sortie d’Égypte, Je luiferai voir des prodiges » alors quel’acrostiche de cette année est «Ce seraune année de prodiges que Je lui feraivoir » (dans l’ordre inverse). La différence entre ces deux expressionsest que, dans le verset «Je lui ferai voirdes prodiges»,l’accent est mis sur le faitque les prodiges sont immédiatementperceptibles dès qu’ils surviennent et iln’est nul besoin d’expliquer que quelquechose de miraculeux s’est produit. Telest le sens de «Je lui ferai voir » :D.ieu Lui-même montre les prodiges. En revanche, l’expression «des prodi-ges que Je lui ferai voir » indique que desévènements se produisent qui relèventdu prodige,mais qu’il est ensuite néces-saire d’inciter les gens à observer lesprodiges,à réfléchir de façon à y voir dessignes relatifs à la Délivrance, et surtoutce n’est pas D.ieu Lui-même qui metcela en évidence (en montrant les prodi-ges de la Délivrance finale). La solution à cela réside dans l’étude dela Torah dans les sujets du Machia’h etde la Délivrance, car la Torah (qui est lasagesse de D.ieu qui transcende cemonde) a le pouvoir de transformer lanature de l’homme. En effet,quand bienmême un homme ressentirait qu’il estencore à l’extérieur du sujet de laRédemption (parce qu’il n’est pasencore sorti de son exil intérieur), grâceà l’étude du sujet de la Délivrance dansla Torah, il s’élèvera à une condition deDélivrance et commencera à vivre cesujet,en ayant conscience et en ressen-tant que «le voici, il est venu. »

Le lien avec les Maximes des PèresTout cela est lié avec l’étude des PirkeiAvot de ce Chabbat, le sixième chapitrequi débute par «Les sages ont enseignédans le langage de la Michna : ‘Bénisoit celui qui les a choisis,et qui a choisileur enseignement!’ Rabbi Méïr dit :‘Celui qui étudie la Torah de façon dés-intéressée mérite de nombreuses cho-ses...’ ». Cette Michna suscite plusieursquestions:1. Les mots «Les sages ont enseignédans le langage de la Michna » servent àindiquer que tout ce chapitre est consti-tué exclusivement de «Braïtoth » (desenseignements de l’époque de la Michnaqui n’ont pas été incorporés au recueilfinal de la Michna par Rabbi Yéhouda lePrince),mais que celles-ci ont été formu-lées dans le langage et le style de laMichna. Cependant,du fait que cetteexpression est accolée à la sentence deRabbi Méïr, il doit y avoir un lien entreelles. 2. Quel est le sens profond de l’as-sociation de Braïtoth à des Michnayotdans ce traité, au point qu’elles sontenseignées «dans le langage de laMichna » ? 3. Rabbi Méïr dit « Celuiqui étudie la Torah de façon désintéres-sée mérite de nombreuses choses»,suite à quoi il énumère de nombreuseschoses qui sont méritées. Au regard decette liste, l’intr oduction selon laquellecette personne «mérite de nombreuseschoses» semble a priori superflue. (Une

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Rav David Tordjman au Farbrengen du 13 Tamouz à Jérusalem, Beit Machia’h de Talpiot/Arnona

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Aujourd’hui aussi, de même que par le passé, il estarrivé que celui qui écrivait, ne recevait pas toujours uneréponse correspondant à sa question ou à sa demande, etce n’est que par la suite que l’on a pu voir le rapportentre la réponse écrite et cette demande. Pourtant, lorsde ses bénédictions «Aucune de ses paroles n’a étévaine », chaque mot est exact et il est bel est bien reliéeavec la question.

Une histoire incroyable relevant de ce genre de cas estarrivée dans sa famille, nous relate Mme BatchévaBenhamou de Beerchéva: « Toute ma famille estdepuis déjà bien longtemps au courant du sujet desIgueroth Kodech, de toutes ces histoires prodigieuses duRabbi Roi Machia’h Chlita que je raconte régulièrementlors des réunions familiales, comme lors d’un événe-ment personnel, dans chaque cas particulier, ils ont inté-gré le fait que nous avons besoin de savoir vers qui setourner afin de bénéficier du bon conseil, d’une vraiedirective.Les appels se suivent à mon domicile, alors que l’on medemande d’écrire pour tel ou tel sujet, telle ou telle per-sonne. Les membres de ma famille, en sont pleinementconscients et me téléphonent eux aussi afin que j’écrivepour chacun de leur problème.C’est pour la même raison que ce jour-là, il y a quatremois de cela, je ne fus nullement surprise lorsque mafille Celior m’appela et me demanda d’écrire pour elleune demande de bénédiction sur un certain sujet pourlequel elle avait besoin de la bénédiction du Rabbi RoiMachia’h Chlita.Alors qu’elle était encore en ligne, j’écrivais pour elleune lettre que je plaçais dans un volume des IguerothKodech se trouvant dans la bibliothèque, prononçant àhaute voix : « Ye’hi Adoneinou, MorénouVeRabbénou, Mele’h HaMachia’h Léolam Vaèd ».Puis, je me plaçais face à une photo du Rabbi RoiMachia’h Chlita, ouvrais le livre en laissant place à laProvidence Divine, de manière tout à fait spontanée etcommençais à lire le contenu de la lettre à ma fille. Je lui dit : « Je vois que grâce à D.ieu, tu as reçu unebénédiction du Rabbi Roi Machia’h Chlita au sujet de ceque nous avons écrit. De plus, il est demandé ici detransmettre une bénédiction pourde bonnes nouvel-les à ton frère et une bonne santé»…« Qu’est ce que cela veut dire? » nous dîmes à l’unis-son. « Tu es peut-être au courant de quelque chose ausujet de l’état de santé d’Eviatar? » lui demandais-je.Elle s’empressa de répondre qu’elle ne savait pas et qu’àsa connaissance et grâce à D.ieu, tout allait bien pourlui. « Alors, de quoi s’agit-il? », nous ne savions plusque penser.

Quelques minutes plus tard, le téléphone sonna de nou-veau. Ma fille était de nouveau au bout du fil, complè-tement bouleversée, cette fois-ci: « Maman, tu ne vaspas me croire… Je viens d’avoir à l’instant Eviatar. Jene suis pas encore au courant de tous les détails, mais ily a de cela quelques minutes, lorsque tu as reçu la béné-diction, il a eu un sérieux accident de voiture à l’entréede Beerchéva et s’en est sorti sans aucune égratignure!».Mais la situation ne fut réellement éclaircie que plus tarddans la journée. En effet, exactement au moment oùmon fils recevait la surprenante bénédiction du RabbiRoi Machia’h Chlita, sans qu’il ne le sache lui-même, ilétait en chemin pour Beerchéva.La fatigue a certainement joué sur le fait qu’il ait perdule contrôle du véhicule et lui, ainsi qu’une autre per-sonne qui l’accompagnait, se dirigeaient à tout allurevers le ravin qui bordait la route.Les yeux écarquillés, il se voyaient à l’intérieur de cettevoiture, navigant vers la rambarde de sécurité qui parmiracle se terminait juste devant eux, leur laissant laplace vers… l’énorme ravin. Et c’est à ce moment-làque la voiture prit «son envol» sur une distance deplusieurs dizaines de mètres en passant au-dessus d’unbédouin qui faisait sa prière à ce moment-là. La voitures’encastra dans l’ouverture d’une grotte au beau milieud’un mont… Pendant ce temps, toutes les voitures, surla route s’étaient arrêtées pour laisser les conducteursregarder, stupéfaits, le vol plané qui se passait en directsous leurs yeux se terminant sur l’incroyable miracle dedeux passagers en sortant indemnes…». (Traduit de la Si’hat HaGuéoula)

Allumage des Bougies Chabbat Parachat Balak

Jérusalem Entrée : 19h13Sortie : 20h29

Allumage des Bougies Chabbat Parachat Balak

Jérusalem Entrée : 19h13Sortie : 20h29

w w w . v i v e l e r o i 7 7 0 . c o mHistoiretelle formulation est d’ailleurs contraire aux

principes du langage de la Michna qui esttoujours le plus concis possible.)L’explication à tout cela est que les Braïtoth,qui ont été enseignées en dehors de la maisond’étude de Rabbi Yéhouda HaNassi (d’où leurnom,car «extérieur» se dit «Bar» en araméen)et qui sont d’un niveau inférieur à celui desMichnayot, font néanmoins partie intégrantede la Torah. Leur présence dans le traité Avotqui débute par la mention du don de la Torahet dans lequel il est précisé qu’elles ont étéenseignées par les Sages dans le langage de laMichna souligne qu’elles ont la mêmeimportance que les Michnayot. Or, d’un point de vue plus large, le termeBraïtoth, les «enseignements extérieurs»,désigne tous les enseignements qui sont déve-loppés avant l’ère messianique, au sujet des-quels les Sages ont dit «La Torah que l’on étu-die aujourd’hui est du vent comparée à laTorah du Machia’h » (25). Ainsi, il ressort dece qui précède que même les enseignementsque l’on étudie aujourd’hui et qui sont consi-dérés comme extérieurs,sont formulés dans lelangage de la Michna,c’est-à-dire comme lesprofondeurs de la Torah qui se dévoileront àl’époque du Machia’h, car la Torah toutentière est une.

Pour voir les merveillesD’après cela,on peut expliquer le lien avecl’enseignement de Rabbi Méïr : lorsquecelui-ci évoque «de nombreuses choses», ilne fait pas référence à celles dont il dresse laliste juste après (car ce serait là une répétitioninutile), mais à un sujet spécifique que méritecelui qui étudie la Torah de façon désintéres-sée : la véritable abondance, l’Inf ini qui estdans la Torah,qui se révélera dans «la nou-velle Torah (qui) sortira de Moi » (26). « DeMoi », c’est-à-dire de l’Essence Divine. C’est également le lien avec ce qui est men-tionné plus haut,à savoir qu’à travers l’étudedes sujets relatifs à la Délivrance on s’élèvejusqu’à pouvoir ressentir cette dernière :même celui qui se ressent comme «extérieur»,«Braïta»,c’est-à-dire qu’il est encore loin dela situation de l’ère du Machia’h, lors delaquelle se révélera l’essentiel des profon-deurs de la Torah,méritera,à travers son étudede la Torah, « de nombreuses choses» : ils’élèvera de l’extérieur et pénétrera à l’in-térieur, c’est-à-dire qu’il sera pénétré deTorah (y compris des sujets de laDélivrance) et sera prêt pour la révélationde «la nouvelle Torah qui sortir a de Moi».

Notes1 - traité Méguilah 5b. 2 - Rambam, fin des lois sur les jeû-nes. 3 – Isaïe, 58, 5. 4 – Zakharie, 8, 19. 5 – fin du traitéTamid. 6 – Ora’h Haïm chap. 242. 7 – voir traités Berakhoth34b et Baba Bathra 75a. Midrache Vayikra Rabba Paracha13, 3 et autres. 8 – Sidour du Ari Zal. 9 – Rambam, lois desrois, chap. 11. 10 – Midrache Tan’houma Tissa 9. BamidbarRabba Paracha 2, 11. 11 – Deutéronome 30, 3. 12 –Nombres 23, 9-24.. 13 – Idem 24, 17. 14 – idem 23, 22. 15– Mikha 7, 15. 16 – traité Sanhédrine 97b. 17 – voir ZoharIII 153b. 18 – selon les termes du Midrache YalkoutChimoni - sur Isaïe, chap. 499. 19 – Chir Hachirim 2,8 etChir Hachirim Rabba sur le verset. 20 – ‘Hagaï 2, 9. 21 –Rachi et Tossafot sur Soucah 41a. 22 – si’ha du 28 Nissan5751 et autres. 23 – traité Sanhédrine 97a. 24 – Tanya,Igueret Hakodech, p. 105b. 25 – Midrache Kohéleth Rabba11, 8. 26 – Isaïe 51, 4; Midrache Vayikra Rabba 13, 3

Je prends surmoi une bonne décision pouramenerle Machia’hPrénom : ..................................... Nom : ............................. Prénom de la mère :....................

Téléphone : ..................... Email........................... Adresse : ....................................................

Bonne décision ..........................................................................................................................

Demande de bénédiction : .........................................................................................................

Nous introduirons ce coupon dans le livre des correspondances saintes du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h, les célèbres Igueroth Kodech.

A retourner à : Beit Machia’h Talpiot/Arnona , 19/5, rue Chalom Yehuda - 93426 Jérusalem

Une bénédiction double et multipliéeActuellement, les miracles et les prodiges apparaissent au grand jour. Le Peuple Juif et lemonde entierse sont déjà faits aux milliers de miracles et de merveilles qui se passent auquotidien. Ils sont déjà des millions, ceux qui ont écrit et le font jusqu’à présent au RabbiRoi Machia’h Chlita en bénéficiant d’un conseil ou d’une directive précise, les concernantpersonnellement par l’intermédiair e des «Igueroth Kodech ». Ils sont d’ores et déjàconscients que pourtoute question ou tout problème, il n’y a qu’une seule adresse.