Nouveau refuge de la SPA Valais

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Pourquoi un nouveau refuge en Valais?

Le refuge actuel d’Ardon est vétuste et ne répond plus aux exigences légales. De plus, dès fin 2015, il sera la seule structure officielle apte à héberger des chats et des chiens abandonnés ou séquestrés dans le Valais central. Or, ses moyens financiers ne sont plus suffisants pour répondre à sa mission de service public. Il est temps que notre canton s’offre un refuge digne de ce nom!

AUJOURD’HUI…

Normes fédérales non respectées. L’étroitesse des boxes et l’absence de cour d’ébat pour les chiens ne sont plus conformes à l’ordonnance fédérale de 2008.

Les bâtiments actuels sont vétustes et posent de nombreux problèmes :

capacité d’accueil insuffisante, aucun parc d’ébat pour les chiens

plan d’écoulement d’eau déficient, nombre insuffisant de points d’eau

chauffages et radiateurs électriques non conformes, dangereux et coûteux

pas de zone ombragée pour les grandes chaleurs estivales

situation sanitaire problématique en raison de la vétusté des matériaux (sols poreux et murs friables)

portes des boxes difficiles à ouvrir et à fermer

Ces infrastructures obsolètes rendent le travail du personnel très difficile et l’exposent à des risques d’accident, sans compter que les efforts fournis pour maintenir les locaux propres prennent beaucoup d’énergie.

Asphyxie financière. La structure accuse un déficit annuel de 70’000 francs depuis plusieurs années. Cette situation ne peut plus durer. Si la construction du nouveau refuge est portée par des fonds publics et privés, sa pérennité doit être assurée par un soutien massif et régulier de la part des collectivités publiques.

Le refuge actuel d’Ardon, en chiffres

9 collaborateurs, l’équivalent de 7 postes à plein temps

Environ 400 animaux accueillis et replacés chaque année

529’000 francs de charges par an (personnel, marchandises, exploitation)

«Le refuge fonctionne comme les urgences d’un hôpital. Il doit toujours être prêt à répondre à la demande: accueillir un groupe de chiens séquestrés ou stériliser des chats sauvages qui prolifèrent dans un village. Il a besoin de moyens pour affronter ces situations de crise. Chacun doit prendre conscience qu’il s’agit là d’un vrai service public!»

Biliana Perruchoud, présidente de la SPA Valais

DEMAIN…

Un refuge conforme à la loi en Valais. La création du refuge SPA Valais Central permettra non seulement de faciliter l’organisation de la protection des animaux dans le canton mais favorisera également une meil-leure intégration de ces animaux dans notre société. De plus, ce projet assurera l’existence d’une structure adéquate, moderne et viable à long terme en Valais.

Une SPA pérenne. La SPA, prestataire de services pu-blics, cumule des frais de fonctionnement de plus de 500’000 francs par année. Les recettes liées au pla-cement des animaux, aux cotisations et aux dons ne suffisent de loin pas à remplir les caisses. Des rentrées annuelles de 224’000 francs sont nécessaires pour une gestion saine et professionnelle de la structure. C’est pourquoi le nouveau refuge se présente en pres-tataire de services pour les communes, qui peuvent lui verser un forfait annuel pour toutes les prestations liées à la protection des animaux sur leur territoire.

Si la première mission du refuge reste l’accueil d’animaux abandonnés, ce lieu peut égale-ment répondre à plusieurs besoins sociaux: or-ganisation de la formation des propriétaires de chiens, sensibilisation des écoliers au compor-tement canin, animations avec les EMS et les institutions pour personnes handicapées, etc. Grâce à ses nouvelles dimensions, le nouveau refuge pourra passer d’un modèle sanitaire à un modèle «zoo-anthropologique», qui valorise et intègre l’animal dans la société humaine.

BUSINESS PLAN PRÉVISIONNELPROFITS ET PERTES

CHARGES 529’000.–Charges de marchandises 125’000.– (nourriture, litière, frais vétérinaire)

Charges de personnel 336’000.– (salaires et charges sociales)

Charges d’exploitation 68’000.– (entretien, électricité, chauffage, etc.)

RECETTES 242’000.–Placements et prises en charge d’animaux, 70’000.– ventes des aliments, divers

Cotisations, parrainages, dons, legs, 235’000.– souper de soutien

CHARGES ANNUELLES À COUVRIR PAR LES COLLECTIVITÉS PUBLIQUES 224’000.–

La future structure, moderne et fonctionnelle

Le programme et les plans du bâtiment correspondent aux exigences légales et satisfont les besoins des animaux. Une ar-chitecture moderne et fonctionnelle facili-tera les tâches quotidiennes du personnel, tout en offrant plus d’espace aux pension-naires.

L’ensemble comprendra idéalement 1160 m2 de bâtiments (locaux chauffés pour le per-sonnel et les animaux), des boxes et es-paces extérieurs clôturés de 800 m2 ainsi qu’un parc d’ébat d’environ 2000 m2.

Les premières estimations de prix pour la construction se situent entre 2 et 3 millions de francs, terrain non compris. La parcelle pourrait être située en zone agricole, sur environ 5000 m2, soit plus du double de la surface actuelle.

Des contacts sont actuellement en cours pour la recherche de ce terrain.

Au niveau du financement: la SPA Valais dispose de 230’000 francs de liquidités et possède le terrain actuel à Ardon, d’une valeur de 150’000 francs. Pour le solde, elle sollicitera ses membres, la Loterie romande, diverses fondations et les collec-tivités publiques.

Si le terrain et les fonds sont trouvés rapi-dement, la construction pourrait démarrer en 2016.

«Le nouveau refuge ne sera plus un lieu d’abandon, mais un lieu d’accueil et d’échanges. On pourra par exemple y suivre des cours pour mieux comprendre et connaître le comportement de l’animal à adopter.»

Béatrice Riand, membre du comité de la SPA Valais

Appel aux communes et aux dons privés:

aidez le refuge à fonctionner sur le long terme!

Il ne suffit pas de construire un nouveau refuge pour régler le problème des animaux abandonnés. Encore faut-il que cette structure dispose de moyens suffisants pour remplir sa mission à long terme. C’est pourquoi la SPA Valais demande aux communes une participation financière durable.

Présent difficile, avenir incertain. Plusieurs communes recon-naissent déjà le travail d’utilité publique de la SPA, en lui versant un montant annuel. Force est de constater que ces soutiens sont encore insuffisants pour assurer un fonctionnement efficace à long terme. Grâce à des dons privés et publics, la SPA Valais de-vrait réussir à entamer la construction de la nouvelle structure en 2016. Mais son fonctionnement à long terme n’est pas garanti, car les frais opérationnels sont très élevés et les recettes très faibles.

La solution: le reversement d’une partie de l’impôt sur les chiens. La proposition de la SPA Valais est aussi simple que logique: la prise en charge des animaux devrait être financée par l’argent public lié aux animaux. En s’acquittant de l’impôt communal, les propriétaires de chiens financeraient aussi les conséquences en cas d’abandon. Il suffirait que les communes reversent le 30% de leurs recettes, dans le cadre d’un contrat de prestations, pour que la SPA Valais envisage son avenir plus sereinement.

«Que l’on aime les animaux ou pas, il faut reconnaître qu’un refuge rend service à toute la société. Tôt ou tard, chaque com-mune est confrontée à la prise en charge d’animaux égarés, abandonnés ou maltraités. Le reversement du tiers de l’impôt sur les chiens n’est pas un don, mais une somme allouée à des prestations précises. On sait qu’une part non négligeable des propriétaires ne paie pas l’impôt comme elle le devrait. Si toutes les communes se donnaient les moyens de récupérer ce dû, ce surplus permettrait de subven-tionner un refuge sans grande perte pour les recettes commu-nales.»

Jérôme Barras, vétérinaire cantonal

Les prestations du refuge, indispensables pour nos villes et villages

maîtrise de la prolifération des chats (campagnes de stérilisation)

prise en charge et placement des chiens errants

accueil et placement de chiens qui ont perdu leur maître suite à un événement (décès, emprisonnement, maladie, etc.)

prise en charge d’animaux de compagnie abandonnés, maltraités ou séquestrés.

Nouveauté légale: un contrat entre refuge et communes

Depuis deux ans, les recettes de l’impôt sur les chiens reviennent entièrement aux communes. Ces dernières doivent désormais régler les problèmes liés aux animaux sur leur territoire: chiens perdus sans identification, multiplication de chats errants, maltraitance d’animaux de compagnie, etc. Cette nouvelle responsabilité engendre des frais obligatoires, puisqu’il faut payer le place-ment de l’animal au refuge (CHF 30.–/jour), le temps qu’il retrouve un foyer.

Dans le courant 2015, la nouvelle loi d’application cantonale de la loi sur la protection des animaux entrera en vigueur avec deux nouveautés:

l’Etat du Valais va doubler sa subvention. Elle accorde au refuge officiel une somme pour chaque animal placé. Ce soutien sera donc augmenté et plafonné à 80’000 francs par an.

chaque commune a la possibilité d’établir un contrat de prestations avec le refuge officiel de sa région.

La meilleure réponse aux problèmes posés par les animaux de compagnie abandonnés,

maltraités ou séquestrés.

Des prestations de service public, utiles à toutes les collectivités.

Une structure fiable et professionnelle, reconnue par l’Etat du Valais.

3 BONNES RAISONS de soutenir le nouveau refuge

de la SPA Valais

«Le refuge devient une structure d’information et d’éducation, capable de donner du relief à nos campagnes de sensibilisation, comme la castration des chats errants, qui nous tient à coeur.»

Dr Rose-Marie Bonvin, responsable de la Commission sanitaire de la SPA Valais

Missions de la SPA Valais et de son refuge

La SPA Valais, ancienne Ligue Valaisanne pour la protection des animaux (LVPA), est une association de droit privé d’utilité publique à but idéal, au sens des articles 60 et suivants du Code civil suisse. Son siège social se trouve actuellement à Ardon. Elle compte 1900 membres.

Elle œuvre depuis plus de 25 ans pour le bien-être des animaux du canton du Valais, en recueillant les chiens et les chats abandonnés, maltraités ou séquestrés.

Les missions de la SPA Valais:

offrir un lieu et une qualité de vie en vue de leur placement.

prévenir les abandons et la maltraitance en communiquant régulièrement sur la nécessité de traiter les animaux avec bienveillance.

collaborer avec les autorités chargées de l’application de la Loi fédérale sur la protection des animaux, et avec toute association poursuivant les mêmes buts.

servir de fourrière de l’Etat du Valais et collaborer avec le Service Vétérinaire Cantonal lors de séquestres d’animaux.

Les manifestations mises sur pied en vue d’accroître la visibilité de la SPA Valais et de récolter des fonds:

journées portes ouvertes au refuge d’Ardon

souper de soutien

Organisation de la SPA Valais

Le comité de la SPA Valais et du refuge est entièrement bénévole. En juin 2015, ses membres sont:

Biliana Perruchoud, présidente et juriste

Claudine Joris Mayoraz, responsable de projets, Promotion Santé Valais

Rose-Marie Bonvin, vétérinaire

Raphaël Marclay, expert-comptable et conseiller municipal

Emilie Dorsaz, employée de banque

Emilie Kuonen, secrétaire

Maryline Morard, administratrice de Profectus Sàrl

Caroline Hildebrand, avocate

Jean-Charles Zimmerman, banquier

Béatrice Riand, professeur Sec. II

Selon la loi cantonale d’application de la loi fédérale sur la protection des animaux, les refuges officiels sont désignés par l’Office vétérinaire cantonal. Ils doivent :

collaborer avec l’Office vétérinaire cantonal et les communes afin d’assurer la prise en charge des animaux de compagnie séquestrés par l’autorité compétente.

mettre à disposition de l’Office vétérinaire cantonal et des organes qui collaborent avec lui, des emplacements adéquats permettant d’héberger les animaux de compagnie.

assurer le bien-être de l’animal tout au long de son hébergement, selon les modalités prévues dans le contrat de prestations.

accueillir tous les animaux de compagnie amenés par les autorités compétentes. S’il s’agit d’ani-maux perdus, les délais prévus par le Code civil suisse sont applicables. Passé ce délai, les ani-maux sont placés sous l’unique responsabilité du refuge concerné, à ses frais.

annoncer sans délai l’animal perdu recueilli à la banque de données des animaux trouvés choi-sie par le canton.

Les modalités de collaboration entre les autorités d’exécution et les refuges officiels sont précisées dans un contrat de prestations, qui doit contenir au moins les indications suivantes: bases légales, droits et obligations respec-tives des parties, description du mandat, modalités de financement, répartition des frais, entrée en vigueur et conditions de résiliation, for juridique.

Ce que dit la loi...

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SPA VALAIS, ADRESSE DU REFUGEAv. du Pont-de-la-Roua 21957 Ardon+41 (0)27 306 47 47

CONTACTBiliana Perruchoud, présidente+41 (0)79 458 87 31E-mail: spa.valais@gmail.com

SPA VALAIS, COURRIER ADMINISTRATIFC/o Fiduciaire Profectus SàrlRue du Scex 161950 Sion

COORDONNÉES BANCAIRESCompte BCVs N° 102.006.51.10IBAN: CH28 0076 5001 0200 6511 0