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Catalogue virtuel des nouveautés proposées par la galerie doyen à Vannes.
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4, rue de la Bienfaisance 56000 Vannes 02 97 47 08 93 - 06 22 28 93 95 [email protected] www.galerie-doyen.com
Fernand Legoût-Gérard page 4
Le marché de Quimper
Abel Truchet page 6
Les jeunes bretonnes
Henri Barnoin page 8
Le port de Concarneau Les quais de la Seine
Lucien Simon page 12
Printemps
Jean-Julien Lemordant page 14
La danse
Ferdinand Loyen du Puigaudeau page 18
La fête aux lampions
Gustave Loiseau page 22
Grand paysage de printemps
Prochainement page 25
Sommaire
Né à Saint-Lô, Fernand Legoût-Gérard représente les régions de Concarneau, Douarnenez
et Quimper à travers des toiles mettant en évidence le caractère pittoresque des sites.
Peintre de la Marine connu dans les milieux artistiques étrangers, ses œuvres se trouvent
dans de nombreux musées.
Fernand Legoût-Gérard est connu des amateurs de tableaux pour dépeindre une Bretagne
un peu idéalisée, avec ses marchés et ses quais animés. Le sujet: la Place Saint Corentin à
Quimper un jour de marché, cet espace architectural n’a pas beaucoup changé. C’est une
belle animation avec une foule de personnages: hommes, femmes et enfants. Le traitement
est nerveux, la palette à la fois sobre et colorée, le peintre sait à merveille donner de la vie à
son oeuvre; on imagine facilement se mouvoir les acteurs de la scène, les entendre parler,
porter leur charges…
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Le marché de Quimper huile sur toile
38 x 46 cm Signée en bas à gauche
Né à Versailles, Albert Truchet est l’élève de Jules Lefèbvre et T.R. Fleury. Il expose à partir
de 1891, fait partie des membres fondateurs du Salon d’Automne et devient sociétaire de la
Société nationale des Beaux-Arts en 1910. Peintre de scènes de genre, de portraits et de
paysages, c’est un bel artiste au style postimpressionniste. Truchet grave également de
nombreuses planches en noir et en couleur.
Albert Truchet peint beaucoup de scènes parisiennes, essentiellement montmartroises. Il
séjourne parfois en Bretagne comme le témoigne cette scène bretonne, en l’occurence
Tréboul. L’été, Douarnenez concentre une importante colonie d’artistes à la fin du 19ème
siècle. Le peintre nous offre cette délicate scène de la vie de Tréboul avec le port en contre-
bas. La technique délicate et vibrante, la palette sobre donnent à l’ensemble une nuance
nacrée.
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Les jeunes bretonnes huile sur toile
32 x 41 cm Signée en bas à droite
Peintre né à Paris, Henri Barnoin suit des cours à l’Ecole des Beaux-Arts auprès de Luc-
Olivier Merson, Alfred de Richemont et Emile Dameron. Après plusieurs séjours en
Bretagne dont il tombe amoureux, Barnoin décide de s’installer à Concarneau en 1920. Il
remporte un vif succès avec ses paysages réalistes, ses scènes de marchés et ses ports très
animés.
Le port de Concarneau est un sujet apprécié par Henri Barnoin; une oeuvre délicate, une
palette nuancée, une belle ambiance du port à marée basse avec l’activité du quai devant la
ville close.
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Le port de Concarneau huile sur toile
38 x 46 cm Signée en bas à droite
Le pastel représente
cette vue de Paris
pho tograph iée . On
retrouve la Tour Eiffel,
le pont Alexandre III, la
Seine et le Palais du
Trocadéro aujourd’hui
disparu.
Barnoin, une grande oeuvre qui sort un peu de ses habituels tableaux concarnois.
Une vue des quais de Paris en 1922, la présence monumentale de la tour Eiffel se
détachant dans un ciel tourmenté, au loin fermant la perspective de la Seine, le
palais du Trocadero dans sa version de 1889 contemporaine de la tour Eiffel.
La technique que Barnoin utilise ici associe la gouache aux pastels avec une rare
maîtrise.
Les quais de la Seine, 1922 pastel et gouache
98 x 119 cm Signé en bas à gauche et daté 1922
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Né à Paris, Lucien Simon s’installe en Bretagne à Combrit en 1902 et fait partie de la « Bande
noire ». Il aime peindre des scènes populaires de province et surtout de Bretagne : il fut le
peintre du Pays Bigouden. Professeur à l’école des Beaux-Arts de Y. Brayer, R. Humblot et G.
Rohner, ses œuvres se trouvent dans de grands musées nationaux et internationaux. Le musée
des beaux Arts de Quimper lui consacre une rétrospective en 2006.
C’est toujours avec le même brio que Simon nous dépeint cette scène du printemps, printemps
des saisons et de la vie. Il sait poser ses couleurs avec vivacité et délicatesse à l’égal de son
dessin qui comme à son habitude est parfaitement maîtrisé.
Cette aquarelle est une étude pour une des gravures illustrant le roman Pêcheurs d’Islande par
Pierre Loti.
Lucien Simon 1861-1945
Printemps gouache
40 x 38 cm Signée en bas à gauche
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Né à Saint-Malo, élève des Beaux-Arts de Rennes, Jean-Julien Lemordant travaille
ensuite à l’atelier Bonnat à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. Il s’établit en Bretagne
et expose au Salon d’Automne en 1906. Il décore l’Hôtel de l’Epée à Quimper en
1907. Depuis, ces décors ont été déménagés dans leur totalité au Musée des Beaux-
Arts de Quimper. En 1914, le président de la République inaugure à Rennes son
plafond du théâtre. Gravement blessé à la guerre, il laisse de cette première période
une œuvre puissante et monumentale. Charles Chassé le classe parmi les « fauves »
dans son ouvrage « Les Fauves et leur temps », éditions La bibliothèque des arts,
1963.
Cette gouache est une étude pour le plafond du théâtre de Rennes. Lemordant a fait de
nombreuses études, esquisses et maquettes avant de concrétiser son projet sur le
plafond. La danseuse que l’on retrouve sur cette oeuvre sera ensuite la deuxième de la
farandole représentée au premier plan du décor du peintre. On reconnait le
mouvement et le costume. Il existe d’autres études pour cette femme dont une est
conservée au Musée d’histoire de Saint-Brieuc.
Il fallait un sujet régional pour ce plafond, Lemordant voulait une danse « qui ne fut
ni gavotte ni jabadao, une danse qui serait tout cela à la fois, qui à elle seule serait la
danse bretonne non spécifiée, reconnaissable pourtant à son mouvement » (notes du
peintre).
Jean-Julien Lemordant 1878-1918
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La danse fusain et gouache
100 x 75 cm
Le Maire de Rennes, Jean Janvier, présente son rapport à la séance du conseil
municipal du 28 janvier 1913: « Le sujet de la composition qui doit orner le plafond
de la salle de spectacle est une danse bretonne dans laquelle figureront les costumes
les plus beaux et les plus variés de notre province. L’artiste à qui je vous demande
d’en confier la commande est Monsieur Lemordant qui a beaucoup de talent. Nous
sommes persuadés qu’il fera là une oeuvre fort bien traitée et s’harmonisant avec
l’ensemble. Monsieur Lemordant doit se rendre compte de l’urgence de son travail. »
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Non présentée, une autre étude pour le plafond, où l’on reconnait la danseuse
de la gouache exposée à la galerie, la deuxième du premier plan.
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Né à Nantes, Ferdinand Loyen du Puigaudeau est à Pont Aven en 1886 à la pension
Gloanec où il rencontre Gauguin. Il est attiré par les effets de lumière et d’éclairage.
Ses tableaux reflètent souvent une ambiance nocturne. Chez Durand-Ruel, qui fut son
marchand, Degas lui achète une «Fête de nuit».
« Lors du second séjour à Pont-Aven, cette lente maturation est en partie aboutie et
nous vaut les nombreuses toiles ayant pour thème des fêtes nocturnes. Leur
conception se fonde sur une sorte d’alliance entre le naturalisme du sujet populaire
choisi et les théories synthétistes de Pont-Aven mises à contribution principalement
pour le traitement des personnages par masses simplifiées qui structurent la
composition. La technique impressionniste y joue un rôle essentiel: c’est elle qui
anime l’ensemble de chaque oeuvre, grâce à la division de la touche qui fait naître
une vibration lumineuse colorée »
Antoine Laurentin, extrait du catalogue de l’oeuvre raisonné Ferdinand DU
PUIGAUDEAU, TOME 1, Editions Thierry Salvador, Paris 1989.
Ferdinand Loyen du Puigaudeau 1864-1930
Bretonnes aux lampions huile sur toile 46,2 x 55,2 cm
Signée en bas à droite Catalogue raisonné n° 12
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(1)Ferdinand du Puigaudeau, assis au milieu de toute une bande d’artistes venue à
Pont-Aven. En (2), on reconnait Charles Laval.
Les artistes photographiés en 1886, émouvante image qui nous montre l’importance
de la colonie artistique travaillant à Pont-Aven à cette époque. Il est facile d’imaginer
ces peintres dispersés dans la ville, le long des quais ou dans la campagne, dans leurs
ateliers, le soir dans les hôtels de la petite ville. Les artistes ont disparu et le pont est
moins animé. Ils ont été remplacés par les touristes qui recherchent la trace de leurs
passages, visitant le musée et les lieux où ils ont travaillé. Il nous reste leurs oeuvres,
dispersées aux quatre coins du monde. Ce tableau, Bretonnes aux lampions de
Puigaudeau, a voyagé aux Etats-Unis avant de revenir en Bretagne.
Elève à l’Ecole des Arts décoratifs, Gustave Loiseau y rencontre Maxime Maufra
et Emile Bernard. C’est ce dernier qui lui présente Gauguin. Dès lors, il travaille
régulièrement à Pont-Aven mais garde une réelle indépendance artistique. Avant
tout impressionniste, sa touche donne à ses paysages une souplesse et une
profondeur très originale.
Gustave Loiseau peint ce paysage lorsqu’il est en contrat depuis deux ans avec
l’importante galerie Durand-Ruel. Le peintre voit ses ressources financières
s’améliorer et son style s’en ressent, il est facile de le rapprocher de Pissaro.
La touche de cette oeuvre est subtile, la palette nuancée s’articule sur une
opposition délicate entre les tonalités froides et chaudes.
Grand paysage de printemps, 1899 huile sur toile
60 x 81 cm Signée en bas à gauche
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Pierre Collin
Variations sur Le Men Du & Sol y sombra peintures et gravures
12 décembre 2015 - 9 janvier 2016
Vernissage le 11 décembre à partir de 18 heures, en présence de l’artiste
Men Du - Rocher double, version jaune, été 2015 huile sur papier marouflé sur panneau
63 x 91 cm
Prochaine exposition:
La galerie est ouverte du mardi au samedi de 10 à 12h et de 14 à 18 h
ou sur rendez-vous 02 97 47 08 93 - 06 07 73 20 82
[email protected] www.galerie-doyen.com