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NEWSLETTER 52 e ANNÉE • N° 2 288 • DU 20/07/2009 SOMMAIRE EVENEMENT GUINEE P. 1 • Rio Tinto présente le projet « fer » de Simandou AFRIQUE DU NORD ALGERIE P. 2 • Modernisation de la raffinerie de Skikda LIBYE P. 3 •Contrats de 1,6 milliard $ pour le groupe indien Punj Lloyd MAROC P. 4 • Lancement du projet touristique de la Marchica à Nador TUNISIE P. 5 • Commercialisation de la tranche résidentielle « Cedar » de Tunis Sports City AFRIQUE DE L’OUEST BURKINA FASO P. 6 • Entrée en vigueur du « Compact Burkina » avec les Etats-Unis MALI P. 8 • L’Etat actionnaire à 90 % de Caneco SENEGAL P. 9 • Eiffage concessionnaire de l’autoroute à péage AFRIQUE CENTRALE REGIONAL P. 10 • Protocole d’accord sur le pont route-rail Brazzaville-Kinshasa CAMEROUN P. 10 • Réalisation du projet Backbone fibre optique GABON P. 11 • La concession du port sec de Franceville signée par la STCG (Bolloré) RD CONGO P. 11 • Projets de télécommunication avec la Chine TCHAD P. 11 • Lancement des travaux du champ « Rônier et Mimosa » avec la Chine AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALE REGIONAL P. 12 • Projet routier Ethiopie-Kenya de 509 millions $ ETHIOPIE P. 12 • Achèvement des études d’impact du projet hydroélectrique Gilgel Gibe III MOZAMBIQUE P. 12 • 181 millions $ pour le corridor routier de Nacala AFRICAN BUSINESS NEWSLETTER - Parution bimensuelle L’ÉVÉNEMENT GUINEE RIO TINTO PRÉSENTE LE PROJET « FER » DE SIMANDOU Le groupe minier Rio Tinto a complété fin juin la restitution de son rapport de faisabilité du projet fer de Simandou, soumis le 31 décembre 2008 au gouvernement guinéen. Ce rapport représente des années de travail et plus de 450 millions $ investis dans la recherche, l’évaluation et la planification du projet, souligne le groupe. Prévu par les accords entre Rio Tinto et la Guinée, ce rapport couvre les aspects financiers, techniques, géologiques, environnementaux et sociaux des infrastructures minières, ferroviaires et portuaires associés au projet. Lors de l’atelier de restitution des études de caractérisation sociale et environnementale, le ministre de l’Agriculture, Abdourahamane Sanoh, déclarait au nom du président Moussa Dadis Camara que « la démarche de Rio Tinto Simfer s’inscrit en parfaite harmonie avec la réglementation guinéenne en vigueur et avec les critères des standards internationaux d’évaluation environnementale. Aujourd’hui, il n’est plus question de s’interroger sur le choix entre l’exploitation minière et la protection de l’environnement et de se demander lequel l’emporte sur l’autre… Face à la conservation de la biodiversité de la chaîne de montagne de Simandou, le gouvernement opte pour un développement économique et social durable. Le souci de ne pas compromettre la capacité des générations futures à satisfaire leurs besoins et le respect des principes ainsi que des obligations des accords multilatéraux sur l’environnement auxquels la Guinée est partie prenante, oblige le gouvernement à exploiter durablement les ressources naturelles. C’est dire qu’harmoniser les considérations environnementales à celles de l’économie constitue un défi majeur ce qui naturellement ne devra pas remettre en cause le développement économique du pays ». « La Guinée a pu suivre la qualité de ces études à travers le Comité national de suivi environnemental et social (Cnses), pour orienter et valider la démarche de réalisation de l’étude du projet Simandou. C’est l’étude la plus approfondie jamais effectuée en Guinée », a souligné Dr. Sid Mohamed Nabé, président du Cnses, comité formé de représentants du gouvernement, de la société civile et du secteur privé. « Pour SNC Lavalin International, qui a encadré les experts impliqués dans les études, nous avons pu voir le sérieux avec lequel Rio Tinto considère les aspects environnementaux et sociaux dans la planification de ses mégaprojets », a précisé Chantal Roy, directrice de la biodiversité à SNC Lavalin International, bureau d’études basé à Montréal, au Canada. « L’envergure de nos études est la preuve concrète de notre engagement à intégrer des considérations environnementales et sociales dans la réalisation du projet Simandou », a déclaré Steven Din, président-directeur général de Rio Tinto en Guinée. Le projet Rio Tinto Simandou est mis en œuvre par Simfer SA, une filiale détenue à 95 % par Rio Tinto et 5 % par la SFI (Banque mondiale). Sur la base des études économiques conduites à ce jour, un investissement supérieur à 6 milliards $ est nécessaire pour commencer la construction des infrastructures minière, ferroviaire et portuaire du projet Simandou. La production annuelle serait de 70 millions de tonnes. Le début de la construction des infrastructures est prévu pour 2010 et la première production en 2013. 609 Bât. A 77 RUE BAYEN 75017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11 www.icpublications.com e-mail : [email protected] Directeur de la publication : Afif BEN YEddER Rédacteur en chef : Gérard CHOISNET Secrétaire de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : daniel BENHARROSH Maquette : Françoise PETER Imprimerie Hemmerlé - PARIS ISSN 0153-4157 - CCPAP n°1112 I 82334 Reproduction interdite 2009 © IC PUBLICATIONS Autres publications du groupe : African Banker Newsletter ; NewAfrican ; African Business ; The Middle East ; African Banker ; NewAfrican Woman. | 1

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N E W S L E T T E R 52e ANNÉE • N° 2 288 • DU 20/07/2009

s o m m a i r e

EVENEMENTGUINEE p. 1• Rio Tinto présente le projet « fer » de

Simandou

AFRIQUE DU NORDALGERIE p. 2• Modernisation de la raffinerie de Skikda

LIBYE p. 3•Contrats de 1,6 milliard $ pour le groupe

indien Punj Lloyd

MAROC p. 4• Lancement du projet touristique de la

Marchica à Nador

TUNISIE p. 5• Commercialisation de la tranche

résidentielle « Cedar » de Tunis Sports City

AFRIQUE DE L’OUESTBURKINA FASO p. 6• Entrée en vigueur du « Compact

Burkina » avec les Etats-Unis

MALI p. 8• L’Etat actionnaire à 90 % de Caneco

SENEGAL p. 9• Eiffage concessionnaire de l’autoroute

à péage

AFRIQUE CENTRALEREGIONAL p. 10• Protocole d’accord sur le pont route-rail

Brazzaville-Kinshasa

CAMEROUN p. 10• Réalisation du projet Backbone fibre

optique

GABON p. 11• La concession du port sec de Franceville

signée par la STCG (Bolloré)

RD CONGO p. 11• Projets de télécommunication avec

la Chine

TCHAD p. 11• Lancement des travaux du champ

« Rônier et Mimosa » avec la Chine

AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALEREGIONAL p. 12• Projet routier Ethiopie-Kenya de

509 millions $

ETHIOpIE p. 12• Achèvement des études d’impact du

projet hydroélectrique Gilgel Gibe III

MOZAMBIQUE p. 12• 181 millions $ pour le corridor routier

de Nacala

AfricAn BUSinESS nEwSlEttEr - Parution bimensuelle

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GUINEERIO TINTO PRÉSENTE lE PROJET « FER » DE SIMANDOULe groupe minier Rio Tinto a complété fin juin la restitution de son rapport de faisabilité du projet fer de Simandou, soumis le 31 décembre 2008 au gouvernement guinéen. Ce rapport représente des années de travail et plus de 450 millions $ investis dans la recherche, l’évaluation et la planification du projet, souligne le groupe. Prévu par les accords entre Rio Tinto et la Guinée, ce rapport couvre les aspects financiers, techniques, géologiques, environnementaux et sociaux des infrastructures minières, ferroviaires et portuaires associés au projet.

Lors de l’atelier de restitution des études de caractérisation sociale et environnementale, le ministre de l’Agriculture, Abdourahamane Sanoh, déclarait au nom du président Moussa Dadis Camara que « la démarche de Rio Tinto Simfer s’inscrit en parfaite harmonie avec la réglementation guinéenne en vigueur et avec les critères des standards internationaux d’évaluation environnementale. Aujourd’hui, il n’est plus question de s’interroger sur le choix entre l’exploitation minière et la protection de l’environnement et de se demander lequel l’emporte sur l’autre… Face à la conservation de la biodiversité de la chaîne de montagne de Simandou, le gouvernement opte pour un développement économique et social durable. Le souci de ne pas compromettre la capacité des générations futures à satisfaire leurs besoins et le respect des principes ainsi que des obligations des accords multilatéraux sur l’environnement auxquels la Guinée est partie prenante, oblige le gouvernement à exploiter durablement les ressources naturelles. C’est dire qu’harmoniser les considérations environnementales à celles de l’économie constitue un défi majeur ce qui naturellement ne devra pas remettre en cause le développement économique du pays ».

« La Guinée a pu suivre la qualité de ces études à travers le Comité national de suivi environnemental et social (Cnses), pour orienter et valider la démarche de réalisation de l’étude du projet Simandou. C’est l’étude la plus approfondie jamais effectuée en Guinée », a souligné Dr. Sid Mohamed Nabé, président du Cnses, comité formé de représentants du gouvernement, de la société civile et du secteur privé.

« Pour SNC Lavalin International, qui a encadré les experts impliqués dans les études, nous avons pu voir le sérieux avec lequel Rio Tinto considère les aspects environnementaux et sociaux dans la planification de ses mégaprojets », a précisé Chantal Roy, directrice de la biodiversité à SNC Lavalin International, bureau d’études basé à Montréal, au Canada.

« L’envergure de nos études est la preuve concrète de notre engagement à intégrer des considérations environnementales et sociales dans la réalisation du projet Simandou », a déclaré Steven Din, président-directeur général de Rio Tinto en Guinée.

Le projet Rio Tinto Simandou est mis en œuvre par Simfer SA, une filiale détenue à 95 % par Rio Tinto et 5 % par la SFI (Banque mondiale). Sur la base des études économiques conduites à ce jour, un investissement supérieur à 6 milliards $ est nécessaire pour commencer la construction des infrastructures minière, ferroviaire et portuaire du projet Simandou. La production annuelle serait de 70 millions de tonnes. Le début de la construction des infrastructures est prévu pour 2010 et la première production en 2013.

609 Bât. A 77 RUE BAYEN 75017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11www.icpublications.come-mail : [email protected] de la publication : Afif BEN YEddERRédacteur en chef : Gérard CHOISNETSecrétaire de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : daniel BENHARROSHMaquette : Françoise PETER

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ALGERIE Modernisation de la raffinerie de Skikda (2 milliards $)La Sonatrach représentée par son vice-président Aval, Abdelhafid Feghouli, et la société sud coréenne Samsung Engineering & Construction représentée par son vice-président, Hong-Pyo, ont signé le 4 juillet 2009 à Alger, en présence de Chakib Khelil, ministre de l’Energie et des mines, le contrat EPC global portant sur la réhabilitation, l’adaptation et la modernisation de la raffinerie de Skikda, la plus grande d’Algérie.Prévu sur 36 mois, le projet a pour objet la réalisation complète de l’ouvrage par Samsung E&C et comprend notamment la conception, la fourniture des équipements et du matériel courant.Le programme de réhabilitation et d’adaptation de la raffinerie de Skikda (RA1K) se compose de deux grands projets :• un projet de modernisation des installations électriques des parties communes, en réalisation depuis un an ;• un projet regroupant des opérations de réhabilitation et d’augmentation des capacités de diverses unités, le revamping et la réalisation de différentes unités spécialisées, la modernisation et l’instrumentation de toutes les unités existantes ainsi que la réalisation d’infrastructures.Le contrat a été attribué le 11 mai 2009 à Samsung E&C à l’issue de l’ouverture publique des offres commerciales. Les travaux de modernisation de la raffinerie de Skikda devraient permettre d’augmenter sa capacité de production de l’ordre de 10 % pour passer de 15 à 16,6 millions de tonnes/an, dont 4,7 millions de tonnes de gasoil et 2 millions de tonnes d’essence.Selon M. Khelil, la modernisation de la raffinerie de Skikda, d’un coût global de plus de 2 milliards $, « permettra d’améliorer les capacités quantitatives et qualitatives de cette unité ». Il s’agit de la deuxième opération du genre après celle en cours dans la raffinerie d’Arzew, une opération similaire devant être entamée au niveau de l’unité d’Alger (prochain lancement de l’EPC global). En outre, deux nouvelles raffineries seront construites, à Tiaret et à Skikda. « La mise en exploitation de toutes ces structures permettra, d’ici quatre à cinq ans, de porter les capacités nationales de raffinage à environ 1 million de barils par jour contre 500 000 b/j actuellement, tandis que la qualité des produits pétroliers sera nettement meilleure, ce qui nous permettra d’exporter ces produits vers des marchés européens et américains », a souligné M. Khelil.M. Feghouli a rappelé que la raffinerie de Skikda représente près de 70 % des capacités nationales de raffinage et la quasi-totalité des travaux de réhabilitation va s’opérer sur des installations en marche. Le P-DG de Samsung E&C, Yeon Joo Junk, a affiché la disponibilité de la firme en vue d’achever les travaux en 34 mois.

ALGERIE Prochaine création d’une « Société d’engineering rural »Le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Rachid Benaïssa, a annoncé la création prochaine d’une société chargée du suivi de la production agricole dans les régions rurales (plantation, reboisement, irrigation, lutte contre la désertification…). Cette société publique, qui sera appelée « Société d’engineering rural », sera opérationnelle à partir « du début de la prochaine saison agricole (octobre-novembre) et constituera un nouvel outil puissant visant à soutenir ce secteur. La société devrait élargir son activité à l’ensemble du territoire national après une ou deux années à partir de la date de son entrée en activité », a indiqué M. Benaïssa.

Quatre Boeing 737-800 pour Tassili AirlinesTassili Airlines, filiale du Groupe Sonatrach, a procédé le 6 juillet 2009 à l’ouverture des offres commerciales sur l’acquisition de neuf avions.Quatre fournisseurs avaient été pré-qualifiés : Airbus (France), Boeing (USA), Bombardier (Canada) et Embraer (Brésil).À l’issue de l’ouverture publique des plis et de l’évaluation des offres commerciales, il a été attribué séance tenante, respectivement à :- Boeing, le lot n° 3 constitué de quatre B737-800 de 150 sièges chacun pour une valeur globale de 228,5 millions $ (au détriment d’Airbus) ;- Embraer, le lot n° 2 constitué de trois ERJ 190 de 100 sièges chacun pour une valeur globale de 104,7 millions $ (au détriment des trois autres constructeurs).Le lot n° 1 constitué de deux jets de 70 sièges (offres d’Embraer et d’Airbus) a été déclaré infructueux et un nouvel appel d’offres sera lancé prochainement.Le contrat avec Boeing a été signé le 8 juillet, mais l’offre définitive d’Embraer a été jugée le même jour « non conforme » par Tassili Airlines, qui n’a pas précisé si un nouvel appel d’offres serait lancé pour ce lot.

n L’algérie, le Nigeria et le Niger ont signé un accord sur la réalisation du Trans-saharian Gaz Pipeline (TsGP). Ce gazoduc reliera le Nigeria à l’Europe, via l’Algérie. Concernant le financement de ce gazoduc, le ministre algérien de l’Energie et des mines, Chakib Khelil, a souligné que « tous les problèmes soulevés dans le cadre du développement de ce projet ont été résolus. Il n’y a aucun problème relatif au financement de ce grand projet de 4 400 km ». La part de Sonatrach sera financée par les banques publiques algériennes. La mise en service interviendrait en 2015.

AlGERIE Accord SonAtrAch/GdF Suez pour le développement du projet GAz de touAt

Sonatrach et GDF Suez ont annoncé le 7 juillet le développement du permis gazier de Touat (Sud-Ouest algérien), près de la ville d’Adrar.

Après une campagne d’exploration et d’appréciation débutée en 2003 et au cours de laquelle sept puits ont été forés, le plan de développement vient d’être approuvé par les autorités algériennes de l’Alnaft (Agence nationale pour la valori-sation des ressources en hydrocarbures).

Les travaux débuteront en 2009 pour une mise en production prévue en 2013. Touat devrait produire environ 4,5 milliards de m3 par an de gaz naturel.

Sonatrach et GDF Suez opéreront conjointement sur le projet de Touat qui prévoit le développement de dix gise-ments sur une zone d’une superficie de 3 000 km², avec le forage d’une quaran-taine de puits de production.

Il comprend également la construction d’installations de collecte et de traitement du gaz ainsi que le raccordement au gazo-duc dont Sonatrach prévoit la construc-tion pour relier les gisements du Sud-Ouest algérien à Hassi R’mel.

Un accord de commercialisation confie à Sonatrach la vente de la totalité du gaz produit.

Ce projet représente au total un inves-tissement de 1,5 milliard $ pour GDF Suez. Sa mise en production était prévue initia-lement en 2011.

Le groupe français avait obtenu en janvier 2003, le permis d’exploration de Touat et en est devenu opérateur avec 65 %, aux côtés de Sonatrach 35%. Les réserves du gisement de Touat sont évaluées à 445 millions de barils équiva-lent pétrole (bep) et GDF Suez a indiqué que sa part s’élevait à 110 millions de bep. Le plateau de production devrait durer moins de neuf ans et la production devrait se prolonger jusqu’en 2030-2033.

Le volume exporté actuellement par Sonatrach atteint 62 milliards de m3 et devrait être porté à 85 milliards de m3 en 2014.

L’Algérie est l’un des principaux four-nisseurs à long terme de GDF Suez qui est le plus important acheteur de GNL de Sonatrach.

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ALGERIEn Lancement du 2ème appel à la concurrence pour dix périmètres de recherches d’hydrocarbures le 30 juin par l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft), concernant différents bassins sédimentaires pétroliers à haut potentiel en ressources pétrolières : dans le bassin de Gourara, périmètre de l’Ahnet, 17 358 km2 ; dans le bassin d’Illizi, périmètres d’Oudoume, 2 902 km2 ; de Gara Tesselit/ouest Ohanet, 6 665 km2, du Sud-Est Illizi, 5 641 km2 ; dans le bassin d’Amguid Messaoud, périmètres de Touggourt, 6 034 km2, de Bir Romane, 4 641 km2, et de Hassi Bir Rekaïz, 5 670 km2 ; dans le bassin de Berkine, périmètres Timissit Ouest, 6 240 km2, et d’El Aricha El Tahtania, 4 392 km2 ; et dans le bassin de Reggane, périmètre de Reggane Djebel Hirane, 9 386 km2. Les périmètres opérés actuellement par Sonatrach sont proposés dans le cadre d’une cession partielle d’intérêts.Alnaft invite toutes les compagnies pétrolières pré-qualifiées en tant qu’opérateur et ou investisseur à manifester leur intérêt. La date limite de remise des offres et d’ouverture des plis est fixée au 20 décembre 2009 et la signature des contrats au 16 janvier 2010.Conformément aux dispositions de la nouvelle loi sur les hydrocarbures, Alnaft avait lancé en 2008 son premier appel d’offres, qui s’est soldé par l’attribution de quatre périmètres sur un ensemble de 16 proposés.

n Le groupe emaar Properties (Dubaï) a annoncé le 4 juillet son retrait d’algérie, du fait de l’absence de progrès dans ses projets.Le ministre algérien des Finances, Karim Djoudi, estimait le 7 juillet que « si le groupe émirati doit revoir un certain nombre de projets, c’est lui qui est touché. L’économie algérienne est reconnue aujourd’hui comme une économie porteuse de croissance. Dans le monde, on cherche des économies qui portent de la croissance », et l’Algérie enregistre « un flux de demandes assez conséquent d’investisseurs qui expriment le souhait d’être présents sur son marché ».Emaar, qui réalise à Dubaï la tour la plus haute du monde (Burj Dubaï, 818 m), avait annoncé en 2007 une série de projets en Algérie dans le tourisme de luxe et l’immobilier pour un montant total estimé de 20 à 25 milliards $. Le ministre algérien de l’Industrie et de la promotion des investissements, Abdelhamid Temmar, les évaluait pour sa part à 5 milliards $.

n oran accueillera deux grandes réunions énergétiques le 19 avril 2010 : la 16ème Conférence internationale sur le GNL16 et la première réunion officielle du Forum des pays exportateurs du gaz (FPEG), a annoncé le ministre de l’Energie, Chakib Khelil, en marge de la signature de l’accord entre Sonatrach et Samsung.

LIBYE Contrats de 1,6 milliard $ pour le groupe indien Punj LloydLe groupe indien d’ingénierie et de construction Punj Lloyd a annoncé le 2 juillet l’obtention de trois contrats attribués par le Housing and Infrastructure Board, évalués à un montant total de 387 millions $.Ces contrats à réaliser d’ici 48 mois portent sur la conception, fourniture, installation et mise en service d’infrastructures dans les trois villes de Lawara, Ragdaleen et Al Jamail, comprenant des routes, des réseaux d’eau potable et d’égouts, et des travaux d’électricité et de télécommunications.Sembawang Engineers and Constructors (Groupe Punj Lloyd 100 %) a pour sa part annoncé le 10 juillet l’obtention par sa filiale libyenne de trois contrats d’une valeur totale de 1,2 milliard $, attribués par l’International Investment and Services Company (IISCO), une branche de l’Economic Social Development Fund libyen.Le plus important de ces contrats porte sur le développement clés en main de la station-village d’Al-Mea’tega en bord de mer, sur un site de 40 ha proche de l’aéroport international de Tripoli. L’achèvement est prévu en 2012.Le second projet concerne le village Al-Ghvian à Tripoli, d’une superficie construite totale de 110 000 m2. Prévu sur un site de 13 ha, ce projet comprend 17 blocs résidentiels de quatre étages, des installations de loisir et de sport, 66 villas de luxe, un hôtel quatre étoiles de 120 chambres et une salle de conférences de 600 places… L’achèvement est prévu en 2011.Le troisième projet porte sur la construction de l’hôtel Al-Froseya, un complexe cinq étoiles de 150 chambres comprenant uniquement des suites. Cet hôtel de sept étages et 65 000 m2 construits disposera d’une piscine, d’un spa, d’un centre de conférences de 700 places… L’achèvement est prévu en 2011.Punj Lloyd avait remporté son premier contrat en Afrique du Nord en août 2006 auprès de la Sirte Oil Company libyenne pour un projet pétrolier et gazier, puis deux projets d’infrastructure à Arada et Souk Al Juma près de Tripoli.

EGYPTE

n L’egypte dépassera d’ici 2010 le milliard de dollars de revenus liés à l’exportation de services informatiques ; cette annonce a été faite par le Dr Tarek Kamel, ministre des Technologies de l’information et de la communication, à l’occasion de sa rencontre avec des représentants gouvernementaux et d’entreprises américaines lors de son déplacement fin juin aux Etats-Unis.

n Prêt de 25 millions $ approuvé mi-juin par le Fonds de l’OPEP pour le développement international en faveur du financement d’un Fonds social pour le développement.

n Le consortium égypto-espagnol orascom Construction industries / aqualia / aqualia infrastructure est chargé de la réalisation d’une installation de traitement des eaux usées (capacité : 250 000 m3/j) à New Cairo, dont la population devrait passer de 500 000 à 3,8 millions d’habitants d’ici à 2029. Une concession de 20 ans est accordée, et sera suivie d’un transfert à l’Etat égyptien.Le projet sera conjointement financé par la SFI (Groupe de la Banque mondiale), qui est intervenue comme conseiller principal pour ce premier projet de partenariat public-privé, et le Royaume-Uni (DFID).

LIBYE Deux contrats de 360 millions e pour Impregilo

Impregilo Lidco, un groupement constitué de l’italien Impregilo (60 %) et de la Libyan Development Investment Co (40 %), a signé fin juin avec le ministère du Logement et des travaux d’infrastructure, deux contrats d’ingénierie et de construction d’une valeur globale d’environ 360 millions e.Ces projets concernent la rénovation des réseaux d’électricité, d’eau, d’assainissement et de téléphone dans deux villes. À Tripoli, les

interventions seront concentrées sur une zone d’environ 1 770 ha entre la mer et la Jamahiriya Street. À Misurata, les travaux porteront sur 300 ha en centre ville et dans un quartier périphérique d’environ 580 ha à urbaniser (Gouchi).Ces nouveaux contrats font suite à des commandes d’environ 400 millions e pour l’ingénierie et la construction de trois campus universitaires.

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MAROC Inauguration de la ligne ferroviaire Nador-TaourirtLe roi Mohammed VI a inauguré le 1er juillet à Nador, les gares « Nador Sud » et « Nador ville » et la nouvelle ligne ferroviaire reliant Nador à Taourirt, projets réalisés pour un investissement global de 2,8 milliards Dh (environ 248 millions e).La nouvelle ligne, d’une longueur de 110 km, traverse la ville de Nador via une galerie souterraine à double voie (3 150 m).Le projet a été financé par le Fonds Hassan II à hauteur de 900 millions Dh, le budget de l’Etat pour 960 millions Dh, le reste du financement étant garanti par l’Etat (940 millions Dh).La nouvelle ligne ferroviaire permettra de transporter près de 1,5 million de tonnes de marchandises diverses et quelque 700.000 voyageurs par an.Le raccordement du réseau ferré national aux sites stratégiques des Tanger-Med et Nador et la conduite à terme d’une série d’autres projets structurants (doublement de voies, acquisition de rames duplex, construction de nouvelles gares), permet aujourd’hui à l’Office national des chemins de fer (ONCF) de boucler son programme d’investissement de 18 milliards Dh pour la période 2005-2009 et de se préparer à son second plan d’investissement quinquennal, avec sa composante majeure relative à la grande vitesse.

MAROCMise en œuvre du projet portuaire « Nador West Med » (NWM)Le roi Mohammed VI a donné le 2 juillet ses instructions au gouvernement pour la réalisation à Nador d’un complexe intégré, portuaire industriel, énergétique et commercial, dénommé « Nador West Med » (NWM).Ce complexe comprendra à terme un grand port en eaux profondes, un pôle énergétique (production, conditionnement, stockage), une plate-forme portuaire dotée de capacités importantes pour le transbordement des conteneurs, l’import-export et le traitement des produits en vrac, et une plate-forme industrielle intégrée ouverte aux investisseurs nationaux et étrangers destinée à abriter les « Métiers mondiaux du Maroc » (MMM).Les modalités réglementaires doivent être élaborées dans les meilleurs délais pour créer la zone franche de « Nador West Med » et la société gestionnaire de cette zone.Ce complexe portuaire sera réalisé dans la baie de Betoya, située au niveau de l’estuaire de l’oued Kert, à 30 km à l’ouest de Nador, sur un domaine foncier public de 850 ha.Selon le ministre de l’Equipement et du transport, Karim Ghellab, le port hydrocarbures, le premier volet de NWM, dont les études techniques ont déjà démarré, sera achevé en 2015 avec une capacité de stockage entre 1 et 2 millions de tonnes, et un quai long de 3 000 m. Le ministre de l’Economie et des finances, Salaheddine Mezouar, a précisé que le complexe intégré de Nador va être financé par l’Etat ; le financement de la première phase de ce projet structurant sera intégré dans la loi de Finances 2010.

n signature de trois accords de prêt (155 millions e / 1,75 milliard Dh) avec l’aFD (Agence française de développement) le 6 juillet à Rabat, pour :• le programme scolaire 2009-2012 (50 millions e, cf. supra) ;• le deuxième Programme national des routes rurales (PNRR2), qui vise la réalisation de 15 500 km à l’horizon 2012 (60 millions e) ;• et le tramway Rabat-Salé (45 millions e), prévu sur 20 km en 2010 (deux lignes, 32 stations, 22 rames).

n signature d’un accord de coopération en matière de formation portuaire le 9 juillet à Casablanca par Mohamed Jamal Benjelloun, directeur général de l’Agence nationale des ports (ANP), et Marc Van Peel, président de l’Autorité du port d’Anvers et de l’APEC (Antwerp/Flanders Port Training Center).

MAROClAncement du projet touriStique de lA mArchicA à nAdor

Le roi Mohammed VI a lancé le 7 juillet la première phase de développement touris-tique de la lagune de Nador, la Marchica. Cette phase comprend l’aménagement de la cité d’Attalayoun et de la Cité des Deux mers avec la réalisation d’un port de plaisance, projets représentant un investissement de 7 milliards Dh (environ 621 millions €). Les tranches successives du programme de développement de la Marchica nécessi-teront un investissement de 46 milliards Dh (environ 4,08 milliards €). Ce programme de grande envergure porte sur l’aménagement et la mise en valeur de sept sites touristiques sur une superficie de 2 000 hectares.

Les investissements qui seront induits par ce programme, dans le cadre de partenariats entre les secteurs public et privé, se répartis-sent entre des projets d’hébergement rési-dentiel (13,637 milliards Dh), d’hébergement hôtelier (3,349 milliards Dh), d’équipements et services (3,124 milliards Dh) et d’infras-tructures (8,264 milliards Dh). A ces projets s’ajouteront des investissements indirects d’un montant total de 17,586 milliards Dh.

Le programme d’aménagement de la lagune Marchica, un arc côtier de 25 km, porte sur la réalisation de sept projets : la Cité d’Attalayoun, la Cité des Deux mers, la ville nouvelle de Nador, la Baie des flamants, Marchica Sport, les Vergers de Marchica et le village des pêcheurs.

Il est prévu la réalisation de golfs, d’espaces dédiés aux sports nautiques et équestres, d’unités hôtelières, de zones résidentielles, de ports de pêche et de plaisance. L’aménagement de la Cité d’At-talayoun interviendra cette année. 2010 verra le démarrage des travaux concer-nant la Cité des Deux Mers. Cette première étape, qui prévoit également la création d’un port de plaisance et d’un chenal d’ac-cès de la Marchica, s’achèvera en 2014.

Le projet de la Cité d’Attalayoun prévoit notamment la construction de 650 villas avec une capacité de 4 225 lits, de 2 230 appartements (8 920 lits) et trois unités hôtelières (740 lits)… deux ports de plai-sance, une Académie de golf et un parcours de golf de 18 trous. Cette nouvelle cité

nécessitera une enveloppe globale de près de 5 milliards Dh.

Le projet de la Cité touristique des Deux mers, qui représente un investissement de 2 milliards Dh, porte sur la construction de 320 villas (1 929 lits), 193 appartements (772 lits), deux hôtels (560 lits), sur une superficie de 150 000 m2.

Les sept projets touristiques, qui seront achevés en 2025, permettront la création de plus de 100 000 lits, répartis entre la Cité d’Attalayoun (14 000 lits), la Cité des Deux Mers (3 200 lits), la ville nouvelle de Nador (32 000 lits), le village des pêcheurs (6 000 lits), la baie des Flamants (29 000 lits), Marchica sport (5 000 lits) et les Vergers de Marchica (12 000 lits).

Pour superviser l’aménagement de la lagune de Marchica, il a été créé en mars 2008 « Marchica Med », société anonyme à capital étatique, qui a mené une série d’études couvrant les aspects écono-miques, sociaux, environnementaux, et ceux liés aux infrastructures ainsi qu’au transport.

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TUNISIE L’Etat autorisé à participer au projet Tunis Telecom City (3 milliards $)Les députés ont adopté le 7 juillet un projet de loi autorisant l’Etat à honorer ses engagements dans le cadre de l’accord d’investissement conclu avec l’organisme bahreïni « Vision 3 » pour la réalisation du projet « Tunis Telecom City » à Kalaat Landalous (gouvernorat de l’Ariana).Ce projet, évalué à 3 milliards $, comprend une université internationale de communication, une bourse internationale de communication, un groupement pour le développement des technologies, une zone de libre-échange destinée aux affaires, un pôle technologique dans les domaines du multimédia et de développement de contenu… (cf. ABN n° 2286).Selon Mohamed Nouri Jouini, ministre du Développement et de la coopération internationale, ce projet générera après achèvement 11 000 emplois au profit des diplômés du supérieur et 25 000 emplois dans sa phase post-développement.Vision 3 réunit la Gulf Finance House (GFH) et l’Ithmaar Bank, toute deux de Bahrein, et l’Abu Dhabi Investment House. La GFH participe également au projet de « Port financier de Tunis » (3 milliards $, cf. ABN n° 2286).

TUNISIEn Prêt BirD de 55 millions $ pour un Projet d’efficacité énergétique et d’énergie renouvelable approuvé le 6 juillet par la Banque mondiale, dont 30 millions $ pour Amen Bank, 5 millions $ pour la Banque de financement des petites et moyennes entreprises (Bfpme) et 20 millions $ pour la Banque de l’habitat.L’objectif du projet est d’accroître l’efficacité énergétique et les investissements de cogénération, et de contribuer ainsi au nouveau programme quadriennal de conservation de l’énergie du gouvernement.

TUNISIEn La société financière internationale (sFi/iFC) a pris 15 % de TaV Tunisie, filiale du groupe turc TAV Airports Holding ; l’accord de 28 millions e a été signé le 30 juin.TAV Tunisie est chargée de construire le nouvel aéroport d’Enfidha (7 millions de passagers par an) et de réhabiliter l’aéroport de Monastir. Filiale de la Banque mondiale, la SFI participe déjà au financement du projet (cf. ABN n° 2279).

n emirates airline va assurer un vol direct Tunis-Dubaï à partir du 1er août 2009 (cinq vols A/R par semaine).

MAROC Prêt de la BEI (200 millions e) pour la modernisation d’écolesPhilippe de Fontaine Vive, vice-président de la Banque européenne d’investissement (BEI), et Salaheddine Mezouar, ministre de l’Economie et des finances, ont signé le 7 juillet à Bruxelles un accord de prêt de 200 millions e pour financer partiellement un programme de modernisation d’écoles, en vue d’améliorer l’accès à l’éducation de base.Le coût total de ce programme quadriennal (2009-2012) est estimé à 3,1 milliards e, le Royaume prévoyant de financer 2,6 milliards e. Le prêt de la BEI couvrira environ 40 % des besoins de financement externe. La Commission européenne, l’Agence française de développement (AFD) et la Banque africaine de développement (BAD) cofinanceront ce programme, qui prévoit la construction de plus de 2 500 classes, principalement dans les campagnes ; de plus de 300 nouveaux lycées…M. de Fontaine Vive a annoncé une visite au Maroc en octobre « pour concrétiser de nouveaux partenariats », précisant que la coopération avec le Royaume portera désormais sur des prêts innovants et le soutien de la recherche-développement, à côté de l’appui traditionnel de la BEI à la mise à niveau des infrastructures et à la réalisation de projets structurants.

MAROCn Le roi mohammed Vi a inauguré le 19 juin la deuxième tranche de la « marina saïdia », troisième plus grande marina de la Méditerranée (25 ha / trois bassins).Le port de cette installation, d’une superficie de plus de 290 000 m2, est doté de plus de 800 amarres de 7 à 50 m. L’extension en cours de la Marina portera le nombre des amarres à 1 350, en régimes de cession ou de location, dont 50 % pour des embarcations de plus de 12 m de long.Troisième port de plaisance de la Méditerranée en termes de surface utile d’embarcation (12 ha), la marina dispose également d’un club nautique, sur une surface construite de 3 000 m2, d’un supermarché, d’une pharmacie et de plusieurs autres commodités.La réalisation de cette infrastructure permettra la création de 80 emplois à la Marina et 450 autres indirects.

TUNISIE Projet de développement agricole avec le Fonds saoudienUn accord de prêt de 26 millions DT (environ 13,8 millions e) a été signé le 9 juillet à Tunis, entre le Fonds saoudien de développement (FSD) et le gouvernement tunisien pour financer un projet dedéveloppement agricole intégré dans la région de Sidi Bouzid.Ce projet évalué à 45 millions DT (environ 24 millions e) porte sur la gestion rationnelle des ressources naturelles et l’amélioration des conditions de vie de 142 000 habitants des délégations de Ouled Haffouz, Regueb, Sidi Bouzid est, Bir Lahfai, Maknassi, Souk Jedid et Sidi Bouzid ouest. Prévu sur cinq ans, il permettra de créer 3 010 emplois permanents et 664 micro-projets et de protéger contre l’érosion plus de 10 000 hectares.

TUNISIEcommerciAliSAtion de lA trAnche réSidentielle « cedAr » de tuniS SportS city

Le groupe émirati Bukhatir, promoteur de la Tunis Sports City, a lancé le 10 juillet la commercialisation de la phase « Cedar », sur les berges nord du lac de Tunis.

« Cedar », prévu sur 13 hectares, comprendra 73 villas, un village résiden-tiel « Chikli » et des tours résidentielles (900 appartements).

Selon Lotfi Ezzar, directeur exécutif de Tunis Sports City, la phase « Cedar » sera réalisée sur trois ans pour un inves-tissement de l’ordre de 640 millions DT (477 millions $) et fournira 6 000 emplois directs et indirects.

Le groupe a lancé une campagne promo-tionnelle au niveau des pays voisins (Libye, Algérie), des pays d’Europe et du Golfe.

La première phase du projet qui couvrira environ 160 hectares, sera réalisée sur cinq ans, avec des investissements de l’ordre de 2 milliards $. Cette phase a pour principales composantes, outre « Cedar » : neuf académies sportives, un terrain de golf de 18 trous et un complexe composé d’hôtels luxueux, d’espaces commerciaux, d’écoles et de cliniques privées.

Le groupe va recourir à ses fonds propres pour le financement du volet sportif, le volet commercial étant financé par d’autres sources.

Le projet s’étendra à terme sur une superficie totale de 256 hectares pour un coût estimé à 5 milliards $.

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BENIN Aménagement de la route Djougou-Ouaké-frontière du TogoLes députés ont autorisé fin juin la ratification de l’accord de prêt signé le 5 mai 2009 avec la Banque ouest africaine de développement (BOAD) pour le financement partiel du Projet d’aménagement et de bitumage de la route Djougou-Ouaké-frontière du Togo au Bénin.Cette route de 37 km appartient à la fois au réseau routier prioritaire de la Communauté économiques des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et à l’axe communautaire Cu 18 de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), la route frontière Guinée/Côte d’Ivoire-Odienné-Djougou-N’Dali-Nikki-Chikandou-frontière Nigeria.Le projet représente un coût total de 11,83 milliards de F.CFA, dont 8 milliards de F.CFA de la BOAD, 2,366 milliards de F.CFA du Fonds d’aide à l’intégration régionale FAIR/Uemoa et 1,464 milliard de F.CFA du Bénin.

CÔTE D’IVOIREn Création de la Fédération des importateurs et exportateurs d’engins et marchandises de Côte d’ivoire (Fieemci) ; le congrès électif a porté à sa tête Hassan Dramera, lors de sa réunion récemment organisée au Port autonome d’Abidjan.L’objectif est de sensibiliser tous les opérateurs de l’Afrique de l’Ouest à retourner au port d’Abidjan. « Nous sommes conscients de la tâche qui nous attend. Elle est certes immense mais pas impossible. Nous ferons en sorte que la destination ivoirienne soit à nouveau privilégiée ».

n Globeco international (Pays-Bas), représenté par son président Jean Verhoef, a signé mi-juin un accord de partenariat avec le Laboratoire du bâtiment et des travaux publics (LBTP), représenté par son directeur général Théodore Kouassi Bodi.

REGIONAL Partenariat sur la fourniture d’eau ghanéenne au TogoGhana Water Company (GWC) et la Togolaise des eaux (TDE) vont s’associer pour construire une usine de traitement et un pipeline qui permettra de transporter de l’eau potable du Ghana au Togo. Le « Sogakope-Lome Water Project » prévoit la livraison d’eau traité après prélèvement dans la rivière Volta.Le projet bénéficie du soutien des partenaires internationaux, a déclaré fin juin Michael Agyeman, directeur de la communication de GWC ; un consortium réunissant des investisseurs et des institutions internationales devraient financer l’opération en totalité.Les livraisons d’eau au Togo devraient commencer en 2012.

CAP-VERTn Le gouvernement du Cap-Vert a créé une société anonyme à capitaux publics en vue d’exploiter et gérer des terres agricoles en angola mises à sa disposition par les autorités angolaises ; cette société au capital initial de 5 millions d’escudos capverdiens (environ 455.000 e) intégralement souscrits par l’Etat du Cap- Vert, va développer des projets d’agriculture, d’élevage et de tourisme rural sur ces terres situées dans la province de Kwanza Sud, dans le centre de l’Angola.Selon les autorités capverdiennes, ces terres ouvrent un ensemble d’opportunités pour le renforcement de la sécurité alimentaire et du secteur privé de l’archipel.

REGIONALn Don de 1,75 million e au West african Power Pool (WaPP) approuvé le 1er juillet par la Banque européenne d’investissement (BEI). Le Fonds infrastructure EU-Afrique créé en octobre 2007 financera les études de pré-investissement d’une ligne de transport 330 000 V depuis Riviera en Côte d’Ivoire à Prestea au Ghana. Ce dernier tronçon manquant de l’artère de transport côtière permettrait d’établir une connection stable depuis la Riviera (Côte d’Ivoire) jusqu’à Ikeja Ouest (Nigeria), en passant par Prestea, Aboadze, Volta au Ghana, Mome Hagou au Togo, et Sakete au Bénin.Le Fonds infrastructure EU-Afrique a déjà approuvé un don de 3 millions e pour une assistance technique au WAPP destinée à entreprendre les études de pré-investissement d’une autre ligne de transport régionale : Man (Côte d’Ivoire) – Sanequille (Liberia) – Nzérékoré (Guinée) – Buchanan (Liberia) – Monrovia (Liberia) – Bumbuna (Sierra Leone) – Linsan (Guinée).

BURKINA FASOn signature de deux accords de financement d’environ 61 milliards de F.CFa avec la Banque mondiale le 29 juin à Abidjan, dont 50 milliards de F.CFA sous forme de don IDA pour l’amélioration du climat des investissements, la promotion des exportations et l’accès aux services de base décentralisés, et 11 milliards de F.CFA en faveur de l’éducation de base.

n inscription du site des ruines de Loropéni sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco le 26 juin à Séville (Espagne). « Ce premier site burkinabé est bardé de hauts murs et s’étend sur 11 130 m2. C’est la mieux préservée des dix forteresses que compte la région du Lobi », selon l’Unesco. « Beaucoup de mystère entoure ce site dont une large part n’a pas encore été fouillée. Au cours de sa longue histoire, Loropéni semble avoir été abandonné à plusieurs reprises. L’abandon définitif est intervenu entre le début et le milieu du XIXème siècle. Ce site promet encore beaucoup de découvertes ».

BURKINA FASOentrée en viGueur du « compAct BurkinA » Avec leS etAtS-uniS (481 millionS $)

Le conseil des ministres a examiné le 24 juin un rapport sur l’accord de mise en œuvre du Compact du Burkina Faso (Program Implementation Agreement) conclu le 14 juillet 2008 avec les Etats-Unis. Le programme du Millenium Chal-lenge Compact, qui vise la réduction de la pauvreté à travers le financement d’actions prioritaires, intervient dans les domaines de la sécurisation foncière, du développe-ment agricole, du désenclavement et de l’éducation.

L’entrée en vigueur du Compact Burkina est conditionnée à la signature d’un accord de mise en œuvre qui précise les conditions générales et spécifiques à chaque projet et celles relatives aux décaissements.

Le coût total des activités de l’accord du Compact est estimé à 481 millions $ entière-ment financé par le MCC. « Au regard de l’im-portance des retombées du programme dans les différents domaines précités, le conseil a autorisé la signature de l’accord afin de permettre l’entrée en vigueur du Compact Burkina fin juillet 2009 ».

Le coordonnateur national du MCA-Burkina (Millenium Challenge Account), Bissiri Joseph Sirima, souligne que « ce don de 481 millions $ va permettre de finan-cer des investissements structurants. Bien-tôt, les populations verront sortir de terre tous les aménagements hydro-agricoles, les routes bitumées… Nous allons utiliser toutes les possibilités que nous offrent les Américains. Cela veut dire que nous sommes sûrs d’aller au bout de cinq ans pour réaliser ce qui est prévu dans le compact. Mais nous prenons le pari d’engager avant les cinq ans un deuxième programme si les Américains, comme ils nous l’ont promis, sont prêts à nous accompagner. Nous voulons être le premier pays à décrocher cette opportunité pour que le projet dure au moins dix ans ».

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CÔTE D’IVOIRE Création de la Chambre de commerce européenne en Côte d’Ivoire (C.C.E.CI)Sur une initiative du président de la Chambre de commerce belge, Maximilien Lemaire, et d’un groupe de 34 entreprises européennes établies en Côte d’Ivoire, la C.C.E.CI vient d’être créée le 30 juin avec le soutien du chef de la Délégation de la Commission européenne.Les membres fondateurs sont : Chambre de commerce belge ; AGF/Allianz ; AXA-Assurances CI ; Bicici ; Bolloré Africa Logistics ; Cabinet Chauveau (Avocat) ; Carena ; CFAO-CI ; Delmas CI (Groupe CMA-CGM) ; GEMA ; Getma CI ; Groupe Médical du Plateau ; IPS West Africa (Groupe Aga Khan) ; IRES (Groupe Boluda) ; KPMG ; Maersk ; MSC West Africa ; Orange-CI ; Parlym International ; PISA Impex ; SACO/Barry Callebaut ; SAPH ; SCC (Groupe Socfinco) ; SDA/CI (Optorg) ; SEA Invest ; Sifca ; Sitab (Imperial Tobacco) ; Sodirep ; Solibra (Groupe Castel) ; Soudotec ; Standard Chartered Bank ; Total-CI ; Trevi ; Unilever ; Uniwax.Selon ses promoteurs, « cette initiative du secteur privé et à dimension européenne va offrir une nouvelle forme de partenariat économique, industriel et commercial entre les communautés d’affaires ivoirienne et européenne sur une base gagnant-gagnant ».Adresse courrier : Chambre de commerce belge en Côte d’Ivoire : 25 BP 1325 Abidjan 25 – Tél. : 20 20 16 13 / 20 20 16 02 – Fax : 20 21 42 18 – Emails : [email protected][email protected]

GUINEE-BISSAUn Prêt de 7 milliards de F. CFa pour le financement partiel du projet d’aménagement des sections urbaines de l’axe communautaire CU 1 de Bissau en cofinancement avec le Fonds d’aide à l’intégration régionale/Uemoa et l’Etat de Guinée-Bissau, approuvé fin juin par la Banque ouest-africaine de développement (BOAD).Le projet a pour objet la reconstruction de l’Avenue du 14 novembre en 2x2 voies sur 7 500 m et l’aménagement du tronçon de la route QG-Antula sur une longueur de 2 000 m dans la ville de Bissau.

MALIn Prêt de 8 millions $ approuvé mi-juin par le Fonds de l’OPEP pour le développement international pour le projet du barrage de Taoussa sur le Niger, dans la région de Gao.

CÔTE D’IVOIRE Première pierre du pont de Jacqueville confié à The Arab Contractors

Le président Laurent Gbagbo a posé le 8 juillet la première pierre du pont de Jacqueville, pont en béton précontraint de 570 m de long sur 10 m de large, dont la construction est confié à l’entreprise égyptienne The Arab Contractors.« La longueur totale au départ était d’un kilomètre. Il a fallu que dans les années 1970, le ministre Grah Kadji (Travaux publics et transports) fasse une digue d’environ 600 m, qui a permis de réduire la longueur à environ 500 m », indique le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi.« Nous avons trois bailleurs de fonds qui sont la BOAD (Banque ouest africaine pour le développement), la Badea (Banque arabe de développement économique en Afrique) et le Fonds de l’Opep. Et puis nous avons l’Etat, qui apporte la part contributive de la Côte d’Ivoire.

Le coût global du projet est de 18 milliards de F.CFA.La durée de construction du pont est de 24 mois, entre la date de la pose de la première pierre et la date de l’inauguration.Cela veut dire qu’en principe, on a le pont en 2011.Ce pont permet de désenclaver les peuples Aladjan, Akouri et Ahizi qui, à cause du creusement du canal de Vridi (achevé en 1950), ont vu leur terre transformée en île, alors qu’ils étaient reliés au continent par une bande de terre. Il va faire de Jacqueville, à l’instar de Grand-Bassam, un autre pôle touristique et économique, à environ 60 km d’Abidjan. Quand on regarde la pression foncière et l’engorgement sur Abidjan, c’est quelque chose qui est à saluer ».

Outre d’autres projets similaires à travers le pays, la construction d’un troisième pont à Abidjan (Riviera-Marcory), pour lequel la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (BIDC) a accordé 8 milliards de F.CFA, est également envisagée. Le conseil des ministres a approuvé le 9 juillet un projet de décret portant ratification de l’accord de prêt de 6 milliards de F.CFA conclu le 24 juin 1999 avec la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) en vue du financement partiel du projet de construction d’un échangeur, entre l’extrémité sud du projet du 3ème pont Riviera-Marcory et le boulevard Giscard d’Estaing. Le financement du 3ème pont est totalement acquis et les travaux démarreront dans les prochains mois.

GUINEEpluS de 1,6 milliArd $ de projetS Avec chinA SonAnGol

Une délégation sino-angolaise de China Sonangol International Holding conduite par le président de China Holding Investment et par Manuel Vicente, président-directeur général de Sonangol, a signé mi-juin avec le gouvernement guinéen un accord cadre portant créa-tion d’une société holding pour des investissements dans des projets de développement en Guinée, dans le cadre d’un partenariat public/privé.

Cette coopération s’articulera autour de projets de grande envergure, qui ont été iden-tifiés selon une liste de priorités, dans les domaines suivants :

Eau : deux projets, Badibaki et Kakoulima, pour un coût de 225 millions $. Electricité : centrale de Tombo, réhabilitation du réseau, centrale thermique, commande

de compteurs prépayés, pour un coût de 178 millions $.Urbanisme : Centre directionnel de Koloma, réalisation de logements sociaux en BOT,

650 millions $.Mines : rachat des données et des informations géologiques sur la Guinée avec Amtec,

30 millions $. Mise en vente des licences de certaines juniors. Mise en vente d’Aredor, société de production diamantifère.

Transport : construction d’un métro de surface, coût de 216 millions $ ; création d’une compagnie aérienne ; création d’une société de transport urbain avec 100 bus.

Pêche : construction du port de pêche de Kamsar, pour un coût de 360 millions $. Loca-tion gérance de Sakoba (ferme crevetticole).

Agriculture : un projet coton et un investissement dans la riziculture sont identifiés. Tourisme : construction d’hôtels, mise à disposition de domaines. L’Etat guinéen a octroyé aux Chinois comme base vie la cité CBG de Hamdallaye.

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MAURITANIE Projets d’investissements de China MinmetalsBa Houdou, commissaire à la Promotion des investissements, a reçu fin juin à Nouakchott une délégation du groupe China Minmetals Corporation conduite par Zhang Bao Min, son vice-président. Ce groupe public chinois travaille en partenariat avec la Société nationale industrielle et minière (SNIM), septième exportateur mondial de minerai de fer, sur un projet de construction d’un hôtel de cinq étoiles au centre ville de Nouakchott.La réunion a porté sur les possibilités de réalisation de ce projet, notamment les modalités de création et d’installation d’une société de gestion hôtelière, les questions relatives à la fiscalité et au code des investissements de la Mauritanie.Minmetals est également intéressé par l’acquisition de société produisant du fer en Mauritanie, indiquait début juin Feng Guiquan, un vice-président senior du groupe. Le groupe a importé 1,9 million de tonnes de minerai de fer de Mauritanie de janvier à avril 2009, près du double du volume importé au cours de la même période de l’année précédente.

MALI 4 milliards de F.CFA de l’Uemoa pour le secteur électricitéLe ministre de l’Economie et des finances, Sanoussi Touré, et le président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), Soumaïla Cissé, ont signé fin juin un accord de don relatif à la bonification partielle des intérêts du prêt accordé par la Banque islamique de développement (BID) pour renforcer la capacité de production d’électricité par l’acquisition d’un groupe diesel de 60 MW.Ce don d’environ 4,03 milliards de F.CFA permet au Mali de respecter l’une des conditions du programme conclu avec les Institutions de Bretton Woods en matière de concessionnalité de prêt, a indiqué Sanoussi Touré.Le coût total du projet est estimé à 34,3 milliards de F.CFA, conjointement financé par la BID avec un prêt de 33,1 milliards de F.CFA, soit 96,5 % du financement total, et le Budget national pour un montant de 1,2 milliard de F.CFA, soit 3,5 % du coût global. Cet équipement est destiné à sécuriser et améliorer l’approvisionnement en énergie du réseau interconnecté.

MALI Mission d’ENRC (Kazakhstan)Mohamed Abdallahi Ould Oudaa, ministre de l’Industrie et des mines, a reçu fin juin à Nouakchott une délégation de la société multinationale kazakh (dont le siège se trouve à Londres), Eurasian Natural Resources Corporation (ENRC), conduite par le Dr. Johannes Sittard, son président, et Jim Cochrane, directeur du Développement, des affaires et du marketing.Les discussions ont porté sur la possibilité d’investissements dans le fer, le cuivre, l’uranium… L’Etat kazakh détient 11,65 % d’ENRC.

n Démarrage du projet d’approvisionnement en eau potable en milieu rural présidé fin juin à Kaédi par le ministre de l’Hydraulique et de l’assainissement, Mohamed Lemine Ould Aboye.Ce projet financé pour un montant de 4,5 milliards d’ouguiya, soit 12,4 millions e environ, vise à réaliser 96 infrastructures hydrauliques ainsi que la construction et l’équipement de 4 000 installations d’assainissement dont 102 communautaires et multi-usages destinées à quelque 658 000 habitants des wilaya du Hodh Charghi, de l’Assaba et du Gorgol .

MALIn maroc Telecom détient désormais 51 % du capital de sotelma, l’opérateur historique de télécommunications du Mali, acquis pour un montant de 275 millions e / 180 milliards de F.CFA ; l’accord de cession a été signé le 7 juillet à Bamako (cf. ABN n° 2279).Sotelma a enregistré un chiffre d’affaires de 112 millions e en 2007. L’entreprise comptait à fin décembre 2008 plus de 500 000 clients Mobiles actifs, et de plus de 83 000 clients Fixe.Maroc Telecom, dont l’offre initiale de 252 millions e (cf. ABN n° 2279) a été relevée de 9 %, prévoit d’investir 15 milliards de F.CFA au cours des cinq ans à venir.Maroc Telecom a pour actionnaires de référence le groupe Vivendi (53 %) et le Royaume du Maroc (30 %).

NIGERIAn La compagnie aérienne nigériane arik air Ltd a conclu fin juin un accord de 100 millions $ pour l’acquisition de nouveaux appareils avec Africa Finance Corporation (AFC) et la Banque africaine d’export-import (Afreximbank). Selon l’AFC, cette enveloppe devrait permettre à la compagnie de desservir de nouvelles destinations, comme Johannesburg, Accra, Banjul, Dakar, Freetown et Londres.

MAlIl’etAt ActionnAire à 90 % de cAneco

Les députés ont approuvé début juillet à l’unanimité, le projet de loi autorisant la participation de l’Etat au capital de la Société de production de canne à sucre (Caneco), appelée à gérer le volet agricole du Projet sucrier de Markala (PSM). La stratégie de mise en œuvre du projet est bâtie sur un partenariat public-privé. Dans ce cadre, la Société sucrière de Markala (Sosumar) a créé la Caneco en avril 2008.

Le volet agricole Caneco est consacré à la réalisation des infras-tructures agricoles, à la préparation des terres, à la production de la canne à sucre et à l’achat des semences et équipements. Le coût du projet s’élève à 131,6 millions $ (61,5 milliards de F.CFA) sur lesquels 129,2 millions $ (60,4 milliards de F.CFA) sont à mobiliser auprès des bailleurs de fonds concessionnels. Le volet industriel consacré à la réalisation des infrastructures et des équipements industriels ainsi qu’à la production de sucre seront financés par des prêts commerciaux gérés par la Sosumar.

La participation de l’Etat au capital de Caneco s’établira à hauteur de 90 % (soit 1,08 milliard de F.CFA) et se fera en nature à travers

la capitalisation du montant du bail qui sera signé sur les terres à aménager. Il n’est prévu aucune participation financière ; le reste des actions (120 millions de F.CFA) sera détenu par la Sosumar.

Caneco disposera de 15 000 ha pour la culture de la canne et d’une superficie brute de 25 000 ha (pistes, canaux, aires de stockage...) sur les terres de l’Office du Niger, entre Sansanding et Sibila en bordure du canal du Macina. L’entreprise livrera chaque année 1,5 million de tonnes de canne à sucre à l’usine de la Sosumar qui produira 195 000 tonnes de sucre par an en vitesse de croisière.

Une autre unité, N-Sukala, produira 103 000 tonnes, tandis que Sukala produit déjà 35 000 tonnes par an.

La production totale de sucre du pays atteindra ainsi 333 000 tonnes à l’horizon 2014. La consommation nationale étant évaluée à 150 000 tonnes par an, 183 000 tonnes pourront être exportées, alors que le déficit de sucre dans la zone Uemoa repré-sente 600 000 tonnes par an.

Caneco créera 7 200 emplois.

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SENEGAL Appuis koweïtiens à divers projetsLe ministre d’Etat, ministre de la Coopération internationale, de l’aménagement du territoire, des transports aériens et des infrastructures, Karim Wade, a été reçu au Koweït par l’émir Cheikh Sabah al-Ahmed al-Jaber al-Sabah.L’émir à réitéré sa disponibilité à contribuer au développement du pays. Une mission koweïtienne d’hommes d’affaires sera à cet effet l’hôte du Sénégal.Le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (Fkdea) participera au financement des projets d’élargissement de la Corniche Ouest, de construction de la route de l’Aéroport, de la route Patte d’Oie-Aéroport et de la route Linguère-Matam.De grands groupes d’investisseurs koweïtiens se sont dit prêts à investir dans des unités de production en vue de renforcer la capacité de production d’électricité de la Senelec.Le ministre d’Etat a eu des entretiens fructueux avec le directeur général de la Kuwait Investment Authority. Le Premier ministre du Koweït, Cheikh Nasser Al Mohammed Al Ahmad, a reçu le ministre d’Etat et sa délégation.

TOGO Réhabilitation des infrastructures de LoméLa Banque mondiale et le gouvernement ont signé le 29 juin à Lomé une convention de financement d’un Projet d’urgences pour la réhabilitation des infrastructures et des services électriques (Purise) dans la capitale.Cette convention, d’un montant total de 26,82 millions $ soit 12,65 milliards de F.CFA, permettra au gouvernement de réhabiliter le réseau de drainage et de voirie urbaine, l’approvisionnement en eau potable de certaines zones périurbaines non desservies par la Togolaise des eaux (TdE) ainsi que le réseau de distribution électrique (cf. ABN n° 2286).

SENEGAL

n ouverture du radisson Blu Hotel Dakar (180 chambres et suites cinq étoiles) le 28 juin sur la corniche Ouest. Propriété du Teylium Group de l’opérateur privé sénégalais Yérim Sow, le complexe représente un investissement de 24 milliards de F.CFA financé notamment par Ecobank, la BIDC et la SFI.

n Une grande rencontre avec les partenaires de l’Union européenne sur le financement des routes au sénégal se tiendra en octobre prochain, selon le ministre d’Etat Karim Wade.

n Le « grand intérêt que les grandes compagnies d’aviation, Boeing et airbus, ont pour le sénégal » a été souligné le 29 juin par le ministre d’Etat, Karim Wade. « Ces géants de l’aviation viendront en mission à Dakar en attendant de finaliser les études sur le financement d’une flotte sénégalaise et la structure du trafic ».

n Prêt complémentaire de 4,7 millions $ approuvé mi-juin par le Fonds de l’OPEP pour le développement international pour le projet routier Linguère-Boulal.

TOGO

n subvention de 1,8 milliard de F.CFa de l’Union européenne accordée fin juin à la Fédération de l’union des groupements de producteurs de café-cacao du Togo (Fuprocat) et à la Fédération des producteurs de café-cacao et du coton, qui recevront chacune 900 millions de F.CFA. La production de coton et notamment passée de 187 000 tonnes en 1998 à 42 000 tonnes en 2008.

SENEGAL Eiffage concessionnaire de l’autoroute à péageLe ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des finances, Abdoulaye Diop, a indiqué le 29 juin que la gestion prudente et transparente des Finances publiques vient d’être, une fois de plus, saluée par les bailleurs de fonds et les institutions internationales. En effet, l’Agence française de développement (AFD) et la Banque mondiale ont contribué respectivement à hauteur de 20 milliards de F.CFA et 53 milliards de F.CFA, soit un total de 73 milliards de F.CFA, pour l’achèvement dans les délais du projet de l’Autoroute à péage, projet prioritaire de l’économie nationale pour lequel le Sénégal a déjà décaissé 55 milliards de F.CFA. Le contrat de concession de 30 ans de l’autoroute à péage a été signé le 1er juillet par l’Etat sénégalais avec Gérard Senac, président d’Eiffage Sénégal, et Jérôme Fleury, directeur du développement des concessions d’Eiffage. Le groupe français, qui réalisera le tronçon Pikine-Diamniadio (cf. ABN n° 2286), apportera un financement de 58 milliards de F.CFA. Le coût global du projet d’autoroute à péage Dakar-Diamniadio est de l’ordre de 320 à 330 milliards de F.CFA.

SENEGAlle SAudi Bin lAden Group intéreSSé pAr lA SAr

Le Saudi Bin Laden Group (SBG) envisage de prendre 34 % du capital de la Société afri-caine de raffinage (SAR), détenue actuellement par l’Etat sénégalais (65,4 %) et Total (34,6 %).

Selon le directeur général de la Sar, Carmélio Sagna, « nous avons des partenaires très engagés. Ils sont venus visiter la SAR et ont eu des entretiens avec le personnel pour connaître leur niveau de qualification ». Un protocole d’accord a déjà été signé.

Pour le ministre de l’Energie, Samuel Sarr, « du fait de la position stratégique du Sénégal, SBG veut créer une raffinerie tour-née vers d’autres pays » ; un investissement de 250 milliards de F.CFA est envisagé. Le groupe détiendra à terme 51 % du capital. Total gardera 20 %, l’Etat et les travailleurs se partageront les 29 % restants.

La SAR a une capacité de 1,2 million de t. alors que la demande est de 1,8 million de t.

SBG assure actuellement la construction du nouvel aéroport international de Dakar.

le projet Fer de lA FAlémé SuSpendu pAr ArcelormittAl

Evalué à 2,2 milliards $, le projet d’ex-ploitation du fer de la Falémé, au Sénégal oriental, devait commencer à produire en 2011 avec une capacité de 25 millions de tonnes par an en année croisière.

« Nous suspendons le projet pour le moment en raison de la situation écono-mique mondiale, mais nous espérons le poursuivre dès que possible, quand la situation s’améliorera », a déclaré début juillet un responsable du groupe Arcelor-Mittal au Sénégal.

Le projet comprenait également la construction d’un port minéralier et d’une ligne ferroviaire et devait créer 10 000 emplois.

Une unité sidérurgique était aussi envisagée.

ArcelorMittal avait déjà annoncé en mai le report du projet d’exploitation d’un gisement de fer au Liberia, représentant un investissement de 1,5 milliard $.

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10 | | N° 2 288 | DU 20/07/2009

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REGIONAL Protocole d’accord sur le pont route-rail Brazzaville-Kinshasa

En marge d’une session de la conférence de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac), la République démocratique du Congo (RDC) représentée par le ministre du Plan, Olivier Kamitatu, et la République du Congo représentée par le ministre à la présidence chargé de l’intégration régionale et du Nepad, Justin Balay Megot, ont signé le 24 juin à Kinshasa un protocole d’accord sur la construction du pont route-rail Brazzaville-Kinshasa sur le fleuve Congo.« La RDC est une puissance économique qui se redéploie. Nous avons besoin de différentes portes avec nos neuf voisins. Une des portes sera précisément le pont route-rail entre Kinshasa et Brazzaville. Nous avons décidé que nous ferions le chemin de fer entre Kinshasa et Ilebo (1 015 km) avec l’appui de la Banque africaine de développement (BAD), de la Ceeac. Puisque Ilebo est déjà connecté à Lubumbashi, et

Lubumbashi à l’Afrique australe, nous aurons une voie souveraine pour nos matières premières qui viennent du Katanga et du Kasaï vers Kinshasa. Nous aurons également une voie qui ira de Kinshasa vers le Congo Brazzaville, le Cameroun, l’Afrique de l’Ouest. C’est un projet extrêmement ambitieux et il fallait aujourd’hui franchir le pas », a déclaré M. Kamitatu. Un accord de 5 millions UC / 7,5 millions $ environ a été signé mi-mai avec la BAD pour le financement de l’étude de faisabilité (cf. ABN n° 2286).Pour la construction du pont route-rail, de nombreuses manifestations d’intérêt d’entreprises internationales (Brésil, Espagne, France…) ont été enregistrées. Pour le volet chemin de fer Kinshasa-Ilebo, le financement des travaux est en discussion avec les nouveaux partenaires (Chine, Inde, Corée).

ANGOLA Projet « canne à sucre » de 272 millions $Le projet « Unité agro-industrielle de Cacuso-Malanje », qui porte sur un investissement évalué à 272 millions $, a été approuvé le 24 juin par le conseil des ministres. Ce projet de culture de la canne à sucre, pour la production d’alcool et d’énergie électrique, sera mis en œuvre à Cacuso, dans la province de Malanje. Il prévoit la création d’environ 500 postes de travail directs (dont 350 pour des nationaux) et 700 postes indirects.

n Prochaine ouverture d’un bureau d’affaires allemand à Luanda, annoncée le 7 juillet par l’ambassadeur d’Allemagne en Angola, Bernd Morast ; au cours des deux dernières années, les échanges commerciaux ont augmenté de 71 % et 20 représentations d’entreprises allemandes sont installées en Angola, où Lufthansa assure deux vols par semaine.

CAMEROUN Réalisation du projet backbone fibre optiqueLa China Exim Bank a accordé un prêt pour la réalisation du projet Backbone fibre optique, dont l’accord a été signé le 6 juillet 2009 à Yaoundé par Louis Paul Motaze, ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), et l’ambassadeur de Chine, Huang Changqing, en présence des responsables de Huawei Technologies et de Cameroon Telecommunications (Camtel).Le montant total du projet représente 38 234 millions de F.CFA TTC, répartis entre les équipements pour 11 290 millions de F.CFA et les travaux pour 26 944 millions de F.CFA. La partie chinoise a accordé un prêt de 52 millions $ soit environ 24,4 milliards de F.CFA, correspondant à 85 % du montant hors taxes-hors douane (HT-HD) du projet. Camtel supportera les droits de douane et taxes ainsi que les 15 % restants du montant HT-HD, soit un peu plus de 13,8 milliards de F.CFA.Le projet est supervisé par Huawei Technologies. Dès septembre 2009, il est prévu de fabriquer les équipements en Chine ; ils seront réceptionnés au Cameroun en décembre 2009. Les travaux de génie civil démarreront en octobre, la pose des câbles à fibre optique et l’installation des équipements étant prévues à partir de février 2010. La durée totale des travaux sera de 18 mois, pour un réseau d’une longueur de 3 200 km.« Consacrant définitivement la mise en place des fonds nécessaires à la réalisation du projet, nous espérons voir les travaux démarrer dans les meilleurs délais », a souhaité Louis Paul Motaze.

n Prêt de 6 milliards de F.CFa à la société Palmraff sa en vue du financement d’une unité industrielle de raffinage et de fabrication de savon à base d’huile de palme à Douala, accordé fin juin par la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac).

ANGOlAcontrAt Avec lA ruSSie pour lA SAtellite AnGoSAt

L’Angola et la Russie ont signé fin juin à Luanda un contrat pour la construction, le lancement et l’exploitation du satellite angolais de télécommunications Ango-Sat, dans le cadre de la visite du président Dmitri Medvedev (cf. ABN n° 2287). Estimé à 327,6 millions $ avec une durée de 39 mois, le contrat prévoit, outre la four-niture de moyens techniques, la formation des cadres angolais en technologie spaciale pour la gestion du satellite. AngoSat aura une durée de vie de 15 ans.

Les banques russes Vnesheconombank, Roseximbank et VTB ont signé dans le cadre de ce projet un contrat prévoyant l’octroi d’un crédit de 300 millions $. Le satellite devrait être réalisé par le consortium Rosoboronexport.

CAMEROUNcontrAt de recherche Sur le Bloc oFFShore tilApiA pour noBle enerGy/petronAS

Le ministre de l’Industrie, des mines et du développement technologique, Badel Ndanga Ndinga, a présidé le 7 juillet au siège de la Société nationale des hydrocar-bures (SNH), la signature d’un contrat avec les compagnies pétrolières Noble Energy Cameroon, filiale de l’américaine Noble Energy Inc., et Petronas Carigali Gas, filiale de la société malaysienne Petronas Carigali Overseas. Ce contrat porte sur la recherche pétrolière dans le bloc offshore Tilapia, dans le bassin de Douala/Kribi-Campo, d’une superficie de 3 875 km2, correspon-dant à la superficie restante de l’ancien permis Nyong II.

Le consortium Noble Energy/Petronas s’engage à réaliser des recherches sur une première période de trois ans, comprenant l’acquisition, le traitement et l’interprétation d’au moins 600 km de sismique 2D et le forage de deux puits d’exploration. L’investissement correspondant est évalué à 61 millions $ (près de 29 milliards de F.CFA).

En fonction des résultats de cette première phase, le programme sera prorogé sur deux phases supplémentaires de deux années chacune, avec à chaque fois le forage d’un puits d’exploration. L’investissement mini-mum au titre des trois phases est évalué à 119 millions $ (près de 56 milliards de F.CFA).

Au Cameroun, Noble Energy (en partena-riat avec Petronas et SNH) a découvert du gaz et condensats à Yoyo, sur le permis Nyong II, estimé à environ 30 milliards de m3.

Petronas est partenaire de Noble Energy sur la concession Yoyo, et associé à Exxon-Mobil et Chevron dans le consortium qui exploite le pétrole de Doba au Tchad et a réalisé le pipeline Tchad/Cameroun.

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CAMEROUN Prêt de 60 millions e de l’AFD à CamwaterL’Agence française de développement (AFD) a autorisé le 25 juin un prêt de 60 millions e (39,36 milliards de F.CFA) à la société publique Cameroon Water Utilities Corporation (Camwater) pour la réhabilitation des stations de traitement d’Edéa, Bertoua et Ngaoundéré et du complexe Mefou-Messa à Yaoundé. La remise en service de cette infrastructure permettra d’accroître de 50 000 m3 par jour la production d’eau potable destinée à la capitale.Le démarrage des travaux du complexe Mefou-Messa est prévu au dernier trimestre 2010. Un prêt de 22 milliards de F.CFA a déjà été accordé mi-mai par la Banque africaine de développement (BAD).

RD CONGO Don IDA (BM) de 181 millions $ pour l’électricitéLa Banque mondiale a approuvé le 30 juin un don IDA additionnel de 180,62 millions $ pour la composante du Projet de marché de l’énergie en Afrique australe (Southern African Power Market Project) en RD Congo.Le projet vise à réhabiliter et renforcer 2 300 km de lignes HT depuis les centrales d’Inga jusqu’à Kasumbalasa à la frontière zambienne.Le financement porte à 358,12 millions $ la contribution totale de la Banque mondiale au projet, permettant son achèvement à l’horizon 2012. Les autres co-financiers sont la BEI (47 millions $) et la SNEL congolaise (6,86 millions $). La Copper Belt Energy Corp. de Zambie contribue à hauteur de 18 millions $ supplémentaires pour construire une ligne entre la RDC et la Zambie.

RD CONGO Projets de télécommunication avec la ChineDe retour d’un voyage en Chine, le ministre des Postes, téléphones et télécommunications (PTT), Louise Munga, a annoncé fin juin que la première ligne de téléphonie fixe, y compris le réseau Internet à haut débit, pourra être lancée avant fin octobre 2009, et que le réseau à fibre optique pourra être exploité d’ici à décembre 2009. Mme Munga a indiqué que l’objectif principal de ce déplacement en compagnie des administrateurs délégués généraux du Réseau national des télécommunications par satellite (Renatelsat) et de l’Office congolais des postes et télécommunications (OCPT) a été de faire l’évaluation des différents projets en cours, de poser les jalons pour la deuxième phase de ces projets dont la mise en œuvre a déjà commencé d’apprécier et de finaliser le projet du Renatelsat qui n’a pas encore démarré. « L’objectif poursuivi est qu’avant décembre 2009, l’OCPT reprenne sa place d’opérateur public ».

GABON La concession du port sec de Franceville signée par la STCG (Bolloré)Le projet de port sec de Franceville est entré dans sa phase finale avec la signature le 1er juillet à Libreville de la convention de concession pour la construction, l’aménagement, la gestion et l’exploitation de ce terminal inter-modal. Le document a été signé par le ministre des Transports, Sylvestre Ratanga, le président directeur général de la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) (groupe Eramet/Comilog), Marcel Abéké, et le directeur général de la Société des terminaux à conteneurs du Gabon (STCG) (groupe Bolloré), François Potin. La STCG prend en charge le service public d’aménagement, de gestion, d’exploitation du terminal de Franceville. « La convention est signée pour une durée de 20 ans. La structure est prête et nous sommes prêts à démarrer », a déclaré M. Potin. « La concession du port sec va permettre dans le Haut-Ogooué le développement du transport vers le Congo, vers Brazzaville, lorsque la route qui a été faite jusqu’à Léconi sera finie par la partie congolaise, et également par la voie fluviale du Congo sur le port de Bangui ».

CONGOmAurel & prom devient opérAteur oFFShore Sur mArine iii

Maurel & Prom a signé mi-juin un proto-cole d’accord portant sur l’augmentation de ses intérêts dans le permis d’exploration Marine III. À la fin de ce processus, Maurel & Prom détiendra 75 % des droits contre 20 %, en partenariat avec la Société natio-nale des pétroles congolais (SNPC) avec qui il était déjà partenaire sur le permis de M’Boundi. Dans le même temps, le Groupe cèdera ses intérêts dans le permis d’exploi-tation Tilapia.

Maurel & Prom devient ainsi opérateur offshore dans un pays dont il maitrise les données géotechniques et sociologiques.

Le montant de l’opération s’élève à envi-ron 10 millions € payable en numéraire et en actions Maurel & Prom.

Deux puits d’exploration seront forés au cours du second semestre 2009.

CONGOn Une ligne de crédit de 5 millions e pour le financement de projets agricoles a été accordée fin juin par la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea) à la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac).

RWANDAn Les Pays-Bas vont investir 30 millions e pour le développement du secteur énergétique, a annoncé début juillet l’ambassadeur néerlandais, Frans Makken. Un projet hydroélectrique est prévu sur le fleuve Rusizi, à la frontière avec la RD Congo. « Le Rwanda et le Congo vont profiter tous les deux de ce projet, ce qui ne ferait que renforcer la paix dans la région ».

GABON

n « Gabon international mining expo & Conference », organisé à Libreville du 23 au 25 novembre. Selon Moses Mwanjirah, directeur général d’Ikapa Media (Afrique du Sud), « avec 600 participants, ce sommet sera la première opportunité pour le Gabon de révéler au monde ses ressources minières ».

n Lufthansa assure la liaison Francfort-Libreville depuis le 15 juillet, avec cinq vols par semaine faisant escale à Accra, au Ghana. Cette nouvelle liaison est assurée en A340 et A330 proposant les trois classes, en « codeshare » avec Brussels Airlines, qui ouvre aussi dans ce cadre une liaison Bruxelles-Entebbe (Ouganda).

TCHADlAncement deS trAvAux du chAmp « rônier et mimoSA » Avec lA chine

Le président Idriss Deby a lancé le 1er juillet près de Mogo (300 km au sud de N’Djamena) dans la région du Chari Baguirmi, les travaux de construction des installations du champ Rônier et Mimosa, qui alimentera la raffinerie de Djermaya (40 km au nord de la capitale). Développé par la Société des hydrocarbures du Tchad (SHT) et la China National Petroleum Corporation International (Cnpci), Rônier et Mimosa est le deuxième champ après Doba (Logone Oriental). La capacité sera de 20 000 b/j de brut. Les travaux dureront deux ans.

AFRIQUE DE L’EST & AUSTRALE

12 | | N° 2 283 | DU 11/05/2009

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12 | | N° 714 | DU 09/01/2009

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N E W S L E T T E R 51e ANNÉE • N° 2 275 • DU 19/01/2009

S O M M A I R EEVENEMENTCAMEROUN P. 1• Signature d’un accord-cadre par Sundance (Australie) pour le projet «fer» de Mbalam

AFRIQUE DU NORDALGERIE P. 2• Sonatrach : «Bientôt une société de distribution de gaz en France»EGYPTE P. 3• Projet de centrale électrique près d’Ain Sokhna (1 300 MW, 1,85 milliard $)MAROC P. 4• 23 projets (20 milliards Dh) approuvés par la commission des investissementsTUNISIE P. 4• Le projet «Tunis Telecom City» (3 milliards $) présenté au chef de l’Etat

AFRIQUE DE L’OUESTREGIONAL P. 5• Prochaine table ronde sur le système de transport de l’OMVS (212 milliards F.CFA en première phase)COTE D’IVOIRE P. 5• Installation d’un terminal minéralier par SEA InvestNIGER P. 8• Areva chargée de l’exploitation du gisement d’uranium d’Imouraren (1,2 milliard d’euros)SENEGAL P. 9• Projet de cimenterie à Pout (250 milliards F. CFA) par le Dangote Group nigérian

AFRIQUE CENTRALEANGOLA P. 9 • Contrat d’Angola LNG (550 millions $) au groupement Spiecapag (Vinci)/AcergyCAMEROUN P. 9• Inauguration du nouveau broyeur de clinker (30 milliards F.CFA) de Cimencam (Lafarge)CONGO P. 10• Signature du contrat de concession du terminal conteneurs de Pointe-Noire par Bolloré (374 milliards F.CFA d’investissements programmés).

GABON P. 11• Addax annonce le démarrage de la production d’Ebouri début 2009

AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALEAFRIQUE DU SUD P. 12• Contrat d’ACSA à EADS / Integcomm pour l’aéroport du Cap.

AFRICAN BUSINESS NEWSLETTER - Parution bimensuelle

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SIGNATURE D’UN ACCORD-CADRE PAR SUNDANCE (AUSTRALIE) POUR LE PROJET « FER » DE MBALAMLa compagnie minière australienne Sundance Resources Limited a annoncé que sa filiale opératrice au Cameroun, Cam Iron, avait approuvé les termes d’un accord avec le gouvernement camerounais pour le développement du projet « minerai de fer » de Mbalam. Ces termes sont précisés dans l’accord cadre signé le 18 décembre par le Premier ministre camerounais Ephraïm Inoni et le président de Sundance, George Jones. L’accord cadre constituera la base de la convention Mbalam qui devrait être ratifiée par le Parlement camerounais à la suite de l’achèvement de l’étude de faisabilité du projet. Selon M. Jones, « l’approbation de ces termes est d’une grande importance pour le projet Mbalam. Cet accord aborde la fiscalité et les termes de développement et de participation clés qui soutiendront le financement, les travaux et les activités du projet. Ceci constitue une étape importante à la fois pour le Cameroun et pour la compagnie, car le projet Mbalam devrait devenir le plus grand projet minier entrepris au Cameroun et son premier projet fer majeur. Le projet Mbalam devrait placer le Cameroun dans les 10 premiers exportateurs mondiaux de minerai de fer avec une production qui devrait commencer en 2012. Nous visons actuellement une production progressive jusqu’à 50 millions T/an. Le développement du projet Mbalam va vraisemblablement attirer de nouveaux investissements en exploration et en exploitation minière dans cette nation riche en ressources, où Sundance envisage déjà des opportunités potentielles de valeur ajoutée ». Selon le directeur général de la société Don Lewis, « les termes de l’accord cadre reflètent le solide appui du gouvernement camerounais au projet. Compte tenu de la taille du projet et de son potentiel à transformer l’économie du Cameroun, le gouvernement a approuvé l’octroi de concessions fiscales, d’avantages à l’investissement et d’appui en capitaux propres pour garantir que le projet soit internationalement compétitif. En appui à cet engagement pour garantir la compétitivité internationale, les parties ont décidé que le gouvernement camerounais aura le droit d’acquérir une participation contributive de 15 % dans Cam Iron. Celle-ci s’ajoute au droit existant à 10 % de participation inscrite au Code minier camerounais. Ces 15 % d’intérêts contribueront totalement au financement du projet ».Cam Iron a récemment annoncé l’achèvement de la première phase du forage à Mbalam en décembre 2008. A la suite de l’accord cadre, Cam Iron concentre son attention à s’assurer des partenaires commerciaux et financiers stratégiques pour le projet Mbalam. Ceci facilitera l’achèvement des études de développement nécessaires, des autorisations gouvernementales et des accords commerciaux requis pour le financement du projet en 2009.Selon M. Inoni, le projet Mbalam, dont les réserves sont estimées à 2,4 milliards T de minerai, permettra progressivement d’intégrer des filières telles que la métallurgie et la sidérurgie avec création d’emplois directs et indirects, formation professionnelle et développement d’infrastructures sociales. Concernant les infrastructures, il est prévu la construction de 490 km de voie ferrée reliant Mbalam à la côte Atlantique, la construction d’un port en eau profonde à Lolabé près de Kribi, la mise en place d’une unité d’enrichissement de minerais à faible teneur en fer…« La crise financière internationale n’aura pas d’effet sur le projet, même si elle modifie quelque peu son mode de financement », souligne Don Lewis. La phase de construction s’étalera sur trois ans et le démarrage effectif de l’exploitation est prévu en 2012 pour une durée de 25 ans. Le coût du projet serait de l’ordre de 3,3 milliards $ en première phase.

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Imprimerie Hemmerlé - PARISISSN 0153-4157 - CCPAP n°1112 I 82334Reproduction interdite 2009 © IC PUBLICATIONSAutres publications du groupe : African Banker Newsletter ; NewAfrican ; African Business ; The Middle East ; African Banker ; NewAfrican Woman.

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Date, cachet et signature Bulletin à retourner à IC PUBLICATIONS 609 Bât. A - 77, rue Bayen - 75017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11 [email protected]* Accès illimité aux archives web.

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N E W S L E T T E R 51e ANNÉE • N° 2 275 • DU 19/01/2009

S O M M A I R EEVENEMENTCAMEROUN P. 1• Signature d’un accord-cadre par Sundance (Australie) pour le projet «fer» de Mbalam

AFRIQUE DU NORDALGERIE P. 2• Sonatrach : «Bientôt une société de distribution de gaz en France»EGYPTE P. 3• Projet de centrale électrique près d’Ain Sokhna (1 300 MW, 1,85 milliard $)MAROC P. 4• 23 projets (20 milliards Dh) approuvés par la commission des investissementsTUNISIE P. 4• Le projet «Tunis Telecom City» (3 milliards $) présenté au chef de l’Etat

AFRIQUE DE L’OUESTREGIONAL P. 5• Prochaine table ronde sur le système de transport de l’OMVS (212 milliards F.CFA en première phase)COTE D’IVOIRE P. 5• Installation d’un terminal minéralier par SEA InvestNIGER P. 8• Areva chargée de l’exploitation du gisement d’uranium d’Imouraren (1,2 milliard d’euros)SENEGAL P. 9• Projet de cimenterie à Pout (250 milliards F. CFA) par le Dangote Group nigérian

AFRIQUE CENTRALEANGOLA P. 9 • Contrat d’Angola LNG (550 millions $) au groupement Spiecapag (Vinci)/AcergyCAMEROUN P. 9• Inauguration du nouveau broyeur de clinker (30 milliards F.CFA) de Cimencam (Lafarge)CONGO P. 10• Signature du contrat de concession du terminal conteneurs de Pointe-Noire par Bolloré (374 milliards F.CFA d’investissements programmés).

GABON P. 11• Addax annonce le démarrage de la production d’Ebouri début 2009

AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALEAFRIQUE DU SUD P. 12• Contrat d’ACSA à EADS / Integcomm pour l’aéroport du Cap.

AFRICAN BUSINESS NEWSLETTER - Parution bimensuelle

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SIGNATURE D’UN ACCORD-CADRE PAR SUNDANCE (AUSTRALIE) POUR LE PROJET « FER » DE MBALAMLa compagnie minière australienne Sundance Resources Limited a annoncé que sa filiale opératrice au Cameroun, Cam Iron, avait approuvé les termes d’un accord avec le gouvernement camerounais pour le développement du projet « minerai de fer » de Mbalam. Ces termes sont précisés dans l’accord cadre signé le 18 décembre par le Premier ministre camerounais Ephraïm Inoni et le président de Sundance, George Jones. L’accord cadre constituera la base de la convention Mbalam qui devrait être ratifiée par le Parlement camerounais à la suite de l’achèvement de l’étude de faisabilité du projet. Selon M. Jones, « l’approbation de ces termes est d’une grande importance pour le projet Mbalam. Cet accord aborde la fiscalité et les termes de développement et de participation clés qui soutiendront le financement, les travaux et les activités du projet. Ceci constitue une étape importante à la fois pour le Cameroun et pour la compagnie, car le projet Mbalam devrait devenir le plus grand projet minier entrepris au Cameroun et son premier projet fer majeur. Le projet Mbalam devrait placer le Cameroun dans les 10 premiers exportateurs mondiaux de minerai de fer avec une production qui devrait commencer en 2012. Nous visons actuellement une production progressive jusqu’à 50 millions T/an. Le développement du projet Mbalam va vraisemblablement attirer de nouveaux investissements en exploration et en exploitation minière dans cette nation riche en ressources, où Sundance envisage déjà des opportunités potentielles de valeur ajoutée ». Selon le directeur général de la société Don Lewis, « les termes de l’accord cadre reflètent le solide appui du gouvernement camerounais au projet. Compte tenu de la taille du projet et de son potentiel à transformer l’économie du Cameroun, le gouvernement a approuvé l’octroi de concessions fiscales, d’avantages à l’investissement et d’appui en capitaux propres pour garantir que le projet soit internationalement compétitif. En appui à cet engagement pour garantir la compétitivité internationale, les parties ont décidé que le gouvernement camerounais aura le droit d’acquérir une participation contributive de 15 % dans Cam Iron. Celle-ci s’ajoute au droit existant à 10 % de participation inscrite au Code minier camerounais. Ces 15 % d’intérêts contribueront totalement au financement du projet ».Cam Iron a récemment annoncé l’achèvement de la première phase du forage à Mbalam en décembre 2008. A la suite de l’accord cadre, Cam Iron concentre son attention à s’assurer des partenaires commerciaux et financiers stratégiques pour le projet Mbalam. Ceci facilitera l’achèvement des études de développement nécessaires, des autorisations gouvernementales et des accords commerciaux requis pour le financement du projet en 2009.Selon M. Inoni, le projet Mbalam, dont les réserves sont estimées à 2,4 milliards T de minerai, permettra progressivement d’intégrer des filières telles que la métallurgie et la sidérurgie avec création d’emplois directs et indirects, formation professionnelle et développement d’infrastructures sociales. Concernant les infrastructures, il est prévu la construction de 490 km de voie ferrée reliant Mbalam à la côte Atlantique, la construction d’un port en eau profonde à Lolabé près de Kribi, la mise en place d’une unité d’enrichissement de minerais à faible teneur en fer…« La crise financière internationale n’aura pas d’effet sur le projet, même si elle modifie quelque peu son mode de financement », souligne Don Lewis. La phase de construction s’étalera sur trois ans et le démarrage effectif de l’exploitation est prévu en 2012 pour une durée de 25 ans. Le coût du projet serait de l’ordre de 3,3 milliards $ en première phase.

609 Bât. A 77 RUE BAYEN 75017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11www.icpublications.come-mail : [email protected] de la publication : BEN YEDDERRédacteur en chef : Gérard CHOISNETSecrétaire de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSHMaquette : Françoise PETER

Imprimerie Hemmerlé - PARISISSN 0153-4157 - CCPAP n°1112 I 82334Reproduction interdite 2009 © IC PUBLICATIONSAutres publications du groupe : African Banker Newsletter ; NewAfrican ; African Business ; The Middle East ; African Banker ; NewAfrican Woman.

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REGIONAL Projet routier Ethiopie-Kenya de 509 millions $Le Fonds africain de développement (FAD) a approuvé le 1er juillet un prêt de 326 millions $ (210 millions UC) pour financer la deuxième phase du Projet de corridor routier Mombasa-Nairobi-Addis Abeba. Ce projet prévoit la construction et le bitumage de 438 km de route (tronçon de 245 km Merille River-Marsabit-Turbi au Kenya et tronçon de 193 km Ageremariam-Yabelo-Mega en Éthiopie), la construction d’infrastructures socioéconomiques le long de la route et la construction d’un poste frontière à guichet unique.Estimé à 328,76 millions UC (environ 509 millions $), le projet sera cofinancé avec l’Union européenne ainsi que les gouvernements éthiopien et kenyan. Le FAD couvre 64 % du total des besoins, sous forme de prêts à l’Ethiopie et au Kenya, s’élevant respectivement à 85 millions UC / 132 millions $ et 125 millions UC / 194 millions $.

MADAGASCARn ouverture de l’hôtel ibis antananarivo ankorondrano annoncée le 1er juillet par le groupe Accor ; à 30 mn de l’aéroport international d’Ivato, l’établissement est situé en plein centre du quartier d’affaires d’Ankorodrano, proche du quartier résidentiel d’Ivandry et des ambassades, à 10 mn de l’avenue de l’Indépendance. Implanté au cœur d’une enceinte sécurisée (vidéosurveillance, agents de sécurité, gardiennage 24h/24…), l’hôtel a été conçu entièrement aux normes internationales de sécurité et d’hygiène.Ses 174 chambres – dont 12 chambres supérieures et 24 chambres communicantes – sont dotées de toutes les commodités : télévision par satellite, écran plat avec media hub (possibilité de brancher des appareils numériques, mp3 etc sur la TV), connexion internet filaire gratuite.Pour les séjours d’affaires, deux salles de réunion de 30 m2 entièrement modulables.

ETHIOPIEn Crédit iDa de 35 millions $ pour le premier projet de développement d’un tourisme durable en Afrique subsaharienne approuvé fin juin par la Banque mondiale en faveur du gouvernement éthiopien.Ce projet de cinq ans qui sera mis en œuvre par le ministère de la Culture et du tourisme, comprend quatre composantes, la première prévoyant notamment la réhabilitation et l’aménagement des infrastructures de base dans les sites historiques de Lalibela, Axum et Addis Abeba.

ETHIOPIEn Prêt de 15 millions $ approuvé mi-juin par le Fonds de l’OPEP pour le développement international pour le projet routier Nekemte-Bedelle.

MOZAMBIQUE 181 millions $ pour le corridor routier de NacalaLe Fonds africain de développement (FAD) a approuvé, le 24 juin à Tunis, deux prêts d’un montant total de 181 millions $ (117,04 millions UC) au profit du Mozambique (102,72 millions UC) et du Malawi (14,32 millions UC), pour financer la première phase de la route du corridor de Nacala, qui relie les deux pays ainsi que la Zambie.Le corridor routier de Nacala comprend, au total, 1 033 km d’ouvrages routiers et deux postes frontaliers à arrêt unique, l’un entre le Mozambique et le Malawi et l’autre entre le Malawi et la Zambie. La première phase porte sur 361 km (soit 35 %) au Mozambique et au Malawi ; la phase II est de 360 km (soit 34,9 %) en Zambie ; et la phase III de 312 km (soit 30,1 %) au Mozambique et au Malawi.Les besoins de financement pour la première phase du projet sont estimés à 195,94 millions UC. L’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) et l’Eximbank de la Corée cofinanceront la composante du Mozambique à hauteur, respectivement, de 40,89 millions UC et de 13,63 millions UC, le gouvernement mozambicain assurant des fonds de contrepartie de 34,14 millions $ (cf. ABN n° 2286).

n Projet de raffinerie pour la production de biocarburant à partir de jatropha et du tournesol, annoncé par la Companhia do Buzi et Galp Energia SGPS (1ère phase 139 millions $).

ETHIOPIEAchèvement deS étudeS d’impAct du projet hydroélectrique GilGel GiBe iii

Selon l’Ethiopian Electric Power Corpo-ration (Eepco), le gouvernement aurait obtenu 600 millions € de diverses sources internationales pour réaliser son plus important projet hydroélectrique.

Le projet Gilgel Gibe III (1 870 MW) porte sur la construction d’un barrage en enrochement de 230 m de hauteur et d’une centrale équipée de dix turbines Francis. Le contrat d’environ 1 470 millions € a été attribué à l’italien Salini Costruttori, adju-dicataire unique (contrat clé en main EPC).

La directrice du projet Gilgel Gibe III, Azeb Asnake, précise que « les études sur l’impact environnemental et social du projet ont déjà été finalisés. Les fournis-seurs de prêts, l’Autorité de protection de l’environnement et d’autres ont estimé que le projet sera réalisé conformément aux lois et règlements ». La BAD couvrirait les 250 millions € nécessaires pour les équi-pements électromécaniques, et la Banque européenne d’investissement (BEI) appor-terait 100 millions € pour les ouvrages hydrauliques en acier. L’Italie fournira pour sa part 250 millions € pour les travaux de génie civil. Les banques commerciales et le gouvernement éthiopien financeront le solde du projet.

Le 4 juin dernier, la BEI souhaitait « préciser qu’à ce jour, elle n’a pas encore pris de décision officielle quant à la mise à l’instruction du projet ».