Niveau ème: 9 année professeur Khemiri Maryem Module de

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Niveau : 9ème année professeur Khemiri Maryem

Module de consolidation et de mise à niveau

Discipline : français

Objectifs : - évaluer le niveau des apprenants

- Tenir compte des difficultés d’apprentissage

Tâche 1 : lire le texte

Etude de texte :

Tistou a huit ans quand madame Mère décide de l’envoyer à l’école de Mirepoil.

Hélas, hélas ! L’école a sur Tistou un effet imprévisible et désastreux. Lorsque s’ouvre le lent

défilé des lettres qui marchent au pas sur le tableau noir, lorsque commence la longue

chaîne des trois-fois-trois, des cinq-fois-cinq, des sept-fois-sept, Tistou éprouve un

picotement dans l’œil gauche et tombe profondément endormi. Il n’est pourtant ni sot ni

paresseux ni fatigué non plus. Il est plein de bonne volonté.

"Je ne veux pas dormir, je ne veux pas dormir ", se dit Tistou. Il visse les yeux au tableau,

colle ses oreilles à la voix du maître. Mais il sent venir le petit picotement…. Il essaie de

lutter par tous les moyens contre le sommeil. Il se chante tout bas une très jolie chanson de

son invention. Rien à faire. La voix du maître se change en berceuse ; il fait nuit sur le tableau

noir ; le plafond chuchote à Tistou : " Pstt, Pstt, par ici les beaux rêves ! " et la classe de

Mirepoil devient la classe aux songes.

D’après Tistou les pouces verts- M.Druon.Hachette jeunesse.

Lexique :

Imprévisible = inattendu, imprévu

Défilé = passage

Sommeil = somnolence

Picotement = impression de petites piqûres répétées

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Un sot = stupide, qui a peu d’intelligence

Paresseux = fainéant

+Pour répondre correctement à une question de compréhension je dois :

* Lire la question

* Lire le texte plusieurs fois

* Souligner les mots clés

* Revenir au texte pour souligner la réponse

* Répondre avec mon propre vocabulaire

* Réviser ma réponse pour corriger les erreurs et pour l’améliorer

Tache 2 : Répondre à des questions de compréhension

Compréhension :

1/ Qui est Tistou ? Et où se trouve-t-il ?

Tistou est un élève de huit ans. Il se trouve en classe.

2/ Quel effet l’école a-t-elle sur lui ? Relevez la phrase qui justifie votre réponse

L’école a un effet négatif, imprévu sur Tistou. La phrase qui justifie ma réponse Hélas ………et

désastreux.

3/ Qu’est ce qui l’empêche de suivre les cours en classe ?

Le sommeil empêche le jeune élève de suivre les cours en classe.

4/ Essaie-t-il de résister au sommeil ? Comment ?

Oui, il essaie de résister au sommeil. Il chante tout bas.

Langue :

Vocabulaire :

1/ Relevez le champ lexical relatif à l’école

………………………………………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………………………………………

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2/ Proposez des synonymes aux mots soulignés :

L’école a un effet désastreux

……………………………………désagréable, mauvais, négatif,

lamentable…………………………………………………………………………………………………………

Tistou éprouve un picotement dans l’œil gauche

………………ressent……………………………………………………………………………………………………………………

………….

3/ Employez l’un des mots soulignés dans une phrase personnelle :

………………………………………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Grammaire :

1/ Identifiez le type de chacune des phrases suivantes :

La voix du maître se change en berceuse.

Phrase déclarative

Quelles sont les qualités de Tistou ?

Phrase interrogative

Arrêtons de nuire à la nature.

Phrase impérative

Quel splendide paysage !

Ph. exclamative

2/ Identifiez la forme de chacune des phrases suivantes :

Je ne veux pas dormir. Phrase négative

Tistou éprouve un picotement dans l’œil gauche.

Phrase affirmative

3/ Récrivez la phrase suivante en utilisant le présentatif : c’est ………. Que

la voix du maître se change en berceuse.

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C’est la voix du maitre qui se change en berceuse. forme emphatique

4/ Evitez la répétition en variant les mots de reprise :

Tistou éprouve un picotement. Il n’est pourtant ni sot ni paresseux. Cet écolier

est plein de volonté. Le jeune élève essaie de lutter contre le sommeil.

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………….

Conjugaison :

1/ Identifiez le temps verbal du texte :

Le temps verbal du texte est le présent de l’indicatif : le présent de narration

2/ Mettez le passage souligné au passé composé :

Il a essayé, il s’est chanté, la voix s’est changée, il a fait, a chuchoté ,la classe est d

evenue

RETENONS :l’auxiliaire ETRE ou AVOIR au présent de l’indicatif plus le

participe passé du verbe

Orthographe :

1/ Accordez correctement le participe passé :

* Le maître est (surprendre) surpris Par le comportement de Tistou.

* Jean et son frère ont été (inscrire) inscrits dans un nouveau collège.

* A la bibliothèque nous avons (découvrir) découvert De précieux livres.

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Production écrite :

Tistou tombe dans un sommeil profond.

Imaginez la réaction se son maître et de ses collègues (un récit qui ne dépasse pas

les huit lignes). Utilisez le présent de l’indicatif.

Tistou tombe dans un sommeil profond .Ses collègues se rendent compte de son

état, ils se mettent à rire et attirent l’attention du maître. Ce dernier s’approche de

Tistou. Il essaie de le réveiller en lui disant : "Mon petit, est-ce que tu vas bien ?"

Le jeune écolier ouvre ses yeux péniblement. Il rougit de honte en voyant son

maître planté devant lui. Il répond : " Excusez-moi monsieur, j’ai tout essayé pour

pouvoir suivre la leçon mais tous mes efforts sont en vain ". Le maître permet à

Tistou d’aller se laver le visage pour pouvoir suivre les cours.

Module d’apprentissage n : 1 Enfants de tous les pays

Présenter et découvrir le thème : Expression orale (15/20 mn)

Qu’est ce qui marque la vie d’un enfant ? Qu’est ce qui fait souffrir un enfant ?

Pourquoi faut-il permettre à l’enfant de mener une enfance épanouie ?

Etude de texte :

J’ai longtemps rêvé de posséder une bicyclette toutes les nuits, c’était le même rêve : on

m’avait enfin acheté le vélo. Et le vélo était là dans ma chambre, devant mon lit,

soigneusement appuyé. Je le voyais sous la fenêtre, ne touchant la cloison que par la selle et

une des pognées du guidon. Il était là. C’était tellement précis que je me disais : "cette fois-ci,

c’est vrai, tu ne rêves pas". J’allumais. Le vélo n’était pas là.

J’ai fait ce rêve régulièrement deux ou trois ans. Et puis mon père m’en a acheté un vélo

flambant neuf, qui sentait bon l’huile fine. Je l’ai monté dans ma chambre, je l’ai mis sous ma

fenêtre en face de mon lit.

À partir de ce moment-là, je me lève pour aller le toucher, pour faire tourner le pédalier et je

me rendormais souriant, l’oreille comblée par le cliquetis doux de la chaîne. Je me suis mis à

rêver que je n’avais pas le vélo dans ma chambre. Toutes les nuits je me disais : "Ce n’est pas

vrai, tu continues le rêve. Ton vélo n’est pas là". Et j’allumais pour vérifier que le vélo était

bien là.

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1/A quel moment de la vie du narrateur ce souvenir remonte-t-il ?

………………………………………………………………………………………………….

2/De quoi a-t-il rêvé ?

………………………………………………………………………………………………….

*Donnez un adjectif caractérisant ce rêve ?

…………………………………………………………………………………………………..

3/Le rêve s’est réalisé pourtant le narrateur enfant a encore des soucis. Pourquoi

…………………………………………………………………………………………………

Vocabulaire :

1/Remplacez les mots soulignés par des synonymes :

*J’ai longtemps rêvé de posséder une bicyclette.

………………………………………………………….

* À partir de ce moment-là, je me lève pour aller le toucher, pour faire tourner le pédalier et je

me rendormais souriant, l’oreille comblée par le cliquetis doux de la chaîne.

………………………………………………………………………………………………

2/Remplacez les mots soulignés par des antonymes :

* Et le vélo était là dans ma chambre, devant mon lit, soigneusement appuyé.

…………………………………………………………………………………………………

* Il était là. C’était tellement précis que je me disais : "cette fois-ci, c’est vrai, tu ne rêves pas".

…………………………………………………………………………………………

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Grammaire :

Objectif : Reconnaitre et employer correctement l’expression du temps dans la

phrase simple et complexe

*L’expression du temps dans la phrase simple :

Le complément circonstanciel de temps dans la phrase simple peut être :

-Un gérondif :

Exemple : En sortant de l’école, il fut heurté par un cycliste.

= (Quand il sortait de l’école il fut heurté par un cycliste)

-Un groupe nominal prépositionnel :

Exemple : A la tombée de la nuit, on allumait les bougies.

= (Lorsque la nuit tombait on allumait les bougies)

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- Un adjectif épithète détaché (mis en apposition)

Exemple : Grondée, elle refuse toujours de manger

= (Lorsqu’elle est grondée, elle refuse toujours de manger)

-Un infinitif précédé d’une préposition (le plus souvent quand les verbes ont le

même sujet)

Exemples : *Avant de partir, il rangea sa chambre.

= (Avant qu’il ne parte, il rangea sa chambre)

*Après avoir réuni ses enfants, il leur parla longuement.

= (Après qu’il eut réuni ses enfants, il leur parla longuement)

-Une subordonnée participiale

Exemple : Les repas servi, les convives mangèrent et se dispersèrent.

= (Lorsque les repas furent les convives mangèrent et …..)

Le complément circonstanciel peut être introduit soit par une préposition soit par

une conjonction.

*L’expression du temps dans la phrase complexe :

Définition :

La proposition subordonnée- complément circonstanciel de temps indique à quel

moment se déroule l’action exprimée dans la proposition principale.

1111111Les subordonnées conjonctives circonstancielles de temps peuvent

exprimer :

-La simultanéité : Le fait exprimé par la principale se situe alors en même temps

que celui exprimé par la subordonnée.

Exemple : Tandis que nous parlions, une vitre se brisa.

*Les conjonctions : quand, lorsque, comme, pendant que, tandis que, alors que, au

moment où, à mesure que, toutes les fois que, au fur et à mesure que + indicatif

-La postériorité du fait principal :

Exemple : Les convives prirent congé après que minuit eut sonné.

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*Les conjonctions : après que, depuis que, une fois que, quand, lorsque, aussitôt

que, dès que, … + indicatif

-L’antériorité du fait principal :

Exemple : Je regarde les gens s’éloigner jusqu’à ce qu’ils disparaissent.

*Les conjonctions : avant que, jusqu’à ce que, en attendant que + subjonctif

Exercices d’application :

1/Complétez les phrases suivantes avec les prépositions ou les locutions

prépositives qui conviennent (avant de, depuis, en, dès, après, dans, pendant) :

a- Avant de sortir de la maison, la mère éteint la lumière

b- ………..deux jours, j’irai à la compagne pour assister à la saison des moissons

c- Il a été profondément ému ………avoir découvert la vérité.

d- Il apprenait cette chanson ………une heure.

e- Le spectacle va commencer ……..quinze minutes.

f- J’ai été absent …….trois jours, la semaine dernière.

g- En hiver, les tempêtes de neige sont fréquentes au canada.

2/Complétez les phrases complexes par les subordonnants de la liste suivante

(quand, jusqu’à ce que, lorsque, avant que)

a- ……les caravanes repartaient sous le soleil brûlant, ceux qui avaient entendu les

histoires du garçon voyaient une autre Afrique, du haut de leurs chameaux.

(Daniel Pennac)

..j’arrive, je suis surprise de trouver l’endroit désert. De loin, je peux voir que la

rivière a monté et le fracas provenant du barrage suscite en moi une angoisse

qui me fait regretter d’être venu. (Charles Juliet, l’inattendu)

b- Ils regardèrent s’éloigner le bateau jusqu’ à ce qu’ il devienne un petit point à

l’horizon.

c- La mère a réussi à sauver son fils avant il ne se noie dans la mer.

3/Complétez les phrases suivantes avec une proposition subordonnée

circonstancielle de temps ayant la valeur temporelle indiquée entre parenthèses.

a- Les élèves travaillent beaucoup jusqu’ à ce qu’ils réussissent

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Un rapport d’antériorité.

b- Nous irons tous faire du ski………………………………………………………

Le public retenait ses émotions ……………………………………

…………….

c- Il a ouvert les fenêtres de la maison

…………………………………………………

…………………….

a- Ils se dépêchent de rentrer au port ……………………………………………….

………………

b- Louise a acheté une belle voiture ………………………………………………..

……………………

C-Ma sœur est tombée malade …………………………………………………

………………………

5/Complète chaque phrase par un complément de temps dont la nature est indiquée

entre parenthèses.

a- Mère Barberin a trouvé Rémi devant sa maison ……….

b- Le père Barberin ne voulait plus le garder chez lui ………..

c- Rémi était battu par cet homme grossier et brutal ………………………

d- Le

e- vieillard essaie de calmer le garçon et de le rassurer .

f- 6/Remplacez chaque groupe complément de temps par une subordonnée de même

sens :

a- Je suis allé à l’école pour la première………………………………………

…………………………………………

b- Les élèves descendaient dans la cour, et l’on leur accordait une courte

récréation…………………………………………………………………………

…

c- mon grand-père m’emmène en

promenade..………………………………………………………………………

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d- Au moment d’attendre les résultats de l’examen, les élèves sont tendus. Au

moment où ils attendent les résultats………………………………………

Activité de conjugaison : *Reconnaitre les temps du récit : le passé simple,

L’imparfait et le plus-que parfait

*Le passé simple est un temps du passé de l’indicatif dont l’emploi est réservé à

l’écrit. A l’oral, il est généralement remplacé par le passé composé.

Il sert à : servir

-Evoquer des actions accomplies, réalisées à un moment précis dans le passé et

souvent brèves.

-Exprimer une action soudaine qui vient interrompre des faits en cours que le

narrateur décrivait.

-Une succession rapide d’actions passées et achevées.

Il existe quatre séries de terminaisons pour ce temps :

*1er groupe et le verbe aller : ai, as, a, âmes, âtes, èrent

*2ème et 3ème groupe : is, is, it, imes, îtes, irent

*3ème groupe : us, us, ut, ûmes, ûtes, ûrent

*3ème groupe : ins, ins, int, înmes, întes, înrent

*L’imparfait de l’indicatif : - Un temps du passé

- Un temps simple (un seul mot)

- Les mêmes terminaisons pour les 3 groupes :

Ais/ ais/ ait/ ions/ iez/ aient

-Sert à décrire : *Des évènements du passé en train de

De se dérouler

Ex : Lorsqu’il faisait noir, les chiens hurlaient

*Des habitudes dans le passé

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Ex : Avant je buvais au biberon

-Sert à exprimer un désir

Ex : Ah ! Si j’étais plus grand !

Remarque : Les verbes en "–ier" ont deux" i "qui se suivent avec nous et vous.

Présent : Maintenant, nous plions nos serviettes.

Imparfait : Avant, nous ne pliions jamais nos serviettes.

*Le plus-que parfait : *Temps du passé : Dans un récit, le plus-que parfait exprime

Une action plus ancienne et on utilise

L’imparfait pour une action plus récente

*Construction : Auxiliaire avoir ou être conjugué à

L’imparfait + la participe passé du verbe


1/Conjuguez les infinitifs soulignés au passé simple, ou à l’imparfait, ou au plus-

que parfait

a- Il était évident qu’en passant dans la salle à manger un même sentiment animer

………….tous les convives. Ils se demandaient quelle bizarre influence les

avait menés tous dans cette maison, et cependant, tout étonnés et même tout

inquiets que quelques-uns étaient de s’y trouver, ils n’eussent point voulu ne

pas y être.

b- Enfin le craquement tant désiré se fut entendu, et au lieu d’une ombre se furent

deux ombres qui s’approchèrent. Le retard de Valentine fut occasionner …. par

une visite de madame Danglars et d’Eugénie, visite qui se prolonger prolongea

au- delà de l’heure où Valentine attendre attendait (par Maximilien)

c- S’il continuer la conversation sur le ton qu’il avait entreprise, la chose aurait pu

mal tourner pour lui.

d- Si Adrienne chanter …………………..tout le monde l’aurait écoutée.

e- Si l’orchestre mettre……….à jouer son morceau musical, le public l’écouterait.

f- Si tu venir …………..nous aurions fait une promenade en bateau.

g- Si vous vouloir ……..apporter votre chat Cupidon, il y serait reçu comme vous-

même.

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h- Si tu reviser …… bien tes leçons, tu aurais de bonnes notes. Mais, puisque tu es

négligent et tu passes ton temps devant la télé ou jouer avec tes copains, tu

redoubleras la troisième année.

2/ Indiquez les temps verbaux des verbes conjugués dans le texte :

Un jour de plein hiver, une reine était assise à sa fenêtre encadrée de bois d’ébène

et cousait. Tout en tirant l’aiguille, elle regardait voler les blancs flocons. Elle se

piqua au doigt et trois gouttes de sang tombèrent sur la neige. Ce rouge sur ce

blanc faisait si bel effet qu’elle se dit : Si seulement j’avais un enfant aussi blanc

que la neige, aussi rose que le sang, aussi noir que le bois de ma fenêtre ! Peu de

temps après, une fille lui naquit : elle était blanche comme la neige, rose comme

sang et ses cheveux étaient noirs comme de l’ébène. On l’appela Blanche neige.

Mais la reine mourut en lui donnant le jour.

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

3/ Mettez les verbes entre parenthèses au passé simple ou à l’imparfait :

Un jour, à l’heure du petit déjeuner, chef levant (déclarer)………. : Ce matin, en

traversant la prairie, j’ai cru voir un cheval blanc couché dans l’herbe. Mais c’(être)

…..une illusion, le soleil du matin trompe souvent les yeux, et personne ne

laisserait son cheval, seul, dans la prairie, pendant toute la nuit. Après le repas, le

petit indien (partir)..... Voir s’il aurait la même illusion que son père. Il (voir) ….un

cheval blanc couché dans l’herbe. Il s’approcha. Ses yeux ne le trompèrent Pas. Il y

avait bien un cheval blanc couché dans les marguerites. Le petit indien (se mettre)

… à caresser doucement le museau du cheval. Puis, il (passer) passa son bras autour

de sa tête et il (serrer) ………le cheval contre lui.

Ce cheval ne put, sans doute, pas marcher, (penser) …. Le petit indien pensa il

doit avoir soif. Et il (apporter)……………. à boire au cheval.

Lecture et compréhension :

Texte :

Tobias, un enfant orphelin, est accueilli par madame Heidi Huber à qui il raconte sa vie.

Après avoir perdu ses parents dès son jeune âge, Tobias avait été recueilli par son

grand-père, qui vivait dans un vieux chalet du côté de Ragaz. Bien qu’il ne

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mangeât pas souvent à sa faim, à cette époque-là, le gamin n’était pas malheureux

chez le bon vieillard, mais un jour d’orage, la foudre tomba sur la cheminée et

détruisit le chalet de fond en comble. Impuissants à arrêter l’incendie par manque

d’eau, le vieil homme, Tobias et une petite fille de voisinage qui se trouvait là, à

garder des vaches, avaient assisté, hébétés, aux ravages des flammes …. Son

bonheur chez son grand-père n’avait duré qu’un an.

Pendant qu’il parlait, Heidi observait Tobias et elle lut sur son visage à quel point

ce drame l’avait bouleversé. Il s’agissait bien d’un drame, en effet, car le chalet

représentait toute la fortune du grand-père. Démuni* d’argent et trop âgé pour

entreprendre la construction d’une nouvelle demeure*, celui-ci se résigna à entrer

à l’hospice* de Ragaz, où il se trouvait encore. Tobias fut alors placé dans une

ferme.

Ici commençaient des tribulations* sur lesquelles le garçon se montra assez

réticent. Heidi se sentit envahie de pitié et d’horreur. Elle devinait bien des choses.

Ballotté de ferme en ferme, mal logé, peu nourri, exploité, brutalisé souvent.

L’enfant avait dû apprendre à se défendre contre des gens sans cœur ni conscience.

Des yeux prompts et toujours sur le qui-vive, des poings solides, des dents de loup

et des pieds agiles, voilà ses armes, pensa madame Huber. Et c’est comme cela

qu’un enfant s’endurcit, qu’il devient sournois et chapardeur*. Un véritable

vagabond sur lequel se renfermeront peut-être un jour les portes d’une prison … A

qui la faute, au juste ?

Lexique :

*Démuni d’argent = n’ayant pas d’argent

*Une demeure = Une maison

*L’hospice = L’établissement où l’on recueille des vieillards qui n’ont plus

personne pour s’occuper d’eux.

*Des tribulations = Des ennuis, des aventures plus ou moins désagréables.

*Un chapardeur = Un voleur

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Les questions :

1/ Pourquoi Tobias vivait-il avec son grand-père ?

………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………..

2/ Etait- il malheureux en vivant avec ce vieillard ? Justifiez votre réponse par une

phrase du texte.

………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………..

3/ Un évènement a bouleversé la vie de cet enfant. Lequel ?

………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………..

4/ Placé dans une ferme, comment était-il traité ? Justifiez votre réponse par une

phrase du texte

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

5/ Vers la fin du texte, Tobias a changé de comportement et d’attitude. Comment

était-il devenu et qu’est ce qui explique ce changement ?

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

Langue :

Vocabulaire :

1/ Proposez des synonymes aux termes soulignés :

*Le gamin n’était pas malheureux.

…………………………………………………………………………………….

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*Ce drame l’avait bouleversé.

……………………………………………………………………………………..

*Un véritable vagabond sur lequel se renfermeront peut-être un jour les portes

d’une prison.

…………………………………………………………………………………….

*Et comme cela qu’un enfant s’endurcit qu’il devient sournois et chapardeur.

…………………………………………………………………………………….

2/Proposez des antonymes aux termes soulignés :

*Ici commençaient des tribulations sur lesquelles le garçon se montra réticent.

……………………………………………………………………………………..

* Après avoir perdu ses parents dès son jeune âge, Tobias avait été recueilli par

son grand-père, qui vivait dans un vieux chalet du côté de Ragaz.

……………………………………………………………………………………..

3/ Relevez le champ lexical relatif à la misère :

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

Activité d’orthographe : L’accord des adjectifs interrogatifs et exclamatifs

Retenons :

I. Adjectifs exclamatifs :

Cette catégorie inclut les déterminants quel, quels, quelle et quelles utilisés dans

les phrases exclamatives.

Comme tous les déterminants, le déterminant exclamatif s’accorde avec le nom

qu’il détermine

Exemples : - Quelle belle maison !

- Quels beaux châteaux !

Les déterminants exclamatifs s’emploient dans des phrases exclamatives

directes ou indirectes.

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Exemples : - Quelle robe !

- J’imagine quelle déception tu as dû faire.

II. Adjectifs interrogatifs :

Cette catégorie inclut les déterminants quel, quels, quelle et quelles.

Comme tous les déterminants, le déterminant interrogatif s’accorde avec le nom

qu’il détermine.

Exemples : - Quel devoir as-tu fini ?

- Quels devoirs as-tu finis ?

Les déterminants interrogatifs s’emploient dans des phrases interrogatives

directes ou indirectes.

Exemples : - Quelle robe porteras-tu ce soir ?

- Il lui demanda quelle cravate mettre avec ce costume.

III. Les homophones quelle(s) / qu’elle(s) :

Quelle est un adjectif interrogatif dont on se sert, au début d’une phrase, pour

demander ce qu’est une personne, une chose, son nom, ses qualités.

Exemple : - Quelle heure est-il ?

Il s’emploie aussi comme adjectif exclamatif au début d’une phrase.

Exemples : Quelle pitié ! Quelle imprudence ! Quelle méchanceté !

Qu’elle est composé de la conjonction de subordination que, ou plus rarement

du pronom relatif que, et du pronom personnel féminin singulier elle.

Exemple : Je suis sûr qu’elle va arriver.

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Exemples Homophones Natures et remarques

Vous voyez bien

Qu’elles sont venues !

Qu’elle(s) Suivi d’un verbe

= pron. Rel. Ou conj.

Que + pron. pers. Peut

Etre remplacé par

Qu’il(s)

Quelle heure est-il ?

Quelle belle pomme !

Il ne sait pas quelles

Fleurs lui acheter.

Quelle(s) Suivi d’un nom (ou

D’un adjectif)

= dét. Interrogatif,

Exclamatif ou indéfini

Il s’accorde avec le

Nom auquel il se

Rapporte.


1/ Choisissez entre quel, quels, quelle et quelles :

a- …………….. belles casquettes !

b- …………… bon repas ! vraiment, c’est délicieux !

c- ……………. Heure est-il ?

d- ……………….. pantalon comptes-tu porter à cette soirée ?

e- ……………… allure ! il a l’art de bien se vêtir (= s’habiller)

2/ Ajoutez (s), (le), (les) si nécessaire.

a- Je ne sais pas quel…. Jour nous sommes.

b- A quel… fille parlais tu ?

c- Quel…. Maladroite ! j’ai encore renversé ma soupe.

d- Comment allez-vous ? Quel…. Sont les nouvelles ?

e- Quel… films avez-vous vu ces derniers mois ?

f- Quel… bonne surprise ! quel…. Bon vent vous amène ?

g- J’ignore quel… équipe a remporté le championnat.

h- Monsieur, à quel… réseau êtes-vous abonné ?

i- Quel… sont les séries préférées ?

3/ Choisissez entre quel/ quelle/ quels/ quelles et qu’elle/ qu’elles :

a- Ces filles savent …………… sont jolies.

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b- ……….. désordre ! on ne sait plus où poser les pieds.

c- Pour faire une chantilly, il ne faut pas employer n’importe ………….. crème.

d- ………….. peinture n’est pas de Van Gogh sur ce mur ?

e- …………… Temps fait-il dehors ?

f- Alors, qu’est-ce ………….. t’a dit ? …………. Scoops t’a-t-elle appris ?

g- Dis-moi ………………. Sont tes groupes préférés et je te dirai ce que j’en

pense.

h- …………….. chien n’aboie quand le facteur passe ?

i- …………. Femme courageuse, tu ne trouves pas ?

j- Sais-tu ………….. partent la semaine prochaine ?

4/ Accordez le pronom interrogatif :

a- …………. Est le plus grand port du monde ?

b- ………………. Sont les propriétés de l’addition ?

c- ……………….. sont les pays les plus peuplés du mode ?

d- …………….. est le différence entre une planète et une satellite ?

e- ……………… sont les couleurs de l’arc-en-ciel ?

5/ Complétez les phrases suivantes par l’adjectif quel que tu accorderas :

a- ……………. Beau bazar !

b- …………..... belles athlètes !

c- ……………. Belles journées !

d- ……………. Beaux habits !

e- …………… malchance !

f- ……………. Miracle !

6/ Complétez par qu’elle ou quel (que tu accorderas)

a- …………….. brave garçon !

b- ………………. Heure est-il ?

c- Je crois …………. A gagné.

d- Savez-vous …………. Est mignonne, ………….. est gentille.

e- J’ignore ………….. jour est né.

f- La robe ………….. porte est démodée.

7/ Complétez le paragraphe par qu’elle, quel ou quel que : (fais attention aux

accords)

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Véronique vient de remporter sa troisième médaille. Le public l’acclame

……… aime. Dans la tribune je vois sa mère ……….. est heureuse ! ………….

Est fière de sa fille ! La star fait maintenant son tour d’honneur. ……… belle

athlète ! ………. Talent et ……….. Performances ! Avec sa modestie

habituelle, elle nous avait déclaré avant la course qu’une victoire n’était jamais

acquise d’avance ……………… que soit l’adversaire. Mais nous étions

convaincus …………… l’emporterait et nous avions raison.

8/ Complétez par quels, quelles, qu’elle, qu’elles :

a- ………. Beau temps il fait en Tunisie s’exclama le touriste.

b- Les arguments donnés pour justifier son absence ne sont pas solides ……….

Soit la personne à qui elle s’adresse.

c- …………. Habits penses-tu …………. Portera ce soir ?

d- Croyez-vous …………… viendra …………. Soient les conditions.

e- ……………. Il soit, obéissez à ses ordres.

f- Nous pensons ……….. a bien choisi la robe.

Expression écrite : Le récit

Le texte narratif :

Raconter, à l’oral ou à l’écrit, consiste à présenter des faits qui s’enchaînent de

façon cohérente. On peut relater :

- Des faits réels pour informer d’un évènement.

- Des faits fictifs (imaginaires) pour distraire ou faire réfléchir le destinataire.

Ex : Chaque matin, la maman dépose sa fille de deux ans à la crèche puis se

dirige au bureau.

Il est à la 1ère personne si le narrateur est un des personnages de l’histoire.

Ex : J’ai eu un merveilleux cadeau cet été : un mignon petit frère. C’est moi qui

lui ai donné le prénom de Léo.

Le personnage est la personne imaginaire qui joue un rôle dans l’histoire. Il

peut s’agir du personnage principal ou de personnages secondaires qui

n’interviennent que de temps à autre. Ces personnages peuvent aider le

personnage principal ou s’opposer à lui.

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*L’auteur :

On nomme ainsi la personne réelle qui écrit, ou a écrit, l’histoire. Son nom

figure sur la couverture du livre, ou en dessous du texte lorsqu’il s’agit d’un

extrait. Une notice biographique permet d’obtenir des renseignements sur la vie

d’un auteur.

*Le narrateur :

Ce terme désigne celui ou celle qui raconte l’histoire.

-Le narrateur emploie la 3ème personne lorsqu’il est extérieur à l’action. Il peut

être totalement effacé ou faire figure de témoin.

-Le narrateur emploie la 1ère personne lorsqu’il joue un rôle dans l’histoire. On

parle dans ce cas de narrateur-personnage.

*Le personnage :

C’est la personne imaginaire, fictive, qui joue un rôle dans l’histoire. Il peut

s’agir du personnage principal ou d’un personnage secondaire qui n’ intervient

que de temps à autre.

Lorsque le personnage, le narrateur et l’auteur ne sont qu’une seule et même

personne, le texte est autobiographique (l’auteur fait me récit de sa vie).

*Le schéma narratif : Tout récit progresse d’une situation initiale à une

situation finale, en passant par une série d’étapes. Sa construction peut ainsi

être ramenée à cinq étapes qui constituent le schéma narratif du récit :

- La situation initiale ou situation d’équilibre initiale

- L’évènement perturbateur (ce qui vient modifier la situation initiale) ou

complication

- Les péripéties (suite d’actions qui découlent de l’évènement perturbateur)

- L’évènement de résolution (ce qui conduit au dénouement)

- La situation finale (ou dénouement) avec l’apparition d’un nouvel équilibre

Le récit au présent donne l’impression que les évènements sont vécus, ou

revécus, en même temps qu’ils sont soit par le héros (à la 1ère personne) soit par

22

un témoin (à la 3ème personne). Il donne ainsi plus de vie, plus d’actualité au

récit.

Les mots de reprise :

Ce sont les mots qui permettent de reprendre une même personne ou une même

chose dans un texte. Ils permettent d’éviter la répétition et/ ou d’apporter des

informations supplémentaires sur le mot repris. Les reprises peuvent être

nominales ou pronominales.

Application :

1/ Réécrivez le texte en remplaçant je par nous et tonton Joseph par les

menuisiers : (attention aux accords)

Je m’ennuie beaucoup avec ces messieurs de la Bachellerie, et je suis heureux

avec eux ! je couche à coté de tonton Joseph, et il ne s’endort jamais sans

m’avoir conté des histoires -il en sait tout plein- puis il bat la retraite avec ses

mains sur son ventre. Le matin, il m’apprend à donner des coups de poing, et il

se fait tout petit pour me présenter sa grosse poitrine à frapper ; j’essaie aussi le

coup de pied, et je tombe presque toujours. Quand je me fais mal, je ne pleure

pas, ma mère viendrait. Il part le matin et revient le soir. Comme j’attends après

lui ! je compte les heures quand il est sur le point de rentrer.

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………..

23

Evaluation :

Texte : Enfant trouvé

Je suis un enfant trouvé.

Mais jusqu’à huit ans, j’ai cru, comme tous les autres enfants que j’avais une

mère, car, lorsque je pleurais il y avait une femme qui me serrait si doucement

dans ses bras en me berçant, que mes larmes s’arrêtaient de couler.

Jamais je ne me couchais dans mon lit sans qu’une femme vienne m’embrasser

et quand le vent de décembre collait la neige contre les vitres blanchies, elle me

prenait les pieds entre ses deux mains et elle restait à me les réchauffer en

chantant une chanson, dont je trouve encore dans ma mémoire l’air et quelques

paroles.

Quand je gardais notre vache le long de chemins herbus ou dans les brandes et

que j’étais surpris par une pluie d’orage, elle accourait au-devant de moi et me

forçait à m’abriter sous son jupon de laine soigneusement ramené par elle sur

ma tête et sur mes épaules.

Par tout cela et par bien d’autres choses encore, par la façon dont elle parlait,

par la façon dont elle regardait, par ses caresses, par la douceur qu’elle mettait

dans ses gronderies, je croyais qu’elle était ma mère.

Mon village, où, parler justement, le village où j’étais élevé, car je n’ai pas eu

de village à moi. Pas de lieu de naissance, pas plus que je n’ai eu de père et de

mère, le village enfin où j’ai passé mon enfance se nomme Chavanon ; c’est

l’un des plus pauvres du centre de la France.

Hector Malot ; sans famille

24

I. Compréhension :

1/ A l’âge de huit ans, qu’est-ce que l’enfant a découvert ?

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

2/ Quelles sont les marques de tendresse dont l’enfant fait l’objet ?

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………….

3/ Selon vous, pour quelle raison l’enfant ne mène-t-il pas la vache dans une

prairie ?

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

4/ Quelle attitude de l’enfant est révélée par le verbe (forcer) ?

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………

II. Vocabulaire :

1/ Rapprochez les expressions de sens contraire :

Un courage admirable / Une bienveillance réconfortable / Une malveillance

décourageante / Une lâcheté méprisable

……………………………… ± ……………………………………

……………………………… ± …………………………………..

2/ Trouvez l’adjectif correspondant aux mots suivants :

- Anxiété :

- Crainte :

- Terreur :

25

- Pitié :

III. Langue :

1/ Complétez les phrases suivantes par les prépositions ou les locutions

prépositives qui conviennent :

* L’enfant trouvé a cru qu’il avait une mère …………. Huit ans.

* ……….. l’avoir réchauffé, ses larmes cessèrent de couler.

* ………… l’aube, il amenait les vaches vers les brandes.

* ……… le consolant, elle lui jetait des regards compatissants.

2/ Transformez les propositions subordonnées circonstancielles de temps en

groupes nominaux C.C de temps :

* Lorsque je pleurais, il y avait une femme qui me serrait dans ses bras.

- ………………………………………………………………………………..

* Quand j’étais surpris par une pluie d’orage, elle m’abritait sous son jupon de

laine.

- ……………………………………………………………………………….

3/ Conjuguez les verbes entre parenthèses au passé simple ou à l’imparfait

selon le sens :

Quand il (être) …………. Petit, il (travailler) ………… dans une manufacture.

Chaque matin, le garçon y (aller) ……. De bonne heure. Un jour, il (arriver)

…………. A l’usine avec un léger retard. Alors, son patron (se mettre)

…………. En colère et le (frapper) …………. Violemment.

4/ Réécrivez ce paragraphe au passé. Tu remplaceras le présent par le passé

simple ou l’imparfait selon le sens :

- Jadis, en Angleterre, les employeurs exploitent les ouvriers et les maltraitent.

Ceux-ci ont une santé chancelante lorsque jean tombe grièvement malade, le

médecin n’hésite pas à accuser l’usine d’être à l’origine de son infection.

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

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……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

27

Unité de remédiation et de consolidation :

Vocabulaire : La synonymie / La polysémie / L’antonymie / Le champ lexical

* La synonymie :

1/ Réécrivez les phrases en remplaçant le mot souligné par son synonyme :

- Juliette engloutit un morceau de gâteau. = Juliette ………….. Un morceau de

gâteau.

- Pour le dessert, tu fais une tarte aux pommes. = Pour le dessert, tu ……….

Une tarte aux pommes.

- Regarde, comme ce ballon est gros. = Regarde, comme ce ballon est ………..

- Notre cousin est très riche. = Notre cousin est très ……….

- Ma grand-mère peint un tableau magnifique dans sa chambre. = Ma

grand-mère ……….. Un tableau magnifique dans sa chambre.

- Cette fille est ma copine. = Cette fille est mon …………..

* L’antonymie :

1/ Réécrivez les phrases en remplaçant les mots soulignés par leur antonyme :

- Quelle maladresse !, quelle …………… !

- Tu as collé le timbre. Tu as ………….. Le timbre.

- Est-ce que l’équipe nationale a gagné le match ? , est-ce que l’équipe

nationale a …………. Le match ?

- Nous devons nous cacher très vite. Nous devons nous ……… très vite.

- Sa victoire était prévisible. Sa victoire était ………….

- Bébé mange proprement. Bébé mange ………..

- Il a attrapé la balle habilement. Il a attrapé la balle ……………

*L’homonymie :

1/ Ecrivez « mer » , « mère » ou « maire » dans les pointillés :

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- Souad Abderrahim vient d’être élue ……… de Tunis.

- On ne peut pas nous baigner ; la ……… est agitée.

- Ma ……… est une bonne couturière.

2/ Ecrivez « pair » , « père » ou « paire » dans les pointillés :

- Mon grand-……. A acheté une nouvelle ……… de ciseaux.

- Le nombre 4 n’est pas un nombre ……….

- Le ……. De mon ami est un excellent chirurgien.

*Le champ lexical :

1/ Relevez tous les mots se rapportant au champ lexical des « vêtements » :

Avant, Mélanie avait les cheveux courts, elle portait toujours des robes gaies et

elle adorait faire les boutiques. Quand elle était étudiante, elle allait

régulièrement dans une petite boutique située près de son université. Elle

trouvait toujours quelque chose : des T-shirts colorés, des jupes sympas, des

pulls bariolés, des foulards de toutes couleurs : des foulards rouges, verts,

jaunes, violets … Mais un jour, Mélanie a du tout changer. Maintenant, elle a

les cheveux longs, elle porte des robes strictes, des tailleurs noirs ou gris, des

chemisiers blancs, des pulls unis et des chaussures très classiques. Elle est

devenue avocate et elle adore sa nouvelle vie.

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

2/ Relevez tous les mots se rapportant au champ lexical des « transports » :

D’habitude, je prends le métro et je mets 30 minutes pour aller au bureau. Je

change une fois et après c’est direct. Mon bureau est donc à une heure de chez

moi si je prends le métro. Il est à environ 40 minutes si je prends le bus et

ensuite le métro. Je peux aussi y aller en tramway, c’est un peu moins cher mais

c’est beaucoup plus long car mon bureau est situé à un arrêt avant le terminus.

Mais à cause de la grève cette semaine, je dois y aller à pied ou à vélo. A vélo,

ça prend une heure et demie. C’est un peu long mais beaucoup plus rapide qu’à

pied. Je ne dois pas trop me plaindre car la météo annonce du beau temps cette

29

semaine. Il y aura beaucoup d’embouteillage, beaucoup de problèmes de

circulation mais ça sera quand même agréable.

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

Lecture et compréhension :

Texte :

C’est l’histoire d’une petite fille qui souffre de la maltraitance de sa mère au

point qu’elle va un jour, demander abri auprès des services sociaux.

- Tes parents savent-ils que tu es ici ? a demandé l’employée des services

sociaux.

- Non, ai-je répondu, mais je veux me renseigner sur les foyers pour enfants.

Je devais me hausser sur la pointe des pieds pour voir par-dessus le comptoir de

la réception.

- Quel âge as-tu ?

- Onze ans.

- ça ne se passe pas très bien à la maison, c’est ça ?

- C’est ça. Que dois-je faire pour m’inscrire ?

- Commençons par quelques renseignements.

Je lui ai donné mon nom, mon adresse, et je lui ai dit que j’aimerais bien

déménager le jour même, si c’était possible.

- Ma pauvre, tu ne peux pas t’inscrire toute seule. Il nous faut d’abord le

consentement de tes parents. Pourquoi ne rentres-tu pas chez toi pour y

réfléchir ? Tu pourras toujours repasser me voir.

- Mais je ne peux pas rentrer à la maison.

- Ecoute, je ne peux pas t’envoyer dans un foyer juste parce que tu as envie de

partir de chez toi. Veux-tu que nous prenions contact avec ta mère ?

- Non, merci. Je me débrouillerai toute seule.

30

Si ma mère découvrait ce que j’étais en train de faire, j’en serais quitté pour une

raclée. J’ai repris Walworth Road en direction de notre maison sur Sutherland

Square, dans le sud de Londres. C’était une belle journée ensoleillée, mais

j’étais très déprimée. Tout ce que je faisais tournait mal, même les foyers pour

enfants ne voulaient pas de moi la vie ne valait pas la peine d’être vécue

Cette nuit-là, j’ai décidé que personne ne me regretterait si je disparaissais.

Avant de me mettre au lit, j’ai écrit une lettre à ma mère. Je l’ai glissée dans

mon cartable et je suis allée dans la salle de bains. J’ai débouché la bouteille de

détergent, j’ai ajouté de l’eau du robinet et je l’ai bue avant de me coucher.

J’avais choisi le Domestos parce que Domestos tue tous les microbes et que ma

mère me répétait toujours que j’étais un microbe, une infection.

Je me sentais très malade, mais heureuse et triste aussi. J’étais heureuse parce

que, au matin, si le détergent faisait effet, je serais morte. Il n’aurait plus de

lendemain. Youpi. Mais j’étais triste parce que je ne reverrais plus mes sœurs…

Peut-être que cela valait mieux, après tout. Quant à ma mère, j’ai juré devant

Dieu de revenir le hanter pour le restant de ses jours. Je lui flanquerais des

gifles, je lui ferais des croche-pieds dans l’escalier, je lui enlèverais ses

couvertures dans son sommeil. Ah ça, oui.

Questions :

1/ Pourquoi la narratrice s’est-elle adressée aux services sociaux ?

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

2/ Quel acte a-t-elle accompli ? Citez les raisons qui l’expliquent puis justifiez

vos réponses par deux indices textuels.

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

3/ Comment la mère traite-t-elle sa fille ?

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……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………..

4/ Quels sentiments la narratrice éprouve-t-elle dans le dernier paragraphe du

texte ? Nommez trois sentiments dont vous donnerez la cause.

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

Exercice de grammaire : Remplacez la subordonnée circonstancielle de temps

par un complément circonstanciel, de même sens et inversement.

* Après avoir gagné la course, l’athlète n’hésite plus à participer aux jeux

olympiques.

Après qu’il a gagné rapport de postériorité

* La mère faisait le ménage avant que ses enfants ne se réveillent.

Avant le réveil de ses enfants

* Lors de notre jeunesse, grand-mère nous racontait une histoire.

Quand nous étions jeunes , rapport de simultanéité

* Cend

rillon fait le ménage depuis son jeune âge depuis qu’elle était jeune

* La mère ramène son fils, perché sur ses épaules en rentrant des champs.

Quand elle rentre des champs

* Le concierge était à l’école avant l’arrivée des instituteurs et des élèves.

Avant que les instituteurs et les élèves arrivent

* Quand il sortit de la maison, le petit garçon fut attaqué par un chien errant.

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En sortant de la maison,

* Le chômeur ira chercher du travail dès que l’usine ouvrira ses portes.

Dès l’ouverture des portes de l’usine

* Ce matin la jeune fille poussa un cri effrayant en voyant un serpent.

Aussitôt qu’elle vit un sepent

* Ce garçon a des difficultés pour dessiner une forme géométrique depuis qu’il

a eu un accident.

……………………………………………………………………………………

…………………………Exercices de vocabulaire :

1/ Reliez chaque fois l’adjectif « gâté » à son synonyme :

* Un fruit gâté + c a- cariée

* Une confiture gâtée + e b- capricieux

* Une viande gâtée +d c- pourri

* Une dent gâtée +a d- avariée

* Un enfant gâté +b e- moisie

2/ Reliez chaque fois le verbe « gâter » à son synonyme :

* Un visage qui se gâte +f a- ruine

* La situation se gâte +c b- choyer

* Un comportement qui gâte des chances

De succès +a C- se détériore

* gâter une personne +b d- ternir

* gâter l’éclat d’une chose +d E- devient mauvais

* Le temps se gâte +e F- vieillit

3/ Reliez chaque fois le mot « pitié » au sens qui convient :

* Inspirer de la pitié+ b a- cœur

33

* Avoir pitié + c b- Compassion

* Faire preuve de pitié + d c- s’apitoyer

* Etre sans pitié + a d- Charité

4/ Complétez le vide par les verbes de la liste suivante :

Compatis/ s’apitoya/ plains/ s’attendrit

- Elle s’apitoya sur ces orphelins.

- Cosette s’attendrit devant tant de misère.

- Je vous compatis de tout mon cœur à votre grande déception.

- Je la plains d’avoir des enfants aussi difficiles.

5/ Trouvez le nom de chacun des verbes suivants :

- Câliner : câlin

- Cajoler : cajolassions

- Caresser : caresse

6/ Complétez par « compréhensif » ou « compréhensible » :

* Je sais que vous ne m’en voulez pas : vous êtes trop ……..

* Cet inconnu a des paroles difficilement ………

* Son attitude face à l’évènement est évidemment ………

Texte narratif comportant un dialogue

Exercice 1 :

Complétez le dialogue avec les verbes qui conviennent : a demandé/ a rétorqué/

a expliqué/ a crié/ s’exclame

« - Je peux éteindre la lumière ? …………. Nicolas.

- Eteindre la lumière ! ……….. Papa.

- Ça ne vas pas, ……… Nicolas ?

- Ben ? c’est pour jouer avec la lampe de poche, ……….. Nicolas.

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- Il n’en est pas question, ……….. papa. Et puis je ne peux pas lire mon journal

dans l’obscurité, figure-toi.

- Mais justement, Nicolas. Je te ferai de la lumière avec ma lampe de poche, ça

sera très chouette

- Non, Nicolas ! ………………. Papa. Tu sais ce que ça veut dire : non ? Eh

bien non ! Et ne me casse pas les oreilles, j’ai eu une journée fatigante,

aujourd’hui.

Sempe et Goscinny, Joachim a des ennuies


1/ C’est pour la première fois de ta vie que tu quittes tes parents : tu pars pour

un mois de vacances loin d’eux.

Raconte ce départ en décrivant tes sentiments.

* Je suis le fils unique de mes parents qui m’ont énormément gâté et tapoté. Ces

derniers m’ont toujours traité comme un roi vénéré et servi et donc je ne me

suis jamais séparé d’eux. D’ailleurs, je ne m’imagine pas éloigné de chez moi

surtout avec ma timidité exagérée et mon caractère renfermé.

Mais, voilà que je suis obligé de couper le cordon ombilical puisque je pars

pour un mois de vacances.

Au début, cette idée de voyage m’a ravi mais le moment du départ était une

vraie souffrance, une vraie douleur. Au moment de quitter la maison, je tournais

dans les pièces avec un cœur peiné comme si mon départ était définitif. En

m’installant dans le siège arrière de la voiture, je regardai tristement la demeure

s’éloigner en sentant qu’une partie de moi est restée là-bas.

A la gare, la séparation était tellement difficile que les mots d’adieu se

suspendaient dans ma gorge et que mon cœur se faisait entendu avec ses

battements très forts.

Ne pouvant supporter cette peine, je me pressais dans le train évitant de tourner

la tête, évitant de voir les yeux de mes parents qui étaient surement embués de

larmes.

35

Module d’apprentissage N 2 : Portraits et comportements

Support : production écrite :

Consigne : Relevez les expansions du nom et indiquez leurs natures

Tu as participé à une action humanitaire et tu as rendu visite à un orphelinat.

Là-bas, tu as été touché par un enfant handicapé mais plein de qualités.

Fais le récit de cette visite en décrivant cet enfant et tes sentiments.

* J’aime porter secours aux personnes opprimées et je désire dessiner le sourire

sur les visages des enfants délaissés. C’est ainsi que j’ai participé, sans la

moindre hésitation, à la visite d’un orphelinat. Je voulais m’approcher de ces

gamins, partager leurs souffrances et découvrir leurs soucis.

Tous les enfants m’ont touché mais l’un d’eux, en particulier, me troublait.

C’était un gamin de huit ans qui avançait sur une chaise roulante. Il était

handicapé et j’ai appris qu’il avait perdu en même temps ses parents et des

jambes lors d’un accident routier très grave. Depuis ce jour-là, il s’est retrouvé

dans cet orphelinat car il n’avait pas de famille.

Plus doux qu’un ange et plus gai qu’un clown, cet enfant répondait la gaité et la

joie de vivre dans tout l’orphelinat. Son rire charmeur se faisait entendre de

partout et ses beaux yeux noisette étincelaient dans ce visage angélique et

radieux.

« Petit fort », c’était le surnom qu’on lui avait attribué, bougeait, chantait, riait,

se baladait dans les couloirs de l’orphelinat et se promenait dans le jardin

immense, fleurait et ombrageait sans se fatiguer. Il était plein de vie, dynamique

et il aimait pleinement la vie.

Pendant ma visite, j’ai beau m’intéresser à tous les enfants mais je me trouvais

émerveillé par « petit fort ». J’étais surtout touché par sa générosité puisque

malgré sa situation pitoyable d’enfant seul et infirme, il ne cessait d’aider les

autres ; il donnait ses jouets aux nouveaux, s’occupait d’eux jusqu’à ce qu’ils

s’habituent au lieu.

A la fin de la journée, je quittai l’orphelinat à pas lents et lourds et je sentis

qu’une partie de moi est restée sur place. D’ailleurs, depuis ce jour-là, la visite

36

de cet endroit est devenue une coutume qui m’est chère et à chaque fois que je

voulus éprouver le vrai sens de la vie, je m’y rendais.

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Activité de grammaire : Les expansions du G.N

Le groupe nominal peut être développé, enrichi, précisé, étendu. Pour cela, divers moyens

linguistiques sont mis à contribution.

a) Epithète : mot servant à qualifier directement un nom, sans l’intermédiaire d’un verbe ou

d’un signe de ponctuation. L’épithète peut être un adjectif qualificatif (ex : La petite fille),

un participe utilisé comme adjectif (ex : Les pieds nus calés) ou un groupe participe (ex :

Une fillette respirant la santé).

L’épithète est rarement placée devant le nom. C’est dans ce cas un adjectif court (composé

d’une ou deux syllabes). Certains adjectifs prennent un sens différent selon qu’ils sont

placés avant ou après le nom (grand homme/ homme grand ; petit homme/ homme petit ;

pauvre fille/ fille pauvre ….). Les adjectifs peuvent être juxtaposés, coordonnés ou placés

de part et d’autre du nom.

Ex : un enfant jeune, hagard / une femme ni grande ni petite

b) La subordonnée relative : suit toujours le nom qu’elle qualifie ; elle est introduite par un

pronom relatif.

c) Le complément du nom : qui est relié au nom par une préposition : à, de, par, en, sans,

au…

Il peut être un nom ou un groupe de nominal (ex : les enfants de toutes races), un pronom

(ex : les cheveux de celui-ci), un infinitif (ex : le bonheur de naviguer), un adverbe (un

conte de jadis)

d) L’apposition : qui est un mot ou un groupe de mots séparé du nom ou du pronom auquel

il se rapporte et du reste de la phrase par une virgule ou par deux points. L’apposition peut

être placée avant ou après le nom.


1/ Complétez le texte ci-dessous par des expansions de votre choix pour enrichir le nom en

gras.

Un ……….. paysan ……. se demandait comment il pourrait nourrir ses deux enfants

………. La récolte …….. avait été très mauvaise cette année-là. Le …………… seigneur

du ……….. réclamait chaque année des impôts de plus en plus lourds. Tout à coup, un

magicien ……… se présenta devant le ………… paysan. Il lui proposa son aide à

condition qu’il lui donnât un peu de pain ………….. le paysan, ……………..,

accepta de bon cœur. Mais, dès que le magicien eut fini son …………. Repas,

il disparut. Le paysan ……… pensa que le ……… magicien l’avait trompé. Le

38

lendemain, un messager du …………… vint dans le village et annonça qu’à l’occasion du

mariage du …………, tous les impôts étaient supprimés.

2/ Complétez les groupes nominaux suivants par des compléments du nom introduits par

les prépositions en gras :

* Un moteur à ………….

* Un cri de ………….

* Un pantalon en ………….

* La lutte pour ……………

3/ Dans les expressions suivantes, remplacez le groupe adjectival par le groupe

prépositionnel :

* Un salut amical : ……………..

* L’amour paternel : ………………

* La lumière solaire : ……………..

* Une brise marine : …………………

4/ Remplacez l’expansion du nom, par une autre expansion de même sens :

Ex : Une eau qu’on peut boire = une eau potable

* Un éclairage qui ne suffit pas = …………………………………………….

* Le cerveau de l’homme = …………………………………………………….

* Le festival d’été = …………………………………………………………..

* Un téléphone qu’on peut porter = …………………………………………..

* Une écriture qu’on peut lire = ………………………………………………..

5/ Construisez une phrase complexe où vous introduisez une subordonnée relative :

a) Ils ont acheté l’album de cette chanteuse. Ils ont apprécié la voix de cette chanteuse.

…………………………………………………………………………………

b) Les chanteurs de rock sont des artistes. Les médias parlent beaucoup de ces chateurs de

rock.

…………………………………………………………………………………..

c) Le courage l’a rendu plus fort que ses compagnons. Il fait preuve du courage.

…………………………………………………………………………………..

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d) La décision est bien surprenante. Le conseil des ministres a pris cette décision.

………………………………………………………………………………….

e) Ce médicament est efficace. Ce médicament est utilisé contre la tuberculose.

………………………………………………………………………………….

6/ Remplacez chaque groupe adjectival par une proposition subordonnée relative de même

sens :

* Ses cheveux blonds doux se séparaient sur le haut de sa tête et coulaient comme des

fleurs d’or.

………………………………………………………………………………..

* Le visiteur était un homme vêtu de son manteau noir ouvert sur un gilet blanc.

…………………………………………………………………………………..

* Jacques passe ses vacances dans sa ville natale.

…………………………………………………………………………………..


Faites le portrait physique d’une personne qui vous a ébloui(e) par sa beauté. (Variez les

expansions des groupes nominaux)

………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………..

Activité de conjugaison : L’imparfait et le plus-que-parfait

Retenons :

L’imparfait est descriptif, duratif, narratif ou itératif

Les terminaisons de l’imparfait pour tous les verbes sont :-ais, -ais, -ait, -ions, -iez, - aient

Pour tous les verbes, le radical sur lequel se forme l’imparfait est celui de la première

personne du pluriel du présent de l’indicatif :

Nous part-ons : l’imparfait : partais, ais, ait, ions, iez, aient

40

Nous fais-ons : l’imparfait : faisais, ais, ait, ions, iez, aient

Sauf le verbe être et avoir.

Le plus-que-parfait marque une action antérieure à celle qui est exprimée par un imparfait,

un passé simple ou un passé composé.


1/ Mettez les verbes entre parenthèses au plus-que-parfait ou à l’imparfait selon le sens :

* Gilles voulait travailler chez Alphonse depuis qu’il (voir) ……………….

* La mère du garçon (être) ………… effondrée. Elle ne (comprendre) ……………….. pas

pourquoi son fils tenait tant à travailler chez le vieil avare.

* La maison était belle et abondante. Les paysans (bien travailler) …………………. La

terre et leurs efforts (être) ……………. Récompensés.

* Le vieil Alphonse était si avare que personne ne (rester) ………………… plus de

quelques jours à son service.

* Quand il (écrire) ………… une page, il se sentait fier

* Dès qu’un élève avait répondu, l’instituteur (corriger) ………………… l’exercice.

* Quand Paul et Pauline (finir) …………. De planter un arbre, ils lui donnaient un nom.

* Dès que je (terminer) …………… mes tâches, je partais en ballade avec mes amis.

* Elle (aller) ………… chercher Pierre, dès que Céline (manger) …………….. Sa soupe.

* Pendant que son frère dormait, elle (lire) ……….. un conte merveilleux.

2/ Soulignez les verbes qui expriment une action antérieure dans les phrases suivantes :

* La cigale se trouva fort dépourvue, quand la bise fut venue.

* Elle lui racontait ce qu’elle avait appris sur lui.

* Une heure après que nous avions débarqué, un taxi nous conduisait à la maison de nos

grands-parents

* Lorsque j’aurai fini de lire ce roman, je retournerai à la bibliothèque.

3/ Réécrivez ce texte en employant le plus-que-parfait comme temps principal (sauf la

dernière phrase, qui est à l’imparfait de l’indicatif) et en remplaçant « il » par « elle » :

* Il a passé son temps à voyager ; il a découvert les aborigènes d’Australie, il est allé à la

rencontre des Massais au Kenya, il a traversé le désert de Kalahari, il s’est même engagé

dans la profonde forêt d’Amazonie. Mais il n’a jamais pensé à se promener dans sa ville

41

natale. Il s’est refusé à grimper en haut du beffroi, il a boudé le musée et n’a pas déambulé

dans les allées du marché. Nous lui avons pourtant dit qu’il ne suffisait pas de voyager loin

pour découvrir le monde. Hélas, il est têtu et désire maintenant devenir spationaute pour

aller sur la lune !

………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………

………………………………

Activité d’orthographe : L’accord des adjectifs de couleur

Retenons :

L’adjectif de couleur s’accorde avec le nom.

Ex : Un homme brun / Une femme brune

Aussi certains adjectifs de couleur dérivés d’un nom s’accordent en genre et en nombre.

Ex : des robes roses, mauves, pourpres, écarlates ….

Mais il reste invariable quand il y a deux adjectifs pour une seule couleur et les adjectifs de

couleur composés.

Ex : Des cheveux sel et poivre / Des lèvres rose bonbon / Ce chapeau jaune-paille a l’air

trop demandé


1/ Accordez les adjectifs et les participes passés :

C’est une fille (mystérieux) …………….. ses cheveux (blond) ……… et très (long)

…………., retombaient sur ses (fin) ….. épaules. Ses (grand) ………….. yeux (bleu clair)

………….. contrastaient avec sa peau (foncé) ……..

Ses lèvres (rouge cerises) ……….. pas trop (épais) …………… découvraient de

(magnifique) ……………. Dents (blanc) ………….

2/ Accordez les adjectifs si nécessaire :

Des fumées noir …. Et marron …… s’échappent des cheminées d’usine.

La maison avait des volets vert…. Foncé…

Sam a offert à Leyla des roses rose…. Et rouge …..

42

Elle porte un pantalon vert…. Clair…. Et une écharpe bleu …. Turquoise…

Dans sa chambre, elle avait mis des rideaux jaune … citron.

43

Activité d’orthographe : L’accord du participe passé

Retenons :

Première règle : Si le participe passé est employé, sans auxiliaire, avec la valeur

d’un adjectif, il s’accorde comme un adjectif, en genre et en nombre avec le

nom auquel il se rapporte.

Exemple : Reçus en grande pompe, les artistes se sont produits à Carthage.

Deuxième règle : Si le participe passé est employé avec l’auxiliaire être, il

s’accorde en genre et en nombre avec le sujet du verbe.

Exemple : Les pianos sont parfois désaccordés.

Troisième règle : Si le participe passé est employé avec l’auxiliaire avoir, il ne

s’accorde pas sauf avec le COD si celui-ci est placé avant le verbe.

Exemple : Voici les chanteurs que nous avons admirés sur scène.

* Le participe passé d’un verbe pronominal :

Exemple : La chanteuse se regarde dans la glace – Elle s’est regardée dans la

glace.

S’accordent avec le sujet les participes passés des verbes pronominaux

intransitifs (qui ne peuvent pas admettre un complément d’objet). C’est le cas :

- des verbes pronominaux dits essentiellement pronominaux, ceux qui

n’existent que sous une forme pronominale (s’enfuir, s’envoler, se suicider …)

Exemple : A mon approche, les mésanges se sont envolées.

S’accordent avec le COD, s’il est placé devant le verbe.


1) Soulignez la forme correcte du participe passé :

* Luc a (perdu / perdue / perdus) un temps fou avec ce logiciel qu’on ne lui

avait pas bien (présenté / présentée / présentés)

* Les lettres que j’ai (écrites / écrit / écrits) à ma sœur sont restées sans réponse.

* Il est venu, après nous avoir (laissé / laissés / laissées) seuls.

44

* J’ai oublié les paroles de cette chanson même si je les ai souvent (entendu /

entendue / entendues).

* J’ai fait quelques propositions que la direction a (accepté / acceptés /

acceptées).

* Je déteste la fleur qu’elle s’est (mis / mise / mises) dans les cheveux.

* Elle ne s’était jamais (remis / remise / remises) de la disparition de sa copine.

2) Accordez les participes passés si c’est possible, puis justifiez votre réponse.

- Il a reçu ….. une lettre.

- Une récompense sera attribué …. A celui qui découvre l’assassin d’Old Harry.

- Les indices que la police a trouvé …. Sont très minces.

- Le jury l’a culpabilisé …. Car toutes les preuves étaient contre lui.

- Les prisonnières se sont évadé …. Du commissariat.

- Ses lettres ? Il ne les a pas ouvert ….

- Nous avons écouté ….. avec attention les projets que l’ingénieur nous a

exposé ….

- Corinne n’a plus son vélo. Elle l’a revendu … à son amie Marianne.

- Ils se sont ri… de leurs aventures.

- Juliette s’est fortement déplu…. Dans cet hôtel.

- Mais pourquoi s’est-elle complu… dans sa détresse ?

- Deux footballeurs se sont échangé …. Les maillots.

- Elles se sont souvenu ….. de leur mère.

- Je les ai fait …. Chercher en raison des soupçons qu’ils ont fait naître.

3) Construisez des phrases avec des verbes conjugués à des temps composés

dans lesquelles :

a- L’auxiliaire être s’accorde avec le sujet.

……………………………………………………………………………….

45

b- L’auxiliaire avoir est invariable.

…………………………………………………………………………………..

c- L’auxiliaire avoir s’accorde avec le COD.

…………………………………………………………………………………..

d- Le pronom réfléchi joue le rôle d’un COI.

…………………………………………………………………………………

Etude de texte :

Texte :

Quand je lis les souvenirs d’enfance des autres, quand je vois ce paradis vers

lequel ils se tournent tous, je me demande avec angoisse : « Et moi ? Pourquoi

cette steppe(1) dès le début de ma vie ? Peut-être ai-je oublié dont les autres se

souviennent ; peut-être ai-je connu les mêmes enchantements …. ». Hélas, je ne

vois rien que cette fureur acharnée, que cette lutte pour la première place, que

ma haineuse rivalité avec un nommé Hénoch et un nommé Rodrigue. Mon

instinct était de repousser toute sympathie.

(…) Je souffrais de ce qu’il y eût en moi si peu de charme que ma jeunesse ne

me servait à rien. Non que le fusse laid, il me semble. Mes traits sont réguliers.

Mais j’appartenais à cette race d’êtres dont on dit qu’ils n’ont pas de jeunesse :

un adolescent morne, sans fraîcheur. Je glaçais les gens par mon seul aspect.

Plus j’en prenais conscience, plus je me raidissais. Je n’ai jamais su m’habiller,

choisir une cravate, la nouer. Je n’ai jamais su m’abandonner, rire ni faire le

fou. Il était inimaginable que je puisse m’agréger(2) à aucune bande joyeuse :

j’appartenais à la race de ceux dont la présence fait tout rater. D’ailleurs

susceptible, incapable de souffrir la plus légère moquerie. En revanche, quand

je voulais plaisanter, j’assenais aux autres, sans l’avoir voulu, des coups qu’ils

ne pardonnaient pas. J’allais droit au ridicule, à l’infirmité qu’il aurait fallu

faire.

Je prenais avec les femmes, par timidité et par orgueil, ce ton supérieur

qu’elles exècrent(3). Je ne savais pas voir leurs robes. Plus je sentais que je leur

déplaisais, et plus j’accentuais tout ce qui, en moi, leur faisait horreur. Ma

46

jeunesse n’a été qu’un long suicide. Je me hâtais de déplaire exprès par crainte

de déplaire naturellement.

A tort ou à raison j’en voulais à ma mère de ce que j’étais. Il me semblait que

j’expirais le malheur d’avoir été, depuis l’enfance, exagérément couvé, épié,

servi. Je fus en ce temps-là, avec elle, d’une dureté atroce. Je lui reprochais

l’excès de son amour.

Lexique :

(1) steppe = ici, désert, sécheresse

(2) agréger = accepter

(3) exècrent = détestent

Questions :

1) Pour quelles raisons le narrateur se considère-t-il différent des autres enfants.

Citez deux raisons.

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

2) Le narrateur brosse son portrait.

a- Quels détails physiques présente-t-il de lui-même ?

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………..

b- Précisez deux traits moraux de ce portrait en justifiant ta réponse.

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………..

3) Dans le troisième paragraphe, pour décrire sa jeunesse, le narrateur utilise

une métaphore. Relevez ce procédé puis expliquez-le.

47

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

4) Quels sentiments le narrateur éprouve-t-il à l’égard de sa mère, à la fin du

texte ? Pourquoi ? Relevez une phrase qui en rend compte.

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………..

Etude de texte :

Texte :

Je m’appelle Marc Moulin. Mon défaut a été dévoilé par mes parents et j’ai

commencé à détester la timidité à cause de l’affreuse façon dont ils l’on

décrite : la timidité, c’est ce démon qui hante, qui écrase le caractère et qui vous

poursuit comme un ombre. La timidité ne veut jamais apprendre à valoriser sa

victime et veut simplement manger ses forces et l’isoler.

Pour se débarrasser de quelqu’un il faut le détester. J’ai voulu faire pareil

avec la timidité, je la détestais, je ne voulais plus d’elle. Elle n’était plus le

bienvenue dans ma vie. Tous mes efforts furent vains puisque je n’ai jamais

protesté contre la serveuse du restaurant qui m’apportait un verre couvert

d’empreintes dégoûtantes ou contre la turbulente caissière du supermarché qui

me faisait payer le double. Je ne pouvais pas me défendre. Mon seul souhait

c’était que le monde soit rempli de gens parfaits.

A cause de ce jugement que j’avais sur moi, je m’enfermais dans une bulle

complète. Au lycée, face aux accusations des petits morveux qui me

dénonçaient au professeur de maths « c’est lui ! C’est Marc qui a fait ça », je ne

disais rien et je prenais sur moi, je ne me défendais pas, étourdi devant mes

agresseurs. Un adolescent timide et un adolescent mort : on l’humilie, on le

frappe, on l’utilise pour des devoirs ou encore on le traîne au bal de fin d’année

en tant que cavalier sans pourtant danser avec lui.

(…) A seize ans, j’ai reçu la plus dure offense de ma vie à cause de mon

caractère. Pendant le cours de français, une fille qui s’appelait Emilie ; un mètre

48

soixante-douze, regard de biche, lèvres pulpeuses m’envoyait des mots doux

comme « j’adore tes lunettes qui mettent en valeur ton regard » ou encore « tu

es lumineux ». Elle m’avait consolé et avait su me rendre plus confiant grâce à

sa discrétion.

Mais le jour où j’ai décidé de lui rendre la monnaie de ses petits sentiments

c’est le jour où a pris fin sa discrétion. Je m’en souviendrai toute ma vie. Le

professeur parlait et moi j’étais au dix-septième ciel et livrais mes sentiments

dans une petite lettre adressé à Emilie. Je la lui fis passer mais elle la lu à voix

haute, m’exposant de ce fait à la lumière explosive devant trente-six élèves qui

se moquaient et riaient comme des signes en pleine jungle. Je me sentais

humilié et incapable de faire taire mes bourreaux. Voilà comment se

terminèrent mes derniers jours au lycée : une moquerie intense qui alla en

crescendo.

Questions :

1) Les parents de Marc décrivent la timidité de leur enfant en recourant à deux

métaphores (images). Expliquez ces images et précisez leur effet sur le

narrateur.

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………..

2) Le narrateur est bien conscient de son défaut moral.

- Parvient-il à s’en débarrasser ? Relevez deux détails qui en rendent compte.

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

.

3) Au lycée, Marc rencontre des difficultés à cause de sa timidité.

a- Comment réagit-il face à la maltraitance de ses camarades ?

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

49

……………………………………………………………………………………

.

b- Citez deux injustices que subissent les personnes timides en justifiant votre

réponse par des indices du troisième paragraphe.

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………….

4) Quels sentiments le narrateur éprouve-il à sa mésaventure avec Emilie ?

Nommez deux sentiments que vous justifierez par une phrase relevée dans le

dernier paragraphe.

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

….

50

Module d’apprentissage n 3 : Exploits et Performances

Activité de grammaire : les procédés de reprise

Retenons :

Un texte est cohérent quand il évite les répétitions par des mots de reprise.

Ces mots de reprise peuvent être :

- Un nom ou un GN Exp : Conseil = le serviteur

- Un pronom personnel Exp : Le capitaine = il/ lui

- Un pronom démonstratif Exp : Le capitaine = celui-ci

- Un pronom possessif Exp : Mon stylo = le mien

- Un pronom relatif Exp : Les virus qui nous menaçaient

- Un pronom interrogatif Exp : Que va-t-il se passer ?


1) Complétez le texte par les mots de reprise qui conviennent : les défaites / les /

cette sportive surdouée / il / l’échec / l’ / ça / je / sport / lui / où / cette enfant /

Cette discipline

- Laura flessel

Laura flessel est une championne d’escrime. ………………… a gagné tant de

titres qu’on a du mal à ……………… compoter.

Sa passion pour ce ……………. a commencé le jour………….. elle a vu un

combat de sabre à la télé. Elle a dit à sa mère : « ……….. veux faire

………….. ! » elle ……………a emmenée à un cours d’escrime.

Lorsque le professeur …………………. a mis un fleuret dans la main,

…………………… a compris que …………….. était faite pour

…………………. Quand elle perd, elle est très malheureuse sur le moment.

Mais elle sait que …………….. l’enrichissent et cherche à comprendre ce qui

n’a pas marché dans son jeu pour la fois suivante. …………… permet de

s’améliorer.

51

2) Remplacez les groupes nominaux en caractère gras par des mots de reprise en

suivant les indications données.

a- GN

* En escaladant une montagne, des alpinistes sont surpris par un violent orage.

Ces alpinistes se trouvent bloqués par la tempête.

……………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………..

* Roger Fédérer est tennisman hors du commun. Roger Fédérer a remporté le

tournoi de Roland Garros cette année.

……………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………

b- Pronom personnel

* Roger Fédérer est un joueur complet et honnête. Le public apprécie Roger

Fédérer et voue à Roger fédérer une grande admiration.

……………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………..

* Emilie Barrucand, une jeune ethnologue, s’est intéressée aux indiens

d’Amazonie. Pour mieux connaître les indiens d’Amazonie, elle a vécu parmi

les indiens d’Amazonie, en pleine jungle.

……………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………….

c- Pronom démonstratif

* L’alpiniste rejoint rapidement son guide. Son guide aborde le rocher, et toutes

les deux atteignent une niche dans le roc.

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

* Tommy Niles est détesté de ses camarades. Ses camarades le jalousent.

…………………………………………………………………………………..

52

d- Pronom possessif

* Plusieurs athlètes ont participé à ces jeux. Mais ma participation était la plus

remarquable.

…………………………………………………………………………………..

* Mon équipe est forte, votre équipe est moins bonne.

………………………………………………………………………………..

e- Pronom relatif

* A l’occasion des jeux olympiques de Pékin 2008, Oussema Mallouli a réalisé

un exploit historique, Oussema Mallouli a remporté une médaille d’or.

……………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………..

* Oussema Mallouli est un grand champion. Tous les nageurs redoutent

Oussema Mallouli.

……………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………….

3) Retrouvez la place de chacun des mots de reprise suivants, dans le passage

ci-dessous. La classe grammaticale ce chacun est indiquée entre parenthèses :

son / cet athlète exceptionnel / il / un enfant de la Tunisie profonde / stars / l’ /

qui

Doublement concentré sur ses études universitaires aux Etats-Unis et sur sa

performance sportive, Oussema Mallouli a su tirer le meilleur bénéfice du

soutien de son pays. (pronom personnel) ……………. Donne ainsi à tout un

chacun un bel exemple de persévérance dans l’effort de la grande détermination

à réaliser l’objectif fixé. (GN) ………….. apporte, en effet, la preuve que

chacun est capable d’atteindre les cimes les plus élevées. Dédiant (adjectif

possessif) …………… exploit à la Tunisie qui (pronom personnel) …… a

nourri de ses valeurs. Pour (GN) ……………………….. , la voie de la réussite

est grande ouverte.

Plus que jamais, la Tunisie (pronom relatif) ………….. a fait accéder

Gammoudi et Mallouli à l’Or olympique, mais aussi d’autres (nom) …………

53

dans divers domaines de la science, de la technologie et des arts, est capable

d’enfanter d’autres icones, aussi prestigieuses, aussi exceptionnelles. Il suffit d’y

croire.

4) Choisissez le synonyme ou le mot de sens proche qui peut servir de substitut

au nom en gras :

La chambre n’est plus très jolie. Mes parents envisagent de retapisser (ce coin /

cet endroit / cette pièce)

Nous sommes montés en haut d’une tour avec restaurant panoramique. (cette

installation / cet édifice / cet immeuble) est impressionnant.

Pour arriver au bas de mon immeuble, vous suivrez un passage bordé d’arbustes.

(cette allée / ce sentier / cette piste) est très agréable.

Activité de conjugaison : Le futur simple et le futur antérieur

Retenons :

* le futur simple :

Les terminaisons du futur sont : -rai/ -ras/ -ra/ -rons/ -rez/ -ront

Pour la majorité des verbes, le futur se forme sur le radical de l’infinitif.

Certains verbes changent de radical : aller / falloir / savoir / valoir / vouloir / être

/ avoir ….

- Le futur simple s’emploie pour exprimer des faits situés dans l’avenir.

Exp : Le cycliste participera à la course.

- Il s’emploie aussi pour exprimer un ordre ou un conseil, surtout à la 2ème

personne.

Exp : Tu liras le livre et tu le résumeras.

- Il s’emploie pour exprimer une promesse, surtout à la 1ère personne.

Exp : Je t’aiderai à améliorer tes résultats.

* le futur antérieur :

Conjugaison :

54

L’auxiliaire être ou avoir au futur simple + le participe passé du verbe

- le futur antérieur s’emploie pour exprimer un fait futur ; mais situé avant un

autre fait au futur simple

Exp : Dès que nous aurons terminé, nous partirons

- Le futur antérieur peut aussi présenter un fait futur comme entièrement achevé

à un moment précis du futur

Exp : Il aura fini avant midi.


1) mettez les verbes entre parenthèses au futur simple :

Je (pouvoir) ……….. / tu (recevoir) …………… / il (lire) …………. /

Nous (vivre) ………….. / vous (crier) …….. / tu (être) …………… /

Ils (se jeter) ……………

2) Mettez les verbes entre parenthèses au futur antérieur :

J’(avoir) ………….. / tu (être) …………. / il (venir) …………………… /

Nous (prendre) ………………. / vous (mettre) …………… / tu (entendre)

……………………. / il (finir) ……………..

3) Conjuguez les verbes suivants au futur antérieur :

Quand nous (lire) ……………. Ce roman jusqu’au bout, nous comprendrons

mieux l’histoire.

Elle (arriver) ………… avant la nuit.

Dès que vous (remplir) …………… le questionnaire, vous me le rendez.

Nous (revenir) ………….. avant que tu partes.

4) Donnez la valeur du futur dans les phrases suivantes :

* La construction du barrage durera des années.

* Tu participeras au concours sans faute.

* Vous remplirez ce formulaire en deux exemples.

55

* Tu n’assisteras pas à ce spectacle.

5) Mettez les verbes entre parenthèses au futur simple ou au futur antérieur,

selon le cas :

* Quand on (diagnostiquer) ………… sa maladie, on (pouvoir) ………….. le

soigner.

* Nous (participer) ……………. Au concours une fois que nous (bien

s’entraîner) …………………….

* Les travaux (commencer) ……………….. après que l’architecte (modifier)

………………. Les plans.

* Lorsqu’il (terminer) ………………. Son roman, l’écrivain le (proposer)

………………… aux éditeurs.

* Vous (devoir) ………. Vous exercer plus.

56

Etude de texte :

Texte : Héros malgré lui

La situation du texte : Pour plaire à Isabelle ; le jeune Marcel s’apprête à

affronter « un chien immense », l’aspect redoutable.

La reine(1) me déclara que si j’allais le caresser, je serais nommé capitaine des

gardes du Palais.

Sans la moindre hésitation apparente, je m’avançais vers la fauve en comptant

sur le magnétisme bien connu du regard de l’homme d’une part, et d’autres part,

sur la solidarité de la chaîne.

Ma vue sembla surexciter l’animal : je m’arrêtai, prudemment, au bord du demi-

cercle qu’avaient tracé ses allées et venues du fond de la niche, il bondit, mais

d’un élan si prodigieux que la bouche du collier céda. Isabelle poussa un cri de

terreur. J’esquissai un bond en arrière, trop tard ! Les longues pattes agrippèrent

mes épaules, je vis briller quatre canines, aussi grandes et aussi pointues que des

breloques d’explorateur…. De toutes mes forces, je repoussai le dur poitrail,

mais une longue douce me lécha furieusement le visage, tandis que la bête

féroce poussait de longs gémissements.

C’était un tendre méconnu, un solitaire pathétique(2), une brute enragée

d’amour, qui s’aplatit ensuite à mes pieds pour lécher mes mollets en pleurant

de joie…. J’eut toutes les peines du monde à m’en débarrasser car il rampait sur

mes pas, et m’eût suivi jusqu’au bout du monde. Isabelle avait pris la fuite ; elle

revint en courant, pendant que je rebouclais le collier du fauve. Elle me dit

simplement- d’assez loin : « Chevalier, je suis contente de vous ».Il me sembla

que c’était un peu froid, mais le soir même en racontant cet épisode à son père,

elle affirma que j’avais terrassé la bête féroce. Elle l’avait d’ailleurs peut-être

cru, car, pendant ma trop facile victoire, elle avait caché son visage dans ses

mains. L’Infante(3) me trouva « glorieusement imprudent », et le poète(4),

pointant son index vers moi, dit simplement « Bélérofon(5) ! »

Lexique :

(1) il s’agit d’Isabelle, qui a imposé l’épreuve à Marcel son chevalier servant

dans leur jeu d’enfants.

57

(2) Pathétique : émouvant, attristant, attendrissant

(3) Surnom donné par Marcel à la mère d’Isabelle.

(4) Le père d’Isabelle

(5) Bélérofon : il s’agit de Bellérophon, héros grec qui a dompté le cheval

pégase a tué Chimère et a vaincu les Amazones.

Questions :

1) Pourquoi Marcel doit-il toucher la bête ? Justifiez votre réponse.

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………..

2) Quelle était la réaction d’Isabelle en voyant l’animal bondir ?

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

………………………………………………………….

3) Dans le texte, Est-ce qu’il s’agit d’une agressive bête ou non ? Justifiez votre

réponse.

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………..

Vocabulaire :

1) Relevez dans le texte quatre groupes nominaux qui désignent le chien :

* …………………………..

* …………………………….

*……………………………

*……………………………..

2) Relevez du texte des synonymes aux mots soulignés :

* Je rebouclais le collier du fauve.

58

……………………………………………………………………..

* Le pauvre chien veut se montrer affectueux et tendre avec le garçon mais

malheureusement, il est incompris.

………………………………………………………………………………..

59

Activité de grammaire : La forme active et la forme passive

Retenons :

La phrase est active si son sujet est à l’origine de l’action exprimée par le verbe.

Exp : Cet athlète a battu le record olympique.

La phrase est passive si son sujet subit l’action exprimée par le verbe. C’est le

COD du verbe actif qui devient sujet.

Exp : Le record olympique a été battu par cet athlète.

* La voix passive se forme avec l’auxilaire être et le participe passé du verbe : « a

été battu » est le passé composé de battre.

- Lorsqu’on emploie la voix passive, on transforme le COD d’une phrase active en

sujet d’une phrase passive. Le sujet de la phrase active devient le complément

d’agent dans la phrase passive, il est introduit par la préposition « par », ou parfois

« de ».

Exp : L’équipe brésilienne remporta la coupe du monde.

Sujet COD

- La coupe du monde fut remportée par l’équipe brésilienne.

Sujet Complément d’agent

* Seuls les verbes transitifs directs acceptent la transformation passive si le sens le

permet.

Exp : On force le cycliste à abandonner la course. – Le cycliste est forcé

d’abandonner la course.

Sa performance force l’admiration. – transformation impossible.

- On emploie la forme passive pour porter l’intérêt sur l’être ou la chose qui subit

l’action et non sur ce qui est à l’origine de l’action.

Exp : Le pont fut construit en peu de temps.

- Quand on ne connît pas l’auteur de l’action exprimée par le verbe ou si on ne

veut pas le préciser, on emploie :

La forme passive sans complément d’agent.

60

Exp : L’espace a été conquis. – On a conquis l’espace.

Forme passive forme active

La réalisation du projet avait été ralentie. – Quelques chose avait ralenti la

réalisation du projet.


1) Transformez les phrases suivantes à la forme passive quand c’est possible :

* Les spectateurs applaudirent longuement Jean-Paul, joueur malchanceux et si

souvent blessé.

………………………………………………………………………………………

………………………………………….

* Les pluies auraient inondé les rues de notre cité.

……………………………………………………………………………………

* Le journaliste débutant annonça les informations avec appréhension.

………………………………………………………………………………..

* Tous les ouvriers de cette usine respectent leur patron.

…………………………………………………………………………….

* L’architecte responsable du projet a ordonné la révision des plans l’immeuble.

…………………………………………………………………………………..

* Roger s’est promené en voiture dans les rues de la capitale.

…………………………………………………………………..

* Le public a oublié cet acteur depuis longtemps.

……………………………………………………………………..

* Les malfaiteurs fouillent les poubelles et dévalisent les touristes !

…………………………………………………………………………

* La célèbre physicienne française marie Curie a reçu le prix Nobel à deux

reprises.

61

…………………………………………………………………………………..

* Graham Bell invente le téléphone en 1876.

…………………………………………………………………………………

* Walt Disney avait produit plusieurs dessins animés.

………………………………………………………………………………..

2) soulignez les groupes prépositionnels introduits par les prépositions « de » et

« par » s’il s’agit d’un complément d’agent ou d’un complément circonstanciel.

* Le buteur de l’équipe de Champel frissonnait de joie.

…………………………………………………………………….

* Les joueurs sont estimés de tout le village.

……………………………………………………………….

* Plusieurs articles ont été consacrés à cet événement sportif par la presse locale.

………………………………………………………………………………….

* Nous avons été attaqués par derrière.

…………………………………………………………………………

3) Transformez ces phrases passives en phrases actives en conservant le même

temps :

* La coupe du monde de de football a été remportée par le Brésil.

…………………………………………………………………………

* Le concours de récitation sera certainement gagné par cet élève surdoué.

………………………………………………………………………………

* Les prouesses de ce champion étaient connues de tous les passionnés de

cyclisme.

………………………………………………………………………….

* Je fus émerveillé par l’exploit extraordinaire que l’équipe tunisienne a réalisé.

………………………………………………………………………………..

62

Activité d’orthographe : Quand / Quant / Qu’en

Retenons :

* Quand : indique le temps.

* Quant à / au(x) : indique qu’on passe à autre chose

* Qu’en : que + en


1) Complétez par : quand / quant / qu’en

* Et vous, ……….. pansez-vous ?

* …………………. On retrouvera la Pérouse, on avait cessé les recherches.

* Depuis ………… es-tu là ?

* Il est intelligent ……….. à elle, elle est sotte.

* …………………. Tu auras terminé tes devoirs, tu sortiras.

* N’empruntez cette issue de secours …………. Ces extrême urgence.

* Rangez ce document, je vous expliquerai plus tard ………….. faire.

* …………… vous aurez lu ce document, je dirai …………… faire.

* Méfie-toi …………. Même de ce chien.

* L’orage a éclaté …………… nous étions dans la grange.

2) Reformulez les phrases suivantes de manière à employer « quand » :

- Dis-moi à quelle heure tu partiras.

……………………………………………………………………

- Il ne sait pas à quelle époque les dinosaures ont disparu.

…………………………………………………………………………..

- Tu m’as rendu visite, mais quel jour ?

…………………………………………………………………….

- Lorsqu’il pleure, j’ai pitié de lui.

63

…………………………………………………..

- A quel moment et comment dois-je livrer cette marchandise ?

…………………………………………………….

Etude de texte :

Texte :

Beethoven, un jeune garçon sourd, trouve sa vocation dans la musique.

Louis Van Beethoven est né d’une famille de pauvres musiciens dont il était

destiné à illustrer le nom obscur. Son père résolut d’en faire un musicien. L’enfant

montra, d’abord, fort peu d’aptitude pour la musique et fut installé, un peu malgré

lui, dans les combles de l’habitation paternelle pour y étudier le violon. Une

énorme araignée glissant le long de ses fils y tenait compagnie au futur grand

maître et venait se poser sur son instrument toutes les fois qu’il le travaillait ; mais

un jour, malheureusement, la mère de Louis ayant aperçu l’insecte, l’écrasa sans

pitié, ignorant la tendresse de son fils pour son amie fidèle ; celui-ci, furieux et

désolé, brisa son violon. (….)

Des maîtres des plus doux réussirent heureusement à l’initier aux secrets d’un art

dont il devait être l’une des plus grandes gloires. Dès lors, le jeune enfant

reconnaissait sa vocation se mit au travail avec une vraie passion et fit de

merveilleux progrès. Une harmonie instinctive, vague, confuse grondait en lui ;

c’était un concert perpétuel, une hymne sans fin que le monde extérieur entretenait

dans son âme ; l’air, les parfums, les couleurs et tous les phénomènes de la nature

n’étaient pour lui que des voix harmonieuses.

A l’âge de 12 ans le jeune virtuose sans aucune peine le clavecin de Bach et à 13

ans il composa des quatuors publiés depuis. Désireux de voir Mozart, dont il

admirait le génie, Beethoven se rendit à Vienne. Le grand mître le reçut, l’écouta

froidement et mit sur le pupitre des phrases musicales d’une extrême difficulté ;

Louis les développa avec une telle originalité et une telle puissance que l’illustre

artiste émerveillé ne put s’empêcher de dire à ses amis : « Faites attention, vous

entendrez parler de ce jeune homme. »

Infirme, le grand artiste ne cessait de se tourmenter malgré des succès qui

auraient suffi au bonheur de tant d’autres. Cependant, l’amour de son art le

64

remporta sur le sentiment de ses maux et comprenant toutes les lacunes qu’avait

laissées dans son intelligence une éducation première des plus négligées, il se mit

avec ardeur à l’étude de l’histoire et de la philosophie. (…) il eut alors bien moins

souffert, et son cœur ulcéré se serait calmé et fortifié !

Etudes sur la musique et sur les musiciens les plus célèbres.

De Onésime Ratier

Lexique :

Les combles : sorte de grenier

Bach : musicien, organiste, et compositeur allemand

Un quatuor : composition musicale écrite à quatre parties.

Ulcéré : blessé

Questions :

1) Qu’est ce qui caractérise l’éducation reçue par Beethoven ? Citez deux

caractéristiques puis justifiez votre réponse par des expressions relevées dans le

premier paragraphe.

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………

2) En découvrant le secrets de la musique, Louis change remarquablement. Quales

sont les changements observés chez le jeune garçon ? Justifiez votre réponse par

deux indices relevés dans le deuxième paragraphe.

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………….

3) Malgré son jeune âge, louis réalise un exploit. Citez deux détails qui en rendent

compte.

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

……………………………………………………….

65

4) En vous appuyant sur le dernier paragraphe, nommez deux qualités qui ont

permis à l’artiste infirme de vaincre ses souffrances.

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

………………………………………………

Production totale :

Sujet : Un adolescent de ton entourage réalisa une performance sportive ou

artistique qui éblouit tout le monde par sa grandeur et par le talent qui y était

investi.

Dans un texte narratif d’une vingtaine de ligne, faites le récit de cette prouesse

descriptifs en y insérant quelques passages descriptifs.

** La performance n’est pas seulement un dépassement de soi dans une

quelconque discipline mais aussi une victoire sur l’impuissance qui nous échoit.

Tel était le cas de mon cousin Rémy qui ne s’était pas déclaré vaincu et poursuivit

ses rêves malgré tout ce qu’il avait enduré.

** Cet adolescent était orphelin. Il avait perdu ses parents dans un accident de

voiture et depuis, il vivait avec notre grand-mère et murissait encore son rêve de

devenir patineur artistique, une vocation qu’il avait failli abandonner à cause de

son dépit. Il s’entraînait chaque jour après l’école et ne sortait que pour aller à la

patinoire voulant à tout prix donner forme réelle à son ambition et réaliser le

souhait le plus cher de ses parents défunts. La semaine dernière, se tint la

compétition nationale du meilleur patineur de la saison. Rémy y participera pour

s’affirmer devant le public expert. Le défi était d’ampleur et les attentes

paraissaient exigeants. Toute la famille de mon cousin était présente. On croyait

tous en lui et en ses capacités. Quand son tour vint, on le vit s’avancer sur la piste

tremblant mais avec un sourire confiant. La musique débuta et tout le monde se

tut. Il commença à exécuter des figurer aussi difficiles les unes que les autres.

L’adolescent corpulent s’élança à vive allure sillonnant la piste gracieusement en

multipliant les pirouettes. Toute la présence semblait transportée par la prestation

du jeune artiste qui s’employait à exécuter son jeu avec précision et souplesse. Jr

fus personnellement subjugué par la magnificence du spectacle où s’harmonisaient

majestueusement la savoir-faire le goût de l’effort et l’innovation. Un torrent

66

d’accumulations et d’approbations ébranlait la grande salle chaque fois que la

dance devenait plus déchainée. A la fin de l’exhibition, le public enthousiasmé et

le jury se levèrent pour saluer le talent hors-norme de Rémy et afficher leur

émerveillement face à une telle performance.

** Devançant tous les candidats, le jeune patineur fut sacré champion national et

gagna surtout la considération de ses camarades et parcours qui croyaient en lui et

en sa vocation.

67

Module d’apprentissage n : 4 Métiers d’hier, Métiers d’aujourd’hui

Activité d’orale : Quelle votre impression sur le titre ?

Etude de texte :

Texte : Un coiffeur américain

Situation du texte : Au cours d’un séjour à New York, le narrateur s’étonne des habitudes

américaines si différentes des siennes. Un jour, son ami Boris lui propose de se faire couper

les cheveux.

L’idée de me faire couper les cheveux par un coiffeur américain me séduisit

comme une offre originale et même aventureuse. Nous entrâmes d’un pas décidé

chez le coiffeur. Lorsque j’en ressortis, j’avais dépensé cinq dollars, mais éprouvé

des sensations tellement singulières qu’elles auraient bien voulu le double.

M’ayant taillé les cheveux et les ayant brossés avec une brosse en fer, le coiffeur

s’était fixé sur la main un petit appareil électrique, qui la faisait vibrer au contact

de ma boîte crânienne. Toute ma tête tremblait comme une gélatine. J’avais

l’impression que mes dents jouaient aux quatre coins dans ma bouche

engourdie….

Ce premier massage fut suivi d’un shampoing à l’huile, puis d’un rinçage à l’eau

tiède, puis d’une douche capillaire(1) glacée, puis d’un séchage à air chaud, puis

d’un malaxage plus léger avec concours de lotions diverses. J’avais à peine repris

ma respiration, que le coiffeur renversait mon fauteuil à l’horizontale, me

décapait(2) le visage et me le rasait en un tournemain(3). Ensuite, il s’attaqua à

mes joues, à mon cou, à mon front que ses doigts pétrissaient avec

ressentiment(4). J’essayai de protester, mais il s’écria : « Massage américain » et

me bâillonna(5) avec une serviette bouillante. Tandis que je suffoquais sous ce

tampon de linges humides il braquait sur moi un énorme appareil à rayons ultra-

violets. Sa main effleurait mes yeux pour me les fermer, comme si j’avais été un

cadavre novice.

Sur mes paupières, il appliquait de petits carrés de coton. Comme il retirait la

serviette, j’entendis la voix de Boris qui disait :

« C’est pour brunir. Ici, nous aimons le hâle, mais nous n’avons pas le temps de

prendre des bains de soleil autre

68

part que chez le coiffeur. »

(…) La face brûlée, les yeux clos, j’abandonnai ses mains à la manucure et mes

pieds au cireur de souliers. Trois personnes s’occupaient de moi. Sorte de roi

fainéant, je nageais dans un bain de voluptés coupables.

Quand tout fut fini et que je me regardai dans une glace j’avais changé d’identité.

(…) Le coiffeur me contemplait en clignant des yeux, comme un artiste devant sa

toile. (…) La manucure se mirait dans ses ongles et le cireur dans mes chaussures.

Boris me dit :

« Tu te sens mieux, n’est-ce-pas ? »

Nous payâmes, nous sortîmes, et, dans la rue, je dodelinais(6) de la tête, avec la

sensation délicieuse qu’une fleur de prix avait passé sur mes épaules.

Henri TROYAT

La case de l’Oncle Sam

Lexique :

(1) capillaire : qui se rapporte aux cheveux

(2) décapait : verbe décaper, nettoyer de si près une surface qu’on en enlève une

mince couche.

(3) en un tournemain : en un instant

(4) ressentiment : comme s’il a été animé d’hostilité contraire d’amitié.

(5) bâillonner : couvrir la bouche d’un bâillon, un morceau de tissu qu’on met

contre la bouche de quelqu’un pour l’empêcher de parler, de crier.

(6) je dodelinais de la fête : je balançais doucement la tête.

Questions :

1) Est-ce que le narrateur hésite avant d’aller chez le coiffeur américain ? Justifiez

votre réponse par une phrase du texte.

………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………

69

2) Que fait le coiffeur pour empêcher le client de protester ?

………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………..

3) Le narrateur a utilisé une comparaison quand le coiffeur a fini sa tâche ?

Laquelle ?

………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………

4) Quelle était l’impression du narrateur après son passage chez le coiffeur

américain ? Justifiez votre réponse par deux indices textuels.

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………….

70

Activité de grammaire : La subordonnée de cause et de conséquence

Retenons :

1- La cause peut s’exprimer par :

a) Un complément circonstanciel de cause introduit dans la phrase simple par : à cause de /

faute de / du fait de / grâce à / à force de ….

Exp : Il n’a pas pu ouvrir son restaurant faute d’argent.

Grâce à son sérieux il a pu gagner l’estime de son employeur.

b) Une subordonnée circonstancielle de cause introduite par les conjonctions : comme / parce

que / puisque / sous prétexte que / étant donné que / vu que…. Le verbe de cette

subordonnée est l’indicatif.

Exp : Puisque l’artisan est bien appliqué, son travail est très apprécié.

2- La conséquence succède au fait principal et marque le résultat atteint, l’effet obtenu. Elle

s’exprime toujours après la principale. Elle est introduite par : de façon à / au point de / de

manière à / de sorte de dans la phrase simple, et par si bien que / de sorte que / de façon que

/ de telle manière que …. + Subjonctif dans la phrase complexe.

Exp : Valérie est sous-qualifiée de façon à avoir un maigre revenu.

L’hôtesse est si affable qu’elle sortit à tout le monde !

* La cause et la conséquence sont liées. Quand deux faits se succèdent dans le temps, le

second est souvent le résultat du premier. On dit alors que le premier fait est la cause du

second fait :

Exp : Jean est qualifié Il a un bon métier.

Cause Conséquence

- Puisque Jean est qualifié, il a un bon métier.

71

Pour transformer un complément circonstanciel de cause ou de conséquence en subordonnée de

même sens, et vice versa : Préposition ou locution prépositive → Conjonction de subordination

+ GN ou infinitif + un verbe conjugué

La cause :

- à cause de …. / en raison de … → parce que / puisque / comme - sous prétexte de …… → sous prétexte que ……

- étant donné … → étant donné que ….

- vu …. → vu que …. La conséquence :

- de façon à …. → de façon que ….

- au point de ….. → au point que …..

- de manière à ….. → de manière que …. - de sorte de …. → de sorte que …

72


1) Selon le sens, Complétez les phrases par les locutions prépositives suivantes : grâce à, à

cause de, de façon à, au point de

- La brigade de gendarmerie veille à la sécurité des citoyens ……….. gagner la considération

de tous les habitants.

- Les policiers communiquent à distance ……….. une radio allumée en permanence.

- Sarah est la seule femme de la brigade …………… être considérée comme une mascotte.

- Le flic appelle des renforts …………. Une violente bagarre qui a éclaté entre un groupe de

jeunes.

2) Complétez les phrases par les mots subordonnants suivants : puisque, parce que, étant

donné que, si bien que, de manière que, tellement…. Que …

- La mère veut que son fils devienne avocat……….. cet emploi est stable, honorable, et bien

rémunéré.

- Cette profession est ……….. salissante ……….. la plupart des jeunes ne veulent pas la

pratiquer.

- Le menuisier est débordé ………………. Il se fait aider par deux apprentis. Il fait de bon

travail. C’est un maître dans son art.

3) Remplacez les subordonnées circonstancielles de cause et de conséquence par un groupe

prépositionnel ou un infinitif de même sens.

Exp : - L’éboueur avait le corps courbé parce qu’il était fatigué.

L’éboueur avait le corps courbé de fatigue.

* L’artisan travaille d’une manière si spectaculaire que je passais des heures entières à le

regarder.

…………………………………………………………………………………………………

………………………………………..

* Vu qu’elle a obtenu un oscar, l’actrice s’est rendue célèbre.

………………………………………………………………………….

* Fouad a suivi un stage de deux mois de sorte qu’il a appris de nouvelles techniques

impressionnantes.

…………………………………………………………………………………………..

73

4) Remplacez chaque complément circonstanciel de cause ou de conséquence par des

subordonnées de même sens :

- Mon collègue n’est pas venu au travail sous prétexte d’être malade.

………………………………………………………………………..

- Ce grand chef cuisinier a acquis une notoriété grâce aux recettes originales qu’il a inventées.

……………………………………………………………………………

- Les clients affluent au point de réjouir le restaurant.

…………………………………………………………………

5) Reliez les couples de propositions indépendantes de manière à obtenir une phrase complexe

avec une proposition subordonnée de cause puis avec une subordonnée de conséquence.

Employez : vu que, parce que, comme, de sorte que, tellement…. Que, trop ….. pour que

* Sylvain est dévoué pour son travail. Son maître le récompense en augmentant son salaire.

- ………………………………………………………………………………

………………………………………………………………….

- …………………………………………………………………………………….

……………………………………………………………….

* Ce journaliste est très connu. Tous ses articles font l’objet de conversations intarissables

dans les cafés.

- …………………………………………………………………………………….

……………………………………………………………………………

- …………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………

* Les tableaux exposés sont très beaux. Les visiteurs de la foire en sont émerveillés.

- ……………………………………………………………………………..

……………………………………………………………………………..

- ……………………………………………………………………………..

………………………………………………………………………………

74

Activité de vocabulaire :

1) Cherchez dans le dictionnaire le sens précis de chacun des mots suivants, puis classez –les

dans le tableau ci-dessous : travail- profession – boulot – besogne – tâche – fonction –

métier

Sens appréciatif Sens dépréciatif Sens neutre

* Complétez les phrases suivantes par le terme convenable, écrit dans le tableau :

- Le travail du mineur est une …………… exténuante.

- Cette femme de ménage fait vivre sa nombreuse famille d’un petit …………..

- L’artisanat reste toujours un ………… artistique.

- L’enseignement est une ………….. noble.

2) Complétez par les noms de métiers suivants : architectes, bûcherons, maçons, charpentiers,

carriers, voituriers, chefs :

La coopération

Il faut des …………. Pour construire les murs ; des ………… pour tailler et assembler les

poutres et les solives ; il a fallu des …………. Pour tirer des carrières les pierres à fournir aux

maçons ; des ……….. pour amener le tout sur place ; enfin, des ……………….. pour

commander tous ces ouvriers, et des …………………. Pour leur distribuer l’ouvrage et pour

dresser le plan de la maison.

3) Remplacez le verbe « faire » employé dans les phrases ci-dessous par un verbe de sens plus

précis choisi dans la liste suivante en gardant le temps employé :

Jouer, exercer, exécuter, pratiquer, accomplir, effectuer.

* Ce jeune garagiste fait (……………..) plusieurs tâches, chaque jour.

* Ce jeune homme fait (……………….) l’arbitre.

* Cet ouvrier fait (…………………) tout ce que son patron lui ordonne de faire.

75

* Pascal fait (…………….) tous les travaux relevant de ma spécialité.

* Plusieurs athlètes d’aujourd’hui font (…………………….) des sports différents.

J’enrichis mon vocabulaire :

* Le travail est un moyen d’avancement pour chaque personne.

* Avec le travail je peux réaliser des projets.

* Il est très important dans la vie d’occuper un emploi parce que le travail procure la stabilité,

l’affirmation de soi, le plaisir de vivre, gagner de l’argent, le prestige, le pouvoir et surtout le

bien-être.

* Le travail nous permet de créer, de prendre des décisions et d’être libre.

* Le travail est un moyen d’épanouissement individuel et social.

* Le travail nous permet d’accéder au développement et de s’ouvrir sur les autres.

* Il est possible d’exercer un métier sans l’avoir aimé.

* Tous les métiers ne conviennent pas à tout le monde.

* Avant de choisir un métier, il faut connaître ses qualités et ses défauts.

* Il faut avoir le goût du travail pour le réussir.

* Devenir une personne importante n’est pas le fruit du hasard. C’est sans doute le résultat

d’un travail assidu (régulier et ponctuel), de la patience, de la volonté et de la compétence.

* Pour forger ; il faut être forgeron.

Activité de conjugaison : Le subjonctif présent

Retenons :

Au subjonctif présent, tous les verbes ont les mêmes terminaisons, sauf être et avoir.

Les terminaisons : -e, -es, -e, -ions, -iez, -ent

Exp : le verbe lire : ils lisent (au présent de l’indicatif)

Lis (la base) / que je lise / que tu lises

Etre avoir finir crier savoir faire Venir Aller

Que je sois Aie Finisse Crie Sache Fasse Vienne Aille

que tu

sois

Aies Finisses Cries Saches Fasses Viennes Ailles

Qu’il

Soit

Ait Finisse Crie Sache fasse Vienne Aille

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Nous

Soyons

Ayons Finissions Criions Sachions Fassions Venions Allions

Vous Soyez

Ayez Finissez Criiez Sachiez Fassiez Veniez Alliez

Ils Soient

Aient Finissent Crient Sachent Fassent Viennent Aillent

Boire devoir Pouvoir voir vouloir prendre Dire Ecrire

Boive Doive Puisse Voie Veuille Prenne Dise Ecrive

Boives Doives Puisses Voies Veuilles Prennes Dises Ecrives

Boive Doive Puisse Voie Veuille Prenne Dise Ecrive

Buvions Devions puissions Voyions Voulions Prenions Disions Ecrivions

Buviez Deviez Poussiez Voyiez Vouliez Preniez Disiez Ecriviez

Boivent Doivent Puissent Voient Veuillent Prennent Disent Ecrivent

* L’emploi du subjonctif : il est employé dans :

- Les propositions indépendantes pour exprimer l’ordre (Exp : Qu’il sorte), le souhait (Exp :

Qu’il pleuve) …

- Les complétives dont le verbe de la principale exprime un sentiment, le doute, la défense,

l’ordre (je veux qu’il réussisse….)

- Certaines subordonnées circonstancielles (Avant qu’il ne fasse froid, rentrons) (éteins la Télé

pour que je puisse concentrer) (il réussira ce métier à condition qu’il apprenne)


1) Soulignez la forme qui convient :

* Il faut lui (en parler / en parlant).

* Il faut que vous me (racontez / racontiez) cette histoire.

* Il convient que vous (êtes / soyez) récompensés.

* Il est possible que vous (faites / fassiez) des progrès si vous travaillez avec méthode.

* Si l’affaire ne réussit pas, il se peut que nous y (renonçons / renoncions) définitivement.

2) Conjuguez les verbes entre parenthèses au temps et au mode qui convient :

* Il convient que vous vous en (occuper).

…………………………………………………………………..

* Il faut que tu (faire) ton travail.

77

………………………………………………………………….

* Je crois que vous (manquer) de force.

………………………………………………………..

* Je sais qu’elle vient, mais je ne suis pas sûre qu’elle (être) seule.

………………………………………………………….

3) Faites précéder les phases suivantes d’une formule impersonnelle (+ subjonctif) exprimant

l’obligation ou la possibilité : Il est possible que, il faut que, il est indispensable que, il se peut

que, faites les transformations nécessaires.

a- ……………Il a du courage pour réussir.

…………………………………………………………….

b- …………… elle sait votre nom.

………………………………………………………….

c- …………….. je pourrais vous accompagner.

……………………………………………………………..

d- ………………….on choisit un métier pratique.

…………………………………………………………..

e- ……………………….. tu veux continuer tes études.

……………………………………………….

4) Conjuguez les verbes être ou avoir au présent du subjonctif :

- Il faut que j’(avoir) …………….. de bonnes idées pour rédiger mon projet.

- Je ne pense pas que tu (avoir) …………… raison.

- Crois-tu qu’elle (avoir) ………. Le temps de tout faire ?

- Je souhaite que vous (avoir) ……… beau temps pour votre excursion.

- Je voudrais que nous (être) ……. Amis.

5) Conjuguez les verbes entre parenthèses au subjonctif présent :

* En cas de retard, il faut que nous (avertir) ………… nos parents.

* Il serait bien que tu (réfléchir) …………. Avant d’agir.

* Elle craint que, si peu vêtu, vous (prendre) ………….. froid.

78

* Nous l’encouragerons afin qu’il (courir) ………. Plus vite.

* Il faut que tu (voir) ……… ce film.

Activité de grammaire : L’expression de l’opinion

1/ Pour renforcer l’expression d’une opinion personnelle, on emploie

* Des verbes ou locutions verbales → Trouver, considérer, penser, adorer, aimer, détester,

croire, être d’avis, estimer, voir, apprécier, préférer, douter, opter pour, avoir l’impression,

avoir la certitude…

* Une préposition + pronom ou G.N → à mon avis, selon moi, d’après moi, à ma

connaissance, en ce qui me concerne…

* Des tournures impersonnelles : il me semble, il est évident, il est certain + mode indicatif

Il est normal, il est possible, il se peut, il ne fait pas de doute + mode subjonctif

2/ On peut exprimer son accord avec des expressions comme : absolument, effectivement,

exactement, en effet, parfaitement, bien sûr, c’est vrai, évidemment, je suis (entièrement)

d’accord…

3/ On peut aussi exprimer son désaccord avec des expressions comme : je ne suis pas

d’accord, absolument pas, bien sûr que non, nous n’avons pas la même opinion…

Remarque : Il est possible aussi qu’un verbe d’opinion à la forme négative soit suivi du mode

subjonctif.

79


1) Soulignez les verbes et les locutions qui expriment l’opinion dans les phrases suivantes :

- Cet emploi me plaît beaucoup.

- Je trouve que ce travail est complétement raté.

- Selon moi, c’est son meilleur rôle.

- A mon avis, c’est quelqu’un qui va faire une belle carrière.

- Je pense que ce n’est pas une belle solution.

- Je crois que nous allons faire un bon travail ensemble.

- J’ai l’impression qu’il va réaliser un bon projet.

- J’estime que votre bilan est tout à fait catastrophique.

- D’après moi, cette secrétaire est totalement idiote.

Classez ces expressions dans le tableau ci-dessous :

Verbe Locution verbale Groupe prépositionnel

……………………...

……………………. …………………….

…………………….

…………………..

…………………. …………………..

……………………

…………………….

…………………….. ……………………..

……………………..

2) Remettez, dans le texte suivant, les expressions d’opinion qui lui sont enlevées et qui vous

sont données en désordre : doutent / juge / estime / pense / crois

- Pour que les adolescents en viennent à aimer le métier de peintre, on …………. Utile que

nous veillions à les éduquer à l’art. Je ne ………… pas qu’ils soient réfractaires aux musées.

Ils ne ………….. pas eux-mêmes qu’ils aient du talent et des aptitudes à développer. On

………. Qu’ils fréquenteront les grands peintres, qu’ils entreront dans les grands musées de

Paris et de province, qu’ils franchiront la porte des ateliers des artistes, qu’ils seront curieux de

ce qui les entoure et leur œil se formera. Je ………. Que ces jeunes seront aidés et entourés

pour découvrir l’héritage qui leur appartient.

3) Réécrivez les phrases suivantes pour révéler l’opinion exprimée implicitement dans

chacune d’elles. Attention au mode du verbe !

* Le travail du journaliste est plus motivant que celui de l’écrivain.

→ Il est possible que ………………………………………………………….

80

* La poterie unit l’art à la matière.

→ Je doute que …………………………………………………………………..

* Le mineur accomplit un travail pénible et trop risqué.

→ Je pense que …………………………………………………….

* La jeune modéliste est aussi douée en couture qu’en borderie.

→ Je constate que ………………………………………

* Les jeunes veulent travailler dans le domaine de l’informatique et de l’architecture.

→ Il est normal que ……………………………………………………..

4) Des mots ont été effacés du texte. Remettez-les à leur place :

Il est certain, à mon avis, donc, il est évident, malheureusement, peut-être

« Votre attention, s’il vous plaît. Mes dames et Messieurs, c’est le commandant Mercier qui

vous parle. Nous nous trouvons actuellement à la verticale de potiers ; notre vitesse est de

650Km / h . ………………… une panne au moteur droit nous empêche de prendre de

l’altitude. …………. Qu’il est impossible de traverser l’Atlantique avec un seul moteur ; nous

allons …….. atterrir sur l’aéroport de Nantes, et …………… les mécaniciens le répareront

rapidement et nous pourrons ………… repartir vers New-York dès demain. ………….. que

l’atterrissage sera difficile. Je vous demande de garder votre calme et de suivre les instructions

de l’équipage. »

Activité de production :

Sujet : Dans un texte argumentatif, dis quel est pour toi le pire des métiers, celui que tu ne

pourras jamais exercer. Varie les outils linguistiques exprimant l’opinion.

…………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………….

……………………………………………………………………………….

………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………

Activité d’orthographe : L’accord de « tout »

* Tout : adjectif indéfini s’accorde avec le nom qu’il détermine.

Exp : tout le travail / tous les métiers / toute la profession / toutes les employées…

* Tout : pronom indéfini remplace un nom et prend son genre et son nombre

81

Exp : le directeur et les employés sont tous là.

Ces ouvriers sont tous ponctuels.

* Tout : adverbe signifiant tout à fait / entièrement / complétement. Il est invariable sauf

devant un adjectif féminin commençant par une consonne un « h » aspiré.

Exp : La boulangère est tout accueillante et toute souriante.


1) Réécrivez les phrases après avoir remplacé les expressions écrites en caractère gras par les

groupes nominaux mis entre parenthèses :

- Tous les métiers peuvent être exercés aussi bien par les hommes que par les femmes. (les

professions)

……………………………………………………………………………………..

- Les ouvriers travaillent toute la journée dans la fabrique. (les jours)

………………………………………………………………………………….

- Le patron semble tout étonné par ton rendement. (la patronne)

………………………………………………………………………………….

- L’employé avait l’air tout fatigué. (les employés)

…………………………………………………………………………..

2) Complétez les phrases suivantes par « tout » que vous accorderez si nécessaire puis dites

s’il s’agit d’un pronom, d’un adjectif ou d’un adverbe :

* La touriste était ……………………. Impressionnée par le potier qui façonnait de ses mains

de la vaisselle. Elle semblait …………… fascinée par son adresse et son habilité.

(…………………………………………)

* ……………….Les adolescents veulent devenir des footballeurs professionnels connus de

………. Le monde. ……………….. sont persuadés que ce sport est le seul moyen qui puisse

réaliser …………….. leurs rêves.

(………………………………………..)

* ……… individu doit exercer le métier qu’il aime pour y exceller.

3) Complétez par : tout, toute, tous, toutes

………….. les dimanches, Sami rend visite à ses grands-parents, ……… deux octogénaires et

qui ont choisi de quitter …………….. les commodités de la ville pour vivre ………… seuls

82

dans un petit chalet situé tout au fond d’un bois peu fréquenté. Quand Sami arrive, grand-père

est ………. Absorbé par la rédaction de son journal.

Etude de texte :

Texte : Ce métier n’est pas pour toi !

A l’époque, je devais avoir des mains d’ange, une frimousse(1) de petite fille sage et polie,

qui ne dit rien, qui fait tout ce qu’on lui demande de faire. J’étais première de la classe sans

efforts. Mais quand je disais que je voulais devenir plus tard mécanicienne, ma mère hurlait en

se tordant les mains, persuadée que la voisine nous avait jeté un mauvais sort(2) parce que je

réussissais à l’école, à la différence de ses enfants à elle. Oui, je rêvais d’être mécanicienne

dans un grand garage où je serais habillée de bleu et où je donnerais des ordres aux hommes

qui traînasseraient au lieu de travailler. Mon rêve était beau. Je me voyais couverte de graisse

et de suie, la tête enfouie dans une grosse cylindrée, inhalant(3) l’essence, les gaz

d’échappement. Il n’y avait que moi pour trouver de la beauté à ce rêve.

Mon père, lui, me disait : « Fais ce que tu veux. Tu es celle qui ne me donne aucun souci.

Tu es mieux que tes frères, qui se croient tout permis depuis ils qu’on leur a dit qu’ils étaient

des hommes. J’ai confiance en toi. Fais ce que tu veux et ne viens jamais pleurer sur mes

genoux. »

Pleurer, moi ? Plutôt me cogner la tête contre les murs. (….)

Ma mère… est très superstitieuse(4), je ne sais où elle a attrapé cette maladie, mais elle

voyait partout des sources de malheur. (…)

En fait, entre ma mère et moi se dressait un tel mur d’ignorance que je ne pouvais discuter

avec elle. (…) Aussi préférais-je deviser(5) avec mon père. Lui au moins me voyait fort bien

en mécanicienne. Il ne me contrariait pas, se montrait attentif à tout ce que je disais et faisais.

Tahar BENJALLOUN

Les raisins de la galère

Lexique :

(1) frimousse = visage agréable

(2) jeter un mauvais sort = ensorceler dans le but de produire un effet néfaste.

(3) superstitieuse = qui croit que certains actes, certains signes entraînent des conséquences

bonnes ou mauvaises.

(4) deviser = bavarder, discuter

Questions :

83

1) Quel métier la fille voulait-elle pratiquer ? Quelle est la réaction de la mère envers le choix

de sa fille ?

…………………………………………………………………………………….

……………………………………………………………………………….

……………………………………………………………………………….

2) Relevez la phrase qui montre que personne n’est pour le rêve de Nadia ?

………………………………………………………………………………….

3) Le père de Nadia partage-t-il le même avis de sa femme envers le rêve de sa fille ? Relevez

la phrase qui le montre.

……………………………………………………………………………………..

…………………………………………………………………………………..

4) Pour quelles raisons Nadia ne pouvait pas discuter avec sa mère ? Relevez deux indices

textuels.

…………………………………………………………………………….

………………………………………………………………………

………………………………………………………………………….

Vocabulaire :

1) Complétez les phrases par des adjectifs relevés dans le texte :

* Nadia ne bavardait jamais en classe. Elle était …………… comme une image.

* Comme la mère est ……………. , elle interdit ses enfants de manger de la main gauche. Il

paraît que ça porterait malheur !

Séance de révision :

1) Complétez chacune des phrases suivantes par le verbe ou l’expression qui convient :

s’explique par / provoque / provenir / causé / il s’ensuit que

- La réussite de l’homme ……….. le degré de la confiance en soi et de sa persévérance dans le

travail.

- La victoire imprévue de cette handicapée, aux jeux olympiques ……………… beaucoup de

questions.

- L’ambassade lui a refusé son visa ; ……………… …………….. il ne peut pas partir pour

l’Afrique du sud.

84

- Quel malheur ! Elle ne peut plus avancer. Ça doit …………….. de ses rhumatismes.

- Un agent de police avait arrêté un jeune délinquant qui avait ………………… du désordre

sur la voie publique.

2) Complétez les phrases suivantes avec une de ces expressions de cause :

Comme / puisque / étant donné que / parce que

* ……………. Il aime soulager les douleurs des patients, il voudrait exercer plus tard la

profession de chirurgien.

* Ecoute, ton ami t’a appelé le vendredi soir ……………. Il voudrait bien prendre ton avis à

propos de son projet.

* ………………… tu es si forte, porte donc les sacs toi-même !

* Il a décidé de participer au concours du steward …………… il aimerait parcourir le monde.

3) Remplacez la proposition en gras sans changer le sens de la phrase :

a- Vu que Paul est arrivé en retard, ils ont dû courir pour être à temps au cinéma.

→ (vu + nom) …………………………………………………………………..

b- Comme les alpinistes sont braves, ils atteignent le sommet de l’Aiguille verte.

→ (grâce à + nom) ………………………………………………………………….

c- Anne a été déçue parce que François était indifférent.

→ (à cause de + nom) ………………………………………………………..

d- Comme elle travaille beaucoup, elle deviendra plus intelligente.

→ (à force de + verbe) ……………………………………………………….

4) Choisissez les temps et les modes qui conviennent et soulignez-les :

- Le menuisier travaille sans qu’il ne (se fait / se fasse) aider par des apprentis.

- Il faut que chacun (choisit / choisisse) le métier qu’il (veut / veuille) exercer.

- J’ai entendu dire que vous (pouviez / puissiez) sauver l’entreprise de la faillite.

- Nous doutons que vous (faites / fassiez) votre travail consciencieusement.

5) Mettez les verbes aux temps et aux modes qui conviennent :

* Le chef d’entreprise a peur que la nouvelle employée ne (être) …………… pas à la hauteur

de ses espérances.

85

* Tes parents souhaitent que tu (suivre) ……………….. des études de médecine et que tu

(devenir) ……………. Pédiatre.

* Le directeur redoute que les ouvriers (poursuivre) ……………. La grève.

* J’ai la preuve que la secrétaire (s’absenter) ………….. parce qu’elle (attraper) un rhume.

* Les employés se révoltent pour qu’on (améliorer) ……………. Leurs conditions de travail.

* Le boulanger travaille la nuit afin que tout le village (avoir) ……….. du pain frais et des

croissants chauds le matin. Il dit qu’il (vivre) ………….. surtout la nuit, mais ceci ne le

(déranger) …………. Pas.

6) Complétez les phrases suivantes par « être » ou « avoir » au subjonctif :

- Il faut que vous ………….. de la rigueur dans l’exécution de cette besogne.

- Le patron veut que tu ……… présent demain à huit heures.

- Le chef exige que ses ouvriers ………….. hautement qualifiés.

- Le roi souhaite que ses gardes …………. Plus de vigilance.

- J’attends qu’elle …….. prête pour dicter la lettre.

7) Justifiez l’emploi du subjonctif dans les propositions subordonnées :

* Les journalistes craignent que le ministre s’abstienne de tout commentaire.

………………………………………………………………………..

* Le boulanger exige que les clients fassent la queue.

…………………………………………………………………….

* Ne considérez-vous pas que les paysans aient raison ?

…………………………………………………….

* Les marins ramassent leurs filets rapidement de peur que le dauphin ne vienne les déchirer.

……………………………………………………………….

* On a recruté tous les diplômés quoique les postes soient limités.

……………………………………………………………………

* Je ne pense pas que le surveillant ait raison de renvoyer cette couturière.

…………………………………………………………………………

8) Complétez les phrases suivantes comme il convient de votre choix :

86

- La mère dit à Christine : il faut que tu ……………………………………………

- Le chef-contrôleur de la chaîne avertit Elise en disant : « Il est nécessaire que tu

…………………………………………………

- Je ne pense pas que mes parents ……………………………………………..

- Je dois travailler comme saisonnier en attendant que je ……………………..

……………………………….

- Mon père me laisse choisir tout seul ma carrière d’avenir, mais il exige que je

…………………………………………

9) Choisissez la forme adéquate : tout, tous, toute, toutes :

* Il travaille beaucoup plus que nous ………………………

* Elle entre ……………. Les données dans le programme.

* L’écolière était …………………….. émoustillée à l’idée de partir en classe de neige.

* Ils étaient ……… essoufflés quand ils sont arrivés, ce matin, au bureau.

* ……….. énervée, la cliente avait fait irruption dans le bureau du directeur.

10) Cherchez les erreurs dans les phrases suivantes, puis justifiez le changement que vous

ferez :

- La secrétaire était tout effrayée à l’idée de rencontrer son nouveau patron.

……………………………………………………………………………….

- Tout étonnée, elle se fit répéter plusieurs fois la nouvelle.

………………………………………………………………………………..

- La salle était tout enthousiaste à l’annonce de cette nouvelle.

……………………………………………………………………………

- Tout autre fut la réaction de son entourage.

…………………………………………………………………………….

- Sa veste était toute déboutonnée quand il s’est présenté à l’accueil.

……………………………………………………………………………..

87

Mme : Khemiri Maryem

Technique de l’argumentation

Donner son avis, c’est-à-dire ce qu’on pense de quelque chose, de quelqu’un, d’une situation, d’un évènement. On peut le faire d’une façon positive ou négative, de façon nette ou nuancée.

Exposer son avis, exprimer son accord : Pour introduire un argument :

Moi personnellement, moi je pense On utilise les liens logiques de l’addition :

A mon avis, en ce qui me concerne, d’après D’abord, ensuite, de plus, en outre

Moi, pour ma part, pour moi, de mon Point de Enfin non seulement…mais aussi.

vue, c’est mon opinion, ce qui me parait Dans un premier temps, dans un

important, c’est…., deuxième temps.

88

ce qui compte à mes yeux, c’est exactement D’une part, d’autre part, par ailleurs.

ce que je pense, mon opinion c’est que, telle Pour justifier un fait :

est ma conviction On indique ses causes c’est-à-dire les

bien sûr ! sans aucun doute, naturellement, motifs qui déclenchent l’action. Pour cela

évidemment. On utilise les liens logiques de la cause :

J’approuve, je suis d’accord avec (+nom), je car/ parce que/ puisque/ comme/

Suis pour (+nom ou infinitif), je suis pour que sous prétexte que/ en effet/ à cause

+ subjonctif de/ grâce à/ par.

Je suis convaincu que, je suis persuadé que, Pour introduire la conséquence d’une

Je suis tout à fait d’accord, action :

Je suis entièrement de ton avis, vous avez On utilise les liens logiques de la

Raison, je crois, je suis d’avis que, j’estime conséquence :

Que, je ne vous le fais pas dire donc/ si bien que/ de telle sorte que/

Exprimer son désaccord : tant que/ tellement…que/ par

Je ne suis absolument pas d’accord ! je ne conséquent/ au point de.

Pense pas que vous avez tout à fait raison, je Pour opposer deux faits :

Regrette, mais il m’est impossible On utilise les liens logiques de l’opposition :

De partager votre avis Mais/ or/ bien que/ quoique+ subjonctif

Ce n’est pas mon avis Tandis que/ alors que+ indicatif

Vous faites erreur, ce que vous dites Toutefois/ cependant/ pourtant/ en

Est absurde, vous avez tort de soutenir revanche/ malgré/ en dépit de.

Ce point de vue, absolument pas ! Pour indiquer l’objectif que l’on cherche à

Les liens logiques : atteindre :

Les liens logiques sont des mots outils On utilise les liens logiques de but :

Utilisés pour introduire une phrase, relier Pour que ; afin que+ subjonctif

Deux propositions dans une phrase, ou Dans le but de/ afin de/ pour

89

Deux phrases entre elles. Ils permettent + infinitif

De se repérer selon les étapes d’un

Raisonnement, d’une part, et de nuancer

Sa pensée, d’autre part.


Contrairement à Danny, tu préfères exercer un métier différent de celui de ton père. Un jour tu

décides de lui en parler pour lui expliquer les raisons de ton choix.

Raconte ce qui s’est passé en intégrant un dialogue dans ton récit.

* Mon père est un professeur aimé en ses élèves et compétent dans son travail . Il a une telle

passion pour l’enseignement qu’il désire que je suive son chemin et que je devienne

enseignant. Mais personnellement, j’aspire au journalisme. Alors, un soir, profitant de la

bonne humeur de mon père, je lui annonce : « Papa, j’aime bien ce que vous faites et vous

semblez épanoui dans votre travail, mais le journalisme est aussi un métier formidable.

- Tu veux être journaliste ? demande-t-il surpris

- Bien évidemment ! Franchement le journaliste est celui qui se trouve toujours au cœur de

l’actualité puisqu’il voyage sans cesse je pourrai parcourir le monde, être témoin de mon

temps, explique-je avec beaucoup d’émotion

- Mais, mon fils c’est un métier épuisant et très risqué .

90

- Comme tous les métiers. Il y a des risques partout, rectifie-je, au moins ce travail est

passionnant, libérateur et excitant. En plus et grâce aux voyages, j’aurais l’opportunité de faire

des connaissances, de rencontrer des gens célèbres et influents »

Le visage de mon père s’illumine en écoutant mon raisonnement. Il semble fier de ma façon

de penser. D’ailleurs, et depuis ce jour-là, il m’encourage à poursuivre mon rêve et à réaliser

mes vœux.

Ainsi et après quelques années, je deviens le bon journaliste compétant dont j’ai rêvé.

J’enrichis mon vocabulaire :

Idées négatives sur le travail :

Travailler, c’est signer un pacte avec la servitude, la soumission et l’esclavage. C’est être en

proie aux pires maltraitances et sentir qu’on n’est plus à soi….c’est souffrir de sa

dépossession.

Les conditions ne sont nullement favorables et encourent parfois des risques aux personnes : la

fatigue, l’usure et la dégénérescence physique sont les lots de beaucoup de métiers.

On est toujours sollicité par autrui, demandé pour les servir. On est minimisé pour gagner son

pain.

On est victime d’une humiliation mais on passe sous silence ces vexations, ces maltraitances.

Certains métiers renferment des risques incontournables : la douane, la police, le pilotage sont

des métiers où on craint continuellement la mort ou l’invalidité physique.

- Le salaire ne correspond pas à l’effort physique qu’on fournit : trop de force perdue en

contrepartie d’une paie minable, sans valeur et insuffisante pour nous faire subsister.

C’est un métier dévalorisant, mal vu, c’est-à-dire jugé négativement.

* Un pilote :

C’est un métier qui me procure de la joie et du respect.

Cette profession me permet de voyager gratuitement et de connaitre les civilisations d’autres

pays.

Avoir un bon salaire.

* Un médecin :

C’est un métier noble et humaniste.

Etre au service de l’humanité en sauvant les malades.

Etre respecté de tout son entourage.

91

C’est une profession qui m’attire particulièrement : le médecin mêle simultanément technique

et relationnel. Il entretient de bonnes relations avec son équipe de son travail.

C’est un emploi primordial dans notre vie.

Avoir un bon salaire.

* Une actrice :

Etre célèbre et connue de tout le monde.

Avoir l’aisance matérielle et la chance de voyager à travers le monde et d’assister à des

festivals et à des fêtes présentées pas des acteurs mondiaux.

* Un journaliste :

Etre au cœur des évènements.

Avoir la chance de se déplacer à travers le monde et de rapporter la réalité.

Avoir la possibilité de voyager gratuitement.

Etre célèbre et connu de tous les lecteurs.

* Un avocat :

Dénoncer l’injustice et sauver la vie des innocents.

Rendre la joie aux familles des innocents.

Etre riche et posséder beaucoup d’avantages.

92

Mme Khemiri Maryem

Séance de révision

1) Complétez chacune des phrases suivantes par le verbe ou l’expression qui convient :

s’explique par / provoque / provenir / causé / il s’ensuit que

- La réussite de l’homme ……….. le degré de la confiance en soi et de sa persévérance dans le

travail.

- La victoire imprévue de cette handicapée, aux jeux olympiques ……………… beaucoup de

questions.

- L’ambassade lui a refusé son visa ; ……………… …………….. il ne peut pas partir pour

l’Afrique du sud.

- Quel malheur ! Elle ne peut plus avancer. Ça doit …………….. de ses rhumatismes.

- Un agent de police avait arrêté un jeune délinquant qui avait ………………… du désordre

sur la voie publique.

2) Complétez les phrases suivantes avec une de ces expressions de cause :

Comme / puisque / étant donné que / parce que

* ……………. Il aime soulager les douleurs des patients, il voudrait exercer plus tard la

profession de chirurgien.

93

* Ecoute, ton ami t’a appelé le vendredi soir ……………. Il voudrait bien prendre ton avis à

propos de son projet.

* ………………… tu es si forte, porte donc les sacs toi-même !

* Il a décidé de participer au concours du steward …………… il aimerait parcourir le monde.

3) Remplacez la proposition en gras sans changer le sens de la phrase :

a- Vu que Paul est arrivé en retard, ils ont dû courir pour être à temps au cinéma.

→ (vu + nom) …………………………………………………………………..

b- Comme les alpinistes sont braves, ils atteignent le sommet de l’Aiguille verte.

→ (grâce à + nom) ………………………………………………………………….

c- Anne a été déçue parce que François était indifférent.

→ (à cause de + nom) ………………………………………………………..

d- Comme elle travaille beaucoup, elle deviendra plus intelligente.

→ (à force de + verbe) ……………………………………………………….

4) Choisissez les temps et les modes qui conviennent et soulignez-les :

- Le menuisier travaille sans qu’il ne (se fait / se fasse) aider par des apprentis.

- Il faut que chacun (choisit / choisisse) le métier qu’il (veut / veuille) exercer.

- J’ai entendu dire que vous (pouviez / puissiez) sauver l’entreprise de la faillite.

- Nous doutons que vous (faites / fassiez) votre travail consciencieusement.

5) Mettez les verbes aux temps et aux modes qui conviennent :

* Le chef d’entreprise a peur que la nouvelle employée ne (être) …………… pas à la hauteur

de ses espérances.

* Tes parents souhaitent que tu (suivre) ……………….. des études de médecine et que tu

(devenir) ……………. Pédiatre.

* Le directeur redoute que les ouvriers (poursuivre) ……………. La grève.

* J’ai la preuve que la secrétaire (s’absenter) ………….. parce qu’elle (attraper) un rhume.

* Les employés se révoltent pour qu’on (améliorer) ……………. Leurs conditions de travail.

* Le boulanger travaille la nuit afin que tout le village (avoir) ……….. du pain frais et des

croissants chauds le matin. Il dit qu’il (vivre) ………….. surtout la nuit, mais ceci ne le

(déranger) …………. Pas.

94

6) Complétez les phrases suivantes par « être » ou « avoir » au subjonctif :

- Il faut que vous ………….. de la rigueur dans l’exécution de cette besogne.

- Le patron veut que tu ……… présent demain à huit heures.

- Le chef exige que ses ouvriers ………….. hautement qualifiés.

- Le roi souhaite que ses gardes …………. Plus de vigilance.

- J’attends qu’elle …….. prête pour dicter la lettre.

7) Justifiez l’emploi du subjonctif dans les propositions subordonnées :

* Les journalistes craignent que le ministre s’abstienne de tout commentaire.

………………………………………………………………………..

* Le boulanger exige que les clients fassent la queue.

…………………………………………………………………….

* Ne considérez-vous pas que les paysans aient raison ?

…………………………………………………….

* Les marins ramassent leurs filets rapidement de peur que le dauphin ne vienne les déchirer.

……………………………………………………………….

* On a recruté tous les diplômés quoique les postes soient limités.

……………………………………………………………………

* Je ne pense pas que le surveillant ait raison de renvoyer cette couturière.

…………………………………………………………………………

8) Complétez les phrases suivantes comme il convient de votre choix :

- La mère dit à Christine : il faut que tu ……………………………………………

- Le chef-contrôleur de la chaîne avertit Elise en disant : « Il est nécessaire que tu

…………………………………………………

- Je ne pense pas que mes parents ……………………………………………..

- Je dois travailler comme saisonnier en attendant que je ……………………..

……………………………….

- Mon père me laisse choisir tout seul ma carrière d’avenir, mais il exige que je

…………………………………………

95

9) Cherchez les erreurs dans les phrases suivantes, puis justifiez le changement que vous

ferez :

- La secrétaire était tout effrayée à l’idée de rencontrer son nouveau patron.

……………………………………………………………………………….

- Tout étonnée, elle se fit répéter plusieurs fois la nouvelle.

………………………………………………………………………………..

- La salle était tout enthousiaste à l’annonce de cette nouvelle.

……………………………………………………………………………

- Tout autre fut la réaction de son entourage.

…………………………………………………………………………….

- Sa veste était toute déboutonnée quand il s’est présenté à l’accueil.

…………………………………………………………………………….

96

L’argumentation :

1) Ajoutez au texte suivant les articulateurs qui manquent : par conséquent, en

effet, puis, et :

Le métier de décorateur d’intérieur est très artistique pour ceux et celles qui en ont

l’âme ……………………. , il éveille les sens de créativité ……………… permet

un perpétuel changement si l’envie nous en prend ………… c’est le propre reflet

de nos désirs profonds et de nos goûts ……………. Il est à la fois passion et

profession.

2) Ajoutez au texte suivant les articulateurs qui manquent : mais, aussi, car, et,

surtout, d’abord, ensuite :

Claudette aurait pu être chorégraphie ………….. elle adore la danse dans tous les

sens du terme. Elle est ……….. passionnée de musique dans tous ses

97

genres………….. la musique rythmée ……… c’est trop tard pour elle

maintenants………….. ses parents ne l’ont pas encouragée quand elle avait l’âge

d’apprendre la danse ……….. la chorégraphie n’est pas enseignée à l’école.

3) Ajoutez à ce texte argumentatif les articulateurs logiques convenables : aussi,

mais en plus, parce que, étant donné que, non seulement, et, surtout :

Devenir mannequin me tient beaucoup à cœur ; c’est le métier que je veux faire

……………… il touche à la mode, l’art, le corps, le maquillage ……………

Je suis assez coquette, ce métier me correspond parfaitement ……………… je le

trouve très intéressant …………….. j’adore être prise en photo, c’est un vrai

travail d’actrice. On peut …………… découvrir les différents créations que ce soit

dans le maquillage, les vêtements ………. Toujours à la page.

Devoir de contrôle n 2 :

Texte : Mon premier jour de mine

Mon premier jour de mine, je m’en souviens et j’ai cinquante deux ans. Je suis

arrivé dans les bureaux, j’ai passé une visite médicale. « Bon pour aller à la mine »

On ne descend pas le premier jour à la mine. Je suis allé au criblage, où remontent

tous les charbons. Il y avait des cailloux, il fallait les enlever et laisser la houille

partir dans les wagons, j’y suis resté trois mois, au criblage. Après, on m’a dit que

c’était mon tour de descendre. J’étais fier de descendre. Quand je suis arrivé en

bas, j’étais sourd. Sept cent mètres de descente, ça faisait, je crois douze à

quatorze mètres à la seconde. En arrivant en bas, j’ai regardé tout partout. On

passe par de grandes galeries puis ensuite des petites et puis on arrive dans les

détails où on abat le charbon. Un jour, je travaillais avec un vieux, plus bas…. Il

98

s’est décollé un caillou gros qu’il a tué… moi, j’étais seul là-haut. Je me suis : « je

vais descendre voir » qu’est-ce que j’ai vu ?

Mon copain attaché à une civière qu’on descendait. J’ai été pris de frousse ; j’en

tremblais…. Il était mort. Le chef m’a dit : « allez Louis, remonte à ton travail ».

J’ai dit : « ah non, non ! J’ai trop peur » J’ai couru à la maison et j’ai tout raconté à

mon père et à ma mère. Ils m’ont dit : « ben, fais attention, fais attention, fais bien

attention. » c’est tout. Ça aurait été mon fils, j’aurais répondu : « alors demain, tu

ne descends plus la mine » mais eux : « fais attention. »

Et le lendemain, je suis redescendu.

Louis Legrand ; mineur du nord

Compréhension :

1) De quoi le narrateur est-il chargé avant de descendre à la mine ?

…………………………………………………………………………………..

…………………………………………………………………………….

2) Quel sentiment a-t-il éprouvé en apprenant que c’était son tour de descendre à

la mine ?

………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

3) Que s’est-il passé à son copain au fond de la mine ?

…………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………..

4) Quel est l’effet de cet évènement sur le narrateur ? Justifie ta réponse par des

indices textuels.

…………………………………………………………………………….

………………………………………………………………………….

5) Comment ses parents ont-ils réagi en apprenant cet évènement ?

…………………………………………………………………………………….

99

………………………………………………………………………………

Vocabulaire :

Complétez par les expressions qui conviennent : bonne mine / mineurs / mine de

rien :

Les ouvriers qui travaillent dans la mine ont une vie très difficile. Ces …………..

sont souvent malades. Ils n’ont jamais ………………

Langue :

1) Complétez les phrases suivantes par la locution prépositive de cause ou de

conséquence convenable :

- L’ouvrier était gravement blessé ……………… moyens de sécurité.

- ……………….. l’importance accordée aux règles de sécurité , les accidents de

travail ont sensiblement diminué.

- Le jeune mineur était fort épouvanté et paniqué …………… refuser de reprendre

le travail.

-……………… précautions prises par les ouvriers, les accidents de travail sont

moins nombreux.

- …………….. des chutes de pierres, les mineurs meurent ensevelis sous les

décombres.

2) Réécrivez les phrases suivantes en remplaçant le groupe prépositionnel souligné

par une proposition subordonnée de même sens :

- Le narrateur était ému par le spectacle de l’accident de façon à trembler.

…………………………………………………………………………………

- Il est obligé de travailler dès son jeune âge à cause de la pauvreté.

………………………………………………………………………………….

- Faute d’argent ; il était obligé de travailler dès son jeune âge pour subvenir aux

besoins de sa famille.

…………………………………………………………………………………….

- A force de travailler, il a fait des économies.

100

……………………………………………………………………………….

- Grâce aux précautions prises par les ouvriers, les accidents ne sont plus

nombreux.

………………………………………………………………………………….

3) A partir des deux propositions indépendantes suivantes, faites deux phrases

complexes pour exprimer dans la première la cause et dans la deuxième la

conséquence :

- Il est très pauvre ; il travaille dès son jeune âge.

* La cause : …………………………………………………………………

* La conséquence : …………………………………………………………..

4) Mettez les verbes entre ( ) aux temps et aux modes qui conviennent :

- le jeune mineur doit passer une visite médicale avant qu’on ne lui (permettre)

………………… de travailler.

- Ses parents craignent qu’il ne (faire) ………….. pas attention en travaillant dans

cette mine.

- Les responsables craignent que d’autres accidents ne (se reproduire) …………..

…………….

- Les ouvriers ne veulent pas que leur maitres leur (faire) ……………….

Toujours des remarques.

- Il faut que vous (aller) ………. Tout de suite à la mine.

- Il est dommage que l’enfant (descendre) …………… encore à la mine pour

travailler.

- Il est certain qu’il (faire) ………….. désormais très attention et qu’il (être)

………………… prudent en travaillant.

- Je ne pense pas que les conditions de travail dans les mines (être) …………..

favorables.

- Je suis sûr que le jeune mineur ne (descendre) …………. Plus à la mine.

101

5) Etablissez un rapport de conséquence lié à un degré d’intensité à partir des deux

propositions suivantes :

- Il avait trop peur en voyant son copain en état d’alarme. Il a couru à la maison

sans même aller chercher sa musette.

…………………………………………………………………………………….

- J’ai été pris de frousse. Le spectacle était très effrayant.

………………………………………………………………………………..

- J’étais fort affolé ; je ne suis même pas allé chercher mon sac à dos.

………………………………………………………………………………….

- Le blessé ne pouvait même se tenir debout ; il avait les jambes fracturées.

………………………………………………………………………………

5) complétez par « tout » :

- ce jeune mineur et son copain qui étaient ……. Jeunes, travaillaient ………. Les

deux dans une très vieille mine ……….. profonde et ………… obscure.

- Il fallait enlever ……. Les cailloux et laisser la houille partir dans les wagons.

Révision :

Texte : Projets d’avenir

C’était au mois d’octobre. Fouroulou qui venait de quitter l’école accompagnait

régulièrement son père au champ et partageait ses travaux. (…) Le père Ramadane

était heureux de trouver en son fils une aide appréciable. Sans plus tarder, il

s’avisa de lui parler comme on parle à un jeune homme, non plus à un enfant. (…)

-Vois-tu mon fils dit-il, la paire de bœufs est à nous ainsi que l’âne et les

moutons. Je peux encore acheter deux autres moutons. Nous sommes deux. Ce

n’est pas au dessus de nos forces. Au printemps, nous vendrons les bœufs pour

acheter une paire plus petite. Nous vendrons aussi trois moutons, nous pourrons

avoir une vache. Nous aurons également un peu d’huile en plus de notre

102

consommation. L’été prochain, j’irai avec l’âne vendre des légumes pendant que

tu t’occuperas des animaux et des terres avec tes sœurs. (….)

Au fur et à mesure que le père développait ses projets, Fouroulou le suivait avec

surprise. Il voyait s’ouvrir devant lui des horizons auxquels il n’avait pas songé ; il

se voyait devenir fellah. Il voyait grâce à lui le bien être pénétrer chez eux. Mais il

était un peu sceptique. Il avait un autre rêve, lui. Il s’était toujours imaginé

étudiant, pauvre mais brillant. Il s’était habitué à l’image de cet étudiant, il avait

fini par le chérir. Et voilà que son père, en quelques minutes, par des solides

raisons, avait réussi à la chasser comme un fantôme. Pourtant, il murmura, par

acquit de conscience :

- Et si on m’accorde la bourse ? Je pourrai continuer mes études sans

t’occasionner de frais. Le maître me l’a dit !

- D’abord on ne t’a rien accordé du tout, puisque les vacances sont terminées et

qu’on ne t’a pas écrit. Ensuite, même si l’argent arrive, crois-tu que nous soyons

faits pour les écoles ? Nous sommes pauvres. Les études sont réservées aux

riches……

Mouloud FERAOUN

Compréhension :

1) Que faisait Fouroulou après avoir quitté l’école ?

………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………

2) a- Quel métier le père prévoit-il pour son fils ?

………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………….

b- Le garçon partage-t-il l’avis de son père ? Justifiez ta réponse du texte.

………………………………………………………………………………………

……………………………………………………….

3) a- De quoi rêve Fouroulou ?

………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………..

103

b- D’après le père, Fouroulou peut-il réaliser ce rêve ? Dis pourquoi ?

………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………

4) « Les études, c’est réservé aux riches » dit le père. Qu’en penses-tu ?

………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………….

Langue :

* Vocabulaire :

1) Remplacez dans chacune de ces phrases le verbe « pratiquer » par le synonyme

qui lui convient de la liste : réaliser / parler / exercer

- Le père Ramdane pratique (exerce) un métier très ancien.

- Il parle des projets qu’il pourrait pratiquer (réaliser) avec l’aide de son fils.

- C’est seulement à l’école que Fouroulou pourrait pratiquer (parler) le français.

* Syntaxe :

1) Soulignez les outils linguistiques employés pour exprimer l’opinion puis

précisez s’il s’agit d’un verbe d’opinion, d’une tournure impersonnelle, d’un

adjectif ou d’une préposition+ un pronom tonique ou GN /

a- Il paraît que le métier de journaliste passionne beaucoup de jeune.

(………………………)

b- Les téléspectateurs pensent que la présentatrice du journal télévisée est une

personne intelligente et curieuse. (…………………………………….)

c- Pour nous, un bon journaliste devrait être cultivé et polyvalent.

(…………………………………..)

d- Selon le rédacteur en chef, la présentatrice du journal doit être hyper concentrée

et vaincre le troc. (……………………………)

2) Complétez ces phrases simples par la locution qui convient pour exprimer la

cause :

104

- Les charges du travail sont devenues moins lourdes pour le père grâce à l’aide de

son fils.

- Fouroulou ne poursuivra pas ses études faute d’argent.

3) Complétez par des propositions subordonnées circonstancielles de cause ou de

conséquence :

- Le père refuse que son fils poursuive ses études sous prétexte que ……………

…………………………………………………….

- Fouroulou aime beaucoup l’école si bien que ……………………………..

3) Construisez, à partir de ces propositions, une phrase complexe pour exprimer la

cause puis la conséquence :

IL est très attaché à la terre, il rêve de faire des études en agronomie.

La cause : ……………………………………………………………………….

La conséquence : ……………………………………………………………….

4) Remplacez les compléments circonstanciels par des propositions subordonnées

de même sens :

- Il a été condamné pour excès de vitesse.

…………………………………………………………..

- L’avion a du retard à cause du brouillard.

………………………………………………………..

- Il est malade au point de rater son cours d’aujourd’hui.

……………………………………………………………..

- Elle a été félicitée pour son courage.

……………………………………………………………

- Le vent souffle fort au point d’inquiéter les vacanciers.

…………………………………………………………………….

- Faute d’argent, il n’y aura pas de grand gâteau.

105

……………………………………………………………..

- Je ne peux pas partir à cause des examens.

……………………………………………………………

- Il a eu tout ce qu’il veut grâce à l’aide de son oncle.

………………………………………………………………

- Il s’est enfui par manque de courage.

………………………………………………………………

- Il a été sanctionnée à cause de son inattention.

……………………………………………………………..

3) Remplacez ce qui est souligné par un groupe nominal introduit par « grâce à »

ou « à cause de » et réécrivez chaque fois la phrase :

- L’enfant est devenu l’ami de tous parce qu’il est gentil.

…………………………………………………………………….

- La moisson n’a pas eu lieu parce qu’il y a un orage.

…………………………………………………………………

* Conjugaison :

1) Mettez les verbes entre ( ) au mode qui convient :

- Le père veut que son fils lui (obéir) obéisse

- Bien qu’il (être) soit un élève brillant, Fouroulou abandonnera l’école.

- Fouroulou pense que seule l’école lui (permettre) permet de réaliser son rêve.

- Mon père veut que nous (aller) allions Chez le coiffeur.

- Il est obligatoire qu’un salon de coiffure (être) soit bien propre.

- Je doute qu’il (pouvoir) puisse être content en quittant son pays natal.

2) Conjuguez les verbes entre parenthèses au mode de l’indicatif ou du subjonctif :

- Il est dommage que vous ne pas (venir) veniez pour la fête.

106

- Je veux qu’il (visiter) visite ses grands-parents.

- Pourvu qu’il (pleuvoir) pleuve Cette saison. La sécheresse a duré.

- Je ne suis pas sûr qu’il (accomplir) accomplisse Bien ce travail.

- Quoi qu’on (être) soit en hiver, la saison n’est pas trop rigoureuse.

- On a donné à l’électricien une échelle afin qu’il (pouvoir) puisse

Expression écrite :

Le choix du bon métier n’est pas toujours évident et surtout si tu as une idée

opposée à celle de ton père. C’est ce que j’ai conclu suite à la discussion qui a eu

lieu entre mon père et moi.

Ce jour-là, il m’a demandé :

« Alors, tu comptes choisir quel métier ? Médecin ou avocat ?

- Ni l’un ni l’autre je n’ai nullement l’intention de faire une carrière pareille. Plus

tard, je voudrais devenir agriculteur, reprendre la terre de mes grands-parents et en

faire un paradis sur terre, annonçai-je.

- Tu veux devenir agricultrice ? C’est étonnant de la part d’un jeune de notre

époque, de rester lié au passé. Je me demande comment tu comptes tracer ton

avenir dans un domaine pareil au lieu de pratiquer un métier moderne, interrogea

mon père d’un air soucieux.

- Je trouve que c’est un travail gratifiant. Plus tu donnes à la terre de ton effort, de

ton énergie, de ta vie, plus elle te le rendra. De plus j’aime les paysages

magnifiques de la campagne, les verges avec leurs arbres fruitiers parfaitement

alignés. Partout des fruits de toutes sortes, de toutes couleurs, les champs de blé

dorés aux rayons du soleil pendant les saisons des moissons. Et puis qui à part le

laboureur peut nous offrir tant de richesse, tant de variétés ? D’un autre côté, ce

travail est un héritage de mes ancêtres. C’est mon devoir d’assurer la continuité,

de prendre le flambeau et de perpétuer la tradition. Si tous les jeunes se mettent à

suivre des professions modernes et à dénigrer les métiers de leurs ancêtres, ces

derniers disparaîtraient définitivement, précisai-je, en espérant mon père.

107

- Quelle idée ! Je suis vraiment très fier. Je te conseille néanmoins de devenir

ingénieur agronome afin de moderniser les techniques de labeur de la terre,

proposa-t-il.

- J’y penserai sérieusement, répliquai-je d’un ton admiratif.

Le texte argumentatif

Un texte argumentatif se compose d’une thèse et des arguments.

Afin de convaincre votre destinataire de la thèse que vous défendrez. Vous devez

avancer des arguments convaincants.

Vous pourrez aussi avancer un exemple précis (tiré de votre expérience

personnelle, de vos lectures, de l’actualité….)

Dans un texte argumentatif, vous trouvez des articulateurs logiques assurant la

cohésion et la cohérence de différentes parties.

108

Connecteurs logiques de la cause : car, parce que, puisque, comme, sous prétexte

que, en effet, à cause de, grâce à, par….

Connecteurs logiques de conséquence : donc, si bien que, de telle sorte que, tant

que, tellement… que, par conséquent, en conséquence, au point que…

Connecteurs logiques de l’opposition : mais, or, (bien que, quoique suivis du

subjonctif), (tandis que, alors que, suivis de l’indicatif), pourtant, cependant,

toutefois, en revanche, néanmoins, malgré, en dépit de… (pour que, afin que

suivis du subjonctif), dans le but de, afin de, pour.

Les outils d’énumération : d’abord, ensuite, puis, enfin, en premier lieu, en second

lieu, premièrement…

Connecteurs logiques du but : de crainte que, de peur que, pour que…


1) Complétez le texte suivant par les articulateurs qui manquent : ensuite, mais,

d’abord, enfin, mais, enfin, certes, en second lieu, en premier lieu :

Les sports collectifs sont de plus en plus pratiqués aujourd’hui. Ils ont plusieurs

points positifs ; ………………. Une certaine conception de ces sports a des

conséquences négatives.

Les côtés positifs du sport collectif sont nombreux. ……………. , il contribue à

l’épanouissement physique de l’individu. …………….. , il crée le désr de se

dépasser. ………………., il favorise le développement de l’esprit, de corps et de

solidarité.

………………….., une certaine conception de ce sport a des conséquences

négatives.

……………….., l’esprit de compétition entraîne souvent des comportements

agressifs.

………………, certaines rencontres sportives dégénèrent en exaltation du

chauvinisme.

………………,le sport professionnel est souvent au service de l’argent.

………………….., les stades se transforment parfois en arènes ; mais, le sport

reste un moyen d’épanouissement individuel et collectif.

109

Je produis :

- Le travail est-il important dans notre vie ? Faut-il travailler ? Pourquoi ? Dans un

paragraphe argumentatif exprimez votre avis.

Aidez-vous des indications suivantes :

- Ne pas pouvoir subsister sans travailler.

- Assurer sa survie et son confort sur les plans matériel et intellectuel.

- Une nécessité pour l’homme.

- Apporter à l’individu le respect des autres.

- Faire avec amour son travail.

- Permettre à l’homme de jouer un rôle dans la société.

- Pouvoir assumer ses responsabilités en assurant sa survie et celle de sa famille.

- « Il n’y a que dans le dictionnaire que réussite vient avant travail ». Pierre

Fornerod

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

..

110

Module d’apprentissage n : 5 Musique pour tous les goûts

Vocabulaire :

« Si on veut connaître un peuple, on doit écouter sa musique » PLATON

« La musique d’un peuple est une fenêtre sur sa conscience et sa culture »

* La musique et ses effets sur le cerveau et sur la santé :

Les neuroscientifiques affirment également que la musique a une influence sur

l’activité cérébrale. L’écoute de la musique lente et rythmée abaisse les tensions

artérielles et le rythme cardiaque et diminue les tensions musculaires.

(….) Comment expliquer en effet que cet attrait pour les rythmes et les mélodies,

qui est d’ailleurs le propre de l’homme, soit universellement partagé,

111

vraisemblablement depuis l’origine de l’humanité ? La musique nous plaît, elle

nous émeut, elle nous stimule, mais contrairement au langage, elle ne nous

procure, apparemment, aucun avantage concert, au point que l’on peut se

demander pourquoi nous aimons à ce point la musique.

- L’équipe de CHRU de Montpellier du département neurologique a prouvé par

son étude scientifique que la musique pouvait remplacer un médicament pour les

maladies lourdes. En effet, ils ont constaté que l’utilisation de la musicothérapie

diminue la sensation de douleur.

Activité de grammaire : L’expression du but

Retenons :

- Le but peut être exprimé par divers moyens grammaticaux et par le vocabulaire,

en particulier les noms suivants : dessein, intention, objectif, projet, fin…

Le but peut être exprimé par :

Un infinitif introduit par une préposition ou une locution prépositive, un groupe

nominal précédé d’une préposition, une subordonnée circonstancielles.

Dans la phrase simple, l’expression du but peut être

- Une préposition ou locutions prépositives telles que : pour, afin de, de peur de,

de crainte de, suivies de l’infinitif

112

113


1) Relevez toutes les expressions du but dans les phrases suivantes :

- Stéphanie s’entraînait chaque jour afin de plaire à son public.

………………………………………………………………………….

- Ils ont économisé beaucoup d’argent pour acheter ces instruments musicaux.

…………………………………………………………………………………

- Je lui ai prêté de l’argent dans l’intention de le dépanner.

………………………………………………………………………

- L’artiste recommence la chanson en vue de satisfaire son spectacle.

…………………………………………………………………………….

- Je m’amusais à appuyer sur les notes blanches et noires du piano dans le but de découvrir de

nouveaux sons.

…………………………………………………………………………………

2) Dites si le but exprimé dans les phrases suivantes est ce que l’on cherche à atteindre ou ce

que l’on cherche à éviter.

Puis remplacez le complément de but par une subordonnée circonstancielle de même sens.

- Je m’abstiens de jouer au piano à cette heure tardive de peur de gêner mes camarades.

…………………………………………………………………………………

- Pour atteindre un but, il faut persévérer dans le travail et s’armer de patience.

………………………………………………………………………………..

- Il se déguise afin de ne pas être reconnu.

………………………………………………………………………..

- Il séjourne en Angletterre pour améliorer son accent.

…………………………………………………………………….

- La star se prépare bien avant le concert afin de satisfaire son public.

………………………………………………………………………………

- Joséphine avoue la vérité de peur d’être fouettée par sa mère.

…………………………………………………………………………

114

3) Complétez les phrases suivantes par un but approprié en utilisant « pour que » « afin que »

« de peur que » « de crainte que » + subjonctif

- Le professeur de musique a décidé de multiplier les cours donnés …………….

……………………………………………………………………….

- Sur scène, Christophe avance la tête baissée vers le piano ……………………..

…………………………………………………………………….

- La plupart des spectateurs arrivent avant l’heure du spectacle ……………….

………………………………………………………….

- Jean Jacques a mis un costume neuf …………………………………………….

…………………………………………………………

4) Transformez les propositions indépendantes en phrases comportant un complément de but :

- François a peur de tomber ; il avance lentement.

……………………………………………………………….

- William marche à pas de loup ; il craint de réveiller le bébé.

……………………………………………………………………

- Il s’est beaucoup appliqué ; il sera récompensé.

…………………………………………………………………….

- Elles ont couru tout le long du chemin ; elles ont peur de rater le train.

………………………………………………………………………….

- Je leur ai écrit ; j’aimerais qu’ils viennent pendant les vacances.

………………………………………………………………………………..

5) Transformez en proposition subordonnée circonstancielle de but l’une des deux phrases

composant les couples suivants :

Exp :

Sylvain a ajouté une lampe ; il veut que l’on voie plus clair.

Sylvain a ajouté une lampe pour que l’on voie clair.

- Maman s’est mise en colère ; elle désire que nous fassions moins de bruit.

………………………………………………………………………………..

115

- Tiens-moi l’échelle ; il ne faudrait pas que je tombe.

………………………………………………………………………………..

- Dépêche-toi de finir ; nous devons partir.

………………………………………………………………………………….

- On aménagera la maison ; on voudrait qu’il soit plus agréable d’y vivre.

………………………………………………………………………………….

- Nous nous battons ; nous ne voulons plus de guerre.

…………………………………………………………………………………….

- Les enfants sont allés voir grand-mère ; ils craignent qu’elle ne s’ennuie toute seule.

………………………………………………………………………………….

6) Employez soit le subjonctif, soit infinitif, selon le cas :

- Elle consomme beaucoup de tranquillisants de peur de (perdre) ………………. Sa voix en

criant.

- Quelques compositeurs de musique moderne refusent de combiner les sons de crainte que

leurs auditeurs ne (être) soient contrariés.

- Ils ne veulent pas autoriser à leurs jeunes musiciens d’aller à l’étranger de peur qu’ils

n’(avoir) aient des problèmes d’intégration.

- Elle hésite de prendre ses cours de musique le soir de crainte d’(affronter) ………………….

Le refus de ses parents.

- Je l’ai beaucoup aidée afin qu’elle s’en (sortir) sorte et retrace son nom dans la mémoire de

son public.

7) Complétez les phrases ci-dessous par des propositions subordonnées de but convenables :

- Nous allons l’appeler pour qu’il …………………………………………….

- J’espère pouvoir organiser un concert aux élèves pendant le mois de Février pour qu’ils

…………………………………………………………………………….

- Des experts d’art obligent les interprètes à choisir la chanson en accord avec leurs personnes

de crainte qu’ils…………………………………………………

- Bob Marley fait danser les gens afin qu’ils ……………………………………..

- Le chef d’orchestre a donné beaucoup de conseils au jeune chanteur de peur qu’il ne

……………………………………………………………..

116

Etude de texte :

Texte : Musique pour une petite fille pauvre

Il était une fois une petite fille orpheline qui était démunie de tout. Une vieille

voisine l’avait recueillie et lui donnait matin et soir un peu de pain. Pour gagner

cette pauvre nourriture, la petite fille travaillait tout le jour.

Le soir, si fatiguée, elle allait se coucher dans sa chambrette sombre.

Un jour, elle vit quelque chose briller dans la terre. C’était un noyau de pêche.

Le soir, elle le planta.

Le lendemain matin déjà, la petite fille vit avec surprise qu’une tige sortait du

sol. Vite, elle alla chercher de l’eau pour l’arroser. Dès que l’eau eut touché la

terre, voilà que la tige se met à pousser et devint un joli petit pêcher.

Le soir venu, elle courut voir son pêcher. Il n’avait pas grandi, mais, en

l’examinant, la petite fille découvrit, ô surprise ! sous chacune de ses feuilles

117

vertes une clochette d’argent ; et quand elle posa sa vieille chaise sous l’arbre, et

s’assit pour se reposer, un vent léger passa dans les feuilles, et toutes les clochettes

se mirent à sonner, en faisant la musique la plus douce, la plus exquise qu’on eût

jamais entendue !

En l’écoutant, la petite fille se sentit tout à coup si pleinement heureuse qu’elle

oublia tout, sa petite chambre sombre, son dur travail et la méchante voisine….

Alors commença une vie heureuse.

Chaque soir, le travail fini, elle courait à l’arbre.

Hélas ! un soir, un garçon qui passait entendit la musique et grimpa sur le mur

pour regarder.

Stupéfait, il courut raconter sa découverte au roi. Aussitôt une troupe d’hommes

partit la déraciner et l’apporter au roi malgré les larmes de la petite.

Le soir même le roi vint, avec toute sa cour, écouter les clochettes d’argent. On

plaça son trône sous le pêcher. Quand le roi fut assis, les clochettes se mirent à

sonner.

Mais c’était une musique si triste que tout le monde pleurait en l’écoutant….

P.Chaponnière

« le petit ours en pain d’épice » Bourrelier éditions

Compréhension :

1) Ecrivez vrai ou faux devant chaque phrase :

- L’arbre a joué une musique joyeuse au roi ………………..

- La petite fille pauvre aimait beaucoup son arbre magique ………………

- La vieille voisine était une femme riche ………………

2) Quelles personnes peut-on qualifier de méchantes dans ce texte ? Expliquez

pourquoi.

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

118

3) La petite fille est-elle heureuse avec son arbre magique ?

Trouvez une phrase qui le montre dans le texte.

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………..

4) Quel sentiment as-tu éprouvé envers la petite orpheline au moment où on lui

arrachait son arbre ?

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

Vocabulaire :

1) Barrez les mots qui ne sont pas synonymes du mot « vieille » :

Agée / ancienne / usée / sage / démodée / gentille.

2) a- Trouvez le synonyme du mot suivant dans le texte :

Rayonner = ……………………………….

b- Complétez la phrase par l’antonyme du mot souligné :

Le soir, elle le planta → Le soir, elle l’ ……………….

Syntaxe :

1) Relevez du texte une phrase contenant un complément circonstanciel de but :

…………………………………………………………………………………..

2) Enrichissez le passage suivant par deux compléments de but.

Le soir, si fatiguée, elle allait se coucher dans sa chambrette sombre. Un jour, elle

vit quelque chose briller dans la terre. C’était un noyau de pêche. Le soir, elle le

planta.

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

Activité d’orthographe : Les adverbes en « ment »

Retenons :

119

Les adverbes en –ment dérivent tous d’adjectifs (ou de participe passés) et sont

formés à partir de ces derniers.

On forme l’adverbe en ajoutant –ment au féminin de l’adjectif qui se termine par

une consonne au masculin.

Si l’adjectif se termine par –ai, é, ou u, on ajoute directement le suffixe « ment » à

l’adjectif : vrai (vrai + ment) ….

Si l’adjectif se termine par ant, l’adverbe se termine par ammant. Mais si

l’adjectif se termine par ent, l’adverbe se termine par emment.


1) Complétez par l’adverbe en –ment

Monsieur Otis perçut (avec distinction) ……………. Un bruit de pas.

Il chaussa ses pantoufles, sortit (de façon tranquille) …………………. Une petite

fiole de sa valise et ouvrit la porte.

Juste devant lui, dans un pâle rayon de lune, se tenait un vieil homme d’aspect

terrible.

Ses yeux étaient aussi rouges que des charbons ardents. Ses longs cheveux lui

tombaient sur les épaules en mèches entremêlées. Ses vêtements de coupe antique

étaient et (avec pitié) ………………. Déchirés ; à ses poignets et à ses chevilles

pendaient de pesants fers mangés de rouille.

2) Trouvez l’adverbe en –ment qui correspond à chaque expression :

Avec tendresse …………………………

Avec grâce …………………………..

Avec méchanceté ……………………….

Avec constance ………………………

3) Complétez le tableau suivant :

Nom Adjectif Adverbe

Gai

Merveilleux

120

Paix

Prudemment

Crainte

Fin

Sûrement

Production à faire :

Sujet : votre collège organise chaque année un concours de la meilleure lettre.

Cette année, tu y participes. Le sujet est le suivant : Ecris une lettre à un ami pour

lui expliquer comment la musique permet d’oublier les souffrances, les maladies et

la misère. Rédigz la lettre.

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

121

DEVOIR :

Texte : L’importance de la musique

A première vue, la musique paraît en effet ne servir à rien. On devrait pouvoir

s’en passer, comme on peut se passer de faire du sport, et continuer de vivre

confortablement. Or, il faut voir le rôle de la musique sur une plus grande échelle

temporelle –des milliers d’années- et ce non pour les individus, mais pour les

groupes d’individus.

Certains pensent que la musique est le souvenir des premières formes de

langage, qui auraient été musicales ou chantées. Le problème de cette hypothèse

est que l’on voit mal pourquoi et comment, ce langage musical, nos ancêtres

l’auraient conservé en plus du langage parlé.

Pour ma part, je crois plutôt que la musique sert à renforcer la cohésion du

groupe. Lorsque l’on chante ensemble, on ne chante pas pour se démarquer, on

chante pour s’unir. Lorsque l’on chante ensemble, on vise à ne former qu’un seul

corps en mouvement. Lorsque l’on parle aux bébés et aux jeunes enfants, on le fait

de manière souvent musicale et chantante pour s’unir à eux. Chaque génération

d’adolescents a une musique qui la rassemble. Lors des événements politiques, on

joue des hymnes nationaux. Point de cérémonies religieuses sans musique ni

chants. La musique est donc rassembleuse. Plus qu’à communiquer, elle sert à

communier.

La musique n’est pas qu’un simple jeu pour l’esprit. Elle répond à un besoin

biologique. Un besoin d’appartenance….

Le temps stratégique. Mars-April 2000

Compréhension :

1) Déterminer le type de ce texte (narratif, descriptif ou argumentatif) ? Justifiez

votre réponse.

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

2) Selon le journaliste, à quoi sert la musique dans la société ? Relevez la phrase

qui montre ce rôle.

122

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………….

3) Le journaliste préfère-t-il la musique jouée en groupes ou, au contraire, il

préfère la musique jouée individuellement ? Relevez la phrase qui montre ce

choix.

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

4) « Chaque génération a une musique qui la rassemble ». Comment expliquez-

vous cette phrase ?

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………….

Langue :

Vocabulaire :

Relevez dans le texte, quatre mots qui se rapportent au champ lexical de la

musique :

………………… ;………………….. ;………………… ;……………………

Grammaire :

1) Complétez les phrases suivantes par des subordonnées circonstancielles de but

en utilisant « de crainte que » ; « pour que » ; « afin que »

a- Les hommes jouent beaucoup de la musique ……………………………………

………………………………………………………………………………..

b- Il faudrait conserver les musiques folkloriques ……………………………..

…………………………………………………………………………….

2) Remplacez dans les phrases suivantes le complément circonstanciel de but par

une subordonnée circonstancielle de but de même sens :

123

a- Nos ancêtres jouaient beaucoup la musique pour faire plaisir.

……………………………………………………………………………

b- Le journaliste a écrit cet article pour exprimer son opinion.

……………………………………………………………………………

Conjugaison :

Mettez le verbe de la principale au plus que parfait et effectuez les changements

possibles.

- Le journaliste croit que la musique de groupes pourra assurer l’union.

……………………………………………………………………………….

- Les hommes savent que la grande musique demandera beaucoup d’efforts.

………………………………………………………………………………….

Orthographe :

Complétez le passage ci-dessous par « sans » ou « s’en » :

……musique, les hommes se trouvent obligés de s’exprimer autrement. Ils jouent

pleinement différents types de musique folklorique et ………….souviennent de

génération en génération.

124

Devoir de synthèse :

Texte :

« Tu t’en vas ? me dit le jardinier, et où vas-tu ?... et que vas-tu faire ?

- Gagner ma vie, jouer la harpe(1) dans la rue, c’est bien un moyen.

- Eh bien, dit le père, joue - nous quelque chose avant de partir ! »

Je m’assis, accordai ma harpe et jouai une valse(2), celle que je connaissais le

mieux. Je n’avais certes, pas le cœur, ni à la danse ni à la musique parce que je

n’avais aucune nouvelle de mon maître Vitalais mais je souhaitais tant faire plaisir

à ces braves gens ! La petite Lise se mit, bientôt à tourner sur elle-même, en

m’écoutant jouer avec une grâce(3) enfantine, et un plaisir évident. Je jouais

encore, puis, je chantais ma chanson que Vitalais m’avait enseignée. La petite était

en extase(4).

Pourtant, à la fin, elle fondit en larmes comme si elle avait compris les paroles et

se jeta sur les genoux de son père.

«- Est-belle bête ! dit l’un de ses frères, elle écoute la musique, danse puis tout de

suite, elle pleure !

- Moins bête que toi, elle comprend au moins ! dit la sœur ainée, en se penchant

pour embrasser la petite.

- Dis-moi mon garçon, fit tout à coup le père comme je reprenais la bandoulière de

ma harpe, tiens-tu vraiment beaucoup à ce métier de musicien ambulent(4) ?

- Eh bien c’est très simple, la musique que je joue me remue(5) le cœur plus que

tout le monde !

C’est une consolation. Quand je suis trop triste, je cherche un endroit tranquille

et je joue, pour me faire plaisir et il me semble que c’est plus beau que dans les

rêves !

- J’aime aussi la musique, ajoute la sœur ainée, c’est vous dire combien je suis

heureuse d’entendre un artiste comme toi. »

Hector Melot (sans famille)

125

Lexique :

(1) instrument de musique

(2) genre de musique

(3) charme, harmonie simplicité

(4) qui se déplace pour exercer une activité

(5) provoquer une émotion, faire bouger

Compréhension :

1) Quel métier exerce le narrateur ?

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………….

2) a- Pourquoi le narrateur chante-t-il une chanson triste ?

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

b- Relevez du texte une phrase qui justifie votre réponse.

………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………..

3) En écoutant de la musique la petite Elis est très touchée. Relevez du texte deux

phrases qui le montrent.

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………

4) D’après ce jeune musicien, à la fin du texte, quel rôle joue-t-elle la musique ?

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………

Langue :

Vocabulaire :

126

Dites quel est le sens du mot « air » dans les phrases suivantes :

- Chante-moi l’air de ta chanson. ……………………………………

- Il a un drôle d’air, ton ami, ce soir ! ……………………………….

Grammaire :

1) Complétez les phrases par « afin de », « de peur de » :

Lise lui parle gentiment ……………………..le consoler.

Rémi arrête de jouer la musique ……………………….faire pleurer Lise.

Rémi joue un air sur la harpe …………………leur faire plaisir.

2) Remplacez le complément circonstanciel par une proposition subordonnée

circonstanciel de but :

Le musicien se donne à fond afin de satisfaire le public.

………………………………………………………………………….

3) Donnez les adverbes des adjectifs donnés pour terminer les phrases :

- il joue de la harpe (merveilleux ………………….) bien.

- quand le jour se lève, le jeune artiste commence à chanter (doux…………….) il

attend (patient……………….) son tour pour chanter.

Conjugaison :

Conjuguez les verbes entre () aux temps qui conviennent :

Si tu t’entrainais bien, tu (jouer) ………………mieux au piano.

Si elle (être) …………………talentueuse, elle aurait composé des morceaux

géniaux.

Essai :

Vous aimez beaucoup la musique et vous trouvez un grand plaisir en écoutant tes

chansons préférées, mais ton ami pense que c’est une perte de temps. Ecris-lui une

lettre dans laquelle tu essaies de le faire changer d’avis.

127

Devoir de révision :

Texte :

L’écrivain raconte comment, à douze ans, il a découvert la musique à la faveur

d’une visite chez une petite fille de son âge.

Lorsque je parvins au coin de la longue bâtisse, je risquai un œil. Sur la terrasse,

il n’y avait personne ; mais j’entendis le son d’un piano.

La fenêtre était ouverte ; encore un pas et je vis le dos d’Isabelle. C’était elle qui

jouait, et des deux mains en même temps ! Je fus confondu de surprise et

d’admiration. Les petits doigts bruns couraient sur les touches, un mince bracelet

d’argent dansait autour de son poignet. Parfois, elle levait très haut une main qui

restait suspendue en l’air une seconde, puis retombait, avec une vitesse incroyable,

sur plusieurs notes à la fois, comme un épervier sur des hirondelles.

Je ne bougeais pas plus d’une statue, je regardais la crispation des fragiles

épaules, et la petite nuque pâle entre deux tresse de soie brillante : mais la musique

s’arrêta soudain, et Isabelle tourna la tête vers moi ; elle sourit et elle dit :

« Je vous ai vu arriver dans le vernis du piano. Ça te plaît cette musique ?

- Oh oui !

- C’est un morceau difficile. Je ne le sais pas encore très bien, mais je l’étudie tous

les jours. Je dois le jouer pour la fête de mon père, le mois prochain. Je vais le

recommencer pour toi » (….)

Je sautais sur le bord de la fenêtre, puis sur le beau tapis.

Elle tourna rapidement les pages d’un album de musique, puis, tout en massant

ses doigts, elle dit :

« Approche-toi. »

A ma grande surprise, elle me fit asseoir sur le sol, tout contre le flanc du piano,

et m’ordonna d’appliquer mon oreille sur la noire paroi d’ébène : ce que je fis

docilement. J’attendis, déjà extasié. (….)

Je fus d’abord abasourdi, puis bouleversé, puis enivré. La tête vibrante et le cœur

battant, je volais, les bras écartés au-dessus des eaux d’un lac mystérieux : je

128

tombais dans des trous de silence, d’où je remontai soudain sur le souffle de larges

harmonies qui m’emportaient vers les rouges nuages du couchant.

Je ne sais pas combien de temps dura cette magie. Enfin, sur le bord d’une

falaise, quatre accords, l’un après l’autre, ouvrirent lentement leurs ailes,

s’envolèrent et disparurent dans une brume dorée, tandis que les échos de l’ébène

n’en finissaient plus de mourir….

Marcel Pagnol. Le temps des secrets, 1960

Compréhension :

1) a- Le narrateur est-il habitué à voir des personnes jouer de la musique ?

………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………..

b- relevez une phrase qui le montre.

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

2) Que ressent le narrateur en écoutant la musique du piano ? Relevez trois

expressions qui le montrent.

………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………..

3) a- L’enfant voit-il réellement un lac mystérieux ?

………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………..

b- Que peut-on comprendre alors sur la musique ?

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

Langue :

1) A partir des deux propositions données. Exprimez la cause puis la conséquence

dans une phrase complexe.

129

a- C’est un morceau difficile. Isabelle doit le répéter plusieurs fois.

- (Cause) ………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………….

- (Conséquence) ……………………………………………………………

……………………………………………………………………………..

b- La musique est très belle. Elle ensorcelle le narrateur.

- (Cause) ………………………………………………………………….

…………………………………………………………………………..

- (Conséquence) …………………………………………………………

……………………………………………………………………………..

2) Complétez les phrases suivantes par des compléments circonstanciels de cause

ou de conséquence.

a- Isabelle joue bien …………………………………………………………….

…………………………………………………………………………….

b- Le narrateur est très ému …………………………………………………..

……………………………………………………………………….

3) Complétez les phrases suivantes.

a- Marcel vient chaque jour afin de ……………………………………………

………………………………………………………………………………….

b- Elle répète souvent le morceau de crainte que ……………………………….

…………………………………………………………………………………….

c- Elle lui montre comment jouer au piano pour ……………………………..

……………………………………………………………………………..

4) Complétez par le mode et le temps qui conviennent :

- Isabelle craint qu’elle ne (pouvoir) …………………………..préparer le morceau

à temps.

130

- Si elle répétait bien, elle (réussir) ………………..

- Si elle (se préparer) ………………….comme il faut, son père n’aurait pas été

déçu.

Devoir de synthèse :

Texte :

Viola issue d’une famille modeste, ne pourra pas partir en vacances cette année ;

elle ne voyagera pas cependant…

Le plus beau voyage, elle comptait bien le faire avec son violon. Elle demanda à

monsieur Setin un gros et vaste programme de travail pour l’été. Il lui prêta des

partitions. Il lui conseilla aussi d’écouter de la Grande Musique. Grande

comment ? La plus grande musique ! Puisqu’elle n’avait pas de disques classiques

chez elle, il lui suggéra de s’inscrire à la discothèque et lui fournit une liste

d’œuvres à découvrir.

Voilà s’y rendit et emprunta d’abord le Concerto pour violon de Mendelssohn.

La première fois qu’elle l’écouta, cela lui fit si mal qu’elle faillit arrêter mais ce

mal ne lui faisait pas de mal, plutôt du bien au contraire. Alors elle laissa la

musique l’emporter. C’était triste, et tellement beau. Et grâce à cette musique, elle

se découvrait triste, et belle aussi.

Elle retrouva cette émotion violente avec l’Adagio pour cordes de Samuel

Barber. En l’écoutant, elle se sentit tomber, comme happée par un tourbillon.

C’était un sentiment presque insupportable, et pourtant elle remit le disque encore

et encore comme droguée. Rien, jamais, n’avait été aussi fort.

Elle devint une habituée de la discothèque. Jour après jour, elle y retournait pour

emprunter tous les disques conseillés par M. Setin. Il y avait beaucoup d’œuvres

de violon dans la liste bien sûr, mais pas seulement. Des morceaux de piano aussi,

certains délicats et tendres, d’autres furieux et forts. Des opéras qu’elle trouvait un

peu ridicules mais qui lui donnaient la chair de poule. Et du violon, du violon, du

violon, joué comme elle ne le saurait jamais…

Bien sûr, elle ne comprenait pas tout, parfois même elle s’ennuyait, ou détestait

ce qu’elle écoutait. Mais ce n’était pas grave, ça faisait quand même du bien. Ça

131

lavait, la calmait, la caressait. Ça consolait, cette musique-là, même si Viola ne

savait pas bien de quoi.

Viola violon, Rachel

Hausfater

Compréhension :

1) Au début du texte, Viola était-elle habituée à écouter tous les genres de

musique ? Justifiez votre réponse par une phrase du texte.

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

2) Que ressent Viola en écoutant de la musique ? Relevez une phrase qui justifie

votre réponse.

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………..

3) A qui Viola est-elle comparée dans le texte ? Expliquez cette comparaison.

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

4) Selon Viola, la musique a plusieurs effets. Citez-en deux que vous expliquerez.

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………

Langue :

1) A partir des deux propositions indépendantes qui suivent, construisez une

phrase complexe par subordination en tenant compte de l’indication entre

parenthèses.

M. Setin félicita Viola. Elle suivit ses conseils à la lettre.

…………………………………………………………………………(cause)

132

……………………………………………………………….(conséquence)

2) Complétez les phrases suivantes.

a- Viola fait de son mieux pour ……………………………………………..

b- M. Setin lui a donné un vaste programme de ce travail de peur que …………

………………………………………………………………………………….

3) Conjuguez aux modes et aux temps qui conviennent.

« Avant que nous (partir) ……………….je lui ai recommandé quelques disques et

bien qu’elle (connaître) ………………mieux le rap et le rock, je pense que cette

musique lui (plaire) ………………

Si elle (fournir)………………….des efforts, elle pourrait aspirer à une belle

carrière de violoniste mais si elle s’était inscrite plutôt au conservatoire, elle

(évoluer) ……………….plus rapidement. » se dit M. Setin

4) Complétez par un adverbe en –ment que vous construirez à partir des noms

entre parenthèses.

(patience / difficulté / talent / courage)

Au départ, Viola a convaincu …………..ses parents de l’inscrire au

conservatoire ; elle a dû alors se battre ………..pour réaliser ce rêve cher à cœur.

Elle a appris …………..le solfège en passant des heures à mémoriser les notes.

Enfin, grâce aux sacrifices qu’elle a consentis, elle joue à présent………………..

Essai :

Viola ambitionne de devenir violoniste mais sa mère contrarie sa vocation. Dans

une lettre, elle confie ce rêve à un ami et se plaint de l’incompréhension de sa

mère. Imaginez cette lettre.

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Niveau ème: 9 année professeur Khemiri Maryem Module de