NOTRE VIE Comment lutter contre le GASPILLAGE ALIMENTAIRE€¦ · SPS et de la FNPS. Conception-réalisation : Direction presse/ . Photo couverture : Marta Nascimento/Rea. Impression

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NOTRE VIE

VRAI/FAUX SUR L’HÉRÉDITÉ

MA SANTÉ VOYAGER SEREINEMENT

ÊTRE HOSPITALISÉÀ DOMICILE

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BLOG

Pages spéciales Midi-Pyrénées Le magazine trimestriel de l’Union Harmonie Mutuelles - n° 34 - Juin 2014

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« NE PAS FAIRE L’IMPASSE SUR LES RÉFORMES STRUCTURELLES »Le programme de stabilité, présenté par le gouvernement, prévoit 50 milliards d’euros d’économies d’ici 2017. Dont 10 milliards pour l’assurance maladie. La ministre des Affaires sociales et de la Santé s’est engagée à réaliser ces économies sans toucher à la qualité des soins, sans nouveaux déremboursements ou nouvelles franchises, mais les dépenses de santé ne devraient pas progresser de plus de 2 % par an en moyenne entre 2015 et 2017. Le niveau le plus bas depuis 1997 !Ce plan d’économie est l’occasion de rappeler, avec force, notre vision de la santé. Certes l’engagement de Marisol Touraine de ne pas procéder à de nouveaux déremboursements, susceptibles de frapper surtout les plus fragiles, comme la volonté de renforcer la coopération ville-hôpital ou de développer les interventions en ambulatoire, vont dans le bon sens. Mais il est urgent de réfléchir sur les contrats responsables, de finaliser le projet de loi sur la santé publique (reporté à 2015), au risque de faire l’impasse sur des réformes structurelles concernant l’offre de soins. Et face à la crise qui perdure, il faut également revenir à une solidarité bien portant/malade au moment où près d’un tiers de nos concitoyens reportent leurs soins ou même y renoncent ! Nous devons demander la création d’un fonds de mutualisation du reste à charge pour les personnes qui ont de gros problèmes de santé.

Guy HerryPrésident de l’Union mutualiste Groupe Harmonie

PAGES SPÉCIALES De la page 4 à la page 9 : actualités, conseils pratiques et informations santé de votre mutuelle.

MA SANTÉ10 COMMENT VOYAGER SEREINEMENT Pour partir en vacances l’esprit tranquille,

quelques conseils en matière de santé.

14 AVEZ-VOUS PENSÉ À L’HOSPITALISATION À DOMICILE ?

16 VRAI/FAUX SUR L’HÉRÉDITÉ18 ACTUALITÉS19 FICHES SANTÉ Un examen : le scanner.

Bien comprendre l’aide à la complémentaire santé.

21 ACTUALITÉS

NOTRE VIE22 QUAND LA CHASSE AU GASPI BÉNÉFICIE

AUX PLUS DÉMUNIS Des solutions pour éviter le gaspillage alimentaire

et aider les personnes en difficulté à mieux manger.

26 RENFORCER LA PLACE DES USAGERS À L’HÔPITAL

27 ACTUALITÉS

28 MÉTIER : ERGOTHÉRAPEUTE

29 PSM : TOUTES LES CLÉS POUR BIEN VIEILLIR

Magazine trimestriel (quatre numéros par an) édité par Harmonie Mutuelles (union livre III du code de la mutualité). Siret : 479834012000 11. 8, bd de Beaumont – CS 11241 – 35012 Rennes Cedex. Directeur de publication : Guy Herry. Directeur communication et presse : Jean-Yves Larour. Rédactrices en chef adjointes : Cécile Fratellini et Angélique Pineau. Pages spéciales : Auvergne, Limousin. Bourgogne. Bretagne. Centre. Grand Est. Harmonie Mutuelle. Midi-Pyrénées. Normandie. Paca, Languedoc-Roussillon. Pays de la Loire. Rhône Alpes. Harmonie Fonction Publique. Tirage : 2 662 800 exemplaires. Le numéro : 0,56 € TTC. L’abonnement : 2,24 €. Publication membre de l’ANPM, du SPS et de la FNPS. Conception-réalisation : Direction presse/ . Photo couverture : Marta Nascimento/Rea. Impression : Presses de Bretagne, 16 rue des Charmilles, 35577 Cesson-Sévigné Cedex. Commission paritaire : 0917 M 08162. ISSN : 1771-2718. Dépôt légal : à parution.

Ce numéro comporte des encarts : « Vos services de soins et d’accompagnement mutualistes » pour l’édition Paca, Languedoc-Roussillon (adhérents du 05, 06, 13, 83 et 84) ; « Assemblées d’adhérents 2014 » pour l’édition Midi-Pyrénées et l’édition Harmonie Mutuelle (adhérents du 24, 33, 47, 40 et 64) ; « Nos agences près de chez vous » pour l’édition Centre ; « Nos agences près de chez vous » pour l’édition Bourgogne ; « Liste des délégués d’Harmonie Fonction Publique » pour l’édition Harmonie Fonction Publique ; « Flyer : Opticiens Mutualistes » pour l’édition Bretagne et pour l’édition Harmonie Fonction Publique (adhérents du 29 et 56).

www.essentiel-sante-magazine.fr

Rubriques, infos, newsletter…

Visitez notre BLOG !

Essentiel Santé Magazine - Union Harmonie Mutuelles - juin 20142

Édito

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PAÏSPOUR UNE OFFRE MÉDICALE DE PROXIMITÉNée il y a cinq ans, dans le Loir-et-Cher, la Plateforme alternative d’innovation en santé (PAÏS) est un dispositif original, initié par le centre hospitalier de Blois. Chaque jour, entre 8 h et 20 h, deux médecins libéraux d’un même canton gèrent les consultations imprévues. Pendant ce temps, les autres praticiens du secteur se consacrent pleinement à leurs rendez-vous. Une organisation des soins qui permet de réduire les recours non justifiés aux urgences. Autre avantage : le secrétariat est mutualisé, ce qui améliore les conditions d’exercice et attire de nouveaux médecins en milieu rural.Depuis sa création, le dispositif PAÏS – soutenu par Harmonie Mutuelle – a pris de l’ampleur. Une vingtaine de praticiens y participent, sur trois communautés de communes différentes. Et d’autres devraient bientôt les rejoindre.

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F ace à vos aléas de santé, votre mutuelle va plus loin que le simple remboursement de vos frais. Avec Harmonie Santé Ser-

vices, elle vous apporte aides et conseils selon vos besoins. Exemples.

HOSPITALISATIONPour préserver l’organisation

familiale lors de votre séjour à l’hôpital, Harmonie Santé Services peut prendre en

charge des heures d’aide à domi-cile ou, selon vos besoins, d’autres services

conjoint ou l’un de vos enfants, des heures d’aide à domicile peuvent vous être accor-dées pendant la durée du traitement.

ÊTRE PARENTSSi l’un de vos enfants est hospi-

talisé et que vous souhaitez rester à son chevet, un(e) employé(e) familial(e) peut

s’occuper de vos autres enfants de moins de 16 ans (transport à l’école, courses, repas). Si votre enfant est malade ou blessé et qu’il est immobilisé pendant plus de 15 jours à votre domicile, Harmonie Santé Services organise et prend en charge un répétiteur scolaire afin de ne pas le mettre en difficultés.

HANDICAPVous êtes en situation de handi-

cap et vous déménagez ou changez de travail ? Un accom-pagnateur vous aide, le temps

pour vous de vous familiariser avec votre nouveau trajet. Un(e) auxiliaire de vie peut également vous accompagner si vous avez besoin de vous rendre à un examen médical. Et après un accouchement, une fois de retour à la maison, un(e) auxiliaire de pué-

Vous accompagner au quotidien

Hospitalisation, rapatriement depuis l’étranger, handicap… Les prestations d’assistance, incluses dans votre complémentaire santé, vous facilitent la vie.

BESOIN D’UN CONSEIL ?Vous vous interrogez sur les précautions à prendre ou les vaccins nécessaires avant votre départ en voyage ? Vous souhaitez connaître les démarches à effectuer avant une hospitalisation, pendant votre grossesse ou après la naissance de votre bébé ? Vous recherchez un soutien psychologique en tant qu’aidant ou à cause d’une addiction ?... Sachez que vous pouvez appeler Harmonie Santé Services au 09 69 39 29 13

,(appel non surtaxé),

simplement pour obtenir une information ou un conseil. Selon votre demande, vous serez renseigné ou orienté vers un médecin*, un psychologue, une assistante sociale... Des professionnels qui répondront à vos questions et mettront en place l’aide dont vous avez besoin.

* Les conseils apportés ne remplacent pas une consultation médicale.

tels que la garde de vos enfants de moins de 16 ans, l’entretien du linge, le portage de repas, la livraison de courses ou la garde des animaux. Vous bénéficiez de ces ser-vices pour un séjour en maternité de plus de six jours, un accouchement par césarienne, une naissance multiple ou pour une hospi-talisation de plus de 24 heures, qu’elle soit prévue ou imprévue. Et quand vous, ou vos proches, êtes dans l’im-possibilité de vous déplacer, vos médicaments peuvent être acheminés à votre domicile. Par ailleurs, dans le cadre d’une radiothérapie ou d’une chimiothérapie pour vous, votre

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Ma mutuelleMIDI-PYRÉNÉES

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riculture vous guide dans l’apprentissage des premiers gestes avec votre bébé. De même, si le proche qui vous aide au quoti-dien est immobilisé ou doit être hospitalisé, un aidant professionnel peut vous épauler dans vos démarches administratives.

VOYAGE À l’ÉTRANGERVous bénéficiez aussi de ser-

vices d’assistance dans le cadre d’un séjour à l’étranger à titre privé (de moins de 31

jours). Ainsi, en cas de maladie ou d’accident imprévus pendant votre voyage, certains frais médicaux liés à votre hospitalisation peuvent être avancés et/ou pris en charge.Durant votre hospitalisation, les médecins d’Harmonie Santé Services vous apportent soutien et informations sur les démarches thérapeutiques locales. Si cela s’avère né-cessaire, votre rapatriement, ainsi que celui des proches qui vous accompagnent, peut être organisé.Par ailleurs, un service d’écoute peut être mis à votre disposition et à celle de votre famille dans certains cas (situation de

crise, situation vécue comme trauma-tique), avec le soutien d’un psychologue clinicien.

Angélique Pineau

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LA PROTECTION JURIDIQUESaviez-vous qu’avec votre garantie santé, votre mutuelle vous fait également bénéficier d’une protection juridique ? Son objectif est simple : vous soutenir afin de faire valoir vos droits (à l’amiable ou, si nécessaire, en justice). Ainsi, Harmonie Protection Juridique vous

aide à vous défendre en cas de litige résultant d’un accident médical, lié à une situation de handicap ou pour une mesure de protection de personne majeure. Vous pouvez aussi contacter Harmonie Protection Juridique pour de simples conseils d’ordre juridique.Harmonie Protection Juridique : 02 35 03 41 80 (appel non surtaxé), du lundi au vendredi de 8 h à 18 h. Pour en savoir plus, renseignez-vous auprès de votre mutuelle (voir page 9).

HARMONIE SANTÉ SERVICESPour l’assistance, contactez Harmonie Santé Services 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 au

09 69 39 29 13 depuis la France (appel non surtaxé)ou au 0033 (0)9 69 39 29 13 depuis l’étranger ou les départements et régions d’outre-mer.Pensez à vous munir de votre carte mutualiste.

En savoir plusPour connaître l’ensemble des services d’assistance de votre garantie santé et les conditions pour en bénéficier, renseignez-vous auprès de votre mutuelle (voir page 9).

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Harmonie Mutuelle s’associe, pour les saisons 2014 et 2015, à l’équipe cycliste Team Europcar. Rencontre avec son manager, l’ancien cycliste professionnel, Jean-René Bernaudeau.

PARTENARIAT TEAM EUROPCARSolidarité, proximité et performance

Solidarité, proximité et performance au service du collectif sont des valeurs que vous partagez avec Harmonie Mutuelle. Comment les mettez-vous en œuvre au sein de votre équipe ?La solidarité ? Nous avons mis en place depuis plus de 20 ans toute une filière cycliste, du sport-études à l’équipe profes-sionnelle en passant par les amateurs. Nous développons le label éducation/formation.La proximité ? Notre sport est un des seuls qui va à la rencontre du public, nous passons devant leur porte. La performance au ser-vice du collectif ? Quand l’un de nos cou-reurs gagne, cela rejaillit sur toute l’équipe, la victoire est le fruit d’un travail collectif.

Sport rime avec santé. Vous avez justement mis en place un suivi de l’alimentation de vos coureurs. En quoi consiste ce programme ?C’est un programme individualisé élaboré avec un médecin, un nutritionniste et une diététicienne. L’objectif est d’arriver sans carence à la fin d’une grande course : il faut donc maîtriser l’apport calorique. Nous avons un restaurant ambulant où tout est à la carte ! Nous respectons les saisons, les menus sont variés. Santé et alimenta-tion sont liées et nous souhaitons que dès le plus jeune âge, savoir bien manger se fasse naturellement.

Êtes-vous à l’abri du dopage ?Je supprime le mot dopage, je le remplace par voleur car quand on se dope on vole la gloire, le résultat et l’argent des autres. Nous n’avons jamais eu de cas positif dans l’équipe. Notre système est basé sur le res-pect et l’éducation. Nous essayons d’être de bons parents avec un encadrement de qualité. Mais nous ne sommes pas à l’abri d’un problème, tous nos coureurs ne sont pas issus de la filière.

Avez-vous un rêve pour les prochaines saisons ?Remporter la Grande Boucle avec un cou-reur issu de notre filière. En attendant, nous avons une belle histoire à écrire avec Harmonie Mutuelle.

Propos recueillis par Cécile Fratellini

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JEU CONCOURSVous pouvez participer au grand jeu concours Team Europcar organisé du 16 juin au 31 juillet. Il vous suffit de remplir le bulletin de participation qui se trouve en page 31 de ce magazine, en répondant aux trois questions. Et ensuite de le déposer dans l’urne prévue à cet effet dans l’agence Harmonie Mutuelle près de chez vous.La liste des agences est disponible sur www.harmonie-mutuelle.fr



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ÉTUDIANTS

Une aide de 100 euros pour financer leur mutuelleAujourd’hui, beaucoup d’étudiants renoncent à se soigner pour des raisons financières. C’est pourquoi la région Midi-Pyrénées, en partenariat avec Harmonie Mutuelle, a mis en place le « Pass Mutuelle Étudiants » pour les étudiants boursiers. Il s’agit d’une aide de 100 euros pour financer leur mutuelle. Cette somme couvre une partie de la cotisation.Plusieurs conditions sont nécessaires pour en bénéficier : être âgé de moins de 28 ans, être inscrit dans un établissement de l’enseignement supérieur de Midi-Pyrénées, être boursier, être souscripteur de sa complémentaire santé et enfin ne pas bénéficier de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) ou de l’Aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS).Les étudiants concernés doivent transmettre à la mutuelle la notification définitive de bourse de l’année en cours et dans certains cas, une attestation de non droits à l’ACS et la CMU-C.Pour en savoir plus, renseignez-vous auprès de votre mutuelle (voir page 9).

Un habitant de Blagnac en Haute-Garonne, David Barrois, a remporté un jeu concours, par tirage au sort, réalisé dans le cadre du programme Avantages Harmonie. Son cadeau (un aller/retour pour deux personnes Toulouse/Montréal) lui a été remis le 7 avril dans les locaux de l’agence de Toulouse, rue de Metz (notre photo).Le programme Avantages Harmonie permet d’obtenir jusqu’à 25 % de réduction pour vos loisirs et vos vacances auprès de plus de 3 600 professionnels du bien-être. Pour en bénéficier, il suffit de présenter votre carte mutualiste auprès des partenaires référencés sur le site www.avantages-harmonie.fr

AVANTAGES HARMONIERetour sur le jeu concours

TOULOUSE : « CORRIDA PÉDESTRE » LE 4 JUILLETLa 15e édition de la « Corrida pédestre » aura lieu le 4 juillet prochain à Toulouse. Le départ sera donné sur la Place du Capitole à 20 h pour le 3 km et à 21 h pour le 10 km avec un parcours en plein cœur du centre historique de Toulouse et sur les berges de la Garonne.

Harmonie Mutuelle, fidèle à son engagement pour la promotion de la santé par l’activité physique, s’investira pour la première fois, lors de cette manifestation populaire.Près de 4 000 coureurs sont attendus. Les fonds récoltés seront reversés à plusieurs associations liées pour

la plupart d’entre elles à la santé (association des greffés de la mœlle osseuse...). Les plus sportifs peuvent participer à la course et ceux qui le souhaitent être bénévoles pour l’association organisatrice.Renseignements et inscriptions sur www.corridapedestredetoulouse.com

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Votre mutuelle a créé pour vous, jeunes parents, le programme « La santé de votre enfant ». Il vous permet de recevoir des Repères santé (courriels d’information santé personnalisés), adaptés à l’âge de votre enfant, et vous invite à participer à des Rendez-vous santé sur différents thèmes (alimentation, initiation aux premiers secours à l’enfant...). Vous avez aussi la possibilité de poser des questions à des professionnels de la petite enfance.En savoir plus surwww.lasantedevotreenfant.fr

PRÉVENTIONLa santé de votre enfant


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AIDE A DOMICILE

Prendre le relais des aidants pendant les vacancesVous êtes aidant familial et vous accompagnez au quotidien l’un de vos proches pour faire ses courses, son ménage... Vous souhaitez prendre quelques jours de congés cet été ? Pour vous remplacer, vous pouvez faire appel à l’UMT-Mutualité Tarnaise qui propose de nombreux services sur le département : aide aux travaux ménagers, préparation des repas, assistance aux personnes âgées et handicapées, portage de repas à domicile (sur la zone de Cordes, Vaour

et Castelnau-de-Montmiral)... Un devis personnalisé vous sera remis intégrant le détail des prestations, le coût horaire et les aides financières possibles. Vous pouvez ainsi partir l’esprit tranquille, votre proche sera bien accompagné le temps de votre absence.Pour en savoir plus, contactez l’UMT-Mutualité Tarnaise du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h à Albi au 05 63 43 26 26, à Castres au 05 63 62 66 66 ou à Cordes au 05 63 56 38 83 ou par courriel [email protected]

Les Dossiers de l’Épargne, organisme indépendant, vient de récompenser Harmonie Mutuelle avec huit Labels d’Excellence. Quatre garanties ont été primées en prévoyance (dépendance, décès, arrêt de travail…) et quatre en santé : Harmonie Santé Plus, Harmonie Santé Entreprise, Harmonie Santé Collectivités et Harmonie Santé Pro. Ces offres de santé proposent de nombreux services et avantages pour l’adhérent : tiers payant, réseau Kalivia, assistance...Pour en savoir plus, contactez un conseiller de votre mutuelle.

HUIT LABELS D’EXCELLENCE EN SANTÉ ET PRÉVOYANCE

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Le soleil, ami ou ennemi ? Comment connaître son type de peau ? Comment bien choisir ses lunettes de soleil et sa crème solaire ? Vous trouverez toutes les réponses dans le guide pratique « Vivre en harmonie avec le soleil ». Il est à votre disposition gratuitement dans toutes les agences de votre mutuelle en juillet et août. Venez nombreux le retirer ! Vous pouvez également retrouver ces conseils sur le site www.prevention-sante.com et consulter l’agenda des rendez-vous de prévention santé organisés par votre mutuelle dans votre région et dont certains abordent la prévention solaire.

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Tout savoir sur la prévention solaire

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Des établissements hospitaliers aux crèches mutualistes en passant par les EHPAD (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), l’offre de soins de la région Midi-Pyrénées est répertoriée sur www.masanteenmidipyrenees.frEn effet, les guides de la Mutualité Française Midi-Pyrénées sont désormais disponibles sur ce site. Les recherches se font en fonction de la zone géographique souhaitée ou de la spécialité recherchée.

Pour en savoir plus, contactez la Mutualité Française Midi-Pyrénées – 3 rue de Metz – BP 7018 – 31068 Toulouse Cedex 7 – courriel : [email protected]

MIDI-PYRÉNÉESL’offre de soins en un seul clic

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ASSURANCE MALADIE

Votre dossier RSI en ligneAvec plus de 540 000 personnes assurées pour la gestion de leur assurance maladie obligatoire, Harmonie Mutuelle est le premier organisme mutualiste conventionné par le Régime social des indépendants (RSI). Vous êtes artisan, commerçant ou profession libérale ? En créant votre espace personnel en ligne, vous pouvez à tout moment, et en toute sécurité : consulter et mettre à jour

vos coordonnées, suivre vos remboursements et télécharger vos relevés de prestations, télécharger une attestation d’ouverture des droits ou d’indemnités journalières, et échanger avec nos services. Pour créer votre compte, demandez vite votre code d’accès à [email protected] et rendez-vous sur www.harmonie-mutuelle.fr puis cliquez sur « Se connecter ».

POUR CONTACTER VOTRE MUTUELLE

PAR COURRIERÀ l’adresse postale qui figure sur votre carte mutualiste.

PAR TÉLÉPHONE(préparez votre numéro d’adhérent)• Vos conseillers : au numéro qui figure

sur votre carte mutualiste.

• Harmonie Santé Services : 09 69 39 29 13 (prix d’un appel local), 24h/24 et 7j/7, pour l’assistance en France et à l’étranger.

• Action Sociale Harmonie Mutuelle : 09 69 39 29 13 (prix d’un appel local), du lundi au vendredi, de 8h à 18h30.

VOS CONSEILLERS EN AGENCEVos conseillers sont à votre disposition pour répondre à vos questions et vous accompagner.

SUR INTERNETwww.harmonie-mutuelle.frLes informations de la mutuelle, les coordonnées des agences, l’actualité, les services... et votre espace adhérent.

Pour tout changement d’adresse concernant l’envoi du journal, contactez votre mutuelle.

POUR CONTACTER VOTRE MAGAZINE8 boulevard de Beaumont CS 11241 – 35012 Rennes cedex. [email protected]

Relais communication des pages spéciales : Virginie Bertrand, Magali Blanchet, Gilles Desbrousses, Nathalie Gaultier, Clément Gilbert, Fanny Guioullier, Cécile Jeanneteau, Jean-Yves Larour, Isabelle Lhomme, Franck Pasteau, Dominique Penet, Josiane Rochoux, Danielle Sécardin et Nathalie Vignier.Membres de la commission éditoriale : Patrick Bour, Gérald Cauvière, Florence Condamin, Jacques Dossal, Bruno Duval, Bernard Fourrier, Didier Guerling, Gabriel Guy, Patrick Hugon, Jean-Jacques Kuntzmann, Jean-Yves Larour, Jean-Claude Lhomme, Yannick Maréchal, Jean-Jacques Mérour, Florence Morgen, Dominique Penet, Jacques Poisson, François Rosso et Marie-Thérèse Zéli.



Si vous partez dans une région tropicale, prenez rendez-vous au moins un mois avant votre départ dans un centre de médecine du voyage, pour des conseils et des vaccinations.

1 moisavant votre départ

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COMMENTvoyager

sereinementLes vacances approchent : la valise

est presque bouclée, l’itinéraire préparé, les excursions program-mées... Pour partir l’esprit tran-

quille, quelques conseils en matière de santé.

Avant le départ1 - Faites le point sur vos vaccinsAvant de partir, que ce soit en France ou à l’étranger, il est important de mettre à jour vos vaccinations contre le tétanos, la po-liomyélite et la diphtérie (rappel à 25, 45 et 65 ans puis tous les dix ans). Si vous vous envolez pour une zone tropicale, il est conseillé de consulter votre médecin trai-tant ou de vous rendre dans un centre de médecine du voyage. Il en existe plusieurs par région, souvent rattachés au service maladies infectieuses et tropicales d’un centre hospitalier. L’occasion de faire le point sur les vaccins obligatoires comme celui contre la fièvre jaune (zone intertro-picale d’Afrique ou d’Amérique du Sud) par exemple. D’autres vaccins contre la typhoïde, l’encéphalite japonaise, la rage... peuvent être recommandés selon la desti-nation et les conditions du séjour, tout comme un traitement préventif antipalu-dique. Le paludisme est une maladie due

à des parasites transmis à l’homme par des piqûres de moustiques infectées.

2 - Préparez votre trousse à pharmacieUn conseil : ne partez pas avec votre armoire à pharmacie. Mais prenez l’essentiel : du paracétamol, un répulsif antimoustique (l’icaridine et le DEET sont parmi les plus efficaces), des compresses, de la crème solaire (indice maximum) un antidiar-rhéique et un carré de savon. « Pourquoi un carré de savon ? Tout simplement pour soigner les plaies, avec un peu d’eau, c’est le meilleur désinfectant », rappelle Jacques Le Lann, expert santé auprès de Priorité Santé Mutualiste.

3 - Consultez votre médecin traitant ou votre spécialisteAvant de partir, il est conseillé aux per-sonnes âgées, aux femmes enceintes et aux enfants en bas âge de consulter leur médecin traitant, l’occasion de rappeler de précieux conseils : bien s’hydrater en cas de forte chaleur, faire téter le bébé au mo-ment du décollage et de l’atterrissage de l’avion...À noter que si vous avez un problème de santé préexistant (maladies cardiaques, digestives, allergies, diabète...), une visite

Que vous partiez à l’autre bout du monde ou que vous restiez en France, un voyage, ça se prépare. Certaines précautions sont indispensables pour profiter au mieux de votre séjour.



chez votre spécialiste est conseillée afin de prévoir les bons traitements, d’avoir une ordonnance avec le nom de la molécule des médicaments : la DCI (dénomination commune internationale)…

Sur place4 - Protégez-vous des moustiques et du soleilDans les zones tropicales, il est nécessaire de se protéger des moustiques, certains peuvent transmettre le paludisme, d’autres la dengue. Celui qui transmet le paludisme agit de la tombée de la nuit au lever du jour, essentiellement hors des villes, celui qui transmet la dengue agit le jour et notamment en fin d’après-midi. « La meilleure prévention reste le port de vête-ments longs et couvrants et l’utilisation de répulsifs efficaces. Dernier conseil : dormir sous une moustiquaire… imprégnée de répulsif », explique le Dr Jacques Le Lann.En France comme à l’étranger, quelques précautions sont nécessaires pour que le soleil ne devienne pas un ennemi. Les pre-miers jours, il ne faut pas s’exposer long-

15 à 70 %Le taux de voyageurs malades varie de 15 à 70 % selon les études, en fonction du type de voyageurs, des destinations et des conditions de séjour. La diarrhée est toujours le plus fréquent des problèmes de santé en voyage. Source : BEH-Institut de veille sanitaire-juin 2013.

À 61 ans, Lucette Bicard est diabétique de type 1 depuis l’âge de 8 ans. « Mais le diabète ne m’empêche pas de voyager, même à l’étranger, explique-t-elle. Je suis sous pompe à insuline depuis 2006, avant je devais faire quatre injections par jour d’insuline. Malgré cela, je suis allée en Grèce, en Croatie... » Pour Lucette, tout est une question

d’organisation.

Dans ses bagages, elle n’oublie jamais son certificat médical de « porteur de pompe » (français/anglais) ainsi que l’ordonnance avec la liste du matériel emporté. « Je prends quelques précautions, c’est-à-dire que j’ai un petit bagage à main où je mets notamment le lecteur de glycémie, les bandelettes, l’insuline et en soute je mets le reste de l’insuline et le complément de bandelettes. Il faut démultiplier les endroits de stockage pour pallier la perte ou le vol des bagages », précise-t-elle. Avant de partir, n’hésitez pas à consulter votre médecin qui vous donnera des conseils pour adapter au mieux votre traitement du diabète, notamment en cas de décalage horaire important.

« LE DIABÈTE NE M’EMPÊCHE PAS DE VOYAGER »

temps, car la peau n’est pas préparée au soleil, il y a alors un risque de brûlures graves. Une crème solaire (indice maxi-mum) est à appliquer toutes les deux heures, le port d’un chapeau et de lunettes de soleil est également nécessaire pour petits et grands.

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d’organisation.

ASSURANCE MALADIE ET GARANTIE ASSISTANCEN’oubliez pas d’emporter vos papiers d’identité, votre carte Vitale, votre carte de mutuelle et le carnet de santé de vos enfants. Si vous partez dans un État de l’Union européenne/Espace économique européen ou en Suisse, procurez-vous la carte européenne d’assurance maladie, au moins 15 jours avant votre départ. Elle vous permettra de bénéficier d’une prise en charge sur place de vos soins médicaux. Si vous voyagez hors de l’Union européenne, seuls les soins urgents imprévus pourront éventuellement être pris en charge par votre caisse d’assurance maladie.Avant de partir, renseignez-vous auprès de votre mutuelle, pour connaître les prestations d’assistance dont vous bénéficiez (Lire en pages 4 et 5).

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POINT DE VUE« Voyager est bon pour la santé »

« Il faut démystifier certaines idées reçues notamment au niveau de l’alimentation, dans un pays tropical par exemple. Il ne faut pas aller trop loin dans les évictions alimentaires. Les aliments les plus à risque sont à base de viande ou de poisson s’ils sont consommés plusieurs heures après leur préparation. Plutôt que d’interdire, la règle doit être de manger des plats cuisinés et servis brûlants. Quant à la consommation de l’eau, même s’il faut privilégier l’eau en bouteille, quand l’eau est limpide, le risque est limité.Autre conseil : être prudent sur les routes qui sont parfois en mauvais état. Quand on est dans une ambiance tropicale, on perd parfois les réflexes de sécurité que l’on a en France. Un voyage ça se prépare, et selon les destinations, il faut consulter son médecin traitant ou le service des maladies infectieuses de sa région. Il faut dédramatiser, car la plupart des voyages se passent bien et voyager est bon pour la santé. »

Pr Olivier Bouchaud, chef de service des maladies infectieuses et tropicales au CHU Avicenne, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris.

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pouvez ramener, bien malgré vous, dans vos valises... Une fièvre peut être syno-nyme de paludisme, de la dengue, les piqûres de moustiques peuvent se trans-former parfois en boutons qui s’infectent...Si ces symptômes persistent, vous devez consulter rapidement votre médecin traitant ou le service des maladies tropicales ou in-fectieuses le plus proche de chez vous.

Cécile Fratellini

En savoir pluswww.diplomatie.gouv.fr(rubrique « Conseils aux voyageurs ») : le site du ministère des Affaires étrangères et du Développement international propose des informations sur l’actualité sanitaire internationale ainsi que des fiches complètes par pays.

www.service-public.frDans la rubrique « Social Santé », « Sécurité sociale », vous trouverez tous les conseils en cas de vacances à l’étranger (soins reçus à l’étranger, remboursements...)

www.prioritesantemutualiste.frRetrouvez des conseils sur les piqûres d’insectes, la santé des femmes en voyage, la DCI (dénomination commune internationale)...

5 - Gérez les petits « pépins » de santéSi vous avez un problème de santé, n’hési-tez pas à consulter un médecin sur place. Les troubles digestifs sont fréquents. La tourista ou diarrhée des voyageurs est l’équivalent de la gastro-entérite. Le meil-leur traitement est la réhydratation orale avec de l’eau sucrée, environ quatre cuil-lères à café de sucre par litre d’eau. Pour diminuer le risque de diarrhée, redoublez de vigilance au niveau de l’hygiène des mains avant les repas et après un passage aux toilettes. N’hésitez pas à vous munir d’un gel hydroalcoolique.

6 - Respectez les règles de sécurité pour la baignadeAvant de vous jeter à l’eau, quelques rap-pels : privilégiez les zones de baignade surveillées, assurez-vous que la baignade n’est pas interdite, renseignez-vous sur la nature des vagues, des courants, des ma-rées et dans les zones tropicales, évitez de vous baigner dans des cours d’eau ou des mares.

Au retour7 - Consultez si des symptômes persistentFièvre, diarrhée, boutons... Ce sont quelques-uns des souvenirs que vous



L’hospitalisation à domicile (HAD) permet de bénéficier de soins tout en restant chez soi. En 2012, 150 000 patients ont ainsi été pris en charge. Julie Audren

L’hospitalisation à domicile (HAD) est une bouffée d’oxygène pour les patients », constate Ludovic Lawson, médecin coordonnateur

au sein d’un établissement d’hospitalisation à domicile. « Au lieu d’être soignés à l’hôpital, les malades reçoivent les soins dans leur lieu de vie (domicile, maison de retraite...). Ils disposent d’une certaine liberté dans la vie quotidienne, ce qui les rend souvent plus réceptifs aux traitements. »L’HAD est une hospitalisation à part entière. Elle est reconnue par la loi* et encadrée, au même titre que les hôpitaux et les cliniques. Sécurité, qualité, continui-té des soins 24 h sur 24, tout y est. Elle est pratiquée par des établissements d’HAD, certifiés par la Haute Autorité de santé. Ce sont les seuls à être autorisés, par l’Agence régionale de santé, à hospitaliser des malades à domicile. On en comptait environ 320 en France en 2012.

Une équipe au complet « Nous hospitalisons 80 personnes à domicile par jour, explique Dominique Cottin, directrice des soins infirmiers au sein de l’HAD Val de France, établissement mutualiste. Nous prenons en charge des adultes et des enfants dont l’état de santé nécessite des soins périnataux (avant ou après une naissance) ou liés à une maladie. Notre équipe est constituée de soignants, d’intervenants psychosociaux et de professionnels de la coordination qui font le lien avec les médecins, généraliste et hospitalier, et le malade. »

Avez-vous pensé à

l’hospitalisationà domicile ?

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Qui peut en bénéficier ?L’hospitalisation à domicile s’adresse à des patients de tous âges, atteints de patholo-gies graves, souvent des situations médi-cales complexes, aiguës ou chroniques, évolutives et/ou instables. Par exemple : cancers, maladies infectieuses graves ou neurodégénératives, certaines situations pathologiques avant ou après accouche-ment **. Autant de situations qui nécessi-teraient, sans HAD, une hospitalisation au sein d’un établissement de santé avec hébergement. Trois types de soins peuvent être délivrés en HAD : des soins courts, ponctuels (chimiothérapie, traitement an-ti-infectieux...), des soins de réadaptation au domicile (notamment en cas de maladie cardiaque, neurologique...) et des soins continus comme les soins palliatifs.

D’autres critères doivent être pris en compte : la taille du logement, l’aptitude de l’entourage à accompagner le proche malade et à accep-ter les soignants au domicile, la présence d’un établissement d’HAD sur le territoire où réside le patient et sa capacité à le prendre en charge. Il faut aussi que le médecin traitant donne son accord pour suivre son patient.

En parler, le bon réflexe Toute personne peut interroger son méde-cin traitant ou son médecin hospitalier pour savoir si elle peut être hospitalisée à domicile, qu’elle soit en cours d’hospitali-sation ou en attente d’un séjour à l’hôpital. Si cela est envisageable, votre médecin préparera une prescription et se mettra en contact avec l’établissement d’HAD dont vous dépendez.

En savoir pluswww.ameli.frPour trouver la fiche « hospitalisation à domicile », utilisez l’outil de recherche du site. Vous pouvez aussi contacter votre caisse d’assurance maladie.

www.sante.gouv.frTapez « hospitalisation à domicile » dans le moteur de recherche.

« Le ministère des Affaires sociales et de la Santé souhaite doubler le nombre de patients hospitalisés à domicile d’ici 2018. C’est une bonne nouvelle, car l’HAD permet d’améliorer l’accès aux soins, de mettre le patient au cœur de la prise en charge... Le Groupement hospitalier de la Mutualité Française, qui détient plus de 10 % de l’offre HAD, soutient ce développement. Il s’inscrit totalement dans la logique de proximité qui constitue l’ancrage historique de la Mutualité, et dans sa volonté de renforcer le parcours de soins, de développer les filières de prise en charge en favorisant le décloisonnement entre les acteurs. Mais pour se développer, l’HAD doit assouplir et préciser son cadre réglementaire et accroître sa notoriété auprès des malades et des professionnels de santé. Elle est encore trop souvent confondue avec d’autres acteurs qui interviennent à domicile, mais qui ne sont pas des établissements de santé. Elle doit aussi accroître son champ d’action. La chimiothérapie et les soins pédiatriques en HAD, par exemple, sont encore trop peu prescrits. »

Michel Couhert, directeur du groupement hospitalier de la Mutualité Française

POINT DE VUE« L’HAD doit accroître son champ d’action »

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À lire aussi « Hôpital et droits des patients »www.essentiel-sante-magazine.fr

sur le

BLOG

Cet établissement étudiera alors la demande du médecin prescripteur. Si elle est possible, la prise en charge démarrera et durera aus-si longtemps que votre état de santé le né-cessitera. Votre médecin traitant sera responsable de votre suivi et de la prescrip-tion des soins. Votre établissement d’HAD, quant à lui, se chargera de la coordination et de la réalisation des soins, de la gestion administrative, la logistique, et assurera un accompagnement social et psychologique si besoin est. Même si les intervenants sont nombreux, vous n’aurez qu’un seul interlo-cuteur référent. Côté coût, l’HAD sera prise en charge dans les mêmes conditions qu’une hospitalisation classique, à l’excep-tion des frais d’hébergement et d’entretien dont vous ferez l’économie.

* Loi Hôpital, patients, santé et territoires du 21 juillet 2009.** Le retour précoce à domicile après accouchement, qui fut longtemps possible en HAD, ne le sera plus à compter de mars 2015, conformément aux recommandations de la HAS.

Un facteur d’apaisement « J’ai suivi à plusieurs reprises des patients dans le cadre de l’HAD. J’ai constaté qu’ils étaient rassurés par ma présence et que notre relation de confiance s’en trouvait renforcée, note François Simon, président de la section de l’exercice professionnel à l’Ordre des médecins. De fait, même si l’HAD nécessite un fort investissement du médecin, elle est très bénéfique. C’est un facteur d’apaisement. »

Je revis « Suite à une opération du poumon, j’ai développé une plaie postopératoire nécessitant des soins quotidiens très techniques, raconte Jean-Claude Zimmer, hospitalisé à domicile depuis un an et demi. Épuisé nerveusement par mes nombreux séjours à l’hôpital, j’ai alors eu l’idée de demander une HAD. Depuis, mon logement se transforme en hôpital une heure tous les trois jours, et je revis. Tout est simple, sécurisant, et je bénéficie d’un excellent suivi de mon état général. »



4I CERTAINES MALADIES GÉNÉTIQUES NE

CONCERNENT QU’UN SEUL SEXEVRAI. Il s’agit de maladies génétiques pour lesquelles le gène défectueux est situé sur les chromosomes sexuels. Chaque individu possède 23 paires de chromosomes, dont une diffère entre hommes et femmes : XY pour eux et XX pour elles. Prenons l’exemple des anomalies génétiques responsables de l’hémophilie et de la myopathie de Duchenne. Lorsqu’elles existent, ces anomalies se trouvent sur le chromosome X. Les garçons n’ayant qu’un seul X, tous ceux qui sont porteurs de l’une ou l’autre anomalie sont malades. Les femmes ayant deux X, si un seul chromosome est porteur d’une anomalie, elles ne sont pas malades mais ont un risque sur deux de transmettre l’anomalie génétique à leur enfant.

3I ON PEUT ÊTRE PORTEUR D’UNE ANOMALIE GÉNÉTIQUE SANS ÊTRE MALADE

VRAI. C’est le cas pour les maladies génétiques dites récessives, pour lesquelles il faut être porteur de deux copies du gène défectueux, l’une venant de la mère et l’autre du père, pour que la maladie s’exprime. Cela explique pourquoi certains parents ont des enfants atteints de maladies génétiques alors qu’eux-mêmes ne sont pas malades : ils sont porteurs d’une copie du gène normal et d’une autre copie du gène défectueux. C’est notamment le cas de la mucoviscidose, une maladie du système respiratoire et digestif qui touche un nouveau-né sur 4 200 en France, et pour laquelle une personne sur 30 environ est porteuse d’une seule copie du gène défectueux.

sur l’héréditéVRAI/FAUX

Certaines caractéristiques se transmettent d’une génération

à l’autre. Si elles sont le plus souvent liées à la génétique,

l’environnement vient également y mettre son grain de sel.

Émilie GilletIllustrations : Woody1I LA COULEUR DES

YEUX ET DES CHEVEUX EST HÉRÉDITAIREVRAI. Tout dépend, en effet, de la couleur des yeux et des cheveux des parents, qui sont sous l’influence de plusieurs gènes*. Mais comme à chaque nouvel enfant, il y a un brassage des gènes, tous n’héritent pas des mêmes gènes de chacun de leurs parents. Il peut donc exister des différences dans les couleurs des yeux et des cheveux, entre frères et sœurs.

2I TOUT CE QUI EST TRANSMIS EST

FORCÉMENT GÉNÉTIQUEVRAI & FAUX. On a longtemps cru que seule la génétique expliquait la transmission de certains caractères d’une génération à l’autre. Maintenant on sait que d’autres facteurs peuvent aussi intervenir, notamment la culture ou l’éducation. Par exemple, l’existence d’un accent particulier lorsque l’on parle, peut se transmettre entre parents et enfants, et se retrouver sur plusieurs générations alors que cela n’a aucun lien avec les gènes. C’est la même chose pour certaines habitudes alimentaires.


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« Dans un centre de génétique médicale, généticiens, psychologues et conseillers en génétique travaillent main dans la main. Nous recevons en consultation des patients adressés par leur médecin traitant ou par un spécialiste, ou qui viennent d’eux-mêmes, lorsqu’il y a une suspicion de maladie génétique. À partir d’un prélèvement sanguin, nous recherchons l’existence d’une anomalie génétique lorsque c’est possible. Si le diagnostic est confirmé, nous adressons le patient à des spécialistes pour que s’organise un parcours de soins adapté. Nous avons aussi une mission de conseil génétique : nous expliquons au patient ce que le diagnostic a révélé, les

risques de transmission de la maladie à ses futurs enfants et les risques que des membres de sa famille soient concernés. En effet, la loi française oblige toute personne qui se sait porteuse d’une maladie génétique héréditaire à en informer sa famille. Enfin, s’il s’agit d’une maladie d’une particulière gravité et qui est incurable, nous pouvons proposer un diagnostic prénatal (lorsqu’une grossesse est déjà entamée) ou un diagnostic préimplantatoire (sur un embryon conçu par fécondation in vitro avant qu’il soit implanté dans l’utérus de la mère). »

Marie-Antoinette Voelckel, conseillère en génétique au département de génétique médicale de l’hôpital de la Timone (Marseille)

En savoir pluswww.afm-telethon.fr L’AFM-Téléthon est une association de parents et de malades qui mène un combat contre des maladies génétiques, rares et lourdement invalidantes.

www.maladiesraresinfo.org Maladies Rares Info Services répond à toutes les questions sur les

maladies génétiques, il est soutenu par l’AFM-Téléthon et le ministère de la Santé. Tél. : 01 56 53 81 36 ou numéro Azur 0 810 63 19 20.

À lire aussi « Maladies rares Info Services : écouter, informer, orienter ». www.essentiel-sante-magazine.fr

sur le

BLOG

5ION NAÎT GAUCHER DE PÈRE EN FILS

FAUX. Pour l’instant, aucun gène de la gaucherie n’a été mis en évidence par les scientifiques. Par contre, depuis très longtemps

on sait qu’il existe des « familles de gauchers », c’est-à-dire des familles où les gauchers, quel que

soit leur sexe d’ailleurs, sont plus

nombreux que dans le reste de la population. Mais est-ce lié à la génétique ou à un effet parental ou même les deux ? Pour l’instant,

le mystère demeure !

6IAVOIR DES JUMEAUX, C’EST

HÉRÉDITAIREVRAI & FAUX. Lorsqu’une femme enceinte a dans sa famille plusieurs cas de faux jumeaux (ou jumeaux dizygotes), elle a plus de chance d’être elle-même enceinte de faux jumeaux. Mais dans ce cas on parle de prédisposition, car cela ne dépend pas que de facteurs génétiques mais aussi de facteurs environnementaux. C’est la même chose pour des maladies comme

l’allergie ou le diabète, il existe une prédisposition génétique

(on a plus de risques d’être atteint s’il existe déjà des personnes malades dans la

famille), mais cela dépend aussi de

l’environnement...

« À partir d’un prélèvement sanguin, nous recherchons l’existence d’une anomalie génétique. »

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* Dans le noyau de chacune de nos cellules se trouve notre génome, organisé en 23 paires de chromosomes. Il s’agit en quelque sorte du plan de construction et de fonctionnement de notre organisme. Il renferme des dizaines de milliers de gènes, qui sont autant d’informations. Chaque individu hérite de la moitié du génome de son père (23 chromosomes) et l’autre moitié de sa mère (23 autres chromosomes qui vont ainsi compléter les paires).


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« OBSERVATOIRE DE L’ÂGE » : 2e ÉDITION

Les seniors se sentent heureuxQu’ils vivent à leur domicile ou dans un EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), et quel que soit leur niveau de revenu, les seniors se déclarent heureux, bien entourés et bien intégrés dans la société. Voilà ce qui ressort de la 2e édition de « l’Observatoire de l’âge »* réalisé par Harmonie Mutuelle, en partenariat avec Le Monde et France Inter. 68 % des personnes de plus de 70 ans pensent désormais que « l’on se préoccupe bien des personnes âgées actuellement en France », contre 61 % l’an dernier.À noter qu’une minorité d’entre eux connaît un sentiment de solitude et d’abandon vis-à-vis du monde médical (7 %), de leur famille (11 %) ou de leurs proches (12 %), de leurs voisins (14 %), et surtout des services publics (17 %).Des suggestions pour l’avenir ont été mentionnées par les personnes interrogées : plus grande mobilité, meilleure accessibilité aux services du quotidien (services de santé, commerces...). * Sondage réalisé par ViaVoice du 14 février au 7 mars 2014.

BONS PLANSDES IDÉES POUR BOUGER PRÈS DE CHEZ VOUS

MÉDICAMENTSSOYEZ VIGILANT EN CAS DE CANICULE

Une course d’orientation dans le Gard, un circuit découverte dans la ville de Quimper, un parcours santé à Hagueneau... Autant d’idées d’activités physiques et sportives à retrouver sur le site www.mangerbouger.fr dans la rubrique « Bougez près de chez vous ». Ce nouveau service recense les « bons plans » de proximité (tarif, durée, difficulté...) pour être plus actif. Les internautes peuvent aussi bien proposer une idée qu’en trouver une.

L’adaptation à la chaleur met en jeu des mécanismes de défense dont l’efficacité peut être diminuée ou retardée par certains médicaments. Les personnes fragilisées s’adapteront plus lentement et plus difficilement à des températures extérieures élevées. C’est notamment le cas des personnes âgées, lorsqu’elles sont atteintes de pathologies cardiovasculaires, rénales et neuropsychiatriques traitées par des médicaments.L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) recommande la plus grande vigilance aux patients et à leurs proches en cas de canicule.

Ce sont les remboursements de médicaments par l’assurance maladie obligatoire en 2013. Soit une baisse de 0,4 % par rapport à 2012. Ces résultats s’expliquent par le recours accru aux médicaments génériques et par les baisses de prix.

ALCOOL : JAMAIS PENDANT LA GROSSESSE

L’alcoolisation fœtale est la première cause non génétique de handicap mental en France. Elle concerne 1,3 naissance pour 1 000 naissances

vivantes chaque année. L’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) indique que la consommation de boissons alcoolisées pendant la grossesse est déclarée par 23 % des femmes, ce qui représente le taux le plus élevé en Europe. Cette situation

ne devrait que s’aggraver si l’évolution des modes de consommation d’alcool par les jeunes femmes se poursuit, avec une accentuation

des ivresses et des consommations ponctuelles excessives.

22,6 milliards d’euros L’alcoo

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TÉMOIGNAGE« Un examen rapide mais un peu angoissant »Je souffrais d’une petite hernie discale diagnostiquée par un scanner. Aucun traitement ne parvenait à me soulager. Mon médecin a demandé un deuxième scanner pour envisager une intervention chirurgicale. Je n’ai attendu que 2 ou 3 jours pour obtenir un rendez-vous. L’ examen s’est bien déroulé, même si je trouve le passage dans ce tunnel un peu angoissant. Heureusement, cela n’a duré que quelques minutes. Comme j’avais apporté mon précédent scanner, le radiologue a pu se rendre compte très vite que la hernie avait beaucoup grossi en 15 mois. Alexandre, 45 ans, Paris.

ERRATUMDans la fiche Ticket modérateur et reste à charge du numéro de mars d’Essentiel Santé Magazine, il est écrit que « La franchise est plafonnée à 50 euros par an, au total ». Or il fallait lire « Chaque franchise... ».

SANTÉ / REMBOURSEMENTS

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AVANT L’EXAMEN Le scanner permet de mettre en évidence des maladies, des infections, mais aussi des fractures. Le médecin traitant peut le demander pour diagnostiquer certaines pathologies, ou pour surveiller l’évolution des tumeurs au cours d’un traitement (cancérologie). Le scanner est particulièrement recommandé pour les explorations du thorax, de l’abdomen et du système vasculaire ainsi que pour la traumatologie.

LE DÉLAI D’ATTENTE Seuls les radiologues et leurs équipes sont habilités à réaliser un scanner, en cabinet ou à l’hôpital. Les délais pour obtenir un rendez-vous varient entre 3 et 12 jours, selon la disponibilité du cabinet d’imagerie médicale, de la clinique ou de l’hôpital. Pour une IRM, le délai est plus important : en moyenne entre 30 et 45 jours.

L’EXAMEN Le patient est allongé sur un lit qui se déplace dans un large anneau. Les bras sont placés le long du corps ou derrière la tête selon la zone étudiée. Une grande immobilité est requise. L’ examen dure entre 5 et 10 minutes. Il est indolore sauf en cas d’injection intraveineuse.

LES RÉSULTATS Le médecin radiologue les fournit en moyenne trente minutes après l’examen. Il peut aussi les différer s’il doit les comparer à des examens antérieurs. Une copie des résultats est transmise au médecin traitant.

REMBOURSEMENTS L’assurance maladie prend en charge 70 % du coût de l’examen et de la consultation du médecin radiologue au tarif conventionnel. Le complément peut être pris en charge par votre mutuelle, partiellement ou en totalité selon le contrat que vous avez souscrit.

LE SCANNERUtilisé pour le dépistage comme pour le suivi d’une maladie, le scanner permet de détecter des anomalies invisibles sur une échographie ou une radiographie.

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FOCUS Scanner et IRM : quelles diff érences ? • Le scanner s’applique principalement à l’exploration

du cerveau, de l’abdomen, de la cage thoracique ou des os. Il permet d’obtenir des images en 3D du corps humain. Contrairement à l’IRM, cette méthode utilise les rayons X. Un produit de contraste à base d’iode, opaque aux rayons X, peut être injecté par voie intraveineuse pour étudier certains organes (foie, rate, reins, surrénales, pancréas...).

• L’imagerie par résonnance magnétique (IRM) permet également d’obtenir des images en coupe et de détecter avec plus de précision la nature de certaines lésions (infections, inflammations, anomalies des vaisseaux, tumeurs...) non visibles sur une radiographie simple, une échographie ou même un scanner.

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BIEN COMPRENDRE L’AIDE À LA COMPLÉMENTAIRE SANTÉEn 2012, seul un tiers des personnes ayant droit à l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS) ont fait les démarches pour l’obtenir*. Explications pour comprendre et bénéficier de cette aide.

EN SAVOIR PLUSPour savoir si vous avez droit à l’ACS, rendez-vous sur le site www.ameli.fr/simulateur-droits

À LIRE AUSSI« La couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) » et « Aide à l’acquisition d’une complémentaire santé » sur www.essentiel-sante-magazine.fr

3 QUESTIONS À HUGUETTE BOISSONNAT-PELSY,

RESPONSABLE DU COMBAT SANTÉ CHEZ ATD QUART MONDE

MUTUELLE / SANTÉ

FOCUS Une association pour les bénéfi ciaires de l’ACS

ATD Quart Monde et plusieurs mutuelles dont Harmonie Mutuelle ont créé l’Association pour l’accès à la complémentaire santé des populations en précarité (ACS-P). Ensemble, ils ont élaboré un contrat dédié : la Garantie Santé ACS.En savoir plus : www.harmonie-mutuelle.fr/web/harmonie-mutuelle/acs-et-acs-p

Pourquoi seul un tiers des personnes éligibles demandent-elles l’ACS ?Trop souvent, les personnes qui pourraient en bénéficier ne connaissent pas le dispositif ou pensent que l’aide leur sera refusée, ou encore, elles craignent que les démarches ne soient trop compliquées. Ensuite, même une fois l’attestation reçue, trouver une mutuelle qui corresponde à ses besoins et à son budget n’est pas forcément évident. C’est pourquoi nous avons créé, dans le cadre de l’association ACS-P, une garantie spécifique.

Qu’apporte cette Garantie Santé ACS ?Ce sont des personnes en grande précarité qui ont défini les besoins spécifiques en santé des bénéficiaires de l’ACS. Cela a permis d’élaborer un contrat qui y réponde : pas de reste à charge lors d’hospitalisations, couverture des frais d’obsèques,

prise en charge acceptable des soins et prothèses dentaires, et des lunettes sans reste à charge dans le cadre du réseau Kalivia. Le tout pour un prix compatible avec la vie en précarité, une fois l’ACS déduite, et en cohérence avec le fonctionnement de cette aide.

Quels sont les autres projets de l’association ACS-P ?Nous allons tout mettre en œuvre pour que le contrat Garantie Santé ACS soit largement diffusé à l’ensemble des bénéficiaires de l’aide. Ensuite, nous devons veiller à ce que les décisions prises par les membres de l’association restent proches des besoins effectifs du terrain. Enfin, j’aimerais que nous engagions une réflexion sur les différentes précarités et leurs exigences. Je pense notamment aux personnes âgées, aux personnes en situation de handicap, ou encore aux jeunes isolés de moins de 25 ans.

L’ACS permet aux personnes qui ont des revenus modestes de bénéficier de réductions sur le tarif de leur contrat de complémentaire santé. Ces aides annuelles varient de 100 à 550 euros par personne, selon l’âge des membres du foyer.

SOUS CONDITIONS DE RESSOURCESPour bénéficier de l’ACS, les ressources du foyer ne doivent pas dépasser un certain plafond. Par exemple : 24 361 euros pour 4 personnes (2 030 euros/mois). À noter : ce montant est susceptible de changer au 1er juillet, date de la réévaluation annuelle.Pour obtenir l’ACS, il convient d’envoyer un dossier de demande à votre caisse d’assurance maladie. Les services sociaux peuvent vous aider à remplir le dossier, tout comme les associations ou le conseiller de votre mutuelle.

UNE AIDE POUR UN ANUne fois la demande acceptée, vous recevez une attestation-chèque à remettre à l’organisme de protection complémentaire de votre choix : le montant sera alors déduit des cotisations. Chaque année, c’est à vous de renouveler la demande.

* Selon le Fonds CMU, pour 2012, le taux de recours pour l’ACS se situe entre 30 et 43 %.

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CANCERPORTER LA VOIX DES PROCHESLes proches sont bien souvent les oubliés de la lutte contre le cancer. Pourtant, ils sont un soutien indispensable et sacrifient parfois carrière et vie personnelle. C’est pourquoi la Ligue contre le cancer a publié un livre Les Proches, ces autres victimes du cancer*. Qui sont les proches de personnes malades ? Quels sont leurs besoins ? Quels sont les dispositifs de répit ? Une vingtaine de personnalités apportent leur vécu et témoignent des problématiques actuelles des proches dans leur quotidien.

* Éditions Autrement – 17 euros.

MOELLE OSSEUSE : À LA RECHERCHE DE DONNEURSDonner une chance supplémentaire de guérir aux patients qui souffrent d’une maladie grave du sang. C’est ce que permet le don de moelle osseuse. L’Agence de la biomédecine souhaite recruter 18 000 nouveaux donneurs. Pour devenir volontaire, il faut être en parfaite santé, avoir plus de 18 ans et moins de 51 ans lors de l’inscription (même si l’on peut ensuite donner jusqu’à 60 ans) et enfin accepter de répondre à un questionnaire de santé et faire une prise de sang.Retrouvez plus d’informations et toutes les coordonnées utiles pour vous inscrire sur le registre des volontaires sur le site www.dondemoelleosseuse.fr

À lire sur www.essentiel-sante-magazine.fr : « Vrai/faux sur le don de soi ».

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Le site Applications-Autisme.com* recense des applications gratuites pour tablettes et smartphones, adaptées aux besoins des personnes autistes. Cette plateforme collaborative a été conçue avec des professionnels et des parents. Chaque accompagnant peut référencer de nouvelles applications et apporter ses commentaires. L’autisme concerne aujourd’hui 600 000 personnes en France. L’utilisation de ces applications permet de développer l’autonomie et de faciliter les apprentissages.À lire sur www.essentiel-sante-magazine.fr : « Changer de regard sur les maladies mentales ».* Site créé par l’Unapei, la Fondation Orange et Auticiel.

UN SITE COLLABORATIF DÉDIÉ À L’AUTISME

ESTIMEZ VOS INDEMNITÉS JOURNALIÈRESVous allez bénéficier d’un congé maternité ou d’un congé paternité et d’accueil de l’enfant ? Vous pouvez connaître le montant de vos indemnités journalières. En effet, l’assurance maladie met à votre disposition un simulateur. En quelques clics, vous aurez une estimation. Pour cela, il suffit de vous rendre sur www.ameli.fr/simulateur et de renseigner la date de début de votre congé, votre situation professionnelle et vos salaires des 3 ou 12 mois précédant le début de votre congé.

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2 892 EUROSPAR MOISC’est le coût moyen d’une place d’hébergement permanent en EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Les soins représentent un tiers du coût total, l’hôtellerie également, l’accompagnement un quart et enfin 8 % sont consacrés à l’activité de vie sociale dont la définition varie d’un établissement à l’autre. Cette somme est supportée par les résidents ou leur famille, les conseils généraux et l’assurance maladie.

Source : Enquête de coût en EHPAD – Données 2012 CNSA, DGCS et ATIH.

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Comment éviter le gaspillage alimentaire et permettre aux

personnes en difficulté de mieux manger ? Une équation que certains

parviennent à résoudre, avec des solutions concrètes.

Q ui n’a jamais vu, à la fin d’un marché, des fruits et lé-gumes laissés à l’abandon, faute d’avoir trouvé preneur ?

Trop mûrs, un peu tâchés ou simplement biscornus, mais encore parfaitement consommables. Si devant un tel gâchis, on est tous révoltés, certains ne se contentent pas de s’indigner. Ils cherchent des alterna-tives pour valoriser ces produits initialement destinés au rebut.Né fin 2010, sur le marché de Wazemmes à Lille, le mouvement des Tentes des Glaneurs prend progressivement de l’ampleur. Des as-sociations ont vu le jour à Grenoble, Roubaix, Paris, Marseille, Boulogne-sur-Mer... À Caen, depuis deux ans, chaque dimanche une équipe de bénévoles fait le tour des commer-çants du marché Saint-Pierre pour collecter les invendus : des fruits, des légumes, du pain et même des fleurs (le petit plus qui met du baume au cœur). Une fois triés, ils sont redis-tribués gratuitement en fin de marché aux personnes qui se présentent sous la tente. Principalement des sans-abri, des familles monoparentales et des retraités, mais également des étudiants et des travailleurs pauvres. Ici, pas de conditions de ressources.

bénéficie aux

plus démunisAU GASPI

Quand la chasse


Notre vie


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Source : ADEME

chaque Français

7 kg de produits non consommés et encore emballés.

20kgjette en moyenne

de déchets alimentaires par an

13 kg de restes de repas, fruits et légumes abîmés, pain…



« Nous ne leur demandons pas de justifica-tifs, seulement la composition de leur foyer pour savoir quelle quantité leur donner, et s’ils peuvent ou non cuisiner », indique Christine Duruisseau, l’une des trois femmes à l’origine de l’antenne caennaise.

Dignité et lien socialAvec ce système, le partage est équitable et chacun bénéficie d’un panachage de pro-duits, contrairement au glanage « sauvage » qui, en plus, génère parfois des bagarres. « Et cela nous semble moins indigne de venir remplir son cabas sous une tente, plutôt que de devoir ramasser des tomates à même le sol ». En prime, des échanges se créent avec les bénévoles et entre les bénéficiaires.En s’installant sur le marché de gros de Rungis en 2008, l’A.N.D.E.S., le réseau des épiceries solidaires, cherchait lui aussi à diversifier l’alimentation des personnes en situation de précarité. Et à lutter contre une inégalité : les usagers des structures d’aide alimentaire ne mangent pas assez de fruits et légumes. « Tout simplement parce que ces structures en ont très peu. Car il est plus facile de conserver des boîtes de petits pois que des cagettes de poires », explique Guillaume Bapst, le directeur du réseau (lire également le Point de vue).Depuis, chaque jour, des salariés en insertion récupèrent des palettes retirées de la vente auprès des grossistes de Rungis. En contrepartie, ces derniers réduisent leurs déchets – et donc le montant de la taxe qu’ils ont à payer – et profitent de la défiscalisation liée aux dons aux associations. Sur 100 kg de fruits et légumes sauvés de la poubelle, environ 55 finissent dans les épiceries solidaires du réseau, mais aussi aux Res-tos du Cœur, dans les banques alimen-taires... Revendus 30 centimes le kilo, pour couvrir les frais.

Un impact sur l’emploiAprès cette première expérience à Rungis, d’autres chantiers d’insertion sont nés à Perpignan, Lille, Marseille et récemment à Lyon. Et d’autres sont en projet. L’autre intérêt de la démarche : elle permet de ramener vers l’emploi des personnes

qui en étaient éloignées. Les deux tiers d’entre elles trouvent une solution durable à la sortie.Ce modèle, c’est aussi celui choisi par les Paniers de la Mer. À l’origine de l’idée : un ancien patron de conserverie, également président d’une banque alimentaire. Il constatait que les familles en difficulté ne pouvaient pas s’acheter de poisson alors que, chaque jour sur les criées, des tonnes d’invendus finissaient à la poubelle ou en farines animales. Le premier Panier de la Mer a ouvert en 1997, dans le Finistère. Quatre autres ont suivi, à La Rochelle (ac-tuellement en restructuration), Boulogne-sur-Mer, Lorient et Saint-Malo. Un nouveau devrait voir le jour à Fécamp, cette année.« Nos salariés en insertion sont formés aux métiers du mareyage. Ils apprennent notamment à nettoyer et à découper le poisson. Une fois surgelé, il peut ensuite être livré aux structures d’aide alimen-taire, dans près de 50 départements », indique Hélène Rochet, directrice de la Fédération nationale. En plus de ce qu’ils parviennent à récupérer, les Paniers de la

En 2013, les chantiers d’insertion de l’A.N.D.E.S. ont permis de valoriser près de 700 tonnes de fruits et légumes sauvés du rebut.

Mer achètent aussi du poisson, afin de garantir une offre constante et diversifiée aux associations et à leurs bénéficiaires. Comme l’A.N.D.E.S. avec les fruits et lé-gumes.Trois initiatives qui ne prétendent pas éra-diquer la faim dans le monde, mais qui contribuent, à leur échelle, à limiter un peu le gâchis.

Angélique Pineau

DIVISER PAR DEUX LE GASPILLAGE ?Le ministère de l’Agriculture a lancé en 2012 un pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire. Avec un objectif : réduire son volume de moitié d’ici à 2025, en mobilisant tous les acteurs de la chaîne. En savoir plus sur www.gaspillagealimentaire.fr

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Notre vie


sur le

BLOGÀ lire aussi Éviter le gaspillage alimentaire à la maison (Notre vie/ Environnement)www.essentiel-sante-magazine.fr

En savoir plusLa Tente des Glaneurs à CaenLe dimanche sur le marché Saint-Pierre. Blog : http://latentedesglaneurscaen.blogspot.fr

Fédération nationaledes Paniers de la Mer4 rue René-Daniel à Plonéour-Lanvern (29), Tél. : 09 53 89 04 12, www.panierdelamer.fr

Réseau des épiceries solidairesA.N.D.E.S.7 et 9 rue de Domrémy, 75013 Paris, Tél. (Pôle Insertion par l’activité économique) : 01 44 24 09 30, www.epiceries-solidaires.org

Les Banques AlimentairesAutre acteur majeur de la lutte contre le gaspillage : la Fédération française des Banques Alimentaires, Tél. 01 49 08 04 70, www.banquealimentaire.org

Un livreLa Grande (sur-)Bouffe – Pour en finir avec le gaspillage alimentaire de Bruno Lhoste (préface de Tristram Stuart), éditions Rue de l’échiquier (5 euros).

« Ce qu’il faut bien comprendre avec le gaspillage alimentaire, c’est qu’il n’y a pas un seul coupable, ce serait beaucoup trop facile. Il est présent tout au long de la chaîne : du producteur au consommateur, en passant par les intermédiaires. Il est difficile de pointer du doigt un tel ou un tel. On est tous un peu mauvais élèves. Et il ne sert à rien de culpabiliser les gens. Quand on était enfants et que l’on ne voulait pas finir nos épinards, on nous disait : « il y a des personnes qui aimeraient bien être à ta place ». Avouons que cela ne nous a jamais vraiment convaincus !Soyons dans la solution plutôt

que dans la culpabilisation. Ainsi, quand on montre à travers nos initiatives que l’on peut éviter en partie ce gâchis, permettre à des personnes de mieux se nourrir et en plus créer de l’emploi, l’accueil est plutôt favorable. Il y a en fait plusieurs ressorts : parier sur l’intelligence des uns et des autres et sur le côté porte-monnaie aussi, car cela coûte de jeter. Et il n’y a pas de bonne ou de mauvaise raison de ne pas le faire, si cela contribue à limiter le gaspillage. »

Guillaume Bapst, directeur d’A.N.D.E.S., le réseau des épiceries solidaires

POINT DE VUE« La solution, plutôt que la culpabilisation. » AY

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En savoir plu

Depuis 10 ans, plus de 500 salariés en insertion ont été formés aux métiers du mareyage au sein des Paniers de la Mer.

Chaque dimanche, à Caen, les bénévoles de la Tente des Glaneurs redistribuent 400 à 500 kg d’invendus, collectés sur le marché.

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La première maison des usagers (MDU) a vu le jour, en 1995, à l’hô-pital Broussais à Paris. Depuis, de nombreux établissements*

ont créé ce type d’espace, libre d’accès, anonyme et ouvert à tous. Pourtant, les maisons des usagers restent encore peu connues, alors qu’elles sont de véritables lieux ressources. Les personnes hospita-lisées comme leurs proches peuvent s’y informer sur les pathologies, les traite-ments, mais aussi sur la prévention santé ou l’éducation thérapeutique.

Écoute et conseilsLa documentation disponible sur place peut aussi aider à amorcer le dialogue avec les bénévoles des associations qui assurent une permanence. « Ils apportent écoute et conseils au sein d’un espace convivial, observe Henri Barbier, président du Collectif interassociatif sur la santé (CISS), région Picardie. C’est rassurant de pouvoir échanger sur sa pathologie. Cela permet de dédrama-tiser ce que l’on vit. » Les bénévoles sont issus d’associations très variées : handicap, accompagnement de la fin de vie, soutien aux proches... Les maisons des usagers informent les malades sur leurs droits (ac-cès au dossier médical, droits sociaux...)

et les guident lorsqu’ils souhaitent signaler un dysfonctionnement de l’hôpital. « Mais en aucun cas cela ne doit devenir le lieu des réclamations et des plaintes », remarque Henri Barbier. Il existe pour cela la Commis-sion des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge (CRUQPC).

Claudine Colozzi

* Selon le recensement réalisé actuellement par le Psycom (organisme public d’information, de communication et de formation sur la santé mentale) et le Collectif interassociatif hospitalier, 66 établissements de santé ont créé une maison des usagers.

RENFORCER LA PLACEdes usagers à l’hôpital

« Dès l’origine du projet de construction du nouvel hôpital de Mercy, nous avons souhaité la mise en place d’une maison des usagers pour renforcer l’efficacité des actions des associations de patients au sein de l’établissement. Une trentaine d’associations y assurent des permanences du lundi au samedi matin. Les bénévoles qui se relayent ont reçu une formation à l’écoute et à l’accompagnement des usagers. En 2013, nous avons organisé un Forum sur l’éducation thérapeutique avec les associations et les professionnels de santé. Nous envisageons de renforcer les activités au sein de la structure. »

Caroline Treins Delestre, directrice des Affaires générales, juridiques et de la qualité au CHR de Metz-Thionville-Hôpital de Mercy.

TÉMOIGNAGE« Des bénévoles formés pour accompagner les usagers »

www.leciss.orgLe CISS défend les droits des patients et des usagers du système de santé. Sur son site, vous pouvez accéder au réseau de collectifs régionaux qui vous renseigneront sur les maisons des usagers les plus proches de chez vous. Le CISS : 10 villa Bosquet, 75007 Paris. Tél. : 01 40 56 01 49.

En savoir plus

sur le

BLOGÀ lire aussi « Hôpital et droits des patients »« La médiation santé »www.essentiel-sante-magazine.fr

Situées au sein d’établissements de santé, les maisons des usagers sont des lieux de rencontre entre patients, proches, professionnels de santé, associations et représentants des usagers. N’hésitez pas à en franchir le seuil.

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Notre vie

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Après la lutte contre l’illettrisme en 2013, l’engagement associatif a été désigné « Grande cause nationale 2014 ». Ce label, attribué chaque année par le Premier ministre, permet à des organismes à but non lucratif, qui souhaitent organiser des campagnes de communication faisant appel à la générosité publique, d’obtenir une visibilité pendant un an auprès des médias audiovisuels. La France compte aujourd’hui plus de 1,3 million d’associations actives, qui regroupent environ 16 millions de bénévoles. Vous aussi, vous avez envie de vous engager ? Retrouvez nos articles consacrés au bénévolat sur www.essentiel-sante-magazine.fr (rubrique Notre vie/Solidarité).

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Rendre effectif le droit à l’eau dans des conditions économiquement acceptables pour tous : c’est l’objectif de l’expérimentation qui débute cette année. Les collectivités locales volontaires pourront mettre en place, durant cinq ans, une tarification sociale de l’eau ou de l’assainissement, qui sera progressive selon la situation des ménages pour tenir compte de leurs revenus ou du nombre de personnes composant le foyer.Cette mesure fait suite à l’extension des tarifs sociaux de l’énergie à huit millions de personnes pour lutter contre l’exclusion. Elle devrait permettre de réduire de 20 % environ le coût de l’eau essentielle au foyer, c’est-à-dire les 75 premiers mètres cubes.

EXPÉRIMENTATION

VERS UN TARIF SOCIAL DE L’EAU ?

Les deux tiers des Français interrogés déclarent connaître le terme d’« économie sociale et solidaire », selon la 3e édition du Baromètre de l’entrepreneuriat social*. L’ESS, qui regroupe traditionnellement les associations, les coopératives, les mutuelles et les fondations, est même perçue comme l’acteur le plus innovant pour résoudre des problèmes sociaux et environnementaux. Loin devant les pouvoirs publics, la société civile et les entreprises classiques.Les entreprises de l’économie sociale et solidaire, qui emploient plus de 2,4 millions de salariés en France, se distinguent par leurs valeurs, qui concilient performance économique, gestion démocratique et utilité sociale.

* Sondage réalisé en novembre 2013 OpinionWay pour la plateforme Convergences.

L’ESS PLÉBISCITÉE

UN GUIDE SUR LES DROITS DES PATIENTS« Usagers : votre santé, vos droits » ou comment résumer en 26 fiches pratiques les droits des patients. Le ministère des Affaires sociales et de la Santé vient d’éditer un guide qui répond aux questions les plus fréquemment posées par les usagers. Les points clés à retenir ont été classés par thème : l’accès aux soins, le patient acteur de sa santé, l’information sur la qualité des soins, sur la fin de vie, l’exercice des droits. Le guide est consultable en ligne sur www.sante.gouv.fr, dans l’espace « Droits des usagers de la santé ».

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À lire aussi « L’économie sociale et solidaire, c’est quoi au juste ? »www.essentiel-sante-magazine.fr

sur le

BLOG

L’ENGAGEMENT ASSOCIATIF : GRANDE CAUSE NATIONALE 2014


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D epuis l’amputation de mon bras droit, j’ai une prothèse myoélectrique. Un ergothéra-peute du centre m’apprend à

l’utiliser, à prendre des objets avec, à gérer la force pour ne pas écraser un gobelet par exemple. J’ai aussi appris à écrire de la main gauche ». Xavier, 38 ans, a deux séances d’ergothérapie par jour au Centre mutualiste de rééducation fonctionnelle (CMRF) d’Albi. Daniel, 63 ans, quant à lui, multiplie les exercices pour retrouver les sensations de son bras droit.

Retrouver leur autonomieL’ergothérapeute intervient auprès des per-sonnes ayant des difficultés physiques ou cognitives, enfants et adultes, dans les

établissements hospitaliers, les centres de rééducation, les hôpitaux psychiatriques...Les « outils » utilisés sont nombreux : jeux, consoles de jeux vidéo, cuisine et jardin thérapeutiques... « Nous mettons les per-sonnes en situation et nous essayons de trouver les solutions pour qu’elles réalisent l’activité en autonomie. Faire du café, ça peut être complexe, aller au centre com-mercial également, se lever, s’habiller... L’ob-jectif est que tout cela devienne naturel et automatique en leur faisant prendre conscience de leurs limites », explique Mélanie Romanzin, ergothérapeute au CMRF d’Albi.

Patience et écoute« Nous nous rendons au domicile du patient

pour voir s’il est adapté à son handi-cap : faut-il abattre un mur pour agrandir l’entrée ou acheter du maté-riel adapté, ou bien encore aménager la salle de bains ? Nous rencontrons aussi les proches afin de leur expli-quer les limites du patient et les ré-percussions sur le quotidien : il sera peut-être plus fatigué qu’aupara-vant... », précise Emanuel Parneix, ergothérapeute.Capacité d’adaptation, qualité relation-nelle, patience, écoute sont quelques-unes des qualités requises pour exercer ce métier. « C’est un métier très enrichissant, on se nourrit des progrès et de l’expérience de nos patients », conclut Mélanie Romanzin.

Cécile Fratellini

DEVENIR ERGOTHÉRAPEUTEPour exercer ce métier, il faut être titulaire du diplôme d’État d’ergothérapeute qui se prépare en trois ans dans un institut de formation. L’admission se fait sur concours directement après le bac ou après la première année commune aux études de santé (PACES) en faculté de médecine.Pour en savoir plus, consultez le site www.onisep.fr

ERGOTHÉRAPEUTEL’ergothérapeute aide les personnes ayant un problème physique, sensoriel ou psychologique à retrouver leur autonomie dans leur vie quotidienne.

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Harmonie et vous

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Sur www.prioritesantemutualiste.fr, vous retrouvez des informations pratiques sur le « bien vieillir » dans la rubrique « Bien vivre », ainsi que dans les Chats experts et les Rencontres santé.

Santé et avancement en âgeLe site de Priorité Santé Mutualiste vous propose de nombreux dossiers consacrés aux seniors, par exemple sur l’activité physique, la vue, l’audition ou encore l’alimentation. Et dans « Le sommeil des seniors », vous trouverez des conseils pratiques : s’exposer à la lumière pendant la journée, éviter les siestes trop longues...

Choisir où vivreLe compte rendu du Chat expert « Préparer ma vieillesse » (chat du 01/10/2013) donne des clés pour prévenir la perte d’autonomie : consulter un ergothérapeute pour aménager son logement, découvrir les foyers-logements...

Un test pour les aidantsTapez « Aider sans s’épuiser : testez-vous ! » dans l’outil de recherche du site et évaluez le temps et l’énergie que requiert votre soutien à un proche. Un score élevé doit vous encourager à chercher une aide extérieure.

Toutes les cléspour bien vieillirAlimentation, audition, autonomie... Priorité Santé Mutualiste aborde différents thèmes, et notamment la santé des seniors.

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QUELLES SONT LES DEMANDES LES PLUS FRÉQUENTES AUXQUELLES VOUS RÉPONDEZ ?Une majorité d’appels reçus au 3935 vient des personnes âgées elles-mêmes qui s’interrogent sur leurs droits, sur les moyens de rester autonomes, et sur les structures d’accueil et d’hébergement. Les conjoints, enfants, petits-enfants nous contactent aussi pour leurs proches qu’ils aident au quotidien.

ET QUELLES SONT LES RÉPONSES POSSIBLES ?Différentes solutions existent. On peut rester chez soi grâce à des aides et soins à domicile. Il faut aussi penser aux hébergements temporaires. Pendant l’été notamment, une personne âgée peut être accueillie quelques semaines dans une

maison de retraite ou une famille d’accueil, le temps que ses proches prennent des vacances.

QUELLE AIDE LEUR APPORTEZ-VOUS CONCRÈTEMENT ?Les personnes qui nous contactent sont souvent fatiguées. Elles ont entrepris des démarches qui n’ont pas abouti. Nous commençons par les rassurer : elles peuvent nous appeler autant qu’elles le souhaitent. Nous les orientons vers les bons interlocuteurs, en particulier les Clic (centres locaux d’information et de coordination gérontologique). Ces structures de proximité, auprès desquelles nous pouvons servir d’intermédiaire, connaissent les services d’aides ménagères, de soins à domicile, les foyers-logements et les établissements de soins ou d’hébergement de leur région.

NE PAS HÉSITER À DEMANDER DE L’AIDECHRISTA IBARRA, ASSISTANTE SOCIALE À PRIORITÉ SANTÉ MUTUALISTE

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À lire aussi « Bien vieillir, ça se prépare » « Clic : un guichet unique d’information pour les seniors »www.essentiel-sante-magazine.fr

POSEZ VOS QUESTIONS AU 3935Du lundi au vendredi de 9 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h, Priorité Santé Mutualiste est joignable par téléphone au 3935 *. En indiquant votre code d’accès mutuelle à la personne que vous aurez en ligne (4291 pour Harmonie Mutuelle, 6209 pour Harmonie Fonction Publique), vous pourrez bénéficier de services : conseils, accompagnement et écoute.

* Prix d’un appel local depuis un poste fixe au tarif défini par votre opérateur.

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NOTRE VIE Comment lutter contre le GASPILLAGE ALIMENTAIRE€¦ · SPS et de la FNPS. Conception-réalisation : Direction presse/ . Photo couverture : Marta Nascimento/Rea. Impression