Actualités Nouveau livre J.-M. Lachapelle, H.I. Maibach Patch testing Prick testing. A practical guide. Springer éditeur, Heidelberg, 2003, 189 pages. Cet opus de 189 pages de format « poche » est écrit par deux seniors de la dermato-allergologie, sous les auspices de l’ICDRG (International Contact Dermatitis Research Group). Il traite de façon didactique des techniques de tests allergologiques, replacées dans leur contexte de démarche diagnosti- que : on y sent l’âme du praticien éprouvé. Les descriptions cliniques et physio-pathologiques des grands syn- dromes pour lesquelles ces tests sont indiqués sont claires, parfois très dé- taillées. La méthodologie des différents types de tests est bien expliquée, y compris les pièges. On y trouve quelques batteries types. J’ai aimé le chapitre sur les « patch-tests d’atopie » et ses prudentes remarques concernant leurs réalisation et interprétation, le chapitre « urticaire de contact et dermatites de contact aux protéines », ainsi que la des- cription de cotation de la pertinence des épidermotests. Deux perles blan- ches : le portrait de la mystérieuse ICDRG (à l’origine de la batterie de tests épicutanés éponyme et à laquelle appartiennent les deux auteurs) et les remarquables algorithmes bruxellois pour le diagnostic des dermatites des mains. Deux critiques : le court chapitre « photo-patch testing » mériterait quelques modifications ; je ne pren- drais pas exemple sur la Fig. 3.5. (la pose des patchs en bloc majore l’incon- fort et le risque de décollement). Une privation : il aurait été utile d’indiquer comment tester la plupart des produits finis apportés par nos malades (vernis à ongles, colles, peintures, huiles de coupe, shampooings...), par exemple dans un petit tableau. On trouvera ceci dans les manuels ou le livre d’A. de Groot dont les références apparaissent dans le chapitre « suggestions de lec- ture ». Il n’existe actuellement pas d’équiva- lent à ce manuel peu coûteux que je recommande vivement. Son esprit rap- pelle parfois celui de certains traités d’auteurs tels que Jean Foussereau, où l’expérience des rédacteurs facilite considérablement la transmission du message. Ce livre est déjà dans ma poche, annoté au crayon mine : j’es- père qu’il sera un solide soutien à la formation des plus jeunes et à votre pratique dermato-allergologique. En anglais, « of course », ce qui n’empê- che pas d’espérer un équivalent en français. C.-J. Le Coz Strasbourg 519 Ann Dermatol Venereol 2004;131:519

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J.-M. Lachapelle, H.I. MaibachPatch testing Prick testing.A practical guide.Springer éditeur, Heidelberg, 2003,189 pages.

Cet opus de 189 pages de format « po-che » est écrit par deux seniors de ladermato-allergologie, sous les auspicesde l’ICDRG (International ContactDermatitis Research Group). Il traitede façon didactique des techniques detests allergologiques, replacées dansleur contexte de démarche diagnosti-que : on y sent l’âme du praticienéprouvé. Les descriptions cliniques etphysio-pathologiques des grands syn-dromes pour lesquelles ces tests sontindiqués sont claires, parfois très dé-taillées. La méthodologie des différentstypes de tests est bien expliquée, ycompris les pièges. On y trouve quel-ques batteries types. J’ai aimé le chapi-

tre sur les « patch-tests d’atopie » et sesprudentes remarques concernant leursréalisation et interprétation, le chapitre« urticaire de contact et dermatites decontact aux protéines », ainsi que la des-cription de cotation de la pertinencedes épidermotests. Deux perles blan-ches : le portrait de la mystérieuseICDRG (à l’origine de la batterie detests épicutanés éponyme et à laquelleappartiennent les deux auteurs) et lesremarquables algorithmes bruxelloispour le diagnostic des dermatites desmains. Deux critiques : le court chapi-tre « photo-patch testing » mériteraitquelques modifications ; je ne pren-drais pas exemple sur la Fig. 3.5. (lapose des patchs en bloc majore l’incon-fort et le risque de décollement). Uneprivation : il aurait été utile d’indiquercomment tester la plupart des produitsfinis apportés par nos malades (vernisà ongles, colles, peintures, huiles de

coupe, shampooings...), par exempledans un petit tableau. On trouvera cecidans les manuels ou le livre d’A. deGroot dont les références apparaissentdans le chapitre « suggestions de lec-ture ».Il n’existe actuellement pas d’équiva-lent à ce manuel peu coûteux que jerecommande vivement. Son esprit rap-pelle parfois celui de certains traitésd’auteurs tels que Jean Foussereau, oùl’expérience des rédacteurs faciliteconsidérablement la transmission dumessage. Ce livre est déjà dans mapoche, annoté au crayon mine : j’es-père qu’il sera un solide soutien à laformation des plus jeunes et à votrepratique dermato-allergologique. Enanglais, « of course », ce qui n’empê-che pas d’espérer un équivalent enfrançais.

C.-J. Le CozStrasbourg

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Ann Dermatol Venereol2004;131:519