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NOTE D’INFORMATION 4 e trimestre 2016 48

NOTE D’INFORMATION trimestre 201 e 4 - BCEAO · 7,1% contre 6,8% le trimestre précédent. Pour l’ensemble de l’année 2016, la croissance économique de l’Union est attendue

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Avenue AAbdoulaye FFadigaBP 33108 - DDakar - SSénégalwww.bceao.int

NOTE D’INFORMATION

4e trimestre 2016

N° 48

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ISSN 08505772

Siège - Avenue Abdoulaye FADIGA

BP : 3108 - DAKAR (Sénégal)

Tél. : +221 33 839 05 00

Télécopie : +221 33 823 93 35

Site internet : http://www.bceao.int

Directeur de Publication

Clément ADOBYDirecteur des Etudeset de la RechercheEmail : [email protected]

Impression :

Imprimerie de la BCEAO

BP : 3108 - DAKAR

Cette revue est conçue pour la seule documentation des destinataires. Bien qu’établie selonles meilleures sources, elle est diffusée sans garantie ni responsabilité de la Banque Centrale.

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NOTE D’INFORMATION

4e trimestre 2016

N° 48

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3Note d’information - 4e trimestre 2016

TABLE DES MATIERES

Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5

Communiqués de presse des Organes de l'UMOA et de la BCEAO . . . . . . . . . . . . . . . . .7

Evolution de l'activité, des résultats et de la situation prudentielle des établissements de crédit de l'UMOA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13

Textes réglementaires adoptés au cours du 4e trimestre 2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19

Chronologie des principales mesures de politique monétaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23

Liste des principales publications de la BCEAO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48

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5Note d’information - 4e trimestre 2016

AVANT-PROPOS

La Note d'Information vise à diffuser trimestriellement auprès du public les décisions desOrganes de l'UMOA et de la BCEAO, les principales mesures de politique monétaire ainsique les textes réglementant l'activité bancaire et financière adoptés au cours de lapériode. La situation économique et monétaire de l’Union, précédemment publiée danscette Note, est désormais disponible dans le Bulletin de statistiques monétaires etfinancières ainsi que dans le Bulletin mensuel de statistiques économiques de l'UEMOA,diffusés sur le site internet de la BCEAO.

La Banque Centrale accueillera favorablement toutes les observations et suggestionssusceptibles d'améliorer la qualité et la présentation des informations contenues dans laprésente publication.

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7Note d’information - 4e trimestre 2016

COMMUNIQUES DE PRESSE DES ORGANES DE L’UMOA ET DE LA BCEAO

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Le Comité de Politique Monétaire de laBanque Centrale des Etats de l’Afrique del’Ouest (BCEAO) a tenu, le 6 décembre2016, sa quatrième réunion ordinaire autitre de l’année 2016 dans les locaux duSiège de la BCEAO, à Dakar en Républiquedu Sénégal, sous la présidence de MonsieurTiémoko Meyliet KONE, Gouverneur de laBanque Centrale, son Président statutaire.

Le Comité a passé en revue les principalesévolutions de la conjoncture économiqueau cours de la période récente ainsi que lesfacteurs de risque pouvant peser sur lastabilité des prix et la croissanceéconomique de l’Union.

Sur le plan international, le Comité a relevéque l’activité économique à l’échellemondiale s’est améliorée au troisièmetrimestre 2016, avec une reprise de lacroissance dans certains pays industrialisésainsi que dans les pays émergents. Lescours mondiaux des principales matièrespremières se sont globalement orientés à lahausse au cours du trimestre sous revue.Pour leur part, les indices de prix desprincipaux produits de base exportés parles pays de l’UEMOA ont évolué demanière contrastée. Les haussestrimestrielles les plus importantes ontconcerné le café robusta, le coton etl’huile de palme, tandis que les cours de lanoix de cajou, du caoutchouc, du cacaoet du pétrole brut ont enregistré les baissesles plus significatives.

Examinant la situation interne de l’Union, leComité a relevé le rythme soutenu del’activité économique. Ainsi, le taux decroissance du produit intérieur brut del’Union, en glissement annuel, est ressorti à7,1% contre 6,8% le trimestre précédent.

Pour l’ensemble de l’année 2016, lacroissance économique de l’Union estattendue à 6,9%, après 6,6% en 2015.

Le Comité de Politique Monétaire a notéque l’exécution des budgets des Etatsmembres de l’UEMOA, au cours des neufpremiers mois de l’année 2016, s’estsoldée par une détérioration du déficitglobal, base engagements, dons compris,qui ressort à 4,1% du PIB à fin septembre2016 contre 3,2% un an auparavant. Cetteaggravation du déficit budgétaire résulted’un accroissement plus important desdépenses que des recettes. Dans cesconditions, les efforts de mobilisation desrecettes fiscales et de rationalisation desdépenses publiques devraient êtrepoursuivis afin que le déficit budgétairerespecte la norme communautaire de3,0% du PIB à l’horizon 2019.

Analysant l’évolution des prix dans l’Union,le Comité a constaté que le taux d’inflationdans l’UEMOA, en glissement annuel, estressorti à -0,1% au troisième trimestre 2016contre un niveau de 1,2% le trimestreprécédent. Ce repli du niveau général desprix s’explique par l’amélioration de l’offrede produits alimentaires au cours de lapériode sous revue. A l’horizon de 24 mois,le taux d’inflation, en glissement annuel, estprojeté à 1,6%, en phase avec l’objectif destabilité des prix poursuivi par la BanqueCentrale.

S’agissant des conditions monétaires, leComité a observé une détente des tauxdes conditions de refinancement sur lesguichets des appels d’offres à unesemaine. Le taux moyen pondéré desopérations hebdomadaires d’injection deliquidités s’est établi à 3,37% contre 3,46% le

COMMUNIQUE DE PRESSE DU COMITE DE POLITIQUE MONETAIRE DE LABCEAO

(Dakar, le 6 décembre 2016)

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trimestre précédent et 2,55% un an plus tôt.En revanche, sur le compartiment à unesemaine du marché interbancaire, le tauxd’intérêt moyen pondéré s’est accru pours’établir à 4,39% contre 4,07% le trimestreprécédent.

Au regard de ces évolutions, le Comité dePolitique Monétaire a décidé de maintenirinchangé le taux d’intérêt minimum desoumission aux opérations d’appelsd’offres d’injection de liquidités à 2,50%,niveau en vigueur depuis le 16 septembre2013, confirmant ainsi l’orientationaccommodante de la politique monétairede la BCEAO.

En vue de dynamiser le marchéinterbancaire et, de manière générale,améliorer le fonctionnement du marchémonétaire de l’Union, le Comité a décidéd’élargir le corridor formé par le taux

minimum de soumission aux opérationsd’appels d’offres d’injection de liquiditéset le taux du guichet de prêt marginal d’un(1) point de pourcentage. Ainsi, le taux duguichet de prêt marginal est porté de3,50% à 4,50% à compter du 16 décembre2016.

Le coefficient de réserves obligatoiresapplicable aux banques de l’Uniondemeure fixé à 5,0% depuis le 16 mars 2012.

Fait à Dakar, le 6 décembre 2016

Le Président du Comité de PolitiqueMonétaire

Tiémoko Meyliet KONE

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Le Conseil d’Administration de la BanqueCentrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest(BCEAO) s’est réuni, le 15 décembre 2016,dans les locaux de l'Agence Principale de laBCEAO à Bamako, en République du Mali,sous la présidence de Monsieur TiémokoMeyliet KONE, Gouverneur de la BanqueCentrale, son Président statutaire.

Au cours de cette session, le Conseil aexaminé et approuvé le budget de l’Institutd’émission pour l’exercice 2017. Il a, enoutre, pris connaissance du Plan stratégique2016-2018 de la Banque Centrale.

Par ailleurs, à la suite des travaux du Comitéd'Audit de la BCEAO qui s'est réuni le 13décembre 2016 à Bamako, le Conseil a pris

acte du programme des missions d'auditinterne et du programme de travail duComité, au titre de l'année 2017.

Les membres du Conseil d’Administration dela BCEAO tiennent à exprimer aux Autoritéset au peuple maliens, leurs remerciementspour l’accueil chaleureux et fraternel quileur a été réservé durant leur séjour.

Fait à Bamako, le 15 décembre 2016

Le Président du Conseil d’Administrationde la BCEAO,

Tiémoko Meyliet KONE

COMMUNIQUE DE PRESSE DU COSEIL D’ADMINISTRATION DE LA BCEAO

(Dakar, le 15 décembre 2016)

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13Note d’information - 4e trimestre 2016

Le présent chapitre analyse l'évolution desactivités des établissements de crédit del'UMOA au 31 décembre 2015 et lesdonnées concernant les trois premierstrimestres 2016.

La situation récente du réseau bancaire, lesopérations des établissements de crédit,leurs comptes d'exploitation ainsi que lesuivi du respect des normes prudentielles àfin mars 2016 y sont notamment examinés.

I – EVOLUTION DU RESEAU

Le système bancaire de l'UMOA comptait,au 31 décembre 2015, cent-trente-sept(137) établissements de crédit agréés, dontcent-vingt-deux (122) banques et quinze(15) établissements financiers à caractèrebancaire, soit cinq (5) unités de plus parrapport à 2014. Par pays, les évolutions sontretracées comme ci-après.

AAuu BBéénniinn, la Commission Bancaire a autorisél'installation de succursales de la CBAOSénégal, en qualité de banque, dans lecadre de la procédure de l'agrémentunique. Par ailleurs, elle a décidé du retraitde l'autorisation d'installation de lasuccursale de ORABANK CI au Bénin.

EEnn GGuuiinnééee--BBiissssaauu, la Commission Bancairea autorisé l'ouverture d'une succursale deBanque Atlantique, en qualité de banque,dans le cadre de la procédure del'agrément unique.

AAuu NNiiggeerr, la succursale de CBAO Sénégala obtenu une autorisation d'installation enqualité de banque dans le cadre de laprocédure de l'agrément unique.

AAuu SSéénnééggaall, deux arrêtés ministériels ontété pris portant agrément de la BGFI Banket ALIOS FINANCE, respectivement en

qualité de banque et d'établissementfinancier à caractère bancaire.

AAuu TTooggoo, un arrêté ministériel a autorisél'ouverture de la Banque Internationalepour l'Afrique (BIA) en qualité de banque.

A fin septembre 2016, l'effectif desétablissements de crédit a augmenté d'une(1) unité par rapport à fin décembre 2015,à la suite de l'agrément de STANBIC BANKen qualité de banque en Côte d'Ivoire.

Sur le plan de la bancarisation, le nombrede comptes bancaires dans l'ensemble del'Union s'établit à 9,4 millions en 2015. Ainsi,le taux de bancarisation, au sens strict1, estressorti à 15,22% au 31 décembre 2015contre 14,83% en 2014.

Sur le plan de la densité du réseau, lenombre de guichets et de DAB/GAB(Distributeurs Automatiques de Billets etGuichets Automatiques de Banque),s'élève respectivement à 2.430 unités et à2.799 unités en 2015.

Par pays, la situation se présente commesuit :

- au Bénin, le taux de bancarisationressort à 18,44%, pour 205 guichets et277 DAB/GAB ;

- au Burkina, le taux de bancarisations'établit à 14,05%, pour 280 guichets et341 DAB/GAB ;

- en Côte d'Ivoire, le taux de bancarisationse situe à 18,28%, pour 635 guichets et896 DAB/GAB ;

EVOLUTION DE L'ACTIVITE, DES RESULTATS ET DE LA SITUATION PRUDENTIELLEDES ETABLISSEMENTS DE CREDIT DE L'UMOA

1. Calculé sur la base de la population de plus de 15 ans,hors les comptes ouverts dans les systèmes financiersdécentralisés, les émetteurs de monnaie électroniqueet les services financiers postaux.

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- en Guinée-Bissau, le taux debancarisation se chiffre à 11,29%, pour27 guichets et 42 DAB/GAB ;

- au Mali, le taux de bancarisation ressortà 13,80%, pour 533 guichets et 405DAB/GAB ;

- au Niger, le taux de bancarisations'établit à 5,17%, pour 148 guichets et145 DAB/GAB ;

- au Sénégal, le taux de bancarisation sesitue à 16,91%, pour 392 guichets et454 DAB/GAB ;

- au Togo, le taux de bancarisation sechiffre à 26,63%, pour 210 guichets et239 DAB/GAB.

II - OPERATIONS DES ETABLISSEMENTS DECREDIT DE L’UMOA

L'activité des établissements de crédit del'UMOA, appréciée sur la base du total desbilans, s'est établie à 28.214,9 milliards à findécembre 2015 contre 23.734,2 milliardsen 2014, soit une progression de 4.480,6milliards (+18,9%), contre une hausse de3.628,7 milliards (+18,0%) en 2014. La partde marché des établissements financiersdans le total des bilans des établissementsde crédit s'est inscrite en hausse enressortant à 1,2% contre 1,1% en 2014.

Les dépôts de la clientèle et les créditsoctroyés, principales composantes desbilans des établissements de crédit, ontaugmenté en 2015 respectivement de17,6% (+2.812,8 milliards) et de 14,7%(+1.908,7 milliards).

Au cours de l'année 2015, les ressources etles emplois2 des établissements de créditde l'Union se sont accrus respectivementde 3.234,1 milliards (+17,0%) et de 3.690,3milliards (+18,6%). Cette évolution estessentiellement portée par les banques.

Le taux brut et le taux net de dégradationdu portefeuille des établissements decrédit se sont établis respectivement à14,4% et 5,9% en décembre 2015 contre15,0% et 6,2% en 2014. A fin septembre2016, ces taux se chiffraient à 15,6% et à6,5%.

2.1 - Opérations des banques

Les ressources des banques sont ressortiesà 21.991,0 milliards à fin décembre 2015contre 18.825,9 milliards au 31 décembre2014, en augmentation de 3.165,0 milliards(+16,8%).

La principale composante des ressourcesdes banques, à savoir les dépôts etemprunts, s'est accrue de 2.796,3 milliards(+17,6%) en passant de 15.893,9 milliardsen 2014 à 18.690,2 milliards à fin décembre2015. Pour leur part, les fonds propres desbanques ont progressé de 253,1 milliards(+14,5%) en 2015 pour ressortir à 1.996,5milliards. Les autres ressources se sontégalement renforcées de 115,7 milliards(+9,7%) pour s'établir à 1.304,3 milliards au31 décembre 2015.

Les emplois des banques se sont établis à23.395,5 milliards au 31 décembre 2015contre 19.748,8 milliards en 2014, soit unehausse de 3.646,7 milliards (+18,5%). Cettehausse est répartie entre les crédits(+1.898,4 milliards ; +14,7%) et les autresemplois (+1.748,3 milliards ; 25,5%) quiressortent respectivement à 14.790,5milliards et 8.605,0 milliards à fin 2015.

La structure des crédits reste dominée parles concours à court terme dont laproportion s'établissait à 51,1% à fin 2015contre 51,9% en 2014. Les crédits à longterme ne représentent que 3,7% del'encours total des crédits en 2015, tandisque la part relative des crédits à moyenterme se chiffre à 38,7%.

La progression des autres emplois aconcerné essentiellement les titres deplacement (+1.139,9 milliards ; +24,6%),

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2. Les ressources et les emplois sont déterminés à partir deséléments du bilan (Actif/Passif) hors trésorerie.

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reflétant le dynamisme du marché destitres de la dette publique dans l'Union.

La qualité du portefeuille de crédits desbanques de l'Union, appréciée sur la basedu taux brut de dégradation, s'estaméliorée de 0,5 point de pourcentagepour se situer à 14,4% à fin décembre 2015.Le taux net s'est également amélioré de 0,2point de pourcentage pour s'établir à 5,9%.

Le taux brut de dégradation du portefeuilledes banques est supérieur à la moyennede l'Union au Bénin (22,1%), au Mali (14,5%),au Niger (15,5%), au Sénégal (19,3%) et auTogo (16,8%).

La trésorerie (ressources-emplois) desbanques s'est fortement dégradée de 481,7milliards par rapport à son niveau de 2014,ressortant négative de 1.404,5 milliards à findécembre 2015 contre un déficit de 922,8milliards en 2014. Elle reflète une progressiondes emplois plus rapide que celle desressources.

2.2 - Opérations des établissementsfinanciers

Les ressources et les emplois desétablissements financiers ont augmentérespectivement de 69,1 milliards et de 43,6milliard pour s'établir à 251,3 milliards et à183,6 milliards en 2015.

La trésorerie des établissements financiersest toutefois ressortie excédentaire de 67,7milliards à fin décembre 2015.

2.3 - Evolution de l'activité des établisse-ments de crédit à fin septembre 2016

Sur les trois premiers trimestres de l'année2016, l'activité des établissements decrédit a poursuivi sa croissance.

Les ressources et les emplois ont ainsiprogressé respectivement de 5,1%(+1.141,3 milliards) et de 9,2% (+2.165,3milliards) par rapport à leur niveau dedécembre 2015. L'augmentation desressources est principalement tirée par les

dépôts et emprunts (+983,9 milliards ;+5,2%).

Celle des emplois est induite par les crédits(+564,6 milliards ; +3,8%) et par les autresemplois (+1.600,7 milliards ; +18,5%),notamment les titres de placement(+1.344,1 milliards ; +23,2%). La trésoreriedes banques et établissements financierspoursuit sa tendance déficitaire pourressortir à -2.360,9 milliards au 30 septembre2016.

Les taux brut et net de dégradation duportefeuille des établissements de créditse sont détériorés respectivement de 1,2et 0,6 point de pourcentage pour ressortirà 15,6%, et 6,5% au 30 septembre 2016.

III - RESULTATS DES ETABLISSEMENTS DECREDIT AU TITRE DE L'EXERCICE 2015

Au terme de l'exercice 2015, le produit netbancaire des établissements de crédit s'estaccru de 130,3 milliards (+9,7%), en rapportnotamment avec une hausse plusprononcée des produits bancaires (+1.049,1milliards ; +45,0%) que des chargesbancaires (+918,8 milliards ; +93,5%).

Le résultat net, en ressortant à 217,4milliards, s'est inscrit en hausse de 3,6milliards (+1,7%) par rapport à 2014.

3.1 - Evolution globale des produits et descharges bancaires

Les produits bancaires des établissementsde crédit se sont élevés à 3.378,8 milliards àfin décembre 2015, en hausse de 1.049,1milliards (+45,0%) par rapport à 2014. Ilssont principalement constitués des produitssur les opérations avec la clientèle (1.377,8milliards ; 40,8%), des autres produitsbancaires (1.512,0 milliards ; 44,8%) et desproduits sur les opérations sur titres etdiverses (320,9 milliards ; 9,4%).

Les charges d'exploitation supportées parles établissements de crédit sont ressortiesà 1.902,1 milliards en 2015, soit uneaugmentation de 918,8 milliards (+93,5%)

Note d’information - 4e trimestre 2016 15

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par rapport à 2014, induite essentiellementpar une hausse des autres chargesbancaires (+855,8 milliards), des intérêtsversés à la clientèle (+43,0 milliards) et descharges sur les opérations de trésorerie(+24,0 milliards).

3.2 - Soldes caractéristiques de gestion

Le produit net bancaire (PNB)3 desbanques et établissements financiers estpassé de 1.346,5 milliards en 2014 à 1.476,8milliards en 2015, soit une hausse de 130,3milliards (+9,6%) après celle de 12,2%enregistrée en 2014.

Il se compose essentiellement de la margenette réalisée sur les opérations avec laclientèle (1.016,3 milliards), les opérationssur titres de placement (306,7 milliards), lesopérations de change, de hors bilan et deprestations diverses (193,8 milliards) ainsique des investissements financiers (38,0milliards). Le produit net bancaire continued'assurer une couverture des fraisgénéraux.

Le résultat brut d’exploitation4 s’est établi à577,4 milliards, en hausse de 53,1 milliards(+10,2%) par rapport à l'année 2014, enliaison avec l'augmentation du produit netbancaire (+130,3 milliards).

Le résultat d’exploitation5 s'est égalementinscrit en hausse de 14,1 milliards (+5,1%)pour s'établir à 292,8 milliards au terme del'exercice 2015, après déduction desdotations nettes aux provisions (226,1milliards) et des pertes sur créancesirrécouvrables (58,6 milliards).

Comparativement à l'année 2014, il a étéobservé respectivement une sensiblehausse de 39,1 milliards et 13,6 milliards des

dotations nettes aux provisions surcréances en souffrances et des pertes surcréances irrécouvrables.

Le résultat net6 cumulé des établissementsde crédit est ressorti bénéficiaire de 217,4milliards en 2015, localisé essentiellementau niveau des banques (217,8 milliards), lesétablissements financiers à caractèrebancaire ayant réalisé une perte de 0,5milliard. Toutefois, le bénéfice est enhausse de 3,6 milliards (+1,7%) par rapportà l'exercice 2014. Il est cependant enbaisse de 4,2 milliards (-1,9%) par rapport àson niveau de 2013.

Le profil excédentaire a été noté dans tousles pays de l'Union, à l'exception du Béninqui a enregistré un déficit de 3,9 milliards àla suite de son excédent de 24,1 milliardsen 2014 et du Togo où le résultat net estpassé d'un bénéfice de 4,8 milliards en2014 à un déficit de 50,0 milliards en 2015.Pour les autres pays, les excédents sesituent à 43,7 milliards au Burkina, 119,1milliards en Côte d'Ivoire, 10,1 milliards enGuinée-Bissau, 42,1 milliards au Mali, 19,9milliards au Niger et 36,4 milliards auSénégal.

En dépit de leurs profils globalementexcédentaires, il y a lieu de relever latendance haussière des résultats nets danstous les pays de l'UMOA, à l'exception duBurkina.

La place ivoirienne a réalisé plus de lamoitié des résultats en 2015. Elle est suiviedu Burkina et du Mali.

Quatre-vingt-neuf (89) établissements decrédit, soit 65,0% de l'effectif, dont quatre-vingt-un (81) banques ont été bénéficiairesau cours de l'exercice 2015 pour des

Note d’information - 4e trimestre 201616

3. PNB = Produits bancaires – charges bancaires.

4. Résultat brut d'exploitation = PNB – frais généraux -amortissements.

5. Résultat d'exploitation = résultat brut d'exploitation –dotations aux provisions – pertes sur créancesirrécouvrables.

6. Résultat net = résultat d'exploitation +/- résultatexceptionnel – fonds pour risques bancaires généraux –impôt sur le bénéfice.

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montants variant entre 62,0 millions et 16,6milliards. L'exploitation est ressortie déficitairepour 34 établissements (dont 29 banques),répartis entre le Bénin (4), le Burkina (3), laCôte d'Ivoire (3), le Mali (2), le Niger (3), leSénégal (5) et le Togo (9). Le montant despertes a varié entre 50 millions et 36,5milliards.

3.3 - Marges bancaires

La marge sur les opérations avec laclientèle est ressortie à 8,4% au cours del'exercice 2015, en légère baisse de 0,3 et de1,2 point de pourcentage respectivementpar rapport à l'année 2014 et 2013. Le tauxd'intérêt moyen7 appliqué aux crédits à laclientèle est ressorti à 10,6% à fin 2015, soitune baisse de 0,4 point de pourcentagepar rapport à 2014 et de 1,3 point depourcentage comparé à 2013. Le tauxmoyen de rémunération des comptescréditeurs de la clientèle s'est maintenu,comme en 2014, à 2,2% contre 2,3% en2013.

S'agissant des opérations de trésorerie, lamarge est ressortie négative de 1,4%, lecoût moyen des ressources de trésoreries’étant établi à 2,9% pour un taux moyendes prêts de même nature de 1,5%.

En définitive, la marge globale, représentantla différence entre le rendement moyendes prêts de toute nature et le coût moyendes capitaux empruntés, s'est fixée à 6,4%contre 6,6% en 2014 et 7,2% en 2013.

3.4. Principaux ratios d'exploitation

Le coefficient net d'exploitation8, quimesure le niveau d'absorption du produitnet bancaire par les frais généraux, s'estdétérioré de 0,3 point de pourcentage en2015 pour s'établir à 56,8%.

Le ratio "frais du personnel sur fraisgénéraux" s'est établi à 46,6% en 2015contre 41,3% en 2014.

L’effort net de provisionnement9, qui permetd'apprécier l'impact des provisions sur lecompte de résultat, s'est inscrit en hausse de0,9 point de pourcentage par rapport à2014, en ressortant à 39,6% en 2015.

Le coefficient de rentabilité10, qui mesure lerendement des fonds propres par rapportau résultat net a connu un repli de 0,7 pointde pourcentage, en ressortant à 12,0% en2015.

La dégradation de la rentabilité del'exploitation des établissements du Bénin(-2,5%) et du Togo (-45,5%) a été trèslargement compensée par une bonnerentabilité dans les autres pays, notammenten Guinée-Bissau (87,2%), en Côte d'Ivoire(25,8%), au Burkina (17,3%), au Niger (16,8%)et au Mali (14,5%). Au Sénégal, lecoefficient de rentabilité est ressorti à 8,9%.

IV – RESPECT DES NORMES PRUDENTIELLES

Sur la base des données disponibles, au 31mars 2016, les fonds propres de base desétablissements de crédit de l'Unionressortaient à 1.382,1 milliards. Relativementà la norme de représentation du capitalsocial minimum qui lui est associée, 58% del'effectif des établissements sont conformes.

Les fonds propres effectifs cumulés del’ensemble du système bancaire del’UMOA sont estimés à 1.473,8 milliardscontre 1.402,3 milliards à fin 2015 et 1.234,5milliards en 2014. Les risques pondérés sontévalués à 14.822,8 milliards. Il en ressort unratio moyen « fonds propres sur risques » de9,94% contre 9,63% à fin décembre 2015 et9,66% en 2014, pour une norme minimalede 8%.

17Note d’information - 4e trimestre 2016

7. Taux d'intérêt moyen = agios encaissés sur les crédits àla clientèle / encours moyen des crédits à la clientèle.

8. Le coefficient net d'exploitation = frais généraux /produit net bancaire.

9. L’effort net de provisionnement = dotations nettes auxprovisions / résultat brut d’exploitation.

10. Le coefficient de rentabilité = résultat net / fondspropres nets.

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Environ 79% des établissements de créditde l'UMOA respectent ce ratio au 31 mars2016 contre 78% à fin 2015 et 79% en 2014.En considérant les taux moyens par pays,seuls le Bénin (7,51%), la Côte d’Ivoire(7,48%) et le Togo (4,23%) affichent un ratiomoyen de couverture des risques inférieurà la norme réglementaire (8%).

La norme de limitation des risques sur unemême signature, fixée à 75% des fondspropres effectifs, est respectée par 68% desétablissements de crédit contre 57% à fin2015 et 59% à fin 2014. Celle liée au totaldes engagements atteignant 25% desfonds propres effectifs est respectée par87% des établissements contre 86% à fin2015 et 85% à fin 2014.

Au 31 mars 2016, le pourcentage debanques et établissements financiers àcaractère bancaire respectant la normede liquidité est de 79% contre 76% à fin 2015et 75% en 2014.

Concernant le ratio de couverture desemplois à moyen et long terme par desressources stables, il est respecté par 82%de l'effectif au 31 mars 2016 contre 79% àfin 2015 et 77% à fin 2014.

Au total, la situation du système bancairede l'Union, au regard de la norme desolvabilité, a connu une légère améliorationà fin mars 2016 par rapport à fin 2015.Cependant la tendance du ratio est à labaisse depuis 2010.

L'effectif des banques et établissementsfinanciers a enregistré une progression nettede cinq (5) unités en 2015. Il s'est accrud'une (1) unité au cours des trois (3) premierstrimestres de l'année 2015.

Le taux de bancarisation est ressorti à15,22% en 2015 contre 14,83 % en 2014.

L'activité des établissements de crédit del'Union, mesurée par le total des bilans, aaffiché une hausse de 18,9% au 31décembre 2015. Cette tendance s'estpoursuivie au cours des trois premierstrimestres de l'année 2016.

La qualité du portefeuille des établissementsde crédit, après une amélioration à fin2015, s'est dégradée au cours de l'année2016 pour ressortir à 15,6% à fin septembre2016.

Au niveau de l’exploitation, le produit netbancaire s'est nettement consolidé (+9,6%),permettant ainsi une couverture des fraisgénéraux.

Le résultat net des banques etétablissements financiers est ressortibénéficiaire de 217,4 milliards au 31décembre 2015 contre 213,8 milliards en2014. Cette augmentation de la marge estimputable à une hausse soutenue durésultat brut d'exploitation qui a permis decontenir l'accroissement des dotations auxprovisions sur créances douteuses et despertes sur créances irrécouvrables.

En liaison avec cette hausse des résultats, leniveau de rentabilité de 12,0% traduit unebonne profitabilité du secteur bancaire del'Union, nonobstant la tendance à la baissede ce taux.

Toutefois, ces performances du secteurbancaire s'accompagnent d'une montéedes risques bancaires, au regard du tauxbrut de dégradation du portefeuille à finseptembre 2016 de 15,6%.

18 Note d’information - 4e trimestre 2016

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19Note d’information - 4e trimestre 2016

TEXTES LEGAUX ET REGLEMENTAIRES REGISSANt L’ACTIVITE BANCAIRE ET FINANCIERE ADOPTES AU COURS DU 4E TRIMESTRE 2016

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LLee GGoouuvveerrnneeuurr ddee llaa BBaannqquuee CCeennttrraallee ddeess EEttaattss ddee ll’’AAffrriiqquuee ddee ll’’OOuueesstt ((BBCCEEAAOO)),

VVuu le Traité de l'Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) du 20 janvier 2007, notammenten son article 34,

VVuu les Statuts de la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), annexés auTraité de l'UMOA du 20 janvier 2007, notamment en leurs articles 30 à 33 et 59,

VVuu la Loi uniforme portant réglementation bancaire, notamment en ses articles 50 à 54 et 78,

VVuu l'Instruction n° 94-01 du 1er janvier 1994, mettant en vigueur le Plan ComptableBancaire de l'UMOA, notamment en ses articles 1er et 2,

VVuu l'Instruction n° 013-12/2010/RB du 13 décembre 2010, fixant les montants des pénalitésde retard en matière de transmission de documents et renseignements à la BanqueCentrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest et à la Commission Bancaire de l'UnionMonétaire Ouest Africaine,

DDEECCIIDDEE

AArrttiiccllee pprreemmiieerr :: OObbjjeett

La présente instruction a pour objet de préciser les modalités de déclaration desdocuments de synthèse, définis dans le Plan Comptable Bancaire (PCB) de l'UnionMonétaire Ouest Africaine, à la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest, ci-aprèsdénommée la BCEAO.

AArrttiiccllee 22 :: MMooddeess ddee ttrraannssmmiissssiioonn ddeess ddoonnnnééeess

Les établissements de crédit transmettent à la BCEAO les documents de synthèsecomposés des états périodiques et des comptes annuels par l'intermédiaire de la plate-forme informatique dédiée à cet effet.

Les documents visés à l'alinéa ci-dessus ne concernent pas les états décadaires définis parle PCB.

AArrttiiccllee 33 :: QQuuaalliittéé ddeess ddoonnnnééeess eett ddééllaaiiss ddee ttrraannssmmiissssiioonn

Les établissements de crédit s'assurent de la qualité des informations transmises,notamment leur exhaustivité et leur fiabilité.

Ils sont en outre tenus de respecter les délais de déclaration, ci-après :

� du 1er au 15 du mois suivant la période de référence, pour les états mensuels,trimestriels et semestriels ;

� avant le 30 juin de l'année suivante pour les comptes annuels.

INSTRUCTION N° 022-11-2016 RELATIVE AUX MODALITES DE DECLARATION DESDOCUMENTS DE SYNTHESE DES ETABLISSEMENTS DE CREDIT A LA BANQUECENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST (BCEAO)

Note d’information - 4e trimestre 2016 21

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AArrttiiccllee 44 :: FFoorrmmaatt àà rreessppeecctteerr eett rrèègglleess ddee ccoonnttrrôôllee

Les établissements de crédit se conforment au format prescrit par le Plan ComptableBancaire de l'UMOA et aux règles de contrôle additionnelles dont la liste estcommuniquée par la BCEAO aux assujettis selon les voies appropriées.

AArrttiiccllee 55 :: SSaannccttiioonnss

Le non-respect des règles prescrites par la présente instruction est passible des pénalitésde retard prévues par la réglementation bancaire en vigueur.

AArrttiiccllee 66 :: EEnnttrrééee eenn vviigguueeuurr

La présente instruction abroge et remplace toutes dispositions antérieures contrairestraitant du même objet.

Elle entre en vigueur à compter du 1er janvier 2017 et sera publiée partout où besoin sera.

Fait à Dakar, le 15 novembre 2016

Tiémoko Meyliet KONE

Note d’information - 4e trimestre 201622

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77 jjaannvviieerr 22000022

La Banque Centrale a procédé, valeur 7janvier 2002, à son premier appel d'offresd'émission de bons au titre de l'année 2002.A cet effet, 400 bons d'une valeur nominaleglobale de 20 milliards et d'une durée dedeux semaines ont été mis en adjudication.L'appel d'offres a enregistré la participationde six intervenants, dont les soumissionsd'un montant total de 17,3 milliards ont étéretenues à hauteur de 16,8 milliards. Le tauxmarginal est ressorti à 5,00%.

1166 aavvrriill 22000022

La Banque Centrale a relevé de 3,00% à9,00%, le coefficient des réserves obligatoiresapplicable aux banques au Mali, à compterde la période de constitution qui acommencé le 16 avril 2002. Ainsi, lescoefficients des réserves obligatoiresapplicables aux banques dans l'UMOA sesont établis comme suit, pour compter du 16avril 2002 :

- Bénin : 9,00% ;

- Burkina : 3,00% ;

- Côte d'Ivoire : 5,00% ;

- Guinée Bissau : 3,00% ;

- Mali : 9,00% ;

- Niger : 5,00% ;

- Sénégal : 9,00% ;

- Togo : 3,00%.

S'agissant des établissements financiersdistributeurs de crédits, le coefficient desréserves obligatoires est demeuré inchangéà 5,0% pour l'ensemble des Etats del'UMOA.

77 jjuuiilllleett 22000033

Au regard des résultats favorablesenregistrés en matière de maîtrise del'inflation et, d'une manière générale, destabilité monétaire, la Banque Centrale adécidé de réduire ses taux directeurs de100 points de base, à compter du 7 juillet2003. Ainsi, le taux d'escompte est passé de6,50% à 5,50% et le taux de pension de6,00% à 5,00%.

Cet assouplissement de la politique destaux d'intérêt a été l'expression de laconfiance de l'Institut d'émission commundans la capacité du système financier del'Union à assurer le financement sain etadéquat de la relance de l'économierégionale. Il a accompagné la dynamiquedu marché financier régional qui s'estanimé grâce notamment aux émissions detitres publics, organisées dans plusieurs Etatsde l'Union, avec le concours de la BCEAO.Enfin, ce desserrement monétaire a traduitla confiance du secteur privé, desépargnants, des investisseurs et desinstitutions financières dans la solidité desmécanismes de fonctionnement de l'UnionMonétaire.

2200 ooccttoobbrree 22000033

L'examen de la conjoncture économique,monétaire et financière laissant apparaîtredes signes encourageants de reprise del'activité économique dans la plupart desEtats de l'Union, une confirmation de ladécélération des prix et une consolidationdes réserves de change, la BanqueCentrale a décidé de poursuivrel'assouplissement de ses conditionsmonétaires, en réduisant ses taux directeursde 50 points de base, à compter du lundi20 octobre 2003. Ainsi, le taux d'escompteest passé de 5,50% à 5,00% et le taux depension de 5,00% à 4,50%.

CHRONOLOGIE DES PRINCIPALES MESURES DE POLITIQUE MONETAIRE ADOPTEES PAR LA BCEAO ENTRE 2002 ET DECEMBRE 2016

Note d’information - 4e trimestre 2016 23

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Cette nouvelle détente de la politiquemonétaire a été l'expression de laconfiance de l'Institut d'émission commundans la capacité du système financier àcontribuer au financement sain et à unmoindre coût de la relance de l'activitééconomique dans les Etats membres. Elle aégalement accompagné la dynamiquedu marché financier régional qui s'estanimé grâce notamment aux émissions detitres publics, organisées dans plusieurs Etatsde l'Union, avec le concours de la BCEAO.

1166 mmaarrss 22000044

La Banque Centrale a relevé de 9,00%à13,00%, le coefficient des réservesobligatoires applicable aux banques duBénin, à compter de la période deconstitution commençant le 16 mars 2004.Ainsi, les coefficients des réservesobligatoires applicables aux banques dansl'UMOA sont établis comme suit, pourcompter du 16 mars 2004 :

- Bénin : 13,00% ;

- Burkina : 3,00% ;

- Côte d'Ivoire : 5,00% ;

- Guinée Bissau : 3,00% ;

- Mali : 9,00% ;

- Niger : 5,00% ;

- Sénégal : 9,00% ;

- Togo : 3,00%.

Pour les établissements financiers distributeursde crédits, le coefficient des réservesobligatoires est demeuré inchangé à 5,00%pour l'ensemble des Etats de l'UMOA.

2222 mmaarrss 22000044

Au regard des évolutions favorablesconstatées au niveau de l'orientation del'activité économique, de la maîtrise del'inflation et de la consolidation des réservesde change, la Banque Centrale a décidé

de poursuivre l'assouplissement de sesconditions monétaires, en réduisant sestaux directeurs de 50 points de base, àcompter du lundi 22 mars 2004. Ainsi, le tauxd'escompte est passé de 5,00% à 4,50% etle taux de pension de 4,50% à 4,00%.

Cette nouvelle détente de la politiquemonétaire, après les baisses de 150 pointsde base des taux directeurs en 2003,traduisait la confiance de l'Institut d'émissioncommun dans la capacité du systèmefinancier à soutenir la reprise économiqueconstatée dans les Etats membres del'Union, par un financement à un moindrecoût. Elle visait également à encourager lesinitiatives d'investissements nécessaires à laconsolidation de l'activité économique.

1166 jjuuiinn 22000055

La Banque Centrale a relevé les coefficientsdes réserves obligatoires applicables auxbanques de 13,00% à 15,00% au Bénin, de3,00% à 7,00% au Burkina et de 5,00% à9,00%au Niger, à compter de la périodede constitution commençant le 16 juin2005. Ainsi, les coefficients des réservesobligatoires applicables aux banques dansl'UMOA sont fixés comme suit, pourcompter du 16 juin 2005 :

- Bénin : 15,00%

- Burkina : 7,00%

- Côte d'Ivoire : 5,00% ;

- Guinée Bissau : 3,00% ;

- Mali : 9,00% ;

- Niger : 9,00% ;

- Sénégal : 9,00% ;

- Togo : 3,00%.

Pour les établissements financiersdistributeurs de crédits, le coefficient desréserves obligatoires est demeuré inchangéà 5,00% pour l'ensemble des Etats del'UMOA.

Note d’information - 4e trimestre 201624

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2244 aaooûûtt 22000066

La Banque Centrale des Etats de l'Afriquede l'Ouest (BCEAO) a relevé ses tauxdirecteurs de 0,25 point de pourcentage àpartir du 24 août 2006. A compter de cettedate, le taux de pension est passé de4,00% à 4,25% et le taux d'escompte de4,50% à 4,75%.

Cette décision qui vise à conforter lacontribution de la politique monétaire à lastabilité macroéconomique, s’inscrit dansun contexte marqué par les inquiétudessuscitées notamment par l’évolutionprévisible des prixau sein des Etatsmembres de l’Union Monétaire OuestAfricaine (UMOA), de nature à entraver laréalisation de l’objectif de stabilité des prixet, par conséquent, d’une croissanceéconomique saine et durable. Lerelèvement des taux directeurs de laBCEAO contribue à la maîtrise de l’inflationau sein de l’UMOA et, partant, à lasauvegarde de la compétitivité deséconomies des Etats membres.

11eerr ttrriimmeessttrree 22000077

La conduite de la politique monétaire, aucours des trois premiers mois de l'année2007, a été marquée notamment par leretour de la Banque Centrale sur le marchémonétaire,avec le lancement d'appelsd'offres hebdomadaires d'injection deliquidités.

A travers la reprise de ses opérations le 5février 2007, la BCEAO avait pour objectifde contenir les effets d'une diminutionsensible de la liquidité bancaire en find'année 2006 sur le loyer de l'argent. Cesopérations devaient permettre de créerles conditions d'un recyclage optimal desdisponibilités sur le marché interbancaireet de préserver la cohérence de lahiérarchie des taux sur le marché descapitaux à court terme. Au terme dupremier trimestre 2007, la Banque Centralea organisé sept appels d'offres d’injectionde liquidités. Les soumissions reçues ontévolué entre 18,1 et 40,9 milliards. Les taux

d'intérêt offerts ont fluctué dans unefourchette de 3,975% à 5,500%.

22ee ttrriimmeessttrree 22000077

Au cours du deuxième trimestre 2007, laBanque Centrale a poursuivi le lancementd'appels d'offres hebdomadaires d'injectionde liquidités. Au terme de ce trimestre, treizeappels d'offres d’injection de liquidités ontété organisés. Les soumissions reçues ontévolué entre 21,3 et 47,2 milliards. Les tauxd'intérêt offerts ont fluctué dans unefourchette de 4,0000% à 4,3500%.

33ee ttrriimmeessttrree 22000077

Durant le troisième trimestre 2007, la BanqueCentrale a poursuivi ses interventions sur lemarché monétaire. L’Institut d’émission aainsi organisé treize appels d’offresd’injection de liquidités, portant à trente-trois le nombre total de ces opérationsdepuis leur reprise à compter du 5 février2007. Les soumissions reçues ont évoluéentre 11,7 et 41,7 milliards. Les taux d'intérêtofferts ont évolué dans un intervalle de3,0000% à 4,2000%.

44ee ttrriimmeessttrree 22000077

Au cours du quatrième trimestre 2007, laBanque Centrale a poursuivi sesinterventions sur le marché monétaire. Elle aainsi organisé treize appels d’offresd’injection de liquidités, portant à quarante-six le nombre total de ces opérations depuisleur reprise le 5 février 2007. Les soumissionsreçues ont évolué entre 29,9 et 97,8milliards. Les taux d'intérêt offerts ont fluctuédans une fourchette de 3,3000% à 5,0000%.

11eerr ttrriimmeessttrree 22000088

Durant le premier trimestre 2008, la BanqueCentrale a poursuivi ses interventions sur lemarché monétaire. Elle a ainsi organisétreize (13) appels d'offres d’injection deliquidités, portant à cinquante-neuf lenombre total de ces opérations depuis leurreprise le 5 février 2007. Les soumissionsreçues ont évolué entre 65,1 et 135,5

Note d’information - 4e trimestre 2016 25

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milliards. Les taux d'intérêt offerts ont évoluéà la baisse, en se situant dans un intervallede 2,7500% à 4,4000%, contre une plage de3,3000% à 5,0000% le trimestre précédent.

22ee ttrriimmeessttrree 22000088

Poursuivant ses interventions sur le marchémonétaire au cours du deuxième trimestre2008, la Banque Centrale a organisé treize(13) appels d’offres d’injection de liquidités,portant à soixante-douze le nombre totalde ces opérations depuis leur reprise le 5février 2007. Les soumissions reçues ontévolué entre 97,8 et 147,9 milliards. Les tauxd'intérêt offerts ont évolué dans unintervalle de 3,7500% à 4,2500%, contre uneplage de 2,7500% à 4,4000% le trimestreprécédent.

33ee ttrriimmeessttrree 22000088

Au cours du troisième trimestre 2008, laBCEAO, tenant compte des risques pesantsur la stabilité des prix au sein de l'Union, adécidé, à compter du 16 août 2008, durelèvement d'un demi (½) point depourcentage de son principal tauxd'intervention, en l'occurrence le taux depension, pour le porter de 4,25% à 4,75%. Letaux d'escompte a été fixé à 6,75%.

En outre, la BCEAO a poursuivi sesopérations hebdomadaires d’injection deliquidités. Le montant mis en adjudicationest resté stable à 100,0 milliards entre le 30juin 2008 et le 30 septembre 2008. Les tauxd'intérêt moyens pondérés hebdomadairesont évolué dans un intervalle de 3,9720% à4,5682%, contre une plage de 3,9407% à4,2331% le trimestre précédent.

44ee ttrriimmeessttrree 22000088

Dans le contexte du quatrième trimestre2008 marqué par le début des répercussionsde la crise financière sur l'activitééconomique, un niveau encore élevé del'inflation et un rythme de croissancerelativement soutenu des crédits àl'économie, la Banque Centrale a maintenuinchangé son principal taux directeur. Ainsi,

le taux de pension est demeuré à 4,75%, sonniveau en vigueur depuis le 16 août 2008.

En outre, la Banque Centrale a poursuivi sesopérations hebdomadaires d’injection deliquidités, en portant le montant mis enadjudication de 100,0 milliards le 30septembre 2008 à 160,0 milliards le 31décembre 2008. La conduite de cesopérations par la Banque Centrale acontribué à satisfaire les besoins enressources des banques et à limiter lestensions sur les taux.

11eerr ttrriimmeessttrree 22000099

La conduite de la politique monétaire, aucours du premier trimestre 2009, a étémarquée par le renforcement du cadreopérationnel de la BCEAO sur le marchémonétaire, qui s'est traduit depuis le 19février 2009 par l'activation du guichetd'appels d'offres à un mois, en sus de celuià une semaine.

Ces actions de la BCEAO visaient à rassurerles banques sur la volonté de la BanqueCentrale à couvrir leurs besoins de liquidité.Elles ont, par ailleurs, contribué à faireévoluer, en mars 2009, les taux du marchéinterbancaire à une semaine dansl'intervalle compris entre le taux minimumde souscription et celui de la pension. Eneffet, le taux interbancaire moyen à unesemaine s'est inscrit à 4,71% en mars 2009,contre 4,87% en février 2009 et 6,02% endécembre 2008, se situant entre le tauxminimum des appels d'offres à unesemaine (3,7500%) et celui de la pension(4,7500%). Les taux d'intérêt moyenspondérés hebdomadaires ont évolué dansun intervalle de 3,8068% à 4,7490%, contreune plage de 4,4986% à 4,7435% letrimestre précédent.

22ee ttrriimmeessttrree 22000099

La conjoncture économique et financièrede l'Union durant le deuxième trimestre 2009a été marquée par la détérioration desperspectives de croissance et l'apparitionde tensions sur les finances publiques, dans

Note d’information - 4e trimestre 201626

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un contexte d'atténuation des pressionsinflationnistes et de ralentissement de laprogression de l'encours des crédits àl'économie.

Dans ce contexte, la BCEAO a procédé àune baisse de 0,50 point de pourcentagede ses taux directeurs. Ainsi, à compter du16 juin 2009, le taux de pension a étéramené de 4,75% à 4,25% et le tauxd'escompte qui sert de référence enmatière de pénalité, de 6,75% à 6,25%.Cette baisse des taux directeurs de laBanque Centrale devrait ainsi donner auxbanques une marge de réduction de leurstaux débiteurs.

Par ailleurs, dans le souci de renforcer lesignal envoyé au marché à travers la baissedes taux directeurs et d'accroître lacapacité des banques à financerl'économie, la BCEAO a revu à la baisse lescoefficients de réserves obligatoires dansquatre Etats de l'Union (Bénin, Mali, Niger etSénégal). Ainsi, les coefficients des réservesobligatoires applicables aux banques dansces Etats sont fixés comme suit à compterdu mardi 16 juin 2009 :

- Bénin : 9,0% au lieu de 15,0% ;

- Mali : 7,0% au lieu de 9,0% ;

- Niger : 7,0% au lieu de 9,0% ;

- Sénégal : 7,0% au lieu de 9,0%.

Les coefficients des réserves obligatoiresrestent inchangés au Burkina (7,0%), enCôte d'Ivoire (5,0%), en Guinée-Bissau(3,0%) et au Togo (3,0%).

Pour les établissements financiersdistributeurs de crédits, le coefficient desréserves obligatoires demeure fixé à 5,0%dans tous les Etats membres de l’Union.

La BCEAO a poursuivi ses opérationshebdomadaires et mensuelles decouverture des besoins en liquidités desbanques. Ces actions ont contribué à fairereplier les taux du marché interbancaire à

une semaine. En effet, le taux interbancairemoyen à une semaine s'est inscrit à 4,37%en juin 2009, contre 4,63% en mai 2009 et4,71% en mars 2009. Sur les deux dernièressemaines du mois de juin qui ont suivi ladécision de la Banque Centrale, le tauxmoyen interbancaire sur cette maturité s'estélevé à 4,14%, en dessous du nouveau tauxde la pension.

Les taux d'intérêt moyens pondéréshebdomadaires ont évolué dans unintervalle de 3,5653% à 3,9923%, contre uneplage de 3,8068% à 4,7490% le trimestreprécédent.

33ee ttrriimmeessttrree 22000099

Au cours du troisième trimestre 2009, laBCEAO a maintenu inchangés ses tauxdirecteurs en rapport avec l'évolutionfavorable de l'inflation. Ainsi, la BCEAO apoursuivi une politique accommodante envue d'un soutien à la reprise de l'activitééconomique au sein des pays de l'Union,dans le sillage de la tendance amorcéedans les pays industrialisés. Le taux depension et celui de l'escompte sontdemeurés à 4,25% et 6,25%, niveaux envigueur depuis le16 juin 2009.

La BCEAO a poursuivi, par le canal de sesopérations hebdomadaires et mensuelles,la couverture des besoins en liquidités desbanques. La baisse des taux directeurs etles injections régulières de liquidités ontcontribué à faire replier le taux du marchéinterbancaire à une semaine qui s'est inscrità 4,09% en septembre 2009, en dessous dutaux de pension, contre 4,37% en juin 2009et 4,63% en mai 2009.

Durant le troisième trimestre 2009, lesmontants mis en adjudication sur le guichetdes enchères hebdomadaires ont étéajustés afin de couvrir l'ensemble desbesoins exprimés par les établissements decrédit. Les taux d'intérêt moyens pondéréshebdomadaires ont évolué dans unintervalle de 3,2662% à 3,3646%, contre uneplage de 3,5653% à 3,9923% le trimestreprécédent.

Note d’information - 4e trimestre 2016 27

Page 30: NOTE D’INFORMATION trimestre 201 e 4 - BCEAO · 7,1% contre 6,8% le trimestre précédent. Pour l’ensemble de l’année 2016, la croissance économique de l’Union est attendue

Par ailleurs, l'Institut d'émission a maintenules adjudications à taux fixes et à montantsillimités sur le guichet à un mois, afin derassurer les établissements de crédit sur ladisponibilité de la Banque Centrale à lesaccompagner dans le financement del'économie, dans une période marquée parune atténuation des tensions inflationnistes.

La Banque Centrale a maintenu inchangésles coefficients de réserves obligatoiresapplicables aux établissements de créditde l'Union durant le trimestre sous revue, aucours duquel le rythme de croissance descrédits à l'économie a poursuivi sadécélération.

L’examen de la mise en œuvre du dispositifdes réserves obligatoires sur l’ensemble de lapériode met en évidence une situation deliquidité excédentaire pour les banques del'Union. En effet, les réserves effectivementconstituées se sont établies à 817,1 milliardspour la période prenant fin le 15 septembre2009 pour des réserves requises de 490,5milliards. Ainsi, les réserves libres se sontsituées à 326,6 milliards contre 300,9 milliardspour la période échue le 15 juin 2009.

44ee ttrriimmeessttrree 22000099

Au cours du quatrième trimestre 2009, laBCEAO a laissé inchangés ses tauxdirecteurs en liaison avec l'évolutionfavorable de l'inflation. Le taux de pensionet celui de l'escompte sont demeurés àleurs niveaux en vigueur depuis le 16 juin2009, soit respectivement 4,25% et 6,25%.

La BCEAO a poursuivi ses interventions surlemarché monétaire, par le canal de sesopérations hebdomadaires et mensuelles,en vue de la satisfaction des besoins enliquidités des banques. L'ajustement à lahausse, au quatrième trimestre 2009, desmontants mis en adjudication dans lecadre des opérations d'appels d'offreshebdomadaires d'injection de liquidités dela BCEAO, a contribué à la poursuite de ladétente des taux interbancaires à unesemaine, qui se sont situés à 3,87% endécembre 2009, contre respectivement

4,09% et 4,37% en septembre et juin 2009.Les taux d'intérêt moyens pondéréshebdomadaires ont évolué dans unefourchette comprise entre 3,2584% et3,3149%, contre un intervalle de 3,5653% à3,9923% le trimestre précédent.

Par ailleurs, les adjudications au taux fixe de3,65% et à montants illimités sur le guichet àun mois ont été régulièrement organisées,en vue d'assurer la couverture des besoinsde plus longue maturité des banques, dansun contexte marqué par une atténuationdes tensions inflationnistes.

11eerr ttrriimmeessttrree 22001100

Au cours du premier trimestre 2010, laBCEAO a maintenu inchangés ses tauxdirecteurs, en relation avec l'évolutionfavorable de l'inflation. Le taux de pensionet celui de l'escompte sont demeurés fixésà leurs niveaux en vigueur depuis le 16 juin2009, soit respectivement à 4,25% et 6,25%.

Durant ce trimestre, la conduite de lapolitique monétaire a été marquée par lapoursuite des interventions de la BCEAO surle marché monétaire. La Banque Centralea ainsi organisé douze opérationshebdomadaires d'injection de liquidités.

Le maintien à un niveau élevé des montantsofferts par la BCEAO sur le guichet desappels d'offres hebdomadaires d'injectionde liquidités, au cours du premier trimestre2010, a contribué à la poursuite de ladétente globale des taux interbancaires àune semaine, amorcée depuis le début dudernier trimestre 2009. En effet, les tauxinterbancaires à une semaine se sont fixés à3,33% en mars 2010, contre 3,52% en janvier2010 et 3,87% en décembre 2009. Les tauxd'intérêt moyens pondérés hebdomadairesdu marché monétaire ont évolué dans unintervalle allant de 3,2544% à 3,2933%,contre une plage allant de 3,2584% à3,3149% le trimestre précédent.

Par ailleurs, la BCEAO a poursuivil'organisation des adjudications au taux fixede 3,65% et à montants illimités sur le

Note d’information - 4e trimestre 201628

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29Note d’information - 4e trimestre 2016

guichet des appels d'offres à un mois, envue de couvrir les besoins de plus longuematurité des banques, dans un contextemarqué par une atténuation des tensionsinflationnistes.

Aucune modification n'a été apportée audispositif des réserves obligatoiresapplicables aux banques de l'Union aucours du trimestre sous revue.

22ee ttrriimmeessttrree 22001100

Au cours du deuxième trimestre 2010, laBCEAO a poursuivi, par le canal de sesopérations hebdomadaires et mensuelles,la couverture des besoins en liquidités desbanques.

La baisse des montants offerts par laBCEAO sur le guichet des appels d'offreshebdomadaires d'injection de liquidités, envue de les ajuster au niveau des besoinsexprimés par les banques, au cours dudeuxième trimestre 2010, a induit unelégère hausse du taux moyen pondéré desappels d'offres à une semaine et des tauxinterbancaires à une semaine.

En effet, le taux moyen pondéré des appelsd'offres d'injection de liquidités à unesemaine s'est situé à 3,2942% contre3,2629% un trimestre plus tôt. Ils ont évoluédans un intervalle allant de 3,2571% à3,3665% au deuxième trimestre 2010, contreune plage allant de 3,2544% à 3,2933% letrimestre précédent. S'inscrivant dans cettetendance, les taux interbancaires à unesemaine sont ressortis à 3,70% au secondtrimestre 2010, contre 3,40% le trimestreprécédent.

1144 sseepptteemmbbrree 22001100

Le Comité de Politique Monétaire a tenu sapremière réunion le 14 septembre 2010.Examinant la situation économique,financière et monétaire récente del’UEMOA et tenant compte d’un contextecaractérisé par l'absence de risque majeurpour la stabilité des prix, le Comité adécidé de maintenir le statu quo au niveau

des taux directeurs de la BCEAO. Ainsi, letaux minimum de soumission auxopérations d'open market et le taux de lapension restent respectivement fixés à3,25% et 4,25%.

Par ailleurs, la capacité des banques àconstituer les réserves obligatoires estglobalement satisfaisante et l'abondancerelative de la liquidité bancaire ne devraitpas être à l'origine de tensionsinflationnistes. A cet effet, le Comité dePolitique Monétaire a décidé de maintenirles coefficients des réserves obligatoires àleur niveau actuel. Ainsi, le coefficient desréserves obligatoires applicables auxbanques demeure à 7,0% au Bénin, auBurkina, au Mali, au Niger et au Sénégal età 5,0% en Côte d'Ivoire, en Guinée-Bissauet au Togo.

11eerr ddéécceemmbbrree 22001100

Le Comité de Politique Monétaire de laBCEAO a tenu sa réunion ordinaire le 1er

décembre 2010. Analysant la situationéconomique, financière et monétairerécente de l’UEMOA dans un contextecaractérisé par une faible pressioninflationniste, le Comité de PolitiqueMonétaire a décidé de maintenir le statuquo au niveau des taux directeurs de laBCEAO. Ainsi, le taux minimum desoumission aux opérations d'open marketet le taux de la pension restentrespectivement fixés à 3,25% et 4,25%.

Par ailleurs, la capacité des banques àconstituer les réserves obligatoires estglobalement satisfaisante et l'abondancerelative de la liquidité bancaire ne devraitpas induire des tensions inflationnistes. Dansun souci d'harmonisation des coefficientsde réserves obligatoires applicables auxbanques des Etats membres de l’Union, leComité de Politique Monétaire a décidéune uniformisation desdits coefficients. Acet effet, il a décidé de porter le coefficientdes réserves obligatoires à un niveauunique de 7,0% pour l'ensemble des pays àcompter du 16 décembre 2010.

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30 Note d’information - 4e trimestre 2016

22 mmaarrss 22001111

Le Comité de Politique Monétaire de laBCEAO a tenu sa réunion ordinaire le 2 mars2011. Examinant la situation économique,financière et monétaire récente del’UEMOA, à la lumière des impacts de lacrise politique en Côte d’Ivoire et de larésurgence des pressions inflationnistesconsécutive au renchérissement desdenrées alimentaires importées et à laprogression des prix des carburants dans laplupart des Etats de l’Union, le Comité dePolitique Monétaire a décidé de maintenirinchangés les taux directeurs de la BCEAO.Ainsi, le taux minimum de soumission auxopérations d'open market et le taux desopérations sur le guichet de prêt marginalrestent respectivement fixés à 3,25% et4,25%.

Par ailleurs, le Comité de Politique Monétairea décidé de maintenir le coefficient desréserves obligatoires à son niveau de 7,0%en vigueur depuis le 16 décembre 2010.

11eerr jjuuiinn 22001111

Le Comité de Politique Monétaire de laBanque Centrale des Etats de l'Afrique del'Ouest (BCEAO) a tenu sa réunion ordinairele 1er juin 2011.

Examinant la situation économique,financière et monétaire récente del’UEMOA, le Comité de Politique Monétairea noté que la fin de la crise politique enCôte d'Ivoire augure des perspectiveséconomiques prometteuses pour l'Union. Ila relevé que l'inflation persiste à un niveaurelativement élevé depuis le début del'année 2011. Le taux d'inflation, englissement annuel, s'est, en effet, situé à3,7% à fin mars 2011, après 3,9% à findécembre 2010.

Analysant les autres indicateurs deconjoncture au sein de l'UMOA, le Comitéde Politique Monétaire a noté la poursuitede l'atonie de l'activité économique sur lespremiers mois de 2011, atonie imputablenotamment aux effets négatifs de la crise

politique en Côte d'Ivoire et aux contre-performances du secteur industriel. Il a notéque la stabilité et la sécurité du systèmefinancier de l'Union ont été préservées,malgré les risques liés à l'impact de la criseivoirienne sur le système bancaire.

Le Comité a recommandé aux banques del'Union de veiller à la qualité de leursportefeuilles et de répercuter la détenteactuelle des taux d'intérêt du marchémonétaire sur le volume et le coût du crédit.Il a relevé qu'à court terme, la hausse desprix ne devrait pas significativementdécélérer dans l'Union, eu égard auxprévisions d'un maintien des cours dupétrole à des niveaux élevés et d'unrenchérissement des denrées alimentairesimportées. Le taux d'inflation ressortirait à3,9% à fin juin 2011. Cependant, dans lemoyen terme, les prévisions d'inflationseraient en phase avec l'objectif de stabilitédes prix dans l'Union.

Sur la base des analyses qui précèdent, leComité de Politique Monétaire a décidé demaintenir inchangés les taux directeurs dela BCEAO. Ainsi, le taux minimum desoumission aux opérations d'open market etle taux des opérations sur le guichet de prêtmarginal restent respectivement fixés à3,25% et 4,25%.

Par ailleurs, le Comité a décidé demaintenir le coefficient des réservesobligatoires, à son niveau de 7,0% envigueur depuis le 16 décembre 2010.

77 sseepptteemmbbrree 22001111

Le Comité de Politique Monétaire (CPM)de la BCEAO a tenu sa réunion ordinaire le7 septembre 2011.

Au cours de cette session, le Comité aexaminé la situation économique,financière et monétaire récente de l'UnionMonétaire Ouest Africaine, notamment lesrisques pesant sur la stabilité des prix et lesperspectives de croissance économiquedans l'Union. A cet égard, le Comité a relevéune tendance au ralentissement du rythme

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31Note d’information - 4e trimestre 2016

de progression des prix. En effet, le tauxd'inflation, en glissement annuel, est passéde 5,7% à fin avril 2011 à 4,8% à fin mai 2011et à 3,9% à fin juin 2011. Cette dynamiqueest imputable au rétablissement des circuitsde distribution en Côte d'Ivoire et au reculde l'inflation importée.

Analysant les autres indicateurs deconjoncture au sein de l'UMOA, le Comitéde Politique Monétaire a noté la poursuitede l'atonie de l'activité sur le deuxièmetrimestre de l'année 2011, imputable auxcontre-performances des secteurs industrielet tertiaire.

Les conditions monétaires sont apparuesglobalement favorables, avec une liquiditébancaire relativement abondante, unequasi-stabilité des taux sur le marchémonétaire et une détente des tauxdébiteurs des banques. Toutefois, les tauxmoyens pondérés des émissions de bonsdu Trésor se sont tendus d'un trimestre àl'autre.

Le Comité a estimé que les perspectives decroissance économique de l'Uniondemeurent empreintes d'incertitudes. Letaux de croissance de l'activité économiqueest projeté à 5,3% en 2012 contre 1,0% en2011, en liaison avec l'apaisement de lasituation socio-politique dans l'ensemble despays de l'Union.

Sur la base des analyses qui précèdent, leComité de Politique Monétaire a décidéde maintenir inchangés les taux directeursde la BCEAO. Ainsi, le taux minimum desoumission aux opérations d'open marketet le taux des opérations sur le guichet deprêt marginal restent respectivement fixésà 3,25% et 4,25%. Par ailleurs, le Comité adécidé de maintenir le coefficient desréserves obligatoires à son niveau de 7,0%en vigueur depuis le 16 décembre 2010.

77 ddéécceemmbbrree 22001111

Le Comité de Politique Monétaire de laBCEAO a tenu sa réunion ordinaire le 7décembre 2011.

Au cours de cette session, le Comité aexaminé la situation économique,financière et monétaire récente de l'UnionMonétaire Ouest Africaine (UMOA). Enparticulier, il a analysé les facteurs de risquepouvant peser sur la stabilité des prix et surles perspectives de croissance économiquedans l'Union. S'agissant de l'inflation, leComité a relevé que la tendance à ladécélération des prix, observée depuis lemois de mai 2011 s'est estompée enseptembre. En effet, le taux d'inflation englissement annuel est passé de 4,8% en maià 3,9% à fin juin 2011, puis à 3,6% à fin juillet2011, 3,5% à fin août 2011, avant deremonter à 3,8% à fin septembre 2011. Lahausse des prix reste influencée par lerenchérissement, en glissement annuel, desdenrées alimentaires et des carburants.

L'analyse des indicateurs de conjoncture ausein de l'UMOA a laissé entrevoir unraffermissement de l'activité au troisièmetrimestre de l'année 2011, notamment dansl'industrie et dans le secteur tertiaire.

Les conditions monétaires sont demeuréesglobalement favorables, dans le contexted'une liquidité bancaire importante etd'une détente des taux sur le marchémonétaire. Toutefois, les taux d'intérêtdébiteurs des banques ainsi que les tauxmoyens pondérés des émissions de bonsdu Trésor au troisième trimestre 2011 ontconnu des hausses par rapport au trimestreprécédent.

Examinant les perspectives de croissanceéconomique de l'Union, le Comité a estiméque l'activité économique de l'Unionrestera bien orientée, quoiqu'empreinted'incertitudes au regard de la conjonctureinternationale récente. Le taux decroissance du produit intérieur brut réel aété ainsi projeté à 6,4% en 2012 contre 1,2%en 2011 et 4,3% en 2010.

Se fondant sur les analyses qui précèdent, leComité de Politique Monétaire a décidé demaintenir les taux d'intérêt directeurs de laBCEAO à leur niveau actuel. Ainsi, le tauxd'intérêt minimum de soumission aux

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opérations d'appels d'offres et le tauxd'intérêt des opérations sur le guichet deprêt marginal restent respectivement fixés à3,25% et 4,25%. En outre, le Comité a décidéde maintenir inchangé le coefficient desréserves obligatoires à son niveau de 7,0%qui est en vigueur depuis le 16 décembre2010.

77 mmaarrss 22001122

Le Comité de Politique Monétaire de laBCEAO a tenu sa réunion ordinaire le 7mars 2012.

Analysant la conjoncture économique, lesmembres du Comité de Politique Monétaireont relevé que les Etats membres del'UEMOA continueront d'évoluer en 2012dans un environnement international peupropice, marqué par un ralentissement de lacroissance mondiale. La situation de l'Uniondevrait également se ressentir de lamauvaise campagne agricole 2011/2012.Le Comité de Politique Monétaire a notéque ces facteurs font planer des incertitudessur la réalisation des prévisions de croissancepour l'année 2012, qui pourraient se révéleren retrait par rapport au taux de 6,4%initialement prévu.

L'analyse des conditions monétaires montreque la liquidité bancaire a connu unebaisse sensible depuis le deuxième semestre2011. Outre les facteurs conjoncturels, cetteévolution résulte de changementsstructurels qui s'opèrent dans les économiesde l'Union, induisant d'importants besoins definancement des importations aux fins de laréalisation des investissements privés etpublics en cours. Cette situation entraîneune tension sur les taux d'intérêt du marchémonétaire. En perspective, la demande deliquidité des banques pourrait se maintenir àun niveau élevé, au regard de l'ampleurdes ressources nécessaires pour couvrir lesbesoins de financement exprimés par lesEtats pour l'année 2012.

Sur la base des analyses qui précèdent, leComité de Politique Monétaire a décidé de

maintenir les taux d'intérêt directeurs de laBCEAO à leur niveau actuel. Ainsi, le tauxd'intérêt minimum de soumission auxopérations d'appels d'offres et le tauxd'intérêt des opérations sur le guichet deprêt marginal restent respectivement fixés à3,25% et 4,25%.

En outre, dans le souci de desserrer lescontraintes sur la liquidité des banques et deconforter les conditions d'un financementapproprié de l'économie, le Comité dePolitique Monétaire a décidé de ramener lecoefficient des réserves obligatoires à 5,0%pour l'ensemble des banques des pays del'Union, soit une baisse de deux (2) points depourcentage, avec pour date d'effet le 16mars 2012.

1111 jjuuiinn 22001122

Le Comité de Politique Monétaire de laBanque Centrale des Etats de l'Afrique del'Ouest (BCEAO) a tenu sa réunion ordinaireIe 11 juin 2012.

Le Comité a examiné la situationéconomique, monétaire et financière del'Union Monétaire Ouest Africaine à lalumière de I'évolution récente de laconjoncture internationale. II a analysé, enparticulier, les facteurs de risque pouvantpeser sur la stabilité des prix et sur lesperspectives de croissance économiquedans l'Union.

Le Comité a constaté une atténuation durythme d'évolution du niveau général desprix à la consommation dans l'Union sur lapériode récente à la faveur des mesuresmises en œuvre au niveau national etrégional en vue de lutter contre la vie chèreet d'atténuer les effets des chocs d'offre.Ainsi, Ie taux d'inflation est passé de 2,3% englissement annuel à fin janvier 2012 à 2,8% àfin février 2012, pour s'établir à 2,5% à fin mars2012. II est de 0,6% en avril 2012.

Analysant la conjoncture, les membresdu Comité de Politique Monétaire ontrelevé que la croissance économique de

Note d’information - 4e trimestre 201632

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33Note d’information - 4e trimestre 2016

l'Union au titre de I'année 2012 seraitmeilleure qu'en 2011 en liaison avec lareprise rapide de I'activité en Côted'ivoire, Ie dynamisme du secteur desmines et la poursuite des investissementspublics dans les infrastructures. Toutefois,des préoccupations existent en raison deI'impact des crises socio-politiques au Maliet en Guinée-Bissau, ainsi que desincertitudes suscitées par I'environnementinternational.

Au regard de ces incertitudes et sur la basede I'appréciation de la balance des risques,Ie Comité de Politique Monétaire a décidéde baisser les taux d'intérêt directeurs de laBCEAO de 25 points de base. Le tauxd'intérêt minimum de soumission auxopérations d'appels d'offres d'injection deIiquidités et Ie taux d'intérêt du guichet deprêt marginal de la BCEAO sont ainsi fixésrespectivement à 3,00% et à 4,00% avecdate d'effet Ie 16 juin 2012.

Au niveau du marché monétaire, IeComité a constaté que les tensions quiavaient justifié une baisse du coefficientdes réserves obligatoires en mars 2012 ontcommencé à s'estomper. Le taux moyenpondéré sur Ie compartiment à unesemaine du marché interbancaire qui étaitde 4,67% en mars 2012 s'est replié pour sesituer à 4,25% en mai 2012.

Le Comité a, de ce fait, décidé de maintenirinchangé Ie coefficient de réservesobligatoires applicable aux banques à sonniveau de 5% qui est en vigueur depuis Ie 16mars 2012.

55 sseepptteemmbbrree 22001122

Le Comité de Politique Monétaire de laBCEAO a tenu sa réunion ordinaire le 5septembre 2012.

Le Comité a examiné la situationéconomique, financière et monétaire del’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA)à la lumière de l’évolution récente de laconjoncture internationale. En particulier, il

a analysé les facteurs de risque pouvantpeser sur la stabilité des prix et sur lesperspectives de croissance économiquedans l’Union.

Le Comité a noté la poursuite de lamodération des tensions inflationnistes dansl’UMOA. Ainsi, le taux d’inflation s’est situé à1,5%, en glissement annuel, sur le deuxièmetrimestre 2012, après 2,5% au trimestreprécédent.

Les perspectives à moyen terme indiquentque le taux d’inflation se situerait autour de2,3%, en glissement annuel, à moyen terme,sous l’hypothèse d’une campagne agricole2012/2013 normale.

Analysant la conjoncture économique, lesmembres du Comité de Politique Monétaireont relevé que les indicateurs conjoncturelsdisponibles confirment le ralentissement dela croissance économique mondiale en2012, dans un contexte de tensions sur lesmarchés financiers internationaux. Lesprévisions disponibles tablent sur un taux decroissance de l’Union de 5,3% en 2012.

Au niveau du marché monétaire, le Comitéa constaté que la baisse de 25 points debase des taux directeurs de la BCEAO,intervenue le 16 juin 2012, s’est répercutéesur les taux des marchés monétaires. Eneffet, les taux d’intérêt sur le compartimentà une semaine du marché interbancaire sesont inscrits en baisse, passant de 4,67% enmoyenne en mars 2012 à 4,03% en juillet2012. En outre, il est observé une détentedes taux d’intérêt des émissions de bons duTrésor. Le taux moyen pondéré desémissions de bons du Trésor à douze moisest passé de 6,26% au deuxième trimestre2012 à 5,76% en juillet 2012.

Sur la base de ces analyses, le Comité dePolitique Monétaire a décidé de maintenirinchangés les taux directeurs à leursniveaux actuels. Le taux d’intérêt minimumde soumission aux opérations d’appelsd’offres d’injection de liquidités et le tauxd’intérêt du guichet de prêt marginal

Page 36: NOTE D’INFORMATION trimestre 201 e 4 - BCEAO · 7,1% contre 6,8% le trimestre précédent. Pour l’ensemble de l’année 2016, la croissance économique de l’Union est attendue

restent respectivement fixés à 3,00% et4,00%.

Le Comité a, en outre, décidé de maintenirinchangé le coefficient de réservesobligatoires applicable aux banques à sonniveau de 5% qui est en vigueur depuis le 16mars 2012.

77 ddéécceemmbbrree 22001122

Le Comité de Politique Monétaire de laBCEAO a tenu sa quatrième réunionordinaire de l’année le 7 décembre 2012.

Le Comité a examiné la situationéconomique, financière et monétaire del’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA)à la lumière de l’évolution récente de laconjoncture internationale.

Analysant l’évolution de l’inflation, leComité a relevé une légère remontée del’indice harmonisé des prix à laconsommation au troisième trimestre 2012.En glissement annuel, le taux d’inflation estpassé de 2,1% en juin à 2,7% à fin septembre2012, en raison de l’ajustement à la haussedes cours des carburants dans certains Etatsmembres et de l’augmentation des prix descéréales locales et des produits de lapêche. L’inflation devrait connaître unedécélération au quatrième trimestre 2012pour ressortir à 2,5% à fin décembre. Enmoyenne annuelle, le taux d’inflations’établirait à 2,3% en 2012 contre 3,8% en2011. A l’horizon de 24 mois, ce taux estprojeté à 2,4%.

Analysant l’évolution des indicateurs deconjoncture, le Comité a relevé quel’activité économique au sein de l’UMOAcontinue de se raffermir, notamment dansles secteurs secondaire et tertiaire. LeComité a estimé que les performances enmatière de croissance économiqueseraient meilleures que prévu. Les dernièresestimations tablent sur une progression duproduit intérieur brut de l’Union de 5,8% en2012, soit une révision à la hausse de 0,5point de pourcentage comparativement

aux prévisions faites trois mois auparavant.Pour l’année 2013, la croissanceéconomique devrait s’accélérer pouratteindre 6,5%.

Sur le marché monétaire, les taux d’intérêtcontinuent de se détendre. Le taux moyenpondéré des transactions interbancaires àune semaine est ressorti en moyenne à4,13% au troisième trimestre contre 4,24% audeuxième trimestre 2012. Le taux moyenpondéré des émissions de bons du Trésor,s’est établi à 5,63% au troisième trimestrecontre 5,72% un trimestre plus tôt.

Sur la base de ces analyses, le Comité dePolitique Monétaire a décidé de maintenirinchangés les taux directeurs à leurs niveauxactuels. Le taux d’intérêt minimum desoumission aux opérations d’appels d’offresd’injection de liquidités et le taux d’intérêtdu guichet de prêt marginal restentrespectivement fixés à 3,00% et 4,00%.

Le Comité a, en outre, décidé de maintenirinchangé le coefficient de réservesobligatoires applicable aux banques à sonniveau de 5% en vigueur depuis le 16 mars2012.

66 mmaarrss 22001133

Le Comité de Politique Monétaire de laBCEAO a tenu sa première réunion ordinairede l’année le 6 mars 2013.

Le Comité a procédé à l’analyse del’évolution récente de la conjonctureinternationale et interne et apprécié lesfacteurs de risque pouvant peser sur lesperspectives à moyen terme en matière destabilité des prix et de croissanceéconomique dans l’Union.

Analysant la situation économique, leComité a relevé la persistance d’uneconjoncture internationale morose etempreinte d’incertitudes. Il a noté au planrégional l’impact de la crise au Mali et enGuinée-Bissau. Le Comité a noté quel’activité économique interne a été

Note d’information - 4e trimestre 201634

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cependant bien orientée au quatrièmetrimestre 2012, ce qui conforte les prévisionsd’une croissance du Produit Intérieur Brut(PIB) de l’Union en termes réels, estimée à5,8% en 2012. Pour 2013, le regain del’activité économique devrait se poursuivreavec un taux de croissance réel projeté à6,5%.

Au titre de l’évolution des prix, le Comité arelevé que l’inflation dans l’Union a amorcéune baisse progressive depuis le moisd’octobre 2012 avec une variation englissement annuel de l’indice harmonisédes prix à la consommation qui passe de3,3% à fin octobre à 2,8% à fin décembre2012 et à 2,2% à fin janvier 2013. Le tauxd’inflation est projeté à 1,5% en glissementannuel au quatrième trimestre 2013.

Les facteurs à l’origine de la modération del’inflation sont notamment la faiblesse de lademande mondiale qui atténue les risquespesant sur l’inflation importée et une baissedes prix des produits alimentaires locaux,dans la perspective d’une campagneagricole 2013/2014 satisfaisante.

Quant aux conditions monétaires, leComité a noté une détente des taux sur lesmarchés monétaire et de la dette publiqueau cours du quatrième trimestre 2012. Ainsi,le taux moyen pondéré des transactionsinterbancaires à une semaine est ressorti à3,79% alors qu’il était de 4,13% au troisièmetrimestre 2012. Les émissions de bons par lesTrésors ont été réalisées au taux moyenpondéré de 5,21% au quatrième trimestre2012, après des niveaux respectifs de 5,72%et 5,63% aux deuxième et troisièmetrimestres de l’année.

Sur la base de l’appréciation de la balancedes risques, le Comité a décidé de baisserles taux directeurs de la BCEAO de 25 pointsde base. Ainsi, le taux d’intérêt minimum desoumission aux opérations d’appels d’offresd’injection de liquidités a été ramené de3,00% à 2,75%. Le taux d’intérêt du guichetde prêt marginal a été fixé à 3,75% contre4,00% précédemment. Cette décision

prend effet à compter du 16 mars 2013. LeComité a, en outre, décidé de maintenirinchangé le coefficient de réservesobligatoires applicable aux banques à sonniveau de 5% en vigueur depuis le 16 mars2012.

33 jjuuiinn 22001133

Le Comité de Politique Monétaire de laBCEAO a tenu sa deuxième réunionordinaire de l’année 2013 le 3 juin 2013.

Le Comité a procédé à l’analyse de lasituation économique et monétaire récentede l’Union Monétaire Ouest Africaine(UMOA) ainsi que des perspectives, à lalumière de l’évolution de la conjonctureinternationale.

Sur le plan international, le Comité a notéque le rythme de progression de l’activitééconomique mondiale serait modéré en2013 mais devrait se raffermir en 2014.

Au niveau de l’Union, les performancesmacroéconomiques en 2012 ont étéglobalement plus favorables que prévu. Leproduit intérieur brut en volume a connuune croissance de 6,4% sous l’effet d’unaccroissement des investissements publics,avec des effets d’entraînement sur lesinvestissements privés, et du dynamisme dusous-secteur des industries extractives danscertains Etats. En 2013, la croissanceéconomique devrait poursuivre sa tendancehaussière pour atteindre 6,5%, tirée par lademande intérieure.

Au titre de l’évolution des prix à laconsommation, le Comité a noté lapoursuite de la décélération de l’inflationdont le taux est passé, en glissementannuel, de 2,8% à fin décembre 2012 à 2,3%à fin avril 2013. Ce rythme modéré del’inflation reflète une baisse significative desprix des produits alimentaires locaux et unefaible progression de ceux des produitspétroliers. A l’horizon de 24 mois, le tauxd’inflation ressortirait à 2,5% en glissementannuel.

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36 Note d’information - 4e trimestre 2016

Au titre des conditions monétaires, leComité a noté la poursuite de la détentedes taux d’intérêt sur le marché monétaire.Ainsi, le taux moyen pondéré des appelsd’offres d’injection de liquidités à unesemaine est passé de 3,07% en décembre2012 à 2,81% en avril 2013. Celui destransactions interbancaires à une semaineest ressorti en moyenne à 3,18% en avril 2013contre 3,74% en décembre 2012.

Sur la base de ces analyses, le Comité dePolitique Monétaire a décidé de maintenirinchangés les taux directeurs à leurs niveauxactuels. Le taux d’intérêt minimum desoumission aux opérations d’appels d’offresd’injection de liquidités et le taux d’intérêtdu guichet de prêt marginal restentrespectivement fixés à 2,75% et 3,75%.

Le Comité a, en outre, décidé de laisserinchangé, à son niveau de 5% en vigueurdepuis le 16 mars 2012, le coefficient desréserves obligatoires applicable auxbanques de l’Union.

44 sseepptteemmbbrree 22001133

Le Comité de Politique Monétaire de laBanque Centrale des Etats de l'Afrique del'Ouest (BCEAO) a tenu sa troisième réunionordinaire de l'année, le 4 septembre 2013.

Le Comité a procédé à l'analyse de lasituation économique et monétaire récentede l'UEMOA, ainsi que des perspectives, à lalumière notamment de l'évolution de laconjoncture internationale. En particulier, ila évalué les facteurs de risque pouvantpeser sur la stabilité des prix et sur lacroissance économique.

Au titre de la conjoncture internationale, leComité a relevé des signes d'améliorationde l'activité économique dans les paysindustrialisés.

Dans l'Union Economique et MonétaireOuest Africaine, les dernières estimationssituent le taux de progression du ProduitIntérieur Brut à 6,4% en volume en 2013. Les

membres du Comité ont souligné que desrisques pèsent sur la réalisation du taux decroissance de 7,3% prévu pour 2014. Ils ont,à cet égard, relevé que l'un des principauxfacteurs de risque est l'impact négatif duralentissement de la croissance dans lespays émergents sur les cours mondiaux desproduits de base exportés par les pays del'Union.

L'analyse de l'évolution de l'inflation laisseapparaître une décélération plus marquéeque prévu de la hausse du niveau généraldes prix dans l'Union. Le taux d'inflation, englissement annuel, est ressorti à 1,7% à finjuin 2013 après 2,3% à fin mars 2013 et 2,8%à fin décembre 2012. Ce ralentissementrésulte, pour l'essentiel, de la décrue desprix des céréales locales ainsi que de labaisse des prix des carburants dans certainspays à la faveur de la détente des coursmondiaux du pétrole. En moyenne, lesprévisions tablent sur un taux d'inflation de1,9% pour l'année 2013 contre 2,4% en 2012.A l'horizon de 24 mois, le taux d'inflationressortirait à 2,4% en glissement annuel.

Le Comité de Politique Monétaire aégalement noté une détente des taux surles différents compartiments du marchémonétaire au deuxième trimestre 2013.Ainsi, le taux moyen pondéré des appelsd'offres d'injection de liquidité à unesemaine et celui des opérations sur lecompartiment à une semaine du marchéinterbancaire ont tous deux connu desbaisses de vingt-trois (23) points de based'un trimestre à l'autre. La même tendancea été observée sur le marché des bons etobligations du Trésor.

Sur la base de ces analyses, le Comité dePolitique Monétaire a décidé de baisser de25 points de base les taux directeurs de laBCEAO. Ainsi, le taux minimum desoumission aux opérations d'appels d'offresd'injection de liquidités passe de 2,75% à2,50% et le taux du guichet de prêtmarginal est fixé à 3,50%, contre 3,75%précédemment. Cette décision prendeffet à compter du 16 septembre 2013.

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37Note d’information - 4e trimestre 2016

Le Comité a, en outre, décidé de laisserinchangé, à son niveau de 5% en vigueurdepuis le 16 mars 2012, le coefficient desréserves obligatoires applicable auxbanques de l'Union.

99 ddéécceemmbbrree 22001133

Le Comité de Politique Monétaire de laBanque Centrale des Etats de l’Afrique del’Ouest (BCEAO) a tenu, le 9 décembre2013, sa quatrième réunion ordinaire del’année.

Le Comité a passé en revue lesdéveloppements économiques et financiersau plan international et régional depuis sadernière réunion tenue le 4 septembre 2013ainsi que les perspectives à moyen termeen matière de stabilité des prix et decroissance économique dans l’Union.

Au plan international, le Comité a relevédes divergences dans la dynamique decroissance entre les pays avancés où lareprise se consolide et les pays émergentsdont le rythme d’expansion demeure endeçà des performances enregistrées lesannées précédentes.

Sur le plan régional, les dernières prévisionsattestent une bonne résilience deséconomies de l’Union, malgré uneconjoncture internationale peu favorable.Les estimations situent la croissance duProduit Intérieur Brut en volume à 6,0% en2013, après 6,5% en 2012. En 2014, elleatteindrait 7,0%. La poursuite desinvestissements publics ainsi que le regain dedynamisme attendu des investissementsprivés seraient les principaux moteurs decette croissance.

Au titre de l’évolution des prix à laconsommation, le Comité a relevé lapoursuite de la décélération de l’inflation. Letaux d’inflation se stabiliserait en octobre etnovembre 2013 à 0,7% en glissementannuel. Si cette tendance se confirme endécembre, le taux d’inflation moyen annuelde l’Union devrait ressortir à 1,6% contre 2,4%

en 2012. Les nouvelles prévisions situent letaux d’inflation dans l’Union à 1,7% englissement annuel au quatrième trimestre2014.

Le Comité de Politique Monétaire aégalement noté la poursuite de la détentedes taux d’intérêt sur les différentscompartiments du marché monétaire. Ainsi,le taux moyen pondéré des appels d’offresd’injection de liquidités à une semaine estressorti à 2,54% à fin octobre 2013, en baissede 27 points de base par rapport à juin2013. Sur le compartiment à une semainedu marché interbancaire, le taux d’intérêtmoyen pondéré des opérations est passéde 3,13% en juin 2013 à 3,05% à fin octobre2013. La même tendance a été observéesur le marché de la dette publique. Le tauxmoyen pondéré des bons du Trésor à un ana baissé de 26 points de base pour ressortirà 4,51% en octobre 2013.

Au terme de son analyse, le Comité dePolitique Monétaire a décidé de maintenirinchangés les taux directeurs de la BCEAO.Ainsi, le taux minimum de soumission auxappels d’offres d’injection de liquiditésreste fixé à 2,50% et celui du guichet deprêt marginal à 3,50%. Le Comité a, enoutre, décidé de laisser inchangé lecoefficient des réserves obligatoiresapplicable aux banques de l’Union à sonniveau de 5% en vigueur depuis le 16 mars2012.

55 mmaarrss 22001144

Le Comité de Politique Monétaire de laBCEAO a tenu, le 5 mars 2014, sa premièreréunion ordinaire au titre de l'année 2014.Le Comité a procédé à l'analyse del'évolution récente de la conjonctureinternationale et interne.

Sur le plan international, le Comité a notéles signes d'une reprise graduelle del'activité économique, notamment dans lesprincipaux pays industrialisés, malgréquelques incertitudes continuant à pesersur la croissance mondiale.

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Analysant la situation au sein de l'Union, leComité a noté que les performancesmacroéconomiques en 2013 ont étéglobalement plus favorables que prévu. Lesdernières estimations situent le taux deprogression du Produit Intérieur Brut envolume à 6,3% en 2013. Pour l'année 2014, leregain de l'activité économique devrait sepoursuivre avec un taux de croissance réelprojeté à 7,0%.

Au titre de l'évolution des prix, le Comité arelevé la poursuite de la décélération del'inflation dans l'Union. Le taux d'inflation, englissement annuel, est ressorti nul à findécembre 2013 après 2,8% à fin décembre2012. Il est estimé par la Banque Centrale à0,2% à fin janvier 2014. Les facteurs àl'origine de la décélération de l'inflation sontnotamment la détente des prix des produitsalimentaires ainsi que la décélération descours mondiaux du pétrole. En moyenneannuelle, l'Union a enregistré un tauxd'inflation de 1,6% en 2013 contre 2,4% en2012. A moyen terme, les prévisionsindiquent des risques inflationnistesglobalement modérés. A l'horizon de 24mois, le taux d'inflation, en glissementannuel, devrait se situer à 2,0%.

En ce qui concerne l'évolution desconditions monétaires, le Comité a noté lapoursuite de la détente des taux d'intérêt surles différents compartiments du marchémonétaire, dans le sillage de la baisse destaux directeurs opérée par la BCEAO enseptembre 2013. Ainsi, le taux moyenpondéré des appels d'offres d'injection deliquidités à une semaine et celui destransactions sur le compartiment à unesemaine du marché interbancaire ontconnu des baisses respectives de 21,5 et17,0 points de base entre le troisième et lequatrième trimestre 2013. Sur le marché destitres publics, les émissions de bons par lesTrésors ont été réalisées au taux moyenpondéré de 5,14% au quatrième trimestre2013, après un niveau de 4,59% au trimestreprécédent.

Sur la base de ces analyses, le Comité dePolitique Monétaire a décidé de maintenirinchangés les taux directeurs à leurs niveauxen vigueur depuis le 16 septembre 2013. Letaux d'intérêt minimum de soumission auxopérations d'appels d'offres d'injection deliquidités et le taux d'intérêt du guichet deprêt marginal restent respectivement à2,50% et 3,50%. Le Comité a, en outre,décidé de laisser inchangé le coefficientdes réserves obligatoires applicable auxbanques de l'Union à son niveau de 5% envigueur depuis le 16 mars 2012.

44 jjuuiinn 22001144

Le Comité de Politique Monétaire de laBCEAO a tenu, le 4 juin 2014, sa deuxièmeréunion ordinaire au titre de l'année 2014.

Le Comité a procédé à l'analyse del'évolution récente de la conjonctureinternationale et régionale, apprécié lesfacteurs de risque pouvant peser sur lesperspectives à moyen terme en matière destabilité des prix et de croissanceéconomique dans l'Union.

Analysant la situation économique internede l'Union, le Comité a relevé que lesdernières estimations situent le taux deprogression du Produit Intérieur Brut del'Union, en termes réels, à 5,5% en 2013, enbaisse de 0,8 point de pourcentage parrapport aux précédentes estimations.Cette révision des performanceséconomiques est liée notamment auxrésultats moins satisfaisants que prévu de lacampagne agricole 2013/2014 notammentdans les pays du Sahel. Les perspectiveséconomiques de l'Union situent le taux decroissance pour l'année 2014 à 6,6% grâceà la reprise dans le secteur primaire et soneffet d'entraînement sur les autres secteurs.

En ce qui concerne le niveau général desprix à la consommation, le Comité a relevéla poursuite de la tendance à ladécélération de l'inflation dans l'Union

Note d’information - 4e trimestre 201638

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observée depuis novembre 2012. Le tauxd'inflation, en glissement annuel, est ressortià -0,3% à fin mars 2014, après un niveau nulà fin décembre 2013. Les principaux facteursà l'origine de la décélération de l'inflationsont la détente des prix des produitsalimentaires au premier trimestre 2014 etl'absence de tension sur les prix descarburants.

Les prévisions à moyen terme indiquent desrisques inflationnistes globalement modérés.A l'horizon de 24 mois, le taux d'inflation, englissement annuel, devrait se situer à 1,3%,en phase avec l'objectif de stabilité des prixpoursuivi au niveau de l'Union.

Examinant l'évolution des conditionsmonétaires, le Comité a noté que le tauxmoyen pondéré des transactions sur lecompartiment à une semaine du marchéinterbancaire s'est établi à 3,61% à fin mai2014 contre 3,53% à fin mars 2014. Sur lemarché des titres publics, le coût moyendes ressources levées par les Trésorsnationaux sur la maturité à trois mois estressorti à 4,29% à fin mai 2014 contre 4,48%à fin mars 2014.

Sur la base de ces analyses, le Comité dePolitique Monétaire a décidé de maintenirinchangés les taux directeurs à leurs niveauxen vigueur depuis le 16 septembre 2013. Letaux d'intérêt minimum de soumission auxopérations d'appels d'offres d'injection deliquidités et le taux d'intérêt du guichet deprêt marginal restent respectivement à2,50% et 3,50%. Le Comité a, en outre,décidé de laisser inchangé le coefficientdes réserves obligatoires applicable auxbanques de l'Union à son niveau de 5% envigueur depuis le 16 mars 2012.

33 sseepptteemmbbrree 22001144

Le Comité de Politique Monétaire de laBCEAO a tenu, le 3 septembre 2014, satroisième réunion ordinaire au titre del'année 2014.

Le Comité a procédé à l'analyse desfacteurs de risque susceptibles de peser surles perspectives à moyen terme en matièrede croissance économique et de stabilitédes prix dans l'Union.

Analysant la situation interne de l'Union, leComité a relevé que l'activité économiquea été bien orientée au deuxième trimestre2014 comme en atteste l'évolution desindicateurs de conjoncture. Dans cesconditions, les prévisions qui situaient le tauxde croissance du Produit Intérieur Brut (PIB)de l'Union en termes réels à 6,6% en 2014 ontété maintenues inchangées. Cetteperformance économique résulterait duregain d'activité attendu de l'ensemble dessecteurs.

Au titre de l'évolution du niveau général desprix à la consommation, le Comité a noté, àpartir du mois de mai 2014, une stabilisationaprès la décélération observée depuis lequatrième trimestre 2012. Sur cette base, letaux d'inflation à fin décembre 2014 estattendu à 0,5%.

Examinant l'évolution des conditionsmonétaires, le Comité a noté une baissedes taux d’intérêt sur le guichet des appelsd'offres à une semaine. En revanche, sur lecompartiment à une semaine du marchéinterbancaire ainsi que sur le segment àcourt terme du marché de la dettepublique, une hausse des taux a étéenregistrée entre avril et juillet 2014.

Sur la base des analyses effectuées, leComité de Politique Monétaire a décidéde maintenir inchangés les taux directeursde la BCEAO. Le taux d'intérêt minimum desoumission aux opérations d'appels d'offresd'injection de liquidités et le taux d'intérêtdu guichet de prêt marginal demeurentrespectivement à 2,50% et 3,50%, niveauxen vigueur depuis le 16 septembre 2013. LeComité a, en outre, décidé de laisserinchangé le coefficient des réservesobligatoires applicable aux banques de

Page 42: NOTE D’INFORMATION trimestre 201 e 4 - BCEAO · 7,1% contre 6,8% le trimestre précédent. Pour l’ensemble de l’année 2016, la croissance économique de l’Union est attendue

l'Union à 5,0%, niveau en vigueur depuis le16 mars 2012.

33 ddéécceemmbbrree 22001144

Le Comité de Politique Monétaire de laBCEAO a tenu sa quatrième réunionordinaire au titre de l’année 2014 au Siègede l’Institution à Dakar.

Le Comité a procédé à l’analyse del’évolution récente de la conjonctureinternationale et interne à l’UMOA etapprécié les facteurs de risque pouvantpeser sur les perspectives de croissanceéconomique et de stabilité des prix dansl’Union.

Au plan international, le Comité a noté lapersistance de la fragilité de la repriseéconomique dans la plupart des paysindustrialisés et la poursuite de la dégradationdes performances économiques desprincipaux pays émergents.

Analysant la situation interne de l’Union, leComité a souligné que l’activitééconomique a été bien orientée autroisième trimestre, ce qui conforte lesprévisions d’une croissance du ProduitIntérieur Brut (PIB) de l’Union en termes réels,estimée à 6,8% en 2014, après 5,9% en 2013.Cette performance économique seraitimprimée par le raffermissement de laproduction agricole et industrielle ainsi quepar la bonne tenue de la production de labranche « Bâtiments et Travaux Publics », enliaison avec la hausse des investissementspublics.

Le Comité a noté la poursuite de ladécélération des prix à la consommationdurant le troisième trimestre 2014. Englissement annuel, le taux d’inflation estressorti à -0,4% à fin septembre 2014, enrapport avec le repli des prix des produitsalimentaires importés et ceux des produitslocaux, notamment les céréales et lestubercules. A l’horizon de 24 mois, le tauxd’inflation, en glissement annuel, est projetéà 1,9%.

En ce qui concerne les conditionsmonétaires, le Comité a relevé une détentedes taux sur le compartiment à unesemaine du marché interbancaire où letaux moyen pondéré est passé de 3,58% à3,43% d’un trimestre à l’autre.

Sur la base des analyses effectuées, leComité de Politique Monétaire a décidé delaisser inchangés les taux directeurs de laBCEAO. Le taux d’intérêt minimum desoumission aux opérations d’appels d’offresd’injection de liquidités et le taux d’intérêtdu guichet de prêt marginal demeurentrespectivement à 2,50% et 3,50%, niveauxen vigueur depuis le 16 septembre 2013. LeComité a, en outre, décidé de maintenirinchangé le coefficient des réservesobligatoires applicable aux banques del’Union à 5,0%, niveau en vigueur depuis le16 mars 2012.

44 mmaarrss 22001155

Le Comité de Politique Monétaire de laBCEAO a tenu, le 4 mars 2015, sa premièreréunion ordinaire au titre de l'année 2015dans les locaux du Siège de l’Institution àDakar.

Le Comité a analysé la conjonctureéconomique, monétaire et financièrerécente, tant au plan international qu'àl'échelle de l'UMOA, et apprécié lesfacteurs de risque pouvant peser sur lesperspectives de l'Union à moyen terme enmatière de stabilité des prix et decroissance économique.

Au plan international, le Comité a noté lapersistance de la fragilité de la repriseéconomique dans la plupart des paysindustrialisés et le ralentissement de lacroissance dans les principaux paysémergents. Le Comité a également relevéla tendance baissière des cours mondiauxde la plupart des matières premières, ycompris celles exportées par les pays del'Union.

Examinant la situation interne de l'Union, leComité a noté le maintien d'une activité

Note d’information - 4e trimestre 201640

Page 43: NOTE D’INFORMATION trimestre 201 e 4 - BCEAO · 7,1% contre 6,8% le trimestre précédent. Pour l’ensemble de l’année 2016, la croissance économique de l’Union est attendue

41Note d’information - 4e trimestre 2016

économique soutenue au quatrièmetrimestre 2014. Sur l'ensemble de l'année2014, le produit intérieur brut de l'Unionprogresserait de 6,6% contre 5,9% en 2013.Cette performance économique estimputable au raffermissement de laproduction agricole, à la bonne tenue dusecteur industriel et des servicesmarchands, grâce notamment audynamisme de la branche « Bâtiments etTravaux Publics ».

L'Union a enregistré un taux d'inflation de0,1% en glissement annuel à fin décembre2014. Cette évolution est liée aurenchérissement des services de distributiond'eau et d’électricité dans certains pays del'Union, atténué par le repli des prix desproduits alimentaires. A l'horizon de 24 mois,le taux d'inflation, en glissement annuel, estprojeté à 1,7%, en phase avec l'objectif destabilité des prix poursuivi par la BanqueCentrale.

En ce qui concerne les conditionsmonétaires, le Comité a observé unedétente des taux sur le compartiment à unesemaine du marché interbancaire où letaux moyen pondéré s'est établi à 3,35% auquatrième trimestre après avoir atteint3,43% au troisième trimestre 2014.

A l'issue de ces analyses, le Comité dePolitique Monétaire a décidé de maintenirinchangés le taux d'intérêt minimum desoumission aux opérations d'appels d'offresd'injection de liquidités et le taux d'intérêt duguichet de prêt marginal respectivement à2,50% et 3,50%, niveaux en vigueur depuis le16 septembre 2013. Le coefficient desréserves obligatoires applicable auxbanques de l'Union demeure fixé à 5,0%,niveau en vigueur depuis le 16 mars 2012.

JJuuiinn 22001155

Le Comité de Politique Monétaire de laBCEAO a tenu, le 3 juin 2015, sa deuxièmeréunion ordinaire au titre de l'année 2015dans les locaux du Siège de l’Institution àDakar.

Analysant la conjoncture économique,monétaire et financière récente, le Comitéa noté, au plan international, que laconsolidation de la reprise économique s'estpoursuivie au premier trimestre 2015 à unrythme modéré, sous l'effet contrasté de labonne tenue de l'activité dans certains paysavancés et du ralentissement de lacroissance des principaux pays émergents.Selon les récentes projections du FondsMonétaire International, les perspectiveséconomiques mondiales de l'année 2015sont attendues à 3,5% contre 3,4% en 2014.Le Comité a également relevé que latendance baissière des cours mondiaux decertaines matières premières s'est estompéeà partir de janvier 2015. En revanche, lescours mondiaux du pétrole, affectés parl'abondance de l'offre, ont fléchi au premiertrimestre 2015.

Examinant la situation économique del'Union, les membres du Comité ont relevé laprogression du produit intérieur brut aupremier trimestre 2015, à un rythme de 6,2%,soutenu notamment par la vigueur dusecteur tertiaire. Les perspectives laissententrevoir un renforcement de cettetendance. Ainsi, le taux de croissance duproduit intérieur brut de l'Union est projeté à6,7% pour l'année 2015, contre 6,5% en 2014,à la faveur d'une bonne tenue de l'activitédans le secteur industriel et dans les servicesmarchands.

S'agissant des prix, le Comité a constatéune légère hausse du rythme de leurévolution. Le Comité a noté que lesconditions monétaires se sont légèrementassouplies dans l'Union au cours du premiertrimestre 2015, suite à la dépréciation dutaux de change effectif réel atténuée parl'appréciation du taux d'intérêt sur lecompartiment à une semaine du marchéinterbancaire.

Le Comité a en outre noté le maintien desdéficits publics à des niveaux élevés, enliaison avec l'importance des investissementsdans les infrastructures en cours dans la

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plupart des Etats. Les membres du Comitéde Politique Monétaire ont, à cet égard,recommandé un rééquilibrage des financespubliques à moyen terme, en conformitéavec les dispositions du pacte deconvergence, de stabilité, de croissance etde solidarité adopté dans l'Union en janvier2015.

A l'issue de ces analyses, le Comité dePolitique Monétaire a décidé de maintenirinchangés le taux d'intérêt minimum desoumission aux opérations d'appels d'offresd'injection de liquidités et le taux d'intérêt duguichet de prêt marginal respectivement à2,50% et 3,50%, niveaux en vigueur depuis le16 septembre 2013. Le coefficient deréserves obligatoires applicable auxbanques de l'Union demeure fixé à 5,0%,niveau en vigueur depuis le 16 mars 2012.

SSeepptteemmbbrree 22001155

Le Comité de Politique Monétaire de laBCEAO a tenu, le 9 septembre 2015, satroisième réunion ordinaire au titre del'année 2015 dans les locaux du Siège del’Institution à Dakar.

Analysant la conjoncture économique,monétaire et financière au deuxièmetrimestre 2015, le Comité a relevé, au planinternational, que l'économie mondialedemeure marquée par la faiblesse de lareprise de l'activité dans les pays avancés etune poursuite du ralentissement de lacroissance des principaux pays émergents.

Examinant la situation économique del'Union, les membres du Comité ont relevé laprogression du PIB au deuxième trimestre2015, à un rythme de 6,9%, après 6,0% aupremier trimestre 2015, soutenue notammentpar la vigueur du secteur secondaire et unebonne tenue des activités dans les secteursprimaire et tertiaire. Les perspectives pour lereste de l'année 2015 laissent entrevoir unrenforcement de cette tendance. Dans cesconditions, le taux de croissance du PIB del'Union est attendu à 6,7% en 2015 après6,5% en 2014.

En ce qui concerne les prix à laconsommation, le Comité a constaté unelégère hausse du rythme de leur évolution.En glissement annuel, le taux d'inflation del'Union est passé de 0,5% à fin mars à 1,5% àfin juin 2015, en raison notamment durenchérissement des produits alimentaires,consécutif à un recul de la productioncéréalière de la campagne 2014/2015 danscertains pays de l'Union. A l'horizon de 24mois, le taux d'inflation, en glissementannuel, est projeté à 2,1%.

Le Comité a noté que les conditions sur lemarché monétaire sont demeurées quasiinchangées d'un trimestre à l'autre, avecun taux moyen pondéré des opérationshebdomadaires d'injection de liquiditésressorti à 2,56% à fin juin 2015. En revanche,le taux interbancaire à une semaine s'estinscrit en hausse pour s'établir à 4,08% audeuxième trimestre 2015 contre 3,53% letrimestre précédent.

Examinant la situation des financespubliques, le Comité a noté unedétérioration du solde budgétaire baseengagements, dons compris, des Etatsmembres de l'Union par rapport au niveauenregistré à la même période de l'année2014. Les membres du Comité de PolitiqueMonétaire ont, à cet égard, recommandéaux Etats de poursuivre les effortsd'amélioration des recettes publiques et derationalisation des dépenses.

A l'issue de ces analyses, le Comité dePolitique Monétaire a décidé de maintenirinchangés le taux d'intérêt minimum desoumission aux opérations d'appels d'offresd'injection de liquidités et le taux d'intérêt duguichet de prêt marginal, respectivement à2,50% et 3,50%, niveaux en vigueur depuis le16 septembre 2013. Le coefficient deréserves obligatoires applicable auxbanques de l'Union demeure fixé à 5,0%,niveau en vigueur depuis le 16 mars 2012.

DDéécceemmbbrree 22001155

Le Comité de Politique Monétaire BCEAO atenu, le 2 décembre 2015, sa quatrième

Note d’information - 4e trimestre 201642

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réunion ordinaire au titre de l'année 2015dans les locaux du Siège de la BCEAO àDakar.

Analysant la conjoncture économique,monétaire et financière récente, le Comité arelevé, au plan international, la persistancede la fragilité de la reprise économiquedans la plupart des pays industrialisés et lapoursuite du ralentissement de la croissancedans les principaux pays émergents. Il anoté que cette perspective continuerait depeser sur les cours mondiaux de la plupartdes matières premières exportées par lespays de l'Union dont les cours mondiaux ontpoursuivi, durant le troisième trimestre 2015,leur tendance baissière à l’exception ducacao et de la noix de cajou.

Examinant la situation interne de l'Union, leComité a relevé le maintien d'une activitééconomique soutenue au troisièmetrimestre 2015, en rapport avec la vigueurdu secteur secondaire et la bonne tenuedes secteurs primaire et tertiaire. Le taux decroissance s'est situé à 7,0% après 7,1%enregistré au deuxième trimestre 2015. Surl'ensemble de l'année 2015, la progressiondu produit intérieur brut de l'Union ressortiraità 6,6% en 2015, identique à celle observéeen 2014.

Concernant la situation des financespubliques des Etats membres de l'Union, leComité a noté une détérioration du soldebudgétaire, base engagements, donscompris, par rapport au niveau enregistré àla même période de l'année 2014. LeComité a, à cet égard, encouragé les Etatsà amplifier les efforts d'amélioration desrecettes publiques et de rationalisation desdépenses afin de ramener le déficitbudgétaire à un niveau en dessous de 3,0%à l'horizon 2019, conformément auxnouvelles normes du pacte deconvergence, de stabilité, de croissance etde solidarité.

En ce qui concerne les prix à laconsommation, l'Union a enregistré un tauxd'inflation de 1,5% en glissement annuel à

fin septembre 2015. Cette évolution estessentiellement imprimée par la progressiondes prix des produits alimentaires. A l'horizonde 24 mois, le taux d'inflation, en glissementannuel, est projeté à 2,0%, en phase avecl'objectif de stabilité des prix poursuivi par laBanque Centrale.

S'agissant des conditions monétaires, leComité a observé une détente des taux surle compartiment à une semaine du marchéinterbancaire où le taux moyen pondérés'est établi à 4,35% au troisième trimestre2015, après avoir atteint 4,63% au trimestreprécédent. Le taux moyen pondéré desopérations hebdomadaires d'injection deliquidités s'est également replié à 2,55% autroisième trimestre 2015, en baisse de 0,9point de base d'un trimestre à l'autre.

A l'issue de ces analyses, le Comité dePolitique Monétaire a décidé de maintenirinchangés le taux d'intérêt minimum desoumission aux opérations d'appels d'offresd'injection de liquidités et le taux d'intérêt duguichet de prêt marginal, respectivement à2,50% et 3,50%, niveaux en vigueur depuis le16 septembre 2013. Le coefficient deréserves obligatoires applicable auxbanques de l'Union demeure fixé à 5,0%,niveau en vigueur depuis le 16 mars 2012.

MMaarrss 22001166

Le Comité de Politique Monétaire de laBCEAO a tenu, le 2 mars 2016, sa premièreréunion ordinaire au titre de l'année 2016dans les locaux du Siège de la BCEAO àDakar.

Le Comité a passé en revue les principalesévolutions intervenues au cours de lapériode récente et apprécié les facteurs derisque pouvant peser sur les perspectives destabilité des prix et de croissanceéconomique de l'Union.

Analysant la conjoncture économique,monétaire et financière, le Comité a relevé,au plan international, une croissancemodérée dans la majorité des pays

43Note d’information - 4e trimestre 2016

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Note d’information - 4e trimestre 201644

industrialisés et la poursuite d'unralentissement dans les principaux paysémergents, en particulier en Chine. Dans cecontexte, les cours mondiaux de la plupartdes matières premières, notamment cellesexportées par les pays de l'Union, ontpoursuivi au quatrième trimestre 2015 leurtendance baissière, à l'exception de ceuxdu cacao et de l'huile de palmiste.

Examinant la situation interne de l'Union, leComité a noté que l'activité économiques'est maintenue à un rythme soutenu auquatrième trimestre 2015, sous l'effet d'unregain de dynamisme du secteur primaire.Le taux de croissance du produit intérieurbrut (PIB) de l'Union s'est situé à 6,7% englissement annuel, contre 6,4% le trimestreprécédent. Sur l'ensemble de l'année 2015,la progression du produit intérieur brut del'Union ressortirait à 6,6% comme en 2014.

Analysant la situation des financespubliques des Etats membres de l'Union, leComité a relevé une détérioration du soldebudgétaire, base engagements, donscompris, estimé à 3,8% du PIB en 2015contre 3,3% un an plus tôt.

Les membres du Comité de PolitiqueMonétaire ont, à cet égard, réitéré l'invitationfaite aux Etats d’œuvrer à l'amélioration desrecettes fiscales et à la poursuite des effortsde rationalisation des dépenses publiquesafin d'imprimer au déficit budgétaire uneorientation lui permettant d'atteindre lanorme communautaire de 3,0% à l'horizon2019.

Les membres du Comité de PolitiqueMonétaire ont constaté que l'inflation s'estsituée à 1,3% en glissement annuel à findécembre 2015 contre 1,1% à finseptembre 2015. Cette évolution s'expliqueessentiellement par la progression des prixdes produits alimentaires locaux. A l'horizonde 24 mois, le taux d'inflation, en glissementannuel, est projeté à 1,9%, en phase avecl'objectif de stabilité des prix poursuivi par laBanque Centrale.

S'agissant des conditions monétaires, leComité a observé une détente des taux surle compartiment à une semaine du marchéinterbancaire où le taux moyen pondéré abaissé de 34 points de base par rapport autrimestre précédent pour s'établir à 3,49%au quatrième trimestre 2015. Le taux moyenpondéré des opérations hebdomadairesd'injection de liquidités s'est, en revanche,accru de 4 points de base à 2,59% contre2,55% au trimestre précédent.

Au terme de ces analyses, le Comité dePolitique Monétaire a décidé de maintenirinchangés le taux d'intérêt minimum desoumission aux opérations d'appels d'offresd'injection de liquidités et le taux d'intérêt duguichet de prêt marginal, respectivement à2,50% et 3,50%, niveaux en vigueur depuis le16 septembre 2013. Le coefficient deréserves obligatoires applicable auxbanques de l'Union demeure fixé à 5,0%,niveau en vigueur depuis le 16 mars 2012.

JJuuiinn 22001166

Le Comité de Politique Monétaire de laBCEAO a tenu, le 1er juin 2016, sa deuxièmeréunion ordinaire au titre de l'année 2016dans les locaux du Siège de la BCEAO àDakar.

Le Comité a passé en revue les principalesévolutions de la conjoncture économiqueinternationale et examiné les facteurs derisque pouvant peser sur les perspectives destabilité des prix et de croissanceéconomique de l'Union.

Sur le plan international, le Comité a notéque l'évolution de l'activité économiquemondiale est restée modérée au premiertrimestre 2016,

Examinant la situation interne de l'Union, leComité a relevé que l'évolution de l'activitééconomique s'est maintenue à un rythmesoutenu, tiré par le regain de dynamismedans les secteurs secondaire et tertiaire. Letaux de croissance du produit intérieur brut

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Note d’information - 4e trimestre 2016 45

(PIB) de l'Union, en glissement annuel, s'estsitué à 7,1% contre 7,2% le trimestreprécédent. La croissance économique del'Union pour l'année 2016 est attendue à7,2% contre un niveau révisé de 7,0% en2015.

Les membres du Comité de PolitiqueMonétaire ont noté que l'exécution desbudgets des Etats membres de l'UEMOA, aucours des trois premiers mois de l'année2016, s'est soldée par un déficit global, baseengagements, dons compris, de 251,7milliards contre 355,1 milliards un an plus tôt.Cette atténuation du déficit budgétaire estimputable à l'accroissement des recettesplus important que celui des dépenses. LeComité a encouragé les Etats à poursuivreles efforts de mobilisation des recettesfiscales et de rationalisation des dépensespubliques, afin d'imprimer au déficitbudgétaire une orientation lui permettantde s'inscrire dans le respect de la normecommunautaire de 3,0% du PIB à l'horizon2019.

Analysant l'évolution des prix dans l'Union,le Comité a constaté que l'inflation dansl'UEMOA, en glissement annuel, a décélérépour se situer à 0,8% à fin mars 2016 contre1,3% enregistré à fin décembre 2015. Al'horizon de 24 mois, le taux d'inflation, englissement annuel, est projeté à 1,9%, enphase avec l'objectif de stabilité des prixpoursuivi par la Banque Centrale.

Le Comité a observé que les conditionsmonétaires se sont tendues dans l'Union aucours du premier trimestre 2016. Sur lecompartiment à une semaine du marchéinterbancaire, le taux moyen pondéré s'estétabli à 3,82% contre 3,49% le trimestreprécédent et le taux moyen pondéré desopérations hebdomadaires d'injection deliquidités s'est situé à 3,13% contre 2,59% untrimestre plus tôt.

Au terme de ces analyses, le Comité dePolitique Monétaire a décidé de maintenirinchangés le taux d'intérêt minimum de

soumission aux opérations d'appels d'offresd'injection de liquidités et le taux d'intérêt duguichet de prêt marginal, respectivement à2,50% et 3,50%, niveaux en vigueur depuis le16 septembre 2013. Le coefficient deréserves obligatoires applicable auxbanques de l'Union demeure fixé à 5,0%,niveau en vigueur depuis le 16 mars 2012.

SSeepptteemmbbrree 22001166

Le Comité de Politique Monétaire de laBCEAO a tenu, le 1er septembre 2016, satroisième réunion ordinaire au titre del’année 2016 dans les locaux du Siège de laBanque à Dakar.

Le Comité a passé en revue les principalesévolutions de la conjoncture économiqueau cours de la période récente ainsi que lesfacteurs de risque pouvant peser sur lastabilité des prix et la croissanceéconomique de l’Union.

Sur le plan international, le Comité a notéque la reprise de l’activité économiquemondiale s’est poursuivie à un rythmemodéré au cours du deuxième trimestre2016. Les cours mondiaux des principalesmatières premières, notamment cellesexportées par les pays de l’UEMOA, se sontraffermis.

Examinant la situation interne de l’Union, leComité a relevé que l’évolution del’activité économique s’est maintenue à unrythme soutenu. Le taux de croissance duproduit intérieur brut (PIB) de l’Union, englissement annuel, s’est situé à 7,2% contre7,5% le trimestre précédent. La croissanceéconomique de l’Union pour l’année 2016est attendue à 7,1%, après 7,0% en 2015.

Le Comité de Politique Monétaire a notéque l’exécution des budgets des Etatsmembres de l’UEMOA, au cours des sixpremiers mois de l’année 2016, s’est soldéepar un déficit global, base engagements,dons compris, de 678,1 milliards soit 2,3% duPIB, contre 879,8 milliards ou 3,4% du PIB, un

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Note d’information - 4e trimestre 201646

an plus tôt. Cette atténuation du déficitbudgétaire résulte d’un accroissement desrecettes plus important que celui desdépenses.

Analysant l’évolution des prix dans l’Union, leComité a constaté que l’inflation dansl’UEMOA, en glissement annuel, a décélérépour se situer à 0,5% à fin juin 2016 contre0,8% à fin mars 2016, en liaison avec la baissedes prix à la pompe des carburants et le replides prix des denrées alimentaires. A l’horizonde 24 mois, le taux d’inflation, en glissementannuel, est projeté à 1,6%, en phase avecl’objectif de stabilité des prix poursuivi par laBanque Centrale.

S’agissant des conditions monétaires, ellesse sont légèrement resserrées dans l’Unionau cours du trimestre sous revue. Sur lecompartiment à une semaine du marchéinterbancaire, le taux moyen pondéré s’estétabli à 4,08% contre 3,82% le trimestreprécédent. Le taux moyen pondéré desopérations hebdomadaires d’injection deliquidités est ressorti à 3,46% contre 3,13% untrimestre plus tôt.

Au terme de ces analyses, le Comité dePolitique Monétaire a décidé de maintenirinchangés le taux d’intérêt minimum desoumission aux opérations d’appels d’offresd’injection de liquidités et le taux d’intérêt duguichet de prêt marginal, respectivement à2,50% et 3,50%, niveaux en vigueur depuis le16 septembre 2013. Le coefficient deréserves obligatoires applicable auxbanques de l’Union demeure fixé à 5,0%depuis le 16 mars 2012.

DDéécceemmbbrree 22001166

Le Comité de Politique Monétaire de laBCEAO a tenu, le 6 décembre 2016, saquatrième réunion ordinaire au titre del’année 2016 dans les locaux du Siège de laBCEAO, à Dakar.

Le Comité a passé en revue les principalesévolutions de la conjoncture économiqueau plan international et dans l’Union.

Sur le plan international, le Comité a relevéque les cours mondiaux des principalesmatières premières se sont globalementorientés à la hausse au cours du trimestresous revue. Pour leur part, les indices de prixdes principaux produits de base exportéspar les pays de l’UEMOA ont évolué demanière contrastée. Les hausses trimestriellesles plus importantes ont concerné le caférobusta, le coton et l’huile de palme, tandisque les cours de la noix de cajou, ducaoutchouc, du cacao et du pétrole brutont enregistré les baisses les plussignificatives.

Examinant la situation interne de l’Union, leComité a relevé le rythme soutenu del’activité économique. Ainsi, le taux decroissance du produit intérieur brut del’Union, en glissement annuel, est ressorti à7,1% contre 6,8% le trimestre précédent.Pour l’ensemble de l’année 2016, lacroissance économique de l’Union estattendue à 6,9%, après 6,6% en 2015.

Le Comité de Politique Monétaire a notéque l’exécution des budgets des Etatsmembres de l’UEMOA, au cours des neufpremiers mois de l’année 2016, s’estsoldée par une détérioration du déficitglobal, base engagements, dons compris,qui ressort à 4,1% du PIB à fin septembre2016 contre 3,2% un an auparavant.

Analysant l’évolution des prix dans l’Union,le Comité a constaté que le taux d’inflationdans l’UEMOA, en glissement annuel, estressorti à -0,1% au troisième trimestre 2016contre un niveau de 1,2% le trimestreprécédent.

S’agissant des conditions monétaires, leComité a observé une détente des taux desconditions de refinancement sur les

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Note d’information - 4e trimestre 2016 47

guichets des appels d’offres à une semaine.Le taux moyen pondéré des opérationshebdomadaires d’injection de liquiditéss’est établi à 3,37% contre 3,46% le trimestreprécédent et 2,55% un an plus tôt. Enrevanche, sur le compartiment à unesemaine du marché interbancaire, le tauxd’intérêt moyen pondéré s’est accru pours’établir à 4,39% contre 4,07% le trimestreprécédent.

Au regard de ces évolutions, le Comité dePolitique Monétaire a décidé de maintenirinchangé le taux d’intérêt minimum de

soumission aux opérations d’appels d’offresd’injection de liquidités à 2,50%.

En vue de dynamiser le marchéinterbancaire et, de manière générale,améliorer le fonctionnement du marchémonétaire de l’Union, le Comité a décidéde porter le taux du guichet de prêtmarginal de 3,50% à 4,50% à compter du 16décembre 2016.

Le coefficient de réserves obligatoiresapplicable aux banques de l’Uniondemeure fixé à 5,0%.

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48 Note d’information - 4e trimestre 2016

LISTE DES PRINCIPALES PUBLICATIONS DE LA BCEAO

PUBLICATIONS PERIODIQUES

Publications annuelles

1 - Annuaire des banques et établissements financiers

2 - Annuaire statistique

3 - Etats financiers de la BCEAO

4 - Balance des paiements et position extérieure globale des Etats membres de l’UMOA

5 - Bilans et comptes de résultats des banques et établissements financiers

6 - Perspectives économiques des Etats de l’UEMOA

7 - Rapport annuel de la BCEAO

8 - Rapport annuel de la Commission Bancaire de l’UMOA

9 - Rapport annuel sur les systèmes de paiement de la BCEAO

10 - Rapport sur l'évolution des prix à la consommation dans l'UEMOA et perspectives

11 - Rapport sur le commerce extérieur de l’UEMOA

12 - Rapport sur la compétitivité des économies de l'UEMOA

13 - Rapport sur les conditions de banque dans l'UEMOA

14 - Situation des services financiers via la téléphonie mobile dans l’UEMOA

Publication semestrielle

15 - Revue Economique et Monétaire

Publications trimestrielles

16 - Bulletin trimestriel de statistiques

17 - Note d’information

18 - Rapport sur la Politique Monétaire

Publications mensuelles

19 - Bulletin mensuel de statistiques économiques de l'UEMOA

20 - Bulletin de statistiques monétaires et financières

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49Note d’information - 4e trimestre 2016

OUVRAGES

21 - Billets et pièces de monnaie dans la Zone UMOA (des origines à 2012). BCEAO, Dakar, 2012.

22 - Histoire de l’UMOA (3 tomes en français et en anglais). Georges Israël Editeur, Paris, 2000.

23 - Intégration monétaire et mutations du système financier international : défis et perspectives.

BCEAO, L'Harmattan, Dakar, 2014.

24 - Méthodologie d’analyse financière. BCEAO, Dakar, 2004.

25 - Plan Comptable Bancaire de l’UMOA (4 volumes). BCEAO, Dakar, 1994.

26 - Quel secteur bancaire pour le financement des économies de l'UEMOA. Editions BCEAO,

L'Harmattan, Dakar, 2011.

27 - Recueil des textes légaux et réglementaires régissant l’activité bancaire et financière dans

l’UMOA. BCEAO,1ère édition 2003, 2e édition 2016.

28 - Recueil des textes législatifs et réglementaires applicables aux systèmes financiers

décentralisés dans l’UMOA. BCEAO, 2013.

29 - Référentiel comptable spécifique des systèmes financiers décentralisés de l'UMOA. BCEAO,

2009.

30 - Système Comptable Ouest Africain (SYSCOA) (4 tomes).

� Plan comptable général des entreprises. Edition Foucher, Paris, 1996.

� Guide d’application. Edition Foucher, Paris, 1997.

� Système minimal de trésorerie. Edition Foucher, Paris, 1997.

� Tableaux de passage. Edition Foucher, Paris, 1997.

31 - Système Comptable Ouest Africain (SYSCOA). Liste intégrale des comptes et états

financiers – BCEAO, Dakar, 2005.

32 - Livre d'or du 40e anniversaire de la BCEAO. Georges Israël Editeur, Paris, 2004.

33 - Collection des œuvres d'art contemporain de la BCEAO. Georges Israël Editeur, Paris, 2005.

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