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Échanger pour mieux se comprendre NOW CINQUANTENAIRE : DOW, PARTENAIRE DU MUSÉE DU LOUVRE ENVIRONNEMENT : DES INDICATEURS AU VERT AU COEUR DE VOS LAVE-VAISSELLES Échanger pour mieux se comprendre NOW AUTOMNE / HIVER 2013

NOW n°1

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Page 1: NOW n°1

Échanger pour mieux se comprendreNOWcinquantenaire : DoW, partenaire Du musée Du Louvre

environnement : Des inDicateurs au vert

au coeur De vos Lave-vaisseLLes

Échanger pour mieux se comprendreNOWau

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013

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Sommaire

NOW - N° 1 - Automne / Hiver 2013

Directeur de la publication : Ramon Melgarejo

Ce numéro a été préparé pour vous par : Guillaume Artois, Valérie Fatter, Fabien Florence, Maeva Grün, Véronique Heller-Clauss, Laurence Kolmer, Martin Mann et Nicole Vetter. Merci à tous les contributeurs internes et externes.

Conception et production : Latitude Strasbourg

Crédits d’illustrations : Lionel Barbe, Dow, Fotostudio Zoom, Shutterstock

Dow France SAS23 Avenue Jules Rimet93631 La Plaine St Denis Cedex

Pour en savoir plus, visitez notre site internet : www.dow.fr

™® Marque de The Dow Chemical Company («Dow ») ou de l’une de ses filiales.

enJeux50 ans passés et à venir

Page 4

proDuits et solutionsDow au cœur de vos lave-vaisselles

Pages 8-9

rencontreL’expertise française s’exporte

Page 11

point De vueEurope-USA, le duo gagnant

Page 12point De vue

Les produits phytopharmaceutiques sont indispensables

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environnementDow affiche des indicateurs au vert

Rejets : garantir une eau de qualité

Traquer la moindre fuite

Pages 6-7

autour De nousVous avez dit magie ? Non, chimie !

L’éducation par le jeu

Une retraite stimulante

Partenaire de la culture

Georges respire la citoyenneté

De nouveaux membres dans les comités de riverains

Page 10

préventionLa DREAL challenge notre exigence

L’obsession de la prévention

Page 5

en brefL’actualité en direct des sites

Pages 14-15

horizonDow aide à préparer les jeux olympiques et paralympiques d’hiver

Page 16 2 | NOW

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50 ans après le début des activités de Dow en France, nous bénéficions d’une organisation riche d’une histoire unique. Notre diversité géogra-phique et culturelle, a produit, année après année, une entité homogène, avec une vision, une stratégie et des objectifs clairs.

Si Dow a un signe distinctif, c’est certainement dans sa capacité à se transformer qu’il faut le rechercher. Depuis toujours, la remise en question du statu quo est au cœur des valeurs de notre entreprise. Ces dernières années, Dow a lourdement investi pour devenir une organisation plus proche de ses clients et de ses marchés, bénéficiant d’un avantage fort dans les produits chimiques de base, ainsi que d’une large présence dans les produits de spécialités. Aujourd’hui, Dow France est le reflet de ces objectifs de transformation, car elle bénéficie d’une forte présence au sein de marchés porteurs (agriculture, agro-alimentaire, traitement de l’eau, santé, détergence, cosmétique, peinture...), soutenue par une base industrielle fiable.

Au-delà de notre mission économique, nous avons toujours à cœur la volonté de nous ouvrir vers les communautés au sein desquelles nous sommes implantés. Nous faisons un beau métier, et nous sommes fiers de l’expliquer. le partenariat avec le musée du louvre, dans le cadre des 50 ans, pour la restauration d’une œuvre d’art porte la signature de cet engagement sociétal. À l’image de son rôle pour la préservation de notre patrimoine, la chimie apporte des solutions à chaque minute de notre quotidien.

nous sommes conscients que la chimie impose également un devoir  : l’obsession de la sécurité. Protéger nos salariés, les intervenants extérieurs sur nos sites, les riverains et l’environnement. Nous avons et nous développons des règles très strictes, indissociables de notre culture d’entreprise. S’il n’a pas de lien direct avec les produits chimiques, l’accident mortel que nous avons déploré en juillet sur notre site de Drusenheim, et qui nous a tous profondément affectés, justifie pleinement une vigilance renouvelée à chaque instant. Les meilleurs résultats productifs ou économiques ne s’autorisent qu’à la lumière d’une performance sans faille en matière de santé, de sécurité et d’environnement.

Cette nouvelle formule de notre magazine NOW est justement là pour vous livrer la réalité de notre vécu et de notre engagement. Parce que Dow France est une entité qu’il faut aborder dans son ensemble, notre magazine devient une édition nationale, qui parle à l’ensemble de nos sites. Ce qui se passe sur un site est toujours riche d’enseignements pour tous les autres. C’est la conviction que nous voulons partager avec vous.

Très bonne lecture !

ramon melgarejo Président de Dow en France

50 ans DéJà

La chimie joue un rôle à chaque minute de notre quotidien. ”

Pour en savoir Plus

Retrouvez ce magazine en version numérique sur :

www.dow.fr

éDito

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50 ans passés et à venir

Depuis son implantation en France, en 1963, Dow s’attache à répondre aux enjeux d’aujourd’hui et de demain. Au cours de ces 50 dernières années, le groupe s’est développé et a acquis de nombreuses activités pour devenir le leader mondial de la chimie de spécialité et des matériaux de pointe. Zoom sur ces sites qui préparent l’avenir.

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2

36

4 7

Chauny

5Lauterbourg

Drusenheim au Rhine Center

Erstein

Villers-St-Paul

Paris St-Denis

St-Quentin

strasbourg

lyon

paris

8Mougins

9Valbonnemarseille

Spécialiste des technologies pour le traitement de l’eau, le site de Chauny est positionné sur un marché d’avenir. Grâce à ses spécialistes capables d’adapter les produits et les productions à la demande, le site est équipé pour relever le challenge mondial en termes de rareté et de qualité de l’eau.

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Afin de faire face à la forte demande pour ses produits qui entrent dans la composition des détergents que nous utilisons chaque jour, le site de Villers-Saint-Paul a bénéficié d’une extension de capacité qui est entrée en fonction en 2013.

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Le siège social de Dow France à Paris Saint-Denis rassemble les éQuiPes COmmerCiales et les éQuiPes de relatiOns Clients de nombreux secteurs d’activités. Les services administratif, ressources humaines, affaires publiques et gouvernementales, et juridiques sont également présents sur le site.

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Positionné sur le marché porteur des PhytOPhar-marCeutiQues et herbiCides, le site de Saint-Quen-tin-en-Yvelines abrite la direction commerciale de Dow AgroSciences en France, ainsi que le département tech-nique et la division Jardins et Espaces verts.

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Les additifs pour les reVÊtements utilisés principalement dans les vernis, les peintures décoratives, l’imagerie digi-tale, la fabrication du cuir, du papier et des textiles tissés et non tissés sont l’activité phare du site. Lauterbourg produit également des additiFs POur PlastiQues.

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mOusse d’isOlatiOn thermiQue, Films PlastiQues et PrOduits PhytOPharmaCeutiQues sont produits à Drusenheim. Un site unique par son caractère transfrontalier, il compose, avec le site voisin de Rheinmünster en Allemagne, le Rhine Center.

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A Erstein, Dow fabrique des systÈmes de POlyuréthanes utilisés notamment pour les revêtements sportifs et aires de jeux, adhésifs et isolants électriques. Depuis 2013, Erstein est devenu le seul site Dow de production d’élastOmÈres de COulée pour, entre autres, l’industrie automobile et offshore.

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siege sOCial pour les entités dow agrosciences (das) en France et hub de la « business unit » DAS Europe de l’Est, Afrique et Moyen-Orient. Mougins accueille la direction de cette unité, l’équipe commerciale et marketing, les experts R&D/Règlementaire ainsi que certains experts fonctionnels (finance, juridique, ressources humaines).

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Le centre d’innovation de Valbonne à Sophia Antipolis regroupe 4 labOratOires de déVelOPPement et d’aPPliCatiOn industrielle et fournit un support technique aux clients pour les secteurs d’activités tels que : additifs pour peintures et revêtements, plastiques, produits pour l’emballage, d’entretien ménager et de beauté.

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enjeux

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la Dreal challenge notre exigence

l’obsession De la prévention

en quoi consistent ces inspections ?

olivier Charrin : La DREAL vérifie la conformité de nos installations par rapport aux normes en vigueur, puis en rend compte au préfet. Généralement, ces visites portent sur des points définis par le ministère de l’Environnement. En mai, elle s’est notamment intéressée au stockage des liquides inflammables dans notre usine de Chauny.

Quel regard portez-vous sur ces visites ?

o.C. : L’œil extérieur de la DREAL nous permet de progresser, de trouver des pistes pour améliorer sans cesse nos méthodes

nos trois sites de production de Drusenheim, lauterbourg et Chauny sont assujettis à des Plans de Prévention des risques technologiques (PPrt), conformément à la loi. leur mise en place est en cours. Coup de zoom sur une procédure longue pour favoriser une concertation élargie.

Quelques rappels d’abord... Dans le sillage de la catastrophe d’AZF, à Toulouse, les actions préventives ont été renforcées dans les

sites classés SEVESO II. La loi du 30 juillet 2003 prévoit une analyse beaucoup plus fine des risques qu’auparavant. La définition des PPRT associe les services de l’Etat, les industriels concernés, les salariés (à travers les CHSCT1), les riverains et les élus. Sont pris en compte les risques d’accident selon leur probabilité et leur gravité potentielle.

« L’élaboration des PPRT suit son cours sur nos trois sites, chacun à son rythme compte tenu de contextes spécifiques », résume Olivier Charrin, Responsable France des affaires réglementaires . Lancé le premier, celui de Drusenheim est maintenant opérationnel. L’arrêté de pres-cription a été publié en octobre 2011 et son règlement a été inscrit en annexe du plan d’urbanisme de la commune. « Le PPRT n’apporte pas de contraintes supplémentaires par rapport à la situation antérieure, explique Olivier. Il prévoit juste l’interdiction de toute construction dans la partie sud du périmètre soumis au PPRT. Un impact limité dans la mesure où il s’agit de friches industrielles. Aucune destruction de bâtiments ou d’habitations existants n’est prescrite. »A Chauny, la phase de définition des « aléas » est terminée. « Nous en sommes à l’étape suivante, celle des aller-retours entre le site et les services de l’État, notamment la DREAL2. »

Enfin, à Lauterbourg, l’élaboration du PPRT est en cours avec l’enquête publique qui vient d’avoir lieu. « Un accord a été trouvé entre les différentes parties pour réduire le périmètre de sécurité et ainsi minimiser l’impact de nos opérations sur les communautés », précise Olivier. Bref, dans les trois sites, pas de bouleversement en vue. La prévention des risques y a été largement anticipée...

et nos installations. Par exemple, son accompagnement est précieux dans nos actions de protection de la nappe phréatique sur notre site de Drusenheim.

les normes évoluent vite. est-ce une contrainte ?

o.C. : Le suivi des normes est un travail au quotidien, d’autant plus que, conformément à des engagements internes, nous essayons toujours d’appliquer des standards plus stricts que ceux en vigueur. C’est le cas, entre autres, pour les règles de surveillance de nos réservoirs de stockage.

une à plusieurs fois par an, la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) inspecte chaque site chimique du pays. les installations de Dow ne font pas exception. olivier Charrin, responsable France des affaires réglementaires, insiste sur l’intérêt de ces visites.

ENTRETIEN AVEC…Régine Demol, Chef de l’unité territo-riale de l’Aisne à la DREAL Picardie

Les entreprises doivent être conformes à La régLementation reLative aux instaLLations cLassées pour La protection de L’environnement (icpe)

«  Nos visites d’inspection (par exemple au moins une par an pour le site de Chauny) peuvent être comparées à des audits réglemen-taires, mais dont les conséquences peuvent al-ler jusqu’à des sanctions administratives et pé-nales en cas de non-respect des prescriptions réglementaires applicables. Les entreprises doivent être conformes à la réglementation relative aux ICPE. Cela implique, par exemple, la maîtrise des risques accidentels et la préven-tion des pollutions et le respect des prescrip-tions réglementaires (arrêtés préfectoraux et ministériels). Avec Dow, les choses se passent plutôt bien. Nos échanges sont constructifs : les personnes sont compétentes techniquement, connaissent la réglementation relative aux ICPE et sont disponibles / ouvertes aux discussions avec les autorités. »

Les autorités sur le site de Lauterbourg dans le cadre des échanges sur le PPRT.

1 CHSCT : Comité d’Hygiène, de Sécurité et Conditions de Travail2 DREAL : Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement

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prévention

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Réduction des émissions de gaz à effet de serre, baisse de la consommation d’eau et limitation des déchets,

le bilan environnemental 2010-2012 présente des chiffres encourageants.

Le respect de l’environnement est une constante chez Dow. Depuis des dizaines d’années, nous avons des objectifs globaux et des déclinaisons locales relatives aux spécificités de chacun de nos sites, pointe Alasdair Hunter, Responsable EH&S France. Ce travail se ressent dans notre bilan environnemental qui affiche des indicateurs en baisse au cours des trois dernières années. »

L’ensemble des sites français de l’entreprise ont émis 32 200 tonnes de gaz à effet de serre en 2012, soit 6 000 tonnes de moins qu’en 2010.

« Il s’agit principalement de CO2 provenant des processus de combustion nécessaires pour chauffer nos procédés, précise Alasdair Hunter. Afin de réduire nos émissions, nous améliorons en continu notre capacité énergétique. Un diagnostic est en cours à Chauny et nous appliquons des gestes de bon sens dans toutes nos installations, comme le renforcement de l’isolation pour lutter contre

2010 : 5,1 millions de mètres cube2012 : 4,61 millions de mètres cube

le gaspillage d’énergie. »

l’eau et les déChets reValOrisés

Autre donnée, autre recul : Dow a consommé 4,61 millions de mètres cubes d’eau l’an passé, contre 5,1 millions de mètres cubes en 2010. « Nous optimisons l’eau au maximum en la réutilisant dès que cela est possible, explique Alasdair Hunter. Ainsi, nous pouvons parfois recourir à des eaux déjà utilisées pour faire l’appoint sur nos tours aéroréfrigérantes. » Les déchets sont, eux aussi, revalorisés. « En 2011-2012, nous avons, par exemple, validé des filières de régénération d’acides et de solvants, afin d’assurer leur réutilisation comme matières premières ». Résultat : les déchets industriels générés par Dow ont chuté. Ils pesaient 37 500 tonnes en 2012, soit 19 000 tonnes de moins qu’en 2010.

Selon les premières estimations, le bilan 2013 devrait poursuivre dans cette voie.

2010 : 56 500 tonnes2012 : 37 500 tonnes

2010 : 38 200 tonnes2012 : 32 200 tonnes

- 33,63 % -15,71 % - 9,61 %

«

eau DéChets GaZ à eFFet De serre

Données consolidées pour l’ensemble des sites de Dow en France.

Dans le cadre de ses 50 ans en France, Dow organise en 2013 un défi autour de la sécurité, de la protection de la santé et de l’environnement (eh&s) de ses 9 implantations.

Les règles sont simples : atteindre l’objectif EH&S « triple zéro » applicable sur chacun des sites. Mais le « triple zéro », késako ? Pour les sites de production il s’agit de recenser zéro blessure, zéro perte de confinement et zéro accident de sécurité durant le trimestre. Pour les autres sites (Paris Saint-Denis, St-Quentin, Mougins et Valbonne), les critères évoluent : zéro blessure, zéro accident de véhicule évitable et zéro retard sur les formations EH&S obligatoires. Et bien sûr, les initiatives proactives sont appréciées et prises en compte. A chaque trimestre, le site présentant la meilleure performance sur la période achevée, peut verser une contribution de 1 000 € à l’association locale de son choix.

Sur le premier trimestre 2013, c’est le site de Lauterbourg qui s’est démarqué par ses résultats. Restant dans la thématique sécurité, le site a choisi de remettre le chèque de 1000 € à l’Amicale des Pompiers de la ville pour son travail exemplaire, son dévouement et son efficacité à mettre en œuvre les secours en cas de besoin.

Et vous qu’avez-vous fait aujourd’hui pour relever le défi ?

Dernière minute :

le site d’Erstein a remporté le défi du second trimestre. Bravo à toute l’équipe !

les salariés au DéFi Dow affiche

Des inDicateurs au vert

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environnement

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reJets : garantir une eau De qualité

traquer la moinDre fuite

” Projet AOX ” est le nom de code de cette unité de filtration par charbon actif. Inaugurée le 23 septembre, elle vise à éliminer les AOX1, présents dans les eaux épurées rejetées dans l’Oise. Constitués de molécules chlorées, ces composés peu biodégradables ne doivent désormais plus dépasser les 1 mg/litre conformément à un arrêté préfectoral de juillet 2011.

Composée de six filtres, dont le charbon actif sera régénéré à un rythme soutenu, « l’unité

va nous permettre de répondre à cette nouvelle norme environnementale », explique Etienne Mezon, l’ingénieur Production/Amélioration en charge du projet.

renFOrCer la Qualité des eaux de l’Oise

« Depuis 2011, nous avons réalisé des études afin de trouver la meilleure solution pour limiter les AOX à la sortie de notre station. La filtration par charbon actif s’est avérée être la plus fiable, pointe Etienne Mezon. Déjà appliqué dans d’autres sites, reconnu par les

autorités (DREAL), ce principe agit également sur d’autres rejets comme la DCO, c’est-à-dire la demande chimique en oxygène, et le seuil d’azote. L’eau rejetée va également gagner en clarté ». Le ” Projet AOX ” a nécessité un investissement de 4,5 millions d’euros de la part de Dow. Il a été subventionné à hauteur de 1,4 million d’euros par l’Agence de l’eau Seine-Normandie.

1 Composés organohalogénés

la prévention des accidents technologiques est une exigence qui ne supporte aucune limite. C’est à ce prix que l’intégrité des personnes - salariés et riverains - et de l’environnement est préservée. Coup de projecteur sur la traque des fuites.

Il n’y a pas de petite fuite. C’est la philosophie qui sous-tend les équipes spéciales LOPC (Loss of Primary Containment, en bon français

Perte de confinement primaire). « L’objectif de Dow est de réduire les accidents corporels et environnementaux, explique Madeleine Maron, du groupe d’expertise HSE (Hygiène, Sécurité et Environnement). On pense bien sûr aux réductions de déversements malencontreux. Mais

il y a souvent des signes avant-coureurs que sont les petites fuites ou les écoulements apparemment anodins. Le travail des équipes LOPC vise précisément à les détecter, les stopper et en éviter le renouvellement. » Certes, conformément à la législation, il existe déjà des bacs de rétention au cas où... « Nous avons décidé d’éviter la fuite dès la première goutte », insiste Madeleine. Les sites de Drusenheim, Lauterbourg et Chauny sont concernés. Le travail de détection suit un process : mesure de la fuite, analyse et amélioration. Un protocole totalement en ligne avec ISO 14 000, la norme de management environnemental : on ne peut améliorer que ce que l’on mesure.

tOus mObilisés

La communication tient un grand rôle. La traque de la petite fuite et du goutte à goutte n’est pas l’apanage des seules équipes dédiées pilotées par un animateur. Elle est le fruit de remontées d’informations du terrain. « Tous les salariés de l’entreprise ou de nos partenaires peuvent observer des anomalies. A nous de recueillir l’information et de définir l’urgence et la mise en place du plan d’amélioration », souligne Madeleine. Bien évidemment, les trois sites travaillent en étroite collaboration. Chacun bénéficie du retour d’expérience de l’autre. Au bout du compte, une émulation dans la vigilance. D’où la devise de Madeleine : « Ce n’est pas parce qu’il ne se passe rien qu’il ne faut rien faire ».

La plateforme logistique à Drusenheim est protégée par une mise sous rétention pour parer à tout déversement accidentel.

Protéger l’environnement est l’un des grands axes de la politique de développement durable de Dow. ses installations sont sans cesse améliorées afin de limiter leur impact sur l’air et les milieux aquatiques. Dernier exemple en date : la modernisation de sa station de traitement des eaux à Chauny (aisne).

Chauny

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Dow au cœur De vos lave-vaisselles

Souvent imperceptible, la chimie est au cœur de nos vies. Les produits et les technologies de Dow simplifient

nos activités quotidiennes. Par exemple, quatre secteurs d’activités du groupe s’investissent dans la recherche et le développement de solutions pour améliorer

les performances de vos lave-vaisselles. Excursion.

des billes POur Faire barrage au CalCium

Deux produits de Dow baissent le taux de calcium et évitent que les conduites se bouchent. « Nous mettons à disposition des billes chargées avec des ions sodium qui remplacent notamment le calcium et le magnésium dans l’eau, précise Christophe Gay-Bellile, directeur commercial Europe de Dow Water & Process Solutions (Solutions pour le traitement de l’eau). Si vous ajoutez du sel dans votre machine, c’est tout simplement pour régénérer ces billes. Dans d’autres domaines, Dow propose aussi des membranes. Il s’agit de filtres, percés de petits trous, empêchant par exemple les bactéries de passer. »

France

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proDuits et soLutions

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emPÊCher les déPôts de salissures

trouver des traces de calcaire sur ses verres ou ses couverts est une hantise pour les consommateurs. « C’est pour cette raison que nous développons des dispersants, c’est-à-dire des composés chimiques aidant à maintenir le calcaire en solution afin qu’il ne se dépose pas sur la vaisselle, souligne Séverine Ferrieux du secteur d’actvité Dow Consumer and Industrial Solutions (Solutions pour l’industrie, l’hygiène et la beauté). Ces formulations sont testées en France, dans notre centre d’excellence spécialisé dans le support technique et le développement technologique pour le lavage de vaisselle (lire encadré ci-contre). Nous produisons également des tensioactifs, ou agents de surface, qui dispersent les salissures et facilitent le séchage en évitant que des gouttelettes se forment sur la vaisselle. Nos solutions sont sollicitées par les leaders du marché des produits de lavage. »

la Chimie au serViCe de l’éleCtrOniQue

« La chimie, notre métier, trouve des applications dans le domaine de l’électronique, explique Henri Hautcoeur, responsable technico-commercial France au sein de la branche Electronic Materials (Matériaux pour l’électronique) de Dow. nos procédés de métallisation par voie chimique et électrolytique servent ainsi à la réalisation de cartes de circuits imprimés, des semi-conducteurs et des composants passifs dont l’assemblage constitue une carte électronique reliée au programmateur des lave-vaisselles. Grâce, par exemple à des apports de métaux comme le palladium, le cuivre, l’étain, le nickel et l’or, nous permettons aux fabricants de ces cartes de rendre conducteur les différentes couches support, isolantes à l’origine, et de reporter des composants sur celles-ci pour devenir des cartes électroniques ». Dow intervient également dans la fabrication des LED alimentant les voyants et dans la métallisation des attributs plastiques chromés que l’on retrouve en façade des lave-vaisselles.

la garantie d’une aPParenCe durable

Dow fournit des résines époxy, utilisées pour la fabrication de revêtements en poudre plus durables, notamment ceux dénués de tout solvant pétrolier. « Ces résines sont devenues des matières premières indispensables et incontournables dans le revêtement d’articles électroménagers comme les lave-vaisselles, pointe Jean-Claude Wothké, responsable technique Europe de Dow Coating Materials (Matériaux pour peintures et revêtements). Mélangées à du polyester et à des composés minéraux, les résines époxy confèrent aux revêtements une très grande résistance aux rayures, aux détergents, à l’abrasion et à la corrosion. Elles garantissent une apparence durable à votre lave-vaisselle. »

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Un centre d’excellence dédié

Dow a créé, en 2012, un centre d’excellence dédié aux lave-vaisselles dans son centre d’innovation de Val-bonne (Alpes-Maritimes). Grâce à des outils roboti-sés, ce pôle de recherche et de développement teste en continu le degré d’efficacité des produits entrant dans la composition des tablettes de lavage dans le but de les perfectionner. Ses chercheurs travaillent, notamment, à un renforcement des solutions contre les dépôts de calcaire sur la vaisselle.

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Page 10: NOW n°1

Georges respire la citoyenneté Apprendre les gestes de premiers secours constitue un pas important de l’éducation citoyenne des jeunes. Une formation de 10 h, basée sur la pratique a ainsi été mise en place au collège du Rhin de Drusenheim. Dow a pris part à ce projet en contribuant à l’acquisition des mannequins et du matériel pédagogique associé. Un projet qui a du souffle !

une retraite stimulante

Dow soutient le projet de réhabilitation du Centre de Vie de Chauny avec une donation pour l’achat de matériel multimédia pour les retraités.

vous avez Dit magie ? non, chimie !Dans le cadre de son partenariat avec les collèges de Drusenheim et de lauterbourg, Dow a proposé aux classes de 5ème une opération de découverte ludique de la chimie. une action avec le soutien des Petits Débrouillards alsace.

Au programme, des ateliers pédagogiques avec tests de dispersion et de mesure d’acidité avec des ingrédients du quotidien. Une manière différente, amusante et étonnante d’initier les jeunes à la chimie, et qui sait, peut-être la naissance de vocations.

avec la somme allouée par Dow, nous avons acquis un téléviseur grand écran, un écran de projection, un vidéoprojecteur, une console, des CD-rom et des livres ” remercie Marcel

Lalonde, maire de la ville.Effet psychédélique pour le mélange lait, encre et liquide vaisselle !

Un jeune élève s’apprêtant à réanimer Georges, le mannequin adulte.

Dans le cadre de la création du Pôle Culturel de Drusenheim, Dow a saisi l’opportunité d’apporter durablement sa pierre à l’éducation, à l’amélioration des connaissances et de la culture dans sa région d’implantion. Ainsi le groupe a contribué à l’acquisition de matériel informatique, tablettes tactiles, logiciel de gestion, ouvrages, mais aussi de mobilier pour l’équipement de la bibliothèque-médiathèque.

Partenaire de la Culture

l’éduCatiOn Par le jeu

La commune de Scheibenhard (Alsace) a décidé la construction d’une nouvelle école, avec la mise en place d’une aire de jeu. Accessible à tout moment, elle sera un point de rencontre pour les enfants, les parents et les grands-parents. le site de Dow à lauterbourg s’est tout naturellement associé à cette partie du projet, érigé en lieu de rendez-vous intergénérationnel et transculturel avec la proximité de la commune allemande de Scheibenhardt, de l’autre côté du Rhin.

De nouveaux membres Dans les comités De riverainsLes sites de Chauny, Drusenheim et Lauterbourg sont dotés de comités consultatifs de riverains. Ces comités ont pour but de renforcer le dialogue entre l’entreprise et les communes environnantes et de répondre aux préoccupations des riverains. Présentation des nouveaux membres.

Chauny

drusenheim

lauterbOurg

sandra WelschIngénieur chimisteHabitante de Offendorf

Jean-louis valentinProviseur des lycées du pays chaunoisHabitant de Chauny

Gérard Choquenet,Directeur de la société Choquenet et Président du MEDEF chaunoisHabitant de Chauny

Corine CogneyBibliothécaireHabitante de Lauterbourg

nathalie lofinkDirectrice Périscolaire et Présidente de l’association « Evolution Jeune »Habitante de Lauterbourg

andré skorackiRetraitéHabitant de Lauterbourg

Drusenheim / Lauterbourg

Drusenheim

Drusenheim

Lauterbourg

Chauny

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autour De nous

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l’expertise française s’exporte

leur mission ? rédiger les procédés de fabrication nécessaires à la production

de la gamme en matière d’additifs. les trois lignes du site, lancées il y a une vingtaine d’années, ont été remplacées par une seule unité plus moderne. elle vise à servir de plateforme pour la zone du moyen orient. rencontre avec deux perfectionnistes.

Comment s’est déroulée votre mission ?

marie-agnès tirole : « Nous avons travaillé à Dubaï de septembre 2012 à fin mars 2013, à raison d’un mois sur place suivi d’une semaine en France. Il a fallu apprendre à connaître les équipements, pour pouvoir ensuite bien adapter les procédés de fabrication de référence à l’installation. »

Quelle différence vous a marqué entre ce site et d’autres ?

michel tromp : « Chaque site a sa culture d’entreprise propre, sa façon de travailler. Par exemple, à Jebel Ali, l’opérateur du réacteur ne prépare rien. Il suit les recettes depuis sa salle de contrôle, pendant que deux ou trois personnes travaillent dans l’unité de production. »

Pensez-vous retourner sur place ?

m.-a. t. : « Probablement, car depuis mon retour à Lauterbourg, je continue à travailler en support pour le site. Pour le moment, une première vague d’une dizaine de produits a été lancée et je commence à travailler sur la prochaine vague. Comprenant une douzaine d’autres produits, elle devrait être introduite progressivement. »

Que retenez-vous de cette expérience ?

m.-a. t. : « Ça a été une expérience formidable

de pouvoir contribuer à la préparation et au démarrage d’une unité dès le début des opérations. C’était une première pour moi. En outre, sur place, nous avons été amenés à travailler avec des personnes de nombreuses nationalités : Jordaniens, Indiens, Philippins, Américain, Chinois, Autralien, Indonésien… C’était vraiment intéressant d’échanger avec eux et de vivre comme une expatriée. »

m.t. : « Quand vous travaillez aussi longtemps sur un projet, c’est très excitant de le voir aboutir. De plus, être en contact avec des représentants d’autres sites vous apprend beaucoup de choses. C’est une vraie formation continue. Notre expérience à Lauterbourg nous a permis de mettre en place les recettes pour le site de Jebel Ali et d’optimiser les questions posées aux personnes chargées de la recherche. Inversement, notre mission va désormais nous aider à Lauterbourg ou ailleurs, par exemple en termes de réduction des temps de cycle. »

Lauterbourg, AlsaceJebel Ali, Émirats Arabes Unis

Marie-Agnès Tirole et Michel Tromp, tous deux ingénieurs « amélioration » basés à Lauterbourg, viennent de contribuer

au démarrage d’une nouvelle unité de fabrication d’additifs pour peintures et revêtements à Jebel Ali,

aux Émirats Arabes Unis.

Jebel Ali, est aussi connu, pour son archipel artificiel en forme de palmier entouré par un croissant.

nOs insOlites à jebel ali• Découvrir la célèbre Burj Khalifa et la Dubaï Fountain• Faire du shopping dans les souks de Deira et les nombreux Malls

(Emirates Mall, Dubaï Mall...) • Flâner sur la Dubaï Marina et profiter des beaux espaces verts

comme le Safa Park

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rencontre

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europe-usa, le Duo gagnant

Les Etats-Unis et l’Europe regroupent plus de la moitié des activités du groupe

Dow dans le monde. D’où l’importance stratégique de faciliter les échanges entre

ces deux pôles majeurs de l’économie mondiale. L’accord de libre-échange

transatlantique en cours d’élaboration par les gouvernements concernés n’en prend

que plus d’importance. Lumière sur un projet d’avenir.

Une simple question : quel est le lien entre l’avenir d’un site de Dow en France

et la signature éventuelle d’un accord de libre-échange transatlantique ? « A partir du moment où l’on considère que les États-Unis et l’Europe forment le même espace de libre-échange, cela ne peut que dynamiser notre plateforme industrielle commune », répond Ramon Melgarejo, Président de Dow en France.

Aujourd’hui, des barrières tarifaires, réglementaires et administratives existent entre ces deux espaces économiques. Avec des situations insolites pour des groupes comme Dow. « Ces barrières concernent les échanges intra-entreprises, c’est-à-dire des produits qui sont pourtant la propriété d’un seul et même acteur, mais sur lesquels nous payons des taxes douanières lorsqu’ils transitent d’une région à l’autre au cours du processus de production. Ils représentent jusqu’à 40 % des échanges de produits chimiques entre les Etats-Unis et l’Europe », confirme Guillaume Artois, responsable affaires publiques et gouvernementales de Dow en France.

L’abolition des droits de douane est une première étape qui enclencherait un cercle vertueux : elle libérerait des ressources pour l’investissement et l’innovation, tout en accroissant la compétitivité des sites en Europe et aux Etats-Unis, afin d’en garantir la pérennité.

FaVOriser les éChanges transatlantiQues

La libre circulation des biens ne se réduit pas à la suppression des barrières tarifaires. Plus subtilement, d’autres barrières freinent les échanges. Les entreprises présentes des deux côtés de l’Atlantique font par exemple face à des réglementations similaires dans leur objet mais différentes dans la forme. « Améliorer la coopération réglementaire ne signifie pas abandonner nos principes. Nombreux sont les domaines dans lesquels un effort de convergence et de coopération est possible entre l’Union européenne et les États-Unis. Il ne s’agit pas d’une tâche facile ou rapide. Elle ne pourra s’accomplir sans confiance et sans respect mutuel », précise Guillaume Artois.

Pour Dow, un bon compromis passe par une coopération réglementaire renforcée. Concernant les produits chimiques, force est de constater que les niveaux de protection sont comparables. Seules diffèrent parfois la philosophie et les procédures administratives. « De même que nous demandons la confiance de nos partenaires concernant la qualité de nos contrôles, nous devons faire preuve de la même confiance en leur savoir-faire et en leur expertise », résume Ramon Melgarejo.

Comme avant toute négociation, des nuances, pour employer un euphémisme, séparent les partenaires. C’est le cas du chapitre culturel. « Nous ne sommes pas directement concernés en tant qu’industriels, relève le Président de Dow en France. Mais il faut trouver un équilibre raisonnable sur ce sujet afin qu’il ne mette pas en péril les bénéfices qu’un tel accord procurerait à l’Europe et aux Etats-Unis. Il y va de notre avenir à tous. » Un bon signe : l’Union européenne a donné son feu vert pour démarrer les négociations avec le gouvernement américain.

Monde

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point De vue

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les proDuits phytopharmaceutiques sont inDispensables

les phytopharmaceutiques n’ont pas toujours bonne presse. Pourquoi ?

Jm.G. : Il existe un fort lobbying des anti-pes-ticides que les médias suivent. L’information est partielle et partiale. L’industrie n’a pas la parole alors que les produits phytopharma-ceutiques sont plus que nécessaires. Ils sont indispensables !

en quoi sont-ils essentiels ?

Jm.G. : Ils sont indispensables à l’agricul-ture, si celle-ci veut continuer à fournir aux consommateurs des produits sains, de bonne qualité et en quantité suffisante. Qu’entendez-vous par « quantité suffisante » ?

Jm.G. : La population mondiale ne cesse de croître. En 2050, elle dépassera les 9 milliards d’individus. Pour nourrir toutes ces personnes, la production agricole doit augmenter de 30 %,

selon la FAO, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. Pour y parvenir, il n’y a pas d’autre solution que d’accroître les rendements grâce entre autres à la chimie de synthèse, c’est-à-dire aux phy-topharmaceutiques.

l’etat veut pourtant réduire leur usage. une hérésie ?

Jm.G. : Au Danemark, des mesures drastiques contre les phytos ont été instaurées. Conséquence, le pays ne couvre plus que 20 % de ses besoins en blé, soit juste assez pour nourrir le bétail. Il est obligé d’importer 100 % du blé destiné à la consommation humaine. Nous connaissons tous la situation économique de la France et savons ce que la balance commerciale représente pour elle. Si elle veut faire comme le Danemark, elle se condamne à s’affaiblir.

France

Utilisés pour protéger les cultures des parasites, des insectes et des mauvaises herbes, les phytopharmaceutiques sont plus que nécessaires, notamment en termes

de suffisance alimentaire.

LE rEgard dE...Jean-Charles Bocquet, Directeur de l’Union des Industries de la Protection des Plantes

Le frUIt De LongUes étUDes

L’utilité des phytos n’est pas suffisamment perçue. Ils constituent pourtant un enjeu de société, en permettant aux agriculteurs d’amé-liorer leurs récoltes et de les vendre à des prix raisonnables. L’opinion doit comprendre que les produits ont évolué. Ils sont le fruit de longues études, font l’objet d’autorisations d’agences nationales et européennes, et répondent à des conditions d’utilisation très précises. Au-delà des produits, des progrès sont faits sur les pratiques d’utilisation.

Entretien avec Jean-Marie Gervais, Directeur Business Services Europe du Sud pour Dow AgroSciences.

point De vue

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l’actualité en Direct Des sites

brefen

...

LA Photo Du mois

A l’occasion du cinquantenaire de ses activités commerciales en France, Dow a fait le choix de renforcer son intégration sociétale en devenant mécène du Louvre. En décidant de soutenir la restauration d’une œuvre majeure de l’Art antique, la frise d’Artémis Leucophryène de Magnésie du Méandre, située dans la célèbre Cour du Sphinx, nous souhaitons rappeler que la magie de la chimie permet aussi de préserver des œuvres multiséculaires. Elle opère surtout chaque jour, dans tous les aspects de nos vies, en apportant des solutions innovantes et adaptées. Chez Dow, notre investissement sociétal existe partout où nous sommes présents dans le monde, parce que nous sommes convaincus que nos valeurs sont un facteur fondamental de notre réussite. Au-delà de notre rôle d’acteur économique, Dow est ainsi un partenaire de diverses actions visant à préserver l’environnement, à contribuer à l’éducation scientifique des jeunes générations, ou à favoriser l’intégration des personnes en situation de handicap.

en France, Dow emploie plus de 1300 collaborateurs dont une centaine de scientifiques.

RePèRe

1 300collaborateurs

Expliquer la chimie sous forme ludique. Voilà le défi que s’est donné Dow dans le cadre de sa participation à la Fête de la Science. une exposition sera installée dans les locaux de la Fondation sophia antipolis du 9 octobre au 22 novembre prochain.

Sous forme de parcours dans une maison virtuelle, elle mettra en valeur une large gamme de produits issus de la chimie de Dow et que nous utilisons dans notre quotidien. Peintures décoratives intérieures, profilés de fenêtres en PVC, produits d’isolation thermique, adhésifs, détergents... sont quelques uns des exemples qui seront présentés dans cette maison virtuelle.

A l’occasion de l’inauguration de cette exposition, Dow a remis une subvention à la Fondation Sophia Antipolis, afin de la soutenir dans ses actions éducatives et environnementales sur la technopole.

exPosition : « la Chimie au quotiDien »

Valbonne

ils Courent, ils Courent… Pour la bonne CauseTout au long de l’année, les salariés de Dow se mobilisent et participent aux courses relais entreprises organisées par Special Olympics France, en faveur des personnes handicapées mentales. Retour en images sur ces moments conviviaux et solidaires.

Les salariés des sites de Valbonne et Mougins au départ à Sophia Antipolis.

Les équipes de Dow lors de la course de la Défense à Paris.

Paris Saint-Denis / Valbonne / Mougins

Les échantillons déménagent pour un nouvel espace

Le site de Chauny vient d’installer son laboratoire d’échantillonnage dans un nouvel espace de plus de 60 m2. Un investissement qui va améliorer les conditions de travail des préparateurs et contribuer au développement des capacités de l’activité de "Dow Water & Process Solutions" (Solutions pour le traitement de l’eau).

Ce nouveau laboratoire permet de faire face à l’arrivée constante de nouveaux produits, et à la croissance régulière du nombre de produits échantillonnés pour les clients de Dow Water & Process Solutions.

Chauny

www.fetedelascience.fr14 | NOW

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il y a 20 ans, le groupe Dow faisait le pari de réunir deux sites déterminants de part et d’autre du rhin, celui de Drusenheim en France et de rhein-münster en allemagne, et créait le Dow rhine Center.

au cours des 20 années écoulées, le rhine Center s’est placé comme référence en matière de coopération, de collaboration, de flexibilité ou encore de diversité.

C’est au cours d’une belle journée de juillet que plusieurs centaines de per-sonnes ont eu le plaisir de participer à la célébration de cet anniversaire, en présence des Présidents de Dow en France et de Dow en allemagne ainsi que les maires des deux communes d’implantation et des équipes diri-geantes européennes du groupe.

Dow agrosciences plante sa graine à château-renaultC’est sous la marque Dow Seeds que Dow AgroSciences poursuit ses investissements en semences en Europe. Plusieurs nouvelles stations devraient voir le jour dans les prochains mois. Parmi elles, celle de Château-Renault (Touraine), inaugurée le 12 juin dernier. Dédiée au colza Nexera et au maïs précoce, cette station emploie cinq personnes. L’idée est de bâtir une sélection locale, pour offrir une gamme adaptée et complète. Cette nouvelle station porte à 7 les stations du sélectionneur en Europe, dont 2 en France.

nous avons aPerçu… ramon melgarejo, président de Dow en France, distribuant la traditionnelle tarte flambée alsacienne aux salariés du Rhine Center, à l’occasion des 20 ans du site.

De bonnes relations tissées au fil des ans  : Heiko Dahms, directeur du Rhine Center (à droite), avec Jacky Keller, Maire de Drusenheim (centre) et Helmut Paulter, Maire de Rheinmünster (à gauche).

20 ans de collaboration transfrontalière

ça roule Pour DoW automotive systems

Renault vient de récompenser 12 de ses fournisseurs dans le cadre de la huitième cérémonie des « Renault Quality Awards ». Parmi eux, l’activité Dow Automotive Systems (Systèmes pour l’automobile) s’est vu remettre le trophée dans la catégorie « Responsabilité Sociale de l’Entreprise » pour son engagement tout au long de l’année. Satisfaire un client tel que le groupe Renault-Nissan requiert l’effort de toute une équipe .

Bravo à tous !

Didier Roberge, Responsable Grand Compte PSA/ Renault-Nissan reçoit le prix de Renault

Paris Saint-Denis

Drusenheim Rhine Center

un vent de solidarité a soufflé cet étéL’équipe française de Packaging and Specialty Plastics (Emballages et plastiques de spécia-lités) a organisé en juillet dernier, une collecte de biens de première nécessité au profit du Secours Populaire. De nombreux employés du site se sont mobilisés et ont permis de réunir l’équivalent de plusieurs véhicules de :

vêtements et linge de maison

nourriture (conserves, pâte, riz)

Jouets pour enfants

Paris Saint-Denis

Mougins

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Dow aiDe à préparer les Jeux olympiques et paralympiques D’hiver

Minimiser l’impact sur le climat au maximum, tel est l’un des objectifs des organisateurs des Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver qui se dérouleront

à Sotchi, en Russie, en 2014. En tant que Partenaire Officiel Carbone de Sotchi 2014, Dow s’est engagé à relever le défi à travers le projet "Sustainable Future".

Objectif : réduire l’empreinte carbone directe.

Plus vite, plus haut, plus fort... La devise olympique ne concerne plus seulement

les performances sportives. Elle s’applique désormais à tout ce qui touche à l’organisation et, plus précisément, la protection de l’environnement. Pour sa part, Dow met en œuvre un projet destiné à réduire les émissions de gaz à effet de serre, et cela dans trois secteurs.

Œuvrer à tous les niveauxau niveau des infrastructures d’abord. Les solutions proposées par Dow visent à améliorer, entre autres, l’isolation des bâtiments, ce qui aura pour effet de réduire significativement la consommation de l’énergie utilisée dans les systèmes de chauffage et de climatisation. Près de 40 % des émissions des gaz à effet de serre générés par l’être humain proviennent des bâtiments.

Pour ce qui est des activités agricoles, les pratiques de développement durable, et notamment la réduction du besoin de labourer, permettront de minimiser les émissions de gaz

à effet de serre tout en réduisant le phénomène d’érosion des sols. Ces techniques permettent au sol de retenir le carbone qu’il contient et ainsi un recours réduit aux équipements mécaniques, aux engrais et à l’arrosage.

enfin, dans le domaine industriel, Dow travaille avec les entreprises locales et, en leur proposant des solutions innovantes, les aide à améliorer leurs procédés de production pour réduire leur empreinte carbone mais aussi pour perfectionner leurs pratiques en matière de chaîne d’approvisionnement ou dans le domaine de la construction, autres sources d’économie d’énergie.

Le côté protection de l’environnement mis à part, Dow en qualité de partenaire officiel de la chimie des Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver s’engage également à améliorer la performance des jeux. Des fluides caloporteurs DOWCALTM aux produits d’adhérence WALOCELTM, en passant par les semi-conducteurs ENDURANCETM, les matériaux polyuréthane SPECFLEXTM, les résines hydrosolubles POLYOXTM et les résines

acryliques PRIMALTM, la contribution de Dow, on le voit, est significative. Sans oublier deux réalisations emblématiques de Sotchi 2014, la construction du Dôme de glace Bolchoï et du centre de glisse Sanki dans lesquelles les produits et technologies de Dow sont très impliqués.

L’engagement de Dow ne s’arrêtera pas avec la clôture des Jeux. Les bonnes pratiques élaborées pour les Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver de Sotchi 2014 contribueront au développement durable en Russie, notamment par le biais de la modernisation de l’habitat et des infrastructures. Plus vite, plus haut, plus fort...

Sotchi, Russie

horizon

L’impressionnant Dôme de glace Bolchoï.

Depuis 1990, les produits et technologies de Dow on contribué à éviter l’émission d’un milliard de tonnes de gaz à effet de serre dans le monde. Sur cette même période, Dow a pris des actions décisives pour réduire l’empreinte de ses propres activités de production, en évitant l’émission vers l’atmosphère de plus de 270 millions de tonnes de gaz à effet de serre.