Nouveau régime financier Pas de miracle sans … · Le 22 mars 2018, le Conseil d’Etat présentait son nouveau régime financier cantonal. Objectif: consoli - der l’attractivité

n° 211 - Mai 2018Mensuel de la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie

P. 5 Le REN, réseau au service des entreprises formatrices

Initiative « Monnaie pleine »Un grand saut dans le vide

Nouveau régime financierPas de miracle

sans remède de cheval

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NOUVEAUHypoflex

repères n° 211 - Mai 2018

éditorial

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Mai 2018Assemblée générale CNCIAvec la participation de M. Nick Hayek, Président de la Direction et Membre du Conseil d’administration de Swatch Group.Patinoire du Littoral, Neuchâtel

CNCI Export : Cours IncotermsHôtel Beaulac, Neuchâtel ( [email protected] )

CNCI / UniNE / HE Arc Gestion :Journée de la fiscalité des PMEHEG-Espace de l’Europe 21, NeuchâtelPlus d’infos sur www.ig.he-arc.ch/fiscaPME

CNCI : Cours de droit du travail-Introduction au droit du travailCNCI, Neuchâtel ( [email protected] )

CNCI Export :Comment optimiser un département import-export ?CNCI, Neuchâtel ( [email protected] )

CNCI : Séance d’information « Obligation d’annonce des postes vacants »CNCI, Neuchâtel ([email protected])


Juin 2018CNCI : séance d’information « Obligation d’annonce des postes vacants »Chaux-de-Fonds ([email protected])

CNCI Export : Formalités douanières et notions de l’origine du produitCNCI, Neuchâtel ([email protected] )


CNCI Export : L’origine non préférentielleCNCI, Neuchâtel, ([email protected] )

CNCI : Jurilex, session 2CNCI, Neuchâtel ( [email protected] )

CNCI : Evénement d’entreprise sur le thème « L’employabilité au temps de la digitalisation »CNCI, Neuchâtel ( nadia.garavaldi@cnci )

Impressumrepères est le mensuel de la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrieRue de la Serre 4, 2001 Neuchâtel. Tél. 032 727 24 10 - [email protected] - www.cnci.chParution mensuelleConception graphique : Oïko Communication visuelle - Impression : Imprimerie Baillod SA

>317h00

L’enjeu d’un juste cadragedu « Far West » numérique !

Avec l’entrée en vigueur, à fin mai 2018, du nouveau Rè-glement Général européen sur la Protection des Données ( RGPD ) qui interpelle beaucoup les entreprises, on peut se demander jusqu’où ce nouvel arsenal réglementaire de l’UE constitue une nécessité, une opportunité ou une contrainte excessive. Sachant que Bruxelles a souvent le chic pour édic-ter des lois bureaucratiques, remplies d’exigences qui, en pra-tique, peuvent aller bien au-delà des buts initiaux.

Du « côté lumineux de la force », tout d’abord, la nécessité de beaucoup mieux protéger les données personnelles, et de punir fortement les contrevenants, ne fait aucun doute. Les abus et dérives qui ont agité Facebook ces derniers mois en sont la parfaite illustration et ne représentent assurément que l’arbre qui cache une forêt risquant de grandir à perte de vue et… perte de contrôle ! En effet, avec l’arrivée de mil-liards d’objets connectés dans le quotidien des gens et celle d’algorithmes d’analyses toujours plus puissants, c’est une masse de données personnelles, potentiellement sensibles et lucratives sur les états et les comportements de tout un cha-cun, qui va être exploitée. Dans le meilleur des cas, de façon autorisée, transparente et utile ; sinon, de façon scabreuse, malveillante, aux dépens et à l’insu des gens. Le défi est colos-sal et un cadrage légal plus strict du « Far West » numérique s’impose sans attendre ; en Europe comme en Suisse, surtout si notre pays veut rester cohérent avec son ambition - à fort potentiel de valeur - de devenir le « coffre-fort » sécurisé et Swiss Made du monde numérique !

Du « coté obscur » de la force, en revanche, le danger est de voir de très nombreuses PME, peu concernées par l’exploi-tation de données personnelles, faire les grands frais - infor-matiques, organisationnels et administratifs - d’abus com-mis par quelques géants du numérique que Bruxelles veut désormais cadrer. C’est pourquoi, lors de la révision à venir de la Loi suisse sur la Protection des Données ( LPD ), il impor-tera certes d’en faire assez, mais de rester pragmatique et de renoncer à la tentation d’en faire trop dans le sillage du RGPD. Et les exigences devront être claires. Histoire d’éviter que, dans le doute, les entreprises aillent trop loin avec de grands concepts de gestion et de protection de données, de procédures de communication de crise et de postes dédiés juste pour montrer patte blanche ! L’enjeu, pour nos législa-teurs, consistera donc à définir un cadre compatible avec le RGPD, mais à en éviter les probables excès au plan pratique. Le tout dans un savant équilibre helvétique, entre une juste protection des données personnelles et la volonté de ne pas imposer un fardeau supplémentaire aux entreprises.

>Florian Németi - Directeur CNCI


actualité

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Dans le cadre de ses activités de promotion et de soutien à la formation professionnelle, la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie ( CNCI ) s’est associée à l’Etat de Neuchâtel et à Fribap, réseau d’entreprises formatrices fribourgeoises, afin de créer une nouvelle association, baptisée REN, le réseau d’entreprises formatrices neuchâteloises. Grâce à l’apport et à l’expériences fribourgeois, fribap existant depuis 2007, le REN vise à proposer aux entreprises neuchâteloises une « formule gagnante » ayant fait ses preuves.

Le REN se chargera ainsi, pour les entreprises faisant appel à ses services, d’être l’interlocu-teur unique pour toutes les questions adminis-tratives ayant trait à la formation : prospection et recrutement d’apprentis, autorisations de former, contrats d’apprentissage, suivi de for-mation et échanges d’apprentis, cours de sou-tien et de renforcement, contacts avec d’autres entreprises, avec l’école professionnelle et les parents, demande de subventionnement de cours interentreprises, et appui à toute autre

démarche administrative ( p.ex. : conformité à l’OLT5, mesures SST, etc. ).

Le but du REN est d’offrir une solution clé en mains aux entreprises qui n’auraient pas la structure pour devenir formatrices. L’entre-prise partenaire du REN qui ne souhaiterait ou ne pourrait pas assumer l’entier de l’or-donnance de formation de l’apprenti pourrait ainsi concentrer sa transmission de savoir-faire durant une année, et échanger ensuite

avec une autre entreprise un apprenti en vue de diversifier la formation proposée. Les en-treprises dépassées par les démarches admi-nistratives ou s’étant, peut-être, senties bien seules face à la formation peuvent également faire appel au REN pour (re)prendre le che-min de la formation professionnelle. Le coût des prestations est forfaitaire, CHF 250.- par mois, comprenant l’ensemble des prestations du REN.

Plus d’information sont disponibles sur www.reneuchatel.ch

Les initiants pour une Monnaie pleine veulent que seule la Banque nationale produise de l’argent, y compris l’argent électronique, et qu’elle le distribue ensuite gratuitement à la Confédération et aux cantons. Aujourd‘hui, les pièces et les billets émis par la Banque natio-nale ne constituent que 10% de la masse monétaire en circulation. Les 90% restants sont de la monnaie électronique ( ou monnaie scripturale ), que les banques créent dans le pro-cessus de crédit ( par ex. hypothèques, prêts aux entreprises ).

Le système de « Monnaie pleine » n’ayant été testé nulle part ailleurs ( les initiants veulent faire de la Suisse un cobaye ), les conséquences seraient complètement imprévisibles. Il est évident toutefois que l’activité des banques s’en trouverait réduite. L’argent des dépôts à vue ( comptes de virement, comptes salaire, etc. ), ne pourrait plus être investi et tous les frais de gestion des comptes seraient facturés au client.

Les PME seraient évidemment pénalisées par la raréfaction de l’offre de crédit qui s’ensui-vrait, et pas la hausse de son prix. L’accep-tation de l’initiative déboucherait sur une économie planifiée avec une possible instau-ration d’un régime de quotas pour l’obtention de crédits : les secteurs d’activités entre eux, les entreprises entre elles devraient jouer des

coudes pour obtenir leurs sésames donnant accès au crédit. En clair, pour les PME, ça si-gnifierait : prêts plus chers et plus difficiles à obtenir.

Un système de monnaie pleine en Suisse n’aurait aucunement permis d’éviter la crise financière de 2008 par exemple, car son ori-gine se trouvait dans le marché immobilier américain. Suite à cette crise, des mesures ont été prises pour stabiliser le système, notam-ment l’augmentation de l’exigence des fonds propres pour les banques. Agir de manière isolée n’empêcherait en rien les crises inter-nationales et génèrerait, au contraire, plus d’instabilité pour la Suisse.

Le secteur bancaire contribue de manière déterminante au succès de la place financière

helvétique. Dans un contexte économique exigeant depuis des années, il génère une part significative de la création de valeur du pays. Il participe à la prospérité de la population suisse et des entreprises. A coup sûr, l’initia-tive affaiblirait le système bancaire suisse.

Un front unanime contre l’initiative

Le Conseil fédéral et le Parlement ont rejeté l’initiative. Au Parlement, tous les groupes politiques, de la gauche à la droite, l’ont refu-sée. Les milieux économiques sont tous unis dans le rejet de ce texte. La BNS elle-même, à qui l’initiative veut accorder tous les pouvoirs, n’en veut pas. La CNCI ne fait pas exception, elle dit NON à un saut dans le vide, elle dit NON à l’initiative pour la monnaie pleine.

> Charles Constantin Membre de la Direction CNCI

Plus d’informations surwww.monnaiepleine-non.ch

Le REN, réseau au service des entreprises formatrices

Initiative « Monnaie pleine »Un grand saut dans le vide

Le 22 mars 2018, le Conseil d’Etat présentait son nouveau régime financier cantonal. Objectif : consoli-der l’attractivité et la cohésion du canton. Moyens : réformes fiscales ( personnes physiques et personnes morales ), réforme péréquative et réforme de la gestion financière. Le tout en 2018. Les échéances ne souffrent d’aucun retard, tant l’urgence est de mise quant à la réforme fiscale des personnes morales découlant du nouveau Projet Fiscal 17 ( projet de RIE III bis ). Mais un calendrier ambitieux avec des réformes qui le sont tout autant nécessite une analyse approfondie. Les rapports du Conseil d’Etat ne sont pas encore sur la table et les commissions parlementaires travaillent sur les objets. Si la question de la péréquation est d’abord de nature à impacter les communes et leurs relations internes, les réformes fiscales et financières concerneront tous les Neuchâtelois, à divers niveaux. Nous avons déjà abordé les nécessités du point de vue de la fiscalité, notamment de l’actuelle inattractivité résidentielle ( cf. repères n°210 ), mais nous y reviendrons assurément. Nous avons également présenté l’état des finances canto-nales, notamment à la lumière des comparaisons intercantonales menées par PwC. Le déficit structurel neuchâtelois, mis en lumière par ces études, s’est vu confirmé par le rapport de l’institut BAK-Basel, rendu en 2016 sur mandat du Conseil d’Etat. Le canton dépense trop et vit au-dessus de ses moyens. Or, réviser les mécanismes de gestion financière en vue d’une atténuation des fluctuations conjoncturelles nécessite un Etat aux finances saines. Autrement, l’assouplissement du mécanisme risque de creuser les déficits et la dette d’un canton figurant déjà en queue de peloton de ( pratiquement ) tous les indicateurs de santé financière. Alors qu’en est-il ? Quelle est la recette prévue par le Conseil d’Etat ? Tour d’horizon des propositions évoquées jusqu’à présent.

forum

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Nouveau régime financierPas de miracle sans remède de cheval

Le frein à l’endettement atteint son but

Longtemps évoqué dans les débats politiques, notamment en lien avec la non-adoption du bud-get, le mécanisme de frein à l’endettement existe dans le Canton de Neuchâtel depuis 2005, plé-biscité par le peuple à plus de 85%. Le message était alors clair : « Maîtrisez les finances, et arrêtez de dépenser l’argent que nous n’avons pas ! » En 2018, le résultat serait certainement similaire. A té-moin, l’aboutissement de l’initiative sur la cour des comptes, menées par le PDC, petit parti à l’échelle cantonale, qui a néanmoins réussi à réunir plus de 6'000 signatures sans autre soutien politique. Le mécanisme de frein impose une limite de 1% des revenus déterminants au budget. Il fixe également un degré minimal d’autofinancement des inves-tissements. Le but : que l’Etat serre la vis dans ses

Afin d’illustrer graphiquement la problématique, il est intéressant de comparer la situation avec les outils proposés par le KOF : la figure 1 illustre les revenus des personnes morales depuis 1978, ainsi que le lissage appliqué par le KOF. Schématiquement, la courbe grise illustre la différence entre les deux courbes, fluctuant autour de l’axe zéro selon les années et la conjoncture. La tendance "Linéaire" pointe donc vers zéro, soit un déficit conjoncturel nul à terme, confirmant l’objectif initialement formulé et représenté par la droite en pointillés. Pour que le schéma fonctionne, le canton doit avoir résorbé son déficit structurel. Autrement, les attributions à la réserve de politique conjoncturelle ne peuvent se faire et, de facto, ses prélèvements en période de creux conjoncturel non plus, à l’instar de la situation ayant eu cours en 2014, comme évoqué ci-contre. Afin d’illustrer le propos, nous avons mis en pers-pective les données de 2008 à 2020 ( depuis 2017, les chiffres sont prévisionnels ). La figure 2 illustre la situation théorique, « idéale », qu’aurait pu connaître le canton de Neuchâtel durant cette période selon le KOF. Soit des prélèvements à la réserve entre 2008 et 2011 et des attributions durant la haute conjoncture, soit entre 2012 et 2014. Pour ensuite pouvoir compenser à nouveau et atteindre un solde proche de l’équilibre en 2020. Dans les faits, comme l’illustre la figure 3, le canton est loin d’avoir suivi le chemin décrit. Le solde du compte de fonctionnement a ainsi avoisiné l’équilibre lorsqu’il aurait dû être largement excédentaire. Corollaire, les déficits ont été largement plus importants lors des creux conjoncturels que ce qu’ils auraient dû être. En chiffres, le modèle théorique du KOF aurait dû per-mettre l’équilibre en 2020. Dans les faits, les déficits cumulés depuis 2008 ont atteint 243 millions !

RepèresRevenus déterminants : revenus de l’Etat pris en compte pour le calcul actuel du déficit maximal autorisé. Ils comprennent tous les revenus du canton, déduction faite des imputations internes et des subventions à redistribuer (ex. : chômage, agriculture, routes).Revenus tendanciels : revenus lissés compte tenu des fluctuations conjoncturelles. Les revenus prédic-tifs tiennent donc compte des évolutions passées et de la conjoncture.

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Figure 1: IPM effectifs et tendanciels de 1978 à 2020

Figure 2: solde cumulé des prélèvements( négatif ) ou des attributions ( positif ) à la réserve de politique conjoncturelle par rapport à l’IPM selon le schéma du KOF entre 2008 et 2020

Prélèvements et attributionsthéoriques selon le KOF

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Figure 3 : solde cumulé des résultats du compte de fonctionnement de 2008 à 2020

Source : KOF

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dépenses, sous peine de devoir augmenter les im-pôts des contribuables. Depuis 2005, la dette de l’Etat a diminué. Corrélation ne voulant pas dire causalité, on ne saurait, a priori, en déduire que le frein à l’endettement est à l’origine de l’amé-lioration. La conjoncture pourrait certainement l’expliquer aussi. Le Département des finances et de la santé ( DFS ) a donc mandaté le centre de recherche conjoncturelle de l’ETHZ ( KOF ) pour analyser, économétriquement, l’impact du mécanisme. L’analyse devait permettre de voir l’efficacité de l’outil neuchâtelois. Le résultat est sans appel : « le frein a réduit le taux de croissance de la dette de 7 à 9 points de pourcentages »1. D’aucuns, dans les milieux de gauche, ont appelé à un assouplissement ou à une remise en cause du frein à l’endettement. Le rapport du KOF dé-montre clairement l’utilité du mécanisme et son efficacité sur la diminution de la dette. Jusqu’à preuve du contraire, augmenter la dette n’est aucunement une solution puisque cela reporte l’endettement sur les générations futures qui, non seulement devront rembourser, mais risquent en plus de voir les intérêts prendre l’ascenseur au moment où les taux augmenteront. Les augmen-tations de dette des plans de relance européens suite à la crise financière de 2008 ont amené des années de morosité économique en Europe et des pays sortant seulement gentiment la tête de l’eau, dix ans après le début de la ( première ) crise.

Malgré sa jeunesse, le frein à l’endettement a donc, déjà, prouvé son efficacité. Par contre, en prenant en compte uniquement les revenus dé-terminants comme critère de dépenses limites, le mécanisme actuel met le canton dans une situation délicate. En effet, celui-ci est large-ment sujet aux aléas conjoncturels et à la vola-tilité de sources de revenus extérieurs. Non seu-lement Neuchâtel dépense trop, mais en plus il est exposé à une forte volatilité de ses recettes, notamment de l’impôt des personnes morales, de la rétrocession de l’impôt fédéral direct et de la péréquation fédérale intercantonale. Le cumul de ces recettes représentait en 2014 491 millions, ou 22% des revenus totaux. En 2016, ces recettes représentaient 408 millions, soit une diminution, en deux ans, de 17%.

Assainir le déficit structurel avant le lissage conjoncturel

De par la forte volatilité des recettes, un principe de lissage des revenus en vue d’un assouplissement budgétaire fait tout son sens. C’est d’ailleurs ce qui fait la force du frein mis en place par la Confédéra-tion, reconnu notamment par la littérature scien-tifique pour son efficacité2. Le principe de lissage implique une dynamique anticyclique, soit la pos-sibilité, voire l’obligation, d’alimenter des réserves

conjoncturelles en période de haute conjoncture, suivie de celle de puiser dans celles-ci lorsque le cycle conjoncturel est défavorable. Ainsi, le résultat du compte de fonctionnement se trouve proche de l’équilibre chaque année, avec une vision stable à moyen terme. Ce principe guidait, déjà, la révision de la législation financière cantonale lors de l’en-trée en vigueur de la nouvelle loi sur les finances de l’Etat et des communes ( LFinEC ), en 2014. Seulement, malgré des années conjoncturelles excellentes, avec, à la clé, des recettes fiscales des personnes morales à des niveaux nettement plus élevés que par le passé, le déficit structurel du can-ton, plombé par l’ampleur des dépenses auxquelles il consent, n’a pas permis d’alimenter la réserve de politique conjoncturelle pourtant mise en place. A titre d’exemple, le canton a encaissé en 2014 223 millions au titre de l’impôt sur les personnes mo-rales, contre 150 en 2016 et 142 en 2011. Selon les simulations du KOF, en 2014, le niveau lissé aurait dû se situer aux alentours de 175 millions. Le canton aurait ainsi dû alimenter cette année-là sa réserve de politique conjoncturelle de près de 50 millions ! Dans les faits, celle-ci a été alimentée à hauteur de… 1.9 millions ! Pour un résultat du compte de fonctionnement proche de l’équilibre. En raison de ses charges, le canton n’a donc pas pu dégager de bénéfice durant les bonnes années. A ce niveau, rien d’étonnant à découvrir, par la suite, des comptes déficitaires en 2016 de plus de 74 mil-lions. Une démonstration relativement éloquente de la persistance du déficit structurel de l’Etat, mal-gré les mesures d’assainissement mises en place, manifestement insuffisantes. Avant tout projet de révision des mécanismes financiers, le Conseil d’Etat doit donc proposer des mesures urgentes d’assainissement financier. Le nouveau mécanisme de frein, s’il devait changer, ne sera crédible et effi-cace que s’il n’est pas pollué par le déficit structurel endémique de l’Etat.

Un programme d’assainissement, et vite !

Pour convaincre le Grand Conseil et la population de l’urgence de ses réformes, le Conseil d’Etat doit présenter, très rapidement, un nouveau pro-gramme d’assainissement, malgré les précédents, objectivement insuffisants. Les processus avec les-quels les prestations sont offertes à la population doivent impérativement être revus. Sur le milliard (!) de subventions distribuées annuellement, le potentiel d’économie est bien présent, notamment au niveau des structures paraétatiques. Quelques exemples devraient être à même d’inspirer les pro-grammes de réformes. Les Genevois expérimentent ainsi l’usage de la blockchain pour le registre du commerce. Le Service cantonal des automobiles et de la navigation ( SCAN ) neuchâtelois a obte-nu d’excellents résultats depuis son autonomisa-tion ( baisse des effectifs, baisse des émoluments, hausse de la satisfaction clientèle et augmentation du bénéfice, par exemple ). NOMAD a enfin prévu de couper dans son effectif administratif pour ren-forcer son personnel de terrain. L’illustration que les prestations peuvent être maintenues, voire ren-forcées, tout en diminuant les coûts du millefeuille administratif ! Le potentiel est bien là, notamment avec des outils développés et matures tels que le guichet unique. A défaut, ce sont les hausses fis-cales qui pendent au nez des Neuchâtelois, ou de ceux qui paient ( encore ) des impôts dans cette contrée. L’état de notre Etat mérite mieux que cela !

> Matthieu Aubert Membre de la Direction CNCI

1 Chatagny, F. (2018), Mandat d’étude visant à l’élaboration d’une méthode destinée à lisser les recettes du canton de Neuchâtel et visant à évaluer le dispositif de frein à l’endettement, Etudes KOF, N° 105, P. 25. L’ampleur de la réduction dépend de la définition retenue de la dette. 2 Landon, S. and Smith, C. ( 2017 ) Does the design of a fiscal rule matter for welfare ?., In Economic Modelling, Volume 63, 2017, Pages 226-237.

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Chiffres-clé• Nombre d’imprimeries : 10, dont la moitié intégrées à des institutions

• Entreprises membres de viscom-Section Neuchâtel : 4

• Nombre de collaborateurs dans les imprimeries : 120

• Nombre d’apprentis : 5

• 1er salaire après l’apprentissage : 4280 francs

• Chiffre d’affaires des imprimeries neuchâteloises : une vingtaine de millions de francs

www.viscom.ch

Sources d’approvisionnement imposées

Comparativement aux prix pratiqués dans les pays européens, le prix du papier est élevé. Les imprimeurs suisses doivent passer toutes leurs commandes auprès de trois fournisseurs de papier. Il est impos-sible de passer commande auprès des fabricants à l’étranger. Ces derniers ne nous livrent pas. On nous dit que la distribution en Suisse est compliquée, fine mais performante, ce qui justifie les différences de prix. D’autres branches sont confrontées aux mêmes problèmes d’approvisionnement. Dès lors, il n’est pas étonnant que des initiatives comme celle qui demande de stopper l’îlot de cherté ( initiative pour des prix équitables ) aboutisse. Entre parenthèses, il est quand même étonnant de réaliser que des entre-prises et particuliers puissent imprimer leurs pros-pectus à l’étranger et que les imprimeries suisses ne puissent pas passer leurs commandes directement auprès des fabricants français ou italiens. Il y a deux poids, deux mesures.

La numérisation comme lame de fond

Le processus de numérisation entamé depuis des décennies constitue sans aucun doute la concur-rence la plus féroce des imprimeurs et provoquera de prochaines restructurations. L’immédiateté, la flexibilité, la vitesse, le dynamisme, le prix et la puissance constituent ses forces cumulées. La « Feuille officielle » traduit bien les effets de cette lame de fond : avant, elle était imprimée sur papier, distribuée par la poste. Aujourd’hui elle est dis-ponible sous forme digitale. Les quotidiens et les magazines subiront-ils le même sort ? Le thème est plus que d’actualité. Avec la numérisation grandis-sante, le catalogue imprimé et le publipostage per-sonnalisé deviennent des médias de premier rang, réservé à des groupes-cibles toujours plus limités.

Propos recueillis par

> Charles Constantin Secrétaire patronal UNAM

Le mois prochain : Association neuchâteloisedes Maîtres Ramoneurs

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unam

Raphaël Gambarini est tombé dans la marmite de l’imprimerie, dès son apprentissage. Une fois ses deux CFC en poche ( imprimeur typo et imprimeur offset ), il rêve d’Australie et voilà qu’il se retrouve à Courtelary pour son premier job. Il roule ensuite sa bosse à Yverdon, avant d’atterrir à Neuchâtel chez Messeiller au milieu des année 80. En 1997, il reprend la direction de l’imprimerie. Parallèlement, il s’investit dans le Comité de viscom-Section Neuchâtel pour reprendre ses rennes au début du troi-sième millénaire. Discussion à bâtons rompus avec un passionné d’imprimerie qui pose un regard inquiet sur son domaine d’activités.

Un marché neuchâtelois plutôt statique

Une dizaine d’entreprises en mains familiales se partagent le marché neuchâtelois. Elles ont plus ou moins les mêmes tailles. Contrairement à des can-tons comme Fribourg, Vaud ou Genève, Neuchâtel a été préservé jusqu’ici de grands regroupements. Mais les processus sont en marche. Des rapproche-ments ont lieu. Philatéliste, j’ai un pincement au cœur en songeant qu’Hélio Courvoisier à la Chaux-de-Fonds à la fin des années 1990, fabriquait 260 à 300 nouveaux timbres pour plusieurs postes nationales, ce qui représentait près de 700 millions de vignettes ; Hélio Courvoisier excellait dans la réalisation de timbres compliqués ; ils étaient les maîtres-horlogers des timbres-poste.

Difficile de recruter des apprentis

Avec les menaces qui planent sur le domaine d’ac-tivités, il est difficile d’attirer des apprentis impri-meurs et relieurs. Pourtant le travail est attractif, bien payé et plutôt technique ( les machines sont intéressantes à piloter et variées dans leur techno-logie ). Nous trouvons plus facilement des appren-tis polygraphes qui sont des jeunes bien formés maîtrisant bien les langues et l’informatique.

La qualité et la flexibilité comme seules planches de salut

Les importations représentent 30% du marché suisse. Il va sans dire que la pression sur les prix est énorme et constante. Sur des plateformes en ligne, particuliers et entreprises font imprimer différents articles standards en Europe, qui sont ensuite transportés en Suisse aussi par des camionneurs européens, à des prix européens. Pour les imprimeries suisses, il est extrêmement dif-ficile d’être compétitif. En outre, des entreprises font

pression sur les prix en mandatant des courtiers en impression ou en organisant des enchères. Notre seule planche de salut ? Travailler avec d’autres impri-meries, aller au-devant des besoins des clients, leur fournir des conseils, leur soumettre des bons à tirer ou les « dépatouiller » lorsqu’ils ont manqué un délai. Les entreprises doivent jouer la carte suisse et réaliser que mandater les imprimeries locales et régionales, c’est préserver des places de travail et préserver un savoir-faire haut de gamme en Suisse.

L’État concurrent ou client ?

Est-ce à l’État d’imprimer les en-têtes des adminis-trations communales ou les brochures des entités et institutions subventionnées ? L’État et les collec-tivités publiques ne devraient-elles pas externaliser leurs centres d’impression pour alléger leurs struc-tures ( personnel, machines et bâtiments ) et pour se concentrer sur leur cœur de métier ? À l’heure où se posent de nombreuses questions sur la taille de l’État, le thème mérite d’être abordé. D’autres prestations étatiques que l’imprimerie pourraient être fournies par des entreprises des arts et métiers.

Deux associations professionnellespour une seule branche

viscom est la principale association suisse d´employeurs et d´entrepreneurs dans le domaine de la communication visuelle. 750 entreprises font partie de viscom, qui applique la CCT. L’autre asso-ciation qui défend les imprimeurs est VGD-IGS ; par-mi ses membres, de nombreux imprimeurs de jour-naux, contraints de travailler la nuit et le dimanche. Il est à souhaiter que viscom et VSD-IGS exploitent encore mieux les synergies pour défendre la profes-sion, car les imprimeurs suisses ne se battent plus entre eux mais contre le monde entier.

viscom - Section Neuchâtel

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DES SOLUTIONS GLOBALES

En faisant appel à notre entreprise, nos clients trouvent un

solutions globales répondant à l’ensemble de leurs besoins.

Ceci est rendu possible par notre savoir-faire couvrant tous les domaines de prestations liés aux installations

optique, télécommunication et photovoltaïque.

DES COMPÉTENCES MULTIPLES

Anos clients, des compétences et de l’expérience ont été acquises dans de multiples domaines d’activités.

Ainsi, nous sommes mandatés pour concevoir, réaliser et maintenir :

Des installations de génie électrique, réseaux de distri-bution MT/BT, stations transformatrices

optique et de télécommunication pour l’industrie

Des installations intérieures pour les bâtiments des ser-vices publiques, sociétés privées, gérances et proprié-taires privés

Des armoires et tableaux de distribution et comptage pour le génie électrique, l’industrie et le bâtiment

Des installations de télécommunication et centraux téléphoniques

Des installations photovoltaïques

Gestion du bâtiment, domotique (EIB, KNX)

UN INTERLOCUTEUR UNIQUE

En complétant nos équipes de montage par un bureau

interlocuteur unique et spécialisé pour toutes les phases de réalisation de vos projets, de l'étude d’un avant-projet jusqu’à l’établissement des dossiers de révision.

Les solutions techniques proposées sont celles de pro-fessionnels du terrain, l'interface entre le chantier et la conception est maîtrisée, les décisions sont facilitées et rapides.

UNE GAMME COMPLÈTE DE PRESTATIONS

Les prestations que vous pouvez attendre de notre entreprise s’appliquent à tous les types d’ouvrage. Elles englobent l’ensemble des processus de mise en oeuvre.

Étude et conception, établissement d'avant-projets

Devis descriptifs, mises en soumissions

É

P

Réalisation des travaux

Contrôle et réception des ouvrages

Établissement des dossiers de révision

Supervision, analyse et maintenance

Collectivités publiques, régies

Bureau d’étude

Infrastructures de distribution d’énergie et d’éclairage

Infrastructures routières et autoroutières, tunnels

Infrastructures ferroviaires, transports publics

R

Technique du bâtiment, courant fort, paratonnerre

Industrie, manufactures

Bureau d’étude


Stations de transformation MT-BT

Armoires et tableaux de distribution et de commande

Alimentation courant fort, lignes de production, éclairage

Salles blanches, CVS

Courant faible, anti-intrusion, détection incendie

Câblages informatiques et télécommunication


Supervision et maintenance des installations

PME’s


Tableaux de distribution et de commande

Alimentation courant fort, appareils consommateurs

Éclairage

Courant faible, anti-intrusion, détection incendie

Câblages informatiques et télécommunication

Gérances / habitat


Tableaux de distribution et de commande

Alimentation courant fort, appareils consommateurs

Éclairage


Les solutions que nous proposons prennent en compte, dès

ainsi que les contraintes liées aux réalisations sur des sites en activité.

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Des solutions pour tous vos projets

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repères n° 211 - Mai 2018 11

unamUnion cantonale Neuchâteloisedes Arts et Métiers


A la fin de l’école obligatoire, quand arrive le moment de choisir leur voie, certains élèves le font comme une évidence, habités par une passion depuis l’enfance. D’autres, mettant de côté leurs rêves ont besoin de l’avis de leurs parents, d’enseignants ou de conseillers en orientation.

Diana Figueirodo est passée par là. A la sortie de CES-COLE ( Cercle scolaire de Colombier et environs ), pro-mue de la voie Préprofessionnelle, la jeune fille se pose des questions sur son avenir professionnel. Difficile à un si jeune âge de se déterminer sur son avenir, de prendre la bonne route, celle qui fera de ces adoles-cents des adultes épanouis dans leur travail. Parce que, finalement, c’est ce à quoi tout le monde aspire.

Guidée par une professeure et soutenue par sa famille, Diana, qui n’a pas réussi à décrocher de contrat d’ap-prentissage, ne baisse pas les bras et choisie de s’ins-

crire au Centre Professionnel du Littoral Neuchâtelois pour une année de préapprentissage qui propose des mesures préparatoires et d’insertion destinées aux jeunes qui souhaitent entrer en apprentissage.

Elle met cette année à profit pour effectuer des stages en entreprise, meilleur moyen de confronter l’image que l’on se fait d’un métier avec la réalité du terrain. C’est au cours de l’un d’eux qu’elle prend conscience que, malgré son tempérament réservé, elle a de réelles affinités avec le métier de vendeuse. Diana a alors la chance de décrocher un poste d’apprentie gestion-

naire du commerce de détail, op-tion conseillère à la clientèle, dans une maroquinerie de renom située au centre-ville de Neuchâtel. Bie-dermann Maroquinerie, c’est une histoire de famille qui fait vivre la passion du cuir depuis quatre gé-nérations. Réputés pour la qualité de leurs produits, leur profession-nalisme et leur sens de l’accueil, les responsables ont offert la chance à Diana de se former dans un environnement favorable. Ils lui transmettent leur savoir-faire en l’accompagnant au quotidien.

Actuellement en première année d’apprentissage au CPLN, Diana

suit des cours un jour et demi par semaine et utilise le reste du temps à apprendre son métier au maga-sin. La jeune fille s’y sent bien, elle apprécie le travail d’équipe et souligne que les conseils et l’aide de ses collègues sont une réelle force pour elle. L’étudiante aime les gens et apprécie sincèrement le contact avec une clientèle diverse et variée, parfois trop exigeante mais souvent agréable. Contre les râleurs, elle a une arme infaillible : son sourire !

Diana, à seulement 17 ans, est déjà consciente de l’importance de partager son expérience et de trans-mettre ses conseils à ceux qui se trouvent dans la période charnière de la grande décision, c’est pourquoi elle sera présente sur le stand gestionnaire du com-merce du détail, ( quartier Commerce et Gestion ) à Capa’cité, qui se déroulera du 6 au 12 septembre 2018 à Neuchâtel.

> Emmanuella Daverio Secrétaire patronale CID Neuchâtel

Votations du 10 juin 2018

NON à l’initiative « Monnaie pleine » (cf. actualité p.5)

OUIà la nouvelle loi fédérale sur les jeux d’argent

Gestionnaire du commerce de détail

Le goût des autres

ans

Le 13 juin 2018

La réussite au cœurde l’action !Mercredi 13 juin à 18h00, Stade de la Maladière à Neuchâtel, Espace Facchinetti

Avec :

Violaine-Blétry de Montmollin, Conseillère communaleJean-François Rime, Entrepreneur et Président de l’USAMLaurent Kurth, Conseiller d’EtatUrs Hubscher, Patron de l’entreprise de construction SPINEDI SAStéphane Henchoz, Entraîneur-adjoint de Neuchâtel Xamax FCS

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revue de presse

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>26.03.2018 Privilège encore rare, l’occasion de visiter une manu-facture horlogère a séduit près de 700 curieux, dont 200 membres des familles des employés, chez Vaucher Manufacture Fleurier ( VMF ). Le personnel s’est mis en quatre pour faire découvrir les métiers horlo-gers, notamment aux enfants.

>27.03.2018 La raffinerie Metalor, dont le siège est à Marin, s’ins-crit en faux concernant les allégations de la Société pour les peuples menacés ( SPM ) sur ses importations d’or. Dans une prise de position, elle affirme ne pas s’être procuré de lots de ce métal exploités illégale-ment. Dans un autre rapport, la SPM reproche à certains marchands et certaines raffineries d’or suisses des contrôles de diligence insuffisants, rappelant que les autorités douanières péruviennes avaient confisqué, en 2014, 10,56 kilos d’or destinés à Metalor. Laquelle note que le mi-nistère public de ce pays avait classé l’affaire.

>28.03.2018 Si son chiffre d’affaires a légèrement progressé ( à 28,1 milliards de francs ), la Fédération des coopératives Migros ( FCM ) a enregistré une nouvelle baisse de son bénéfice. Le recul, de 24,2% à 503 millions de francs, met le géant orange « sous pression », même s’il conserve « une très bonne santé », ont indiqué les responsables à Zurich. Le Chaux-de-Fonnier Fabrice Zumbrunnen (48 ans ), président de la direction générale depuis le début de l’année, a annoncé sa vo-lonté d’imprimer une nouvelle culture à l’entreprise, notamment afin de réagir plus vite aux défis.

>29.03.2018 Les prix de l’immobilier restent modérés dans le Canton de Neuchâtel. Ils ont certes augmenté en 2017, mais ils de-meurent bien inférieurs à la moyenne suisse, relève une étude de la Banque cantonale neuchâteloise ( BCN ). Le prix d’une villa type dans le canton s’est élevé à 1,06 million l’an dernier, contre 1,3 million au niveau suisse, montre la deuxième étude sur le marché immobilier de la BCN, réalisée par le cabinet Wüest Partner. Le prix d’un appar-tement en propriété par étages ( PPE ) s’est monté à 689 000 francs en 2017, 26% moins cher que la moyenne helvétique. Du côté des locataires, la BCN estime que les loyers vont continuer de baisser ces prochains mois ( diminution moyenne de 1,1% en 2017 ).

>31.03.2018 Tout a été vidé à l’intérieur de la vieille cuisine de Cap gourmand SA, sous la place du Port, à Neuchâtel. La dalle qui lui faisait office de plafond a elle aussi disparu. Posée en 1886 - année de l’inauguration de l’hôtel des Postes - elle n’était plus imperméable après s’être affaissée sous le poids d’une remorque de foire! La nou-velle dalle de la place du Port (quelque 160 m2) sera appondue à la dalle du reste de place, qui date de 2000. Cette réalisation devrait être terminée vers la fin du mois de mai.

>05.04.2018 L’entreprise américaine Space-X a lancé, avec succès, une fusée Falcon 9 en direction de la station spatiale internationale ISS. A son bord, un petit satellite de recherche de la mission « Remove Debris », chargé de tester des équipements pour nettoyer l’espace. Muni d’un harpon et d’un filet, le petit cube sera largué par un bras robotique de la station pour traquer ses premiers déchets entre mai et décembre 2018. Objectif : tester le meilleur moyen d’attraper des débris, issus de l’activité humaine dans l’espace, qui gravitent autour de la Terre. Il s’agira ensuite de les freiner afin qu’ils reviennent dans l’atmosphère et s’y consument. cet équipement se base sur un sys-tème développé au CSEM, utilisé notamment dans le pilotage des véhicules terrestres et spatiaux autonomes.


Durant le mois écoulé, la presse neuchâteloise a parlé des entreprises du canton

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Autodesk Neuchâtel Job FairGardons nos talents dans le Canton de Neuchâtel Suite à l’annonce de la fermeture d’Autodesk à Neuchâtel, les employés licenciés ont lancé plusieurs initiatives pour se réinsé-rer rapidement sur le marché du travail, dont l’organisation d’un événement Job Fair. L’objectif de cette manifestation est de ren-forcer ou créer des liens entre les anciens employés d’Autodesk et les patrons des sociétés neuchâteloises. En d’autres termes, Job Fair est une initiative pour le maintien des compétences dans le Canton de Neuchâtel. La CNCI soutient cet événement. Vous souhaitez y participer ?Rendez-vous le 31 mai 2018 dès 9h00à la Ferme de Pierre-à-Bot à Neuchâtel.

Inscription et informations :[email protected]


>09.04.2018 Avec une somme de bilan en progression de 3,7%, à 2,3 milliards de francs, les Banques Raiffeisen neuchâteloises af-fichent une belle santé. Tant les prêts et crédits (+3,2% ) que les dépôts de la clientèle (+2,3% ) ont augmenté au cours de l’exercice 2017. La croissance est particulièrement réjouissante dans les affaires hypothé-caires qui affichent une progression de 3,8%. Mieux que tout autre indicateur, le résultat opérationnel, en hausse de 5,5%, reflète le dyna-misme des coopératives bancaires.

>10.04.2018 Nouveaux chiffres d’audience pour ArcInfo. Stabilité de la demande « print », lecture sur supports numériques en hausse: les chiffres d’audience totale publiés par la Remp ( Recherches et études des médias publicitaires ) et la société Netmetrix confirment la forte implantation d’« ArcInfo » dans sa zone de diffusion. Avec 73’000 lec-teurs friands de papier et 17’000 adeptes quotidiens des news sur ta-blettes, ordinateurs et autres smartphones ( appelés par les chercheurs «utilisateurs uniques par jour » ), on constate que la presse quotidienne neuchâteloise touche chaque jour plus de 90’000 lecteurs !

>12.04.2018 Mot de la fin pour la Boutique du livre qui va fermer ses portes fin juin. Spécialisée dans l’achat, la vente et l’expertise de livres anciens, la librairie était installée depuis 30 ans, Rue des Cha-vannes, à Neuchâtel. Esther Ludi a décidé de fermer boutique pour plusieurs raisons. Pour prendre soin de sa santé, parce qu’elle a l’âge de prendre sa retraite, mais aussi à cause du marché : « Il y a beaucoup moins d’intérêt pour les livres. Surtout les beaux papiers, les ouvrages de collection. Et mes clients ont vieilli… Beaucoup sont morts ».

>13.04.2018 La Brasserie du Manoir, à Cressier, a obtenu une médaille « grand gold » pour son Entre-deux-Vignes, une bière blonde forte aux arômes de sauvignon. En Suisse, seules deux autres brasse-ries ( suisses alémaniques ) ont obtenu cette distinction, font savoir les cobrasseurs Pascal Bader et Timothée Voumard.

Depuis peu, le Canton de Neuchâtel compte un nouveau magasin ven-dant uniquement des produits du terroir : L’Echoppe à Couvet propose des vins de Neuchâtel. Si tout se déroule comme espéré, l’établisse-ment disposera d’une terrasse au début du mois de mai.

Domaine de Chambleau, gamaret « Zurich Neuchâtel Art-Express » : ce vin est le fruit de l’amitié qui lie Thomas Maechler, propriétaire zuri-chois de l’hôtel Beau-Rivage, à Neuchâtel, et Louis-Philippe Burgat, vigneron à Colombier. L’étiquette est créée par un artiste de renommée internationale. L’édition 2014 - un monochrome de la couleur du vin - a été réalisée par Olivier Mosset. Prix: CHF 59.-.

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relever que les indigènes ou ceux qui résident en Suisse depuis longtemps ne veulent pas tra-vailler dans le secteur du nettoyage, même s’ils sont au chômage. Et comme dans de nombreux autres pays, les agents d’entretien sont des im-migrés qui viennent d’arriver en Suisse ou qui appartiennent à des minorités ethniques. Quant à l’ORP, il est difficile d’obtenir des profils moti-vés à travailler ; la plupart du temps la relation n’aboutit à rien.

Quels sont les points forts / faibles de l’environnement économique et politique du Canton de Neuchâtel ?

Compte tenu de mes origines, je porte un re-gard externe sur le canton. Ce dernier bénéficie de connaissances aigues en haute précision et d'une excellente culture horlogère. Ce qui in-fluence l’ensemble des activités exercées dans notre région et qui représente un atout unique reconnu mondialement. Néanmoins, cet atout n’est pas assez mis en valeur. La population neu-châteloise doit avoir une juste conscience de ses qualités et faire preuve d’une lucidité bienveil-lante envers elle-même, se montrer fière de ce qu’elle a déjà accompli. Il faut aussi encourager l’économie et le monde politique à travailler ensemble pour renforcer l’image du canton et surtout la cohésion cantonale.

Si vous pouviez changer quelque chose au niveau du canton, que feriez-vous ?

Notre canton a fêté ses mille ans mais malgré son âge mûr, les finances devraient être gérées d’une manière pionnière.

Avez-vous un message particulier à adresser aux acteurs de l’économie en général ?

Chacun d’entre nous est une pièce unique de l’édifice de ce canton et les monuments ont tous été construits par des gens qui ne dou-taient pas et faisaient confiance à l’avenir !

Propos recueillis par

> Nadia Garavaldi Liengme Assistante de Direction CNCI Relations membres CNCI

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la patronne du mois

Qu’est-ce qui a permis le succès de votre entreprise ?

« On ne peut agir efficacement qu’en travail-lant de concert », disait Edmund Burke. Une hiérarchie et une approche plus aplatie où tout le monde peut parler et interagir avec tout le monde. Nous plaçons l’humain au coeur de notre réflexion. Nos collaborateurs contribuent pleinement à la pérennité et au développement de notre entreprise. La formation de nos salariés, tout au long de leur carrière, est l’un des points les plus importants pour le bon exercice de leur métier et la construction de leur parcours pro-fessionnel. Nous nous assurons en permanence que nos collaborateurs bénéficient de formation sur la sécurité, sur la qualité et sur les nouvelles méthodes et technologies de nettoyage appli-cables à notre métier. Le sérieux et la rigueur apportés à chacune de nos prestations se tra-duisent par un travail bien exécuté et conforme à nos engagements.

Quels sont les défis à releverpour assurer le succès à l’avenir ?

La formation continue est certes une compo-sante essentielle du succès de l’entreprise. Mais pour garantir à nos clients une qualité de ser-vice irréprochable, nous avons mis en place un système de surveillance permanent assuré par nos cadres qui effectuent des contrôles rigou-reux après toutes les prestations. A cela s’ajoute l’anticipation des demandes de nos clients tout en respectant leurs exigences et leurs budgets. Malheureusement, il est parfois difficile de contrer la sous-enchère de micro-entreprises qui ne respectent pas la convention collective et qui échappent à tout contrôle. Des gâche-mé-tier qui décrédibilisent notre profession.

Aussi, pour nous démarquer, nous avons diver-sifié nos activités au fil du temps ( services spé-cifiques tels que nettoyage de fin de chantier, vitrages et stores, salles blanches, graffitis, cris-tallisation de pierres naturelles et shampoings de moquettes et de tapis ) et nous misons beau-coup sur la proximité et la relation personnelle avec nos clients.

En termes de recrutement, nous n’avons pas de peine à trouver des candidats. Néanmoins, il faut

Selon vous, au cours des dix prochaines années, quelle sera l’ampleur des changements que devrait connaître votre secteur d’activités ?

Les métiers de la propreté souffrent encore trop souvent d’un vrai manque de reconnaissance. Il s’agit de métiers de l’ombre, dont on parle peu et qui ne sont pas pris très au sérieux. Parfois, les clients ne veulent pas nous voir, faire comme si on n’existait pas. Pourtant, sans les profession-nels du nettoyage, nombre de postes de travail seraient poussiéreux.

Contrairement aux idées reçues, les métiers de la propreté se sont fortement professionnalisés. Le développement de machines de plus en plus per-fectionnées pour le décapage et l’entretien des sols, ou le matériel innovant pour le nettoyage des vitres, par exemple, rendent indispensables des formations spécifiques. A cet effet, nous avons développé un système de formation interne qui s’adresse à l’ensemble de nos collaborateurs. Nos objectifs ? Augmenter l'image de marque de nos clients et leur permettre de travailler dans de bonnes conditions hygiéniques et accroître le bien-être des employés tout en augmentant la rentabilité de l'entreprise. Mais aussi garantir la pérennité des bâtiments tout en respectant des normes environnementales exigeantes.

Aujourd’hui, nous sommes au bénéfice du « Label100% pro ». Un label qui apporte la preuve de notre engagement en faveur d'une saine concurrence, du sérieux et du professionnalisme de notre entreprise ; qui offre à nos employés l'assurance que notre entreprise respecte la CCT et assure leur formation ; et qui garantit à nos clients le fait que nous agissons en toute léga-lité, de manière éthique et transparente, ce qui protège leur image.

Finalement, nous mettons tout en œuvre pour changer l’image du nettoyage qui s'avère en dé-calage avec l'évolution de notre métier et qui ne se limite pas à nettoyer, balayer et dépoussiérer !

Hava HasanagicAdministratrice et Directrice de la société adoc nettoyage et entretien

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La rubrique Portraits est à disposition des membres de la Chambre neuchâteloise du com-merce et de l’industrie. Elle permet à ceux qui viennent d’adhérer à notre organisation de se présenter. Ces colonnes sont aussi ouvertes aux entreprises qui souhaitent communiquer un événement tel que nouveaux produits, certifications, anniversaires, inaugurations, etc. à la communauté des affaires neuchâteloises.portraits

18 repères n° 211 - Mai 2018

Javet Schwarb MauriAvocats au barreau

L’Etude a été fondée en 2000 et a tout d’abord occupé des locaux durant 14 ans à la Rue du Bassin 6 en face de ses locaux actuels au Centre de la Ville de Neuchâtel. Ces derniers ont été récemment agrandis et sont situés sur un étage complet au 3e étage du bâtiment sis Rue Saint-Maurice 12 au coeur de la Ville où sont situés divers commerces ( dont un cardiologue ! ).

Cette Etude est formée de 3 avocats chevronnés dont la principale activité consiste à repré-senter leurs clients devant les tribunaux. Compte tenu de leur expérience acquise depuis plus de 25 ans, le conseil fait également partie de leurs activités. En effet, Me Christophe Schwarb, ancien bâtonnier, et Me Cédric Javet pratiquent le barreau depuis 1992. Me Rocco Mauri a pour sa part obtenu le brevet d’avocat en 2005 et a depuis lors en plus de pratiquer le barreau oeuvré comme suppléant des procureurs et des juges ( CAS pour la magistrature ).

Proches et à l’écoute de leurs clients, les associés de l’Etude vous représentent et vous conseillent avec professionnalisme et une utilisation proactive de leur savoir.

Javet Schwarb Mauri - Avocats au barreauRue Saint-Maurice 12Case postale 3112, 2001 NeuchâtelTél. 032 729 92 [email protected]

Marti Arc Jura SAUne entreprise soucieuse de l’environnement

La société Marti Arc Jura SA créée en 2016, gère 4 sociétés sur le territoire de l’Arc Juras-sien, des cantons de Neuchâtel, Berne et du Jura, qui appartiennent au groupe Marti fort de 6'200 collaborateurs au niveau mondial.

Notre structure

Nous comptons actuellement environ 290 collaborateurs basés sur 5 sites, Porrentruy, Delémont, Tavannes, St-Imier et Cornaux.

C’est sur ce dernier site que le siège social de Marti Arc Jura SA est établi. Le centre logistique de Cornaux, le plus important > 46'000 m2, a accueilli au début 2017 une centrale solaire photovoltaïque de 860 m2, capable de rendre totalement autonome l’installation de produc-tion de béton, également nouvellement ac-quise. Les surfaces disponibles permettent de donner une seconde vie aux différents maté-riaux de terrassements et de déconstructions, qui après un traitement, appelé couramment

valorisation, se retrouvent quotidiennement dans le circuit de nos nouvelles réalisations sous forme de bétons, de coffres de chaussées ou de matériaux primaires rocheux pour nos réalisations hydrauliques.

Nos domaines d’activités

Nous sommes spécialisés dans des domaines tels les rénovations et assainissements, le bé-ton armé, la maçonnerie et les ouvrages d’art en béton armé, le génie civil, les terrasse-ments, les travaux spéciaux, les revêtements bitumineux, les travaux hydrauliques, la rena-turation de cours d’eau, les mesures contre les crues, la valorisation des matériaux, la déconstruction, le désamiantage, la peinture

et la plâtrerie. De plus, nous possédons une entreprise générale apte à réaliser des projets de la conception à la livraison.

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Documents

Nouveau régime financier Pas de miracle sans … · Le 22 mars 2018, le Conseil d’Etat présentait son nouveau régime financier cantonal. Objectif: consoli - der l’attractivité