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CONSEIL INTERGOUVERNEMENTAL DU PROGRAMME INTERNATIONAL POUR LE DEVELOPPMENT DE LA COMMUNICATION (PIDC) NOUVEAUX PROJETS SOUMIS PAR LE BUREAU AU CONSEIL POUR APPROBATION PRELIMINAIRE Vingt – troisième session SIEGE DE L’UNESCO, PARIS 26 - 28 MARS 2003 CI-03/CONF. 207/2 6 février 2003 Original: anglais /français (CI-2003/CONF.207/CLD.1)

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CONSEIL INTERGOUVERNEMENTAL DU PROGRAMME INTERNATIONAL POUR LE DEVELOPPMENT DE LA COMMUNICATION (PIDC)

NOUVEAUX PROJETS SOUMIS

PAR LE BUREAU AU CONSEIL POUR APPROBATION PRELIMINAIRE

Vingt – troisième session

SIEGE DE L’UNESCO, PARIS 26 - 28 MARS 2003

CI-03/CONF. 207/2 6 février 2003 Original: anglais /français

(CI-2003/CONF.207/CLD.1)

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3

TABLES DES MATIERES

PROJET N° TITRE DU PROJET PAGE

RADIODIFFUSION 7

1. PDC/23 MLW/01 MALAWI: RENFORCEMENT DES RESSOURCES HUMAINES POUR LES RADIOS COMMUNAUTAIRES ET PRIVÉES

9-14

2. PDC/23 SEN/01 SENEGAL : FAGGARU FM 98.2 « RADIO DIMBELI XALEYI » 15-20 3. PDC/23 SOM/02 SOMALIE: RADIO COMMUNAUTAIRE DU SUD-OUEST

BAYDAO 21-25

4. PDC/23 ZAM/02 ZAMBIE : RADIO COMMUNAUTAIRE DE MKUSHI 26-29 5. PDC/23 RAS/04 AIBD : DIVERSIFICATION DE L’INFORMATION ET

AMÉLIORATION DES PRODUCTIONS RADIOPHONIQUES GRÂCE A L’ENREGISTREMENT NUMÉRIQUE DES ARCHIVES SONORES

30-34

6. PDC/23 RAS/05 PANOS : FORMATION AUX TECHNOLOGIES RADIO, NUMÉRIQUES ET « EN LIGNE » POUR LES MÉDIAS DU SUD-EST ASIATIQUE

35-40

7. PDC/23 FIJ/01 ILES FIDJI : DÉVELOPPEMENT DE LA RADIO COMMUNAUTAIRE 41-45 8. PDC/23 SOI/01 ILES SALOMON : NUMÉRISATION DES ARCHIVES DE LA SIBC 46-51 9. PDC/23 THA/01 THAÏLANDE : PROMOTION DES MÉDIAS COMMUNAUTAIRES

ET DÉMOCRATISATION DES MÉDIAS 52-56

10. PDC/23 RLA/01 AMARC : FORMATION DES FORMATEURS EN RADIO COMMUNAUTAIRE

57-65

11. PDC/23 RLA/03 CODE FOUNDATION : NTIC POUR L'AMÉLIORATION DE LA PRODUCTION RADIO

66-72

12. PDC/23 BRA/01 BRESIL : RENFORCEMENT DU LEADERSHIP DES FEMMES BRESILIENNES DANS LE DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE VIA L’INTERNET PAR RADIO

73-79

13. PDC/23 CHI/01 CHILI : FORMATION EN PLANIFICATION STRATEGIQUE ET GESTION DE MEDIAS NON COMMERCIAUX

80-86

14. PDC/23 ECU/01 EQUATEUR : RESTRUCTURATION DE LA STATION DE RADIO DE LA MAISON DE LA CULTURE EQUATORIENNE

87-92

TELEDIFFUSION 93

15. PDC/23 URT/01 TANZANIE : RENFORCEMENT DU POTENTIEL TECHNIQUE ET HUMAIN DE LA TÉLÉVISION NATIONALE

95-99

16. PDC/23 RAS/01 ABU : FORMATION ET CO-PRODUCTIONS POUR UNE TELEVISION DESTINEE A LA JEUNESSE

100-105

17. PDC/23 RAS/02 PINA : PROGRAMMES DE TÉLÉVISION EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE DANS LE PACIFIQUE

106-110

18. PDC/23 RAS/3 AMIC : RENFORCEMENT DE L’INDÉPENDANCE ÉDITORIALE ET DU PLURALISME DES MÉDIAS

111-115

19. PDC/23 BOL/01 BOLIVIE : CREATION D’UNE UNITE MOBILE DE FORMATION POUR LES CENTRES RURAUX DE TELEVISION COMMUNAUTAIRE

116-120

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4

PROJET N° TITRE DU PROJET PAGE

PRESSE ECRITE 123

20. PDC/23 CMR/02 CAMEROUN : RENFORCEMENT DU JOURNAL INDEPENDANT “LE MESSAGER”

125-130

21. PDC/23 IND/02 INDE : EXTENSION DU RÉSEAU D’INFORMATIONS COMMUNAUTAIRES ET PUBLICATION DE “GRASSROOTS”

131-135

22. PDC/23 MAL/01 MALAISIE : AIDCOM – SENSIBILISATION ET FORMATION DES JOURNALISTES RURAUX A LA LIBERTÉ DE LA PRESSE ET A LA SOCIÉTÉ PLURALISTE

136-140

23. PDC/23 MON/01 MONGOLIE: VIABILITÉ ET RENFORCEMENT DU MAGAZINE FÉMININ “EZGETEI”

141-146

24. PDC/23 ALB/01 ALBANIE : COURS DE FORMATION ET DE PERFECTIONNEMENT DES JOURNALISTES

147-152

MULTIMEDIA 153

25. PDC/23 AFG/01 AFGHANISTAN : RESEAU DE SOUTIEN AU PROGRES DES PROFESSIONNELLES DES MEDIAS

155-158

26. PDC/23 AFG/02 AFGHANISTAN : CREATION D'UN CENTRE DE FORMATION A LA RADIOTELEVISION D'AFGHANISTAN

159-162

27. PDC/23 CAM/01 CAMBODGE : ASSOCIATION DE L’INSTITUT DE COMMUNICATION DU CAMBODGE ET DE L’UNIVERSITÉ ROYALE DE PHNOM PENH

163-168

28. PDC/23 IND/01 INDE : FORMATION A L’ÉTUDE SUR LA CONVERGENCE DES MÉDIAS

169-173

29. PDC/23 TAD/01 TADJIKISTAN : CENTRE DE DOCUMENTATION DE L’UNION DES JOURNALISTES

174-179

30. PDC/23 RLA/04 IIHR: RENFORCEMENT ET PROMOTION DE LA LIBERTE D’EXPRESSION ET DE LA PRESSE

180-185

31. PDC/23 RLA/05 CBU ET CMC : FORMATION CONTINUE AU MULTIMEDIA POUR RENFORCER LES COMPETENCES PROFESSIONNELLES DES JOURNALISTES DES CARAÏBES

186-191

32. PDC/23 ARG/01 ARGENTINE : MEDIAS COMMUNAUTAIRES ET RESSOURCES HUMAINES

192-198

33. PDC/23 BHA/01 BAHAMAS : RENFORCEMENT DES MEDIAS COMMUNAUTAIRES POUR LA VEILLE DE L’ENVIRONNEMENT

199-204

34. PDC/23 MEX/01 MEXIQUE : DIFFUSION DE ET FORMATION POUR LA MISE EN CONFORMITE ET LA MISE EN ŒUVRE DE LA LOI FEDERALE SUR LA TRANSPARENCE ET L’ACCES A L’INFORMATION GOUVERNEMENTALE PUBLIQUE

205-209

35. PDC/23 RAB/01 ASBU : RENFORCEMENT DES CAPACITES ET DES INSTALLATIONS POUR LA FORMATION DES MEMBRES DE L'ASBU GRACE AUX NOUVELLES TECHNOLOGIES

210-215

36. PDC/23 INT/01 IFEX : REDUIRE LE FOSSE NUMERIQUE EN INTENSIFIANT LES CAMPAGNES EN FAVEUR DE LA LIBERTE DE LA PRESSE, GRACE A L’EQUIPEMENT EN TIC

216-221

CENTRES COMMUNAUTAIRES MULTIMEDIAS 223

37. PDC/23 BDI/01 BURUNDI : FEMMES POUR LA PAIX PAR LES MEDIAS (DUSHIREHAMWE- "RECONCILIONS-NOUS") - CENTRE DE DOCUMENTATION POUR LA PAIX ET CENTRE COMMUNAUTAIRE MULTIMEDIA

225-230

38. PDC/23 CMR/01 CAMEROUN : CENTRE MULTIMEDIA DES JEUNES DE GAROUA 231-235 39. PDC/23 DMI/01 DOMINIQUE : RENFORCEMENT DES MOYENS DE PRODUCTION

ET DE DIFFUSION DE PROGRAMMES A CONTENU LOCAL POUR LES MEDIAS DE MASSE DANS LE CADRE DE CCM

236-241

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5

PROJET N° TITRE DU PROJET PAGE

AGENCES DE PRESSE 243

40. PDC/23 AFG/03 AFGHANISTAN : REFORME DE L’AGENCE D’INFORMATION BAKHTAR ET FOMRTION DES JOURNALISTES

245-254

41. PDC/23 RLA/02 ANDI : RESEAU LATINO-AMERICAIN DE COMMUNICATION POUR LES DROITS DE L’ENFANT

255-261

42. PDC/23 MAU/01 MAURITANIE : RENFORCEMENT DES CAPACITES DE FONCTIONNEMENT DE L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION (AMI)

262-265

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RADIODIFFUSION

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MALAWI

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Renforcement des resources humaines pour les radios communautaires et privées

2.

NUMÉRO

PDC/23 MLW/01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Radio

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Développement des ressources humaines, liberté d’expression, médias communautaires

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Nationale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Formation et équipement

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

72 000 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

66 000 dollars

9.

BÉNÉFICIAIRES DU PROJET

Power 101 FM ; Capital Radio ; Radio communautaire de Dzimwe ; Radio communautaire de Nkhota Kota ; Radio de l’Institut de Journalisme du Malawi

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

Commission nationale du Malawi pour l’UNESCO

11.

LOCALISATION

Blantyre, Mangochi et Nkhota Kota

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

E. B. Z. Kondowe

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

Les indicateurs socio-économiques du Malawi placent ce pays au 11e rang des PMA dans le monde. L’espérance de vie y est actuellement inférieure à 40 ans, et continue à baisser, par les effets combinés du sida et de la malnutrition, qui touchent 32 % de la population. Avec l’aggravation de la pauvreté, et la mortalité due à la sécheresse, la faim et le sida, la consolidation de la démocratie demeure en danger. Presse écrite Il existe actuellement au Malawi quinze journaux et magazines : deux quotidiens, un bihebdomadaire, onze hebdomadaires et un mensuel. Etant donné l’irrégularité du tirage de certaines de ces publications, il est particulièrement difficile de prévoir le volume du tirage en fonction du lectorat. Si l’on prend en compte le contexte socio-économique du Malawi, l’on ne peut guère considérer que la presse puisse avoir à court terme un rôle déterminant dans le pays, même si les journaux représentent une proportion non négligeable des médias. En effet, la publication de journaux nécessite des équipes de journalistes hautement qualifiés, d’importantes infrastructures pour procéder à des tirages élevés, ainsi que des services de messagerie fiables et rapides. Médias électroniques Le paysage des médias audiovisuels a connu une mutation considérable avec l’arrivée des radios privées et des radios communautaires. Outre la “Malawi Broadcasting Corporation” (MBC), radio de service public, les stations suivantes émettent sur le territoire :

Radios commerciales privées : Power 101 FM Capital Radio Radios institutionnelles : Radio de l’Institut de journalisme du Malawi Stations religieuses privées : African Bible College Radio Radio Maria Transworld Radio Radio Islam Dans les zones urbaines, la télévision n’est accessible qu’aux personnes qui ont les moyens d’acquérir téléviseurs, décodeurs, paraboles et antennes. Les principaux outils de la politique sont le langage, la connaissance, l’information et l’ignorance. L’ensemble des médias, presse écrite et radio-télévision, sont les organes essentiels qui permettent de diffuser l’information et la connaissance, et par-là, de contribuer à l’éradication de l’ignorance et de la pauvreté. Le paysage des médias audiovisuels au Malawi se présente de la façon suivante :

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Radios communautaires : Dzimwe Community Radio Nkhota Kota Community Radio Télévision : Television Malawi DSTV (Afrique du Sud) et Pay-TV L’objectif de ce projet consiste à obtenir un appui financier destiné à trois stations de radio privée et deux stations de radio communautaire. Ces stations sont confrontées aux problèmes de l’équipement et de la formation, car elles sont de création récente et poursuivent la constitution de leur potentiel. La population doit avoir accès aux médias, dans le cadre de son droit à l’information. Les médias dans leur ensemble ont un rôle essentiel à jouer en faisant en sorte que la population puisse exercer ce droit fondamental et être consciente de sa portée. Plusieurs raisons militent en faveur d’une multiplicité de stations de radio : tout d’abord, cela est conforme à la garantie constitutionnelle de la liberté d’expression, liberté de la presse et droit au développement. La liberté d’expression et de la presse implique que la population, avec des points de vue et des opinions qui peuvent être divergents, puisse être présente dans le débat public, car dans une démocratie, toute théorie s’articule – ou devrait s’articuler – autour de la population. En second lieu, le pluralisme des médias est une bonne chose pour l’économie nationale : les recettes publiques peuvent s’accroître grâce à l’octroi des licences, ainsi que par les taxes et la publicité. De nouvelles possibilités de formation et d’emploi dans les médias peuvent également apparaître. Le Malawi a besoin de tous les investissements économiques qu’il sera possible d’obtenir ; l’une des façons d’accroître les investissements dans l’industrie des médias consiste à soutenir un maximum de stations de radio. En troisième lieu, l’accroissement du nombre de diffuseurs est important pour permettre la sauvegarde de l’héritage symbolique du pays, et en même temps faire connaître à la population d’autres types d’expressions culturelles. La radio offre davantage de possibilités de décentralisation, dans la mesure où elle peut s’exprimer dans la langue véhiculaire de n’importe quelle communauté, que ce soit un village rural éloigné ou une communauté périurbaine défavorisée. Les radios communautaires s’inscrivent dans les stratégies de décentralisation des médias, qui vont dans le sens de la politique gouvernementale dans ce domaine et avec les plans qui visent à accroître la participation populaire à la bonne gouvernance et au développement du pays. Les radios communautaires peuvent également aider à réduire l’énorme disparité qui existe dans l’accès à l’information entre les centres urbains (minoritaires) et les zones rurales où vit la majorité de la population du Malawi. L’absence de sources d’information, comme cela est malheureusement le cas dans un grand nombre de zones rurales du Malawi, entretient l’ignorance, qui constitue un frein au progrès et au développement. Diverses études réalisées par le PNUD (Malawi) sur le développement socio-économique et la bonne gouvernance au Malawi ont identifié le faible degré de participation dans le processus politique et la gouvernance comme l’un des facteurs qui affectent le progrès et l’affermissement de la démocratie.

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES : Les premiers bénéficiaires des activités de ce projet sont les radios privées et communautaires suivantes : Radio de l’Institut de journalisme du Malawi (MIJ) Cette station est d’une particulière importance, car les étudiants qui préparent le diplôme de journalisme dans le cadre du Programme financé par l’UNESCO à l’Institut universitaire de technologie du Malawi effectuent leurs travaux pratiques dans ses studios. En outre, cette station a

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connu le succès, car avec ses émissions objectives, elle constitue un véritable forum en matière de liberté d’expression et d’échange d’idées sur la démocratie et les droits humains. Power 101 FM C’est la première station à avoir reçu une licence lorsque le Malawi a adopté le multipartisme. Malgré les réserves qui ont pu être exprimées dans le passé, elle a montré qu’elle était un authentique forum qui traite des questions concernant la démocratie, le développement et la liberté d’expression. Capital Radio Dans le cadre de la politique multipartite du gouvernement, Capital Radio a reçu la seconde licence attribuée à une radio privée. Tout comme Power 101 FM, elle a contribué à attirer l’attention du public sur l’importance que revêt la liberté d’expression pour le progrès et l’affermissement d’une culture de la démocratie. Radio communautaire de Dzimwe Cette station a été créée avec l’assistance de l’UNESCO. Elle vise avant tout à promouvoir le dialogue sur l’amélioration de la situation des femmes dans la zone rurale de Monkey Bay, dans le district de Mangochi. Radio communautaire de Nkhota Kota Egalement lancée avec l’aide financière de l’UNESCO, et en particulier du bureau de Windhoek, elle oriente ses programmes en direction du dialogue et des échanges de vues avec la communauté, notamment sur les problèmes du sida, de la démocratie, de la liberté d’expression et du développement.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Former 50 journalistes (surtout radio) aux techniques de l’information et de la communication (ICT) à l’intention des médias privés.

Procéder à l’acquisition de 10 ordinateurs destinés aux radios communautaires et privées pour la diffusion numérique et l’accès à Internet.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT :

A l’issue de leur formation, les journalistes seront en mesure de tirer le meilleur parti du potentiel offert par les technologies de l’information et de la communication dans la recherche de documentation sur les droits de l’homme, la démocratie et le développement, éléments qu’ils pourront répercuter dans des programmes radiophoniques bien documentés. Le projet débouchera sur une augmentation du nombre de journalistes et un renforcement de leur aptitude à l’exploitation des TIC, notamment sur l’Internet. Les émissions qu’ils réaliseront permettront au public d’avoir une meilleure appréciation de la portée de leur travail. Un meilleur accès aux sources d’information aura pour conséquence d’élargir l’horizon du public sur les problèmes relatifs, entre autres, à la démocratie, aux droits de l’homme et au développement. La radiodiffusion numérique entraînera une meilleure qualité sonore et permettra la réalisation d’émissions techniquement plus élaborées.

5. INVESTISSEMENTS : Formation ; matériel technique (ordinateurs).

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6. RÉSULTATS :

Formation de 50 journalistes aux techniques de l’information et de la communication (TIC), en

particulier pour l’accès à l’Internet. Chacune des cinq radios privées et communautaires mentionnées plus haut installera un

cybercafé dans ses locaux.

7. ACTIVITÉS :

Soumission du projet au PIDC Acquisition d’ordinateurs Formation des journalistes Mise en application du savoir-faire acquis par les journalistes.

8. PLAN DE TRAVAIL :

Nov./déc. 2002 : soumission du document le projet. Mai/juillet 2003 : achat des ordinateurs Août/oct. 2003 : sessions de formation de deux semaines Août/déc. 2003 : mise en application du savoir-faire acquis par les journalistes.

9. CADRE INSTITUTIONNEL : Les stations de radio concernées par ce projet identifieront et sélectionneront les stagiaires. Elles devront également désigner un local qui servira de cybercafé. La Commission nationale du Malawi pour l’UNESCO procédera à l’acquisition du matériel, sélectionnera les formateurs et organisera les sessions de formation.

10. VIABILITÉ A LONG TERME : Les deux stations de radio privées (Power 101 FM et Capital Radio) sont parvenues à survivre, en dépit des turbulences financières quis ont inévitablement accompagné leur création. Elles ont établi un créneau dans l’industrie de la publicité qui ne peut que se renforcer. L’assistance demandée dans le cadre de ce projet améliorera leur viabilité, car elle débouchera sur un savoir-faire professionnel accru et susciter une plus grande confiance dans l’esprit des annonceurs publicitaires. Les deux radios communautaires possèdent un potentiel d’autosuffisance. Elles sont installées dans des zones où divers organismes de développement et ONG effectuent un travail considérable. Ces ONG ont accepté de soutenir les radios communautaires dans le cadre d’un programme de parrainage. En outre, ces radios sont situées dans des régions qui connaissent une activité commerciale raisonnable. La radio communautaire de Nkhota Kota est implantée dans un chef-lieu de district, alors que celle de Dzimwe est installée dans l’un des pôles commerciaux du district touristique de Mangochi. Elles ont donc de bonnes chances d’obtenir des contrats publicitaires. Le budget de la radio de l’Institut de journalisme du Malawi est à la charge de l’Institut. La station propose également des sessions de formation qui viennent augmenter ses ressources.

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11. SUIVI ET ÉVALUATION DU PROJET :

NAMISA, la section malawienne de l’Institut des médias d’Afrique australe (MISA), assurera le suivi des activités du projet, en collaboration avec la Commission nationale du Malawi pour l’UNESCO.

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

Le bénéficiaire produira un rapport de suivi à l’issue de chacune des activités prévues.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ASSISTANCE FOURNIE PAR LE PIDC DANS LE PASSÉ : Le Malawi a bénéficié de l’assistance du PIDC pour les projets suivants :

1996 : Informatisation de la rédaction de la Malawi Broadcasting Corporation ; 1997 : Radio communautaire de Dzimwe ; 1998 : Acquisition d’ordinateurs pour le cours de journalisme de l’Institut universitaire de technologie du

Malawi 1999 : Fourniture d’équipement à la Télévision du Malawi 2000 : Matériel d’imprimerie pour l’Institut universitaire de technologie ;

Formation des journalistes de l’Agence de presse du Malawi (MANA).

D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

Formation • Installations destinées à la formation : 25 000 • Maintenance des installations : 10 000 • Honoraires des formateurs : 5 000 Equipement • Acquisition de 10 ordinateurs avec périphériques et accessoires : 25 000 • Suivi du projet: 1 000 ______ 66 000

2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) :

• Réaménagement d’un local en cybercafé : 2 000 • Rémunération du journaliste à l’occasion de la formation : 3 000 • Rapport final : 1 000

______ 6 000

TOTAL GÉNÉRAL : 72 000

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SENEGAL

A. IDENTIFICATION DU PROJET 1. TITRE

FAGGARU FM 98.2 « Radio Dimbéli Xalèyi »

2. NUMERO

PDC/23 SEN/01

3. CATEGORIE DE MEDIA

Radio

4. DOMAINE DE PRIORITE DU PIDC

Développement de la radio communautaire

5. PORTEE

Nationale

6. TYPE D’AIDE DEMANDEE

Equipement

7. COUT TOTAL DU PROJET

56 600 dollars (des Etats-Unis)

8. MONTANT DEMANDE AU PIDC

31 500 dollars

9. BENEFICIAIRE DU PROJET

FAGGARU FM 98.2 « Radio Dimbéli Xaleyi »

10. MAITRE D’ŒUVRE Chaîne de solidarité « Faggaru Dimbeli Xaleyi »

11. LOCALISATION

Banlieue de Dakar

Lot n° 82 Lotis Arafat Immeuble N° 714

B.P : 23215 Tél. : 827.27.81 Portable : 680.13.45

12. PROJET PREPARE PAR

Chaîne de solidarité

DECISION DU CONSEIL :

DECISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1) HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

Au niveau des institutions politiques de l’Etat, le gouvernement sénégalais a mis en place un système de protection en faveur de l’ensemble du pouvoir, que possède la presse, la radio, la télévision et les journaux. Ces supports institutionnels nous permettent de justifier de l’opportunité et du bien fondé de notre idée de projet pour la création d’une radio privée communautaire, associative, participative pour les enfants, avec les enfants et par les enfants ; car la radio étant le média qui a le plus d’impact sur la population, elle est fondamentale pour l’identité culturelle d’un pays.

Le paysage audiovisuel sénégalais qui connaît depuis quelques années une floraison de radios privées sur la bande FM conjuguée à celle des radios communautaires constitue un élément illustrant l’intérêt toute particulière, que les enfants de la Radio Faggaru FM 98.2 « Radio Dimbéli Xaléyi » accorde à la vulgarisation de leurs droits et devoirs :

Ce nouvel ordre vise à démocratiser les ondes de la radio et à utiliser son potentiel d’outil de changement social, de développement culturel et de démocratisation, ce qui veut dire distinguer la parole des « sans-voix » à la radio, car la radio est une place publique, un lieu de civilisation, d’identité culturelle. Elle se veut le lieu de convergence des individualités, débattant librement des affaires de la cité et du pays, de la solidarité. Les producteurs ont aussi intérêt à parler des droits des enfants pour éveiller la conscience des auditeurs à la question complexe et controversée des droits des enfants. De plus la création d’une radio populaire, communautaire, associative, participative, par son originalité, aura valeur de modèle pour de futures émissions radio au Sénégal et dans la sous-région et représente une réponse au très peu de possibilités de développement harmonieux qui sont offerts aux jeunes, à l’absence de services sociaux et de protections sociales, à la diminution des possibilités d’emploi sur fond de pauvreté.

La diffusion d’émissions sur les droits des enfants que certains producteurs considèrent comme controversées et difficiles à réaliser, une expérience tentée par Faggaru, sera positive pour toutes les personnes intéressées et surtout les pays en voie de développement. Des conflits entre les valeurs traditionnelles islamiques ou chrétiennes et les nouvelles valeurs souvent importées semble être le nœud du problème.

Les espaces jeunes constituent un programme dont la mise en place est un souhait du chef de l’Etat sénégalais, de contribuer à la démocratisation de la communication et à l’instauration de ce qu’on peut appeler un nouvel ordre local qui reconnaît l’importance de démocratiser les ondes pour démocratiser la société dans son ensemble, de créer les conditions nécessaires pour que les populations puissent s’exprimer, s’organiser en fin d’être les principaux acteurs de son propre développement, d’exprimer l’aspiration des populations à tout changer et pas uniquement les lois, de prendre en compte leurs espoirs pour le changement de leurs conditions de vie et de travail, leur désir de devenir maîtres de leur propre destin, de jouer un rôle prépondérant dans le processus de décentralisation et de régionalisation, de promouvoir la culture locale en s’appuyant notamment sur les langues du terroir, d’offrir des thèmes

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d’éducation en matière de santé, d’éducation, d’environnement et de gestion des collectivités locales, de faciliter l’assimilation de connaissances technologiques pour les agriculteurs, pasteurs (le monde rural) grâce à l’alphabétisation fonctionnelle, de favoriser l’accès des enfants à la radio, de stimuler la créativité des jeunes et leur désir de dépassement.

Amener les enfants à animer une émission radiophonique où ils parleront de leur vie, de leurs rêves et de leurs espoirs, s’appuyer sur les thèmes relatifs aux droits de l’enfant (scolarisation des filles, PEV, Sida, protection des talibés, nutrition, eau potable, environnement, travail des enfants etc.), permettre aux enfants de créer des outils pédagogiques et des actions positives pour améliorer la vie des enfants, créer un espace de divertissement et de loisirs pour les jeunes.

C’est à la lumière de cette expérience et de l’analyse qui en déroule qu’est né un projet de mise en place d’une radio communautaire qui, au fil des ans, s’est imposé. Ce projet a fédéré des initiatives de plusieurs acteurs institutionnels et organisations non gouvernementales, arrivant tous aux mêmes conclusions que l’enfance déshéritée, en particulier les enfants de la rue, en situation d’errance, peuvent être aidés efficacement grâce à une communication de sensibilisation, d’éducation, de sensibilisation car le besoin de communication radiophonique au Sénégal pour la famille en général et les enfants en particulier est aujourd’hui clairement identifié : un certain lot de matériel sera nécessaire pour la bonne réalisation du projet car un deuxième studio sera nécessaire pour les enregistrements. 2) DESCRIPTIONS DES GROUPES CIBLES Ce projet vise à faire prendre conscience aux jeunes de leurs droits et à les encourager à les promouvoir, sauvegarder et défendre. 3) OBJECTIFS IMMEDIATS : La communication sera un atout majeur de l’œuvre d’insertion à la radio par cooptation par le biais notamment d’une émission radiophonique socio-éducative afin de mettre en place une radio dotée des moyens adéquats avec un personnel adéquat. Ensuite, le projet vise la réadaptation des enfants en situation difficile en permettant de les insérer dans un corps de métier, par l’alphabétisation et la formation professionnelle. 4. OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT : L’information et la sensibilisation des familles afin de favoriser l’émergence d’un réseau de solidarité communautaire pour la lutte contre la déperdition scolaire est cependant une œuvre de longue haleine qui n’est pas encore entrée dans les mœurs sénégalaises. Ainsi, la radio doit-elle déployer des efforts importants en ce domaine, afin de rapprocher les enfants de leurs familles et sur leurs droit et devoirs. Investissements Ces équipements présentés ci-dessous permettront aux bénéficiaires de réaliser des émissions radiophoniques destinées aux jeunes qui sont les groupes ciblés de ce projet.

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DESIGNATION Microphones (Shure SM7) Sennheiser MD 421) Audiometrics 51900B) Lecteur-enregistreur Mini Disc (Tascam MD 301) Enregistreur/ ecteur K7 (Tascam 102 MK2) Microphone (SHURE SM 7) Casques (MB Quart QP 805 HS) Haut-parleur témoin (Fostex 6301 BX) Lampes de signalisation (Titus Lampe ON AIR) Hybride téléphonique (Getner SPH-10 Système de montage sur PC (Soundscape 12 in/4 out) Table de mixage (Alice Soundtech A-3 entrées) Consommables (cassettes, câbles etc., )

6) RESULTATS Production des émissions radiophoniques destinées aux jeunes sur les droits de l’enfant

7) ACTIVITES • Acquisitions des équipements radio • Conception des émissions pour les jeunes et avec la participation des jeunes à la réalisation des ces

émissions • Production des émissions • Diffusion des émissions réalisées.

8) PLAN DE TRAVAIL • Janvier – avril 2003 : acquisition des équipements radio • Avril – mai 2003 : installation des équipements • Avril – juin 2003 : conception des émissions pour les jeunes et avec la participation des jeunes à la

réalisation des ces émissions • Juin – juillet 2003 : production des émissions • Dès juillet 2003 : diffusion des émissions réalisées. 9) CADRE INSTITUTIONNEL La soumission de ce projet entre dans le cadre de la chaîne de solidarité Faggaru Dimbeli Xaleyi.

10) VIABILITE A LONG TERME La chaîne de solidarité s’engage à apporter sa contribution à l’élévation du niveau de vie des populations, au divertissemen, et à l’éducation sélective, fonctionnelle et rationnelle.

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11. SUIVI DU PROJET

Le suivi de l’exécution de ce projet sera assurer par le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS)

12) EVALUATION EFFECTUEES

13) RAPPORTS D’ACTIVITE DE L’ORGANISME BENEFICIAIRE : Des rapports d’activité tous les quatre mois faisant état de l’avancement du projet seront rédigés par la direction de la Faggaru FM 98.2 Radio Dimbeli Xaleyi avec la collaboration du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication (SYNPICS).

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

Lancée depuis plus d’un an Faggaru FM 98.2 n’a jamais bénéficié d’une assistance du PIDC. Aussi l’apport de l’organisme bénéficiaire proviendra des cotisations des membres de la Chaîne de solidarité Dimbeli Xaleyi. Aucune aide n’a été sollicité auprès de sources autres que le PIDC, mis à part des ordinateurs offerts par l’ambassade de Chine (Taïwan).

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D. BUDGET 1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

EQUIPEMENT 22 000.00: • KE 20/S – PILOTE FM STEREO HQ DIGITAL • Kf1000- AMPLIFICATEUR MOSFER 1000W AJUSTABLE • PACK 19-6U – RACK POUR PILOTE FM ET KF 1000 • CAV 5,5 – CABLE LIAISON ANTENNE • ACS4716-N-REPARTITEUR 4 VOIES • P1N – ANTENNE OMNIDIRECTIONNELLE • CELLFLEX ½’’ - CABLE COAXIAL 50 OHMS ½ ‘’ • RMC-3 FX-NP3C-HST – 2M Noir • DENON DRW585 - Enregistreur de cassette • DENON DCM270-Lecteur de 5 CD • TASMAN MD301 – Enregistreur de mini discs • SEINNHEISER HD490 32 Ohms • YAMAHAMX12/4 • CLOUD CX335-COMPRESSEUR LIMITEUR • CORDON ADAPTEUR – Fiche jack FJ11 fiche telecom anglaise • DENON TU260L Mk. 2 TUNER • DENON PMA100 M – Amplificateur • SHURE SM58-LC • K&M 23200 PIED DE TABLE Nickel • CANFORD DMH75-CASQUE • AUDIO TECNICAL AT825 • MARANTZ PMD101 • MARANTZ RBD430 • MARANTZ- Chargeur /secteur de rechange euro • MARANTZ EM8-Microphone Stéréo • ADAPTATEUR SECTEUR • CORDON TELECOM RJ11-RJ11,5 METRES • LOT CONNECTIQUE (Câble+connecteurs

Formation 8 500.00 Suivi du projet 1 000.00 TOTAL 31 500.00

2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) :

DESIGNATIONS Installation 7 400,00Autres charges (électricité, téléphone) 12 700,00Journaux 600,00Assurances (personnel, locaux, matériels) 4 400,00TOTAL : 25 100,00

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SOMALIE

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Radio communautaire du Sud-Ouest Baydao

2.

NUMÉRO

PDC/23 SOM/01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Radio

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Développement communautaire

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Nationale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Financière

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

90 500 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

81 000 dollars (des Etats-Unis)

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Communauté somalie digil et mirifle, à Baydao

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

Capital Baydao.PTY 35 Henley Dr.Gladstone Park Vic - 3043

11.

LOCALISATION

Etat régional du Sud-Ouest, Baydao, Somalie

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Ibrahim Khayre

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

La Somalie dispose d'une quantité suffisante de médias, comme le service somali de la BBC et plusieurs autres services de radiodiffusion qui peuvent être captés sur l'ensemble du territoire. Le service en langue somalie de la BBC semble être l'une des chaînes les plus populaires et avec un fort taux d'audience en Somalie, mais il y a d’un autre côté la difficulté qu'éprouve la communauté digil et mirifle, qui est la barrière de la langue: le dialecte retenu n'est pas compris par la majorité de cette population, qui ne peut donc pas bénéficier des informations et autres bons programmes offerts par ce service. Le handicap est encore plus grave pour ceux des campagnes, qui ne parlent que la langue maay.

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES : Toute la Somalie, et en particulier les personnes qui parlement le maay. Le gouvernement de l'Etat du Sud-Ouest et toute la communauté approuveraient ce projet dans la mesure où, s'il était mené à bien il apporterait des avantages au développement social, au progrès économique et à la prise de conscience à l'égard de l'environnement. Les autres bénéfices de ce projet portent sur l'autonomisation des plus pauvres des pauvres, ainsi que les sujets concernant la parité hommes/femmes, l'équité et la contribution (sous-estimée) des femmes au développement des sociétés.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS : a) la communauté et en particulier les pauvres b) l'éducation des enfants c) les femmes et spécialement les sujets relatifs à l'égalité hommes/femmes d) les artistes, aussi bien maay que maxaatiri à qui l'on devrait donner des chances égales de se

produire.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT : - former 10 hommes et 10 femmes à la radio - produire des émissions sur les sujets intéressant les femmes, les jeunes, les pauvres et les adultes

(parité hommes/femmes, développement, environnement) - produire les artistes (musiciens) des langues maay et maxatiri

5. INVESTISSEMENTS :

DESIGNATION COMMENTAIRE Lecteur de CD Sony Lecteur de CD AXEL OXYGEN 5 Console de mixage AKG – C 4000 Micros de studio AKG K240DF Casques Sony ST – SE520 Syntoniseur AXEL RADIO LIGHT(2) Logiciel d’automatisation radio SONY BMS

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VERGENCE MOO KONIG MEYER 28200.000.55 SONY MDS - E12 Lecteur/enregistreur CANFORD 53 – 001 DBX 286 Processeur de micro EELA AUDIO EA862 AXEL MR LIGHT STUDIO DE MONTAGE DBX 1046 Compresseur NUMARK TT – 100 Table tournante SONY MDS - JE440 Lecteur/enregistreur KONIG MEYER 21020.300.55 AKG C4000 Micro de studio AXEL RADIO LIGHT (2) Logiciel d’automatisation radio SONY BMS TASCAM 102MKIII Enregistreur à cassette VERGENCE MOO BEHRINGER EURORACK MX2004A Console de mixage AKG K240M Casques SONY PCM - R500 Enregistreur DAT AXEL MACROTEL 7 - 1 SYNTRILLIU M Cool Edit pro Editeur & enregistreur multipistes Studio de contôle central EELA AUDIO EA956 Communtateur TC ELECTRONI CDBMAX Ecrêteur Emetteur AM Modèle Out Put AM 50 émetteur 5 - 50 watts Autres équipements Antenne Syntoniseur d’antenne Tour lumineuse Amplificateur Groupe électrogène Panneau solaire Batteries Chargeur Câbles Outils Pièces de rechange Connecteurs

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6. RÉSULTATS : - formation de dix hommes et de dix femmes à la radio communautaire et en particulier à la

production de programmes pour les enfants, les femmes et les pauvres - production de programmes de culture de la paix et de réconciliation nationale - production de programmes culturels, et notamment folkloriques, dans les langues maay et maxatiri.

7. ACTIVITÉS ET PLAN DE TRAVAIL : - recherche de locaux pour abriter la radio - rénovation des lieux - sélection des stagiaires - identification (faite) d'un ingénieur - contact avec les organisations professionnelles, communautaires et avec les autorités

Plan de travail Mois 1: recherche de locaux Mois 2: rénovation des locaux et commande du matériel Mois 3: formation du personnel Mois 4: installation du matériel et lancement des activités. 8. CADRE INSTITUTIONNEL : Capital Baydao. PTY est une entreprise de droit australien inscrite au registre de commerce de Melbourne. Le soumissionnaire semble en être le gérant.

9. VIABILITÉ A LONG TERME : Les promoteurs de la radio travaillent tous deux dans des stations de radio en Australie. En outre, l'un des deux est actuellement président de la radio communautaire maay 3 ZZZ à Melbourne. L'autre est propriétaire de Radio Hobbies et travaille comme contractuel indépendant à la radio SBS de Melbourne où il présentateur pour le service multilingue somali. 10. SUIVI DU PROJET Le PNUD, la Croix Rouge internationale, ou des ONG

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

Le soumissionnaire s'engage à faire rapport tous les quatre mois.

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C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

APPORT DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE PENDANT LA DURÉE DU PROJET : Un capital de 14 100 dollars, de l'entreprise Capital Baydao. PTY AIDE SOLLICITÉE AUPRÈS DE SOURCES AUTRES QUE LE PIDC :

D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

COMMENTAIRES TYPE DE DEPENSES COUT TOTAL Visite du site Billet d’avion Logement 5 000 Réhabilitation Rénovation des locaux 10 000 Formation de 10 femmes et de10 hommes Formation du personnel 6 000 Equipement de studio Rénovation du studio 35 000 Emetteurs Emetteur d’ondes hertziennes 8 000 Tour + antennes Tour lumineuse et antenne 4 000 Akai MPC 4000 - 24 Bit 96 KHZ Centre de production MIDI 4 500 Syntoniseur d’antenne Equipement 300 Amplificateur Equipement 1 000 Alimentation électrique (unité) Equipement 300 Codeur de système de données par radio Equipement 1 000 Connecteurrs Equipement 900 Générateur principal (solaire) Equipement 4 000 Suivi du projet 1 000 Budget total 81 000

2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) :

COMMENTAIRES TYPE DE DEPENSES COUT TOTAL Fret Expédition des équipements 3 000 Dépenses pour techniciens Coûts d’installation technique 4 500 Premier déplacement pour supervision Frais de voyage 2 000 Budget total 9 500

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ZAMBIE

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Radio communautaire de Mkushi

2.

NUMÉRO

PDC/23 ZAM/02

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Radiodiffusion

4.

DOMAINE DE PRIORTÉ DU PIDC

Communication

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Nationale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Equipement et formation

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

121 000 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

38 800 dollars

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Communauté de Mkushi

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

Commission nationale zambienne pour l’UNESCO

11.

LOCALISATION

Mkushi

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Commission nationale zambienne pour l’UNESCO

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

Le district de Mkushi, qui compte une population d’environ 105 000 habitants, est l’un des 6 districts de la Province Centrale de Zambie. Il a une frontière commune avec la République démocratique du Congo. Les journaux sont publiés en anglais, langue que la majorité de la population ne comprend pas, et leur diffusion est aléatoire. La mise en œuvre d’un outil de communication efficace dans une langue parlée par la population, serait le meilleur moyen de réduire le taux d’analphabétisme dans le pays, qui s’établit aux environs de 55 %. La station de radio communautaire qui fait l’objet de ce projet aura la plus grande utilité pour la population de Mkushi en s’adressant à elle dans les langues locales (swaka et lala) ; elle facilitera ainsi le développement et la prise de conscience des problèmes portant sur l’agriculture, la santé, l’économie, l’éducation, le droit, l’égalité des sexes, la culture, la religion, la pauvreté et l’alcoolisme. Cette station sera un outil permettant de démocratiser les structures et les processus de communication afin de faciliter le développement communautaire. Elle assurera également la liaison entre les ONG, les structures de financement, les organisations spécialisées dans l’action communautaire, les ministères et les chefs traditionnels. Elle permettra à la communauté de définir ses propres priorités et ses critères, lesquels résulteront de la nature des problèmes qu’elle rencontre. Avec la mise en service de cette radio communautaire, c’est la population qui bénéficiera in fine des progrès réalisés dans les technologies de la communication et de l’information. Les habitants de Mkushi, ayant considéré les avantages d’une station de radio de proximité, ont opté pour son installation. La radio communautaire de Mkushi sera la seconde en Zambie, après celle de la communauté de Mazabuka, dans la Province du Sud.

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES : L’auditoire visé est celui des agriculteurs et des exploitations agricoles de taille moyenne. A noter que la portée de l’émetteur débordera sur la République démocratique du Congo.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Acquisition du matériel Formation des collaborateurs volontaires de la station.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT :

Promouvoir une instruction civique sur les droits et devoirs des citoyens, ainsi que sur les

questions agricoles, l’écologie, le sida etc. Contribuer à consolider les acquis du développement en encourageant, grâce à la radio, la

participation de la population à la construction nationale. Constituer un certain degré de compétence locale en matière de communication, dans la mesure

où, pour la première fois, le contenu des programmes de la radio communautaire sera décidé par les auditeurs eux-mêmes.

Encourager l’usage des langues locales à la radio.

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5. INVESTISSEMENTS :

Ils portent sur un relais hertzien, un mât d’antenne, une console d’émission, un rack d’équipement et la formation professionnelle adéquate.

6. RESULTATS

La population du district de Mkushi pourra suivre des émissions de radio en langues locales (swaka

et lala). Les auteurs du projet espèrent que la qualité de la réception sera meilleure que celle des autres stations de radiodiffusion.

7. ACTIVITÉS :

Acquisition du bâtiment pour la station. Sélection des volontaires. Rénovation du bâtiment. Installation du studio et de l’émetteur. Formation des collaborateurs volontaires.

8. PLAN DE TRAVAIL :

Février/mars 2003 : acquisition des équipements. Avril 2003 : rénovation du bâtiment. Mars/avril 2003 : insonorisation du studio et installation des équipements. Mai/juin 2003 : construction du mât antenne, installation de l’émetteur. Juillet/août 2003 : émissions expérimentales et obtention de la licence d’émission. Septembre 2003 : remise officielle de la station à la population locale.

9. CADRE INSTITUTIONNEL : La Commission nationale zambienne pour l’UNESCO a veillé à l’installation des équipements. L’administrateur et le conseil du district faisaient partie du comité chargé de la gestion de la station ; il comprenait également des hommes d’affaires, des agriculteurs, l’Eglise, des ONG et des responsables techniques de la région. Un bureau va être constitué avec quelques-uns des membres du comité. L’Institut zambien d’administration et la Zambia National Broadcasting Corporation prendront en charge la formation initiale des volontaires.

10. VIABILITÉ A LONG TERME : Elle sera assurée grâce à la diffusion de publicités, et à la possibilité offerte à des ONG, des organismes officiels et d’autres institutions de louer des créneaux horaires pour diffuser leurs propres programmes. Des recherches de financement seront également entreprises.

11. SUIVI ET ÉVALUATION DU PROJET : La Commission nationale zambienne pour l’UNESCO et la Zambia National Broadcasting Corporation, ou l’une des associations de journalistes de Zambie pourront être appelées à assurer le suivi des activités de ce projet.

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12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE : La Radio-Télévision nationale de Zambie, le ministère de l’Information et la Commission nationale zambienne pour l’UNESCO ont procédé à une évaluation en 2000. Ils ont conclu que la station pourrait être autosuffisante, dans la mesure où l’on compte de nombreuses activités agricoles dans la région, et qu’un certain nombre d’ONG nationales et internationales sont susceptibles d’apporter leur aide.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES :

Organisation de réunions consultatives. Acquisition et installation des équipements du studio. Réception du bâtiment de la station offert par le conseil du district ;

aménagement du bâtiment et re-câblage de l’installation électrique. Identification et recrutement des collaborateurs volontaires.

APPORT DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE PENDANT LA DURÉE DU PROJET :

Bâtiment du studio, matériel pour sa rénovation, mobilier, collaborateurs volontaires.

AIDE SOLLICITÉE AUPRÈS DE SOURCES AUTRES QUE LE PIDC : Non spécifiée.

D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

Consultant/formateur : 11 000 Relais hertzien : 6 500 Mobilier : 2 500 Mât d’antenne : 2 800 Console d’émission : 800 Rack d’équipement : 1 200 Formation professionnelle : 10 000 Installation et mise en service : 3 000

Suivi du projet : 1000 Total : 38 800

2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) :

Bâtiment, personnel : 82 200

TOTAL GÉNÉRAL : 121 000 $US

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30

AIBD

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Diversification de l’information et amélioration des productions radiophoniques grâce à l’enregistrement numérique des archives sonores

2.

NUMÉRO

PDC/23 RAS/04

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Radio

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Développement des ressources humaines, Formation

5.

PORTÉE

Régionale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Financière

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

62 800 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

51 400 dollars

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Les radios nationales du Bangladesh, du Bhoutan, du Cambodge, des îles Fidji, d’Indonésie, de la Fédération des Etats de Micronésie, du Pakistan, de Papouasie-Nouvelle Guinée, de Samoa et de Thaïlande

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

Institut d’Asie-Pacifique pour le développement de la radiodiffusion (AIBD)

11.

LOCALISATION

Kuala Lumpur (et sa région)

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

AIBD

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

L’Institut d’Asie-Pacifique pour le développement de la radiodiffusion (AIBD) offre des services professionnels aux pays de la région, y compris les pays en développement ; au cours des 25 dernières années, il a organisé plus de 2 000 sessions de formation, séminaires et ateliers. Dans de nombreux pays de la région, les archives sonores sont menacées de destruction par l’humidité, la moisissure, la poussière, l’effet d’écho de bande, la déformation des supports et bien d’autres facteurs. Des documents sonores irremplaçables, d’importance nationale et culturelle (allocutions politiques, enregistrements musicaux), qui n’existent souvent que dans ces archives (sans aucune autre copie), risquent d’être définitivement perdus. L’archivage numérique permet de préserver ces pièces uniques et de les conserver à l’usage des générations futures sans craindre de nouvelles détériorations de leur qualité technique. En outre, les archives analogiques traditionnelles occupent une place considérable et entraînent des frais élevés de conservation ; la recherche d’un document est souvent fastidieuse, et il arrive que des documents de grande valeur demeurent introuvables parce que simplement mal rangés. L’archivage numérique supprime tous ces problèmes et garantit que des documents importants pourront être aisément utilisés dans le futur. Dans les pays qui ont été sélectionnés pour la mise en œuvre de ce projet, la radio occupe une place plus importante que la télévision en matière d’éducation, d’information et de divertissement, sans oublier son rôle dans le rayonnement et la préservation des cultures locales. Ce projet vise à attirer l’attention des responsables et des professionnels des stations de radiodiffusion sur l’importance des archives sonores, et à les familiariser avec l’archivage numérique et les méthodes qui permettent de le mettre en œuvre. Ce projet a pour objectif de faciliter l’accès au vaste thesaurus de documents nationaux et locaux, qui pourront même être utilisés au niveau de la région, du fait de la facilité avec laquelle se font les échanges de programmes sur support numérique (par exemple via Internet ou par CD-ROM). Il contribuera à améliorer la qualité globale de la programmation, car du fait de l’accessibilité de l’audio numérique (banques de données), les producteurs seront encouragés à avoir davantage recours à de tels documents. Le projet aidera les stations de radio à mieux répondre aux attentes des auditeurs en matière d’information. Il contribuera également à préserver l’héritage culturel qui existe sous la forme d’archives sonores. Toutes les stations de radio de la région Asie-Pacifique devront passer au numérique tôt ou tard. La nature des équipements et des logiciels à utiliser n’est pas encore claire et fait l’objet de débats. L’agence chargée de la mise en œuvre de ce projet (AIBD), à l’écoute de ses membres, est pleinement consciente de l’urgence de ce projet.

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES : Les stations nationales de radiodiffusion, leurs archives, les décideurs, les archivistes, les services techniques ainsi que, naturellement, les auditeurs.

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3. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

1. Assurer une formation technique destinée aux décideurs (de 10 à 12 personnes) dans chacune des stations de radiodiffusion, afin qu’ils soient à même de juger des différentes solutions d’archivage numérique au niveau du matériel et des logiciels.

2. Parvenir, pour chaque station, à une solution viable qui puisse être mise en œuvre avec une incidence budgétaire réduite.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT :

Un groupe de responsables recevra une formation dans le cadre d’un atelier, à l’issue duquel

chacun d’eux pourra juger des différentes approches de l’archivage audio numérique, et prendre ainsi les décisions appropriées.

Ce projet va générer une nouvelle prise de conscience de la notion d’archives. Elles constituent une source irremplaçable de documents culturels, économiques, historiques et politiques, en relation directe avec l’actualité et la production; leur utilisation sera un facteur d’amélioration de la qualité des émissions.

Des documents uniques seront ainsi préservés, ce qui permettra aux générations futures de diffuser ces précieuses archives.

5. INVESTISSEMENTS :

Les ateliers (d’une durée de quatre jours) comporteront des travaux pratiques : démonstration et

expérimentation vont de pair. En outre, ils devraient permettre de dégager des solutions techniques viables pour chacune des stations concernées.

En novembre 2001, l’UNESCO a présenté une étude de faisabilité portant sur le transfert numérique des archives de la Radio nationale des Iles Salomon ; elle définissait concrètement les principes directeurs à prendre en compte pour procéder au repiquage des documents sonores. Comme la situation est plus ou moins la même dans les petites stations du Pacifique, on peut envisager d’avoir recours aux mêmes méthodes dans le cadre de ce projet.

6. RESULTATS

Une vue d’ensemble des avantages et inconvénients des différents systèmes en concurrence (incluant les solutions de logiciels gratuits – freeware – ou contributifs – shareware –) sera développée à l’intention de 10 à 20 décideurs de chaque station ; ces responsables seront choisis au sein du personnel des archives, de la programmation et des services techniques. Une solution type pour chacune des stations pourra être définie au cours des ateliers. A l’issue de ceux-ci, les participants seront à même de choisir le système qui répond le mieux à leurs besoins et à leur environnement de travail, et ils pourront prendre les décisions appropriées.

7. ACTIVITÉS ET PLAN DE TRAVAIL : Un séjour de cinq jours (quatre pour l’atelier et un pour l’orientation des formateurs) sera nécessaire pour atteindre les objectifs. L’atelier lui-même associera les démonstrations par un formateur, et l’expérimentation pratique des divers logiciels par les participants. Les activités de ce projet s’étendront sur dix mois ; elles comporteront trois séries consécutives d’ateliers, des phases de contrôle et d’évaluation, suivies de la rédaction du rapport.

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8. CADRE INSTITUTIONNEL : Considérant sa large expérience dans l’organisation de la formation dans le domaine des médias électroniques, l’AIBD assurera la planification, la coordination et la mise en œuvre du projet.

9. VIABILITÉ A LONG TERME :

Si, à l’issue des ateliers, les responsables d’une station décident de franchir le pas et de procéder au report numérique de leurs archives, une assistance pourra leur être fournie par le biais d’un forum d’échanges sur Internet ou par e-mail.

D’autre part, les gestionnaires des stations doivent garder à l’esprit que les coûts entraînés par l’archivage numérique sont relativement peu élevés, et que cet investissement ne tardera pas à être rentable, du fait des avantages de cette technologie.

10. SUIVI DU PROJET :

Le suivi pourra être assuré par l’AIBD et/ou l’IASA (Association internationale des archives sonores et audiovisuelles).

11. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES : L’AIBD a conduit, il y a dix-huit mois, une enquête sur la situation actuelle des médias électroniques au sein de ses membres. Quelque temps auparavant, l’UNESCO avait entrepris une semblable évaluation des besoins dans tous les pays insulaires du Pacifique. La principale urgence portait sur la transition de l’analogique à la technologie numérique, et par conséquent la numérisation des archives radiophoniques.

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE : Evaluation globale : voir § 7. Rapport final sur les ateliers : à l’issue de chaque série.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ASSISTANCE FOURNIE PAR LE PIDC DANS LE PASSÉ : PDC/5 RAS/06 : AIBD 1985-89 (530 500 $US) PDC/9 RAS/01 : AIBD 1988-90 (32 400 $US) PDC/11 RAS/01 : Méthodologie de la formation 1991-93 (53 000 $US) PDC/12 RAS/03 : Développement des capacités de formation 1992-94 (64 000 $US) PDC/13 RAS/02 : Développement des capacités de formation 1993-95 (60 000 $US) PDC/20 RAS/05 : Formation de formateurs 2000-2 (28 000 $US) ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES : L’AIBD a organisé un certain nombre d’ateliers sur les archives audiovisuelles dans la région (1998/2000). Ils ont porté leurs fruits. L’UNESCO a également agi dans ce domaine (cf. par exemple l’étude de faisabilité consacrée à la numérisation des archives de la Radio nationale des Iles Salomon

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en novembre 2001). En ce moment, l’UNESCO et la BBC procèdent à la numérisation des archives radiophoniques de la RTA (Radio-Télévision Afghanistan) à Kaboul. APPORT DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE PENDANT LA DURÉE DU PROJET : L’AIBD prendra en charge l’organisation générale et la mise en œuvre du projet. AIDE SOLLICITÉE AUPRÈS DE SOURCES AUTRES QUE LE PIDC :

Aucune.

D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

Budget pour 11 ateliers (2 intervenants, 75 jours) répartis en trois ensembles (voir point 8, cadre institutionnel): A/R Europe-Asie (3x) 3 000 Voyages en Asie (9x300x2) 5 400 Voyages dans le Pacifique (x2) 7 000 Honoraires (11x1000) 11 000 Per diem (160x75x2) 24 000 Suivi du projet 1 000

Total: 51 400

2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) : Voyage du consultant, visa et assurance 1 400 Frais de télécommunication 2 200 Matériel/photocopies/développement de films, etc. 3 300 Suivi de l’évolution du projet par l’AIBD 4 500

Total: 11 400

GRAND TOTAL: 62 800

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ASIE ET PACIFIQUE

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Formation aux technologies radio, numériques et « en ligne » pour les médias du Sud-Est asiatique

2.

NUMÉRO

PDC/23 RAS/05

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Radiodiffusion

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Formation, radio communautaire

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Régionale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Financière

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

191 000 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

28 000 dollars

9.

BÉNÉFICIAIRES DU PROJET

Communicateurs

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

PANOS South Asia Media Centre, Kathmandu, Nepal

11.

LOCALISATION

PANOS South Asia Media Centre

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

PANOS Institute South Asia, en liaison avec l’ACI/Asie de l’UNESCO

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

La radiodiffusion demeure le moyen de communication et de diffusion de l’information le plus efficace dans les pays en développement. En dépit de l’extension rapide et de la portée des nouvelles technologies, des millions de gens qui vivent à l’écart des autoroutes de l’information ou qui ne peuvent lire les documents écrits ne peuvent compter que sur la radiodiffusion pour l’actualité, les informations et le divertissement. Mais alors qu’il pourrait sembler que la radio est une “technologie pour les pauvres” – ou seulement pour les retardataires dans la course aux technologies – cela ne signifie évidemment pas que le progrès ait laissé le média radiophonique à la traîne. En fait, la technologie de la radio a parcouru un long chemin : les techniques de production, de montage et de diffusion ont réalisé des progrès majeurs depuis l’époque révolue de l’analogique. La qualité des diffusions s’est améliorée, et l’Internet permet aux auditeurs de se mettre à l’écoute de stations distantes de milliers de kilomètres. En réalité, avec les diffusions de programmes de radio numérique par satellite, ce média a retrouvé une nouvelle jeunesse dans le monde industrialisé. Une partie des objectifs de PANOS South Asia consiste à accroître l’efficacité et améliorer la qualité de ce média en Asie du Sud ; dans ce contexte, une formation régulière des journalistes de la région en matière de radio et de technologies numériques a été inscrite dans les programmes du nouveau Centre des médias de PANOS pour l’Asie du Sud. Cette activité se situe dans sa ligne d’action en faveur du pluralisme des médias (l’un des quatre thèmes fondamentaux, les trois autres étant la santé publique, l’écologie et la solution des conflits). Les ateliers régionaux de formation, qui ne sont pas réservés aux journalistes radiophoniques déjà en activité, ont vocation de renforcer le savoir-faire des stagiaires en matière de reportages et de productions (contenu des programmes, écriture des scénarios, présentation, montage etc.) afin qu’ils puissent contribuer plus efficacement aux productions locales, nationales et régionales. Le but est également de renforcer les compétences des ressources humaines en Asie du Sud et de permettre aux journalistes de produire et de vendre des productions d’un niveau compatible avec les normes des diffuseurs du Nord, réalisant ainsi l’objectif de PANOS, qui est de faire en sorte que les voix du Sud puissent être entendues dans le Nord. En août 2002, PANOS South Asia a organisé un séminaire de formation d’une semaine consacré à la radio et aux technologies numériques, et prévoit des cours de perfectionnement dans ce domaine. Avec le présent projet, PANOS sollicite un appui afin de mettre en œuvre en 2003 la composante formation du Centre des médias de PANOS pour l’Asie du Sud, et organiser deux sessions de formation au niveau régional sur le thème : “La radio et les nouvelles technologies de la communication”.

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES : Les activités de ce projet s’adressent aux professionnels des médias en Asie du Sud. Les participants seront des journalistes de radio et de presse écrite venant de tous les pays de la région. Ils seront 22, soit 4 par pays (Bangladesh, Inde et Pakistan), 3 par pays (Bhoutan, Népal et Sri Lanka), et un des Maldives.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Organiser et conduire deux ateliers consacrés à la radio et aux nouvelles technologies de la communication. A l’occasion de chacun d’eux, 11 journalistes soigneusement sélectionnés passeront dix jours (en internat) au Centre des médias de PANOS à Kathmandou.

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Familiariser les participants à l’exploitation concrète des équipements numériques et informatiques (on-line) afin qu’ils puissent maîtriser les techniques et les outils de communication les plus récents en matière de radiodiffusion.

Développer les modules de formation et la documentation pédagogique. Renforcer le savoir-faire en matière de reportages d’investigation. Etablir un réseau de “Journalistes des nouveaux médias” qui continueront à étendre leur expérience en

partageant leurs expériences mutuelles.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT : Mettre les médias d’Asie du Sud en contact avec les nouveaux outils et les nouvelles technologies de la communication, afin que les organes de presse de cette région en profitent pour élever le niveau du journalisme et des productions radiophoniques.

5. INVESTISSEMENTS :

Salle de cours. Postes de travail équipés du matériel et des logiciels. Equipements numériques d’enregistrement et de lecture (audio et vidéo) Raccordement à l’Internet. Contenu du cours de formation et accessoires (documentation, matériel de démonstration). Matériel de présentation visuelle (projecteurs à cristaux liquides, écran, tableau à feuilles mobiles etc.). Collaborateurs spécialisés (formateurs). Directeur du programme et personnel auxiliaire.

6. RESULTATS

22 journalistes d’Asie du Sud – dont la moitié de femmes – seront formés aux plus récentes techniques du journalisme radiophonique.

Elaboration et mise en application de deux modules de formation aux technologies numériques de la radio.

7. ACTIVITÉS : Organisation de deux ateliers de dix jours : “La radio et les nouvelles technologies de la communication” ; élaboration des rapports de suivi et évaluation finale.

8. PLAN DE TRAVAIL : Mois 1-2 : préparation du module 1 (exploitation de la technologie numérique). Mois 3 : organisation du 1er atelier et contrôle des modules de formation. Mois 4-5 : révision des modules de formation. Mois 4 : présentation du rapport de suivi. Mois 6 : organisation du deuxième atelier. Mois 8 : évaluation finale.

9. CADRE INSTITUTIONNEL : Le Centre des médias de PANOS pour l’Asie du Sud est opérationnel ; il a déjà organisé un cours régional sur la radio et les techniques numériques à l’intention des journalistes de la région. Il peut accueillir 10 à 15 stagiaires pour une formation pratique. Il est doté de dix postes de travail équipés de tout le matériel et des périphériques nécessaires à l’apprentissage des technologies numériques

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appliquées aux médias. Il possède également des équipements d’appoint pour les cours : projecteurs à cristaux liquides, écran et autres matériels (enregistreurs numériques professionnels, enregistreur/lecteur numérique etc.). Un directeur du programme gère le centre à plein temps.

10. VIABILITÉ A LONG TERME : L’organisation de programmes de formation, y compris les cours réalisés à la demande pour des partenaires des médias et de la société civile, est nécessaire pour que les installations techniques soient rentables et que le centre soit financièrement viable. Toutefois, à ce stade initial, le centre va avoir besoin d’un soutien financier pour lui permettre de bâtir sa crédibilité et sa réputation sur des programmes de formation de haut niveau. Il sera demandé aux participants d’acquitter les coûts de formation, de pension et frais annexes. Des efforts seront entrepris pour trouver des sponsors auprès des organes de presse et des organisations spécialisées dans le domaine du développement afin de pouvoir poursuivre les cours de formation au-delà du terme du présent projet.

11. SUIVI ET ÉVALUATION DU PROJET : Ce projet sera suivi par le conseiller régional de l’UNESCO pour la communication et l’information. PANOS présentera des rapports d’activité tous les quatre mois et un rapport final selon le schéma suivant : Organisation de deux cours de formation :

Technologie numérique et « en ligne » pour des journalistes chargés des questions de santé en Asie du Sud ; cours sur les applications des technologies numériques et « en ligne » en Asie du Sud ; formation de journalistes et de communicateurs d’Asie du Sud aux technologies numériques et « en ligne » ; contribution à la réduction du fossé numérique ; sensibilisation des médias de l’Asie du Sud aux problèmes de santé publique. Résultats mesurables :

Nombre de cours effectivement donnés ; nombre de journalistes formés ; volume des productions réalisées à l’intention des pays du Nord. Moyens de vérification :

Rapports d’activité ; rapports de suivi ; rapport final. Pour ce qui concerne l’évaluation du projet, l’atelier de formation sur la radio et les technologies numériques organisé par PANOS en août 2002 a fait l’objet d’une évaluation interne sur la base des réactions exprimées par les stagiaires. L’ensemble des 13 participants des pays d’Asie du Sud ont déclaré que l’atelier avait été particulièrement utile et qu’il les avait aidés à approfondir leurs connaissances et améliorer leur savoir-faire en matière de technologies numériques. Ils ont apprécié l’orientation pratique de l’atelier et les travaux concrets de prise en main des équipements. A l’issue de l’atelier, trois des participants ont été chargés de réaliser des productions pour Inter World Radio (la radio en ligne de PANOS, en partenariat avec OneWorld, Grande-Bretagne).

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12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

PANOS présentera un rapport d’activité trimestriel à l’issue de chacun des ateliers, et le rapport final à l’achèvement du projet.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ASSISTANCE FOURNIE PAR LE PIDC DANS LE PASSÉ :

PDC/17 NEP/01 – 352 NEP 81 : Informatisation de la rédaction de Radio Népal, 1999. Renforcer et moderniser les opérations de collecte, de traitement et de diffusion des informations, grâce à l’informatisation de la rédaction de Radio Népal. Assurer la formation des journalistes et des techniciens de la station dans tous les domaines de l’exploitation d’une rédaction informatisée, entretien et gestion. 55 000 $US. Projet achevé. PDC/19 NEP/01 – 352 NEP 91 : Radio communautaire de Madan Pokhara, 2000. Accroître la participation de la population aux efforts de développement nationaux et communautaires. Installer des stations de radio communautaire dans les zones rurales du Népal et établir dans chacune d’entre elles un centre d’intérêt pour toutes les activités. 29 000 $US. Projet achevé. PDC/20 NEP/01 : Institut national de presse du Népal et radio Sagarmatha, 2001. Renforcer les moyens de formation en journalisme au niveau national, régional et communautaire. Soutenir les programmes nationaux de développement en encourageant l’application d’une législation adaptée aux médias. Installer des stations de radio communautaire dans les zones rurales du Népal, mettre en œuvre des méthodes qui ont fait leurs preuves et soutenir les activités communautaires de ces stations. 35 000 $US. Projet en cours. PDC/21 NEP/01 : Formation professionnelle pour la Télévision du Népal, 2001. Accroître les capacités, le savoir-faire et les connaissances des membres de la station, et mettre en œuvre des mécanismes efficaces aptes à assurer son bon fonctionnement. Financement en attente.

ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES : Le centre des médias de PANOS pour l’Asie du Sud est opérationnel ; il a déjà organisé un cours régional d’une semaine sur la radio et les techniques numériques à l’intention de 13 journalistes de la région. Il peut accueillir 10 à 15 stagiaires pour une formation pratique. Il est doté de dix postes de travail équipés de tout le matériel et des périphériques nécessaires à l’apprentissage des technologies numériques appliquées aux médias. Il possède également des équipements d’appoint pour les cours : projecteurs à cristaux liquides, écran et autres matériels (enregistreurs numériques professionnels, enregistreur/lecteur numérique etc.). Un directeur du programme gère le centre à plein temps.

APPORT DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE PENDANT LA DURÉE DU PROJET : Le centre des médias de PANOS pour l’Asie du Sud possède tous les équipements nécessaires pour organiser les deux sessions de formation consacrées aux technologies numériques. Toutefois, le centre recherche des crédits complémentaires pour du matériel destiné à renforcer ses capacités techniques et pour couvrir les charges d’exploitation et de personnel. Le directeur du programme est responsable de l’organisation des cours.

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AIDE SOLLICITÉE AUPRÈS DE SOURCES AUTERES QUE LE PIDC :

Pour le moment, la principale source de financement du centre des médias est des ressources propres de PANOS South Asia. Dans le passé, PANOS a reçu des appuis d’autres organismes pour organiser des ateliers régionaux de formation. Il a été fait appel à divers donateurs pour répondre aux besoins financiers à long terme du centre (jusqu’en 2004). Une proposition de subvention pour le centre (2003/2004) est sur le point d’être présentée à divers organismes donateurs.

D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

Description En dollars US

Formation - Atelier (10 × 2× $ 550) - Hébergement/repas pour les participants (10 × 2 × 10 × $ 50) - Honoraires, y compris la conception des modules (2 × 2 × $ 750) - Matériel de formation et logistique (2x1000) - Faux frais (2x500) Sous-total

11 000

10 000

3 000 2 000 1 000

27 000

Suivi du projet 1000

Total 28 000

2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) :

- Postes de travail, projecteur, poste de travail/formateur, etc. 45 000 - Postes d’édition audio numérique 35 000 - Directeur du programme, assistant, personnel de soutien 30 000 - Equipement d’insertion vidéo, audio, et d’images: 15 000 - Meubles, générateur de réserve, conditionnement d’air, studio 25 000 - Location de ligne téléphonique (un an) 12 000 - Frais généraux (pour deux sessions de cours) 1 000 TOTAL 163 000

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Iles FIDJI

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1

TITRE

Développement de la radio communautaire

2

NUMÉRO

PDC/23 FIJ/01

3

CATÉGORIE DE MÉDIA

Radio communautaire

4

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Développement des ressources humaines ; développement des médias communautaires ; soutien à la liberté d’expression et au pluralisme au niveau national

5

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Nationale

6

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Consultants, formation, technologie

7

COÛT TOTAL DU PROJET

611 000 dollars (des Etats-Unis)

8

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

100 000 dollars

9

BÉNÉFICIAIRES DU PROJET

Fidji Broadcasting Corporation Ltd. (FBCL)

10

MAÎTRE D’ŒUVRE

UNESCO, en collaboration avec la FBCL

11

LOCALISATION

Suva

12

PROJET PRÉPARÉ PAR

Fidji Broadcasting Corporation Ltd.

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

Les îles Fidji sont un pays insulaire du Pacifique qui compte plus de 300 îles, avec une superficie totale de 19 000 km2 répartis sur 200 000 km2 d’océan. La majorité de la population réside dans les deux îles principales Viti Levu et Vanua Levu, mais il y a des habitants dans une centaine d’îles. La Fiji Broadcasting Corporation Ltd. (FBCL) est une société commerciale indépendante qui a acquis le statut de corporation (société d’Etat) dans le cadre du Plan national de développement de 1996. Fondée en 1954 en qualité d’organisme de droit public, la FBCL est en charge de la diffusion nationale de programmes radiophoniques communautaires en OM et en FM dans trois langues : le fidjien, l’hindoustani (indo-fidjien) et l’anglais ; cette mission reflète le caractère multiculturel du pays. La FBCL est le seul organe de radiodiffusion de portée nationale. La nature multilingue de la FBCL entraîne des contraintes complexes en matière de programmation et de production. Dans le cadre de ses activités normales, elle diffuse toutes les heures des bulletins d’information en trois langues; ces bulletins sont élaborés par une rédaction nationale composée de 24 journalistes à plein temps, des pigistes et des correspondants. La station entretient des liaisons régulières avec les agences de presse de la région Pacifique et du monde. En 1992, la FBCL a mis en œuvre un programme de recyclage et de modernisation, afin de renforcer les moyens techniques et les qualifications du personnel dans tous les domaines d’activité. Les ventes, le marketing, le traitement de l’information et la gestion administrative ont déjà montré une amélioration certaine grâce au financement local. L’objectif de ce projet vise à poursuivre ce processus de développement par l’informatisation de la rédaction et le réaménagement du fonctionnement des services d’archives. Il existe sur le marché un certain nombre de systèmes informatiques, et la FBCL a entrepris des études d’évaluation sur le système Netia, le D’Accord Broadcasting Studio, le système Dalet aussi bien que le Nexgen. La décision portant sur le choix définitif sera prise juste avant le début de la mise en œuvre du projet. Le plan de modernisation a été partiellement réalisé, mais l’objectif du présent projet, c’est de faire entrer de plain-pied, en coopération avec l’UNESCO, le personnel et les équipements techniques de la FBCL dans le XXIe siècle. Ce projet implique une contribution financière nationale considérable, dans le cadre d’un effort qui vise à assurer le succès des activités de développement. A cet égard, la FBCL souhaiterait obtenir du Conseil intergouvernemental du PIDC 20,9 % du budget total prévu. La contribution nationale est estimée à 511 000 $US.

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES : Les îles Fidji sont un pays multiculturel, dont la radio nationale s’adresse à trois communautés : les Fidjiens d’origine, les Indo-Fidjiens, ainsi qu’un groupe anglophone composé des deux communautés principales, celle des originaires du Pacifique et celle des descendants européens. Ce projet a été élaboré pour mettre la communication nationale aux normes modernes et répondre aux attentes en matière de communication et d’information des trois communautés linguistiques qui s’expriment en fidjien, hindoustani et anglais. Les proportions de ces trois communautés s’établissent à 51 % de Fidjiens d’origine, 43 % d’Indo-Fidjiens et 6 % pour les autres insulaires du Pacifique et les Européens.

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Les collaborateurs de la FBCL qui suivent les cours de recyclage en retireront un bénéfice professionnel certain.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Développer le traitement informatisé des dépêches d’actualité, moderniser les techniques de production et les méthodes d’archivage grâce aux nouvelles technologies au service d’une communauté plurielle.

Elever les compétences professionnelles et l’efficacité du personnel de la FBCL au niveau du XXIe siècle en matière de traitement d’information, de la production des programmes et des méthodes d’archivage, afin de rester en phase avec les impératifs d’une radio du troisième millénaire s’adressant à une communauté nationale trilingue.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT : La formation du personnel de la FBCL à l’exploitation des systèmes modernes de traitement de l’information renforcera son potentiel de diffuseur indépendant dont l’action va dans le sens de l’unité nationale et de la liberté d’expression au sein d’une démocratie bien établie. L’accroissement de sa capacité à communiquer avec les diverses communautés aura pour effet de développer le pluralisme dans l’expression des points de vue et dans la programmation, ainsi qu’une meilleure prise en compte de la parité hommes/femmes.

5. INVESTISSEMENTS : D’importants investissements seront nécessaires pour atteindre les objectifs immédiats. Il est prévu de partager avec le PIDC les coûts des éléments suivants :

Consultants pour la formation et le recyclage du personnel local. Equipements modernes en matière de traitement d’information, de programmation et d’archivage. Formation pratique à l’exploitation du matériel issu des nouvelles technologies. Assistance technique pendant la durée du projet (et au-delà). Logiciels avec leur licence (en cours). Salaires et budget d’exploitation (en cours).

6. RESULTATS:

Installation des équipements issus des nouvelles technologies en matière de traitement de

l’information, de programmation et d’archivage. Recrutement des consultants/formateurs. Formation de 24 journalistes, 6 responsables de programmes, 2 discothécaires et 2 archivistes. Elaboration des rapports de suivi et du rapport final.

7. ACTIVITÉS :

1. Consultations avec les fournisseurs et avec l’UNESCO, étude des spécifications techniques. 2. Mise en place par les fournisseurs et les techniciens de la FBCL des équipements dans les locaux de la

rédaction, de la programmation, de la discothèque et des archives. 3. Sélection des consultants/formateurs par la FBCL et l’UNESCO ; conclusion des contrats par

l’UNESCO. 4. Organisation des sessions de formation pratique par les consultants, à l’intention du personnel de la

rédaction, des programmes, de la discothèque et des archives. 5. Visite de l’ACI /UNESCO à la FBCL ; évaluation des travaux pratiques de formation professionnelle,

identification des problèmes rencontrés, rapport d’activité. 6. Suivi de la formation par les consultants et solutions des problèmes rencontrés.

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7. Fin de la période prévue pour le projet ; élaboration du rapport final. 8. Rapport d’évaluation du projet par le PIDC.

8. PLAN DE TRAVAIL :

Premier trimestre : activités 1 et 2. Deuxième trimestre : activités 3 et 4. Troisième trimestre : activités 5 et 6. Quatrième trimestre : activités 7 et 8.

9. CADRE INSTITUTIONNEL :

Le projet de développement de la radio communautaire des Iles Fidji sera mis en œuvre sous le contrôle de la conseillère régionale de l’UNESCO pour la communication et l’information pour la région Pacifique, en coopération avec la FBCL et la Commission nationale fidjienne pour l’UNESCO.

En liaison avec les fournisseurs pour ce qui concerne les spécifications techniques des équipements, la FBCL supervisera l’installation des matériels, la sélection des membres du personnel à former, la maintenance et l’intégration des nouveaux systèmes dans l’exploitation quotidienne et le budget de fonctionnement de la station.

La FBCL élabora et présentera les rapports de suivi à l’UNESCO ainsi qu’il est prévu.

10. VIABILITÉ A LONG TERME :

Ce projet présente toutes les garanties de viabilité ; il a été conçu afin de faire partie intégrante des activités normales de la FBCL : exploitation et maintenance, et prise en charge financière de l’ensemble de l’opération.

11. SUIVI ET ÉVALUATION DU PROJET :

L’Association de la presse des pays insulaires du Pacifique (PINA) est la plus importante organisation du Pacifique pour les médias. Son siège se trouve à Suva, Iles Fidji, et ses membres appartiennent aux professions de la radio, de la télévision et de la presse écrite.

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

La FBCL présentera un rapport d’activité au moins tous les quatre mois pendant la durée du projet. Toutefois, il serait peut-être plus pratique que ces rapports soient soumis avec une périodicité trimestrielle, considérant les étapes telles qu’elles sont prévues dans le plan de travail.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ASSISTANCE FOURNIE PAR LE PIDC DANS LE PASSÉ :

Les îles Fidji sont un Etat membre de l’UNESCO depuis juillet 1983. Pendant cette période de dix-neuf ans, le pays a reçu une assistance du PIDC portant sur trois projets : informatisation de la presse (NEWSCOM), doté de 100 000 $US; Institut de formation aux techniques du journalisme, qui a reçu 57 000 $ US, et la télévision communautaire de Nadi, à laquelle 33 000 $US ont été alloués.

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ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES :

La FBCL a modernisé (en partie) ses méthodes de vente, de marketing, de gestion administrative et de traitement de l’information. Ces activités ouvrent la voie à une nouvelle étape de développement débouchant sur le 3e millénaire.

APPORT DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE PENDANT LA DURÉE DU PROJET :

La FBCL s’est engagée à moderniser et à poursuivre le développement de ses équipements, et a attribué un budget de 511 000 $US au présent projet, défini au chapitre D-2 (Apport de l’organisme bénéficiaire) du présent document.

AIDE SOLLICITÉE AUPRÈS DE SOURCES AUTERES QUE LE PIDC :

Aucune.

D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

Consultants x 2 Logiciels Formation Equipement Suivi du projet Divers

7 000 8 000 5 000 75 000 1 000 4 000

Total 100 000 2. Budget concernant les appoirts de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis)

Salaires annuels du personnel Charges récurrentes Maintenance technique Licence du logiciel Rapport intérimaire du soumissionnaire

320 000 93 000 25 000 70 000 3 000

Total 511 000

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Iles SALOMON

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Numérisation des archives de la SIBC

2.

NUMÉRO

PDC/23 SOI/01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Radiodiffusion

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Liberté d’expression, développement des médias communautaires, formation

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Nationale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Equipement, formation

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

49 300 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

35 500 dollars

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Solomon Islands Broadcasting Corporation (SIBC) (Radiodiffusion des Iles Salomon)

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

SIBC et l’UNESCO

11.

LOCALISATION

Honiara

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Johnson Honimae, directeur général de la SIBC, en liaison avec l’ACI/Pacifique

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

Les médias des Iles Salomon comprennent actuellement la radio, la presse écrite et la télévision (en relais). La radiodiffusion est composée de la Solomon Islands Broadcasting Corporation (SIBC) et de deux stations commerciales. La SIBC exploite un service national en ondes moyennes et en ondes courtes, deux stations provinciales et une station FM. Les stations commerciales couvrent essentiellement la capitale Honiara et les îles avoisinantes. Dans le domaine de la presse écrite, il n’existe qu’un quotidien, le Solomon Star et un hebdomadaire, le Solomon Express. Ces deux organes sont principalement diffusés à Honiara. Par ailleurs, on compte des lettres d’information et des magazines produits par des groupes privés et des organismes religieux, ainsi que par des ONG. Actuellement, il n’existe pas de télévision locale aux Iles Salomon. La Solomon Telekom Limited assure le relais du BBC World Service 24 h/ 24, mais uniquement à l’intention des téléspectateurs de Honiara. Telekom ne réalise aucune émission locale, mais diffuse quelques vidéogrammes et, de temps en temps, quelques événements locaux importants. Si on le compare aux autres pays de la région Pacifique, l’état de la liberté des médias aux Iles Salomon a été tout à fait satisfaisant. Tous les organes de presse du pays sont libres de publier ce qu’ils veulent. Toutefois, depuis le coup d’Etat du 5 juin 2000, la plupart, sinon tous les organes de presse ont été l’objet de menaces et de harcèlement de la part de militants. Les vies mêmes des personnels ont été menacées par des assaillants armés. Et des militants en armes ont investi les rédactions et ordonné la suppression de certaines informations dans les bulletins diffusés à la radio. Après le coup d’Etat, plusieurs journalistes ont été forcés de fuir le pays, du fait des menaces qu’ils avaient reçues à la suite de leurs reportages. De temps en temps, le gouvernement exerce quelques pressions sur la SIBC pour dissuader la diffusion de dépêches critiques à l’égard de certaines de ses initiatives. Sur ce sujet, la direction de la SIBC a adopté une politique très claire : le gouvernement, comme tous les autres partis, dispose du droit de réponse à toute critique ; il n’a pas le droit de demander la suppression d’une information ou d’une émission pour le simple fait qu’une de ses décisions est critiquée ou jugée contestable. En dépit des menaces et des harcèlements de la part des groupes de militants, tous les organes de presse ont poursuivi leur travail. Cela dit, l’effet des tensions ethniques sur l’économie a affecté le fonctionnement des organes de presse ; la plupart d’entre eux sinon tous ont été contraints de réduire leurs effectifs, le nombre de pages et les heures de diffusion. Le marché publicitaire a également considérablement souffert. La SIBC, radiodiffusion nationale de service public, a célébré de son Jubilé d’Or le 23 août 2002. Comme tout autre diffuseur de service public, il a la mission d’assurer l’information, l’éducation et le divertissement des auditeurs. Elle diffuse un large éventail de programmes ; informations et dépêches d’actualité, nouvelles sportives, programmes religieux, émissions traitant de la santé, programmes destinées aux jeunes, aux femmes, ou bien traitant de l’agriculture, de la pêche, des droits humains, ou encore de la bonne gouvernance. Les programmes musicaux sont très variés, avec des orchestres à cordes locaux, de la musique traditionnelle, religieuse et contemporaine. Elle couvre également des événements de portée nationale comme la célébration de l’anniversaire de l’indépendance, les fêtes provinciales ainsi que d’autres circonstances nationales.

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Depuis les cinquante dernières années, la SIBC a enregistré des centaines d’heures de documents d’importance historique pour les Iles Salomon. Les pièces maîtresses comportent des documents relatifs à la IIe Guerre mondiale, à l’indépendance, de la musique folklorique, des discours, de la musique religieuse, des orchestres à cordes, ainsi qu’une collection de musique traditionnelle mabo qui a pu être enregistrée dans le cadre d’un projet financé par le Japon au cours des années 1980. A l’heure actuelle, les archives de la SIBC sont en mauvais état, et leur état continue à se détériorer. Cette dégradation est liée à l’âge des bandes magnétiques, à la mauvaise qualité du stock de bandes et du matériel de lecture, ainsi qu’aux conditions de conservation. L’accès aux documents n’est guère aisé, du fait de l’absence d’un catalogue, d’un système d’archivage inadéquat et de l’usage croissant de l’équipement numérique dans d’autres secteurs de la station. La plus grande partie de la collection de musique traditionnelle et des documents historiques n’existent que sur bande ou sur cassette, et leur sauvegarde est désormais une question d’urgence. La majeure partie de cette collection n’est pas dupliquée dans d’autres archives. La numérisation, qui constitue l’objectif de ce projet, si elle est conduite avec soin, apportera la solution à la plupart des problèmes évoqués ci-dessus. Les copies peuvent être effectuées sur des formats qui présentent la meilleure espérance de vie en climat tropical. Désormais, la transcription des données peut se faire aisément sans perte d’information. L’accès aux documents sera amélioré, puisque les documents audio seront archivés dans un format compatible avec le réseau informatique de la SIBC ; ils pourront ainsi être aisément recopiés, montés, diffusés etc. Outre le fait qu’elles constituent un lieu privilégié pour la conservation du matériel culturel, qui, sans cela, ne pourrait être préservé, les archives de la SIBC offriront une source inestimable de documents aux producteurs et aux chercheurs. La plus grande partie du thesaurus est unique, irremplaçable et de la plus grande valeur culturelle. Mais les conditions actuelles de stockage sont préjudiciables à la conservation des enregistrements : les bandes magnétiques se détériorent rapidement, et de plus en plus de documents risquent d’être définitivement perdus. L’archivage numérique permettra de préserver ces pièces uniques, et offrira en même temps un accès facile à la collection sans risque de détérioration. Après avoir été transférés sur support numérique, les enregistrements pourront être rapidement recopiés pour un nouvel archivage, et être facilement distribués aux clients via les réseaux informatiques. Corollaire indispensable, un catalogue sous forme de base de données informatisées est l’élément essentiel qui permettra l’accès aux documents, et en même temps facilitera leur consultation et l’organisation du classement. Il est en outre hautement souhaitable que les locaux d’archives et l’environnement de travail fassent l’objet d’une remise en état, à la fois pour réunir les meilleures conditions de conservation, mais aussi pour que le personnel puisse assurer ses fonctions dans de bonnes conditions.

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES : Les premiers bénéficiaires de ce projet sont les producteurs de programmes de la SIBC, qui ont besoin en permanence de matériel de programmation, et qui peuvent avoir à réunir une documentation sur les événements qui se sont déroulés dans le pays au cours des dernières années. De plus, des producteurs de radio à l’étranger peuvent rechercher des documents historiques pour leurs propres programmes de radio ou de télévision. Les instituts d’enseignement du pays et de l’étranger feront utilement appel à une collection qui possède des enregistrements historiques remontant bien avant l’indépendance des Iles Salomon en 1978.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS : L’objectif de ce projet vise à mettre en œuvre et rendre aisément exploitable l’archivage numérique des documents de la SIBC, grâce à un système informatisé d’acquisition et d’accès, créer une banque de

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données informatiques pour le catalogage de la collection, améliorer les conditions physiques de conservation et approuver la politique d’archivage qui a déjà été définie.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT : La réalisation de ces objectifs renforcera la démocratie et la liberté d’expression, et aidera à mieux répondre aux attentes des auditeurs en matière d’information, en veillant à ce que les documents historiques soient aisément accessibles aux producteurs de la SIBC, en aidant celle-ci à maintenir un niveau de service de haute qualité, et ainsi à renforcer son indépendance éditoriale en tant que diffuseur de service public. Les personnes privées qui souhaiteraient avoir accès aux documents pour des travaux de recherche pourront également consulter ces archives.

5. INVESTISSEMENTS : La réussite de ce projet passe par plusieurs investissements majeurs. Ils portent sur l’équipement, la formation professionnelle du personnel, le choix de collaborateurs adéquats et la définition d’une ligne d’action en matière de sélection, d’acquisition, de conservation et de contrôle des collections. Un autre volet porte sur la rénovation des locaux afin d’y installer un système de climatisation.

6. RESULTATS

Ainsi, la SIBC sera en mesure de préserver la totalité de ses archives sonores, qui malheureusement au fil des années, ont vu des documents précieux se détériorer inexorablement. Dans un premier temps, ce projet va permettre le sauvetage de quelque 7 000 heures de documents qui se trouvent pour le moment sur des supports tels que bandes magnétiques, disques microsillon, audio cassettes et bandes DAT. Le projet prévoit également la formation de cinq agents chargés de procéder aux reports numériques. Les programmateurs de la SIBC ainsi que d’autres stations de radio pourront aisément avoir accès aux documents. Les émissions de radio préservées grâce à l’archivage numérique pourront être rediffusées, ce qui aura pour effet de réduire les coûts de production et de permettre une utilisation rationnelle des contenus des programmes. A l’avenir, la SIBC pourra revendre, rééditer ou distribuer les enregistrements.

7. ACTIVITÉS ET PLAN DE TRAVAIL :

Réaménagement des locaux d’archives et installation d’un système de climatisation (deux mois) Spécification et commande des équipements (deux mois) Installation et mise en service (un mois) Formation des archivistes : quelques techniciens et le technicien en chef des archives ( un mois) Transfert sur support numérique de toute la collection (six mois).

8. CADRE INSTITUTIONNEL :

Le projet sera mis en œuvre par la SIBC et l’UNESCO.

9. VIABILITÉ A LONG TERME :

La SIBC s’engage à inclure dans son budget annuel des crédits destinés au transfert numérique des nouveaux documents à archiver. La politique de sélection, d’acquisition, de conservation et de contrôle des collections définies au cours de l’étude de faisabilité a été approuvée par la direction de la SIBC.

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10. SUIVI DU PROJET :

11. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :

Enquête de l’UNESCO sur les besoins des pays insulaires du Pacifique (1998) Etude pilote réalisée à la SIBC par un consultant archiviste (fin 2001).

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

La SIBC fournira un rapport de suivi au moins tous les deux mois.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ASSISTANCE FOURNIE PAR LE PIDC DANS LE PASSÉ :

SIBC : Projet d’informatisation de la rédaction (1997/2000) SIWNET : Mini-studio d’enregistrement (projet suspendu/annulé)

ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES : Sur la base d’un financement alloué par le bureau de l’UNESCO pour le Pacifique, un archiviste spécialiste de la conservation a réalisé en 2001 une étude de faisabilité sur la numérisation des archives de la SIBC, tracé les grandes lignes d’une politique d’archivage et procédé à une formation de base à l’intention du directeur général, des techniciens et du personnel des archives.

APPORT DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE PENDANT LA DURÉE DU PROJET : La SIBC assurera la rémunération du technicien en chef des archives, qui sera responsable de ce secteur au sein de l’organisme. Elle fera également en sorte que tous les autres techniciens puissent y collaborer en fonction de leur spécialité. De plus, la SIBC prendra en charge les frais administratifs tels que téléphone, fax et e-mail pour la commande des équipements techniques. Au cours de la formation du personnel sur la numérisation des archives, la SIBC couvrira les dépenses des auxiliaires pédagogiques.

AIDE SOLLICITÉE AUPRÈS DE SOURCES AUTRES QUE LE PIDC : Aucune.

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D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) : Enregistreur à bobine 3 699 Lecteur de cassettes 920 Préamplificateur phono 100 Hauts parleurs 1 600 Casques 200 Processeur PC Pentium 4 303 Carte-mère 191 Mémoire 65 Disque dur 169 500 boîtes de CD-R 100 Onduleur 150 500 CD-Rs 603 Graveur de CD 347 Carte graphique 158 Logiciel d’exploitation 117 1 coffret de CD 71 Moniteur 170 Clavier 27 Souris 31 Carte son, entrées analog.synchronisées 499 Convertisseur analogique/numérique 1 573 Logiciel de contrôle et de montage 559 Logiciel de reproduction de CD 66 Boîtes à bandes, 500 1 283 Total équipement 13 500 Formation (voyage,per diem , hon, 4s) 10 000 Rénovation et conditionnement d’air 11 000 Suivi du projet 1 000 TOTAL 35 500 2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) :

Salaire du technicien de librairie 3 000 Magnétophones numériques 7 000 Administration du projet 1 500 Rapports intérimaires 500 Contribution à la formation 200 Mise à jour des logiciels 800 Facture d’électricité 200 Achat d’autres CD-Rs 500 600 TOTAL 13 800 TOTAL GENERAL : 49 300

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THAÏLANDE

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Promotion des médias communautaires et démocratisation des médias

2.

NUMÉRO

PDC/23 THA/01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Radiodiffusion

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Médias communautaires, liberté de la presse

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Nationale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Financière et équipement

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

37 750 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

28 000 dollars

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Campagne pour la réforme des médias populaires (CPMR)

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

UNESCO

11.

LOCALISATION

Bangkok

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Commission nat ionale thaï landaise pour l ’UNESCO, en l ia ison avec l ’ACI /Asie

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

Au début des années quatre-vingt-dix, la Thaïlande a connu une mutation radicale dans les domaines politique et économique. Après l’échec de la junte militaire face au soulèvement populaire de 1992, des associations de citoyens ont saisi l’occasion de lancer une campagne visant à démocratiser l’industrie des médias. Une campagne de persuasion de grande ampleur a abouti à concrétiser une étape majeure en faveur de médias plus ouverts et plus démocratiques, avec l’introduction des articles 39, 40 et 41 dans la nouvelle constitution du pays. Ce nouveau dispositif réglementaire prévoyait une réforme complète des médias audiovisuels, avec l’abolition du monopole des ondes hertziennes (radio et télévision) qui était celui de divers organismes gouvernementaux. Il préconisait également la création d’une nouvelle commission indépendante, la NBC (National Broadcasting Commission), organe de régulation chargé d’attribuer les licences d’émission aux divers candidats dans le cadre des dispositions définies par la nouvelle loi sur les médias. Dans ce contexte plus ouvert, il est devenu possible pour des communautés de base et des associations de citoyens de posséder, exploiter et gérer une radio communautaire. Lorsque la réforme sera achevée, il est prévu que ces dernières recevront 20 % des fréquences disponibles. Mais en l’absence d’un dispositif de contrôle, une distorsion du processus de démocratisation pourra contraindre les communautés et les associations de citoyens à une longue lutte pour obtenir leur droit à la parole. Ce projet est quand même appelé à avoir un impact notable sur le développement des médias communautaires en Thaïlande. Il prévoit d’engager une action déterminée en faveur de la transparence et de la fiabilité dans le processus d’attribution des licences d’émission ainsi qu’en faveur de la formulation d’un code d’éthique à l’usage des radios communautaires ; celui-ci sera élaboré après la consultation la plus large possible d’organismes de contrôle, des associations de citoyens et des communautés de base. Ce n’est qu’en incluant un dispositif de sauvegarde des droits que les dispositions prévues par la loi sur les médias assureront les conditions démocratiques permettant aux communautés de posséder et d’exploiter des radios communautaires indépendantes. Ce projet vise à obtenir l’assistance du PIDC pour engager un processus de consultation par le biais de séminaires, de publications et d’ateliers ayant pour tâche de définir les procédures d’attribution des licences pour les radios communautaires et la rédaction d’un code de bonne conduite. Etant donné les dispositions de la nouvelle loi, il est important à ce stade de prendre en compte les préoccupations exprimées par les associations de citoyens, les professionnels des médias et les universitaires, et d’apporter les éléments de réflexion permettant de fixer les conditions démocratiques dans lesquelles doivent être exploitées les radios communautaires. Les auteurs du projet travailleront en étroite collaboration avec la Commission nationale pour les médias (NBC) et la Commission nationale thaïlandaise pour l’UNESCO.

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES : Ce projet s’adresse en priorité aux communautés et aux associations de citoyens souhaitant créer une radio communautaire. Mais il intéresse également l’autorité de régulation des médias, les communicateurs et les universitaires.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Entamer une large consultation pour aider à l’élaboration des procédures de fonctionnement des radios communautaires en Thaïlande.

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Concevoir les dispositions d’un code de bonne conduite pour les radios communautaires, basé sur la liberté d’expression et les principes démocratiques.

Aider la Commission nationale pour les médias (NBC) à définir un plan acceptable de répartition des fréquences pour les radios communautaires.

Publier un manuel de promotion sur les médias communautaires rédigé en langue thaïe.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT : Renforcer la libre circulation de l’information en offrant de nouvelles possibilités aux communautés de posséder et d’exploiter une station de radio communautaire.

5. INVESTISSEMENTS : Coordonnateur du projet ; documents promotionnels ; ateliers/séminaires et frais de publication.

6. RESULTATS

Négociation avec la NBC pour l’élaboration de procédures transparentes dans l’attribution des licences d’émission aux radios communautaires.

Définition d’un code de bonne conduite pour la radio, à l’issue d’un vaste processus de consultations.

Edition d’un manuel en langue thaïe sur la radio communautaire.

7. PLAN DE TRAVAIL :

Mois 1 : identification du coordonnateur du projet. Mois 2 : élaboration des documents promotionnels. Mois 3 : première réunion de concertation sur les procédures d’attribution des licences et le code

de bonne conduite. Mois 3-4 : organisation d’un atelier chargé de la rédaction du code de bonne conduite pour les radios

communautaires. Mois 5 : préparation du manuel. Mois 6 : séminaire consacré aux procédures d’attribution des licences et de la gestion des

fréquences. Mois 7-9 : édition du manuel Mois 10 : évaluation finale.

8. CADRE INSTITUTIONNEL : Le projet sera mis en œuvre par la campagne pour la réforme des médias populaires (CPMR), dont les bureaux sont situés dans les emprises du Service des volontaires thaïs (TVS), en collaboration avec un réseau d’ONG et la Fédération nationale des radios communautaires.

9. VIABILITÉ A LONG TERME : La CPMR s’engage à fournir aux futurs communicateurs une formation théorique et pratique à l’exploitation des stations de radio communautaires. En outre, elle collaborera à l’élaboration d’un plan directeur qui sera soumis à la NBC, pour l’approbation d’un plan de répartition des fréquences pour les radios communautaires et d’une subvention de l’Etat. La CPMR recherchera également une aide financière auprès d’autres partenaires qui soutiennent l’action en faveur des radios communautaires en Thaïlande.

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10. SUIVI ET ÉVALUATION DU PROJET : Le conseiller régional de l’UNESCO pour la communication et l’information assurera le suivi de ce projet, en liaison avec la Commission nationale thaïlandaise pour l’UNESCO. La campagne pour la réforme des médias populaires (CPMR) évaluera chaque année les résultats obtenus et les enseignements qu’il convient d’en tirer. Elle y procédera par ses propres moyens, ainsi qu’en invitant ses membres, les communautés concernées, des responsables de ONG et des universitaires à faire état de leurs critiques, commentaires et suggestions pour le plan suivant. La méthode d’évaluation associera un questionnaire à des entretiens approfondis avec les participants et des spécialistes de l’information.

11. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE : La CPMR présentera tous les quatre mois des rapports de suivi sur les activités réalisées pendant cette période.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ASSISTANCE FOURNIE PAR LE PIDC DANS LE PASSÉ :

Aucune.

ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES : La campagne pour la réforme des médias populaires (CPMR) est une ONG qui mène une action continue en faveur de la démocratisation des médias audiovisuels en Thaïlande, en application de l’article 40 de la constitution. Elle a récemment obtenu l’accord de la NBC pour l’attribution de 20 % des fréquences hertziennes aux radios communautaires. La CPMR poursuit son action pour parvenir à la transparence dans l’application des dispositions prévues par la loi sur les médias. Cette campagne était nécessaire, car l’article 40 de la constitution prévoit la promulgation d’une loi sur la répartition des fréquences. Elle garantit le droit de la population à bénéficier de tous les médias. Elle prévoit également l’attribution d’au moins 20 % des fréquences hertziennes au service public, ce qui ouvre la voie des médias aux organisations de la société civile. La loi requiert la création d’une Commission de contrôle des fréquences (Frequency Regulator Board) de sept membres chargée de statuer sur les attributions des fréquences hertziennes. Leur sélection est soumise à une procédure très stricte, qui passe par la création d’un comité de sélection de 17 membres chargés de recruter 14 candidats qualifiés. La loi prévoit que 4 des 17 membres du comité de sélection doivent représenter des ONG, d’autres doivent venir des organismes d’Etat, du secteur privé et du milieu des universitaires spécialisés en communication de masse. La décision finale de la NBC revient au sénat, qui vote pour 7 candidats sur les 14 présentés. Cinq ans après la promulgation de la nouvelle constitution, la structure des médias n’a pas réellement changé, mais l’idée d’une réforme dans ce domaine a été reconnue dans l’ensemble du pays ; l’approbation de la proposition d’attribuer au moins 20 % des fréquences aux radios communautaires constitue un succès majeur. De nombreux militants et universitaires ont considéré cette campagne

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comme une victoire. Elle a mis en lumière la question de la réforme des médias ; tous les organes de presse s’en sont fait l’écho. Aussi, les décisions du comité de sélection ont-elles été suivies attentivement par le public. Le groupe de travail du consortium des ONG a gagné en crédibilité ; c’est peut-être le seul groupe de pression qui agit dans l’intérêt du public et dans l’esprit de la démocratie. En septembre 2001, le groupe de travail sur l’article 40 a pris le nom de campagne pour la réforme des médias populaires (CPMR), dont le comité a été chargé par les organisations membres d’agir dans le sens de la consolidation de la démocratie et d’une participation accrue dans les secteurs communautaires.

D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

1. Coordinateur de la campagne (500 x 12) 6 0002. Réunions de consultation 2 0003. Ateliers sur le code d’éthique 7 0004. Publication du manuel de radio communautaire 5 0005. Séminaire sur les procedures d’obtention de la licence 7 0006. Suivi du projet 1 000TOTAL 28 000

2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) :

1. Soutien logistique administratif 2 000 2. Matériels et fournitures 2 000 3. Salaires du personnel 4 000 4. Rapports périodiques sur le projet 750 TOTAL

9,750

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AMERIQUE LATINE ET CARAIBES

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Formation des formateurs en radio communautaire

2.

NUMÉRO

PDC/23 RLA/01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Radio communautaire

4. DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Formation, développement et renforcement de médias communautaires, promotion et renforcement de la liberté d’expression

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Régionale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Financière

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

44 860 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

29 790 dollars (des Etats-Unis)

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Section latino-américaine de l’Association mondiale des radios communautaires (AMARC ALC)

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

AMARC – Direction des programmes

11.

LOCALISATION

Montevideo (Uruguay)

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

AMARC – Direction des programmes

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

En Amérique latine, la privatisation et la concentration des médias de masse, de même que la faiblesse de la radio publique, constituent des obstacles à la démocratisation des moyens de communication et à la libre expression. Les médias de communication communautaires font face au défi de se transformer en espaces communautaires d’expression, de représentation et d’organisation des citoyens de cette région. Au-là de leur rôle de moyen de communication, les radios communautaires se sont muées en organisations de promotion du développement social, économique, culturel et éducatif dans leur communauté. Ces points forts de la radio communautaire d’Amérique latine s’accompagnent d’une série de faiblesses qui doivent être surmontées. Une approche attentive laisse voir que la radio montre des lacunes dans la production, le fonctionnement de l’équipement technique et des nouvelles technologies, et l’organisation administrative. Afin de renforcer ses moyens d’action en faveur de la communauté, la radio communautaire d’Amérique latine a besoin d’une planification plus efficace en matière de formation et de former les formateurs en activité à l’utilisation de matériels pédagogiques nouveaux et plus perfectionnés. L’objectif essentiel est de former des formateurs dans chaque pays d’Amérique latine afin de renforcer la qualité de leur travail qui, au bout du compte, bénéficie à toute la radio communautaire de cette région. Cette exigence répond au fait que bien que de nombreux radio-diffuseurs ont accompli un travail efficace et intéressant sans avoir reçu la formation pédagogique nécessaire, ils ne sont pas en mesure de dispenser des formations. Ce handicap affecte leur capacité de partager et de diffuser leur savoir-faire aux autres stations de radio réunies au sein de l’Association.

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES :

La radio communautaire existe depuis plus de cinquante ans en Amérique latine. Les diffuseurs communautaires appartiennent à ce qu’on appelle le secteur tertiaire. Ils travaillent au développement communautaire, à la promotion de la libre expression et à la recherche des voies et moyens de renforcer la démocratie dans chaque pays. Ce sont des organisations sans but lucratif, fonctionnant sur le mode de direction collective. Elles facilitent l’accès de la communauté à leurs studios. Les radios communautaires d’Amérique latine sont regroupées dans des réseaux nationaux, régionaux (ALER) et internationaux (AMARC).

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS : - disposer d’un espace destiné à la coordination et l’administration des activités de formation de

l’AMARC-ALC, où l’on concevra des stratégies de formation efficaces pour la radio communautaire de la région et qui respectent les principes généraux de travail de l’association.

- dresser un état des lieux des besoins en matière de formation de la radio communautaire d’Amérique latine qui permette la mise au point d’un « Programme de formation » adapté aux réalités des stations de radiodiffusion.

- présenter systématiquement des offres de formations déjà élaborées par les stations de radio de chaque pays, aux représentants nationaux et aux autres responsables de programmes de l’AMARC ALC, de manière à mettre en place un programme de formation décentralisé.

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- produire, extrapoler, diffuser la documentation de l’AMARC sous différentes formes, dans la perspective d’atteindre des normes communes de travail.

- former des formateurs de la radio communautaire d’Amérique latine à travailler ensemble et dans une même vision pédagogique.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT :

Renforcer la radio communautaire par des programmes de formation afin de garantir la libre expression et la construction de la démocratie en Amérique latine grâce à l’exercice des libertés civiles.

5. INVESTISSEMENTS : - l’établissement d’un état des lieux des besoins en matière de formation de la radio communautaire

en Amérique latine. - la coordination et la planification du programme d’activités de formation de l’AMARC-ALC. - conception et production du matériel pédagogique (cédérom, CD audio, page web, manuels). - formation de formateurs/instructeurs issus de radios communautaires. - création d’une base de données de formateurs de la région.

6. RESULTATS

- un état des lieux actualisé des besoins en matière de formation des radios communautaires d’Amérique latine membres de l’AMARC-ALC.

- une base de données d’offres de programmes de formation mis au point par les radios communautaires partenaires, les représentants nationaux, les réseaux locaux et de programmes de l’AMARC-ALC.

- une base de données de formateurs/instructeurs identifiés dans les radios communautaires partenaires, qui soient en mesure de dispenser des formations et des services au pool des diffuseurs à travers tout le sous-continent.

- reproduction et production de la documentation de l’AMARC-ALC sous différentes formes : cédéroms, manuels, et matériel audio. Création d’une page web qui joue le rôle d’une base de données permanente.

- formation d’instructeurs, et plus particulièrement de 20 formateurs appelés à gérer le programme de formation de l’AMARC.

- élaboration additionnelle d’un projet exhaustif de formation pour les radios communautaires d’Amérique latine, qui sera coordonné dans le cadre du programme de formation de l’AMARC-ALC.

- mise en place et en marche d’une unité de coordination administrative du programme d’activités de formation de l’ AMARC-ALC, qui comprendra un équipe et les ressources technologiques nécessaires pour remplir sa mission.

7. ACTIVITÉS ET PLAN DE TRAVAIL : La mise en place d’une équipe de coordination administrative du programme de formation de l’AMARC-ALC. Ce groupe de travail coordonnera les activités du programme de formation de l’AMARC-ALC par zones. Il coordonnera la planification du calendrier des activités de formation, l’infrastructure nécessaire à l’accomplissement de ces activités, la production et la diffusion du matériel (audiovisuel et graphique) pédagogique. Il apportera son concours et assurera le suivi des activités du programme de formation de l’AMARC-ALC. Ce groupe de coordination centralisera par ailleurs l’information venue du réseau de radios communautaires et répercutera cette information auprès des groupes partenaires décentralisés tout en offrant en même temps le soutien technique

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nécessaire à la mise en œuvre des activités de formation. Ce groupe de travail coordonnera et administrera aussi les activités de formation que l’AMARC-ALC met déjà en œuvre dans le cadre d’autres projets (programme pour la parité hommes-femmes, programme sur la gestion et la législation). - pour atteindre ses objectifs et remplir ses tâches, cette équipe de coordination administrative aura

besoin d’un espace de travail doté de l’équipement suivant : un graveur de CD pour la production de matériel pédagogique (cédéroms, programmes de montage son, etc.), un ordinateur avec imprimante pour les tâches administratives, une caméra photo pour la reproduction et la production de matériels pédagogiques. Un coordinateur aura la responsabilité de veiller à la mise en œuvre du projet. Il (ou elle) organisera et annoncera les ateliers. Le coordinateur travaillera avec les représentants nationaux pour les enquêtes et les rapports d’analyse. Avec l’aide des équipes spécialisés, le coordinateur organisera la production, l’édition et la diffusion des matériels pédagogiques (cédéroms, documentation écrite et pages web) et rédigera le rapport final. Simultanément, tout mettant en œuvre les activités décrites dans le présent projet, le coordinateur assurera l’organisation et l’administration des activités de formation que l’AMARC-ALC a lancées dans le cadre d’autres programmes (programme pour la parité hommes/femmes, programme sur la gestion et la législation).

- le projet d’enquête et d’analyse des besoins en matière de formation des diffuseurs communautaires, les offres et demandes de formation disponibles et les formateurs en activité dans chaque pays. Le premier objectif est de rédiger un rapport sur les besoins actuels des radios communautaires des pays suivants : Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Colombie, Equateur, Paraguay, Uruguay et Venezuela. Ces informations seront envoyés à l’équipe de coordination qui à son tour, aura la charge de traiter et de reproduire ces données sur lesquelles elle peut prendre appui pour améliorer ou compléter les projets en cours.

- le processus de sélection des stagiaires qui prendront part à l’atelier de « formation des formateurs » et à la stratégie de conception des contenus du programme de formation. Les stagiaires seront sélectionnés par le biais des représentants nationaux des pays cités ci-dessus.

- la reproduction et la production des matériels de l’AMARC-ALC/UNESCO sous différents formats (cédéroms, manuels, matériel audio, pages web) pour le programme de « formation des formateurs ». Ces produits seront combinés avec la documentation écrite de l’AMARC-ALC pour proposer un cadre théorique de travail aux stagiaires et stimuler le partage et la diffusion des normes pédagogiques. L’objectif latent avec ce matériel audiovisuel est de créer une base audiovisuelle de référence dans laquelle chaque membre associé à l’AMARC-ALC pourra se procurer des modèles de divers types d’émissions radiophoniques. Le manuel récapitulera les thèmes traités au cours des ateliers de « formation des formateurs ». Il offrira au formateur un matériel de référence théorique. La mise en place d’une section « formation » distincte sur le site de l’AMARC-ALC qui donnera la liste de tous les matériels de formation. Cette démarche facilitera la diffusion et la distribution des matériels pédagogiques aux instructeurs et aux radios connectés à l’Internet. Ce portail Internet pourra également fonctionner comme une librairie virtuelle spécialisée dans la documentation de base sur la radiodiffusion.

- l’organisation de deux ateliers de « formation des formateurs » et de réunions d’analyse de la planification. La raison d’être de ces réunions sera de définir une vue commune de pratiques pédagogiques et de fixer les grandes lignes théoriques des modules d’enseignement-formation. Les ateliers seront répartis en deux zones : à Cono Sur, l’Argentine, le Brésil, le Chili, le Paraguay et l’Uruguay et dans la région andine, la Bolivie, la Colombie, l’Equateur, le Pérou et le Venezuela. Chaque région enverra dix participants.

- les réunions de planification et d’analyse se tiendront immédiatement après chaque atelier. Ces réunions permettront de rechercher des voies communes de mettre en œuvre les activités

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mentionnées au point 7.2 de sorte que dans la suite des groupes de formateurs puissent mettre au point davantage de méthodes et activités stratégiques de formation au bénéfice du programme de formation de l’AMARC-ALC.

- le reproduction systématique. L’équipe de coordination procédera à la recherche et au traitement des besoins du programme de formation, des offres et demandes de formation disponibles, à l’identification du groupe de formateurs, à la rédaction d’un rapport reprenant les conclusions des réunions d’analyse et de planification.

- la rédaction et l’édition d’un nouveau programme de formation de l’AMARC-ALC : un document sera rédigé pour dresser le bilan du projet à sa troisième année et de l’efficacité des méthodes de travail du programme de formation.

PLAN DE TRAVAIL : Janvier 2003 Mise en place de l’équipe de travail et des resources techniques.

Conception des instruments de recherche et d’analyse.

Février-mars Recherche et analyse des besoins de la radio communautaire dans chacun des pays. Sélection des candidats pour les ateliers. Sélection du matériel de production de CD-Rom audio et écrit d’AMARC intitulé ‘Formation des formateurs’ – création d’une page web.

Avril Conception, préparation, annonce et organisation des ateliers. Mai Atelier de la région des Andes Juin Atelier de Cono Sur Juillet-août Traitement des analyses et planification des réunions. Septembre Publication d’un rapport portant diagnostic sur les formateurs, les

représentants nationaux et les modules institutionels d’AMARC ALC. Octobre-novembre Programme de formation d’AMARC ALC en cours. Décembre Ajustements éventuels du projet et rédaction du rapport final.

8. CADRE INSTITUTIONNEL : L’AMARC est une association de coordination, coopération , conseil, échange et promotion en faveur de la radio communautaire dans le monde. Elle est un forum qui milite pour la démocratisation de la communication. L’AMARC est reconnue comme une organisation non confessionnelle, sans but lucratif et non gouvernementale. La mission d’AMARC consiste à faire avancer la démocratisation de la communication, promouvoir la libre expression et contribuer au développement équitable et durable : démocratiser la prise de parole pour démocratiser la société. Les associés de l’AMARC apportent leur contribution à la libre expression et de ce fait à toutes les initiatives d’instauration de la paix, de l’amitié entre les peuples, de la démocratie et du développement. Ils reconnaissent la place essentielle de la femme dans la mise en place de nouvelles formes de communication. L’Association mondiale des radios communautaires (AMARC) a été créée en 1983. A l’heure actuelle, elle compte plus de 300 centres de production radio et de radiodiffusion associés répartis sur tous les continents. En Amérique latine, l’AMARC compte plus de 400 centres de production radio à titres de membres représentant quinze pays qui gèrent les activités de l’organisation dans leurs pays respectifs.

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L’AMARC-ALC se propose de renforcer son réseau de radios communautaires grâce à quatre programmes : législation, parité hommes/femmes, gestion et programme d’agence Pulsar.

9. VIABILITÉ A LONG TERME :

La programmation du programme de formation prend appui sur les besoins des radios communautaires et la formation d’instructeurs en production radiophonique. L’AMARC est bien placée pour organiser de nombreux ateliers et d’autres activités communautaires relatives à l’apprentissage dans chaque pays. La production d’un matériel adapté améliorera l’efficacité du projet de formation. Le programme de formation de l’AMARC continuera à déployer son activités. Il offrira ses services à tous ceux qui peuvent apporter leur soutien ou sous-traiter ces activités de formation. Et avant tout à certains ministères, notamment ceux de la culture et de la communication, qui sont susceptibles de soutenir le développement des médias communautaires. De même, les radios communautaires qui ont l’habitude de collecter des fonds et les organisations communautaires peuvent trouver les voies et moyens pour lever des fonds en leur sein. De même, ces projets peuvent être mis en œuvre par des accords avec des universités, des établissements d’enseignement supérieur, des centres communautaires et des organisations non gouvernementales actives dans les domaines de la communication et du développement.

10. SUIVI DU PROJET : Le projet sera suivi dans un cadre de supervision identique à celui que mettent en vigueur les organisations internationales, en Equateur et dans le sous-continent latino-américain. Le processus d’évaluation portera sur les coûts des matériels et des activités et utilisera les procédures relatives aux dépenses qu’utilisent les organisations internationales et l’UNESCO et le PIDC en particulier. Tous les trois mois, le CCE présentera un rapport intérimaire sur le projet.

11. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES : En 2000, l’Association de radios éducatives d’Amérique latine (ALER) a réalisé une étude sur l’efficacité et l’impact de la radio populaire en vue de « reproduire systématiquement et d’analyser la situation actuelle de la vogue de radios populaires en Amérique latine ». L’enquête a été conduite dans douze pays et a englobé un échantillon de 74 radios, 21 associations ou réseaux, 19 centres de production et 54 experts et enquêteurs. Cette étude a révélé non seulement l’état de la radio communautaire du point de vue de la formation reçue voire de son absence, mais elle a aussi montré la nécessité de développer des activités de formation. Dans l’un de ses derniers paragraphes, il était indiqué qu’«un grand nombre de radios populaires et leurs coordinateurs nationaux n’ont conçu aucune stratégie ni plan de formation. A la notable exception de celles qui effectuent une analyse de leurs besoins globaux de formation et plus particulièrement dans le domaine de la production radio et, se basant sur ces résultats, élaborent un plan…Ce constat ne signifie pas que les radios ne considèrent pas la formation comme un élément important ou qu’elles manquent de qualifications en leur sein ».

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE : L’organisation sans but lucratif présentera un rapport intérimaire sur le projet tous les quatre mois ou à toutes les périodes que l’UNESCO estime convenables.

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C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ASSISTANCE FOURNIE PAR LE PIDC DANS LE PASSÉ :

Le siège régional de l’AMARC a récemment annoncé l’adoption du programme de formation. La ligne générale du projet consiste à susciter la prise de conscience et de la visibilité. Les projets actuellement en cours de mise en œuvre (sur la parité hommes/femmes, la législation, la gestion et l’agence Pulsar) participeront à la création de ce nouveau programme et soumettront leurs besoins au programme de « formation des formateurs ».

La coopération entre le PIDC et AMARC ne date pas d’hier. En 1999, un accord avait été signé avec l’UNESCO. Lors de sa dix-neuvième session, le Conseil intergouvernemental du PIDC avait approuvé le projet d‘agence d’information Pulsar’. Pulsar est une agence d’informations diffusées par courrier électronique aux radios communautaires, publiques et commerciales du monde entier.

D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

CONCEPT VALEUR SOMME TOTALE DEMANDEE

Programme de formation du groupe de travail de l’AMARC Coordination générale 3 000 3 000Ordinateur avec graveur de CD 1 000 1 000Ordinateur avec imprimante 1 000 1 000Caméra numérique 720 720Sous-total 5 720

Production de matériels – Page web Production de CD ROM “Matériels AMARC ALC’’, production de la

brochure “Formation des formateurs” et de matériels son pour les ateliers 1500 x 3 4 500

Edition de 500 ex. de CD ROM “Matériels AMARC ALC” , de 500 ex. de la brochure “Formation des formateurs” et de 500 ex. de matériels son pour les ateliers.

5 x 1500 copies

7 500

Diffusion de CD-ROM et de matériels imprimés aux représentant(es) et instructeurs(rices) nationaux.

500 500

Maintenance, mise à jour et services techniques de la page web 100 x 9 mois 900Réalisation, production, publication, et diffusion des rapports sur le projet 100 x 5 500Conception et installation de la page web et de la bibliothèque virtuelle

de l’AMARC ALC 1500 1500

Sous-total 15 400Formation de formateurs: ateliers, analyses et planification des réunions Région Cono Sur (Buenos Aires)

Participants du Paraguay- Transport aérien 300 300Participants du Chili - Transport aérien 320 320Participants de l’Uruguay- Transport par bateau 120 120Participants de l’intérieur de l’Argentine- Transport par autocar 50 50Participants du Brésil - Transport aérien 600 600Formateurs et coordinateurs – Transport aérien 600 600Hébergement des participants, formateurs et coordinateurs 20 x 12 pers 1200

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x 5 jours Sous-total 3 190

Région andine (Quito) Participants de Bolivie- Transport aérien 280 280Participants du Pérou- Transport aérien 250 250Participants du Venezuela- Transport aérien 350 350Participants de Colombie – Transport 350 350Participants de l’Equateur –Transport aérien 50 50Formateurs et coordinateurs – Transport aérien 600 600Hébergement des participants, formateurs et coordinateurs 20 x 12 pers

x 5 jours 1 200

Honoraires des formateurs 500 x 2 ateliers

1 000

Sous-total 4 080Suivi des progrès du projet

Communications et bibliographie pour la rédaction des rapports 100 x 4 rapports

400

Honoraires pour le suivi. 250 (4 rapports)

1 000

Sous-total 1 400TOTAL 29 790

2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) :

CONCEPT VALEUR

CONTRIBUTION PROPRE

Programme de formation du groupe de travail de l’AMARC Honoraires des coordinateurs 200 x 12 mois 2 400Frais généraux de maintenance des bureaux et de la bibliothèque 150 x 12 mois 1 800Sous-total 4 200Recherche et synthèse des besoins en matière de formation, propositions et formateurs de chaque pays Sélection des participants aux ateliers Per diems et coût global du coordinateur national de la documentation 100 x 10 pays 1 000Communications (Internet, téléphone et fax) 100 x 10 pays 1 000Sous-total 2 000Formation des formateurs : atelier et analyses des réunions Cono Sur (Buenos Aires) Participants du Paraguay- Transport aérien 300 300Participants du Chili - Transport aérien 320 320Participants de l’Uruguay- Transport par bateau 120 120Participants de l’intérieur de l’Argentine – Transport par autocar 50 50Participants du Brésil- Transport aérien 600 600Formateurs et coordinateurs – Transport aérien 600 600 Per diems des participants, formateurs et coordinateurs 15 x 12 pers 900Location de salles 300 300Déjeuner -participants, formateurs et coordinateurs 20 x 12 pers x

5 jours 1 200

Frais d’organisation 100 100Sous-total 4 490Région andine (Quito) Participants de Bolivie – Transport aérien 280 280Participants du Pérou -Transport aérien 250 250Participants du Venezuela – Transport aérien 350 350Participants de Colombie – Transport 350 350Participants de l’Equateur – Transport aérien 50 50

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Formateurs et coordinateurs – Transport aérien 600 600Per diems des participants, formateurs et coordinateurs 15 x 12 pers

x 5 jours 900

Location de salles 300 300Déjeuner – participants, formateurs et coordinateurs 20 x 12 pers x 5

jours 1 200

Frais d’organisation 100 100Sous-total 4 380TOTAL 15 070

TOTAL Total de contributions

propres 15 070

Total contributions sollicitées

29 790

TOTAL 44 860

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AMERIQUE LATINE ET LES ILES CARAIBES

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

NTIC pour l'amélioration de la production radio

2.

NUMÉRO

PDC/23 RLA/03

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Radiodiffusion

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Promotion des NTIC pour le renforcement des médias

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Régionale, pays andins: Bolivie, Colombie, Equateur, Pérou, Venezuela

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Financière

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

48 300 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

31 000 dollars (des Etats-Unis)

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

La Fondation pour la recherche, l'éducation et la communication en vue du développement (CODE)

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

La CODE

11.

LOCALISATION

Quito (Equateur)

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

La CODE

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

Le passage de l'analogique au numérique que connaissent la communication et l'information depuis la dernière décennie a mis en lumière l'écart du point de vue des connaissances entre pays développés et pays en développement, y compris ceux d'Amérique latine comme la Bolivie, la Colombie, l'Equateur, le Pérou et le Venezuela. Cette mutation technologique pose à la radiodiffusion des questions complexes caractérisés par: - un accès limité à la formation et aux processus de modernisation en raison de l'absence ou de

sources limitées d'information spécialisée - d'une production limitée de documentation spécialisée en espagnol - des ressources technologiques restreintes, qui aboutissent à une production limitée de matériels

pédagogiques. Dans les pays andins, où opèrent près de 2 000 stations de radio, un taux élevé de ces radios ne sont pas encore entrées dans le processus de numérisation en raison des difficultés mentionnées plus haut. Il en ressort: - un faible accès à l'utilisation de sources documentaires, aux bases de données, aux réseaux et aux

services nationaux et internationaux favorables à la recherche et au développement des compétences locales

- un bas niveau technique des productions et services de communication fournies par les stations de radio de la région

- une faible participation des femmes et des jeunes pour l'accès à et l'utilisation des NTIC.

Le projet NTIC pour l'amélioration des productions radiophoniques entend identifier les besoins spécifiques en matière de formation dans nouvelles technologies de production audiovisuelle grâce à la participation des instituts qui entretiennent des relations directes avec les stations de radio des pays andins.

Le projet envisage de mettre en place et d'équiper un centre virtuel de formation (CVF) qui permettra d'atteindre les objectifs suivants:

- mettre à jour les connaissances dans le domaine des NTIC pour l'amélioration de la production

audiovisuelle et radio - obtenir un plus large accès et tirer un plus grand profit de la consultation des sources et des bases

des données - former un réseau de formation dans le domaine du numérique audio dans la région andine - favoriser la recherche et le développement des compétences locales - améliorer la qualité technique des productions et services de communication offerts par les stations

de radio de la région - renforcer la participation des femmes et des jeunes à l’accès et à l'utilisation des NTIC.

Le centre virtuel de formation, équipé en hautes technologies et connecté à l'Internet, permettra que l'accès aux contenus et l'abolition de la distance, qui handicapaient la formation, contribuent à une plus grande efficacité et se passent de manière interactive.

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2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES : Le projet s'adresse aux producteurs, journalistes, techniciens et opérateurs de stations de radio des pays andins, avec une attention spéciale aux femmes et aux jeunes. Dans le cadre de sa mise en œuvre, nous proposons de conclure des accords et des alliances stratégiques avec les institutions qui entretiennent des relations avec les stations de radio commerciales, avec la Chambre vénézuélienne de l'industrie de la radiodiffusion (CVIR), l'Association équatorienne de radiodiffusion (AER), l'Association des radios et TV du Pérou (ARTVP), l'Association des médias de communication sociale (ASOMEDIOS) de Colombie et la Chambre nationale de la radio éducative (ALLER) et l'Association mondiale des radios communautaires (AMARC).

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS : - préparer des diagnostics nationaux sur les besoins actuels dans le domaine de convergence entre les

NTIC et la production radio dans les pays andins - former 250 personnes (50 par pays) à l'utilisation et à la maîtrise des NTIC dans la production radio

par les ressources fournies par le réseau Internet, ainsi que par la documentation écrite ou multimédia

- créer un centre virtuel de formation pourvu de l'équipement et de technologies qui facilitent la connectivité et l'interactivité avec les bénéficiaires

- préparer la documentation écrite et multimédia en vue de diffuser l'information et concrétiser la formation envisagée

- concevoir un site web pour mettre à jour les connaissances dans le domaine des NTIC en vue d'améliorer la production radio

- encourager la mise en place d'un réseau de formation dans le domaine du numérique audio dans la région andine.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT :

- renforcer la liberté d'expression par la promotion de l'accès à l'utilisation et la maîtrise des NTIC

dans le domaine de la production radio - réduire l'écart numérique par l'élévation du niveau des connaissances et d'utilisation des

technologies numériques ainsi que l'amélioration de la production radio - créer un réseau d'intervenants dans l'utilisation des nouvelles technologies pour l'amélioration de la

production radio - soutenir le processus de renforcement et d'intégration par la promotion et l'échange de productions

du réseau des anciens stagiaires des pays andins.

5 . INVESTISSEMENTS :

- mettre à jour les états des lieux nationaux des besoins en formation dans le domaine de la convergence entre les NTIC et la production radio dans les pays andins, obtenus grâce à des enquêtes visant à mettre au jour les besoins élémentaires de formation

- élaborer des modules de formation et les matériels pédagogiques écrits et multimédias - équiper et faire fonctionner un centre virtuel de formation, basé à Quito (Equateur), qui prendra

appui sur les ordinateurs connectés en permanence à l'Internet et destinés à la formation couvrant le plus large possible éventail possible dans la formation.

- mettre en place un site web spécialisé dans l'éducation, la formation et l'information sur les NTIC pour la production radio et audio numérique

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- former 250 spécialistes à l'utilisation et à la maîtrise des NTIC dans le domaine de la production radio

- mettre en place un réseau spécialisé dans les NTIC pour l'amélioration de la production radio - encourager des forums de discussion avec des spécialistes internationaux en NTIC de production

radio et audio numérique comme modérateurs - produire des matériels spécialisés, écrits ou multimédia, en espagnol - concevoir une plate-forme éducative et communicationnelle, susceptible d'être utilisée par

l'UNESCO ou d'autres organisations de cette nature, à des activités relatives à l'éducation, à la formation et à l'information sur les NTIC dans différents domaines, ainsi qu’à la promotion et au renforcement de la liberté d'expression.

6. RESULTATS :

- bilans remis à jour des besoins en formation dans le secteur de la convergence entre les NTIC et la

production radio dans les pays andins - un centre virtuel de formation - un site web spécialisé en éducation, formation et information relatives aux NTIC pour la

production radio et audio numérique - matériel écrit sur l'audio numérique - un CD multimédia spécialisé en audio numérique - forums spécialisés en production radio et audio numérique - formation de 250 spécialistes dans l'utilisation et la maîtrise des NTIC dans le domaine de la

production radio sur la base de six modules élaborés de manière interactive en utilisant le réseau Internet

- un réseau spécialisé - une plate-forme éducative et de communication susceptible d'être utilisé par l'UNESCO et d'autres

organisations pour l'éducation, la formation et l'information sur les NTIC ainsi que pour la promotion de la liberté d'expression

- un rapport réunissant les meilleures expériences sur l'évolution du projet, ainsi que des propositions et des recommandations.

7. ACTIVITÉS ET PLAN DE TRAVAIL : - établir des contacts et des engagements avec les organisations et instituts de radios de Bolivie,

Colombie, Equateur, Pérou et Venezuela. - réaliser des enquêtes nationales pour mettre à jour la perception des besoins en formation dans le

domaine de la convergence entre les NTIC et la production radio dans les pays andins - promouvoir le projet auprès des stations de radio de la région andine - préparer les bilans nationaux pour adapter la conception de modules de formation, la sélection de

spécialistes et formateurs, la production et la conception de matériels pédagogiques écrits et multimédias

- conception et production de six modules basés sur le diagnostic de chaque pays et comprenant les sujets suivants: l'analogique et la mutation technologique numérique, principes audio numériques, l'audio dans l'ordinateur, le matériel informatique pour l'enregistrement sur disque dur, l'enregistrement, logiciels pour l'enregistrement sur disque dur, logiciels pour la numérisation des stations de radio

- équiper et faire fonctionner un centre virtuel de formation, basé à Quito, qui prendra appui sur des ordinateurs connectés en permanence à l'Internet, pour la formation de 250 stagiaires

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- concevoir et mettre en œuvre un site web spécialisé en éducation, formation et information sur les NTIC pour la production radio et numérique audio

- organisation d'activités de formation sur les NTIC pour la production radio et audio numérique grâce à des modules interactifs hebdomadaires, forums, débats avec des spécialistes internationaux comme modérateurs.

- formation d'un réseau spécialisé en NTIC pour l'amélioration de la production radio. 7. CADRE INSTITUTIONNEL : La Fondation pour la recherche, l'éducation et la communication pour le développement (CODE) est une organisation équatorienne non gouvernementale créée en 1995 et immatriculée. Parmi ses objectifs, elle soutient les processus d'amélioration de la qualité de la vie, grâce à l'utilisation des NTIC. Elle appuie et facilite le libre accès à ces technologies par les femmes, les jeunes, les enseignants, les secteurs stratégiques, les organisations gouvernementales et non gouvernementales, les médias, les écoles et les écoles secondaires, les professionnels de la communication et de l'information.

9. VIABILITÉ A LONG TERME : Ce projet représente une expérience pilote extrapolable dans d'autres domaines de l'information et de la communication, comme la vidéo et le multimédia; grâce à la participation des organisations locales il sera en mesure d'augmenter le personnel formé dans le secteur de la radio, en s'appuyant à cet effet sur des modules, des matériels et des ressources de formation éprouvés. Le réseau spécialisé des NTIC pour l'amélioration de la production radio permettra de mettre à jour les besoins nouveaux et d'augmenter le échanges de productions et de programmes radio. 10. SUIVI DU PROJET : Les normes en vigueur pour les projets internationaux en Equateur et en Amérique latine sont prises en compte comme les charges récurrentes des intrants et activités, et les procédures en matière de dépenses utilisées dans les organisations internationales, en particulier l'UNESCO et le PIDC. Le directeur de la Fondation CODE remettra tous les quatre mois un rapport à l'UNESCO. 11. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :

Les études suivantes ont contribué à la formulation du projet: "la radio populaire à l'aube du siècle nouveau, étude de sa prédominance et de son impact" (ALLER, 2000), rapport du PNUD sur l'utilisation et l'impact des nouvelles technologies et le rapport de l'UNESCO sur la science et la technologie. 12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

Voir le point 10

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C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ASSISTANCE FOURNIE PAR LE PIDC DANS LE PASSÉ :

La Fondation CODE élabore, avec le soutien financier du bureau du conseiller de l'ACI/UNESCO pour l'Amérique latine, un manuel de mise à jour de technologie audio numérique. Il servira aux activités de formation envisagées dans le projet.

Dans ses objectifs, la Fondation CODE promeut des actions qui contribuent au développement de la culture, de l'éducation, de la science et de la technologie. Elle a déjà mis en œuvre de nombreux projets et apporté son appui à des actions et activités dirigées par les agences du système des Nations Unies telles que l'UNESCO, le FNUAP et l'OMS ainsi qu'avec des institutions équatoriennes gouvernementales comme les ministères de l'Education et de la culture, de la Santé et du Bien-Etre social. Elle a noué des alliances stratégiques avec parmi d'autres le coordinateur de la communauté des radios populaires de l'Equateur.

D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

FORMATION

DESCRIPTION MONTANT Coordinateur général du projet (12 mois pour 350 $/m) 4 200 Cinq coordinateurs (un par pays, 6 mois, 300 $/mois chacun(e) 9 000 Six ateliers virtuels dans les pays de la région des Andes ($250 chacun) 1 500 Conception, lancement et fonctionnement du centre de formation virtuelle 2 000

TOTAL 16 700 PRODUCTION

DESCRIPTION MONTANT Conception de modules de formation 1 500 Conception et réalisation du site web 3 600 Conception de matériels audio, imprimés et interactifs 1 500 Duplication de modules et matériels 2 100

TOTAL 8 700 EQUIPEMENT

DESCRIPTION MONTANT 2 ordinateus PENTIUM IV 2 200 Connexion particulière à l’Internet (ADSL) pour 1 année 2 400

TOTAL 4 600 Suivi du projet 1 000 TOTAL : 31 000

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Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en $ US) EQUIPEMENT

DESCRIPTION MONTANT 1 ordinateur PENTIUM IV 1 100

TOTAL 1 100 PRODUCTION Préparation et rédaction du rapport 400

TOTAL 400 GESTION

DESCRIPTION MONTANT Soutien administratif et logistique (12 mois x 400 $) 4 800 Locaux de bureaux 2 400 Communications 1 500 Matériels et fournitures 1100 250 envois de matériels dans la région andine 6 000

TOTAL 15 800 TOTAL : 17 300

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BRESIL

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Renforcement du leadership des femmes dans le développement communautaire via l’Internet par radio

2.

NUMÉRO

PDC/22 BRA/01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Radio communautaire et nouvelles technologies de l’information

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Renforcement de ressources humaines endogènes, développement communautaire multimédia, promotion de la liberté d’expression avec et par les TIC et promotion de l’accès de tou(te)s à l’information

5.

PORTÉE

Nationale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Financière

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

81 500 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

31 000 dollars (des Etats-Unis)

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

CEMINA –(Parité hommes/femmes dans la communication, l’éducation et l’information)

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

CEMINA

11.

LOCALISATION

Brésil

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

CEMINA

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

CEMINA a été fondée en 1988 en vue de promouvoir la communication et l’information sur les questions relatives à la discrimination à l’égard des femmes. Parmi les divers moyens de communication, CEMINA a choisi la radio, le média le plus accessible et le plus efficace pour traiter de l’économie domestique, qui est considéré comme un domaine essentiellement féminin. Pour atteindre ses objectifs, au fil des ans, CEMINA a réalisé diverses activités liées à la radio : (1) le programme radiophonique Fala Mulher (Les femmes parlent franchement), (2) ateliers de formation radio qui ont formé près de 1 500 femmes dans tout le Brésil, (3) le réseau des radios de femmes (WRN) qui regroupe près de 350 communicatrices radio dispersées sur tout le territoire national, (4)la radio Venus qui produit des campagnes éducatives et des programmes spéciaux sur la citoyenneté et sur les droits des femmes, (5) l’Initiative des jeunes pour des programmes tendant à renforcer le leadership des jeunes femmes. Depuis 1998, CEMINA a engagé une stratégie destinée à offrir un accès universel, par l’intégration de la radio et de l’Internet, en mettant l’accent sur les femmes et le développement des médias communautaires. La première phase du programme comprenait deux étapes essentielles conçues pour générer un contenu pour l’Internet adapté à l’objectif d’utilisation de la radio en faveur du développement communautaire. La première étape a consisté à créer un site décrivant le profil de plusieurs radios communautaires du Réseau des radios de femmes (WRN), : www.cemina.org.br a été conçu pour donner de la visibilité à ces initiatives radiophoniques du l’Internet. La seconde initiative majeure a consisté à créer www.radiofalamulher.com, une radio émettant 24 heures sur 24 en ligne et qui est utilisée comme sources d’information pour le WRN et pour diffuser les émissions audio produites par les radios membres de WRN. Un premier essai de connexion de treize radios communautaires à l’Internet est en cours à l’heure actuelle. Le programme Infodev (développement de l’information) de la Banque mondiale a alloué à CEMINA des fonds destinés à l’équipement de ces treize radios en matériel informatique et à leur formation. Les radios ont déjà été sélectionnées par concours public et elles bénéficieront du renforcement de leurs ressources humaines. Ce premier groupe sert de test pour permettre les ajustements nécessaires et tirer les leçons de l’expérience. C’est dans le droit-fil de cette stratégie que le projet est soumis au financement du PIDC en vue d’étendre l’expérience à des zones non connectées. Ce projet pilote est conforme aux priorités du PIDC de promotion de l’accès de tous à l’information, de renforcement des ressources humaines et de l’information relative aux femmes, de développement communautaire, y compris les utilisations de NTIC, en particulier lorsqu’elles ont trait à l’Internet et à la radio.

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES : Les femmes spécialisées dans la communication radio des régions pas ou mal desservies, des zones urbaines marginalisées et des régions rurales isolées et dépourvues des infrastructures nécessaires à la connexion forment le principal groupe cible du projet.

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Le second groupe cible est formé de femmes en général et de membres de la communauté au sens large du terme vivant dans ces zones, ainsi que du public en général qui a accès à l’Internet et aux programmes que diffusent les radios locales.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS : - connecter à l’Internet trois stations de radio communautaires implantées dans des zones isolées

dépourvues d’accès. - renforcer les ressources humaines de douze femmes communicatrices radio (quatre par

communauté) dans les technologies numériques et l’utilisation des TIC pour des fins de production radiophonique et de développement communautaire.

- produire un manuel de formation à l’emploi de TIC. - dispenser à la communauté une information et une formation de bonne qualité sur les questions

concernant l’égalité hommes/femmes, les droits humains et le développement local. - former quinze formatrices de la communauté aux TIC pour le développement communautaire dans

chacune des trois communautés quinze au total). - transformer trois stations de radio situées dans des zones isolées en trois centres radio, télé- et

d’information.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT : L’objectif général du projet consiste à contribuer à l’extension de l’accès de tous aux TIC et à la promotion du développement de services communautaires multimédias. Il sera atteint grâce à la formation de ressources humaines dispensée aux communicatrices de radios populaires ; grâce à la création d’une radio « en ligne » diffusant des émissions produites par les communautés et grâce à la fourniture d’équipements informatiques, de logiciels et de la connexion aux communautés marginalisées qui souhaitent promouvoir l’utilisation régulière des TIC à des fins éducatives.

5. INVESTISSEMENTS : - trois ordinateurs par communauté, un pour la radio et deux pour le public - des logiciels de traitement de texte, de son, de montage et de mixage audio - connexion par satellite - techniques pour l’installation de l’équipement et de l’infrastructure nécessaire à la connexion - formateurs pour les ateliers - manuels d’utilisation de logiciels et de l’équipement informatique - rédaction d’un manuel d’utilisation des TIC en faveur du développement communautaire - consultant pour le suivi et l’évaluation du projet. - connexion par satellite assurée par le projet pour les six premiers mois. La connexion sera réalisée

grâce à un arrangement spécial avec un opérateur (Star One) qui facilite la connexion des entreprises de service.

6. RESULTATS

- accès à l’Internet à trois communautés connectées par satellite. Après les six premiers mois pour lesquels le coût sera couvert dans le cadre du projet, on espère que les communautés seront en mesure de générer les ressources, en faisant payer une modeste contribution pour l’utilisation de l’Internet.

- 45 femmes formées sur place à l’utilisation des TIC pour le développement communautaire - 12 femmes formées aux questions liées à la parité hommes/femmes, à la parité hommes/femmes, à

la communication et à l’information et à l’utilisation des TIC pour la production radiophonique. - Fourniture d’émissions populaires à contenu communautaire par des échanges de programmes

radiophoniques via l’Internet et diffusés par radiofalamulher.com.

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- trois radios cibles dotées et recyclées, en mesure d’utiliser les TIC pour la production et la diffusion de leurs programmes.

- trois radios cibles connectées au WRN (réseau de radios de femmes) par l’Internet et courrier électronique.

7. ACTIVITÉS ET PLAN DE TRAVAIL :

- identification et sélection de trois stations de radio communautaires dans des zones dépourvues de

connexion (une dans l’Etat de Bahia, une deuxième dans l’Etat d’Amapa et une troisième dans l’Etat de l’Amazone).

- formation de douze femmes (quatre par communauté) à l’Internet par radio en une semaine au siège de CEMINA.

- mise en place de la connexion à l’Internet. - installation des équipements pour l’Internet par radio. - essai des équipements. - trois ateliers locaux de deux jours pour 15 femmes chacun (45 au total) sur l’utilisation des TIC en

faveur du développement communautaire. - conception d’une campagne par radio sur l’accès de tous (à l’information) et sur le rôle des TIC

dans le développement communautaire. - contrôle des activités. - évaluation de l’impact du projet, y compris les leçons tirées en vue de l’extrapolation de

l’expérience engrangée dans des contextes similaires au Brésil et éventuellement dans les pays africains d’expression portugaise.

- Activités Juil Aoû Sep Oct Nov Déc Jan Fev Mars Avril Mai Juin

Sélection de trois radios communautaires X X Elaboration du manuel d’utilisation de l’Internet X X Formation de 9 femmes à l’Internet pour la radio X Connexion à l’Internet X Installation des équipements X Essais des équipements X Atelier avec la première communauté X Atelier avec la deuxième communauté X Atelier avec la troisième communauté X Suivi des activités X X X X X X X X Rapports au PIDC X X X Campagne d’information par radio sur le télécentre dans les trois communautés

X X X X

Evaluation de l’impact X X

8. CADRE INSTITUTIONNEL : La stratégie de CEMINA a été élaborée en quatorze ans au long de nombreuses expériences et projets pilotes concernant l’utilisation de la radio pour les droits des femmes et la citoyenneté. L’organisation a débuté à Rio de Janeiro avec un programme radiophonique quotidien consacré aux femmes. Le programme privilégiait en particulier les services et les émissions éducatives à l’intention des femmes à faibles revenus. L’expérience a été si bien réussie qu’au bout de deux ans CEMINA a pu commencer à organiser des ateliers destinés à débattre de l’expérience et étendre l’utilisation de la radio par les femmes. Plusieurs nouveaux programmes radiophoniques sur les femmes ont commencé à titre de résultat de ce processus. Pour conserver l’esprit et l’enthousiasme de cette expérience CEMINA s’est lancé dans l’offre d’une série de services aux stations de radio tels des campagnes sur des sujets intéressant les femmes, des émissions sur des sujets particuliers, des feuilletons à l’eau de rose, etc. En

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1995, un groupe de femmes communicatrices radio se sont réunies et ont créé le réseau des radios de femmes (WRN). Le WRN a fait la preuve qu’il était un bon moyen d’offrir aux programmes radiophoniques existant une identité et un soutien grâce au partenariat. CEMINA sait désormais l’immense service que la radio peut rendre comme source d’autonomisation pour l’organisation et la mise en réseau des communautés. Il y a beaucoup d’exemples d’activités communautaires qui ont trouvé leur origine et leur viabilité dans une émission radiophonique. CEMINA possède une structure d’organisation sans but lucratif et est reconnu par le gouvernement fédéral comme une association d’utilité publique et d’assistance sociale. Il dispose d’un conseil d’administration et d’un comité de programme. Personnel du projet Thais Corral : coordinatrice de CEMINA, planification, supervision du personnel, suivi, contact avec les partenaires. Denis Viola : journaliste radio, production d’émissions Silvana Lemos : journaliste, production d’émissions Fabio Andrade : technicien radio, spécialiste de la programmation numérique à la radio Luciana Neto : production d’émissions radiophoniques en ligne Carlos Affonso : consultant du projet en technologies de l’information. L’équipe de CEMINA prendra part au projet, chacun dans son domaine de compétence.

9. VIABILITÉ A LONG TERME :

A la fin du projet, la radio sera équipée comme un centre communautaire multimédia. L’accès à l’Internet et le personnel formé amèneront des larges ouvertures pour l’information et la communication de la communauté, d’où il ressort que le soutien de la communauté ira grandissant et ainsi les communicatrices radio sortiront renforcées du projet et elles seront mieux en mesure de solliciter et de générer le soutien dont elles ont besoin pour pérenniser leur activité, que ce soit par des partenariats avec des PME, des groupements communautaires mis en place pour la connexion ou de concevoir d’autres stratégies. De plus, l’un des principaux critères de sélection d’une station de radio communautaire pour participer au projet sera la viabilité de son organisation, mettant l’accent sur les aspects tels que la durée d’existence, le mécanisme de financement et un excellent bilan en termes de niveau de viabilité.

10. SUIVI DU PROJET : L’ensemble du programme est en cours d’évaluation par un consultant externe qui a une longue expérience des méthodologies et des stratégies de promotion de l’accès universel (à l’information). Carlos Affonso est un des fondateurs de RIT, une grande organisation spécialisée dans les TIC pour le secteur de services non marchands.

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11. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES : L’évaluation du projet pilote, étape par étape, par un consultant externe, est en cours. Au cours de ce processus, un document sur les « leçons tirées » de l’expérience sera rédigé et servira de mode d’emploi pour les objectifs de mise en œuvre et de future évaluation tout au long de l’élargissement du projet. L’évaluation sera effectuée à chaque étape du projet.

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE : CEMINA respectera les consignes sur les rapports et le calendrier reçues de l’UNESCO

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ASSISTANCE FOURNIE PAR LE PIDC DANS LE PASSÉ : Aucune. ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES :

Ce projet n’est qu’une partie d’un vaste programme d’intégration de la radio et de l’Internet dans les communautés mal desservies, programme qui a été jusqu’ici soutenu par Infodev (programme de développement de l’information) de la Banque mondiale. Pour l’avenir, CEMINA a comme perspective la concrétisation dans les prochaines années de l’incorporation dans l’univers numérique de 350 communicatrices du Réseau des radios de femmes ainsi que leurs communautés respectives.

CEMINA négocie actuellement des partenariats destinés à viabiliser le projet à terme. Elle identifie au plan local des partenaires commerciaux susceptibles d’offrir gracieusement la connexion (à l’Internet) ainsi que l’assistance technique aux radios communautaires.

D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

Description Montant demandé Unité Total 1 - Production du manuel Recherche documentaire/rédaction 1 500 1 1 500Conception et impression 4 000 4 0002 – Formation des formateurs Instructeurs 200 2 instructeurs x 7 jours 2 800Frais de voyage des participant(e)s 500 12 femmes (billet retour) 6 000Per diem des participant(e)s 45 12 x 7 jours 3 780Matériel de formation 1 000 1 000 1 0003 – Salles de formation aux TIC Location de salles 200 3 600Matériel de formation 500 3 1 500

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Intervenants 500 3 1 500Frais de voyage des intervenants 500 3 1 500Per diem des intervenants 100 3 x 2 jours 6004 – Campagne d’information Production, mixage, montage, reproduction et diffusion

2 220 2 220

Rapport sur la diffusion de l’expérience (CD-Rom)

3 000 3 000

Suivi du projet 1 000TOTAL 31 000

2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) :

Description Montant demandé Unités Total 1 – Equipement Ordinateurs de production radio 3 500 3 9 500Ordinateurs pour les télé-centres 2 500 6 15 000Antenne de connexion au satellite 2 000 3 6 0002 - Resources humaines Coordinateur 1 000 12 mois 12 000Technicien 2 000 3 6 000Consultant externe 2 000 2 000TOTAL 50 500

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CHILI

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1. TITRE Formation en planification stratégique et gestion de médias non commerciaux

2. NUMÉRO PDC/23 CHI/01

3. CATÉGORIE DE MÉDIA Radio

4. DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC Création et renforcement de médias communautaires

5. PORTÉE Nationale (en faveur des zones rurales chiliennes)

6. TYPE D’AIDE DEMANDÉE Financière

7. COÛT TOTAL DU PROJET 41 000 dollars (des Etats-Unis d'Amérique)

8. MONTANT DEMANDÉ AU PIDC 31 000 dollars

9. BÉNÉFICIAIRE DU PROJET Secrétariat de la Culture et de la Communication du ministère chargé du secrétariat général du gouvernement

10. MAÎTRE D’ŒUVRE Ministère chargé du secrétariat général du gouvernement

11. LOCALISATION Direction du secrétariat de la Communication et de la Culture - Palais de la Moneda - Santiago - Chili

12. PROJET PRÉPARÉ PAR Secrétariat de la Communication et de la Culture

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

Le gouvernement du président Lagos s'apprête à modifier - après huit ans d'expérience - la loi sur "la liberté d'opinion et d'information" et "la pratique du journalisme" (désormais appelée droit de la presse). Ce projet comporte la révision de différents règlements relatifs à la sécurité intérieure de l'Etat, qui restreignent la liberté d'opinion et d'information. Conformément à un engagement pris par le gouvernement du président Lagos, à savoir l'offre d'une bonne diffusion de l'information régionale par l'intermédiaire de la radio.

Adoptée en mai 2001, la loi en vigueur accorde aux régions un statut légal (personnalité juridique) et permet de segmenter le pays en zones géographiques et de mettre en œuvre une communication régionale ciblée.

Le nouveau projet de loi comprend désormais le droit du peuple dans son ensemble à la liberté d'expression dans les médias, après l'abolition des anciennes dispositions légales sur la censure. Il stipule également que nul ne peut être discriminé pour ses opinions. Ces amendements apportés au droit et à la constitutions du Chili sont conformes à tous les accords internationaux en matière des droits humains ratifiés par l'Etat chilien, y compris la Convention américaine de droits humains.

La loi crée deux mécanismes, qui ont pour objet d'apporter un soutien aux médias de masse du Chili: le premier mécanisme est le financement public du secteur de la publicité; ce fonds est alloué dans chaque région, province par province, à la promotion publicitaire des médias de masse. Le second mécanisme provient du "Fonds de promotion sociale des médias de masse régionaux", dont la gestion dépend du secrétariat à la Communication et à la culture et dont l'objectif consiste à apporter des ressources financières à la programmation régionale, et à couvrir le développement, la production et la diffusion du journalisme d'information centré sur les questions communautaires régionales ou locales .

La garantie est donnée en ce qui concerne la disponibilité permanente de l’allocation financière de soutien aux promoteurs sans ressources propres nécessaires pour prendre pied et soutenir en compétition dans le monde des médias. Plus important encore, cette ligne budgétaire offre aux provinces la faculté de se concentrer sur les problèmes locaux au sens régional du terme, d'aider à rendre compte aussi bien des questions économiques que des événements culturels locaux. Dans la mesure où les programmes sont produits sur place, les régions peuvent de ce fait développer leur identité culturelle propre, ce qui présente un avantage tangible aux régions, provinces et communautés locales du pays. Cette démarche permet en retour de renforcer les régions et d'améliorer le niveau technique de leur signal radiophonique, de leur production ainsi que de la programmation locale.

Néanmoins, il reste encore plusieurs aspects du projet qui ne sont pas maîtrisés dans le cadre de la structure actuelle. Ainsi en va-t-il de l'offre d'une donne à la hauteur tant de la compétition que des capacités, ressources techniques et aptitudes professionnelles dans les stations de radio. De plus, il existe a un déséquilibre entre d'une part les baux commerciaux qui courent sur une durée de 25 ans et les baux des communes provinciales signés pour trois ans seulement. Confrontées à ce problèmes, les stations régionales ne sont pas à leur actuelle en mesure de tirer des recettes de la publicité. Pour ces raisons, il n'est pas économiquement viable, pour les stations régionales d'opérer sur la base d'autosuffisance. D'où la nécessité pour le gouvernement de pourvoir aux moyens économiques et au savoir-faire nécessaires et propres à aboutir à l'autonomie régionale et à la viabilité à long terme.

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Il faut prendre en compte le fait que de nombreuses entreprises régionales de médias de masse qui n'ont qu'une couverture provinciale voient diminuer leurs chances d'être opérationnelles en province même. Pour l'essentiel, cette situation est due aux entreprises nationales de presse qui monopolisent le message médiatique diffusé dans tout le Chili. En conséquence, le résultat direct de cet état des choses est que les stations de radio provinciales arrêtent tour à tour leur diffusion, n'étant pas en mesure de soutenir la compétition avec les grands opérateurs nationaux.

Selon l'Institut national des statistiques (INE), la croissance marginale réelle enregistrée dans les années quatre-vingt-dix par les médias régionaux a été de + 200 % pour les stations de radio, + 50 % pour les journaux et + 55,5 % pour les magazines. En juillet 2002, le sous-secrétariat (d'Etat) aux Télécommunications (Subtel) a indiqué que près de mille stations émettrices avaient été offertes, dont selon les données recueillies par le secrétariat à la Communication et à la culture, près de sept cents sont actuellement en activité.

Les médias de masse régionaux, et en particulier la presse écrite, sont censés remplir une fonction particulière et spécifique pour le développement des régions, provinces et communes de par leur contenu et leur mode de fonctionnement (contact avec les autorités locales, les organisations sociales et communautaires, les hommes d'affaires et les parlementaires de leurs zones géographiques respectives). Parmi les sujets les plus importants en termes des services qu'ils rendent, les activités suivantes ont été identifiées comme les plus essentielles: l'information pluraliste (25 %), un espace pour le libre débat (16, 7 %), le compte rendu des progrès accomplis au plan régional (16, 7 %). Source: Survey SECC, 2000.

De ce qui précède, on peut inférer que les défis à relever d'urgence sont liés à l'obligation d'améliorer les capacités professionnelles des personnels par l'organisation de formations et de séminaires ainsi articulée:

a. Communication et planification stratégique, tendant à fournir les instruments nécessaires pour que les médias aient une appréciation minimale de leurs besoins propres en termes de structure et d'organisation et des conditions nécessaires pour opérer sur le marché.

b. Lancement d'un programme de recherche sur l'opinion publique dans les régions, de manière à comprendre l'environnement réel et fournir des indications sur l'activité future. Cette enquête offrira par ailleurs un aperçu des potentialités qui autrement auraient été négligées.

c. Stratégies propres à incorporer les nouvelles technologies et à l'introduction des innovations technologiques, telles que l'informatique dernier cri, l'Internet et les procédures de production de l'information.

d. Elaboration d'initiatives favorables à la participation, à mettre en œuvre dans les cas d'interactivité (interaction) médiatique avec le public et des institutions privées dans la zone d'intervention.

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES :

Sur l'ensemble du territoire national on compte 233 stations de radio à faible couverture (et de ce fait baptisées "radios communautaires") qui ont reçu du gouvernement une fréquence, octroyée par le sous-secrétariat (d'Etat) aux Télécommunications (Subtel). Pour bénéficier de cette allocation, Subtel a défini des critères d'ordre techniques et opérationnelles:

- la puissance maximum des stations ne saurait excéder 1 watt (en terme de couverture, cette fréquence couvre une zone de quinze pâtées de maisons). Une dérogation est accordée aux zones isolées ou frontalières, où la puissance peut monter jusqu'à 20 watts.

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- les stations de radio ne sont pas autorisées à percevoir de recettes de la publicité.

- l'allocation de fréquence porte sur une durée de trois ans.

De ce qui précède, il ressort que les principaux besoins des stations de radio communautaires sont les suivants: i) augmentation de la puissance d'émission, ii) prolongation de la durée de la fréquence, iii) autorisation de percevoir des recettes publicitaires, et iv) offre de formation et d'assistance financière aux stations de radio de cette catégorie.

Sur les 233 radios à couverture minimale, 150 sont regroupées dans l'Association des radios communautaires et des citoyens du Chili (Anarcich). Parmi les bénéficiaires de fréquences figurent des stations de radio, des universités, les églises catholiques et protestantes, des centres culturels, des groupements de voisinage, des centres éducatifs, des clubs sportifs etc.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

- mettre au point un module de formation à la planification stratégique et à la gestion de médias de masse locaux, l'accent étant particulièrement mis sur les stations de radio à faible couverture et grâce à cette formation les stations de cette catégorie soient dotées de compétences techniques et professionnelles nécessaires à la viabilité de ces entreprises.

- améliorer la gestion de stations à couverture minimale, et partant, la qualité de leurs productions.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT :

- améliorer la qualité de la programmation des stations de radio communautaires pour qu'elles se battent à armes égales avec les principaux opérateurs de radio commerciaux, et ainsi stimuler la création, le développement et la solidité des stations de radio locales non commerciales.

- renforcer la liberté d'expression et de la presse, grâce à la promotion des médias indépendants.

- lancer un réseau de communication démocratique par la promotion de stations de radio communautaires.

5. INVESTISSEMENTS :

- conférer une légitimité à la place occupée par les stations de radio à faible couverture en tant que lieu de dialogue entre la population et les autorités locales.

- stimuler d'une opinion publique qui débat des questions d'intérêt local.

- renforcer le processus de regroupement régional grâce à la programmation locale.

- élaborer des modules tests dans les régions I, V et IX du pays en vue de favoriser un développement durable des médias locaux et régionaux

6. RÉSULTATS :

- améliorer de l'information en fonction des possibilités des stations de radio communautaires.

- mise au point d'un mode d'intervention adapté aux opérateurs non commerciaux.

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- doter les stations de radio à faible couverture de davantage d'informations relatives à leurs objectifs proclamés et à leur contribution à une démocratie libre, bien informée et tolérante.

- documentation, publications et données à la disposition du public et du secteur privé, pour des interventions futures dans le secteur en cause.

ACTIVITÉS :

Les principales activités à réaliser portent sur:

- l'identification des principales stations de radio non commerciales opérant actuellement dans des régions choisies.

- l'organisation de deux séminaires par région (et de six au total) sur la planification stratégique et la gestion de médias locaux.

- l'instillation dans les médias d'une culture d'organisation adaptée à la programmation, qui les structure en réseaux et sous forme d'associations.

- la publication de mémoires et de leçons tirées de cette expérience, ainsi des résultats et de l'évaluation du projet.

7 PLAN DE TRAVAIL :

MONTH 1MONTH 2MONTH 3ONTH 4ONTH 5ONTH 6ONTH 7 ONTH 8 ONTH 9 ONTH 10

Amélioration de l’information et du diagnostic

Réalisation de modules de formation Organisation du séminaire n ° 1 dans trois régions

Evaluation I action n ° 1. Adaptation du modèle

Organisation du séminaire n ° 2 dans trois régions

Evaluation I de l’action n ° 1 et n° 2. Adaptation du modèle

Publication des résultats Evaluation finale

8. CADRE INSTITUTIONNEL :

Parmi les objectifs du secrétariat (d’Etat) à la Communication et à la Culture (SECC) figure le développement et la coordination de la politique du gouvernement en matière de communication; l'offre à tous les citoyens d'informations appropriées à leurs activités; la revue de presse aux autorités gouvernementales sur les informations publiées quotidiennement dans les médias de masse; l'assistance et la coordination à la communication développée par les différents ministères et institutions gouvernementales.

L'Unité des médias régionaux, qui dépend du Département de l'information du public du secrétariat, a mis en place des réseaux de communication avec les citoyens qui visent à les informer sur les tâches, les activités et la politique du gouvernement, et renforce de cette manière les relations entre les autorités du pays et les médias de masse, en particulier les médias régionaux. Cette unité a créé un service

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d'informations régionales qui envoie par courrier électronique à près de 160 entreprises de presse deux bulletins quotidiens d'informations en temps réel sur l'activité gouvernementale et sur celle liée aux régions. En outre, chaque semaine, par courrier électronique, ces bulletins sont complétés par une sélection d'informations ainsi que les principaux sujets d'actualité de la semaine préparés pour quelques 135 médias, et par téléphone à quelque 280 médias de province. Le gouvernement entretient des relations étroites avec les différentes régions du pays, leur fournissant l'information nécessaire sur les diverses activités qu'il entreprend au bénéfice des citoyens.

9. VIABILITÉ A LONG TERME :

Ainsi qu'on l'a indiqué ci-dessus dans la présentation et la cadre institutionnel, le secrétariat à la culture et à la Communication est un département ministériel, qui entretient les relations avec les médias de masse et est le porte-parole du gouvernement. Le secrétariat continuera à apporter son soutien aux médias régionaux après l'obtention du financement sollicité dans le cadre de ce projet.

En ce qui concerne les radios communautaires, nul doute qu'à la fin de la mise en œuvre du présent projet, elles seront mieux informées, disposeront de davantage de compétences techniques et professionnelles, qui sont le socle de leur futur développement.

Comme auparavant, le secrétariat continuera à apporter son soutien financier par le biais du Fonds de promotion des médias de masse régionaux, en ayant en vue l'extrapolation et l'application de l'expérience et de la documentation accumulées (dans le cadre du projet), à l'ensemble des radios communautaires du pays.

10 SUIVI DU PROJET :

Un groupe d'experts professionnels du secrétariat procédera à l'évaluation et à la supervision du projet à chaque étape, à titre d’apports pour réunir les éléments nécessaires à la rédaction du rapport final, qui sera diffusé auprès des stations communautaires et remis à l'UNESCO.

11. EVALUATIONS EFFECTUEES :

Le département de l'information du public et le département des études du secrétariat ont recueilli les informations qui se rapportent à la réalité des stations de radio communautaires du Chili. Et leurs principaux besoins ont été identifiés. Il paraît indispensable de préciser qu'il n'existe aucun mécanisme de promotion exclusivement consacré à la formation technique et professionnelle des radios communautaires, d'où cette première initiative de cette nature et sa pertinence.

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

Pour un calendrier de mise en œuvre de dix mois, la première évaluation aura lieu au bout du premier trimestre, la deuxième au terme du premier semestre et le troisième rapport au dixième mois. De plus, il y aura un rapport final portant sur le projet dans son ensemble.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

Bien que l’environnement des médias de province se dégrade de jour en jour, sauf s’ils deviennent des filiales de grandes chaînes d’information, l’état des lieux pour les radios à faible couverture est toujours aussi complexe, dans la mesure où elles sont de par la loi, désavantagées par rapport aux radios commerciales. Selon la définition du sous-secrétariat aux Télécommunications (Subtel) la radiodiffusion sonore consiste en modulation de fréquence de couverture minimale «pour radiodiffuser en ondes métriques, fournies par une station dont la puissance radiale de l’émetteur

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n’excède pas un maximum d’un watt, à l’intérieur d’une bande de 88 à 108 MHz, et celle de l’antenne ne devra pas déborder les limites de la commune environnante.

D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

I. Séminaires 12 500 Déplacement des intervenants 3 000 Hébergement 1 200 Salles 4 800 Montage 1 000 Hospitalité 1 500 Matériel (location) 1 000 II. Production et édition 14 500 Conception 2 000 Edition 2 500 Impression 10 000 III. Equipement 3 000 Notebook 1 000 Datashow 2 000 IV. Suivi du projet 1 000 TOTAL GENERAL 31 000

2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) :

Intervenants 6 000 Pour trois professionnels : un journaliste, un expert en communication sociale et un sociologue qui dirigeront les séminaires dans les régions. Groupe d’experts en communication 5 000 Groupe multidisciplinaire de spécialistes en matière de commun communication et de médias de masse, chargés d’évaluer les contenus développés et de la diffusion systématique de ‘information ainsiréunie. Personnel de soutien 1 000 Soutien adsministratif à la gestion, à l’organisation et à l’administration de la base des données pendant la durée du projet.

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EQUATEUR

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Restructuration de la station de radio de la Maison de la culture équatorienne

2.

NUMÉRO

PDC/22 ECU/01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Radio

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Formation et renforcement de médias communautaires

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Nationale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Financière

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

61 000 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

31 000 dollars (des Etats-Unis)

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

La Maison de la culture équatorienne

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

La Maison de la culture équatorienne

11.

LOCALISATION

Quito (Equateur)

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

La Maison de la culture équatorienne

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

La station de radio Benjamin Carrion de la Maison de la culture équatorienne (CCE) a une couverture régionale, qui comprend les provinces de Pichincha, Imbabura et Cotopaxi. Outre la musique, elle diffuse l’information sur l’actualité nationale (les arts, le tourisme et la culture) et sur les initiatives relatives à l’éducation, aux sciences et aux technologies. En puisant dans ses archives, elle procède à des échanges de productions dans le pays et à l’international, en plus du fait d’offrir des espaces à la participation du public aux débats sur les affaires courantes et l’actualité du jour. Pour permettre de remplir la mission de la Maison de la culture équatorienne (CCE), à savoir, la promotion des valeurs culturelles et du développement en Equateur, le gouvernement actuel envisage de restructurer la station de radio afin d’étendre la diffusion de la culture au plus large auditoire possible et de satisfaire au devoir démocratique d’informer, conformément aux données suivantes : a) pluralisme : l’engagement actif de plusieurs secteurs sociaux dans le processus de communication, dans un cadre éthique et démocratique. b) participation : permettre à tous les secteurs sociaux de prendre part à la programmation de la radio conformément aux objectifs de l’UNESCO de donner la parole aux « sans voix », de promouvoir l’indépendance et le pluralisme des médias et la liberté d’expression. Pour la station de radio, le public, en tant que consommateur de communication, devrait avoir ses points de vue reflétés dans les choix et la conception des émissions de la radio. c) rôle social : la radio de la CCE doit assumer sa responsabilité sociale grâce à la diffusion d’émissions sur les grandes questions d’intérêt national et les sujets d’intérêt général. d) rôle public : la radio de la CCE doit aussi remplir le rôle de nature publique de s’assurer que toutes les catégories de la population, y compris les femmes, les jeunes, les minorités et les populations autochtones, ont accès aussi bien comme auditeurs que participants à sa programmation. e) débat démocratique : le sujet de préoccupation de la radio de la CCE est de promouvoir la culture du débat en tant qu’un des moyens d’encourager la participation ainsi que l’esprit d’analyse et de réflexion. La station de radio de la Maison de la culture équatorienne a mis au point une stratégie de formation de son personnel qui comprend des ateliers techniques, la planification, la gestion et la production de programmes. Certains équipements de la station doivent être remplacés ou modernisés. Le processus de restructuration de la direction et du fonctionnement de la station est d’ores et déjà commencé.

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES : Ainsi qu’indiqué plus haut, et gardant à l’esprit les résultats d’études antérieures, le public de la radio a été réparti ainsi pour espérer atteindre les objectifs définis : Public de moins de douze ans : des programmes adaptés aux enfants, pièces de théâtres traditionnelles populaires, théâtre radiophonique et littérature enfantine, adaptation pour la scène (et la radio) de nouvelles et légendes classiques et populaires. Public de 12 à 35 ans : programmes interactifs pour la jeunesse, présentés par de professionnels spécialisés. Destinés tout particulièrement aux leaders étudiants, universitaires et leaders militants pour la parité hommes/femmes.

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Public de 25 à 40 ans : émissions sur l’essentiel de la situation du pays, pour stimuler la connaissance, le respect, et l’appréciation des identités ethniques et culturelles, de leurs manifestions quotidiennes, des expressions artistiques du passé et du présent.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS : - renforcer la radio de la CCE sur le plan institutionnel, technique et professionnel. - renforcer la formation du personnel du ministère de la Communication et de la station de radio. - promouvoir l’activité culturelle en Equateur, élargir le public et faciliter son accès à la radio. - améliorer les infrastructures matérielles en vue de produire des émissions interactives impliquant

un public plus nombreux.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT : - donner la priorité à la formation du personnel. - assurer la diffusion d’une information exacte et honnête. - diffuser les émissions de la radio aux vingt-deux centres provinciaux de la Maison de la culture

équatorienne, en vue de couvrir l’ensemble du territoire national. - garantir le droit de rechercher, recevoir et diffuser l’information et les opinions. - susciter la participation , les idées et suggestions d’émissions de la part du public. - doter la radio de la CEE d’une organisation qui la mette dans de bonnes conditions pour traiter

l’information. - collaborer avec l’UNESCO et diffuser (l’information sur) ses activités.

5. INVESTISSEMENTS : - formation pour spécialiser le personnel. - restructuration pour améliorer la gestion et l’administration de la radio de la CCE. - extension des équipements pour étendre la couverture et améliorer la qualité du signal. - extrension des infrastructures matérielles de la radio de la CCE.

6. RESULTATS

- obtenir des ressources humaines, matérielles et techniques propres à assurer la continuité et la qualité du service.

- créer, gérer et renforcer des espaces de communication radiophonique grâce auxquels les divers secteurs sociaux puissent exprimer en permanence leurs intérêts, leurs besoins culturels et éducatifs et leurs aspirations.

- susciter la reconnaissance, le respect et l’estime à l’égard de l’identité ethnique et culturelle. - former 114 journalistes capables de former leurs homologues à leur retour en province.

7. ACTIVITÉS ET PLAN DE TRAVAIL : - deux séminaires « Jeunesse et médias » et « Planification stratégique et gestion de la radio » - neuf ateliers sur les sujets suivants : - montage numérique en radio - techniques d’interviews radiophoniques. - gestion de la présentation et du contenu de programmes radiophoniques.

- production de programmes radiophoniques.

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- écriture de scénarios radiophoniques. - catégories d’informations radiophoniques : reportages, interviews, actualités. - création de la fonction et formation de reporters « au pieds nus ». - commercialisation et gestion de la radio - l’Internet au service des journalistes.

- deux cours magistraux sur le « rôle de la radio dans le développement, l’éducation et la culture » et

sur « les nouvelles technologies au service de la radio » - acquisition de l’équipement. - production radiophonique.

ACTIVITES DATE Cours : “les NT au service de la radio” janvier, 2003 Atelier : “le montage numérique à la radio” février, 2003 Atelier : « les techniques de l’interview radio” mars, 2003 Achat d’équipements avril, 2003 Atelier : « la gestion des formats radio et de leur contenus” mai, 2003 Atelier: “production de programmes radio” juin, 2003 Atelier : “Ecriture de scénarios radio” juillet, 2003 Cours: “le role de la radio dans le développement, l’éducation et la culture”

août, 2003

Atelier: “la diffusion d’information formatées” septembre, 2003 Atelier: “formation de reporters aux pieds nus” octobre, 2003 Séminaire: “la jeunesse et les médias” novembre, 2003 Atelier : “commercialisation et getion de radio” décembre, 2003 Atelier : “l’Internet au service des journalistes” janvier, 2004 Séminaire: “planification stratégique et gestion de radio” février, 2004 Soumission du rapport final et du bilan du projet avril, 2004

8. CADRE INSTITUTIONNEL :

La Maison de la culture équatorienne (CCE) est un organisme public, jouissant de la personnalité juridique, ainsi que de l’autonomie économique et administrative. C’est une institution apolitique et, de ce fait, elle ne pratique aucune discrimination de nature politique, sociale ou religieuse.

La mission de la CCE consiste à assurer la préservation et la permanence de l’héritage culturel équatorien, à promouvoir, orienter et coordonner le développement d’une authentique culture nationale, avec en vue l’intégration culturelle de l’Amérique latine en harmonie avec la culture mondiale, à susciter et soutenir la recherche scientifique et la mise au point de techniques tendant à accélérer le développement du potentiel économique national et à améliorer les conditions de vie des hommes.

9. VIABILITÉ A LONG TERME :

La CCE envisage d’adopter un programme de commercialisation comprenant la vente d’espaces publicitaires, et des services de production radiophonique aux institutions publiques, entreprises privées et ONG. Elle entend pérenniser un plan la formation et le recyclage permanents, non seulement pour le personnel de la radio mais aussi sur toute autre demande.

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10. SUIVI DU PROJET :

La CCE proposera un cadre de contrôle approprié du projet.

11. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES : Deux études de faisabilité de la station de radio de la CCE ont été effectuées par deux consultants externes : en septembre 1999, par le Dr Carlos R. Sariol Machado, qui a remis un rapport d’évaluation sur les conditions d’organisation technique de la radio de la CCE à l’UNESCO ; et en septembre 2001, par le Dr Hugo S. De La Torre, qui a remis un rapport sur la situation de la radio de la CCE au président de la Maison de la culture équatorienne.

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE : La CEE entend rédiger un rapport mensuel à l’intention du conseil d’administration de la Maison de la culture équatorienne et elle soumettra des rapports d’étape conformément aux dispositions en vigueur à l’UNESCO.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ASSISTANCE FOURNIE PAR LE PIDC DANS LE PASSÉ : L’Equateur compte vingt journaux diffusés sur l’ensemble du pays et en province, trois magazines d’audience nationale et internationale, huit chaînes de télévision, quarante-cinq chaînes locales et régionales et trois chaînes de services câblées qui émettent vingt-quatre heures sur vingt-quatre. En décembre 2001, le département des Télécommunications avaient enregistré 825 stations de radio à ondes courtes, en modulation d’amplitude (AM) et de fréquence (FM) . Sur l’ensemble du pays, le nombre d’auditeurs atteint le chiffre de 9,7 millions. Dans Pichincha, la province où est située Quito, la capitale, les médias sont les principaux moyens de diffusion de l’information écrite, parlée ou télévisée. Dans la province de Pichincha opèrent treize chaînes de TV, 103 stations de radio en AM et FM, sept journaux et magazines, en plus d’autres publications à parution irrégulière. Il y a beaucoup de fournisseurs de services Internet en Equateur et près de 2,1 % de la population y a accès. Cependant dans les villes comme Quito et Guayaquil, le taux des usagers accédant à ce média est plus élevé que dans le reste du pays.

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D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) : 1.1 Formation

Activités Total 2 séminaires de 2000 $ chacun 4 000 5 ateliers de 2 000 $ chacun 10 000 2 cours magistraux de 3 000 $ chacun 6 000

1.2 Equipement

Activités Total Acquisition de deux postes de travail pour la

production numérique audio et de musique, comprenant deux ordinateurs Pentium IV, munis de deux écrans vidéo 19”, deux consoles de mixage numérique munies de cartes son professionnelle 24-96 Khz et contrôle de logiciels, quatre moniteurs audio, deux meubles ergonomiques, deux lecteurs enregistreurs de cassettes, deux casques moniteurs de studio, six micros, logiciels et accessoires.

10 000

Suivi du projet 1 000 TOTAL: 31 000 2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) :

2.1 Formation:

Activités Total 4 séminaires de 2 000 $ chacun 8 000

2.2 Production:

Activités Total

Préparation des publications et de CD pour la promotion des résultas des ateliers, séminaires et cours, et du bilan du projet.

2 000

2.3 Equipement:

Activités Total

Achat d’une console d’émission, de 2 lecteurs de CD, d’un lecteur de cassettes Tascam 202-MK, de supports de micros, d’un onduleur, de 3 ordinateurs pour la production, d’un serveur audio local, d’un serveur de textes local, de pièces de rechange pour l’émetteur radio.

20 000

TOTAL DE L’APPORT DE CCE: 30 000

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TELEDIFFUSION

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TANZANIE

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Renforcement du potentiel technique et humain de la Télévision nationale (TVT)

2.

NUMÉRO

PDC/23 URT/01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Télévision

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Communication, formation

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Nationale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Equipement, formation

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

103 000 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

71 500 dollars

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Televisheni ya Taifa (TVT)

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

Televisheni ya Taifa (TVT)

11.

LOCALISATION

Dar es-Salaam

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

Televisheni ya Taifa (TVT) est un organisme de service public dont les émissions ont commencé le 15 mars 2002. Environ 80 % de ses émissions sont produites localement, et il est prévu d’accroître cette proportion en fonction de l’acquisition de nouveaux équipements de production, et du recrutement de journalistes et de producteurs supplémentaires. TVT diffuse également des programmes d’origine étrangère ; toutefois, pour ce qui concerne ces derniers l’accent est mis sur les programmes éducatifs plutôt que de divertissement. Les programmes de la TVT peuvent être reçus à Dar es-Salaam et sur le littoral, et partiellement dans les régions de Morogoro, Tanga et de Lindi/Mtwara, ainsi qu’à Zanzibar. La couverture totale du pays fait partie des projets du gouvernement. La mission de la TVT consiste à sensibiliser le public aux diverses questions relatives au développement, de manière qu’il soit en mesure de participer efficacement à la construction de la nation. Au sein du paysage des médias de la Tanzanie (presse écrite, médias électroniques publics et privés) ce sont ces derniers – et plus particulièrement la radio – qui peuvent toucher la majorité de la population, aussi bien dans les zones rurales que dans les centres urbains. Quant à la télévision, elle est d’apparition récente, mais elle s’étend rapidement, en termes de couverture et d’impact sur la population. Les médias tanzaniens, et spécialement la télévision disposent des moyens permettant de traiter efficacement diverses questions, en attirant l’attention de la population sur les problèmes relatifs au développement, en faisant état des progrès réalisés dans la poursuite des divers objectifs fixés par le gouvernement, et en jouant un rôle éducatif dans les domaines socio-économique, politique culturel. Toutefois, TVT ne couvre pour le moment que la 1/6e partie du pays, car elle n’en est qu’à ses débuts. Cela dit, elle est confrontée à une sévère insuffisance de ses moyens de production. Le département information/actualité et le département de la production sont contraints à partager les mêmes équipements pour assurer la programmation. Dans ces conditions, il est particulièrement difficile d’obtenir à la fois la qualité et le volume souhaitables de productions locales. Par ailleurs, une grande partie des personnels de production proviennent de la presse écrite, de la radio, ou même sont directement issus des établissements d’enseignement supérieur. De ce fait, ils manquent d’expérience et de savoir-faire en matière de production télévisuelle. Cette lacune devra être comblée pour que la TVT soit en mesure de produire des réalisations locales de qualité.

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES : Les principaux bénéficiaires de ce projet seront les producteurs, les journalistes, les techniciens, les monteurs vidéo et les cadreurs de studio. Naturellement, les téléspectateurs profiteront également des progrès réalisés en regardant des programmes de meilleure qualité.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Doter de la rédaction d’un équipement moderne ; Former le personnel à son exploitation.

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4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT : Parmi les priorités de développement de la TVT, figurent l’extension de sa couverture géographique, projet qui est actuellement entre les mains du gouvernement, l’équipement de la rédaction avec un matériel moderne de production, et enfin la mise en œuvre d’un programme de formation du personnel de production.

5. INVESTISSEMENTS :

6 ordinateurs à mémoire étendue, permettant le stockage de textes et d’images, de préférence de 40 à 80 Go, deux portables et un Macintosh de 80 Go.

Logiciels multimédias : Photoshop 6.1, Lightwave 7.0, Acid 3, Aura 2, Scola. 3 magnétoscopes de montage destinés à être connectés aux ordinateurs. 4 caméscopes professionnels pour les reportages d’actualité. 4 consultants étrangers et 3 formateurs locaux pour la formation du personnel.

6. RÉSULTATS :

Equipement de la rédaction avec du matériel moderne de production :

6 ordinateurs de 40 à 80 Go, un Macintosh de 80 Go et deux portables ; logiciels appropriés ;

Installation d’un banc de montage A/B ; Installation d’un mélangeur vidéo ; 4 caméscopes pour les reporters ; 3 magnétoscopes JVC, 3 platines pour VHS, mini DV et DV normal.

Formation du personnel à l’exploitation de nouveaux équipements :

15 journalistes, quatre techniciens, quatre monteurs vidéo et quatre cadreurs de studio. Amélioration du savoir-faire en matière de reportages et de production. Production de programmes de meilleure qualité. Meilleure information des téléspectateurs grâce à des émissions locales plus performantes

7. ACTIVITÉS :

Equipement :

Appel d’offres ; Publicité dans les médias ; Examen des propositions et attribution des marchés ; Livraison des équipements ; Installation et mise en service.

Formation :

Identification des moyens techniques pour la formation Organisation des sessions à l’intention des journalistes, techniciens, monteurs vidéo et

cadreurs de studio. Recrutement de formateurs.

8. PLAN DE TRAVAIL :

Matériel et installation : 21 semaines.

Appel d’offres et attribution des marchés : 6 à 8 semaines.

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Livraison du matériel : 12 semaines après les commandes. Installation et mise en service : une semaine.

Formation : 12 semaines.

Identification des moyens techniques et recrutement des formateurs : 6 à 8 semaines. Activités de formation : 4 semaines au maximum.

9. CADRE INSTITUTIONNEL :

Ce projet sera mis en œuvre par la TVT pour le compte du gouvernement. L’administration de la TVT, sous l’autorité du directeur général, sera responsable de l’exécution de toutes les activités prévues dans le projet.

10. VIABILITÉ A LONG TERME : Les activités prévues seront soutenues par deux sources de financement : en sa qualité d’organisme de télévision de service public, le budget de la TVT est pris en charge par le gouvernement. Par ailleurs, la TVT perçoit des revenus additionnels issus de la diffusion de spots publicitaires, du parrainage de certains programmes, et dans une certaine mesure, de la location d’installations.

AIDE SOLLICITÉE AUPRÈS DE SOURCES AUTRES QUE LE PIDC :

D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

Equipement et installation : 5 ordinateurs 40/80 Go : 12 500 ordinateur Macintosh 80 Go : 3 000 Logiciels et installation : 7 000 3 caméscopes : 9 000

_______ 31 500 Formation des ressources humaines : Transports aériens (A/R) pour quatre formateurs : 6 200 Déplacements locaux : 1 600 Indemnités journalières pour quatre formateurs étrangers : 16 800 Indemnités journalières pour trois formateurs locaux : 6 720 Matériel pédagogique : 1 200 Allocations pour 27 stagiaires : 6 480

Suivi du projet 1000 40 000

TOTAL DES APPORTS DU PIDC : 71 500

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2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) : Ordinateur 40/80 Go : 2 500 2 ordinateurs portables : 5 000 3 magnétoscopes : 7 500 Banc de montage vidéo A/B : 11 000 Mélangeur vidéo : 2 500 Caméscope : 3 000

_______ TOTAL : 31 500

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ASIE ET PACIFIQUE

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

ABU : Formation et co-productions pour une télévision destinée à la jeunesse

2.

NUMÉRO

PDC/23 RAS/01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Télévision

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Développement des ressources humaines

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Régionale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Assistance financière pour des ateliers et des productions

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

89 000 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

60 500 dollars

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Union des radiodiffusions de l’Asie/Pacifique

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

UNESCO

11.

LOCALISATION

Kuala Lumpur, Malaisie

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Directeur du département du programme de l’ABU, avec l’appui de l’ACI/Asie

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

Dans la plupart des pays d’Asie, les jeunes de moins de 15 ans représentent plus de 40 % de la population, mais la proportion des productions locales de télévision qui leur sont destinées est tout à fait insuffisante. De ce fait, les enfants de ces pays n’ont guère de possibilités de connaître le mode de vie des enfants des autres pays de la région. Il est important de le souligner, dans la mesure où dans presque tous les pays d’Asie, pratiquement chaque foyer possède un téléviseur. Or, on sait que la télévision exerce une grande influence sur les jeunes. Ceux-ci passent de plus en plus de temps devant leur téléviseur, élaborant ainsi leur propre conception des populations du monde, de leur environnement, de la variété des cultures et des expériences humaines. L’Union des radiodiffusions d’Asie/Pacifique (ABU) est une association professionnelle qui regroupe 100 organismes de diffusion audiovisuelle répartis dans 38 pays de la région Asie-Pacifique. La mission de l’ABU consiste à aider au développement de la radio et de la télévision en Asie et dans le Pacifique, afin que les auditeurs et les téléspectateurs puissent recevoir des programmes élaborés dans la région. Aider les organismes membres dans leurs efforts communs visant à accroître la diversité des programmes par le biais d’échanges constitue l’un des objectifs majeurs de l’ABU. Les réunions annuelles d’échanges de programmes TV destinés aux jeunes, organisées par l’ABU depuis 1992, permettent aux producteurs de se rencontrer et de mieux se connaître. Ces réunions constituent, pour de nombreux producteurs de programmes télévisuels pour les jeunes, les meilleures occasions d’un renforcement mutuel de savoir-faire sur le long terme. Afin de soutenir les efforts visant à améliorer la qualité des programmes qui leur sont destinés, le comité des programmes de l’ABU a mis en place un groupe spécial appelé “Children’s TV Programme Working Party”, composé de six membres. Depuis sa création, l’on a pu constater une amélioration marquée de la fluidité du mécanisme d’échanges. Dans le cadre d’un effort soutenu visant à contribuer au développement et à l’amélioration de programmes télévisuels de qualité pour les enfants en Asie, le projet présenté ici vise à introduire un nouveau concept de docudrame (fiction) spécifiquement conçu pour les jeunes. C’est là un excellent format qui permet de mettre en évidence les diversités aussi bien que les ressemblances que l’on retrouve chez les jeunes de la région. La promotion du pluralisme des médias commence déjà auprès des jeunes téléspectateurs, en leur offrant, par le biais du média audiovisuel, une fenêtre sur la diversité des expériences culturelles de la jeunesse. Or, le genre de la fiction de type docudrame est apparu comme un format apprécié des jeunes. Il n’en demeure pas moins que très peu de pays d’Asie produisent des fictions de qualité à l’intention des jeunes. En générant des coproductions entre ses membres, l’ABU contribuera au développement des ressources humaines locales dans le domaine de la télévision pour les jeunes, du fait de la composante formation incluse dans ce projet. L’un des principaux problèmes que rencontrent de nombreux pays d’Asie est le manque d’un noyau de professionnels compétents et expérimentés dans le domaine de la production de programmes télévisuels destinés à la jeunesse. La plupart des pays d’Asie continueront à dépendre des émissions de provenance étrangère, principalement américaine, si aucun effort n’est entrepris pour mettre en place une base régionale de ressources humaines dans ce domaine. L’ABU et ses partenaires dans le réseau mondial de la télévision pour la jeunesse ont commencé à mettre en place une structure de base regroupant les producteurs spécialisés. Finalement, par le biais de ces coproductions, l’ABU sera en mesure de développer et de faciliter les partenariats entre la région Asie-Pacifique, l’Australie, l’Europe et l’Amérique du Nord. Des partenariats ont été récemment amorcés avec des producteurs africains grâce à l’établissement de liens entre les systèmes d’échanges de l’ABU et de l’URTNA. La création du “Children’s TV

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Programme Working Party” représente l’un des résultats de ces partenariats internationaux à long terme. L’activité la plus concrète sur laquelle s’ancrent ces partenariats est constituée par des projets de coproduction débouchant sur des programmes de meilleure qualité et un échange d’expériences en matière de créativité. Un système de communication « en ligne » entre les membres du groupe de travail et leurs sous-groupes respectifs a été mis en place. Dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet de coproduction, la conception des émissions et des scénarios, le contrôle de qualité des rushes et des copies de travail s’effectueront par e-mail et Internet. Les producteurs qui participent à l’opération apprendront à travailler avec les médias numériques, et à collaborer avec leurs collègues par l’Internet ou, si possible, par vidéoconférence pour une meilleure mise en œuvre du processus de coproduction. Le présent projet vise à obtenir un financement permettant d’aider les organismes de diffusion de la région à bénéficier de la formation et à produire des pilotes de fictions destinées aux enfants.

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES : Les producteurs de programmes de télévision pour la jeunesse constituent l’objectif principal du projet ; ils ont été sélectionnés dans un certain nombre de pays de la région Asie-Pacifique : Bhoutan, République de Corée, Fidji, Laos, Malaisie, Maldives, Mongolie, Philippines, Sri Lanka et Vietnam. Le projet prévoit de faciliter l’accès à la formation des producteurs du Bhoutan, des îles Fidji, du Laos, des Maldives, de Mongolie, des Philippines, du Sri Lanka et du Vietnam, et de les aider à produire des pilotes de docudrames. Au final, les retombées de ce projet bénéficieront aux jeunes téléspectateurs.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS : a) assurer la formation d’au moins 15 producteurs en matière de conception d’émissions dans le

nouveau format de docudrame. b) former ces producteurs aux possibilités offertes par les nouvelles technologies de la

communication dans le domaine de la coproduction internationale. c) mettre en place et entretenir un réseau sur l’Internet proposant régulièrement des informations

destinées à faciliter les coproductions. d) mettre en œuvre la production d’une série de docudrames : cinq épisodes de 15 minutes dans

un premier temps, et dix épisodes par la suite.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT : Renforcer la libre circulation de l’information en offrant aux jeunes de plus larges possibilités de comprendre et d’apprécier les autres jeunes de la région qui vivent dans des environnements culturels différents, en améliorant la qualité et la diversité du contenu des émissions de télévision destinées à la jeunesse.

5. INVESTISSEMENTS : 1) formateurs (producteurs exécutifs ayant pour mission de superviser les producteurs

participants dans leurs pays respectifs). 2) ateliers de formation : régionaux pour chaque année du projet (soit un total de 3 pour la

présente proposition), et locaux pour l’équipe de production en tant que de besoin ; toutefois, seuls les frais concernant le producteur sont prévus ici. Les producteurs locaux prendront en charge les dépenses sur place.

3) séances de visionnage (au moins trois) dans les locaux de l’ABU à l’occasion des ateliers. Sur le plan international, le “Prix Jeunesse” sera intégré dans les activités du projet (et particulièrement s’il réussit à s’imposer en Asie). Bien que les “Prix Jeunesse” soient décernés dans nombre de pays, certains d’entre eux peuvent faire acte de candidature pour le “Prix Japon” ou les Prix UNICEF-ABU-CASBAA, afin qu’ils puissent être projetés à l’assemblée générale l’ABU ainsi qu’au Forum sur les médias destinés aux jeunes d’Asie.

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4) aide financière permettant à 15 producteurs d’assurer la coproduction de deux séries de docudrames de 15 minutes destinés à la jeunesse.

6. RÉSULTATS :

1) conception et mise en place d’un réseau opérationnel permettant des échanges d’information

sur la télévision pour la jeunesse. 2) docudrames : deux séries de 15 minutes (première série de 5 épisodes, une deuxième série de

10 épisodes).

7. ACTIVITÉS ET PLAN DE TRAVAIL : 2003 : Janvier/juin : sélection d’un premier groupe de participants, définition du cadre, du concept, et

des techniques. Juillet : atelier pour les membres de l’ABU : comment produire un docudrame destiné au

groupe d’âge des 7-9 ans. Décembre : réunion du “Groupe pilote”, présentation des propositions de docudrames par ce

groupe. 2004 : Janvier : début des activités de production pour le premier groupe. Mai : finalisation des docudrames. Juillet : atelier de planification des programmes et de production. Visionnage de la première série de productions : examen, discussion et diffusion. Juillet/déc. : étude des concepts des docudrames pour les pays participants (avec l’assistance en

ligne des membres du groupe de travail de l’ABU). Présentation pour l’atelier des propositions de docudrames par les membres de

l’ABU : concept, traitement des scénarios et des storyboards. 2005 : Janvier : approbation des concepts et des scénarios ; début des activités de production. Janvier/mai : visite à certains des pays participants par le producteur chargé du contrôle des activités. Mai : achèvement de la production des docudrames. Juillet : atelier de planification des programmes et de production. Visionnage de la première série de productions : examen, discussion et

approbation. Diffusion des séries dans leurs pays respectifs.

8. CADRE INSTITUTIONNEL : En association avec ses organismes membres en Asie du Sud et du Sud-Est, l’ABU procédera à la sélection des participants au réseau, organisera les ateliers de formation et supervisera les productions de chacun des pays.

9. VIABILITÉ A LONG TERME : L’ABU continuera à rassembler, mettre à jour et diffuser l’information sur les coproductions par le biais de sa lettre d’information et de son site web spécialisé. En outre, l’ABU assurera la promotion de ce projet dans le cadre des activités régulières du programme d’échanges de programmes pour la jeunesse. Le “Children’s TV Programme Working Party” sera chargé de la mise en œuvre de ce projet, en liaison avec le directeur du département du programme de l’ABU.

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10. SUIVI DU PROJET : Le conseiller régional de l’UNESCO pour la communication et l’information assurera le contrôle

de l’exécution de ce projet, en étroite collaboration avec les organismes professionnels de radiodiffusion en Asie du Sud et du Sud-Est.

11. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES : L’évaluation à laquelle l’ABU a procédé sur le mécanisme d’échanges des programmes de télévision destinés à la jeunesse a été positive. Un réseau permanent reliant les producteurs de programmes qui participent aux échanges a été mis en place. Chaque année, les producteurs de 21 pays participants sont ainsi en mesure d’échanger en moyenne 90 productions, qu’ils diffusent dans leurs propres pays.

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE : L’ABU fournira de brefs rapports couvrant les activités mises en œuvre pendant chaque période de quatre mois, et un rapport descriptif complet à l’achèvement du projet.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ASSISTANCE FOURNIE PAR LE PIDC DANS LE PASSÉ : L’ABU n’a pas bénéficié de l’assistance du PIDC dans un passé récent. ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES : Depuis sa création en 1992 avec treize producteurs, le programme d’échanges d’émissions de télévision pour la jeunesse mis en place par l’ABU s’étend maintenant à un groupe de 24 producteurs qui échangent près de 90 programmes chaque année. Cette expansion a été rendue possible grâce à des fonds provenant du programme régulier de l’UNESCO, qui ont permis l’organisation de réunions consacrées aux échanges. Depuis l’année 2000, lorsque le “Children’s TV Programme Working Party” a été créé, ces réunions ont été associées aux ateliers, ce qui a permis d’améliorer la qualité des productions. AIDE SOLLICITÉE AUPRÈS DE SOURCES AUTRES QUE LE PIDC : Des contacts ont été pris avec la fondation Hoso-Bunka (HBF)-Japon, dans le but d’accroître le nombre de participants au-delà de ceux qui peuvent bénéficier de l’assistance du PIDC.

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D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

1 Subventions aux production des radiodiffuseurs les plus démunis (1) lot 3 + (2) lot de 6 pays) (1) 6 767 x 3 = 20 300 $

Pays: Mongolie, Philippines, Vietnam Stagiaires: 3 x 3 = 9 personnes Productions: 1x 3 = 3 productions (2) 3 700 x 6 = 22 200 $

Pays: Bhoutan, Fidji, Laos, Maldives, SRI Lanka, Vietnam Stagiaires: 3 x 6 = 18 personnes Productions: 1x 6 = 6 productions

42 500

2. Supervision générale (honoraires, transport, jeton de présence, hébergement, per diem)

17 000

3. Suivi du projet 1 000TOTAL 60 500

2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) :

1. Soutien logistique et administratif, et communication 4 000 2. Salaires du personnel 24 000 3. Rapports intérimaires sur l’évolution du projet 500 TOTAL 28 500

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ASIE ET PACIFIQUE

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Programmes de télévision en faveur du développement communautaire dans le Pacifique

2.

NUMÉRO

PDC/23 RAS/02

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Télévision

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Liberté d’expression et pluralisme des médias ; développement des médias communautaires ; renforcement des ressources humaines

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Régionale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Formation

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

116 000 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

96 000 dollars

9.

BÉNÉFICIAIRES DU PROJET

Les Télévisions nationales des Iles Cook, des Iles Fidji, des Iles Marshall, des Etats fédérés de Micronésie, de Nauru, de Niue, de Palau, de Papouasie-Nouvelle Guinée, des Iles Salomon, de Samoa, de Tonga et de Tuvalu

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

PINA-TV Industry Group

11.

LOCALISATION

Etats insulaires du Pacifique (12 membres de l’UNESCO)

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

PINA-TV Industry Group

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

En 1993 et 2002, des enquêtes révélatrices financées par l’UNESCO sur l’état des télévisions des pays insulaires du Pacifique n’ont guère mis en évidence l’utilisation du média télévisuel au service du développement national. Les enquêteurs ont pu observer que la plupart des télévisions consacraient dans leur programmation davantage de place au divertissement qu’aux émissions à vocation éducative. La dernière étude a montré que dans douze des dix-huit pays visités, les émissions d’origine étrangère – et presque exclusivement de divertissement – occupaient de 80 à 100 % de la grille des programmes. Dans treize des dix-huit pays, poursuivait l’enquête, le volume de production locale se situait entre 0 et 20 %. L’étude de l’UNESCO réalisée en 2002 recommande une action de persuasion visant à encourager une plus grande proportion de programmation locale réalisée par les insulaires du Pacifique pour la population des îles. Elle recommande également que les télévisions des pays insulaires du Pacifique soient incitées à développer des programmes de télévision conçus pour soutenir le développement national. De tels programmes devraient traiter les thèmes comme l’éducation, l’écologie, la santé, les droits de l’homme, l’agriculture, la pêche, la sylviculture, les femmes et la jeunesse. Une formation de base dans ce domaine a déjà été conduite sur une large échelle dans le cadre des projets PACTV et PACVISION. A noter : le projet portant sur la programmation des télévisions du Pacifique en faveur du développement communautaire prévoit de faire franchir une nouvelle étape à l’évolution de la télévision : la gestion et la planification de la programmation en faveur du développement. Ce projet est fermement appuyé par les membres du PINA Television Industry Group, le seul organisme qui représente la totalité des principales télévisions des pays insulaires du Pacifique. Il se situe dans la ligne des recommandations exprimées à l’occasion de sa conférence semestrielle qui s’est tenue en octobre 2001 à Madang, en Papouasie Nouvelle-Guinée. Le président du groupe Pina-TV est le Fidjien Richard Broad Bridge, directeur des programmes de Fiji Television, qui gère le service national fidjien de télévision hertzienne. Son principal actionnaire est une société qui représente les autochtones des provinces des Iles Fidji. Les autres organes de télévision concernés par ce projet sont dans l’ensemble des diffuseurs de service public (par exemple Television Tonga, Televise Samoa, Television Niue, Television bilong Vanuatu, Tuvalu Media Corporation, Solomon Islands Broadcasting Corporation). Dans quelques autres pays, on note une tendance à la privatisation (par exemple Cook Islands Television, EM TV Papua New Guinea, ainsi que dans les anciens territoires sous tutelle américaine du Pacifique Nord).

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES : Les directeurs, producteurs et réalisateurs des stations de télévision des pays insulaires du Pacifique membres de l’UNESCO.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Organiser trois ateliers sous-régionaux sur le thème de la programmation des télévisions du Pacifique en faveur du développement communautaire, destinés aux directeurs, producteurs et réalisateurs des stations nationales de télévision des treize pays insulaires du Pacifique membres de l’UNESCO.

Consolider les résultats de ces ateliers par des activités de suivi et d’aide sur place dans les treize pays participants.

Mener à bien le projet dans un délai de douze mois et présenter un rapport à l’UNESCO sur les résultats obtenus, les défis à relever et les éventuelles activités de suivi à envisager.

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4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT :

Ce projet vise à promouvoir la liberté d’expression et d’information, l’accent étant mis les sur le rôle de la télévision comme catalyseur du développement communautaire.

Il implique une prise de conscience du public et la transparence dans les prises de décisions relatives aux questions de développement.

Il renforce le pluralisme des médias en encourageant les télévisions des pays insulaires du Pacifique à produire localement des émissions en faveur du développement, et à réduire leur dépendance vis-à-vis des émissions de divertissement importées de l’étranger.

5. INVESTISSEMENTS :

Recrutement de consultants possédant une expérience en matière de promotion, de gestion et de formation à la production d’émissions de télévision en faveur du développement dans les pays émergents.

Développement du matériel de documentation. Organisation d’ateliers sous-régionaux en Mélanésie, Micronésie et Polynésie à l’intention des

responsables des télévisions nationales des treize pays insulaires du Pacifique. Ateliers de suivi organisés au sein des télévisions nationales des Iles Cook, des Etats fédérés de

Micronésie, des Iles Fidji, des Iles Marshall, de Nauru, de Niue, de Palau, de Papouasie Nouvelle-Guinée, des Iles Salomon, de Samoa, de Tonga, de Tuvalu et de Vanuatu.

6. RESULTATS

Prise de conscience par les décideurs et les responsables des treize télévisions nationales du rôle important de la programmation locale comme catalyseur du développement.

Action de persuasion les incitant à organiser et gérer ce type d’émissions. Aide à la conception de programmes de cette nature par le biais d’ateliers organisés sur place au

sein des treize télévisions nationales participant au projet.

7. ACTIVITÉS :

Atelier sous-régional pour la Mélanésie (Iles Fidji, Papouasie Nouvelle-Guinée, Iles Salomon et Vanuatu).

Atelier sous-régional pour la Micronésie (Etats fédérés de Micronésie, Iles Marshall, Nauru et Palau, auxquels il convient d’ajouter Tuvalu [de la Polynésie] à cause de liaisons aériennes).

Atelier sous-régional pour la Polynésie (Iles Cook, Niue, Samoa et Tonga). Ateliers réalisés au sein des télévisions nationales des Iles Cook, des Etats fédérés de Micronésie,

des Iles Fidji, des Iles Marshall, de Nauru, de Niue, de Palau, de Papouasie Nouvelle-Guinée, des Iles Salomon, de Samoa, de Tonga, de Tuvalu et de Vanuatu.

8. PLAN DE TRAVAIL : Mois 1: identification à des consultants/formateurs et signature des contrats. Mois 2: mise au point des programmes de formation et du matériel de documentation pour

les ateliers sous régionaux. Mois 3: atelier sous-régional pour la Mélanésie. Mois 4: atelier sous-régional pour la Polynésie. Mois 5: atelier sous-régional pour la Micronésie. Mois 6/7 : ateliers internes aux îles Fidji, en Papouasie Nouvelle-Guinée, aux Iles Salomon et à

Vanuatu. Mois 8/9 : ateliers internes aux îles Cook, à Niue, Samoa, Niue et Tonga.

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Mois 10/11 : ateliers internes aux îles Marshall, dans les Etats fédérés de Micronésie, à Nauru, Palau et Tuvalu.

Mois 12 : élaboration et présentation du rapport et des recommandations.

9. CADRE INSTITUTIONNEL : Le projet sera mis en œuvre par PINA-TV Industry Group et sera coordonné par le centre PINA pour le développement du journalisme dans le Pacifique. Ce Centre a été créé dans le cadre du projet du PIDC intitulé PACTRAINER.

10. VIABILITÉ A LONG TERME : Ce projet vise à susciter la prise de conscience et à encourager les responsables des télévisions nationales des treize pays insulaires du Pacifique membres de l’UNESCO à mettre en œuvre une programmation des télévisions du Pacifique en faveur du développement communautaire.

11. SUIVI ET ÉVALUATION DU PROJET : AMIC (Centre asiatique de recherches et d’information sur la communication de masse) à Singapour.

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE : Le coordonnateur du projet du centre PINA pour le développement du journalisme dans le Pacifique élaborera des rapports de suivi tous les quatre mois. Ceux-ci seront présentés à l’ACI/UNESCO pour le Pacifique.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ASSISTANCE FOURNIE PAR LE PIDC DANS LE PASSÉ :

Les projets de télévision soutenus par l’UNESCO dans la région ont été PACVIDEO, PACVISION, PACTV et le projet d’échanges de programmes de télévision pour les femmes du Pacifique.

ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES :

Elles revêtent une importance considérable en matière de formation. Elles ont été mises en œuvre en liaison avec la SPC (Commission du Pacifique Sud /Secrétariat de la communauté du Pacifique). La programmation des télévisions du Pacifique en faveur du développement communautaire est le premier projet régional consacré aux télévisions nationales des pays insulaires du Pacifique mis en œuvre par les télévisions nationales elles-mêmes et l’organisme qui les représente, le PINA-TV Industry Group. PINA est une ONG en relation avec l’UNESCO.

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D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

Atelier sous-régional pour la Mélanésie Atelier sous-régional pour la Polynésie Atelier sous-régional pour la Micronésie Atelier en entreprise pour treize radiodiffuseurs nationaux Suivi du projet

20 000 20 000 20 000 35 000 1 000

TOTAL: 96 000 2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) :

Salaire d’une année pour le coordinateur du projet : 20 000

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111

ASIE ET PACIFIQUE

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Renforcement de l‘indépendance éditoriale et du pluralisme des médias

2.

NUMÉRO

PDC/23 RAS/03

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Télévision

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Liberté d’expression et pluralisme des médias

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Régionale (Asie du Sud)

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Formation de communicateurs

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

79 000 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

54 000 dollars

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Centre asiatique de recherche et d’information sur la communication de masse (AMIC), Singapour

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

UNESCO, New Delhi

11.

LOCALISATION

Asie du Sud (Bangladesh, Inde, Maldives, Népal, Pakistan et Sri Lanka)

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Dr. S. Venkatraman, directeur de recherches, AMIC, en liaison avec l’UNESCO (ACI/Asie)

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

En Asie du Sud, les principaux médias sont la presse, la radio et la télévision. Toutefois, cette dernière est relativement plus récente dans les pays de la région. Mais elle s’est développée rapidement et exerce une influence considérable sur les opinions des téléspectateurs. Outre les réseaux gouvernementaux de télévision, il existe de nombreuses chaînes privées et régionales. Celles-ci sont la propriété de compagnies et/ou de personnes privées d’envergure régionale, nationale et internationale. La liberté et le pluralisme de la presse ont fait l’objet de discussions et de recherches pour ce qui concerne la radio. Aussi, ce projet se propose-t-il d’aborder la problématique de la télévision et de son indépendance éditoriale ; c’est une nouvelle venue dans les pays de la région et elle s’impose comme un média populaire et puissant. Plusieurs facteurs conditionnent l’indépendance et le pluralisme de la télévision : le propriétaire, la concurrence, l’assise financière et les réglementations gouvernementales qui encadrent sa liberté. Ces déterminants ont pu changer au fil du temps, dans divers pays et différents contextes. Alors que certains pays ont pu résister à l’invasion de médias d’origine étrangère, d’autres n’y sont pas parvenus. Dans tous les pays, lorsque surviennent des bouleversements politiques ou des situations d’urgence, les gouvernements tentent de placer les médias sous contrôle. En Asie du Sud, le nombre de chaînes privées ne cesse de croître, y compris les multinationales qui émergent, notamment en Inde. Toutefois, ces chaînes demeurent sous la dépendance des contrats publicitaires et des câblo-opérateurs, qui peuvent offrir un vaste réseau d’abonnés. Cette situation soulève plusieurs problèmes. Un débat en cours porte sur un éventuel contrôle des câblo-opérateurs ainsi que sur les contenus des diverses chaînes, en particulier les chaînes “étrangères”. On dit également que l’indépendance éditoriale de la télévision est soumise à divers facteurs tels que la propriété de la chaîne, son affiliation à un parti ou à une idéologie politique, ses sources de financement, ses revenus publicitaires, l’ampleur du réseau d’abonnés proposé par les câblo-opérateurs etc. Il est important de trouver la solution à ces problèmes pour assurer la liberté d’expression et le pluralisme des médias au sein de l’industrie télévisuelle dans les pays de l’Asie du Sud. Ce n’est qu’à ce moment-là que ce puissant média pourra préserver sa liberté, son objectivité et son pluralisme et agir pour le bien du public ; en demeurant objectif et pluraliste, il pourra répondre objectivement aux attentes de la population et à son droit à l’information. Le présent projet se propose de traiter de l’indépendance éditoriale de la télévision comme une priorité. L’étude sera centrée sur les problèmes suivants : une plus grande liberté de la télévision dans les pays de l’Asie du Sud face aux réglementations gouvernementales dans ce domaine, les limites de l’objectivité en matière de reportages (pourquoi certains événements font l’objet de reportages et pas d’autres, etc.), la mesure dans laquelle l’intérêt du public est pris en compte, et la manière dont le pluralisme est réellement appliqué, à la fois dans les médias et dans leur contenu. Les solutions que préconise ce projet aux problèmes mentionnés passent par un processus de sensibilisation des médias et des leaders d’opinion, des autorités gouvernementales concernées, des parlementaires et de tous ceux qui sont en mesure d’exercer une influence sur l’opinion publique. Ceci implique un processus éducatif et volontariste. Le but étant de provoquer des changements d’attitude des groupes cibles pour parvenir à l’indépendance éditoriale du média télévisuel. Ce projet prévoit de réaliser des études spécifiques dans cinq pays, et d’organiser un atelier régional chargé de réfléchir à ces problèmes. Par la suite, il sera demandé à chacun des pays participants de mettre en chantier au moins une action de sensibilisation d’envergure nationale. Sur la base des

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conclusions de l’étude, le projet débouchera sur la production d’un dossier de documentation destiné aux médias, ce qui facilitera une large diffusion de l’action entreprise. Les études spécifiques réalisées dans les pays mettront en évidence la situation de la liberté éditoriale, et les capacités des professionnels des médias à faire preuve d’objectivité. Ces recherches porteront essentiellement sur les orientations de production et les pratiques qui ont cours au sein des stations de télévision en matière d’information, sur les raisons pour lesquelles certains événements font l’objet de reportages et pas d’autres, etc. Les conclusions de ces études seront examinées à l’occasion de l’atelier. Ainsi, seront identifiées les conditions qui restreignent la liberté d’expression et les méthodes à prévoir pour les éliminer. La préparation des dossiers de documentation et les travaux de suivi réalisés par chacun des participants à l’atelier leur permettront de porter une attention accrue aux questions liées à la liberté éditoriale, outre le fait que cela renforcera leur expérience en matière de communication. Ces recherches devront renforcer le processus de démocratisation sous l’angle de la liberté d’expression du média télévisuel dans chacun des pays concernés.

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES : Les groupes cibles visés par ce projet sont les suivants :

Les journalistes et les leaders d’opinion Les propriétaires de chaînes de télévision, les directeurs et le personnel rédactionnel Les fonctionnaires gouvernementaux et les contrôleurs Les Instituts spécialisés dans l’étude des médias Les chercheurs dans le domaine de la communication Les annonceurs et les publicitaires

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Conduire des études ciblées dans cinq pays : le Bangladesh, l’Inde, le Népal, le Pakistan et le Sri

Lanka, afin d’évaluer l’indépendance éditoriale de la télévision. Sensibiliser les médias et les leaders d’opinion en Asie du Sud aux problèmes de la liberté des

médias et de l’indépendance éditoriale de la télévision. Concevoir et réaliser un dossier de documentation destiné aux médias avec la collaboration des

participants à l’atelier, proposant les meilleures méthodes aptes à assurer la liberté et le pluralisme des médias.

Publier un ouvrage qui permettra d’étendre la portée géographique de l’étude.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT : Favoriser le processus de démocratisation des médias en Asie du Sud en encourageant la liberté d’expression et l’indépendance éditoriale du média télévisuel.

5. INVESTISSEMENTS :

5 chercheurs spécialisés (1 par pays) 1 conseiller technique chargé de conduire les travaux de l’atelier au Népal Dossiers de documentation

6. RESULTATS

Etudes spécifiques conduites dans cinq pays sur la télévision et l’indépendance éditoriale. Formation et sensibilisation d’au moins 12 participants (représentant les médias et les leaders

d’opinion) aux questions relatives à la liberté éditoriale et au pluralisme de la télévision.

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Elaboration d’un dossier de documentation conçu comme un outil en faveur de l’indépendance éditoriale.

Edition et large distribution d’une publication exhaustive consacrée aux recherches et aux conclusions en matière d’indépendance éditoriale de la télévision.

7. ACTIVITÉS ET PLAN DE TRAVAIL : Mois 1-2 : élaboration et finalisation du schéma de recherches ; Mois 2-7 : conduite des enquêtes dans les pays concernés, avec la collaboration des chercheurs

spécialisés ; Mois 8 : planification et organisation de l’atelier de sensibilisation (quatre jours) ; finalisation

et publication des dossiers de documentation (destinés à faciliter les travaux de l’atelier) ;

Mois 9 : mise en œuvre d’au moins une action de sensibilisation par chacun des participants ; prise en compte des réactions ;

Mois 10-16 : publication et diffusion du livre ; Mois 18 : évaluation du projet.

8. CADRE INSTITUTIONNEL : Le Centre asiatique de recherches et d’information sur la communication de masse (AMIC) sera chargé de la mise en œuvre du projet. Il aura à identifier les chercheurs spécialisés dans chacun des pays, les collaborateurs pour l’atelier au Népal et ceux qui seront responsables de l’édition du livre. Il élaborera également les schémas de recherches pour chacun des pays. L’AMIC est une ONG à but non lucratif, créée en 1971 avec le soutien du gouvernement de Singapour et la Friedrich-Ebert Stiftung (FES). Elle entretient des liens étroits avec l’Ecole de communication et d’information de l’Université technologique Nanyang à Singapour. Elle agit en liaison avec plusieurs organisations régionales et internationales, comme l’UNICEF, l’UNESCO, l’IDRC, le CIDA, le PNUD, la SIDA (Suède) et avec la Commonwealth Foundation à Londres. L’AMIC constitue une source de référence essentielle pour les communicateurs dans la région Asie-Pacifique. Son but consiste à faire progresser le développement des médias et des communications dans la région. C’est un centre de documentation, initiateur et maître d’œuvre de nombreuses activités de recherche ainsi qu’une maison d’édition spécialisée dans les questions de communication ; l’AMIC est aussi un lieu de rencontre pour les étudiants et les professionnels de la communication, où ils peuvent échanger leurs idées et leurs expériences, ou concevoir des plans d’action pour l’avenir.

9. VIABILITÉ A LONG TERME : Puisque l’AMIC représente une importante base de documentation dans la région Asie-Pacifique, les initiatives prévues dans ce projet seront confortées par des actions de suivi et par d’autres projets. Les lettres d’information, les bulletins et le site web de l’AMIC continueront à traiter ce sujet au-delà de la durée de ce projet.

10. SUIVI DU PROJET : Le conseiller régional de l’UNESCO pour la communication et l’information assurera le suivi de ce projet.

11. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES : L’Agence suédoise de développement international (SIDA) a procédé à l’évaluation des projets de l’AMIC qu’elle a financés en 1999 et 2001. Ils étaient consacrés à divers travaux de recherche et de séminaires sur le rôle des médias en matière de droits de l’homme, de bonne gouvernance, de

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liberté d’information et d’éthique des médias en Asie. Le département du Développement social et de la démocratie du SIDA a chargé Mme Karin Alfredson, consultant, de procéder à l’évaluation des efforts de l’Agence visant à favoriser la coopération entre les médias dans la région. Cette évaluation est en cours et ses conclusions sont attendues dans le courant de l’année.

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

L’AMIC fournira des rapports de suivi tous les quatre mois.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ASSISTANCE FOURNIE PAR LE PIDC DANS LE PASSÉ : La dernière assistance reçue du PIDC par l’AMIC portait sur le projet régional intitulé “Formation des journalistes sur l’information en matière de gestion des ressources écologiques” (352 RAS 81), approuvé par la 18e session du PIDC. Ce projet, doté de 60 000 $US par le PIDC, a été achevé en décembre 1998. Il a permis de renforcer les compétences des journalistes pour mieux analyser et rendre compte des problèmes écologiques au Bangladesh, en Inde, aux Maldives, au Népal, au Pakistan et au Sri Lanka. APPORT DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE PENDANT LA DURÉE DU PROJET : L’AMIC fournira l’appui logistique, prendra en charge les rémunérations du personnel et les frais relatifs aux enquêtes. En outre, la grande expérience de l’AMIC en matière de recherche aidera à conduire le projet avec succès. AIDE SOLLICITÉE AUPRÈS DE SOURCES AUTRES QUE LE PIDC :

Aucune.

D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

1. Recherche spécifique/pays: Bangladesh, Inde, Népal, Pakistan et Sri Lanka 8 5002. Atelier régional (14 participants, 1 intervenant) 29 5003. Production du kit médias et du manuel sur l’indépendance de la télévision et de la rédaction

14 000

4. Communication 1 0005. Suivi du projet 1 000TOTAL 54 000

2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) : 1. Logistique et soutien administratif 4 000 2. Salaires du personnel 20 0003. Rédaction de rapports sur le projet 1 000TOTAL 25 000

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BOLIVIE

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Création d’une unité mobile de formation pour les centres ruraux de télévision communautaire

2.

NUMÉRO

PDC/22 BOL/01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Télévision communautaire rurale et centres ruraux de production éducative audiovisuelle

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Formation, développement de médias communautaires, promotion de la liberté d’expression

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Nationale (région andine et septentrionale de la Bolivie)

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Formation et équipement technique

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

63 500 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

31 000 dollars (des Etats-Unis)

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Chaînes de TV communautaires rurales et centres ruraux de production communautaire

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

Service de formation en radio et télévision pour le développement (SECRAD) – Université catholique bolivienne (U.C.B.).

11.

LOCALISATION

La Paz (Bolivie)

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Lic. José Luis Aguirre Alvis –directeur du SECRAD/ Fernando Bustamante Quiroga – responsable de l’unité vidéo du SECRAD/U.C.B. secradà@ucb.edu.bo

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

Depuis 1982, avec le retour de la démocratie, la Bolivie a introduit une série de réformes économiques et sociales inspirées du modèle néolibéral. Cette ligne politique a été mise en évidence par la publication en 1985, portant libéralisation du marché dans ce pays, du décret suprême 210060, décision qui a entraîné les conséquences habituelles dans le secteur de la communication sociale. La Bolivie compte plus de 500 radios et plus de 100 chaînes de télévision (Rapport mondial sur le développement humain 2000 du PNUD, page 86) appartenant aux domaines privé, public et religieux et à des institutions éducatives, ainsi qu’à la catégorie des médias communautaires. Néanmoins, 70 % des médias restent dans le giron des groupes commerciaux. La radio demeure le média le plus démocratique de par son accessibilité et son coût. L’apparition de stations de radio communautaires et autochtones a été de même le résultat de mutations introduites (en 1994) par une réforme constitutionnelle de nature multiethnique et multiculturelle. A ces changements on doit également l’arrivée de chaînes de télévision en province, qui jusqu’alors ne recevaient de signaux télévisés qu’émis depuis les centres urbains (La Paz, Cochabamba, et Santa Cruz) ou par des réseaux étrangers. Chaînes communautaires et centres communautaires de production éducative audiovisuelle Les chaînes de télévision communautaires et les centres communautaires de production audiovisuelle communautaire rurale qui ont vu le jour en Bolivie au cours de la dernière décennie sont pour l’essentiel situés dans la région des Andes et la partie septentrionale du pays. Ces médias ont été créés pour répondre aux besoins des populations rurales de ces régions et sont revêtu d’un cachet de service social et éducatif. Cependant, ces centres de TV rurale n’ont pas été mesure de surmonter la faiblesse de leurs ressources techniques et humaines et leur modeste viabilité financière. Difficultés des chaînes de TV communautaire et des centres de production rurale audiovisuelle éducative On n’effectue pas d’enquêtes sur la télévision rurale ou communautaire en Bolivie. Leurs centres de transmission sont équipés, et bien souvent les stations ne disposent pas du meilleur matériel de production vidéo. Il n’y a pas d’offre de formation disponible pour les communautés rurales. Le personnel de production est formé de cultivateurs ou s’adonne à des activités liées à l’agriculture, et n’a reçu que peu ou pas de formation en production audiovisuelle. Le contenu ne dépasse guère la diffusion d’annonces de service public, de reportages locaux, de la publicité improvisée, la nécrologie, les messages d’amis et de nature familiale. La programmation de ces chaînes communautaires rurales est pour l’essentiel limitée aux films ou programmes enregistrés ou acquis dans les magasins en ville. Il y a peu d’émissions qui recourent aux langues autochtones régionales. Au bout du compte, la viabilité de ces chaînes de TV communautaire est entravée par leur faible capacité à générer des revenus. Bien souvent, elles doivent compter sur les subventions de budgets municipaux, d’organisations non gouvernementales, d’églises catholique ou protestantes ou des syndicats de cultivateurs. Les priorités du projet Le renforcement des chaînes de télévision communautaire rurale et des centres ruraux de production éducative audiovisuelle pour élever la qualification de leurs ressources humaines et accroître leurs capacités de production de programmes est leur première priorité. En deuxième lieu,

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le projet vise à renforcer les capacités technologiques de ces stations, qui apportent une contribution supplémentaire à la qualité de leur programmation. On envisage de mettre en place un mécanisme de formation attentive aux différences culturelles des communautés et à la diversité de niveaux de formation des participants. Le projet entend promouvoir l’égalité hommes/femmes dans la production télévisée et aborder tous les aspects de la création de contenus pour la programmation télévisée visant le développement social (concepts de base de la production TV, langage de la TV, potentiels technologiques et l’innovation des ressources techniques numériques, production de messages éducatifs). Mise en œuvre technique Le projet comprend la création et l’utilisation d’une unité mobile destinée à la production télévisée, permettant à la fois l’utilisation des technologies de la TV et la formation théorique à la conception de contenus de programmes. La formation sera dispense sous forme de modules. Equipements Unité un (production en extérieurs) : deux caméras numériques, deux trépieds, deux séries d’éclairage, deux micros cravate, deux systèmes de contrôle de l’éclairage. Unité deux (postproduction) : duplicateur numérique, un ordinateur personnel, un duplicateur VHS, deux écrans de contrôle, des équipements de soutien. Consommables : cassettes numériques, cassettes vidéo, cassettes audio numériques (pour l’enregistrement son).

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES : Le personnel de TV communautaires et des centres communautaires de production audiovisuelle éducative situés dans les régions andine et septentrionale de la Bolivie, et en particulier dans les zones de langue aymara.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS : - mettre en place un système de formation adaptable aux besoins et conditions particulières de la

production télévisée dans divers centres communautaires. - organiser deux opérations de formation régionales, l’une pour la région andine et l’autre pour la

partie septentrionale, chacune ayant une durée de six mois et comprenant cinq modules de formation en production et contenu et une session finale d’évaluation.

- produire du matériel de formation audiovisuelle adapté aux contextes culturel et communautaire et qui répond aux besoins de la production télévisée rurale.

- créer un réseau d’échange et d’interaction de programmes entre chaînes de télévision communautaires qui leur permette au bout du compte d’élargir le cercle de leur programmation et des interactions à toutes les régions de la Bolivie.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT :

- renforcer la TV et les centres communautaires de production des zones rurales de la Bolivie et

les structurer en réseau de coopération mutuelle entre médias communautaires et centres de production.

- promouvoir par la production télévisée dans les langues vernaculaires la participation des communautés autochtones de Bolivie, et ainsi contribuer au volet multiculturel de la construction d’une démocratie participative dans les médias boliviens.

- susciter des occasions de rencontres et d’échanges d’expériences entre organisations de production communautaire pour constituer un réseau de production et de diffusion de programmes télévisés.

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5. INVESTISSEMENTS :

Acquisition d’équipements et matériels nécessaires à la formation et élaboration d’un plan destiné à renforcer les ressources humaines dans le secteur de la télévision communautaire autochtone.

6. RESULTATS

La formation (théorique et pratique) de 80 producteurs de télévision communautaire ; la mise en place d’un réseau de production télévisée communautaire attentive aux intérêts, aspirations et environnement culturel des communautés locales ; la mise en place d’un mécanisme de formation destiné à la télévision communautaire, reproductible et susceptible d’extension à d’autres centres communautaires par les participants eux-mêmes.

7. ACTIVITÉS ET PLAN DE TRAVAIL : Identification de chaînes de TV et de centres de production ; analyse de leur situation et diagnostic sur leurs besoins en formation et équipements techniques, élaboration de programmes de cours pour les chaînes de TV et les centres de production audiovisuelle.

Les deux premiers mois : janvier-février a) diagnostic sur la répartition géographique et les conditions de travail des médias et centres

communautaires ruraux de production télévisée de Bolivie. b) conception d’une structure de programme de formation. Les deux mois suivants : mars-avril c) production (écriture de contenus et scénarios) de modules de production. d) rédaction de textes, production de matériels de soutien, de modules et de supports audiovisuels. Les deux mois d’après : mai-juin e) constitution d’une unité de production audiovisuelle pour la formation. f) achat d’une unité d’enregistrement de la réalisation et de post-production pour la formation sur

le terrain. Les six derniers mois : juillet-décembre g) mise en œuvre du programme de formation. h) constitution d’un réseau d’échange et de production télévisée.

8. CADRE INSTITUTIONNEL !

L’université catholique Saint Paul de Bolivie (UCB) a été fondée en 1966. C’est un établissement d’enseignement supérieur professant un intérêt marqué pour l’action sociale. Avec l’aide substantielle du PIDC (UNESCO) l’UCB a créé le Service de formation à la radio et à la télévision pour le développement (SECRAD) en 1986. Ce service élabore des programmes de formation aux médias audiovisuels et à la communication pour l’éducation. SECRAD a une activité à l’échelle nationale et il est aujourd’hui avantageusement connu dans le domaine de la formation de communicateurs ruraux et autochtones.

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9. VIABILITÉ A LONG TERME : La viabilité du projet dépendra des bénéfices que les participants tireront du programme de formation.

10. SUIVI DU PROJET : L’UNESCO désignera un professionnel indépendant pour l’évaluation finale du projet.

11. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES : SECRAD effectue à l’heure actuelle une enquête et un diagnostic sur la répartition géographique des chaînes de TV communautaires dans les régions andine et septentrionale de la Bolivie.

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE : Le maître d’œuvre soumettra tous les quatre mois, comme requis, un rapport à l’UNESCO.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ASSISTANCE FOURNIE PAR LE PIDC DANS LE PASSÉ :

Le SECRAD a été créé en 1986 avec l’assistance financière du PIDC. Cette allocation financière a été affectée à l’équipement du studio audio de SECRAD, qui n’est à présent que l’un de ses nombreux studios. Avec une nouvelle assistance du PIDC, SECRAD a mis en œuvre le projet de coopération pour le développement et le renforcement des radios rurales en Bolivie, comme sous le sigle de PROCAP (programme de formation de radios de province). Ce projet a offert de la formation à plus de cent stations de radios communautaires autochtones situées dans les provinces de Bolivie.

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D. BUDGET

ARTICLES Coût en dollars US Equipement Un PC, avec carte d’édition de programmes et de vidéos Deux caméras numériques Sony Deux écrans de post-production Deux trépieds Un magnétophone VHS Sony Un jeu de lumières Deux microphones omnidirectionnels Meubles de post-production 50 bandes numériques 50 bandes VHS 8 bandes U-Matic 30 batteries pour microphones 6 lampes halogènes Formation (12 mois) Production de matériels audiovisuels pour la formation. Matériel de soutien Hébergement et repas des participants Transport, hébergement et repas de 10 formateurs Deux cours d’évaluation régionale Suivi du projet

3 000

2 800800

1 000280

2 500800500

342 100

164 66 300

5 000348

8 0002 0002 0001 000

TOTAL CONTRIBUTION DU PIDC 31 000 Expertises et personnel de soutien technique Coordinateur général du programme (700 $ x 12) Trois instructeurs permanents (500 $ x 12) x 3 Secrétaire et service technique

8 40018 000

6 100

TOTAL CONTRIBUTION DU SECRAD 32 500 TOTAL (1 +2)

63 500

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PRESSE ECRITE

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CAMEROUN

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Renforcement du groupe privé « Le Messager »

2.

NUMÉRO

PDC/23 CMR/02

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Presse écrite

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Nationale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Equipements

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

52 000 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

45 000 dollars

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Le groupe multimédia « Le Messager »

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

Le groupe multimédia « Le Messager »

11.

LOCALISATION

Douala

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Le groupe multimédia « Le Messager »

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION : La presse camerounaise compte parmi les plus florissantes et les plus dynamiques d’Afrique. Après de longues années d’une répression politique sans pareille, elle a retrouvé, avec l’abrogation de la censure préalable en janvier 1996, une certaine liberté qui, sans être totale, lui permet néanmoins de jouer un rôle essentiel dans le contexte de mutations socio-politiques que connaît le Cameroun.

Le groupe multimédia Le Messager a été créé le 17 novembre 1979 à Bafoussam (Ouest-Cameroun). Son siège fut transféré à Douala, la capitale économique de pays, en 1983, dans le souci de conquérir un plus grand lectorat et de nouveaux annonceurs. Malgré de sérieuses difficultés inhérentes aux mutations socio-politiques évoquées ci-dessus, et renforcées dès 1993 par une grave crise économique dont le Cameroun a encore du mal à se remettre, l’entreprise a réalisé d’importants progrès au plan de la gestion, de la production et de qualité de ses prestations.

De « mensuel de fait à vocation bi-mensuelle » qu’il était à ses débuts, Le Messager, publication-phare du groupe, est aujourd’hui un trihebdomadaire paraissant les lundis, mercredis et vendredis. Il a un cadet, Le Messager-Popoli, un bihebdomadaire satirique paraissant les mardis et les jeudis. A ces deux éditions s’ajoute une version électronique, Le Messager world edition (www.lemessager.net), une vitrine qui, pendant longtemps, a fait du Messager le seul journal indépendant camerounais sur le web, avec deux à trois mises à jour par semaine.

D’autres initiatives n’ont malheureusement pas pu survivre aux difficultés économiques de l’entreprise : « Le Messager-English Edition », « Le Messager africain », « LMJ » (Le Messager des Jeunes), etc.

Le parc informatique du Messager est constitué d’une vingtaine d’ordinateurs répartis dans les différents services et les bureaux régionaux, avec une forte concentration au département technique et à la rédaction centrale. La plupart des ordinateurs du siège font partie d’un réseau interne réalisé grâce à une subvention – la première dans la vie du Messager – de l’Agence intergouvernementale de la Francophonie en 1998.

La vétusté de ces équipements, leur insuffisance par rapport aux besoins, et surtout l'évolution rapide des nouvelles technologies, exigent aujourd'hui leur renouvellement. D'où la demande de financement que nous sollicitons aujourd'hui auprès du PIDC. Aussi notre projet vise-t-il le renforcement de nos équipements informatiques afin de répondre à deux préoccupations majeures: le changement de la périodicité du Messager qui doit passer de tri-hebdomadaire à quotidien, et le développement de notre site Internet autour d'une édition électronique interactive. Jusqu'à l'avènement du quotidien "Mutations" il y a quelques années, le Cameroun était l'un des rares pays d'Afrique francophone au sud du Sahara à disposer d'un seul quotidien, de surcroît gouvernemental. Aujourd'hui encore, la présence de ce seul quotidien privé ne saurait suffire à garantir et à promouvoir le pluralisme de l'information dans un environnement où les médias d'Etat font feu de tout bois. Le Cameroun, qui compte plus de 15 millions d'habitants avec un taux d'alphabétisation avoisinant 60%, mérite mieux que ce qui lui est proposé aujourd'hui en presse quotidienne. Si une telle situation peut s'expliquer par la farouche répression politique dont la presse a été longtemps victime dans ce pays où la censure préalable n'a été abrogée qu'en janvier 1996 - et encore!, il n'y a pas de raison qu'au moment où les nouvelles technologies peuvent permettre de contourner la

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censure politique dans toutes ses formes, les populations n'aient pas droit à une information plurielle. Leader de la presse indépendante au Cameroun tout au moins, Le Messager entend ainsi contribuer à combler ce vide, en transformant en un quotidien le tri-hebdomadaire qui existe depuis 23 ans. Le bi-hebdomadaire satirique Le Messager Popoli deviendrait alors un hebdomadaire paraissant le vendredi. Le Messager était jusqu'à un passé récent le seul journal indépendant camerounais présent sur le web et assurant une mise à jour régulière de son site. Cette édition électronique souffre malheureusement d'un certain nombre de contingences au rang desquelles la faiblesse de nos équipements et la dépendance vis-vis de fournisseurs de services. Notre site est en effet hébergé par des tiers et la mise à jour se fait dans leurs installations, ce qui pose non seulement le problème de disponibilité par rapport au commis à cette tâche, mais aussi celui de sécurisation de nos informations. 2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES : Les groupes directement bénéficiaires du projet sont les populations camerounaises tant de l'intérieur que de la diaspora. Le projet vise en effet sinon à enrayer, du moins à relativiser le monopole de fait en quotidien des médias publics sur le terrain de l'information écrite, afin de permettre ainsi au peuple de se faire une opinion quotidienne sur les événements à la lumière d'une information plurielle et pluraliste émanant de sources aussi bien officielles que privées. Ceci est valable aussi bien pour le quotidien imprimé que pour l'édition électronique. 3. OBJECTIFS IMMÉDIATS : Comme relevé plus haut, les équipements de notre parc informatique sont relativement dépassés aujourd'hui, notamment au regard de l'évolution rapide des nouvelles technologies; d'où l'impérieuse nécessité de leur renouvellement afin de répondre non seulement aux exigences de la modernité, mais aussi et surtout aux exigences de qualité et de rapidité qu'impose le traitement de l'information dans un contexte concurrentiel. Il s'agit donc pour nous d'acquérir dans les meilleurs délais les équipements ci-après désignés: A- Pour la réalisation du quotidien • 4 Mac G5 • 10 Pentium 550, moniteurs 15'' • 2 Imprimantes laser HP A3 • 2 Imprimantes laser HP A4 • 3 Scanner Agfa • 5 Appareils photo numériques B- Pour l'édition électronique 1. Un serveur web avec la configuration suivante: • Matériel: - Intel Pentium III (Multimédia) • Processeur:1GHZ • Disque dur: 30 Go • Moniteur: 17" • Carte réseau: 10/100 • Boîtier: Grand tour ATX 2. b) Logiciel: - Environnement Windows NT • Installation et configuration SPJ - IIS 5.0 - Site - Réseau • Equipement radio du site Nokia AP 10 YDI 11 Mbps Amplificateur

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Câbles Parafoudre • Location bande passante Internet 64K • Travaux de génie civil, installation et paramétrage des équipements.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT :

La complémentarité entre le journal physique et le journal virtuel n'est plus à démontrer de nos jours. Aussi notre projet, s'il venait à être réalisé, impulserait une nouvelle dynamique non seulement à notre groupe, mais à l'ensemble de la presse camerounaise, voire africaine, pour laquelle Le Messager demeure sinon un modèle, du moins un pionnier. Il apporterait ainsi une contribution supplémentaire et essentielle à la réalisation de cette société de démocratie et de libertés que les Camerounais appellent de tous leurs vœux. Parallèlement, il contribuerait à coup sûr à la vulgarisation des nouvelles technologies de l'information et de la communication dans les milieux de la presse indépendante, par un effet d'entraînement. Au plan interne, le passage au quotidien du tri-hebdomadaire Le Messager nous permettra d'être plus proche de l'actualité, de contribuer à anéantir le monopole de fait du quotidien gouvernemental Cameroon Tribune, mais aussi d'augmenter notre chiffre d'affaires. Quant à l'édition électronique, l'acquisition et l'installation de nouveaux équipements permettront de contrôler désormais tout le processus de mise en ligne, et une gestion plus rationnelle et plus conséquente de son contenu. Avec plus d'un million de visiteurs depuis sa création, notre site constitue la principale source d'information pour l'immense majorité des Camerounais de la diaspora. Sa restructuration envisagée permettra d'animer des débats fructueux et interactifs, et d'exploiter de nouveaux produits pouvant générer des recettes. Sans oublier qu'elle permettrait, en tant que de besoin, de contourner la censure et les saisies administratives dans un pays où rien n'est jamais définitivement acquis malgré la loi, et encore moins en matière des libertés.

5. INVESTISSEMENTS : Les investissements consisteront essentiellement en l'acquisition et l'installation des équipements: a) Pour la réalisation du quotidien • 4 Mac G5 • 10 Pentium 550, moniteurs 15'' • 2 Imprimantes laser HP A3 • 2 Imprimantes laser HP A4 • 3 Scanner Agfa • 5 Appareils photo-numériques b) Pour l'édition électronique • Un serveur web avec la configuration suivante: c) Matériel: - Intel Pentium III (Multimédia) • Processeur:1GHZ • Disque dur: 30 Go • Moniteur: 17" • Carte réseau: 10/100 • Boîtier: Grand tour ATX d) Logiciel: - Environnement Windows NT • Installation et configuration SPJ - IIS 5.0 - Site - Réseau • Equipement radio du site Nokia AP 10

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YDI 11 Mbps Amplificateur Câbles Parafoudre • Location bande passante Internet 64K • Travaux de génie civil, installation et paramétrage des équipements. 6. RÉSULTATS : Le retour d'investissement se traduira par : - le recrutement de 5 nouveaux journalistes; - le recrutement de 2 cadres en informatique; - le renforcement de notre capacité de production; - l'élargissement de notre lectorat; - l'établissement d'un puissant lien et d'une synergie avec les Camerounais de la diaspora ; - la formation des journalistes et autres opératrices de saisie à l'utilisation des nouveaux

équipements; 7. ACTIVITÉS : En dehors des travaux de câblage sur le site des travaux, les activités à réaliser pour atteindre les objectifs immédiats du projet consisteront essentiellement en l'achat des équipements, leur configuration et leur installation une fois que les fonds demandés seront disponibles. 8. PLAN DE TRAVAIL : Le calendrier des activités peut être défini comme suit: • Travaux de câblage : 1 semaine • Achat des équipements: 2 semaines • Paramétrage et installation: 2 semaines • Soit au total 5 semaines. 9. CADRE INSTITUTIONNEL : Le projet sera essentiellement piloté par notre groupe, avec l'intervention aussi bien de nos techniciens en informatique que de partenaires extérieurs. Par exemple, les travaux de câblage seront effectués par la société Mac Darwin, l'achat des équipements par notre service approvisionnement, l'installation des équipements et leur configuration par notre département informatique, l'installation, la configuration et le paramétrage des équipements du site web par la société Global Net.

10. VIABILITÉ A LONG TERME : Le Messager, qui depuis vingt-trois ans survit honorablement dans un environnement hostile à la presse libre, entend mettre son expérience éprouvée au service du projet afin de lui assurer une viabilité à long terme 11. SUIVI DU PROJET : Nous proposons que l'une des organisations suivantes soit mandatée par l'UNESCO pour assurer le suivi du projet: l'Association mondiale des journaux, l'Union des journalistes du Cameroun, l'Union des éditeurs de presse d'Afrique centrale.

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12. EVALUATIONS EFFECTUEES : (Voir budget global du projet en annexe) 13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE : Le groupe multimédia Le Messager, organisme bénéficiaire du projet, s'engage à fournir un rapport d'activité tous les quatre mois.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

Le PIDC n'a jamais fourni d'assistance à notre groupe par le passé. L'analyse et l'évaluation financière du projet et le montage du dossier de demande de financement sont les activités préparatoires qui ont été réalisées avant la soumission du projet au PIDC En tant que bénéficiaire du projet, Le Messager supportera toutes les charges inhérentes aux démarches préparatoires et à la mise en route du projet; de plus il financera les travaux de génie civil, d'installation et de paramétrage des équipements. Aucune aide n'a été sollicitée auprès de sources autres que le PIDC pour le financement de ce projet.

D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

DESCRIPTION MONTANT Equipements informatiques pour le quotidien 30 500 Equipements informatiques et radio pour le site Web 13 500 Suivi du projet 1 000Total 45 000

2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) :

DESCRIPTION MONTANT Mise en route du projet 1 500Travaux de génie civil 2 000Equipements informatiques 3 000Rapports réguliers 500Total 7 000

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INDE

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Extension du réseau d’informations communautaires et publication de « Grassroots »

2.

NUMÉRO

PDC/23 IND/02

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Presse écrite

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Médias communautaires, développement des ressources humaines

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Nationale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Equipement et aide à la production

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

73 500 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

43 000 dollars

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Institut indien de la presse (PII)

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

Institut indien de la presse

11.

LOCALISATION

New Delhi et Ahmedabad

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Le directeur du PII, en liaison avec l’ACI/Asie

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

L’Institut indien de presse (PII), fondé en 1963, est un organisme professionnel indépendant de portée nationale, à but non lucratif, conçu pour traiter des questions relatives à la presse, avec mission de leur trouver des solutions. Bien que quelque 70 % de la population de l’Inde vivent en zone rurale et dans des petites villes, ses problèmes de développement ont été négligés ou n’ont pas suffisamment retenu l’attention des principaux médias. L’Institut a pris des initiatives pour redresser cette situation, et il y est parvenu en créant le Réseau d’informations communautaires du PII. Ce réseau a fourni à des organes de presse des reportages crédibles, réalisés sur le terrain, exposant les problèmes économiques sous-jacents de l’Inde rurale. Pour ce faire, le PII a réuni les éléments lui permettant de publier l’organe intitulé “Grassroots” en langue anglaise et en hindi ; c’est une sélection mensuelle de reportages ruraux issu d’un vaste éventail de publications locales et communautaires dans les diverses régions du pays. Bien que l’espace accordé au développement dans les journaux soit limité et sporadique, une sélection mensuelle dans “Grassroots” fournit un modèle sur la manière de rendre compte des problèmes urgents qui se posent dans les zones rurales et qui doivent être portés à la connaissance du public. Le PII décerne un prix pour le meilleur reportage publié chaque mois. Des ateliers régionaux ont été organisés afin de sensibiliser les journalistes locaux et leur enseigner les techniques spécifiques du reportage en zone rurale. Un nombre important de journaux à grande diffusion font maintenant appel à “Grassroots” comme source d’informations sur le monde rural. Le succès de cette entreprise a été salué dans les messages que le Président et le Premier ministre de l’Inde ont adressés à l’Institut à l’occasion du 1er anniversaire de la publication en mai 2000. Le président R.K. Narayan a déclaré : “Depuis l’année de son lancement, “Grassroots” a mené à bien une tâche digne d’éloges en attirant l’attention sur les problèmes et les situations qui sont réellement d’importance et de nature à changer la vie des populations”. A l’heure actuelle, “Grassroots” est publié en anglais et en hindi. Ce projet a pour objectif de permettre au PII d’étendre sa publication à au moins deux autres langues véhiculaires en Inde, de préférence le gujarat et le tamoul, et d’offrir à la fois un large éventail de sujets de reportages et des opportunités de formation à des journalistes pigistes ou à des reporters sur le terrain. Il existe bien 70 publications en langue gujarat et 55 en tamoul, mais ces journaux préfèrent traiter des thèmes plus conventionnels axés sur la vie urbaine que s’intéresser aux questions rurales. Aussi, ce projet vise à étendre le lectorat de “Grassroots” en direction des décideurs et des populations gujarat et tamoul, afin de focaliser l’intérêt et renforcer le dialogue sur les problèmes urgents qui se présentent dans les zones où vit la majorité des populations des sociétés rurales.

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES : Ce projet est appelé à exercer un impact direct sur les décideurs et sur les populations gujerat et tamoul. Il s’adresse aux journalistes ruraux qui travaillent dans ces deux langues, et leur donnera l’occasion de publier des articles de qualité sur le monde rural.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

a) Publier “Grassroots” dans cinq des langues véhiculaires de l’Inde : le bengali, le marathi, le gujarat, l’ourdou et le tamoul.

b) Former et assigner des missions de reportages à des journalistes des diverses langues, pour la production d’études destinées au Réseau d’informations communautaires du PII et à “Grassroots”.

c) Etendre l’accessibilité des éditions de “Grassroots” en hindi et en anglais en l’installant sur l’Internet.

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4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT :

Accroître le potentiel de communication des populations rurales et les aider à s’intégrer dans le processus de prise de décisions.

5. INVESTISSEMENTS : Equipement ; coûts de production ; aide à l’affectation d’un reporter rural ; formation.

6. RESULTATS :

Publication de “Grassroots” en gujarat et en tamoul Deux ateliers destinés à la formation d’au moins 20 journalistes ruraux appelés à produire

régulièrement des articles de qualité Réalisation, par des journalistes envoyés en missions de reportage, d’au moins 20 études de fond

consacrées aux problèmes majeurs du monde rural.

7. ACTIVITÉS ET PLAN DE TRAVAIL : Mois 1 : sélection des journalistes Mois 2 : atelier de formation (Chennai) Mois 3 : début des missions de reportage Mois 5 : édition de “Grassroots” en tamoul Mois 6 : atelier de formation (Ahmedabad) Mois 7 : poursuite des missions de reportage Mois 8 : édition de “Grassroots” en gujarat Mois 9 : évaluation du projet.

8. CADRE INSTITUTIONNEL : L’Institut indien de presse sera en charge de la planification, de la coordination et de la mise en œuvre du projet, sur la base de sa vaste expérience dans l’organisation des cours de formation dans le domaine du développement de la presse. L’Institut maintiendra le contact avec les responsables des nouvelles éditions de “Grassroots”, afin de prendre la mesure de l’adéquation et de l’impact du tréseau. Le PII désignera un coordonnateur qui sera chargé d’organiser, de documenter et d’évaluer les résultats du projet.

9. VIABILITÉ A LONG TERME : Le tirage et l’impact des versions anglaise et hindi de “Grassroots”, ainsi que le nombre de sujets repris par les journaux régionaux sur le réseau sont en accroissement. Le Réseau d’informations communautaires a pris en compte des requêtes spécifiques issues d’agences de développement et d’ONG : par exemple, un atelier consacré au reportage a été organisé dans les zones tribales du Madya Pradesh pour approfondir la couverture des problèmes de nature tribale. La crédibilité du réseau a commencé à susciter l’intérêt et l’appui de divers milieux. Le personnel du PII continuera à assurer la coordination et la maintenance du Réseau d’informations communautaires. Le PII prend partiellement en charge les frais de fonctionnement grâce aux fonds issus des abonnements souscrits par les journaux, et qui s’échelonnent entre 100 et 300 dollars US. L’insertion de publicités dans les éditions gujarat et tamoul de “Grassroots” a été prévue ; elle sera mise en œuvre à l’issue des activités du présent projet (phase II).

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10. SUIVI DU PROJET : Le conseiller régional de l’UNESCO pour l’information et la communication assurera le suivi de ce projet en étroite collaboration avec l’Institut indien de presse.

11. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES : En 1998, les éditions de “Grassroots” en langue anglaise et hindi ont pu être lancées grâce à un financement initial alloué par le PIDC. Aujourd’hui, ces deux éditions paraissent régulièrement. Alors que le PIDC n’a pas encore procédé à l’évaluation du projet original, d’autres partenaires, tels que la fondation allemande Friedrich-Ebert ont achevé ce travail et se sont déclarés tout à fait satisfaits de la publication de“Grassroots”.

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE : L’Institut indien de presse présentera des rapports de suivi tous les quatre mois, et un rapport final à l’achèvement des activités du projet.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ASSISTANCE FOURNIE PAR LE PIDC DANS LE PASSÉ :

En 1998, le PIDC a alloué 55 000 $US à l’Institut pour la mise en œuvre du Réseau d’informations communautaires (352IND81). C’est dans le cadre de ce projet que le PII a pu constituer le réseau et lancer la première édition de “Grassroots” en langue anglaise.

ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES : Depuis quelques années, l’Institut indien de presse a pris conscience du déséquilibre entre les communautés rurales et les organes de presse métropolitains. L’Institut a conclu avec succès la phase I du projet, financée par le PIDC ; ce succès a été obtenu à l’issue de consultations avec les éditeurs et les rédactions des journaux de province. Les éditions en anglais et en hindi de “Grassroots” sont maintenant solidement établies comme les principaux véhicules du Réseau d’informations communautaires. Des ateliers provinciaux du Réseau ont été organisés dans les Etats de Karanataka et du Madya Pradesh.

AIDE SOLLICITÉE AUPRÈS DE SOURCES AUTRES QUE LE PIDC : Aucune.

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D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

1. Sessions de formation 14 000 2. Ordinateurs (2) et logiciels de langues 4 000 3. Frais de voyage de coordination du réseau d’articles 3 000 4. Missions pour reportages (250 $ x 20) 5 000 5. Reproduction de Grassroots en gujarat et tamoul 16 000 5. Suivi du projet 1 000 TOTAL 43 000

2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) :

1. Coordinateur du projet 12 000 2. Personnel de soutien 14 000 3. Bureaux, coupures de presse et bibliothèques des médias 4 000 4. Rédaction de rapports sur le projet 500 TOTAL 30 500

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MALAISIE

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

AIDCOM – Sensibilisation et formation desjournalistes ruraux à la liberté de la presse et à lasociété pluraliste

2.

NUMÉRO

PDC/23 MAL/01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Presse écrite

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Liberté d’expression et pluralisme des médias

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Nationale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Assistance financière (pour les ateliers)

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

46 000 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

27 000 dollars

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Institut asiatique pour le développement de la communication (AIDCOM)

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

UNESCO

11.

LOCALISATION

Malaisie (orientale et occidentale)

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Institut asiatique pour le développement de la communication (AIDCOM), en collaboration avec l’ACI/Asie

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

La liberté de la presse et le développement accéléré de l’économie en Malaisie n’ont pas progressé au même rythme. Les structures de propriété des organes de presse et l’autocensure que pratiquent les journalistes professionnels ont abouti à une information creuse, qui souvent déconcerte le public. Les récents événements qui sont intervenus en Asie du Sud-Est dans un contexte d’intégrisme croissant, et la volonté de parvenir à une société pluraliste dans un pays à la population multiraciale où se côtoient plusieurs religions, ont fait apparaître la nécessité d’une presse libre et puissante. La Malaisie a besoin de la collaboration de ses médias pour assurer la promotion du concept d’une société pluraliste, condition de l’unité nationale. Le ralentissement économique qu’a connu le pays à partir de 1997 n’a pas épargné la presse malaise qui, pour réduire les charges, s’est séparée d’un grand nombre de journalistes professionnels, et fonctionne aujourd’hui avec des correspondants et des pigistes à temps partiel, hors des grandes villes, et plus particulièrement dans les zones rurales. Ces correspondants n’ont reçu aucune formation journalistique ; ce sont des juristes, des enseignants ou des personnes exerçant d’autres professions. De ce fait, il arrive fréquemment que les rédactions centrales passent du temps à déchiffrer la signification de leurs dépêches avant de pouvoir les mettre en forme. Et pourtant, presque rien n’a été fait pour assurer une formation adéquate à ce noyau essentiel de sources d’information. La plupart d’entre eux n’ont ni le savoir-faire requis ni la moindre idée de ce que sont la liberté d’expression et la liberté de la presse, pourtant essentielles au développement d’une société pluraliste en Malaisie. Avec ce projet, AIDCOM prévoit d’enseigner à ces journalistes à temps partiel les principes de base du journalisme, ainsi que ceux de la liberté d’expression. Cette formation les aidera à intégrer le concept de liberté de la presse et d’expression, et le rôle que doivent jouer les médias pour renforcer les chances de parvenir à une société pluraliste. L’organisation de deux ateliers de cinq jours (pour des groupes séparés) assurera leur initiation au savoir-faire de base pour réaliser les reportages et pour savoir évaluer les situations à couvrir. Le programme des ateliers traitera à parts égales de la liberté de la presse et des techniques purement journalistiques. Les journalistes ainsi formés contribueront à une information objective en provenance des zones rurales, et aideront à rectifier un traitement biaisé de l’actualité que l’on peut rencontrer dans le pays. Ce type de formation servira d’autant plus la cause des médias pluralistes qu’il s’articule sur un circuit ascendant de l’information.

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES : Le projet s’adresse à deux groupes de stagiaires comptant chacun une quarantaine de correspondants ruraux provenant des régions les moins développées du pays, et qui collaborent à des publications qui sont soit locales ou communautaires, soit d’envergure nationale, en anglais ou en langue locale.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS : 1. Accroître les compétences des correspondants ruraux dans les domaines journalistiques de

base tels que la liberté d’expression et l’existence de médias libres, indépendants et pluralistes. 2. Renforcer le savoir-faire des journalistes occasionnels et des pigistes à temps partiel en

matière de collecte de l’information. 3. Assurer l’initiation des journalistes sans expérience informatique à la pratique des reportages

d’investigation utilisant les nouvelles technologies et de l’information et de la communication (TIC).

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4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT :

Contribuer efficacement à l’évolution d’une presse libre et pluraliste en Malaisie.

5. INVESTISSEMENTS :

1. Quatre formateurs : deux chargés d’enseigner les conditions d’une presse libre et pluraliste et deux spécialistes de la formation aux techniques de journalisme.

2. AIDCOM mettra trois coordinateurs et deux intervenants à la disposition du projet. 3. Deux ateliers. Les équipements nécessaires à ces deux ateliers comprennent 20 ordinateurs

raccordés à l’Internet ; ils sont destinés à former les participants aux techniques du reportage et de l’évaluation des situations à couvrir, à travers des exemples choisis dans les sites web des principaux journaux et organes d’information.

6. RESULTATS/ Formation complète (ou partielle) d’environ 80 journalistes ruraux sur les thèmes suivants : données de base du journalisme, reportages et concept de liberté de la presse.

7. ACTIVITÉS ET PLAN DE TRAVAIL :

La durée prévue pour le projet est de six mois. Mois 1 : activités préparatoires. Mois 2 : sélection des participants aux ateliers. Mois 3-4 : organisation de deux ateliers de cinq jours chacun (données de base et savoir-faire

pratique) couvrant toutes les régions de la Malaisie. Mois 4 : rapport d’activité. Mois 5-6 : évaluation finale.

8. CADRE INSTITUTIONNEL :

L’Institut asiatique pour le développement de la communication (AIDCOM) sera responsable de la mise en œuvre de ce projet.

Fondé en 1986, AIDCOM est une organisation de haut niveau, créative, au large champ d’activités, spécialisée et représentative. Il est aujourd’hui le principal Institut pour le développement de la communication en Asie. Perçu comme étroitement associé aux problèmes de liberté de la presse et des droits de l’homme, son image auprès des médias asiatiques et des diverses agences des Nations Unies est celle d’une ONG professionnelle, multilatérale, à but non lucratif. Il est connu pour son engagement en faveur de la liberté de la presse et des droits de l’homme à travers l’organisation de nombreux séminaires et ateliers.

AIDCOM travaille en étroite collaboration avec plusieurs agences des Nations Unies, comme l’UNESCO, le PNUD, le FNUAP (Fonds des Nations Unies pour la population) et le GEF.

9. VIABILITÉ A LONG TERME : Les pigistes et les collaborateurs à temps partiel constituent une composante essentielle des organes de presse. Les journaux feront toujours appel à des pigistes possédant un bon niveau professionnel.

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10. SUIVI ET ÉVALUATION DU PROJET : Le déroulement du projet sera suivi par le conseiller régional de l’UNESCO pour la communication et l’information pour l’Asie ou par une organisation choisie par lui. Les étapes seront les suivantes : 1. Evaluation réalisée par le biais de questionnaires remplis par les participants à l’issue des

travaux. 1. A la fin des ateliers, des rédacteurs en chef auront à évaluer la qualité des reportages réalisés

par les participants. 2. Un rapport d’évaluation analysera le degré d’achèvement des objectifs prévus. 3. Cette évaluation accompagnera le rapport final. 4. Un nouveau rapport d’évaluation, élaboré dans les 12 mois après l’achèvement des travaux,

permettra de mesurer l’impact réel obtenu par ce projet.

11. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE : AIDCOM présentera un rapport de suivi tous les quatre mois ; le rapport final sera soumis dans les trente jours après le terme des activités de ce projet de 6 mois.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ASSISTANCE FOURNIE PAR LE PIDC DANS LE PASSÉ :

Depuis 1988, le PIDC a financé deux projets soumis par AIDCOM. Le dernier en date, intitulé : “Améliorer la situation actuelle des Femmes journalistes en Malaisie” a été supervisé et mis en œuvre par AIDCOM en 2000/2001. Quelque temps auparavant, en 1988, AIDCOM avait mené à bien un projet intitulé “ Formation aux techniques de la communication pour développer l’esprit d’entreprise chez les femmes”

ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES : L’analyse préliminaire de la situation dans le pays a été conduite de la manière suivante : 1. Entretiens avec les rédacteurs en chef des journaux de Kuala Lumpur, principal centre de

publications. 2. Echanges de vues avec les départements des ressources humaines (DRH) du New Straits Times

et du Sun et avec les rédactions/DRH des publications en langues locales. 3. Ces interlocuteurs ont promis d’aider à la réalisation du projet en mettant quelques-uns de leurs

journalistes à sa disposition, et en permettant à d’autres de suivre les cours de formation.

Trois rédacteurs en chef participeront activement aux ateliers pour exposer les problèmes (en relation avec le projet) auxquels ils sont confrontés et les solutions à y apporter.

APPORT DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE PENDANT LA DURÉE DU PROJET : AIDCOM fournira un appui logistique en termes de personnel, de communication et de gestion administrative.

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AIDE SOLLICITÉE AUPRÈS DE SOURCES AUTRES QUE LE PIDC :

Aucune.

D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

Deux ateliers de cinq jours en Malaisie occidentale et orientale. • Consultant (6 × 750) : 4 500 • Frais d’organisation des ateliers : pension, indemnités de logement, honoraires, location de la salle, communications, photocopies, cyclo, cérémonie d’ouverture,

transports, équipements divers : 13 000 • Location de matériel : 4 200 • Formateurs : 4 300 • Suivi du projet : 1 000 _______ 27 000

2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) : • Logistique, administration et communications : 5 000 • Salaires : 9 000 • Rapports : 1 000 • Locaux administratifs : 4 000

______ 19 000

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MONGOLIE

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Viabilité et renforcement du magazine féminin « Ezgetei »

2.

NUMÉRO

PDC/23 MON/01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Presse écrite (féminine)

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Liberté d’expression, pluralisme des médias, formation

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Nationale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Financière

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

82 500 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

65 500 dollars

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Le magazine “Ezgetei”

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

Le magazine “Ezgetei”

11.

LOCALISATION

Oulan-Bator

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

D. Baljinnyam, éditeur d’ “Ezgetei”

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

Le magazine “Ezgetei” a été lancé en 1997 dans le but de répondre au besoin exprimé par les femmes, et plus particulièrement par celles qui résident dans des zones rurales du pays, d’avoir accès à une information qui leur fait défaut. Cette initiative a été conduite par groupe de femmes mongoles qui ont participé à la Quatrième conférence des Nations Unies sur les Femmes, (Beijing 1995). Elles ont, à cet effet, reçu les encouragements de la plate-forme d’action de Beijing. C’était là un projet ambitieux, certes, mais surtout une initiative novatrice venant à point nommé. La transition de la Mongolie vers une économie de marché a entraîné d’importantes mutations dans tout le pays. Dans ce contexte, émerge un grand besoin d’informations sur l’actualité, particulièrement ressenti par les femmes qui vivent dans les zones rurales. Or, ce sont elles qui sont en fait les gestionnaires des ressources de foyers basés sur une économie pastorale. Depuis 1990, si le nombre de journaux publiés dans le pays a dépassé les 800 titres, il n’existait pas de publication indépendante spécifiquement féminine. La plupart des journaux et des publications véhiculent davantage d’images stéréotypées des femmes que d’éléments de type culturel ou éducatif. En comparaison avec d’autres pays en développement, la Mongolie a un taux d’alphabétisation très élevé. Les femmes reçoivent une bonne éducation, et une presse féminine de bonne qualité figure parmi les demandes pressantes. Des femmes de tous âges et les membres de leurs familles tirent profit de cette publication. “Ezgetei” est un projet en cours. Depuis sa parution en 1997, ce journal est familier à ses lectrices, qui en ont une bonne image. Il garde un contact étroit avec les ONG et les organisations féminines en Mongolie, avec lesquelles il échange informations et expériences. De nombreuses lectrices mettent l’accent sur le besoin d’une publication régulière et fréquente (mensuelle) du magazine. Toutefois, en raison des coûts prohibitifs d’impression, de diffusion et du papier “Ezgetei”, à l’instar d’autres petits journaux indépendants de Mongolie, doit faire face à des difficultés financières et de promotion. La disparition d’“Ezgetei” serait durement ressentie par les populations féminines rurales, car ce magazine demeure leur principale source d’information, en particulier du fait que la période de transition économique que traverse le pays a conduit le gouvernement à réduire fortement les services postaux et celui de la radiodiffusion. “Ezgetei” sollicite un financement du PIDC afin de mettre en œuvre un projet de viabilisation et de renforcement de ses moyens, qui vise à lui permettre d’assurer sa publication sur le long terme. Ce projet comporte trois axes : (1) renforcement des moyens techniques, (2) recyclage en matière de gestion et de savoir-faire technique, et (3) élévation du niveau de qualité et accroissement du tirage. Les principaux problèmes résultent des coûts d’impression élevés, de l’absence de soutiens financiers, ainsi que de la difficulté à récupérer le montant des abonnements ruraux du fait du manque de liquidités à la campagne. Afin d’assurer la viabilité du magazine, il est maintenant nécessaire d’améliorer sa qualité, d’accroître le volume de son contenu ainsi que sa diffusion, en modernisant ses moyens techniques et ses méthodes de gestion. A ce jour, “Ezgetei” n’a pas accès au crédit ou au prêt bancaire, et ne bénéficie d’aucun soutien financier de la part d’organisations féminines locales ou étrangères. La publicité ne couvre qu’en partie les frais d’impression. Un projet portant sur la viabilité et le renforcement d’ “Ezgetei” a été soumis au PIDC en 2000. La proposition a été examinée, mais a été ajournée pour des raisons financières. Dans l’attente de la décision du PIDC, le bureau de l’UNESCO à Almaty a débloqué un soutien financier pour 2001/2. Les activités décrites dans le contrat de financement ont été réalisées avec succès, et les rapports financiers ont été communiqués en temps voulu. Ce projet est aujourd’hui soumis à nouveau au PIDC, car le magazine demeure grandement dépendant d’un appui financier. Avec la mise en œuvre de ce projet, il sera en mesure de procéder à d’importants changements dans la qualité et le

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contenu de la publication. Un magazine de bonne qualité attire davantage de lecteurs ; davantage de lecteurs et d’abonnés signifient une stabilité financière accrue et l’assurance d’une publication régulière. Ce projet est novateur, et conforme aux objectifs du Programme national d’action pour le progrès des femmes, approuvé par le gouvernement mongol en 1996, ainsi qu’à ceux du PIDC. Tout au long de son existence, l’équipe du magazine a acquis une solide expérience, et dispose de tous les moyens pour procéder à la mise en œuvre du projet.

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES : “Ezgetei” est un magazine trimestriel destiné aux femmes mongoles. Il leur propose une information à jour portant sur les problèmes qui concernent les femmes : la famille, la santé, la protection infantile, l’apparence, le commerce. Il encourage les femmes à prendre des initiatives, à avoir confiance en elles-mêmes et à jouer un rôle actif dans la société. Il renforce leurs connaissances juridiques sur les questions essentielles concernant leurs droits, notamment pour ce qui concerne les violences qu’elles peuvent subir. Il comporte des articles sur des thèmes d’actualité, des interviews et des avis d’experts. Le nombreux courrier adressé à la rédaction fait apparaître que des femmes de tous âges et les membres de leurs familles tirent le meilleur profit du contenu du magazine. La plupart des lectrices sont des femmes appartenant au groupe d’âge 25-50 ans, et la majorité des abonnés sont des femmes qui vivent dans les zones rurales. Comme on le sait, le taux d’alphabétisation est élevé, même parmi les bergères.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Renforcement des moyens techniques, amélioration de la qualité et accroissement de son contenu ; Augmentation du tirage, prévu pour passer de 1 000 à 3 000 exemplaires ;

Recyclage du personnel en matière de gestion et de savoir-faire technique ; Formation et perfectionnement de 14 journalistes rurales.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT :

“Ezgetei” a l’ambition de devenir un organe de presse d’envergure nationale, en offrant aux femmes des informations de première main, essentielles et utiles. Bien que ce soit un magazine uniquement mongol, il répercute également les enseignements issus des expériences conduites dans d’autres pays. Chaque numéro publie les points de vue et les commentaires des lectrices, ainsi que des questionnaires sur les problèmes du jour. C’est ainsi que cette publication est devenue un important forum, qui joue son rôle dans la formulation d’une ligne d’action. Elle a contribué à l’émancipation des femmes en leur permettant d’exprimer leurs opinions dans un organe de diffusion nationale. Ainsi, “Ezgetei” sert la démocratie, la liberté d’expression, et renforce les moyens d’expression de ses lectrices. En outre, il est conforme aux normes les plus strictes du journalisme, notamment pour ce qui est de la précision et du respect de l’éthique. Enfin, il est indépendant de tout parti politique et de toute religion.

5. INVESTISSEMENTS : a. Formation du personnel (informatique, journalisme, langue anglaise, arts graphiques, marketing

et gestion). b. Formation des journalistes ruraux (orientations, informatique, rédaction, conception des

articles, marketing). c. Voyage d’études à l’étranger pour deux journalistes. d. Recrutement d’un consultant (à durée déterminée) pour procéder à une évaluation à mi-

parcours, et émettre un avis sur tous les aspects du projet. e. Renforcement des moyens techniques. f. Impression et publicité (12 numéros/an, 10 spots pour la télévision, cinq pavés pour les

journaux). g. Déplacements locaux (collecte d’informations, interviews, enquêtes).

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h. Frais d’exploitation (Internet, télécommunications, frais de reportage, équipement et logiciels).

6. RESULTATS : 1. La modernisation des moyens techniques offrira un meilleur accès aux réseaux d’information,

améliorera le contenu et la qualité du produit et réduira les coûts d’exploitation. 2. Le recyclage du personnel en matière de gestion et de savoir-faire technique renforcera la

capacité de production, aidera à réduire les coûts et à améliorer la qualité et le contenu. 3. Le recrutement et la formation de 14 journalistes rurales permettront l’expansion du réseau

d’information, ce qui aura pour effet d’accroître le nombre de lecteurs et d’abonnés dans les zones rurales.

4. La qualité du magazine s’en trouvera améliorée, et le tirage passera à 3 000 exemplaires. 5. La diffusion régulière de publicité attirera un nombre plus grand de lecteurs et renforcera le rôle

d’ “Ezgetei” sur le marché des médias du pays.

7. ACTIVITÉS ET PLAN DE TRAVAIL : Phase I (janvier-septembre 2003) : renforcement des moyens techniques ; recyclage du personnel, amélioration de la qualité, du contenu et du tirage. 1. Modernisation des moyens techniques et formation du personnel. 2. Etablissement de contacts entre le responsable du projet et d’autres agences, locales et

internationales. 3. Réalisation d’une étude dans des zones sélectionnées, afin de prendre note des besoins

exprimés et d’inciter le personnel à procéder à la collecte d’informations selon une méthode qui prenne en compte la notion communautaire.

4. Recrutement de trois consultants (marketing, gestion, arts graphiques). 5. Recyclage du personnel en informatique, gestion, journalisme et langue anglaise. 6. Appel aux services d’un consultant régional (pour une durée limitée) pour des activités de

vérification, de conseil et de formation. 7. Organisation d’une table ronde consacrée à la mise en œuvre du projet. 8. Conduite d’un sondage auprès des lecteurs afin de recueillir les avis sur la conception du

magazine et les suggestions pour son contenu. 9. Réexamen de la politique d’exploitation du magazine et définition d’un plan de marketing de

diffusion pour les éditions futures. 10. Mise en place d’un réseau d’information dans les zones rurales. 11. Sélection de 14 journalistes issues de 7 régions en qualité de représentantes du magazine. 12. Formation de ces représentantes locales aux disciplines appropriées. 13. Organisation des réunions de lectrices autour d’échanges de vues sur la politique et le contenu

du magazine. 14. Visite dans des districts reculés pour collecter des informations, rencontres avec les lectrices et

activités de promotion commerciale. 15. Diffusion régulière de publicités à la télévision et dans les principaux journaux. 16. Préparation de la mise en page et du concept graphique aux normes de l’imprimerie ; sélection

du meilleur imprimeur ; tirage des éditions. Phase II ( octobre 2003 - juin 2004) : mise en œuvre et consolidation des activités mentionnées ci-dessus ; accroissement de la diffusion ; augmentation progressive de la périodicité vers une parution mensuelle.

8. CADRE INSTITUTIONNEL : La mise en œuvre de ce projet sera placée sous la responsabilité de l’équipe de publication, composée de cinq collaborateurs réguliers et de deux consultants. Il sera également fait appel, pour une durée limitée, à un consultant en journalisme et en gestion.

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9. VIABILITÉ A LONG TERME : Avec le recrutement et la formation de journalistes issus des zones rurales, il deviendra possible d’étendre le réseau d’information d’“Ezgetei”. Les journalistes seront également en charge de la commercialisation et de la distribution du magazine. Ils percevront une commission de 15 % sur tous les exemplaires vendus et sur les publicités qu’ils auront pu obtenir. La formation du personnel, l’accès à un financement et une activité promotionnelle conduite avec détermination permettront à l’équipe de gérer et d’étendre la portée du projet initial afin de garantir sa continuation à long terme. A la fin de la première année, et à coup sûr de la seconde, “Ezgetei” sera à même d’assurer son autosuffisance.

10. SUIVI DU PROJET : La Commission nationale mongole pour l’UNESCO pourra être chargée d’assurer le suivi de ce projet.

11. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES : Un comité de cinq personnes sera mis en place ; il sera composé du responsable du projet, de l’éditeur, d’un membre du comité éditorial du magazine, d’un journaliste rural et d’un représentant de la Commission nationale mongole pour l’UNESCO.

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE : L’organisme bénéficiaire présentera un rapport de suivi tous les quatre mois.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES : Depuis qu’a été engagée la transition vers une économie de marché, le besoin d’information s’est accru. Toutefois, l’accès à une information appropriée demeure limité. L’enquête récemment conduite par le Gobi Initiative Program (USA) a mis en évidence l’insuffisance du flux d’information en direction des populations rurales. Quelque 38 % des personnes interrogées n’avaient jamais, ou rarement, eu accès à des informations, qu’elles soient locales ou régionales. Les principaux besoins exprimés portaient sur la santé, la météorologie, la famille, le commerce et les services, le gouvernement, la loi, ainsi qu’une initiation aux nouveaux savoir-faire. Les femmes faisaient état, plus que les hommes, d’une attente en matière de santé, de culture, de relations sociales, et d’une formation en matière d’expérience pratique. Dans l’attente de l’approbation par le PIDC du projet d’“Ezgetei”, le bureau de l’UNESCO à Almaty a débloqué quelques crédits pour le magazine. Le contrat a été signé le 23 avril 2001et les rapports financiers ont été présentés en mars 2002. Dans le cadre de cette activité, il a été possible de publier six éditions, d’investir davantage dans la publicité, et d’organiser une formation pour 6 journalistes ruraux. Sur la base de l’analyse des coûts, il est apparu possible de publier deux éditions par trimestre à partir de mars 2002. Ce nouveau rythme de parution a provoqué une réaction très positive des lecteurs. Mais le besoin demeure d’une modernisation des équipements et des savoir-faire.

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APPORT DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE PENDANT LA DURÉE DU PROJET : La contribution d’ “Ezgetei” à la mise en œuvre du projet s’effectuera en nature ; elle comprend le loyer, les salaires des personnels locaux et les charges d’exploitation. AIDE SOLLICITÉE AUPRÈS DE SOURCES AUTRES QUE LE PIDC :

D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

TOTAL FORMATION: 18 600

Consultant de courte durée (voyage, per diem, honoraires) 4 540 Intervenants locaux : informatique, journalisme, langue, marketing et conception des cours 2 080 Formation de journalistes ruraux, 14 pax, 14d (voyage, hébergement) 4 130 Formation du personnel/voyage d’étude, 2 pax (à l’étranger) 7 850

TOTAL EQUIPEMENT: 15, 360

(ordinateur Pentium IV, portable, enregistreur de CD, imprimante laser, scanner, appareil photographique Canon, caméra numérique, dictaphone, adaptateur)

TOTAL IMPRESSION ET PROMOTION: 26 940 (12 parutions)

Frais de fonctionnement 3 600 Suivi du projet 1000 TOTAL : 65 500

2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) :

a) location de bureaux (18 mois) : 2 700 b) salaires (2 x 150 $ + 2 x100 $) x18mois +assurance (19%) 10 710 c) Internet, courrier électronique (18 mois x 70 $): 1 260 d) communications (téléphone, fax) 18 x 50 $: 900 e) abonnements (presse locale et étrangères) 25 x18 mois: 450 f) consommables et logiciels (papiers, cartouches, diskettes) : 980

TOTAL : 17 000

TOTAL GENERAL : 82 500

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ALBANIE

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Formation et perfectionnement des journalistes

2.

NUMÉRO

PDC/23 ALB/01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Presse écrite (agence et quotidiens)

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Liberté d'expression et pluralisme, formation, transfert de savoir-faire

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Nationale et régionale (Albanie + Bosnie, Bulgarie, Macédoine, Serbie/Monténégro)

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Financière

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

69 600 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

44 000 dollars

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Association des journalistes albanais

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

Association des journalistes albanais et agence ATA

11.

LOCALISATION

Tirana – Albanie

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Association des journalistes albanais

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRESENTATION 1/ Historique et justification Depuis la chute du communisme il y a dix ans, des dizaines de journaux, radios et télévisions sont apparus en Albanie, témoignant du pluralisme et de la liberté de la presse dans le pays. Ce développement spectaculaire du secteur de l'information n'a malheureusement pas été accompagné par un effort de formation suffisant. L'Albanie compte quelque 10 000 journalistes, mais seuls 12% d'entre eux ont suivi des cours de journalisme. L'insuffisance de rigueur, d'éthique et de professionnalisme des journalistes est souvent critiquée. L'enseignement dont peuvent bénéficier aujourd'hui à Tirana les étudiants en journalisme est inadapté. Quant au niveau professionnel de nombreux journalistes en activité, il est loin d'être satisfaisant, faute d'avoir suivi une véritable formation ; "En Albanie, les médias ne manquent pas de liberté, mais il faut qu'ils soient plus professionnels", soulignait en avril 2002 le rapport Stabilisation et association de l'Union Européenne. La difficulté de trouver des fonds publics ou privés pour développer un projet de ce genre a été et reste le problème majeur pour ce type de projet de formation, même si les milieux professionnels et les pouvoirs publics reconnaissent la nécessité d'une action forte en ce sens. La difficulté, pour poursuivre ce projet au delà des deux ans de période initiale, sera de trouver de nouveaux financements. C'est pourquoi l'Association des journalistes albanais compte faire connaître ses cours de journalisme à d'éventuels sponsors (entreprises, ambassades etc.) pour les inciter à prendre le relais après la période d'aide du PIDC et de l’Union Européenne. 2/ Description des groupes cibles Ces cours de formation et de perfectionnement des journalistes sont destinés à : - des étudiants se destinant au journalisme, de préférence pratiquant une langue étrangère - des journalistes en activité qui veulent améliorer leurs capacités professionnelles - des journalistes de pays voisins (Bosnie, Bulgarie, Macédoine, Yougoslavie) invités à participer deux à trois fois par an à des séminaires d'intérêt commun: éthique et code déontologique du journaliste, intégration européenne, tolérance interethnique, lutte contre les stéréotypes concernant les pays voisins... 3/ Objectifs immédiats - donner chaque année à une vingtaine d'étudiants albanais les bases professionnelles et éthiques du journalisme (cours théoriques, travaux pratiques et stages) - développer les contacts entre journalistes albanais, bosniaques, bulgares, macédoniens, monténégrins et serbes pour contribuer à une meilleure connaissance et compréhension mutuelles, favoriser la prise de conscience d'un avenir commun (intégration à terme à l'Union européenne) et lutter contre les préjugés ethniques et religieux. 4/ Objectifs de développement La formation des journalistes albanais et l'amélioration des principaux vecteurs d'information (agence de presse et quotidiens) en Albanie contribuera à faire progresser les idées de démocratie et de tolérance. Des journalistes albanais, ayant une bonne formation professionnelle et ayant développé des contacts avec leurs collègues des Balkans, pourront jouer un rôle majeur dans ce domaine.

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149

Objectifs à long terme: - sur la base de ces cours, et avec l'expérience acquise, créer une école de journalisme à Tirana - développer le caractère régional de la formation des journalistes, en organisant des échanges au sein des cinq pays déjà cités (Albanie, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Macédoine, Yougoslavie) pour permettre à un journaliste albanais de travailler une dizaine de jours à Belgrade, à un Serbe de travailler une période équivalente à Tirana etc. - établir une coopération avec des médias en Europe occidentale (AFP, BBC, Libération...) pour organiser un stage de fin d'études de deux semaines destiné aux meilleurs étudiants - créer un site Internet regroupant l'ensemble des cours et interventions organisés (aussi bien des cours sur l'enquête journalistique, les bases de la déontologie ... que des interventions d'experts sur "Qu'est-ce que la Banque mondiale" ou "Comment fonctionne l'Union européenne") - utiliser le site Internet pour lancer les bases d'un enseignement « en ligne » afin de s'adresser à des journalistes ou étudiants en journalisme habitant en province - établir les bases d'un code de déontologie du journalisme pour la presse albanaise (une forte demande a été exprimée en Albanie à ce sujet), en collaboration avec des sociologues, juristes et responsables politiques à Tirana et en s'inspirant des modèles existant déjà en Europe. 5. Investissements Des formateurs albanais et étrangers pour les cours destinés aux étudiants et journalistes albanais et l'organisation de séminaires regroupant des journalistes de plusieurs pays balkaniques (Albanie, Bosnie, Bulgarie, Macédoine, Yougoslavie) 6. Résultats

Chaque année, une vingtaine d'étudiants en journalisme ou de jeunes journalistes seront formés selon les principes rédactionnels et éthiques observés par les grands medias dans le monde. 7. Activités Les cours pratiques et théoriques seront assurés conjointement par des journalistes albanais confirmés (certains travaillent depuis dix ans pour l’AFP, Reuters, AP, la BBC...) et des journalistes étrangers. Des diplomates étrangers en poste à Tirana, des représentants d'institutions internationales (FMI, Banque mondiale, UE...) et d'ONG seront sollicités pour des interventions ponctuelles destinées à élargir la culture générale des étudiants. Les cours seront divisés en deux parties: a. partie commune: - rédaction d'une information (identification des sources, distinction entre fait et commentaire, background ...) - recherche documentaire (préparation d'un article ou d'une enquête, utilisation de l'Internet etc) - investigation, reportage, interview - étude critique d'articles de presse, de dépêches d'agence, d'informations radio/TV - éthique du journalisme / déontologie b. partie spécialisée: - formation de journaliste économique, de spécialiste des questions internationales, des affaires sociales, des affaires culturelles ... - les grands problèmes contemporains: interventions de diplomates, d’économistes etc.

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L'enseignement (environ 200 heures par an) est réparti sur huit mois avec des cours ou séminaires de deux à trois heures par jour, trois jours par semaine, et des stages de trois heures par jour, deux jours par semaine dans des organes de presse, des ONG, services de presse d'ambassades etc. 8. Plan de travail

- établissement du programme des cours et des conférences données par les intervenants extérieurs, désignation des formateurs, négociations pour l'organisation de stages dans les organes de presse albanais, au sein des ambassades et institutions internationales présentes à Tirana. - campagne d'information à Tirana et en province, dans la presse et les milieux étudiants - sélection des candidats Les cours peuvent commencer un ou deux mois maximum après l'approbation du projet. 9. Cadre institutionnel Le projet sera mis en oeuvre conjointement par l'Association des journalistes albanais (ONG où se retrouvent de nombreux journalistes albanais travaillant pour la presse étrangère) et par l'agence de presse albanaise ATA. L'Association des journalistes prendra en charge: - l'organisation des cours - le recrutement des formateurs et la sélection des étudiants - la recherche d'intervenants extérieurs pour animer des séminaires (diplomates, représentants d'ONG à Tirana) L'agence ATA prendra en charge: - la mise à disposition des salles avec ordinateurs pour les cours - l'infrastructure administrative (secrétariat, communications, journaux...) - une partie de l'organisation du séminaire balkanique (mise à disposition de salles, contacts avec les autres agences balkaniques...).

10. Viabilité à long terme Les deux premières années d'activité seront mises à profit pour chercher d'autres donateurs (ONG ou ambassades occidentales) susceptibles de prendre en charge la scolarité des étudiants afin de poursuivre les cours et si possible de créer une véritable école de journalisme. La viabilité à long terme de ce projet passe aussi par la recherche d'autres financements, y compris dans le secteur privé (notamment des sociétés occidentales implantées en Albanie). 11. Suivi du projet La proposition porte sur l'Agence France Presse (AFP)

C. INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES Activités préparatoires réalisées avant la soumission du projet au PIDC : - analyse de l'enseignement dispensé en Albanie aux étudiants en journalisme et sondage sur les demandes en formation des jeunes journalistes

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- négociations avec l'agence ATA pour s'assurer de son aide (utilisation des locaux et ordinateurs, organisation de stages...) - contacts préliminaires pour la recherche de formateurs et d'intervenants extérieurs - contacts préliminaires avec des journalistes des Balkans pour organiser les séminaires régionaux Apport de l'organisme bénéficiaire pendant la durée du projet : L'Association des journalistes albanais prend en charge la location des salles de cours équipées d'ordinateurs et les frais techniques qui s'y rattachent, les charges administratives (communications, consommables, journaux...), soit 8 700 dollars la première année et 10 900 dollars la deuxième année, soit au total 19 600 dollars Aide sollicitée auprès de sources autres que le PIDC : Délégation de l’Union Européenne à Tirana : 6 000 dollars

D. BUDGET 1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) : Au total 44 000 dollars Année 1: - honoraire/formation : 196 heures de cours/an à 50 dollars/heure 9 800 - missions 5 jours journalistes étrangers : voyage 500 $,

hébergement/per diem 600 $ x 3 missions : 3 300 - coordinateur/chef de projet à Tirana: 4 000 - deux séminaires de trois jours avec un journaliste

de Bosnie, Bulgarie, Macédoine, Yougoslavie: 4 personnes avec hébergement/per diem 100 $ (2 400 $) + voyage (2 000 $): 4 400

Total 1ère année : 21 500 Année 2 - honoraires formation (194 heures) : 9 800 - missions journalistes étrangers : 3 300 - coordinateur/chef de projet : 4 000 - deux séminaires de trois jours avec par un journaliste

de Bosnie, Bulgarie, Macédoine, Serbie-Monténégro: 4 400 - suivi du projet: 1 000

Total 2ème année 22 500

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2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des

Etats-Unis) Année 1 - location de salles pour cours et conférences/café: 4 500 - utilisation des PC d'ATA + participation aux frais de maintenance : 1 200 - frais généraux (téléphone, fax, consommables, journaux...) 2 700 - rédaction des rapports d'activité au PIDC : 3 rapports x 100 dollars 300 S/Total : 8 700 Année 2 - location de salles pour cours et conférences/café: 4 500 - création d'un site web : 2 000 - utilisation des PC d'ATA + participation à maintenance, dont site web : 1 400 - frais généraux (téléphone, fax...) : 2 700 - rédaction des rapports d'activité au PIDC : 3 rapports x 100 dollars : 300

S/Total : 10 900 TOTAL : 19 600

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MULTIMEDIA

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AFGHANISTAN

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Réseau de soutien au progrès des professionnelles des médias

2.

NUMÉRO

PDC/23 AFG/01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Association des professionnelles des médias

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Formation et parité hommes/femmes

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Nationale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Formation et équipement

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

68 000 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

59 000 dollars (des Etats-Unis)

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

La Voix des femmes afghanes un paysage médiatique mondialisé (VAWGM)

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

La VAWGM et le bureau de l'UNESCO à Kaboul

11.

LOCALISATION

Kaboul, Hérat, Mazar-el-Sharif, Jalalabad et kandahar

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Le bureau de l'UNESCO à Kaboul

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

Pendant cinq ans, le régime des Talibans a gouverné avec poigne l'Afghanistan, jusqu'à son expulsion vers la fin de 2001. A l'époque des Talibans, les femmes pour leur part ont durement ressenti la lourde chape de ce régime autoritaire ultra conservateur. Aux filles et aux femmes l'éducation à l'école était interdite ainsi que l'emploi hors de leur domicile. Sauf si elles étaient accompagnées d'un parent mâle, elle ne pouvaient pas marcher dans la rue ni prendre un taxi ni faire leur marché quotidien. L'héritage des Talibans consiste en une génération des femmes sans ou ayant peu d'instruction. Les taux d'analphabétisme dans ce pays battent tous les records du monde. Les femmes employées dans les entreprises nationales de presse comme productrices de radio et de TV, réalisatrices ou journalistes, sont revenues en force au travail après le départ des Talibans. La première femme apparue à la télévision nationale après la chute du régime taliban a été vue à l'écran quelques jours après la libération de Kaboul par les forces afghanes et coalisées. Dans le cadre de ses efforts tendant à relancer l'essor des femmes dans les médias et à leur offrir des occasions de formation spécifique, l'UNESCO contribué à la création d'une association professionnelle des femmes afghanes oeuvrant dans le secteur des médias. La première réunion, à laquelle soixante femmes ont pris part, a eu lieu à Kaboul. Elle a élu un comité directeur et élaboré un plan d'action de départ. Le groupe a décidé d'appeler l'association la Voix des femmes afghanes dans le paysage médiatique mondialisé (VAWGM). Cette association a été immatriculée en tant que ONG nationale. Un soutien conséquent de l'UNESCO a permis à la VAWGM d'installer un bureau au Centre culturel et des médias AINA à Kaboul. A l'heure actuelle, la VAWGM a trois cadres administratives à temps plein, une unité de publications destinées aux femmes (le magazine Malalai, le journal Seerat, etc.) et mis au point tout un éventail de formations. Elle étend sa zone d'activité au-delà de Kaboul, jusqu'à Bamiyan. Pour offrir davantage d'informations aux femmes des campagnes, elle a récemment lancé le mensuel Effat qui est diffusé dans toutes les régions du pays. Cependant, pour être réellement efficace dans l'appui apporté aux professionnelles de la radio, de la TV et de la presse écrite des autres grandes villes, telles Hérat, Kandahar, Jalalabad, Mazar-el-Sharif, la VAWGM doit y créer des sections et avoir des espaces de formation initiale et pour les séminaires dans chaque ville. Etant donné le caractère conservateur de la société afghane, il est important que les femmes disposent de leurs propres installations. L'objectif du projet consiste à aider ces bureaux à exister.

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES :

Les bénéficiaires principales de ce projet seront les femmes afghanes qui travaillent dans les médias nationaux ou locaux. Leur nombre est estimé à plus de mille, bien que les chiffres soient incertains. Ces femmes bénéficieront de mécanismes de soutien à la formation et de perspectives réelles de carrière. L'amélioration de leurs compétences professionnelles devraient à l'évidence leur permettre de réaliser des produits de meilleur qualité (programmes, journaux, etc.) pour les femmes d'Afghanistan, et dès, pour la société tout entière.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS : - installer des sections de l'association La Voix des femmes afghanes dans le paysage médiatique

mondialisé dans les villes de province comme Hérat, Jalalabar, Kanadhar, Mazar-el-Sharif.

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- mettre en place de petites structures pour la formation et l'organisation de séminaires pour les professionnelles des médias dans quatre villes de province.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT :

Les femmes, et particulièrement dans les campagnes, continuent de subir une grave discrimination dans la société afghane. Il est essentiel qu'elles trouvent leur place dans les médias, qu’elles soient en mesure qu'elles y ont un espace démocratique où elles peuvent exprimer leurs préoccupations et leurs problèmes. Les professionnelles des médias peuvent aider leurs sœurs pour apprendre à lire, saisir les occasions de s'instruire, comprendre leurs droits humains et améliorer la qualité de leur vie. L'objectif général de ce projet est d'apporter de la valeur ajoutée de telle sorte que les sujets intéressants les femmes soient mis en exergue et abordés, contribuant ainsi au développement national.

5. INVESTISSEMENTS : - petit équipement de formation (caméra, magnétoscope, etc.) - ordinateurs et imprimantes pour la formation - matériels pédagogiques - ameublement minimum - expert en formation.

6. RESULTATS :

- des sections de VAWGM équipées créées dans quatre provinces - quatre salles équipées pour des formations/séminaires/ateliers - des recyclages permanents et des activités de soutien à l'avancement professionnel mis en place - au moins vingt femmes formées par mois dans chaque section.

7. ACTIVITÉS ET PLAN DE TRAVAIL :

- la Voix des femmes afghanes dans le paysage médiatique mondialisé (VAWGM) identifie des locaux et du personnel dans quatre villes de province

- la VAWGM élabore des programmes de formation, en collaboration avec le Centre des médias AINA.

- le bureau de l'UNESCO à Kaboul identifie et procède à l'achat d'équipements et apporte son appui administratif et logistique.

8. CADRE INSTITUTIONNEL :

- La Voix des femmes afghanes dans le paysage médiatique mondialisé crée des sections. - le centre des médias AINA coordonne les sessions de formation. - Le bureau de l'UNESCO à Kaboul apporte son appui logistique et administratif en étroite

coopération avec la VAWGM.

9. VIABILITÉ A LONG TERME : La VAWGM est une ONG reconnue à l'échelle nationale et assistée financièrement par l'UNESCO et d'autres donateurs. Elle met à l'heure actuelle en place ses structures et sa base logistique à Kaboul et dans toute l'Afghanistan. La VAWGM deviendra d'autant plus autosuffisante que les recettes potentielles des cotisations iront croissant. Cependant dans le contexte économique difficile actuelle, l'association a besoin de soutien financier extérieur pour poursuivre son activité. L'UNESCO coopère avec la VAWGM pour mettre au point un business plan préparant l'autosuffisance à moyen terme.

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9. SUIVI DU PROJET : La faculté de journalisme de l'université de Kaboul pourrait être invitée par le PIDC à assurer une évaluation et un suivi indépendants du projet. 11. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :

La VAWGM a déjà été en visite dans plusieurs provinces et reçoit de bons échos de ses efforts méritoires. De plus, des évaluations à grande échelle ont été effectuées par des ONG internationales travaillant en Afghanistan qui concluent toutes sur la nécessité de soutenir les efforts des professionnelles des médias.

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

La VAWGM fera rapport tous les quatre mois, par l'intermédiaire du bureau de l'UNESCO à Kaboul.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

L'Afghanistan est un pays qui se bat pour construire un socle démocratique et des institutions qui encadrent la société civile. La VAWGM, bien qu'encore petite, représente un important enjeu dans ce processus. Sans le soutien de donateurs internationaux, de telles ONG ne sauraient survivre en Afghanistan. Ainsi, ce projet a un rôle de premier plan à jouer en contribuant à mettre en place les principes et les institutions démocratiques dans ce pays.

D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

Caméra enregistreur vidéo, magnétophone audio numérique etc. (x 4) 12 000 Ordinateurs/imprimantes (x 8) 10 000 Tableaux blancs, projecteurs aériens, etc. et fournitures pour la salle de cours (x 4) 8 000 Equipements et fournitures de bureau 2 000 Voyage (en province et vers Kaboul). 6 000 Rénovations (x 4 lieux). 8 000 Honoraires de formation et d’expertise (x 4 lieux). 12 000 Suivi du projet 1 000 TOTAL 59 000

2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) : Salaires du personnel (12 mois) Frais généraux

6 000 2 000

Communication/voyages 1 000 TOTAL: 9 000

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AFGHANISTAN

1.

TITRE

Création d'un centre de formation à la Radiotélévision d'Afghanistan

2.

NUMÉRO

PDC/23 AFG/02

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Electronique

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Formation et fonctionnement

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Nationale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Equipement et formation

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

96 000 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

81 000 dollars (des Etats-Unis)

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

La Radiotélévision d'Afghanistan

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

La Radiotélévision d'Afghanistan, le bureau de l'UNESCO à Kaboul et l'Institut d'Asie/Pacifique pour le développent de la radiodiffusion

11.

LOCALISATION

Kaboul, Afghanistan

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Le bureau de l'UNESCO à Kaboul

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

L'Afghanistan sort à peine de vingt-cinq ans de guerre et de destruction. Après la chute du régime des Talibans à la fin de 2001, une autorité de transition a été mise en place pour diriger le pays vers un régime démocratique. Cependant, la tâche du nouveau gouvernement est d'une extrême difficulté, étant donné l'insécurité qui prévaut en Afghanistan et la destruction complète des infrastructures, organismes et services. L'opérateur national de la radiodiffusion, la radiotélévision d'Afghanistan (RTA) a repris ses émissions après avoir cessé de transmettre des signaux de télévision et même la musique à la radio à l'époque des Talibans. La RTA a son siège à Kaboul, avec des stations provinciales qui quadrillent le pays. Son équipement est ancien, mais il fonctionne. En tant qu'unique vrai opérateur de radiodiffusion dans un pays où les taux d'analphabétisme sont élevés et les difficultés topographiques entravent la distribution de la presse écrite, la RTA joue un rôle clé dans la diffusion de l'information dans le pays. A l'heure actuelle, les médias sont dans une période transitoire. Des journaux et des magazines indépendants sont désormais diffusés, tandis qu'on planifie déjà la transformation de la RTA et de l'Agence nationale d'information, Bakhtar, en entreprises. Un séminaire international sur la promotion de médias indépendants et pluralistes organisé récemment par l'UNESCO a apporté son appui à ce processus. Ce projet envisage la création du premier centre de formation entièrement équipé à la RTA à Kaboul. La demande de formation est énorme, l'ensemble du personnel ayant besoin de requalification et de se réorienter avec les nouvelles techniques de radiodiffusion. Ils ont aussi besoin de se familiariser avec le rôle des médias dans une société démocratique et un plus grand accompagnement pour garantir la bonne compréhension de l'importance et la mise en application des principes de la liberté d'expression. Comme la RTA fonctionne à l'heure actuelle sur la base d'un budget zéro (sauf pour les charges récurrentes) le projet soumis au PIDC demande l'achat de la totalité de l'équipement, et la prise en charge de la rénovation et de la réhabilitation des salles de cours.

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES : Les principaux bénéficiaires de ce projet sont les quelques 2 500 ou davantage membres du personnel de Radiotélévision d'Afghanistan. Ils recevront des formations dans les domaines variés, y compris le savoir-faire professionnel (production radio/TV, journalisme, etc.), gestion, administration et connaissances collatérales. Un plan de formation articulé sera préparé pour assurer une approche intégrée. Le groupe cible final est, cela va de soi, le public afghan qui bénéficiera d'une meilleure offre de nouvelles et de programmes d'information.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

- créer un centre complètement équipé de formation professionnelle à la Radiotélévision d'Afghanistan

- offrir une formation intégrée de manière permanente, aux quelque 2500 membres du personnel de la RTA.

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4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT : En l'absence de formation et de requalification, on ne pourra pas améliorer la qualité et le volume de production des nouvelles, informations et variétés de la RTA. En améliorant les compétences professionnelles du personnel de la RTA, on peut atteindre des programmes éducatifs et relatifs au développement de meilleure qualité. Le centre de formation se propose aussi d'organiser des séminaires et des ateliers sur des sujets comme la liberté d'expression et le rôle d'une radiodiffusion de service public dans une démocratie. L'objectif principal de l'entreprise est faire de la RTA un véritable opérateur national de service public, indépendant sur le plan rédactionnel.

5. INVESTISSEMENTS : - équipement de radio et de TV numériques - ordinateurs et connexion à l'Internet - matériels pédagogiques - formateurs internationaux - matériaux pour la rénovation des locaux - préparation d'un plan national de formation intégrée.

6. RESULTATS - mise à disposition d'un centre de formation complètement équipé - offre d'un cadre de formation par la formation des formateurs - cours/séminaires/ateliers de formation permanente mis organisés pour le personnel de la RTA à

Kaboul et dans des villes de province - au moins 400 membres du personnel (production radio/TV, journalisme, formation des

formateurs, gestion d'entreprise médiatique, etc.) formés au cours de la première année

7. ACTIVITÉS ET PLAN DE TRAVAIL : - le bureau de l'UNESCO à Kaboul, l'Institut d'Asie/Pacifique pour le développement de la

radiodiffusion (AIBD) élaborent un plan commun d'équipement et de réhabilitation - l'AIBD et la RTA arrêtent un calendrier de formation intégrée - l'AIBD forme des formateurs de la RTA, arrête un calendrier et organise les formations - le bureau de l'UNESCO à Kaboul procède à l'achat d'équipements et à l'importation d'appareils.

Plan de travail Mois 1: élaboration du plan d'action, commande d'équipements, début de réhabilitation de l'immeuble Mois 2: réception de l'équipement, fin des travaux de rénovation, plan de formations

élaboré Mois 3: début et suite des formations. 8. CADRE INSTITUTIONNEL :

- la Radiotélévision d'Afghanistan mettra à disposition les installations (salles avec ameublement minimum) et prendra à sa charge les frais généraux.

- l'AIBD élabore le calendrier de formations intégrées, recrute des formateurs et assure la mise en œuvre des cours.

- le bureau de l'UNESCO à Kaboul achète les équipements à l'étranger et apporte l'appui logistique et administratif.

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9. VIABILITÉ A LONG TERME : La Radiotélévision d'Afghanistan est le seul opérateur national de radiodiffusion. Il s'assurera que le centre dispose du personnel nécessaire qui lui permette de fonctionner sans à-coup. 10. SUIVI DU PROJET : La BBC (British Broadcasting Corporation) qui a un bureau à Kaboul, pourrait être invitée par le PIDC a effectuer une évaluation indépendante. 11. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :

Le bureau de l'UNESCO est réellement conscient des besoins immenses de la Radiotélévision d'Afghanistan. Le projet soumet une requête introduite par la haute direction de la RTA et le ministère de l'Information et de la Culture au cours d'une rencontre avec le directeur du bureau de l'UNESCO à Kaboul.

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

La Radiotélévision d'Afghanistan soumettra tous les quatre mois un rapport sur les activités et l'évolution du projet, par l'intermédiaire du bureau de l'UNESCO à Kaboul et de l'AIBD.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

L'Afghanistan n'a jamais bénéficié de l'assistance du PIDC. Depuis 2001, la RTA a reçu l'appui de l'UNESCO, de la BBC, d'Internews, du Centre baltique des médias, d'IMPACS, de l'Agence américaine de développement international (USAID) et de plusieurs autres agences impliquées dans la formation et l'offre d'équipements. Cependant, le ministère de l'Information et de la Culture a demandé à l'UNESCO d'être la coordinatrice générale des activités de formation aux médias dans le pays. Le projet est la première étape dans cette démarche. L'aide du programme régulier de l'UNESCO est également envisagée pour cumuler avec toute allocation financière que le PIDC aura décidée.

D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) : Petit studio radio numérique (montage numérique, etc.) Mobilier minimum de montage TV (numérique) et caméras. Ordinateurs (10), LAN et imprimantes. Connexion à l’Internet par satellite Galaxy Formateurs internationaux. Fournitures de sale de classe Matériels didactiques (tableaux blancs, Data-show, etc.) Rénovations. Suivi du projet

15,00020,00015,0003,000

15,0003,0006,0003,0001,000

TOTAL: 81,000

2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) : Frais généraux (12 mois). Salaires du personnel (12 mois). Ameublement et installations.

5 0006 0004 000

TOTAL: 15 000

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163

CAMBODGE

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Association de l’Institut de communication du Cambodge et de l’Université royale de Phnom Penh

2.

NUMÉRO

PDC/23 CAM/01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Presse écrite et médias électroniques

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Développement des ressources humaines

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Régionale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Formation professionnelle (études supérieures de journalisme)

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

39 500 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

30 000 dollars

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Institut de communication du Cambodge (CCI) et l’Université royale de Phnom Penh

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

UNESCO

11.

LOCALISATION

Phnom Penh

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Responsable professionnel national du CCI, en collaboration avec l’ACI/Asie

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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164

B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

Au Cambodge, les médias sont dans une large mesure libres et pluralistes, bien que la presse écrite demeure particulièrement politisée. Il a fallu près de dix difficiles années pour que le journalisme cambodgien puisse atteindre son niveau de maturité. Devant le nombre croissant d’organes de presse, la formation en matière de journalisme devient un élément déterminant pour que les médias puissent jouer leur rôle dans le développement d’un Cambodge démocratique. Il est largement reconnu (à la fois par le gouvernement et les professionnels des médias) que le professionnalisme atteint à ce jour dans ce domaine résulte en grande partie de l’importante contribution de l’Institut de communication du Cambodge (CCI). C’est le seul institut de formation reconnu pour les journalistes cambodgiens ; il a pour tâche de maintenir au plus haut niveau le savoir-faire professionnel des journalistes. La majorité des étudiants du CCI souhaitent collaborer avec les organes de presse cambodgiens, ou y travaillent déjà. L’Institut a été créé grâce à un financement UNESCO/PIDC dans le cadre d’un fonds-en dépôt. Au cours d’une période de huit années, il a organisé environ 300 ateliers et séminaires de formation de courte durée, et instauré un cursus d’un an débouchant sur un certificat de journalisme, qui accueille chaque année 40 journalistes sélectionnés, en liaison avec les organes de presse. Depuis 1994, près de 4 000 stagiaires ont participé aux ateliers de formation et aux séminaires organisés soit par le CCI seul, soit en partenariat avec d’autres organismes. Outre l’ensemble des organismes cambodgiens de presse écrite et de l’audiovisuel, plusieurs ONG locales et internationales ainsi que divers départements ministériels ont participé aux programmes du CCI (et certains des participants ont même suivi plusieurs cours). L’un des objectifs principaux du CCI consiste à faire de celui-ci un Institut national de formation en matière de médias, dans un large éventail de disciplines couvrant les besoins exprimés dans ce domaine ; pour cela, il a prévu de s’associer avec l’Université royale de Phnom Penh (RUPP), afin de pouvoir délivrer des formations certifiées de haut niveau. Après avoir formé un noyau de base de journalistes qui possèdent un solide bagage professionnel, le CCI a pris la décision de concrétiser cette association en septembre 2002, en transférant l’Institut dans les locaux mêmes de l’Université. Il est ainsi devenu possible d’accréditer les qualifications obtenues dans le cadre de l’Institut dans les programmes de formation supérieure, et de conférer au certificat de journalisme délivré par le CCI la valeur de diplôme. Au Cambodge, où de nombreux journalistes ne peuvent faire la preuve de leurs qualifications (généralement, ces preuves ont été détruites ou perdues pendant la période des Khmers Rouges et les désordres politiques qui s’en sont suivis), la possibilité de pouvoir obtenir une qualification certifiée, outre l’acquisition d’une formation de haut niveau, permettrait aux journalistes cambodgiens de se savoir les égaux de leurs confrères de la région, au niveau le plus élevé de la qualification professionnelle. En outre, une telle association garantit sur le long terme la viabilité du CCI, dans la mesure où l’Université assurera la gestion de l’Institut, ; de ce fait, les fonds publics permettront d’assurer la poursuite des programmes de formation de l’Institut. Depuis septembre 2001, l’Université royale de Phnom Penh a créé le premier département de Médias et Communication, où 30 stagiaires qualifiés se sont inscrits. Le CCI sera associé à l’Université royale de Phnom Penh avec pour objectif le perfectionnement des journalistes en activité, alors que l’Université propose pour sa part des cours académiques au jeunes étudiants. L’Université considère que cette association s’avérera mutuellement bénéfique. L’intégration du CCI au sein de l’Université royale sera concrétisée à la fin de 2003. L’accord prévoit que les cours diplômants de l’Institut pour les journalistes en activité seront reconnus par l’Université, de telle sorte que ceux qui seront issus du programme de formation de l’Institut pourront être admis au cursus académique de l’Université. Or cela constitue un défi important pour l’Université, car les activités de son programme académique viennent à peine d’être lancés avec des ressources très limitées, et elle va devoir prendre en charge la gestion du CCI avec son programme

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régulier. Il n’en demeure pas moins que cette association est importante, car elle contribue concrètement à l’amélioration et au renforcement du niveau du journalisme au Cambodge. Ce projet est soumis au PIDC afin de permettre à l’Université royale de Phnom Penh et à l’Institut de communication du Cambodge de procéder à une association fructueuse, et faire en sorte que l’Université, en mettant en œuvre les moyens nécessaires pour organiser le cours diplômant, puisse faire du certificat délivré par l’Institut un diplôme universitaire obtenu après un cursus de deux ans.

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES : Ce projet s’adresse d’abord aux journalistes en activité au Cambodge. Il existe dans le pays environ 200 organes de presse écrite et plus de 20 stations de radio-télévision, ainsi que de nombreux journalistes free-lance ; en outre, le nombre de maisons production est en augmentation. Bien que les journalistes en activité soient les bénéficiaires directs du projet, celui-ci aura également un impact sur les étudiants de l’Université qui choisissent le journalisme comme thème de leurs études.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

a) Elever le certificat de journalisme du CCI au niveau d’un diplôme. b) Parvenir à une promotion annuelle de 30 diplômés parmi les journalistes en activité. c) Faire en sorte que l’Université royale de Phnom Penh (RUPP) prenne en charge la gestion de la

formation.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT : Renforcer le niveau de qualité des médias et accroître la capacité d’enquête des médias indépendants et pluralistes du Cambodge, éléments fondamentaux d’une démocratie durable.

5. INVESTISSEMENTS : Consultants pour la formation ; stages de formation pour les formateurs locaux ; atelier consacré à la mise au point du cursus ; matériel pédagogique pour le cours diplômant ; coût des auxiliaires pédagogiques.

6. RÉSULTATS :

Formation d’au moins cinq formateurs locaux chargés des cours diplômants au CCI/RUPP. Promotion annuelle de trente journalistes diplômés possédant un haut degré de compétences

professionnelles. Concrétisation de l’association entre le CCI et la RUPP par l’accréditation du diplôme.

7. ACTIVITÉS ET PLAN DE TRAVAIL :

Mois 1 : sélection des consultants pour la formation Mois 2 : stages de formation pour les principaux formateurs Mois 3 : atelier consacré à la mise au point du cursus Mois 3 et 4 : définition du matériel pédagogique (conception et révision) Mois 5 : sélection du premier le lot de stagiaires Mois 6 : début du premier cours diplômant Mois 8 : achèvement du premier cours diplômant et accréditation des diplômes Mois 9 : évaluation du projet.

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8. CADRE INSTITUTIONNEL : A la fin de 2003, la direction de l’Institut de communication du Cambodge sera totalement prise en main par l’Université. Le projet sera mis en œuvre par le CCI sous le contrôle de l’Université. La gestion de la formation sera placée sous le contrôle d’un Conseil consultatif où seront représentés les organes de presse, les organisations de journalistes et l’Université. Le personnel et les ressources de l’Institut et de l’Université seront associés pour exécuter le projet avec l’assistance technique de l’UNESCO.

9. VIABILITÉ A LONG TERME : Après la formalisation de son association, le CCI deviendra partie intégrante de l’Université royale de Phnom Penh. Les frais récurrents de l’Institut seront pris en charge par le budget de l’Université. Alors que les coûts du premier cours diplômant sont prévus dans le présent projet, la poursuite de ces cours sera financée par la combinaison des bourses offertes par les organes de presse et les inscriptions payées par les étudiants. Avec l’affiliation du CCI, l’Université prévoit également la création d’une station de radio (studio-école), qui devrait pouvoir générer quelques revenus au bénéfice du programme de formation. Le premier cursus académique de quatre ans entrepris par l’Université, en cours en ce moment, a pour objectif de fournir un premier groupe d’enseignants en journalisme. En outre, un certain nombre des membres de l’Université sont allés poursuivre à l’étranger leur formation en communication et journalisme. Ainsi, à l’issue des activités de ce projet, une équipe de formateurs locaux sera en mesure d’assurer dans les meilleures conditions le cours diplômant organisé conjointement par le CCI et l’Université royale de Phnom Penh.

10. SUIVI DU PROJET :

Le conseiller régional de l’UNESCO pour la communication et l’information assurera le suivi de ce projet en étroite collaboration avec le bureau de l’UNESCO à Phnom Penh et les organisations professionnelles concernées au Cambodge.

11. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES : Une évaluation tripartite (UNESCO/DANIDA et le gouvernement royal du Cambodge) réalisée en 1996, a reconnu l’importance de la contribution du CCI à l’amélioration de la qualité du journalisme au Cambodge. Une autre évaluation, conduite en 1999 par un consultant de l’UNESCO, M. Lin Neumann, dans le cadre général de l’évaluation des médias dans les pays en transition, a reconnu que le Cambodge avait besoin de pouvoir offrir à ses journalistes des moyens de formation professionnelle plus structurés et de niveau plus élevé ; aussi, il a fortement recommandé l’association du CCI à l’Université.

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE : Le CCI et l’Université fourniront des rapports de suivi tous les quatre mois.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ASSISTANCE FOURNIE PAR LE PIDC DANS LE PASSÉ :

Projet 510 CMB 62 ( Fonds-en dépôt/Danemark) : Institut communication du Cambodge, phase

III : Développement plan national de formation visant à inclure les médias et les sources d’information du Cambodge dans le cadre du plan national d’enseignement supérieur au sein de l’Université de Phnom Penh : 271 000 $. Le financement de ce projet a été fortement réduit de du fait le de l’annulation de l’accord-cadre avec DANIDA (août 2002).

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Projet PDC/20 CAM/01 – 353 CMB 01 : WMC – Demande d’équipement radio (Cambodge 2001) : améliorer la situation des femmes en encourageant leur prise de conscience grâce aux médias électroniques, et informer le public du rôle important qu’elles jouent dans la société : 27 000 $. Projet achevé.

Projet PDC/21 CAM/01 : Radio nationale FM 96 : accroître la participation communautaire et la qualité des programmes. Etendre l’éventail des choix proposés aux auditeurs en offrant un service de programmes qui n’est généralement pas celui des stations commerciales; améliorer la production par le biais de stages de perfectionnement, particulièrement dans le domaine de la production de programmes participatifs. Financement approuvé par la 45e session du Bureau du PIDC en décembre 2002.

ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES :

A l’origine, les activités prévues dans ce projet auraient pu être mises en œuvre dans le cadre du projet 510 CMB 62 financé par Danida. Malheureusement, l’annulation de l’accord-cadre avec Danida a réduit cette possibilité à néant. Depuis 2000, le CCI a organisé trois cours de journalisme d’un an, réunissant chacun une quarantaine de journalistes ; il est maintenant dûment associé à l’Université royale de Phnom Penh. C’est dans le cadre d’une action commune avec l’Université pour l’amélioration du cursus actuel de formation et celle des cours diplômant de deux ans, qui ont déjà commencé, que cette dernière peut apporter une crédibilité certaine aux programmes, et que ceux qui ont obtenu le diplôme du CCI peuvent être admis à poursuivre leurs études au sein de l’Université. Enfin, il convient de signaler qu’elle a établi un partenariat avec une université américaine, la Ohio State University, initiative qui ne pourra qu’être bénéfique au projet.

APPORT DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE PENDANT LA DURÉE DU PROJET : Le CCI offrira les locaux de formation et le personnel dans son nouveau bâtiment situé dans les locaux l’Université, et assurera la gestion et l’accréditation du cours diplômant en liaison avec l’Université royale du Cambodge.

AIDE SOLLICITÉE AUPRÈS DE SOURCES AUTRES QUE LE PIDC : Aucune.

D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

1. Consultant (définition des contenus de cours) 4 5002. Formateurs 10 0003. Voyages d’étude pour les formateurs 7 0004. Coûts des programmes de formation (y compris l’atelier de définition des contenus)

7 500

5. Suivi du projet 1 000TOTAL 30 000

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2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) :

1. Soutien logistique administratif 2000 2. Fournitures et matériels 20003. Salaires du personnel 40004. Rédaction de rapports sur le projet 500TOTAL 9 500

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INDE

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Formation à l’étude sur la convergence des médias

2.

NUMÉRO

PDC/23 IND/01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Information

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Renforcement des ressources humaines et recyclage

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Nationale, avec orientation sous-régionale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Equipement, expertise

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

65 000 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

28 000 dollars

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Institut indien de communication de masse (IIMC) Aruna Asaf Ali Marg, New Delhi-110 067

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

Institut indien de communication de masse

11.

LOCALISATION

IIMC, New Delhi ; d’autres centres de formation pourront être envisagés le cas échéant.

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Prof. B.P. Sanjay, directeur de l’IIMP, New Delhi, en liaison avec l’ACI/Asie

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

La convergence des nouvelles technologies de la communication est en passe d’opérer une percée notable au sein des médias. Dans ce scénario, ce ne sont plus les caractéristiques spécifiques d’un média particulier qui déterminent le développement des moyens de communication de masse. Cette convergence a ouvert de vastes horizons à la télévision, à la radio et à l’Internet. On peut également observer ce phénomène de convergence entre la presse écrite et les médias électroniques. Il n’est donc pas surprenant qu’aujourd’hui, la plupart des principaux journaux puissent également être lus sur le réseau Internet. Les télécommunications, les médias et les technologies de l’information font appel à toute la souplesse qu’offre la technologie numérique pour offrir leurs services à l’extérieur de leur domaine traditionnel, à une échelle de plus en plus internationale, voire planétaire. La société indienne se met rapidement à l’heure des nouvelles technologies. Elle se dirige déjà, d’un pas allègre, en direction d’une e-gouvernance et d’un e-commerce. Pour autant, même dans un tel scénario de mutation, où les médias électroniques semblent être en position dominante, l’importance de la presse écrite et de l’édition n’a pas diminué. Pour les informations importantes et les analyses approfondies, les gens font toujours confiance au document écrit et continueront à le faire. Dans les médias, toute crainte de voir la presse remplacée par la télévision ou l’Internet semble hors de propos, ainsi que cela ressort de la croissance continue du secteur de la presse écrite en Inde. La presse et l’édition continueront à servir une démocratie dynamique pendant longtemps encore, en garantissant la transparence et la responsabilité dans les affaires publiques et en sauvegardant les droits des citoyens. La philosophie de ce projet s’articule sur l’émergence d’un nouvel environnement médiatique dans lequel les nouveaux modes d’action des médias et les nouvelles technologies de l’information et de la communication peuvent de plus en plus servir à des applications de masse, inclure l’interactivité et, chaque fois que cela est possible, offrir une autre forme de contenu et de discours. Toutefois, les progrès enregistrés dans ce secteur se limitent à des avancées technologiques, sans que soient vraiment pris en compte les besoins en matière de formation et d’accroissement du niveau de connaissances. L’Institut de formation prend en compte l’évolution continue du paysage médiatique en élaborant de nouveaux programmes et modules de formation. Le présent projet sollicite l’assistance du PIDC afin de permettre à l’IIMC de proposer à ses étudiants une formation pratique axée sur la maîtrise des nouvelles technologies. Il procédera également à l’analyse des politiques conduites dans ce domaine afin de renforcer la capacité des nouveaux médias à favoriser la participation communautaire, par le biais de programmes de formation destinés aux journalistes et communicateurs débutants ou en activité, ainsi qu’à des stagiaires issus de la société civile. Ce projet porte sur l’acquisition d’un équipement axé sur la formation aux technologies multimédias. L’IIMC disposant déjà de studios-écoles et d’une petite infrastructure d’imprimerie, il conviendra d’étudier l’intégration de ce matériel et des logiciels au sein des locaux de l’Institut : il songe à des nœuds multimédias avec connectivité LAN et WAN. Le réseau en place a été conçu dans la perspective de vidéoconférences et de l’enseignement à distance ; dans le même esprit, il pourra envisager d’organiser des sessions interactives de formation en ligne, en temps réel, à l’intention d’étudiants et de stagiaires qui se trouvent dans des régions éloignées.

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2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES : Les journalistes et communicateurs débutants et en activité appartenant aux secteurs de l’administration, des médias et de la société civile, en Inde et dans les régions qui entrent dans la zone d’action de l’Inde : SAARC, ASEAN et CIS.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

a. Etre en mesure d’assurer annuellement la formation d’au moins 50 étudiants de première

année, dans le domaine de la convergence des médias et des nouvelles technologies. b. Former des journalistes et des spécialistes de la communication. c. Assurer la formation d’étudiants issus des pays en développement au journalisme axé sur le

développement.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT : Renforcer la démocratie en termes de communication en faveur de l’égalité et de la participation, et favoriser le pluralisme en faisant appel à toutes les ressources du nouveau paysage médiatique.

5. INVESTISSEMENTS :

a. Assistance à l’installation du matériel et du réseau numérique. b. Etude du plan de formation aux nouvelles technologies. c. Recrutement de consultants chargés de mettre en service le réseau et le matériel informatique.

6. RÉSULTATS :

a. Programme régulier de formation sur la convergence et les nouvelles technologies. b. Promotion annuelle de 50 professionnels diplômés.

7. ACTIVITÉS ET PLAN DE TRAVAIL :

Mois 1 : recrutement des experts

Mois 2-3 : analyse des besoins en matière de formation Mois 3 : élaboration des cursus de formation Mois 4 : spécification des équipements, acquisition, installation et rapport de suivi Mois 5-6 : mise au point des modules de cours Mois 7 : contrôle des modules de cours dans le cadre d’ateliers spécialisés Mois 8 : révision des modules de cours Mois 9 : début du premier programme régulier de formation et rapport de suivi Mois 12 : évaluation du projet.

8. CADRE INSTITUTIONNEL :

L’Institut indien de communication de Masse (IIMC) est une académie de formation pour les Services indiens de l’Information. Il offre des diplômes d’études supérieures dans les disciplines du journalisme, de la publicité, des relations publiques et des médias audiovisuels, et organise des cours diplômants en journalisme pour le développement à l’intention des journalistes issus des pays en développement (la 39e session est actuellement en cours). L’IIMC collabore plus particulièrement avec les institutions situées dans les Etats du Nord-Est, région où le niveau de formation professionnelle n’est pas significatif. Avec plus de trente-six ans d’expérience en formation dans le domaine des médias, l’IIMC assurera la mise en œuvre de ce projet. Sa réputation et son bilan d’activité aussi bien dans la région qu’au niveau international sont incontestables.

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9. VIABILITÉ A LONG TERME :

Les activités débuteront dans le cadre du projet, et seront par la suite intégrées dans l’ensemble des activités régulières de l’Institut.

10. SUIVI DU PROJET : Il existe à l’IIMC des mécanismes suffisants qui garantissent la réalisation des objectifs du projet. Toutefois, si cela apparaît nécessaire, l’UNESCO pourra, en liaison avec l’Institut, désigner une agence chargée d’en assurer le suivi.

11. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES : Tous les cours de formation aux données à l’IIMC font l’objet d’une évaluation par leurs participants ; elles peuvent être consultées. Les activités prévues dans le cadre de ce projet seront évaluées dans les mêmes conditions.

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE : L’Institut présentera des rapports d’activité tous les trimestres ou selon toute autre périodicité ; ils incluront, si nécessaire, les appréciations des stagiaires.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ASSISTANCE FOURNIE PAR LE PIDC DANS LE PASSÉ :

Aucune.

ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES : L’IIMC a été autorisé par son ministère de tutelle à demander le statut d’université, ce qui va entraîner des changements significatifs dans la nature et la qualité de ses programmes. En outre, il prévoit d’établir des accords la collaboration avec des centres d’enseignement situés dans la région et à l’étranger, pour de bénéfiques échanges d’expériences. L’un des projets sur lesquels il travaille porte sur la création d’un centre consacré aux nouveaux médias et aux nouvelles politiques de communication. Le projet soumis aujourd’hui renforcera sa capacité à créer ce centre. En outre, le directeur, qui collabore à une enquête nationale sur les besoins de l’industrie de la communication face aux problèmes de l’éducation à distance, a conçu un plan dans le cadre duquel l’IIMC deviendra un important centre de formation pour les formateurs, appelé à jouer le rôle de principal centre de documentation dans la région. Ce projet renforcera sa capacité à proposer une formation dans un environnement de convergence des médias. Un poste de doyen a été prévu à cet effet pour la planification et la mise en œuvre des diverses activités. L’on se dirige également vers la conclusion d’un mémorandum d’accord avec des universités comme celle de Medill (USA), qui possède une large expérience en matière de formation de journalistes.

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AIDE SOLLICITÉE AUPRÈS DE SOURCES AUTRES QUE LE PIDC : Aucune.

D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

1. Equipement (nodules multimédia, LAN & WAN, de vidéoconférence, logiciels

20 000

2. Experts (contenu de cours et formation) 6 0003. Evaluation des besoins en matière de formation 1 0004. Suivi du projet 1 000TOTAL 28 000

2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) :

1. Personnel 12 000 2. Bourses de formation 12 0003. Frais généraux 12 0004. Rédaction de rapports sur le projet 1 000TOTAL 37 000

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TADJIKISTAN

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Centre de documentation de l’Union des journalistes

2.

NUMÉRO

PDC/23 TAD/01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Médias indépendants (presse écrite et audiovisuelle)

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Développement des ressources humaines

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Nationale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Formation, équipement

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

42 000 (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

34 500 dollars

9.

BÉNÉFICIAIRES DU PROJET

200 journalistes indépendants locaux et 25 fonctionnaires gouvernementaux

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

Comité exécutif de l’Union des journalistes

11.

LOCALISATION

Tadjikistan

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Hayot Davlatov, président de l’Union des journalistes du Tadjikistan

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

La constitution du Tadjikistan garantit la liberté de parole et la liberté de la presse. Toutefois, dans les faits, le gouvernement limite sévèrement ce droit. Il exerce un contrôle sur les médias à la fois ouvertement, par le biais de la réglementation, et indirectement grâce à des mécanismes tels que des “conseils amicaux” donnés à des reporters quant aux événements qu’il convient de ne pas couvrir. En outre, il a la maîtrise des presses et de leur approvisionnement en papier, des médias audiovisuels, et il finance la quasi-totalité des publications et des productions. Le manque d’équipements modernes dont souffrent les agences de presse et les organismes de radio-télévision indépendants ont pour effet de limiter l’action de ces médias. Le réseau Internet compte un seul fournisseur d’accès dans le pays, mais le prix élevé des abonnements et une capacité limitée font qu’il demeure hors de portée pour la plupart des journalistes. Par conséquent, les données d’analyse sont souvent basées sur des informations dépassées. Or, le nombre de médias indépendants a poursuivi son expansion au cours de ces dernières années. Plus de 20 journaux privés sont publiés aujourd’hui dans le pays, bien que seul un petit nombre d’entre eux traitent d’événements importants. Il existe un réseau national de télévision géré par l’administration gouvernementale. Ses stations de province couvrent les événements de portée locale sous l’angle officiel. Quelque 25 stations de télévision privées sont réparties dans le pays, mais elles ne sont pas toutes opérationnelles, et à peine quelques-unes peuvent être considérées comme réellement indépendantes. Certaines d’entre elles sont équipées d’un studio. Il n’est pas rare que des journalistes soient sujets aux harcèlements, à l’intimidation et à la violence. Il arrive que ce soit le fait des autorités gouvernementales. Une connaissance insuffisante de leurs droits ne permet pas aux professionnels des médias de jouer le rôle plus actif de “chiens de garde de la société”, ce qui a pour conséquence de conduire les éditeurs et les journalistes à pratiquer l’autocensure par peur des représailles. Prévoir un changement significatif à court terme de la situation paraît pratiquement hors de question. L’Union des journalistes vise à contribuer au développement de médias puissants et indépendants au Tadjikistan en mettant en place un centre de documentation des journalistes. Celui-ci devra être doté d’un matériel moderne permettant aux professionnels des médias de maîtriser la technologie informatique, d’avoir accès aux dépêches de l’actualité internationale par le biais d’Internet et de pouvoir utiliser sans frais un matériel de photocopie. Une bibliothèque juridique devra être constituée, avec une documentation internationale et locale portant sur le droit et la réglementation des médias, la démocratie, les droits de l’homme, la liberté de la presse et de la parole etc. C’est l’équipement de ce centre et l’aménagement de sa bibliothèque qui sont demandés au PIDC. Par ailleurs, cinq sessions de formation sur la réglementation des médias et la sécurité des journalistes seront organisées dans les centres régionaux du pays, à l’intention d’une centaine de participants. Le projet prévoit également la tenue de cinq tables rondes auxquelles participeront 50 professionnels des médias et 25 responsables gouvernementaux. L’Union des journalistes publiera un bulletin mensuel : “Le Miroir des médias tadjiks”, qui sera distribué gratuitement aux organismes tadjiks de communication, aux institutions gouvernementales et aux ONG, aux facultés de journalisme, aux bibliothèques ainsi qu’aux centres de documentation des ONG. La mise en œuvre de ce projet vise à donner un nouvel élan aux organes de communication dans le cadre de la démocratisation du pays.

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2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES : Les retombées de ce projet bénéficieront aux journalistes tadjiks des médias indépendants et gouvernementaux.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

installer un centre de documentation pour les journalistes tadjiks, comportant une bibliothèque juridique et un accès à l’Internet ;

organiser cinq sessions de formation de deux jours consacrées à la réglementation des médias et à la sécurité professionnelle ;

organiser cinq tables rondes sur le thème : “Médias et gouvernement : partenaires ou concurrents ? ” (toutes régions).

lancer la publication mensuelle : “Le Miroir des médias tadjiks”.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT :

Favoriser le développement de médias forts et indépendants au Tadjikistan en facilitant leur accès aux sources d’information.

Renforcer les compétences juridiques et professionnelles des journalistes. Encourager les interactions entre les représentants des médias et les organismes gouvernementaux.

5. INVESTISSEMENTS :

Pour atteindre ses objectifs, le projet prévoit les investissements suivants :

Local de trois pièces pour le centre de documentation (mise à disposition locale). Ordinateurs (quatre Pentium IV : trois sont demandés, un est en service ; imprimante et

photocopieuse : ces deux derniers équipements sont financés par une subvention locale), et mobilier (une partie est demandée, une autre est déjà en place) pour le centre Internet.

Des sessions de formation de deux jours seront organisées par des journalistes qualifiés. Mobilier, documentation juridique et autres équipements pour la bibliothèque sont demandés. Local destiné à la formation et aux tables rondes (offert à Douchanbe et loué dans les régions,). Véhicule et carburant (location pour 12 mois) pour les responsables du projet. Edition du “Miroir des médias tadjiks” par Nodir Publishers (budget requis).

6. RÉSULTATS :

Conception d’un nouveau module de formation pour une session de deux jours sur le droit et la

sécurité. Formation de 100 journalistes tadjiks visant à les sécuriser dans l’expression de leurs opinions sur

les différents aspects de la vie politique et sociale du pays. Organisation de réunions groupant 50 journalistes et 25 fonctionnaires responsables des questions

de presse afin d’étudier les problèmes et rechercher des solutions. De telles réunions sont utiles aux deux parties afin d’éviter les malentendus dans le cadre de leurs rapports.

200 journalistes tadjiks pourront consulter la bibliothèque juridique. 100 journalistes recevront une formation et auront un libre accès à l’Internet. Diffusion de 300 exemplaires du “Miroir des médias tadjiks”. Ce bulletin publiera des articles

consacrés à la situation actuelle des médias au Tadjikistan, aux violations des droits des journalistes, aux nouvelles réglementations dans le domaine de la communication etc.

7. ACTIVITÉS ET PLAN DE TRAVAIL :

Cinq sessions de formation de deux jours et cinq tables rondes dans les principales villes du Tadjikistan.

Constitution d’une bibliothèque juridique dans le cadre du entre de documentation des journalistes.

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Installation de l’Internet dans le cadre du centre. Libre accès des journalistes à l’Internet. Edition et diffusion de 12 numéros du “Miroir des médias tadjiks”. Présentation de rapports sur le déroulement des activités du projet tous les quatre mois.

Mois 1 : remise en état des locaux du centre de documentation ; acquisition des équipements, du

mobilier et de livres ; installation du mobilier et de l’équipement ; finalisation du plan de travail et briefing du personnel ; début de l’élaboration du module de formation et publication mensuelle du “Miroir des médias tadjiks”.

Mois 2 : définition de la liste des participants au séminaire de formation et aux tables rondes ; ouverture du centre de documentation aux journalistes ; mise à disposition des journalistes de toute la documentation juridique nécessaire à leur travail (sur une base permanente) ; début de la formation à l’utilisation de l’Internet, avec un libre accès pour les journalistes (sur une base permanente).

Mois 3 : organisation de sessions de formation à Douchanbe, Kulyab, Khujand, Krorugh et Kurgan-Teppa (3e, 5e, 7e, 9e et 11e mois ).

Les rapports d’activité seront établis sur une base quadrimestrielle, et le rapport financier final sera soumis à l’issue du 12e mois. 8. CADRE INSTITUTIONNEL :

L’Union des journalistes du Tadjikistan a été fondée en 1959, sous l’égide de l’Union des journalistes de l’URSS. Depuis 1992, elle est devenue une ONG indépendante qui compte plus de 1 000 journalistes des médias privés et gouvernementaux. L’Union est membre de la confédération internationale des associations de journalistes. Le présent projet sera mis en œuvre par l’Union, qui dispose du personnel qualifié pour ce faire. Deux formateurs professionnels ont reçu une formation de formateurs en matière d’enseignement pour adultes et disciplines associées, et possèdent une expérience de formation de trois à cinq ans. Ils auront à mettre en œuvre les séminaires prévus dans le cadre du projet. L’Union bénéficie également de la collaboration d’un juriste hautement qualifié pour gérer sa bibliothèque. Il sera appelé à donner des consultations juridiques gratuites à plus de 200 journalistes tadjiks pendant la durée de l’opération. Un spécialiste en informatique sera recruté pour former les journalistes à l’exploitation de l’Internet deux heures par jour, deux fois par semaine. Le centre sera installé dans les bâtiments de la maison d’édition Sharqi Ozod, où sont situées la plupart des organismes de presse écrite du pays. Les locaux seront mis gratuitement à disposition par l’éditeur, dans le cadre de sa contribution au projet. Babilon-T (ISP) fournira un accès au service Internet à 64Mb/sec. La Commission nationale pour l’UNESCO représentée par Mme Lola Dodkhudoeva assurera la coordination des activités du projet en liaison avec le conseiller régional de l’UNESCO pour la communication et l’information.

9. VIABILITÉ A LONG TERME :

A l’issue de la période prévue pour le financement par le PIDC, le centre de documentation poursuivra ses activités. La bibliothèque sera à la disposition de ses utilisateurs, alors que le centre Internet couvrira une partie de ses dépenses en offrant des services à titre onéreux. Mais dans le même temps, les étudiants de départements de journalisme des universités, ainsi que les journalistes des médias indépendants nouvellement créés continueront à bénéficier gratuitement des services du centre. L’Union poursuivra la publication du “Miroir des médias tadjiks” avec le même tirage que pendant la période de financement du projet par le PIDC.

10. SUIVI DU PROJET : L’association Counterpart Tajikistan est recommandée à l’UNESCO pour assurer le contrôle de suivi du projet. Elle possède un important réseau de centres d’appui à la société civile dans la capitale et

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dans les quatre centres régionaux du pays, avec des spécialistes hautement qualifiés dans les activités de mise en œuvre et de contrôle des projets.

11. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :

Non spécifiées.

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

L’Union présentera tous les quatre mois à l’UNESCO des rapports sur l’état d’avancement du projet. Le rapport final et financier sera soumis un mois après la fin de la période de financement par le PIDC.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ASSISTANCE FOURNIE PAR LE PIDC DANS LE PASSÉ : Non spécifiée. ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES : Les membres de l’Union ont participé activement à des études réalisées en 2000 par le réseau suisse CIMERA et par l’OSCE sur l’état des médias au Tadjikistan. A l’issue de ces enquêtes, l’Union a organisé un séminaire pour les journalistes sur le thème de la liberté de la presse au Tadjikistan, sponsorisé par le Global Project de l’AED, ainsi qu’une série de séminaires dans cinq centres régionaux, avec le concours de la Commission démocratie de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique. La même année, l’Union a conçu des sessions de formation de trois jours consacrées à l’expérience professionnelle et à la formation juridique, qui se sont tenues dans les régions montagneuses les plus reculées du pays, en collaboration avec l’Association nationale des médias indépendants du Tadjikistan et l’OSCE. La quasi-totalité des participants à ces séminaires ont approuvé l’idée de la création d’un centre de documentation dans la capitale, susceptible de leur offrir une documentation appropriée de haute qualité, ainsi que des services techniques. APPORT DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE PENDANT LA DURÉE DU PROJET : La contribution totale de l’Union à ce projet s’élève à l’équivalent de 5 575 dollars. Elle porte sur de l’équipement, les frais relatifs à l’édition du bulletin et les honoraires versés aux auteurs, le véhicule qui servira aux activités du projet, et une part des dépenses entraînées par l’organisation des sessions de formation à Douchanbe. La maison d’édition Shakqi Ozod a accepté de mettre gratuitement trois pièces à la disposition du centre de documentation (ce qui équivaut à 1 800 dollars par an). AIDE SOLLICITÉE AUPRÈS DE SOURCES AUTRES QUE LE PIDC : L’Union a reçu 8 343 dollars de la Commission démocratie de l’ambassade des Etats-Unis afin de préparer 10 formateurs chargés d’organiser les sessions de formation dans tout le pays. Elle a également reçu une aide de 643 dollars du PNUD et 920 dollars du Global Project de l’AED pour conduire un séminaire pour les journalistes consacré à la liberté de la presse au Tadjikistan. L’OSI a couvert les frais relatifs divers projets de l’Union : la publication de la Déclaration universelle des droits de l’homme en tadjik, l’édition des brochures intitulées “ La presse et le marché” et “Le Guide des journalistes”.

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D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

Total 34 500 2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) : Rubriques Coût

unité Total Rubriques Coût

unit Total

1 2e locat. salle de cours 30 60 7 1 scanner 180 180

2 20 kits de mat. didactique 2 40 8 12 véhicule 120 1 440

3 1 ordinateur Pentium IV 950 950 9 12 salaire dir/rédac du bulletin

90 1 080

4 1 imprimante LaserJet 1200 450 450 10 12 honoraires des auteurs du bulletin

50 600

5 1 photocopieur Canon 750 750 11 12 loc. centre de documentation

150 1 800

6 1 onduleur APC 500 150 150 7 1 scanner 180 180

Total 7 500 TOTAL GENERAL : : 42 500

Rubriques Coûtunité

Total Rubriques Coût unité

Total

1 Cours de format ion 1 200 6 000 2 cartouches pour imprimante 70 140

2 4 ordinateurs Pentium IV 950 3 600 3 bibliothèque

1 imprimante LaserJet 1200

450 450 fournitures et livres 3 290

1 photocopieur Canon 750 750 abonnements : presse locale et internationale

850

1 télécopieur Panasonic 350 350 4 12 fournit. de bureau 90 1 080

2 cartes informatiques 200 400 5 Communications 1 télécopieur modem 150 150 12 Internet « en ligne » 500 6 000 1 connexions réseaux 170 170 12 téléphone :fax 45 540 4 onduleur APC 600 170 680 6 12 Publication du

bulletin 120 1 440

5 filtres 20 100 7 Suivi 300 1 200 1 scanner 180 180 8 Honoraires 1 récepteur TV 350 350 12 bibliothécaire 90 1 080

1 récepteur TV Sony 550 550 12 gestionnaire du centre Internet

100 1 200

1 magnétoscope vidéo 120 120 12 aide bibliothécaire 70 840 25 cassettes vidéo 2 50 12 coordinateur/projet 110 1 320 3 cartouches pour Canon 130 390 9. Suivi du projet 1 000

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AMERIQUE LATINE ET LES ILES CARAIBES

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Renforcement et promotion de la liberté d’expression et de la presse

2.

NUMÉRO

PDC/23 RLA/04

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Promotion de la liberté d’expression et de la presse

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Régionale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Financière

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

172 800 dollars( des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

31 000 dollars (des Etats-Unis)

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

L’Institut interaméricain des droits humains

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

L’Institut interaméricain des droits humains

11.

LOCALISATION

Mexique, Amérique centrale et République Dominicaine

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

L’Institut interaméricain des droits humains

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

Depuis 1997, l’Institut interaméricain des droits humains (IIDR) organise des activités destinées à

promouvoir le contenu et la mise en œuvre de l’article XIII de la Convention américaine sur les droits humains, et il s’est assigné pour rôle d’être une organisation de référence spécialisée dans ce domaine dans cette hémisphère. L’essentiel des activités que l’IIDR a mené à bien concernent (i) six séminaires régionaux intitulés Médias et société démocratique (1996-1999 – AECI) ; (ii) deux projets pilotes de formation à l’intention des juges, législateurs, journalistes et représentants de la société civile, sur le Système interaméricain des droits humains et la liberté d’expression, au Venezuela et au Paraguay (2000-2001 avec la fondation Robert R. McCormick) ; (iii) six études préliminaires sur le statut de la liberté d’expression et un forum intitulé Système interaméricain des droits humains et liberté d’expression en Amérique centrale (23-24 août 2001 – Prodeca) ; et (iv) six essais préliminaires destinés à élaborer un système d’indicateurs des progrès de la liberté d’expression en Amérique centrale (2001 – avec la fondation Ford). Ces activités illustrent la persistance d’un certain nombre d’obstacles à l’exercice de la liberté d’expression et de la presse, dont les entraves suivants :

1. l’existence des dispositions légales – telle l’infraction criminelle dite desacato - qui

autorisent de poursuivre les journalistes et les médias qui font état ou expriment une opinion sur les errements des pouvoirs publics.

2. l’existence des dispositions légales qui entravent l’accès à l’information détenue par les institutions publiques.

3. plusieurs juges et juges de cour suprême, procureurs et avocats généraux sont ignorants des normes et jurisprudence internationales applicables à la liberté d’expression et de la presse.

4. l’existence de pratiques - touchant à la fiscalité, à la répartition de la publicité institutionnelle, etc. - qui confinent à des manières de pression malhonnêtes, directes et indirectes sur les entreprises de presse.

5. la persistance de menaces (appliquées, dans certains cas) d’usage de la force contre des journalistes, ce contre quoi aucune protection légale efficace n’existe et qui restent impunies.

L’identification des problèmes et les bons résultats obtenus grâce aux efforts déployés auparavant ont conduit l’IIDR à élaborer un programme régional destiné à rechercher et promouvoir des solutions à ces problèmes, et aussi à former les acteurs principaux aux normes afférentes instaurées au sein du Système interaméricain des droits humains.

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES :

Le projet est destiné pour l’essentiel :

(i) aux journalistes directeurs des entreprises de

presse, et (ii) aux pouvoirs publics : exécutif, législatif et

judiciaire (magistrats, juges) , bureaux des médiateurs des droits humains, chefs d’administrations locales et hommes politiques ;

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182

(iii) aux représentants de la société civile et aux enseignant etc.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

(i) réaliser des études au Mexique et en République Dominicaine sur la législation

nationale portant sur la liberté d’expression, identiques à celles déjà effectuées dans les pays d’Amérique centrale.

(ii) diffuser l’information sur les normes du Système interaméricain de protection des droits humains relatives à la liberté d’expression et de la presse, auprès des principaux acteurs (de la vie publique) d’Amérique centrale, du Mexique et de la République Dominicaine.

(iii) promouvoir l’incorporation des normes relatives à la liberté d’expression du Système interaméricain dans les législations nationales.

(iv) encourager le dialogue entre les différents secteurs dans les pays et dans la région, portant sur les cadres légaux qui sous-tendent la liberté d’expression et de la presse.

(v) proposer des solutions acceptées par les différentes parties, et (vi) contribuer à informer les journalistes et les directeurs des entreprises de presse sur leurs

droits relatifs à la liberté d’expression et de la presse.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT : Promouvoir les normes légales internationales relatives à la liberté d’expression et de la presse en Amérique centrale, au Mexique et en République Dominicaine, par la formation, l’organisation de réseaux et la diffusion de l’information.

5. INVESTISSEMENTS :

(i) compléter les études de diagnostic déjà effectuées dans six pays d’Amérique centrale par deux autres sur l’état de la législation relative à la liberté d’expression et de la presse au Mexique et en République Dominicaine.

(ii) identifier seize acteurs majeurs dans chaque pays (Mexique, République Dominicaine et six pays d’Amérique centrale) en vue de mettre en place un réseau de débat, promotion et diffusion de la législation relative à la liberté d’expression et de la presse.

(iii) former ces acteurs préalablement identifiés aux normes juridiques régissant la liberté d’expression.

(iv) promouvoir, parmi les membres du réseau, l’engagement en faveur des réformes juridiques et les politiques publiques proposées pour améliorer la liberté d’expression et de la presse.

(v) promouvoir les relations entre ces acteurs principaux, l’UNESCO et les organes du Système interaméricain de protection des droits humains.

6. RÉSULTATS :

(i) un manuel de normes juridiques de protection de la liberté d’expression dans le Système interaméricain de droits humains, que doit produire le bureau du rapporteur pour la liberté d’expression de la Commission interaméricain sur les droits de l’homme.

(ii) la formation de cent acteurs majeurs (fonctionnaires, législateurs, juges, journalistes, militants des droits humains) d’Amérique centrale, du Mexique et de la République Dominicaine) aux questions relatives à la liberté d’expression et de la presse dans la région.

(iii) un cadre d’actions concrètes en faveur des réformes juridiques et des choix publiques propres à améliorer la défense et la promotion de la liberté d’expression dans la région.

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(iv) huit études nationales (six pays d’Amérique centrale, le Mexique et la République Dominicaine) et une régionale sur l’Amérique centrale sur l’état de la liberté d’expression et de la presse.

(v) la conception et le développement d’une page web, libre d’accès, pour en diffuser les résultats.

7. ACTIVITÉS : 1 Etudes 1.1 effectuer deux études nationales sur l’état de la législation relative à la liberté

d’expression au Mexique et en République Dominicaine, pour compléter les six autres études effectuées en Amérique centrale.

2 Formation

2.1 organisation de huit forums nationaux (un par pays) réunissant des acteurs majeurs

(juges, législateurs, société civile, journalistes, directeurs d’entreprises de presse, etc.) qui seront formés dans ce domaine et contribueront à valider les rapports nationaux et à proposer des stratégies d’action dans leurs pays respectifs et dans la région dans son ensemble.

2.2 organisation d’un séminaire régional, auquel participera le rapporteur pour la liberté d’expression de la Commission interaméricaine sur les droits humains, pour débattre des problèmes de la liberté d’expression dans la région à la lumières des normes du Système interaméricain, et pour présenter le manuel du bureau du rapporteur.

3 Production

3.1 publication d’un manuel rédigé par le bureau du rapporteur pour la liberté d’expression. 3.2 rédaction d’une proposition de cadre d’actions concrètes en faveur de la promotion de la liberté

d’expression et capables d’assurer l’adoption de normes juridiques du Système interaméricain de protection des droits humains dans la législation nationale.

4 Diffusion

4.1 concevoir la partie du site web de l’IIDR consacrée à la liberté d’expression, dotée de liens électroniques et de la documentation produite par diverses activités institutionnelles ainsi que les résultats de l’exécution du projet (rapports nationaux, études comparatives) et toute l’information importante du point de vue des droits humains sur ce sujet.

6. PLAN DE TRAVAIL :

Activités 2002 – 2003

3

4

5

6

7

8

9

10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 8

1. Rapports nationaux 1.1. Identification de consultants en République Dominicaine et au Mexique

1.2. Compilation des rapports

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1.3. Réception et édition des rapports

2. Manuel du bureau du rapporteur

Vulgarisation des principes Mise en page Impression 3 Séminaires nationaux 3.1 Sélection des participants 3.2 Organisation des séminaires 4. Séminaires régionaux 4.1. Préparation de la proposition de cadre

4.2 Sélection des participants 4.3 Organisation des séminaires 5. Création d’un site web 5.1 Conception d’une page web 5.2 Insertion des résultats sur la page web

9. CADRE INSTITUTIONNEL : L’Institut interaméricain des droits humains est une institution universitaire autonome internationale, créée en 1980 au terme d’un accord entre la Cour interaméricaine des droits humains et la République de Costa Rica. L’IIDR est à l’heure actuelle l’un des plus importants centres d’éducation et de recherche universitaire sur les droits humains au monde. Pour l’heure, il met en œuvre plus de 50 projets locaux et régionaux, afin d’assurer la diffusion de ces droits auprès des principales organisations non gouvernementales et institutions publiques de l’hémisphère occidentale. 10. VIABILITÉ A LONG TERME :

L’IIDR tient (la promotion de) la liberté d’expression pour l’une de ses lignes d’action et l’une des composante de sa stratégie. Le centre de promotion et d’assistance en matière électorale (CAPEL) est en charge de ce thème, sous la supervision de l’unité de recherche de l’Institut et d’un responsable de projet. Le programme danois des droits humains pour l’Amérique centrale est prêt à poursuivre son appui aux initiatives tendant à promouvoir la liberté d’expression dans la région.

Le projet a pour objectif la formation d’acteurs majeurs, en particulier des journalistes et des directeurs d’entreprises de presse, pour en faire des promoteurs de la liberté d’expression et de la presse dans leurs pays respectifs. Ils seront des militants pour l’adoption de réformes légales concrètes identifiées lors de forums nationaux de formation.

Un autre objectif consiste par ailleurs à faire du manuel édité par le bureau du rapporteur un document fondamental de référence dans ce domaine, et de même de la partie du site web de l’IIDR consacrée à la liberté d’expression

11. SUIVI DU PROJET : Un professionnel de l’IIDR assurera le suivi du projet. Par ailleurs le programme de liberté d’expression a effectué des évaluations de deux projets de formation en matière de liberté d’expression mis en œuvre en 2000 et en 2001, au Paraguay et au Venezuela, sous le parrainage de la fondation

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McCormick Tribune. 65 % des personnes concernées ont trouvé le projet « excellent » et les 35 % restants « très bon ». 12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

Le bénéficiaire soumettra des rapports sur l’état d’avancement du projet, comme il est stipulé dans le contrat à signer avec l’UNESCO pour le suivi de la mise en œuvre, aux dates convenues.

D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

Etudes nationales en République Dominicaine et au Mexique 4 000 Forums nationaux de formation au Mexico et en République Dominicaine 6 700 Préparation du manuel du rapporteur 10 000 Séminaire régional 9 300 Suivi du projet 1 000 TOTAL: 31 000

2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) : Rapports nationaux au Mexique en République Dominicaine 0

Promotion des rapports de six pays d’Amérique centrale 11 182 Forums nationaux de formation dans les six pays d’Amérique centrale 20 860 Esquisse de la proposition de cadre 23 475 Missions de suivi 15 682 Publications 6 000 Création du site web 6 405 Coordination technique 31 196 Sous-total programme 114 800 Administration (honoraires, salaires, maintenance, amortissement des locaux et des équipements, frais généraux, fournitures, etc.) 27 000 TOTAL PROGRAMME 141 800

L’Institut interaméricain apportera au projet une contribution de 141 800 dollars (des Etats-Unis), prélevés sur des fonds fournis par Prodeca.

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AMERIQUE LATINE ET LES ILES CARAIBES

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Formation continue au multimédia pour renforcer les compétences professionnellesdes journalistes des Caraïbes

2.

NUMÉRO

PDC/23 RLA/05

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Production et diffusion radiophoniques et télévisées

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Développement et renforcement des ressources humaines

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Régionale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Financière et technique

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

174 500 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

83,500 dollars (des Etats-Unis)

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Les stations de radio et de TV des Caraïbes

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

L’Union des radiotélévisions des Caraïbes (CBU) et le Conseil des médias des Caraïbes (CMC)

11.

LOCALISATION

A la Barbade et dans les autres pays des Caraïbes

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

CBU et CMC

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

Ces quinze dernières années, les médias électroniques des pays anglophones des Caraïbes ont été soumis à des mutations spectaculaires occasionnées pour l’essentiel par les percées technologiques et la prolifération de nouveaux médias concurrents. Au cours de cette période, la lame de fond de la libéralisation a entraîné une croissance de 50 à 150 stations de radio, de 20 à 40 chaînes de TV (dont plus de la moitié dans un seul pays). Au même moment, la convergence des techniques a suscité des problèmes et défis nouveaux de savoir-faire pluridisciplinaire pour le fonctionnement efficace des studios. La mise au point du logiciel Internet Protocol (IP) a en particulier conduit à l’apparition de « nouveaux médias » qui défient les acteurs traditionnels de ce secteur industriel.

Tandis que certains gouvernements des Caraïbes adoptaient et mettaient en œuvre des politiques de privatisation de médias décapantes, bien que mal conçues, dans d’autres pays, ils se refusaient à renoncer au contrôle des entreprises par l’Etat, exerçant une menace permanente sur la liberté d’expression et la liberté de l’information.

Face à ces mutations profondes, les journalistes et les producteurs se trouvent, du point de vue professionnel, démunis. Leur grave faiblesse dans la maîtrise de nouvelles technologies, pour répondre à la nouvelle donne de la convergence, pour comprendre les enjeux mondiaux et apporter des réponses professionnelles aux nouvelles exigences affecte l’efficacité de leur défense des idéaux et questions démocratiques dans l’intérêt général. Au bout du compte, plusieurs d’entre eux succombent aux pressions économiques (la publicité) et politiques jusqu’à se compromettre gravement du point de vue professionnel.

Les exigences des flux de l’information dans la région surtout lorsqu’ils touchent aux sujets cruciaux pour le véritable processus d’intégration continuent de déconcerter aussi bien les journalistes que les décideurs dans les médias. L’offre de formation continue rénovée et la requalification de ces acteurs proposée dans ce projet pourra, espère-t-on, favoriser l’adaptation et contribuer à comprendre la nécessité d’ouvrir des perspectives de solutions à ce dilemme. L’utilisation des équipements et des infrastructures techniques de la CBU, du CMC et des stations sera valorisée dans l’offre de produits élaborés dans le cadre du projet.

On espère aussi que les défis pratiques à relever apporteront un plus aux efforts de définition une stratégie adaptée pour les médias et la communication dans le cadre du processus d’intégration régionale. 2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES : L’essentiel du volet formation concerne les journalistes dont les compétences nécessitent une remise à jour pour rester au niveau du nouveau cours des choses dans le monde et de l’évolution de ce secteur industriel, ainsi que les décideurs dans les médias, qui devraient s’engager davantage dans le traitement de questions de politique générale et leur formulation. 3. OBJECTIFS IMMEDIATS :

- organiser douze ateliers de formation multimédias d’une durée de trois jours pour les

journalistes et les décideurs des entreprises de presse, soit au total cent personnes, à la CBU, au CMC et à la radio GED, station communautaire de l’Institut universitaire de Barbade.

- lancer au cours de ces ateliers l’utilisation efficace de salles de classe traditionnelles, de services de radio et de TV par satellite ainsi que le potentiel de rétroaction offert par le protocole Internet (IP) multimédia.

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4. OBJECTIFS DE DEVLOPPEMENT :

Encourager l’utilisation des mécanismes de formation nouveaux, économiques et à longue portée, qui intègrent les technologies médiatiques traditionnelles et d’aujourd’hui pour accélérer l’acquisition et le traitement de l’information par les médias de la région et l’offre d’un choix plus réfléchi au public. Les stations seront encouragées à offrir davantage de formation dans le cadre de programmes de recyclage de leurs professionnels.

5. INVESTISSEMENTS :

- salle de cours - installations de production télévisée - caméras - micros - projecteurs vidéo - magnétoscopes - faisceaux montants de radio par satellite - faisceaux montants de TV par satellite - équipements de connexion à l’Internet - adaptateurs de voie téléphonique (permettant aux auditeurs d’intervenir à l’antenne) - trois formateurs - coordinateur de programme - coordinateurs locaux - enquête d’audience (en cours).

6. RESULTATS : - cent journalistes et décideurs de média en activité formés à l’utilisation des technologies

d’information nouvelles et modernes. - un nouveau kit multimédia contenant la documentation relative aux questions de

développement économique et sociale durable sous forme de cédéroms, DVD et cassette vidéo. - l’information diffusée sur les sites de la CBU et du CMC – et des liens avec les sites des

stations participantes seront créés. - élaboration d’éléments constitutifs d’un projet de nouvelle politique générale à soumettre aux

décideurs des entreprises de presse. - études d’avant et d’après la formation sur son impact auprès du public. 7. ACTIVITES ET PLAN DE TRAVAIL :

Activités

- enquêtes d’avant et d’après projet sur le degré d’intérêt pour et sur l’utilisation de la méthodologie suivie dans ce projet (combinant les résultats des recherches antérieures, les expériences et l’expertise disponibles).

- rédaction et publication du projet de plan de politique sur le recyclage des professionnels de médias en activité dans la région à insérer dans un plan d’ensemble concernant les médias de la région.

- identification et recrutement du coordinateur du projet - conception de modules de formation - sélection d’experts dans le domaine de médias (2 par ateliers) - recrutement de trois formateurs - identification de coordinateurs locaux dans chaque pays participant - validation de la liste et mise à disposition des ressources techniques nécessaires aux ateliers - préparation de la documentation des ateliers - organisation des ateliers - transfert de la documentation des ateliers sur cédéroms et cassettes vidéo pour la vente

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- rapport et évaluation à soumettre aux réunions des médias de la région - post-évaluation.

Plan de travail

- enquêtes d’avant et d’après projet et évaluation : mois 1 septembre 2003 - rédaction et publication du plan de politique générale : mois 3 novembre 2003 - identification et recrutement du coordinateur de projet : mois 1 septembre 2003 - conception de modules de formation : mois2 octobre 2003 - constitution du groupe de médias participants : mois 4 décembre 2003 - recrutement des formateurs : mois 5/6 jan.-fév. 2004 - identification des coordinateurs locaux : mois 6/7 fév.-mar. 2004 - validation et incorporation des ressources techniques : mois 10 juin 2004 - préparation de la documentation écrite et électronique des ateliers : mois 8/9 avril-mai 2004 - organisation des ateliers : mois 12/14/16 août-oct-déc 2004 - conception de la documentation des ateliers sur cédéroms et cassettes : (en cours) - contrôle et supervision : - rapport et évaluations : mois 17 janvier 2005 - post-évaluation : mois 30 février 2006

8. CADRE INSTITUTIONNEL :

L’Union des radiotélévisions des Caraïbes et sa filiale opérationnelle, la Caribbean Media Corporation, qui ont toutes deux leur siège à la Barbade ont assumé la responsabilité de la conception et de la mise en œuvre de services multimédias et de formation continue dans la région au cours des vingt-cinq dernières années. Elles coordonneront ce projet en collaboration avec les stations de radio et de télévision de toute la Caraïbe. La CBU et le CMC tireront parti de leurs relations fort anciennes avec le secrétariat de la Communauté de la Caraïbe (CARICOM) pour obtenir les informations relatives au processus d’intégration nécessaires pour ranimer la prise de conscience en cours d’atelier.

On impliquera d’autres lieux de formation dans le domaine médiatique, notamment l’Institut universitaire de Barbade, qui organise des stages avec la CBU et le CMC, par le biais de sa station de radio communautaire, radio GED.

La CBU et le CMC feront appel d’une façon sans précédent à leur réseau satellite radio et TV, pour l’enseignement à distance dans le domaine des médias afin de mettre à disposition un laboratoire vivant de formation utilisant le potentiel multimédia du protocole IP , le désormais traditionnel courrier électronique et l’adaptateur de voie téléphonique et l’utilisation du satellite pour atteindre les objectifs du projet.

9. VIABILITÉ A LONG TERME :

Ce projet est conçu pour partie sur la base du partage de coûts avec l’objectif de financer les futurs programmes de formation par les contributions financières des participants et la vente de cédéroms et de cassettes de cours. On envisage de faire payer les nouvelles entreprises du troisième type à la recherche de formation pour leur personnel débutant et pour la formation continue de leurs journalistes, à la fois à la CBU, au CMC et dans les stations. L’impact devrait aussi porter à long terme, grâce à la mise à disposition de cadres formés et à une information du public plus fiable.

10. SUIVI DU PROJET :

Un suivi indépendant du projet, à effectuer par l’Institut supérieur de gestion (IMS), une faculté de l’université des Caraïbes, campus de Mona, et qui est dirigé par un ancien patron de média.

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11. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :

La CBU et le CMC rédigeront les rapports à l’issue de chaque étape importante : enquêtes, activité préliminaire au démarrage, ateliers et rapport final sur l’ensemble de l’exercice.

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

La CBU et le CMC ont reçu dans le passé du matériel informatique et un soutien pour la formation de la part du PIDC, sous forme d’équipements de studio de production radio et de caméras numérique de terrain. Cette assistance a contribué à la diffusion d’émissions de service public comme le programme annuel de prévention anti-sida réalisé en coopération avec le Centre de recherches épidémiologiques de la Caraïbe (CAREC), et à organiser une formation continue d’au moins six professionnels de médias en deux stages de deux semaines au CMC. Les caméras numériques de terrain ont été également obtenues et utilisées pour la formation de collaborateurs à temps partiel et indépendants qui les utilisent désormais pour des émissions publicitaires.

La CBU a commandé une enquête sur les perspectives et les tendances relatives à la radiodiffusion de service public dans la Caraïbe. Ce travail de fond est achevé et il orientera certaines étapes de l’actuel projet. Le CMC est engagé à l’heure actuelle dans un intéressant processus de restructuration pour permettre l’introduction de la formation au multimédia dans son studio. De plus, pour mettre ladite étude à contribution, ainsi que le studio et leurs autres installations, la CBU et le CMC mettront au service du projet les outils nécessaires à la formation comme les prises de courant, les projecteurs et les faisceaux montant sur satellite.

Des contacts ont été pris avec la Banque de développement de la Caraïbe, la Banque mondiale et le Commonwealth of Leaning afin de solliciter leur aide pour la mise en oeuvre de ce projet.

D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

Expertise pour la recherche historique et la publication : 8 000 Coordination du projet : 3 000 Formation: honoraires des formateurs et conseillers techniques : 8 x 12 000

Voyage 4 000 Per diem 8 000

Matériel de production et de reproduction : 5 000 Pigistes de production : 10 000 Temps de satellite pour la TV (27 h pour 2 x

ateliers @ 6h/jour) 21 600 Temps de satellite pour la radio : 3 500 Communications téléphoniques pour recueillir les réactions : 3 000 Communications et divers : 4 400 Sous-total 82 500 Suivi du projet: 1 000 Total 83 500

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2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) : Coordination du projet: 5 000 Analyse préliminaire des besoins effectuée par la CBU: 4 000 Coordinateurs locaux et internes : 5 000 Temps de satellite pour la TV (27 h pour 2 x ateliers @ 6h/jour ) : 21 600 Services satellite montants pour la radio et la TV: 20 000 Documentation sur le site web de CBU/CMC : 3 000 Equipements de production: 15 000 Studio local et équipements: 7 500 Personnel local de soutien : 6 500 Internet (connexion et utilisation) (4 x ) : 4 000 Sous-total 91 000 TOTAL PRPOJET 174 500

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ARGENTINE

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Médias communautaires et ressources humaines

2.

NUMÉRO

PDC/23 ARG/01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Station de radio, antenne et télévision communautaires

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Médias communautaires et développement de ressources humaines

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Nationale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Financière

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

57 000 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

31 000 dollars (des Etats-Unis)

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Universal Radio (100.3) et Universal TV Colour

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

Universal Radio (100.3) et Universal TV Colour

11.

LOCALISATION

Brinkmann, dans la province de Cordoba Argentine

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Universal Radio et Universal TV Colour Directeur : Raul Alberto Possetto

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

Depuis le rétablissement de la démocratie en Argentine en 1983, la liberté d’expression est sortie renforcée comme donnée de la vie quotidienne et les principaux médias (ou entreprises multimédias) sont libres dans l’exercice de leur métier et du point de vue commercial. Les grands médias nationaux ont mêlé leur intérêts commerciaux avec d’autres secteurs de l’économie par la diversification de leurs activités, y compris dans le téléphone et l’Internet. L’Argentine évolue dans un système mixte de radiodiffusion qui comprend le service officiel de radiodiffusion, des entreprises privées, universitaires et autres. L’agglomération de Buenos Aires et les chefs-lieux de province concentrent l’essentiel des médias. Le marché est monopolisé par à peine cinq groupes, dont deux (Cablevision et Multicanal) possèdent 80 % de couverture nationale. Le reste est formé de petites entreprises indépendantes et sociétés coopératives qui desservent les petites agglomérations et villes, et les zones rurales. Cable TV contribue à élargir la diffusion de l’information en couvrant les zones où la télévision n’avait pas pénétré et en introduisant une programmation conforme aux centres d’intérêt locaux et régionaux. En dépit de la faiblesse de leurs ressources, les petites entreprises indépendantes ont donné une dimension supplémentaire à la production de contenus d’intérêt communautaire. Ce projet intéresse deux médias de portée communautaire dont l’objectif est de répondre aux besoins des communautés locales : Universal Radio ((FM 100.3), station de radio communautaire émettant sur un rayon de 70 km, qui opère depuis deux ans dans la ville de Buenos Aires, et Universal TV Colour, une structure de télévision mixte qui intègre une antenne communautaire et un circuit de télévision communautaire. Elle opère depuis quinze ans dans la même ville. L’objectif de ce projet est la promotion d’une approche participative de la programmation en incorporant dans la production les secteurs de la communauté les plus ouverts à ce genre d’initiatives : les écoles, les institutions sociales et culturelles et les groupements de voisinage. La participation des enseignants, des animateurs culturels et sociaux, des leaders et des membres de groupements de voisinage fera l’objet d’une formation préalable à l’utilisation de la radio et de la télégénique télévision.

INTERET Les raisons qui ont conduit à élaborer ce projet sont :

- répondre aux demandes du public qui souhaite des services de radio-TV davantage intéressés à son travail, ses besoins professionnels, techniques, éducatifs et culturels.

- la création d’un environnement multimédia intéressé à l’intégration des communautés urbaines et rurales dans des actions qui assurent la participation des citoyens.

- la promotion d’une culture de coopération avec les membres de la communauté et le grand public.

- le renforcement des identités culturelles dans un univers de plus en plus mondialisé.

- l’intérêt porté aux questions relatives à la défense de l’écosystème et de la qualité de la vie.

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Le projet sera mis en œuvre en quatre étapes successives : formation, production de contenus, diffusion et évaluation. La formation des agents sera axée sur l’utilisation des contenus disponibles, des instruments et fondamentaux nécessaires à la production de contenus nouveaux, d’intérêt local ou régional. La production de nouveaux contenus et d’intérêt régional signifie la production de vidéos et de documentaires éducatifs adaptés à ces communautés rurbaines et aussi à l’usage pédagogique pour les introduire dans la programmation des médias communautaires. Le matériel diffusé privilégie les points de vue de vue pédagogique et d’intérêt communautaire. L’évaluation consiste en un travail de recherche tendant à assurer que les contenus et leur présentation répondent aux demandes du public et des auditoires. Enfin, le projet comprend l’acquisition d’équipements pour l’enregistrement sonore.

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES : Les bénéficiaires immédiats du projet sont les membres de la communauté qui mettent en œuvre des activités à effet multiplicateur : enseignants de divers niveaux éducatifs, animateurs culturels et sociaux et membres de groupements de voisinage. Les enseignants en tireront profit en utilisant les contenus pour leur tâche quotidienne (la production de programmes éducatifs) et quand ils comprendront le phénomène global que sont les médias de masse (théories, méthodologie, structures et influence des médias de masse). Les animateurs culturels et sociaux et les groupements de voisinage seront formés à la production de contenus qui diffuseront les résultats de leurs activités et ils seront formés aux matières relatives aux structures et aux effets des médias de masse sur l’environnement.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Les deux objectifs fondamentaux concernent la formation à l’utilisation des médias de masse et la production de contenus audiovisuels. La durée envisagée pour la formation sera d’un trimestre et d’un semestre pour la production de programmes. Le projet se propose de former 270 personnes, dont 70 % de femmes et 30 % d’hommes.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT : La connaissance des structures des médias de masse, la génération de compétences dans l’utilisation des médias et la production des contenus sont des instruments de base nécessaires pour permettre au citoyen d’aborder et de travailler avec les médias et contribuer à garantir le droit à l’information, qui est un droit essentiel à la démocratie et à la promotion de la liberté d’expression. Les citoyens effectuent des activités dont les effets multiplicateurs touchent toutes les catégories de la communauté (telles que décrites dans les groupes cibles). C’est à ces citoyens que l’on doit la garantie pour la population d‘atteindre une plus grande capacité de communication.

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5. INVESTISSEMENTS : Les éléments nécessaires pour atteindre les objectifs immédiats sont :

a) la formation

- a.1) personnel nécessaire au projet : deux experts ou formateurs en moyens de communication audiovisuelle et deux formateurs à la présentation de programmes audiovisuels.

- a2) ressources d’ordre académique : dix séminaires consacrés à la théorie, à la méthodologie, aux structures et à l’utilisation des médias audiovisuels et dix ateliers à la production et à la présentation de contenus audiovisuels.

- a3) matériels : bibliographie, documentation écrite et équipement. b) la production de contenus

- b.1) personnel nécessaire présentateurs et producteurs de programmes audiovisuels et deux techniciens.

- b2) matériels : 1 équipement d’enregistrement sonore hors studio, 1 projecteur vidéo et consommables (CD, cassettes audio, etc).

6. RÉSULTATS :

Ce projet couvre une aire géographique de plus de 54 000 km carrés ne comprenant que des centres urbains et des communautés urbaines de moins de 20 000 habitants . Ces villes sont situées dans les départements suivants : San Justo, Rio Primero et Cruz de Eje dans la province de Cordoba. Les autres départements sont San Cristobal, Castallanos, Las Colonias et San Martin dans la province de Santa Fe, en Argentine. Dix zones de moins de cinquante kilomètres carrés chacune définies de manière à tirer le meilleur parti des ressources disponibles. Les résultats attendus sont les suivants :

- formation de 250 personnes à la connaissance, et à l’utilisation des médias de masse pour

la production de programmes audiovisuels. - production de 500 vidéos (documentaires, éducatifs et/ou institutionnels) sur l’histoire des

villes, des établissements (zones rurales), du voisinage et sur les personnages caractéristiques du pays.

7. ACTIVITÉS :

Pour atteindre ces objectifs, les actions suivantes seront nécessaires :

a) la mise en œuvre du projet dans dix zones permettra une meilleure répartition des

ressources, qui seront supervisées dans chacune des zones par un(e) coordinateur(trice) formé(e) sur une radio ou une télévision de proximité, qui leur servira de socle tangible.

b) le suivi académique des formateurs exercé par la faculté des sciences de l’information de l’université nationale de Cordoba ou des instituts privés pour les séminaires, ateliers et pour la production.

c) la constitution d’un groupe de recherche formée de bénéficiaires du projet pour l’évaluation des résultats.

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8. PLAN DE TRAVAIL :

Le plan de travail défini envisage la mise en œuvre des activités en une période de neuf mois. Première étape : préparation à la mise en œuvre du programme de communication avec les bénéficiaires et adaptation des thèmes intéressant le projet. Période approximative : du 1er février au 10 mars 2003.

Deuxième étape: formation des personnels – un atelier et un séminaire pour chaque zone déterminée. Période approximative : du 15 mars au 15 juin 2003. Chaque formateur aura la responsabilité de cinq séminaires de trois jours et d’autant d’ateliers d’une semaine. Le séminaire comprendra les questions théoriques et pratiques telles que la méthodologie, la structure et l’utilisation des médias audiovisuels. Les ateliers visent à dispenser une formation essentiellement pratique en techniques de présentation audiovisuelle adaptée à ce sujet aussi courant que spécifique.

Troisième étape: la production de programmes audiovisuels commencera lorsque les questions ad hoc seront définis dans les ateliers.

1) des équipes constitués par des membres du personnel (des médias) et des étudiants des écoles,

voisins ou collaborateurs d’institutions sociales et culturelles commenceront le travail d’identification des sources de documentation, le recueil et la sélection des informations collectées, et des interviewes avec les principaux personnages des scénarios qui seront mis en scène. Période approximative : du 20 juin au 31 juillet 2003.

2) une fois l’information et la documentation sélectionnées, viendra le moment d’écrire les scénarios. Période approximative : du 1er au 20 août 2003.

3) les personnels formés seront les acteurs des programmes de radio et de télévision sous le regard des présentateurs, producteurs et techniciens. Période approximative : du 25 août au 25 octobre 2003.

Quatrième étape : conformément au mot d’ordre «250 villes se racontent », le 11 novembre 2003, les résultats seront diffusés simultanément. A cet effet, les radios et télévisions (stations de radiodiffusion en FM, chaînes de télévision par câble, et systèmes de TV en clair tels le MMDS et la très haute fréquence) des différentes zones participant au projet, seront mises à contribution. 9. CADRE INSTITUTIONNEL : Universal Radio et Universal TV Colour seront les maîtres d’œuvre du projet. Elles auront en charge toute l’organisation, la sélection des communautés qui seront les centres d’un réseau intégré des dix zones de moins de 50 km carrés chacune. Les activités initiales du projet viseront à déterminer le niveau d’engagement des bénéficiaires potentiels. Les références sur l’expérience passée à la radio et à la télévision ou l’intérêt porté à la formation dans les domaines indiqués seront pris en compte. Les personnels chargés des tâches de formation et de production auront à superviser les progrès de chaque module ou stage de formation. Ces équipes comprendront des enseignants de la faculté des sciences de l’information de l’université nationale de Cordoba ou des instituts privés. Sur le plan local, l’action sera coordonnée avec les organismes locaux qui apporteront leur soutien dans la mise en œuvre des volets de formation. On fera appel aux registres des services provinciaux des ministères de l’Education et de la Culture (pour le recrutement des formateurs).

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10. VIABILITÉ A LONG TERME :

Pour assurer l’autosuffisance (à terme) de ce projet, les médias de masse qui ont la charge de sa mise en œuvre ont obtenu le soutien d’institutions privées et d’organismes officiels ainsi que des entreprises intéressées à sa pérennité. On a entamé le processus d’obtention d’une autorisation légale pour créer une fondation dont les objectifs sont la promotion et le développement de la communication, de l’éducation et de la culture.

11. SUIVI DU PROJET :

Le conseiller régional de l’UNESCO pour la communication et l’information pour l’Amérique latine.

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

Comme indiqué au point 8 ci-dessus, le plan de travail sera articulé en quatre phases.

Le premier rapport sera prêt avant le 30 juin 2003. Il fera le point sur la réalisation des étapes relatives à la préparation et à la formation mises en œuvre entre le 15 février et le 15 juin 2003.

Le deuxième rapport sera rédigé avant le 15 novembre 2003 pour évaluer les résultats des dernières étapes consacrées à la production et à la diffusion/transmission des programmes audiovisuels, mises en œuvre entre le 20 juin et le 11 novembre 2003.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ACTIVITES PREPARATOIRES La conception et l’élaboration du projet prennent appui sur l’importance des besoins des zones urbaines (de moins de 20 000 habitants) , besoins relatifs à la formation et à l’utilisation des médias audiovisuels à l’école et dans d’autres institutions sociales et culturelles. Après avoir défini les aires géographiques des services à offrir, plusieurs réunions ont eu lieu les inspecteurs des zones ou régions éducatives des départements de San Justo, Rio Primero et Cruz del Eje dans la province de Cordoba et San cristobal, Las Colonias et San Martin dans la province de Santa Fe. La vision d’ensemble du projet, la métthode de sélection des bénéficiaires et l’engagement dont ils doivent faire montre pour le succès du projet y ont été expliqués. Des suggestions ont été enregsitrées pour améliorer la mise en œuvre du projet. Des contacts avec les directeurs des médias et télévisions locaux et régionaux ont été noués en vue de leur faire part du contenu du projet et de les inviter à y prendre part à titre de co-participants de sa mise en œuvre. Dans tous les cas, les réponses ont été positives. CONTRIBUTIONS DU BENEFICIAIRE Universal Radio et Universal TV Colour (basées à Brinkmann, dans la province argentine de Cordoba), société qui pilote le projet, apporte en contribution toute la structure de direction, le soutien administratif aux ateliers et séminaires, les ressources humaines (journalistes, présentateurs, ingénieurs du son , cadreurs et techniciens), l’infrastructure technique et l’administration du projet.

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ASSISTANCES FOURNIES PAR D’AUTRES DONATEURS Les entreprises et fondations suivantes apportent un soutien financier et technique : la fondation sociale et culturelle San José, l’Institut Salesiano, l’Agence de développement rural de l’INTA, la mairie de Brinkmann, le Comité régional du nord-est de la province de Cordoba, la fondation Arcor, la fondation San Cor et l’entreprise frigorifique La Piamontesa. La radio nationale General Gregores dans la province de Santa Cruz a reçu une assistance du PIDC en 1999 pour moderniser son équipement.

D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) : Personnel en charge du projet m/h

1 coordinateur du projet 12 6 000

2 formateurs en médias audiovisuels 6 3 000 2 formateurs dans la réalisation de contenus audiovisuels 6 6 000 5 interprètes et/ou producteurs de contenus audiovisuels 20 5 000 2 opérateurs et/ou techniciens 4 4 000 1 personnel auxiliaire 12 3 000 Matériels et équipement 1 équipement d’enregistrement du son en extérieur 2 000 1 projecteur vidéo 3 000 1 série de matériels de soutien de technique 1 000 Suivi du projet 1 000 Total 31 000

Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) : Personnel en charge du projet m/h

2 consultants en éducation non formelle 6 3 000

2 présentateurs 4 2 000 2 cadreurs 4 2 000 1 technicien 2 1 500 1 opérateur son 2 1 500 1 opérateur vidéo 2 1 500 1 personnel administratif 3 1 000 Matériels Soutien administratif aux ateliers et séminaires 3 000 Bibliographies, journaux 4 000 Diffusion (imprimés, promotion, presse) 2 500 Dépenses de voyage 3 000 Divers (plusieurs) 1 000 Total 26 000

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BAHAMAS

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Renforcement des médias communautaires pour la veille de l’environnement

2.

NUMÉRO

PDC/23 BHA/01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Médias communautaires

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Médias traditionnels et modernes

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Nationale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Financière et technique

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

306 000 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

57 000 dollars (des Etats-Unis)

9.

BÉNÉFICIAIRES DU PROJET

Le sous-comité médias et développement, de la Commission de l’environnement, des sciences ettechnologies des Bahamas (BEST)

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

Le sous-comité médias et développement de la BEST

11.

LOCALISATION

New Providence et îles Family, Bahamas

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Le sous-comité médias et développement de la BEST

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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200

B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

La presse est relativement libre aux Bahamas. Sept nouvelles stations de radio FM ont vu le jour ces dix dernières années à la suite de la mise en œuvre progressive de la politique de libéralisation nationale. Quatre de ces stations opèrent à partir de New Providence, notamment à Grand Bahama, Abaco et Eleuthera. Toutes les îles habitées sont desservies par la radio et le téléphone alors que 90 % des îles ayant une population de plus de cent habitants ont accès à l’ électricité publique ; les autres îles ont recours à des groupes électrogènes à diesel. Le câble est disponible sur les îles principales, aussi l’accès à l’Internet est-il offert par quatre fournisseurs de services. Quatre-vingt-dix-huit pour cent des ménages ont accès à la télévision par câble. Les quotidiens édités dans quelques îles principales sont convoyés par avion pour diffusion dans tout le pays. Quatre d’entre eux paraissent à New Providence et un dans chacune des six autres îles. Des centres de documentation multimédias ont été implantés sur les îles principales pour encourager l’accès du public à l’information et aux connaissances, et tenir lieu de centres de formation et d’animation. Bien que les organes de presse semblent en quantité suffisante, le potentiel d’exploitation véritable de cette ressource est encore un défi. Fragiles sur le plan économique et géographique (quatre immenses ouragans désastreux en dix ans), les Bahamas dépendent lourdement de leur environnement comme principale source de revenu. Le pays a déployé des efforts constants, en s’appuyant sur les grand médias, mais sans grand succès, pour aborder les questions relatives aux préoccupations et à l’éducation à l’environnement. Ce projet tend à tirer profit d’une approche plus ciblée et plus précise des médias d’orientation communautaire, y compris les médias traditionnels et modernes, comme vecteurs d’instillation de prise de conscience de la responsabilité individuelle et soutiens au processus de prise de décision sur les comportements des membres de la communauté par rapport à l’environnement. C’est pourquoi le projet envisage l’adoption d’une stratégie durable, centrée sur les médias communautaires, pour changer les mentalités des différents groupes sociaux cibles dans le sens d’une action, publique et concrète, favorable à l’objectif. Cinq communautés insulaires pilotes ont été d’emblée choisies pour ce projet, à savoir Abaco, Andros, Exuma, Grand Bahama et New Providence. En combinant les médias traditionnels, l’Internet et l’infrastructure actuelle d’enseignement à distance, le projet vise à renforcer les ressources humaines pour les enquêtes et la collecte d’information, les méthodologies facilitant l’accès à l’information comme la gestion et l’utilisation de portails et de bases de données, la production et le conditionnement d’émissions pour les médias communautaires, la mise en réseau et les échanges « en ligne », et l’engagement à tous les niveaux, comme principaux instruments du processus de mise en place d’une veille communautaire en faveur d’un environnement sain et fécond. Le projet entend utiliser les structures, les équipements et les installations des organisations communautaires qui pourraient déjà exister, offrir en tant que de besoin divers équipements et accessoires performants de production sur le terrain pour former un noyau de personnes qui auront la charge d’assurer la pérennité du projet.

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES : i. écoles: enseignants et élèves, associations de parents d’élèves. ii. membres des communautés : enfants et jeunes gens, fonctionnaires locaux, groupements

civiques et églises, agents revêtus des pouvoirs de police, pêcheurs. iii. écologistes

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201

iv. ONG nationales v. hommes politiques vi. représentants de médias traditionnels vii. populations migrantes.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

I. début du processus d’instillation d’une culture de réflexion et de conduite

responsable au niveau communautaire eu égard à l’environnement, en utilisant les médias traditionnels et modernes.

II. renforcement des capacités médiatiques communautaires pour que les médias puissent jouer leur rôle de prescripteurs de changements bénéfiques.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT : Renforcement de la capacité de communiquer et de la participation démocratique, par la promotion du libre arbitre, de la liberté d’expression et de l’échange d’informations et connaissances par un recours diversifié aux médias.

5. INVESTISSEMENTS : i. coordination à New Providence et aux îles Family ii. infrastructure : enseignement à distance, télécommunications, transport inter insulaire et de

surface. iii. portail sur la prise de conscience des problèmes d’environnement. iv. équipements et matériels. v. les centres de documentations multimédias et leurs bâtiments. vi. les formateurs et conseillers techniques. vii. charges locales : électricité, eau potable, meubles et fournitures. viii. transport entre îles et logistique des formateurs et conseillers techniques.

6. RÉSULTATS :

i. accroissement de visites au portail à hauteur d’au moins cent internautes la minute. ii. émissions et/ou messages publicitaires produits, diffusés et testés dans différentes

communautés. iii. 2 à 4 ateliers et séminaires pratiques organisés dans cinq îles. iv. 4 à 6 élèves et enseignants de chaque île concernée formés à la production de

messages vidéo pour la diffusion à la radio et à la télévision. v. démonstration d’approches les plus dynamiques aux problèmes relatifs à

l’environnement. vi. mise en réseau et échange permanent par l’Internet et les médias traditionnels aux

sein des communautés et entre les communautés des îles concernées.

7. ACTIVITÉS : i. administration et gestion d’un portail sur les pratiques relatives à l’environnement à New

Providence et aux îles Family. ii. 2 à 4 séminaires pratiques par île pour les médias traditionnels et les écologistes pour

préparer et diffuser les messages comportant des préoccupations environnementales. iii. 2 à 4 ateliers par île pour quatre à six formateurs en production de médias de masse pour la

production de messages ciblés destinés au grand public. iv. forums communautaires et réunions de quartiers selon la nécessité.

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202

v. création et administration d’un forum Internet pour les écoles et le grand public. vi. initiation à la vidéo communautaire, aux techniques radio et de presse écrite pour les

réseaux et les échanges inter îles. vii. modernisation de l’équipement informatique et d’enregistrement en extérieur. viii. suivi et rapports. ix. post-évaluation.

8. PLAN DE TRAVAIL :

Activités Dates i. gestion du portail sur la prise de conscience environnementale : oct-déc. 2003 ii. séminaires pratiques pour les écologistes des médias traditionnels : sept. 2003-Sept. 2004 iii. formation à la production de médias de masse : juin 2003-mars 2004 iv. forums communautaires et réunions urbaines : juil. 2003-Sept. 2004 v. lancement et organisation d’un forum Internet : juil. 2003-déc. 2004 vi. initiation à la vidéo, à la radio et à la presse communautaires : juil. 2003-avril 2004 vii. modernisation de l’équipement informatique et de reportage : mars – juillet 2003 viii. rapports et évaluations : janvier 2003-déc. 2004 ix. post-évaluation : 2005

9. CADRE INSTITUTIONNEL : Le projet sera mis en œuvre par le sous-comité médias et développement de la BEST, organisme public qui a pour mission la promotion dans les médias des activités relatives à l’environnement , aux sciences et aux technologies. Cet organe comprend des écologistes, des spécialistes du développement communautaire, et des professionnels de médias. Le cous-comité travaillera en étroite collaboration avec l’Institut universitaire des Bahamas (COB), la section de documentation de l’enseignement (LRS) du Service d’enseignement à distance du ministère de l’Education, le département de tourisme écologique du ministère du Tourisme et la Société de radiotélévision des Bahamas (ZNS). Le COB mettra son expertise à la disposition du projet, notamment ses compétences en matière d’enquêtes, de compilation de bases de données et de gestion de la documentation. LRS gérera un dispositif de formation utilisant l’enseignement à distance tandis que le département de tourisme écologique fournira la documentation sur l’environnement. ZNS apportera son concours dans la formation à l’initiation aux techniques de base et à la diffusion nationale et à de petites campagnes de promotion.

10. VIABILITÉ A LONG TERME : Une approche intégrée sera adoptée dès le début pour assurer une participation sans restriction de tous les partenaires. L’option ‘formation des formateurs’ sera à l’honneur dans tous les ateliers et séminaires. On envisage aussi une mise en réseau et une supervision électronique exercée en permanence. Ce projet devrait être un modèle pour les stratégies futures d’engagement en faveur des questions relatives au développement.

11. SUIVI ET ÉVALUATION DU PROJET : Le projet sera coordonné sur place et suivi par la Commission nationale des Bahamas pour l’UNESCO en étroite collaboration avec l’ACI/CAR/UNESCO.

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203

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE : La Commission nationale des Bahamas pour l’UNESCO s’engage à remettre un rapport intérimaire tous les quatre mois.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ASSISTANCE FOURNIE PAR LE PIDC DANS LE PASSÉ :

Les Bahamas ont bénéficié pour la première fois du soutien du PIDC en 2000, pour la mise en oeuvre d’un projet régional intitulé « Numérisation de collections audiovisuelles d’organes de radiodiffusion des Caraïbes ». Ce projet est d’ores et déjà lancé et son exécution devrait être achevée vers le milieu de 2003.

ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES :

Recherche préliminaire et création d’une banque de données (sondages d’opinions, l’état de l’accès à l’information dans chaque communauté insulaire, compilation des données existantes sur les activités liées à la prise de conscience en matière d’environnement, introduites dans une base de données appelée à devenir un portail sur ce problème aux Bahamas) devraient être réalisées au cours du premier semestre de 2003.

Une série d’activités, y compris la collecte des données, l’appel à des consultants, des symposiums sur l’environnement et le développement ont été réalisées au cours des six dernières années qui ont mis l’accent sur la nécessité de faire appel à des médias plus innovants pour changer les mentalités vis-à-vis des problèmes d’environnement. Il y a eu notamment :

a. les sommets environnementaux des enfants en 1996 et 2002. b. l’organisation d’une exposition sur les sciences, les technologies et les

mathématiques mettant l’accent sur la protection de l’environnement marin, en 1998.

c. la collecte des données des ONG spécialisées en matière d’environnement en 2000.

d. le symposium de la Société nationale d’environnement des Bahamas et les forums du ministère de l’Ecotourisme et de l’Environnement.

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D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) :

• Coordination locale • Frais généraux (dont coordination, électricité, eau potable,

meubles et fournitures) • Salaires des ingénieurs techniques (six h/h en temps partiel) • Infrastructures et locaux (enseignement à distance, télé -

communications et Internet, centres de documentation multimédias, transport inter îles et terrestres) TOTAL:

TOTAL GENERAL:

5 000

10 000

30 000

200 000245 000306 000

• Amélioration et gestion des sites et portails : • Honoraires des formateurs et conseillers techniques: • Productions multimédias: • Modernisation de l’équipement informatique existant,

accessoires et logiciels : • Equipement d’enregistrement en extérieur – magnétoscopes

numériques, enregistreurs, etc : • Ateliers, réunions ou séminaires (y compris les matériels, les

voyages et le per diem) : Sous-total: Suivi du projet TOTAL:

2 0003 0006 000

10 0005 000

30 000

56 0001 000

57 000

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205

MEXIQUE

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Diffusion et formation pour la mise enconformité et la mise en œuvre de la loi fédéralesur la transparence et l’accès à l’informationgouvernementale publique

2.

NUMÉRO

PDC/23 MEX/01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Promotion de la liberté d’expression et de la presse

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Nationale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Financière

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

61 000 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

31 000 dollars (des Etats-Unis)

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

L’Association mexicaine pour le droit à l’information (AMEDI)

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

L’Association mexicaine pour le droit à l’information (AMEDI)

11.

LOCALISATION

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

L’Association mexicaine pour le droit à l’information (AMEDI)

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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206

B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

En 1977 le congrès de l’Union des Etats-Unis du Mexique a complété l’article 6 de la Constitution générale de la République par ce paragraphe : « Le droit à l’information sera garanti par l’Etat » (1). Cet additif a ouvert un débat autour de la nécessité de mettre en place un cadre légal pour garantir aux Mexicains leur droit à l’information. En 1980, la chambre des représentants a organisé des auditions publiques dans six régions du pays, en vue de consulter à ce propos différents secteurs liés aux médias et de rassembler leurs propositions pour préparer un projet d’amendement de l’article six de la Constitution. Dans le cadre de l’élaboration de son plan national de développement, en 1983, le président de l’époque, Miguel de la Madrid, a réuni un forum consultatif populaire sur la communication sociale. En 1995, la chambre des représentants a créé une Commission spéciale de communication sociale chargée de « consulter la population et recueillir les opinions pour mettre en œuvre et préserver la liberté d’expression, garantir le droit à l’information et adapter le cadre légal aux mutations technologiques survenues dans les secteurs de l’information et de la communication ». La Commission spéciale a organisé un référendum national. Deux initiatives, soumises à la chambre des représentants en 1996, en furent les résultats. Les propositions tendant à réglementer le droit à l’information, à reformuler et à adapter le cadre légal en vigueur à l’usage des médias mexicains ont été soumises à toutes les consultations. Néanmoins, les réticences des hommes d’affaires, les intérêts économiques et politiques des gouvernements PRI successifs et de l’opposition à ce parti qui détenait la majorité au congrès jusqu’en 1988, ont empêché les réformes. Grâce au changement politique, on a redoublé d’effort pour réglementer le droit à l’information. Le 11 juillet 2001, le député Luis Miguel Jeronimo Barbosa Huerta, du groupe parlementaire PRD, a déposé une proposition de loi pour l’accès à l’information relative aux activités administratives et du pouvoir exécutif fédéra »l. Le 30 novembre 2001, le président Fox a présenté l’initiative législative fédérale pour la transparence et l’accès à l’information. Sur la base d’une proposition formulée par un groupe de citoyens, d’universitaires et de représentants de journaux, le 6 décembre 2001, le PRI, le PRD et le PT Convergence démocratique ont déposé une initiative législative fédérale pour l’accès à l’information publique. Le 24 avril 2002, la chambre des représentants réunie en plénière a approuvé par 411 voix le rapport sur le projet de loi fédérale sur la transparence et l’accès à l’information gouvernementale publique. Le projet de loi a alors été transmis pour être débattu au Sénat qui l’a approuvé à l’unanimité le 30 avril de cette même année. La loi a paru au journal officiel de la Fédération le 11 juin 2002. L’Association mexicaine pour le droit à l’information part du point de vue selon lequel le droit à l’information représente pour chaque individu une possibilité réelle et effective de rechercher, recevoir, produire et répandre l’information de toute nature, par n’importe quel canal ou moyen qu’il (ou elle) choisit, et que pour atteindre cet objectif, la garantie pleine et entière d’un droit à l’information est absolument nécessaire. Le droit à l’information est compris dans le présent document comme la faculté pour toute personne de demander et recevoir une information appropriée, fiable, pluraliste et complète sur tout sujet d’intérêt public. Il paraît également important à l’association de rappeler qu’il est de la responsabilité de l’Etat de garantir ce droit. Les membres de l’AMEDI considèrent que l’approbation de la loi comme un progrès important, mais ils croient qu’elle n’est pas une garantie pour une application complète du droit à l’information. C’est pourquoi ils soumettent ce projet, dont l’objectif principal est de diffuser le contenu de la loi et de former les citoyens ainsi que les différents secteurs concernés par la mise en pratique de cette loi. (1) Article 6 : «L’expression des idées ne peut être l’objet d’une enquête juridique ou administrative, sauf dans les cas où la morale et les droits des tiers sont mis en cause, ou lorsque cela peut provoquer un crime ou perturber l’ordre public ; le droit à l’information est garanti par l’Etat ».

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2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES :

a) membres d’organisations de la société civile concernées par la défense des droits humains, la

communication et la veille de l’action politique publique. b) enseignants et étudiants de questions relatives à la communication, avec la collaboration

particulière des universités qui font partie du Conseil national pour l’éducation et la recherche en sciences de la communication.

c) journalistes et médias nationaux et de province.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS : a) formation de citoyens, enseignants et étudiants en sciences de la communication, membres

d’organisations civiles et journalistes sur l’utilisation de la loi fédérale sur la transparence et l’accès à l’information gouvernementale publique.

b) offre de conseil spécifique à la demande. c) conseil et suivi spécial pour éclairer des cas controversés. d) création d’un espace accessible où les citoyens peuvent obtenir l’information sur les sujets tels

que la réforme du cadre légal relatif à l’exercice d’activités liées à l’information, la création de mécanismes clairs d’accès aux données générées avec des fonds publics, les organisations de citoyens telles que l’institution de l’ombudsman (médiateur, l’observation ou la demande de respect des lois relatives à l’information, etc.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT :

L’examen méticuleux et la réflexion collective relatifs à l’application des lois en vigueur sur le droit à l’information, pour éviter l’indifférence en cas d’application arbitraire des dispositions légales.

5. INVESTISSEMENTS :

- spécialistes en droit à l’information, choisis parmi les membres de l’AMEDI. - ordinateur portable, projecteurs pour diapositives et copies de la documentation à

distribuer pendant les ateliers. - coordinateur du volet formation du projet. - une équipe de quatre personnes, y compris un coordinateur technique des ateliers, pour

les quatre phases du projet.

6. RÉSULTATS :

- formation d’enseignants et étudiants accédant aux écoles de CONEICC. - formation de responsables de 40 organisations non gouvernementales dont le centre

d’activité concerne la défense des droits humains et la communication. - formation des collaborateurs des principaux médias de la capitale et du reste du pays.

7. ACTIVITÉS ET PLAN DE TRAVAIL :

20 ateliers dirigés par des spécialistes, des juristes et des experts en communication. Chaque atelier durera trois jours. Les 20 ateliers seront organisés en une période d’un an et seront articulés de la manière suivante :

- prévenance, conseil et suivi. - conseil et suivi particuliers pour éclairer des cas controversés.

:

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Activités en 2003 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 1. 20 ateliers 10 ateliers à Mexico 10 ateliers en province 2. Accueil, expertise 3. Expertise spéciale et suivi

8. CADRE INSTITUTIONNEL :

La première phase du projet comprend 20 ateliers dirigés par des spécialistes, des juristes et des experts en communication. Chaque atelier dure trois jours et leurs objectifs sont :

1. la formation 2. des études de cas sur la manière de requérir l’information. 3. la création de liens avec les organisations nationales et internationales intéressantes.

La deuxième phase sera focalisée sur la prévenance, le conseil et le suivi, afin de fournir les conseils les plus pertinents aux citoyens et organisations intéressées.

La troisième phase concerne le complément de conseil dans des cas spéciaux, pour fournir des conseils circonstanciés et un suivi aux personnes dépourvues d’information dans des cas controversés.

9. VIABILITÉ A LONG TERME :

a) AMEDI s’engage à compléter la différence entre le montant alloué par le PIDC, après un éventuel approbation, et le coût total du projet.

b) vente au moins à prix coûtant lors des ateliers. d) vente de la documentation générée par l’activité. e) vente de livres aux ateliers.

10. SUIVI DU PROJET :

L’AMEDI est plus que désireuse de suivre la proposition de l’UNESCO de nommer un responsable de suivi du projet.

11. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :

Les évaluations tiendront compte des données suivantes :

- rapports de spécialistes dirigeant les séminaires. - rapport du coordinateur désigné par l’AMEDI pour diriger les ateliers et rapport des agences et

organisations bénéficiaires. - questionnaires aux participants pour évaluer le projet.

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

Sur la base des rapports précédents, l’AMEDI procédera à l’évaluation générale du projet.

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C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ASSISTANCE FOURNIE PAR LE PIDC DANS LE PASSÉ : - L’AMEDI n’a jamais reçu d’assistance du PIDC avant de projet. - L’AMEDI a pris part à diverses activités de promotion en faveur du vote de la loi sur le droit à

l’information, à Mexico (entre autres : conférences nationales et internationales, actions communes avec le congrès et d’autres organisations, etc.).

- Soutien financier en espèces offert par des universités et des organisations non gouvernementales (pour le défraiement de spécialistes, les dépenses de voyage, la bibliographie, les salles, etc.).

D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

ATELIERS

Ateliers Coût à l’unité Total

10 ateliers à Mexico 1 000 10 000 10 ateliers en province

1 000

10 000

Transport pour les ateliers de province (5 ateliers).

2 000

10 000

Suivi du projet

1 000

TOTAL :31 000

2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) : ACCUEIL ET EXPERTISE DANS DES CAS DEFINIS.

Rubriques Coût mensuel Coût total (1 an) Personnel de soutien 1 000 12 000 Dépenses opérationnelles 500 6 000

TOTAL:18 000

SUIVI DES CAS SPECIAUX.

Rubrique Coût mensuel Coût total (1 an) Consultations spéciales (honoraires

du juriste) 1 000 12. 000

Coût total des phases du projet : 61 000

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ETATS ARABES

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Renforcement des capacités et des installations pour la formation des membres de l'ASBU grâce aux nouvelles technologies

2.

NUMÉRO

PDC/23 RAB /01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Radiodiffusion

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Formation

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Régionale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Financière, équipement

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

172 000 dollars (des Etats-Unis d'Amérique)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

75 000 dollars (des Etats-Unis d'Amérique)

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

L'Union des radiotélévisions des Etats arabes (ASBU)

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

L'ASBU

11.

LOCALISATION

6 rue des Entrepreneurs, B.P. 250, 1080 Tunis Cedex

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

L'ASBU

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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211

B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

L'Union des radiotélévisions des Etats arabes, organisation sans but lucratif, a été créée en 1969 dans le cadre de la Ligue des Etats arabes. Elle a pour objectif la promotion et le développement de la coopération entre ses radiodiffuseurs de membres et s'efforce d'améliorer les capacités de la radiodiffusion dans les Etats arabes, grâce, entre autres, à:

- la complémentarité entre les organisations membres dans tous les domaines de services de

la radiodiffusion. - l'offre de formation au personnel de ses organisations membres et notamment les directeurs

de rédaction, producteurs, journalistes, ingénieurs et techniciens. - l'élévation du niveau des compétences des journalistes, ingénieurs et techniciens pour la

production de programmes radio et de télévision . - l'amélioration permanente des matériels, programmes et méthodes de formation à son centre

de formation de Damas en vue de se maintenir au niveau de l'évolution technologique et des exigences professionnelles dans le domaine de l'information audiovisuelle.

- la coordination des échanges de divers programmes de radio et de TV entre membres et des efforts pour augmenter le volume et améliorer les programmes échangés.

- la coordination des échanges d'experts entre membres dans les divers domaines techniques et de programmation pour y atteindre une complémentarité accrue.

Depuis 1982, l'ASBU a mis au point un programme de formation sérieux dispensée à son centre de formation à Damas: près de vingt cours sont organisés et dispensés chaque année, au bénéfice de plus de 400 agents du personnel de ses organisations membres. Bien que le Centre de formation fonctionne avec efficacité et améliore le niveau et la qualité de ses stagiaires, ce qui constitue le résultat des efforts de son équipe et d'un suivi régulier effectué par divers groupes et comités de l'ASBU pour la formation, l'évolution observée dans les médias audiovisuels imprime un tel rythme qu'elle requiert des investissements supplémentaires pour former et mettre à niveau le personnel de radio et de télévision.

Salles de classe et formation interactive sont essentielles, cependant les contraintes budgétaires et le nombre d'agents qu'une entreprise (membre) peut libérer à un moment imposent des restrictions sur les offres de formation. Devant cet état des choses, l'ASBU a commencé à examiner les possibilités d'organiser des formations à distance tout en étudiant l'expérience des pionniers dans ce domaine (notamment en télé médecine et dans certaines universités).

Le siège de l'ASBU à Tunis a installé à cet effet un réseau autonome de transmission par satellite pour améliorer les échanges de programmes radio, pour des téléconférences, les échanges de données, les appels téléphoniques d'un membre à l'autre là où ces équipements offrir:

- de l'interaction entre formateur et stagiaires grâce à la téléconférence. - des possibilités d'envoi rapide et sécurisé de cours et de données électroniques.

En vue de doter la formation à distance de l'interaction indispensable, l'ASBU est tenue d'installer également un réseau autonome de transmission par satellite à son Centre de formation de Damas pour offrir en direct des cours et d'autres éléments nécessaires à la formation en sus d'éléments audio et des données. Elle doit aussi installer du matériel de réception vidéo dans les salles de classe des organisations membres, les autres équipements (la téléconférence et la réception des données notamment) étant déjà disponibles. Ces équipements requièrent des ressources financières considérables, dont l'ASBU a pu obtenir une partie, tout en recherchant entre-temps un financement extérieur. Dans ce contexte, l'aide demandée au PIDC permettra d'acheter l'équipement de transmission vidéo et audio, tandis que l'ASBU prendra en

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212

charge sur ses propres ressources la formation de techniciens indispensable pour les mettre au niveau des technologies nouvelles, ainsi que le coût de l'intégration de ces équipements.

Il convient de rappeler que plusieurs organisations membres de l'ASBU appartiennent à des pays inscrits par les Nations Unies sur la liste des pays des moins avancés (c'est le cas de Djibouti, de la Mauritanie, de la Somalie, du Soudan et du Yémen). Leurs besoins en matière de formation vont grandissant en parallèle avec l'évolution des techniques et technologies de la radio et de la TV, et un apport financier important (pour les frais de voyage, d'hébergement, de séjour, etc.) doit être disponible pour répondre à leurs besoins. La formation à distance permettra la formation de leur personnel sans bourse délier…virtuellement .

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES :

Les organisations de radiotélévision membres de l'ASBU, et en particulier celles des pays les moins avancés.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

- offrir des occasions de formation au plus grand nombre possible d'agents des organisations

membres de l'ASBU au pays. - offrir une solution économique aux organisations qui ne sont pas en mesure d'envoyer des

stagiaires suivre des formations organisées au Centre de Damas (des économies de frais de voyage, d'hébergement, et d'autres dépenses indispensables).

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT :

La formation est une affaire importante pour toutes les organisations. Et en particulier, si l'on considère la vitesse des percées et mutations technologiques dans le domaine de la radiodiffusion sonore et TV, il y a un besoin réel d'étudier les diverses solutions novatrices et pratiques pour former davantage de radiodiffuseurs aussi efficacement et économiquement que possible. Depuis l'apparition de technologies numériques dans la radiodiffusion au cours des deux décennies écoulées, les membres de l'ASBU ont commencé à se lancer dans le numérique pour améliorer la qualité de leur son et image et élargir les possibilités d'adapter et de réutiliser leurs programmes audio et vidéo.

A cet égard, la direction générale de l'ASBU a particulièrement apprécié l'initiative de ses organisations membres qui lui ont demandé d'effectuer une étude de faisabilité de formations à distance en vue de diversifier les offres de formations du Centre de formation radio et TV de l'ASBU. Elle a également apprécié leur suggestion d'inscrire la mise en œuvre des activités de cette nature dans le travail de l'ASBU, l'ASBU étant convaincue que cette orientation élargira l'offre de formations à un plus grand nombre possible d'agents des organisations arabes de radio et de TV. De plus, l'ASBU croit que le fait pour l'Union d'être propriétaire de moyens techniques appropriés (l'ASBU était locataire d'ArabSat et avait installé un réseau autonome de transmission par satellite pour des échanges radio et de données), son équipement technique et ses installations au Centre de formation faciliteront le démarrage de ce projet essentiel.

Plus particulièrement, l'ASBU espère:

- offrir des occasions de formation au pays au plus grand nombre possible d'agents des

organisations membres de l'ASBU. - offrir des solutions économiques aux organisations incapables d'envoyer des stagiaires

suivre des formations organisées au Centre de Damas. - offrir aux organisations membres de l'ASBU la possibilité de disposer de leur propre

documentation sur les formations offertes par le Centre grâce à la TV et à l'enregistrement numérique afin de disposer de références nombreuses en matière de formation, utilisables par la suite pour la formation d'autres agents de leur personnel.

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- réunir un certain nombre de formations choisies, organisées et supervisées par le Centre de formation de l'ASBU et concernant diverses questions de formation à la radio et à la TV et qui soient au niveau des tendances actuelles en matière de formation et d'enseignement à distance.

5. INVESTISSEMENTS :

En collaboration avec Newtec (Belgique) et International Data Casting (Canada), l'ASBU a conçu le projet de manière à obtenir des transmissions vidéo par compression de même bonne qualité que les téléconférences. Cet usage est considéré comme une utilisation économique du satellite. Le dispositif comprendra un faisceau montant à partir du Centre de Damas et vingt stations de réception installées dans les organisations membres.

Phase I

A l'heure actuelle, l'ASBU a signé un accord de coopération avec l'Organisation arabe pour l'éducation, la science et la culture (ALECSO), couvrant un certain nombre de domaines de la culture et de l'information, dont, pour l'essentiel, la coopération dans le domaine de l'enseignement distance. A cet effet, l'ALECSO aura à son siège un réseau autonome de transmission par satellite doté de nécessaires faisceaux montants pour permettre d'organiser la formation à distance. Les commissions nationales pour l'ALECSO de divers pays arabes pourront bénéficier de cours dispensés par ce moyen en utilisant les installations que les organisations de radio et de TV membres de l'ASBU mettront en place. L'ALECSO a accepté les facilités d'enseignement à distance suivantes:

- une salle de cours appropriée au siège de l'ALECSO à Tunis équipée de toutes les

installations nécessaires à l'enseignement à distance. - une station pour faisceau montant parfaitement équipée du matériel nécessaire pour la

montée du signal vidéo, de services de courrier électronique et de télécopie et téléphone nécessaires à l'enseignement à distance.

- moderniser à titre gracieux les équipements de réception pour les stations de radio et TV membres de l'ASBU éloignées. Ces stations seront modernisées par dotation d'équipements nécessaires à la réception de signaux vidéo, et les services de télécopie et téléphone indispensables à l'enseignement à distance.

De son côte l'ASBU assurera:

- la supervision et le fonctionnement du réseau - la mise à disposition de l'ALECSO des salles de cours de ses membres - l'offre des horaires (cours) nécessaires.

Phases II

Toutes les organisations membres de l'ASBU disposeront d'une station de réception prête à la formation à distance; l'ASBU mettra en place une station de faisceau montant à son Centre de formation pour commencer son projet pilote de formation. Ce qui implique un coût additionnel pour lequel l'ASBU recherche une assistance financière extérieure. 6. RESULTATS

Les personnels des organisations membres de l'ASBU formés à des coûts réduits.

7. ACTIVITÉS ET PLAN DE TRAVAIL : Cf. ci-dessus le point 5: "Investissements"

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Mois 1: finalisation de la spécification de l'équipement et commande Mois 2-8: commande, réception et installation de l'équipement Mois 9: formation de techniciens (aux frais de l'ASBU) Mois 10: début de fonctionnement du nouvel équipement 8. CADRE INSTITUTIONNEL :

Le programme de formations de l'ASBU est mis en œuvre par le Centre de formation de Damas, qui a un directeur général, quatre directeurs et sept techniciens à temps plein. Le programme de formation est élaboré avec deux ans d'avance par des comités spécialisés en programmation, radio, TV, sport et questions techniques.

9. VIABILITÉ A LONG TERME :

L'ASBU entend s'assurer que les techniciens seront formés à la pleine utilisation du nouvel équipement aussitôt qu'il aura été installé et à le faire fonctionner de la manière la plus rentable possible.

10. SUIVI DU PROJET :

11. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES : 12. RAPPORTS D'ACTIVITE DE L'ORGANISME BENEFICIAIRE : Le bénéficiaire s'engage à soumettre un rapport intérimaire tous les quatre mois.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ASSISTANCE FOURNIE PAR LE PIDC DANS LE PASSÉ :

La 20e session du conseil du PIDC a accordé ( projet 353-RAB-01) un financement de 45 000 $ (dont 4 000 $ réservés à l'évaluation) pour l'acquisition d'un magnétophone vidéo numérique et de matériel de montage non linéaire destinés à renforcer les échanges de programmes de TV et de radio entre pays arabes et opérateurs privés de radiotélévision, en particulier dans les domaines de l'information, du sport, d'émissions culturelles et éducatives et pour promouvoir les échanges interculturels au sein du monde arabe, en offrant aux téléspectateurs un choix élargi pour qu'ils s'ouvrent à d'autres sociétés et réalités. Ce projet a été bien exécuté et donne entière satisfaction.

ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES :

L'ASBU a créé un dispositif d'échange de programmes et d'informations par satellite pour les stations de télévision de la région arabe; de même, ce dispositif permet des contacts directs entre les membres et le Centre de formation; par ailleurs, l'échange de données et de documentation est assuré, ce qui facilite la formation à distance. On voudra bien noter que l'ASBU a consacré 92 000 $ à l'achat d'antennes, d'équipements de téléconférence et d'échange de données et documentation installés au Centre de formation, en sus des accessoires nécessaires. L'ALECSO a déjà fourni les stations de réception vidéo aux organisations membres de l'ASBU, qui seront installées sous peu.

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APPORT DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE PENDANT LA DURÉE DU PROJET :

L'ASBU assurera le fonctionnement et mettra à disposition le personnel nécessaire aux équipements de production et de transmission. Elle prendra aussi à sa charge les dépenses relatives à l'élaboration des cours et d'autres programmes.

AIDE SOLLICITÉE AUPRÈS DE SOURCES AUTRES QUE LE PIDC :

Aucune autre assistance n'a été envisagée.

D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

L'ASBU possède des devis de l'entreprise qui a mis en place le réseau autonome de transmission par satellite. Cette entreprise est en mesure de moderniser le système en utilisant les installations actuelles, de manière à s'adapter à la nouvelle donne, ce qui évitera l'incompatibilité et tout autre risque. De plus, l'entreprise fournira l'équipement nécessaire à un coût compétitif. Station de liaison montante: SSPA (tableau transistorisé synchronisé), modulateurs, châssis, sortie IFL, combinateur IFL, MPEG serveur et ses accessoires: 59 000 2 cours de formation : 15,000 Suivi du projet: 1 000 _______ TOTAL: 75 000

2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) : l’équipement (echonet, caméra, micro, mixeur, armoire et autres accessoires) les logiciels) : 45 000 Salaires du personnel: 12 000 Services liés au test de réception, à l’installation, et à la documentation, formation et adaptation professionnelle : 40 000 _______ TOTAL: 97 000

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PROJET INTERREGIONAL

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Réduire le fossé numérique en intensifiant les campagnes en faveur de la liberté de la presse, grâce à l’équipement en TIC

2.

NUMÉRO

PDC/23 INT/01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Tous les médias, la liberté d’expression au sens large

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Liberté de la presse

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Interrégional et régional

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Financière

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

55 000 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

40 000 dollars (des Etats-Unis)

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Au moins six des 35 organisations membres de l’IFEX dans des pays en développement ou en transition et éventuellement d’autres groupes demembres

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

« Journalistes canadiens pour la liberté d’expression », qui gère le réseau de l’IFEX sous la supervision du conseil d’administration de l’IFEX

11.

LOCALISATION

Moyen-Orient-Afrique du Nord, Afrique de l’Est, Asie du Sud, Amérique latine, Communauté des Etats indépendants (CEI), Europe de l’Est

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Le centre de documentation du réseau de l’IFEX

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

On estime à 75 % la part de la population mondiale qui vit sous des graves contraintes s’agissant de la liberté d’expression et des médias de masse. Bien qu’on enregistre des améliorations concernant la liberté de la presse dans quelques pays, des problèmes surgissent dans d’autres, et l’on se doit de rester sans cesse vigilant pour la veille des conditions d’exercice de la liberté de la presse. Le Système d’échange international pour la liberté d’expression (IFEX) est considéré comme l’un des groupes les plus innovants et les plus performants dans l’utilisation des moyens de communication et de la technologie de l’Internet pour son travail de défense de la liberté d’expression et de la presse. Réseau mondial de 57 organisations, IFEX est dirigé depuis son centre de documentation, administré au nom du réseau par l’association des Journalistes canadiens pour la liberté d’expression (CJFE) basée à Toronto (Canada). Le réseau utilise les TIC les plus modernes pour diffuser l’information, les rapports ainsi qu’une lettre d’information hebdomadaire à plus de 4 000 groupes et personnes dans 123 pays.

Cependant, mettre en place l’IFEX n’a pas été de tout repos - surtout quand on a dû faire face à la fracture numérique grandissante. Tandis que plusieurs membres de l’IFEX situés dans le Nord ont mené des campagnes et recouru à des modes de communication ultra-sophistiquées utilisant les TIC, plusieurs membres des pays en développement ou en transition font encore face aux besoins les plus élémentaires en ce qui concerne l’acquisition des TIC : absence d’infrastructures, de connaissances de base et de la culture nécessaires à l’utilisation de l’Internet dans leur pays ; coût exorbitant d’utilisation de l’Internet ; accès limité au matériel et aux logiciels, etc. IFEX accorde une grande importance au développement des moyens de communication de ses membres, un effort qui fait partie de son travail de promotion et de renforcement du partenariat. Cette demande du soutien du PIDC est rédigée en prenant appui sur une enquête menée par IFEX qui a montré que des groupes de ses membres ont davantage besoin du soutien des TIC que d’autre chose pour progresser dans leur travail. Toutes les parties du projet sont des innovations, jamais mises en œuvre auparavant par IFEX.

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES :

Ce sont près de six sur les 35 organisations membres d’IFEX situées dans les pays en développement ou en transition, et des groupes qui envisagent de devenir membres. Certains de ces groupes sont petites et encore au début de leur expansion, tandis que d’autres sont plus grands tout en ayant encore besoin d’aide pour améliorer leur équipement de TIC. (On peut consulter la liste des membres d’IFEX sur : www .ifex .org) . Les groupes partenaires avec lesquels IFEX travaillera promeuvent et défendent la liberté d’expression dans les régions suivantes : Moyen-Orient/Afrique du Nord (MENA), Afrique de l’Est, Asie du Sud, Amérique latine, Communauté des Etats indépendants (ex-URSS) et Europe de l’Est.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Savoir-faire par la formation technique et au militantisme : la formation sera donnée pour la première fois à trois ou quatre groupes. Cette formation sera dispensée par des experts locaux et par le personnel du centre de documentation. Ces groupes devraient en être renforcés grâce à un meilleur savoir-faire en ce qui concerne leur engagement par l’utilisation de l’Internet. IFEX donnera à ses 35 groupes membres (du Sud) un manuel destiné à l’amélioration de leur utilisation des TIC pour leur travail de défense de la liberté d’expression.

Transfert de savoir-faire et formation : plusieurs organisations de pays en développement et en transition verront accroître leur potentiel d’établir des communications fiables et peu onéreuses avec

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des partenaires internationaux ou régionaux, ce à quoi elles n’ont jamais eu accès auparavant. Un nouveau partenariat serait ainsi amorcé.

Hébergement et formation : trois ou quatre groupes recevront une assistance pour la création de leur site web propre, dont l’importance croît plus que jamais dans l’organisation d’une campagne internationale. Seront également disponibles l’hébergement sur un site, l’acquisition de logiciels, et une formation initiale à la gestion d’un site.

L’équipement de TIC de ce projet sera fourni par d’autres donateurs.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT :

Le soutien du PIDC permettra aux groupes de mener, à l’international et dans leurs propres régions et pays, des campagnes plus efficaces en faveur de la liberté d’expression. Elles seront en mesure de mieux préparer les rapports destinés aux campagnes d’alerte sur les menaces à l’encontre de la liberté d’expression, de prendre part aux activités militantes du réseau d’IFEX, de diffuser l’information au niveau de la région et entre les régions, et de collaborer avec d’autres à des initiatives communes. A plus long terme, les ressources financières de ce projet renforceront la liberté d’expression dans des pays en cause et ainsi ils contribueront au développement de la démocratie.

Les résultats seront aussi d’une grande utilité pour réduire le fossé numérique, qui est essentiel au développement de la démocratie. Le renforcement des moyens de communication des organisations qui contribuent à la diffusion de l’information apporte une pierre à l’instauration d’une culture mieux ancrée dans le libre échange de l’information et de médias indépendants.

5. INVESTISSEMENTS - soutien continu et formation dispensée par des experts locaux (des mêmes pays ou régions) le

cas échéant et du personnel de la centre de documentation dans le domaine de la gestion de site, et des stratégies d’utilisation de l’Internet pour les campagnes d’actions d’alerte.

- formation des groupes à la création et à la gestion du site web. - hébergement des sites de certains membres et assistance à l’accession à la Toile. - formation aux aspects les plus modernes de l’utilisation de l’Internet pour les campagnes

d’actions d’alerte. - participation à d’autres groupes formés pour partager d’expériences. - le personnel d’IFEX rédigera et mettra régulièrement à jour le manuel de TIC, il supervisera la

mise en œuvre du projet et sera en contact avec toutes les organisations participantes. - la remise à jour régulière de l’information sur les TIC et leurs ressources sur le site d’IFEX.

6. RESULTATS Tous les groupes participants auront un assortiment des équipements suivants :

- un site web nouveau ou rénové qui sera régulièrement remis à jour et comprendra une

information de qualité sur la liberté d’expression. - du matériel et des logiciels nécessaires à leur travail en faveur de la liberté d’expression sur

l’Internet. - un accès plus fiable et moins onéreux à l’Internet et/ou l’hébergement de site. - un usage plus fréquent de l’Internet pour les campagnes en faveur de la liberté d’expression

pour établir des relations d’amitié nouvelles ou plus étroites avec d’autres groupes de la région ou de l’étranger, et prendre part aux campagnes.

Tous les membres d’IFEX seront ainsi en mesure de:

- avoir des communications plus régulières et plus solides avec les groupes participant au projet. - avoir un accès rapide sur le site d’IFEX à une information récente et utile relative aux TIC. - tirer profit de davantage d’informations sur les pays où se trouvent des groupes cibles.

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7. ACTIVITÉS :

- un soutien et une formation continus en TIC seront apportés aux groupes là où les conditions le

permettent. Cette offre sera fournie dans des sessions de formation par des experts ainsi que grâce à un soutien continu et « en ligne » de partenaires. Cet appui consistera en soutien technique en nature et en soutien à des groupes pour la maîtrise de l’utilisation de l’Internet pour les campagnes et l’engagement militants.

- des partenariats et la formation entre groupes seront encouragés dans la mesure du possible pour amorcer un partage de savoir-faire dans la maîtrise des TIC et l’engagement militant. Ce partenariat se fera par courrier électronique et téléphone, et le cas échéant par visites de l’organisation dispensatrice d’expertise pour travailler dans des tête-à-tête avec le personnel du groupe (assisté).

- formation dispensée par le personnel d’IFEX sur l’utilisation de l’Internet pour les campagnes d’actions d’alerte, de recherche pour et de conception des alertes.

- le personnel du centre de documentation offrira aux groupes un hébergement fiable et financièrement abordable, en particulier dans les cas où les coûts nationaux sont exagérément élevés.

- le manuel d’exploitation des TIC sera rédigé par le personnel d’IFEX et mis en ligne. Le personnel enverra par ailleurs une version imprimée de ce document à tous les 57 membres d’IFEX. Des copies seront également disponibles pour des non-membres d’IFEX. Il donnera l’information nécessaire à la création d’un site, au travail militant effectué sur l’Internet, à l’information sur le droit de l’Internet, et comprendra de nombreux liens avec des sites traitant des TIC.

8. PLAN DE TRAVAIL : Toutes les activités seront menées sur une période de douze mois. La formation sera dispensée tout au long de l’année. Le calendrier des sessions de formation sera établi en consultation avec les organisations concernées pour assurer une efficacité maximale. Le manuel d’exploitation de TIC sera rédigé vers la fin du premier trimestre de la période présumée du projet et sera mis à jour tout au long de l’année. 9. CADRE INSTITUTIONNEL :

Le centre de documentation d’IFEX, administré par la CJFE, mettra en œuvre tous les volets de ce projet. Son personnel travaillera avec chacune des organisations choisies pour veiller à ce que toutes les activités sont exécutées comme prévu. Le personnel et les membres partenaires comptent sur et travailleront avec les instances des Nations Unies concernées par l’exploitation des TIC, telles UNITE, une initiative qui permet aux gens de tous les pays de mettre à titre bénévole leur savoir-faire et leur temps pour partager les bienfaits de la révolution numérique avec les pays en développement, et avec le PNUD, qui tirent profit de l’expertise et des meilleures pratiques développées de par le monde pour définir des stratégies propres à combler le fossé numérique.

10. VIABILITÉ A LONG TERME :

Le centre de documentation d’IFEX travaille avec tous ses membres des pays en développement ou en transition de manière continue pour qu’ils puissent parvenir à l’autosuffisance. Le soutien qu’il leur apporte comprend des subventions versées en temps et heure dans le cadre du Programme de développement d’IFEX, aide nécessaire pour obtenir l’assistance de donateurs et le soutien à la préparation la documentation accompagnant les appels à des collectes de fonds.

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11. SUIVI DU PROJET :

IFEX possède une longue expérience de supervision de projet.

12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES : Une évaluation exhaustive sera effectuée à la fin du projet. La réussite des activités sera validée par le Comité de développement d’IFEX et le personnel du centre de documentation d’IFEX.

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

Le soumissionnaire rédigera un rapport trimestriel des progrès accomplis par le projet.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ASSISTANCE FOURNIE PAR LE PIDC DANS LE PASSÉ :

- assistances antérieures reçues du PIDC : les subventions les plus récentes du PIDC ont été versées en 1998 (81 000 dollars des Etats-Unis et en 2000 (34 000 $) ,

- activités préparatoires à la soumission du projet au PIDC : tous les membres d’IFEX du Sud ou des pays en transition ont fait l’objet d’une enquête portant sur leurs nouveaux besoins en équipement de TIC.

- contributions du soumissionnaire pendant la durée du projet : ressources en temps et personnel et quelques équipements.

- assistances autres que celle du PIDC : un soutien est envisagé de la part du Sida et Hivos (respectivement agences d’aide au développement de Suède et des Pays-Bas) pour soutenir des activités additionnelles concernant les TIC.

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D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

Le tableau combine les points D.1 et D.2 - sessions de formation en TIC : 11 080 (3-4 formations dans les pays partenaires) - formation en actions d’alerte sur l’Internet : 5 300 (assistances aux nouveaux membres d’IFEX pour la mise en forme, l’écriture, etc.) - création du site web : 7 340 Création du site : (3-4 groupes) Hébergement de sites : (3-4 groupes) Accès au site : mise à jour, évaluations et améliorations Logiciels pour les sites (3-4 groupes) Formation continu du bénéficiaire - informations du site d’IFEX utiles aux groupes du Sud : 3 970

Recherche et mise à jour des Informations concernant les TIC Traduction

- manuel de TIC : 4 410 Production, traduction et diffusion Mise à jour en ligne et version papier Copies destinées à la diffusion - suivi du projet: 1 000 - administration du projet (6 %) : 2 960 TOTAL : 40 000 Note : d’autres donateurs, tels Sida et Hivos, accorderont une assistance estimée à 15 000 dollars, pour l’achat d’équipements informatiques et de

technologies de l’Internet.

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CENTRES COMMUNAUTAIRES

MULTIMEDIAS

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BURUNDI

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Femmes pour la paix par les médias (Dushirehamwe - "Réconcilions-nous") Centre de documentation pour la paix et Centre communautaire multimédia

2.

NUMÉRO

PDC/22 BDI /01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Centre de documentation pour la paix, radiodiffusion et TIC

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Médias communautaires, formation de ressources humaines pour la paix

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Nationale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Formation, équipement, assistance technique

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

83 000 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

72 000 dollars (des Etats-Unis)

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Dushirehamwe-"Réconcilions-nous" - Centre de documentation pour la paix et CCM - Bujumbura

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

Dushirehamwe-"Réconcilions-nous" et l'UNESCO

11.

LOCALISATION

Bujumbura (Burundi)

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Dushirehamwe avec l'assistance de l'UNESCO

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

Le Burundi est un pays en crise…au plan politique, économique et social. Depuis octobre 1993, le pays a souffert de violence ethnique massive, qui a entraîné la mort de plus de 200 000 personnes et le déplacement de 800 000 autres - dont plus de 54 % sont des femmes. On estime que près de 70 % des six millions de citoyens burundais vivent au-dessous du seuil de pauvreté et seulement 35 % de la population de plus de 15 ans peuvent lire et écrire.

En ce qui concerne les médias, le Burundi compte quatre stations de radio FM et une station à ondes courtes. Le paysage médiatique du Burundi comprend aussi une chaîne de TV et un pourvoyeur de services Internet. Et malgré la propriété privée de plusieurs stations de radio, le libre échange d'informations n'est pas chose courante. En fait, le répertoire mondial de la liberté de la presse, édité par Reporters sans frontières, classe le Burundi au 72e rang sur 139 pays du point de vue du respect de la liberté de la presse.

C'est pourquoi, pour promouvoir la paix dans cette région déchirée par la guerre et accroître le libre échange d'idées, nous proposons la création d'un centre communautaire multimédia (CCM) à Bujumbura. Les centres communautaires, qui combinent la radiodiffusion avec l'Internet et les nouvelles technologies qui leur sont associées, ont la faculté d'atteindre, desservir, impliquer et améliorer la vie des communautés entières dans les pays en développement, en apportant leur appui à l'éducation, à la santé, à la sécurité alimentaire, à la bonne gouvernance, à la démocratisation et, beaucoup plus importante dans cette région, à la paix. Ce centre comprendra aussi une très grande bibliothèque de documentation sur la paix et la réconciliation pour favoriser les efforts pour la paix déployés dans la région.

L'attention portée au rôle des femmes dans l'instauration d'une culture de la paix dans la région est une composante importante. Trop souvent, les femmes ne sont représentées que comme des victimes dans les conflits violents. Le projet entend promouvoir les femmes en tant qu'actrices majeures dans la quête de réponses pacifiques au conflit. Le principal groupe communautaire qui met ce projet en œuvre, Dushirehamwe ("réconcilions-nous") travaille depuis 1995 avec des femmes et des organisations de femmes dans les Grands Lacs à renforcer la capacité des femmes à jouer un rôle décisif dans la recherche et la pérennisation de la paix dans la région.

La catégorie de médias soutenus dans le cadre de ce projet implique d'y intégrer les TIC y compris la station de radio communautaire (station de radio dont la communauté est propriétaire et qui dessert une entité définie sans but lucratif) et un télé-centre (un équipement communautaire qui offre à la communauté des médias et la documentation sur la paix à l'usage de la communauté et à des fins de développement).

De plus, le point central de ce projet comprend trois aspects uniques: l'implication des professionnelles au niveau le plus élémentaire pour l'instauration de la paix et la diffusion de messages de paix, un programme de formation exhaustive à l'intention de ces femmes pour la meilleure manière de tirer profit de technologies pour diffuser leurs messages de paix et un suivi permanent et actif, et un mécanisme d'évaluation propre à mesurer l'impact des activités mises en œuvre dans le cadre de ce programme.

Les objectifs particuliers de développement du millénaire que le Centre de documentation pour la paix et le télé-centre communautaire multimédia de Bujumbura se proposent de traiter concerne la promotion de la parité hommes/femmes et l'autonomisation des femmes. De plus, le projet aborde un sujet de grande importance pour le développement : la promotion de la paix au Burundi et dans toute la région des Grands Lacs.

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2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES : - des femmes de communautés de base de la région déjà organisées pour être les pionnières de la

promotion de la paix au Burundi - dans le cadre du réseau Dushirehamwe. - les populations pauvres et illettrées des campagnes, les populations déplacées qui ont été

gravement affectées par dix ans de conflit ethnique au Burundi.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS : - renforcer la participation dynamique des professionnelles des médias et des groupes de la

société civile de la base pour qu'ils participent activement à l'instauration et à la consolidation de la paix grâce au renforcement des ressources humaines et des compétences professionnelles.

- renforcement l'offre de documentation relative à la paix par la création d'un CCM où les gens (femmes, homme, jeune) peuvent se rencontrer, débattre, apprendre, échanger les expériences, sur la paix et la résolution des conflits. Le centre est aussi considéré comme un cadre de collecte des informations sur les meilleures pratiques dans le champ de la paix. En effet, le centre aura besoin de rapports, lettres d'information, études de cas, vidéos et d'abonnements à d'autres centres pour la paix qui effectuent de par le monde des études sur la paix.

- renforcer la maîtrise de l'informatique parmi les populations cibles en vue de la diffusion de l'information, pratiques et principes économiques, sociaux et relatifs à la culture de la paix.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT :

La diffusion de la culture de la paix dans la population cible comme préalable à la diffusion de l'information, les pratiques et les principes économiques, sociaux et relatifs à la culture de la paix.

5. INVESTISSEMENTS : équipements: 4 ordinateurs et leur installation (avec onduleurs et accès Internet) 2 imprimantes 1 scanner 1 téléviseur 1 répéteur et une radio portative 1 enregistreur portable locaux: un espace de réunion pour étudier et débattre de la paix formation: une formation intensive en radio organisée à Bujumbura pour une une durée de cinq jours à l'intention de dix représentantes du réseau Dushirehamwe au cours de la première année formateurs: les premiers formateurs doivent être des spécialistes de la

production radio et les deuxième et troisième sessions de formation devraient comprendre les femmes formées à la première session de manière à ce que les stagiaires s'entraînent mutuellement.

6. RÉSULTATS :

- la création d'un centre communautaire de documentation multimédia possédant des ouvrages sur la paix et la résolution de conflits et par ailleurs équipé d'une petite station de radio, de la connexion à l'Internet et d'autres services de bureau (imprimantes, scanners, etc.).

- à ce centre l'équipement pourrait aussi être utilisé pour la confection de lettres d'information et de brochures de promotion de la paix

- 10 journalistes formées à l'Internet par radio, à la production de débat et à la collecte de l'information - toutes productions axées sur la promotion de la paix.

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7. ACTIVITÉS ET PLAN DE TRAVAIL : Les activités du centre communautaire multimédia comprennent: - les activités préparatoires à l'identification de méthodes de travail - l'achat et l'installation de l'équipement - la formation des bénévoles chargés du fonctionnement quotidien - la formation de bénévoles à la production de programmes radio par et pour la population locale

en langues locales pour promouvoir la paix - la production sur place de lettres d'information et de tracts pour promouvoir la paix - la formation de journalistes en couverture de situation de pré- et de conflit.

Activités/mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Activités préparatoires

Coordination et sessions de formation d’un groupe communautaire de dix femmes du réseau Dushirehamwe. Session 1 : notions de collecte d’informations Session 2 : collecte poussée d’informations (radio) Session 3 : collecte d’information pour promouvoir la paix

Recherche, achat et installation des équipements et vérification systématique de leur efficacité

Vérification systématique des progrès du

CMC et de son utilité

8. CADRE INSTITUTIONNEL :

- la coordination générale du projet sera effectuée sous les auspices du bureau du conseiller régional de l'UNESCO pour la communication et l'information en Afrique de l'Est. Ce bureau sera chargé de l'achat du matériel initial et de la coordination de la formation à la radiodiffusion

- l'UNESCO proposera des journalistes formateurs issus de centres de formation au journalisme de la région

- de plus, le réseau Dushirehamwe sera la principale organisation communautaire qui fournira le personnel et assurera le fonctionnement du centre de documentation pour la paix et du centre communautaire multimédia.

9. VIABILITÉ A LONG TERME :

- par des sessions régulières de formation au niveau communautaire et la formation de formateurs issus de la communauté, le centre de documentation pour la paix et le centre communautaire multimédia auront un accès constant à un vivier permanent de personnel, bénévoles, intervenants désireux de partager le savoir-faire en TIC et les stratégies pour la paix avec la communauté

- d'autres donateurs/financiers seront contactés, y compris l'USAID.

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10. SUIVI DU PROJET :

L'évaluation de la réussite et de la pertinence de ce projet sera effectuée au troisième, huitième et douzième mois du programme. Le suivi sera confié à un expert indépendant qui utilisera les données qualitatives et quantitatives réunies au centre communautaire multimédia.

11. EVALUATIONS EFFECTUEES Aucune à l'heure actuelle.

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE : Le soumissionnaire fera régulièrement rapport tous les quatre mois.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ASSISTANCE FOURNIE PAR LE PIDC DANS LE PASSÉ :

- la Maison de la presse de Bujumbura

ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES :

Entretiens avec les parties prenantes au Burundi, y compris les administrations publiques, les associations de professionnelles des médias, l'association de journalistes, la maison de la presse et la coopération internationale.

Entretiens avec d'autres donateurs potentiels, en particulier avec l'USAID pour un éventuel financement. Entretiens avec d'autres partenaires possibles, des ONG et administrations publiques. Collectif des associations des ONG du Burundi (CAFOB), coordinatrice du Centre de presse des femmes de Bujumbura, Mme Spes Muhakanizi, avec Nkeye Sow, représentant d'International Alert, messages envoyés à la Ligue burundaise des droits humains (M. Pie Ntakuratima) et au Centre canadien d'études et de coopération international (M. Joseph Nindorera).

APPORT DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE PENDANT LA DURÉE DU PROJET :

- Personnel bénévole - Fonctionnement quotidien du CCM - Divers projets de collecte de fonds pour pérenniser le CCM AIDE SOLLICITÉE AUPRÈS DE SOURCES AUTRES QUE LE PIDC : USAID

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D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

Unités Equipement non réutilisable et réutilisable Achat et installation de 4 PC multimédias avec onduleurs et carte de réseau) 2 500 4 10 000Imprimantes 2 000 2 4 000Téléviseurs 500 2 1 000Répéteur et radios portatives 3 000Enregistreurs portables 100 5 500Meubles de bureaux et locaux 12 000Fournitures 1 000Acquisition initiale de la documentation sur la paix et abonnements 2 500SOUS-TOTAL 34 000FORMATION Formation intensive de 5 jours à Bujumbura (Trois fois l’an)

Représentat(e)s du réseau Dushirehamwe (10) Hébergement 50x5=250x 3 10 7 500 Déplacement local 50 x 3 10 1 500 Matériel didactique 1 000 x 3 3 000

Honoraires, voyage et hébergement 5 000 3 15 000SOUS-TOTAL 27 000Experts Coordination (personnel du CCM) 4 200Formateurs (CCM) (2) 600 2 1 200

SOUS-TOTAL 5 400Suivi du projet 1 000Divers 4 600

TOTAL 72 000

2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) :

Le réseau Dushirehamwe sera responsable de la mise à disposition du personnel et de bénévoles pour le fonctionnement quotidien du Centre de documentation pour la paix et le Centre communautaire multimédia. Le réseau Dushirehamwe coordonnera par ailleurs les sessions de formation en invitant les femmes intéressées et en fixant le calendrier. Leurs membres apporteront aussi leur concours à ces formations. Le réseau Dushirehamwe mettra également à disposition une équipe de bénévoles pour assurer le suivi quotidien du CCM. Les collaborateurs du réseau auront aussi la responsable de faire rapport sur l'évolution du CCM, y compris l'information sur l'utilisation par la population du centre de documentation, le temps d'antenne de la radio, les statistiques d'utilisation de l'équipement informatique et de toutes les demandes écrites ou orales adressées par la communauté au CCM.

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CAMEROUN

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Centre multimédia des jeunes de Garoua

2.

NUMÉRO

PDC/23 CMR/01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Multimédia

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Communication

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Nationale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Appui technique et matériel

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

72 500 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

35 500 dollars

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Jeunes

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

Ministère de la Jeunesse et des Sports (MINJES)/Ministère de la Communication (MINCOM)/ UNESCO

11.

LOCALISATION

Garoua ( province du Nord)

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Ministère de la Jeunesse et des Sports( MINJES)

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

Depuis le retour du multipartisme au Cameroun au début des années 90, le paysage audiovisuel est caractérisé par une multitude de médias aux tons aussi divers que variés. Cet élan de libéralisme a atteint une autre dimension avec l’implantation des radios privées émettant en bande FM. Si la TV échappe à ce mouvement, reste que l’apparition du câble et du satellite permet aujourd’hui à tout Camerounais câblé de regarder le programme de son choix.

On ne saurait terminer cet état des lieux sans évoquer les NTIC qui constituent la fenêtre du Cameroun sur le monde.

L’environnement institutionnel favorise l’éclosion et l’émergence de tous les médias depuis qu’on est passé du régime des autorisations préalables à celui des simples déclarations à posteriori. Toutefois, en dépit de cette libéralisation tous azimuts, l’accès aux NTIC et même à des radios reste limité pour les jeunes surtout lorsqu’on s’éloigne des métropoles que sont Douala et Yaoundé. Et ceci d’une part en raison des coûts prohibitifs d’accès à ces médias (lorsqu’ils existent) et d’autre part en raison même de leur inexistence. En effet, très peu de villes disposent d’une radio ou d’un centre multimédia.

C’est pour remédier à cela que le gouvernement, à travers le ministère de la Jeunesse et des Sports qui a en charge la définition et la gestion des politiques de jeunesse, se propose de doter progressivement les jeunes des périphéries de centres multimédias comprenant notamment de l’Internet et de radios FM mobiles.

Les problèmes éventuels que rencontreront ces centres multimédias et FM mobiles pourront être la méconnaissance de l’outil informatique et les difficultés de langue dues parfois à un analphabétisme chronique des jeunes (surtout dans les régions septentrionales). Les solutions envisagées seront entre autres la vulgarisation de l’outil informatique grâce à l’organisation des sessions de formation gratuites ; mais aussi la confection des programmes radio multilingues (animation en langues locales dominantes et en langues officielles que sont le français et l’anglais). La mise sur pied de ces centres multimédias sera d’un apport décisif dans la promotion de la culture démocratique en milieu jeune et aussi dans la vulgarisation et la démocratisation de l’accès des jeunes aux NTIC.

1. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES :

Le projet bénéficie prioritairement aux jeunes âgés de 15 à 30 ans quelles que soient leurs activités ou leur niveau d’instruction.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

A travers la radio FM Mobile : créer un cadre de libre expression des jeunes pour permettre à ces derniers de débattre des

différents problèmes sociaux auquels ils sont confrontés (MST, sida, drogue, prostitution, mariage précoce, abandon scolaire (surtout pour les jeunes filles)

permettre aux jeunes d’organiser et d’animer les campagnes de sensibilisation contre les MST , le sida et autres fléaux sociaux. A travers le centre multimédia :

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Vulgariser les NTIC en milieu jeune par une approche participative • permettre à une majorité des jeunes d’accéder à l’Internet grâce à des sessions de formation

gratuites de courtes durées. • créer des espaces d’échange entre les jeunes du Cameroun et ceux du monde et favoriser les

brassages interculturels et les échanges d’expériences. • créer un centre de documentation virtuel pour permettre aux jeunes d’accéder à des écrits et

revues traitant des questions diverses intéressant la jeunesse (MST, sida, drogue, prostitution, échange d’expériences, etc.)

3. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT :

En offrant aux jeunes des espaces de libre expression et de débats sur les problèmes les concernant, le centre multimédia consolide l’esprit démocratique et renforce la liberté d’expression. Par ailleurs la mise à la disposition des jeunes de l’Internet et des NTIC dans les villes autres que Douala et Yaoundé accroît les capacités de communication des jeunes du Cameroun.

4. INVESTISSEMENTS ( pour chaque centre) :

A- Equipements : Informatique

- 10 ordinateurs - 05 imprimantes

- 10 onduleurs

- 01 photocopieur

- 01 serveur

Radio :

- 01 radio FM mobile (émetteur + antenne inclus) B- Formation - Formation des jeunes aux NTIC et des facilitateurs et techniciens de maintenance

C- Monitoring - Suivi du projet

5. RÉSULTATS :

Un nombre total de 10 jeunes seront formés pour l’animation radio par an Un nombre total de 100 jeunes seront formés en informatique par an Un nombre total de 1 000 jeunes auront accès à l’Internet et aux NTIC par an Une radio FM Mobile équipée et opérationnelle Un centre multimédia de 10 ordinateurs opérationnelsK

6. ACTIVITÉS :

Acquisition des équipements Installation des équipements Formation des jeunes aux NTIC et à l’animation de la radio FM Formation des facilitateurs et techniciens de maintenance

Rédaction des rapports d’activité

7. PLAN DE TRAVAIL :

Mars 2003 : achat et installation des équipements Avril 2003 : formation des facilitateurs et techniciens de maintenance

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Mai-juin 2003 : formation des jeunes (2 sessions de formation)

8. CADRE INSTITUTIONNEL : Le projet est une initiative du ministère de le Jeunesse et des Sports (MINJES) qui en est le maître d’œuvre. Et il bénéficie de l’appui technique du ministère de la Communication.

9. VIABILITÉ A LONG TERME : Les charges de fonctionnement du personnel permanent incombent au budget autonome du MINJES

Les charges de maintenance et des frais divers (électricité, eau, téléphone et personnel bénévole) seront absorbés par le budget du MINJES ou par l’apport d’éventuels partenaires (municipalité par exemple)

10. SUIVI DU PROJET : Le projet sera suivi par le bureau sous régional de l’UNESCO pour l’Afrique centrale à Yaoundé.

11. EVALUATIONS EFFECTUEES : Une évaluation ex ante a été faite sur les jeunes des provinces septentrionales faisant ressortir leur difficulté d’accès aux NTIC et aux médias (dont le nombre est très limité).

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

• Le MINJES s’engage à produire et à déposer au bureau sous régional de l’UNESCO un rapport

tous les quatre mois.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

Assistance fournie par le PIDC dans le passé

Aucune assistance du PIDC dans le passé

Les activités préparatoires réalisées avant la soumission de projet au PIDC

- des réunions sectorielles sur la définition des stratégies de mise en oeuvre d’une politique efficace d’imprégnation des jeunes aux NTIC.

- des missions conjointes MINJES/MINCOM ont été envoyées sur le terrain pour évaluer l’accès des jeunes aux médias et aux NTIC

- identification du site devant prioritairement abriter le projet qui bien entendu est appelé à s’étendre progressivement dans les autres localités.

- les études de faisabilité du projet ont été menées - après la soumission du projet au PIDC, il y aura inscription au budget autonome du

MINJES pour l’exercice 2003 (1er janvier – 31 décembre) des frais d’aménagement des locaux devant abriter le centre multimédia.

L’apport de l’organisme bénéficiaire pendant la durée du projet

Le MINJES compte apporter au projet l’aménagement des locaux avec leurs infrastructures de

base (bureaux, téléphone, eau, électricité).

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Le MINJES met également à la disposition du projet le personnel requis avec l’appui du ministère de la Communication pour le volet radio FM.

Autres aides sollicitées

Aucune autre aide que celle du PIDC n’est sollicitée pour l’instant.

D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

Désignation Coût Equipements

- Informatique : • 10 ordinateurs • 03 imprimantes • 10 onduleurs • 01 photocopieur • 01 serveur

- Radio : • Une radio FM mobile

15 0003 0002 5003 0004 500

5 000

Formation Formation des jeunes (deux sessions) Formation des facilitateurs et techniciens de maintenance

4 0002 500

Suivi du projet 1 000Total 35 500

2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) :

Désignation Coût Aménagement d’un local (bureau, toilet tes, espaces) 28 500Equipements :

- bureaux équipés des tables à cloisons + chaises - connexion eau + électricité

2 500700

Fonds de roulement (entretien, redevance eau et électricité, frais de gardiennage, etc.) 4 300Rapports réguliers d’activités 1000Total 37 000

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DOMINIQUE

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Renforcement des moyens de production et de diffusion de programmes à contenu local pour les médias de masse dans le cadre de centres communautaires multimédias

2.

NUMÉRO

PDC/23 DMI/01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Médias communautaires

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Radio, télévision, presse écrite et NTIC

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Nationale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Financière et technique

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

68 000 dollars( des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

55 000 dollars (des Etats-Unis)

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Trois groupes communautaires de base, ouverts aux problèmes des jeunes et des populations autochtones

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

Une sélection d’ONG spécialisées dans le développement communautaire, en étroite collaboration avec la Commission nationale dominicaine pour l’UNESCO

11.

LOCALISATION

Le pays de Carib, Grand Bay et Dubique en zone rurale dominicaine

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

La Commission nationale dominicaine pour l’UNESCO, en consultation avec l’ACI/CAR/UNESCO

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION : La Dominique a une population estimée à 73 000 habitants. Le pays compte 294 lignes de téléphones fixes et seize téléphones mobiles pour mille personnes. Près de seize pourvoyeurs de services « en ligne » opèrent dans le pays et plus de 2 000 personnes sont connectées à l’Internet. L‘économie du pays repose sur l’agriculture, et pour l’essentiel sur la culture de la banane. La menace programmée de l’abandon du système de préférence généralisée au bénéfice de ce produit dans l’Union européenne et le marasme économique qui s’en suivra sont des sujets de préoccupation générale. Le tourisme est un vrai défi : le littoral est accidenté et le pays n’a pas d’aéroport international. Le pays vit à l’heure de la libéralisation du secteur des médias et des télécommunications. Il est largement couvert par la radio (90 % du territoire), la télévision (70 %) et la presse écrite (3 %). Des quatre stations de radio à couverture nationale, trois sont propriétés privées. Seule Radio Dominica, gérée par le Service de radiodiffusion de la Dominique (DRS), est propriété publique. Les trois chaînes de télévision sont aussi privées. Il en va de même dans la presse écrite, dont trois des quatre hebdomadaires sont privés. En dépit d’une vaste couverture nationale par la radio et d’un accès général à la télévision et au câble, l’information produite localement, censée aider les citoyens à formuler leur mode propre de développement, est pour l’essentiel insuffisante. Une des solutions envisagées est de réorganiser le mécanisme de régulation qui supervise la programmation des médias pour créer plus de concurrence…et d’ainsi réduire l’hégémonie des entreprises médiatiques publiques. L’autre solution revient à poursuivre les objectifs identifiés dans le cadre du programme d’action stratégique de l’UNESCO lancé au cours du précédent biennum et intitulé Focus on Caribbean, programme qui mettait l’accent sur la nécessité de mettre d’urgence en place des centres communautaires multimédias dotés d’infrastructures électroniques additionnelles nécessaires à la transmission locale, par la radio et la télévision, de la presse écrite, du son, de la photographie et de la vidéo. Le programme envisageait aussi l’accès à l’Internet pour le téléchargement aussi bien que l’édition d’informations destinées à la consommation communautaire, nationale et internationale. Des centres multimédias ont été créés dans au moins trois communautés rurales de la Dominique : Dubique, le pays de Carib et Grand Bay. Le présent projet vise à accélérer la croissance de centres multimédias en y introduisant le volet de médias traditionnels nécessaires au soutien et à la promotion des initiatives relatives au développement, développées au niveau communautaire et à la contribution efficace à la création de ressources, d’un marché d’emplois plus porteur et à la réduction de la pauvreté et au niveau communautaire et au niveau national. La mise en place de mécanismes propres à la production et à la diffusion d’une information d’intérêt communautaire de qualité par et pour les communautés est nécessaire pour contribuer de manière décisive à l’autonomisation des communautés et faire une plus grande place aux questions qui affectent la vie et les moyens d’existence des citoyens tout en contribuant à une meilleure prise de décision. Ceci est particulièrement important à cette époque de crise économique qui prévaut dans le pays qui est dépourvu de mécanismes propres à engager décidément les citoyens dans le processus de développement. La diversification et la propriété privée des entreprises de presse sont particulièrement encouragées au niveau communautaire, à la lumière de leur adéquation au contenu de programmes locaux, à la liberté d’expression et au développement. Ce projet vise à faciliter l’élaboration d’une documentation écrite du genre lettres d’information, affiches, bulletins et de matériel audio destinés aux médias communautaires et nationaux, de la

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production de l’illustration photographique numérique pour les magazines et les journaux, de clips audio et vidéo, et de programmes pour la consommation des radios et télévisions locales et via l’Internet ainsi que la création de pages en ligne sur divers thèmes sectoriels.

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES : Les bénéficiaires finaux sont trois communautés rurales qui recevront du matériel audio, vidéo et écrit en ligne pour la formation et divers équipements adaptés aux besoins, pour compléter les équipements des centres multimédias à Salybia, dans le pays de Carib, au groupe de jeunes de Grand Bay et à la structure d’appui communautaire de Dubique.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

- l’élaboration et la diffusion au niveau communautaire de contenus conçus et produits en

toute indépendance pour les médias de masse en faisant appel aux technologies traditionnelles et nouvelles.

- l’instauration d’une culture d’utilisation de technologies de l’information et de la communication comme instruments de partage et de diffusion du savoir local et de stimulation du développement.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT :

Utiliser les médias interactifs d’intérêt communautaire pour susciter chez les citoyens la formation d’une opinion éclairée ainsi qu’une prise de participation et un engagement plus actifs dans les affaires locales.

5. INVESTISSEMENTS :

- personnel pour le projet : un directeur - consultation pour l’étude de faisabilité destinée procéder à un état des lieux des

ressources et aptitudes au niveau de la communauté, des comportements face aux médias, à l’évaluation du degré de préparation de la communauté, de sources de revenus possibles que peuvent générer le contenu des médias, etc.

- équipement additionnel : postes de travail multimédias avec onduleur, imprimante, production radio et télévisée pour accompagner la stratégie de mise en œuvre, logiciels de montage, logiciels de console de montage, de CD, etc ; trois caméscopes vidéo numériques, de l’équipement de production audio numérique sur le terrain ; de l’équipement de transmission radio et les accessoires minima de studio ; des formateurs en matière de production son, caméra, vidéo, en journalisme et en lettres d’information en ligne ; des visites d’inspection et de contrôle ; le rapport final et l’évaluation.

6. RÉSULTATS :

- la réalisation d’enquête d’avant et de fin de projet - l’équipement de trois centres communautaires multimédias de moyens communautaires de

production et de transmission radio ; production et montage vidéo, et presse écrite. - un noyau de quatre personnes par communauté formées à la mise en ondes de programmes

et au journalisme en « ligne », etc. - un nouveau programme radio par semaine, et des clips audio pour les émissions de service

public et pour la publicité commerciale. - un journal « en ligne » par communauté et des articles dans les hebdomadaires locaux. - 3 documentaires vidéo à diffuser par communauté. - le renforcement de capacités d’autogestion, l’accent mis clairement sur les questions

locales et la méthodologie pour résoudre les problèmes. - des programmes sur DVD et CD-Rom destinés à la diffusion. - l’évaluation du projet.

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7. ACTIVITÉS :

Activité Période Responsable

Recrutement du personnel Sept-oct 2003 Commission nationale UNESCO-PIDC

Installation d’un comité de mise en oeuvre dans chaque communauté

Oct-déc 2003 Commission nationale UNESCO-PIDC

Pré et post-évaluations: analyse des habitudes médiatiques des communautés, évaluation de leur niveau de préparation, autres besoins et demandes; évaluation de bonne fin du projet.

Nov 2003-féb 2004 Commission nationale UNESCO

Préparation des locaux pour l’équipement et la production.

Nov 2003-féb 2004 Communautés/ Gouvernement

Acquisition et installation de l’équipement et des accessoires.

Mars-mai 2004 UNESCO-PIDC

Formation initiale et : méthodologies de recherche; marketing “en ligne”; rédaction de scénario; production de packaging pour diffusion à l’antenne, médias « en ligne » et locaux, lobbying et activité promotionnelle, travail en équipe, etc.

Mars 2004-mars 2005 UNESCO-PIDC/NAC

Stages pour le personnel de production dans des télé-centres communautaires multimédias existants: – série de courts stages dans d’autres télé-centres communautaires multimédias spécialisés dans l’intégration des médias modernes et traditionnels pour le développement.

Mars 2005 UNESCO-PIDC/ Commission nationale

Suivi et évaluation.

Rapport tous les quatre mois

UNESCO-PIDC

9. CADRE INSTITUTIONNEL :

Sur place, le projet sera mis en œuvre sous la supervision d’organisations communautaires déjà opérationnelles. Les trois communautés sont bien organisées et prêtes, au nom de leurs mandants, à prendre les décisions concernant la main-d’œuvre et les ressources locales nécessaires au projet. Comme c’est déjà le cas, ces organisations seront organisées et supervisées au niveau national par la Commission nationale de la Dominique pour l’UNESCO et elles rendront compte à la Commission nationale sur une base trimestrielle qui rapportera à l’UNESCO.

10. VIABILITÉ A LONG TERME :

On fera diverses offres de services payantes aux usagers, au public et aux entreprises privées qui ont des missions de service public. Dans les prévisions effectuées chaque année, l’équipement reçu apparaîtra sous forme d’investissement (plutôt que de don).

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11. SUIVI DU PROJET :

Radio Ged de l’Institut d’enseignement supérieur de Barbade suivra les progrès du projet en collaboration avec l’UNESCO.

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

• L’organisme bénéficiaire s’engage à produire un rapport d’activité tous les trimestres.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

- Assistance antérieure du PIDC

La Dominique a reçu une assistance du PIDC en 1993 pour une somme de 35 000 dollars destinée à l’achat d’équipement et à la formation de la société Marpin Television et en 1994 un montant de 37 000 dollars pour la production de programmes télévisés de vulgarisation par les Services d’information du gouvernement. Les deux projets ont été mis en œuvre avec succès et les post-évaluations ont été effectuées.

- Activités préparatoires effectuées avant la soumission au PIDC

Deux ordinateurs installés à Dubique en 2001 dans le cadre du programme Focus on the Caribbean sont actuellement opérationnels. Dans le pays de Carib, les bâtiments sont en cours de préparation pour abriter la production et la diffusion radio et les équipements de studio fonctionnent. La formation initiale en matière de radio communautaire a été dispensée à un membre de cette communauté en avril 2002. A Grand Bay, les ordinateurs sont en place et fonctionnent dans les bâtiments de l’école secondaire locale et une radio communautaire est d’ores et déjà opérationnelle. A Dubique, l’équipement informatique installé dans le cadre du programme Focus on the Caribbean est à la disposition de la communauté. Des missions de consultant et de membres du personnel ont eu lieu en 2001-2002 et des réunions avec des fonctionnaires et des membres de la communauté organisées sur place.

- Apports envisagés par le soumissionnaire pendant la mise en œuvre du projet : - personnel de soutien et bénévoles locaux - assistance et/ou contribution à l’installation des équipements - fourniture des extensions du câblage et de la connexion à l’Internet - fourniture de bâtiments et du mobilier - câblage électrique - frais généraux. - Sources d’assistance autres que le PIDC

- Il y a des contacts avec le PNUD pour l’obtention d’un soutien à l’étude de faisabilité et à

la rédaction du rapport final ainsi que pour la formation en matière d’engagement (communautaire).

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D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

Coûts spécifiques Sommetotale

Dont

Activités Personnel

Matériels /

équipements Voyage Réunion

Divers

PIDC Contribution du

bénéficiaire

Bilans de pré- et post- mise en oeuvre 3 000 300 500 200 4 000 4 000

Directeur du projet (temps partiel) et personnel local (temps partiel), conseillers techniques

5 000 200 500 100 5 800 5 800

Formateurs: infos: 3 sem; photos en-ligne : 3 sem; prod. son 2 sem; vidéo : 2 sem

7 500 ------ 4 500 12 000 12000

Ateliers de formation initiale et d’acquisition de connaissances

2 200 2 000 1000 500 5 700 5 700

Préparation des locaux, frais généraux, sécurité

6 000 2 000 1 500 500 10 000 3 000 7 000

Acquisition et installation des équipements (production vidéo et radio et logiciel de montage)

2 000 14 000 500 1 000 17 500 16 500 1 000

Production et diffusion de matériels communautaires spécifiques via le site web, imprimés

1 000 3 000 1 000 0 5000 4 000 1 000

Partage des connaissances sur le développement (sur réseau « en ligne » et en tête-à-tête)

0 0 2 000 2 000 4 000 2 000 2 000

Diffusion des leçons dispensées (via site web, imprimés, CD Rom)

2 000 1 000 0 0 3 000 1 000 2 000

Sous-total 67 000 54 000 13 000Project monitoring 0 1 000 1 000

Total PIDC 55 000

En cas de financement insuffisant, le projet sera réduit en fonction de la somme allouée

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AGENCES DE PRESSE

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AFGHANISTAN

A. IDENTIIFCATION DU PROJET

1. TITRE Réforme de l’agence d’information Bakhtar et formation de journalistes

2. NUMERO PDC/23 AFG/03

3. CATEGORIE DE MEDIA Agence d’information

4. DOMAINE DE PRIORITE DU PIDC Formation et développement

1. PORTEE

(Nationale, régionale, interrégionale)

Nationale

6. TYPE D’AIDE DEMANDEE Formation, publications, mise en oeuvre du projet

7. COUT TOTAL DU PROJET 128 000 dollars (des Etats-Unis)

8. MONTANT DEMANDE AU PIDC 77 000 dollars

9. BENEFICIAIRE DU PROJET Agence d’information Bakhtar/Institut de recherche sur la guerre et la paix (IWPR)

10. MAITRE D’ŒUVRE Institut de recherche sur la guerre et la paix

11. LOCALISATION Kaboul, Afghanistan

12. PROJET PREPARE PAR

DECISION DU CONSEIL : DECISION DU BUREAU :

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1. Historique et justification Un an après la conférence de Bonn, les médias afghans sont toujours médiocres et l’offre d’informations fiables aux Afghans par leurs propres médias est presque inexistante.

Premier fournisseur d’informations, l’agence d’information Bakhtar (BIA) épouse les pratiques soviétiques, d’après lesquelles les « journalistes » servent avant tout à recueillir, corriger et traduire les comptes rendus des rencontres officielles fournis par les ministères, la police et d’autres institutions officielles. Aucune enquête n’y trouve place. Les bureaux de province fonctionnent à peine et ne communiquent qu’occasionnellement avec le siège, handicapés par de médiocres liaisons téléphoniques et par la censure des autorités locales. Cette production sans substance et sans intérêt sert de contenu de fond aux informations de la TV et de la radio d’Etat, et est diffusée auprès de la presse officielle et indépendante. En même temps, dans tout le secteur des médias, les compétences sont à reconstruire. L’enquête est pour l’essentiel une idée inconnue et la compréhension élémentaire du choix et de l’économie du sujet est limite. La prose poétique et la controverse l’emportent sur les faits, la clarté et l’analyse. Il est quasi impossible d’apprendre quelque chose sur l’Afghanistan d’aujourd’hui par les médias de ce pays.

Néanmoins, des engagements ont été pris pour réformer cet état des choses et l’enthousiasme en faveur du changement, en particulier chez les jeunes professionnels de médias, est grand. C’est ainsi que, lors de la conférence sur les médias organisée à Kaboul en septembre 2001 sous l’égide de l’UNESCO, le vice-ministre de la Culture a donné son accord pour accroître par étapes le flux de l’information et renforcer l’indépendance des médias. Le plus important des ces engagements concerne la professionnalisation de la Bakhtar et sa transformation en fournisseur d’informations et de nouvelles de service public. Cette transformation signifie que l’on ambitionne d’utiliser l’Internet, de renforcer les reportages en province et de satisfaire d’autres besoins d’information. Le vice-ministre et le directeur général de la BIA soutiennent sans réserve ce projet et ils ont promis leur collaboration et leur concours. A ce jour, l’expérience de l’IWPR, qui travaille avec plus de 300 journalistes, en matière de projets de formation pratique en Afghanistan, en partie grâce au soutien du département du Développement international (équivalent britannique du ministère de la Coopération au développement) permet d’affirmer non seulement que les journalistes afghans débutants ont beaucoup à apprendre mais qu’ils montrent un grand enthousiasme pour acquérir un nouveau bagage professionnel.

Plus spécifiquement, le projet s’efforcera de satisfaire les besoins clairement identifiés suivants :

- le déficit en matière d’information : il y a dans la presse afghane un manque cruel

d’informations fiables, d’abord en raison de la diffusion d’informations de style communiqués officiels plutôt que de résultats d’enquêtes basées sur les faits, par l’agence d’information Bakhtar, et via la BIA, par la TV et la radio d’Etat, les journaux et les autres médias du pays. Ce projet lance un processus de réforme en profondeur de la BIA pour en faire une source d’informations fiables pour tous les médias afghans, tout en diffusant de solides enquêtes effectuées dans le cadre du projet pour être publiées dans tous les médias locaux actuels.

- bas niveau journalistique professionnel : après vingt-cinq ans de guerre, et des périodes de domination communiste, des seigneurs de la guerre, des Talibans, le journalisme afghan, qui manque de tradition professionnelle, a peu ou pas de rédacteurs en chef, de journalistes et de formateurs expérimentés, se retrouve au niveau zéro. Les capacités élémentaires nécessaires à des enquêtes responsables font défaut. Le projet propose aux journalistes une formation intensive et de longue durée en entreprise, dispensée selon une méthode éprouvée d’ateliers et de projets de reportage pratiques et de suivis et d’évaluations fréquentes, d’entraînements et d’autres méthodologies. C’est à long terme la meilleure manière d’opérer un véritable transfert de connaissances et d’expérience.

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- «donner la parole aux Afghans » : en raison du poids de la communauté internationale dans l’évolution de la situation politique, sécuritaire et humanitaire en Afghanistan, il est important de donner aux Afghans la faculté d’apporter leurs propres points de vue au débat et d’enquêter sur l’actualité de leur pays, dans la presse locale, régionale et internationale. Notre proposition entend contribuer à définir les choix de politiques et de solutions pratiques et à apporter un appui critique au processus d’appropriation de cette démarche, essentielle pour la viabilité à long terme du projet. Le réseau bien implanté de l’IWPR - il fournit dans le pays aux journaux et à d’autres médias afghans, à la région et à l’international via l’Internet, le courrier électronique (près de 10 000 lecteurs) et la reprise de ses dépêches par la presse (par exemple le service de dépêches de Knight Ridder) - offrent aux Afghans un espace unique, tout en leur fournissant une motivation essentielle de prendre part aux sessions de formation.

- soutien à l’emploi initial : des journalistes à l’esprit libre sont essentiels à la construction d’un nouvel environnement pour les médias et l’information en Afghanistan. Cependant l’absence d’emploi rémunéré dans la profession expose les journalistes à la corruption, à exercer d’autres métiers et pour ceux qui en ont les qualifications, à occuper un emploi bien rémunéré même dans une position subalterne dans les organisations internationales. L’IWPR offre une modeste pige pour les articles publiés sous son égide.

- intégration régionale et nationale : le projet recherche l’intégration politique et sociale en travaillant avec et enquêtant sur les populations de toute origine ethnique et groupe du pays. Cette démarche implique un engagement véritable de travailler avec des femmes journalistes : on relèvera le concours qu’apporte à ce projet la directrice nationale, une femme formatrice et journaliste dotée d’une vaste expérience internationale, et la coordinatrice du projet est une femme afghane, ancienne reporter au service mondial de la BBC.

2. Description des groupes cibles Le projet a pour destinataires les journalistes, rédacteurs en chef et les entreprises de presse afghans, auxquels il s’agit de dispenser de la formation et avec lesquels partager l’information, et à l’agence d’information d’Etat, à laquelle il s’agit d’apporter l’expertise nécessaire à l’élaboration du programme portant sa transformation en organe indépendant producteur d’informations fiables et d’informations sur le pays.

Formation et expertise pour les journalistes débutants et les professionnels en entreprise Depuis mars 2002, plus de 300 candidats au métier et professionnels en entreprise ont accompli une série de cycles de formation de trois semaines et plus de 80 ont bénéficié d’une formation individuelle dans le cadre de la formation aux techniques rédactionnelles. Les demandes sollicitant la disponibilité et le savoir-faire de l’équipe de formation continuent d’affluer au fur et à mesure que les journalistes de la place entendent parler du projet et voient la qualité de ses résultats. Dans le cadre de ce projet, cent journalistes seront formés en six mois.

Renforcement du savoir-faire professionnel et réforme de l’agence d’information Bakhtar (BIA)

L’IWPR adaptera la méthode, déjà appliquée en Afghanistan, pour la formation au journalisme, à la direction de la rédaction et au personnel de la BIA. Dans la mesure où la BIA quadrille tout le pays et fournit aussi l’essentiel de l’information à Radio Afghanistan, l’extension de ce projet à la BIA bénéficiera non seulement aux journalistes de l’agence travaillant à Kaboul, mais aussi aux journalistes de province, aux lecteurs de la presse régionale et aux nombreux auditeurs illettrés de la radio qui dépendent de la BIA pour leur information.

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La formation destinée à la BIA comportera un appui aux principaux rédacteurs, à la direction et au vice-ministre dont elle dépend dans le cadre du processus d’assistance à la Bakhtar pour l’élaboration des détails de son plan de transformation qui requérra un changement profond de ses habitudes. Requalification de la presse écrite de province L’assistance fournie à ce projet permettra à l’IWPR d’étendre ses activités de formation aux provinces. Dans l’espoir que cette démarche sera conjointement menée – grâce à l’appui de l’UNESCO – avec la création d’un réseau de centres de médias de province. L’IWPR travaillera aussi avec les bureaux provinciaux de la Bakhtar. Des formateurs internationaux iront régulièrement encadrer les ateliers et les entraînements pratiques en province, et les former à l’échange d’informations et d’articles destinés à la publication. Cette extension permettra de relier la province et la capitale et d’augmenter le nombre de journalistes et d’entreprises de presse assistés dans le cadre du projet. . Formation de journalistes issus de groupes minoritaires Aussi bien à Kaboul même qu’au cours des sessions de formation de province, l’équipe de formateurs de l’IWPR mettra tout en œuvre pour former des journalistes prometteurs issus de communautés minoritaires ou sous-représentés.

Formation des femmes journalistes

Aussi bien à Kaboul qu’au cours des sessions de formation en province, l’équipe de formateurs de l’IWPR donnera des instructions précises pour recruter et former un pourcentage déterminé de femmes. Cette démarche bénéficiera aux femmes stagiaires de trois manières : formation professionnelle, augmentation de revenus à la fin de la formation aux techniques rédactionnelles et incorporation des points de vue de femmes grâce à la publication concertée des articles dans l’ensemble de la presse. D’ores et déjà, l’IWPR emploie un journaliste afghan expérimenté comme coordinateur de projet pour l’assistance à la promotion de professionnelles. A ce jour, les sessions de formation ont comporté une participation de femmes à hauteur de 30 % et ce pourcentage est appelé à augmenter.

3. Objectifs immédiats Les objectifs immédiats du projet visent le renforcement de contenus basés sur les faits et la qualité générale du traitement des nouvelles et de l’information par les médias afghans, des entreprises de presse indépendantes, de l’agence d’information d’Etat Bakhtar, grâce à un processus intensif de formation, de diffusion de l’information et de réforme dans les médias.

4. Objectifs de développement Le projet contribue directement aux priorités essentielles du développement propres à soutenir la bonne gouvernance, la réhabilitation humanitaire, la société civile, la communication régionale et l’échange. La dramatique pénurie d’informations fiables et l’absence de médias couvrant l’ensemble du pays, entravent le dévouement à l’intérêt général, la responsabilité, la communication entre provinces, la compréhension et l’expression d’une voix nationale en faveur d’un débat afghan public sur l’avenir de l’Afghanistan.

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5. Investissement

L’investissement comprend : - deux formateurs de niveau international - deux rédacteurs locaux - un reporter - trois traducteurs - un consultant technique - une équipe de soutien à la formation et à la direction (Londres) - un soutien logistique (Londres) - l’élaboration d’un plan de formation comprenant la BIA - des matériels de formation - un manuel du journaliste afghan - des bureaux - des ordinateurs - des télécommunications - un suivi et une évaluation.

6. Résultats Parmi les résultats attendus figurent:

- une moyenne de 20 articles d’information ou d’analyse et 40 dépêches de connotation humanitaire tous les mois, rédigés par des journalistes de Kaboul, Mazar-el-Sharif et Kandahar.

- des projets additionnels de recherche et d’enquête approfondie, conçues et effectuées en collaboration avec les entreprises de presse partenaires locales.

- de « brèves » produites par la BIA, sur les questions humanitaires, dans une présentation adaptée à la publication dans les journaux et pour être diffusées par la radio nationale et les stations provinciales.

- publications régulières concertées dans la presse locale de tous les articles rédigés dans le cadre du projet, traduits en langues dari et pachto, ainsi qu’en anglais.

- sessions régulières de formation et de discussions, y compris pour la planification du projet et les ateliers d’évaluation avec la participation de journalistes, séminaires de formation pratique bi-hebdomadaires et tables rondes mensuelles consacrées à des débats.

- mise à jour quotidienne du site web de l’IWPR et envoi et diffusion hebdomadaires par courrier électronique à l’international des articles rédigés localement grâce à l’Internet.

A titre d’activité particulière réservée à la BIA, le projet offrira :

- une formation pratique « en entreprise » dispensée par des formateurs internationaux de

l’IWPR, par le biais d’un programme en interne spécialement élaboré pour les journalistes de la BIA.

- une production accrue grâce aux reportages de la BIA réalisés dans le cadre du projet, sur des problèmes internationaux, humanitaires et régionaux, produits en langues locales.

- une formation spécialisée en petits reportages pour faciliter leur utilisation en l’état de la BIA à l’antenne de la radio.

- des ateliers pour préparer à titre d’exercices des projets de reportages pratiques, et pour offrir aux journalistes l’évaluation, les réactions et le suivi de leur progrès général.

- des ateliers avec la rédaction et la direction de la Bakhtar pour leur requalification en techniques de base du journalisme international, dans certains aspects de l’édition et dans les rudiments de la gestion d’une agence de presse.

- un rapport exhaustif , y compris les étapes de la transformation et les perspectives de réformes de la BIA.

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7. Activités

Les tâches de base comprennent :

- la formation au savoir-faire professionnel : des modules de formation comme en atelier, qui mettent l’accent sur les fondamentaux du journalisme comme la structure, les techniques de l’interview, etc. ainsi que sur le reportage de format international et sur d‘autres thèmes. Les ateliers, organisés une fois par semaine au Centre afghan des médias et d’une manière générale pour 20 à 30 journalistes, ont pour document de référence Reporting the Future : The Afghan Journalists Training Handbook, manuel de formation de l’IWPR rédigé en dari, pachto et anglais. Les ateliers s’adressent aux candidats journalistes ou aux professionnels qui ont besoin de soutien dans les connaissances de base et les concepts fondamentaux du métier. Cette formation comprendra dans la mesure du possible des journalistes de la BIA, de l’hebdomadaire trilingue Kabul Weekly, du magazine féminin Malalai, du mensuel Zanbele-e Gham, et des pigistes travaillant pour diverses autres publications. Des ateliers provinciaux auront lieu à Herat, Mazar-el-Sharif et Kandahar.

- formation pratique en entreprise : la formation pratique, individualisée, à la rédaction

d’articles, porte sur un « entraînement » deux fois par semaine dirigé par des formateurs afghans recrutés sur place, sous la supervision d’un formateur international. Les stagiaires débattent des idées d’articles, proposent et rédigent des projets d’articles, et travaillent au reportage, à l’écriture et à la révision. La dernière étape comporte une récapitulation détaillée sous la supervision d’un formateur international de manière à passer en revue la structure, les faits et la présentation et à produire des articles de qualité publiable, dans une ambiance de stimulation propice à l’évaluation. Les thèmes couvrent toute la gamme des sujets humanitaires, politiques et sociaux : la pénurie d’eau, la crise du logement à Kaboul, l’attitude du gouvernement intérimaire afghan à l’égard de la communauté internationale et des ONG, et les problèmes que pose le retour des réfugiés. La démarche comprend aussi des reportages sur le terrain, pour sortir les journalistes de la capitale, et des projets d’enquête collective menée par plusieurs journalistes dans des endroits divers.

- publication nationale et internationale : la formation pratique a pour résultats une production

hebdomadaire publiée de concert par des journaux en langues dari et pashtoun. Parmi ces journaux figurent les publications suivantes : Anis, Armagan-e-Mahsel, Bahar, Farda, Hewad, Kabul Weekly, Kabul Times, Mashal, Seerat. De plus, tous les articles sont diffusés à l’international via un site web multilingue et auprès d’utilisateurs par courrier électronique. Des articles choisis sont par ailleurs repris grâce au Service d’articles de fonds de Knight Ridder et envoyés par d’autres moyens à des publications internationales.

8. Plan de travail

Mois 1 à 12 : Activité 1 : acquisition des connaissances Ateliers hebdomadaires en modules de formation : Pourquoi êtes-vous journalistes ?/ Journalisme international/ Droits humains et journalisme/ Les styles ‘maison’/ Les sauvegardes du métier/ Les sources/ La structure des articles/ L’utilisation des détails/ Les citations/ Le choix des sujets/ Le journalisme économique/ Les sources d’information. Ateliers consacrés à deux thèmes : la presse et les questions des communautés ethniques/ La presse et les organisations internationales/ L’actualité médiatique nationale et internationale/ Le traitement de questions internationales et régionales/ La presse et la loi/ Les femmes et les médias/

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La presse et l’armée/ La presse et le reportage en situation de conflit et d’après conflit/ La presse et la loi/ La presse et les questions des communautés ethniques / Les femmes et les médias/ La presse et les questions des communautés ethniques. Cycle de formation de trois semaines de l’IWPR pour préparer trois articles destiné aux journalistes souhaitant écrire pour l’IWPR Ateliers pour les journalistes de la BIA Ateliers pour la rédaction en chef et la direction de la Bakhtar pour leur requalification en rudiments de base du journalisme, de l’édition et de la gestion d’une agence d’information. Activité 2 : formation pratique en entreprise Formation en tête-à-tête à la rédaction d’articles par séances « d’entraînement » hebdomadaires. Discussion de tout projet d’article, et début de la rédaction Edition, révision et évaluation de tous les articles Commentaires et évaluation en tête-à-tête avec le journaliste Programme de rédaction en style ‘maison’ pour les journalistes de la BIA Projets d’enquêtes et d’investigations approfondies effectuées et réalisées en collaboration et en partenariat avec des entreprises de presse locales. Activité 3 : publication dans le pays et à l’étranger

Production mensuelle de 20 informations, analyses et articles de fond et de 40 articles de nature humanitaire traduits en dari et pachto

Publication concertée des articles dans la presse afghane Production de « brèves » Mise à jour quotidienne du site web de l’IWPR, envoi hebdomadaire et diffusion par courrier électronique d’informations locales, grâce à l’Internet. 9. Cadre institutionnel

Prenant appui sur le Centre des médias de Kaboul, dans le cadre du présent projet, il sera fait appel aux services de deux formateurs internationaux, y compris une journaliste expérimentée de 34 ans, ancienne de la rédaction et du service de formation de l’agence Reuters. Le personnel comprend en outre deux journalistes afghans qui promettent, dans le cadre de ce projet, comme de futurs formateurs potentiels, une coordinatrice de projet afghane expérimentée, plus des traducteurs afghans et un soutien administratif pour le projet. Un manuel destiné à la formation « Reporting the Future : A Handbook for Afghan Journalists » a été rédigé et fournit une base au programme de formation. Des traducteurs locaux, avec un appui venu de Londres, assurent la traduction prévue en dari et pachto. Un dispositif complexe destiné à l’envoi d’articles en pachto par l’Internet a été créé et le site web local mis en place. Un réseau de publications locales et internationales reçoivent régulièrement l’analyse de l’actualité, les articles et les enquêtes de l’IWPR pour publication concertée. L’IPWR de Londres offre un soutien à la formation, à la rédaction, à la direction et au plan logistique quand la nécessité se fait sentir.

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10. Viabilité à long terme Le projet prend en compte la viabilité à long terme de deux manières. L’agence d’information d’Etat ne sera rentable que si elle se réforme. Si elle ne change pas et continue comme actuellement, elle est vouée à l’insignifiance et au bout du compte à l’échec. Grâce au lancement du processus de réforme de la BIA, le projet vise pour l’essentiel à instaurer un journalisme de qualité et à jouer clairement le jeu du marché qui peut à long terme permettre à l’agence de survivre. En terme de formation, le projet met l’accent sur la viabilité de deux façons : dans la capacité de tous les journalistes à acquérir les connaissances professionnelles qui peuvent être mises en pratique au sein des médias afghans sur le long terme, et en commençant à former des formateurs afghans (formation des formateurs) et des journalistes expérimentés qui peuvent à terme remettre à l’honneur la pratique du reportage basé sur les faits dans la communauté médiatique afghane sur la base d’une formation formelle ou en entreprise. Par l’investissement intensif dans le savoir-faire individuel, le projet renforce par ailleurs la force de l’exemple au sein des médias afghans. Comme l’IWPR l’a constaté dans d’autres pays en développement, ce sont des personnalités exemplaires qui, avec le temps, deviendront les nouveaux professionnels afghans de médias qui seront en mesure d’assurer la viabilité économique sur le long terme, sur la base de la qualité et de la fiabilité des articles. 11. Suivi du projet Le suivi et l’évaluation auront lieu à différents niveaux, sur le terrain, au niveau de la mise en œuvre et des personnels de soutien et par le biais d’un bilan établi par le conseil d’administration ou d’un audit professionnel externe, conformément à la législation britannique et comme stipulé par le conseil d’administration de l’IWPR : L’IWPR effectuera des contrôles financiers exhaustifs et établira les procédures de définition des choix de politiques comme suit :

- l’IWPR fonctionne selon un système comptable basé sur l’analyse des coûts. Tous les mois, on rapproche les relevés bancaires de la comptabilité informatique. Les rapports financiers sont établis tous les mois par comparaison des dépenses et recettes avec les prévisions budgétaires, par chapitre et activité. Les écarts constatés sont corrigés de manière appropriée et les budgets sont régulièrement analysés en fonction des projections des recettes.

- toute dépense doit être autorisée par un bon d’achat avant d’être effective. L’autorisation est faite en fonction de l’allocation budgétaire et dans le cadre approuvé. Toute dépense nécessite deux signatures autorisées.

- les comptes de l’IWPR font chaque année l’objet d’audit externe indépendant par des réviseurs qualifiés nommés en assemblée générale annuelle. Les auditeurs rédigent aussi un commentaire sur les comptes, qui est présenté au conseil d’administration. Les auditeurs ont pour instructions de réaliser des audits de projet ou de subvention à la demande des donateurs.

En terme d’impact général :

- le personnel du projet consulte régulièrement les participants, les partenaires et les autres

décideurs. - l’encadrement passe en revue les réalisations du projet en consultation avec les donateurs, des

ONG et OIG internationales et avec d’autres experts. - le conseil d’administration suit les résultats du projet en comparaison avec les objectifs et au

regard de son impact.

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Ce projet comprendra une évaluation initiale en amont de la BIA et une sorte de rapport sur l’évaluation des recommandations du projet, qui à leur tour permettront d’effectuer un suivi des résultats du projet. 12. Evaluations effectuées Une évaluation préliminaire des besoins de la presse écrite afghane a été effectuée à la demande du Département de l’information du public des Nations Unies avec le soutien du ministère britannique du Développement international, qui comprenait des consultations à Kaboul, à Islamabad et à Peshawar. Parmi les décideurs locaux consultés figuraient des rédacteurs en chef, des éditeurs et des journalistes de journaux d’Etat et de la jeune presse indépendante, ainsi que des universitaires et des responsables du gouvernement intérimaire. Le rapport a mis au jour des perspectives réelles pour la presse écrite d’influer sur le cours des choses dans le pays et de renforcer le soutien du public au processus de reconstruction et de démocratisation L’évaluation représente le point de départ pour les futures évaluations. 13. Rapports d’activité de l’organisme bénéficiaire L’IWPR soumettra un rapport trimestriel sur les activités et l’évolution du projet.

C. INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES Grâce au soutien du ministère britannique du Développement international, l’IWPR a lancé en mars 2002 un projet de formation et d’information sur les questions humanitaires basé à Kaboul, avec un projet additionnel à Peshawar (au Pakistan) destiné aux journalistes qui y travaillent. Caractérisé par l’approche centrée sur une formation pratique intensive de l’IWPR, depuis ses débuts le projet bénéficie de l’appui supplémentaire de donateurs (dont l’Union européenne et l’Agence pour le développement international des Etats-Unis d’Amérique) et a obtenu des résultats significatifs, notamment :

- formation : plus de 300 journalistes formés dans des ateliers de trois mois au cours de sessions destinées à acquérir les connaissances de base.

- résultats : publication de 200 articles (en anglais, dari et pachto) de niveaux international, plus 300 autres articles des stagiaires écrits et révisés.

- information : au moins 5 à 10 articles publiés chaque semaine dans l’ensemble de la presse afghane.

- prise de parole internationale : unique site web comprenant des informations produites par des journalistes afghans en trois langues ; diffusion directe par courrier électronique auprès de plus de 10 000 experts abonnés à l’Internet.

- documentation : édition de seul manuel de formation pratique de journalistes en anglais, dari et pachto.

- archives historiques : production, en collaboration avec la Bakhtar, du projet de reportage sur la Loya Jirga et de la transcription en trois langues du compte-rendu des travaux de cette historique Loya Jirga.

- renforcement de ressources humaines : début de la formation spécialisée des journalistes et rédacteurs en chef de la Bakhtar en vue d’alimenter la TV, la radio et la presse écrite sur l’ensemble du pays et lancement du processus de consultation en vue de la transformation de ce média d’Etat en institution de service public.

L’IWPR est la seule organisation qui offre des formations intensives en journalisme pratique de haut niveau en Afghanistan. Il travaille en étroite collaboration avec le centre des médias Aina (de Kaboul)

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soutenu par l’UNESCO, avec des ONG internationales et nationales, et les médias qui ont leur base au centre, en plus de plus d’une douzaine d’entreprises de médias locales et d’autres ONG locales. L’IWPR est bien placé pour mettre en œuvre ce programme de formation et de développement des médias et plus particulièrement d’assumer le rôle nouveau d’expert en mesure de satisfaire les divers besoins en matière de formation de la BIA.

D. BUDGET Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) : Postes Montants en dollars 1. formateurs 27 500 2. frais de formation 5 900 3. ateliers et forums de discussion 8,800 4. publications 9,200 5.frais spéciaux (environnement de formation dangereux et assurances)

5,200

6.frais de mise en oeuvre (location de bureaux, charges récurrentes, etc.)

6,100

7. communications 6,400 8. administration (10%) 6,900 9. Suivi du project 1 000

TOTAL 77,000

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AMERIQUE LATINE ET LES ILES CARAIBES

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Réseau latino-américain de communication pour les droits de l’enfant

2.

NUMÉRO

PDC/23 RLA/02

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Communication pour le développement

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Formation et transfert de technologie

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Régionale (Amérique latine)

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Financière

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

56 300 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

31 000 dollars

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

ANDI – agence d’information pour les droits de l’enfance

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

ANDI – agence d’information pour les droits de l’enfance

11.

LOCALISATION

Brasilia, Brésil

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

L’Agence d’information pour les droits de l’enfance (ANDI)

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

L’Agencia de Noticias por los Derechos de la Infancia (ANDI), ou agence d’information pour les droits de l’enfant, est une ONG brésilienne fondée en 1992 et dont la mission est la promotion et la défense des droits des enfants et des adolescents grâce à une stratégie combinant la recherche, la formation de professionnels de médias, et la rédaction de guides et d’informations destinés aux journalistes. En mars 2000, ANDI a mis en place Red ANDI, un réseau de sept organisations brésiliennes elles aussi impliquées dans la promotion des droits des enfants et des adolescents, en vue de renforcer leurs activités de formation de journalistes et d’améliorer la couverture des questions relatives aux enfants et à la jeunesse dans les médias.

Forte du succès de cette expérience à l’échelle nationale, ANDI a décidé en août 2002 de créer une section latino-américaine, en coopération avec Save the Children, en vue de mettre en place un réseau régional en Amérique latine destiné à la promotion des droits des enfants et des adolescents dans les médias identique à celui qui existe au Brésil. En octobre 2002, ANDI a organisé au Brésil une rencontre latino-américaine sur les expériences en matière de communication et l’enfance et l’adolescence, réunissant huit organisations latino-américaines concernées par les droits de l’enfant, en vue de définir des stratégies régionales et un plan d’action. Les pays représentés étaient l’Argentine, la Bolivie, le Brésil, le Chili, le Costa Rica, le Guatemala, le Paraguay et le Pérou. Les bureaux de l’UNESCO et de l’UNICEF à Brasilia ont également pris part à cette réunion. Un des résultats concrets de la réunion a été la création d’un Réseau latino-américain de communication pour les droits de l’enfant ainsi qu’un plan de travail de trois ans qui commence en janvier 2003. C’est ce projet de Réseau de communication latino-américain pour les droits de l’enfant qu’ANDI soumet au PIDC. ANDI sollicite le financement du premier exercice de ce projet. Il s’agit d’un projet novateur pour l’Amérique latine et d’un projet susceptible d’apporter la méthodologie et l’expertise technologique aux autres organisations participantes. Les centres d’intérêt du réseau sont : la promotion d’un développement humain durable, des droits humains, de la liberté d’expression, et des droits de l’enfant. Nous espérons aussi que, grâce au travail systématique du réseau avec les médias, y compris la formation, mobiliser l’opinion publique en faveur de ces thèmes.

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES :

a) 8 ONG latino-américaines actives dans la communication pour la promotion des droits des

enfants et des adolescents :

1. Centro de Educacion y Comunication Eco Jovenes Bolivia (Bolivie) 2. Corporacion Asociacion Chilena Pro Naciones Unidas (ACHNU) (Chili) 3. Asociacion Servicio de noticias de la Mujer (SEM) (Costa Rica) 4. Coordinadora Intitucional de Promocion por los Derechos de la Ninez

(CIPRODENI) (Guatemala) 5. Centro Nicaraguense de Promocion de la Juventud y la Infancia “Dos Generaciones”

(Nicaragaua) 6. Fundacion La Luciemaga (Argentine) 7. Asociacion Global (Global Infancia) (Paraguay) 8. Institutio Superior de Comunicacion y Diseno Toulouse Lautrec, (Pérou).

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b) d’autres organisations intéressées qui ont fait part de leur intérêt pour l’expérience d’ANDI en Amérique latine et qui souhaiteraient devenir membres du réseau.

c) des journalistes, des personnes actives dans le domaine social, des enfants, des adolescents et la société en général dans les pays où ce projet sera mis en oeuvre. Dans le processus d’identification des organisations bénéficiaires de ce projet, l’égalité des sexes et le quota de participation (les femmes représentaint 50 % des participants) seront pris en compte.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

La mise au point de la méthodologie et des stratégies propres à améliorer la couverture médiatique et les sources d’information pour la promotion des droits de l’enfant et de l’adolescent. .

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT :

La promotion d’une culture de propagation et de défense des droits de l’enfant et de l’adolescent en Amérique latine, grâce au suivi, à la recherche et à la formation des médias, culture qui doit être par ailleurs compatible avec la liberté d’expression et d’opinion, et avec celle de la presse.

5. INVESTISSEMENTS :

- formation de chacune des ONG participantes à la méthodologie et aux stratégies utiles à la création d’une unité de suivi, d’analyse et de formation des médias de communication au sein de ces organisations.

- conception d’activités et de produits de diffusion de l’information à publier par l’intermédiaire de journalistes et d’autres réseaux de communication et médias, ainsi que par les animateurs du secteur social.

- promotion du réseau latino-américain.

6. RESULTATS

Formation et transfert de technologies

- 32 personnes, quatre par organisation, formées dans les différentes méthodologies d’analyse d’articles de presse et de leur classement par thèmes et sources d’information, ainsi qu’à l’élaboration des stratégies de fourniture, d’orientation et de formation de journalistes.

- création d’une unité chargée du suivi, de l’analyse et de la formation des médias dans chaque pays du réseau .

Production et diffusion de l’information Des produits stratégiques d’information seront mis au point et diffusés par chacune des ONG participantes dans son pays et aussi par l’intermédiaire du réseau, dont :

au plan national

- la création d’un bulletin quotidien national, diffusé par courrier électronique, comprenant un

résumé des principaux affaires et articles paraissant dans les médias sur les enfants et les adolescents dans chaque pays du réseau.

- identification d’un thème hebdomadaire accompagné de suggestions à l’intention des journalistes.

- mise au point d’un calendrier national des principaux activités, événements, nouvelles sources d’information et actualités relatifs aux enfants et aux adolescents.

- étude nationale annuelle faite d’analyses qualitatives et quantitatives de la couverture par les médias des thèmes relatifs aux enfants et aux adolescents.

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au plan régional

- création d’un bulletin électronique hebdomadaire pour l’Amérique latine reprenant des résumés des principales affaires et articles parus dans les médias de la région sur les enfants et les adolescents. Le bulletin sera édité et distribué par ANDI.

- identification, en coopération avec tous les membres, des thèmes d’action pour l’ensemble du réseau, qui sera mis à jour tous les six mois.

- création d’une banque de données de thèmes sociaux, y compris les droits de l’enfant, afin de mettre au point un répertoire de spécialistes, organisations sociales, sujets et problèmes de ce domaine.

- enquête régionale menée tous les deux ans, sur un sujet précis relatif aux droits de l’enfant, coordonnée par ANDI.

- création d’une page web, hébergée par ANDI, pour le réseau. Promotion du réseau

- le produit du réseau latino-américain de communication pour les droits de l’enfant sera diffusé au plan régional auprès des journalistes, et aux personnes concernées par les questions sociales liées aux problèmes relatifs aux droits de l’enfant.

Formation et transfert de technologie

- production, traduction et impression des documents en espagnol, anglais et portugais. - organisation et tenue de huit sessions de formation pour les ONG participant au réseau. - organisation d’un atelier de formation à Brasilia des dirigeants d’institutions membres du

réseau sur la méthodologie propre au suivi, à l’analyse et à la formation. Cet atelier sera aussi l’occasion de la première réunion du conseil d’administration du réseau chargée d’arrêter un plan d’action stratégique, y compris dans ses aspects financiers, qui garantisse l’autosuffisance du réseau.

- organisation de trois ateliers par an dans chacun des huit pays. - rédaction et diffusion du manuel de formation. - organisation d’ateliers destinés à la collecte de fonds.

Production et diffusion de l’information

- planification, recherche et collecte de données, rédaction, impression et diffusion de divers produits du réseau conçus pour répondre à ses différents besoins.

- établissement de rapports directs, ateliers et rencontres avec des journalistes pour promouvoir les produits et les objectifs du réseau.

Promotion du réseau d’Amérique latine

- production, impression et diffusion de la documentation sur le réseau. - évaluation, publication et extrapolation des expériences, thèmes et idées, etc. - établissement de contacts avec d’autres réseaux d’information. - organisation d’un concours pour la presse. - analyse des possibilités d’extension du réseau à d’autres organisations et à d’autres pays. - production d’un rapport final sur les résultats du projet.

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1. ACTIVITÉS ET PLAN DE TRAVAIL :

Année I Activités 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Formation et transfert de la méthodologie de ANDI

1.1. Production, traduction et impression de manuels sur la méthodologie de ANDI en espagnol, portugais et anglais.

X X X

1.2. Organisation et tenue de huit missions de formation pour des ONG membres du réseau et /ou d’autres ONG candidates au titre de membres du réseau

X X X X X X X X X X X

Promotion du réseau ANDI Latina 1.3. Production, impression et diffusion du matériel d’information sur le réseau ANDI Latina

X

1.4 Présentation du rapport et des comptes finaux

X

8. CADRE INSTITUTIONNEL

Le projet sera mis en œuvre et coordonné par la section latino-américaine d’ANDI en coopération avec les autres secteurs opérationnels d’ANDI, sous la haute supervision de son conseil exécutif. Les principales tâches de la coordination seront la gestion de l’extension des activités du réseau et des accords (de coopération), le respect des échéances des rencontres et des objectifs, la régulation des communications et du flux des informations, l’organisation des rencontres et des échanges du réseau, la coordination des activités des partenaires du réseau, la coordination du processus d’extrapolation des expériences, la promotion et l’ouverture du réseau à des nouvelles organisations, la supervision des contrats de consultants.

Pour assurer la participation active des organisations membres, un conseil exécutif sera mis en place et chargé de la mise en œuvre du plan d’action du réseau, qui sera l’instance délibérative de prise de décisions stratégique. Les membres du conseil exécutif devront être les principaux dirigeants des organisations membres du réseau et d’ANDI. L’UNESCO sera invitée à certaines réunions en tant que conseil. Le projet sera dirigé par un adjoint au directeur spécialement recruté pour le projet et placé sous la supervision du directeur financier d’ANDI.

9. VIABILITÉ A LONG TERME :

Lorsque le projet aura commencé, les organisations membres seront formées et déployées pour mettre en œuvre les activités. Le fait que ces organisations soient déjà un réseau permettra au conseil exécutif d’apporter son soutien à chacune d’entre elles. ANDI possède une longue expérience dans la collecte de fonds. Et un volet du projet concerne l’organisation de séminaires pour former les organisations à la collecte de fonds. Il importe de garder à l’esprit que les organisations bénéficiaires du projet sont des structures expérimentées qui ont déjà engrangé une large expérience de la collecte de fonds pour d’autres programmes. (Cf. la liste des alliances stratégiques et des sources de collecte de fonds au point Activités préparatoires avant la soumission du projet ci-dessous).

10. SUIVI DU PROJET :

La méthodologie mise au point par ANDI permet un niveau élevé de contrôle et d’évaluation. Quelques exemples d’indicateurs de suivi comprennent des adjonctions, des suggestions de re-

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affectation, la manière dont la donne a évolué, l’évolution de la qualité de la recherche et la diversification des sources d’information consultés par les journalistes quand ils traitent les nouvelles. Le contrôle trouvera sa place par le biais des évaluations.

11. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :

Lors de la réunion d’octobre (2002 ) à Brasilia, ANDI et les huit organisations participantes se sont mises d’accord sur la faisabilité du projet de création d’un Réseau ANDI Latina et l’exécution du plan d’action, les deux démarches prenant appui sur les méthodologies et les stratégies dont ANDI a d’ores et déjà démontré l’efficacité.

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

Le conseil exécutif préparera des documents d’information au cours de l’exécution du projet de Réseau ANDI Latina. En outre, le conseil exécutif soumettra les rapports intérimaires conformément aux dates arrêtées avec l’UNESCO et dans le cadre des ressources financières et des calendriers adoptés par l’organisation.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ASSISTANCE FOURNIE PAR LE PIDC DANS LE PASSÉ :

Aucune. ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES :

Pour une bonne mise en œuvre du projet, ANDI avait créé Editoria de America Latina, et commencé à identifier les organisations partenaires potentielles du réseau. La réunion latino-américaine sur « les expériences en communication, l’enfant et l’adolescent » a été organisée et les résultats de cette rencontre ont été systématiquement enregistrés et concrétisés.

Outre les 30 000 dollars attendus du PIDC, ANDI envisage une contribution de 25 000 dollars alloués par d’autres donateurs pour financer ce projet. ANDI a noué des alliances stratégiques avec la Banque nationale de développement économique et social (BNDES), le Conseil national des directeurs de l’enfance et de l’adolescence (Conanda), la Fondation pour un nouveau journalisme (FNP), la Fondation Abrinq pour droits de l’enfant, la Fondation Avina, la Fondation W.K. Kellogg, l’Institut latino-américain des Nations Unies pour la prévention des délits et le traitement de la délinquance (ILANUD), l’Institut Ayrton Senna, le ministère brésilien de l’Education, le département de l’enfance et de l’adolescence du secrétariat national des droits humains (dépendant du ministère de la Justice), la coordination des MST et du sida du ministère de la Santé, l’OIT, la section suédoise de Save the Children, l’Union Européenne, l’UNESCO, l’UNICEF, la Fondation mondiale de l’enfance (WCF) et avec l’Institut pour le développement et l’investissement social, entre autres institutions.

ANDI a reçu le soutien financier de : l’Association brésilienne des magistrats et des promoteurs de l’enfance et de la jeunesse (ABMP), l’Association Projeto Aprendiz do Futuro, CENPEC, Editora Segmento, la Fondation Stichiting Dean, la Fondation Victor Civita, l’Institut d’études économiques et sociales (INESC), l’Institut Xerox du Brésil, McCann Erikson Brésil, Microsoft, Modus Faciendi, Prévention orientée vers les garçons et les filles en danger/USAID, la revue Imprensa et les Auditeurs associés Trevisan.

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APPORT DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE PENDANT LA DURÉE DU PROJET :

Voir Activités préparatoires ci-dessus. AIDE SOLLICITÉE AUPRÈS DE SOURCES AUTRES QUE LE PIDC : Voir plus haut Activités préparatoires.

D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

- production, traduction et impression de documents en espagnol, anglais et portugais : 8 000 - huit missions de formations auprès des organisations membres du réseau : 13 000 - production, impression et diffusion de la documentation et de l’information sur le réseau : 2 000 - coordinateur du projet : 4 500 - 1 ordinateur portable : 2 000 - matériels : 500 -suivi du projet 1 000 TOTAL : 31 000

2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) : - infrastructures au Brésil (électricité, télécommunications, etc.) : 10 000 - coordination et administration du projet : 5 000 - adjoint pour la communication : 1 800 - experts : 3 000 - adjoint administratif : 3 000 - rapports et document final de projet : 500 - Montage et production de produits envisagés : 2 000 TOTAL : 25 300

Coût total du projet : 56 300 dollars (des Etats-Unis)

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MAURITANIE

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Renforcement des capacités de fonctionnement de l’Agence mauritanienne d’information (AMI)

2.

NUMÉRO

PDC/23 MAU/01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Agence de presse

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Développement des ressources humaines

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Nationale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Etude de développement, formation (phase I); équipement d’une banque de données (phase II)

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

107 800 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

79 000 dollars

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Agence mauritanienne d’information (AMI)

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

Agence Mauritanienne d’Information

11.

LOCALISATION

Nouakchott, Mauritanie

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Nacer Mehal

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

Créée en 1974, l'Agence mauritanienne d’information dispose d'un personnel de 132 éléments, dont 60 journalistes, travaillant principalement au siège à Nouakchott. Les correspondants permanents sont basés à travers le vaste territoire du pays dans les principales agglomérations : Aleg, Atar, Ayoun, Kaidi, Kifa, Nema, Nouadhibou, Rosso, Selibaby, Tijibja et Zouerate. Le financement de l'agence est assuré par l'Etat. La production/jour de l'agence oscille entre 40 et 50 dépêches destinées essentiellement aux médias locaux et aux institutions, le tout au nombre d'une dizaine. Les sources d'information de l'agence depuis l'extérieur sont l'AFP, la DPA (allemande), l'APS (algérienne), la MAP (marocaine) et l'agence panafricaine PANA. La transmission se fait par le biais de l'Internet ou à travers une platine locale sur Nouakchott. Les responsables de l'AMI souhaiteraient parvenir à terme à un développement pour faire face à la demande exprimée par les nouveaux titres indépendants (50 sur les 400 autorisés) et pour soutenir le processus de démocratisation de la vie nationale. Jusqu'à l'heure actuelle, il existe en Mauritanie, selon les indications fournies par le directeur général de l’agence, vingt-sept partis politiques agréés, 622 associations et ONG, trois associations de journalistes, vingt-six ONG étrangères et trois centrales syndicales. L'Agence mauritanienne d’information est une jeune agence, disposant de peu de moyens qu'elle met au service de la dizaine d'utilisateurs que sont les journaux d'Etat et privés, la radio et la télévision publiques. Dans le processus de démocratisation de la vie publique en Mauritanie, il serait hautement utile d'accompagner ce processus en aidant cette agence à se développer, à parfaire son niveau général et à s’insérer dans le paysage médiatique en devenant une source crédible pour les médias nationaux. Pour atteindre un premier degré de performance, l'AMI a besoin surtout de la mise à niveau de son personnel tant rédactionnel que technique, puis d'instruments de prise en charge de sa production. La solution proposée dans l'immédiat est d'accéder à la demande urgente de formation tout en lançant une expertise à même de définir le plan de développement de cette agence. L'aide à l'équipement, pour aussi modeste qu'elle soit, doit constituer la seconde étape. 2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES :

Les groupes cibles sont les journalistes et les ingénieurs informaticiens.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS : Le nombre de personnes à former est de soixante pour les journalistes et de trois ingénieurs pour la partie technique. 4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT :

Développer une agence de presse peut participer à rendre plus disponible la matière aux journaux indépendants et à enrichir la sphère médiatique, tout en contribuant aux capacités de communication

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dans un pays désertique dans sa presque totalité et où les radios locales, au nombre de quatre, jouent un rôle essentiel (elles sont basées à Aleg, Barkeol, Nouadhibou et Rosso). 5. INVESTISSEMENTS :

Il est souhaitable d'envisager deux formateurs pour un séjour de deux mois et deux experts chargés pendant un mois d'élaborer le plan de développement à moyen terme de l'agence.

6. RÉSULTATS : Le retour sur investissement est surtout quantifiable dans la capacité des journalistes de mieux maîtriser les techniques professionnelles et des ingénieurs de maîtriser les nouvelles technologies.

7. ACTIVITÉS : Le choix des formateurs à la compétence reconnue, pour amoindrir des coûts et aussi pour assurer des formations en arabe-français tel que suggéré par l'AMI.

8. PLAN DE TRAVAIL :

Il s'agira simplement de convenir avec l'agence mauritanienne de la meilleure organisation possible du déroulement des stages, y compris le canevas de formation et le profil demandé, ainsi que le calendrier possible. 9. CADRE INSTITUTIONNEL :

Après les discussions avec le bénéficiaire, il a été retenu un mois de préparation de la mise en œuvre du projet une fois confirmé par le PIDC.

10. VIABILITÉ A LONG TERME :

Le PIDC, à travers le bureau de l’UNESCO à Rabat, pilotera et désignera les formateurs et les experts, et l'AMI se chargera de leur hébergement qui est la part de l'agence au financement du projet.

11. SUIVI DU PROJET : Ce thème ne posera pas de problèmes insurmontables sitôt le projet adopté. On pourrait faire appel soit au CFPJ de Paris ou à d'autres instituts de formation pour obtenir les formateurs.

12. EVALUATIONS EFFECTUEES : 13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

L'AMI s'est engagée dans la lettre d'accompagnement du projet à fournir un rapport d'activités tous les quatre mois selon les termes de l'accord du PIDC.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

Le PIDC n'a jamais apporté d'aide à l'Agence mauritanienne d’information dans le passé. Les activités préparatoires ont été définies au cours de la mission du rapporteur du PIDC. L'apport du bénéficiaire est indiqué dans la rubrique "budget" ci-dessous.

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D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

PHASE I

• Formation : 44.000 • Frais de transport 4.000 • Honoraires ($10.000/mois) 40.000 • Etude de développement 24.000 TOTAL 68 000 Suivi du projet 1 000 PHASE II Mise en place d’une banque de données 10 000

TOTAL DEMANDE AU PIDC 79 000

2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) :

• Formation 21600 • Etude de développement 7 200 TOTAL : 28 800

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