16
NOUVELLES RéFéRENCES ET BULLETIN TRIMESTRIEL DE L’APSECC ASSOCIATION PROTECTION SOCIALE ET CAISSE DES CULTES GLANé DANS LE LIVRE BLANC PAGE 3 DOSSIER : SE LOGER PAGES 4-11 VIE DES SECTIONS PAGES 12-15 N°124 JANVIER 2011 SE LOGER

nouvelles références

  • Upload
    others

  • View
    6

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: nouvelles références

nouvelles

référenceset

B u l l e t i n t r i m e s t r i e l d e l ’ A p s e c c

AssociAtion protection sociAle et cAisse des cultes

G l A n é d A n s

l e l i v r e B l A n cp a g e   3

d o s s i e r :

s e l o G e rp a g e s   4 - 1 1

v i e

d e s s e c t i o n sp a g e s   1 2 - 1 5

n°124JAnvier 2011

s e   L O g e R

Page 2: nouvelles références

A la fin de ce mois, notre assemblée générale va se tenir pour la deu-

xième année consécutive à Paris. Au-delà des commodités de trans-

port, c’est aussi le signe et le symbole que notre association est bien

nationale. C’est lui donner une tribune pour faire connaître notre ac-

tion à tous les usagers de la protection sociale en France.

Cette année, nous n’avons pas manqué de changements et d’évé-

nements sociaux concernant notre santé : loi Bachelot (hôpital, pa-

tients, santé, territoires) avec la mise en place

des Agences régionale de santé. Et dernière-

ment la réforme des retraites. Nos sections lo-

cales ont été très présentes et agissantes sur le

terrain, tant sur l’information que sur l’action.

Les commissions locales et nationales en donne-

ront un large écho. La réforme des retraites en

cours est toujours en débat parmi de nombreux

concitoyens. Elle va bien au-delà d’un âge légal

à définir. Ce débat qui mobilise encore concerne

aussi l’emploi et les conditions de vie. L’aspira-

tion légitime à une retraite méritée n’est-elle pas

à mettre en relation avec le désir d’exercer un mé-

tier de façon heureuse ? La volonté que nous avons

de prendre en compte nos conditions de vie et de logement qui sont

abordées dans ce numéro de Nouvelles et Références motive notre ac-

tion. Cette volonté d’agir dans le domaine de la prévention et sur nos

propres conditions de vie rejoint l’aspiration de tous les usagers que

nous sommes, à vouloir la santé pour tous.

A chaque assemblée générale, nous choisissons un thème d’interven-

tion. Cette année, nous avons choisi d’aborder souffrance et travail.

Le docteur Marie Pezé qui a ouvert un centre de consultation sur ce

thème, à l’hôpital de Nanterre en 1997, sera notre intervenante. Le

constat de l’hyperproductivisme fragilise les salariés, nous dit-elle.

Son intervention a pour but de nous donner des outils de compréhen-

sion sur ces pathologies de notre siècle. Cela peut nous aider à trou-

ver des moyens pour agir, y compris dans notre propre corps social.

Personne n’est à l’abri d’en être frappé un jour ou l’autre, comme

l’auteur le souligne dans son livre.

Enfin, et c’est là l’essentiel, notre assemblée générale annuelle a pour

objectif de définir l’action à mener. A la demande d’adhérents, nous

aurons un temps régional. Dans le contexte actuel, la région est une

instance incontournable au vu des réformes en cours. En matière de

santé, bien des décisions se prennent désormais à un niveau régio-

nal. Notre action doit aussi se situer à ce niveau, avec tous les usa-

gers, pour être efficace.

Pour agir, prenons la parole. Définissons nos actions en vue d’être fi-

dèles aux objectifs que notre association s’est fixés depuis sa création

en 1979 : le droit à une vraie sécurité sociale.

Yves Mas

s a n t é ,

s O L i d a R i t é

3 G l A n é d A n s

l e l i v r e B l A n c

d o s s i e r :

s e l o G e r

p r ê t r e s

A l A r e t r A i t e

v i e

d e s s e c t i o n s

4

12

é d i t O R i a L

En une (en haut à gauche) : le père Olivier-Marie de Presmenil,auteur du livre “Curé de campagne”(Editions Arlea)Alain Pinoges - Ciric

Directeur de la publication : Yves MasComité de rédaction : Jean-Paul Bouland, Bernard Corbineau, Jean-Baptiste Navarro, Franc Servajean, Michel Simonin, Marie-Thérèse [email protected] : 6 avenue Pasteur93140 BondyTél. 01 48 47 91 35Fax. 01 48 49 78 55—Abonnement annuel : 8 eurosPrix au numéro : 2 euros—Réalisation : Bayard Service EditionP. A. du moulin - allée Hélène BoucherBP 60 090 - 59 874 Wambrechies CedexTél. 03 20 13 36 60—Impression : Le Bon Caractère (Tourouvre, 61).Cette revue est imprimée avec des encres exclusivement végétales.Dépôt légal : janvier 2011.Tirage : 2 800 exemplaires.CPPAP : 0410 G 89459.

Prochaine assemblée générale de l’ApseccLundi 31 janvier et mardi 1er février 2011 au Centre international de séjour de Paris, rue Maurice Ravel – 75012 Paris.

12

Page 3: nouvelles références

vie

de

l’A

sso

ciA

tio

n

■ “Logement de fonction sur le lieu de travail. Pas de vraie coupure à cause du téléphone qui relance des questions pas-torales ou des urgences à gérer, même le dimanche…”■ “Oui, le fait d’habiter (ou non) sur le lieu de travail modifie sérieusement les conditions de vie. Je souhaite un logement indépendant de l’accueil, du secrétariat, permettant un espace de silence, de détente, de repos, de ressourcement, évitant le harcè-lement des personnes ne respectant pas les heures d’accueil : demandes de renseigne-ment, élus, SDF…”■ “J’habite avec deux autres prêtres dans la paroisse. Il y a le stress de la vie commune dû à la différence de tempéraments, à l’auto-ritarisme du prêtre responsable. Avec l’âge, la vie en communauté devient de plus en plus difficile.”■ “J’ai une seule grande pièce (et une cui-sine commune pour six prêtres). Je m’y sens à l’étroit et exposé à la solitude dans cet endroit un peu exigu où je suis souvent seul.”■ “J’habite le presbytère, dans celui-ci une salle paroissiale ; il faut être là pour don-ner les clés, assurer le chauffage de la salle, m’organiser quand je ne suis pas là (tou-jours anticiper). Comme j’habite le presby-tère, beaucoup de choses passent par moi et le téléphone à toute heure ! La nuit, les gens me laissent dormir.”

Code de droit canonique

– Can. 533 – § 1. Le curé est tenu par l’obli-gation de résider dans la maison paroissiale proche de l’église ; cependant, dans des cas particuliers, pour une juste cause, l’ordi-naire du lieu peut lui permettre d’habiter ailleurs, surtout dans une maison commune à plusieurs prêtres, pourvu que soit assuré convenablement et régulièrement l’accom-plissement des fonctions paroissiales.

■ “Logement sur la paroisse : parfait ! Pas d’indépendance totale, mais ça me convient, j’aime le contact avec les gens et j’ai les moments d’indépendance nécessaires.”■ “Jusqu’en mars 2004, j’avais un logement de fonction en face de l’église (pavillon loué) puis, après le décès de ma mère, ma demande de loger dans un appartement dont elle était propriétaire, indépendant du lieu de travail, a été acceptée : plus de liberté et de confort.”■ “Actuellement, ainsi que pour les deux confrères qui sont avec moi, nous avons un lieu de travail commun et pour un certain partage de vie communautaire (repas de midi, échanges, prière) et un lieu person-nel de vie situé dans d’autres locaux parois-siaux, expérience positive.”■ “Dans la fonction précédente comme dans la fonction actuelle, je bénéficie d’un loge-ment indépendant du lieu de travail. Le soir en rentrant, rejoindre un lieu privé qui défa-tigue et déstresse des soucis rencontrés dans la journée.”■ “Maison indépendante et personnelle, avec un bureau au presbytère, c’est donc nouveau.”

Pensez à consulter régulièrement le site web de l’Apsecc : www.apsecc-sante.comPrenez-y la parole et dialoguez. Faites part de vos réflexions et appréciations sur le journal : [email protected]

Le père Franck Javary en réunion avec l’équipe de laïcs responsables du site Internet des paroisses de Nanterre (mai 2010).

Ala

in P

ino

ges

- C

iric

g L a n é   d a n s   L e   L i v R e   

b L a n c   d e   L ’ a p s e c c

Page 4: nouvelles références

4

do

ssie

r

J’ai demandé au conseil de fabrique et à la commune de m’installer un logement au pre-mier étage, ce qui a été fait. Je monte et des-cends plusieurs fois par jour un escalier de vingt-trois marches, mais il paraît que c’est un “sport” très bénéfique pour le cœur ! Alors, je ne perds rien.Il y a deux avantages à cela : tout le rez-de-chaussée est disponible pour la paroisse : bureau, une pièce pour le Secours catholique, salles de réunions…, les gens concernés peu-vent y travailler tranquillement, quand ils veu-lent, puisqu’ils ont la clé de la maison ; le curé a un endroit de vie privée. Lieux de travail et de vie privée sont séparés (cela ne veut pas dire que je ne travaille pas dans mon bureau per-sonnel !). Le deuxième étage est complètement vide et sert d’entrepôt.Comme nous sommes en régime concordataire, le curé ne paye pas de loyer mais les charges lui incombent.

Bernard scher

d é c e m b R e   1 9 9 8

coMMe le presbytère est très grand – il y a deux étages –, et pour être plus près des gens, j’avais demandé un logement en ville. La commune de Bouzonville m’en aurait procuré un, mais l’évê-ché, la préfecture et les paroissiens de Bouzon-ville n’étant pas d’accord, il fallait quand même rejoindre le presbytère, où le curé est effective-ment plus tranquille, habitant dans une cour intérieure, en face de l’église.

Le logement c’est la vie !

La part du loyer dans le budget des ménages ne cesse d’augmenter, entre 25 et 30 %, parfois plus ! Difficile, car à la pauvreté matérielle s’ajoute, mainte nant, une pauvreté culturelle, éducative, sociale. Souvent, le paiement du loyer passe après toutes les autres dépenses. En tant que responsable de la CNL de la Marne, je participe aux réunions de locataires dans tous les quartiers de Reims. J’entends les problèmes de dégradation de logements, boîtes aux lettres ar rachées, locaux communs détériorés, ou de nuisances, entrées squattées par les jeunes ou bruit des rodéos nocturnes. Mon rôle est de défendre les droits des lo cataires mais aussi d’aider les gens à vivre mieux ensemble. Or, il y a une méconnais sance de l’autre. L’amicale des loca taires ? Une grande majorité ne nous connaît pas. Les habitants viennent nous voir en dernier recours, jamais pour essayer de créer des liens. Nous avons besoin de toutes les bonnes volontés.

Joseph-Michel roquier

Bouzonville. Kirchvorlplatz.

Blanche, religieuse en maison de retraite

Malgré mon souhait de demeurer dans ce lieu de création qu’était Asnières, après réflexion et conseil, j’acceptais de partir avec cette proposition de projet : habiter en foyer-logement. Cette éventualité avait été réfléchie, examinée dans notre groupe Grands Ensembles et présentée parmi toutes les propositions pour le chapitre provincial de 2006. C’était donc un projet nouveau et envisageable dans l’obéissance. C’est bien l’événement qui m’a

conduite à réaliser ce nouveau type de présence. Mais l’événement n’est-il pas occasion de créer, d’inventer ?J’ai fait cette proposition pour moi-même. Il me fallait à nouveau rassembler mes énergies physiques et spirituelles pour chercher un toit, un lieu de présence au milieu d’un peuple. A mon âge, ce ne pouvait être que le peuple des personnes âgées. J’ai confié cette démarche au Seigneur dans la souffrance et aussi dans l’espérance. J’ai conscience que cette réalisation n’est pas entrée dans la congré gation dans la

m O n   a t t e R R i s s a g e 

à   b O u z O n v i L L e

né dans le pay

s de sarrebour

g (saint-louis

-lès-phalsbour

g), je suis pr

être dans ce q

u’on

appelait le “p

ays noir” (Mos

elle est) depu

is septembre 1

967, et curé d

e la communaut

é de

paroisses sain

t-Benoît de Bo

uzonville depu

is décembre 19

98.

Page 5: nouvelles références

5

J’ai eu la possibilité de vivre en HLM de 1976 à 1982 et en logement sur mon unité de travail (séculier) de 1994 à 1996. Vers 1997, comme j’étais astreint à résidence au pres-bytère, j’ai décidé de prendre mes jours de congé en foyer Sonacotra. J’ai fait ce choix car j’avais perçu l’urgence des contacts avec les personnes d’origine arabe et l’impossibi-lité de les avoir depuis le presbytère – et je parle d’expérience !La vertu morale de prudence consiste à se mettre dans une situation où faire le bien est facilité. Je choisis donc un lieu où il ne faut pas faire d’efforts pour rencontrer le frère maghrébin. Le logement en appartement col-lectif, partageant les sanitaires, la cuisine et la salle à manger pour dix résidents rend obligatoire les rencontres.J’avais une petite inquiétude qu’un voisinage bruyant pourrait être fatiguant pour la santé, contradiction pour un jour de repos. Sur-prise, je trouve là un espace de grand calme pour deux raisons. D’abord, pas de visites intempestives : vu la réputation, ce n’est pas un endroit où l’on vient. Mais surtout, mes voisins de piaule étaient des travailleurs venus en France pour faire vivre les leurs : soit ils travaillaient encore et avaient besoin de repos, soit ils étaient à la retraite et appré-ciaient le calme. A l’époque, autour de l’an 2000, nos “cellules monacales” mesuraient 2 mètres sur 3, elles étaient séparées l’une de l’autre par une cloison en contre-plaqué de

15 millimètres qui ne montait pas jusqu’au plafond, les 15 der-niers centimètres étaient remplacés par du grillage ; le radiateur commun pour deux chambres traversait cette cloi-son de telle façon que le chaud et le froid étaient décidés par le copain qui avait le robinet de son côté. Mon voisin, qui se levait entre 4 heures et 5 heures pour aller au boulot, s’il émergeait avant la sonnerie, coupait son réveil pour me laisser dormir. Lorsqu’il priait, il le fai-sait à voix basse, là aussi pour respecter le repos du voisin. Wa abdoulillah ! (Que Dieu en soit remercié !)… C’est vrai que j’ai apprécié ces occasions de penser à la prière. Chaque fois, moi aussi j’ai parlé à Notre Père. Alors, quand j’ai pris la retraite, c’est là (désormais foyer Adoma) que j’ai établi mon quartier général.

franc servaJean

mouvance de créations nouvelles aujourd’hui, même si ce projet a été accepté. Pourquoi à tout âge ne pas encore inventer, faire du neuf selon nos possibilités ?Après bien des recherches téléphoniques et différentes visites de résidences, la seule possibilité immédiate fut le foyer-logement où je suis à ce jour, depuis le 29 juillet 2007. Ce n’est pas mon identité visible de religieuse qui est première. Je ne viens pas pour visiter les résidents. En accord avec la directrice, qui a compris et accueilli mon projet de proximité,

je suis reconnue comme une femme parmi les autres, avec mon tempérament, mon caractère, mes manières de prendre ma place dans ce collectif de plus de soixante-dix personnes. Cette expérience d’incarnation, de solidarité, est celle que j’ai toujours voulu vivre dans chaque lieu d’insertion, en des relations simples et fraternelles. Peu à peu, je prends place dans la vie sociale de la maison de retraite !

Blanche legendre

do

ssie

r

J e   L O g e 

e n   f O y e R   s O n a c O t R a

J’ai toujour

s pensé que

le prêtre de

vait loger a

u milieu des

gens, et pl

us particuli

èrement

des plus pau

vres.

Page 6: nouvelles références

6

Recettes 2009 Dépenses 2009

– Association diocésaine(traitement + indemnité logement)– Pensions de retraite(Cavimac – Cram – Irneo)– Remboursement divers(frais de déplacement)Revenu mensuel :

44 %

36 %

20 %

1 387,02 �

VoitureAlimentationAssurancesDonsGazEntretienCulture-loisirs

24 %14 %11 %11 %10 %9 %6 %

TélécomEauElectricitéJardinVacances-voyageHabillementImpôts

4 %3 %2 %2 %2 %

1 %1 %

Mon budget

DEPENSES 09

J ardin2%

Ent ret ien9% SOIN S

0%A l im ent ,

14%

Eau3%

Gaz10%

Elec t r ic i t é2%

Im pôt s1%

T éléc o m4%A s s uranc es

11%

Vac , Vo y,2%

Vo i t ure24%

T rans po r t s0%

H abi l l1%

D o ns11%

C ul t ,Lo is i rs6%

R EC ET T ES 2009

Remboursements20%

Pensions (CAVIM AC et CRAM )

36%

Traitement + Indemnité logement)

44%

en 1977, mes parents avaient fait l’acquisi-tion d’un terrain de 1500 mètres carrés, dans un village, en pleine campagne, proche du vil-lage natal de ma mère. En 1990, après la mort de mon père, j’ai proposé à ma mère et à mon frère de racheter leur part de propriété (ce qui a été facile, puisque ma mère a décidé de m’en faire cadeau, et que je n’ai eu que 10000 francs à payer à mon frère). J’y venais pério-diquement en vacances, quelques jours en fin d’année, quelques jours après Pâques, une ou deux semaines en été.En 1993, j’ai installé un abri de jardin, que j’ai aménagé avec un ami qui travaillait dans le bâtiment. Je l’ai agrandi et amélioré dans les années qui suivirent, pour qu’il puisse profi-ter à des amis peu fortunés qui pourraient y venir en vacances. Avec quel argent ai-je pu faire ces travaux ? Avec celui que d’autres uti-lisent pour des vacances, des voyages… C’est une question de choix, que je ne regrette pas.En 2003, j’ai décidé de ne pas demander le renouvellement de mon mandat de curé de paroisse urbaine, de prendre ma retraite après quarante-quatre années de ministère actif,

l’année suivante, à 70 ans, et de venir demeu-rer dans ce village rural. J’en ai fait part à l’évêque qui, après un moment de surprise, a accepté ; comme il a également accepté pour d’autres.Et, fin août 2004, je suis venu me fixer dans ce coin de campagne que j’appréciais. Je suis rat-taché à une paroisse de mon diocèse qui n’est pas celle de mon lieu de résidence, où j’exerce quelques responsabilités, ainsi que dans le domaine associatif.

Un abri de jardin devenu chalet d’habitation…

Mon logement étant totalement à ma charge, je tiens quotidiennement mes comptes. Voici ceux de l’année 2009, en résumé et en pourcentage.

do

ssie

r

J ’ h a b i t e   c h e z   m O i

Page 7: nouvelles références

7

en vieillissant on se pose la question : est-ce mieux pour moi de vivre seul(e) étant donné mon tempérament, ou bien dois-je aller vivre dans une maison de retraite pour plus de sécurité, pour être mieux aidé et suivi ? Si l’on envisage de vivre en maison de retraite, selon l’état de notre santé, nous trouvons d’abord les “Résidences”. Ce sont des maisons de retraite pour des personnes qui peuvent encore vivre de façon indépendante, et avoir des activités à l’extérieur. Les Résidences offrent des ser-vices : logement, restauration, entretien de l’appartement, blanchissage, etc., mais les résidents ne sont pas obligés de demander tous ces services. Ils y recourent librement.Il y a ensuite, pour les personnes dépendantes, les maisons de retraite médicalisées, Etablis-sements pour personnes âgées dépendantes (Epad). Dans ce cas, on est pris en charge plus complètement et on recourt obligatoirement aux services proposés par la maison. Le coût du séjour est plus élevé et est fixé normale-ment par le conseil général.

dans la résidenceL’ambiance de vie en résidence dépend en grande partie des résidents eux-mêmes et de la direction. Un responsable de résidence non autoritaire et qui aide les résidents à s’orga-niser, à prendre des initiatives, rend certaine-ment plus agréable la vie en commun. Même si certains résidents préfèrent mener une vie calme et plus retirée.Chaque maison de retraite a ses avantages et ses limites. Dans notre résidence Notre-Dame- de-la-Treille, nous sommes presque tous de la même génération, mais avec des parcours et des cheminements différents. Nos échanges sont souvent intéressants, enrichissants, sur-tout à table. Il n’y a pas de places fixes au restaurant et les conversations y sont assez variées selon les personnes et les événements du moment.

La résidence est située dans le Vieux-Lille, quartier très animé et près du centre-ville, et cependant on peut y garer les voitures. Cette situation est appréciée par les résidents pour les petites promenades, les achats, les séances de cinéma, etc.Il y a aussi, entre nous, des échanges nom-breux de journaux, revues et livres, des aides multiples pour les courses, les déplacements, l’usage de l’ordinateur, etc. Il y a une cha-pelle et une équipe d’animation liturgique, une salle de bibliothèque où des causeries et des expositions aident à se tenir au courant des événements du monde et de l’Eglise. Des fêtes sont organisées plusieurs fois dans l’an-née par le personnel et des résidents. Beau-coup expriment leur satisfaction de vivre dans le climat de fraternité et de liberté qui règne en ce moment dans la résidence.En ce qui concerne les conditions financières, chacun reçoit son traitement du diocèse ou sa pension de retraité et paie donc les services auxquels il a recours, le logement étant pris en charge par le diocèse comme pour tous les prêtres en responsabilité pastorale.

Jean, Jean-Marie, Jean-pierre Mercier

Pensez à consulter pour vous informerwww.apsecc-sante.com – Le site de l’Apsecc www.ameli.fr – Assurance maladie en lignewww.cavimac.fr – Le site de la Cavimac www.viva.presse.fr – Viva Magazinewww.mutuelle-saint-martin.fr – Le site de la Mutuelle Saint-Martin.

Résidence Notre-Dame-de-la-Treille à Lille.

do

ssie

r

J ’ h a b i t e   c h e z   m O ih a b i t e R   e t   v i v R e

e n   m a i s O n   d e   R e t R a i t e

45 prêtres e

t 5 dames vi

vent dans la

résidence n

otre-dame de

la treille

à lille. déc

ider

d’aller vivr

e en maison

de retraite

est un choix

important.

Page 8: nouvelles références

8

■ Côté éclairage. Vérifier la puissance des ampoules et les dépoussiérer régulièrement. En achetant des ampoules “écologiques”, préférer celles qui diffusent une lumière blanche, plus efficace. Dans les couloirs et les lieux de pas-sage, prévoir des détecteurs de présence qui se déclenchent à chaque passage : la lumière s’al-lume automatiquement, sans avoir besoin d’ap-puyer sur un interrupteur. Leur installation relève du “petit bricolage”, service à la personne ouvrant droit à réduction d’impôt.■ Ouvertures faciles. Graisser régulièrement serrures et huisseries. Faire rehausser la ou les portes qui frottent (il suffit d’une ou deux lamelles sur les gonds). Envisager de rempla-cer les volets roulants (ou de les faire électrifier). En profiter pour choisir un modèle bien iso-lant (vous ferez des économies de chauffage !) et préférer les commandes individuelles à une commande centralisée – une panne est toujours possible…■ Dans l’escalier. Installer des revêtements anti-dérapants. Faire ressortir le bord des marches en les peignant ou en fixant un nez-de-marche d’une couleur différente et contrastée. Même opération avec les contremarches. Installer une deuxième main-courante pour l’avoir du bon côté à la montée et à la descente. Si nécessaire, étudier avec un spécialiste de l’adaptation du logement un éventuel réaménagement de l’es-calier.■ A la salle de bain. Penser à acheter un tapis de bain antidérapant. Faire vérifier robinetterie et chauffe-eau. Faire installer des robinets qui permettent de limiter la température de l’eau (mitigeurs thermostatiques). Faire remplacer la baignoire par une douche avec bac antidéra-pant.■ A la cuisineFaire vérifier votre installation électrique et l’en-semble de vos appareils. Renouveler tout ou par-tie de votre batterie de cuisine si nécessaire en préférant deux poignées à une seule. Etudier un changement de revêtement de sol.

agence nationale des services à la personne

Contacts

Des “petits travaux” de bricolage peuvent être effectués par des organismes de services à la personne. Avantage : ils ouvrent droit à une réduction d’impôt. Les organismes sui-vants peuvent vous aider à trouver des intervenants :• Services de proximité– CCAS (Centre communal d’action sociale) de votre lieu de résidence. Renseignez-vous auprès de votre mairie.– Clic (Centre local d’information et de coordination gérontologique).

• Réseaux et fédérations d’aide à domicile et de services à la personne– ADMR (Association du service à domicile) : tél. 01 44 65 55 55 www.admr.org– Familles rurales : tél. 01 44 91 88 88 – www.famillesrurales.org– Fedesap (Fédération française des services à la personne et de proximité) : 01 74 90 44 10 – www.fedesap.org– Fepem (Fédération des particuliers-employeurs de France) : tél. 0825 07 64 64 (0,15 euro/min) – www.fepem.fr– Fesp (Fédération du service aux particuliers) : Tél. 01 53 85 40 80 www.fesp.asso.fr– Una (Union nationale de l’aide, des soins et des services aux domiciles) : Tél. 0149 23 82 52 – www.una.fr• Si votre logement a besoin de travaux d’adaptation, souvent plus lourds et coûteux, pour faire établir diagnostic et conseils :Fédération nationale des Pact : Tél. 01 42 81 97 70 – www.pact-habitat.org• Si vous-même avez des difficultés à vous déplacer ou à effectuer certains gestes, ou si vous avez besoin d’informations et de conseils sur les aides techniques :ANFE (Association nationale française des ergothérapeutes) : Tél. 01 49 85 12 60 –www.anfe.fr

Pensez aussi à contacter votre caisse de retraite, elle a peut-être des solutions.

Ala

in P

ino

ges

- C

iric

do

ssie

r

Q u e L Q u e s   c O n s e i L s

p O u R   b i e n   s e   L O g e R

Page 9: nouvelles références

9

■ Loi de séparation des Eglises et de l’Etat. "Aucune disposition légale n’inter-dit aux communes de participer aux frais d’entretien et de réparation du presbytère appar tenant à l’une d’entre elles et loué au prêtre desservant les paroisses situées sur le territoire de ces communes. Les collec-tivités concernées peuvent intervenir soit dans le cadre d’une structure de coopéra-tion intercommunale (convention inter-communale ou syndicat de com munes, articles L. 161-1 et L. 163-1 du Code des communes) soit plus simplement par une délibération du conseil municipal, déci-dant de contribuer financièrement aux travaux. De toute façon, il s’agit d’une simple faculté dont peuvent user les com-munes. Quant à la collectivité propriétaire du presbytère, pour laquelle le logement du ministre du Culte ne constitue pas une obligation légale, ses rapports avec celui-ci sont régis par les règles du droit privé, dès lors que l’article 14 de la loi du 9 décembre 1905 et l’article 1er de la loi du 2 janvier 1907 ont rendu aux communes la libre disposition des presbytères."

■ JO, Assemblée nationale, Question écrite, 11 février 1980, p. 524.(in : Liberté religieuse et Régime des cultes en droit français – Ed du Cerf – 1996 – page 250)“Les biens de l’Eglise deviennent propriété de l’Etat à compter du 1er janvier 1905, charge à ce dernier de mettre à la disposition de l’Eglise tous moyens pour faciliter l’exercice du culte”.

Telle est, en résumé, la teneur de la loi dite “séparation de l’Eglise et de l’Etat”. Tous les biens immobiliers nécessitent de l’entre-tien, de la restauration, de l’adaptation aux normes légales (sécurité, accessibilité…). Les bonnes relations entre communes et dio-cèse (voir paroisses) permettent une gestion

immobilière des plus sereines. La tendance politique, la fréquentation des églises n’enta-ment en rien une bonne entente, une bonne coopération. L’église de la ville, du village reste le témoin des phases de la vie des habi-tants (baptême, communion, confirmation, mariage, inhumations).L’équipe municipale engage des budgets. Avant toutes interventions, elle en informe le curé de sa commune, et/ou le diocèse, voire les monuments historiques pour les monu-ments classés.La paroisse, le diocèse peuvent alerter le maire devant telle ou telle nécessité. Ainsi, il sera possible de dresser des priorités, la poursuite des activités pastorales avec un échéancier temporel. Le suivi des travaux est assuré par les deux protagonistes qui se retrouvent fiè-rement à l’inauguration ou à la réception des travaux.

Jean-Bernard nasillskiResponsable de l’immobilier – évêché du Havre

Le Havre – Hôtel de ville.

do

ssie

r

Q u e L Q u e s   c O n s e i L s

p O u R   b i e n   s e   L O g e R

m u n i c i p a L i t é s   e t   d i O c è s e

les églises,

les bâtimen

ts (presbytè

re, les sall

es paroissia

les…) édifiés apr

ès 1905, son

t propriété

du

diocèse, d’u

ne communaut

é religieuse

. toutefois,

les centres

cultuels, r

ebâtis après

1905 pour f

ait de

guerre, rest

ent propriét

é des commun

es (ex. égli

ses saint-Jo

seph, saint-

Michel au ha

vre).

Page 10: nouvelles références

10

■ Les conditionsLe logement doit être votre résidence princi-pale. Vous devez : être titulaire du contrat de location et payer un loyer. Votre logement doit être conventionné. Si le logement vous est loué par un ascendant (parents, grands-parents, arrière-grands-parents) ou un descendant (enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants) de vous-même ou de votre conjoint, concubin, partenaire, vous ne pourrez pas bénéficier d’une aide au logement.■ Attention : l’Aide personnalisée au loge-ment est accordée à titre personnel. Si vous avez moins de 25 ans, et si vos parents perçoi-vent pour vous des prestations familiales ou s’ils bénéficient d’une aide au logement ou du RSA, vous ne serez plus pris en compte pour le calcul de ces prestations. Cela entraînera la diminution ou, dans certains cas, la perte de l’allocation dès qu’une aide au logement vous sera attribuée. Aussi, avant de faire votre demande, comparez ce que vous pourrez tou-cher et ce que vos parents perdront.■ Le montantLe montant de l’aide dépend de nombreux élé-ments : ressources, situation familiale, nature du logement, lieu de résidence, loyer.■ Date du premier versementVotre droit à l’Aide personnalisée au loge-

Nom………………………………………………

Prénom…………………………………………

Adresse………………………………………………………………………………………………

J’adhère à l’Apseccet je m’abonne à Nouvelles et RéférencesTotal

CCP APSECC – 1858 39 M Dijon

8 euros8 euros

16 euros

Clerc Congréganiste

Ci-joint un chèque (bancaire ou postal) – à envoyer à : Joseph Saint-Pé – 219, av. de Lattre de Tassigny – 87000 Limoges

ment est ouvert le mois suivant la date d’en-trée dans le logement. Exemple : vous emmé-nagez le 1er septembre et votre demande d’APL est acceptée. Votre droit est alors ouvert à par-tir du 1er octobre, et le premier versement aura lieu début novembre.L’aide est versée chaque mois à votre proprié-taire. Son montant est déduit directement de votre loyer. Elle est révi-sée au moins une fois par an.Tout changement de situation peut entraîner un nouveau calcul à la hausse ou à la baisse.

Les démarchesVous devez remplir un formulaire d’aide au logement. Vous pouvez le télécharger (http://www.caf.fr/wps/portal/particuliers/formulaires/metropole/al) et l’imprimer ou le demander à votre Caisse d’allocations familiales.Retournez-le complété, daté, signé. Ne tardez pas, sinon vous risquez de perdre une partie de vos droits.

b u L L e t i n   

d ’ a b O n n e m e n t   

e t / O u   d ’ a d h é s i O n

do

ssie

r

Fecamp. Quartier du Ramponneau.

a i d e   p e R s O n n a L i s é e

a u   L O g e m e n t   ( a p L )

vous avez ch

oisi de vivr

e seul ou en

communauté,

dans un log

ement que vo

us louez. vo

us

avez certain

ement droit

à l’aide per

sonnalisée a

u logement.

voici les in

dications qu

e

vous trouvez

sur le site

Web des cai

sses d’alloc

ations famil

iales.

Page 11: nouvelles références

11

■ Habitat et humanisme : un mouvement en faveur du logement et des personnes en dif-ficulté.■ Fondation Abbé Pierre pour les logements des défavorisés : 3-5 rue Romainville, 75019 Paris - tél. 01 55 56 37 45.■ Quand conserver son logement n’est plus pos-sible, quand on ne peut plus payer son loyer. Un collectif contre les exclusions existe pour faire respecter le droit au logement. Mail : [email protected]. ■ Un repère : SOS Loyers impayés – Tél. 08 05 16 00 75.■ Pour vous aider à faire face à des problèmes de logement : www.logement.gouv.fr – sept cents fiches pour propriétaires et locataires – tél. 3939 (coût d’un appel local depuis un poste fixe).■ Des syndicats de locataires : CNL, CLCV, etc. sont là pour informer et défendre les droits des locataires.■ Parabri : dispositif d’accompagnement dans le logement pour les personnes issues de la rue. Mis en place à Tournon par l’association Paren-thèses.■ Près de Valence, des propriétaires privés pro-posent des appartements à petits loyers pour des personnes en errance… Une vingtaine de loge-ments.■ Aripps (Association régionale pour l’insertion professionnelle des publics spécifiques) a équipé dix T2 dans la région d’Avesnes-sur-Helpe pour les personnes sortant de prison.

■ Qu’est-ce que le droit au logement oppo-sable ? (Dalo)La loi Dalo a été votée le 5 mars 2007. Il s’agit de permettre à quiconque demande à être logé, qui souhaite rester dans son logement, et qui n’a pas reçu de réponse, de saisir les commissions départementales de médiation. Pour garantir ce droit, la loi a créé deux niveaux de recours :■ un recours amiable devant une commission départementale de médiation,■ puis, en cas de décision favorable, mais non

suivie d’effet, un recours contentieux devant un tribunal administratif. Comment bénéficier du Droit au logement opposable ? Adresser une demande de logement locatif social à la pré-fecture, à la mairie ou à un organisme d’HLM. Muni d’une attestation d’enregistrement de la demande, mais non suivie d’une proposition à l’issue d’un délai “anormalement long”, s’adres-ser à la préfecture pour engager un recours. ■ On peut être logé et subir la précarité éner-gétiqueEn 2009, au moins 3,4 millions de ménages vivent dans la préca-rité énergétique. En moyenne, ils consacrent 15 % de leur revenu à l’énergie (contre 6 % pour les plus aisés). Deux millions de foyers relèvent des tarifs de première nécessité (TPN). Trois cent mille demandes aux fonds d’impayés d’énergie (FSL) ont été enregistrées. Il existe 3,7 millions de logements “passoires” en France (source journal Et les autres, de la fondation Abbé Pierre).Savez-vous que les fonds déposés sur le Livret A et le Livret Développement durable de La Poste servent à financer le logement social ? Or, les banques voudraient s’approprier cette “manne”.La baisse de la construction du logement social en France est ancienne, puisqu’elle remonte à 1975, année pic où sur 550 000 logements neufs en construction, 150 000 étaient dédiés au parc social. La chute ensuite a été progressive jusqu’en 2001, année noire, où à peine plus de 30 000 logements sociaux ont été mis en chan-tier. Depuis 2004, les courbes remontent sensi-blement, mais les chiffres officiels sont “biaisés”. En effet, sont entrés désormais sous la définition “logement social” les logements intermédiaires” (PLS) qui représentent, selon les années, entre un tiers et 40 % des 100 000 annoncés.

Marie-thérèse WilMotte

A Wattrelos, on s’organise...

do

ssie

r

f L a s h e s   s u R   L e   L O g e m e n t

a i d e   p e R s O n n a L i s é e

a u   L O g e m e n t   ( a p L )

nous sommes

tous citoyen

s, solidaire

s pour que t

ous aient un

toit, soien

t

convenableme

nt logés.c’e

st un droit

fondamental.

des organis

ations, des

associations

se battent p

our ce droit

.

Page 12: nouvelles références

12

vie

des

sec

tio

ns

■ Avant tout, il est bon de distinguer :- La retraiteDepuis l’intégration du régime de base de la Cavimac dans le régime général de la sécurité sociale, les prêtres à l’âge de 60 ans (bientôt 62) peuvent toujours demander à la Cavimac un relevé de compte. S’ils ont les trimestres suffisants, ils peuvent demander et toucher leur pension. A 65 ans (bientôt 67), la retraite est ouverte à tous régimes confondus.- La cessation d’activitésLe Code de droit canonique demande que les prêtres en responsabilité paroissiale présen-tent leur démission à l’évêque qui peut l’ac-cepter ou la différer et voir avec lui comment envisager l’avenir. Mais il est toujours pos-sible de le faire avant 75 ans pour des raisons de santé ou personnelles.A 60 ans, il peut être déjà important de faire un premier point et voir si notre santé phy-sique et morale permet de poursuivre ou de ralentir nos activités ou nos responsabilités.Dans le nº 14 d’Eglise de Verdun (août 2010), monseigneur Maupu écrivait : “L’Apsecc est attentive et fait des propositions aux prêtres par rapport au passage à l’âge de la retraite."C’est dans ce sens que l’Apsecc-Meuse (soute-nue par le national) a lancé, en avril 2010, une enquête auprès des prêtres de plus de 65 ans : “A propos de ma retraite”. Sur trente-trois envois, nous avons reçu vingt-quatre réponses. Le 1er juin à Benoite-Vaux a eu lieu une rencontre avec les prêtres qui ont répondu à cette enquête. Une commission s’est formée pour décider de la suite à donner : Bernard François, Jean-François Righetti, Yves Rozet et Michel Simonin.Ces propositions que fait cette commission Apsecc à notre évêque et au conseil presby-téral rejoignent les prêtres qui ont donné leur lettre de démission à l’âge de 75 ans ou pour certains avant 75 ans.

■ Quelques rappelsAucune retraite n’est versée automatique-ment – la demande doit être faite personnel-lement à la Cavimac (4 mois avant la date

de retraite) – mais 12 mois avant, faire une demande de reconstitution de carrière auprès de la Cavimac, parfois aussi la MSA, la Cram… Cette pension de retraite est variable selon la date de naissance et les trimestres acquis (aujourd’hui entre 400 et 700 euros environ). N’oublions pas que c’est ce que le diocèse verse en moins sur le traitement de chaque prêtre. En plus d’un droit, la demande de retraite est une question de solidarité avec le diocèse.De là deux hypothèses :1er) Le prêtre a souhaité arrêter toutes ses activi-tés, et il voit avec son évêque le lieu et les condi-tions de sa retraite.2e) Le prêtre a accepté de rester encore quelques années au service du diocèse, l’évêque lui pro-pose une nomination “au service de…”.

■ Etre au service d’une paroisse…– ce n’est pas être vicaire,– ce n’est pas être prêtre coopérateur,– ce n’est pas non plus être mis à la disposi-tion de…Sa mission sera définie dans un dialogue avec le prêtre ainsi nommé et le curé responsable – il est fort souhaitable que l’autorité diocésaine (évêque, vicaire général ou doyen) soit partie prenante. De par son nouveau statut, le prêtre au service de… n’a ni obligation ni responsa-bilités pastorales. Dans cette rencontre seront abordés les besoins cultuels et missionnaires de la paroisse ainsi que les possibilités person-nelles du prêtre. Il serait souhaitable qu’après un an de fonctionnement, une première éva-

a p s e c c - m e u s e   -   c O m m i s s i O n   R e t R a i t e

p R ê t R e s   à   L a   R e t R a i t e

Page 13: nouvelles références

13

vie

des

sec

tio

ns

les manifs de septembre-octobre 2010 pour les retraites, nous y avons participé et rencon-tré des militants syndicaux, politiques que nous connaissons ou dont nous avons fait connais-sance en défilant. Des militants nous ont donné des nouvelles de leurs actions. Nous avons ren-contré aussi des gens (dont des femmes de nos quartiers, de nos associations). Nous avons remarqué la présence de plus en plus de jeunes, remarqué aussi la présence d’enfants.En voyant les banderoles, nous avons perçu le lien qui existe entre l’action pour les retraites, la lutte pour l’emploi et pour les salaires (exemple : reculer la retraite de deux ans a des consé-quences négatives sur l’emploi pour les jeunes).

luation soit faite tenant compte de l’âge, de la santé et de l’évolution de la paroisse. Attention que le “prêtre au service” ne soit pas un obs-tacle à l’évolution de la prise en charge par les laïcs (notamment pour les obsèques). La bonne volonté du prêtre ne suffit pas en effet pour rendre un service pastoralement valable. Il faut aussi la compétence que le vieillisse-ment ronge inexorablement. On n’a pas tou-jours la lucidité de le reconnaître notamment (pour les obsèques, mariages, baptêmes…).Quelques précisions importantes (pour éviter les dérapages toujours possibles) :– Les déplacements faits pour le service des paroisses ou des mouvements sont désormais pris en charge directement (chaque trimestre) par le diocèse.– Il est souhaitable que la paroisse prenne en charge l’annuaire diocésain, l’ordo, Eglise de Verdun, l’abonnement à La Croix (quand le prêtre le souhaite), l’une ou l’autre revue liturgique (comme Signes, Fiches dominicales, Dimanche en paroisse…)

– Un forfait peut être accordé pour le télé-phone utilisé pour la paroisse.– Honoraires de messe : dans la mesure du pos-sible, la paroisse dont le prêtre est au service offrira les honoraires de messe qu’il assurera.– Logement : ou le prêtre habite un presbytère communal (voir avec la mairie pour son finan-cement) ; ou le prêtre habite un presbytère ou logement appartenant au diocèse (le loyer est alors gratuit, excepté les charges : électricité, eau, chauffage, ordures ménagères…) ; ou le prêtre habite un logement loué par le dio-cèse, (le loyer est pris en charge en partie ou en totalité par le diocèse ); ou le prêtre habite une maison de famille en propriété ou comme usufruitier, le diocèse pourrait soit offrir un forfait ou pour le moins le remboursement des impôts fonciers.

Ne pas oublier que deux personnes sont chargées par le diocèse de veiller à la santé des prêtres et à leurs besoins matériels : Délégué à la protection sociale (DLPS) : docteur Jacques Froment (Bar-le-Duc) – docteur Christian Desoudin (Verdun).

Nous étions une douzaine de prêtres dans les manifs, dont 4-5 de notre section Apsecc. Autour de nous – pas dans les manifs –, on entend : “On ne peut plus rien faire, ce n’est plus notre affaire”.Dans le milieu clérical, certains pensent que “les gens ne sont jamais contents et que l’Apsecc pousse à la roue dans le même sens”.La “com” officielle entre très fort dans le bord qu’on choisit. Elle a un pouvoir déterminant et, le plus souvent, elle vise d’autres intérêts que le bien commun. Au cours de l’histoire, les avan-cées sociales sont toujours venues quand il y avait un rapport de force favorable au mouve-ment social.

s e c t i O n   5 9   –   L i L L e

c e L L u L e   d e   v e i L L e   d e   L ’ a t e L i e R - L e c t u R e

elle existe

pour faire c

onnaître ce

que nous avo

ns vécu et d

écouvert, to

uchant à la

protection s

ociale et po

ur le partag

er avec d’au

tres atelier

s, d’autres

sections grâ

ce

à nouvelles

et référence

s.

Page 14: nouvelles références

14

le 2 septembre dernier, notre collectif avait de nouveau alerté les services de l’Etat des difficul-tés de financement de l’hébergement d’urgence en Moselle afin de demander des précisions sur les restrictions budgétaires et les moyens néces-saires à mettre en œuvre par les services de l’Etat pour éviter toute mise à la rue intempestive de personnes. Le collectif indiquait notamment : “Il est évident que ce désengagement de l’Etat, s’il se confirme, risque de conduire à la mise à la rue de plusieurs familles, d’enfants et de personnes iso-lées… Une régression du dispositif d’accueil ne serait pas acceptable pour aucune raison, a for-tiori budgétaire. Cela signifierait que les représen-tants de l’Etat s’accommodent d’une baisse des moyens face aux besoins de logements d’urgence toujours aussi importants en Moselle en 2010.”Aujourd’hui, le collectif constate une fois de plus que les services de la préfecture et de la Direction départementale de la cohésion sociale ne veulent pas résoudre de manière pérenne les problèmes d’hébergement d’urgence. Preuve en est que des nouvelles familles sont à la rue depuis plusieurs jours à Metz.Notre collectif vient de rappeler solennellement par écrit à tous les représentants de l’Etat en Moselle, l’obligation d’hébergement pour toute personne démunie, qu’elle soit française ou étrangère. Le collectif considère, comme cela a déjà été dit et écrit les années passées, que toutes solutions d’hébergement précaires de bénévoles,

de particuliers ou d’organisations caritatives ne résolvent absolument pas cette question sur le long terme.S’il le faut, le collectif appuiera de nouveau des plaintes en justice pour obtenir la condamnation de l’Etat et des collectivités locales compétentes qui refusent d’appliquer les lois relatives à l’hé-bergement d’urgence.

AC ! Metz et Nord de la Lorraine, Clcv Metz-Borny, ATTAC 57, Culture et Loisirs, CGT, DAL57, Gauche alternative et unitaire messine, NPA, Médecins du Monde, MJS, MRAP, Resf57, Sud.Santé sociaux, Unef

Quelques chiffres- 1 personne sur 2 vit avecmoins de 1500 euros/mois.- 300 euros de reste à vivre après paiement des frais d’alimentation, de transport,de santé et d’éducation.- 1 personne sur 2 ne part pas en vacances.7 856 000 de Français sous le seuilde pauvreté (949 euros/mois).Enquête du Credoc, France (2009).

Nom et prénom du destinataire : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Code postal : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

b O n   d e   p a R R a i n a g e   

“ n O u v e L L e s   e t   R e f e R e n c e s ”

d u   n ° 1 2 5   a u   1 2 8

( à   p h O t O c O p i e R   L i b R e m e n t )

Ci-joint un chèque (bancaire ou postal) de 8 euros – à envoyer à :Joseph Saint-Pé – 219, avenue de Lattre de Tassigny – 87000 Limoges

Parrainé par, nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Code postal : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Co

rinn

e M

erci

er -

Cir

ic

en mOseLLe

cOLLectif  mOseLLan

de Lutte cOntRe La misèRe

vie

des

sec

tio

ns

Page 15: nouvelles références

15

vie

des

sec

tio

ns

le compte rendu ci-dessous réalisé le 12 novembre 2010 souligne surtout les questions-interrogations. Il ne tient pas compte de ce qui s’est passé depuis. L’échange a été intéressant, donnant envie de poursuivre l’étude de la ques-tion complexe des retraites.1 – L’horizon et le cadrage. Dans le texte, il est question de l’horizon 2020, voire 2030. Or, il est déjà question de le revoir en 2013… Pourquoi l’objectif d’équilibre uniquement pour le privé ?2 – Age légal et/ou durée de cotisation. On sait déjà que l’ouverture des droits à la retraite est fixée à 62 et 67 ans.3 – La pénibilité. Les aménagements de car-rière ? Il semblerait qu’il n’y ait rien de fait ni d’envisagé.4 – Les recettes. La baisse des cotisations, peut-on vraiment y croire ? Il faudrait des spécialistes qui fassent des prévisions sur une longue durée, par exemple sur quarante ans.5 – Le niveau des pensions. Il n’est pas abordé au gouvernement. Y intègre-t-on la retraite com-plémentaire ? Les primes seront-elles intégrées dans le calcul ou non ?6 – La fonction publique (cf. le 2). Harmonisa-tion des régimes public et privé ? Peut-on “tou-cher” au public ? Durée pour le calcul de la pension de base et/ou catégorie ? On n’en a pas sérieusement parlé…7 – Les avantages familiaux : par exemple pour le travail de nuit, spécialement pour les femmes. Pas de bouleversement prévu d’autant plus qu’on tend vers une jurisprudence (euro-péenne) hommes/femmes.8 – Les régimes spéciaux. La réforme de 2008 (alignement de la durée de cotisation et âge légal de départ à la retraite) est-elle ou sera-t-elle appliquée ? Le gouvernement a-t-il l’intention de toucher à ces régimes ? Il n’en parle pas.9 – Le Fonds de réserve des retraites (FRR). Son rôle est limité. Pourrait être utilisé pour autre chose que lors de sa création…

10 – L’épargne retraite. Nous avons échangé sur la capitalisation et la répartition.Nous avons échangé aussi, mais trop peu, sur la Cessation progressive d’activité (CPA), le travail à mi-temps, la surcote pour ceux qui continuent à travailler (cf. Jacques le Goff – NR 122/5 et 123/3), la retraite par points. Nous avons souhaité une action commune de l’Ap-secc avec l’APRC (Association pour une retraite convenable) pour l’appli-cation du Minimum contributif aux trimestres avant 1979 pour les déjà pensionnés.Question : le travail à mi-temps dans le cadre de la CPA pour les prêtres dépassant l’âge de 65/67 ans. Il est plus difficile en effet aujourd’hui que par le passé de poursuivre jusqu’à 75 ans dans les conditions actuelles où nous devons faire face à des responsabilités de plus en plus lourdes, du fait d’effectifs moins nombreux, d’où une manière diffé-rente d’envisager notre ministère. Pourquoi serions-nous (presque) les seuls à devoir travailler jusqu’à 75 ans ?

Compte-rendu réalisé le 12 novembre 2011par F.J., revu par A.Y., J.M., J.-M. P.

en mOseLLe

cOLLectif  mOseLLan

de Lutte cOntRe La misèRea p s e c c   2 9

a t e L i e R   d e   L e c t u R e   

e t   d ’ é c h a n g e

a p s e c c   4 2

R e L i g i e u s e s   e n   h L m

réunion du m

ercredi 20 o

ctobre 2010

à la maison

paroissiale

de lambézell

ec-Brest.

a cet atelie

r ont partic

ipé : sept pr

êtres et cin

q religieuse

s. la lectur

e

et l’échange

ont porté s

ur nr 122, p

. 6-7, "la r

eforme en 10

sujets clef

s".

dans le quartier, de Montreynaud, une communauté de quatre religieuses vit en HLM depuis dix-huit ans. Aujourd’hui, elles sont toutes retraitées, après avoir été : infirmière, travailleuse familiale, usine, standardiste, mis-sionnaire. Nous n’avons jamais eu de difficulté pour obte-nir un appartement en HLM, y compris pour rester, lorsque l’ancienne barre a été démolie, alors que c’était un autre bailleur. Nous sommes bien insérées sur la Zup, adhérentes aux diverses associations et actives au sein du quartier/voi-sinage, groupes de loisirs, de réflexion… Deux d’entre nous sont à l’Apsecc, depuis le début.

Ala

in P

ino

ges

– C

iric

Page 16: nouvelles références

16

Jeu

x

horizontaleMent2. Droit imposé pour subve-

nir aux dépenses de l’Etat.

7. Approbation russe.

9. Habituels.

11. Qualité d’une personne

qui se prépare à l’avenir.

12. Saint bigourdan (ou tré-

sorier de l’Apsecc).

13. Belle-fille.

15. Autorité souveraine sur

un peuple et un territoire dé-

terminés.

17. Argotiquement domicile

sommaire.

19. Action de tondre.

20. Relative à la charité.

21. Personnel réfléchi.

22. Age avancé.

24. L’ensemble des ressources.

29. Prétexte ou motif réel.

30. Demeura.

33. Complète l’AT.

35. Qualifie une huile.

36. Relatif au patron.

37. Dans le quotient.

38. Supprima.

39. Ceux qui sont en marge.

41. Le fait de ne pas travailler.

42. Monnaie roumaine.

43. Coupé en été.

44. Utilise.

45. Relative à la société.

verticaleMent1. Ce qui va et vient.

3. Forme de pouvoir.

4. Forment le squelette.

5. Personnel familier.

6. Sûreté.

s O L u t i O n   d u   1 2 31 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

1 G E N E R A L I S T E

2 E U E O A S I S

3 O F R A N C H I S E V

4 R T E R N T R I

5 D E R E M B O U R S E M E N T

6 O A E N A

7 A I D C M U O L

8 N T I T A O A P E E

9 A A C H I R U R G I E N

10 N N A T E C R O U

11 C T M E D E C I N A R T

12 E E G T M

13 C E N M A L A D I E

14 H O P I T A L R O M E O O

15 E R O S S I S O I G N E R

Vous déménagez, vous changez d’adresse...

n’oubliez pas de nous faire part de votre nouvelle adresse, en l’adressant :- soit à Odette Dousset, responsable du listing Nouvelles et Références – 7, rue des Amandines – 44300 Nantes Tél. 02 40 52 08 55 – [email protected] soit à Jean-Paul Bouland – 4, rue Sombre – 76560 Bretteville-Saint-Laurent – Tél. 02 35 95 69 30mail : [email protected] soit à Nouvelles et Références : [email protected]

m O t s   c R O i s é s

7. Ce qui sort de la bourse.

8. On la confond souvent avec l’injustice.

10. Tous ceux qui vivent ensemble.

11. Couverture (ici sociale).

13. Serpent.

14. Période chaude.

16. Début d’aération.

17. Qualifiait certaines voitures.

18. Dans la bavette.

23. Relatif au salaire.

24. Tout ce qui peut arriver.

25. Jeux de ceux qui s’ébattent.

26. S’oppose à la mort.

27. Légèrement sonnées.

28. Absence de santé.

30. Hors taxe.

31. Début de boniment.

32. Lettre grecque.

34. Impôts.

39. Siège et nous représente

40. Compagnie en abrégé.

1 2 3 4 5 6

7 8 9 10

11

12 13 14

15 16 17 18

19 20

21

22 23

24 25 26 27 28

29

33 34 35 36

37

39 40 41

42 43

44 45

38

30 31 32