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Original : Français
BANQUE AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT
PROJET DE MOBILISATION ET DE VALORISATION DES
RESSOURCES EN EAU (PROMOVARE)
PAYS : RÉPUBLIQUE DU NIGER
RAPPORT D’ÉVALUATION DU PROJET Août 2012
Equipe d’évaluation
Equipe du
projet
Chef d’équipe L. GARBA, Environnementaliste, OSAN.4
Membres
de l’équipe
L. GBELI, Agroéconomiste, OSAN.4
E. NNA, Spécialiste de gestion financière, SNFO/ORPF.2
E. M. SOUMARE, Chargés des acquisitions, SNFO/ORPF.1
A. RAMOUL, Operations Assistant, OSAN.4
A.MATO, Ingénieur en Génie Rural
T. A. KOUGBLENOU, Agroéconomiste
Chef de Division K. JOHM, OSAN.4
Directeur pour le secteur A. BEILEH, Directeur pi, OSAN
Directeur régional K.J. LITSE, ORWA
MM. M. TRAORÉ, Spécialiste en chef de gestion des ressources naturelles, OSAN.4
M. TARHOUNI, Ingénieur d’irrigation en chef, OSAN.2
N. KACEM, Agroéconomiste, OSAN.2
A. DORSOUMA, Spécialiste en changement climatique, ORQR.3
M. KANE, Ingénieur des infrastructures rurales, OSAN.1
J. El FALEH, Ingénieur en irrigation, OSAN.4
Mme R. BA NAYE, Spécialiste en Genre, OSAN.2
F.R. QUINTANILHA, Spécialiste en changement climatique, ONEC.3
Révision par les pairs
TABLE DES MATIÈRES
Page
Equivalences, Année fiscale, Poids et mesure, Sigle et abréviations, Fiche de projet, Résumé
Analytique, Matrice du projet, Calendrier d’exécution………………………………..… .. i-vii
I. ORIENTATION STRATÉGIQUE ET JUSTIFICATION ...................................................................... 1
1.1 LIENS DU PROJET AVEC LA STRATÉGIE ET LES OBJECTIFS DU PAYS ET LES CRITÈRES DU PPCR .................. 1 1.2 JUSTIFICATION DE L’INTERVENTION DE LA BANQUE .................................................................................. 2 1.3 COORDINATION DES DONATEURS ............................................................................................................... 2
II. DESCRIPTION DU PROJET .................................................................................................................... 4
2.1 COMPOSANTES DU PROJET ......................................................................................................................... 4 2.2 SOLUTIONS TECHNIQUES ET ALTERNATIVES ETUDIEES .............................................................................. 5 2.3 TYPE DE PROJET ......................................................................................................................................... 5 2.4 COÛT DU PROJET ET DISPOSITIFS DE FINANCEMENT ................................................................................... 5 2.5 ZONE ET BENEFICIAIRES ............................................................................................................................ 6 2.6 APPROCHE PARTICIPATIVE POUR L’IDENTIFICATION, LA CONCEPTION ET LA MISE EN ŒUVRE DU PROJET.. 7 2.7 PRISE EN CONSIDÉRATION DE L’EXPÉRIENCE DU GROUPE DE LA BANQUE ET DES LEÇONS TIRÉES DANS LA
CONCEPTION DU PROJET ............................................................................................................................. 7 2.8 PRINCIPAUX INDICATEURS DE PERFORMANCE ............................................................................................ 7
III. FAISABILITÉ DU PROJET ...................................................................................................................... 8
3.1 PERFORMANCE ECONOMIQUE ET FINANCIERE ............................................................................................ 8 3.2 IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL ..................................................................................................... 8
IV. EXÉCUTION ............................................................................................................................................. 10
4.1 DISPOSITIONS D’EXECUTION .................................................................................................................... 10 4.2 SUIVI ....................................................................................................................................................... 11 4.3 GOUVERNANCE ........................................................................................................................................ 12 4.4 SOUTENABILITE ....................................................................................................................................... 12 4.5 GESTION DES RISQUES ............................................................................................................................. 13 4.6 DEVELOPPEMENT DES CONNAISSANCES ................................................................................................... 13
V. CADRE JURIDIQUE ............................................................................................................................... 14
5.1 INSTRUMENT LEGAL ................................................................................................................................ 14 5.2 CONDITIONS ASSOCIEES A L'INTERVENTION DE LA BANQUE .................................................................... 14 5.3 CONFORMITE AVEC LES POLITIQUES DE LA BANQUE ET DES CRITERES DU PPCR .................................... 15
VI. RECOMMANDATION ............................................................................................................................ 15
APPENDICE I : Indicateurs socio-économiques comparatifs du Niger
APPENDICE II : Opérations en cours du Groupe de la Banque au Niger
APPENDICE III : Principaux projets financés par la Banque et d’autres partenaires au développement
APPENDICE IV : Carte administrative du projet
APPENDICE V : Organigramme de mise en œuvre du programme PSRC
Volume 2 (Annexes techniques)
Annexe A APERÇU DU SECTEUR ET SOUTIEN DES BAILLEURS DE FONDS
Annexe B SOUTIEN DES ARGUMENTS CLÉS DU RAPPORT
Annexe C ANNEXES OPÉRATIONNELLES
Équivalences monétaires
(Février 2012)
1 UC = 1,55108 USD = 772,19258 F CFA = 1,1772 €
1 USD = 497,8419 F CFA
1 € = 655,957 F CFA
Année fiscale
1er
janvier – 31 décembre
Poids et mesures
1 tonne métrique = 2204 livres
1 kilogramme (kg) = 2,20 livres
1 mètre (m) = 3,28 pieds
1 millimètre (mm) = 0,03937 pouce
1 kilomètre (km) = 0,62 mile
1 hectare (ha) = 2,471 ares
Sigles et abréviations
BEEEI : Bureau d’évaluation environnementale et des études d’impacts
BMD : Banques multilatérales de développement
CCP : Cellule de coordination du projet
CES/DRS : Conservation des Eaux et du Sol/Défense et Restauration des Sols
COFOB : Commission foncière de base
DEP : Direction des études et de la planification
DGR : Direction générale du génie rural
DRA : Direction régionale de l’agriculture
FCS : Fonds climatique stratégique
FIC : Fonds d’investissement climatique
GTT : Groupe de travail thématique
HCME : Haut- commissariat à la modernisation de l’Etat
INRAN : Institut national de recherche agronomique du Niger
ISC : Indicateurs de suivi et contrôle
MAG : Ministère de l’agriculture
PACRC : Programme d’actions communautaires pour la résilience
PADAZ : Projet d’appui au développement agricole de Zinder
PADL : Projet d’appui au développement local
PANA : Plan d’actions national pour l’adaptation aux changements climatiques
PDC : Plan de développement communal
PDIPC : Projet de développement de l’information et la prospective climatiques
PGES : Plan de gestion environnementale et sociale
PMERSA- MT : Projet de mobilisation des eaux pour le renforcement de la sécurité alimentaire Maradi, Tahoua
et Zinder
PMET : Projet de mobilisation des eaux de Tahoua
PPM : Plan de passation des marchés
PPCR : Programme pilote pour la résilience climatique
PROMOVARE : Projet de mobilisation et de valorisation des ressources en eau
PSRC : Programme stratégique de résilience climatique
PTF : Partenaires techniques et financiers
PVDT : Projet de mobilisation des eaux Dosso et Tillabéry
SDR : Stratégie de développement rural
SDRP : Stratégie de développement accélérée et de la réduction de la pauvreté
SN/PACVC : Stratégie nationale et son plan d’actions en matière de changements climatiques TRE : taux de
rentabilité économique
UC : Unité de compte
VAN : Valeur actuelle nette
ii
Fiche de projet
Fiche du client
EMPRUNTEUR / DONOTAIRE: République du Niger
ORGANE D’EXÉCUTION : Ministère de l’Agriculture (MAG)
Plan de financement
Source Montant
(Millions USD)
Instrument
PPCR
12,50
Prêt
PPCR 9,50 Don
Gouvernement 1,40
COÛT TOTAL 23,40
Importantes informations financières de la BAD_______________________________
Type de prêt USD
Type d’intérêts Taux de base fixe
Commission de service 0,10%
Autres frais* NA
Echéance 40 ans
Différé d’amortissement 10 ans
VAN (scénario de base)
TRE (scénario de base)
2,299 milliards de FCFA
14,3%
Durée – principales étapes (attendues)_______________________________
Approbation de la note conceptuelle: Septembre 2011
Approbation du projet : Septembre 2012
Signature : Octobre 2012
Mise en vigueur : Novembre 2012
Achèvement: Novembre 2017
Dernier décaissement : Mai 2017
Date de clôture: Novembre 2018
iii
RÉSUMÉ DU PROJET
1. Aperçu général du projet
1.1 Le Niger a été admis pour bénéficier d’un programme pilote pour la résilience
climatique (PPCR), le premier du Fonds Stratégique pour le Climat (FSC) des Fonds
d’investissements Climatiques conçus pour promouvoir un développement à faible densité du
carbone. Le Niger a préparé un programme stratégique pour la résilience climatique (PSRC)
avec l’aide de la Banque, de la Banque Mondiale et de la Société Financière Internationale.
Approuvé en novembre 2010 par le sous-comité PPCR, il sera exécuté à travers quatre projets
prioritaires que sont le projet de développement de l’information et de la prospective
climatique (PDIPC, mis en œuvre par la Banque), le présent projet de mobilisation et de
valorisation des ressources en eau (PROMOVARE), le programme d’actions communautaires
pour la résilience climatique (PACRC, mis en œuvre par la Banque Mondiale) et d’un projet
de promotion du secteur privé qui sera mis en œuvre par la Société Financière Internationale
(SFI). Le projet PROMOVARE interviendra dans dix (10) communes de quatre régions du
Niger (Agadez, Dosso, Tillabéry et Tahoua). Les principales réalisations attendues du projet
sont : (i) la construction et la réhabilitation de mini – barrage, de seuils d’épandage et de
périmètres irrigués permettant la mise en valeur d’une superficie de 1023 ha, (ii) la protection
des bassins versants, (iii) l’aménagement de parcs de vaccination, de périmètres pastoraux et
de couloirs d’abreuvement, (iv) la construction d’infrastructures socio-économiques, et (v) le
renforcement des capacités de producteurs pour l’adoption des techniques et des pratiques
résilientes. Le coût du projet est de 23,4 millions d’USD sur financement du PPCR et du
Gouvernement. Il sera exécuté sur une période de cinq ans soit 2013 à 2017.
1.2 L’objectif général du programme PSRC au Niger est d’améliorer la résilience des
populations et des systèmes de production à la variabilité et aux changements climatiques.
L’objectif sectoriel du projet est d’améliorer la résilience des populations dans les
collectivités communales ciblées par la maîtrise de l’eau pour les activités agro-pastorales.
Les communes et les populations bénéficiaires seront les maîtres d’ouvrage du projet car elles
initieront tous les sous-projets qui seront financés par le projet. Les actions du projet
profiteront directement à la population de dix communes estimée à 708 600 personnes dont
près 50,6% de femmes. Les principaux bénéficiaires sont les associations de producteurs, les
collectivités locales, les services techniques, les ONG, et les PME. Les collectivités locales et
les opérateurs privés tireront des avantages des infrastructures de base et de la relance des
activités économiques.
2. Évaluation des besoins
Au cours des quarante dernières années, le Niger a connu sept épisodes de sécheresse dont les
conséquences sur les productions agropastorales, la sécurité alimentaire et la vie
socioéconomique ont été dramatiques. La production vivrière annuelle moyenne satisfait
environ 85% des besoins domestiques cela même en année de pluviométrie normale. Sans des
mesures soutenues d’adaptation aux changements climatiques, les populations rurales,
dépendantes des cultures pluviales, continueront à être fragilisées et n’auront d’autres choix
que de déserter les zones vulnérables. Les départements bénéficiaires du projet ont été choisis
selon les critères suivants: (i) la vulnérabilité sur le plan de la sécurité alimentaire (ii)
l’absence d’autres intervenants dans le domaine au niveau de la zone et (iii) le potentiel
existant en matière de mobilisation des eaux de ruissellement et des terres irrigables. Sur la
base de ces critères la zone d’intervention déterminée, inclut neuf départements parmi les plus
vulnérables du Niger que sont Ouallam et Filingué dans la région de Tillabéry, Loga et Nord
iv
Doutchi dans la région de Dosso, Ouest Illéla, Nord Tahoua, Sud Tchintabaraden et Sud
Abalak dans la région de Tahoua et Tchirozerine dans la région d’Agadez. Pour un meilleur
impact du projet, l’option a été prise de concentrer les activités dans dix communes que sont :
Abalak, Afala, Agadez, Baleyara, Illéla, Kaou, Loga, Ouallam, Soukoukoutan et Tabelot.
3. Valeur ajoutée pour la Banque
En s’appuyant sur le premier pilier de la stratégie d’assistance de la Banque au Niger (2005-
2012) et en tant qu’entité de supervision de la mise en œuvre du projet, la Banque poursuivra
et intensifiera son appui au Niger dans un domaine où elle a démontré son savoir-faire depuis
plusieurs années. Le projet est en conformité avec la stratégie de la Banque dans le secteur
agricole 2010 – 2014. La Banque est déjà intervenue dans trois des quatre régions concernées
par PROMOVARE (Dosso, Tahoua et Tillabéry) à travers les projets PMET, PVDT et le
programme Kandadji. Le projet PMERSA-MTZ, en cours, couvre la région de Tahoua mais
n’interviendra pas dans les départements concernés par PROMOVARE. Toutes ces
interventions ont permis de développer une expertise confirmée en matière de mobilisation
des eaux de surface à la satisfaction des populations touchées. Cette approche de
développement suscite de fortes attentes dans ces régions arides.
4. Gestion des connaissances
Le PPCR a pour vocation de piloter et de démontrer des méthodes d’intégration du risque
climatique dans la planification des programmes et projets de développement. Le
PROMOVARE permettra d’acquérir plus d’informations sur l’efficacité des méthodes
d’adaptation aux changements climatiques pour lutter contre l’insécurité alimentaire, et
notamment de l’intensification de l’irrigation par la mobilisation des ressources en eau de
ruissellement. Les populations bénéficiaires développeront des connaissances d’adaptation
aux changements climatiques par une gestion durable des ressources eau, l’utilisation des
techniques agricoles et des semences résilientes et l’intégration des informations climatiques
pour une meilleure gestion des activités agro-pastorales. Les leçons apprises seront
disséminées à travers les réunions périodiques des pays pilotes et seront capitalisées pour la
reproduction de la stratégie d’intervention du PSRC dans la sous-région et ailleurs dans le
monde. La gestion des connaissances du PSRC est logée à la sous – composante coordination
stratégique du programme PARC. Le PSRC permettra d’acquérir une meilleure connaissance
des liens étroits entre le développement et l’adaptation aux changements climatiques.
v
CADRE LOGIQUE AXÉ SUR LES RÉSULTATS
PAYS ET TITRE DU PROJET : Projet de Mobilisation et de Valorisation des Ressources en Eaux (PROMOVARE)
BUT DU PROJET : Améliorer la résilience des populations à la variabilité et au changement climatique par la maîtrise de l’eau
CHAINE DES RESULTATS INDICATEURS DE PERFORMANCE MOYENS DE
VERIFICATION
RISQUES ET
MESURES D’ATTENUATION Indicateur (y compris ISC) Situation de référence Cible
IMP
AC
T
L’incidence de la pauvreté
rurale est réduite dans la zone
du projet
Incidence de la pauvreté dans les
communes du projet
Emplois créés
66%
-
52% en 2017
5 000 emplois directs en 2017
Enquête profil de la pauvreté
Rapports et statistiques
de la SDR
EF
FE
T
La production agricole est augmentée sur une base
durable dans les communes
du projet
La résilience du cheptel est renforcée dans les communes
du projet
Production agricole additionnelle dans les communes du projet
Cheptel additionnel sécurisé
Saison pluvieuse : 370 tonnes
Saison irriguée : N/D
N/D
Saison pluvieuse : 650 t/an Contre saison : Production additionnelle
22100 t/an en 2017
5 000 UBT/an en 2017
Rapports et statistiques des Ministères de
l’Agriculture et
l’Élevage Enquêtes de suivi de la
production
Rapports de suivi –évaluation du projet
Risques:
- Insuffisance de synergie des
acteurs.
- Insuffisance de la pluviométrie - Faible réceptivité aux itinéraires
Mesures d’atténuation :
- Promotion du programme aux près des acteurs
- Aménagement des forages
d’appoint - Vulgarisation agro-
météorologique
Pro
du
its
1. Mobilisation des
ressources en eau
Ouvrages hydrauliques
Ouvrages anti – érosifs
Aménagements pastoraux
Suivi des ressources en eau
1.1 : Nombre de mini – barrage
construit 1.2 : Nombre de seuils construits
1.3 : Superficie de terres agricoles dégradées restaurées
1.4 : Longueur de berges protégées
1.5 : Nombre de seuils de protection construits
1.6 : Superficie de plantation
d’arbres 1.7 : Superficies de terres disposant
d’un système d’irrigation résilient
1.8 Superficies de terres résilientes pour l’élevage
1.9 : Nombre de parcs de
vaccination aménagés 1.10 : Longueur de couloir
d’abreuvement aménagée
1.11 : Nombre de sites d’irrigation disposant d’un modèle opérationnel
de gestion et suivi des ressources en
eau
1.1 : 0
1.2 : 0
1.3 : 0
1.4 : 0
1.5 : 0
1.6 : 0
1.7 : 0
1.8 : 0
1.9 : 0
1.10 : 0
1.11 : 0
1.1 : 1 mini-barrage construit pour un
volume total d’eau mobilisé de 4,5 millions de m3 ;
1.2 : 10 seuils construits sur 5 ans 1.3 : Travaux de conservation des eaux et
du sol sur 500 ha
1.4 : 10 km de traitement des berges en pierres sèches
1.5 : 10 seuils en gabion de protection
construits 1.6 : 1023 ha dont 300 ha pour la culture
de décrue
1.7 : 1000 ha de plantations d’arbres dont 500 ha en 2014
1.8 : 2 périmètres pastoraux résilients
d’environ 40 000 ha aménagés autour de 2 forages profonds
1.9 : 10 parcs de vaccination
1.10 : 350 km de couloir d’abreuvement aménagés
1.11 : L’évolution des ressources en eau
est modélisée sur les 10 sites du projet
Rapport de réception
Rapport du bureau de contrôle
Rapport de missions de supervision ou de
mi-parcours de la
Banque Rapport de suivi de la
Cellule de
Coordination du Projet Rapport d’activités du
projet
Risques
- Problèmes fonciers au niveau des sites
- Faible capacité des entreprises et fournisseurs locaux
Mesures d’atténuation
- Convention de financement basée
sur un plan d’aménagement
participatif du site - Ajuster les lots des travaux et des
biens à la capacité des entreprises et
fournisseurs locaux
vi
Pro
du
its
2. Développement
d’irrigation
Aménagement hydro-agricole
Puits maraichers Forages
Réseau californien
Irrigation goutte à goutte Motopompes
Grillage
3. Actions
d’accompagnement Renforcement des capacités
Piste de desserte
Infrastructures socio-économiques
Recherche-action
PGES
4. Gestion du projet
Coordination et suivi du projet
Passation des marchés
Audit du projet
Suivi – évaluation du projet
2.1 : Nombre d’aménagement hydro-agricole réalisé
2.2 : Nombre de puits et forages
réalisés 2.3 : Longueur de réseau californien
posée
2.4 : Nombre de kits goutte à goutte fournis
2.5 : Nombre de motopompes
fournies 2.6 : Longueur de grillage de
protection posée
2.7 : Nombre de producteurs ayant
des terres disposant d’un système
d’irrigation résilient
3.1 : Nombre d’organisation des
producteurs mises en place et formées
3.2 : Nombre de producteurs
encadrés sur les pratiques et les techniques résilientes
3.3 : % des producteurs ayant
adopté des pratiques et techniques résilientes d’irrigation
3.4 : Longueur de piste de desserte
réalisée 3.5 : Nombre d’infrastructures
socio-économiques construites
3.6 : État de mise en œuvre du PGES
4.1 : Respect du calendrier et du
budget
4.2 : Acquisitions suivant les règles de la Banque
4.3 : Gestion financière satisfaisante
4.4 : Synergie avec les autres projets du PSRC
2.1 : 0
2.2 : 0
2.3 : 0
2.4 : 0
2.5 : 0
2.6 : 0
2.7 : 0
3.1 : 0
3.2 : 0
3.3 : 0
3.4 : 0
3.5 : 0
3.6 : 0
2.1 : 1 aménagement hydro-agricole de 200 ha réalisé en aval du mini-barrage
2.2 : 631 puits maraichers (1/2 pour les
femmes), 102 forages et 6 forages profonds réhabilités ou réalisés
2.3 : 82 600 ml de réseau californien posés
2.4 : 190 kits d’irrigation goutte à goutte mis à la disposition des producteurs
2.5 : 510 motopompes et 3 électropompes
fournies aux producteurs 2.6 : 16 500 ml de grillage de protection
posés
2.7 : 4100 producteurs ont accès à
l’irrigation résiliente dont 1/3 de femmes
3.1 : 11 comités de gestion des sites et 16
groupements de producteurs (1/2 des membres sont des femmes) sont mis en
place et fonctionnels
3.2 : 4100 producteurs en 2014 ont été touchés par la vulgarisation dont 1/2 de
femmes
3.3 : 50% en 2014 et 100% en 2017 3.4 : 54 km des pistes rurales construites
ou réhabilitées
3.5 : 10 banques à céréales, 19 boutiques d’intrants et 3magasins sont construits et
fonctionnels
3.6 : PGES mis en œuvre à la satisfaction de la Banque
4.1 : Activités du projet exécutées dans les 5 ans
4.2 : Plan de passation des marchés
respectés sans plaintes 4.3 : Rapports d’audit annuels jugés
satisfaisants
4.4 : Résultats du projet conformes aux objectifs du PSRC
Rapport de réception Rapport du bureau de
contrôle
Rapport de missions de supervision ou de
mi-parcours de la
Banque Rapport de suivi de la
Cellule d’Exécution du
Projet Rapport d’activités du
projet
Composante 1 : Mobilisation des ressources en eau
Composante 2 : Développement de la petite irrigation
Composante 3 : Mesures d’accompagnement
Composante 4 : Gestion du projet
Coûts des composantes :
Composante 1 : 8,74 millions d’USD
Composante 2 : 8,04 millions d’USD
Composante 3 : 3,85 millions d’USD
Composante 4 : 2,77 millions d’USD
Sources de financement :
Prêt PPCR : 12,50 millions d’USD Don PPCR : 9,50 millions d’USD
Gouvernement : 1,40 millions d’USD
TOTAL : 23,40 millions d’USD
1
RÉPUBLIQUE DU NIGER-RAPPORT D’ÉVALUATION
PROJET DE MOBILISATION ET DE VALORISATION DES RESSOURCES
EN EAU (PROMOVARE)
La direction soumet le présent rapport et les recommandations ci-après, relatifs à la mise en
œuvre d’un prêt et d’un don FSC-PPCR de 12,50 millions de $ EU et 9,50 millions de $ EU
respectivement, à la République du Niger, pour contribuer au financement du Projet de
mobilisation et de valorisation des ressources en eau (PROMOVARE) pour améliorer la
résilience aux changements climatiques des populations.
I. ORIENTATION STRATÉGIQUE ET JUSTIFICATION
1.1 Liens du projet avec la stratégie et les objectifs du pays et les critères du PPCR
1.1.1 Le cadre général du projet s’insère dans le programme pilote pour la résilience
climatique PPCR qui a pour objectif d’assister le Gouvernement du Niger dans la formulation
d’un ensemble cohérent d’initiatives permettant d'inclure la résilience climatique dans les
stratégies de développement social et économique du pays. Il s’aligne également à la Stratégie
de développement accéléré et de la réduction de la pauvreté du Niger (SDRP) sur la période
2008-2012 (Axes 1, 2 et 5). Il s’inscrit dans la Stratégie de développement rural (SDR) du
Niger, la Stratégie nationale de développement de l’irrigation et de collecte des eaux de
ruissellement et la Stratégie nationale et son plan d’actions en matière de changements
climatiques (SN/PACVC) adoptée en 2003. La diversification et l’intensification des cultures
irriguées est une des mesures prioritaires d’adaptation aux effets néfastes des changements
climatiques identifiées par le Programme d’actions national d’adaptation à la variabilité et aux
changements climatiques (PANA, adopté en 2006).
1.1.2 Le projet PROMOVARE est l’un quatre projets prioritaires du programme PSRC
préparé par le Niger avec l’aide des BMD (Banque Mondiale, BAD et SFI) et qui a été
approuvé par le sous – comité PPCR en novembre 2010. Conçu pour une période de 5 ans, le
PSRC comporte trois piliers (Annexe B1), chaque pilier ayant ses propres activités qui sont
complémentaires pour l’atteinte des objectifs du programme. Le PDIPC, dans le cadre du 1er
pilier, couvrira l’activité de développement de prospective et d’information climatiques qui
seront utilisées pour améliorer la performance des autres projets. Le projet d’investissement
PROMOVARE mettra en œuvre l’activité de gestion intégrée des ressources en eau prévue
dans le 2ème
pilier. Le PACRC de la Banque Mondiale couvrira des activités du 1er
pilier
(outils de résilience climatique et environnementale, communication et renforcement des
capacités), des activités du 2ème
pilier (gestion durable des sols, protection sociale) et des
activités du 3ème
pilier (coordination stratégique du programme, gestion des connaissances).
Le projet de la SFI travaillera à la mise en œuvre des activités complémentaires aux trois
autres projets (développement d’une plateforme de l’information climatique, promotion des
techniques d’irrigation résilientes, assurance et mutualisation) en lien secteur privé.
1.1.3 De la même manière que le processus de préparation des projets PPCR a impliqué les
actions en cours des autres partenaires en rapport aux changements climatiques au Niger, la
mise en œuvre veillera à la synergie et la complémentarité des interventions. Le projet PDIPC
a prévu la diffusion des informations climatiques auprès 150 000 producteurs à travers les 266
communes du Niger par le biais du réseau des agents de vulgarisation de tous les
départements du Niger. Il financera également un accompagnement sur le terrain de 1500
producteurs et productrices des sites d’irrigation de PROMOVARE pour l’intégration des
2
informations climatiques dans la planification et la mise en œuvre de leurs activités. Le
PDIPC formera également les agents de vulgarisation des sites de PROMOVARE sur
l’intégration des informations climatiques dans les activités agricoles. Toutes les informations
climatiques développées par le PDIPC seront donc versées dans le package de vulgarisation
sur les sites de PROMOVARE. Le projet PACRC renforcera les capacités des producteurs en
gestion des sols et de l’eau.
1.2 Justification de l’intervention de la Banque
1.2.1 Le projet PROMOVARE est conforme aux deux piliers stratégiques retenus par le
document de la stratégie pays axée sur les résultats (DSPAR) 2010-2012 que sont i) le
développement rural à travers la mobilisation des ressources en eau et ii) le développement de
infrastructures, y comprises les infrastructures sociales. Le projet est en conformité avec la
stratégie à moyen terme de la banque (2008-2012), de la stratégie à long terme (2013-2022)
en cours d’élaboration ainsi que de la stratégie pour le secteur de l’agriculture 2010-2014 de
la Banque axée sur l’amélioration de l’infrastructure rurale et l’élargissement de la superficie
durablement mise en valeur pour améliorer la résilience de la base de ressources naturelles. Le
projet cadre avec la stratégie d’adaptation au changement climatique et de gestion des risques
y afférents de la Banque.
1.2.2 Dans le secteur agricole et particulièrement la mobilisation des ressources en eau, la
Banque a financé ces dernières années plusieurs projets dont le programme Kandadji, le projet
PMET Tahoua, PADAZ Zinder, PVDT Dosso Tillabéry, PADL Diffa et PMERSA-MTZ. Le
projet PMERSA-MTZ, en cours, couvre la région de Tahoua mais pas les départements
concernés par PROMOVARE. Ces interventions ont permis de développer une expertise
confirmée en matière de mobilisation des eaux de surface et ont suscité de fortes attentes de
populations pour cette approche de développement. Dans le cadre du programme pilote
PPCR, le Gouvernement du Niger a choisi la Banque comme entité de supervision du projet.
1.3 Coordination des donateurs
1.3.1 Le partenariat entre les bailleurs de fonds et le Gouvernement du Niger est régi par le
principe de la Déclaration de Paris. La coordination de l’aide se fait à travers le document de
réduction de la pauvreté (DSRP) qui est retenu comme cadre de référence pour les
interventions actuelles et futures des partenaires techniques et financiers. La coordination de
l’aide est assurée à travers les organes suivant : le comité national de pilotage, le comité
national Gouvernement / PTF, le comité national de concertation et de dialogue, les structures
sectorielles et le secrétariat permanent. Un comité des partenaires du secteur de
développement, auquel s’est joint la Banque en mai 2012, est également opérationnel depuis
plusieurs années. Les informations sur le secteur agricole sont résumées au tableau ci-
dessous.
3
Secteur ou sous-secteur*
PIB en
2011
Exportations en
2011
Main-
d’œuvre
Secteur agricole 54,1% 18,8% 80%
Parties prenantes : Etat – Bailleurs (APD) en millions de FCFA
Gouvernement : Dépenses
publiques annuelles (moyenne 2010-2011)
Bailleurs de fonds** : Décaissements au titre de l’APD sur la période 2010-
2011
209 498
67 215
Aides budgétisées Aides hors budget
Bilatéraux = 44 882
FAD = 16 972
IDA = 33 980
FED = 15 536
BOAD = 11 541
BID = 11 242
Autres = 43 050
Sous – total = 177 203
Bilatéraux = 10 127
FAD = 302
IDA = 13 578
FED = 4 534
BOAD = 151
BID = 3 603
Sous – total 32 295
Niveau de la coordination de l’aide
Existence de groupes de travail thématiques GTT
Existence d’un programme sectoriel global
Rôle de la BAD dans la coordination de l’aide
Oui
Non
Membre GTT
** = les interventions de chaque bailleur de fonds sont détaillées à l’annexe A
4
II. DESCRIPTION DU PROJET
2.1 Composantes du projet
Tableau II-1 : Composantes du projet
Nom de la
composante
Coût estimatif
(millions
d’USD)
Description des composantes
1
Mobilisation des
ressources en eau
8,74
Réalisation des ouvrages hydrauliques : Construction d’un (1)
mini – barrage et dix (10) seuils d’épandage.
Traitement des bassins versants : Aménagement de 500 ha
d’ouvrages antiérosifs, traitement de 10 km de berges en pierres
sèches, construction de 10 seuils en gabions de protection et
plantations d’arbres sur 1000 ha.
Aménagements pastoraux : Aménagement de 2 périmètres
pastoraux supportant 5 000 UBT, 10 parcs de vaccination, 9 puits
pastoraux et 350 km de couloir d’abreuvement.
Suivi des ressources en eau : Implantation de 9 piézomètres et 3
limnigraphes avec échelle, modélisation des ressources en eau des
sites d’irrigation
2
Développement de
l’irrigation
8,04
Aménagement hydro-agricole : Aménagement en maîtrise totale
de 200 ha en aval du mini-barrage et 300 ha en décrue.
Appui à la petite irrigation : Aménagement et équipement de 523
ha de périmètres irrigués à l’aide de réhabilitation / fonçage de
631 puits maraichers et réhabilitation / réalisation de 102 forages,
pose de 82 600 ml de réseau californien, fourniture de 190 kits
d’irrigation goutte à goutte, de 510 motopompes et 3
électropompes et pose de 16 500 ml de grillage.
3
Mesures
d’accompagnement
3,85
Renforcement des capacités des communautés : Mise en place de
11 comités de gestion des ouvrages, 16 groupements des
producteurs et encadrement de 4100 producteurs pour l’utilisation
des techniques et des semences résilientes ainsi qu’une gestion
durable de l’eau et des sols.
Réalisation des infrastructures de désenclavement et de stockage :
Construction / réhabilitation de 54 km de pistes rurales,
construction de 10 banques céréalières, de 19 boutiques d’intrants
agricoles et zootechniques et 3 magasins de stockage.
Appui à la recherche accompagnement: Étude et suivi de
l’ensablement et de l’envasement des barrages et retenues d’eau,
établissement des normes de résilience standardisées pour les
ouvrages de mobilisation et des canaux d’irrigation, recherche sur
les conditions et les unités de stockage et de conservation des
produits agricoles ainsi que la diffusion des semences améliorées.
Mesures environnementales : Renforcement des capacités des
acteurs des acteurs, mise en œuvre des mesures d’atténuation,
surveillance environnementale et suivi environnemental.
4
Gestion du projet
2,77
Planification des activités du projet
Coordination et suivi des activités
Acquisition des biens, services et travaux
Gestion financière
Suivi – évaluation du projet
Audits annuels et évaluation finale du projet
5
2.2 Solutions techniques et alternatives étudiées
2.2.1 Les contraintes du secteur agricole proviennent d’abord du fait que le Niger est un
pays sahélien dont plus de 75% de son territoire est désertique. Outre sa grande dépendance
aux aléas climatiques, le développement du secteur rural se heurte aux principales contraintes
suivantes : (i) faible niveau d’alphabétisation, de technicité et d’organisation des paysans ; (ii)
encadrement insuffisant des producteurs et accès limité à la formation, à la diversification,
aux intrants et au crédit ; (iii) déficit de capacité de stockage et d’évacuation des produits ; et
(iv) insuffisante intégration de l’agriculture et de l’élevage. Le secteur agricole est un des plus
vulnérables aux changements climatiques de sorte que dans l’avenir, il serait difficile que la
production agricole puisse assurer la sécurité alimentaire, compte tenu de l’écart manifeste
entre les besoins alimentaires d’une population en forte croissance et la production agricole
probable (PANA, 2006). Il est donc nécessaire de mettre en place des efforts soutenus,
massifs, conjugués et efficaces pour augmenter la résilience climatique du pays.
Tableau II-2 : Solutions de substitution envisagées et raisons du rejet
Alternative Description succincte Raison du rejet
Grande irrigation à l’aval des
barrages
Aménagements de grands
périmètres à l’aval des barrages
Solution peu adaptée aux capacités
financière et de gestion des
bénéficiaires
Forages profonds Irrigation des périmètres à l’aide
des forages profonds
Coûts d’aménagement et
d’entretien très élevés
2.2.2 Les activités du projet intégreront les changements climatiques à travers la
transformation qui sera induite auprès des producteurs grâce à la planification des activités
d’irrigation en fonction de la vulnérabilité des sites, la promotion d’une gestion durable des
ressources en eau et des sols ainsi que l’utilisation des technologies et des semences
résilientes.
2.3 Type de projet
Le projet PROMOVARE sera financé par le programme pilote pour la résilience climatique
(PPCR). C’est un projet d’investissement pour l’adaptation aux changements climatiques par
la mobilisation des ressources en eau et la promotion d’un changement transformationnel par
l’adoption des techniques et des pratiques résilientes dans la gestion des activités
agropastorales. Le pays a opté pour l’utilisation des ressources de prêt et du don afin de
financer l’ensemble des activités prioritaires identifiées par le PSRC.
2.4 Coût du projet et dispositifs de financement
2.4.1 Le coût total du projet PROMOVARE, y compris les imprévus physiques et financiers
et hors taxes et droits de douanes, est estimé à 23,40 millions d’USD, soit environ 11,671
milliards FCFA dont 69%, en devises et 31% en monnaie locale. Le résumé du coût estimatif
du projet, par composante et par catégorie de dépenses, est présenté dans les tableaux ci-après.
2.4.2 Le projet sera financé conjointement par le PPCR (Don et Prêt) et le Gouvernement.
Le prêt PPCR est de 12,50 millions d’USD, le Don est de 9,50 millions d’USD soit un total
de 94,1% du coût total en HT du projet. Le Gouvernement contribuera pour un montant
686 096 810 FCFA équivalent à environ 1,40 million d’USD, soit 5,9%.
6
Tableau II-3: Coût estimatif par composante
Composantes Coût (FCFA '000) Coût (USD '000) %
devise
%C.
Base ML Devises Total ML Devises Total
Mobilisation des ressources en eau 1 001 353,98 2 783 801,95 3 785 155,93 2 011,39 5 591,74 7 603,12 74 37
Développement de la petite
irrigation 869 834,40 2 609 503,19 3 479 337,58 1 747,21 5 241,63 6 988,84 75 34
Mesures d’accompagnement 498 540,00 1 167 360,00 1 665 900,00 1 001,40 2 344,84 3 346,24 70 16
Gestion du Projet 779 777,50 419 897,50 1 199 675,00 1 566,31 843,44 2 409,75 35 12
Coût de base 3 149 505,88 6 980 562,63 10 130 068,51 6 326,31 14 021,64 20 347,95 69 100
Imprévus physique 185 054,83 495 669,14 680 723,97 371,71 995,64 1 367,35 73 7
Imprévus financiers 244 967,23 587 006,86 836 394,74 492,06 1 179,10 1 671,16 71 8
Coût total 3 579 527,94 8 063 238,64 11 642 766,57 7 190,09 16 196,38 23 386,46 69 115
Tableau II-4: Coût du projet par catégorie de dépense
Catégories de dépense
Coût (FCFA '000) Coût (USD '000) % devises
%C. Base ML Devises Total ML Devises Total
Travaux 1 809 698,38 5 429 095,13 7 238 793,51 3 635,08 10 905,25 14 540,34 75 71
Biens 102 485,00 358 815,00 461 300,00 205,86 720,74 926,60 78 5
Services 535 070,00 1 040 730,00 1 575 800,00 1 074,78 2 090,48 3 165,26 66 16
Fonctionnement 702 252,50 151 922,50 854 175,00 1 410,59 305,16 1 715,75 18 8
Total coût de base 3 149 505,88 6 980 562,63 10 130 068,51 6 326,31 14 021,64 20 347,95 69 100
Imprévus physique 185 054,83 495 669,14 680 723,97 371,71 995,64 1 367,35 73 7
Imprévus financiers 244 967,23 587 006,86 831 974,09 492,06 1 179,10 1 671,16 71 8
Coût total 3 579 527,94 8 063 238,64 11 642 766,57 7 190,09 16 196,38 23 386,46 69 115
Tableau II-5: Sources de financement
Sources Coût (FCFA '000) Coût (USD '000)
% Devises ML Total Devises ML Total
PRET 4 736 302,15 1 490 996,37 6 227 298,52 9 505,08
2 994,92 12 500,00 53,5
DON 3 155 959,43 1 573 411,81 4 729 371,24 6 339,54 3 160,46 9 500,00 40,6
GVT. 170 977,06 515 119,76 686 096,81 343,44 1 034,70 1 386,46 5,9
TOTAL 8 063 238,64 3 579 527,94 11 642 766,57 16 196,38 7 190,09 23 386,46 100,0
Tableau II-6: Utilisation des ressources par catégorie (millions d’USD)
Catégories Prêt PPCR Don PPCR Gouvernement
Travaux
Biens
Services
Personnel
Fonctionnement
11, 84
-
0,66
-
-
4, 33
1,00
2, 62
0,69
0,86
0,86
-
0,21
0,02
0,31
Total 12, 5 9,50
1,40
2.5 Zone et bénéficiaires
2.5.1 La zone du projet concerne 10 sites de 10 communes appartenant à neuf départements
des régions d’Agadez, Dosso, Tahoua et Tillabéry. Le projet touchera de manière directe 4100
producteurs (25 000 personnes) et d’une façon indirecte une population estimée à 708 600
habitants dont 50,6% de femmes. Les bénéficiaires directs visés par le projet sont les petits
producteurs et les populations féminines vulnérables aux effets des changements climatiques ;
les groupements de producteurs ; les artisans privés de maintenance de réseaux d’irrigation et
7
les femmes commerçantes impliquées dans la collecte des produits agricoles et le système de
warrantage.
2.6 Approche participative pour l’identification, la conception et la mise en œuvre
du projet
L’identification du projet a été faite dans le cadre de la préparation du programme stratégique
pour la résilience climatique (PSRC) au Niger, dans lequel PROMOVARE constitue l’un des
4 projets identifiés. La mission de préparation d’avril 2011 a rencontré les principaux acteurs
concernés, en particulier les représentants du comité de pilotage du PSRC ; du ministère
chargé de l’agriculture et de l’élevage et celui chargé des ressources en eau ; des institutions
de recherche ; des organisations de la société civile et du secteur privé ; des projets en cours
d’exécution ayant des activités en relation avec la gestion durable des terres ; des structures
faîtières des organisations paysannes intervenant dans le secteur de la maîtrise de l’eau ; des
Partenaires Techniques et Financiers. L’ensemble des actions prévues au niveau de chaque
composante, intègre un mécanisme de mise en œuvre basé sur la participation, l’implication
et la responsabilisation des groupes cibles que sont les producteurs vulnérables, afin qu’ils
s’approprient les réalisations et assurent leurs entretiens et le recouvrement des charges
récurrentes. Les communes et les communautés concernées seront les maîtres d’ouvrage des
activités du projet avec l’appui technique de la CCP et des services techniques.
2.7 Prise en considération de l’expérience du Groupe de la Banque et des leçons
tirées dans la conception du projet
En date du 15 juillet 2012, le portefeuille de la Banque comprend 9 opérations en cours pour
un montant total de 153,15 millions d’UC avec un taux de décaissement de l’ordre de 25 %.
Deux projets sont potentiellement à problème, soit 22% du portefeuille (détail en appendice
II). Le portefeuille en cours dans le secteur agricole comporte trois (3) projets (PMERSA-
MTZ, PVDT et Kandadji), et aucun n’est à problème. La Banque finance également, dans le
cadre du Programme ClimDev/BAD, un projet exécuté par l’ACMAD qui vise de
renforcement de capacités des institutions africaines dans la modélisation et la prévision
climatiques. Deux (2) projets ont été complétés dans le secteur en 2010 (PLCE et PADAZ)
avec une évaluation de performance de 3 (voir annexe B2). Les leçons tirées de projets
financés par la banque sont : (i) privilégier des projets de conception simple et centrés sur des
actions prioritaires en matière de réduction de la pauvreté et de sécurité alimentaire ; (ii) cibler
des zones d’étendue relativement limitée et aussi pour mieux s’insérer dans le processus de
décentralisation en cours ; (iii) tenir compte de l’intégration de l’agriculture et de l’élevage;
(v) intégrer la mise en valeur des infrastructures dans l’exécution du projet, et, (vi) appuyer le
renforcement des capacités des bénéficiaires.
2.8 Principaux indicateurs de performance
Les principaux indicateurs de performance retenus pour le projet sont : (i) la production
agricole additionnelle dans les communes du projet, (ii) le cheptel sécurisé dans les
communes du projet ; (iii) la superficie de terres disposant d’un système d’irrigation résilient ;
(iv) le nombre de producteurs ayant des terres disposant d’un système d’irrigation résilient ;
(v) la superficie des terres résilientes pour l’élevage ; (vi) le nombre de sites d’irrigation
disposant d’un modèle opérationnel de gestion des ressources en eau ; (vii) le nombre
d’organisation de producteurs mises en place et formées ; (viii) le nombre d’infrastructures
socio-économiques construites, (ix) le pourcentage de producteurs encadrés ayant adopté des
8
pratiques et des techniques résilientes d’irrigation, (x) le taux d’accès des femmes aux
bénéfices du projet et (xi) le taux de mise en œuvre du PGES.
III. FAISABILITÉ DU PROJET
3.1 Performance économique et financière
3.1.1 La valeur ajoutée supplémentaire induite par le projet est de 2 298,8 millions de FCFA
en année de croisière résultant des revenus additionnels dégagés au niveau des bénéficiaires.
Le taux de rentabilité interne économique (TRE) est estimé à 14,3 % sur la base d’un cash -
flow établi sur une durée de 25 ans. Le TRE a été calculé sur la base du cumul des revenus
nets additionnels issus de la mise en valeur de 1023 ha aménagés1 déduit du cout du projet et
du cumul des charges récurrentes d’encadrement, d’entretien et de fonctionnement des
ouvrages sur la période de calcul des flux financiers. Les tests de sensibilité établis sur les
bases consignées dans le tableau ci-dessous portent le TRE respectivement à 12,6%, 12,8 % et
11,1%. Les détails de l’analyse économique et financière se trouvent dans l’annexe technique.
Cash-flow de
base
Sensibilité 10% de
diminution de
revenus
Sensibilité 10%
d'augmentation des coûts
Sensibilité 10% de diminution
de revenus et 10%
d'augmentation des coûts
TRE 14,3% 12,6% 12,8% 11,1%
3.2 Impact environnemental et social
Environnement
3.2.1 Le PROMOVARE a été classé dans la catégorie 2 en mars 2011. Un Plan de Gestion
Environnementale et Sociale (PGES) a été préparé en novembre 2011 pour répondre aux
exigences environnementales du Niger et de la Banque ainsi qu’à la recommandation de
l’évaluation environnementale stratégique du PSRC.
3.2.2 Les principaux impacts positifs sur l’environnement sont la recharge des nappes
phréatiques par les seuils, l’amélioration de la couverture végétale des bassins versants traités,
la stabilisation des sols et l’augmentation de la production primaire et de la biodiversité. Les
principaux impacts négatifs sur l’environnement sont la perte de cultures dans la zone
d’inondation du réservoir, les risques d’inondation en cas de rupture des digues du barrage,
les risques de contamination des eaux et des sols par les produits phytosanitaires et le risque
d’une surexploitation des nappes pour le besoin de la petite irrigation. La mise en œuvre des
mesures d’atténuation proposées dans le PGES assurera une meilleure intégration du projet à
son environnement. Ces mesures incluent l’indemnisation pour les pertes de cultures, la
vulgarisation des bonnes pratiques d’utilisation des produits agrochimiques, la promotion
d’une gestion durable des ressources et la plantation d’arbres le long des pistes à réhabiliter.
Le budget de mise en œuvre du PGES est estimé à 250 000 000 FCFA (voir détails à l’annexe
B9).
1 Dont 200 ha d’aménagement hydro-agricole en aval du barrage Anekar, 300 ha de décrue en amont du même
barrage et 523 ha de périmètres irrigués.
9
Changement climatique
3.2.3 Le PROMOVARE est un projet qui vise à accroitre les capacités d’adaptation des
populations aux changements climatiques à travers des actions telles que la mobilisation des
ressources en eaux pour l’irrigation ainsi que la vulgarisation des semences résilientes et des
techniques d’irrigation améliorées. Le projet est en ligne avec les axes prioritaires dégagés par
le PANA (2006) du Niger de même que ceux du NAMA élaboré avec l’appui de la Banque
en octobre 2011. Les activités de reboisement prévues contribueront, même si de manière très
localisée, à l’augmentation de la capacité de séquestration du carbone. Les émissions de
carbone des activités d’irrigation seront minimisées par l’adoption sur les périmètres des
techniques agricoles conservatrices de l’environnement.
Genre
3.2.4 Le renforcement des capacités sera particulièrement bénéfique aux femmes et aux
jeunes, leur offrant une opportunité privilégiée de participer à une activité au même titre que
les hommes et de renforcer leur niveau d’organisation. Les actions spécifiques pour les
femmes sont les puits maraichers (50%), les terres aménagées (33%), les magasins de
stockage (33%), la vulgarisation agricole (50%), l’encadrement des groupements (50%), les
travaux de conservation des eaux et du sol (50%) et la plantation d’arbres (50%). La
participation des femmes dans les comités de gestion des ouvrages et dans les groupements
leur permettra d’être mieux à même de gérer les techniques d’aménagement des sols en
CES/DRS, d’entretenir les infrastructures rurales, d’acquérir les intrants et de commercialiser
les produits. Au niveau du foncier, le projet contribuera à la sécurité foncière des femmes sur
les terres agricoles par ses actions d’appui à la mise en place des structures de gestion du
foncier rural (COFOB).
Impact social
3.2.5 Le projet créera environ 5000 emplois directs et 25 000 emplois indirects. Les actions
d’adaptation et de renforcement de la résilience climatique des groupes cibles vulnérables,
auront des impacts sociaux positifs majeurs ci-après : (i) diminution de l’exode rural et de la
tendance au vieillissement de la population agricole et pastorale, (ii) diminution de l’incidence
de la pauvreté , (iii) amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, (iv) renforcement
du savoir-faire technologique, organisationnel et de gestion des populations pauvres et
vulnérables ; (vi) amélioration induite des conditions de vie des populations.
3.2.6 Le projet générera quelques impacts négatifs sur le plan social notamment le risque de
prolifération des IST / VIH durant les travaux, les pertes de culture du fait de l’inondation des
terres, le développement des maladies d’origine hydrique et respiratoires, les risques de
conflit sociaux liés à l’accès des parcelles aménagés, et les risques d’intoxication liée aux
produits agro-chimiques. Les mesures d’atténuation prévues dans le PGES incluent la
signature d’une convention de financement clarifiant les responsabilités de toutes les parties,
la mise place et formation des comités de gestion de sites, la sensibilisation sur les maladies
transmissibles IST/VIH et celles liés à l’eau, la compensation pour la perte des cultures, la
formation des gérants et des brigadiers phytosanitaires sur la manipulation des pesticides et la
plantation d’arbres de protection contre la poussière à la traversée des villages par les pistes
rurales.
10
IV. EXÉCUTION
4.1 Dispositions d’exécution
4.1.1 Modalités d’exécution : Afin de promouvoir et de renforcer leur synergie, les deux
projets PPCR mis en œuvre par la Banque (PDIPC et PROMOVARE) seront exécutés sous la
direction d’un seul Coordonnateur dont la désignation devra être soumise à l’approbation de
la Banque. Ce coordonnateur dirigera la cellule de coordination du projet PROMOVARE et
du projet PDIPC sous la supervision du Directeur général du plan. Le Coordonnateur du
projet veillera à mettre en place un cadre fiduciaire et un dispositif opérationnel. Il bénéficiera
de l’appui de deux experts en gestion financière et en acquisition et sera responsable de la
gestion du projet, notamment des acquisitions des biens et services, de la gestion financière et
du suivi et évaluation, en liaison avec l’expert en suivi-évaluation de la Cellule de
coordination stratégique.
4.1.2 Le Ministère de l’Agriculture désignera au sein de la DGGR une équipe technique
composée d’un chef d’équipe et de 2 experts techniques : un chargé des travaux et un chargé
de la mise en valeur. Les activités seront mises en œuvre par des bureaux d’études, des
entreprises, des ONG, les communautés et les services techniques qui établiront des
conventions de partenariat avec le PROMOVARE. Sur le terrain, le projet bénéficiera de
l’appui des personnels techniques des services déconcentrés du Ministère de l’Agriculture. Il
s’agira au niveau des régions de quatre agents de liaison (Tahoua, Agadez, Dosso et
Tillabéry), et au niveau des départements de 9 points focaux. Les services techniques
régionaux et départementaux seront chargés de la vulgarisation et de l’encadrement des
producteurs, de l’appui aux communautés et aux communes pour l’élaboration et le suivi des
sous – projets ainsi que du suivi – évaluation des activités du projet sur le terrain.
4.1.3 Le comité de pilotage du projet sera assuré par le comité national d’orientation et de
pilotage qui sera mis en place pour le pilotage de tout le programme stratégique pour la
résilience climatique (PSRC). Dans les régions, cette fonction sera dévolue au Comité
régional d’orientation et de pilotage du programme PSRC. Les activités du projet seront
exécutées dans le cadre des plans de développement communaux (PDC). Les communautés et
les communes, appuyées par les services techniques déconcentrées, élaborent un plan
d’aménagement faisant suite à un diagnostic participatif et une évaluation de la vulnérabilité.
Le plan d’aménagement identifie des sous – projets structurants pilotés par les communes et
des sous – projets d’appui à la petite irrigation formulés par les communautés. Elles
soumettront par la suite des requêtes de financement aux sous – projets à la CCP avec
laquelle, elles signeront des conventions de financement pour la mise en œuvre. Les
infrastructures seront réceptionnées et gérées par les communautés et les communes avec
l’appui des services techniques.
4.1.4 Acquisitions : Toutes les acquisitions de biens, de travaux, et de services de
consultants financées sur les ressources du fonds PPCR, se feront conformément aux règles et
procédures de la Banque, pour l'acquisition des biens et travaux (Edition Mai 2008) et ,
conformément aux règles et procédures de la Banque pour l'utilisation des consultants
(Edition Mai 2008), sur la base des dossiers-types d'appel d'offres de la Banque (version
Septembre 2010). La procédure de revue a posteriori sera utilisée pour des montants de
contrats estimatifs de moins de 20.000 UC. Les modes d’acquisition des travaux se feront par
un appel d’offres international pour le mini – barrage, un appel national AON pour les travaux
11
des seuils et la consultation d’entreprises pour la réhabilitation des locaux de la CCP et la
mise en place de bornes de suivi. L’acquisition des biens se fera par appel d’offres national et
la consultation de fournisseurs. Les acquisitions des services de consultants se feront par la
méthode de la sélection basée sur la qualité et le coût (SBQC), la méthode de la sélection au
moindre coût (SMC), la sélection basée sur la qualification des consultants (SQC) et l’entente
directe. Des conventions seront signées avec des structures ou centres de recherches
appropriés pour exécuter des activités respectives dont ils sont les seuls actuellement au Niger
habilités à les réaliser pour les projets du secteur public. Des protocoles seront établis avec les
comités villageois pour les activités de protection des bassins versants. Le plan de passation
des marchés pour une période de 18 mois, établi par le donataire, est présenté à l’annexe B7
du volume 2 du rapport.
4.1.5 Gestion financière et décaissements : Dans le cas du Niger, malgré les réformes
engagées depuis 2005 pour améliorer le système de gestion des finances publiques, les
évaluations selon les méthodologies du PEFA en 2008 et du PEMFAR II en 2009, révèlent
encore de grandes contraintes dans chacune des trois composantes du système national de
gestion des finances publiques, à savoir : le système d’exécution du budget, le système de
contrôle financier et le système de reddition des comptes. Dans ce contexte, la création au sein
de la Direction Générale du Plan (DGP) d’une cellule de coordination du projet
PROMOVARE et du projet PDIPC s’est imposée comme la solution la plus réaliste ; étant
entendu que celle-ci devra nécessairement être renforcée en matière de gestion de projet et
aussi des règles et procédures de la Banque. En vue d’une exécution financière efficace du
PROMOVARE et du PDIPC, le Directeur Général du Plan engagera un certain nombre
d’actions aussitôt après l’approbation des financements. Il s’agit notamment de : i) la création
de la Cellule de coordination stratégique et la désignation de ses membres ; ii) la création de
la Cellule de coordination du projet PDIPC et du projet PROMOVARE au sein de la
Direction Générale du Plan et la nomination du Coordonnateur de ladite cellule ; iii) le
recrutement des Experts de gestion financière et en passation de marchés et du Comptable; iv)
L’élaboration du Manuel des procédures administratives, financières et comptables) ; v)
l’acquisition du logiciel de comptabilité (multi projets), le paramétrage du logiciel et la
formation du personnel; vi) le recrutement d’un auditeur externe; et vii) l’ouverture d’un
compte spécial pour les ressources du don dans une banque commerciale acceptable par la
Banque. Les données détaillées sur la gestion financière et le décaissement sont fournies à
l’annexe B6.
4.1.6 Audits : Les audits annuels des états financiers seront réalisés par une firme d’audit
externe sur la base de termes de référence approuvés par la Banque. Les rapports d’audit
devront être transmis à la Banque au plus tard six mois après la fin de l’exercice sous revue.
4.2 Suivi
4.2.1 Le dispositif de suivi et d’évaluation du projet à mettre en place comprend la cellule de
coordination stratégique du PSRC, le comité national d’orientation et de pilotage, la Direction
générale de génie rural, la coordination du projet, le comité régional d’orientation et de
pilotage, les directions régionales (hydraulique, environnement, agriculture, etc.), les bailleurs
de fonds et les bénéficiaires. Le Gouvernement et la Banque assureront un suivi rapproché
durant toute l’exécution du projet. Des missions conjointes de supervision, de suivi et de
revue à mi-parcours seront conduites par la Banque durant l’exécution du projet. Un manuel
de suivi – évaluation du projet sera élaboré en début du projet qui identifiera les indicateurs
pertinents de suivi ainsi que les procédures de suivi à mettre en œuvre. Le projet mettra en
12
place deux types de suivi : le suivi interne et le suivi externe. Le suivi interne sera réalisé par
la coordination du projet, à partir des tableaux de bords élaborés à cet effet. Il sera produit des
rapports trimestriels et annuels d’activités.
4.2.2 Outre le suivi interne, il sera également procédé à un suivi externe. Le suivi externe se
focalisera essentiellement sur les effets et impacts du projet pour l’atteinte des objectifs du
PSRC Niger ainsi l’identification des bonnes pratiques. Le volet de développement et
diffusion des connaissances des quatre projets du PPCR Niger est logé dans la composante 3
du projet PACRC supervisé par Banque Mondiale et sera mis en œuvre par la cellule de
coordination stratégique du PSRC. Chaque projet produira des rapports périodiques de suivi-
évaluation qui seront examinés par la cellule de coordination stratégique en vue. Le projet de
la SFI mettre en place une plateforme nationale d’informations sur les changements
climatiques qui sera un cadre d’échanges sur les bonnes pratiques d’adaptation développées
par le PPCR et les autres partenaires. Cette plateforme regroupera des techniciens, des
producteurs, des opérateurs du privé, les banques et les assurances.
4.2.3 Le calendrier d’exécution du projet est présenté dans le tableau ci-après :
Tableau IV-1 : Calendrier d’exécution et de supervision
Activités Responsables Echéance Approbation par le sous – comité PPCR
Négociations
Approbation du prêt
Signature de l’accord de prêt
Autorisation 1er
décaissement
Lancement du projet
Conventions avec les services techniques
Signature des contrats
Exécution des prestations
Évaluation à mi – parcours
Achèvement des activités
Rapport d’achèvement de l’emprunteur
Rapport d’achèvement
Audits
PPCR/BAD
Gouvernement / BAD
PPCR
BAD / Gouvernement
BAD
Organe d’exécution / BAD
Organe d’exécution / Gvt
Gouvernement
Organe d’exécution / Gvt
Gouvernement / BAD
Gouvernement / BAD
Gouvernement
BAD
Organe d’exécution
Avril 2012
Août 2012
Septembre 2012
Octobre 2012
Novembre 2012
Novembre 2012
Février 2013
Mars 2016
Nombre 2017
Mai 2015
Novembre 2017
Août 2017
Novembre 2017
Annuellement
4.3 Gouvernance
Au niveau du secteur rural, il existe un secrétariat pour le code rural au niveau national et
régional et des commissions foncières ont été mises en place au niveau départemental,
municipal et local. En ce qui concerne la gestion financière publique, les études réalisées en
2008 et 2009 montrent qu’en dépit des quelques progrès enregistrés au cours des dernières
années, le système de gestion des finances publiques fait encore face à certaines faiblesses.
Pour relever ces défis, le Gouvernement envisage, avec l’appui des partenaires techniques et
financiers, une démarche en trois étapes : (i) validation du diagnostic de la Gestion des
dépenses publiques, (ii) validation des recommandations formulées, et (iii) élaboration d’un
programme de réformes.
4.4 Soutenabilité
4.4.1 La durabilité du projet repose sur la forte implication des acteurs nationaux
(ministères, société civile, secteur privé et bénéficiaires) à toutes les étapes de sa conception.
Sa mise en œuvre impliquera la participation des directions centrales et régionales, des
13
organisations communautaires, des bénéficiaires, des ONG et du secteur privé. Chaque acteur
contribuera à travers une approche participative où toutes les activités seront entreprises en
concertation étroite avec les bénéficiaires. Dans ce cadre, des actions de renforcement de
capacités par la formation technique et managériale, l’encadrement des bénéficiaires et la
structuration des organisations de producteurs seront menées par le projet PROMOVARE
ainsi que les deux autres projets du PPCR Niger à travers les services techniques et les ONG
spécialisées.
4.4.2 De manière globale la durabilité du projet est conditionnée par une mise en œuvre
adéquate des mesures de pérennisation mise de l’avant par le projet: (i) le mécanisme
institutionnel d’appui-accompagnement des bénéficiaires par les services techniques et les
ONG; (ii) un renforcement de capacités techniques, organisationnelles et de gestion des
organisations de bénéficiaires, avant et pendant les réalisations des actions ; (iii) la formation
des auxiliaires villageois d’aménagement pour le suivi des entretiens des aménagements
réalisés (iv) la vulgarisation des technologies simples; (v) la vulgarisation des produits
climatiques et des semences résilientes, et (vi) les revenus additionnels positifs issus de la
mise en valeur des aménagements.
4.5 Gestion des risques
L’atteinte des résultats projetés du projet pourra être compromise par les risques potentiels ci-
après énumérés. Toutefois, les mesures d’atténuation proposées permettront de juguler les dits
risques en vue de la bonne exécution du projet. Ce sont:
Insuffisance de synergie entre les acteurs: Une bonne fonctionnalité du dispositif
institutionnel de mise en œuvre du projet, notamment du comité national d’orientation
et de pilotage, devrait atténuer considérablement ce risque.
Insuffisance des eaux : L’implantation des forages d’appoint sur les sites d’irrigation
permettra de sécuriser d’avantage la mobilisation des ressources en eau.
Faible réceptivité des producteurs : Il est prévu un accompagnement agro -
météorologique des producteurs en vue d’accélérer l’intégration des changements
climatiques dans les activités agricoles.
Faible capacité des entreprises locales: La CCP devra aligner le lotissement des
travaux à la capacité d’exécution des entreprises locales.
Faible capacité de gestion et d’entretien des ouvrages : La mise en en place d’un
comité de gestion et d’entretien du site est un préalable au financement.
4.6 Développement des connaissances
Le PROMOVARE permettra d’acquérir plus d’informations sur l’efficacité des méthodes
d’adaptation aux changements climatiques et notamment de l’intensification de l’irrigation
par la mobilisation des ressources en eau. Les populations bénéficiaires développeront des
connaissances d’adaptation aux changements climatiques par une gestion durable des
ressources eau, l’utilisation des techniques agricoles et des semences résilientes et
l’intégration des informations climatiques pour une meilleure gestion des activités agro-
pastorales. Les leçons apprises seront disséminées à travers les réunions périodiques des pays
pilotes et seront capitalisées pour la reproduction de la stratégie d’intervention du PSRC dans
la sous-région et ailleurs dans le monde. La gestion des connaissances du PSRC est logée à la
sous – composante coordination stratégique du programme PARC. L’approche de
développement de la culture de contre-saison, mise de l’avant par PROMOVARE, encrée sur
14
les collectivités territoriales, une fois maitrisée, pourra être facilement mise à plus grande
échelle dans le cadre d’un programme plus ambitieux en vue de répondre au déficit structurel
de la production alimentaire au Niger.
V. CADRE JURIDIQUE
5.1 Instrument légal
Les instruments financiers qui seront utilisés dans le cadre du projet sont un don et un prêt sur les
ressources PPCR du FSC. Un protocole d’accord et un accord de prêt seront conclus entre la
Banque africaine de développement, en sa qualité d’organe d’exécution du fonds fiduciaire du
FSC, et la République du Niger.
5.2 Conditions associées à l'intervention de la Banque
5.2.1 Conditions préalables à l’entrée en vigueur du don et du prêt : L’entrée en vigueur
du protocole d’Accord de don est subordonnée à sa signature par la Banque et la République
du Niger tandis que l’entrée en vigueur de l’Accord de prêt est subordonnée à la satisfaction
par la République du Niger des conditions prévues à la Section 12.01 des Conditions
Générales applicables aux Accords de Prêt et aux Accords de Garantie de la Banque.
5.2.2 Conditions préalables au premier décaissement : Outre l’entrée en vigueur du don
et du prêt, le premier décaissement est subordonné à la réalisation par le Niger, à l’entière
satisfaction de la Banque, des conditions suivantes:
(i) Fournir à la Banque une copie de l’arrêté Ministériel signé portant mise en place de la
cellule coordination stratégique du programme et de la cellule de coordination du
projet PROMOVARE (paragraphe 4.1.6).
(ii) Fournir à la Banque, la preuve du recrutement de l’expert en passation des marchés et
du comptable ainsi que de celle de la désignation des trois experts de l’équipe du
projet (paragraphe 4.1.6).
(iii)Fournir à la Banque la preuve de l’ouverture d’un compte spécial au nom du projet
dans une banque acceptable pour le Fonds, destiné à recevoir les ressources du don,
affectées à la gestion du projet (4.1.6)
5.2.3 Autres conditions : La République du Niger devra en outre :
(i) Transmettre à la Banque, pour approbation, au plus tard six (6) mois après le premier
décaissement des ressources du don et du prêt, le manuel des procédures d'exécution et
de gestion administrative et financière du projet (paragraphe 4.1.6).
(ii) Transmettre à la Banque, pour approbation, au plus tard six (6) mois après le premier
décaissement des ressources du don, le contrat de performance de la cellule de
coordination du projet (paragraphe 4.1.6).
(iii) Fournir à la Banque, au plus tard douze (12) mois après le premier décaissement des
ressources du don et du prêt, la preuve de la compensation par le Gouvernement des
personnes affectées par la perte des cultures pluviales de la 1ère
année d’exploitation
du mini-barrage d’Anekar. Cette compensation devra intervenir avant le démarrage
des travaux (paragraphe 3.2.2).
5.2.4 Engagement : La République du Niger s’engage à mettre en œuvre le Plan de gestion
environnementale et sociale de PROMOVARE (Annexe B9).
15
5.3 Conformité avec les politiques de la Banque et des critères du PPCR
Le projet sera exécuté dans le cadre de la stratégie d’intervention de la Banque au Niger
définie dans le DSPAR 2010-2012 dont les piliers sont : (i) le développement rural à travers la
mobilisation des ressources en eau, et (ii) le développement des infrastructures, y compris les
infrastructures sociales. Le projet est également en conformité avec la stratégie d’adaptation
au changement climatique et de gestion des risques y afférents de la Banque ainsi que les
critères définis par le Programme pilote de résilience climatique PPCR.
VI. RECOMMANDATION
La Direction recommande au Conseil d’administration de la Banque d’approuver, en faveur de la
République du Niger, l’exécution par la Banque, en tant qu’Organe d’exécution du Fonds
stratégique pour le climat : (i) un prêt FSC-PPCR d’un montant de 12,5 millions de dollars EU ; et
(ii) un don FSC-PPCR d’un montant de 9,5 millions de dollars EU, destinés à financer le Projet de
mobilisation et de valorisation des ressources en eau (PROMOVARE), aux conditions et
modalités énoncées dans le présent rapport.
Appendice I. Indicateurs socio-économiques comparatifs du Niger Indicateurs sociaux Niger Afrique Pays en
développement 1990 2010
Superficie (000 Km²) 1.267 30.323 80.976
Population totale (millions) 7,9 15,9 1.031,5 5.658,7
Croissance annuelle de la population (%)
Espérance de vie à la naissance -Total (années)
3,1
41,6
3,9
52,5
2,3
56,0
1,3
67,1
Taux de mortalité infantile (pour 1000)
Nombre de médecins (pour 100 000 habitants)
154,1
2,0
83,7
2,0
78,6
58,3
46,9
109,5
Naissances assistées par un personnel de santé
qualifié (%)
Taux de vac. contre rougeole (% d'enfants de 12-
23 mois)
…
38,0
32,9
68,0
50,2
71,1
64,1
80,7
Taux de scolarisation dans le primaire (% brut) 29,0 66,6 102,7 107,2
Ratio Filles/Garçons dans le primaire (%) 56,4 81,8 91,7 96,2
Taux d'analphabétisme (% de la population >15
ans)
… 28,7 64,8 …
Accès à l'eau salubre (% de la population) 41,0 48,0 64,5 80,3
Accès aux services sanitaires (% de la population) 3,0 9,0 41,0 53,6
Valeur de l'IDH (Rang sur 182 pays) … 167,0 n.a n.a
Indice de pauvreté humaine (IPH-1) (% de la
Population)
… 55,8 … …
Indicateurs macroéconomiques Niger
2000 2008 2009 2010
RNB par habitant, méthode Atlas (dollar courant) 170 280 34 …
PIB (Million de dollars courant) 1.667 5.380 5.264 5.700
Croissance du PIB réel (% annuel) -2,6 9,3 -1,2 5,5
Croissance du PIB réel par habitant (% annuel) -5,8 5,2 -4,9 1,6
Investissement intérieur brut (% du PIB) 13,9 29,2 29,3 30,3
Inflation (% annuel) 2,9 11,3 4,9 3,4
Solde budgétaire (% du PIB) -3,8 1,4 -6,6 -3,2
Commerce, Dette extérieure & Flux financiers 2000 2008 2009 2010
Variation en volume des exportations (%) 27,4 -1,1 1,9 3,0
Variation en volume des importations (%) 6,7 30,8 22,0 8,7
Variation des termes de l'échange -17,7 23,3 3,2 -11,9
Balance commerciale (Millions de dollars EU) -47,6 -438,4 -619,0 -874,4
Balance commerciale (% du PIB) -2,9 -8,1 -11,8 -15,3
Solde des comptes courants (Millions de dollars
EU)
111,5 -697,6 -1233,6 -1033,2
Solde des comptes courants (% du PIB) -6,7 -13,0 -23,4 -18,1
Service de la dette (% des exportations) 73,4 1,8 2,0 1,7
Dette extérieure totale (% du PIB) 89,1 14,0 15,8 17,2
Flux financiers nets totaux (Millions de dollars
EU)
183,0 575,2 474,3 …
Aide publique au développement nette (Mn de
dollars EU)
208,5 606,7 470,0 …
Investissements nets directs (Millions de dollars
EU)
8,4 565,9 738,9 …
Développement du secteur privé et
infrastructures
2000 2008 2009 2010
Temps requis pour démarrer une affaire (jours) … 35 19 17
Indice de protection des investisseurs (0-10) … 3,3 3,3 3,3
Abonnés aux téléphones fixes (pour 1000 hab.) 1,8 1,8 4,4 …
Utilisateurs d'internet (pour 1000 hab.) 0,2 24,7 129,1 129,1
Source : Département de la Statistique de la BAD, à partir des sources nationales et internationales
Appendice II. Opérations en cours du Groupe de la Banque au Niger
(Portefeuille actif au 15 juillet 2012)
Nom du projet
Date
d'approba
tion
Date de
clôture Montant (UC)
Taux de
décaissement
(%)
Age
(an) Risque projet
AIDE HUMANIT URGENCE VICTIMES SECHERESSE 20.07.2010
661 883,46 0,00 1,9 NO SUPERVISION
P.MOBILISATION EAUX MARADI,ZINDER,THAOUA 20.09.2011 31.12.2016 9 340 000,00 0,00 0,7 NO SUPERVISION
PAMOGEF - PROJET APPUI LA MOBILI° RESS.I 26.01.2012 31.12.2016 10 000 000,00 0,00 0,4 NO SUPERVISION
PROJET AEPA EN MILIEU RURALE PHASE 2 20.09.2011 31.12.2015 16 000 000,00 0,00 0,7 NO SUPERVISION
PROJET AEPA EN MILIEU RURALE PHASE 2 20.09.2011 31.12.2015 3 300 956,45 0,00 0,7 NO SUPERVISION
PROJET ROUTES TIBIRI-DAKORO ET MADAOUA-B 19.12.2005 30.06.2012 22 000 000,00 64,75 6,5 NON PP / PPP
PROJET DE VALORISATION DES EAUX DANS LES 05.10.2006 31.12.2012 13 000 000,00 71,94 5,7 NON PP / NON PPP
PROGRAMME KANDADJI 29.10.2008 31.12.2015 20 000 000,00 12,05 3,6 NON PP / NON PPP
PROGRAMME KANDADJI 29.10.2008 31.12.2015 20 000 000,00 12,50 3,6 NON PP / NON PPP
APPUI DEV ENSEIGN&FORMAT PROF - PADEFPT 15.12.2010 31.12.2016 7 870 000,00 0,00 1,5 NON PP / NON PPP
APPUI DEV ENSEIGN&FORMAT PROF - PADEFPT 15.12.2010 31.12.2016 17 630 000,00 0,81 1,5 NON PP / NON PPP
PROJET D'AEPA EN MILIEU RURAL DANS 3 REG 21.02.2007 30.11.2012 3 000 000,00 82,24 5,3 NON PP / PPP
PROJET D'AEPA EN MILIEU RURAL DANS 3 REG 21.02.2007 30.11.2012 10 351 947,98 66,26 5,3 NON PP / PPP
153 154 787,89
24,80
3,23
Appendice III. Principaux projets connexes financés par la Banque et d’autres
partenaires au développement du pays
Le développement du Niger est largement dépendant de l’aide apportée par ses partenaires extérieurs dont le
Groupe de la Banque. Ces derniers contribuent de façon significative au financement du Budget de
fonctionnement de l’Etat à travers les aides budgétaires et assurent la réalisation de la presque totalité des projets
de développement ou de renforcement des capacités. Les détails sont donnés dans le volume II du rapport. Domaines prioritaires
Bailleurs de fonds intervenant
actuellement
Observations
Secteur productif
Agriculture, forêt, élevage,
pêche, commerce, tourisme et
artisanat
Chefs de file : Union européenne pour le secteur
rural
(agriculture, élevage et pêche).
Autres Intervenants :
PNUD/PAM/UE/FIDA/AFD/BADEA/BID/Franc
e/KFW/ FAO/GTZ/Belgique/Danemark/Japon.
- L’Union européenne, la Banque
mondiale et la Banque soutiennent
sécurité alimentaire les sous-secteurs
agriculture, élevage, forêts.
- La Banque, la Belgique, la Banque
mondiale apportent leur aide au
développement local ;
- Le FIDA apporte son soutien à la
promotion de la micro finance
- La Banque et le FIDA sont
complémentaires dans la
réhabilitation du secteur agricole.
Secteur social
Education et Santé, genre
Chefs de file : France pour l’éducation
Autres intervenants : Banque mondiale,
BAD/FAD, France, AFD / FAD/ IDA/ BID/
UE/PNUD /France
/Japon/Suisse/FNUAP/Canada/Danemark/UNICE
F/ PNUD/
PAM/UNFPA/GTZ/KFW/Hollande/OXFAM
Chefs de file : Belgique pour la Santé ; Espagne
pour le genre
Autres intervenants : BAD/ FAD/ France/ UE/
Japon/ UNFPA/ OMS/ Luxembourg/ Banque
Mondiale.
- Des synergies existent entre la
Banque mondiale, le FAD, les
agences du système des Nations
Unies et les bilatéraux. Cependant, la
coordination est fortement instaurée
et entretenue dans le domaine de
l’éducation.
Infrastructures et Equipements
collectifs
Travaux publics, Mines,
Industrie, eau, Energie,
Assainissement et Urbanisme.
Chefs de file : Union européenne (Transports),
Suisse (hydraulique)
Autres : FAD/UE/IDA/France/PNUD/BOAD
Les principaux partenaires
intervenant dans ce secteur
sont la Banque mondiale et
l’Union européenne et BAD.
Question transversale
Promotion de la femme,
gouvernance, décentralisation,
renforcement des capacités
Chefs de file : France (gouvernance locale),
PNUD (renforcement des capacités)
Autres intervenants : FAD/IDA/AFD/Allemagne
/Suisse/ FMI-Afritac/Afristat/ Banque mondiale
/Coopération française/ Belgique/AFD /PNUD
Une coordination des actions doit
être entreprise par les autorités dans
ce secteur
Réformes économiques
Appui aux réformes et
allégements de dettes
Chefs de file : FMI (cadre macroéconomique),
Banque mondiale (réformes structurelles)
FMI/IDA/FAD/UE/France/Belgique/BOAD/Pays
Club de Paris
Une coordination étroite est
entretenue.
Multinational/ Vision partagée
bassin du Niger
Programme investissement
prioritaires de l’ABN
Chef de file : Banque mondiale
UE/France/Canada /BAD avec ABN comme
agence d’exécution
Une coordination étroite est
entretenue
Dans le cadre du programme
d’investissement prioritaire
2008/2012 de l’ABN
Programme Kandadji
Chef de file : Banque Africaine de
Développement
BID/OFID/BADEA/KFAED/BOAD/BIDC/FSD/
ABU DHABI
Une coordination étroite est
entretenue.
Appendice IV. Carte administrative du projet
Cette carte a été fournie par le personnel de la Banque africaine de développement exclusivement à l’usage des lecteurs du rapport auquel elle est jointe. Les dénominations utilisées et les frontières figurant sur cette carte n’impliquent de la part du Groupe de la BAD et de ses
membres aucun jugement concernant le statut légal d’un territoire ni aucune approbation ou acceptation de ses frontières
APPENDICE V. ORGANIGRAMME DU PROGRAMME
8 Points focaux régionaux
9 Points focaux départementaux
Comité national d’orientation et de pilotage
Cellule de coordination stratégique
Expert en changement climatique
Expert en communication
Expert en passation de marché
Expert en gestion financière
Comptables (1 PDIC et 1
PROMOVARE)
Equipe PROMOVARE
Chargé des travaux Chargé de la mise en valeur
Agent de
liaison Dosso
Agent de liaison
Agadez
Equipe PDIPC
Chargé des modélisations et
des produits
Chargé des réseaux d’observation
Expert en suivi-évaluation
Coordonnateur PDIPC/PROMOVARE Coordonnateur PACR Mondiale
Agent de liaison
Tillabéry