NÎMES,LE DESIGNET L’ARCHI-TECTUREPar BONNES Coralie

Université de VAUBAN Licence 1 Arts Appliqués

GROUPE 1

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NÎMES, LE DESIGN ET L’ARCHITECTURE

Architecte, urbaniste et designer, Jean-Michel Wilmotte est né en 1948 à Soissons (France). Diplomé de l’ école Camondo à Paris, il fonde sa propre agence d’architecture à Paris en 1975. Tous les sujets intéressent Jean-Michel Wilmotte, avec une égale curiosité : du plus improbable au plus évident, du plus haut de gamme au plus accessible, du plus petit au plus imposant. Jean-Michel Wilmotte aime être là où on ne l’attend pas.

La force de Wilmotte & Associés, c’est un savoir-faire à la fois large et intégré. Parmi les 200 salariés, de 26 nationalités différentes, on compte des architectes, bien sûr, mais aussi une douzaine d’infographes qui réalisent films 3D et images de synthèse des projets. Déterminant pour emporter les suffrages lors d’une présentation.

Urbaniste, designer, architecte, à 66 ans, Jean-Michel Wilmotte change constamment d’échelle: mobilier urbain, scénographie d’exposition, restaurants et hôtels, tours d’habitation, sièges sociaux, palais des congrès, stades… «Ma spécialité, c’est de n’en avoir aucune», dit ce grand créatif capable de dessiner un objet et une ville.

Wilmotte a été formé à l’architecture d’intérieur, à l’école Camondo, comme Starck. Il a un vrai talent pour imaginer les espaces, la qualité des circulations, de la lumière, des matériaux, là où d’autres mettent tout dans la façade. C’est un compliment qui revient souvent.

Cet entremetteur a un talent plutôt rare dans sa profession : il écoute. Ou plutôt il entend. «Si quelqu’un a des souhaits, il faut lui donner. Cela ne me dérange pas, à condition de ne pas tomber dans le pastiche», explique-t-il. Selon lui, un bâtiment reflète l’identité du client avant celle de l’architecte.

L’entrepreneur qu’il est, a aussi un sens aigu de l’argent. Celui de ses clients, ce qui n’est pas si commun. Plutôt que de grands gestes architecturaux, ses bâtiments, simples et massifs, ne se démodent pas. «Ils coûtent souvent moins cher aussi et se vendent mieux», dit-il. La «surcote» serait de 15%. L’agence sait travailler très en amont les dossiers d’instruction, ce qui évite les recours longs et ruineux. Ses équipes comprennent le principe de réalité, à savoir un budget à respecter.

Portrait Jean-Michel WILMOTTE, Par BONNES Coralie

PORTRAIT DU DIRIGEANT WILMOTTE & ASSOCIÉS

PRÉSENTATION AVEC JEAN-MICHEL WILMOTTE

Jean-MichelWILMOTTE

Hôtel De Ville De Nîmes, Par BONNES Coralie

L’architecture intérieure des villes, Wilmotte en a percé le mystère lorsqu’ il y a une vingtaine d’années, il a conçu la chambre de François Mitterrand à l’Elysée. Cette étincelle de départ a été suivie par le projet de rénovation de la mairie de Nîmes, sa première greffe urbaine contemporaine sur de l’ancien. Le «maître» était lancé. Son concept aussi: «l’architecture intérieure des villes» qui consiste à traiter l’espace public avec le même soin que les pièces d’une grande maison. «Il faut capter l’énergie d’un lieu, lui donner ou lui redonner son identité. Et faire en sorte qu’on s’y sente bien», remarque l’architecte.

Le superbe bâtiment du 17e siècle qui abrite l’Hôtel de Ville de Nîmes tombait en ruines, dévoré de l’intérieur. Les six premières pièces étaient à réaménager, écrasées par de faux plafonds, et encombrées des cloisons parasites. «J’ai vidé les pièces pour retrouver leurs volumes et les voûtes d’origine» indique Jean-Michel Wilmotte. Dans ce chantier, où l’ancien et le moderne coexistent

de façon complexe, riche et élaboré, l’architecte s’est engagé dans un combat difficile dans lequel il a dû maîtriser le poids, les contraintes et les ruses

de l’édifice tout en sauvegardant son potentiel d’énergie et de beauté. Les banques et les comptoirs d’accueil privilégient la communication sous toutes ses formes. Au dialogue des styles s’ajoutent l’alliance des matériaux et la magie de la lumière qui souligne l’architecture ancestrale et met en valeur l’intervention contemporaine.

«Faire en sorte qu’on s’y sente bien»

G R E F F E U R B A I N E C O N T E M P O R A I N E

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FOSTER

La Porte Romaine, Par BONNES Coralie

Norman Foster et Nîmes, c’est une longue histoire… d’amour ! L’architecte britannique revient dans la préfecture du Gard pour y construire des logements. Une première ! Le cabinet Foster & Partners, habitué des réalisations à l’international, est peu au fait des normes notamment handicapés et des législations françaises. STS Promotion Nîmes a fait appel à l’architecte nîmois Jean Capia qui sera chargé de la coordination du chantier avec le cabinet britannique. Tout est désormais en place pour que le chantier démarre en octobre ou novembre 2012. Vingt mois de travaux sont prévus, pour une livraison attendue au deuxième semestre 2014.

Baptisée « La Porte Romaine », la résidence haut de gamme signée Foster se situe place des Carmes, dans le cœur historique de Nîmes, non loin de la Porte Auguste qui marquait, à l’époque romaine, la principale entrée de la ville par la voie Domitienne reliant Rome à l’Espagne. Composée de 54 appartements et 3 maisons de ville, elle offrira

des prestations de luxe uniques et bénéficiera d’une architecture également inédite. La structure en béton architectural, rehaussée de piliers aux

dessins révolutionnaires, sera recouverte d’une toiture en cuivre rouge. En effet, des équipements tels pompe à chaleur pour la climatisation, et production d’eau chaude solaire, associés à une orientation bioclimatique rendent ce bâtiment performant énergétiquement.

«C’est une longue histoire... d’amour!»

ARCHITECTURE FOSTER

Lord Norman

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NÎMES, LE DESIGN ET L’ARCHITECTURE

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NÎMES, LE DESIGN ET L’ARCHITECTURE

Sir Norman Foster est l’une des plus grandes signatures de l’architecture de notre temps.

Dès ses premiers projets (certains en collaboration avec Richard Rogers), il a manifesté son intérêt pour la flexibilité des espaces, l’innovation technologique, la définition des critères de qualité particulièrement exigeants et les questions d’insertion et de constructions environnementales. Plusieurs de ses réalisations ont été des architectures écologiques avant l’heure : création de jardins suspendus, utilisation de la lumière naturelle, gestion des ressources énergétiques… Norman Foster a été, dès les années 1970, l’un des animateurs du courant architectural “high tech” qui privilégie la légèreté et l’élégance des structures, le raffinement des procédés constructifs, l’emploi renouvelé du fer, du verre, des réseaux de câbles tendus et le recours aux unités modulaires industrialisées constituées d’éléments préfabriqués.

Du projet général jusque dans les moindres détails, le langage architectural de Norman Foster traduit une reformulation permanente des formes, y compris dans leur symbolisme, et des styles en fonction des dernières évolutions technologiques.

Norman Foster ouvre alors le cabinet Foster and Partners qui connait une brillante progression et qui compte plus de 500 salariés à l’heure actuelle. Parmi les réalisations du cabinet de Norman Foster, on peut citer le siège social de Wills Faber and Dumas à Ipswich en 1974 – son premier projet d’envergure –, puis l’aéroport international d’Hong Kong en 1988, le palais du parlement allemand en 1999 dont le dôme a la forme d’une demi-sphère, le Millenium Bridge à Londres en 2001 ou encore l’hôtel de ville de Londres qui se distingue par un côté en forme de portion de sphère. Norman Foster est le seul a avoir reçu deux fois la récompense Emporis Skyscraper Award pour ses gratte-ciels uniques.

NORMAN FOSTER L’ARCHITECTE EN VOGUE

Né à Manchester en 1935, il a étudié l’architecture et l’urbanisme à l’université de Manchester et à l’université de Yale.Foster est l’un des principaux représentants de l’architecture high-tech avec entre autres Richard Rogers.

Portrait Norman FOSTER, Par BONNES Coralie

P R É S E N TAT I O N AV E C N O R M A N F O S T E R

Nemausus De Nîmes, Par BONNES Coralie

Lorsqu’en 1985, le Maire de Nîmes Jean Bousquet demande a Nouvel de concevoir un projet de logements sociaux en périphérie de la ville, NOUVEL adopte son approche habituelle d’analyse du contexte et du contenu du projet pour définir un certain nombre de paramètres à partir desquels une solution pourrait être formulée. Parmi les questions clé se trouvaient celle de la définition d’un « bon « appartement. Un bon appartement, c’est, très simplement, le plus grand appartement possible. Un bon appartement est polyvalent, modulable. et un bon appartement n’est pas cher. Voilà pour l’aspect démocratique. Vient ensuite la question de l’emplacement. La polyvalence est acquise en imaginant dix-sept modules différents pour le

schéma des appartements (studio une pièce, duplex, trois niveaux, etc.) répartis dans les cent quatorze appartements qu’abritent les deux bâtiments. L’exigence d’un coût réduit est satisfaite par l’emploi de matériaux industriels préfabriqués pour les équipements aussi bien extérieurs qu’intérieurs. Les balcons permettent une jouissance aussi complète que possible de l’extérieur : Les portes de garage en

accordéon, une fois ouverte sur toute la largeur, font du balcon une partie intégrante de la pièce principale. C’est ici qu’apparaît l’intervention esthétique de Nouvel. La

signalétique des rayures rouges et blanches qui marquent les escaliers, les lignes rouges sur les portes articulées, ou les simples taches de couleurs a l’intérieur, vont en réalité au-delà de la pure métaphore industrielle et confèrent aux deux constructions leur personnalité propre.

«Un bon appartement est polyvalent, modulable...»

LE PAQUEBOT NEMAUSUS

JeanNOUVEL

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NÎMES, LE DESIGN ET L’ARCHITECTURE

Jean Nouvel est un architecte français contemporain et de renommée internationale, né dans le Lot-et-Garonne d’une famille d’enseignants. Il est diplômé de l’École des Beaux-Arts en 1972.

Il devient architecte de la Biennale de Paris en 1971 et fonde, en 1978, la Biennale d’architecture.Son premier vrai succès, la maison Dick, lui permet de réaliser un centre médico-chirurgical à Bezons et un collège à Antony en 1976 et 1978.

Il est alors sélectionné pour réaliser de nombreux bâtiments comme l’opéra de Lyon, la Fondation Cartier, le Palais de la culture et des congrès à Lucerne, la Dentsu Tower à Tokyo, l’extension du Musée Reina Sofia à Madrid…

Après de nombreuses collaborations, il ouvre son propre studio en 1994. Outre son travail, il milite pour le renouveau architectural français et participe à la fondation du mouvement « Mars 1976 ».

Ses positions politiques lui valent certaines critiques et des projets refusés. Son œuvre phénoménale met généralement en évidence ses matériaux de prédilection que sont le métal et le verre. Elle fut maintes fois récompensée, exposée et évoquée dans la presse. Il reçoit le prix Pritzker le 30 mars 2008, équivalent à un Prix Nobel d’architecture, comme récompense pour l’ensemble de sa carrière.

Portrait Jean-Michel WILMOTTE, Par BONNES Coralie

RENCONTRE AVEC JEAN NOUVEL

P R É S E N TAT I O N AV E C J E A N NOUVEL

NÎMES, LE DESIGN ET L’ARCHITECTURE NÎMES, LE DESIGN ET L’ARCHITECTURE

7Portrait Jean NOUVEL, Par BONNES Coralie

Université de VAUBAN Licence 1 Arts Appliqués

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