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Nou Krezi kraze

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Nou Krezi kraze

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Page 1: Nou Krezi kraze
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2 16 avril 2013No 839

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFGaëlle C. ALEXIS

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

RÉDACTIONDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISRaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTIONJean-Philippe Étienne

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Une publication de Ticket Magazine S.A.

17 360FANS

12 h, samedi 13 mars. J’accompagne en tant qu’accessoiriste jusqu’au studio de Radio Galaxie, l’équipe de l’émission «Coulisse» qui passe sur Radio Télévision Caraïbes. Corneille est déjà assis der-rière son micro. Casquette noire, t-shirt rouge et bermuda militaire, simple… ou simplement beau sous cette appa-rence négligée, il se fond dans le décor. Nos regards se croisent, il sourit timide-ment. L’émission « Coulisse » prépare un reportage autour du séjour de l’artiste, avec tous ses déplacements. La caméra, visiblement, le gêne.

Pour les auditeurs de radio Galaxie, Corneille parle pendant une heure, de sa carrière, des publics qui l’ont surpris comme celui qu’il a trouvé en Haïti, de sa famille à qui il accorde une grande place.

Après l’interview et quelques photos, l’artiste retourne au Karibe hôtel. Dans la voiture il parle à peine. Bien décidé à profiter de la température, il refuse qu’on mette l’air conditionné. A 3 h pm, il arrive avec ses musiciens et Harry Luc, son guide, à « Hot and Fresh », un restaurant sur la route de Frères. Avec une voix en-robée de douceur, il demande à ne pas le filmer en train de manger. De l’autre bout de la salle je l’observe en train de sourire. Je suis trop loin pour entendre ce qu’il raconte à un de ces musiciens... L’enten-dre, c’est tout ce que veux. Mais Corneille n’est pas bavard. Autour de sa table, des blagues fusent, quelques mots créoles pour s’intégrer, il répète.

Que fait un artiste comme corneille quand il rentre au pays ? Ou l’emmè-ne-t-on et comment vit-on ? L’équipe de « Coulisse » voulait le voir dans sa chambre. Est-ce que les draps de son lit sont défaits ou impeccablement tirés ? Pour protéger son intimité, il a refusé. Conscient de son attitude et la distance qu’il prend par rapport à sa condition « d’artiste international », Corneille reste égal à lui-même. « Il ne faut pas trop se prendre au sérieux ! », ajoute-t-il avec ironie, fier de son succès sans se laisser envahir.

A 5 h il est déjà au Parc historique de la canne à sucre. Une petite réunion avec son équipe pour une mise au point. Il déambulera plus tard entre la scène et le régis pour s’assurer que le son est parfait. Il chantera… un avant-goût et j’y pren-drai goût. Mais d’abord, il accorde une interview à l’animatrice de « Coulisse », Pascale Solages. Quand on m’a demandé de lui passer un blush au visage, j’ai hé-sité trois secondes sans savoir pourquoi. Plus près de lui j’ai pu le voir vraiment, sa

Corneille très discret

fatigue et ses yeux. Il est minuit et demi lorsque Corneille monte la scène, trop sexy dans son blouson noir. Je le regarde dans les écrans en me demandant pour-quoi n’ai-je pas demandé à être prise en photo avec lui ? Pourquoi n’ai-je pas osé lui dire, discrètement, que beaucoup de ses chansons m’ont profondément nourrie ?

Gaëlle Bien-aimé

Le grand cœur des élèves du collège Ma-rie Anne s’est encore manifesté. Cet établisse-ment dirigé par les sœurs de Saint-Anne est depuis longtemps connu pour ses activités à caractère caritatif. Le samedi 6 avril 2013, à travers sa promotion sortante, la terminale DECLIC en l’occurrence, une journée de bon-heur a été offerte à une centaine d’enfants venus de différents orphelinats de la capitale.

« Afin de montrer à ces enfants déshérités de 5 à 12 ans qu’ils sont un maillon important de la société », comme le répétait Jowana Calistène, l’une des élèves organisatrices, une journée entière d’activités ludiques leur a été préparée. Jeux, danse, restauration, distribution de cadeaux, le tout coordonné au détail près par les filles de la philo du collège Marie Anne. Au refuge des religieux du Juvénat, à Pétionville, de 8 h am à 4 h pm, les petits, avec une équipe d’animateurs bien montée, se sont trop bien récréés ce samedi-là. Sous les regards recon-naissants des représentants des orphelinats participants et les sourires satisfaits des sœurs Marjorie et Marlène et de plusieurs professeurs du collège.

Les philosophes du CMA, aidées de quel-

ques camarades des promotions de rhéto et de seconde, se sont investies à cent pour cent et ont donné ce qu’il y a de meilleur en elles pour montrer à ces enfants qu’ils sont comme tous les autres et qu’ils méritent aussi d’être heureux, d’espérer.

Il suffisait seulement d’être présent une minute sur les lieux pour mesurer l’ampleur de ce geste qui est sans nul doute venu du fond du cœur. De l’animateur (Pipo) plein de fougue aux religieuses qui se sont mises au jeu, en passant par les filles soucieuses de satisfaire à chaque enfant, l’ambiance a été des plus folles… et des plus tendres. Si ce n’était pas Pipo qui faisait chanter et danser avec des mimiques originales, c’était un visiteur qui transformait la cour de jeu en un train avançant au rythme des haut-parleurs, ou encore des groupes d’animatrices qui sautaient à la corde ou bien jouaient aux cartes ou au ballon avec les petits. Rires. Cris. Totale détente.

La visite surprise du père Désinord, le mythique « Dictionnaire » du fameux concours J’épelle au Soleil, n’a fait que rajouter à la bonne humeur générale de cette longue, fatigante mais surtout amusante journée. L’immortel

DECLIC renddes orphelins heureux

‘’Papiyon papi’’ a encore fait sensation. Le prêtre, devant la caméra de Télé Soleil, a félicité le travail des filles du collège Marie-Anne et a de-mandé de pérenniser cette entreprise combien louable.

«Notre Dévouement pour l’Evolution de notre Culture dans un Labyrinthe d’Intelligence et de Concertation». La terminale DECLIC l’a fait ! Oui, les filles du Collège Marie Anne ont réalisé une activité dont les répercussions doivent sensibiliser d’autres écoles, d’autres jeunes… Afin de dire aux tout petits de n’importe quelles conditions qu’ils sont immanquablement l’avenir d’Haïti.

Ce samedi-là, quatre heures de l’après-midi avaient sonné trop rapidement. L’on voulait en-core rire, jouer, manger et recevoir des cadeaux.

Jean-Philippe [email protected]

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316 avril 2013No 839

Le maestro et propriétaire de Nou Krezi, Dominique David Dupoux (Davi-doff), qui se disait fatigué le vendredi 12 avril 2013 et qui n’écartait pas la possibi-lité de prendre un « break », décide, après les départs en cascade ces temps-ci de presque tous ses musiciens dont les plus récents Stanley Georges, Ti Bass, James C et Berto, de mettre fin à l’existence de ce groupe. Ce qui attriste plusieurs opéra-teurs culturels, mélomanes et simples observateurs.

Quelques heures après l’annonce du départ de ces chanteurs ainsi que l’indisponibilité de son jeune guitariste Wadson Jean-Baptiste (qui se trouve ac-tuellement en Floride), sans compter les plaintes de manque de communication interne d’autres membres de l’équipe qui se, une réunion était prévue le samedi 13 avril 2013 chez Pascale Titus (Funky) du staff managérial pour plancher sur le délicat dossier. Après la rencontre qui semble n’avoir porté fruits, une note officielle annonçant la fin de l’existence de Krezi s’en est suivie.

Dans cette note de presse datant du dimanche 14 avril 2013, la forma-tion musicale Nou Krezi et son conseil d’administration disent tenir à remercier tous ceux et celles qui ont contribué à l’évolution du groupe et ont su être présents durant ses bons et mauvais mo-ments. Ils disent particulièrement tenir à transmettre leur affection aux médias, aux promoteurs, aux sponsors, aux fans et aux amis de Nou Krezi. « Nul n’a besoin de relater les diverses péripéties que nous avons dû surmonter pour mainte-nir une position dans le marché musical haïtien (HMI). Toutefois, nous sommes fiers d’en avoir fait partie. Nous félicitons et encourageons tous ceux qui travaillent quotidiennement pour promouvoir la musique haïtienne, plus précisément le Kompa à travers le monde. Nous hono-rons le courage, la persévérance, la créa-

tivité de nos musiciens et de tous ceux qui ont parcouru ce chemin avec nous depuis Krezi Mizik jusqu’à Nou Krezi. Nous leur souhaitons beaucoup de suc-cès et de prospérité dans leur prochaine aventure. Nous ne saurions oublier nos frères et sœurs, nos Krezi fans, notre team Krezi, tous les Krezi qui nous ont encadrés et ont su apprécier notre talent. Sept années se sont écoulées grâce à votre soutien, vos mots d’appréciation et votre présence. Sept années de joie, d’amusement, de bonne musique, de bon Kompa. Nous vous serons toujours reconnaissants ; et si nous devrions renouveler cette expérience, juste pour vous, nous le ferions sans hésitation.

C’est donc avec beaucoup d’amer-tume que nous sommes contraints de surseoir toutes activités au nom du groupe. Que ceci soit effectif dès publica-tion de cette note. Toutes bonnes choses ont une fin. Le moment est donc venu de tirer notre révérence et de vous saluer. Avec le cœur lourd, nous vous disons au revoir et encore une fois Merci », ont écrit les responsables de Nou Krezi.

Rappelons que ces derniers temps, Junior Roy et Pascale Titus (Funky) étaient les principaux chargés du staff managérial de Nou Krezi.

Signalons aussi que depuis son absence au carnaval national au Cap-Haïtien les 10, 11 et 12 février 2013 (ce qui avait beaucoup frustré musiciens et responsables de Nou Krezi), le groupe a passé environ quatre mois sans s’afficher. Le calme plat.

Que fera David Dupoux après Nou Krezi ?

L’annonce de la fin de Nou Krezi fait l’objet de beaucoup de commentaires entre amis, dans la presse et sur les dif-férents réseaux sociaux. Même ceux, di-rectement ou indirectement, qui avaient exclu la formation musicale du dernier

Nou Krezi krazeLa formation musicale perdait de plus en plus de collaborateurs depuis sa création en 2005 jusqu’à sa disparition aujourd’hui de la scène musicale. Citons Roosevelt Jean Noël, Michaël Benjamin, Philippe et Fabiola Dupoux Léger, Maurice Prosper, Donald Bourdeau, Ralph Samedi, Black EZ, Tchoopy, Junior Bourdeau, Stanley Georges, Délices, Sergo et Ti Bass.

carnaval national au profit de certains groupes et artistes ou qui refusaient de l’aider à survivre se disent touchés par la décision des responsables de tourner la page Nou Krezi.

Pour le moment, David Dupoux, fatigué, découragé du sort de Nou Krezi après avoir mené toutes sortes de com-bat pour sauver et tenir en vie le groupe, semble depuis ces dernières semaines s’adonner uniquement à ses activités personnelles. Nous avons appris que le maestro, qui a n’a pas encore intervenu

dans les médias après la publication de la dernière note de presse de Nou Krezi, aurait décidé de prendre un recul d’environ six mois. Après ce répit, il se pourrait que le maestro continue avec la musique, selon notre source. Il s’impliquerait dans la pro-duction, la préparation d’album, la composi-tion de musiques…

Par ailleurs, le maestro David Dupoux n’aurait pas totalement écarté la possibilité de monter à l’avenir un nouveau projet de groupe musical, qui vaille vraiment la peine à ce moment-là. Ce devrait être un groupe autosuffisant. S’il ne trouve pas un chanteur qui a le même statut que lui et qui a de réelles capacités, « qui fasse le poids », cela ne l’intéresserait pas de former un nouveau groupe musical. Affaire à suivre !

Entre-temps, adieu Krezi !

Gilles Freslet ([email protected])

Le FILM de notre amour : Trop souvent j’ai eu La Peur d’Aimer… Je voyais en toi La Rebelle. Mais aujourd’hui je veux te dire I love you, Anne. Je suis prêt à sauter les Barikad pour te retrouver. Je veux effacer les Cicatrices du passé, Que les Gens d’ici voient combien Chéri, je t’aime. Avec toi dans ma vie, je ne serai pas Millionnaire par erreur. Je me sentirai comme Bouki nan Paradi ou encore comme L’homme sur les quais. Sur tout ce que j’entreprendrai s’abattra Une pluie d’Espoir. Sur nos corps soufflera un Vent du désir. Je t’aurai Au-delà de la peau, Skin Deep... très deep. Alors je n’aurai pas à de-mander à Arnold Antonin Le droit à la parole. Je serai le Réalisateur de cette idylle...

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4 16 avril 2013No 839

La nouvelle génération en action...

MaestroRicky et une amie

Le public semble bien aimer l’animation

De dwèt anlè : Peace !Gérald et Ricky sont définitivement bien entourés

Dino, Isabelle et Alexandre posent

pour TicketYvetot et Luck Mervil apprécient la soirée Patrice Cavé (à droite) et un ami

ALLO TOXIC !!! Bon retour sur la scène musicale

C’était pas la grande foule, mais le compas était bon

Konpa Events était bien présent

Un couple venu pour le compas lové de

Toxic

Trois jolies Tickettes

Pascal et des amis

Toxic à The Backyard

K-Zino à Garden Studio12-04-2013

12-04-2013

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516 avril 2013No 839

10-04-2013

Marco : « M kite Barikad Crew »Il semblerait que le serment de «

Goumen pou sa w kwè, Jiskobou » vient d’être brisé par l’un des membres de Barikad Crew, Marco. Suite aux incidents qui ont eu lieu le samedi 13 de ce mois au club « Baz La », le chanteur Marco a déclaré qu’il ne fait plus partie du groupe Barikad Crew. Le chanteur et son équipe « DaMarco Entertainment » organisent des programmes socio-récréatifs de temps à autre. L’invité spécial du pro-gramme du samedi dernier à « Baz La » fut Barikad Crew… Mais seulement Izolan était en voyage ; Condagana exerçait sa profession de policier ; Bricks et Brital avaient quitté le club avant la prestation du groupe. Face à ce forfait, Marco a pris le micro pour exprimer son mécontentement avant de lancer qu’il ne fait plus partie du groupe. Une bagarre a éclaté entre Marco et d’autres personnes qui voulaient lui obstruer la route au moment où il manifestait le désir de descendre de la scène. Contacté à ce sujet, aucun des concernés n’a voulu prononcer le moindre mot à ce sujet. Toutefois, Ticket vous tiendra au parfum de l’évolution de la situation.

Steves J. Bryan « Majistra Pétion-Ville »

Détrompez-vous, car Steves J. Bryan alias The Sniper n’est pas le numéro de la mairie de Pétion-Ville ! « Majistra Pétion-Ville » n’est que le titre de son dernier freestyle en date. Ce morceau a été enregistré au studio d’enregistrement High Mind Intertainment sous la direc-tion de Nice Beatz. Il actuellement est

Dans le rapDans le rapdisponible sur plusieurs réseaux sociaux dont Facebook, Twitter, etc. The Sniper nous informe que le freestyle marque le lancement de sa prochaine mixtape créole. Selon les confidences du rappeur, sa vidéo sera en ligne durant la semaine prochaine. Bon travail pour The Sniper, qui enchaîne track après track dont «Game of hearts» avec Niskaa, une adap-tation anglaise de « Fè wana mache », « E li l ye » et « Majistra Pétion-Ville ».

«Check 1 Show » rien que pour le rap

« Check 1 show » se veut un show multimédia télévisé, animé par Marcelin Langlois aka “Squady” (Radio Vasco de la Radio Digital, Radio RFM) et Jean Marc Jeanty aka “Shinner” (Radio Vasco, Radio de la Digital). Le public cible de ce show n’est autre que les jeunes. L’objectif de ce show est de prioriser les tendances urbai-nes telles que Rn’B, rap, house… à avoir une promotion digne de leur trempe. Check 1 Show détient une grande plage de diffusion cybernétique qui lui a été léguée via les sites : www.ayitisakapfet.com, www.rezopam.com, www.youtube.com et autres. Pour l’instant, les anima-teurs de ce show veulent envahir les ré-seaux sociaux tels avec le support de Ma-rina107 y compris la chaîne 32. « Check 1 show » est disponible sur «youtube/check1show», «Facebook/check-one show» et «twitter/@check1show». «Check 1 Show» reste et demeure la propriété de Marcelin Langlois et de Jean-Marc Jeanty.

Wendy Simon

Izolan, l’ambassadeur de Barbancourt. tire les numéros des gagnants

Alo! se Carel Radio One

Carel Pèdre, Aurélie Armand, Izolan et J Perry posent pour Ticket

J. Perry tire les numéros des gagnants

Tirage Barbancourt

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Lundi 15 et mardi 16 avril 20136

Entre le Baltimore et l’ASM di-manche au parc Levelt, la dé-faite était interdite pour l’une ou l’autre des deux formations.

Leader avec un point d’avance avant cette journée, toute victoire de l’ASM renforcerait sa position au classement, et celle du Baltimore supposerait aussi un changement au niveau du classe-ment. Le vice-leader deviendrait alors le nouveau leader de la compétition.

Sans Peter Germain et Saint-Louis Jude suspendus, on croyait que le Baltimore serait en difficulté bien que jouant sur sa pelouse. Mais, un but d’Ednerson Raymond dès la 14e mi-nute et le tour est joué. Le Baltimore s’impose 1-0 et ravit la première place à sa victime du jour qui se trouve re-légués désormais à la 2e place.

Le Tempête se replaceBattu lors de la 6e journée par

le Baltimore, le Tempête a retrouvé la spirale de la victoire en alignant deux succès pour se hisser à la 4e place du classement de la compéti-tion. Dimanche, c’est le Cavaly qui a été la victime de la formation « Bèl kolonn ». Jouant pourtant à domicile, le Cavaly avait l’avantage du terrain, mais ayant muselé Kimberly François, le buteur de qui dépend le Cavaly (Cavaly a inscrit 3 buts en 8 journées de compétition, 3 buts de Kimberly François), le Tempête pouvait alors attaquer et inscrire l’unique but de la partie sur une réalisation de Ronaldo François à 5 minutes de la fin de la rencontre.

Le Tempête s’impose alors 1-0 à l’extérieur et prend la 4e place avec le même nombre de points que le Victory, mais une différence de buts légèrement inférieure.

Ça ne va plus au Racing Club Haïtien

Au Stade Sylvio Cator plus de 4 000 spectateurs avaient fait le dé-placement dimanche pour assister au face-à-face entre le Racing Club Haïtien jusque-là 3e et l’Aigle Noir qui occupait la dernière place avant cette journée. Pour l’entraîneur Beauvais, le ciel était menaçant puisqu’après 7 journées l’Aigle comptait cinq re-vers, une victoire et un nul et courait après une nouvelle victoire depuis six journées. Il aligne une formation composée de : Wellington Agre-mente - James Germain, Jean Paulin (capt), Damier Jeff, Shelove Compère - Ronald Baptiste, Guilliano Philippe, Nerlin Saint-Vil, Hérode Geffrard - Wedson Anselme et Johnley Chéry.

Pour le Racing Club Haïtien, qui n’a plus gagné depuis le 24 mars, l’entraîneur Pierre André Dorvilus commençait à avoir du souci. Le Ra-cing Club Haïtien devait renouer avec la victoire. Aussi, a-t-il choisi de jouer

avec : Origène Joaffson - Roberto Ulysse, Jean-Louis Kemley, Casséus Marlos, Michel Wilson - Noel Syl-vestre, Zile Rodney (capt), Monuma Constant Jr, Serge Louis - Fritznel Louis et Simon Frédéric.

Dès le coup d’envoi, les hommes de Pierre André Dorvilus multiplient les initiatives mettant un peu la pression sur une formation de l’Aigle qui subit l’orage sans pour autant rompre. Surveillant l’adversaire et tentant de planter de temps à autres une banderille dans son flanc, l’Aigle Noir semblait pourtant condamner à subir un sixième revers. Jusqu’à la 36e minute et ce centre de l’Aigle dans une défense du Racing stati-que. La passe de Wedson Anselme pour Johnley Chery est impeccable. Mais là encore, le public doutait de la capacité de ce dernier, qui s’est fait des ennemis parmi les spectateurs à cause du nombre de buts manqués en sélection, à bien exploiter l’of-frande qui lui était offerte. Johnley les surprendra tous. Sa réception de balle, son coup de rein dévastateur, sa conduite de balle à la Romario et sa frappe classique qui fait penser au génial brésilien laissent pantois. Le public ne peut alors qu’applaudir ce but d’anthologie. L’Aigle mène 1-0 et ce sera le score à la mi-temps.

En seconde période, le match pa-raît plus équilibré, mais constamment les avants du Racing viennent buter sur la défense de l’Aigle. Alors on part depuis derrière, et c’est Monuma Constant qui égalise à 10 minutes de la fin de la partie. L’Aigle semble attéré et le Racing en profite pour essayer de l’enfoncer, mais il ne restait plus qu’une seule des trois minutes additionnelles accordées par l’arbi-tre, lorsque Wedson Anselme profite d’une hésitation dans la défense pour redonner l’avantage à l’Aigle Noir

d’une frappe somptueuse du pied droit. Ce sera définitif. Le Racing ne se relèvera pas, et l’Aigle Noir aban-donne la dernière place du classement à l’America grâce à cette victoire 2-1 aux dépens du Racing.

Résultats complets de la 8e soirée du championnat national Digicel de D1

Samedi 13 avrilStade Sylvio CatorDon Bosco - Victory SC de Jacmel

2-2Dimanche 14 avrilParc AngladeAS Petit-Goave - America des

Cayes 1-1Parc Levelt de Saint-MarcBaltimore - AS Mirebalais 1-0Parc Saint-VictorFICA - Valencia 1-1Parc Saint-Jean de GressierCavaly AS - Tempête de Saint-

Marc 0-1Stade Sylvio CatorAigle Noir - Racing Club Haïtien

2-1Au classement des buteurs, l’atta-

quant du Don Bosco, Péguero Jean-Philippe, reste en tête avec 5 réalisa-tions. Il est suivi de Dumy Fédé (Don Bosco), Kimberly François (Cavaly), Amy André (Valencia) et Val Hans Gardy (ASPG) et Wedson Anselme (Aigle Noir) avec 3 buts chacun.

Enock Néré

[email protected]/[email protected]

twitter : @nenock

Championnat national “DigiCel” De D1: J8

Des chocs et du plaisir

RAPHAEL FÉQUIÈRE

LA GOUTTE D’OH!

Aujourd’hui comme hier

En février 1986, le numéro un de la Fédération internatio-nale de football association, le

Brésilien Joao Havelange, dans le cadre d’une tournée dans les pays du football de la Caraïbe, mit les pieds en Haïti après avoir différé à deux reprises sa visite.

Son voyage dura deux jours. Une tournée de campagne. En ce temps-là, ni projet goal ni réfection du stade Sylvio Cator n’ont servi de prétexte pour l’ordre du jour du programme de Joao Havelange.

Deux décades plus tard, son successeur, le Suisse Joseph Blatter, entre en scène en Haïti comme il le fit en 2001 avec Michel Platini.

Aujourd’hui comme hier, le tête-à-tête FHF /FIFA appelle à la réflexion sur des problèmes immé-diats du football haïtien.

Le temps est à la modification de notre comportement dans nos relations bilatérales avec l’instance suprême. Par exemple, la question des nouvelles dispositions à pren-dre pour la réalisation des élec-tions fédérales devrait préoccuper Blatter.

Il nous vient à l’esprit une note laconique de Jérome Valcke, confirmant que les prochaines élec-tions de la FHF devraient respecter la ligne instituée par la FIFA quant au déroulement du processus. On verra bien!

l’aigle noir domine d’un cheveu le Racing Club haïtien au score (2-1) (photo : Yonel louis)

En dominant l’Association Sportive de Mirebalais, leader de la compétition avant la 8e journée, 1-0, le Baltimore a pris seul, la tête du classement du championnat national « Digicel » de D1. Le Tempête, vainqueur du Cavaly en déplacement, a fait l’autre bonne opération du jour pour se hisser à la 4e place du classement

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Lundi 15 et mardi 16 avril 2013 7

No Clubs PTS J G N P BP BC Diff.1 Baltimore 15 8 4 3 1 7 3 +42 AS Mirebalais 13 8 3 4 1 5 3 +23 Victory SC 12 8 3 3 2 8 6 +24 Tempête FC 12 8 3 3 2 7 6 +15 Valencia FC 11 8 2 5 1 7 5 +26 Racing CH 11 8 3 2 3 6 8 -27 Don Bosco 10 8 2 4 2 11 11 08 FICA 10 8 2 4 2 5 7 -29 *Cavaly AS 9 8 2 3 3 3 4 -110 AS Petit-Goave 9 8 2 3 3 7 8 -111 America FC 6 8 1 3 4 4 7 -312 Aigle Noir AC 7 8 2 1 5 7 9 -2

CLASSEMENT APRES LA 8E JOURNEE DE D1

Sepp Blatter en HaïtiLe président de la Fédération internationale de Football Association Sepp Blatter est arrivé en Haïti ce lundi pour une visite de 24 heures.

A son arrivée à l’aéroport interna-tional Toussaint Louverture, le président de la FIFA, pour qui on a déroulé le tapis rouge, a

été accueilli par la ministre des Sports, Mme Magalie Racine; le président de la Fédération haïtienne de football, Yves Jean-Bart accompagné, de son secrétaire général, Carlo Marcelin; du directeur technique national, Wilner

Etienne, de l’ancien international haïtien Ernst Jean-Baptiste dit Zé Nono, et du conseiller du président de la République, Roro Nelson, et d’un membre du comité de la Fédération haïtienne de football, Mme Monique André.

Chaudement applaudi par une forte délégation durant son passage sur le tapis rouge jusqu’au salon diplomatique, le premier homme du football mondial a reçu plusieurs ger-bes de fleurs d’un groupe de jeunes footballeurs et footballeuses avant de se reposer quelques minutes au salon diplomatique en compagnie de ses responsables de sécurité, du responsable de presse de la FIFA, du responsable de développement au niveau de la région d’Haïti, Angénie Khanaïi.

Au cours de sa visite en Haïti, l’homme fort du football mondial dinera en conpagnie des responsables du football haïtien, de plusieurs hom-mes d’affaires haïtiens, de plusieurs responsables politiques et de plusieurs directeurs de médias.

Ensuite, il sera reçu par le prési-dent de la République, S. E. Joseph Michel Martelly avant de visiter éven-tuellement le stade Sylvio Cator, puis procédèra à l’inauguration du Centre Sepp Blatter où les locaux de la Fé-dération haïtienne de football, mais aussi des dortoirs ont été construits après le séisme du 12 janvier 2010 et où plusieurs terrains de football munis d’éclairage sont actuellement

en construction.“Ca fait longemps que je projetais

de visiter Haïti, mais le voyage a plu-sieurs fois été reporté pour des raisons

diverses”, a-t-il déclaré à la ministre des Sports, Mme Magalie Racine, après avoir présenté ses accompagna-teurs au président de la Fédération haïtienne de football répondant à ce dernier qui lui avait présenté son entourage. Ensuite, sans faire de déclaration à la presse, il a quitté le salon diplomatique à destination de son hôtel, le Oasis .

C’est la première fois que le pré-sident de la Fédération internationale de Football association (FIFA) visite

Haïti depuis le séisme du 12 janvier 2010, mais c’est la 2e fois qu’il visite le pays depuis son accession à la tête de la FIFA en 1998.

Le président de la FIFA qui a transmis les salutations du ministre des Sports dominicain à la ministre des Sports d’Haïti, Mme Magalie Racine, arrive en Haïti à l’issue d’une visite de la République voisine.

Enock Néré/[email protected] [email protected]

twitter : @nenock

le président de la FiFa , Sepp Blatter accueilli à sa descente d’avion par la ministre des Sports magalie Racine (photo : Yonel louis)

accolade entre les présidents Blatter (FiFa) et Jean-Bart (FhF) (photo : Yonel louis)

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8 16 avril 2013No 839

Seulement neuf heures. Les voitures de police à l’entrée et le va-et-vient des petits vendeurs de cartes accro-chent mon regard. Ce soir, c’est un parc assez rempli qui m’accueille, malgré la

rareté de gazoline. A l’intérieur, il n’y a pratiquement plus de tables vides. Le carré des VIP est soigneusement gardé par des vigiles en chemise blanche et pantalon noir qui invitent ceux qui n’ont pas de réservation à faire demi-tour. Si bien qu’ils sont nombreux ceux qui sont à la recherche d’un chaise vide ou de coin tranquille pour passer la soirée qui a déjà commencé.

Le concert commence avec Team Lo-bèy. A regarder leur prestation de ce soir, ils portent bien leur nom au propre com-me au figuré. Leur tenue vestimentaire fait tache d’huile à cet événement où la plupart des gens sont sur leur trente-et-un. Ils nous refilent un répertoire auquel nous sommes déjà habitués, leur merin-gue carnavalesque incluse. Si les rumeurs de disjonction n’ont cessé de se répandre dans le courant de la semaine, l’absence de Pooh Bear laisse perplexe et tend à confirmer qu’avec cette épaisse fumée que le torchon brûle au sein de la bande. Dans le line up, Team Lobèy semblait de trop, hélas, ils nous donnent raison.

Après Team Lobèy, c’est J-Perry qui arrive. Son entrée avec « Enjoy » draine deux fois plus de monde devant la scène que son prédécesseur. Il chante ensuite « One life to live », la nouvelle chanson qu’il a vraisemblablement ajoutée à son répertoire pour l’occasion. Puis l’artiste reprend son sempiternel « Dekole ». Pour la énième fois, ce dernier tube produit un bel effet. Jeunes et moins jeunes, mains en l’air, reprennent sans la moin-dre difficulté le refrain de cette musique entraînante, si ce ne sont les couplets en entier. Sa prestation différente de ses dernières apparitions sur scène, révèle un artiste plus mature et moins timide. Mais J-Perry a le mérite de justifier son ticket de participation à ce spectacle. Prestation courte, mais réussie.

A J-Perry succède Luck Mervil, notre mégastar internationale. D’entrée de jeu, il entonne « Les sans-papiers », un tube tiré de la célèbre comédie musicale « Notre-Dame de Paris » mais qui laisse la majorité indifférente. De noir vêtu, il a pensé à enlever sa veste qui paraissait de trop. Dans son maillot à col V agrémenté d’un tambour argenté sur le devant, on devine aisément ses muscles bien dessi-nés, sans doute le fruit de longues heures d’exercices au gym.

Avec « Mezanmi », « Piwouli », «

Solitude » et « Ti Mari », Luck laisse en-trevoir son grand son talent. Il y a dans ses mouvements beaucoup d’agilité, d’énergie et une étonnante sensualité. Les notes sucrées produites par Kéké Bélizaire, Fabrice Rouzier, Ti Bass et le batteur qui l’accompagnent avec brio se mélangent aux fluctuations douces et chaleureuses de la voix de Rude Luck et incitent à la danse, à faire danser le bas-ventre surtout. Et justement, devant moi, un couple succombe. Sur cette piste de danse improvisée, leurs corps s’épousent, ondulent au rythme de ce konpa aux saveurs de miel porté par la voix de Luck. C’est bien, mais certains avouent avoir une impression de déjà-vu. A quand un nouvel album et de nouveaux hits, Luck ?

Après ce moment fantastique, c’est au tour de Ti Mario, un des maîtres à penser de Team Lobèy, de gravir le podium pour présenter auprès du public un nouvel artiste qu’il compte produire. Il s’appelle Fernando. L’enchaînement crescendo du batteur, du bassiste, du guitariste et du keybordiste pour l’introduire est amusant. Fernando commence par une interprétation de « When a woman loves », un morceau de R Kelly. La voix est là. A travers les musiques qui suivent il se démène comme un petit diable dans un bénitier pour épater le public, mais dommage, le produit n’est pas fini. Il y a beaucoup de travail à faire. Qui a jamais dit qu’une voix agréable et des déplacements incessants sur une scène suffisaient pour consacrer un artiste ? Au boulot, Fernando.

De concert avec Fernando, Ti Ma-rio, présente « Tic Tac », une nouvelle musique qu’il a composée. Là encore, il y a beaucoup d’improvisation dans l’air et un manque de coordination nuisible. Sans méchanceté, le long duo Ti Mario-Fernando détonne gravement dans le spectacle. D’autant plus que cette vul-gaire petite tape de Fernando aux fesses de l’une des danseuses se trémoussant devant lui ne le met guère à son avan-tage devant le public sélect qui a fait le déplacement. Derrière moi, une dame d’un certain âge déplore vertement ce geste très osé.

Encore un intermède assuré par Jeffrey Mix, et vient le moment tant attendu. La cerise sur le gâteau. Le clou de la soirée. Corneille. Il fait une rentrée triomphale. L’artiste reconnaît avoir été rarement accueilli d’une telle façon ailleurs. C’est normal, on avait terrible-ment soif de lui. Il est minuit passé, mais pour ses fans, qui le rejoignent volontiers au devant de la scène, la nuit ne fait que commencer.

L’artiste entonne avec « L’espoir en Stéréo », puis enchaîne « Rome », « Les simples choses », « Quand Paris t’appelle », « Seul au Monde », « Les marchands de rêves », « Le bon Dieu est une femme », « Dis-moi que tu m’aimes », « Elle » en duo avec Marco Volcy, « Tu mérites mieux » un titre qui sera sur son prochain album, « Rêves de star », « Avec Classe », « Ensem-ble », « Le jour après la fin du monde », et « Des pères, des hommes, et des frères ».

On fait le tour de ses quatre albums francophones, mais seulement les deux premiers sont très connus en Haïti. Peut-être aurait-on dû penser à médiatiser les tubes de son dernier album, « Les Inséparables », bien avant sa venue en Haïti. Ces hits d’ailleurs n’atterrissent pas trop ici. Toutefois, par amour, le public écoute. Il chante les refrains qu’il connaît. Avec entrain il danse. Corneille fascine, simplement.

Dans le feu de l’action, Corneille se déplace beaucoup, et on a l’impression qu’il veut explorer chaque centimètre de ce stand bien décoré. Devant lui, des fans, des femmes pour la plupart, se livrent une lutte acharnée. Ils lorgnent et envient chaque sourire, chaque regard. Ils lui cueillent avec frénésie chaque poignée de main qu’il a le temps de leur gratifier. En une heure et quelques poussières de minutes et pas moins de quatorze titres, le public en a eu pour son compte. Corneille nous laisse sans crier gare. Et le public en fait de même. Le concert est terminé, pas de bonus, pas de méga hit à rapporter chez soi.

Dans l’ensemble, c’est une belle pres-tation qui nous fait découvrir, outre le talent de Corneille, trois de nos compa-triotes, des musiciens émérites qui ont accompagné Corneille dans son show. On parle alors du bassiste, du batteur et de Marco Volcy, keybordiste et directeur musical. Notre orgueil en est tout flatté.

Marc Anderson Brégard fut le Mc de la soirée. Il s’en est sorti de fort belle ma-nière, malgré certaines petites béquilles de langage. Quant à Jeffrey Mix, qui s’as-surait de combler les temps morts de ce spectacle, en jonglant avec les tendances hip-hop, rabòday, reggae, raga, dance-hall, il a peut-être diverti les jeunes, mais les gens d’un certain âge en on eu assez à certains moments. Encore une fois, nous avons raté une occasion en or pour vendre notre musique, notre culture.

Ce concert, qui a été diffusé en direct sur certaines stations de télévision, a été réussi. Les gens on bravé une pénurie de carburant pour y participer. Dame pluie ne s’est pas pointée, fort heureusement, puisque comme à l’ordinaire, il n’y a pas eu de plan B. Certains des managers et

chanteurs ont tenu leurs promesses, d’autres doivent mettre leurs pendules à l’heure. Il a manqué à cette soirée une étincelle pour la rendre explosive, comme le premier qui eut lieu en 2011. J-Perry, Luck Mervil et Corneille ont charmé nos oreilles et flatté nos sens. Toutefois, on part avec un goût d’inache-vé. Dans l’esprit, on se dit une fois c’est très bien, deux c’est bien, mais pour la troisième, on met un sacré point d’inter-rogation. C’était bon, mais on veut autre chose. On en veut beaucoup mieux. De bons line-up, d’autres grands artistes et de superbes live performances aussi.

Winnie Hugot [email protected]

Merci Corneille

Finalement il est venu. Le Parc Historique de la canne à sucre, a accueilli Corneille le samedi 13 avril. Précédé de Team Lobey et J-Perry, de Luck Mervil, le public a eu droit à une belle prestation. Cependant, ce concert qui a suscité beaucoup d’attentes récolte un succès mitigé cette fois. Il a régné de l’euphorie, de la joie et une certaine déception aussi. Revivez, ou vivez tout simplement, les moments forts de cette soirée.