12
NEWSLETTER 53 e ANNÉE • n° 2315 • DU 11/10/2010 SOMMAIRE ÉVÉNEMENT NIGER P. 1 • Barrage de Kandadji : contrat pour une entreprise russe INTERNATIONAL AFRIQUE P. 2 • Gras Savoye développe ses implantations AFRIQUE DU NORD ALGÉRIE P. 2 • Technip chargé de la réhabilitation de la raffinerie d’Alger LIBYE P. 4 • Livraison du premier Airbus A320 neuf de Libyan Airlines MAROC P. 4 • France Télécom nouveau partenaire stratégique de Médi Télécom TUNISIE P. 5 • Contrat pour le réseau ferroviaire rapide du Grand Tunis AFRIQUE DE L’OUEST CÔTE D’IVOIRE P. 7 • Développement des investissements de Barry Callebaut GHANA P. 7 • Projet de raffinerie d’alumine avec un partenaire chinois GUINÉE P. 8 • Des infrastructures contre des permis miniers pour une société chinoise MALI P. 8 • Inauguration de la Cité administrative SÉNÉGAL P. 9 • Démarrage du MCA Sénégal avec les États-Unis AFRIQUE CENTRALE CAMEROUN P. 10 • Extraction du cobalt « dans 30 mois » CONGO P. 10 • Acquisition de trois nouvelles locomotives par le CFCO RD CONGO P. 11 • Entrée majoritaire d’HeidelbergCement dans les cimenteries du Groupe Forrest GABON P. 11 • Bechtel conseiller du gouvernement pour les grands projets AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALE ÉTHIOPIE P. 12 • Financements de 150 millions $ pour l’agriculture AFRICAN BUSINESS NEWSLETTER - Parution bimensuelle L’ÉVÉNEMENT NIGER BARRAGE DE KANDADJI : CONTRAT POUR UNE ENTREPRISE RUSSE Le ministre de l’Économie et des finances, Mamane Malam Annou, et le directeur général de l’entreprise russe Zarubezhvodstroy, E.V. Goudzentchuk, ont signé fin septembre à Niamey le contrat des travaux de construction du barrage hydroélectrique de Kandadji, d’un montant de 84,76 milliards de F.CFA. Les études de faisabilité d’un barrage à Kandadji datent de 1976, le site ayant été identifié pour la première fois en 1939, rappelait le ministre, soulignant que le Programme Kandadji de régénération des écosystèmes et de mise en valeur de la vallée du fleuve Niger (P-Kresmin) du Haut-commissariat à l’aménagement de la vallée du Niger (Hcavn), dont la construction du barrage est l’une des principales composantes, a vu le jour grâce à un concours de la Banque africaine de développement (BAD), suite à une requête du gouvernement du Niger en 1997. « Le financement de la première phase du Programme Kandadji a été bouclé à hauteur de 236 millions $, soit environ 110 milliards de F.CFA, couvrant entièrement les travaux du barrage et des ouvrages annexes », avait indiqué le Premier ministre nigérien lors de la table ronde des bailleurs de fonds tenue fin novembre 2007 à Djeddah au siège de la Banque islamique de développement (BID). Le financement du volet électricité devra faire ultérieurement l’objet d’un partenariat public-privé. Début mai 2008, la BID, chef de file des bailleurs, a débloqué 25 milliards FCFA en faveur du Niger. Le financement sera assuré par la BAD, la BID, la Banque ouest africaine de développement (BOAD), le Fonds saoudien de développement (FSD), le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (Fkdea), le Fonds de l’OPEP, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea), la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (BIDC) et le gouvernement du Niger. Le Programme Kandadji comprend essentiellement : un ouvrage de régulation construit à Kandadji sur le fleuve Niger, à 30 km environ de la frontière malienne ; une centrale hydroélectrique construite et équipée ; et un Plan de développement local (PDL), axé sur le renforcement des capacités, l’aménagement de 31 000 ha de périmètres irrigués et d’autres réalisations et activités génératrices de revenus, mis en œuvre au profit des populations affectées de la zone. La construction du barrage entraînera la création d’une retenue de 1,6 milliard m 3 permettant de garantir un débit de 120 m 3 /s de soutien d’étiage. Le barrage proprement dit est constitué pour l’essentiel d’une digue en terre de 8,5 km dont la crête est à la cote 231 m et une cote des plus hautes eaux à 228 m (études par Sofrelec, Coyne et Bellier, Alexander Gibb…, études hydrologiques par l’Orstom). Sa réalisation en 1 re phase permettra la construction d’une centrale hydroélectrique en 2 e phase à partir de la troisième année de la 1 re phase. La centrale hydroélectrique sera construite en même temps que l’installation d’une ligne de 188 km de transport de l’énergie de 132 KV, vers Tillabéri, Niamey… La centrale sera équipée de quatre groupes de 32,5 MW, soit une puissance totale installée de 130 MW. Ce volet Energie sera réalisé dans le cadre d’un partenariat public privé (PPP). Le potentiel facilement irrigable est évalué à 122 000 ha, avec l’aménagement de 45 000 ha à l’horizon 2034, selon un rythme progressif de 1 000 ha à 2 000 ha par an en moyenne. Le président Mamadou Tandja avait procédé, début août 2008 à Tessa (Tillabéry), à la pose de la première pierre du barrage. Ses travaux, dont la date de lancement reste à préciser, dureraient cinq ans. 609 Bât. A, 77 RUE BAYEN, 75 017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11 www.icpublications.com e-mail : [email protected] Directeur de la publication : Afif BEN YEDDER Rédacteur en chef : Gérard CHOISNET Secrétaire de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSH Maquette : Françoise PETER Imprimerie spéciale ISSN 2101-4779 - CCPAP n° 1112 I 82334 Reproduction interdite 2010 © IC PUBLICATIONS Autres publications du groupe en français et en anglais : African Banker Newsletter ; NewAfrican ; African Business ; The Middle East ; African Banker ; NewAfrican Woman. | 1

NEWSLETTER 53e ANNÉE • n° 2315 • DU 11/10/2010 · CONGO p. 10 • Acquisition de trois nouvelles locomotives par le CFCO ... l’accouchement pourra être évitée ». n Nutriset

  • Upload
    ngonhi

  • View
    217

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

N E W S L E T T E R 53e ANNÉE • n° 2315 • DU 11/10/2010

s o m m a i r e

ÉVÉNEMENTNIGER p. 1• Barrage de Kandadji : contrat pour une

entreprise russe

INTERNATIONALAFRIQUE p. 2• Gras Savoye développe ses implantations

AFRIQUE DU NORDAlGéRIE p. 2• Technip chargé de la réhabilitation de

la raffinerie d’Alger

lIBYE p. 4• Livraison du premier Airbus A320 neuf de

Libyan Airlines

MAROC p. 4• France Télécom nouveau partenaire

stratégique de Médi Télécom

TUNISIE p. 5• Contrat pour le réseau ferroviaire rapide

du Grand Tunis

AFRIQUE DE L’OUESTCÔTE D’IVOIRE p. 7• Développement des investissements de

Barry Callebaut

GHANA p. 7• Projet de raffinerie d’alumine avec un

partenaire chinois

GUINéE p. 8• Des infrastructures contre des permis

miniers pour une société chinoise

MAlI p. 8• Inauguration de la Cité administrative

SéNéGAl p. 9• Démarrage du MCA Sénégal avec

les États-Unis

AFRIQUE CENTRALECAMEROUN p. 10• Extraction du cobalt « dans 30 mois »

CONGO p. 10• Acquisition de trois nouvelles

locomotives par le CFCO

RD CONGO p. 11• Entrée majoritaire d’HeidelbergCement

dans les cimenteries du Groupe Forrest

GABON p. 11• Bechtel conseiller du gouvernement pour

les grands projets

AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALEéTHIOpIE p. 12• Financements de 150 millions $ pour

l’agriculture

AfricAn BUSinESS nEwSlEttEr - Parution bimensuelle

L’É

NE

ME

NT

NIGER

barrage de kandadji : contrat pour une entreprise russe Le ministre de l’Économie et des finances, Mamane Malam Annou, et le directeur général de l’entreprise russe Zarubezhvodstroy, E.V. Goudzentchuk, ont signé fin septembre à Niamey le contrat des travaux de construction du barrage hydroélectrique de Kandadji, d’un montant de 84,76 milliards de F.CFA.Les études de faisabilité d’un barrage à Kandadji datent de 1976, le site ayant été identifié pour la première fois en 1939, rappelait le ministre, soulignant que le Programme Kandadji de régénération des écosystèmes et de mise en valeur de la vallée du fleuve Niger (P-Kresmin) du Haut-commissariat à l’aménagement de la vallée du Niger (Hcavn), dont la construction du barrage est l’une des principales composantes, a vu le jour grâce à un concours de la Banque africaine de développement (BAD), suite à une requête du gouvernement du Niger en 1997.« Le financement de la première phase du Programme Kandadji a été bouclé à hauteur de 236 millions $, soit environ 110 milliards de F.CFA, couvrant entièrement les travaux du barrage et des ouvrages annexes », avait indiqué le Premier ministre nigérien lors de la table ronde des bailleurs de fonds tenue fin novembre 2007 à Djeddah au siège de la Banque islamique de développement (BID). Le financement du volet électricité devra faire ultérieurement l’objet d’un partenariat public-privé.Début mai 2008, la BID, chef de file des bailleurs, a débloqué 25 milliards FCFA en faveur du Niger.Le financement sera assuré par la BAD, la BID, la Banque ouest africaine de développement (BOAD), le Fonds saoudien de développement (FSD), le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (Fkdea), le Fonds de l’OPEP, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea), la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (BIDC) et le gouvernement du Niger.Le Programme Kandadji comprend essentiellement : un ouvrage de régulation construit à Kandadji sur le fleuve Niger, à 30 km environ de la frontière malienne ; une centrale hydroélectrique construite et équipée ; et un Plan de développement local (PDL), axé sur le renforcement des capacités, l’aménagement de 31 000 ha de périmètres irrigués et d’autres réalisations et activités génératrices de revenus, mis en œuvre au profit des populations affectées de la zone.La construction du barrage entraînera la création d’une retenue de 1,6 milliard m3 permettant de garantir un débit de 120 m3/s de soutien d’étiage.Le barrage proprement dit est constitué pour l’essentiel d’une digue en terre de 8,5 km dont la crête est à la cote 231 m et une cote des plus hautes eaux à 228 m (études par Sofrelec, Coyne et Bellier, Alexander Gibb…, études hydrologiques par l’Orstom).Sa réalisation en 1re phase permettra la construction d’une centrale hydroélectrique en 2e phase à partir de la troisième année de la 1re phase. La centrale hydroélectrique sera construite en même temps que l’installation d’une ligne de 188 km de transport de l’énergie de 132 KV, vers Tillabéri, Niamey… La centrale sera équipée de quatre groupes de 32,5 MW, soit une puissance totale installée de 130 MW. Ce volet Energie sera réalisé dans le cadre d’un partenariat public privé (PPP).Le potentiel facilement irrigable est évalué à 122 000 ha, avec l’aménagement de 45 000 ha à l’horizon 2034, selon un rythme progressif de 1 000 ha à 2 000 ha par an en moyenne.Le président Mamadou Tandja avait procédé, début août 2008 à Tessa (Tillabéry), à la pose de la première pierre du barrage. Ses travaux, dont la date de lancement reste à préciser, dureraient cinq ans.

609 Bât. A, 77 RUE BAYEN, 75 017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11www.icpublications.come-mail : [email protected] de la publication : Afif BEN YEDDERRédacteur en chef : Gérard CHOISNETSecrétaire de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSHMaquette : Françoise PETER

Imprimerie spécialeISSN 2101-4779 - CCPAP n° 1112 I 82334Reproduction interdite 2010 © IC PUBLICATIONSAutres publications du groupe en français et en anglais : African Banker Newsletter ; NewAfrican ; African Business ; The Middle East ; African Banker ; NewAfrican Woman.

| 1

AFRICAN BUSINESS

AFRICAN BUSINESS

NEWSLETTER

AFRICAN BUSINESS

AFRICAN BUSINESS

AFRICAN BUSINESS

NEWSLETTER

AFRICAN BUSINESS

INTERNATIONAL

2 | | N° 2 315 | DU 11/10/2010

AFRICAN BUSINESS

AFRICAN BUSINESS

NEWSLETTER

AFRICAN BUSINESSAFRIQUE DU NORD

n La première conférence de haut niveau du Partenariat afrique-Ue pour l’énergie (Paee) s’est tenue mi-septembre à Vienne, où des ministres de l’Énergie de 25 pays africains et européens ont adopté des objectifs à atteindre d’ici à 2020.L’Afrique et l’Union européenne sont convenues de fournir des services énergétiques modernes et durables à au moins 100 millions d’Africains supplémentaires au cours des 10 prochaines années.En Afrique subsaharienne, les trois-quarts de la population n’ont actuellement pas accès à des services énergétiques modernes, et dans de nombreux pays africains, moins de 10 % de la population rurale ont accès à l’électricité.Pour garantir une sécurité énergétique accrue et le commerce de l’énergie, en particulier grâce aux ressources en énergie renouvelable, le PAEE envisage de produire 10 000 MW d’hydroélectricité, 5 000 MW d’énergie éolienne et 500 MW de toutes autres formes d’énergie solaire supplémentaires.

n Démarrage des travaux de construction du câble sous-marin aCe (africa Coast to europe) par alcatel-Lucent en août à Penmarch (France) ; long de 17 000 km, le câble ACE offrira la connectivité la plus importante vers les pays situés le long de la côte ouest de l’Afrique, y compris certains pays enclavés.La construction de ce câble représente un investissement total de 700 millions $, dont 500 millions $ de travaux pour Alcatel-Lucent (cf. ABN n° 2309).

n L’élaboration du Plan stratégique de l’autorité du bassin du Niger (aBN) à l’horizon 2027 a été décidée lors du 9e Sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Autorité tenu mi-septembre 2010 au State House d’Abuja, au Nigeria.

n Le groupe textile hollandais Vlisco a été repris début septembre à 100 % par Actis, investisseur privé sur les marchés émergents, pour un prix de 151 millions $.Le groupe Vlisco (164 ans) dessine, fabrique et distribue 51 millions de yards (46,6 millions m) par an de tissus, principalement en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale.Ses activités de fabrication sont basées en Hollande (Vlisco), au Ghana (GTP et Woodin) et en Côte d’Ivoire (Uniwax et Woodin).

n Promesses de contribution en faveur du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (programme 2011-2013) annoncées fin septembre, dont : 1,4 milliard $ par la France ; 800 millions $ par le Japon ; 520 millions $ par le Canada ; 225 millions $ par la Norvège…

n Plus de 40 milliards $ de promesses en faveur de la stratégie globale pour la santé maternelle et infantile ont été enregistrées fin septembre à l’occasion du Sommet sur les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) à New York.Selon l’ONU, « grâce aux 40 milliards $ promis en faveur de la santé maternelle et infantile, entre 2011 et 2015, plus de 15 millions de décès d’enfant de moins de cinq ans pourront être évités. La mort de 740 000 femmes de complications suite à l’accouchement pourra être évitée ».

n Nutriset et Proparco (Groupe aFD) signeront mi-octobre un accord de partenariat et une convention de financement destinés à faciliter l’accès de Plumpy’nut pour les populations les plus vulnérables, par le réseau d’entreprises franchisées Plumpy Field.Créé puis développé par l’entreprise normande Nutriset, Plumpy’nut est une pâte nutritive qui a révolutionné la prévention et la lutte contre la malnutrition infantile dans les pays les plus pauvres.

Gras savoye développe ses implantations

Gras Savoye, premier courtier d’assu-rance en France et neuvième mondial, a ouvert de nouvelles filiales en Afrique. Avec Gras Savoye Centrafrique (Gras Savoye 51 %, Catherine Samba-Panza 49 %) à Bangui, le groupe est désormais présent dans tous les pays francophones du conti-nent ayant adopté la réglementation CIMA. La RCA est un pays où la demande d’assu-rance est en développement.

Le groupe s’implante également à Djibouti après avoir obtenu l’agrément offi-ciel lui permettant d’exercer localement le métier de courtier en assurances. Il s’agit de la première filiale en Afrique de l’Est qui, de part sa situation géographique, a également pour vocation d’accompagner les clients implantés dans les pays voisins.

Gras Savoye a enfin annoncé l’ouver-ture d’une société de courtage d’assurance au Soudan, Gras Savoye Soudan, après l’obtention de la licence nécessaire. Implan-tée dans la capitale, Khartoum, la société pratique tous les types d’assurance (IARD et assurances de personnes).

Gras Savoye Soudan se positionne déjà comme le N°1 du courtage soudanais. Le Soudan est le plus grand pays d’Afrique et compte 40 millions d’habitants. Les prin-cipales industries soudanaises se trouvent dans les secteurs du pétrole, de l’agriculture et de l’agroalimentaire, des cimenteries…

Le groupe est désormais implanté dans 41 pays à travers le monde, dont 22 en Afrique.

n anthony Fofie, directeur exécutif du Conseil ghanéen du cacao (Cocobod), a été élu fin septembre président du conseil de l’Organisation internationale du cacao (ICCO) pour l’année cacaoyère 2010-2011.

aLgÉrietechnip charGé de la réhabilitation de la raffinerie d’alGer

Sonatrach a procédé, fin septembre à Alger, à l’ouverture publique des offres commerciales relatives au projet global portant sur les réhabilitations de la raffinerie d’Alger et son adaptation au niveau de qualité des produits. Le projet a pour objet la réalisation complète de l’ouvrage par le constructeur et comprend notamment la conception, la fourniture des équipements et du matériel banalisé.

Le contrat porte sur la modernisation et l’augmentation de 35 % des capacités de raffinage de la raffinerie pour passer de 2,7 millions à 3,64 millions de tonnes par an et la réalisation d’unités nouvelles

de reforming, de craquage de fuel, d’isomérisation de naphta et de désulfuration de gasoil.

Technip a remporté le contrat avec une offre de 67,878 milliards DA soit 695 millions €, devant trois entreprises sud-coréennes : GS Engineering & Construction qui a proposé 75,4 milliards DA (772 millions €), Samsung Engineering pour une offre de 79,4 milliards DA (813 millions €) et Hyundai Engineering Construction qui a proposé 88,5 milliards DA (906 millions €). La durée des travaux a été fixée à 38 mois.

AFRIQUE DU NORD

| 3

AFRICAN BUSINESS

AFRICAN BUSINESS

NEWSLETTER

AFRICAN BUSINESS

ALGÉRIEn Le groupe français de produits pharmaceutiques sanofi-aventis devrait investir 80 millions e dans un projet industriel d’une capacité de production de 100 millions d’unités par an.La future usine sera implantée dans le pôle pharmaceutique de la ville nouvelle de Sidi Abdellah, à 25 km à l’ouest d’Alger.Le groupe est déjà présent en Algérie avec deux filiales, Sanofi-aventis Algérie et Winthrops Pharma Saidal.

n anne-marie idrac a annoncé « l’organisation prochaine d’un forum d’hommes d’affaires algéro-français » pour explorer les opportunités d’investissement en Algérie. Concernant d’éventuels projets de Renault en Algérie, la secrétaire d’État française chargée du Commerce extérieur a exprimé l’intention du constructeur français « d’examiner toutes les possibilités d’investissement » et « d’aller aussi loin que possible dans l’intégration, dans une logique gagnant/gagnant ». Idrac a également annoncé que « la mise à niveau des statuts de la Chambre de commerce algéro-française » a été transmise aux autorités algériennes, en émettant l’espoir que la proposition « sera approuvée ».

n Projet d’acquisition de 57 appareils de radiothérapie au profit des cancéreux, annoncé mi-septembre par le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès.Parmi les 2 800 cancéreux nécessitant une radiothérapie, seuls 800 en bénéficient actuellement en raison du manque d’appareils, estimés à 13. L’acquisition de ces nouveaux équipements pourrait être longue car ils ne sont fabriqués que par deux usines dans le monde, a souligné le ministre.

n La réalisation de deux usines de traitement de déchets ultimes sera initiée en 2010-2014 afin de prendre en charge les déchets industriels dangereux, a indiqué début septembre le ministre de l’Aménagement du territoire et de l’environnement, Chérif Rahmani.La mise en œuvre du Plan national de gestion des déchets spéciaux dangereux, consacré à une croissance industrielle de qualité, a déjà permis la réduction des flux des déchets de l’ordre de 10 % par an, à la faveur de la mise à niveau environnementale de 250 complexes et entreprises industrielles et la formation de 2 000 délégués environnementaux.

n Le Conseil mondial de l’énergie (Cme) tiendra son assemblée exécutive 2011 à Oran (12 novembre), a annoncé mi-septembre Nourredine Boutarfa, P-DG du groupe Sonelgaz, représentant de l’Algérie au sein de ce conseil en tant que président du Comité algérien de l’énergie.

ÉGYPTE Développement du métro du CaireAnne-Marie Idrac, secrétaire d’État française chargée du Commerce extérieur, et Alaa Fahmy, ministre égyptien des Transports, ont signé mi-septembre à Paris une déclaration conjointe relative au financement des études de la phase 4 de la ligne 3 du métro du Caire.Les ministres ont également présidé la signature du contrat de Systra portant sur ces études, ainsi que celle du protocole d’accord entre Thalès et le ministère des Transports égyptien pour le développement d’une coopération dans le domaine de la formation professionnelle dans le secteur ferroviaire.

aLgÉrienouveau navire de transport de Gpl

Hyproc Shipping Company, filiale à 100 % de Sonatrach, a réceptionné et mis en exploi-tation mi-septembre à Arzew, un nouveau navire baptisé « Berga II ». La commande avait été placée le 1er septembre 2008 auprès du chantier de construction coréen Hyundai Heavy Industries pour deux navires semblables transporteurs de GPL (gaz de pétrole liquéfié) d’une capacité de 35 000 m3 chacun. Le second navire baptisé « Rhourd

El Fares » sera réceptionné en novembre 2010. Avec ces deux navires, le potentiel de transport de GPL de Sonatrach va doubler, passant de 58 000 m3 à 128 000 m3. Ces dernières acquisitions s’inscrivent dans un vaste programme d’investissement visant le renouvellement de la flotte maritime de l’entreprise et confortent la stratégie de valorisation et de commercialisation des hydrocarbures du Groupe Sonatrach.

extension des capacités du Groupe saidal

Le groupe pharmaceutique Saidal a signé fin septembre à Alger un contrat d’études pour la modernisation et l’extension de ses capacités avec le cabinet d’études italien CTP System, en présence du ministre de l’Industrie, de la PME et de la promotion de l’investissement, Mohamed Benmeradi.

L’accord, paraphé par le P-DG de Saidal, Boumediene Derkaoui, et le vice-prési-dent de CTP System, Giovanni Bini, vise à « porter les capacités du groupe de 135 millions à 298 millions d’unités de ventes, soit le doublement des capacités de produc-tion », a déclaré le ministre.

Financée par un prêt du Fonds national d’investissement (FNI), l’étude, qui démar-rera en octobre pour durer 11 mois, concer-nera huit unités de production de médica-

ments implantées essentiellement à Alger, Cherchell et Médéa.

Le plan de développement du groupe Saidal, approuvé par le Conseil des parti-cipations de l’État (CPE), « prévoit la mise à niveau des usines existantes, la construction de six nouvelles usines de médicaments et la création d’un centre de bioéquivalence pour un budget de 16,7 milliards DA » (environ 170 millions €), a déclaré le ministre, préci-sant que ce plan prévoit aussi « le transfert au profit de Saidal de neuf sites de l’ex-Digro-med » (distributeur national en gros des produits pharmaceutiques).

Les autorités algériennes souhaitent que le pays couvre 70 % de sa consommation de médicaments par la production locale à l’horizon 2014, contre 37 % actuellement.

ÉGYPTEn ouverture début septembre de trois hôtels mercure (accor), le Mercure Cairo Sphinx à proximité des pyramides de Giza, le Mercure Hurgada sur la mer Rouge, et le Mercure Dahab Bay View sur la côte est de la péninsule du Sinaï.La chaîne dispose ainsi de cinq hôtels en Égypte, et de 33 en Afrique/Moyen-Orient.

n BGP (Groupe chinois CNPC) a annoncé début septembre un premier contrat en Égypte, concernant une étude sur le bloc Bahariya pour le polonais Gesfizyka Krakow.

ÉGYPTEn Le Groupe air liquide a signé un nouveau contrat à long terme de fourniture d’oxygène gazeux avec le sidérurgiste EZZ, dans la zone industrielle de Sadate City, à mi-chemin entre le Caire et Alexandrie.Une unité de 110 tonnes par jour d’oxygène gazeux sera mise en service fin 2011.

n mission de Pme françaises du 17 au 21 octobre, organisée par la Chambre de commerce franco-arabe (CCFA) et conduite par Hervé de Charrette, président de la Chambre et ancien ministre des Affaires étrangères.

AFRIQUE DU NORD

4 | | N° 2 315 | DU 11/10/2010

AFRICAN BUSINESS

AFRICAN BUSINESS

NEWSLETTER

AFRICAN BUSINESS

AFRIQUE DU NORD

LIBYEn Livraison du premier airbus a320 neuf de Libyan airlines, filiale de Lybian Aviation Holding Company, mi-septembre à Toulouse. Ce nouvel appareil, le premier d’une commande de sept avions de ce type, sera équipé des services de connectivité en vol On Air permettant aux passagers de rester en contact avec leurs correspondants durant leur voyage.Ces avions, dotés de réacteurs CFM, seront exploités sur les lignes intérieures et régionales de la compagnie, au départ de son hub de Tripoli.Cet appareil est équipé de plusieurs rangées de sièges convertibles permettant au transporteur de choisir parmi un éventail de configurations cabine. Ces aménagements peuvent aller de la configuration bi-classe standard, avec 32 sièges en classe affaires et 108 en classe économique, à une classe unique pouvant accueillir 156 passagers.

MAROCn Le Groupe Cma CGm introduira, à compter du 29 octobre, deux nouvelles escales à Casablanca et Marseille sur son service reliant le Maroc au sud de la France. Ce service déploiera deux navires de 1 000 evp équipés de 250 prises réfrigération selon la rotation suivante : Casablanca, Agadir, Port-Vendres, Marseille, Barcelone, Valence, Tanger, Casablanca. « Grâce à ce nouveau service, CMA CGM sera en mesure d’offrir aux exportateurs marocains une alternative maritime à l’acheminement par la route des primeurs et agrumes vers Marseille, seule grande ville en bord de mer qui réceptionne les fruits et légumes par camion », indique Philippe Borel, vice-président Lignes Courtes Afrique du Nord.

Marocfrance télécom nouveau partenaire stratéGique de médi télécom

Fipar-Holding (groupe Caisse de dépôt et de gestion / CDG), FinanceCom (groupe privé marocain) et France Télécom ont signé fin septembre un protocole d’accord visant l’acquisition par France Télécom de 40 % du capital et des droits de vote de Médi Télécom. France Télécom consolidera cette participation dans ses comptes par voie d’intégration globale à partir de l’exercice 2015. Deuxième opérateur global de télé-communications au Maroc (après Maroc Telecom, filiale à 53 % de Vivendi, et devant Inwi) via l’exploitation de ses trois licences de téléphonie fixe, mobile et 3G, Médi Télé-com est activement présent sur le secteur des télécoms depuis 1999. Avec aujourd’hui plus de 10 millions d’abonnés mobile, soit environ 37 % de parts de marché, Médi Télé-com a réalisé en 2009 un chiffre d’affaires de 5,3 milliards Dh (465 millions €), une marge d’Ebitda de 40%, et a généré un cash flow opérationnel d’environ 1,4 milliard Dh (131 millions €).

Stéphane Richard, directeur général de France Télécom, a déclaré : « Cette prise de participation dans Médi Télécom est la première concrétisation de notre nouvelle politique de croissance hors d’Europe, et contribue à notre objectif annoncé de doubler notre chiffre d’affaires à horizon de cinq ans dans la zone Afrique et Moyen-Orient ».

Pour leur part, Othman Benjelloun et Anass Houir Alami, respectivement prési-

dent du groupe FinanceCom et directeur général de la CDG, voient en cette union une alliance stratégique permettant de renfor-cer le positionnement de Médi Télécom au niveau national et d’en faire une plate-forme de rayonnement à l’échelle maghrébine et africaine.

La transaction porte sur un montant de 640 millions € pour 40 % du capital et des droits de vote de Médi Télécom, corres-pondant à une valeur d’entreprise de 2 140 millions €. À la date de la

transaction, France Télécom reprendra aussi 40 % des comptes d’actionnaires de Médi Télécom soit environ 78 millions €.

Richard a également affirmé que France Télécom s’est engagée à racheter 5 % supplémentaires du capital de Médi Télé-com en 2011 et encore 4 % au plus tard le 1er janvier 2015, de façon à détenir 49 % du capital à cette échéance.

Les groupes CDG, FinanceCom et France Télécom sont convenus d’in-troduire Médi Télécom à la Bourse des Valeurs de Casablanca à court-moyen terme. La signature de la documentation finale et la réalisation de la transaction sont attendues pour fin 2010. La réalisa-tion de la transaction reste par ailleurs conditionnelle à l’approbation préalable par l’autorité marocaine de régulation, l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT).

l’one renforce sa coopération avec rte et adhère à transGreen

Dominique Maillard, président du directoire de Réseau de transport d’élec-tricité (RTE) (filiale du Groupe EDF), et Ali Fassi Fihri, directeur général de l’Office national de l’électricité (ONE) du Maroc, ont signé fin septembre à Rabat un accord de coopération et d’assistance technique qui vise à assurer le développe-ment des échanges entre leurs deux pays dans le domaine des réseaux de transport d’électricité. RTE et l’ONE renforcent ainsi leur coopération déjà existante depuis

la signature de la convention-cadre de décembre 2003.

Ali Fassi Fihri et André Merlin, prési-dent des conseils de surveillance de RTE et d’Électricité réseau distribution France (ERDF), ont également signé une lettre d’adhésion de l’ONE à « Transgreen », initia-tive pour la création d’un réseau de trans-port d’électricité transméditerranéen à l’horizon 2020 sur la base de capacités de production d’électricité renouvelable, prin-cipalement solaire (cf. ABN n° 2312).

MAROCn La réalisation de la première Ligne à grande vitesse (LGV) est soutenue par l’Agence française de développement (AFD) qui a approuvé fin septembre à cet effet un prêt de 220 millions e à l’Office national des chemins de fer (ONCF).Le projet de LGV, d’une longueur de 200 km, permettra de relier Tanger et Kénitra, à proximité des centres politiques et économiques du pays. D’un coût de 1,8 milliard e, sa mise en service est prévue pour fin 2015. L’ONCF, établissement public sous tutelle du ministère des Transports marocain, bénéficie de l’appui de l’ingénierie française et le matériel sera livré par Alstom (cf. ABN n° 2314).

n La création de centres de formation professionnelle dans le secteur automobile est soutenue par l’Agence française de développement (AFD) qui a accordé un prêt de 20 millions e. La convention a été signée fin septembre à Rabat, par le secrétaire général du ministère de l’Économie et des finances, Abdellatif Loudyi, et le directeur général de l’AFD, Dov Zerah.Le financement accordé concerne la création de deux instituts de formation aux métiers de l’industrie de l’automobile destinés aux équipementiers implantés à Kénitra et Tanger, ainsi qu’un centre de formation aux métiers de l’automobile à Tanger destiné à Renault et à ses sous-traitants.

n Le groupe hôtelier catalan Gat rooms prévoit d’ouvrir cinq établissements low cost au Maroc. « Des négociations sont en phase finale avec un investisseur international pour l’ouverture de cinq hôtels, probablement à Tanger, Marrakech, Casablanca et Chefchaouen », selon un responsable de Gat Rooms.

AFRIQUE DU NORD

| 5

AFRICAN BUSINESS

AFRICAN BUSINESS

NEWSLETTER

AFRICAN BUSINESS

MAROCn mise en place du Centre marocain d’alerte et de gestion des incidents informatiques (MA-CERT/Maroc Computer Emergency Response Team) ; l’accord a été signé fin septembre à Rabat par le ministère de l’Industrie, du commerce et des nouvelles technologies et l’Agence coréenne de coopération internationale (Koica), qui accordera 3,4 millions $ pour la création de ce centre (aménagement, équipement et formation du personnel) qui installera un système de traitement des incidents de sécurité informatique au service des organismes publics afin de les protéger contre d’éventuelles cyber attaques.

TUNISIEn La chaîne hôtelière Hilton Worldwide a annoncé fin septembre la signature d’un contrat avec la société touristique Tunisie Golfe pour la gestion de l’hôtel Karthago Palace de Gammarth, propriété de Belhassen Trabelsi. L’établissement, qui comprend 283 chambres, sera opérationnel sous la nouvelle enseigne au 2e semestre 2011.

TUNISIEn Lancement d’une nouvelle radio privée « shems Fm » (soleil Fm) fin septembre par Cyrine Ben Ali Mabrouk, P-DG du fournisseur d’accès Internet Planet Tunisie (ainsi que fille du chef de l’État et épouse de l’homme d’affaires Marouane Mabrouk /Orange Tunisie).Shems FM, au capital d’environ 775 millions e, est la quatrième radio privée tunisienne après « Mosaïque FM », « Radio Zitouna » (religieuse) et « Jawhara FM ».

n inauguration fin septembre du « mövenpick Hotel Gammarth Tunis » rénové par le ministre du Tourisme, Slim Tlatli.Propriété du Consortium tuniso-koweïtien de développement (CTKD), l’établissement a été implanté sur une superficie d’environ 50 000 m2 et son ouverture date du 1er avril 1982. Depuis fin 2009, l’hôtel (cinq étoiles, 258 lits) est géré par le groupe suisse Mövenpick. Les travaux réalisés représentent 20 millions DT (environ 10,4 millions e).

n Un séminaire international sur la promotion des énergies renouvelables et le Plan solaire tunisien (PTs) se tiendra, les 29 et 30 octobre 2010 à Tunis, à l’initiative de l’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE), en collaboration avec le ministère de l’Industrie et de la technologie et le Conseil national de la recherche scientifique et de la technologie (cf. ABN n° 2295).Le Plan solaire, estimé à 3,6 milliards DT soit 2 milliards e, comprend 40 projets dont les promoteurs sont le secteur public (cinq projets dont trois projets STEG) et le secteur privé (29 projets), outre cinq projets relatifs aux études et la mise en œuvre du plan qui seront financés par la coopération internationale, et la création de « STEG énergies renouvelables ».

n saiV Group Telecomunicazioni, intégrateur de solutions télécom italien, ouvre une filiale en Tunisie. Cette nouvelle implantation, après le site algérien, constitue la deuxième du groupe en Afrique du Nord.

TUNISIEn Tunisie Télécom a obtenu une licence de téléphonie troisième génération (3G) ; l’accord a été signé fin septembre à Tunis par Mohamed Naceur Ammar, ministre des Technologies de la communication, et Montasser Ouali, P-DG de Tunisie Télécom.

RÉGIONALn Jean Kacou Diagou, président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci), a été élu pour deux ans président de la Fédération des organisations patronales de l’Afrique de l’Ouest (Fopao) mi-septembre à Abidjan, en remplacement de El Hadj Mamadou Sylla. Le secrétaire exécutif de la Fopao est Ousséine Diallo, directeur des Projets et du développement de la Cgeci.

RÉGIONAL

n six pays vont tracer ensemble leurs frontières maritimes sur le plateau continental avec l’appui technique et financier de la Norvège. « Nous cherchons à garantir que les pays africains ont le contrôle des ressources dans leurs propres zones maritimes, ce qui représente une importante contribution à la lutte contre la pauvreté », a déclaré fin septembre Erik Solheim, ministre norvégien de l’Environnement et du développement international.Le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Guinée, la Mauritanie et le Sénégal s’engagent en contrepartie à coopérer entre eux, afin de soumettre d’ici à fin 2011-début 2012 leurs propositions aux Nations unies.

tunisiecontrat pour le réseau ferroviaire rapide du Grand tunis

Systra (groupes RATP et SNCF), asso-cié au groupe tunisien Studi, a annoncé mi-septembre la signature d’un contrat avec la société Réseau ferroviaire rapide de Tunis (RFR) pour la réalisation de la première tranche du projet, sur une durée de 43 mois.

D’une longueur totale de 17,9 km, cette tranche se compose de deux lignes, avec un tronçon commun de Tunis Ville (gare de la place de Barcelone) à Saida Manoubia. La ligne D comprend neuf stations de Tunis Ville à Gobaâ (11,5 km), et la ligne E sept stations entre Tunis Ville et Bougatfa/Sidi Hassine (6,4 km). Le projet inclut également un atelier dépôt à Sidi Fathallah, deux sites de remisage aux terminus de Gobaâ et Bougatfa, la construction d’un tunnel ferro-viaire à deux voies, le tunnel Saida Manou-bia, d’une longueur de 310 m, ainsi que 14 ouvrages d’art. Ce premier tronçon devrait être mis en service en décembre 2015.

Le réseau RFR sera à terme composé de cinq lignes et 85 km (coût total 3,2 milliards DT soit environ 1,67 milliard €), construites en site propre. À cela s’ajouteront sept lignes de métro léger (dont deux lignes nouvelles), trois pôles d’échange en centre-ville et un réseau bus comportant des lignes en site protégé. Il devrait être opérationnel à l’horizon 2021.

tunisieJournée tunisie au medef (paris) le 26 novembre à paris

Pierre Menat, ambassadeur de France, et Bertrand Furno, chef du service écono-mique, animeront une matinée de travail et de rencontres, le 26 novembre au Medef à Paris, avec les milieux d’affaires intéres-sés par le marché tunisien. Cette journée sera présidée par l’inamovible Éric Hayat, vice-président de Steria et coprésident du Conseil des chefs d’entreprise France- Tunisie. Cette réunion d’information permettra d’actualiser les fiches business sur ce pays regardé, eu égard à ses ressources naturelles comme un pays modèle. Web : www.medef.fr

AFRIQUE DE L’OUEST

AFRIQUE DE L’OUEST

6 | | N° 2 315 | DU 11/10/2010

AFRICAN BUSINESS

AFRICAN BUSINESS

NEWSLETTER

AFRICAN BUSINESS

AFRIQUE DE L’OUEST

RÉGIONALn Publication d’une première carte du génome du cacaoyer annoncée mi-septembre par le groupe américain de confiserie Mars, qui a financé les recherches réalisées en partenariat avec le ministère américain de l’Agriculture, IBM, ainsi que divers chercheurs et universités des États-Unis.Ces résultats scientifiques, disponibles sur le site www.cacaogenomedb.org, vont bénéficier à 6,5 millions d’agriculteurs à travers le monde, et en particulier en Afrique de l’Ouest qui produit plus de 70 % de la récolte mondiale de 3 millions de tonnes/an de cacao.Ces travaux pourraient permettre de créer des variétés de cacaoyers plus résistants à la sécheresse ainsi qu’aux parasites, qui font perdre chaque année aux exploitants 700 à 800 millions $.

BÉNINn Gemalto a été sélectionné pour gérer l’enregistrement biométrique sécurisé des électeurs du Bénin. Le programme, qui vise l’ensemble des citoyens votants, prévoit l’inscription de plus de 6 millions de Béninois pour les élections présidentielles de mars 2011.La société a déjà déployé près de 10 programmes gouvernementaux sur le continent africain : Algérie, Afrique du Sud, Côte d’Ivoire, Gabon, Maroc, Tunisie…

BURKINA FASOn Le groupe japonais mitsui est candidat à l’exploitation du gisement de manganèse de Tambao, en partenariat avec le Brésilien Vale.« Nous attendons la réponse du gouvernement burkinabé, mais on ne saurait dire où en est le dossier. Nous n’avons pas d’informations là-dessus », indique le responsable du département Fer et Alliages de Mitsui, Yoshinori Kohata.

RÉGIONALn Lancement fin septembre à abidjan d’un projet d’appui aux petites et moyennes entreprises (Pme) de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) pour un meilleur accès aux marchés publics, en particulier ceux financés par l’aide internationale (informations sur les marchés publics, leurs règles et procédures, accompagnement et conseils).Ce projet de 1,1 milliard de F.CFA est financé par l’Union européenne, en coopération avec l’Association pour la promotion des exportations de Côte d’Ivoire (APEX-CI), l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), la Commission de l’Uemoa et la Chambre consulaire régionale de l’Uemoa.

RÉGIONALn Développement de variétés de graines améliorées avec l’appui de l’Union européenne (UE), qui a débloqué 20 millions e en faveur du Fonds international de développement agricole (FIDA) pour renforcer la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest.Le FIDA appliquera ce programme en collaboration avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) dans le cadre des projets actuels financés par le FIDA dans la région. Les partenaires du programme travailleront avec des producteurs de semences et des organisations agricoles afin d’améliorer la qualité des produits tels que le riz, le maïs, le manioc, l’arachide et l’igname.

BURKINA FASO

n Projet de renforcement de la centrale thermique de Komsilga, dont la puissance passera de 66 à 84 MW pour sécuriser l’alimentation de Ouagadougou, à une trentaine de kilomètres. La Banque ouest africaine de développement (BOAD) accordera un prêt de 10 milliards de F.CFA, la Société nationale burkinabé d’électricité (Sonabel) finançant le solde par un prêt de 8,5 milliards de F.CFA et assurant elle-même la maîtrise d’ouvrage.Le génie civil et l’installation du groupe sont confiés à l’entreprise Sopam.Les autorités prévoient également l’interconnexion électrique Bolgatenga (Ghana)-Ouagadougou, d’un coût global de 39,1 milliards de F.CFA, dont 26,5 milliards de F.CFA pour le Burkina Faso et 12,6 milliards de F.CFA pour le Ghana, consistant en la construction d’une ligne haute tension de 225 KV d’une longueur de 210 km.

BURKINA FASOn Le Projet d’aménagement hydro-agricole du Liptako-Gourma phase 3 / extension au Burkina Faso a pour objet la consolidation et la réhabilitation des barrages de Gazandouré et de Lalgaye, la construction des barrages de Ziou et de Gourgou, ainsi que l’aménagement de 177 hectares en aval et de 115 hectares en amont (riz et cultures maraîchères).Un accord de prêt de 7,5 milliards de F.CFA a été conclu le 22 juillet 2010 à Ouagadougou avec la Banque ouest africaine de développement (BOAD), pour le financement partiel du projet ; sa ratification a été autorisée mi-septembre par le gouvernement.

n Création de l’agence de conseil et de maîtrise d’ouvrage déléguée en bâtiment et aménagement urbain (acomod-Burkina) début septembre par le gouvernement, société d’État au capital de 312 millions de F.CFA.

rÉgionaLétudes d’interconnexions ferroviaires

Le ministre de l’Économie et des finances du Niger, Maman Mallam Annou, et le président de la Commission de l’Uemoa, Soumaïla Cissé, ont signé fin septembre à Niamey, un accord de don de 250 millions de F.CFA pour le financement des études complémentaires du prolonge-ment de la ligne ferroviaire Dosso-Niamey (140 km).

La réalisation de ce projet, « qui est d’une importance capitale pour le Niger, devra permettre de disposer de dossiers techniques devant faciliter les recherches de finan-cement pour l’exécution des travaux. Elle

donnera ainsi un signal fort aux partenaires techniques et financiers qui ont affirmé leur intention de soutenir nos efforts », a déclaré le président de la Commission.

Les États du Bénin et du Niger financent les études techniques, économiques, d’im-pact environnemental et d’élaboration du dossier d’appel d’offres (DAO) pour les travaux de réhabilitation du chemin de fer Cotonou-Parakou et de prolongement Parakou-Dosso, a précisé Cissé, selon qui plusieurs études sont en voie de démarrage.

La première, financée par l’Ustda (États-Unis), concerne l’étude du prolongement

de la ligne ferroviaire de Bamako vers Ouagadougou sur environ 570 km en vue de relier les chemins de fer existants gérés par Transrail sur Dakar-Bamako et Sitarail sur Abidjan-Ouagadougou. La deuxième étude, financée par l’Union européenne, est relative au prolongement de la ligne ferro-viaire de Kaya au Burkina Faso à Niamey sur environ 400 km.

À l’achèvement de ces études, la Commis-sion envisage l’organisation d’une table ronde en vue d’accompagner les États dans la recherche de financement pour la réali-sation des travaux.

AFRIQUE DE L’OUEST

| 7

AFRICAN BUSINESS

AFRICAN BUSINESS

NEWSLETTER

AFRICAN BUSINESS

CÔTE D’IVOIREn Prochaine exploitation du manganèse de Bondoukou par la compagnie indienne Taurian Manganèse & Ferro Alloy Côte d’Ivoire, annoncée fin septembre aux populations locales par le ministre des Mines et de l’énergie, Augustin Kouadio Komoé. « Apprêtez-vous à recevoir Taurian qui est dans la légalité maintenant. La signature de son permis d’exploiter se fera dans les jours à venir par le chef de l’État ».

n ratification de trois accords de financement par décrets signés début septembre par le président Laurent Gbagbo, dont : • un prêt de 4 milliards de F.CFA conclu le 26 mai 2010 avec la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea) et destiné au financement du Projet d’alimentation en eau potable du Nord-est d’Abidjan ; • un prêt de 3,5 milliards de F.CFA conclu le 20 juillet 2010 avec le Fond de l’OPEP pour le développement international (OFID) et destiné au même projet ;• et un don additionnel de 25 milliards de F.CFA environ de l’IDA (Banque mondiale), destiné au financement du Projet d’urgence d’infrastructures urbaines.

n La création de 10 sociétés de développement et de promotion du tourisme et de l’artisanat dans chaque région touristique de Côte d’Ivoire a été annoncée fin septembre par Sidiki Konate, ministre du Tourisme et de l’artisanat, à l’ouverture officielle du premier Salon international du tourisme et de l’artisanat d’Abidjan (SITA). Deux d’entre elles sont déjà en fonctionnement : la Société des palaces de Cocody (SPDC) et la Société de développement touristique des lacs (Sodertour-Lacs).

cÔte d’iVoiredéveloppement des investissements de barry callebaut

Le groupe suisse Barry Callebaut, leader mondial des fabricants de produits à base de cacao et de chocolat de qualité supérieure, et Kraft Foods (États-Unis), deuxième groupe alimentaire mondial et leader global en confiserie, ont annoncé début septembre la signature d’un accord-cadre mondial de produits. Aux termes de cet accord, les deux parties estiment que Barry Callebaut pourrait couvrir la majeure partie des besoins en produits à base de cacao et de chocolat industriel de Kraft Foods dans le monde.

En raison de cet accord, Barry Callebaut augmentera ses capaci-tés de production en premier lieu aux États-Unis, au Canada, en Côte d’Ivoire, en Malaisie, de même qu’en Europe, et investira environ 65 millions $ au cours des deux prochaines années. L’augmentation de volume commencera immédiatement et s’étendra graduellement sur une période de trois ans.

Juergen Steinemann, Chief Executive Officer de Barry Callebaut, a déclaré : « Cet accord global d’approvisionnement à long terme avec Kraft Foods compte au nombre des transactions stratégiques les plus importantes que notre Groupe ait jamais conclues. Cela signifie que nous sommes parvenus à nous établir fermement comme fournisseur leader de produits à base de cacao et de chocolat pour l’industrie alimentaire internationale ».

Une délégation de Barry Callebaut, conduite par son président Andréas Jacobs, a été reçue mi-septembre par le président Laurent Gbagbo. Au terme de l’audience, Jacobs a indiqué que le groupe souhaite accroître ses investissements en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, notamment dans de nouvelles unités de broyage et le développement de plantations. À travers la Société africaine de cacao (SACO), le groupe est déjà implanté à Abidjan et à San Pedro.

« Après un déficit de 70 000 tonnes en 2009-2010 » avec une production d’environ 3,6 millions de tonnes, « nous tablons sur une augmentation de 6 % de la production en 2011 », a déclaré mi-juillet à Abidjan le directeur de l’Organisation internationale du cacao (ICCO), Jan Vingerhoets.

Prévoyant « une croissance de 2,5 % de la consommation », il soulignait également « l’augmentation du prix du cacao sur le marché mondial, qui a atteint 3 000 $ la tonne, un niveau jamais égalé depuis 30 ans ».

Vingerhoets est remplacé depuis fin septembre par l’Ivoirien Jean-Marc Anga, directeur par intérim pour deux ans. La fin de cet intérim en 2012 coïncidera avec l’entrée en vigueur du nouvel accord international sur le cacao, conclu en juin à Genève sous l’égide de l’ONU.

gHanaproJet de raffinerie d’alumine avec un partenaire chinois

Le directeur général du Bosai Minerals Group chinois, Zhilun Yuan, et le ministre ghanéen du Commerce et de l’industrie, Hannah Tetteh, ont signé fin septembre à Pékin, lors de la visite en Chine du chef de l’État ghanéen, un protocole d’accord portant sur le développement de la filière bauxite.

La Ghana Bauxite Company, dont le capi-tal est réparti entre l’État du Ghana (20 %) et Bosai Minerals (80 %, repris à Rio Tinto Alcan), envisage d’investir 1,2 milliard $ pour porter la production de bauxite à 1,5 puis 2 millions de tonnes par an, et implan-ter d’ici à 2014 une raffinerie d’alumine.

Le groupe chinois investirait également dans les infrastructures énergétiques pour alimenter la raffinerie.

À l’occasion de la visite d’État du président John Evans Atta Mills en Chine, le président de l’Export-Import Bank of China (China Eximbank), Li Rougu, a signé fin septembre à Pékin avec Fiifi Kwetey, vice-ministre des Finances et de la planification économique, Joe Gidisu, ministre des Routes et autoroutes, et Dan Markin, président du Ghana Railways Development Board, un accord de prêt concessionnel d’un montant total de 10,4 milliards $.

Le développement du réseau ferroviaire de Kumasi à Paga (frontière du Burkina Faso) bénéficiera de 4 milliards $, le réseau routier du corridor est de 400 millions $, et d’autres secteurs de l’économie, dont les infrastructures énergétiques, l’éducation et l’assainissement de 6 milliards $.

Ce financement est le second annoncé en marge de la visite du président Mills, après celui de plus de 3 milliards $ de la China Deve-lopment Bank pour le développement du secteur de l’énergie.

gHanaimportants financements chinois

AFRIQUE DE L’OUEST

8 | | N° 2 315 | DU 11/10/2010

AFRICAN BUSINESS

AFRICAN BUSINESS

NEWSLETTER

AFRICAN BUSINESS

MALIn La Chine financera dans des « conditions très favorables » la future autoroute Bamako-ségou (240 km), a annoncé fin septembre le ministre chinois de la Communication et du transport, Li Shenglin, reçu par le Premier ministre, Modibo Sidibé.L’accord, qui porte sur prêt préférentiel de 1,03 milliard de yuans, soit environ 76,6 milliards de F.CFA, a été signé par le ministre de l’Économie et des finances, Sanoussi Touré, et l’ambassadeur de Chine au Mali, Zhang Guoqing.Le coût total du projet, dont les études de faisabilité ont été réalisées par la Société nationale chinoise des travaux de ponts et chaussées (Snctpc), est évalué à 370 millions $ environ (184 milliards de F.CFA).

MAURITANIEn remise fin septembre de trois bâtiments administratifs par l’ambassadeur de Chine, Zhang Xun, au ministre de l’Urbanisme, Ismail Ould Bodde Ould Cheikh Sidiya.Les trois bâtiments offerts, représentant une superficie totale de 14 000 m2, et abritant 315 bureaux et sept salles de réunion, ont coûté à la Chine plus de 3 milliards UM soit environ 7,94 millions e. Ils accueilleront les services du Premier ministre et de deux autres départements ministériels.

guinÉedes infrastructures contre des permis miniers pour une société chinoise

Un contrat d’exploitation minière en contrepartie de réalisation d’infrastruc-tures a été signé en décembre 2008 avec la société chinoise China Hyway Group Limited (CHGL), rappelait fin septembre le ministre de l’Urbanisme et de l’habitat, Mansour Keba, en précisant les contours de ce contrat.

China Hyway réalisera 700 km de voie ferrée sur la liaison Conakry-Niger, 1 560 km de routes, ainsi que 10 000 loge-ments sociaux à Conakry et 50 000 loge-ments sociaux à l’intérieur du pays. Dans ce cadre, la première pierre de la nouvelle ville de Koloma a été posée mi-septembre.

Dans le secteur énergétique, il est prévu la réalisation de centrales thermiques et la construction de barrages hydroélectriques d’une puissance allant de 60 à 100 MW.

China Hyway bénéficiera en contrepar-tie de deux permis d’exploitation pour la bauxite de Gaoual et pour du minerai de fer dans la préfecture de Kissidougou.

MaLiinauGuration de la cité administrative…

Le président Amadou Toumani Touré et le guide libyen Mouammar Khadafi, invité d’honneur de la célébration du Cinquantenaire, ont inauguré mi-septembre à Bamako la nouvelle Cité administrative, réalisée sur une superficie de 10 hectares, au bord du fleuve Niger.

Entrepris en septembre 2003, les travaux ont été assurés par l’entreprise publique libyenne General Company for Construction (GCC) pour un coût total de plus de 43,3 milliards de F.CFA financé par la Libye. Le projet avait été conçu à l’origine pour un montant de 27 milliards de F.CFA avec un délai de 32 mois.

La nouvelle cité accueillera la Primature et une dizaine de ministères sur une super-ficie utile totale de 61 324 m2.

La Primature s’installera dans un immeuble de cinq niveaux offrant 10 700 m2 (soit 2 140 m2 pour chaque niveau).

Le complexe comprend également 12 bâtiments ministériels de quatre niveaux (R+3) chacun disposant d’une superficie de 4 162 m2 (soit 1 040,5 m2 pour chaque niveau).

Le bâtiment des services communs (R+1) offre une surface totale couverte de 680 m2 (soit 340 m2 pour chaque niveau).

La nouvelle Cité administrative, construite à proximité du nouveau centre des affaires ACI 2000 sur le site de l’ancienne aérogare de Bamako, a vu sa réalisation retardée en raison de l’état marécageux du terrain, la profondeur des fondations atteignant par endroits 6 mètres.

Pour le traitement des eaux usées, une station d’épuration d’une capacité de 400 m3 par jour a été réalisée par l’entre-prise marocaine Omnium de l’eau pure.

… et de l’hôpital du mali

Le chef de l’État a inauguré fin septembre à Bamako l’hôpital du Mali en compagnie de Li Shenglin, ministre des Communications et des transports de Chine. La première pierre avait été posée mi-avril 2009.

« Lors du sommet de Beijing en 2006, le président de la République populaire de Chine, Hu Jintao, a accédé à la requête du Mali, par le don d’un hôpital de 150 lits et son équipement partiel », rappelait le ministre de la Santé Oumar Ibrahima Touré.

« Situé sur la rive droite du fleuve Niger à Yirimadio, l’hôpital du Mali a une superfi-cie bâtie d’environ 7 000 m2, sur un terrain de 20 hectares. Les travaux de construction ont été confiés au groupe de construc-tion GILU, une société chinoise, avec un délai d’exécution de 18 mois. La maîtrise d’ouvrage était assurée par l’Institut des études et conceptions en engineering du commerce interne de Chine ».

Les coûts supportés par la Chine s’élèvent à près de 4 816 millions de F.CFA. Le Mali est intervenu pour envi-ron 4,8 milliards de F.CFA, en mettant à disposition un terrain de 28 000 m2. Le gouvernement a également facilité l’amenée d’eau, d’électricité et du réseau téléphonique. Il prendra aussi en charge la construction de la voie d’accès d’une longueur de 1,5 km.

L’hôpital du Mali, qui regroupera tous les coopérants chinois en matière de santé

au Mali, « permettra l’ouverture de services hautement spécialisés, dans des domaines tels que les urgences, la chirurgie thora-cique, la neurochirurgie ou l’endocrino-logie », précisait le ministre, soulignant que « dans le cadre de la lutte contre le cancer, un Centre de radiothérapie verra très prochainement le jour dans l’enceinte de l’hôpital du Mali.

La première phase concerne l’érec-tion d’un bunker équipé d’un accéléra-teur, un local de simulation, de consulta-tion, de scanner et l’aménagement d’un parking. Le coût de cette réalisation est de 3 280 millions de F.CFA, un financement déjà obtenu en Autriche. Les deuxième et troisième phases du Centre de radiothéra-pie nécessiteront 11,5 milliards de F.CFA. Il s’agira de l’érection d’un deuxième bunker avec le département curiethérapie, d’une deuxième unité de consultation, de l’admi-nistration, de l’hospitalisation de jour et de l’hospitalisation continue ».

L’hôpital du Mali sera prochainement érigé en centre hospitalier universitaire (CHU), a indiqué le ministre, en soulignant son accessibilité grâce à la proximité du 3e pont de Bamako, en cours de construc-tion par la Chine.

La capacité de l’hôpital sera portée à terme à 400 lits pour répondre à l’ex-pansion démographique de Bamako qui dépassera les 3 millions d’habitants en 2020.

AFRIQUE DE L’OUEST

| 9

AFRICAN BUSINESS

AFRICAN BUSINESS

NEWSLETTER

AFRICAN BUSINESS

MAURITANIEn La participation mauritanienne au câble sous-marin aCe (Africa Coast to Europe), évaluée à 19 millions e, pourrait bénéficier d’un financement de 8 millions e maximum envisagé par la Banque européenne d’investissement (BEI) en faveur d’International Mauritania Telecom ; le projet comprend une connexion au câble avec un point d’atterrissement à Nouakchott.

NIGER

n Élection du Niger au Conseil des gouverneurs de l’agence internationale de l’énergie atomique (aiea), lors de l’assemblée générale de l’agence, tenue à Vienne.Avec une production annuelle de 3 000 tonnes environ, le Niger est le 3e producteur mon dial d’uranium après le Canada et l’Australie. L’essentiel de sa production est contrôlé par Areva, adjudicataire en janvier 2009 de l’exploi tation de la nouvelle mine d’Imouraren.L’exploitation d’Imouraren, au nord d’Agadez, deuxième gise ment au monde après un gisement au Canada, portera le Niger au deuxième rang mondial des pays exporta teurs d’uranium.

n remise d’un don de médicaments et d’équipements antipaludiques d’une valeur de 2,5 milliards de F.CFA, mi-septembre, matérialisant le démarrage d’un nouveau projet de coopération avec le Japon dont l’accord a été signé le 17 février 2009 à Tokyo.Ce matériel sera distribué dans 12 districts sanitaires de cinq régions du pays (Niamey, Dosso, Tillabéry, Tahoua et Maradi).

SÉNÉGALn Prochaine création d’une agence nationale chargé du ramassage et du traitement des ordures, annoncée fin septembre par le président Abdoulaye Wade ; les activités de cette agence seront décentralisées au niveau des départements. Dans ce cadre, le chef de l’État a annoncé la réception très prochaine de 1 000 camions bennes mis à la disposition du Sénégal par l’Arabie saoudite (500) et la BID (500) (cf. ABN n° 2314).

n La libération des emprises du tronçon Pikine-Keur massar de l’autoroute à péage représente des indemnisations totales estimées à 31,7 milliards de F.CFA pour 5163 personnes affectées par le projet (PAP), soit une augmentation de près de 200 % sur le budget préalable de 10,7 milliards de F.CFA arrêté sur la base du recensement fait entre 2006 et 2007. Le démarrage des indemnisations est prévu à partir de décembre 2010 pour se poursuivre jusqu’en juin 2011. L’emprise Pikine-Keur Massar devra être libérée au plus tard le 31 juillet 2011.

n Donald Carll, P-DG de mTN Holding Groups (Atlanta, États-Unis) a exposé au Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye un projet de partenariat que sa société souhaiterait développer avec le Sénégal dans le domaine de la fourniture d’énergie électrique et de la construction de logements sociaux.

TOGOn Lancement de la Bourse de sous-traitance et de partenariat (BsTP) fin septembre à la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT). Ce projet, financé par l’Union européenne et l’Uemoa, vise à rapprocher les PME/PMI des grandes entreprises.

NIGERIAn Lancement du projet CountrysTaT Nigeria, élément de l’initiative de la FAO financée par la Fondation Bill et Melinda Gates pour améliorer la qualité, l’accessibilité, la pertinence et la fiabilité des statistiques alimentaires et agricoles dans 17 pays d’Afrique subsaharienne.« En faisant ainsi, il sera facile pour les décideurs et les analystes de planifier et de prendre des décisions, particulièrement dans la lutte contre la famine », a déclaré le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Ahmad Abdallah, lors du lancement de ce projet de 5,6 millions $ mi-septembre à Abuja.

MaLiproJet de centrale thermique à Kayes

Le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Mamadou Diarra, et le directeur géné-ral de la société Albatros Energy, Koen Bekers, ont signé fin septembre à Bamako la convention de concession du projet de réalisation à Kayes d’une centrale thermique de 69 MW (six groupes de 11,5 MW). Le délai de construction dans le cadre d’un contrat BOOT de 10 ans, est de 12 mois.

La future centrale d’un coût de 53,5 millions €, soit environ 35,1 milliards de F.CFA, sera raccordée au réseau électrique d’Énergie du Mali (EDM), et permettra d’alimenter les unités minières et industrielles qui attendent d’être raccordées au système national.

Albatros Energy, société basée à l’Île Maurice, avec des représentations en Suisse, Allemagne, États-Unis et Afrique du Sud, bénéficie du soutien logistique et financier du groupe américain Gibbs International.

sÉnÉgaLdémarraGe du mca sénéGal avec les états-unis

Le Sénégal a obtenu un accord de don de 13,39 millions $ (6,65 milliards de F.CFA) début avril 2009, et de 540 millions $ (268 milliards de F.CFA) dans le cadre de la convention de financement du 16 septembre 2009 (Compact), signés avec le gouvernement des États-Unis, à travers la Millennium Challenge Corporation (MCC).

L’échange de lettres organisé fin septembre entre le ministre d’État, ministre de l’Économie et des finances, Abdoulaye Diop, et la conseillère du président du MCC, Cassandra Butts, marque le démarrage officiel du Compact, programme sur cinq ans du Millenium Challenge Account (MCA).

Le MCA Sénégal concerne principale-ment les régions du nord et du sud, avec des investissements dans les domaines des infrastructures routières, de l’irriga-tion, de la gestion des ressources en eau, de l’éducation…

Le programme comprend en particu-lier la réhabilitation de routes revêtues au

Nord (Route nationale n° 2 entre Richard-Toll et Ndioum sur environ 120 km et pont de Ndioum) et au Sud (Route nationale n° 6 entre Ziguinchor, Kolda et Vélingara sur au moins 286 km revêtus et pont de Kolda). Un projet d’irrigation et de gestion des ressources en eau, également prévu, porte sur la sécurisation de plus de 36 000 hectares de terres aménagées et l’extension à plus de 3 000 ha supplémentaires.

Le programme devrait profiter à une population de 1,66 million de personnes, soit environ 138 000 ménages.

Le projet de reconstruction de la RN6 a fait l’objet fin septembre d’une visite de terrain par une délégation du MCC conduite par Butts. « Sur cet axe, nous avons prévu de faire trois lots de travaux. Le premier partira de Ziguinchor à Tanaff, le 2e de Tanaff à Kolda, avec le pont de Kolda, et le 3e de Kolda à Vélingara », a indiqué Papa Modou Ndiaye, directeur général adjoint.

AFRIQUE CENTRALE

10 | | N° 2 315 | DU 11/10/2010

AFRICAN BUSINESS

AFRICAN BUSINESS

NEWSLETTER

AFRICAN BUSINESS

BURUNDIn Le Projet de développement des marchés agricoles, visant à accroître la productivité des petits producteurs et l’accès aux marchés, est soutenu par un don de 43 millions $ signé fin septembre par Clotilde Nizigama, ministre des Finances, et Mercy Miang Tembon, représentante résidente de la Banque mondiale au Burundi.Ce projet de 10 ans comprend trois volets : l’accroissement de la productivité agricole ; le développement de l’irrigation ; et la gestion et coordination du projet. Il s’étendra sur 10 des 17 provinces que compte le pays : Bubanza au nord-ouest ; Muramvya et Mwaro au centre ; Cankuzo à l’est ; Rutana, Makamba et Bururi au sud ; et Muyinga, Ngozi et Kirundo au nord.

n Prochaine réhabilitation de la route Ngozi-Nyangungu dans le nord du Burundi, avec l’appui du Fonds africain de développement (FAD) qui a approuvé fin septembre, à Tunis, un don de 24,10 millions UC soit environ 36 millions $ à cet effet.Le tronçon Ngozi-Nyangungu représente la phase 1 des travaux sur l’axe routier Gitega-Nyangugu-Ngozi, qui relie la deuxième et la troisième ville du pays.Le don permettra de réhabiliter et de bitumer les 30 km de ce tronçon, de réhabiliter 80 km de routes secondaires, de développer diverses infrastructures socio-économiques et d’aménager des marchés.Le projet sera mis en œuvre entre septembre 2010 et juillet 2013.

CAMEROUNn Présentation d’un projet d’énergie marémotrice fin septembre au gouvernement camerounais par MRS Power Cameroon, filiale du groupe nigérian MRS Holding Limited, déjà présente dans le secteur de la distribution des produits pétroliers avec le récent rachat des stations-service de Texaco Cameroun.Le gouvernement camerounais a donné son accord pour le lancement de la phase pilote de ce projet de production d’électricité que MRS va initier au Cameroun, au Nigeria et au Bénin, ainsi que dans les îles Galapagos et en Équateur.Tous les équipements nécessaires à la phase pilote du projet en Afrique seront construits par le Chantier naval et industriel du Cameroun (CNIC), qui a signé le contrat avec les responsables du groupe MRS.MRS Power Cameroon est soutenu par des partenaires américains tels que Hydro Energy Altervatives (HEA) et Paramectrics Solutions.

n Le renforcement du barrage naturel du lac Nyos sera réalisé avec l’appui de l’Union européenne (UE) qui a accordé un don de 9,5 millions e (environ 6,23 milliards de F.CFA) signé début octobre à Yaoundé.« Le renforcement du barrage naturel et d’autres travaux qui seront menés à partir de ce financement sont urgents. Ils permettront aux populations de la zone, une fois de retour sur leurs terres, d’être en sécurité », selon le chargé d’Affaires à la délégation de l’UE au Cameroun, Dick Naezer.Un dégagement soudain de gaz carbonique provenant des profondeurs du lac avait entraîné la mort de 1 700 personnes en août 1988.Le représentant de l’UE a également signé un accord de financement de 10 millions e / 6,56 milliards de F.CFA en faveur du Programme d’appui à la modernisation de la douane (Papmod).

CONGOn acquisition de trois nouvelles locomotives par le Chemin de fer Congo-océan (CFCo) auprès de la société sud-africaine RRL Grindrod.D’un coût global de 1,6 milliard de F.CFA, ces locomotives CC 1001 et CC 1002 de marque Général Motors de 1 500 chevaux, ont été remises fin septembre à Pointe-Noire par le coordonnateur du « Projet réhabilitation et équipement du CFCO » à la Délégation générale des grands travaux, Séraphin Balla, qui précisait que « le parc du matériel de traction en service au CFCO est passé d’une douzaine de locomotives en 2008 à près d’une vingtaine à ce jour ».Le directeur général du CFCO, Joseph Sauveur Elbez, soulignait pour sa part qu’« il y a deux ans, le chemin de fer avait du mal à écouler 40 000 tonnes de marchandises par mois, mais depuis le début de ce 2e semestre, il réalise plus de 70 000 t. par mois. L’objectif est de réaliser un trafic d’environ 100 000 t. par mois fin 2010/début 2011 ».

CAMEROUNn Programme de réhabilitation de 500 km de pistes rurales au cours des six prochaines années dans six des 10 régions du Cameroun (Centre/Sud, Est, Extrême Nord, Littoral, Nord-Ouest et Ouest) ; l’accord de 10 milliards de F.CFA a été signé début octobre à Yaoundé avec la Banque mondiale. Le programme vise l’amélioration de la compétitivité des filières maïs, banane plantain, riz, huile de palme, porcherie et volaille, et sera conduit par le Projet d’amélioration de la compétitivité agricole (CAPA).

caMerounextraction du cobalt de nKamouna « dans 30 mois »

Geovic Cameroon (GesCam) a été créé en 1995 par la compagnie minière améri-caine Geovic Mining (60,5 %) et l’État camerounais représenté par la Société nationale d’investissement (SNI) (39,5 %) pour l’exploitation du gisement de cobalt-nickel-manganèse de Nkamouna dans l’Est du Cameroun. Son capital social est de 42,5 milliards de F.CFA.

« Nous sommes aujourd’hui au niveau des tests, que nous pensons achever d’ici la fin de l’année. Dès que ces tests et l’étude de faisabilité seront achevés, nous allons lancer la recherche des financements et la construc-tion de l’usine qui va durer environ 24 mois », déclarait récemment le directeur général adjoint de la SNI, Ambroise Ondoa Onana. « Pour la véritable production, à partir d’aujourd’hui, il faut compter dans les 30 mois à peu près ».

« La SNI a déjà investi dans le projet plus de 17 milliards de F.CFA. L’étude de faisa-bilité va probablement l’amener autour de 400 millions $, ce qui correspond à 200 milliards de F.CFA », a-t-il indiqué, précisant que le gisement « produira en principe 4 000 tonnes par an de cobalt qui est le produit principal, 3 000 t. environ de nickel et une trentaine de milliers de tonnes de manganèse ».

« Si le prix du marché est très haut, on pourrait monter jusqu’à 5 500 t. par an de cobalt. Si le prix reste au-dessous de 20 $, nous allons peut-être nous limiter à 4 000 t. », estime pour sa part Richard Howe.

Geovic Mining précisait fin septembre que l’étude de faisabilité actualisée du projet sera achevée fin 2010 par Lycopo-dium Minerals (Australie). Les estimations de durée de vie de la mine ont par ailleurs été portées de 18 à 23 ans par GeoCam et SRK Consulting (Colorado).

Sur le plan commercial, les discussions se poursuivent avec plusieurs acheteurs potentiels de cobalt, nickel et manganèse sur des accords à long terme. Certaines de ces négociations conduites par le conseiller financier de GesCam, Standard Chartered Bank, comprennent des propositions inno-vantes en termes de financement et/ou de partenariats stratégiques.

Le nouveau directeur général de GesCam, l’Américain Phillip R. Mason, a été installé officiellement fin septembre à Yaoundé par le secrétaire d’État à l’Indus-trie, aux mines et au développement tech-nologique, Fuh Calixtus Gentry.

CENTRAFRIQUEn Le projet d’infrastructures urbaines d’urgence et de maintenance est soutenu par la Banque mondiale qui a approuvé fin septembre deux financements IDA supplémentaires d’un montant total de 34,1 millions $ (don de 23,9 millions $ et crédit de 10,2 millions $) pour l’élargissement du projet dans les domaines de l’alimentation en eau, de la réduction des inondations, de la gestion des déchets solides et des voiries urbaines.

AFRIQUE CENTRALE

| 11

AFRICAN BUSINESS

AFRICAN BUSINESS

NEWSLETTER

AFRICAN BUSINESS

CONGOn Prochain lancement du Projet eau, électricité et développement urbain (Peedu) annoncé fin septembre à Brazzaville par la directrice des opérations de la Banque mondiale pour les deux Congo, Marie-Françoise Marie-Nelly, au sortir d’une audience avec le ministre de l’Énergie et de l’hydraulique, Bruno Jean Richard Itoua.« Les dernières étapes ont été conclues et nous espérons que dans quelques semaines le programme sera en vigueur, l’objectif étant que les premiers coups de pioche soient donnés avant la fin de l’année 2010 ». Le PEDU, financé par l’État congolais (100 millions $) et la Banque mondiale (crédit IDA de 25,5 millions $), vise à accroître l’accès durable des habitants des zones ciblées des villes de Brazzaville et de Pointe-Noire aux infrastructures de base, aux services et à l’eau potable.Il comprend trois composantes : infrastructures urbaines et services ; fourniture d’eau ; et réforme du secteur de l’électricité.Le projet s’exécutera sur une période de cinq ans et touchera près de 1 200 000 habitants dans les deux villes. La première phase concernera deux écoles et deux centres de santé situés respectivement à Pointe-Noire et Brazzaville.

GABONn L’entrée prochaine du Gabon au capital du groupe minier français eramet a été confirmée par le président Ali Bongo Ondimba, en visite à Paris fin septembre.Un accord de principe a été signé mi-juin à Libreville entre le chef de l’État et le P-DG d’Eramet, Patrick Buffet, ainsi qu’un autre accord de principe portant la participation de l’État gabonais dans la filiale manganèse d’Eramet au Gabon, Comilog, à environ 35 % au lieu de 25 % précédemment. « Nous sommes en train de voir les différentes modalités, ce n’est pas une chose simple (...) Mais la décision, elle, est prise et elle se fera », a déclaré le président Bongo Ondimba, ajoutant : « Ce sont justement ces niveaux de participation qui doivent être arrêtés d’un commun accord ».L’entrée du Gabon au capital d’Eramet porterait sur une participation de l’ordre de 4 à 5 %.

n Un projet de création d’une zone franche scolaire a été annoncé mi-septembre par le ministre de l’Éducation nationale, Séraphin Moundounga ; des investisseurs internationaux pourront y construire des écoles, des universités ou des bibliothèques en bénéficiant d’avantages fiscaux.Cette zone franche scolaire pourrait notamment accueillir une école à vocation internationale, qui délivrerait des diplômes internationaux.

RD CONGOn Le projet prioritaire de sécurité aérienne a obtenu fin septembre l’appui du Fonds africain de développement (FAD) avec un don de 88,6 millions UC, soit 137,43 millions $, portant sur :• la réhabilitation des infrastructures et la modernisation des instruments d’aide à la navigation au niveau des aéroports de Kinshasa/N’djili, Lubumbashi/Luano et de Kisangani/Bangoka qui constituent avec celui de Goma, les principales interfaces aéroportuaires de la RDC ;• et sur les actions transversales de sécurisation de la navigation aérienne dans l’ensemble de l’espace du pays et de renforcement des capacités techniques dans les domaines du contrôle de la navigation aérienne et de la supervision du transport aérien. Le gouvernement de RDC a établi, début 2009, un programme général de réhabilitation et de développement des infrastructures aéroportuaires et des équipements de navigation aérienne pour la période 2010-2015, d’un coût global de 642 millions $, que la BAD entend accompagner.

rd congoentrée maJoritaire d’heidelberGcement dans les cimenteries du Groupe forrest

HeidelbergCement (Allemagne) et le Groupe Forrest International (GFI) (Belgique) ont annoncé mi-septembre la signature d’un accord pour développer la capacité de production de ciment de GFI en RDC ; la nouvelle structure donnera à HeidelbergCement une position majoritaire.

Le groupe allemand détiendra ainsi 55 % de la Cimenterie de Lukala (CILU) située près de Kinshasa, et 70 % dans les deux usines d’Interlacs et de Cimenkat dans l’est du pays. La capacité totale des cimenteries sera portée de 500 000 tonnes à 1,4 million de t. par an à partir de 2012, GFI conservant une participation de 30 % dans ces usines.

Depuis près de 15 ans, les cimenteries dont GFI est actionnaire produisent plus de 75% de la production nationale de ciment.

Selon George Arthur Forrest, président de GFI, « cet accord marque l’arrivée, en RDC, d’une grande société, réputée dans le monde entier ».

Pour Malta David Forrest, CEO de GFI, cette convention « s’inscrit dans une poli-tique à long terme. Par des investissements d’envergure, elle permettra d’accroître, de manière significative, l’offre de ciment en RDC » où le marché « connaît depuis plusieurs mois, une croissance sans précé-dent, les perspectives à long terme étant elles aussi excellentes ».

HeidelbergCement, quatrième produc-teur mondial de ciment, exploite déjà 10 usines dans sept pays d’Afrique subsaha-rienne : Bénin, Gabon, Ghana, Liberia, Sierra Leone, Tanzanie et Togo.

Le président Ali Bongo Ondimba a rencontré mi-septembre les responsables de Bechtel, conduits par Riley Bechtel, P-DG du groupe américain d’ingénierie et de travaux publics, et Mike Adams, président du département des infrastructures civiles.

Bechtel va fournir un appui technique et de gestion au gouvernement gabonais dans le développement de son plan global d’infrastructures. Ce plan hiérarchisera les besoins d’investissement et de développe-ment sur les 10 à 15 prochaines années.

En outre, Bechtel aide le gouvernement gabonais à créer une Agence nationale des grands projets, qui aura la responsabilité de mettre en œuvre le plan approuvé.

Il s’agit là du second grand projet au Gabon pour Bechtel, qui est intervenu dans les années 1980 à travers une série d’études d’infrastructures et de planification.

Les représentants Bechtel ont par ailleurs été récemment présentés aux entre-preneurs africains des chantiers de la Coupe d’Afrique des Nations CAN 2012 de football.

Selon Michel Essonghé, conseiller politique du président de la République, l’accord général passé avec le groupe améri-cain a été élargi à ce dossier en raison de l’insuffisante avancée des travaux constatée sur un certain nombre de chantiers.

Avec ce transfert de compétences en matière d’expertise d’ouvrage au profit de Bechtel, « il s’agit d’assurer un manage-ment général plus professionnel du projet CAN 2012, de remédier aux difficultés et aux imperfections constatées ça et là dans la conduite de ce projet ; bref d’en maximiser l’efficacité », a déclaré Essonghé.

La CAN 2012 est organisée conjointe-ment par le Gabon et la Guinée équatoriale.

gabonbechtel conseiller du Gouvernement pour les Grands proJets

AFRIQUE DE L’EST & AUSTRALE

12 | | N° 2 283 | DU 11/05/2009

AFRICAN BUSINESS

AFRICAN BUSINESS

NEWSLETTER

AFRICAN BUSINESS

12 | |N° 714 | DU 09/01/2009

JE SOUHAITE M’ABONNER À AFRICAN BUSINESS NEWSLETTER POUR UN AN : ❏ à la version papier seule au tarif de 950€ ❏ à la version numérique* (PDF + Web) au tarif de 990€❏ aux versions papier + numérique* (PDF + Web) au tarif de 1 400 €

Raison sociale : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . M. Mme Mlle / Nom & Prénoms : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fonction : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tél. : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Mobile : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fax : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e-mail : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Activité : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Date, cachet et signature Bulletin à retourner à IC PUBLICATIONS 609 Bât. A - 77, rue Bayen - 75017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11 [email protected]* Accès illimité aux archives web.

JE SOUHAITE M’ABONNER À AFRICAN BANKER NEWSLETTER POUR UN AN : ❏ à la version papier seule au tarif de 950€ ❏ à la version numérique* (PDF + Web) au tarif de 990€❏ aux versions papier + numérique* (PDF + Web) au tarif de 1 400 €

BULLE

TIN D’

ABON

NEME

NT

N E W S L E T T E R 51e ANNÉE • N° 2 275 • DU 19/01/2009

S O M M A I R EEVENEMENTCAMEROUN P. 1• Signature d’un accord-cadre par Sundance (Australie) pour le projet «fer» de Mbalam

AFRIQUE DU NORDALGERIE P. 2• Sonatrach : «Bientôt une société de distribution de gaz en France»EGYPTE P. 3• Projet de centrale électrique près d’Ain Sokhna (1 300 MW, 1,85 milliard $)MAROC P. 4• 23 projets (20 milliards Dh) approuvés par la commission des investissementsTUNISIE P. 4• Le projet «Tunis Telecom City» (3 milliards $) présenté au chef de l’Etat

AFRIQUE DE L’OUESTREGIONAL P. 5• Prochaine table ronde sur le système de transport de l’OMVS (212 milliards F.CFA en première phase)COTE D’IVOIRE P. 5• Installation d’un terminal minéralier par SEA InvestNIGER P. 8• Areva chargée de l’exploitation du gisement d’uranium d’Imouraren (1,2 milliard d’euros)SENEGAL P. 9• Projet de cimenterie à Pout (250 milliards F. CFA) par le Dangote Group nigérian

AFRIQUE CENTRALEANGOLA P. 9 • Contrat d’Angola LNG (550 millions $) au groupement Spiecapag (Vinci)/AcergyCAMEROUN P. 9• Inauguration du nouveau broyeur de clinker (30 milliards F.CFA) de Cimencam (Lafarge)CONGO P. 10• Signature du contrat de concession du terminal conteneurs de Pointe-Noire par Bolloré (374 milliards F.CFA d’investissements programmés).

GABON P. 11• Addax annonce le démarrage de la production d’Ebouri début 2009

AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALEAFRIQUE DU SUD P. 12• Contrat d’ACSA à EADS / Integcomm pour l’aéroport du Cap.

AFRICAN BUSINESS NEWSLETTER - Parution bimensuelle

L’É

NE

ME

NT

CAMEROUN

SIGNATURE D’UN ACCORD-CADRE PAR SUNDANCE (AUSTRALIE) POUR LE PROJET « FER » DE MBALAMLa compagnie minière australienne Sundance Resources Limited a annoncé que sa filiale opératrice au Cameroun, Cam Iron, avait approuvé les termes d’un accord avec le gouvernement camerounais pour le développement du projet « minerai de fer » de Mbalam. Ces termes sont précisés dans l’accord cadre signé le 18 décembre par le Premier ministre camerounais Ephraïm Inoni et le président de Sundance, George Jones. L’accord cadre constituera la base de la convention Mbalam qui devrait être ratifiée par le Parlement camerounais à la suite de l’achèvement de l’étude de faisabilité du projet. Selon M. Jones, « l’approbation de ces termes est d’une grande importance pour le projet Mbalam. Cet accord aborde la fiscalité et les termes de développement et de participation clés qui soutiendront le financement, les travaux et les activités du projet. Ceci constitue une étape importante à la fois pour le Cameroun et pour la compagnie, car le projet Mbalam devrait devenir le plus grand projet minier entrepris au Cameroun et son premier projet fer majeur. Le projet Mbalam devrait placer le Cameroun dans les 10 premiers exportateurs mondiaux de minerai de fer avec une production qui devrait commencer en 2012. Nous visons actuellement une production progressive jusqu’à 50 millions T/an. Le développement du projet Mbalam va vraisemblablement attirer de nouveaux investissements en exploration et en exploitation minière dans cette nation riche en ressources, où Sundance envisage déjà des opportunités potentielles de valeur ajoutée ». Selon le directeur général de la société Don Lewis, « les termes de l’accord cadre reflètent le solide appui du gouvernement camerounais au projet. Compte tenu de la taille du projet et de son potentiel à transformer l’économie du Cameroun, le gouvernement a approuvé l’octroi de concessions fiscales, d’avantages à l’investissement et d’appui en capitaux propres pour garantir que le projet soit internationalement compétitif. En appui à cet engagement pour garantir la compétitivité internationale, les parties ont décidé que le gouvernement camerounais aura le droit d’acquérir une participation contributive de 15 % dans Cam Iron. Celle-ci s’ajoute au droit existant à 10 % de participation inscrite au Code minier camerounais. Ces 15 % d’intérêts contribueront totalement au financement du projet ».Cam Iron a récemment annoncé l’achèvement de la première phase du forage à Mbalam en décembre 2008. A la suite de l’accord cadre, Cam Iron concentre son attention à s’assurer des partenaires commerciaux et financiers stratégiques pour le projet Mbalam. Ceci facilitera l’achèvement des études de développement nécessaires, des autorisations gouvernementales et des accords commerciaux requis pour le financement du projet en 2009.Selon M. Inoni, le projet Mbalam, dont les réserves sont estimées à 2,4 milliards T de minerai, permettra progressivement d’intégrer des filières telles que la métallurgie et la sidérurgie avec création d’emplois directs et indirects, formation professionnelle et développement d’infrastructures sociales. Concernant les infrastructures, il est prévu la construction de 490 km de voie ferrée reliant Mbalam à la côte Atlantique, la construction d’un port en eau profonde à Lolabé près de Kribi, la mise en place d’une unité d’enrichissement de minerais à faible teneur en fer…« La crise financière internationale n’aura pas d’effet sur le projet, même si elle modifie quelque peu son mode de financement », souligne Don Lewis. La phase de construction s’étalera sur trois ans et le démarrage effectif de l’exploitation est prévu en 2012 pour une durée de 25 ans. Le coût du projet serait de l’ordre de 3,3 milliards $ en première phase.

609 Bât. A 77 RUE BAYEN 75017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11www.icpublications.come-mail : [email protected] de la publication : BEN YEDDERRédacteur en chef : Gérard CHOISNETSecrétaire de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSHMaquette : Françoise PETER

Imprimerie Hemmerlé - PARISISSN 0153-4157 - CCPAP n°1112 I 82334Reproduction interdite 2009 © IC PUBLICATIONSAutres publications du groupe : African Banker Newsletter ; NewAfrican ; African Business ; The Middle East ; African Banker ; NewAfrican Woman.

| 1

AFRICAN BUSINESS

AFRICAN BUSINESSAFRICAN BUSINESS

N

BAN2275.indd 1

14/01/09 19:56

bulletins_abo_newsletter_business.indd 1 29/01/09 12:43

JE SOUHAITE M’ABONNER À AFRICAN BUSINESS NEWSLETTER POUR UN AN : ❏ à la version papier seule au tarif de 950€ ❏ à la version numérique* (PDF + Web) au tarif de 990€❏ aux versions papier + numérique* (PDF + Web) au tarif de 1 400 €

Raison sociale : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . M. Mme Mlle / Nom & Prénoms : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fonction : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tél. : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Mobile : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fax : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e-mail : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Activité : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Date, cachet et signature Bulletin à retourner à IC PUBLICATIONS 609 Bât. A - 77, rue Bayen - 75017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11 [email protected]* Accès illimité aux archives web.

JE SOUHAITE M’ABONNER À AFRICAN BANKER NEWSLETTER POUR UN AN : ❏ à la version papier seule au tarif de 950€ ❏ à la version numérique* (PDF + Web) au tarif de 990€❏ aux versions papier + numérique* (PDF + Web) au tarif de 1 400 €

BULLE

TIN D’

ABON

NEME

NT

N E W S L E T T E R 51e ANNÉE • N° 2 275 • DU 19/01/2009

S O M M A I R EEVENEMENTCAMEROUN P. 1• Signature d’un accord-cadre par Sundance (Australie) pour le projet «fer» de Mbalam

AFRIQUE DU NORDALGERIE P. 2• Sonatrach : «Bientôt une société de distribution de gaz en France»EGYPTE P. 3• Projet de centrale électrique près d’Ain Sokhna (1 300 MW, 1,85 milliard $)MAROC P. 4• 23 projets (20 milliards Dh) approuvés par la commission des investissementsTUNISIE P. 4• Le projet «Tunis Telecom City» (3 milliards $) présenté au chef de l’Etat

AFRIQUE DE L’OUESTREGIONAL P. 5• Prochaine table ronde sur le système de transport de l’OMVS (212 milliards F.CFA en première phase)COTE D’IVOIRE P. 5• Installation d’un terminal minéralier par SEA InvestNIGER P. 8• Areva chargée de l’exploitation du gisement d’uranium d’Imouraren (1,2 milliard d’euros)SENEGAL P. 9• Projet de cimenterie à Pout (250 milliards F. CFA) par le Dangote Group nigérian

AFRIQUE CENTRALEANGOLA P. 9 • Contrat d’Angola LNG (550 millions $) au groupement Spiecapag (Vinci)/AcergyCAMEROUN P. 9• Inauguration du nouveau broyeur de clinker (30 milliards F.CFA) de Cimencam (Lafarge)CONGO P. 10• Signature du contrat de concession du terminal conteneurs de Pointe-Noire par Bolloré (374 milliards F.CFA d’investissements programmés).

GABON P. 11• Addax annonce le démarrage de la production d’Ebouri début 2009

AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALEAFRIQUE DU SUD P. 12• Contrat d’ACSA à EADS / Integcomm pour l’aéroport du Cap.

AFRICAN BUSINESS NEWSLETTER - Parution bimensuelle

L’É

NE

ME

NT

CAMEROUN

SIGNATURE D’UN ACCORD-CADRE PAR SUNDANCE (AUSTRALIE) POUR LE PROJET « FER » DE MBALAMLa compagnie minière australienne Sundance Resources Limited a annoncé que sa filiale opératrice au Cameroun, Cam Iron, avait approuvé les termes d’un accord avec le gouvernement camerounais pour le développement du projet « minerai de fer » de Mbalam. Ces termes sont précisés dans l’accord cadre signé le 18 décembre par le Premier ministre camerounais Ephraïm Inoni et le président de Sundance, George Jones. L’accord cadre constituera la base de la convention Mbalam qui devrait être ratifiée par le Parlement camerounais à la suite de l’achèvement de l’étude de faisabilité du projet. Selon M. Jones, « l’approbation de ces termes est d’une grande importance pour le projet Mbalam. Cet accord aborde la fiscalité et les termes de développement et de participation clés qui soutiendront le financement, les travaux et les activités du projet. Ceci constitue une étape importante à la fois pour le Cameroun et pour la compagnie, car le projet Mbalam devrait devenir le plus grand projet minier entrepris au Cameroun et son premier projet fer majeur. Le projet Mbalam devrait placer le Cameroun dans les 10 premiers exportateurs mondiaux de minerai de fer avec une production qui devrait commencer en 2012. Nous visons actuellement une production progressive jusqu’à 50 millions T/an. Le développement du projet Mbalam va vraisemblablement attirer de nouveaux investissements en exploration et en exploitation minière dans cette nation riche en ressources, où Sundance envisage déjà des opportunités potentielles de valeur ajoutée ». Selon le directeur général de la société Don Lewis, « les termes de l’accord cadre reflètent le solide appui du gouvernement camerounais au projet. Compte tenu de la taille du projet et de son potentiel à transformer l’économie du Cameroun, le gouvernement a approuvé l’octroi de concessions fiscales, d’avantages à l’investissement et d’appui en capitaux propres pour garantir que le projet soit internationalement compétitif. En appui à cet engagement pour garantir la compétitivité internationale, les parties ont décidé que le gouvernement camerounais aura le droit d’acquérir une participation contributive de 15 % dans Cam Iron. Celle-ci s’ajoute au droit existant à 10 % de participation inscrite au Code minier camerounais. Ces 15 % d’intérêts contribueront totalement au financement du projet ».Cam Iron a récemment annoncé l’achèvement de la première phase du forage à Mbalam en décembre 2008. A la suite de l’accord cadre, Cam Iron concentre son attention à s’assurer des partenaires commerciaux et financiers stratégiques pour le projet Mbalam. Ceci facilitera l’achèvement des études de développement nécessaires, des autorisations gouvernementales et des accords commerciaux requis pour le financement du projet en 2009.Selon M. Inoni, le projet Mbalam, dont les réserves sont estimées à 2,4 milliards T de minerai, permettra progressivement d’intégrer des filières telles que la métallurgie et la sidérurgie avec création d’emplois directs et indirects, formation professionnelle et développement d’infrastructures sociales. Concernant les infrastructures, il est prévu la construction de 490 km de voie ferrée reliant Mbalam à la côte Atlantique, la construction d’un port en eau profonde à Lolabé près de Kribi, la mise en place d’une unité d’enrichissement de minerais à faible teneur en fer…« La crise financière internationale n’aura pas d’effet sur le projet, même si elle modifie quelque peu son mode de financement », souligne Don Lewis. La phase de construction s’étalera sur trois ans et le démarrage effectif de l’exploitation est prévu en 2012 pour une durée de 25 ans. Le coût du projet serait de l’ordre de 3,3 milliards $ en première phase.

609 Bât. A 77 RUE BAYEN 75017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11www.icpublications.come-mail : [email protected] de la publication : BEN YEDDERRédacteur en chef : Gérard CHOISNETSecrétaire de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSHMaquette : Françoise PETER

Imprimerie Hemmerlé - PARISISSN 0153-4157 - CCPAP n°1112 I 82334Reproduction interdite 2009 © IC PUBLICATIONSAutres publications du groupe : African Banker Newsletter ; NewAfrican ; African Business ; The Middle East ; African Banker ; NewAfrican Woman.

| 1

AFRICAN BUSINESS

AFRICAN BUSINESSAFRICAN BUSINESS

N

BAN2275.indd 1

14/01/09 19:56

bulletins_abo_newsletter_business.indd 1 29/01/09 12:43

ÉTHIOPIEn Financements de 150 millions $ pour l’agriculture approuvés fin septembre par la Banque mondiale (108,4 millions $ sous forme de crédit et 41,6 millions $ sous forme de don), et destinés à soutenir l’augmentation de la productivité agricole, l’accès renforcé aux marchés pour les cultures importantes et les produits de l’élevage, et l’amélioration de la sécurité alimentaire.Le programme de croissance agricole, en collaboration avec d’autres donateurs, ciblera initialement 83 districts à haut potentiel, avec une participation accrue des agriculteurs, en particulier des femmes et des jeunes.Selon la Banque, « l’agriculture représente 45 % du PIB, presque 90 % des produits exportés et 84 % de la population active de l’Éthiopie, l’un des pays les plus pauvres du monde, où 39,3 % de la population rurale vit en dessous du seuil de pauvreté ».

KENYAn Le projet de bitumage de la route Nuno-modogashe (147 km), dans le nord-est du pays, bénéficie d’un prêt de 5,9 millions de dinars koweïtiens (KD) soit environ 20 millions $, approuvé fin septembre par le Fkdea.Le coût total du projet, dont l’achèvement est prévu dans trois ans, s’élève à 30,73 millions KD / environ 104 millions $, également financé par quatre autres partenaires extérieurs pour environ 17,2 millions KD / 58,2 millions $, et le solde par le gouvernement kenyan.

ZAMBIEn La phase ii du projet relatif au Corridor routier de Nacala (NrCP) est soutenue par le Fonds africain de développement (FAD) qui a approuvé, fin septembre à Tunis, un prêt de 63,369 millions UC soit 95,6 millions $.Le NRCP porte sur environ 1 033 km de routes en Zambie, au Malawi et au Mozambique. La phase II concerne 360 km de travaux routiers en Zambie, de Luangwa à Mwami. Le projet comprend une sous-composante visant à réhabiliter et bitumer 114,7 km de routes selon les normes standard.Le coût du projet s’élève à 69,471 millions UC soit 104,8 millions $. Le gouvernement zambien recherche d’autres sources de financement pour les 82,5 km restants (23 %).Pour la phase III, les travaux préparatoires sont en cours.

TANZANIEn Lancement fin septembre du Projet des villes stratégiques de Tanzanie, d’un coût total de 175 millions $, financé par la Banque mondiale (163 millions $) et le Danemark (12,5 millions $).Le projet permettra la réhabilitation et l’extension d’infrastructures dans sept villes importantes : Arusha, Dodoma, Kigoma, Mbeya, Mtwara, Mwanza et Tanga. À Dodoma, le projet soutiendra à la fois le conseil municipal et l’autorité de développement de la capitale.La Banque mondiale a par ailleurs approuvé fin septembre deux financements IDA de 130 millions $ (crédit de 115 millions $ et don de 15 millions $) pour la réduction de la pauvreté.

MOZAMBIQUEn approbation de quatre projets de développement fin septembre par la Banque mondiale, qui a accordé quatre crédits IDA d’un montant total de 143 millions $, dont :• 50 millions $ pour le second Programme de développement municipal de Maputo ;• 39 millions $ pour le projet de sécurité des produits de santé ;• 34 millions $ pour le projet de services d’eau et d’appui institutionnel ;• et 20 millions $ pour le projet d’assistance technique à la planification du développement spatial.

OUGANDAn Le Programme d’amélioration des infrastructures agricoles communautaires (phase iii), d’un coût estimé à 45 millions UC soit environ 51 millions e, pourrait être soutenu par la Banque africaine de développement (BAD).Les trois composantes du projet portent sur : les infrastructures rurales (routes et pistes, installations de transformation et de stockage, eau et assainissement, énergie rurale…) ; la mobilisation des communautés ; et la facilitation du programme.

MADAGASCARn Projet de reconstruction de la rN9 avec l’appui de la Banque africaine de développement (BaD) ; l’intervention de 48 millions $ environ (32 millions UC) envisagée par la Banque porte sur les composantes suivantes :- la réhabilitation de la RN13 sur la partie est-ouest entre Ambovombe et Taolagnaro, d’une longueur de 112 km ;- la reconstruction de la RN9 sur une longueur totale d’environ 435 km ;- l’actualisation de l’étude de la RN5A (157 km) ;- l’assistance technique à l’ARM en tant qu’organe d’exécution du projet ;- les actions sociales connexes et sensibilisation ;- l’audit technique et financier.Le projet global concerne la régionale Sud du pays ; son financement sera proposé notamment à la BAD, l’UE, la Badea, le Fonds de l’OPEP, la Koexim Bank de Corée et la JICA japonaise.

SOUDANn Le projet du nouvel aéroport international de Khartoum bénéficie d’un financement istisna’a de 150 millions $ approuvé début août par la Banque islamique de développement (BID).Un prêt de 4,8 millions $ a été approuvé le même jour par la BID en faveur du programme de lutte contre le paludisme.