17
La LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE WWW.lnr-dz.com Quotidien d’information indépendant - n° 6472 – Samedi 1 er juin 2019 - Prix : 10 DA NR «Les forces armées doivent s’adapter constamment aux développements de la situation géopolitique» Ahmed Gaïd Salah : p. 2 © Photo : D.R Dernier vendredi du mois de Ramad- han et 15ème de la mobilisation popu- laire algérienne. Des milliers d’Algé- riens ont investi la rue, encore une fois, pour crier à la justice et au départ des résidus du système politique. Une nouvelle journée de colère d’inscrite dans l’agenda hebdomadaire des ma- nifestants qui reviennent à la charge contre le pouvoir en place et une élec- tion présidentielle improvisée sans passer par la transition. L’Algérien toujours en marche p. 3 ème vendredi de sortie populaire

NR · tale que revêt cette Région mili-taire sensible, saluant les efforts la-borieux et persévérant, et le rôle efficace de nos unités déployées le long de la bande frontalière

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: NR · tale que revêt cette Région mili-taire sensible, saluant les efforts la-borieux et persévérant, et le rôle efficace de nos unités déployées le long de la bande frontalière

La

LA NOUVELLE RÉPUBLIQUEWWW.lnr-dz.com Quotidien d’information indépendant - n° 6472 – Samedi 1er juin 2019 - Prix : 10 DA

NR «Les forces armées doivents’adapter constamment auxdéveloppements de lasituation géopolitique»

Ahmed Gaïd Salah :

p. 2

© P

ho

to :

D.R

Dernier vendredi du mois de Ramad-han et 15ème de la mobilisation popu-laire algérienne. Des milliers d’Algé-riens ont investi la rue, encore une

fois, pour crier à la justice et au départdes résidus du système politique. Unenouvelle journée de colère d’inscritedans l’agenda hebdomadaire des ma-

nifestants qui reviennent à la chargecontre le pouvoir en place et une élec-tion présidentielle improvisée sanspasser par la transition.

L’Algérien toujoursen marche

p. 3

ème vendredi de sortie populaire

Page 2: NR · tale que revêt cette Région mili-taire sensible, saluant les efforts la-borieux et persévérant, et le rôle efficace de nos unités déployées le long de la bande frontalière

Dans ce sens, a-t-il ajouté «ceci re-quiert impérativement de vous,en tant que cadres, de veiller austrict respect des programmesde préparation au combat pourles différentes composantes ducorps de bataille, à travers l'in-tensification des exercices tac-tiques démonstratifs de tirs avecmunitions réelles au profit desdifférentes Forces et Armes».Selon le Général de corps d'Ar-mée «la préservation de la sécu-rité de l’Algérie et la consolidationdes fondements de sa défensenationale nécessite de vous detenir en compte la nature des mis-sions assignées au niveau decette zone».Cela dit, Gaïd Salah a égalementexhorté les Cadets de la Nation à«à prendre exemple de leurvaillants aïeux et de leurs sacri-fices pour la victoire de leur pa-trie». Aussi, «œuvrer à relier l’his-toire au présent et au futur est uncomportement naturel del’homme, voire une évidence dontl’être humain a constamment be-soin, en tant que voie naturellequi est en adéquation avec soninstinct et en concordance avecson comportement logique", a-t-il ajoué , et ce, avant de rappeler« la mémoire des Algériens, no-tamment la catégorie des jeunes,devrait revenir au passé glorieuxde leur pays, pour en faire unesource d’inspiration, et je suisabsolument convaincu que celle-ci est riche et abondante en le-çons, à même de les aider à af-fronter, voire à surmonter tousles défis et difficultés, et pour-suivre ainsi leur chemin, avec es-poir et ambition, vers la contri-bution efficace et fructueuse dansl’édification de l’avenir de leurpays ». S’agissant de l’histoire del’Algérie, Gaïd Salah rappelleraque « l'histoire humaine garderaen mémoire, sans nul doute, etavec toute la fierté la grandeur de

l’Algérie, de son peuple et de sonillustre révolution de libération.Elle rendra éternel l’héroïsme deceux qui l’ont réalisée, et saluera

le rôle leader que cette glorieuserévolution a joué pour répandreet généraliser les valeurs de la li-berté et de la paix à travers le

monde ». Dans un autre registre,le Général de corps d'Armée avalorisé « les résultats retentis-sants obtenus par les Cadets dela Nation » tout en les exhortantà « fournir davantage d’efforts etde travail laborieux afin d’at-teindre les résultats escomptés »,dans le sens où « l’aspiration del’ANP, digne héritière de l’ALN àrenforcer les piliers de sa force,en s’appuyant sur le bon sens etles efforts de ses enfants, est uneambition illimitée », a-t-il renchéri.Une ambition qui « nous inspi-rent à valoriser les excellents ré-sultats obtenus par les Cadets dela Nation, ces dernières années, etdans ce cadre nous vous invi-tons, à faire de ces excellents ré-sultats réalisés par vos cama-rades Cadets, un exemple àsuivre, qui vous incite à faire éga-lement de cette école un bonexemple à suivre pour que toutesles Ecoles des Cadets de la Nationdeviennent de véritables pépi-nières pour une future ressourcehumaine, avec des bases solideset des valeurs irréprochables ».Enfin, lors du 4e jour de cette vi-site dans la 6ème Région mili-taire, le Général de Corps d’Ar-mée a présidé une réunion de tra-vail avec les Etat-Majors de laRégion, les Commandants desSecteurs Opérationnels et leursEtat-majors, les Chefs des Ser-vices de Sécurité, ainsi que lesCommandants d’unités et les Di-recteurs Régionaux, où il a suivi unexposé global sur la situation gé-nérale au sein de la Région, pré-senté par le Commandant de laRégion, ainsi que les exposés desCommandants des Secteurs Opé-rationnels et les différents ser-vices de sécurité. A cette occa-

sion, il a prononcé une allocutiond’orientation, dans laquelle il amis l’accent sur l’importance vi-tale que revêt cette Région mili-taire sensible, saluant les efforts la-borieux et persévérant, et le rôleefficace de nos unités déployées lelong de la bande frontalière et enterritoire de la Région, dans lasécurisation du pays contre tousles fléaux, danger et menaces.

Chérif Abdedaïm

Voir sur Internetwww.lnr - dz .com

actuel Chiffre du jourBoumerdès: attribution de plus de 10.200 logements avant fin 2019

Ahmed Gaïd Salah :

«Les forces armées doivent s’adapter constammentaux développements de la situation géopolitique»

A la tête d’une délégation le Premier ministre NoureddineBedoui, en qualité de représentant du chef de l'Etat, AbdelkaderBensalah, est arrivé jeudi à Djeddah pour prendre part aux travauxdu sommet arabe extraordinaire et de la 14ème session du sommetde l'Organisation de la coopération islamique (OCI), prévus jeudi etvendredi à La Mecque.A cette occasion près d'un tiers des dirigeants arabes ont confirméleur participation au Sommet arabe extraordinaire d'urgence afin dedébattre des principaux défis que traverse la région et leursrépercussions sur la sécurité et la paix régionales et internationales.Pour ce qui est de l’ordre du jour, outre les dossiers palestinien etiraniens, le porte parole du SG de la Ligue arabe, Mahmoud Afifi,avait indiqué, dans une déclaration à la presse, que le sommetdevrait se pencher sur les agressions ayant ciblé des navirescommerciaux dans les eaux territoriales des Emirats arabes unis(EAU) et le sabotage de deux stations de pompage de pétrole enArabie Saoudite, et discuter ses graves conséquences sur la paix et lasécurité régionales et internationales, ainsi que sur lesapprovisionnements et la stabilité des marchés pétroliers à l'échellemondiale. Rappelant que la Ligue arabe avait dénoncé par letruchement de son SG, Ahmed Aboul Gheit, l'attaque aux dronesayant ciblé les deux stations de pompage de pétrole, Afifi anotamment précisé que cet acte serait au cœur des discussions de lasession extraordinaire du Conseil de la Ligue arabe au niveau de cesommet.Dans ce contexte, le porte-parole du SG de la Ligue arabe aégalement expliqué que la conjoncture exigeait de la part des paysarabes l'adoption de positions claires en ce qui concerne lesmenaces et défis auxquels est confrontée la sécurité nationalearabe, condamnant toute tentative ciblant la sécurité nationale etinterne de n'importe quel pays arabe, de manière directe ou àtravers des groupes servant les intérêts d'un pays ou d'une partierégionale quelconque.Enfin, pour rappel, dans le contexte de l'escalade entre Washingtonet Téhéran, l'Arabie Saoudite avait convoqué, le 18 mai, lesdirigeants des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et de laLigue arabe à deux sommets d'urgence à La Mecque.

Chérif Abdedaïm

Bedoui prend part au sommet arabe à La Mecque

MDNUne cached'armes et de munitionsdécouverte à In AmenasUne cache d'armes etde munitions a étédécouverte jeudi par undétachement del'Armée nationalepopulaire (ANP) près dela bande frontalière àIn Amenas, indique uncommuniqué duministère de la Défensenationale (MDN)."Dans le cadre de lalutte antiterroriste etlors d'une patrouille defouille et de recherchemenée près de la bandefrontalière au secteuropérationnel Nord-estd'In Amenas, dans la4ème Région militaire,un détachement del'Armée nationalepopulaire a découvert,aujourd'hui 30 mai2019, une cache d'armeset de munitionscontenant un (01)lance-roquettes RPG-7,trois (03) obus pourlance-roquettes RPG-7,trois (03) pistoletsmitrailleurs de typekalachnikov, trois (03)chargeurs et unequantité demunitions", précise-t-on de même source."Cette opération réitère,encore une fois, lagrande vigilance et laferme déterminationdes forces de l'Arméenationale populaire,mobilisées le long denos frontières, àpréserver la sécurité denotre territoire nationalet mettre en échectoute tentative dedéstabiliser la sécuritédu pays", souligne lecommuniqué.

,Dans une allocution d’orien-tation prononcée au 4èmejour de sa visite dans la 6èmeRégion militaire à Tamanras-set, le Général de corps d'Ar-mée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense na-tionale, chef d'Etat-Major del'ANP a appelé, jeudi, lesforces armées à maintenir ladisponibilité opérationnelleà son «plus haut niveau» et às’adapter «constamment»aux développements de lasituation géopolitique et àla complexité des enjeux dela sous-région, indique uncommuniqué du ministèrede la Défense nationale(MDN).

Gaïd Salah œuvrer à relier l’histoire au présent et au futur est un comportement naturel de l’homme». (Photo : D.R)

La NR 6472 – Samedi 1er juin 2019

2

R E P È R E

Promulgation d'un arrêté portant fermeture de 3 carrièresLes autorités de la wilaya de Tipasa ont émis, jeudi, un arrêté portantfermeture de trois carrières exploitant une masse rocheuse sur les hauteursdu mont Chenoua, classé aire protégée depuis 2017, suite à une enquêteapprofondie sur des éventuels dégâts causés par les activités de cesexploitations, a appris vendredi l'APS auprès des services de wilaya.

mont chenouainstruction de plusieurs affaires de corruption visant des P/APCLe parquet général de la Cour de Sétif a ouvert des enquêtespour corruption visant plusieurs présidents d'Assembléespopulaires communales (P/APC), responsables et cadres dansdivers secteurs, a-t-on appris jeudi, auprès de cette instancejudiciaire.

sétif5.000 has réservés pour l’investissementagricole en faveur des jeunes à BrizinaUne superficie de 5.000 has a été réservée à l’investissement agricoleau profit des jeunes de la commune de Brizina (sud de la wilaya d’ElBayadh) a-t-on appris, du chef de la circonscription agricole de Brizina,Laradj Guilani.

el bayadhLe président de l’Assemblée populaire

de la wilaya de Tamanrasset (APW),Moulay Bradai, a présenté jeudi sadémission lors d’une session extraordi-naire de l’Assemblée en raison d'un"manque de cohésion" entre les diffé-rentes commissions de l'Assemblée, aappris l’APS auprès du cabinet de cettedernière.

Tamanrasset

Page 3: NR · tale que revêt cette Région mili-taire sensible, saluant les efforts la-borieux et persévérant, et le rôle efficace de nos unités déployées le long de la bande frontalière

A la justesse d’une explosion popu-laire d’un mouvement nourri defrustration sociale et de déboireéconomique, l’Algérie fait face à laplus longue manifestation pacifiquede son histoire. Trois mois passésdepuis les premières marchescontre le cinquième mandat, main-tenant nous assistons à une matu-ration du mouvement, mais égale-ment à l’approximation des reven-dications populaires sociales etéconomiques celles politiques.Chaque semaine un nouveau slogans’ajoute à la liste et s’invite à l’arènede la révolte. Chaque vendrediquelle que soit la situation les Algé-riens sortent sans complexes pouraffirmer leur attachement à leur pa-trie et à leur combat. Ils taillent leurmouvement à la mesure de leur re-vendication, dont le nombre est de

plus en plus accru, en même tempsque celui des policiers. Une pré-sence disproportionnée des forcesde l’ordre, mobilisées dès le lever dusoleil à chaque accès menant versAlger à été constatée. Ils ont boucléet quadrillé toute la capitale, miseen quarantaine depuis plus de troissemaines en prévenance desmarches. Pour ce 15ème vendredi de contes-tation, les marcheurs ont anticipéleur acte. 11h00, les premiers mani-festants arrivent à la Place MauriceAudin où ils ont observé un ras-semblement et formé une tribunepour exposer et échanger leur avis.Un débat en plein air animé par desactivistes et des défenseurs desdroits de l’Homme, venus en solida-rité avec la famille du défunt Ka-meleddine Fekhar décédé dans lacellule carcérale de l’hôpital deBlida. Un décès qui a suscité le cour-roux et l’indignation de la société etdes manifestants qui ont enterréla semaine dernière un des leurs,mort d’une crise cardiaque. Lesportraits de ces défunts étaient for-tement présents. Des milliers deMouzabites sont venus en cette

journée de deuil rendre hommageà leur rebelle, Fekhar et exiger la vé-rité et la justice pour sa mort. «DrFekhar est décédé dans l’indiffé-rence totale des autorités. Le crimene doit pas rester impuni», com-mente Abdelmoutahid, venu deGhardaïa, hier soir pour assister àla marche et à l’enterrement deleur symbole politique. 13h24, la Grande-Poste est noirede monde. Les Algérois rejoignentle cortège des manifestants qui abravé la faim et la soif de ce derniervendredi de mois de Ramadhan,marqué par un élan de solidaritéentre les Algériens qui refusent ladivision et la ségrégation. «Noussommes tous Algériens, même pa-trie et même objectif de délogerce pouvoir mafieux pour édifierune Algérie meilleure», apostropheAmel, qui levait le drapeau nationaldans les airs. L’emblème nationalde toutes les dimensions est hissépar chaque marcheur, fier et fidèleà sa cause. «Nous sommes infati-gables. L’assainissement du paysde ses bourreaux politiques nousmotive davantage», s’exclameIslam, qui tenait la main de sa pe-

tite sœur qui scandait du bas deson âge, 6 ans, «Système dégage !».La manifestation pacifique des Al-gériens est devenue virale. Des pan-cartes et affiches hostiles à AhmedGaïd Salah et à ses soutiens pourune élection présidentielle sanstransition. Option contestée par lepeuple qui a activé son mode ac-tion/réaction à chaque déclara-tion du chef de corps d’armée. «Iln’y a pas de transition avec le sys-tème», «Pas d’élection en présencedes 3B», «Pour une Assembléeconstituante», se sont les slogansfamiliers à la manifestation du ven-dredi. 16h00, une foule immenses’empare du centre d’Alger affir-mant une fois de plus son attache-ment à la liberté et à la justice. Enplus des revendications populairesd’ordre politique émergent celled’ordre économique. Des clichésnouveaux apparaissent, scandépar les manifestants témoignentdu degré de maturité des citoyens.«Nous voulons une industrie na-tionale et non empruntée», crie unjeune trentenaire, à sa maingauche, une bouteille d’eau pour serafraîchir. «Ne cédez pas Anadarkoaux Français», une affaire qui a éga-lement intrigué le manifestantOmar, administrateur qui conteste«la politique subjective et opportu-niste du pouvoir qui dilapide lebien publics dans la halte du ‘’Hi-rak’’». Des slogans nuancés selonl’évolution des évènements poli-tiques. L’Algérie en marche est tou-jours debout jusqu’à recouvrer saliberté et restituer son pays. Uneautre aventure sous l’épreuve dela chaleur, du jeûne et de la pressionpolicière s’achève dans le calme,sans embrouille.

Samira Takharboucht

actue l La NR 6465 – Jeudi 23 mai 2019

3

15ème vendredi de sortie populaire

Lancement de lachaîne TV Le ministre de la Communication,Porte-parole du Gouvernement,Hassan Rabehi, a estimé, avant-hier jeudi à Alger que le lancementde la chaîne TV de l'agence ‘’AlgériePresse Service’’ (APS) est un projetd’avenir. « La chaine télévisée del'agence ‘’Algérie Presse Service"(APS) qui diffuse sur le web (WebTV)se veut un plus pour le champmédiatique national », a indiquéreprésentant du gouvernementBedoui. S’exprimant lors d'unevisite au département audiovisuelde l'APS, le ministre de laCommunication a salué les grandsefforts consentis par le staff duditdépartement, journalistes ettechniciens, en vue de paracheverle projet de la chained'informations que l'APSambitionne de lancer et quidiffuse, à titre expérimental,depuis le 13 mai. « La concrétisationde cet objectif permettra de fournirau citoyen la matière médiatiquede façon continue et en toutecrédibilité », a poursuivi le ministrede la Communication, Porte-paroledu Gouvernement, réaffirmant, aupassage, la disponibilité despouvoirs publics à apporter tout lesoutien à ce projet. Tout eninsistant sur la nécessité dedispenser un service public, dehaut niveau, dit-il, Hassan Rabehia affirmé que l'Algérie recèle toutesles potentialités pour opérer unsaut qualitatif dans le domaine desmédias. Un domaine, a observé lereprésentant du gouvernementBedoui, appelé à se mettre audiapason des développements queconnait le monde. Saluant, à ceteffet, les compétences de l'APS,produit, a-t-il dit encore, del'école algérienne. Selon lesexplications fournies sur place auministre, la grille des programmesde la chaine d'informations,accessible au grand publicprochainement sur le site"webtv.aps.dz", comprend desprogrammes politiques etéconomiques, ainsi que desjournaux télévisés et des reportagesdiffusés, à titre expérimental, tousles lundis, mercredis et jeudis, àraison d'une heure par jour. Durantcette visite, le ministre s’étaitrendu au département Multimédia,qui fournit un site dans quatrelangues, l'arabe, le français,l'anglais et le Tamazight transcriten arabe, en Latin et en Tifinagh,en plus du site WebTV. Au siège de l’agence où il a visitéles différents services, HassanRabehi a salué l'organisation dutravail, le suivi des évènements etla rédaction d'informationsalgériennes puisées de diversessources en vue de diffuser uneinformation objective et crédible.Au niveau du départementtechnique, l’hôte de l’agence‘’Algérie Presse Service’’ (APS) asuivi un exposé sur lefonctionnement de ce départementet fait part de son admiration pourla nouvelle plate-forme exploitéepar l'Agence, laquelle permet degérer tout le processus de laproduction d'informations, texte etaudiovisuel. Sur place, HassanRabehi a écouté les explicationsfournies par les responsables duditdépartement sur les nouvellestechniques adoptées par l'Agenceen matière de collected'informations et de protection etstockage des données.

Rabah Mokhtari

M É D I A S

APS

Le moudjahid AbderrahmaneBerrouane tire sa révérenceLe moudjahid et ancien cadre duministère de l’Armement et desLiaisons générales (MALG),Abderrahmane Berrouane, dit HadjSaphar, vient de tirer sa révérence àl’âge de 90 ans, dans la soirée dumercredi à Alger, selon ses proches.Le défunt était, en 1958, responsablede la direction de la vigilance et ducontre-renseignement (DVCR), surdécision d’ Abdelhafid Boussouf, SiMabrouk, fondateur du Ministère del’armement et des liaisons générales(MALG). Né à Relizane en 1929,Saphar avait rejoint les rangs del’ALN le 6 août 1956 dans la Wilaya V,après avoir abandonné ses cours desciences politiques à Toulouse, enFrance, suite à l’appel à la grèvegénérale lancé par l’Union généraledes étudiants musulmans algériens(Ugema), en mai de la mêmeannée. Il fera partie de la premièrepromotion d’opérateurs radio,baptisée «promotion Zabana», quisera affectée à la Direction desliaisons générales que dirigeait feuAbdelhafidh Boussouf dit SiMabrouk, avant qu'il ne soit désignéà la tête de la DVCR (directionchargée du contre-renseignementau sein du MALG). Cela dit, aprèsl’indépendance, il sera chargé del’organisation d’agences d’AirAlgérie en Europe. En 1971, il dirigel’Agence touristique algérienne(ATA), puis, en 1976, l’Organismenational des Congrès et Conférences(ONCC). En 1978, il devient conseillerau ministère du Tourisme jusqu’à saretraite.

Chérif Abdedaïm

B R È V E

, Dernier vendredi dumois de Ramadhan et15ème de la mobilisationpopulaire algérienne.Des milliers d’Algériensont investi la rue, encoreune fois, pour crier à lajustice et au départ desrésidus du système po-litique. Une nouvellejournée de colère d’ins-crite dans l’agenda heb-domadaire des manifes-tants qui reviennent à lacharge contre le pouvoiren place et une électionprésidentielle improvi-sée sans passer par latransition.

En plus des revendications populaires d’ordre politique émergent celle d’ordreéconomique.. (Photo : D.R)

L’Algérien toujours en marche

Proposition de sortie crise

Un groupe d’Oulémas, musulmansalgériens, a appelé, avant-hierjeudi, l’armée, la classe politique etle mouvement populaire, à allervers une période de transitionmenée par une «personnalitéconsensuelle», qui a la confiancede la majorité du peuple pourmener le pays à des électionslibres, honnêtes et crédibles pouréviter au pays l’impasse intégrale.La situation dans le pays, écrivent-ils dans un communiqué rendupublic avant-hier jeudi, est dan-gereuse et complexe. «Il fautdoncintervenir rapidement et pacifique-ment et d’une manière consensuellepour régler la crise à travers la miseen application des articles 7 et 8de la Constitution qui portent sur lasouveraineté du peuple», notent-ils, estimant que le référendum faitpar le peuple durant les vendredisdu mouvement populaire suffit àlui-même. La personnalité désignée,poursuivent-ils, aura à former ungouvernement de compétences na-tionales, «non condamnées dansles différentes périodes de notreHistoire», créer une instance poursuperviser et organiser les élec-tions «du début jusqu’à la fin», et, or-ganiser une conférence de dialogue

national globale et sans exclusivechargée de «poser les jalons del’avenir en dessinant les contoursd’un Etat qui immunise l’Algérie etles citoyens contre cette putréfac-tion politique, économique, cultu-relle et sociale et lui évite toutesorte de dépendance». En guise decouronnement de ce processus detransition, les Oulémas suggèrentl’ouverture de la compétition poli-tique entre les «honnêtes et intègreshommes» pour choisir, via une élec-tion présidentielle, celui qui aura àdiriger le pays en s’engageant, di-sent-ils, à «protéger le pays, dé-fendre ses acquis, développer sesvocations et à mieux exploiter sesressources». Les rédacteurs du document, prèsd’une trentaine d’Oulémas, qui di-sent représenter toutes les régionsdu pays et toutes les écoles doctri-naires, appellent le peuple algérienà sauvegarder l’unité nationale,maintenir son pacifisme, respecterles constantes nationales et faireéchec aux intrus et aux arrivistesqui veulent détourner le fleuve dumouvement populaire de sa vraietrajectoire. Tout en saluant la ré-sistance de l’Armée à la protectiondu pays, et son accompagnement

du mouvement populaire ainsi sacompréhension de ses revendica-tions, ces Oulémas invitent les élitespolitiques à s’élever au niveau desexigences du mouvement popu-laire et de la nécessité d’opérer unerupture avec les pratiques du passéavec ses corrompus et ses corrup-teurs. «L’impasse a atteint une telledangerosité qu’une interventionpacifique et consensuelle devientune urgence nationale», observent-ils, invitant, au passage, tous ceuxqui «partagent la même conviction»à les rejoindre. «Nous sommes ap-pelés à fournir plus d’effort pouraboutir à une unité des rangs et at-teindre l’objectif à savoir l’intérêt su-prême du pays». Parmi les signa-taires de cet appel-proposition, ledoyen Mohamed Tahar Ait Aldjat,Dr Abderrazak Guessoum, prési-dent de l’association des Oulémasmusulmans algériens, BelhadjChérifi, membre du Conseil «aâmiSaid des Ibadites», Said Chibane,ancien ministre des Affaires reli-gieuses, Mohamed El MaamounEl Kacimi, cheikh de la zaouia d’ElHamel de Bou Saâda et présidentde la Ligue des zaouias Erahma-niya.

Rabah Mokhtari

Un groupe d’Oulémas, musulmans algériens,appellent à une période de transition

Page 4: NR · tale que revêt cette Région mili-taire sensible, saluant les efforts la-borieux et persévérant, et le rôle efficace de nos unités déployées le long de la bande frontalière

La NR 6472 - Samedi 1er juin 2019

5

Un total d’au moins 10.200 unités de logements, toutes formulesconfondues, sont actuellement en réalisation au niveau de 26 communesde Boumerdès dans l’objectif de leur attribution, avant la fin de l’annéeen cours, a-t-on appris jeudi auprès de la direction du Logement de lawilaya.

(Photo > D. R)

El Bayadh : 5.000 ha réservés au secteur agricole en faveur des jeunes à Brizina

Une superficie de 5.000 ha a été réservée à l’investissement agricoleau profit des jeunes de la commune de Brizina (sud de la wilaya d’ElBayadh), a-t-on appris du chef de la circonscription agricole de Brizina,Laradj Guilani.

(Photo > D. R. )

Des averses de pluie et de grêle affecterontla wilaya d'Illizi à partir de vendredi

Des averses de pluie et de grêle affecteront à partir de ce vendrediaprès-midi la wilaya d'Illizi, indique l'Office national de météorologiedans un bulletin météo spécial (BMS).

(Photo > D. R.)

Boumerdès : attribution de plus de 10.200 logements avant fin 2019

I N F O SE X P R E S S

Le premier permis de conduire biométrique à points a été délivré mercredidans la wilaya d’Ouargla. Lancée en présence des autorités locales,l’opération, inscrite dans le cadre du programme du ministère de l’Intérieur,des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, vise lamodernisation de l’administration et la généralisation de ce documentbiométrique à travers l’ensemble des wilayas du pays. (Photo > D. R.)

Ouargla : délivrance du 1er permis de conduire biométrique à points

Aïn-Beida (Oum-El-Bouaghi)

Une autre épreuvepour les boursesmodestesAprès les dépensesextravagantes du mois dejeûne, surtout que cetteannée les prix des fruits etlégumes, viandes rouges etautres produits jugés élevéscomparativement au moissacré des annéesprécédentes, les ménagessont à l’épreuve d’un autresacrifice, à savoir l’Aïd ElFitr. Les magasinsspécialisés dans leprêt-à-porter ont mis lepaquet ens’approvisionnant enarticles divers. Après leF’tour, toutes les ruelles ducentre-ville d’Aïn Beida,notamment le boulevarddes Jeûneurs et la rueBoughalem Mohamed sesont transformés en unvéritable bazar d’exposantsqui attitre une nombreuseclientèle locale etlimitrophe venant desrégions avoisinantes, avided’achat de divers produits.Une ambiance de fêtenocturne règne surtoutaprès la prière surérogatoireoù les visiteursaccompagnés de leursfamilles font les lèche-vitrines en quête desmeilleurs produits pour leurprogéniture. Les jeunesrecherchent la bonnepointure, la bonne taille etmarques, quitte à débourserde grosses sommes. Parcontre, les pères de famillesdont le pouvoir d’achat estdes plus faibles, tirent lediable par la queue poursatisfaire les désires de leurschérubins. Certainsd’entres-eux sont contraintsde se rendre dans unefriperie ou du côté desvendeurs à la sauvette,d'autres se déplacent dansla ville d’Aïn Fakroun quireste la plaque tournanteincontestable duprêt-à-porter «made inAsia» (Chine et Syrie) quidemeure accessible à toutesles bourses modestes. Laréputation a dépassélargement toutes lesfrontières du pays, puisquel’offre, gros et détail, esttrès variée et accessible àtoutes les catégoriessociales, que ce soit lescommerçants ou acheteurs.La frénésie des ménages vajusqu'à l’approvisionnementen produits nécessaires à lapréparation des gâteauxtraditionnels, comme leKalb-louz, la Baklaoua, leMakroud, la Ghoreibia etd’autres confiseries. De quoidélier encore un peu plus labourse et y puiser lesdernièrs sous à la faveur del’Aïd El-Fitr.

A.Remache

é c h o s

Aïn Témouchent : début de la campagne moisson-battage 2019

Prévision d’une récolte de 1.65millions de quintaux de céréalesLe coup d’envoi officiel de lacampagne moisson-battage del ’édi t ion 2019 a été donné,mercredi dernier, au niveaude l’exploitation agricole Ba-chir Abdelkader dans la com-mune de Sidi Ben Adda. Il aété présidé par la cheffe del’exécutif de la wilaya d’AïnTémouchent, Mme Lebiba Oui-nez, en présence du directeurdes Services agricoles et dequelques membres de l’exé-cutif .A ins i , cette responsable aprécisé que toutes les partiesconcernées sont mobiliséespour un meilleur encadrementet suivi des mesures néces-sa ires a f in de garant ir uneréussite. A cette f inalité, i l a été dé-ployé tous les moyens logis-tiques dont les tracteurs, lesmoissonneuses batteuses, lessacs recommandés pourtoutes les variétés de céréalesen plus de la prise de toutesles mesures sécuritaires pourcontrecarrer tout probable

risque d’incendie. Dans sa dé-claration à la presse, le direc-teur des Services agricoles dela wilaya a annoncé une pré-vision de production de 1.65million de quintaux, a rappeléque la superficie emblavée encéréales pour cette année aatteint 115 000 hectares.

Par contre, les agriculteurs etles professionnels de la filièrede céréales ont déclaré que leblé n'est pas encore mûr etprêt pour le moissonnage etsont persuadés d’une baissesensible de la production àcause de la sécheresse qui afrappée la zone sensible deMleta, très réputée par sa vo-cation céréalière.

Les coopératives céréalièresont ouvert leurs docks et silospour emmagasiner cette pro-duction transportée en vracdans les bennes des tracteurset les camions.

SABRAOUI Djelloul

Afin de rester joi-gnable avec leurs fa-milles et prochesdurant leurs Omra,Mobilis lance unenouvelle offre Roa-

ming, permettant à ses clients pré-payés de bénéficier d’une multi-tude d’avantages : Appel et Inter-net utilisable en roaming pendantleurs séjours en Arabie Saoudite. Ainsi, pour profiter de cette offre,les abonnés prépayés peuvent ac-tiver les «plans Omra Mobily» auniveau des agences Mobilis etpoints de vente, ou en composantla formule *600#, ou bien via l’ap-plication MobiSpace ou l’inter-face web Meetmob.

➢Plan Omra 1.200 : 10 min (ap-pels vers Mobilis et appels reçu)+ 200 Mo de connexion.➢Plan Omra 1.950 : 20 min (ap-pels vers Mobilis et appels reçu)+ 500 Mo de connexion.Mobilis rappelle que les lignesprépayées peuvent être rechar-gées à tout moment à partir del’Algérie Mobilis saisit cette occasion poursouhaiter Omra Moubaraka à tousnos pèlerins !Pour plus d’information, rendez-vous sur le site de Mobilis :www.mobilis.dz ou sur notre pageFacebook.

C.P

Mobilis accompagne nospèlerins aux Lieux Saints de l’islamÀ l’occasion du départ de nos pèlerins vers l’Arabie Saouditepour l’accomplissement de la Omra, Mobilis annonce le lance-ment de son nouveau «Plan Roaming Omra Mobily», en parte-nariat avec l’opérateur Etihad Etisalat Company (Mobily) .

Page 5: NR · tale que revêt cette Région mili-taire sensible, saluant les efforts la-borieux et persévérant, et le rôle efficace de nos unités déployées le long de la bande frontalière

mondeLa NR 6472 – Samedi 1er juin 2019

6

Les Palestiniens rejettent en bloc le plan depaix américain et la Conférence de Manama

Arabie Saoudite

Les Etats-Unis s'apprêtent à dévoiler les25 et 26 juin prochain lors de la confé-rence à Bahreïn le volet économique duprojet que le président Donald Trumpveut présenter comme l'"Accord dusiècle" dont le contenu politique n'a tou-jours pas été annoncé.

Le qualifiant plutôt de "la claque dusiècle'", le président de l'Etat de Palestine,Mahmoud Abbas, a réitéré ces derniersjours le rejet des Palestiniens du plan depaix au Moyen-Orient et de la conférencequi lui sera dédiée à Manama."Ils nous vendent des chimères qui nenous mèneront nulle part. Nous n'avonspas besoin de leur aide parce que notrepeuple est capable de construire sonpropre Etat", a-t-il déclaré lundi dernierdans son bureau de Ramallah (Cisjorda-nie). "Quiconque veut résoudre la ques-tion palestinienne doit la résoudre poli-tiquement", a martelé M. Abbas avantd'ajouter: "Notre cause progresse pas àpas jusqu'à ce que nous parvenions à lacréation d'un Etat palestinien indépen-dant avec EL-Qods pour capitale".Les relations entre les dirigeants palesti-niens et les Etats-Unis ont cessé aprèsque le président Trump a reconnu El-Qods comme "capitale" d'Israël en dé-cembre 2017. Et en mai 2018, l'ambas-sade des Etats-Unis a déménagé de TelAviv à El-Qods occupée. Pour sa part, leplus haut négociateur de la Palestine,Saeb Erekat, a appelé samedi "tous lespays" à ne pas participer à la conférencede Manama, une réunion qui, selon lui,échouera certainement sans la participa-tion palestinienne. Saeb Erekat a qualifiél'administration Trump de "pierre angu-laire de l'idéologie israélienne d'extrême

droite" accusant les Etats-Unis de "semerla peur dans la région". L'Organisation delibération de la Palestine (OLP) avait déjàannoncé la semaine passée que la Pales-tine ne participerait pas à la conférencede Manama: "Ceci est la position com-mune des Palestiniens, depuis le prési-dent Abbas et le Comité exécutif de l'OLPjusqu'aux mouvements et aux groupespolitiques, personnalités nationales, sec-teur privé et société civile", a-t-elle sou-ligné. Dans le même contexte, le nou-veau Premier palestinien, MohammadShtayyeh, a accusé les Etats-Unis de dé-clarer "une guerre financière " contre lepeuple palestinien, relevant que le plande paix concocté par les Américains était"mort-né ". Dans un entretien accordé àAssociated Press, Mohammad Shtayyeh,a affirmé que la communauté internatio-nale, y compris les alliés de Washingtondans le monde arabe, allaient se joindreaux Palestiniens pour rejeter le projet deDonald Trump. L’administration Trumpa réduit l'aide américaine accordée aux Pa-lestiniens de plusieurs centaines de mil-

lions de dollars, mettant fin également àtoute sa contribution à l'agence onusiennepour les réfugiés palestiniens (Unrwa).Dans le cadre de cette guerre économique,Israël a décrété des mesures de rétorsionfinancière contre l'Autorité palestiniennequi ont privé les territoires palestiniens deplusieurs centaines de millions de dol-lars. L’économie palestinienne fait actuel-lement face à un choc budgétaire "sévère"en raison des restrictions aux importa-tions et au transferts des recettes doua-nières imposées par Israël, a alerté laBanque Mondiale dans un récent rapport.Selon des analystes, l’administration amé-ricaine veut tirer profit de la situation éco-nomique désastreuse dans les territoirespalestiniens pour imposer son plan biaiséau profit d'Israël, et mène à cet effet d’in-tenses négociations avec les Etats arabesdu Golfe pour les inciter à le financer.

Craintes en Jordanie vis-à-vis du projet de TrumpLe plan de paix américain a ravivé lacompétition entre l’Arabie Saoudite, le

Maroc, et la Turquie sur le contrôledes lieux saints de l'Islam à El Qodsoccupée, assuré actuellement par laJordanie. Les spéculations vont bontrain sur la possibilité de transférer lecontrôle de la Mosquée El Aqsa, troi-sième lieu saint de l'Islam, à un autrepays. Selon des analystes politiques,la plus grande crainte de la Jordanieaujourd’hui est de voir le nouveauplan mettre fin à son contrôle histo-rique des lieux saints au profitd’autres pays comme l’Arabie Saou-dite, le Maroc et la Turquie. Lescraintes du royaume hachémite sesont accentuées dernièrement voyantdans le plan américain "une conspira-tion" en dépit des assurances del’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Jason Greenblatt.A cet effet, Jared Kushner, gendre etconseiller du président Trump, s'estrendu cette semaine au Maroc, en Jor-danie et en Israël pour rassembler unsoutien au plan de paix américain, re-jeté par la communauté internatio-nale. Parmi les pays qui dénoncentce plan, le Liban qui par la voix duchef du mouvement Hezbollah, Has-san Nasrallah, a appelé à faire face àce "plan maudit visant à anéantir lacause palestinienne. S'exprimant mer-credi à l'occasion du 19e anniversairedu retrait des troupes d'occupationisraélienne du sud du Liban, HassanNasrallah redoute que "la conférenceéconomique à Bahreïn n'ouvre grandla porte à la question de la naturalisa-tion de nos frères palestiniens auLiban et dans les autres pays où ils setrouvent". Il a appelé, dans ce sillage,à une réunion "urgente" entre respon-sables libanais et palestiniens "pourmettre en place une stratégie suscep-tible de contrer" ce plan américain.Le Liban accueille plus de 174.000 Pa-lestiniens, selon un recensement offi-ciel en 2017. Il s'agit essentiellementde Palestiniens chassés de leurs terresou ayant fui à la création d'Israël en1948, et de leurs descendants. D'autrespays voisins comme la Jordanie ac-cueillent aussi des réfugiés palestiniens.

R.I

Les tensions dans les pays du Golfe et du monde arabe définissent les grandes lignes des sommets Arabe-GolfeLes travaux des deux sommets extraordi-naires (Golf et arabe) auxquels a appelé lesouverain saoudien Salmane ben Abdelazizpour discuter d'un nombre de questions quiinterpellent cette région sous tension, setiendront jeudi à la Mecque, et ce à la veilledu 14ème session du sommet de l'Organi-sation de la coopération islamique (OCI).Plusieurs dossiers figurent à l'ordre du jourdu sommet de l'OCI, dont principalement laquestion palestinienne, la lutte contre leterrorisme, l'extrémisme violent et l'isla-mophobie, en sus de la situation humani-taire dans le monde islamique, ainsi que lerenforcement de la coopération scienti-fique, culturelle et de l'information, outrel'élimination de la pauvreté et la réalisa-tion du développement durable dans lespays membres.Les trois sommets "golf, arabe et OCI " de-vront être couronnés par des décisions

concernant la région et le monde islamique,des décisions qui mettent l'accent sur lamise en œuvre des précédentes conven-tions et l'adoption d'une vision claire etsoutenue permettant de mettre un termeaux dépassements et actes terroristes ci-blant les intérêts des pays. L'Aéroport inter-national de Djeddah a vu depuis mercredimatin l'arrivée des présidents et chefsd'Etats des pays arabes et islamiques pre-nant part aux sommets, à leur tête le chefde l'Etat palestinien, Mahmoud Abbas. Pource qui est du sommet Arabe, le porte paroledu SG de la Ligue arabe, Mahmoud Afifi aindiqué, dans une déclaration à la presse,que le sommet se penchera sur les agres-sions ayant ciblé des navires commerciauxdans les eaux territoriales des Emiratsarabes unis (EAU), et l'acte de sabotagedes deux stations de pompage en ArabieSaoudite, vu leurs conséquences dange-

reuses sur la paix et la sécurité régionale etinternationale, ainsi que sur les approvi-sionnements et la stabilité des marchéspétroliers à l'échelle mondiale. Rappelantque la Ligue arabe avait dénoncé par letruchement de son Secrétaire général,Ahmed Aboul Gheit l'attaque aux dronesayant ciblé les deux stations de pompage,M. Afifi a précisé que cet acte sera au centredes discussions de la session extraordi-naire du Conseil de la Ligue arabe au niveaudu sommet. Il a relevé, dans le même cadre,que la conjoncture exigeait de la part despays arabes l'adoption de positions clairesen ce qui concerne les menaces et défis aux-quels fait face la sécurité nationale arabe,rejetant par la même les tentatives ciblantla sécurité nationale et interne de tout paysarabe, de manière directe ou de la part degroupes désignés œuvrant pour les intérêtsde tout pays ou de toute autre partie régio-

nale. De son côté, le secrétaire général-ad-joint, président des Affaires arabes et de sé-curité nationale au sein de la Ligue desétats arabes, Khalil Edhaoudi a affirmé l'as-piration de la Ligue à ce que les trois som-mets " arabe, du Golfe et islamique" dé-bouche sur des résultats à même d'être auservice des deux Oumma arabe et isla-mique et du Golfe arabe.M. Edhaoudi a mis en avant les démarchesconsenties en matière de concrétisationd'une entente arabe, du Golfe et islamiqueen soutien de la cause palestinienne et laprise d'une position arabe commune reje-tant les interventions étrangères dans lesaffaires internes des pays arabes et le trai-tement des menaces réelles auxquelles faitface la sécurité nationale et qui mettent enpéril la navigation maritime et la stabilité ré-gionale et internationale".

R.I

Les Palestiniens ne cessent de réaf-firmer leur rejet du plan de paixque les Etats-Unis comptent pré-senter prochainement lors d'uneconférence à Bahreïn y voyant "unecontrepartie financière en échangede l'acceptation de l'occupation is-raélienne", appelant "tous les pays"à boycotter la rencontre de Ma-nama.

Page 6: NR · tale que revêt cette Région mili-taire sensible, saluant les efforts la-borieux et persévérant, et le rôle efficace de nos unités déployées le long de la bande frontalière

«Nous entrons

dans une pé-riode de dis-ruption à lafois massive,

rapide, violente et inéluctable.Les entreprises qui ne saurontpas comment créer la valeur dedemain seront balayées par cettevague car leurs patrons sont desgestionnaires salariés et non pasdes entrepreneurs visionnaires »,lance Stéphane Mallard, auteurdu livre Disruption Intelligenceartificielle, fin du salariat, huma-nité augmentée (éd. Dunod).Pour se tailler une place au soleildans ce monde où l'innovation seshoote à l'intelligence artificielle,il va falloir apprendre à tout dis-rupter : les entreprises, les mo-dèles d'organisation, les modesde travail, les mentalités, les va-leurs et aussi soi-même ! Bref, onn'innove pas tout seul dans soncoin ni avec les idées d'hier. Et al-lumer les moteurs de la fusée in-novation réclame de « changerde logiciel » en recourant à lacréativité de l'intelligence collec-tive ainsi qu'à des écosystèmesagiles et performants.Une chose est sûre : même lesgrandes entreprises sont ca-pables de se disrupter elles-mêmes. À l'instar de Gefco (4,4milliards d'euros de CA en 2017 ;13 000 salariés dans 43 pays).Créé il y a 75 ans, ce groupe opèredans la logistique industrielle glo-bale et internationale. « En 2015,alors que la société se portaitbien, mes collaborateurs se de-mandaient qui nous étions et oùnous allions, se souvient LucNadal, le président du directoirede Gefco. Nous avons passé toutel'année 2016 à "décoder notreADN", notre raison d'être. Et nousavons trouvé notre "inaccessibleétoile" : Infinite Proximity. C'est-à-dire une entreprise logistiquequi dit à ses clients, salariés etpartenaires : ensemble, partout,de façon illimitée. » Au rythmede 12 réunions sur un an, la direc-tion est allée voir ses 2 000 cadresdans le monde pour prêcher labonne parole. « En partageantcette vision, on peut accorderune grande autonomie à nos col-laborateurs. L'entreprise n'estplus tirée par les ordres de la hié-rarchie mais par sa raison d'être», reprend Luc Nadal. Mais unconstat revenait : il était urgentd'innover.

Développer l'innovation eninterne et avec l'externeLe groupe Gefco s'est alors pro-pulsé dans Techstars, un réseauinternational d'accélérateurs, afinde rencontrer des centaines destartups et d'entamer des colla-borations sur des projets com-muns (intelligence artificielle,blockchain, IoT...). Deux projetspar an peuvent ainsi être accélé-rés.Puis, ils ont créé avec Talan uneJV (joint venture), hébergée auSchoolab qui, dans le Sentier, à

Paris, fédère un écosystème d'ate-liers et d'experts pour concevoir,produire et lancer des innova-tions sur le marché. Enfin, l'Inno-vation Factory du groupe a égale-ment été installé au Schoolab.Objectif : recevoir toutes les idéesinnovantes proposées par les col-laborateurs du groupe.Depuis trois mois, les candidatsinnovateurs soumettent leur idéedans un pitch vidéo de deux mi-nutes. Après analyse, les projetsles plus convaincants sont ac-cueillis au sein de l'InnovationFactory pendant quelques jours,le temps de peaufiner leur pré-sentation. Ils perçoivent alors unfinancement sur trois mois jus-qu'à la réalisation de leur preuvede concept (POC). Aujourd'hui,12 POC sont en cours. Certainesseront déployées dans le groupe.D'autres feront l'objet d'une star-tup dans laquelle Gefco investiraaux côtés de tiers. D'autres en-core seront tout simplementabandonnées. « Peu importe queça passe ou que ça casse. Cha-cun doit en retirer un enseigne-ment à titre personnel, insisteLuc Nadal. Et puis, quand un Ar-gentin vient à Paris pour défendreson idée en Europe, c'est enthou-siasmant ! Cela crée du lien dansla société. »

Des structures à l'écart del'activité principaleAccélérateurs, structures de co-innovation, programmes de re-cherche collaborative, plate-formes d'appels à projets inno-vants, fab labs... pour bonnombre d'entreprises, l'organisa-tion de l'innovation ne date pasd'hier. Mais la difficulté, c'est detrouver la bonne idée, celle quigénère une réelle valeur. C'est làqu'intervient l'intelligence collec-tive qui « à partir de mes idées etde celles des autres, en fait émer-ger d'autres qu'aucun de nousn'aurait eues seul et qui se révè-lent bien meilleures », expliqueJean-Bernard Rivaton, coprési-dent de l'association Vision 2021,chargé de diffuser l'intelligencecollective en France et en Europe.Forums ouverts, codéveloppe-ment, réunions déléguées, plate-formes d'idéation... le point com-mun à toutes ces méthodes ettechniques, c'est de casser lessilos entre les services (R & D,marketing, production, logis-tique...), développer la transdis-ciplinarité, remettre en cause leslourdeurs de la hiérarchie...Avec Le Square - Renault OpenInnovation Lab, l'alliance Renault,Nissan, Mitsubishi phosphore à lafois sur l'avenir de la mobilité ur-baine et sur les nouvelles ma-nières de collaborer. Cette an-cienne concession Renault du XIearrondissement de Paris a ététransformée en laboratoire àidées et à partenariats ouverts.Totalement « hors sol », cettestructure est placée à l'écart dumodèle fortement hiérarchiquedonneur d'ordres/sous-traitants

typique d'un constructeur auto-mobile mondial de 120 ans d'âgequi produit 45 000 voitures parjour. Ici, les maîtres-mots sont cu-riosité et ouverture, confiance etbien-être, apprentissage et auto-nomie. C'est aussi une réactionà la disruption de Tesla d'ElonMusk avec ses voitures élec-triques et ses batteries domes-tiques alimentées par panneauxsolaires, qui ont obligé tous lesconstructeurs automobiles à ac-célérer le passage à la voiture dé-carbonée, autonome et aux nou-velles mobilités. « Un construc-teur automobile, c'est un énormedonneur d'ordres qui agrège desarmées de sous-traitants. Il parlede produits, standardise, opti-mise les coûts, décortique LomigUnger, cofondateur du Square quirassemble 25 partenaires commeAutonomy (agence de mobilitésurbaines), Usine IO (fab lab) oul'équipementier Visteon sur leprincipe du "chacun est le bien-venu". Les nouvelles mobilités ur-baines changent ce modèle hié-rarchique. Il n'y a plus de"clients", mais des "parties pre-nantes", des partenariats, desmarchés locaux, des villes, desproductions sur mesure... Sur-tout, il y a de nouveaux modèleséconomiques et de nouveauxusages à anticiper. »

Passer de donneur d'ordre à sous-traitantD'où Citypod, un projet de mobi-lité urbaine en émergence quis'appuie sur une plateforme phy-sique et une plateforme électro-nique. La première se fonde sur levéhicule Twizy ou plus exacte-ment sur son ensemble châssis,roues, direction, moteur et batte-ries. Ensuite, comme un mille-feuille, ce « pod » peut être ha-billé de carrosseries interchan-geables en fonction des besoinset des opérateurs. « De 7h30 à9h30, le Citypod servira au trans-port de personnes, puis à la li-vraison de colis et, plus tard, àl'auto-partage, pour revenir en finde journée au transport de per-sonnes », explique Pierre Eyker-man de Gaudemont de la Montfo-rière, expert en logistique urbainechez Renault. Quant à la plate-forme électronique, elle gère nonseulement les véhicules (réser-vations, consommations, géolo-calisation...), mais aussi les opé-rateurs de transport de per-sonnes ou de marchandises quiinterviennent sur le réseau ainsique les acteurs qui interchangentles carrosseries. La gestion et lepartage de la donnée restent ungrand défi, car il faut sécuriserles opérations mais aussi parta-ger l'information afin de l'enri-chir. Avant d'envisager le véhi-cule autonome, voire le véhiculevolant, cette « plateformisation »augure bouleversement culturelen direction de l'open data pu-blic-privé. Un terrain que lorgnentdes acteurs comme Google. Autrechangement, et non des

moindres, Renault pourrait à sontour passer du statut de donneurd'ordres à celui de fournisseurde plateformes physiques pourde petits constructeurs locauxde véhicules urbains. Enjeu : sepositionner comme le Foxconndes Mobility Development Kit(MDK). Un marché sur lequelToyota affirme aussi ses ambi-tions avec son projet e-Paletteprésenté au dernier CES de LasVegas. Lequel peut transformerle véhicule en transport à la de-mande, taxi partagé, magasin dechaussures ambulant, food truck,fab lab, bureau mobile... « Toutela difficulté, c'est ensuite de réin-tégrer ce genre de rupture dansl'activité principale du grandgroupe sans générer de conflit,souligne Anne Bioulac, codirec-trice du bureau de Paris de Ro-land Berger. Parfois, c'est impos-sible. Il ne reste alors plus qu'àcréer une structure indépendantequi mènera sa vie propre. »Autre disruption : dans le cadredu projet Rouen Normandy Au-tonomous Lab, Renault expéri-mente avec la métropole Rouen-Normandie, Transdev et Matmutpartenaires, le premier servicede mobilité partagée et autonomeà la demande sur routes ouvertesen Europe, depuis le 26 juin. Cetteexpérimentation sera ouverte aupublic au dernier trimestre 2018avec quatre véhicules autonomesRenault Zoé électriques, auxquelss'ajoutera une navette autonomei-Cristal codéveloppée par Trans-dev et Lohr. « Les transformationsles plus profondes s'opèrent dansdes écosystèmes qui sont aussiles marchés de demain », fait va-loir Jean-Luc Beylat, président dupôle francilien de compétitivitéSystematic, qui, avec sesmembres, dont 600 startups etPME, une centaine de grandsgroupes et autant d'instituts derecherche académiques, a sus-cité la création de 10 000 emploisen cinq ans dans des « verticalités» comme les nouvelles mobilitésurbaines ou la smart city.Bien sûr, les pôles de compétiti-vité, les instituts Carnot, les so-ciétés d'accélération du transfertde technologies (SATT) partici-pent de ce mouvement puisqu'ilsorchestrent, sur appels à projetseuropéens, nationaux, voire ré-gionaux, des collaborations derecherche et développemententre les différents types d'ac-teurs. Ainsi Valeo a-t-il pu déve-lopper, notamment en collabora-tion avec l'Inria, Scala, une ca-méra laser qui détecte toutobstacle statique ou en mouve-ment (voitures, motos, cyclistes,piétons...). À partir de ces données, unecarte de l'environnement estcréée à la volée et en continupour analyser et anticiper les évé-nements aux alentours du véhi-cule. « C'est un élément essentieldans la perspective du véhiculeautonome », souligne Jean-LucBeylat.

économie numériqueLa NR 6472 – Samedi 1er juin 2019

7

À conditiond'adopter

une menta-lité d'entre-preneur vi-

sionnaire,toutes les en-

treprisespeuvent se

lancer dansl'innovation

disruptive.Elles puise-

ront les res-sources et la

créativité né-cessaires au

sein d'écosys-tèmes les

plus variés.

Pour disrupter les disrupteurs, il faut jouerl'intelligence collective des écosystèmes

Page 7: NR · tale que revêt cette Région mili-taire sensible, saluant les efforts la-borieux et persévérant, et le rôle efficace de nos unités déployées le long de la bande frontalière

Depuis sa création, laCaisse nationale d’assu-rance chômage (Cnac),agence d’Aïn Témouchenta financé 2403 projets decréation de micro-entre-prises englobant plu-sieurs secteurs d’activi-tés sachant que le secteurde l’industrie a bénéficiéde 99 projets avec l’inté-gration du financementdes véhicules utilitairesau profit des porteurs decertains projets produc-tifs tels que le BTPH etmême les crèches.

Une nouveauté introduite cetteannée par la Caisse nationaled’assurance chômage. SelonMadaoui Talia, chargée desétudes techniques principalesauprès de l’agence Cnac de AïnTémouchent, 6891 dossiers ontété déposés à l’agence dont4743 ont reçu un avis favorablede la part de la commissiond’agrément et de sélection,2717 dossiers ont eu un accordbancaire alors que le nombrede projets financés est estimé à2403 répartis à travers plu-sieurs secteurs d’activité dont86 projets agricoles, 101 dans ledomaine de l’artisanat, 139dans le domaine du bâtiment,99 dans le domaine industriel,30 dossiers dans le secteur dela pêche, 6 dans des métiersprivés, 596 dans le secteur desservices, 1076 projets dans lesecteur du transport de mar-chandises ainsi que 261 ver-sés dans le secteur du trans-port de voyageurs. L’agenceCnac de Aïn Témouchent, rap-pelons-le, a enregistré durantles quatre premiers mois de

cette année 46 projets dans ledomaine agricole, et ce, sur unnombre global de 100 projetsenregistrés, soit un taux de46%. Aussi, pour permettre auxporteurs de projets de réali-ser leurs microentreprises, laCnac a décidé de les accom-pagner et de les encouragerdans le but de leur garantir laréussite. À cet effet, l ’agence de laCaisse nationale d’assurancechômage a signé une conven-tion de partenariat avec la di-rection de la formation pro-fessionnelle de la wilaya pourassurer des cycles de forma-tion de courte durée au profit

de ceux qui sont intéressés parla création de microentre-prises qui s’étalent de 3 à 6mois. ‘‘On tente à travers cegenre de conventions d’en-courager les porteurs de pro-jets agricoles, notamment ceuxqui répondent à la spécificitéde la wilaya pour suivre descycles de formation qualifiantede courte durée allant de 3mois à 6 mois’’, a indiqué M.Drif Nordine directeur del’agence Cnac de Aïn Témou-chent.Toutes les spécialités dispo-nibles dans les établissementsde formation professionnellesont diversifiées mais spécia-lement celles du secteur agri-

cole lequel se taille la part dulion : cela signifie l’engouementvers ce secteur qui enregistredes chiffres satisfaisants. “D’unautre côté, les porteurs de pro-jets cherchent la qualité dans lacréation de leurs projets d’où lanécessité de notre accompa-gnement qui permettra à cesjeunes leur intégration dans lemonde de l’entrepreneuriat’’, aprécisé M. Drif. Il est utile de rappeler que laCaisse nationale d’assurancechômage vient de relever l’âgelégal pour le bénéfice des avan-tages accordés aux porteurs deprojets à 55 ans au lieu de 50auparavant.

Sabraoui djelloul

Ain Témouchent

RelizaneTro is hec taresde b lé et 105bottes de fo inravagés parles f lammes à Oued R ’H iouSelon uncommuniqué rendupublic par le chargéde la cellule decommunication prèsde la direction de laprotection civile deRelizane. Leséléments de laprotection civilerelevant de l’unitésecondaire d’OuedR’Hiou ont étéengagés ce jeudi vers13 h dans une fermesituée au douar ElEchouhada, à unetrentaine dekilomètres du chef-lieu de communed’Oued R’Hiou pourun importantincendie. Pour uneraison encoreinconnue, le feu s’estdéclaré dans lehangar d’une fermedésaffectée. Unesuperficie de deuxhectares de blé, un etdemi hectares de blétendre et cent cinqbottes de foin ontété entièrementdétruit par lesflammes, ajoute ledit communiqué. Une enquête a étéaussitôt ouverte par la gendarmerienationale pour leverle voile sur ce énièmesinistre enregistrédans la wilaya deRelizane.

N.Malik

I N F OE X P R E S S

régionsLa NR 6472 - Samedi 1er juin 2019

8

La CNAC a financé 2403 projets depuis sa création

41 000 candidats tous cyclesconfondus sont encadrés parenviron 12 000 encadreurs pourpasser les examens de fin d’an-née. Selon le chef de servicedu contentieux et juridiqueA.Demene avec qui nous avonspris attache ce mardi(28/5/2019), tous les moyensont été mobilisés pour assu-rer le bon déroulement de cesépreuves dans de bonnesconditions. Ainsi pour l’exa-men du cycle primaire (pas-sage en première annéemoyenne), 15 888 élèves ontpassé cette session qui s'estdéroulée le 29 mai 2019, re-partis sur 273 centres. Quantà l'examen du BEM prévu pourle 9, 10 et 11 juin 2019, 12 142candidats entameront cetteépreuve à travers 43 centres.Enfin pour les épreuves du

baccalauréat qui aura lieu àpartir du 16, 17, 18, 19 et 20juin, cette session verra la par-ticipation de 13 070 lycéensdont 4427 candidats libres. A

rappeler que les épreuvesd’éducation physique et spor-tive se sont déroulées dansune bonne ambiance.

A.Remache

41 000 candidats aux différentesépreuves

Examens de fin d’année scolaire à Oum El-Bouaghi Relizane

Il est triste de signaler qu’à tra-vers la majorité de nos com-munes, les cimetières, où re-posent éternellement nospères, nos mères, nos frères,nos sœurs, nos aïeux, sontdans un état de salubrité lais-sant à désirer. Les visiteurs ve-nant de loin afin de se recueillirsur les tombes de leursproches sont contraints, unefois arrivés sur les lieux, de sefrayer difficilement un passagedans une végétation touffuesouvent à hauteur des hanches,craignant particulièrement lesmorsures de reptiles. À l’ex-ception des cimetières de lacommune d’El Matmar, dontune des associations organisechaque année des campagnesde désherbage, tous les autressont dans un état lamentable. AM’Hafid, las d’attendre une ré-

action des membres élus descollectivités locales, des jeunesbénévoles se sont mis d’accordpour nettoyer le cimetière setrouvant à la sortie de leur vil-lage. Ces jeunes, réunis grâce àl’association Ness El Kheir decette localité, située à une quin-zaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya de Relizane, sesont donné rendez-vous à tra-vers un appel lancé sur le ré-seau social local pour entre-prendre une action de volon-tariat de nettoyage ducimetière local à partir de seizeheures. Cette action de bien-faisance, qui a été amorcéetard dans la journée du ven-dredi après avoir participé à lamanifestation organisée par leHirak très actif, a vu une parti-cipation considérable.

N.Malik

Ness El Kheir s’occupent des cimetières

Page 8: NR · tale que revêt cette Région mili-taire sensible, saluant les efforts la-borieux et persévérant, et le rôle efficace de nos unités déployées le long de la bande frontalière

rég ionsLa NR 6472 - Samedi 1er juin 2019

9

Boumerdès

La commune de Bordj-Menaïel mériteraitbien le statut de future wilaya

Bordj-Menaïel chef-lieu de wilaya :pourquoi pas, elle le mérite très bien.Autrefois, elle faisait partie de la wi-laya de Tizi-Ouzou avant d’être ratta-chée à Boumerdès suite au dernier dé-coupage administratif de 1984.Cette localité millénaire est distantede 35 kilomètres de Tizi-Ouzou et de 30kilomètres du chef-lieu de Boumerdès,plus connue par son surnom de la «Villedes coquelicots» à cause de son équipede football, la JS Bordj-Menaïel aux cou-leurs rouge et noir, elle est réputée parle surnom de «Quinze et demie» qui luicolle aux basques, manière de définirson côté rebelle vis-à-vis de Tizi-Ouzoudont elle a été de tout temps une rivale,et cela, dans tous les domaines, quece soit socioéconomique, sociocultu-relle, sociosportive, sociocommerciale,socio politique etc. C’est une ville quien veut beaucoup à la région de Tizi-Ouzou pour l’avoir abandonner dansles années 1962 à 1983. La raison est lefait que l’ex-président, le défunt HouariBoumédiènne avait accordé un grandbudget à la wilaya de Tizi-Ouzou poureffectuer des projets de grandes en-vergures, chose qui n’a jamais été faitpour la ville de Bordj-Menaïel .La commune de Bordj-Menaïel a été to-talement abandonnée, et c’est pourcela qu’elle n’est jamais arrivée à décol-ler économiquement, socialement etse prendre totalement en charge. C’estune localité qui a toujours été considé-rée comme un point stratégique à vo-cation essentiellement agricole ; elle atoujours constitué un point de jonc-tion entre Tizi-Ouzou, Béjaïa, Alger,Bouira et Boumerdès. C’est une régionqui n’a jamais rien vu venir, et l’étatdoit impérativement se pencher sur lesort de cette population, de ces habi-tants qui sont depuis de nombreusesannées désemparés et qui sont sur lequi-vive et qui ne comprennent nulle-ment cet état de fait, cette situationd’abandon par les hauts responsablesde l’État, des autorités locales, des élus

de l’APW, des ministres et du gouverne-ment. La situation que vivent les ci-toyens de cette localité très hospita-lière, acceuillante, charmante et bellequi possède tous les ingrédients pourpouvoir aspirer à devenir une wilayaexemplaire et mettre fin au laisser-allerqui perdure est très catastrophique,car les besoins de la commune sonténormes. Il y a un manque à tous les ni-veaux, que ce soit dans le secteur de lasanté, de l’administration, des servicesétatiques, dans le secteur du com-merce,dans le domaine sportif etautres. C’est grave, et même gravis-sime ce phénomène de pourrissement,et les habitants de Bordj-Menaïel nesavent plus à quels saints se vouer : laquestion qui se pose dans la tête dechaque ménaïli est : «Où va Bordj-Me-naïel ?» La réponse est simple, et mêmetrop simple : Bordj-Menaïel a perdu deson lustre d’antan, elle n’est plus cettecoquette et charmante ville qui ac-cueillait les visiteurs qui venaient se ra-vitailler chaque jour en besoins alimen-taires, elle n’attire plus à cause de cer-tains facteurs désolants, elle estdevenue une ville fermée qui refuse dese regarder en face, car tout est ruineet désolation. On n’a jamais accordéde l’importance aux citoyens, ni auxcommerçants qui n’arrivent pas àjoindre les deux bouts. À l’heure ac-tuelle, Bordj-Menaïel accuse un retarddans tous les domaines, social, culturel,économique et sportif. En effet, lemanque d’infrastructures de base telsque les routes, le voies de transportet de télécommunications, le secteur dela santé, l’eau potable, le gaz de ville,les stades de proximité, l’abandon destravaux du complexe omnisport à l’ar-rêt, l’abandon du stade Chahid SalahTakdjerad, il est grand temps de réagir,il ne suffit pas de penser, il faut savoirappréhender l’importance de la situa-tion chaotique que vit cette localité.Bordj-Menaïel est une ville morte, lemot peut paraître bizarre, un peu dure,

mais c’est une réalité à laquelle les ci-toyens font face. Les commerçants n’ar-rivent plus à joindre les deux bouts etcela ne peut plus continuer, étantdonné que la situation est très critique.Le séisme du 21 mai 2003 est omnipré-sent, et pour celà, il suffit de lever latête sur les bâtisses et maisonnettes ducentre-ville pour constater de visul’horreur qui perdure, les citoyens peu-vent à chaque instant voir un balcontomber sur la tête, un mur menacé d’ef-fondrement, aussi le chef-lieu commu-nal et sa périphérie sont parcourus parle très dense axe routier, le centre-villeet les ruelles avoisinantes qui connais-sent un trafic routier incessant. Il y a ur-gence en la matière, étant donné queBordj-Menaïel est parmi les circons-criptions les plus mal loties en matièred’infrastructures sportives. En effet,comment expliquer que pour tout équi-pement dédié au sport et à la jeunesse,les sections de karaté, de judo, de boxe,de taikwondo et autres disciplines col-lectives disposent de voûte métalliquevétuste et délabrée. Les petits bam-bins s’adonnent à la pratique du sportdans des conditions lamentables, voire,déplorable, relate un membre du staffmunicipal. Pour combler cette carenceet offrir à la masse juvénile un cadred’épanouissement idoine, la wilaya doitlancer une opération d’étude pour laconstruction d’une salle de sport à hau-teur de l’agglomération du chef-lieucommunal. La salle de sport Krim bel-kacem n’arrive plus à satisfaire lenombre et l’ affluence des associationssportives.Des citoyens de la localité de Bordj-Menaïel avec lesquels nous avons euun brin de causette ont dressé un ta-bleau noir de l’état des infrastruc-tures et de la situation du sport dansleur commune. «Nos enfants sont li-vrés à l’oisiveté qui les expose àtous les dangers, ici, i l n’y a passtade digne de ce nom pour les sau-ver des périls qui les guettent, les

infrastructures ne suivent pas, alorscomment expliquer l’arrêt des tra-vaux du complexe omnisport deBordj-Menaïel qui se trouve du côtéde Dra El Kahoua où des milliardsont été jetés. On ne comprend nul-lement pourquoi l’APC n’a- pas envi-sagé la reconstruction de la tribuneoff iciel le, du côté mosquée Man-souri Mohamed qui a été détruitelors du séisme du 21 mai 2003 auniveau du stade chahid Salah Takd-jerad».

Un point d’urgence s’impose !

Les habitants de la commune deBordj-Menaïel sont les dignes héri-tiers d’une ville historique datantdu temps des romains qui, autre-fois, portait le nom de Vasara, dutemps de la colonisation turque oùBordj-Menaïel devint une forteressepour s’appeler le «Fort Bleutée»,«Bordj Lamnyal». Si Bordj-Menaïelest érigée en chef-lieu de Wilaya,cela sera le plus beau cadeau quel’Etat Algérien accordera à cette lo-calité, c’est la seule solution-clépour le changement qui lui permet-tra de developper et de promouvoirles activités commerciales, touris-tiques, culturelles, sportive en me-sure de répondre aux nombreusesattentes de la population. Bordj-Me-naïel mérite mieux, les habitantsménaï l is ont perdu conf ianceconcernant l’avenir, et autant quele pain, l’homme vit de dignité, de li-berté et de justice. Ce sont là desexigences universelles, c’est un vé-ritable parcours du combattant, lesjeunes aspirent à la dignité du tra-vail. Bordj-Menaïel n’offre plus rienà ses enfants, c’est actuellement uneville morte. Aussi, ne dit-on pas quele club de football la JSBM est la vi-trine de cette localité qui a beaucoupdonné à la balle ronde algérienne.

Kouider Djouab

La ville de Bordj Menaïelmériterait bien un nouveaustatut, un nouveau décou-page administratif qui lapropulserait au rang dechef-lieu de wilaya, elle quia été érigée en commune,puis en chef-lieu de daïra,bien avant l’indépendancede l’Algérie. Elle regroupaitterritorialement et admi-nistrativement d’impor-tantes communes qui dé-pendaient d’elle, à l’imagede Tadmaït (Camp du Ma-réchal), les Issers, ChabetEl-Ameur, Légata (Isser-bourg), Naciria (ex-Haus-sonvillers), Dellys, SidiDaoud (ex-Abbo), SahelBouberak (ex-Paterno),Cap-Djinet.

Page 9: NR · tale que revêt cette Région mili-taire sensible, saluant les efforts la-borieux et persévérant, et le rôle efficace de nos unités déployées le long de la bande frontalière

Le jeûne rend plus ferventes nosprières et donnant tout son sens àl'acte de donner à ceux qui sontdans le besoin une partie de ceque l'on gagne ou de ce que l'onpossède, si on veut que le ramad-han ne soit pas vain en tantqu'épreuve difficile que chaquecroyant doit subir comme uneépreuve d'examen imposée parDieu qui nous juge. Le fervent pra-tiquant trouve dans la prière lemoyen le plus sûr de se rappro-cher de Dieu. Et pour quiconqueobserve scrupuleusement le ra-madhan, la chahada qui revientchaque jour que vit un croyant,prend toute sa significationcomme invocation, appel à Dieu,soumission au Tout Puissant.Quant au pèlerinage, il s'agit dupetit, appelé Omra. Il paraît que laomra effectuée durant ce moissacré compte pour le grand pèle-rinage.

Le Ramadhan et la prièreLa particularité est que c'est du-rant ce mois que l'on prie le plus.Il y a les cinq prières quotidiennesque l'on prend soin d'accomplir,chacune en son temps et dans unclimat de ferveur générale. Lejeûne fait comprendre à chacunde ceux qui se soumettent d'eux-mêmes et sincèrement à l'absti-nence, le pourquoi du ramadhanet la nécessité d'accompagnercette obligation des prières parlesquelles on invoque Dieu de ma-nière aussi répétitive que forte.Durant le ramadhan, il y a plu-sieurs sortes de prières. En plusdes cinq obligatoires durant l'an-

née, il y a les prières du taraouih,avec un grand nombre de «rkats»au cours desquelles le Cirab est ré-cité à raison de deux «ahzab» parsoir. A ces prières qui vous permet-tent d'entendre réciter la totalitédu Coran, s'ajoutent celles des dixderniers jours de ramadhan, ellesse situent à un moment crucialqui précède la prière du «fajr», ondit qu'il est un instant très bref aucours duquel le ciel s'ouvre pourlaisser apparaître une immenselumière éblouissante et durant cetemps très court, tous les vœuxque l'on formule sont exaucés parDieu.La sourat «El Qadr» parle du 27ejour qui est célébré comme unévénement religieux d'une grandeimportance. Cette sourate traduitepar «le décret» ou «destinée» dit :«Oui, nous l'avons f ait descendredurant la nuit du décret. Commentpourrais-tu savoir ce qu'est la nuitdu décret ? La nuit du décret estmeilleure que mille mois! LesAnges et l'Esprit descendent du-rant cette nuit avec la permissionde leur seigneur pour régler toutechose. Elle est paix et salut jus-qu'au lever de l'aurore !»

Le Ramadhan et la zakatLa zakat est une forme d'aumôneimportante en Islam, elle signifie

que l'acte de donner est un actepieux qui demande des qualités :convictions religieuses indiscu-tables, esprit de générosité fermeet qui apporte les preuves quecelui qui offre fait le geste parcrainte de Dieu, seul juge au des-sus de tous et qui vous rétribue enfonction de vos qualités spiri-tuelles. Dieu qui a les clefs du mys-tère que lui seul possède, sait toutet voit tout, y compris une feuilled'arbre qui tombe. Mais, attention! la société a beaucoup changépuisqu'elle a vu apparaître une ca-tégorie de faux mendiants oupauvres qui viennent sonner à vosportes ou qui tendent la main àchaque passant, moyennant unaccoutrement adapté. On assiste à une véritable courseà l'argent qui tombe facilementdes mains des croyants, partout etsurtout à la sortie des mosquées.Des entreprises ou des réseauxde mendicité ayant pour but l'en-richissement facilité par la ferveurreligieuse de ce mois sacré, se sontconstitués. On devrait faire lachasse à ces trompeurs, hommeset femmes pour éviter que le doutes'installe. La tromperie ne peut durer qu'untemps. Le Ramadhan, la chahadadominante La chahada que l'onpeut prononcer partout et en tout

temps, apporte la preuve que lapersonne qui l'a dit avec convic-tion est bien un musulman et unvrai «Il n'y a de Dieu que lui, Moha-med est son prophète». Ceux quise convertissent à l'Islam sont sou-mis à cet exercice capital, sans le-quel ils ne peuvent pas être consi-dérés comme musulmans. Parmiles étrangers qui ont embrassé l'Is-lam qu'ils ont découvert aucontact des grands pratiquants, ily a eu Etienne Dinet devenu NacerEddine Dinet, reconnu sincère etprêt à pratiquer la religion musul-mane. Dinet est allé même en pè-lerinage. Le Ramadhan et le pèlerinage Ilfaut du courage pour aller à laMecque par cette période canicu-laire. Le pèlerinage est en lui-mêmedifficile, mais lorsqu'il se fait par lesgrandes chaleurs, c'est que lescandidats à ce petit pèlerinagesont de fervents croyants. Ils en re-viennent, paraît-il, le cœur raffermipour le bien à accomplir pour ré-pondre aux exigences de Dieu,Tout Puissant. Il paraît qu'uneomra accomplie durant le ramad-han, vaut deux pèlerinages : unpetit et un grand. Souhaitons quecela soit une récompense divinepour tous ceux qui ont accepté cegrand sacrifice.

Abed Boumediene

Le jeûne du mois de Ramadhan

culture La NR 6472 - Samedi 1er juin 2019

10

Foire de l'artisanat à Alger

OUARGLA ACCUEILLE LA 3E ÉDITION

La 3e édition duconcours des jeunescréateurs «poètes desOasis» a été lancée àl’initiative de labibliothèque principalede lecture publique«Mohamed Tidjani»d’Ouargla, a-t-on apprisjeudi auprès de cetteinstitution culturelle.Inscrite dans le cadre dugrand concours de lacréation littéraire, cettecompétition s’assignecomme objectifsl’encouragement desjeunes plumes et lapromotion dumouvement littérairedans la région, aindiqué la directrice dela bibliothèque, ChafiaSiagh.Les délais de réceptiondes œuvres littéraires,uniquement en languearabe classique «Façih»sont étalés jusqu’aumois d’octobre prochain,a-t-elle précisé ensignalant que, entre-autres conditionsexigées, que le texte encompétition soitoriginal, non primé dansd’autres manifestationslocales ou nationales etnon publié par la presseni sur les réseauxsociaux.Selon la mêmeresponsable, lamanifestation serasanctionnée par unecérémonie de remise deprix aux lauréats, enprésence depersonnalités du mondelittéraire.De pareillesmanifestations sont bienaccueillies par les poètesde la région qui ytrouvent une occasion deprésenter leurs œuvreset de se mesurer avecleurs pairs devant unpublic, a ajouté MmeSiagh.Ouverte en décembre2016, la bibliothèqueprincipale de lecturepublique d’Ouargla s’estdepuis attelée à ladynamisation de lascène culturelle dans larégion par l’organisationde diverses activitésculturelles etscientifiques.

R.C.

CONCOURS DES JEUNES«POÈTES DES OASIS»

La foire de l'artisanat qui a ou-vert ses portes, mardi soir à Alger,a vu la participation de près de 50artisans venus des quatre coinsdu pays pour exposer différentescréations mettant en valeur l'au-thentique patrimoine algérien.Organisé avec la participation desChambres d'artisanat et des mé-tiers (CAM) de plusieurs wilayasdu pays, le rendez-vous permet dedécouvrir, quatre jour durant, lesjoyeux de l'artisanat algérienconfectionnés par des artistesqui ont excellé afin de rendre desproduits de qualité et contribuerà la sauvegarde du patrimoine. Divers produits artisanaux sontexposés, dans le cadre de cettemanifestation, dont la poterie, lacéramique, la dinanderie, lajoaillerie, le textile, la broderie,tenues traditionnelles, cuisine etgâteaux traditionnels. Dans unedéclaration à la presse au termede la cérémonie d'inaugurationde l'évènement, le ministre du

Tourisme et de l'Artisanat, Abdel-kader Benmessaoud a indiqué«l'organisation de ce genre d'évè-nements dans cette période per-mettra aux citoyens de se prépa-rer à la fête de l'Aïd El-Fitr». «Lesproduits d'artisanat trouvent leurplace dans les différents espacespublics voire même sur les plageslors de la saison estivale avec desprix raisonnables», s'est réjouitle ministre, soulignant l'impor-tance d'organiser ses évènements

dans toutes les régions du payspour donner la chance à tous lesartisans pour la promotion et lapréservation du patrimoine na-tional". M. Benmessaoud a misl'accent, par la même, sur «la pro-motion du produit traditionnel,sa protection contre la contrefa-çon, la facilitation de l'accès à lamatière première, le renforcementde la formation pour améliorer laqualité et l'encouragement de lacréativité». Il a appelé également

les responsables des structureshôtelières publiques et privées àréserver des espaces pour expo-ser ces produits et meubler leshôtels avec des produits tradi-tionnels". Approché par l'APS, lemaitre dinandier, Said Adman dela Casbah a souligné la nécessitéde préserver ces œuvres d'artsauthentiques transmises de pèreen fils, ajoutant que malgré la dif-ficulté de la dinanderie, ce mé-tier met en valeur l'authenticité etla civilisation du peuple algérien.Le maitre dinandier a appelé lespouvoir publics, dans ce sens, à«aider les dinandiers en leur dé-diant des espaces pour promou-voir, exposer et vendre leurs pro-duits, très convoités par les tou-ristes étrangers». D'autresartisans ont insisté sur la néces-sité d'assurer la matière premièretelle que la pâte pour la céra-mique et le corail et l'argent pourla joaillerie.

R.C.

Un pilier de l'Islam qui réunit tous les autres

Près de 50 artisans y exposent

kNous connaissons bienles cinq piliers de l'Islamet leur portée religieuse,mais incontestablementc'est durant ce mois quela prière, la zakat, lachahada, le pèlerinageprennent tout leur sens.

Page 10: NR · tale que revêt cette Région mili-taire sensible, saluant les efforts la-borieux et persévérant, et le rôle efficace de nos unités déployées le long de la bande frontalière

histoireLa NR 6472 – Samedi 1er juin 2019

11

V enu au pouvoir au temps descroisés en devenant sultand’Egypte. Fin stratège, il adonné aux pays latins de

confession chrétienne la preuve que lescroisades qu’ils dirigeaient contre lesmusulmans pour s’emparer de Jérusa-lem et de la Palestine ne pouvaient lesconduire qu’à l’impasse, et de son vi-vant, cela est d’autant plus vrai qu’il amis en échec la 3ème croisade et cellesqui l’avaient précédée. Les croisésétaient des expéditions militaires diri-gées par la coalition des pays chrétiensd’Europe vers le Moyen-Orient pours’emparer de Jérusalem, ville où virentle jour les prophètes des principalesreligions monothéistes d’avant l’islam. De plus cette ville est la troisième villesainte de l’Islam après La Mecque etMédine. C’est vers elle que Dieu envoyale Prophète Mohammed pour faire levoyage vers le Tout Puissant. Saladin devenu une icône pour lesArabes est né dans la même ville où na-quit Saddam Hoceine, Takrit au seind’une famille de notables d’origineKurde, mais il grandit et acquiert uneformation multiculturaliste au sein de lapopulation arabe. Très vite il se formeau métier des armes à Baalbek et àDamas. Durant toute sa vie, il a luttécontre les francs, et que de victoires ilremporta. Au terme de ces luttes, ilsigna avec le roi anglais, Richard Cœurde Lion les accords de paix reconnais-sant l’indépendance de la Palestine. Sa-ladin meurt à Damas en1193.

Un grand héros qui a consacré sa vie à lutter contre un occupantétranger coriaceIl s’agit des Francs Chrétiens venus par

le biais des croisades envoyées parune coalition de peuples européens enPalestine et sous l’impulsion du Pape,pour occuper les lieux saints : Antioche,Tripoli, Jérusalem. Les croisadesétaient des expéditions militaires, il yen a huit au total étalées sur 4 siècles (du 9ème au 13ème siècle). La 8ème futun échec total, elle fut conduite par unroi de France en personne, Louis 9connu sous le nom de Saint Louis, pro-bablement appelé ainsi pour la missionqui lui a été confiée, faire en sorte queles lieux saints demeurent sous la pro-tection des Chrétiens, mais pour ceroi qui n’arriva même pas à destina-tion, puisque le destin a voulu qu’il

meurt de la peste devant la ville deTunis. En fin stratège, Salah Eddine ELAyyubi a d’abord pris la précautiond’unir sous son autorité en 1186 lesterritoires musulmans avant de se re-tourner contre les trois états francs quise sont constitués en Palestine : leroyaume de Jérusalem, le Comté de Tri-poli et la principauté d’Antioche. Maispour Salah Eddine la priorité c’est pourla libération de Jérusalem, troisièmeville sainte après La Mecque et Médine,il leur consacra tous les efforts néces-saires, c’est dans cette ville qu’il y a lamosquée, « al –Aqsa », importantecomme 3ème lieu saint de l’Islam etmentionnée dans le Coran(Sourate 17,

1 : Gloire à celui qui a fait voyager denuit son serviteur de la Mosquée sa-crée à la Mosquée très éloignée dontnous avons béni l’enceinte, et ceci pourlui montrer certains de nos signes. Dieuest celui qui entend et qui voit tout). De1187 à sa mort, Salah Eddine a rem-porté de grandes victoires contre lesFrancs et la plus écrasante est celle deHattîn à l’ouest du lac de Tibériade quilui ouvre la route de Jérusalem. Le roifranc de Jérusalem ainsi que de nom-breux chevaliers ont été emprisonnés,Saladin s’empare de Jérusalem ainsique toutes les places fortes du littoral.L’année suivante, un grand nombre deforteresses franques tombent entre lesmains de saladin qui pouvait se vanterd’avoir redonné Jérusalem aux Arabeset d’avoir reconquis une grande partiedes territoires occupés par l’ennemi.

Après une vie fructueuse consacréeau monde musulman, Salah Eddineeut une fin de vie des plushonorables Après une jeunesse laborieuse, àDamas, auprès des meilleurs maitresqui lui ont appris la langue arabe, SalahEddine s’est plu ensuite à suivre les dé-bats de juristes et théologiens les plusréputés. Il fut un fervent musulman pra-tiquant même s’il n’avait pas accomplile pèlerinage aux lieux saints de l’islampar crainte de trop s’absenter et de lais-ser le champ libre aux ennemis. Et àses moments de loisirs, quand il lui ar-rivait d’en avoir entre les combatscontre l’ennemi, il se consacrait à deuxactivités principales : la chasse et lepolo. Lors de ses déplacements entrel’Egypte, la Syrie et la Mésopotamie, ilaimait loger sous la tente et partager lerepas de ses hommes. Par ailleurs il vivait dans la simplicitépar l’habillement, le comportementparmi les siens, ce qui augmente l’es-time de tous pour cet homme pieux, ai-mant vivre avec les plus humbles, pour-tant il fut un grand homme qui avaitforcé l’admiration des francs avec àleur tête le roi d’Angleterre qui avaitaccepté de signer avec lui des accordsde paix en 1192, reconnaissant l’indé-pendance de Jérusalem et des terri-toires palestiniens, ne laissant auxfrancs que quelques bandes littorales.Saladin meurt en 1193 en Syrie, lorsd’un voyage qui devait le mener à LaMecque pour un pèlerinage qu’il n’avaitpu effectuer à cause des guerres contreles francs. Durant des siècles, par admi-ration à sa bravoure, à ses actes hé-roïques qui ont redonné de la fierté aupeuple arabe, des hommes et desfemmes se sont rendus en pèlerinage àson tombeau. Du temps du présidantHafed el Assad une immense statue luia été érigée et en Irak, sous la prési-dence de Saddam Hussein, son nom aété introduit dans l’hymne national.Et, ironie du sort, le général françaisqui avait été chargé de diriger le corpsexpéditionnaire vers 1922 pour occu-per la Syrie et Le Liban, s’est rendu de-vant la tombe de Saladin et s’est adresséà lui en lui disant : Saladin, noussommes revenus.

Boumediene Abed

Symbole de l’unification musulmaneet de la lutte contre les croisés

Saladin meurt en 1193 enSyrie, lors d’un voyage qui

devait le mener à La Mecque pour un

pèlerinage qu’il n’avait pueffectuer à cause des

guerres contre les Francs

kFin stratège ethomme d’Etat entant que sultand’Egypte à laquelleil a rattaché laSyrie et la hauteMésopotamie,Salah Eddine (1138-1193) a été aussi lehéros en Islampour avoir libéré laville d’El Qods etla Palestine desmains des Francsqui les avaientlongtempsusurpées.

Salah Eddine Al Ayyoubi appelé Saladin par les Occidentaux

Page 11: NR · tale que revêt cette Région mili-taire sensible, saluant les efforts la-borieux et persévérant, et le rôle efficace de nos unités déployées le long de la bande frontalière

La NR 6472 - Samedi 1er juin 2019

12-13c o n t r i b u t i o nLa clé d’Izemis

Mémoires anachroniques de l’Andalousie perdue

L es Nasrides cultivaient et entretenaient de beaux jardins.Ils en créaient même en dehors des murailles de l'Al-hambra. L'un d'entre eux, certainement le mieux conçu,est le palais d'été du «Generalife», dont le nom proviendrait

du nom Arabe de l'ensemble : «Jannat al-arifa». Situé sur le flancde la colline, à l'est des murailles de l'Alhambra, cet ensemble secompose de plusieurs corps de bâtiments entourés de jardinsd'agrément et de jardins potagers. Le palais du «Generalife», pos-sède un patio allongé pourvu d'un canal autour duquel se répar-tissent de petits jardins. Son système hydraulique qui agrémentele patio, lui confère, comme celui de la cour des lions, un charmeparticulier. Depuis les fenêtres du palais on découvre une vue surla cité de l'Alhambra et une magnifique vue sur la ville de Grenade.Mohamed Chérif Izemis Abou Skander qui faisait état de toutes cesbeautés, non sans revenir aux annales de l’Histoire, nous a fait dé-couvrir des situations qui nous permettent de comprendre aisé-ment pourquoi nos ancêtres n’ont pu rester plus longtemps encoreou, pourquoi pas définitivement, dans ce beau pays qu’ils ont si«passionnément» édifié. C’est alors qu’une question nous vient à l’esprit et que nous lui po-sons, comme si le dialogue nous est permis dans cette formed’écriture. Faisons comme si la fantaisie nous autorise à prendrecette liberté. Posons-lui la question.- Mais est-ce que toute cette avance sur le plan de l’esprit, de labeauté architecturale, allait atténuer les difficultés que vivaient lesAndalous et leurs souverains ? - Non ! Pas du tout – une réponse cinglante –, car à partir dudébut du XIIIe siècle, et pendant que les souverains musulmanss’enfonçaient dans leurs querelles et que leurs «Taïfas» et leursgrandes métropoles tombaient l’une après l’autre aux mains deschrétiens, ceux-là avançaient concrètement dans leur programmede reconquête et menaçaient l’Espagne musulmane de disparition.En moins d’une quarantaine d’années, l’Islam devait se défaire dela majeure partie de l’Andalousie. Ce bouleversement, plus encore,cette catastrophe, a eu comme conséquence de repousser lesterritoires musulmans à l’extrême sud de la péninsule Ibérique, quiconstituera le dernier royaume musulman d’Europe occidentale,celui de Grenade qui aura ce privilège, si c’en était un, de sauverla mise. Et là, précisément, Izemis Abou Skander, se posera lui-mêmedes questions auxquelles il répondra aussitôt. Ainsi, disait-il, l’onse demandera au cours de l’Histoire, pourquoi les Espagnolsn’ont-ils pas essayé de reprendre ce royaume et le joindre auxautres, en profitant de leur marche dans cette impitoyable re-conquête. Était-ce à cause de sa situation géographique, dans cesud rebelle, entre le Guadalquivir et la Méditerranée ? Était-ce àcause du fait que les Castillans ne voulaient s’aventurer contre unroyaume qui se trouvait tout près des Mérinides au Maghreb, uneautre dynastie musulmane toujours prête à défendre ses proches? Était-ce à cause de cette mobilisation quasi-permanente des An-dalous sous le régime nasride qui s’armaient constamment et quiétaient parés pour entrer en guerre à n’importe quel moment ? Ouétait-ce enfin à cause de cet exode massif à Grenade de réfugiésandalous qui fuyaient leurs villes une fois celles-ci investies par lesEspagnols, et parmi lesquels on comptait des savants, des hommesde lettres et des artisans de toutes obédiences qui contribuerontà la grandeur de cette région d’accueil ? Du côté de l’ennemi, toutes ces considérations pesaient en effet.Mais du côté des Nasrides, les nouveaux maîtres de Grenade, il fal-lait garantir la pérennité de leur royaume. Ainsi, le roi MohamedIer fut obligé de signer un accord pour vingt ans avec FerdinandIII par lequel «il se déclara vassal de la Castille et León et acceptade payer un tribut en échange d'une paix de vingt ans». Et tout ens’engageant à l’aider contre ses ennemis – comprenez par-là contredes frères d’autres Taïfas – il l’a appuyé en 1248 avec un importantcontingent de troupes qui devait intervenir concrètement dans lareconquête chrétienne de Séville. Cet accord sera rendu caduc en1264 par le roi de Grenade à la suite d’incursions chrétiennesdans les territoires musulmans et de la reprise des Castillans,

sous l’autorité du roi Alphonse X, de certaines villes comme Cadix,Jerez et Niebla. Un deuxième accord de paix s’en est suivi avec leroi de Castille en septembre 1265, un accord qui devait contraindreLe souverain de Grenade à faire des concessions en cédant d’autresvilles et forteresses importantes dont la plupart se trouvaient àl’ouest de l’Andalousie.Non satisfait de toutes les explications qu’il donne de cette époque,Izemis Abou Skander, ira plus loin encore dans les détails, nous fai-sant connaître les événements et leurs dates, pour que nous puis-sions saisir les raisons profondes qui ont amené les Andalous àmontrer de piètres figures devant ceux qui étaient décidés à s’ins-taller sur les terres qu’ils ont si bien rentabilisées et dans des villesqu’ils ont si magnifiquement édifiées. Dans son récit il n’oublie pasde s’appesantir sur des faits et des réalisations de grands éruditsandalous qui ont marqué l’Histoire, à l’image de ceux qui les ontprécédés pendant des périodes antérieures, et qui méritent d’êtreconnus. Il continue sur sa lancée : De révolte en révolte, et de tumulte en tumulte, le dernier royaumede l’Andalousie voyait son fondateur disparaître en 1273 et laisserson héritier, son fils aîné Abou Abdallah Mohamed II, surnomméEl-Fâqih, monter sur le trône de Grenade. Le nouveau souveraina géré difficilement la venue des Maghrébins en territoire ibé-rique, une venue qui entrainera de nouvelles guerres entre la Cas-tille, les Nasrides et les Mérinides.El Fâqih, comme son nom l’indique était un grand érudit, doubléd’un souverain sage et plein de clairvoyance. C’est à lui que revientla construction d’un véritable Etat à Grenade, un Etat sous ses dif-férentes formes, politique, économique, administrative et, cultu-relle. N’était-ce pas lui qui a eu le soin de terminer la constructionde l'Alhambra de Grenade, après que son père a eu l’honneurd’entamer les premiers travaux ?Mais El Fâqih a vécu d’énormes déboires avec les Mérinides et lesCastillans. Les Banou El Ahmar suivaient la même politique queleurs prédécesseurs, les souverains andalous, en utilisant la puis-sance berbère dans les équilibres politiques qu’ils instauraient avecl’Espagne chrétienne. Ils s’alliaient tantôt aux Mérinides, chaquefois qu’ils étaient contraints par les chrétiens, tantôt ils rompaientcette alliance quand ils voyaient leurs frères dans l’Islam prendretrop de liberté en intervenant dans leurs affaires d’Etat. Son règnea duré assez longtemps, jusqu’en 1302, une trentaine d’années aucours desquelles il a eu à conquérir et à s’allier pour contenir lemouvement d’alors qui s’imposait avec cette obligation de semontrer toujours fort. Son fils, Abou Abdallah, ou Mohamed III (El-Makhlou’), devinttroisième émir de Grenade (1302-1309). Lui-aussi a été un grand sa-vant, doublé d’un poète et d’un réformiste. Il réunissait autour delui tous les intellectuels qui pouvaient apporter quelque chose àl’Andalousie et au monde islamique. Il a eu l’honneur d’édifier labelle mosquée de l’Alhambra. Parallèlement à cette activité poli-tico-culturelle, il avait de sérieux problèmes avec le Maghreb desMérinides, malgré les bonnes relations qu’il nouait avec eux àses débuts, ce qui le forçait à contracter une alliance avec les Cas-tillans. Il avait également d’autres problèmes avec les siens àcause de l’oppression de son Premier ministre Ibn El Hakim et del’impact de celle-ci sur les populations, ce qui a fait éclater la si-tuation dans le royaume et permis à son frère Nasr – qui était der-rière tous ces mouvements de contestations – de déposer l’émiret monter sur le trône de Grenade en mars 1309. Mohamed III agoûté les effets rébarbatifs de la prison pendant cinq ans et est mortau cours de l’année 1313. Ainsi, Nasr Ibn Mohamed II s’est hissésur le trône de Grenade en 1309 et devient son 4ème émir jusqu’en1313. Il s’est distingué par les sciences et la culture, comme sonfrère, mais n’a pas réussi comme homme politique car, en sontemps, beaucoup de dissidences et de mésententes ont vu le jourtout en s’amplifiant, et les populations en ont souffert énormément. Les événements de Ceuta ont envenimé les relations entre Grenadeet Fès. Les populations de Ceuta n’ont pu supporter très longtempsles excès commis par les musulmans grenadins et, de là, ils ont reçu

l’aide militaire du sultan Abou Er-Rabia Soleiman Ibn Yacoub,sous le commandement de Tachfin Ibn Yacoub, pour chasser la gar-nison andalouse et reprendre la ville de Ceuta. Cela s’est passé enjuillet 1309, quelques mois après l’investiture de l’émir de Grenade.De l’autre côté, en péninsule Ibérique, les relations se détério-raient entre les Andalous et les Castillans et leurs alliés chrétiens,les Aragonais, par le fait que l’émir grenadin se sentait plus fort ense lançant dans une expédition dans la région de Valence, et en met-tant fin par conséquent à ces traditionnelles relations de paixavec l’Aragon. Cette expédition a dû avoir de graves répercussionspuisque des alliances systématiques se nouaient entre les chrétiens,ce qui leur a permis d’effectuer de dangereuses incursions dansle royaume de Grenade, mettant à nu les faiblesses de ce dernier,par la prise de la forteresse de Gibraltar en mars 1310. Cette im-posante fortification servait de passage aux gens du sud – com-prenez par-là aux gens du Maghreb – et devenait un point de liai-son entre les deux royaumes, le Grenadin et le Mérinide. Là, bien sûr, après cet échec qui allait peser lourdement sur l’ave-nir de son royaume, l’émir de Grenade a compris la faute inexcu-sable qu’il venait de commettre, une faute qui a emporté l’estimeet l’aide de ceux d’en face, les Banou-Mérine. Ainsi, il a dû leur faired’énormes concessions, allant jusqu’à leur céder Algésiras, Rondaet ses fortifications. De plus, il a pris comme épouse la sœur duroi Soleiman Abou Er-Rabia, ce qui a apaisé ce dernier qui allaitagréer cette politique de réconciliation et de rapprochement.Mais toutes ces «ententes» et ces «libéralités» entre l’Andalousieet le Maghreb, pouvaient-elles vraiment inciter les Mérinides à allerdans le sens des Andalous comme ce fut le cas bien avant ? Non,puisque les contacts se faisaient de plus en plus rares à cause dedeux raisons majeures. La première étant que la situation duMaghreb, elle-même très mouvementée, ne pouvait voir s’exercercet élan de solidarité avec d’autres, la deuxième étant que lesCastillans s’imposaient dans le détroit de Gibraltar qui représen-tait la seule ouverture sur l’Andalousie. La conséquence de cet em-barras allait se matérialiser encore une fois par un rapprochementavec Ferdinand IV, et ainsi, l’émir de Grenade lui payait la capita-tion (djizya), ce qui ne pouvait plaire aux Grenadins.En même temps, le maître de la Taïfa de Malaga, Abou Essaïd Fa-radj, s’est rebellé contre le pouvoir du souverain Nasr et, dans sonmouvement insurrectionnel, a pris quelques villes du sud. En1313, il a marché sur Grenade, à la tête d’une forte armée, pour in-vestir la capitale des Nasrides et mettre fin au règne de son émir.Ce qu’il a appliqué d’ailleurs, avec succès, du fait de l’hostilité quemontraient les Grenadins à leur souverain.Le pouvoir revenait à Ismaïl 1er Ibn Faradj qui devenait le 5èmeémir de Grenade (1313-1325). Lui-aussi, devait travailler dur pourasseoir son autorité et permettre à son royaume de vivre une pé-riode de calme et de sérénité. Cependant les Castillans ne voulaientrenoncer à leur penchant expansionniste. Ils voulaient coûte quecoûte s’attaquer à Grenade, dans l’espoir de l’occuper définitive-ment, mais les musulmans les ont stoppés tout près de la collined'Elvira, en leur infligeant de lourdes pertes humaines et matérielles,en juin 1318. Ce revers ne restera pas l’unique puisque le souverain de Grenade,profitant des problèmes que vivaient ses ennemis les Castillans,entre autres la sécheresse, le profit qui animait les gens du sérailet la corruption de l’administration, le rigorisme que pratiquait l’É-glise ainsi que les pratiques malhonnêtes des juifs qui s’occu-paient des affaires financières, leur assénait d’autres coups etleur faisait endurer deux autres débâcles en 1324 et 1325. Son règne s’est arrêté ainsi avec cette dernière victoire, et le lundi

8 juillet 1325, il devait succomber devant la porte de son palais,suite à un complot que lui avait tendu son cousin Mohamed IbnIsmaïl, le maître d’Algésiras, et dont le mobile n’était qu’une bellejeune fille.Son fils, Mohamed IV prit le trône de Grenade, juste après lemeurtre de son père. Il était le 6ème émir, il n’avait que onze ans,et les affaires de l’Etat se trouvaient entre les mains du conseilleret Premier ministre de son père, Mohamed Ibn Ahmed Ibn El Mah-rouq. Ce dernier se comportait en despote, ce qui déplaisait aujeune émir qui s’en était débarrassé en novembre 1328 pour le faireremplacer par Abou En-Na’im Redhouane En-Nasri et qui n’étaitqu’un inféodé des Bani Nasr parmi les prisonniers castillans. Lejeune émir ne pouvait gouverner aussi facilement dans un climatrendu difficile par les complots, les divisions et les alliances avecceux-là et d’autres, même s’il a eu l’honneur de reprendre, avecl’aide des Mérinides, le détroit de Gibraltar en 1333 et d’obliger leCastillan, Alphonse XI, à signer un accord de paix avec lui.De retour à Grenade, après avoir libéré la forteresse de Gibraltar,il a été tué sur son chemin par les Bani El ‘Ala, qui s’emparaientdes affaires de l’Etat et qui espéraient prendre plus, c’est-à-dire letrône. Le jeune émir voulait s’en défaire de cette dangereuse si-tuation. Ses antagonistes l’ont su et il ne leur restait que l’ultimesolution : le devancer et mettre fin à ses jours. Alors, le mercredi25 août 1333, la conspiration contre Mohamed IV a été mise à exé-cution.Youssef 1er, succédait à son frère aîné Mohammed IV. Il devient le7ème émir de Grenade au moment où le royaume atteignait sonapogée dans les domaines du commerce et des arts. L'alliance avecles Mérinides nouée du temps de son frère, ainsi que les bonnesrelations avec la République de Gênes et le Royaume d'Aragon al-laient encourager également les échanges commerciaux. Mais del’autre côté, et malgré la menace permanente, l'indépendance àl'égard des Castillans s'affirmait de plus en plus. Youssef 1er n’avaitque seize ans à son accession au trône. D'après le portrait qu'ena fait son Premier ministre Ibn El-Khâtib, il en imposait par sa di-gnité et sa prestance princière, par son intelligence et sa perspi-cacité qui lui permettaient de résoudre les problèmes les plus dif-ficiles. L’émir, était un intellectuel et un artiste dans les vrais sensdu terme, de même qu’il était un homme de création et un excel-lent urbaniste. Il était pratiquement le meilleur sur tous ces plans,dans la dynastie des Nasrides. N’a-t-il pas ajouté au palais de l’Al-hambra beaucoup de beaux et magnifiques suppléments archi-tecturaux ? Son nom n’est-il pas incrusté sur les murs du palais ainsique sur ses fenêtres, partout, de l’entrée à la sortie ? Lissen Ed-Dine Ibn El Khâtib, investi d’une responsabilité poli-tique privilégiée et en polygraphe et historien incisif, disait-on, écri-vait de la période nasride : «La partie d’el-Andalus que laissa l’en-nemi, après l’avoir dévastée et détruite, Allah l’a réunit sous desgens – l’élite des musulmans – qui habitaient la partie centrale dela région cordouane, dont l’occupation était la guerre sainte, sonmoyen de vie le labour de la terre, et le courage la qualité qui lesavait rendus célèbres… Ils sont connus sous le nom de Banou Nasr.Ils raccommodèrent les déchirures, réunirent ce qui avait été dis-persé et connurent inquiétudes et paix, résistance et concessions,guerre sainte et concorde». Cependant, la frénésie et le déchainement des convoitises et desintrigues ne pouvaient laisser aucun souverain en paix. A celas’ajoutaient les voisins, tantôt ennemis, tantôt alliés. C’est pour celaque durant son règne, il fait appel aux Mérinides pour contenir lesCastillans. Le Sultan mérinide Abou El-Hassen Ali n’était pas enclinà se laisser manipuler par les Nasrides qui ont renversé leurs al-

liances à plusieurs reprises. Mais il obtempérait enfin et envoyaitson armée commandée par son fils Abou Malik qui passait le dé-troit de Gibraltar pour s'emparer d'Algésiras. La bataille navale de-vait précéder le combat à terre. L'escadre des Mérinides se voyaitrenforcer par seize navires hafsides, dépêchés de Tunisie. Le 5 avril1340, les Mérinides faisaient leur entrée dans la baie d'Algésiras etvainquaient la flotte castillane, aidée par celles d’Aragon et du Por-tugal, et commandée par l'Amiral Don Jofre Tenorio. Cette flotteallait en guerre avec la bénédiction du pape qui en faisait une vé-ritable croisade contre les musulmans d’Espagne. L’Amiral a été vaincu et Abou Malik, le Mérinide, a décidé de s’en-foncer dans les terres des Castillans pour leur infliger d’autres re-vers. Mais les chrétiens s’étaient rassemblés en une seule force or-ganisée et l’ont combattu et son armée qui ne voulaient se replierdevant le danger qui les guettait. Abou Malik laissait sa vie sur lechamp de bataille et son père le Sultan des mérinides jurait de levenger. Il a franchi Gibraltar et, en liaison avec les armées de l’émir de Gre-nade, le Nasride Youssef 1er, Abou El-Hassen Ali a mis le siège de-vant Tarifa, cette ville qui était bien défendue et qui pouvait attendren’importe quelle armée de rois chrétiens. Mais le pape, comme tou-jours, ne pouvait rester les bras croisés. En effet, à l’appel du roiAlphonse XI, il se précipita pour demander aux Européens departiciper à une croisade contre les «infidèles» de l’Andalousie. Etlà, des troupes de «croisés» de l’Europe occidentale s’étaient dé-versées sur la péninsule, notamment de France, d’Angleterre et sur-tout ces fameuses armées de chevaliers chrétiens.Le choc a eu lieu sur les bords du Río Salado le 30 octobre 1340entre les musulmans et 100 000 chrétiens à la tête desquels se trou-vait le Roi Alphonse XI, qui portait l’emblème du pape pour affir-mer que cette bataille s’inscrivait dans le registre d’une véritablecroisade. Ce fut, en effet, la plus grande victoire des rois chrétiensdepuis Las Navas de Tolosa. Les Mérinides se sont repliés avec dif-ficulté vers le Maroc, en perdant beaucoup de soldats, les Nasridesretournaient à Grenade.En 1343, les Castillans entamaient le siège d'Algésiras avec le sou-tien de chevaliers anglais et français. Le siège allait durer vingt moispour se terminer avec la prise d'Algésiras le 26 mars 1344. Enaoût 1349, Alphonse XI de Castille fait le siège de Gibraltar. Maisl'épidémie de peste noire qui s’était installée en Espagne en 1348fait des dégâts considérables et provoque la mort d'Alphonse XIle 20 mars 1350. Les Castillans se voyaient obligés de lever lesiège après le décès du roi et Gibraltar allait rester encore pendantplus d’un siècle aux mains des Nasrides. La peste noire fait de grands ravages au sein des populationsd’Europe. Au Maghreb, elle provoque un désarroi sans précédentd’où le rythme démographique a été perturbé durant des siècles.En Andalousie, les répercussions sont d’une autre nature. Il y a eubeaucoup de pertes, certes, mais il y a eu aussi des interventionspour sauver les derniers vestiges musulmans et ces interventionss’avéraient ruineuses. De même que l’afflux des réfugiés aggravaitla situation et faisait régner une ambiance de fin du monde. Entre-temps, la région du détroit de Gibraltar, a été âprement disputéeet convoitée par le royaume de Castille, de même que le royaumede l’Aragon s’installait solidement aux Baléares et, Ceuta, jadis pros-père sur le plan commercial, tombait en léthargie lorsqu’elle de-venait la cible de Grenade. Tout cela donnait l’impression que le«Maghreb, selon Ibn Khaldoun, «semblait être devenu une provincedu royaume de Grenade». Mais il faut dire également, au regard deces événements du siècle, qu’on ne pourrait limiter à des conflitsentre chrétiens et musulmans, que les alliances ne s’expliquent pastoujours par des considérations religieuses. Par exemple, les sou-verains nasrides ne balançaient-ils pas entre leur loyauté à la Cas-tille dont ils étaient des vassaux et des relations ambigües et dif-ficiles avec Fès ? Et les Mérinides, ne s’alliaient-ils pas tantôt auxAragonais contre les Grenadins et les Castillans, et tantôt auxGrenadins pour tenter de s’opposer à l’avance chrétienne ?

K.B.

Notre Quotidien, la Nouvelle République, a l’honneur de présenter au cours de ce mois sacréde Ramadhan, et même au-delà, une série d’articles,sous forme de feuilleton,d’un travail bien conçu,bien argumenté, quireprend, pour nos lecteursassidus, toute l’Histoire de l’Andalousie où nosancêtres, depuis lecommandant Tariq IbnZiyad, ont joué un rôleprédominant, pendantpresque huit (8) siècles, de 711 jusqu’à 1492, cetteannée funeste au cours de laquelle les musulmansont abdiqué devant Isabellede Castille, à cause de leursdésaccords, leurs brouilleset leurs alliances contre-nature...Le roman historique, disaitle Pr. Ahmed Djebbar, estune des portes qui permetau lecteur d'entrer dans ce monde disparu maistellement présent par ses effets. C'est unepropédeutique agréablepour se préparer àaffronter l'Histoire avec un grand H. Et il étaittemps que des auteursprennent des initiativesdans ce domaine. Et, cen'est pas étonnant que cesoit un «homme de la cité»,comme Kamel Bouchama,et non pas un spécialiste de l'histoire de lacivilisation arabo-musulmane, qui se soitlancé dans cette aventure.Ses origines étroitementliées à l'histoire de sa villenatale, sa formationoriginale qui s'est nourriede deux cultures«savantes» et d'uneprécieuse culture«populaire» et, enfin, sonitinéraire citoyen, lui ontfait prendre conscience de la place que doitretrouver l'histoire et lamémoire dans le vécu denos concitoyens.*

*Ahmed Djebbar estmathématicien et

chercheur en Histoire dessciences et spécialiste del’Histoire de l’Andalousie

Par Kamel Bouchama (auteur)

Introduction

La chute de Grenade le 2 janvier 1492 :

Un chancellement, un schisme, un divorce, un tournant majeur de l’Histoire, un pont définitivement brisé entre

l’Orient et l’Occident…

Marc Dondey, dramaturge du spectacle « Le Fou d'Elsa ».

(A suivre)

Page 12: NR · tale que revêt cette Région mili-taire sensible, saluant les efforts la-borieux et persévérant, et le rôle efficace de nos unités déployées le long de la bande frontalière

08.10 Téléshopping samedi10.35 Journal11.00 Journal12.00 Les douze coups de midi12.50 Météo13.30 Reportages découverte 14.45 Grands reportages 16.00 Les docs du week-end 17.15 Bienvenue à l'hôtel18.20 50mn Inside 19.00 Journal20.50 The Voice, la plus belle

voix 23.25 The Voice, la plus voix

11.55 Tout le monde veut prendre sa place

14.55 Internationaux de France 2019

15.55 Affaire conclue, tout le monde a quelquechose à vendre

16.45 Bons baisers d'Europe18.45 N'oubliez pas les

paroles19.20 N'oubliez pas les paroles19.55 Parents mode d'emploi21.05 On n'est pas couché

07.10 M6 boutique10.45 Desperate Housewives

12.30 Le journal

13.20 Une mariée folle à lier

15.05 La robe de ma vie

14.35 Mon invention vaut

de l'or

17.00 Le meilleur pâtissier

18.45 Le journal

19.25 Scènes de ménages

20.10 Météo

21.00 MacGyver

21.55 MacGyver

22.45 MacGyver

06.00 EuroNews06.30 Boule et Bill06.42 Boule et Bill07.09 Oggy et les cafards07.35 Oggy et les cafards07.47 Grizzy et les lemmings08.06 Les lapins crétins :

invasion08.26 Les lapins crétins :

invasion08.39 Will09.50 09h50 le matin10.40 Houdini 11.15 Cut

12.50 Rex

13.15 Rex

13.35 Rex

14.25 Les grands du rire

15.10 Paris - Nice 2019

16.15 Les carnets de Julie

avec Thierry Marx

17.10 Tout le sport

21.00 Meurtres à Sarlat

22.35 Meurtres à La Ciotat

09.30 Les plus beaux treks 13.30 Journal14.00 Fortune et infortunes

des Bettencourt16.05 Les flots 19.05 300 millions de critiques 21.00 69 minutes sans chichis22.00 Main courante

18.45 Les Terriens du samedi ! Première partie

19.30 Les Terriens du samedi !20.10 Touche pas à mon

poste !21.00 Tout le monde en parle

: 20 ans déjà !22.15 Tout le monde en parle

: 20 ans déjà !

15.20 Bones 17.50 Bones 18.50 Kaamelott19.50 Enquêtes gourmandes 21.00 Extrême Tattoo 21.45 Extrême Tattoo 22.10 Les Simpson 22.40 Les Simpson

16.30 Les Minikeums 17.40 Les Minikeums 17.45 L'odyssée d'Albert21.00 Les aventures de Flynn

Carson 22.30 Les aventures de Flynn

Carson

13.45 Le cercle14.45 Championnat du monde

2019 17.00 Ligue 1 Conforama 18.40 Canal Sports Club19.40 Bonsoir ! 20.05 Bonsoir ! 21.05 Le monde est à toi22.40 Dans la brume

14.55 Paranormal Activity : The Marked Ones

17.55 L'empire des loups19.35 Hold-Up ! 20.50 Rollerball22.25 Ballistic

14.30 The Town20.15 Par ici les sorties20.35 Hollywood Live20.50 Stalingrad22.55 The Canyons

14.05 Horizons 15.00 Garonne, Gironde,

Dordogne16.00 Sénégal, le sage

de l'Afrique

18.35 Arte reportage20.05 28 minutes samedi20.50 Un jour en Espagne22.25 L'Europe à la recon-

quête de la biodiversité

13.00 Monk 16.15 Monk 18.00 Mentalist 17.40 Cold Case 18.35 Les mystères de l'amour 19.40 Les mystères de l'amour 21.00 Columbo 22.55 90' Enquêtes

14.00 Championnat du monde2019

16.00 Masters 1000 de Madrid2019

18.00 Masters 1000 de Madrid2019

21.00 Masters 1000 de Madrid2019

23.00 Championnat FIA Formule E 2018/2019

Programme

té lév is ion

Sélection

TERRIBLE JEU...MAIS DRÔLE

Un très bon filmculte. L'histoireest très belle,etsurtout très origi-nale, et RobinWilliams est trèsconvaincant. Bon-nie Hunt estagréable et lesenfants Judy etPeter incarné parKirsten Dunst etBradley Piercesont sympa-thiques, ondécouvre avecamusement lajeune KirstenDunst qui a main-tenant biengrandi. Tous lesautres acteurssont très correctset les animauxsont convenables,et dans l’en-semble bien faits,sauf pour certainsqui font un peutrop animatro-niques... Lesimages sont parcontre convain-cantes et les effetsspéciaux sontassez bien réalisésmême si on voitqu'ils ont été faitsdans les années1990. Les décorssont satisfaisantset la petite villede Brantford estappréciable. Lestenues des per-sonnages sontconvaincantes etchaque objet etéquipement esttrès convenable,le plateau de«Jumanji» estbien conçu. Lamaison des Par-rish est belle etl'ambiance esttrès plaisante. Lesmusiques sontbien composées etil y a des petitsmoments drôlesqui sont cool ! Lefinal est surpre-nant et il y a unpeu d’émotion,l’aventure estvraiment trèsentraînante ! Unfilm donc trèsréussi avec unehistoire absolu-ment très bientrouvée et despersonnages atta-chants dans unterrible jeu quinous emporterapidement !

C H RO N I Kp a r H e r b é

La NR 6472 - Samedi 1er juin 2019

14

Ciné Premier - 20.50StalingradFilm de guerre avec Piotr Fyodorov

,De nos jours, alors que le Japon est frappépar un violent tsunami, les secours affluentdu monde entier. Parmi eux, Sergeï, un secou-riste russe, tente de réconforter une jeuneallemande, coincée sous les décombres. Il luiraconte alors l'histoire de ses cinq pères etde la bataille de Stalingrad. Pendant l'Au-tomne 1942, les forces russes préparent laville au siège qui va bientôt être imposé parl'armée allemande.

,A Boston, Doug MacRay fait partie d'un redou-table gang de braqueurs qui sévit depuis long-temps. Lors de leur dernier casse, ils prennent enotage Claire Keesey, la directrice de la banque,avant de la relâcher. L'inspecteur Adam Frawley,du FBI, mène l'enquête.

,Jonathan Cross est l'une des plus grandes stars durollerball, sport d'une extrême violence où les joueurstentent, en rollers ou à moto, de mettre la main surune balle de métal.

Ciné Frisson - 20.50RollerballFilm d'action avec Chris Klein

Ciné Premier - 14.30The TownFilm policier avec Ben Affleck

Page 13: NR · tale que revêt cette Région mili-taire sensible, saluant les efforts la-borieux et persévérant, et le rôle efficace de nos unités déployées le long de la bande frontalière

santéLa NR 6472 – Samedi 1er juin 2019

15

«80% des complications affectant l'ap-pareil génito-urinaire masculin chez l'en-fant sont dues à leur circoncision à unâge précoce, l'organe génital masculin del'enfant n'étant pas encore bien déve-loppé», a indiqué le Dr Djdjeli dans un en-tretien à l'APS, qualifiant «d'inconscients»les parents qui optent pour la circonci-sion de leurs enfants durant leurs pre-mières semaines, voire premiers mois denaissance, et ce en raison du risque decomplications que ces derniers encou-rent une fois adulte. Le spécialiste a misen garde contre les circoncisions col-

lectives, organisées par certaines asso-ciations et mêmes des bienfaiteurs àl'occasion du mois de Ramadhan, no-tamment au 27 jour, Leïlat el Qadr (nuitdu destin), vu les conséquences qui peu-vent s'avérer très graves, arguant qu'ende telles situations le médecin peut man-quer de concentration et subir une cer-taine pression due au nombre impor-tants d'enfants à circoncire en une seulejournée.Il a appelé, dans ce sens, les parents «àeffectuer cette opération au sein desEtablissements hospitaliers publics ouprivés, dotés en moyens humains et ma-

tériels nécessaires en cas d'urgence».Après avoir tiré la sonnette d'alarmeconcernant l'utilisation du bistouri élec-trique lors de cette opération qui laissesouvent des lésions ou des cicatriceschez l'enfant, Dr Djdjeli a insisté sur l'im-portance «d'effectuer des analyses mé-dicales préalables à l'enfant pour dé-pister d'éventuelles maladies pouvantcauser une hémorragie».

La circoncision des enfants «interdite»en dehors du milieu hospitalier

Pour sa part, la présidente de l'associa-tion des hémophiles, Latifa Lamhene a

souligné l'impératif de «sensibiliser lasociété aux conditions de la circonci-sion durant le mois sacré, à travers lesprêches et discours religieux et via lesmédias», déplorant le fait que «des cas dedécès soient enregistrés lors de cettechirurgie, en raison de certaines pra-tiques obsolètes».«En dépit des recommandations du mi-nistère de la Santé appelant à effectuerles circoncisions tout au long du moissacré et dans les établissements hospi-taliers public et privé par un chirurgien,certaines pratiques sociales tradition-nelles ne respectent toujours pas cesrecommandations», a-t-elle dit.Dans ce contexte, elle a précisé que la so-ciété algérienne préfère souvent la cir-concision des enfants la veille de LeilatEl Kadr (nuit du destin) de ce mois sacré,ce qui provoque, a-t-elle souligné, «unesurcharge dans les établissements hos-pitaliers public et privé et cause des ac-cidents».La même responsable a appelé les fa-milles et les associations à respecter lesrecommandations du ministère de laSanté qui insiste sur la nécessité d'ef-fectuer cette opération par «des chirur-giens et dans les établissements hospi-taliers public et privé».Après avoir mis en garde contre le dan-ger d'effectuer cette opération avantl'âge de deux ans, elle a indiqué que 6 en-fants/10 qui subissent cette opérationavant cet âge se voient circonscrire unedeuxième fois.

La circoncision des enfants à un âge précoce risque de générerdes complications de santé à l'âge adulte

,La circoncision précocedes enfants lesexposeraient, à l'âgeadulte, aux risques decomplications de santé,affectant notammentl'appareil génito-urinaire, aaffirmé le chef de servicede chirurgie pédiatriquede l'Etablissementhospitalier spécialisé (EHS)Hassan-Badi d'El Harrach àAlger, Dr NacereddineDjidjeli.

Jeune homme de 21 ans, handicapé, non-voyant et sourd-muet demande à toute âme

charitable de l’aider pour fair une fibroscopie oeso-gastro-

duodénale en urgence «Allah vous le rendra»

Tél.  : 07 96 62 85 91

Âgée de 50 ans, sans ressources, je présente une insuffisance rénalechronique, demande à tout âme charitable une aide financière

pour une transplantation rénale en urgence. Tél. : 07 73 37 86 09

Carré de la solidaritéAgé de 35 ans, Djemoui Faïzi, originaire de Oued Souf, est atteint de la maladie de Klippel-Trenaunay, avec des malformations vasculaires extensives de la cuisse. Son cas a été héritépar embolisation directe sans aucun résultat. Son état nécessite une prise en charge àl’étranger pour une chirurgie par radiographie. Selon l’avis d’un professeur (Lotfi Hacein-Bey), la maladie (congénitale) n’est pas rapidement évolutive, mais nécessite un suivi à vie,car de nouvelles malformations vasculaires peuvent apparaître par ailleurs. Le professeuraffirme que si le malade peut être envoyé en France pour traitement, il recommande uncentre qui a une très grande expérience des malformations vasculaires et surtout deschirurgiens de qualité : Lariboisière. Le malade lance un SOS aux âmes charitables pour l’aider.

Pour tout contact : 0666 778 699 / 0558 980 393Il est aussi joignable sur facebook : Djoumi-Faïzi

Association «El Bachir» demandeà toute âme charitable descouches pour adultes, toutestailles confondues.

Tél. : 0553.16.83.58

SOS

La famille GHAZLI habitant au 24, rue MohamedBerrikia Bab El Oued (Alger), lance un avis derecherche de son fils GHAZLI Adel Adlane né le 18avril 1994 qui a quitté le domicile familial pour sediriger vers Annaba le 22 novembre 2018 avec sesamis. Son entourage le plus proche présume queAdlane a embarqué en tant que harraga à destination de l’Europe (Espagne). Jusqu’à ce jour, Adlane est toujours porté disparu.

Pour toute information,N° de Tél. : 07 76 31 01 92

Avis de recherche

Page 14: NR · tale que revêt cette Région mili-taire sensible, saluant les efforts la-borieux et persévérant, et le rôle efficace de nos unités déployées le long de la bande frontalière

environnementLa NR 6472 – Samedi 1er juin 2019

16

De nombreuses études se sont focali-sées sur l’empreinte carbone de l’ali-mentation, du transport, du bâtiment,de l’énergie ou des nouvelles technolo-gies. Mais bien peu se sont jusqu'icipenchées sur le secteur pharmaceu-tique. Et pour cause : alors que le mar-ché du médicament compte plus de200 acteurs, seulement 15 entreprisesont publié leurs émissions de CO2 de-puis 2012.Lotfi Belkhir, professeur à l'universitéde McMaster au Canada, a quandmême essayé de relever le défi dansune étude publiée dans la revue Jour-nal of Cleaner Production le 20 marsdernier. L'échantillon des 15 entreprisesn'étant évidemment pas représentatifpuisqu'il s'agit principalement des plusgrosses sociétés, le chercheur ad'abord calculé un indice d'intensitécarbone mesurant les émissions deCO2 par million de dollars de revenugénéré pour l'année 2015. On aboutit à48,55 tonnes équivalent CO2 (eCO2)par million de dollars (M$), soit 55% deplus que pour l'industrie automobile(31,4 tonnes). En extrapolant à tout le

marché pharmaceutique, les émissionstotales s'élèvent à 52 millions de tonneseCO2, comparé à 46,4 millions pourl'automobile sur la même année. «Alorsqu'elle pèse 28% de moins dans l'éco-nomie, la pharmacie est 13% plus pol-luante que l'automobile», met en avantLotfi Belkhir.

Laboratoires pharmaceutiques :les bons et les mauvais élèves

Difficile cependant de mettre tous lesacteurs dans le même panier. Cettetriste statistique cache en effetd'énormes disparités. Avec 77,3 tonneseCO2/M$, le laboratoire américain EliLilly est ainsi 5,5 plus polluant que leSuisse Roche (14 tonnes eCO2/M$). Demême, Procter & Gamble émet cinqfois plus de CO2 que son concurrentJohnson & Johnson, qui pèse pourtantle même chiffre d'affaires et possèdeune gamme de produits similaires.«Pour se conformer aux limites fixéespar les accords de Paris (+1,5°C parrapport au niveau pré-industriel), ilfaudrait que les acteurs du secteurbaissent leurs émissions de 59% d'ici

2025», fait valoir Lotfi Belkhir. Rien d'im-possible, puisque Roche a par exempleaugmenté ses revenus de 27,2% entre2012 et 2015 tout en réduisant ses émis-sions de 18,7%. Le laboratoire améri-cain Amgen remplit lui aussi déjà lesobjectifs.Mais pourquoi ces entreprises sont-elles aussi polluantes ? «Bonne ques-tion», note Lotfi Belkhir que nous avonsinterrogé sur ce point. «Malheureuse-ment les sociétés entretiennent unegrande opacité sur leurs émissions etmême celles qui publient un rapportannuel environnemental ne donnentaucun détail », regrette le chercheur. Onsait cependant que l'industrie chi-mique, sous laquelle est regroupée lapharmacie, est le deuxième contribu-teur mondial aux émissions indus-trielles de gaz à effet de serre. LotfiBelkhir explique d'ailleurs qu'il a dûexclure Bayer, pourtant l'un des lea-ders mondiaux du médicament, car cedernier amalgame les émissions issuesde sa division pharma avec celles deses divisions chimie et agriculture, bienplus émettrices de CO2. «Généralement

moins exposées médiatiquement queles énergéticiens ou le secteur minier,peut-être ont-elles tout simplement faitmoins d'effort sur ce sujet », suggère lechercheur.

Pluies acides, pollution atmosphériqueet contamination des fleuves

En 2016, une précédente étude avaitcalculé la pollution générée par le ser-vice de santé américain et montré quece dernier était à l'origine de 12% despluies acides, 10% des émissions degaz à effet de serre, 9% de la pollutionatmosphérique et 1% des gaz destruc-teurs de la couche d'ozone. La pollutiongénérée par le secteur pharmaceutiqueva d'ailleurs bien au-delà des émissionsde CO2. Une étude portant sur lesfleuves de 72 pays vient de montrerque 65% des sites étudiés contenaientdes antibiotiques avec des concentra-tions allant jusqu'à 300 fois le seuil ac-ceptable. Les industriels ne sont ce-pendant pas les premiers en cause, lesmaillons faibles se situant ici au niveaudes hôpitaux et des stations de traite-ment des eaux.

Les entreprises pharmaceutiques émettentplus de CO2 que le secteur automobile,Le secteur du médicament génère 52 millions de tonnes de CO2 par an, selon une nouvelle étude,soit l'équivalent d'un pays comme la Suisse ou le Danemark. Les grandes entreprises du secteurpharmaceutique sont ainsi bien moins vertueuses que celles d'autres activités pesant pourtantplus lourd dans l'économie. Certaines sont cependant bien meilleures élèves que d'autres.

Page 15: NR · tale que revêt cette Région mili-taire sensible, saluant les efforts la-borieux et persévérant, et le rôle efficace de nos unités déployées le long de la bande frontalière

,Les dirigeants d'Empoli, club qui vientd'être relégué en Serie B italienne, ont ré-clamé une somme de 10 millions d'eurospour laisser partir leur international algé-rien Ismaël Bennacer, convoité par Naples,

a rapporté La Gazzetta dello Sport dansson édition de mercredi. Selon cette source,Naples, vice-champion d'Italie, s'activepour recruter Bennacer, expliquant queles dirigeants napolitains visent deux

joueurs d’Empoli dont l’international al-gérien de 21 ans qui est considéré commeune «priorité» pour l’entraîneur Carlo An-celotti. A cet effet, le journal italien a révéléque le montant du transfert du joueur al-gérien pourrait s'élever à 10 millions d’eu-ros réclamé par Empoli, un montant queNaples, qui cherche à dégraisser son effec-tif pléthorique, souhaite négocier en pro-posant divers bonus selon le rendement dujoueur. D'après La Gazzetta dello Sport, ladirection napolitaine semble déterminée àconclure la transaction rapidement dans cedossier où la concurrence s’annonce assezrude (AS Rome, Dortmund).

L'international algérien, rappelle-t-on, avaitété élu meilleur joueur d’Empoli de la sai-son.Ancien joueur d'Arsenal, Bennacer a été ré-compensé de ses efforts tout au long de lasaison, devant le buteur Caputo (auteur de15 buts) et le jeune Ivoirien Hamed Traoré(19 ans), qui va partir en fin de saison à laFiorentina. Bennacer avait pris part aumatch de la sélection algérienne contre laGambie (1-1) le 22 mars dernier au stadeMustapha-Tchaker de Blida pour le comptede la sixième et dernière journée des élimi-natoires de la Coupe d'Afrique des nations2019.

Il s'agit du 12e titre de champion pour le GSP,dont le 7e consécutif et deux sous la bannièrede l'ex-MC Alger (1998 et 1999).Dans une finale mettant aux prises les deuxmeilleures équipes de la Nationale 1, les Pé-trolières ont plié le match en première mi-temps, en s’appuyant sur une solide défenseet l’adresse à langue distance avec 10 tirs àtrois points réussis.Après un premier quart-temps conclu avec 6points d’avance (21-15), le Cinq du GSP a ac-centué son avance à 17 points (25-27) avantla mi-temps.Au retour des vestiaires, les Marines onttenté de revenir au score en réussissant unebelle série offensive, mais l’expérience et lafraicheur physique des joueuses du GSP, ontpermis au septuple détenteur du trophée depréserver son avance au tableau d’affichageet conclure le match avec un écart de 15points (74-59).L’entraineur du GS Pétroliers, Hakim Med-dour, s’est réjoui de ce nouveau titre décro-ché «haut la main» par ses joueuses qui pré-servent leur invincibilité depuis deux sai-sons. «Le mérite revient aux joueuses qui

ont fait un match parfait. Nous avons bien dé-buté le match en prenant rapidement l’avan-tage grâce notamment à notre adresse auxtirs à trois points. En deuxième mi-tempsnous avons géré notre avance avec beau-coup d’expérience», a déclaré Meddour àl’APS. «Maintenant, nous allons profiter decette consécration avant de se remettre dansle bain pour la finale de coupe prévue dansquatre jours», a-t-il ajouté.De son côté, l’entraineur de Hussein-Dey Ma-rines, Mokrane Benabes, a estimé que sonéquipe est passée à côté de cette finale no-tamment en première mi-temps durant la-quelle le GSP a pris le large au tableau d’affi-chage.«Notre objectif en début de saison était d’ar-river en finale du Championnat. Dieu mercinous sommes en finale des deux compéti-

tions nationales (coupe et championnat),malgré toutes les contraintes et un calen-drier infernal en fin saison «, a-t-il souligné.Les deux finalistes se retrouveront dimanche

prochain en finale de la Coupe d'Algérie del'édition «2018-2019» programmée à la Cou-pole de l'OCO, Mohamed Boudiaf.

R. S.

,La direction de la JS Saoura s’est déclaréjeudi «étonnée» du choix et des invitationsadressées par l’Union arabe de football(UAFA) aux MC Alger et CS Constantine pourprendre part à la Coupe arabe, alors qu'ils ontterminé le championnat de Ligue 1 derrièrela JSS. «L’invitation adressée à ces deux clubspour participer à cette compétition est uneaberration», a résumé à l’APS le président duconseil d’administration du club de la Saoura,Mamoun Hamlili, en réaction à ce choix del'UAFA. «Notre quatrième position au classe-ment général du championnat n’a pas joué ennotre faveur et nous nous demandons quefait la FAF pour valoriser les équipes méri-tantes», poursuit le premier responsable dela JS Saoura qui veut que les clubs de laLigue 1 Mobilis «soient traités sur le même

pied d'égalité et que la chance soit donnée àchacun d’entre eux pour qu’ils puissent évo-luer dans pareille compétition arabe».Même son de cloche chez les fans du club dusud, dont le président du comité de suppor-ters s’est dit «surpris» par cette invitation.«C’est une surprise pour nous que deséquipes ayant terminé le championnat natio-nal aux sixième et septième places soientinvitées à cette compétition et pas nous», aregretté Mohamed Baglab.Ces réactions des dirigeants de la JS Saourafont suite à l’annonce mercredi par la Fédé-ration algérienne de football (FAF) sur sonsite internet que l’UAFA lui a adressé un cour-rier invitant les formations du CSC et duMCA à prendre part à la Coupe arabe desclubs 2019/2020.

Basket-ball (dames)

sportLa NR 6472 – Samedi 1er Juin 2019

22

Les Pétrolières ont plié le match en première mi-temps. (Photo > D. R.)

,Les basketteuses duGS Pétroliers ontdécroché pour la 7e

année consécutive letitre de championd’Algérie de ladiscipline, endominant Husseïn-DeyMarines sur le scorede 74 à 59 (mi-temps :45-27) mercredi soir àla Coupole de l'OCO,Mohamed Boudiaf(Alger).

Septième titre consécutif pour le GS Pétroliers

Coupe arabe

La JSS «étonnée» du choix de l’UAFA

Empoli

Dix millions d'euros pour libérer Bennacer

,Le GS Pétroliers a remporté la 53e éditionde la Coupe d'Algérie de volley-ball (mes-sieurs) en battant l'OMK El-Milia (3-0) en fi-nale disputée, dans la nuit de jeudi à vendredià la salle omnisports du complexe olym-pique Mustapha-Tchaker (Blida). Les setsde la rencontre ont été comme suit : (25-15,

25-23, 25-20). C'est le 13e trophée dont le se-cond consécutif, pour le GSP qui a remportésa 1re coupe en 1984, sous l'ancienne appel-lation (MC Alger). En revanche, l'OMK perdsa 2e finale après celle de 2017 devant leNRBB Arreridj.

Coupe d’Algérie de volley-ball

Le GSP remporte le trophée

Roland-Garros : l'Algérien Belazri désigné commejuge de ligne

L'arbitre international algérien Nassim Belazri, titulaire d’un Bronze Badge, a été dé-signé pour officier des matchs de Roland-Garros qui se déroule à Paris comme jugede ligne. Une désignation qui n'est pas une première pour le natif de Béjaïa qui a par-ticipé auparavant à plusieurs tournois d’envergure internationale et notamment lestournois du Grand Chelem comme Roland-Garros, Wimbledon et l’Open d’Australieoù il a eu l’occasion d’officier en tant que juge de ligne la finale 2019 qui a opposé leSerbe Novak Djokovic à l'Espagnol Rafael Nadal.Aussi, il est retenu en tant qu’arbitre à Wimbledon (Londres - Juillet 2019) et aux 12esJeux africains qui se tiendront au Maroc du 23 août au 3 septembre prochains.

Page 16: NR · tale que revêt cette Région mili-taire sensible, saluant les efforts la-borieux et persévérant, et le rôle efficace de nos unités déployées le long de la bande frontalière

La saison qui se retire escortée parun vacarme est synonyme d’unepériode qu’il va falloir très vite ou-bliée, et surtout ne pas utilisercomme référence. Des bégaiementsapparaissent lorsqu’il est questionde parler vérités sur des faits quiauraient été à l’origine de matchstruqués ou d’une négociation ratée.Le professionnalisme partenairede la sagesse ne doit pas être dé-tourné de ses principes. D’où laformation s’impose pour quelquesprésidents de clubs qui rejettenttoute vérité lorsque celle-ci défonceles portes d’un système qui ac-compagne malheureusement lafonction d’une mécanique footbal-listique rodée qui ne produit rien sice n’est comment l’utiliser pourdes intérêts précis. Beaucoup nesavent pas encore s’exprimer cequi explique pourquoi le footballest malade. Le désormais ex-directeur généralde l’USM Alger, Hakim Serrar, faisaitremarquer ce 28 mai 2019, sur leplateau de la chaîne TV El Heddaf,dans le cadre de l’émission 100%foot, «qu’aucune recommandationn’a sanctionné les travaux du der-nier symposium lorsqu’on est pré-sident d’une Fédération nationalede football, on est le bailleur defond…» Alors qu’il y a urgence pourla Fédération algérienne de foot-ball de changer le cap afin de réin-vestir les espaces de la gestion. Dé-cortiquer ces propos signifieraitqu’il y a urgence de redonner dusens aux assemblées générales or-dinaires et autres rencontres afinque l’instance centrale impose sonautorité pour pouvoir changer lespièces qui seraient les causes deces dérapages. Ces réactions vi-sent tout simplement à alerter laFAF qui est indépendante dans sesactions sur l’urgence d’intervenirde remettre à zéro son compteurafin d’échapper au climat qui nefait qu’assombrir ce sport... L’ex-in-ternational Ali Bencheikh a, quantà lui, mis en garde les gestionnairesdes instances nationales de footballsur la dégradation de l’état deslieux de ce football... «Aucun clubne forme. Notre football est déchi-queté, il ne pèse plus rien, il ne pè-sera plus rien tant que les hautesautorités de ce pays n’intervien-nent pas pour le sauver». Il s’estinterrogé sur les sommes farami-

neuses qui circulent sans êtrecontrôlées «tout le monde le sait, ettout le monde se tait laissant ainsice sport s’enfoncer un peu plus. Ilest regrettable, dira-t-il, que desmilliards changent de camps avecune facilité déconcertante... Je croissavoir que des dispositions se-raient engagées prochainementpour contrôler l’ensemble desclubs, une excellente initiative, lajustice doit enquêter, ce footballest devenu un football de drogué,Chicha, de corruption. C’est extrê-mement grave ce qui se passe...»Il saluera les efforts de la JS Kaby-lie laquelle par ses initiatives no-tamment a opté pour une politiqued’intégrations de jeunes dansl’équipe, son travail de proximité auniveau des villages, tout cela ren-force le groupe et rassure quant àl’avancement de son projet sportif.Après avoir joué durant prés 8 an-nées pour son maintien, et ce,grâce à sa composante composéed’anciens joueurs internationauxdu club, ce qui rassure égalementles supporters des deux sexes quiretrouvent les gradins... Un exer-cice ainsi respecté ne peut qu’évi-ter à son équipe tous essouffle-ments prématurés. La saison quivient de plier bagage ne peut allerplus loin que Dely Ibrahim. Avecune enveloppe de 80 milliards decentimes un club algérois n’a rienpu réaliser. Il a raté tous ses ob-jectifs. A quoi ont-ils servi ? KamelDamardji vice-président de l’O

Médéa qui s’exprimait après la re-légation de son club, qualifie lefootball algérien de «foot de lahonte». Il accuse les «responsablesdu football d’être tous des cor-rompus» et déclare assumer sespropos, et d’ajouter que «la LFPn’est pas, et ne peut être officielle.C’est un président de club qui lapréside, c’est du jamais vue, toustravaillent pour leur club, nous dis-posons de preuves sur ce que j’an-nonce. J’invite les hautes autoritésdu pays à se pencher sur le dossierde cette FAF qui, elle aussi, estconcernée par le gaspillage finan-cier, et d’ajouter nous savons quel’entraîneur du PAC a tout à fait deconnivence avec Zetchi pour fairetomber l’OM». De quoi sera faite lasaison qui démarrera le 9 août pro-chain ? Bencheikh reviendra surqu’il considère comme un cham-pionnat faussé depuis 25 ans. Pourl’ex-DG de l’USMA, Serrar «il fautrevoir la composante de l’AG de laFAF. Il y a des gents avec qui tu nepeux malheureusement pas aspi-rer au changement de ce football...Pour l’anecdote, j’avais établi uneliste d’arbitres que j’ai adressés àla commission centrale d’arbitragepour qu’elle ne les programme paslors des rencontre de l’USMA, jedois protéger mon club». Lors de la rencontre USMA - MCO,dira-t-il, «je me suis enfermé aprèsla rencontre durant 2h30 dans lestoilettes, à mon âge 58 ans, et cela,pour la deuxième fois. La première

c’était contre le PAC, et cette foisavec le MCO. Une seule personneétait à mes côtés... et ce par rapportau résultat sportif, et ce sont lesservices de sécurité qui m’ont faitsortir et accompagné jusqu’à monvéhicule. Mais avant cela, le se-crétaire général de la Ligue de foot-ball professionnel avait ramené letrophée aux vestiaires, sachant quel’USMA allait être championne, etj’ai pris le soin de lui faire remar-quer qu’il n’avait pas à le ramenertant qu’une équipe joue en ce mo-ment même aussi pour le mêmetitre face au NAHD. J’ai failli êtreagressé par quelques personnes...Je ne suis plus utile à l’USMA, jesuis démissionnaire. C’est un grandclub, un club historique. Il a eu degrands présidents, je ne vais mêmepas assister à la cérémonie de findu championnat. Je célèbre monquatrième titre en qualité de diri-geant. Avant de dire qu’au sein del’USMA, il n’y a plus personne auxcommandes. Le boss est absent,ses comptes bancaires bloqués,tous les sponsors sont désenga-gés, 5 mois de salaire de retard etle 6e est en cours, et on n’a pasd’argent. Je ne suis pas seul à gérer,je n’ai pas eu carte blanche».Evoquant enfin le matche CSC -USMA, Serrar dira que la rencontres’est déroulée correctement, enplus, l’USMA n’est pas concernéepar le conflit entre les deux prési-dents.

H. Hichem

sport La NR 6472 – Samedi 1er Juin 2019

23

Ligue 2 : AdamOudjani signe chezles pros du RC Lens

Le jeune milieu offensifAdam Oudjani (17 ans) s'estengagé, mercredi, pourtrois saisons avec son clubformateur le RC Lens, arapporté jeudi FranceFootball.Adam Oudjani est le petit-fils de l'ex-internationalalgérien Ahmed Oudjani,décédé en 1998, qui avaitréalisé l'essentiel de sacarrière au RC Lens et leneveu de Cherif Oudjani,auteur du but de la victoire(1-0) face au Nigeria enfinale qui permit à l'Algériede remporter sa premièreet unique Coupe d'Afriquedes nations en 1990.Présent au club depuis 8saisons, le joueur espèreconnaître de belles heuresdu côté du stade Felix-Bollaert en déclarant :«J’avais 11 ans quand jesuis arrivé à Lens. Jevoulais suivre les traces demon grand-père et de mononcle. Ils ont été desexemples pour moi et j’aitoujours voulu faire commeeux : aider à écrirel’histoire du club. Ils onttoujours été là pour moi.J’ai une pensée particulièrepour mon grand-père quinous a quittés», a rapportéle site officiel du RC Lens.

E ND E U X M O T S

Quotidien national d’information. Edité par laSarl SEDICOM au capital social de 100 000 DA.Rédaction - Direction -Administration : Maison de laPresse. 1, rue Bachir Attar, Place du 1er-Mai - Alger.Tél. : 021 67.10.44/67.10.46 Fax : 021 67.10.75.Compte bancaire : CPA 103 40008971.1 . 114, rue Hassiba-BenBouali, agence Les Halles.Membres fondateurs :Gérant, directeur de la publication:Abdelwahab Djakoune. Rédacteur en chef :Radia ZerroukiDirecteur commercial :Ouahid Kouba. Composition PAO La NouvelleRépublique Impression Alger :SIMPRAL.Oran : SIO. Constantine : SIE.Diffusion centre : SEDICOM.Ouest : SPDO. Est : El Khabar. Sud :Trag diffusion Publicité : LaNouvelle République, Maison dela Presse. Tél. : 021 67.10.72. Fax : 02167.10.75. E-mail :[email protected]/E-mailpub : [email protected] -ANEP Spa : 1, avenue Pasteur, Alger.Tél. : 021 73.76.78 - 021 73.71.28. Fax: 021 73.95.59 - 021 73.99.19.Conception : Studio Baylaucq,Paris, France. Tél. : +331 44.90.80.40Les manuscrits, photographies outout autre document adressés à larédaction ne peuvent faire l’objetd’une quelconque réclamation.

Ligue 1

La

LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE

-NR

,Rien n’est jamaistrop tard, lorsquel’envie deréinventer lagestion du footballprofessionnel existechez l’instancenationale et chezquelques présidentsde clubs.

Les Usmistes fêtant leur 8e titre de champion. (Photo > D. R.)

Quelques vérités sur la saisonfootballistique 2018-2019

Page 17: NR · tale que revêt cette Région mili-taire sensible, saluant les efforts la-borieux et persévérant, et le rôle efficace de nos unités déployées le long de la bande frontalière

L'attaquant de Montpellier Andy Delort nefait pas partie du groupe alors que IslamSlimani est repêché après une saison catas-trophique en Turquie. Quelques expertsgrincent des dents et s’interrogent sur lanon convocation des joueurs locaux, àl’image de Naidji du PAC.Pour cette composition, les professionnelsdéplorent le manque d’attaquant... Mais celareste le choix de Belmadi. Ses joueurs seretrouveront juste après les fêtes de l’Aïd auCentre technique national de Sidi Moussapour le premier footing, avant de s’envolerpour Doha le 8 juin au Qatar, où ils dispute-ront deux matchs amicaux : le 11 juin face auBurundi et le 16 juin face au Mali. La délégation algérienne rejoindra le Caire(Egypte) le 18 juin pour être, non pas à côtéde la CAN, mais déjà dans la CAN-2019. «Lesreprésentants algériens ne devront pas dé-cevoir, mais devront tenir compte de l’impor-tance de cette nouvelle participation à laCAN-2019. Ils tiendront compte que d’uneseule chose : faire honneur à l’emblème na-tional». Ainsi est résumée la participation desVerts par l’ancien arbitre international Mo-hamed Hansal. Maintenant que la liste est connue de tous,à chacun son commentaire, mais d’une ma-nière générale, tous saluent ce choix. On ytrouve les Mahrez, Brahimi, Feghouli ou en-core M’Bolhi y compris Adlène Guedioura.Quelques touches de regrets apparaissentdans leurs propos, en l’occurrence l’absencede quelques joueurs, comme Faouzi Ghou-lem, Bentaleb ou encore Taider. Mais cela neregarde que Belmadi, lui qui repêche Sli-mani, façon de lui manifester la reconnais-sance du pays pour ses participations ac-tives aux dernières compétitions africaines.Un buteur, le meilleur encore en activité quia, à son compteur, 26 buts en 59 sélections.Sur 15 rencontres de championnat jouées,son dernier but remonte au 1er septembre2018. Il y a dans cette formation un certain Bou-nedjah qui est très attendu avec tout justeses 27 ans. Il cavale toujours avec dans sonregistre 39 buts en 22 matchs avec son clubAl-Sadd club du championnat qatari. Il seraévidemment très attendu en Egypte toutcomme les cadres habituels tels que Mahrez,Brahimi, Feghouli ou encore M’Bolhi y com-pris Adlène Guedioura pour faire l’essen-tiel. Enfin, pour rappel, l’Algérie est placéedans le groupe C en compagnie du Sénégal,

du Kenya et de la Tanzanie. Les Verts enta-meront la compétition le 23 juin face auKenya, avant d’affronter le Sénégal le 27 juin,puis la Tanzanie le 1er juillet.

Nacer Guedioura : «Belmadi n’est pas un profane»

Par ailleurs, nous avons regroupé des im-pressions sur le choix du sélectionneur Be-lamdi. Chacun a son avis comme celui del’ancien joueur international Nacer Gue-dioura «Belmadi n’est pas un profane.L’équipe qu’il aligne sur papier semble êtrela meilleure, elle dégage même une enviede dire dés maintenant : oui, la couped’Afrique est jouable. Ce sont des joueursque nous connaissons, même si nous ne leschoyons pas, mais amplement médiatiséspour en douter un seul instant». Pour Ali Fergani, l’ex-joueur international, legroupe est équilibré. Belmadi a tenu comptede plusieurs paramètres, d’abord desjoueurs qui sont habitués à évoluer en-semble. «Ils se connaissent, c’est très im-portant. Il a aussi tenu compte de leurs der-nières prestations lors de leurs derniersmatchs. Je pense que le fait de repositionnerM’bolhi est une excellente chose, retenirGuedioura qui peut donner en milieu toutcomme Slimani en attaque, mai là je pensequ’il s’agit d’une récompense pour avoir étéde tout temps présent, non seulement, mais

également, c’est quelqu’un qui s’est tou-jours donné à fond. Nous regrettons l’ab-sence d’Andy Delort qui aurait pu aussi pro-duire un jeu propre et dont Belmadi auraitbesoin». Et sur le terrain ? «sur le terrain, mis a partle Sénégal, je pense que nous pouvons arri-ver au quart de finale et pourquoi pas endemi-finale. En football tout est possible.L’optimise est un bien contagieux, les joueurssauront répondre par d’excellents résul-tats».Zoubir Bachi, ancien joueur international adéclaré «c’est une formation dont sa compo-sante n’est étrangère pour personne. Je suisravi d’apprendre que des joueurs ayant déjàfait preuve d’engagement lors du dernierparcours des qualifications soient présents.Nous pouvons espérer d’excellents résul-tats. Maintenant Belmadi n’a pas convoquéNabil Bentaleb, tout comme Saphir Taïder etle jeune Andy Delort de Montpellier qui resteun joueur d’une grande valeur. C’est quel-qu’un qui voulait faire partie du voyage, il n’arien demandé, si ce n’est joué. Jouer pour lescouleurs nationales, rare ou nous trouvonsun joueur aussi engagé. Mais il a souhaitébonne chance aux Verts à travers soncompte Twitter. D’autres joueurs ne seront pas du voyage, enl’occurrence Faouzi Ghoulam et RachidGhezzal. A Belmadi de nous faire rêver par

son optimisme que je partage d’ailleurs et jesuis personnellement convaincu que nouspourrons faire un très long chemin».

H. Hichem

Liste des 23 joueurs : Gardiens de buts : M’bolhi (Al-Ittifaq/ArabieSaoudite), Doukha (Al-Raed/ Arabie Saou-dite), Oukidja (FC Metz/ France)Défenseurs : Atal (Nice/ France), MohamedFarés (SPAL/ Italie), Bensebaini (Rennes/France), Mandi (Bétis Séville/ Espagne), Ben-lameri (Al-Shabab/Arabie Saoudite), Hal-liche (Moreirense/Portugal), Zeffane(Rennes/France), Tahrat (RC Lens/ France)Milieux : Feghouli (Galatasaray/Turquie),Bennacer (Empoli/ Italie), Guedioura (Nottin-gham Forrest/ Angleterre), Abeid (Dijon/France), Boudaoui (Paradou AC), Belkebla(Brest/France)Attaquants : Bounedjah (Al-Sadd/ Qatar),Slimani (Fenerbahçe), Belaili (ES Tunis/Tu-nisie), Ounas (Naples/ Italie), Mahrez (Man-chester City/ Angleterre), Brahimi (FCPorto/Portugal).

A voirnRMC sport 1  : J'ai rencontré un monstre (Messi/Ro-naldo) à 20hn RMC sport 2  : Athlétisme - Meeting de Forbach2019 à 19h15

n Le retour de Slimani en a surpris plus d’un. (Photo > D. R.)

Ligue 2 Adam Oudjani signe chezles pros du RC Lens

EmpoliDix millions d'eurospour libérer Bennacer

en direct le match à suivre

sportLa NR 6472 – Samedi 1er Juin 2019

Coupe arabe La JSS «étonnée» duchoix de l'UAFA

football

La

LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE

­NR

Des joueurs, des espérances, un seul objectif ,Le sélectionneur del’Equipe nationale,Djamel Belmadi vientd'annoncer sa liste des 23joueurs algériensconvoqués pour la Couped'Afrique des nations quiaura lieu en Egypte (21juin-19 juillet).

CAN-2019