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Actualités du N°6 u Janvier 2011 2011 hélas sera l’année de la peur, voire l’année de la mort, pour des millions de gens, des deux côtés de la Méditerranée. Jamais la survie des chrétiens d’Orient n’aura été aussi menacée. Jamais la sécurité des Français d’Afrique n’aura été aussi com- promise. Jamais la vie quotidienne des quartiers populaires de France n’aura été aussi empoisonnée. Derrière ces offensives, répercu- tées chaque jour sans analyse par tous les grands médias, il y a de petits voyous sans foi ni loi ; des chefs de bande aguerris ; des or- ganisations terroristes. Il y a aussi des milices, des tortionnaires et des maffias pré- sidentielles avec lesquelles nous passons chaque année de juteux contrats… Derrière ces offensives, il n’y a pas seulement la haine entretenue contre les chrétiens et contre la France par des agitateurs professionnels qui rêvent de soumettre le monde entier aux dictatures de la charia : il y a ce que nous nous n’osons pas dési- gner comme une “culture” et ne devrions pas non plus appeler une “religion”, quand ceux qui la re- vendiquent sont de purs assassins… Derrière ces offensives, il y a surtout le mépris de notre faiblesse sociale, politique, militaire, à l’inté- rieur comme à l’extérieur, la conscience de notre impuissance et de notre pusillanimité… Tout le monde sait que 99% des populations mu- sulmanes d’Afrique et d’Orient sont les premières victimes de la violence aveugle des réseaux isla- mistes et de la corruption systématique de leurs “élites” et de leurs chefs tribaux. Mais personne n’ose le dire, dans les gouvernements et organisa- tions internationales d’Occident, personne n’en tire de conséquences pour l’action. Tout le monde sait que 99% des huit millions de Maghrébins ou d’Africains désormais établis en France seraient progressivement “assimilables” aux lois et aux mœurs de notre contrat social, si l’impressionnante “minorité” des 80.000 qui nous haïssent se trou- vait manu militari reconduite aux frontières, au lieu de se voir ab- soute, subventionnée, chouchou- tée, protégée par nos lois. Tout le monde sait que 99% des actes d’incivilités, dégradations matérielles, vols, viols, agressions physiques ou trafics de drogue commis sur notre sol sont le fait de jeunes issus de cette “minorité”. Mais les enseignants, les policiers, les juges, les avocats, les journalistes et les socio- logues qui s’aventurent à le dévoiler s’exposent chez nous à de très graves sanctions. SecourS de France n’entend ici ni réformer l’uni- vers, ni baisser les bras. Nous appelons simple- ment chacun d’entre vous à faire, avec nous, ce qui dépend de lui : participer au devoir de vérité sur l’histoire, qui conditionne nos capacités d’agir sur le présent ; contribuer au devoir de charité ac- tive étendu par Clara Lanzi à “toutes les victimes de leur foi en la Patrie” ; collaborer enfin au devoir de solidarité nationale et internationale avec les jeunes qui partagent nos valeurs, et les communautés chrétiennes menacées de disparition. Hugues Kéraly ÉDITORIAL L’année de tous les dangers

Newsletter Janvier 2011

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2011 hélas sera l’année de la peur, voire l’année de la mort, pour des millions

de gens, des deux côtés de la Méditerranée.Jamais la survie des chrétiens d’Orient n’aura été aussi menacée.Jamais la sécurité des Français d’Afrique n’aura été aussi com-promise.Jamais la vie quotidienne des quartiers populaires de France n’aura été aussi empoisonnée.Derrière ces offensives, répercu-tées chaque jour sans analyse par tous les grands médias, il y a de petits voyous sans foi ni loi ; des chefs de bande aguerris ; des or-ganisations terroristes. Il y a aussi des milices, des tortionnaires et des maffias pré-sidentielles avec lesquelles nous passons chaque année de juteux contrats…Derrière ces offensives, il n’y a pas seulement la haine entretenue contre les chrétiens et contre la France par des agitateurs professionnels qui rêvent de soumettre le monde entier aux dictatures de la charia : il y a ce que nous nous n’osons pas dési-gner comme une “culture” et ne devrions pas non plus appeler une “religion”, quand ceux qui la re-vendiquent sont de purs assassins…Derrière ces offensives, il y a surtout le mépris de notre faiblesse sociale, politique, militaire, à l’inté-rieur comme à l’extérieur, la conscience de notre impuissance et de notre pusillanimité…Tout le monde sait que 99% des populations mu-sulmanes d’Afrique et d’Orient sont les premières victimes de la violence aveugle des réseaux isla-mistes et de la corruption systématique de leurs

“élites” et de leurs chefs tribaux. Mais personne n’ose le dire, dans les gouvernements et organisa-tions internationales d’Occident, personne n’en tire

de conséquences pour l’action. Tout le monde sait que 99% des huit millions de Maghrébins ou d’Africains désormais établis en France seraient progressivement “assimilables” aux lois et aux mœurs de notre contrat social, si l’impressionnante “minorité” des 80.000 qui nous haïssent se trou-vait manu militari reconduite aux frontières, au lieu de se voir ab-soute, subventionnée, chouchou-tée, protégée par nos lois.Tout le monde sait que 99% des

actes d’incivilités, dégradations matérielles, vols, viols, agressions physiques ou trafics de drogue commis sur notre sol sont le fait de jeunes issus de cette “minorité”. Mais les enseignants, les policiers, les juges, les avocats, les journalistes et les socio-logues qui s’aventurent à le dévoiler s’exposent chez nous à de très graves sanctions.SecourS de France n’entend ici ni réformer l’uni-vers, ni baisser les bras. Nous appelons simple-ment chacun d’entre vous à faire, avec nous, ce qui dépend de lui : participer au devoir de vérité sur l’histoire, qui conditionne nos capacités d’agir sur le présent ; contribuer au devoir de charité ac-tive étendu par Clara Lanzi à “toutes les victimes de leur foi en la Patrie” ; collaborer enfin au devoir de solidarité nationale et internationale avec les jeunes qui partagent nos valeurs, et les communautés chrétiennes menacées de disparition.

Hugues Kéraly

ÉDITORIAL

L’année de tous les dangers

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Le prix des denrées de base a ren-chéri, une bureaucratie lourde et

inefficace est omniprésente, la presse est toujours soumise à une censure inavouée mais bien réelle, la liberté de pensée est à sens unique sous contrôle d’un ministre des affaires religieuses. Les convertis de l’islam vers le christianisme se voient mener la vie dure. La démographie est ga-lopante, les logements manquent. La protec-tion santé et sociale est très insuffisante. Les ser-vices urbains, l’adduction d’eau, l’évacuation des eaux usées, la fourniture d’électricité, laissent forte-ment à désirer.

Tant de ressources et de chances gâchées !

Le 5 juillet 1962, le pays bénéficiait déjà des apports considérables du Plan de Constantine. Il avait la chance énorme de disposer de gisements de pétrole et de gaz découverts par les Français, et déjà exploités. Il exportait des phosphates, de l’huile d’olive, du blé dur, des agrumes, des figues, des dattes, de l’alfa, du liège, du vin, des ovins, etc…

Les premières années de l’indépen-dance virent assez rapidement la mise à pied ou l’élimination physique des derniers cadres FLN “résistants de l’intérieur”, survivants des dernières opérations de l’Armée française. Les barrages étant ouverts tant du côté Tu-nisie (ligne Morice) que du côté Maroc (ligne Pedron), on laissa libéralement entrer les “résistants de l’extérieur” ar-més et équipés de neuf avec des chefs ambitieux, bien décidés à ne laisser le pouvoir à personne. – Quand on en eut fini de célébrer l’Indépendance,

de tuer les Harkis et les Algériens fi-dèles de la France, on instaura la “Ré-publique Algérienne Démocratique et Populaire”, le Parti Unique (le FLN) et la nationalisation des terres, qui fit partir les derniers agriculteurs pieds-noirs.

On instaura l’autogestion marxiste des domaines agricoles, qui se transforma rapidement en pétaudière anarchique. Trouver aujourd’hui sur un marché pa-risien un produit alimentaire d’origine algérienne relève de l’exploit. Et dans ce superbe pays, qui pourrait disposer d’excellents artisans, le tourisme et l’artisanat sont à l’état zéro.

La Nomenklatura contre le peuple, comme en URSS…

On aurait pu créer en Algérie un maillage d’industries légères, viser l’emploi et la croissance : on préféra donner la priorité aux gros complexes industriels, aux gros contrats, sans doute plus juteux. Toujours dans une optique marxiste, sur laquelle, comme en Union Soviétique, vint se greffer une Nomenklatura qui aujourd’hui vit “très confortablement”. Notamment grâce aux revenus du pétrole, qui représen-tent 95% des recettes d’exportation.

La démocratisation du régime fut tentée à la fin des années 80, après le constat d’échec de la politique marxiste. Les causes premières du mécontentement, n’ayant pas été éradiquées, cette situation procura à

l’islamisme radical un boulevard ines-péré qui se concrétisa par la victoire électorale du Front Islamique du Sa-lut (FIS) en 1991. Rejetée par les mili-taires, celle-ci sera le point de départ de la décennie dite du terrorisme,

de 1991 à 2002. Une deuxième guerre civile s’ensuivit, avec près de 200.000 morts, conclue difficilement par une ré-conciliation entachée de nombreuses ruptures et source d’inquiétudes quo-tidiennes dès lors que les bourreaux sont présents et visibles. Cette longue

guerre a bien évidemment été la source de nombreux retards dans une édifica-tion économique déjà bien lente. Les leçons en ont-elles été tirées ?

La Nomenklatura se porte toujours bien, le pays toujours mal. Tant que perdurera le système, l’avenir restera bouché. Le peuple algérien méritait mieux après tant d’épreuves, ses jeunes aussi… Puisse le pire lui être épargné. M. C.

VÉRITÉ SUR L’hISTOIRe

Les fruits amers de l’Indépendance48 ans et 6 mois après l’Indépendance, la jeunesse d’Algérie manifeste son exaspération. Le Visa, porte d’entrée de la France colonisatrice,

demeure le sésame le plus convoité. On estime en gros à 40% le chômage des moins de 25 ans, dont beaucoup ont travaillé dur pour obtenir des diplômes dans l’espoir trop souvent déçu d’un emploi. – Bilan. Explications.

NOS ACTIONSSecourS de France défend la vérité sur notre histoire : celle de l’œuvre civilisa-trice de la France au XIXe

et XXe siècles ; celle de ses combats contre les assauts conjugués du communisme et du terrorisme en In-dochine puis en Algérie ; celle aussi des engagements plus récents de nos forces en Afrique ou au Proche-Orient. Cette mission s’accomplit par la diffusion de livres, d’articles, d’émissions de radio ou de télévi-sion, de films ou de reportages.

8 Pour en savoir plus, et nous soutenir dans ces actions, voir page 4.

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R otman déclare avoir abandon-né ici tout manichéisme. Pour

preuve, au début du film, il montre de pauvres villageois égorgés par le FLN. Mais ensuite, et deux heures durant, il nous donne à voir les atrocités des Français, des corps nus, des cris et du sang… Le bas-culement progressif du lieutenant dans l’horreur de la guerre vient servir d’alibi moral à cette fiction d’atrocités.

C’est un film poli-tique, mensonger et néfaste. Pour établir dans l’esprit d’un jeune peu averti cette guerre comme injuste et sans raison d’être, Rotman affiche que le FLN voulait dès le début négocier, ce qui est particulièrement faux. Le FLN voulait l’indépendance totale, et immédiate. Le FLN mul-tipliait les exactions – je pense aux massacres d’El Halia en août 1955. Le gouvernement dût dépêcher des soldats français pour rechercher les terroristes et protéger la population…

Et toujours, pour souligner le ca-ractère criminel de cette guerre «imposée» par la France, Rotman affiche à côté des pertes fran-çaises, 25.000 morts, celles de 300 à 600.000 Algériens…

Le ministère algérien des com-battants retient 145.000 morts. C’est à coup sûr beaucoup, mais justement, bien assez. Quant aux pertes civiles, on ne les évalue pas plus précisément que le nombre des Harkis massacrés.

C’est aussi un film profondément hostile aux combattants français. Il donne du FLN une image de vigueur et d’efficacité. Implacable, le combattant de l’indépendance surprend les Fran-

çais… Il est redou-table. On ne l’aperçoit d’ailleurs que de loin. En groupes fantas-tiques, sinon en hallu-cinations. Et si, à demi brûlé, on le voit mourir, il est toujours digne, il fait ses prières… En revanche, on voit le soldat français tou-jours surpris, inquiet, alarmé. Il est pris à revers, il se replie, il se met à l’abri, il

s’écroule, il est gibier, son souffle est tremblant, il appelle au secours… Bref, c’est un soldat pitoyable, et sa bruta-lité n’en est que plus méprisable…

La presse nous apprend que “l’en-nemi intime émeut les jeunes d’ori-gine algérienne”. C’est justement à eux que je pense. Comment peuvent-ils avoir envie de rejoindre d’une ma-nière ou d’une autre une nation cou-pable de tant de forfaits, aussi peu fière d’elle-même et respectueuse de ses soldats et de ses morts ? Quelle communauté affective, quel “vivre ensemble” demain ?

Patrick Rotman s’était fait connaître autrefois par un livre : Les porteurs de valise. La résistance à la guerre d’Al-gérie. L’histoire du peuple algérien, victorieux dans sa lutte, telle qu’elle est enseignée à Alger, va-t-elle inspi-rer peu à peu en France l’histoire du peuple français ?

Général François Meyer

Je n’ai jamais vécu pareille violence en Algérie. Ce film est “énorme” et dégradant. C’est une contre-vérité militante, déguisée en préoccupation de morale, une fiction passionnément hostile et injuste pour les combattants français. Dans la tradition antimilitariste de l’extrême gauche… Tortures, massacres, napalm et “corvées de bois”. L’histoire d’un jeune officier innocent qui finit par torturer lui-même avec un acharnement dément.

BATAILLeS SUR SUR NOS ÉCRANS

“L’ennemi intime” (diffusé sur France 2 le 9 janvier 2011)

NOS ACTIONSSecourS de France contri-bue à rétablir la Justice envers les “oubliés”: ceux qui, aujourd’hui encore, souffrent directement des

conséquences du drame algérien – les vieux soldats, les Harkis, leurs enfants et petits enfants –, sans ou-blier nombre de nos compatriotes victimes de leur attachement aux valeurs françaises et ignorés de la solidarité nationale.

8 Pour en savoir plus, et nous soutenir dans ces actions, voir page 4.

“harkis” (diffusé sur FR2 le 12 janvier 2011)

S aïd et Leila sont magnifiques de vérité. Le jeu de toute la famille

harkie, comme celui des paysans qui l’aident “sonnent juste”. Mais ce n’est pas le cas de tous les autres personnages falots, gauches, et pour tout dire peu crédibles. Leur «vérité» sonne faux comme les deux réalisa-teurs du film, Alain Tasma et Serge Moati. Deux fieffés prévaricateurs. Je serai plus indulgent envers l’auteur du livre qui a inspiré le film, car elle a vécu dans ce camps de Bias. Et un camp, pour un adolescent, c’est quand même une prison, même si les gens qui prennent soin de vous sont dévoués. M. A.

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u Pour la justice et la charité envers les “oubliés de l’histoire”…

u Pour le devoir de vérité sur l’histoire de notre pays…

u Pour l’avenir des valeurs chrétiennes et françaises que nous défendons…

… participez aux actions du SecourS de France :

faites un don !u Par paiement sécurisé en ligne : www.secoursdefrance.com

v�Ou par l’envoi d’un chèque bancaire ou postal à l’ordre de SecourS de France (C.C.P. Paris 16.590-11D) et à l’adresse de l’Association (voir ci-dessous).

SecourS de France : 29, rue de Sablonville, 92200 Neuilly-sur-SeineTel. : 01 46 37 55 13 u Fax : 01 46 37 10 60 u Courriel : [email protected]

u Site internet : www.secoursdefrance.com

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NOS ACTIONSSecourS de France ap-porte une aide matérielle concrète à plusieurs com-

munautés chrétiennes du Proche et du Moyen-Orient qui luttent pour leur survie dans un environnement de plus en plus hostile, notamment en Egypte, en Irak et en Palestine.

8 Pour en savoir plus, et nous soutenir dans ces actions, voir ci-dessous.

D ans les médias, on nous parle d’un kamikaze. Le Gouvernement

égyptien préférerait cette solution pour ne pas avoir à chercher qui a fait le coup et imputer tranquillement cette action à des non-Egyptiens... En réalité, c’est bien une voiture pié-gée qui est à l’origine du drame. Et ce drame n’est que la dernière d’une longue série d’exactions commises contre la communauté copte égyp-tienne, en toute impunité…

Il y a manifestement complicité entre le pouvoir, la police et les terro-ristes… Depuis le président Nasser, la charia est inscrite dans la consti-tution égyptienne comme source de la Constitution, au point que s’il y a conflit de droit entre le droit civil et le droit religieux, c’est le droit religieux qui l’emporte.

Aujourd’hui l’Egypte, pays de 80 millions d’habitants (plus que la Tur-quie), travaillé depuis des années par la propagande et l’aide sociale des frères musulmans auxquels, de façon très consciente, on a laissé

Le 1er janvier 2011, une voiture piégée explose devant “l’église des Saints” au Caire. La minuterie était réglée pour la sortie de la messe, alors que ce jour est particulièrement fêté chez les coptes. Bilan : 22 morts et 79 blessés.

DeVOIR De SOLIDARITÉ

Zoom sur le martyre et la résistance des Coptes

la rue, est un pays à prendre pour l’intégrisme sunnite. L’enjeu est énorme. Tous les équilibres de la ré-gion peuvent basculer… Seuls em-pêcheurs d’intégriser en rond : les Coptes. Par leur présence (ils consti-tuent entre 7 et 12 % de la popula-tion selon les estimations), ils inter-disent que l’Egypte soit tout entière musulmane.

On les a dix fois donnés pour morts depuis trente ans. Ils forment une communauté profondément unie sur l’essentiel, la foi et les rites. Ils ont conscience d’être les vrais égyp-tiens (copte signifie égyptien). Ils constituent une élite intellectuelle et spirituelle (même si bien sûr toutes les classes sociales sont représen-tées parmi eux).

Et aujourd’hui l’humanité entière est en train de prendre conscience de leur long martyre, de ces massacres restés impunis, de ces abus de droit quotidiens à leur détriment et au pro-fit d’un musulman, – mais aussi et en particulier du martyre que subis-

sent leurs filles, enlevées, violées et “converties” à l’islam sans espoir de retour (se convertir de l’islam à une autre religion signifie la mort).

“Cet attentat, c’est un mal pour un bien”, nous dit Sobhy Gress en terminant. “Nos martyrs ne sont pas morts pour rien puisque cela permet une prise de conscience.” Quant à son ami Dalil, il renchérit d’un seul mot : espérance.

(C.R. d’une conférence donnée le 5 janvier 2011 par Sobhy Gress, secrétaire général de l’association Solidarité Copte Internationale,

accompagné de son ami Dalil)