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NOTE DE CADRAGE
« Mutations du service public autour de la Méditerranée : la formation, un
outil essentiel »
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INFORMATIONS PRATIQUES
21 octobre :
- service de navettes assuré par l’ENSOSP entre l’aéroport de Marseille et le site de l’école
(ENSOSP, 1070, rue du Lieutenant Parayre, Aix en Provence),
- 19h00 : cocktail de bienvenue à l’ENSOSP
- Hébergement sur place
22 octobre :
- 8h00 Navette pou r Marseille
- 9h-18h : Siège de la Communauté urbaine de Marseille-Provence, Parc du Pharo
- 19h : CEREM, accueil assuré par le Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur
- 21h : retour à l’ENSOSP
23 octobre :
- 8h30-14h : ENSOSP
- service de navettes assuré par l’ENSOSP entre le site de l’école et l’aéroport de Marseille
PRESENTATION DE LA CONFERENCE
Problématique générale :
- Comment la formation des cadres fonctionnaires contribue à l’amélioration du service
public ?
Objectif général de la conférence
- Amorcer un renforcement du réseau de coopération entre les écoles du service public des
écoles représentées.
Objectifs spécifiques de la conférence
- Apprendre à se connaitre
appréhender les enjeux pour chacune des écoles dans leur contexte institutionnel
partager les organisations
échanger sur les formations mises en place concernant les cadres de chaque
administration
- Réfléchir sur le rôle de la formation des cadres de chaque administration pour l’amélioration
du service public
Comment la formation permet de construire et développer des compétences
professionnelles dans le respect des valeurs du service public ?
- Renforcer les politiques de coopération
échanger sur les pratiques de coopération existantes
envisager les principes d’une coopération efficace
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Publics :
- Responsables d’écoles des services publics
- Pays représentés : Algérie, Autorité palestinienne, Egypte, Jordanie, Liban, Libye, Maroc,
Tunisie, France, Belgique, Canada
THEMATIQUES ET PROBLEMATIQUES DEVELOPPES
10h15 - 12h30 : La notion de la fonction publique et des valeurs du service public
Réfléchir sur les valeurs du service public, c’est revenir sur le sens de l’action publique, sur ce qui la motive et sur ce qui la singularise.
Au cours des années passées, le service public a pu, dans de nombreux domaines, être assimilé à un service comme un autre pouvant être aisément géré selon les lois du marché. Toutefois, l’intérêt général et la recherche de la rentabilité ne sont pas toujours faciles à concilier. Aussi, sous l’impact des réformes de l’Etat, du nouveau management public, les modes d’intervention et d’administration publics ont été repensés de façon à accroître l’efficacité et l’efficience des politiques publiques. Ces mutations ainsi que l’évolution des mentalités et des représentations sociales ont introduit progressivement de nouvelles valeurs susceptibles d’entrer en concurrence, voire en conflit, avec le socle historique des valeurs du service public.
Il est important de resituer l’action publique en partant des valeurs qui la fondent. Au quotidien, les fonctionnaires ou les agents publics en général sont en prise avec les valeurs de service public : intérêt général, continuité du service, égalité de traitement, neutralité, … Toutefois, la question des valeurs pose problème : elle le fait, moins par manque d’identification de valeurs clés que par la difficulté à les faire vivre, à dépasser les contradictions identifiées entre valeurs historiques construites en référence à l’idée de communauté nationale et valeurs contemporaines marquées par le souci de la qualité et de l’efficience. Aussi, ce conflit est exacerbé par l’opposition vécue entre valeurs propres et attentes perçues.
Dans ce contexte où la loyauté est de mise, l’identification d’un corps partagé de valeurs, les conditions de sa préservation et de son insertion dans les pratiques, alimentent une série de problématiques :
- Quelles sont les principales évolutions que l'on constate en 2012 sur ce thème des valeurs ? - Les fonctionnaires parlent-ils tous le même langage sur ce thème ? Les jeunes fonctionnaires
s'identifient-ils aux valeurs qui fondent le service public ? - Ces valeurs sont-elles universelles, sont-elles partagées par chacun de nos pays ? - Quelles sont les difficultés actuelles dans chacun des pays ? - Existe-t-il un décalage entre les valeurs du service public telles que par les citoyens et par les
agents publics ? - Pourquoi vouloir transmettre les valeurs de service public ? Que transmettre à propos des
valeurs de service public ?
14h00-15h45 : La formation des cadres de la fonction publique : entre permanences et mutations,
comment développer les compétences professionnelles
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Qu’il s’agisse de la formation des élèves, de la formation des étudiants ou des adultes, dans le
monde scolaire ou en milieu professionnel, la « logique de la compétence » est un facteur
majeur qui, depuis une grande décennie, affecte et restructure le champ de la formation.
Dès lors, l’on parle plus volontiers de professionnalisation que seulement de formation.
L’objectif reste bien d’acquérir des savoirs, des savoir-faire, mais aussi de construire, de
stabiliser, voire de maîtriser, des compétences professionnelles. Au-delà de la transmission des
savoirs, la question essentielle est celle de leur mobilisation pertinente en situation
professionnelle complexe, de telle sorte que le praticien développe et stabilise les
compétences professionnelles requises.
On le comprend, face à cet objectif, le modèle traditionnel de la « science appliquée » montre
ses limites et la professionnalisation que l’on espère se construit plutôt sur un modèle itératif
qui fait dialoguer des savoirs académiques (savoirs stabilisés des disciplines, savoirs
universitaires objectivés) avec des savoirs d’action issus de l’expérience. Le projet, c’est de
construire progressivement des compétences par l’expérience, par la confrontation avec le
réel mais aussi par un travail d’analyse outillée des situations de travail vécues. Le rapport au
savoir, le rapport à la formation s’en trouvent bousculés ; les distinctions traditionnelles entre
théorie et pratique le sont aussi. Le statut et le métier de formateur sont également
interrogés.
Des questions sont posées:
Devons-nous toujours centrer notre travail sur la conception et la mise en œuvre de stages dans nos
écoles ? Devons-nous produire des ressources disponibles à distance via des sites internet? Devons-
nous produire des parcours de formation hybride alternant des sessions en présence et des
séquences de travail, individuel ou collaboratif, à distance?
Comment devons-nous faire pour que ce continuum de formation soit structuré par des scénarios
pédagogiques qui conjuguent des apports de savoirs, de savoirs méthodologiques, des mises en
situations de travail et des phases d’analyse et de formalisation, selon une alternance de sessions en
présence et de séquences à distance?
Comment devons-nous accompagner ces changements de modèle de formation qui interpellent les
stagiaires, que ce soit en formation initiale ou en formation continue, mais aussi les responsables de
formation? Comment devons-nous accompagner cette mutation qui est avant tout de l’ordre du
culturel? Comment faire évoluer nos écoles qui ne seront plus seulement des lieux de stage mais
aussi des lieux de production de ressources au service de la formation, nos instituts qui ne
seront plus seulement des centres où l’on vient se former, mais aussi, et de plus en plus, des centres
de conception et de réalisation de dispositifs d’accompagnement qui visent la professionnalisation
des cadres? Quels relais territoriaux devons-nous installer, former et accompagner ?
16h15- 17h45 : Les pratiques et les expériences de coopération entre les écoles
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Confrontées à des problématiques communes dans l’espace euro méditerranéen, les écoles et les
institutions en charge de la formation des cadres de la fonction publique ont depuis longtemps
construit des espaces de dialogue et de coopération. Le développement des projets et des formes
d’échanges témoignent aujourd’hui de la richesse des savoir faire et de la créativité des
coopérations.
Les expériences conduites et les niveaux d’action sont multiples. Elles sont intégrées aux dispositifs
de professionnalisation des écoles avec l’accueil en France d’élèves des pays partenaires. Elles
s’inscrivent dans le développement de coopérations créatives, bilatérales avec l’accueil de
délégations, l’appui à la création de centres de formation, de programmes pédagogiques, la mise en
œuvre de formation de formateurs, mais aussi l’échange d’expériences autour des pratiques
professionnelles.
Autres niveaux d’action, la mise en place de réseaux de formation, les activités multilatérales, en
partenariat avec des organismes de formation au plan européen et dans le cadre des programmes
des organisations internationales sont autant d’initiatives porteuses de mise en réseau et de synergie
au plan transnational.
Pour illustrer concrètement la dynamique de ces échanges, des expériences et initiatives sont
présentées à « deux voix » avec le concours d’écoles intervenant en binôme. A partir de ces
illustrations, nous pourrons nous interroger pour savoir si et comment nous devons développer de
nouvelles formes de coopération. Les outils et les pratiques sont-ils adaptés à une situation de post-
crise et de transition. Face à ces défis, ne sommes-nous pas appelés à innover et à réinventer ?
8h30 à 10h30 : Quels enjeux pour la mise en réseau des écoles de service public autour du bassin
méditerranéen et quelles perspectives pour la poursuite des échanges entre ces écoles ?
Quelque soit la nature des défis, le contexte de mutations, au nord comme au sud de la
Méditerranée, nous oblige à nous interroger sur les méthodes et les outils qui nous permettent d’y
répondre. Cette séquence est consacrée à une réflexion partagée autour des quatre thématiques
suivantes :
- la professionnalisation des cadres de la fonction publique
- la transmission des valeurs du service public
- les modalités de réussite et les enjeux d’un projet de coopération bilatérale
- les enjeux de la mise en réseau.
Elle doit permettre à tous les participants de pouvoir s’exprimer librement et d’échanger en groupes
réduits sur les différentes thématiques. La synthèse respective de ces réflexions sera ensuite
présentée à l’ensemble des participants.
11h00-11h30 : Un outil collaboratif à distance
M. Ramelot présentera un outil collaboratif à distance pouvant faciliter les échanges et les
coopérations bilatérales.
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11h30 à 12h30 : Des initiatives existantes en faveur du développement et de la coopération avec
les pays du bassin méditerranéen
La coopération entre la France et les pays méditerranéens doit tenir compte du contexte multilatéral
et des nombreuses initiatives en faveur du développement et de la coopération dans le domaine de
la gouvernance démocratique, de l’économie, de la culture…, programmes de l’UE, de la Banque
mondiale, de l’OCDE, du G8 à travers le partenariat de Deauville pour n’en citer que quelques-uns.
- Comment les écoles de service public s’inscrivent-elles dans les priorités de ces
programmes ?
- Quels doivent être leur place et leur rôle ?
- Comment peuvent-elles tirer profit de ces programmes ?
- Quelles peuvent-être les articulations de la coopération entre les écoles avec les objectifs de
ces programmes ?