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« Ensemble mobilisés pour une mutualisation partagée et respectueuse de la proximité des citoyens et valorisante pour les agents »  SAINT-BRIEUC AGGLOMERATION ET LES 14 COMMUNES DU TERRITOIRE NOTRE CHARTE DE LA MUTUALISATION 8/10/2012

NOTRE ChARTE DE LA MUTUALISATION - Saint … · une concentration unique des ... Mettre en évidence avec objectivité, les avantages et inconvénients des ... Elaborer et décider

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«  Ensemble mobilisés pour  une mutualisation partagée  et respectueuse de la proximité des citoyens et valorisante  pour les agents »  

SAINT-BRIEUC AGGLOMERATION ET LES 14 COMMUNES DU TERRITOIRE

NOTRE ChARTE DE LA MUTUALISATION

8/10/2012

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ÉDITORIAL

MEsdaMEs, MEssiEurs 

La  mutualisation  des  services  s’inscrit  dans  le  cadre d’une  réflexion  globale  du  territoire,  menée  avec  tous les élus, inscrite au projet de territoire :

Axe 5 - Objectif 4 rechercher de plus grandes complémentarités entre la communauté d’agglomération  et les 14 communes depuis  2010,  dans  l’esprit  de  solidarité  du  territoire et  de  la  réforme  des  Collectivités  Territoriales,  nous avons souhaité réfléchir sur le thème de la mutualisa-tion  des  services  et  notamment  sur  la  répartition  des besoins en fonction des partages de compétences saint Brieuc  agglomération  et  les  communes  membres. dans  les  faits,  nous  pratiquions  déjà  la  mutualisation dans certains services. Nous avons décidé d’aller plus loin en adoptant cette Charte de  la Mutualisation, une manière  d’inscrire  nos  pratiques  de  coopération  dans un cadre juridique. La charte vise à définir nos valeurs pour travailler ensemble au service d’un réseau de 15 collectivités attachées à la coopération et au développe-ment mutuel de leur territoire. Elle précise également 

les  conditions  à  respecter  collectivement  pour  pour-suivre une mutualisation multiformes et respectueuse du pouvoir de décision de chaque collectivité indispen-sable  pour  un  service  de  proximité  et  de  qualité  pour les  citoyens.  son  élaboration  résulte  d’une  consulta-tion d’élus, de cadres (et de partenaires sociaux) par le biais d’entretiens. son ajustement sera fait sure la base d’une présentation au cours d’un séminaire de cadre et lors des premiers groupes de travail associant quelques cadres  et  agents  des  trois  secteurs  concernés  par  la mutualisation en cours. Les domaines concernés qui seront travaillés avec toutes les communes sont relatifs à :y L’aménagement et l’urbanisme,y La fonction informatique,y Le parc automobile. La  mutualisation  nous  permet,  dans  un  cadre  moins rigide  que  le  transfert  de  compétences,  de  renforcer l’efficience de nos administrations locales en décloison-nant les services et d’allouer les ressources humaines là  où  elles  sont  le  plus  nécessaires.  La  Charte  de  

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3

ÉDITORIAL

mutualisation  s’inscrit  pleinement  comme  étape  de cette  méthodologie  d’ensemble  et  vise  à  définir  les conditions d’élaboration de notre démarche.   dans  la  volonté de partenariat et de  transparence qui caractérise nos travaux,  il a été convenu que ce docu-ment  d’orientations  opérationnelles  soit  dans  un  pre-mier temps approuvé par les conseils municipaux et le conseil  communautaire  et  dans  un  second  temps  soit présenté et mis à disposition dans chaque service. C’est parce que nous considérons les mutualisations néces-saires  et  indispensables  que  nous  souhaitons  vous associer  pleinement  à  cette  démarche  innovante  qui s’inscrit dans la prospective du développement de notre territoire.   Nous  tenons  à  saluer  la  qualité  du  travail  de  tous  les acteurs de cette démarche et vous remercier pour votre implication aux côtés des élus afin de moderniser notre coopération entre les 15 collectivités territoriales.   

Président Maires des 14 communes

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La mutualisation souhaitée sur le territoire :CE qU’ELLE EST, CE qU’ELLE N’EST PAS

La MuTuaLisaTioN C’EST  un espace de collaboration entre  les communes membres et la structure intercommunale, au-delà des  compétences transférées 

 un moyen de mieux s’organiser entre collectivités, en développant les  ressources et le professionnalisme,  tout en maîtrisant les coûts et la qualité du service public 

 un mode de partage et de fonctionne-ment respectueux de l’autonomie de chaque collectivité et de la proximité citoyenne

La MuTuaLisaTioN CE N’EST PAS

 une concentration unique des pouvoirs à l’agglomération ou ailleurs,  au détriment de l’agglomération  ou de chacune des 14 communes 

  un transfert partiel ou total de compétences des communes  vers l’agglomération  

 une centralisation systématique des personnels en un seul lieu  géographique 

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Les objectifs majeurs de La mutuaLisation

mieux contribuer à la réalisation du projet de territoire incluant le projet de l’agglomération et les projets de l’ensemble des communes

développer le service rendu à l’habitant en respectant la proximité citoyenne

reconnaître, partager et développer les savoir-faire des cadres et agents

dégager des marges de manœuvre financières en partageant les ressources

moderniser les modes fonctionnement à coût constant

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UNE MUTUALISATION fONDÉE SUR UN SOCLE DE vALEURS PARTAGÉES

 Développement du service public en veillant à la qualité et la proximité  

 Autonomie décisionnelle de chacune des 15 collectivités 

 Transparence et confiance dans les travaux et échanges 

 Solidarité territoriale et sens de l’intérêt collectif 

 Partage pour la conception et la recherche d’efficacité des solutions  

 Reconnaissance et intégration des savoir-faire et compétences existantes

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LES 7 GRANDS PRINCIPES DE LA MÉThODE DE MUTUALISATION

une mutualisation prospective et ouverte sur le projet de  territoire (communes et agglomération)  une méthode com-

mune de conception  et de recherche  d’efficacité des  solutions

un choix de formes  de mutualisationadaptées et  respectueuses  de la proximitéune concertation  

associant l’ensemble des acteurs (élus cadres, agents, par- tenaires sociaux)

une communication transparente et  performante interne  et externe

un processus clair d’élaboration de la proposition technique et de prise de  décision politique 

Un faire ensemble respectueux de nos valeurs partagées au service de tous

un suivi et une  amélioration continue des différentes  mutualisations

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UNE MUTUALISATION PROSPECTIvE ET OUvERTE SUR LE PROjET DE TERRITOIRE (CoMMuNEs ET aggLoMéraTioN) 

NOS ENGAGEMENTS DE MÉThODE à RESPECTER

 Des apports prospectifs sur l’évolution  du territoire afin d’ouvrir les réflexions  et de rechercher de la cohérence 

 Un regard sur la contribution de  la mutualisation à la stratégie globale  du territoire et de ses collectivités  

 Une définition des enjeux internes  et externes de chaque mutualisation   Des témoignages d’expériences d’autres collectivités sur les mutualisations dans  les domaines envisagés  

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PRINCIPE 01

  Une veille à réaliser par chaque groupe de travail afin de d’anticiper des solutions avancées et modernes 

 Une prise en compte des partenaires  et de leur évolution dans les travaux 

 Une méthode de travail permettant  de proposer aux élus différentes  hypothèses de mutualisation

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UNE MÉThODE COMMUNE DE CONCEPTION ET DE REChERChE D’EffICACITÉ DES SOLUTIONS

NOS ENGAGEMENTS DE MÉThODE à RESPECTER

 Un recours au mode projet et  à la transversalité des travaux pour  chaque mutualisation  

 Une planification partagée permettant d’adapter le rythme de chaque chantier  en vue d’un travail sur le fond  

 Un cadrage préalable des objectifs  de la mutualisation par les élus   Un diagnostic de fonctionnement permet-tant d’identifier les besoins, les missions concernées, les formes et le périmètre  adéquat de chaque mutualisation

PRINCIPE 02

  Un cadre commun de définition de chaque proposition de mutualisation et de ses  diverses variantes 

 Une définition claire des livrables  à chaque étape du projet 

 Une définition préalable du mode  de suivi pour l’adaptation et l’amélioration de l’efficacité des solutions

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UN ChOIx DE fORMES DE MUTUALISATION ADAPTÉES ET RESPECTUEUSES DE LA PROxIMITÉ

 Respecter la libre administration  et l’autonomie des 14 communes  et de saint-Brieuc agglomération   Prendre en compte les besoins  de chacune des 15 collectivités lors  des différentes étapes du projet  

 Envisager dans chaque domaine une  combinaison de formes de mutualisation adaptées (création de services communs, mise en œuvre de prestations partagées,  création de groupements de commandes, mise en réseau de l’expertise, ainsi que toutes formes de coopération souhaitables) 

 Définir pour chaque mutualisation  les limites en définissant le rôle des  communes  

NOS ENGAGEMENTS DE MÉThODE à RESPECTER

PRINCIPE 03

 Proposer un usage des ressources proches géographiquement en évitant ainsi une concentration systématique des personnels à l’agglomération, tout en acceptant d’éven-tuels changements de lieux de travail  

 Prévoir pour chaque mutualisation, les pro-cédures permettant de respecter le pouvoir de décision des élus 

 Définir les dispositifs permettant à chaque forme de mutualisation proposée de suivre et garantir une qualité du service fourni  à l’usager 

 Prévoir la réciprocité des échanges (sens agglomération vers commune et inverse)  et l’adaptabilité des solutions proposées 

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UNE CONCERTATION ASSOCIANT L’ENSEMBLE DES ACTEURS(ÉLUS, CADRES, AGENTS, PARTENAIRES SOCIAUx)

 faire que les relations entre cadres soient exclusivement techniques et répondent  à la commande politique Définir les missions confiées à chaque groupe de travail thématique et les contraintes à respecter Prévoir une diffusion des travaux aux élus des communes afin qu’ils échangent avec leur majorité communale Intégrer les travaux déjà réalisés afin  de réduire la lourdeur de la démarche  et de progresser plus rapidement Garantir une restitution fidèle des travaux de chaque groupe, en partageant les  synthèses Prévoir de remettre les documents suffi-samment en amont de la tenue des CTP 

PRINCIPE 04

 Assurer entre les groupes de travail un temps d’échange avec les agents concer-nés au sein de l’agglomération et des com-munes (par le biais de groupes de travail communaux ou de réunions organisées  par chaque collectivité) Accorder la même importance à chaque  collectivité et éviter une polarisation  Ville-Centre / agglomération Prévoir de faire jouer l’expérimentation  en prenant en compte l’avis des élus,  des cadres et des agents concernés Définir avec les partenaires sociaux le mode de fonctionnement collectif, favorisant le dialogue social sur les projets de service commun et les formes associées Informer les syndicats aux grandes étapes du projet

NOS ENGAGEMENTS DE MÉThODE à RESPECTER

4P5

16

UNE COMMUNICATION TRANSPARENTE ET PERfORMANTE INTERNE ET ExTERNE 

NOS ENGAGEMENTS à RESPECTER

 Proposer aux collectivités les supports de communication adaptés afin qu’elles puissent jouer leur rôle de relais  (ascendant, descendant, ou transversal)  et développer leur propre concertation 

 Développer une communication trans-parente et compréhensible par tous les agents, à toutes les étapes du projet 

 Mettre en évidence avec objectivité, les avantages et inconvénients des solutions pour les personnels et pour les citoyens 

PRINCIPE 05

 Prévoir un groupe d’étonnement compo-sés de cadres et agents, ainsi que d’experts externes au territoire, afin qu’il fasse part de sa compréhension et de ses avis sur les travaux 

 favoriser par des échanges de pratiques entre personnels des 15 collectivités,  l’acquisition progressive d’une culture  commune 

 Tester la lisibilité et la compréhension  des messages avant leur diffusion quels que soient les supports 

 Se préoccuper d’une communication à temps vers les partenaires des collectivités impactés par la mutualisation 

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UN PROCESSUS CLAIR D’ÉLABORATION DE LA PROPOSITION TEChNIqUE ET DE PRISE DE DÉCISION POLITIqUE

 valider le cadrage préalable pour chaque thème de mutualisation 

 Assurer une coordination globale  du projet, tant politique que technique  

 Proposer des solutions sous forme  de scénarios ou de variantes, à l’unanimité des participants de chaque groupe 

 Elaborer et décider de la stratégie  de mutualisation à l’unanimité des élus 

 Prévoir avant chaque comité de pilotage une diffusion des travaux et un échange avec les élus des communes

NOS ENGAGEMENTS à RESPECTER

PRINCIPE 06

 Procéder à l’élaboration de scénarios ou de solutions à variantes avec explicitation des avantages et des inconvénients afin de favo-riser le débat politique et de faciliter la prise de décision 

 Définir dans le cadre de la démarche projet les temps forts de remise des travaux au comité de pilotage 

 faire part d’objectivité et de transparence dans l’estimation des charges de fonction-nement 

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UN SUIvI ET UNE ÉvALUATION CONTINUE DES DIffÉRENTES MUTUALISATIONS

 Définir les effets de la mutualisation en termes de valeur ajoutée attendue pour le territoire (cohérence, transversalité du développement, équité, etc), les col-lectivités (gains en développement d’une culture commune, en fonctionnement ,  en professionnalisme des personnels, etc) et le service au public   Proposer des indicateurs d’évaluation  dès la conception des projets de  mutualisation 

 Mettre en place un suivi régulier des  travaux, tant pour la conception, le dé-ploiement et la montée en fonctionne-ment des mutualisations (services  communs et autres formes associées)

PRINCIPE 07

 Expérimenter ce qui est possible en avançant afin de privilégier l’adaptabilité des solutions et de gagner en efficience 

 Prendre en compte les opinions et constats provenant des agents de base, des cadres, des élus et des publics des-tinataires directement ou indirectement des services mutualisés 

 Entreprendre une évaluation plus appro-fondie des contributions de la mutua-lisation à l’amélioration des politiques publiques  

 Partager un bilan annuel de fonction-nement et d’impacts des mutualisations (idées d’un séminaire annuel) 

NOS ENGAGEMENTS à RESPECTER

519

520

GROUPES DE TRAvAIL

COMMUNAUx

LES STRUCTURES PROjET ET LEUR RôLE

Coordination technique et soutien

2 Chargées de coordination

acces Conseil

services fonctionnels

Groupe d’étonnementCadres et agents des  

collectivités (agglomération

et communes) et 3 experts 

externes

Partenaires sociaux

 (ensemble des syndicats)

Comité de pilotage stratégique

Bureau communautaire 

élargi (Présidence,

VP mutualisation,  

VP et Maires)

Comité des DGS(15 collectivités)  

réunions  

mensuelles

3 Groupes de travail

 Co-animation par  

un dga agglo et un dgs  

issu d’une commune  

Cadres et agents

Comité technique

dgs agglomération, 

Co-animateurs 

de chaque groupe

de travail  

transversal

Coordination politique et veille de l’information des collectivitésPrésident en lien avec  

le dgs de l’agglomération

décider, valider 

Production des 3 projets de services

Mise en cohérence,Préparation en vue de la décision

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ANNExE 1

Différentes formes

de la mutualisation (schéma)

ANNExE 2

Définir un projet de mutualisation

ANNExE 3

Petit lexique de la mutualisation

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ANNExES

AN

NEx

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Partage de savoir faire et de compétences

Partage de savoir faire et de compétences

23

UNE DÉMARChE MULTIfORME EN ÉvOLUTION, AUx CONSÉqUENCES MANAGÉRIALES DIffÉRENTES SELON LE DEGRÉ DE MUTUALISATION

DIffÉRENTES fORMES DE MUTUALISATION

Création  de services  communs

Prestations  de services

Partage de moyens matériels

Coopération transversale inter-collectivités sur projetsPartage 

de savoir-faire et de compétences

1

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5

AN

NEx

E 2

Partage de savoir faire et de compétences

Partage de savoir faire et de compétences

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DÉfINIR UN PROjET DE MUTUALISATION COMPRENANT UN SERvICE COMMUN ET D’AUTRES fORMES DE COLLABORATION ASSOCIÉES

 1 désignation du projet, des fonctions concernées (champ) et services situés dans le périmètre de la mutualisation 

 2 Eléments clés du diagnostic interne (points forts et points faibles) et externe actuel 

 3 Besoins d’amélioration exprimés par les collectivités à l’issue de ce diagnostic  et conditions permettant la mobilisation des plus petites communes 

 4 objectifs de la mutualisation  en termes d’effets attendus (le pourquoi,  la valeur ajoutée) et de contribution au projet de territoire (projets concernés) 

 5 Valeurs partagées des collectivités relatives au management et au  fonctionnement du service 

 6 Liste des missions du service commun, des autres formes de collaboration  et détail des prestations proposées

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Partage de savoir faire et de compétences

Partage de savoir faire et de compétences

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DÉfINIR UN PROjET DE MUTUALISATION COMPRENANT UN SERvICE COMMUN ET D’AUTRES fORMES DE COLLABORATION ASSOCIÉES (SUITE)

 7 organisation (s) proposée (s) pour le service commun et les formes associées : organigramme, effectifs, compétences  et qualifications requises, statut (intérêt de proposer une solution avec variantes ou des scénarios) 

 8 Modalités de pilotage, de régulation, d’évaluation et de fonctionnement du nouveau service mutualisé 

 9 Coûts du service et modes de finance-ment des prestations, en vue du conven-tionnement

 10 Etapes proposées de la phase  de transition ou de déploiement, planning 

 11 Facteurs clés de succès de la mutua-lisation, dont la formation commune des membres, la communication et le  dialogue avec les agents, les partenaires, les populations concernées   12 Modalités de suivi et d’évaluation  selon un terme à fixer

AN

NEx

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Partage de savoir faire et de compétences

Partage de savoir faire et de compétences

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PETIT LExIqUE DE LA MUTUALISATION

 Mutualisation :  Mise  en  place,  temporaire  ou  pérenne, d’une  logistique  commune  à  deux  ou  plusieurs  personnes morales. La « mutualisation » est une facilité de langage plus qu’une  réalité  juridique.  il  s’agit  d’un  mode  de  gestion  des compétences, des services, des agents et des ressources. MuTuaLisEr, c’est partager pour: - un meilleur service public - exercer ensemble de nouvelles missions - faire des économies d’échellesCoMMENT ?La  loi  du  16  décembre  2010  décline  des  solutions  plus  ou moins intégrées : on peut résumer 3 situations :Le transfert partiel de compétences : mise à disposition de  services. Les services fonctionnels : les services communs.La mise à disposition de moyens humains (Mad individuelle) et de matériels.quelles solutions posées par la loi du 16 décembre 2010 ?vu du côté de l’organisation des services publics

 La mise à disposition ascendante: (communes vers EPCI) : désormais uniquement dans le cadre de compétences trans-férées  partiellement  :  les  agents  sont  mis  à  disposition   de  l’EPCi  pour  le  temps  et  la  partie  de  service  transféré  à l’agglomération.

La mise à disposition descendante (EPCI vers communes) : uniquement  dans  le  cadre  de  transfert  partiel  de  com-pétences  (impossible  pour  les  services  supports)   condition : ne concerne que les communes membres de l’EP-Ci. (Pas d’autres structures extérieures)L’agglomération peut mettre à disposition  tout ou partie de ses  services  uniquement  lorsque  cette  mise  à  disposition présente un intérêt dans le cadre d’une bonne organisation des services. La mise à disposition individuelle reste possible pour répondre à des besoins ponctuels (suppose l’accord de l’agent).

 Les services communs :

Champ d’application :« en dehors des compétences transférées, un EPCi à fisca-lité propre et une ou plusieurs de ses communes membres peuvent  se  doter  de  services  communs  »  cela  concerne  : les  services  supports  (finances,  rh,  informatique,  affaires juridiques…) et les  services sans lien avec les compétences transférées (ex: une communauté pour l’entretien de sa voi-rie sur les zones d’activités pourra créer un service commun avec la ou les communes concernées)

AN

NEx

E 3

Partage de savoir faire et de compétences

Partage de savoir faire et de compétences

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PETIT LExIqUE DE LA MUTUALISATION

Administration : les services communs sont gérés obligatoi-rement par l’EPCi.un service commun comprend les agents communautaires et des agents communaux mis à disposition de plein droit pour le temps de travail consacré au service commun.

Rôle :En fonction de la mission réalisée, le personnel des services communs intervient, soit pour le compte de l’EPCi, soit pour le compte de sa commune d’origineMise  en  place  de  services  communs  pour  répondre  à  des besoins nouveaux de services supports: supposera le recru-tement  de  personnel,  les  communes  payant  l’utilisation  du service commun.

Difficulté organisationnelle pour la structure communautaireil  conviendra  de  bien  réfléchir,  en  amont,  sur  les  besoins   quantifiés  et  sur  la  durée  de  l’engagement  des  communes (conventions pluriannuelles) de plus, difficulté pour le cali-brer: les communes y adhérant « à la carte » (donc pas forcé-ment au même moment).risque pour l’EPCi de se trouver avec des services surdimen-sionnés si un  jour,  les communes se désengagent contrac-tuellement.

Le partage de moyens matériels :afin de permettre une mise en commun de moyens, un EPCi à fiscalité propre (pas un syndicat) peut se doter de biens qu’il partage avec ses communes membres selon des modalités prévues par un règlement de mise à disposition, y compris pour l’exercice par les communes de compétences qui n’ont pas été transférées antérieurement à l’établissement public de coopération intercommunale ».aucune référence n’étant faite au Code des marchés publics dans ce  texte. Le règlement de mise à disposition échappe aux règles de la commande publique et n’est pas considéré comme un marché public de services.

Prestations de services entre une communauté et ses Communes membres (L. 5214-16-1 du CGCT)une  communauté  et  ses  Communes  membres  peuvent conclure des conventions ayant pour objet  la création ou la gestion de certains équipements ou services.deux cas :- la prestation relève du champ économique : il y a obligation de publicité et de mise en concurrence-  la  prestation  concerne  une  action  d’intérêt  général  :  pas d’obligation de publicité ni de mise en concurrence.Modalités  budgétaires  (L  5211-56  CgCT)  :  les  dépenses  et recettes  afférentes  sont  retracées  dans  un  budget  annexe. Les recettes comprennent le produit des taxes ou redevances correspondant au service et les contributions liées à la pres-tation.Le cadre juridique, vu du côté des agents (Rh ADCf Inet dec2011)

AN

NEx

E 3

Partage de savoir faire et de compétences

Partage de savoir faire et de compétences

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PETIT LExIqUE DE LA MUTUALISATION

Le transfert de compétencesTransfert total de la compétence entraîne le transfert total du service donc des agents.Transfert  facultatif  si  l’agent  exerce  pour  partie  seulement ses fonctions dans un service ou une partie de service trans-féré.

Trois cas de mises à disposition sont identifiésLa mise à disposition de plein droit  auprès du président de la communauté et, sans limitation de durée, à titre individuel et pour la partie de ses fonctions relevant du service ou de la partie de service transféré, lorsque l’agent, exerçant pour partie  seulement  dans  un  service  ou  une  partie  de  service transféré, a lui-même refusé le transfert.

La mise à disposition de plein droit et sans limitation de du-rée, à titre individuel auprès, selon le cas, du président de la communauté ou du maire, lorsque l’agent est affecté au sein d’un service ou d’une partie de service mis à disposition de l’autre entité.La mise à disposition de plein droit auprès du président de la  communauté,  pour  le  temps  de  travail  consacré  au  ser-vice commun, lorsque l’agent remplit en totalité ou en partie ses  fonctions dans un service ou une partie de service mis en commun.

Quel  que  soit  le  cas,  l’agent  mis  à  disposition  est  toujours placé,  pour  l’exercice  de  ses  fonctions  ou  de  la  partie  cor-respondante  de  ses  fonctions,  sous  l’autorité  fonctionnelle du président ou du maire. s’agissant des agents mis à dis-position dans le cadre d’un service commun, la communauté exerce en outre, « à leur égard, les prérogatives reconnues à l’autorité investie du pouvoir de nomination », notamment le pouvoir de notation.