12
des mines le magazine de l’Ecole des Mines de Nantes Talents n°65 Mars 2005 Notre Newsletter sur > www.emn.fr Un réseau de culture internationale

Notre Newsletter sur > Mars 2005 Talents minesweb.imt-atlantique.fr/x-com/talents/talents65.pdfternationale 3 En matière d'accords internationaux, l'Universidad de Los Andes à Bogota

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Notre Newsletter sur > Mars 2005 Talents minesweb.imt-atlantique.fr/x-com/talents/talents65.pdfternationale 3 En matière d'accords internationaux, l'Universidad de Los Andes à Bogota

desminesl e m a g a z i n e d e l ’ E c o l e d e s M i n e s d e N a n t e s

Talentsn°65

Mars 2005N o t r e N e w s l e t t e r s u r > w w w. e m n . f r

Un réseau de culture internationale

Page 2: Notre Newsletter sur > Mars 2005 Talents minesweb.imt-atlantique.fr/x-com/talents/talents65.pdfternationale 3 En matière d'accords internationaux, l'Universidad de Los Andes à Bogota

Un réseau de culture inte

2

Sommaire

p 4p 6p 7p 9p 11

Un campus au-delà des frontières

Double-diplômée

Le réseau du GEM

Des masters of science

Réunir les expatriés

l e m a g a z i n e d e l ’ E c o l e d e s M i n e s d e N a n t e s - M a r s 2 0 0 5 - n ° 6 5T a l e n t s d e s m i n e s

Page 3: Notre Newsletter sur > Mars 2005 Talents minesweb.imt-atlantique.fr/x-com/talents/talents65.pdfternationale 3 En matière d'accords internationaux, l'Universidad de Los Andes à Bogota

ternationale

3

En matière d'accords internationaux, l'Universidad de Los

Andes à Bogota est riche d'un demi-siècle d'expérience. En

fait, elle est née à l'international. C'était pour elle une

obligation puisque, n'offrant pas alors un cursus complet,

elle a dû dès les années cinquante se tourner vers des parte-

naires étrangers. D'abord des Américains, en Illinois, à Austin, à Pittsburgh,

également au Canada, puis en Europe. En France même, nous avons noué il y a

trente ans déjà des relations avec l'INPG de Grenoble, plus récemment avec l'INSA

de Toulouse, puis les Ecoles des Mines de Nantes et de Saint-Etienne.

Malgré le nombre et la variété de ces accords, je peux dire que la coopération qui

unit Bogota et Nantes est l'une des plus réussies, et je la cite souvent en exemple.

Elle s'étend à toutes les formes possibles de travail en commun : échanges de

professeurs et d'élèves, double diplôme, master recherche, doctorat… Il n'en

manque pas une ! Un accord est un document signé, bien sûr, mais il ne vit que par

la pratique. La bonne méthode consiste à démarrer une action commune, à en

assurer un suivi rigoureux, puis à l'évaluer et, si l'expérience est positive, à

l'approfondir.

C'est ce qui s'est passé avec l'Ecole des Mines de Nantes, mais la phase de

développement a été plus rapide que dans bien d'autres cas. Pourquoi ? Deux

raisons à cela : d'une part le climat de confiance qui s'est tout de suite instauré

entre nos deux équipes, d'autre part la préoccupation commune qui nous lie

autour des pédagogies innovantes.

Aujourd'hui, nous voulons aller plus loin encore, notamment dans les échanges de

professeurs et d'élèves, avec Nantes comme avec nos autres partenaires. Et je ne

veux pas considérer comme un obstacle sérieux la mauvaise réputation de Bogota

sur le plan de la sécurité, réputation à mon avis très exagérée. Elle est en fait, à

population comparable, l'une des villes les plus sûres d'Amérique du Sud. Que

professeurs et élèves tentés par une expérience dans notre université se le disent !...

Tibério José HernandezDoyen de l’Université de Los Andes

Bogota-Nantes, une coopérationexemplaire

Edito

Page 4: Notre Newsletter sur > Mars 2005 Talents minesweb.imt-atlantique.fr/x-com/talents/talents65.pdfternationale 3 En matière d'accords internationaux, l'Universidad de Los Andes à Bogota

AARRNNAAUUDD,, DDEE SSAARRAAGGOOSSSSEE ÀÀ MMEEXXIICCOO

« Partir à l'étranger, ce n'est pas seule-ment se perfectionner dans une langueet la connaissance d'une culture, c'estaussi se tester soi-même. En tantqu'étudiant Erasmus, j'ai suivi ma3e année au Centro Politecnico Superiorde Saragosse. Bien sûr, j'ai beaucoupamélioré mon espagnol et j'ai décou-vert en profondeur un pays, une culture.Mais j'ai également appris à mieux meconnaître. Le fait d'être confronté àdes situations, des méthodes de travail

et des problèmes nouveaux oblige à développer ses facultésd'adaptation, permet d'éprouver ses aptitudes, d'en prendre cons-cience. Par la suite, cette meilleure connaissance de soi autorise deschoix plus justes et une plus grande efficacité dans le travail. Je l'aivérifié aussitôt après, lorsque j'ai réalisé mon stage de 3e année àMexico, dans une petite société de conseil. Le contexte était diffé-rent à tous points de vue, mais les apports de cette seconde expé-rience étaient dans la continuité des premiers. »

Arnaud Trouillard, promotion 2004.

Regardant depuis toujours au-delà des frontières, l'Ecole des Mines de Nantes dispose de 40 partenaires dans le mondeentier, pour des coopérations multiples. Lepoint sur une présence dans le monde qui faitpartie de son quotidien.

International : la forced’une évidence

l e m a g a z i n e d e l ’ E c o l e d e s M i n e s d e N a n t e s - M a r s 2 0 0 5 - n ° 6 5T a l e n t s d e s m i n e s

Un réseau de culture internationale

4

S'il n'est plus très original pour uneGrande Ecole de se dire tournée versl'international, les Mines de Nantespeuvent se vanter d'avoir pris cetteorientation dès leur création, quandc'était moins courant, et de l'avoirrégulièrement consolidée. C'estdepuis des années déjà, avec la forcede l'évidence, une seconde naturepour l'Ecole, au point que l'on finiraitpresque par ne plus y prêter atten-tion. A force de croiser sur le campusélèves et professeurs étrangers, desuivre des cours en anglais, d'allerfaire un stage, mener un projet indus-triel ou suivre un semestre à l'étran-ger, voire d'y prolonger sa formationpar un double diplôme, on ne s'éton-ne plus de tout ce que cette cultureinternationale apporte à la formationdes ingénieurs nantais.L'aspect le plus spectaculaire de cetteorientation tient dans les 40 accordsde partenariat signés avec des éta-blissements étrangers. « Ce ne sontpas des accords sur le papier, insisteJohn Miller-Jones, responsable desprogrammes internationaux, mais devraies conventions avec un contenu,qui permettent au moins des échanges

Un campus au-de

Page 5: Notre Newsletter sur > Mars 2005 Talents minesweb.imt-atlantique.fr/x-com/talents/talents65.pdfternationale 3 En matière d'accords internationaux, l'Universidad de Los Andes à Bogota

5

d'élèves et de professeurs, des cursuspartagés, des projets industriels menésen commun. » Après une phase dedéveloppement rapide, qui a porté ceréseau sur les cinq continents, l'Ecolea d'ailleurs choisi de stabiliser le nom-bre des accords pour les approfondiret les enrichir. Certaines coopérationsprogressent plus vite que les autreslorsque les objectifs et les valeurs pédagogiques sont fortement parta-gées. Un petit nombre d’établis-sements apparaissent alors naturel-lement comme des partenaires privi-légiés et à privilégier.

Une partie du cursus à l'étranger

Tel est le cas des six avec lesquelss'est nouée la forme la plus achevéede coopération : le double-diplôme.Aux plus anciens, Virginia Tech etGeorgia Tech aux Etats-Unis, se sontajoutés au fil des ans Bogota(Universidad de Los Andes), Madrid(Universidad Politécnica), Tech deMonterrey au Mexique et, depuis le7 décembre dernier, l'Université JiaoTong de Shanghaï... une convention

dont, regroupement des moyensoblige, profitent les sept Ecoles desMines.Les élèves nantais sont de plus enplus nombreux à profiter de cesaccords pour suivre une partie de leurcursus à l’étranger, notamment dansle cadre de l'option de dernièreannée. A la fois par goût (ils ontapprécié l'année précédente leurstrois mois de stage à l'étranger) etpour maximiser leurs chances aumoment de se lancer pour de bondans la vie active. Le rayonnementinternational de l'Ecole leur offre àcet égard un large éventail de possibi-lités, que ce soit en Europe(Royaume-Uni, Allemagne, Espagne,Italie, Suède, Pologne, etc...) ou dansle reste du monde : Inde, Chine, Etats-Unis, Canada, Colombie…

Les élèves-ingénieurs nantaisconnaissent bien d'autres occasionsde se frotter à des cultures et métho-des de travail nouvelles, par exemplelors du projet en contexte internatio-nal de 4e année qui les associe à deshomologues d'une école étrangèreautour d'un problème industriel. Etquand ce ne sont pas eux qui partent,ils croisent à Nantes même des étu-diants et chercheurs du monde entierqui représentent en permanence 10%de l'effectif du campus, une propor-tion en croissance rapide.Il n'est pas d'autre façon de se prépa-rer à des carrières qui se déroulerontdans la quasi-totalité des cas au seind'équipes internationales…

delà des frontièresAAUU JJAAPPOONN,, DDAANNSS LLAA «« FFAAMMIILLLLEE »» TTOOSSHHIIBBAA

« Trois mois de stage dans le monde de Toshiba au Japon,c'est l'occasion à la fois de vérifier certains clichés et de se réserverdes surprises. C'était mon premier grand voyage loin de ma famille,mais en arrivant là-bas j'en ai découvert une autre, formée par lesemployés de Toshiba. Les collègues sont tous très soudés, car les jeu-

nes vivent en général dans des logements de Toshiba. A monarrivée aussi bien qu'à mon départ, de nombreuses soiréesde bienvenue et d'au revoir étaient organisées. Il n'est pasrare de les voir passer aussi un week-end ensemble. La plu-part des employés travailleront chez Toshiba toute leur vie.Tous les Japonais que j'ai rencontrés avaient à cœur de mefaire découvrir leur pays pour que je l'apprécie autantqu'eux-mêmes admirent la France. Dans une métropole oùl'on vit toujours au milieu de la foule, aucun sentiment d'op-pression ne naît car les Japonais sont réellement respec-tueux des autres et de l'environnement : un « Sumimassen »

(« Excusez-moi ») accompagné d'un hochement de tête est lancéchaque fois que l'on vous marche sur le pied. Tout cela et le reste, -lapointe de la technologie et la gadgétisation, la folie des marques, lekaraoké-, que de souvenirs, maintenant que je suis revenue travaillerà Nantes ! »

Elodie Méchineau, promotion 1999-2003

Page 6: Notre Newsletter sur > Mars 2005 Talents minesweb.imt-atlantique.fr/x-com/talents/talents65.pdfternationale 3 En matière d'accords internationaux, l'Universidad de Los Andes à Bogota

Cet effort, elle le fournit à nouveau aucours de son stage obligatoire à l'étranger.Cette fois, c'est en Espagne, dans une filialed'EADS, où ses nouveaux collègues… refusent de parler anglais ! Elle doit envitesse parfaire ses connaissances de lalangue, et aussi d'une partie de l'électro-nique un peu nouvelle pour elle. Mais làencore, elle s'adapte aisément. «C'est tou-jours étonnant de mesurer les différencesculturelles, explique-t-elle. Les Américainsavalaient un sandwich à leur bureau ; pourles Espagnols, pas question de déjeuner enmoins d'une heure et demie !»

L'embarras du choix

Parce que le thème proposé lui plaisait,elle se retrouve l'année suivante aux Pays-Bas, au siège historique de Philips àEindhoven, pour y conduire son projet defin d'études. Ayant choisi l'option AII(Automatique et Informatique Industrielle),elle travaille dans une unité de rechercheet développement sur un récepteur detélévision numérique. Là encore au seind'une équipe internationale, avec bien sûrdes Hollandais, mais aussi des Chinois etun Biélorusse.Christèle ne s'arrête pas en si bon chemin.L'an dernier, elle se porte candidate pourfaire le double-diplôme avec Georgia Techet est admise. Après un détour par l'antenne française de Metz, la voici doncà Atlanta. Elle en sortira en mai prochainavec un Master of Science en Electricaland Computer Engineering. «Pour cetteoption, c'est l'une des dix meilleures écolesscientifiques américaines», assure-t-elle.Là encore, peu d'heures de cours, maistous passionnants, et surtout beaucoupde projets qui obligent à bien gérer son temps. Des projets de plus en plus appliqués, proches des préoccupationsdes entreprises.Après un tel parcours, on se doute queChristèle ne sera pas à la peine sur le marché du travail. Repartir ailleurs ?Revenir un peu près de sa famille et de sesamis ? Accepter quelques missions avantde se fixer plus durablement ? Elle hésiteencore. Une chose est sûre : les études àl'étranger en général et Georgia Tech enparticulier étant très prisés, elle aura l'em-barras du choix.

L'expérience internationale de ChristèleGarlantezec commence pendant sa troisième année nantaise, quand elle choisit de passer deux trimestres enéquivalence à Seattle, au départementElectrical Engineering. «Un campus monu-mental, se souvient-elle, l'un des plusgrands des Etats-Unis, plus de 30 000 étudiants, dans un cadre agréable avec desarbres, et même des écureuils…» Mais oùl'on n'a pas toujours le temps d'admirer lepaysage : études à l'américaine, peu decours mais beaucoup de travail personnel.«C'est une expérience différente, expliqueChristèle, on se sent un peu comme desclients. Chaque professeur veut que soncours plaise et que ses élèves réussissentcar sa carrière en dépend.» Le contenu nonplus n'est pas le même, et c'est parfoisdéroutant. «Habituée à l'enseignementfrançais axé sur les démarches et lesméthodes, je mettais des pages de démons-trations, dit-elle, mais eux ne s'intéressentqu'au résultat ; c'est la logique de l'univer-sité financée par les entreprises. »Elle passe donc là-bas sept mois au milieud'étudiants dont beaucoup participentcomme elle à des échanges. Pratiquementaucun Français, mais beaucoup d'Asiatiques.«J'ai presque autant appris sur l'Asie quesur les Etats-Unis, dit-elle. Si l'on veut pleinement profiter d'une telle expérience,il ne faut pas rester dans son coin mais fairel'effort d'aller vers les autres.»

l e m a g a z i n e d e l ’ E c o l e d e s M i n e s d e N a n t e s - M a r s 2 0 0 5 - n ° 6 5T a l e n t s d e s m i n e s

Un réseau de culture internationale

La formation d'un ingénieur à l'international, ChristèleGarlantezec est bien placée pour en parler.A l'Ecole des Minesde Nantes, elle a accumulé une expérience impressionnante,qui va s'achever avec un double diplôme à Georgia Tech.

Etudes sans frontières

Double-diplômée

Non, Christèle ne joue plus auxLego ! Mais à Seattle, en binômeavec un autre élève, elle a parti-cipé à une compétition de robo-tique. Pendant l'épreuve, lesrobots devaient gérer n'importequelle situation, sans plus rece-voir aucune commande. Le but :ramasser le plus possible de bal-les de ping-pong… et empêcherles autres d'en faire autant.

Page 7: Notre Newsletter sur > Mars 2005 Talents minesweb.imt-atlantique.fr/x-com/talents/talents65.pdfternationale 3 En matière d'accords internationaux, l'Universidad de Los Andes à Bogota

ACCORD ENTRE LE GEM ET SHANGHAI

Stéphane Cassereau, directeur de l'Ecole des Mines deNantes, a signé le 7 décembre dernier au nom du GEM

la création d'un accord de double diplôme avec Xie Shen Wu, leprésident de l'Université Jiao Tong de Shanghaï. Il permettra également des échanges de professeurs, la possibilité de stagesdans des entreprises en Chine, des doctorats en co-tutelle et des séminaires communs. « Cette action d'envergure pose les fondations d'une plate-forme du GEM en Chine et apparaît trèsprometteuse, commente John Miller-Jones, responsable des programmes internationaux à Nantes. C'est un bel exemple desynergie du Groupe des Ecoles des Mines. »

” 7

groupe des Ecoles Centrales fonc-tionne depuis 1988, les INSA ontfédéré leurs actions vis-à-vis del'étranger… Dans les salons spécialiséscomme sur le catalogue EduFranceapparaissent désormais les réseauxd'écoles. «Celles qui ne joueront pasle jeu ne disposeront plus d'une capacitéstratégique suffisante et seront impi-toyablement marginalisées», pronos-tique Pascal Formisyn, directeurde l'action internationale et coor-donnateur du GEM.Dès lors, la question posée était celle-ci :de quels outils et moyens se doterpour présenter un groupe aussihomogène que possible vis-à-vis del'extérieur et attirer ainsi l'élite inter-nationale ? Au sein du COSEM(Conseil d'Orientation Stratégiquedes Ecoles des Mines), qui réunitdiverses personnalités du mondeéconomique, universitaire et poli-

du monde ? A elles toutes, nos septEcoles des Mines représentent6 000 élèves, quand la plus petiteUniversité anglo-saxonne, sud-américaine ou chinoise en accueilledeux à trois fois plus. Notre systèmede Grandes Ecoles présente de grosavantages, en particulier un tauxd'encadrement sans égal : 1 000enseignants-chercheurs permanentspour 6 000 élèves, le ratio est envia-ble ! Mais ce privilège reste peuconnu, tandis que le nombre d'étu-diants retient seul l'attention.C'est en se fondant sur ce constatque les sept écoles se sont regrou-pées dans une structure commune,le GEM, qui vise en premier lieu àleur assurer une bonne visibilité àl'international. Elles ne font que suivreen cela le mouvement général : lesécoles supérieures de Télécom sesont elles aussi réunies (GET), l'inter-

Une école d'ingénieurs ne peut plusvivre sans attirer dans ses différents cursus des élèves étrangers de valeur.C'est d'abord indispensable si elleveut rester une formation de réfé-rence dans une industrie désormaismondialisée. Créer un véritable cam-pus international est ensuite néces-saire pour que les élèves françaisbaignent dans une ambiance multi-culturelle qui les prépare à leursfutures carrières.Or, une école seule ne saurait pré-tendre à ce rayonnement nécessaire.Même si chacune est légitimementattachée à sa propre histoire et à sapersonnalité, toutes ont dû se faireune raison : quand la mondialisationtouche aussi l'enseignement, quandla concurrence y fait rage par-delàles frontières, l'époque du splendideisolement est révolue. Que pèse eneffet une école française à l'échelle

Un réseau de culture internationale

LeréseauduGEMRéunies au sein du Groupe desEcoles des Mines (GEM), les7 Ecoles des Mines proposent àl'international une offre com-mune. Depuis deux ans, lesavancées sont considérables.

Un même visage à l’étranger

Page 8: Notre Newsletter sur > Mars 2005 Talents minesweb.imt-atlantique.fr/x-com/talents/talents65.pdfternationale 3 En matière d'accords internationaux, l'Universidad de Los Andes à Bogota

8

l e m a g a z i n e d e l ’ E c o l e d e s M i n e s d e N a n t e s - M a r s 2 0 0 5 - n ° 6 5T a l e n t s d e s m i n e s

le diplôme d'ingénieur, bien sûr, maisaussi les masters et le doctorat, enparticulier le nouveau doctorat par-tenarial préparant aux fonctionsmanagériales. Depuis 2003, les diffé-rents cursus sont organisés en troisgraduate schools (Paris, Saint-Etienne et Nancy, les quatre ENSTIM).La communication, enfin, passe parun site web spécialement destinéaux étudiants étrangers (www.gem-tech.fr et www.gemtech.org) etl'édition de différents supports de pro-motion.Après deux ans d'efforts, où en est leGEM ? Il peut se flatter de résultatsincontestables : cartographies et ana-lyses par pays, signature de 8conventions bilatérales avec des uni-versités étrangères (notamment dansles quatre «cibles» prioritaires), miseen place de relais d'information etd'outils d'évaluation, etc. Dans cecourt laps de temps, le GEM est déjàdevenu une réalité à la mesure de cequ'il représente : chaque année1 000 ingénieurs et 250 docteursdiplômés, 2 000 publications, 35millions d'euros de contrats R&D. Et siaujourd'hui les étrangers représen-tent 12 % des étudiants du GEM, l'ob-jectif est d'atteindre 25 % d'iciquelques années.

tique, un plan d'action a été défini ily a trois ans pour répondre àquelques questions simples : dansquels pays prospecter, commentadapter les formations aux stan-dards internationaux, sur quoi etcomment communiquer ?

Des cursus « lisibles »

Sur le premier point, quatre payscibles ont été sélectionnés par prio-rité : la Chine, le Brésil, l'Inde et laRussie. Pour des raisons stratégiques,il faut faire porter sur eux un effortnouveau, sans bien sûr délaisserl'Amérique du Nord, ni, plus généra-lement, les nombreuses relationsbilatérales qui existent déjà. Desprocédures rigoureuses de sélectionont été définies, en général desépreuves écrites sur place suiviesd'évaluations orales.Encore faut-il que nos cursus fran-çais soient «lisibles» à l'étranger,c'est-à-dire conformes au standarddominant, celui du monde anglo-saxon. C'est ce but, on le sait, quepoursuit la fameuse réforme dite«LMD», qui achève de se mettre enplace dans le supérieur. «Il nous fautexpliquer simplement la complexitéde notre modèle», résume PascalFormisyn. C'est-à-dire mettre enavant les deux grandes formations :

« LA CONDITION DE LA SURVIE »

Trois questions à Marc Caffet, directeur de laStratégie des Ecoles des Mines.

- La formation à l'international est-elle un phénomènenouveau ?La tradition de coopération entre établissements estancienne, attestée en particulier par des accords bilatéraux. Mais on assiste depuis quelques années à unchangement d'ampleur et de nature, avec notamment lesdoubles diplômes et cursus partagés, qui vont bien au-delà des échanges «ponctuels» de naguère. D'autrepart, le phénomène ne se limite plus aux Grandes Ecoles,mais gagne tout l'enseignement supérieur. L'internationalétait un enrichissement, il est devenu un passage obligé, lacondition de la survie.

- C'est donc un marché concurrentiel, comme pour n'importe quelle entreprise ?Le recrutement des élèves, sur ce marché désormais international, a lieu en effet dans un climat de concurrence

très vive. L'analogie ne s'arrête pas là car il y a, sinon desfusions, en tout cas des regroupements de moyens. Noussommes passés du temps des écoles à celui des réseaux.C'est une évolution indispensable puisqu'il faut atteindrela taille critique pour obtenir une notoriété suffisante àl'échelle internationale.

- Est-ce un effet de la mondialisation ?La mondialisation a d'abord concerné la finance, les fluxde capitaux. Elle s'est ensuite étendue aux transports, puisà l'industrie dans son aspect manufacturier. Dernièrementenfin, elle a gagné l'économie du savoir, de la connaissance.Une telle évolution modifie la vision que les acteurs del'enseignement supérieur doivent avoir de leur propre rôle, même si tout le monde n'en a pas pris pleinement conscience. Il ne s'agit plus seulement de transmettre lesavoir, mais de jouer un rôle d'acteur économique à partentière, de catalyser à travers la matièregrise le progrès économique et social.

Page 9: Notre Newsletter sur > Mars 2005 Talents minesweb.imt-atlantique.fr/x-com/talents/talents65.pdfternationale 3 En matière d'accords internationaux, l'Universidad de Los Andes à Bogota

9

L'Ecole des Mines de Nantes s'est assignépour objectif de doubler en quelquesannées le nombre des étudiants étran-gers qui suivent ses différents cursus. Si lepari est en passe d'être gagné, si l'Ecoleprésente déjà l'aspect d'un véritable campus international, elle le doit en partie aux trois masters of science quifigurent dans son programme de formations.Destinés en priorité aux étrangers, cesmasters s'appuient sur trois domainesd'excellence de l'Ecole qui participent àson rayonnement international : l'industrielogicielle, la logistique, enfin l'énergie etl'environnement. Ils sont donc en mesured'attirer des étudiants déjà dotés d'unhaut niveau scientifique, et souvent d'unepremière expérience professionnelle.

EMOOSE, MLPS et PM3E attirent depuis plusieurs années àNantes des élèves du monde entier, désireux de parfaireleur formation en informatique, logistique ou énergie etenvironnement.

Masters of Science : un trio gagnant

Un réseau de culture internationale

Des masters...

Cette formation de 6 à 12 mois selon lescas, toujours suivie d'un «stage de master» de six mois ou d'une thèse(Master's Thesis), leur fournit les moyensde progrès dans un contexte scientifiquetrès exigeant, au milieu de solides équipesde recherche et dans un environnementindustriel de pointe. C'est aussi l'occasiond'un brassage culturel enrichissant pources groupes d'élèves dont la formationacadémique est dispensée essentielle-ment en anglais.Le plus ancien de ces masters, EMOOSE(European Master in Object andComponent-Oriented and Software

Engineering Technologies), a été créédès 1998. C'est un master de rechercheconsacré au génie logiciel, plus précisé-ment aux objets, composants et aspects,qui permettent de réutiliser des mor-ceaux d'applications pour en construired'autres de façon modulaire. C'estincontestablement un point fort de larecherche à l'Ecole, qui est dans cedomaine une référence internationale. SiNantes en assure l'ingénierie pédago-gique, EMOOSE fonctionne en partena-riat avec la VUB (Vrije UniversiteitBrussel), qui délivre le diplôme, et associetout un réseau de laboratoires en

« UN BRASSAGE CULTUREL ET HUMAIN »

«Diplômé de l'Universidad de Los Andes à Bogota, j'étais ingénieur en mécanique dans mon pays, la Colombie, quand

j'ai souhaité suivre ce master dédié à la logistique. C'était surtout pouracquérir une expérience à l'étranger. Sur ce plan, je suis très satisfait grâceau brassage culturel et humain dont cette formation était l'occasion, etaussi pour le niveau d'études très élevé. C'était pour moi l'opportunitéd'explorer de nouvelles frontières dans le cadre d'une formation technique et professionnelle de haut niveau. D'ailleurs, j'ai tout de suiteété embauché par Philips au sein de sa division d'appareils domestiques,où j'ai fait mon stage de master. Aujourd'hui, je travaille dans le départementlogistique au niveau européen.»

José David Manrique.

Page 10: Notre Newsletter sur > Mars 2005 Talents minesweb.imt-atlantique.fr/x-com/talents/talents65.pdfternationale 3 En matière d'accords internationaux, l'Universidad de Los Andes à Bogota

10

Allemagne, aux Pays-Bas, au Portugal, enArgentine, au Brésil, au Chili, en Colombieet en Australie. C'est dans l'un d'eux quel'élève fait son stage, obligatoirementdans un autre continent que le sien.EMOOSE prépare à la fois à des carrièresindustrielles et à la recherche ; la moitiédes élèves le prolongent par une thèse de PhD.Master professionnel, MLPS (Master ofScience Management of Logistics andProduction Systems) a été créé en 2002pour donner, toujours en contexte inter-national, une formation aux méthodes etoutils du génie industriel pour les systèmeslogistiques et de production. Le but estnaturellement d'optimiser les perfor-mances des systèmes pour les rendreplus compétitifs. L'année de formationqui précède le stage débute par 200 heures de français intensif. Outre les fondamentaux du génie industriel,l'économie et la gestion, elle vise à leurdonner une double compétence : le

management des systèmes logistiques etde production d'une part, l'aide à la décision d'autre part. La Chine, l'Inde et laColombie sont bien représentées dans cemaster.Project Management for Environmentaland Energy Engineering (PM3E) est éga-lement un master professionnel, qui cultive de ce fait un côté généraliste : il nes'agit pas de creuser des spécialités adaptéesà des programmes de recherche, mais depermettre aux élèves de maîtriser d'unepart les grands principes de l'environne-ment et de l'énergie (à la fois les fonda-mentaux et l'ingénierie, sous les aspectsdimensionnement, modélisation, simulationet contrôle), d'autre part leur manage-ment (les techniques et méthodes, maisaussi les aspects réglementaires etsociaux). La France est réputée dans cesdomaines, notamment grâce à quelquesgroupes industriels de taille mondiale.Ces groupes, et d'autres, sont demandeursd'ingénieurs aux compétences multiples,capables de s'associer à des équipesinternationales.Trois masters aux finalités différentes,donc, mais tous animés par le doublesouci d'un contenu scientifique de hautniveau et d'une orientation résolumentinternationale.

Pour en savoir plu s : http://webi.emn.fr/

l e m a g a z i n e d e l ’ E c o l e d e s M i n e s d e N a n t e s - M a r s 2 0 0 5 - n ° 6 5T a l e n t s d e s m i n e s

of science« ENCORE MIEUX QUE JE NE L'ESPÉRAIS »

« J'ai souhaité suivre le master MLPS pour deux raisons : d'une part, jecherchais une formation très spécialisée en gestion de la chaîne logistiquesur une période relativement courte ; d'autre part, je voulaisperfectionner ma connaissance de la langue et la culture françaises. J'attendais beaucoup de ce programme, et j'en tireplus encore que je ne l'espérais. La qualité des intervenants etla méthode d'enseignement font qu'on gagne réellement plusieurs années d'expérience en un an. Très variés, les courscouvrent un ensemble complet des enjeux du management dela chaîne logistique. Les travaux en groupe sur les nombreusesétudes de cas permettent de mettre en pratique directementce qu'on a appris et ainsi d'en tirer le meilleur profit. Leséchanges entre profils différents de la promotion sont toujours source d'enrichissement et de nouvelles idées. D'unpoint de vue personnel, c'est une ouverture à d'autres cultures,d'autres modes de pensées, d'autres activités, d'autres connaissances ;cela fait du bien d'être confronté à ses réflexes et ses habitudes en lescomparant à ceux des autres. »

Sandeep Walia.

Page 11: Notre Newsletter sur > Mars 2005 Talents minesweb.imt-atlantique.fr/x-com/talents/talents65.pdfternationale 3 En matière d'accords internationaux, l'Universidad de Los Andes à Bogota

11

d'anciens ont d'ailleurs bien d'autres projets en commun et leurs dirigeants seréunissent chaque trimestre pour les faireavancer. A l'occasion, le mot de « fusion »est même prononcé…

Contact : [email protected]

Le RIMN, qui regroupe les diplômés desMines de Nantes, multiplie avec seshomologues d'Albi,Alès et Douai les initia-tives, y compris en faveur des expatriés.Les anciens élèves des quatre ENSTIM (lesEcoles des Mines d'Albi, Alès, Douai etNantes) sont assez nombreux à travailler àl'étranger pour que leurs associationsveuillent créer des groupes d'expatriés parpays. Histoire de rompre un certain isole-ment, de se rencontrer, de partager desexpériences. Le RIMN (Réseau desIngénieurs des Mines de Nantes) prendune part essentielle à ce projet et son président, Miguel Brannens, assure que lepremier groupe sera créé dans le courantde l'année au Canada, où les quatre écolessont bien représentées. Une sorte deprototype destiné à être rapidementimité.Parallèlement, les efforts du RIMN portenttoujours par priorité sur les services à l'emploi en ligne. Mais là, c'est bien plusqu'un projet. Un site dédié offre déjà auxanciens la possibilité de créer, afficher et

Le Réseau des Ingénieurs des Mines de Nantes (RIMN), quiregroupe les diplômés des Mines de Nantes, multiplie avecses homologues d'Albi, Alès et Douai les initiatives, y com-pris en faveur des expatriés.

Anciens : des projetssans frontières

Un réseau de culture internationale

Réunirlesexpatriés

modifier leur CV en ligne. Inversement, desoffres peuvent y être consultées. « Si nousdisposons d'outils comparables à ceux del'APEC ou de Cadremploi, nous ne diffusonsque des offres spécifiques, proposées parnos anciens ou par des cabinets, mais toujours ciblées, prévient Miguel Brannens.Nous offrons par là une vraie valeur ajoutée. »Créé en partie par une junior entreprise et en partie par des anciens, le site se distingue par une gestion très performantede la confidentialité : l'un des niveaux estaccessible à tous, un autre aux partenaires,un troisième aux anciens (et bientôt, sansdoute, aux seuls adhérents) ; un quatrièmeniveau reste invisible et ne sert qu'à enregistrer des données confidentielles àdes fins statistiques. L'interface est conçuepour qu'un non expert (mais y en a-t-il ?)procède facilement aux manipulationsvoulues.Pour l'instant, le site reste une créationpurement nantaise, mais il sera bientôtpartagé avec Alès. Les quatre associations

MMEEMMBBRREE DDUU CCNNIISSFF

Pour offrir davantage encore deservices, le RIMN s'est affilié auCNISF, le Conseil National desIngénieurs et Scientifiques deFrance. Cet organisme, auqueladhèrent en bloc des associations,monte des manifestations,notamment le salon des ingé-nieurs deux fois par an, et desrencontres professionnelles parthèmes. Il tient à jour l'indexnational des ingénieurs et assureà ses adhérents une protectionjuridique dans le cadre de leuractivité professionnelle.

Page 12: Notre Newsletter sur > Mars 2005 Talents minesweb.imt-atlantique.fr/x-com/talents/talents65.pdfternationale 3 En matière d'accords internationaux, l'Universidad de Los Andes à Bogota

Plus de contactsMinistère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie.Lettre d’information n° 65 - Mars 2005 - 4 numéros par anEditeur : Ecole des Mines de Nantes - Service de la communication - 4, rue Alfred Kastler - La ChantrerieB.P. 20722 - 44307 Nantes cedex 3 - Tél. 02 51 85 81 92 - Fax. 02 51 85 81 99 - e-mail : [email protected] de la Publication : Stéphane Cassereau - Responsable de la Publication : Nathalie Le CalvezRédaction : Didier Husson - Fabienne Millet-Dehillerin - Maquette : Céline QuerniardImpression : Goubault Imprimeur / La Chapelle sur Erdre - N° de commission paritaire 2394 ADPE - ISSN 1241.4867

l e m a g a z i n e d e l ’ E c o l e d e s M i n e s d e N a n t e s - M a r s 2 0 0 5 - n ° 6 5T a l e n t s d e s m i n e s

Agenda17 MARS 2005

ECLIPSE-DAY

Les choix concernant les technologies de dévelop-pements logiciels deviennent stratégiques. Onassiste à une confrontation d'idées entre les solu-tions propriétaires d'une part et le logiciel libred'autre part. Résolument axée sur le second, laplate-forme open source Eclipse d'IBM s'est rapide-ment imposée au sein des milieux scientifiques etindustriels comme un environnement de dévelop-pement et d'expérimentation incontournable. Pourfaire un point sur Eclipse, les techniques et initiati-ves qui y sont associées, Sodifrance et OBASCO -équipe du département informatique de l'Ecole desMines de Nantes et projet hors site de l'INRIA -organisent une journée ECLIPSE : une journéed'échange entre le monde académique et le mondeindustriel.

A l'Ecole des Mines de Nantes, en amphi Kastler.http://www.emn.fr/x-di/eclipse-day/

31 MARS 2005

ENTRE ÉCOLE ET MARCHÉ : L'INGÉNIEURDIPLÔMÉ À L'ÉPREUVE DE L'HISTOIRE ET DE LASOCIOLOGIE.

Au confluent des recherches issues de l'histoire destechniques et des instances éducatives et de la rela-tion d'emploi et de travail, que sait-on aujourd'huide la formation d'ingénieur et du marché ? Journéede recherche organisée par le départementSciences de l'Homme et de la Société de l'Ecole desMines de Nantes et ayant pour vocation de s'ins-truire et de débattre de la question de l'ingénieur« formé ».

A l'Ecole des Mines de Nantes, amphi G. Besse.http://www.emn.fr/x-shs/manifestation/ecole-marche/

5, 6, 7 ET 8 AVRIL 2005

LES RENCONTRES FRANCOPHONES ENPARALLÉLISME, ARCHITECTURE, SYSTÈME ETCOMPOSANT.

Elles constituent un événement pour la commu-nauté scientifique de ces domaines. Autour de4 conférences, RenPar (parallélisme), Sympa (archi-tecture des machines), CFSE (système d'exploita-tion) et JC (architectures logicielles à composants),elles seront pour les chercheurs l'occasion de pré-senter des résultats récents, d'échanger des idées et

de mieux connaître les recherches conduites dansles différents laboratoires. Elles constituent égale-ment un lieu de rencontre privilégié pour les indus-triels à l'écoute des avancées récentes de cesdomaines.

Les rencontres se dérouleront au Domaine duPort aux Rocs au Croisic.http://www.emn.fr/x-info/renpar2005

26 AU 29 AVRIL 2005

INTERNATIONAL WORKSHOP ON COMPUTINGFOR HEAVY IONS EXPERIMENTS

Les expériences de physique de haute énergieauprès du futur collisionneur de haute énergie auCERN (LHC) nécessiteront des technologies depointe en informatique pour mener à bien les pro-grammes de physique. Les physiciens impliquésdans ces expériences devront utiliser des outilsinformatiques de dernière génération comme lessystèmes de calcul distribué (DataGrid). Dans lecadre du réseau européen Dimuon-Net, Subatech(UMR: CNRS/IN2P3, Ecole des Mines de Nantes,Université de Nantes) organise une rencontre aucours de laquelle seront présentés les derniersdéveloppements de logiciels. L’occasion aussi pourle laloratoire d’exprimer ses besoins spécifiques etde confronter son approche à celle des informati-ciens. Des chercheurs de différents pays européensainsi que de l’Inde et de l’Afrique du Sud participe-ront à cet atelier qui se déroulera à l’Ecole desMines de Nantes

Contact : [email protected]

28 ET 29 AVRIL 2005

CRONET DAYS.

Ces journées s’adressent aux sociétés de recherchescontractuelles européennes impliquées dans lessystèmes ferroviaires, routiers et maritimes.Organisées par Sirehna, l’Ecole des Mines deNantes, l’Anvar, l’ASRC (Association des Sociétés deRecherches Contractuelles) , l’EARTO (son équiva-lent européen), et le CETIM, elles visent à faciliterles projets entre sociétés de recherches contrac-tuelles au niveau européen (propositions conjointesentre les grands donneurs d’ordre, accords commer-ciaux), à favoriser et renforcer l’intégration de cessociétés dans les réseaux de recherche du 6e PCRDTeuropéen et à initier des transferts de technologie.

Ecole des Mines de Nantes - Amphi Charpak