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Les nveautés de la galie

Nouveautés

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Catalogue virtuel des nouveautés proposées par la galerie doyen à Vannes.

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Les nouveautés de la galerie

4, rue de la Bienfaisance 56000 Vannes 02 97 47 08 93 - 06 22 28 93 95 [email protected] www.galerie-doyen.com

Fernand Legoût-Gérard page 4

Le marché de Quimper

Abel Truchet page 6

Les jeunes bretonnes

Henri Barnoin page 8

Le port de Concarneau Les quais de la Seine

Lucien Simon page 12

Printemps

Jean-Julien Lemordant page 14

La danse

Ferdinand Loyen du Puigaudeau page 18

La fête aux lampions

Gustave Loiseau page 22

Grand paysage de printemps

Prochainement page 25

Sommaire

Fernand Legoût-Gérard 1856-1924

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Né à Saint-Lô, Fernand Legoût-Gérard représente les régions de Concarneau, Douarnenez

et Quimper à travers des toiles mettant en évidence le caractère pittoresque des sites.

Peintre de la Marine connu dans les milieux artistiques étrangers, ses œuvres se trouvent

dans de nombreux musées.

Fernand Legoût-Gérard est connu des amateurs de tableaux pour dépeindre une Bretagne

un peu idéalisée, avec ses marchés et ses quais animés. Le sujet: la Place Saint Corentin à

Quimper un jour de marché, cet espace architectural n’a pas beaucoup changé. C’est une

belle animation avec une foule de personnages: hommes, femmes et enfants. Le traitement

est nerveux, la palette à la fois sobre et colorée, le peintre sait à merveille donner de la vie à

son oeuvre; on imagine facilement se mouvoir les acteurs de la scène, les entendre parler,

porter leur charges…

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Le marché de Quimper huile sur toile

38 x 46 cm Signée en bas à gauche

Abel Truchet 1857-1918

6

Né à Versailles, Albert Truchet est l’élève de Jules Lefèbvre et T.R. Fleury. Il expose à partir

de 1891, fait partie des membres fondateurs du Salon d’Automne et devient sociétaire de la

Société nationale des Beaux-Arts en 1910. Peintre de scènes de genre, de portraits et de

paysages, c’est un bel artiste au style postimpressionniste. Truchet grave également de

nombreuses planches en noir et en couleur.

Albert Truchet peint beaucoup de scènes parisiennes, essentiellement montmartroises. Il

séjourne parfois en Bretagne comme le témoigne cette scène bretonne, en l’occurence

Tréboul. L’été, Douarnenez concentre une importante colonie d’artistes à la fin du 19ème

siècle. Le peintre nous offre cette délicate scène de la vie de Tréboul avec le port en contre-

bas. La technique délicate et vibrante, la palette sobre donnent à l’ensemble une nuance

nacrée.

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Les jeunes bretonnes huile sur toile

32 x 41 cm Signée en bas à droite

Henri Barnoin 1882-1940

8

Peintre né à Paris, Henri Barnoin suit des cours à l’Ecole des Beaux-Arts auprès de Luc-

Olivier Merson, Alfred de Richemont et Emile Dameron. Après plusieurs séjours en

Bretagne dont il tombe amoureux, Barnoin décide de s’installer à Concarneau en 1920. Il

remporte un vif succès avec ses paysages réalistes, ses scènes de marchés et ses ports très

animés.

Le port de Concarneau est un sujet apprécié par Henri Barnoin; une oeuvre délicate, une

palette nuancée, une belle ambiance du port à marée basse avec l’activité du quai devant la

ville close.

9

Le port de Concarneau huile sur toile

38 x 46 cm Signée en bas à droite

Henri Barnoin 1882-1940

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Le pastel représente

cette vue de Paris

pho tograph iée . On

retrouve la Tour Eiffel,

le pont Alexandre III, la

Seine et le Palais du

Trocadéro aujourd’hui

disparu.

Barnoin, une grande oeuvre qui sort un peu de ses habituels tableaux concarnois.

Une vue des quais de Paris en 1922, la présence monumentale de la tour Eiffel se

détachant dans un ciel tourmenté, au loin fermant la perspective de la Seine, le

palais du Trocadero dans sa version de 1889 contemporaine de la tour Eiffel.

La technique que Barnoin utilise ici associe la gouache aux pastels avec une rare

maîtrise.

Les quais de la Seine, 1922 pastel et gouache

98 x 119 cm Signé en bas à gauche et daté 1922

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Né à Paris, Lucien Simon s’installe en Bretagne à Combrit en 1902 et fait partie de la « Bande

noire ». Il aime peindre des scènes populaires de province et surtout de Bretagne : il fut le

peintre du Pays Bigouden. Professeur à l’école des Beaux-Arts de Y. Brayer, R. Humblot et G.

Rohner, ses œuvres se trouvent dans de grands musées nationaux et internationaux. Le musée

des beaux Arts de Quimper lui consacre une rétrospective en 2006.

C’est toujours avec le même brio que Simon nous dépeint cette scène du printemps, printemps

des saisons et de la vie. Il sait poser ses couleurs avec vivacité et délicatesse à l’égal de son

dessin qui comme à son habitude est parfaitement maîtrisé.

Cette aquarelle est une étude pour une des gravures illustrant le roman Pêcheurs d’Islande par

Pierre Loti.

Lucien Simon 1861-1945

Printemps gouache

40 x 38 cm Signée en bas à gauche

13

Jean-Julien Lemordant 1878-1968

Né à Saint-Malo, élève des Beaux-Arts de Rennes, Jean-Julien Lemordant travaille

ensuite à l’atelier Bonnat à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. Il s’établit en Bretagne

et expose au Salon d’Automne en 1906. Il décore l’Hôtel de l’Epée à Quimper en

1907. Depuis, ces décors ont été déménagés dans leur totalité au Musée des Beaux-

Arts de Quimper. En 1914, le président de la République inaugure à Rennes son

plafond du théâtre. Gravement blessé à la guerre, il laisse de cette première période

une œuvre puissante et monumentale. Charles Chassé le classe parmi les « fauves »

dans son ouvrage « Les Fauves et leur temps », éditions La bibliothèque des arts,

1963.

Cette gouache est une étude pour le plafond du théâtre de Rennes. Lemordant a fait de

nombreuses études, esquisses et maquettes avant de concrétiser son projet sur le

plafond. La danseuse que l’on retrouve sur cette oeuvre sera ensuite la deuxième de la

farandole représentée au premier plan du décor du peintre. On reconnait le

mouvement et le costume. Il existe d’autres études pour cette femme dont une est

conservée au Musée d’histoire de Saint-Brieuc.

Il fallait un sujet régional pour ce plafond, Lemordant voulait une danse « qui ne fut

ni gavotte ni jabadao, une danse qui serait tout cela à la fois, qui à elle seule serait la

danse bretonne non spécifiée, reconnaissable pourtant à son mouvement » (notes du

peintre).

Jean-Julien Lemordant 1878-1918

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La danse fusain et gouache

100 x 75 cm

Le Maire de Rennes, Jean Janvier, présente son rapport à la séance du conseil

municipal du 28 janvier 1913: « Le sujet de la composition qui doit orner le plafond

de la salle de spectacle est une danse bretonne dans laquelle figureront les costumes

les plus beaux et les plus variés de notre province. L’artiste à qui je vous demande

d’en confier la commande est Monsieur Lemordant qui a beaucoup de talent. Nous

sommes persuadés qu’il fera là une oeuvre fort bien traitée et s’harmonisant avec

l’ensemble. Monsieur Lemordant doit se rendre compte de l’urgence de son travail. »

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Non présentée, une autre étude pour le plafond, où l’on reconnait la danseuse

de la gouache exposée à la galerie, la deuxième du premier plan.

17

Né à Nantes, Ferdinand Loyen du Puigaudeau est à Pont Aven en 1886 à la pension

Gloanec où il rencontre Gauguin. Il est attiré par les effets de lumière et d’éclairage.

Ses tableaux reflètent souvent une ambiance nocturne. Chez Durand-Ruel, qui fut son

marchand, Degas lui achète une «Fête de nuit».

« Lors du second séjour à Pont-Aven, cette lente maturation est en partie aboutie et

nous vaut les nombreuses toiles ayant pour thème des fêtes nocturnes. Leur

conception se fonde sur une sorte d’alliance entre le naturalisme du sujet populaire

choisi et les théories synthétistes de Pont-Aven mises à contribution principalement

pour le traitement des personnages par masses simplifiées qui structurent la

composition. La technique impressionniste y joue un rôle essentiel: c’est elle qui

anime l’ensemble de chaque oeuvre, grâce à la division de la touche qui fait naître

une vibration lumineuse colorée »

Antoine Laurentin, extrait du catalogue de l’oeuvre raisonné Ferdinand DU

PUIGAUDEAU, TOME 1, Editions Thierry Salvador, Paris 1989.

Ferdinand Loyen du Puigaudeau 1864-1930

Bretonnes aux lampions huile sur toile 46,2 x 55,2 cm

Signée en bas à droite Catalogue raisonné n° 12

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(1)Ferdinand du Puigaudeau, assis au milieu de toute une bande d’artistes venue à

Pont-Aven. En (2), on reconnait Charles Laval.

Les artistes photographiés en 1886, émouvante image qui nous montre l’importance

de la colonie artistique travaillant à Pont-Aven à cette époque. Il est facile d’imaginer

ces peintres dispersés dans la ville, le long des quais ou dans la campagne, dans leurs

ateliers, le soir dans les hôtels de la petite ville. Les artistes ont disparu et le pont est

moins animé. Ils ont été remplacés par les touristes qui recherchent la trace de leurs

passages, visitant le musée et les lieux où ils ont travaillé. Il nous reste leurs oeuvres,

dispersées aux quatre coins du monde. Ce tableau, Bretonnes aux lampions de

Puigaudeau, a voyagé aux Etats-Unis avant de revenir en Bretagne.

Gustave Loiseau 1865-1935

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Elève à l’Ecole des Arts décoratifs, Gustave Loiseau y rencontre Maxime Maufra

et Emile Bernard. C’est ce dernier qui lui présente Gauguin. Dès lors, il travaille

régulièrement à Pont-Aven mais garde une réelle indépendance artistique. Avant

tout impressionniste, sa touche donne à ses paysages une souplesse et une

profondeur très originale.

Gustave Loiseau peint ce paysage lorsqu’il est en contrat depuis deux ans avec

l’importante galerie Durand-Ruel. Le peintre voit ses ressources financières

s’améliorer et son style s’en ressent, il est facile de le rapprocher de Pissaro.

La touche de cette oeuvre est subtile, la palette nuancée s’articule sur une

opposition délicate entre les tonalités froides et chaudes.

Grand paysage de printemps, 1899 huile sur toile

60 x 81 cm Signée en bas à gauche

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Pierre Collin

Variations sur Le Men Du & Sol y sombra peintures et gravures

12 décembre 2015 - 9 janvier 2016

Vernissage le 11 décembre à partir de 18 heures, en présence de l’artiste

Men Du - Rocher double, version jaune, été 2015 huile sur papier marouflé sur panneau

63 x 91 cm

Prochaine exposition:

La galerie est ouverte du mardi au samedi de 10 à 12h et de 14 à 18 h

ou sur rendez-vous 02 97 47 08 93 - 06 07 73 20 82

[email protected] www.galerie-doyen.com