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LE JEUNE INDEPENDANT FAISANT FI DES INJONCTIONS DES INSTITUTIONS INTERNATIONALES Le Maroc défie encore une fois l’ONU Page 5 DES DéBATS à L’APN ET AU SéNAT DANS DES SALLES VIDES 30% des accidents causés par des jeunes de moins de 29 ans PAGE 3 L’ABSENTÉISME, LA TÂCHE PARLEMENTAIRE TROIS LOIS ORGANIQUES PASSÉES AU PEIGNE FIN PAR LA PLUS HAUTE INSTANCE JURIDIQUE Le Conseil constitutionnel clôt le débat Page 3 Elles ont en apparence entre 16 et 22 ans. Emmitouflées dans ce qui ressemble à un voile, des filles tendent, dans la journée, la main aux passants et aux automobilistes à l’arrêt, et le soir, elles s’offrent au premier venu à l’hôtel ou dans une maison où elles logent. A Maghnia, ce phénomène vient se greffer aux autres particularités de cette ville frontalière avec le Maroc réputée pour la contrebande. Page 5 A MAGHNIA, LE PHéNOMèNE SEMBLE PASSER INAPERçU CES «TRAVAILLEUSES»… VENUES D’AILLEURS !

LE JEUNE TROIS LOIS ORGANIQUES PASSÉES … · autres particularités de cette ville frontalière avec le Maroc réputée pour la contrebande. page 5 a Maghnia, le phénoMène seMble

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LE JEUNE

INDEPENDANTN° 5572 - MERCREDI 7 SEPTEMBRE 2016

www.jeune-independant.net [email protected]

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION FONDÉ LE 28 MARS 1990 – ISSN 1111-0115. PRIX : ALGÉRIE 10 DA, FRANCE 1 EURO

FAISANT FI DES INJONCTIONS DESINSTITUTIONS INTERNATIONALES

Le Maroc défie encore

une fois l’ONU Page 5

des débats à l’apn et au sénat dans des salles vides

30% des accidents causés par des jeunes de moins de 29 ans Page 2

Alors que les huitmillions d'élèvesalgériens ont

assuré leur rentréescolaire dans lestrois paliers, ils

étaient par contremoins d'un tiersdes 400 députés

et des 144sénateurs à

répondre présent àl'ouverture de lanouvelle session

parlementaire. Nosélus, grassementpayés par la rente

et lescontribuables etchoyés par le

système de retraitedont les pensions

sont gonfléesinjustement,affichent

publiquement etsans gêne leurdésintérêt despréoccupations

des citoyens et desaffaires de la

société. PAGE 3

L’ABSENTÉISME, LA TÂCHE PARLEMENTAIRE

TROIS LOIS ORGANIQUES PASSÉES AU PEIGNE FIN PAR LA PLUS HAUTE

INSTANCE JURIDIQUE

Le Conseil constitutionnelclôt le débatPage 3

elles ont en apparence entre 16 et 22 ans. emmitouflées dansce qui ressemble à un voile, des filles tendent, dans la journée,la main aux passants et aux automobilistes à l’arrêt, et le soir,

elles s’offrent au premier venu à l’hôtel ou dans une maison oùelles logent. a Maghnia, ce phénomène vient se greffer auxautres particularités de cette ville frontalière avec le Maroc

réputée pour la contrebande. page 5

a Maghnia, le phénoMène seMble passer inaperçu

Ces «travailleuses»… venues d’ailleurs !

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A LA UNE2

LE JEUNE INDÉPENDANT # 5572 DU MERCREDI 7 SEPTEMBRE 2016

Chaque année, ils sont plus de 4 000Algériens à être tués dans desaccidents routiers et des dizaines

de milliers à être blessés, dont certains res-tent handicapés à vie. Une situation quiclasse l’Algérie parmi les pays où estenregistré le plus grand nombre de vic-times. Ahmed Naït El-Hocine, qui s’expri-mait hier sur les ondes de la Chaîne III dela radio algérienne, a imputé plus de 30%des accidents routiers à des conducteursâgés de moins de 29 ans, parmi lesquels,souligne-t-il, 32% en sont eux-mêmes vic-times physiquement. Parmi les autrescauses de ces sinistres, il a évoqué les per-sonnes qui n’ont obtenu leur permis deconduire que très récemment. Bien que lesstatistiques au premier semestre de 2016font état d’une baisse de 18% des acci-dents de la route, cela n’a pas influé sur lenombre de décès qui reste, selon le res-ponsable, élevé. L’invité de la Chaîne III atenu à présenter une série de propositionspermettant, selon lui, d'influer quelque

peu sur cette hémorragie meurtrière. Enaccompagnement des autres mesures déjàopérationnelles, il a estimé indispensablede moderniser le système de contrôle et desurveillance du flux automobile par lebiais de l’installation de systèmes deradars fixes. Il a également proposé derevoir le montant des contraventions àinfliger aux automobilistes en infractionet, en amont, de renforcer la formation etde revoir les normes d’examen des candi-dats. Il a annoncé que sur les véhicules detransport de longue distance, il sera désor-mais imposé la présence de deux conduc-teurs. D'autre part, l’introduction du per-mis à points va mettre fin au système deretrait de ce document de conduite. M.Naït El-Hocine a souligné en outre lanécessité de corriger les normes concer-nant le recueil des données pouvantcontribuer à mettre sur pied une stratégiede prévention et de lutte contre les acci-dents de la route. Mais, a-t-il avoué, «lecentre ne dispose pas encore des moyens

humains et matériels nécessaires pourpouvoir mener à bien ses missions enmatière de communication, de formationet de contrôle» et aider à limiter le nombred’accidents enregistrés sans cesse sur toutle territoire, avec leur lot de victimes et defamilles endeuillées. Pour rappel, 36 personnes ont été tuées et 1 805 autres blessées dans 1 440 accidentsde la circulation survenus du 28 août au 3septembre au niveau national, selon unbilan de la Protection civile. La wilaya deMila déplore le bilan le plus lourd avec 6personnes décédées et 40 autres blesséessuite à 37 accidents de la route. Pour cequi est du facteur premier à l’origine detoutes les catastrophes routières, ilconvient de souligner le facteur humain,celui-ci étant à l’origine de plus de 90%des accidents, suivi très faiblement pardeux autres déterminants que sont l’état del’infrastructure routière et celui du véhicule.

Lynda Louifi

A TROIS semaines de la réunion informelle des quatorzepays membres de l’Opep à Alger, le ministre de l’Energie,Noureddine Boutarfa, a réitéré les objectifs de l’organisa-tion de parvenir à un consensus pour soutenir les prix dupétrole, en chute depuis 2014. «Un prix du pétrole inférieur à 50 dollars n'est pas accep-table et n'est favorable ni aux pays producteurs ni à l'éco-nomie mondiale dans son ensemble», a-t-il déclaré àDoha, lors d'une conférence de presse tenue conjointe-ment avec le ministre qatari de l'Energie et de l'industrie,Mohammed Saleh Al Sada, et le secrétaire général del'Opep, Muhammed Sanusi Barkindo. Boutarfa a expri-mé, à cette occasion, «sa satisfaction» de l’accord decoopération conclu avant-hier lundi entre les deux pre-miers producteurs mondiaux du pétrole, l'Arabie saouditeet la Russie, en vue de stabiliser le marché pétrolier, quipourrait passer par un gel des niveaux de production.Lors de sa visite à Doha, le ministre de l'Energie s’est

entretenu avec son homologue qatari, Mohammed SalehAl Sada, et le secrétaire général de l'Opep, MuhammedSanusi Barkindo. Cette réunion tripartite a été consacrée àl'analyse de la situation du marché pétrolier internationalet à la préparation de la réunion informelle de l'Opep pré-vue à Alger ce mois de septembre prochain en vue de par-

venir à des solutions consensuelles entre pays produc-teurs, qui permettraient de stabiliser le marché pétrolier àun niveau de prix acceptable. Boutarfa a eu également desentretiens bilatéraux avec le ministre qatari et le SG de l'Opep. Le ministre de l’Energie a effectué depuis vendredi der-nier une visite de travail en Iran et au Qatar, durant laquelle il aexaminé avec ses homologues iranien et qatari les rela-tions de coopération entre l'Algérie et ces deux pays dansle domaine de l'énergie. Cette visite de cinq jours inter-vient en prévision de la 15e réunion ministérielle duForum international de l'énergie (IEF15), ainsi que de laréunion informelle de l'Organisation des pays exporta-teurs de pétrole (Opep), prévues à Alger du 26 au 28 sep-tembre. La réunion de l'Opep va examiner, notamment, legel de la production pétrolière. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole doitensuite se réunir officiellement à Vienne en novembre. LaRussie, non membre de l’Organisation, devrait participerà cette réunion prévue dans la capitale autrichienne, pourrapprocher les points de vue sur le niveau de production. Pour rappel, de précédents efforts pour parvenir à un geldes niveaux de production ont échoué en avril, face au

refus de l'Iran, troisième producteur de l'Opep, de s'asso-cier à cette initiative destinée à soutenir les cours, alorsque Téhéran souhaite accroître ses exportations après lalevée des sanctions internationales à son encontre.Alexandre Novak, cité par les agences de presse, a déclarélundi que l'Iran devrait avoir le droit de retrouver sesniveaux de production antérieurs aux sanctions occiden-tales. Son homologue saoudien, Khalid al Falih, a jugé pour sapart que la production iranienne de pétrole avait déjàretrouvé ses niveaux. L’accord entre l’Arabie saoudite etla Russie, signé lundi dernier en Chine en marge du G20,pour assurer la stabilité du marché du pétrole, en serait lepremier depuis 15 ans, même si Moscou n'a ensuitejamais mis en œuvre son engagement sur une baisse de saproduction. L'effondrement des cours depuis 2014, en raison d'unexcédent de l'offre lié en partie au bond de la productionde pétrole de schiste aux Etats-Unis et à l’essoufflementde la croissance mondiale, affecte lourdement les budgetsdes pays producteurs, tels l’Algérie, le Venezuela ou leNigeria et même les deux plus gros producteurs mondiauxde l’or noir, à savoir l’Arabie saoudite et la Russie.

Z. M.

ACCIDENTS DE LA ROUTE

30% des accidents causés par des jeunes de moins de 29 ans

Les jeunes âgés de moins de 29 ans sont impliqués dans 30% des accidents de la circulationenregistrés au cours de ce premier semestre. C’est le constat fait hier par le DG du Centre national

de prévention et de sécurité routière, Ahmed Naït El-Hocine.

SUITE À DES VISITESINOPINÉES EFFECTUÉESPAR LE DG DU CENTRELe professeur chef deservice de Rhumatologieau CHU de Constantineremercié

DES VISITES inopinées effectuées lesquinze derniers jours ont eu raison duchef de service de Rhumatologie du CHUde Constantine, le professeur Boudersa aété remercié par le directeur général ducentre hospitalo-universitaire DrBenbadis au motif de dysfonctionnementau niveau du service et autres laisser-alleret trouble au sein du service dont desmésententes perpétuelles avec sesassistantes au nombre de trois, a laisséentendre hier le premier responsable dugrand centre hospitalier de l’Est.Rappelons que lors d’une de ses visitesl’année écoulée le ministre de la Santéavait prévu la fermeture pure et simple duservice mais en raison du manque deprise en charge des malades la décisionavait été reportée sine die. Suite à cettedécision, le premier responsable ducentre accompagné du doyen a parailleurs procédé à l’installation, soit hierd’un intérimaire, en la personne du DrBencharif, en attendant bien entendu quesoit tenu l’examen national devant« élire » le ou la remplaçante duprofesseur écartée, et auquel devrontvraisemblablement participer les troismaitre-assistantes.Ce procédé auquel a eu recours l’actueldirecteur général du centre hospitaliersemble avoir donné ses fruits. Plusieursmédecins et chef de services ont fait lesfrais de leur négligence et nombre d’entreeux ont été congédiés l’année dernièreessentiellement pour des motifsidentiques.Il est aussi utile de rappelé que leministre a procédé avant-hier aulancement à travers tout le territoire desopérations d »’inspection des centres desanté notamment les services et EHSspécialisé en gynécologie obstétrique etdes urgences. Pour se faire une équipecomposée de 42 cadres del’administration centrale du départementsanitaire et 139 inspecteurs de la santérelevant de la wilaya veillent au bondéroulement de cette opération.Le tapage médiatique ayant suivi lescandale largement médiatisé autour de lamaternité de Constantine plane toujours.

Amine B.

SOULIGNANT LES RETOMBÉES D’UN PÉTROLE BON MARCHÉ SUR L’ÉCONOMIE MONDIALE

Boutarfa : «Un baril inférieur à 50 dollars est inacceptable»

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A LA UNE

LE JEUNE INDÉPENDANT # 5572 DU MERCREDI 7 SEPTEMBRE 2016

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LE CONSEIL constitutionnel arendu ses avis dans le derniernuméro du JO (50) du 28 août2016 sur trois lois organiques, àsavoir le régime électoral, laHaute instance indépendante desurveillance des élections(HIISE), l’organisation et lefonctionnement de l’APN et duSénat ainsi que les relationsfonctionnelles entre leschambres du Parlement et legouvernement. Les trois lois organiques ainsipassées à la loupe et approuvéespar le Conseil constitutionnelsont donc, sur le plan du droit,inattaquables. Elles ne serontplus remises en cause par aucuneautre autorité. Le gouvernement Sellal n’adonc plus de temps à perdrepour se projeter, l’esprittranquille, vers les prochainesélections législatives de mars2017 et clore, pour ainsi dire, undébat orageux avec l’opposition.Les trois lois organiques vontdonc encadrer toutes lesélections futures. Toutes lesrevendications -et elles sontnombreuses-de l’oppositionpolitique ont été balayées d’unrevers de main par les sages duConseil constitutionnel qui n’ontpas estimé nécessaire de leur

donner une importance. LeConseil constitutionnel a donnéun avis motivé pour les trois loisorganiques d’importance, ce quilaisse croire que les remarques etautres suggestions faites par lespartis de l’opposition ne sont pasde nature à donner une plus-value à ces textes de loi.La création d’une instanceindépendante chargée del’organisation et du déroulementdes élections, une revendicationforte contenue dans laplateforme de l’opposition, n’apas été retenue. Cette proposition insistait plusparticulièrement sur la créationd’une instance indépendante del’Exécutif et dont l’ensemble desmembres, y compris sonprésident devraient être élus, etnon désignés. L’opposition voulait d’uneinstance à composante réduite,pour plus d’efficacité (10 à 11membres). S’agissant de l’avis numéro 3sur le contrôle de conformité dela loi organique relative à laHaute instance indépendante desurveillance des élections(HIISE), le Conseilconstitutionnel «considère quecette loi adoptée conformémentaux dispositions de l’article 141

de la Constitution est, en laforme, conforme à laConstitution». La Hautecommission de contrôle estcomposée de 410 membres, dontla moitié de ces membres serontdes magistrats proposés par leConseil supérieur de lamagistrature et l’autre moitié descompétences indépendantesissues de la société civile,représentant toutes les wilayas etla communauté nationale àl’étranger, ainsi que tous lesacteurs de la société civile. En ce qui concerne la loiorganique relative au régimeélectoral, l’opposition contestesurtout les fameux articles 73 et94 du projet de loi portantrégime électoral qui exige aumoins 4% des suffrages lors desprécédentes échéances pourl’admission du dossier decandidature aux électionslégislatives ou locales. Le Conseil constitutionnelconsidère qu’en la forme, cetteloi a été adoptée conformémentl’article 141 de la Constitution.Dans le fond, plusieurs articlesont été reformulés. Ainsi,l’alinéa 1er de l’article 15 etl’alinéa 1er de l’article 16 de laloi organique relatifs aux listesélectorales, partiellement

conformes à la Constitution,seront reformulés, est-ilmentionné dans le Journalofficiel. Selon l’avis du Conseilconstitutionnel, l’article 15 estreformulé ainsi : «Sous réservedes dispositions de l’article 194de la Constitution, les listesélectorales sont dressées etrévisées dans chaque communesous le contrôle d’unecommission administrativeélectorale composée ainsi qu’ilsuit ... «. L’article 16 stipule aussi que«sous réserve des dispositions del’article 194 de la Constitution,les listes électorales sontdressées et révisées dans chaquecirconscription diplomatique ouconsulaire sous le contrôle d’unecommission administrativeélectorale composée ainsi qu’ilsuit... «. Enfin, dans son avis numéro 4sur la loi organique fixantl’organisation et lefonctionnement de l’APN et duConseil de la nation, ainsi queles relations fonctionnelles entreles chambres du Parlement et leGouvernement à la Constitution,le Conseil constitutionnel arelevé que cette loi a été aadoptée conformément à l’article141 (alinéa 2) de la Constitution

et que par conséquent, elle estconforme à la Constitution. Dansle fond, le Conseilconstitutionnel a relevé quecertaines dispositions sontconformes ou partiellementconformes à la Constitution etsont ainsi reformulées. A titreindicatif, l’expression «a pourobjet» sera remplacée par«déterminée» dans l’article 1er.Le Conseil constitutionnel aégalement relevé que l’article 20est partiellement conforme à laConstitution et sera reformuléainsi : «Outre les conditionsprévues par les articles 136 et137 de la Constitution, toutprojet ou proposition de loi doitêtre accompagné d’un exposédes motifs et son dispositifrédigé en articles». Le Conseil constitutionnel arelevé en outre que l’alinéa 1erde l’article 38 est partiellementconforme à la Constitution etsera ainsi reformulé : «Laprocédure de vote sans débat estapplicable aux ordonnancessoumises à l’approbation dechaque Chambre par le Présidentde la République, en applicationdes dispositions de l’alinéa 1eret 2 de l’article 142 de laConstitution». Hocine Adryen

TROIS LOIS ORGANIQUES PASSÉES AU PEIGNE FIN PAR LA PLUS HAUTE INSTANCE JURIDIQUE

Le Conseil constitutionnel ferme la porteà l’opposition et clôt le débat

Alors que les huit millionsd’élèves algériens ont assuréleur rentrée scolaire dans lestrois paliers, ils étaient parcontre moins d’un tiers des400 «députés» et des 144

sénateurs à répondre présent àl’ouverture de la nouvellesession parlementaire.

N os élus, grassement payés par larente et les contribuables etchoyés par le système de retraite

dont les pensions sont gonflées injuste-ment, affichent publiquement et sans gêneleur désintérêt des préoccupations descitoyens et des affaires de la société. C’estencore la preuve médiatique et politiqueque ces «élus», pompeusement appelésdéputés, ne méritent aucun égard, aucunhonneur et aucun respect. On savait bien qu’il ne reste de leur man-dat-rente que quelques mois, mais de là àabandonner leurs missions et leurs fonc-tions, c’est carrément de la trahison et uncomportement de traîtrise et de félonie,qu’il faudra non seulement juger maissanctionner. D’ailleurs, durant toute cettedernière mandature, à partir de mai 2012,le phénomène de l’absentéisme a battu desrecords aussi bien à l’APN qu’au Conseilde la nation. Des sessions plénières vides,des projets de loi votés en l’absence duquorum, des hémicycles hantés et des cou-loirs des deux institutions quasimentdéserts toute l’année. De mémoire de jour-naliste, jamais mandature n’a été caricatu-rée, vilipendée et critiquée de la sorte àcause de cet absentéisme flagrant et outra-geusement «revendiqué» par certains. On

connaît un «député» qui n’a foulé les piedsde l’APN qu’une seule fois, alors qued’autres s’affichent uniquement lors decérémonies et autres protocoles, soit unedizaine de fois en cinq ans. Il existe mêmeune femme «député» qui refuse d’y allerdepuis ...juin 2012 ! Ce phénomène, dont les deux présidentsde nos deux Chambres, Bensalah et OuldKhélifa, minimisent la portée en brandis-sant la justification «farfelue» que celaexiste partout dans le monde et dans lesplus grandes démocraties, a pris une telleampleur politique qu’un chef d’un grandparti politique a failli aller vers ... unefeuille de présence des «députés» à l’occa-sion des sessions ou des débats sur des

avant-projets de loi. Il n’y a qu’à voir les images désolantes enplein mois du Ramadhan, lors de ses soi-rées ou dans d’autres circonstances, pourconstater l’absence incroyable des «élus».On a vu parfois des journées avec unnombre limité de présents, ne dépassantmême pas la dizaine. Un confrère étrangerqui enquête sur la fonction parlementaireet ses perspectives dans les pays du Sudétait «horrifié» par l’ampleur du désastreen Algérie. Selon son analyse, il ne peuts’agir que de mépris à l’endroit de sapropre société, d’une attitude de «désin-volture» face aux préoccupations descitoyens et de l’opinion publique et d’uncomportement qui relève de la psycholo-gie du «pied-noir», des «colons» et de ladictature. Démesure, peut-être de ce pointde vue, mais tellement alarmant et alar-miste qu’il interpelle déjà aussi bien lesdécideurs du pouvoir que les acteurs de lavie politique et sociale. Il fallait bienmettre le holà à ce «je-m’en-foutisme»parlementaire. C’est d’ailleurs, à cause de l’ampleur etdes dégâts collatéraux de cet absentéismeque le gouvernement a pondu un projet deloi, dont l’objectif premier est de limiter lephénomène, mais surtout à le rendremoins «voyant». C’est ainsi qu’il veut sanctionner le noma-disme partisan du député, tout en fermantles yeux sur son absence répétée, arguantqu’il s’agit d’une atteinte à la liberté d’unparlementaire, mandaté par le «peuple»,seul habilité à le «contrôler» ou à le sanc-tionner. Or, ce peuple n’a pas tous lesleviers législatifs en sa possession pourpouvoir frapper et «gommer» ces «élus»qui ont trahi le serment et la confiance. Onne peut rester qu’ébahis, interrogateurs et

inconsolables face à cet absentéisme, alorsque le gouvernement veut mettre le paquetlors de cette session unique, en présentantune vingtaine de projets de loi délicats etimportants et qui touchent directement leslibertés politiques et sociales du citoyen,ainsi que certains dispositifs relevant deses acquis antérieurs. Il est vrai qu’il exis-te quelque 80 députés de l’opposition quiont tenté de briser la mollesse de l’APN etont parfois réussi à secouer le cocotier,comme lors de l’adoption de la loi definances 2016. Mais cela suffit-il pour absoudre lesautres, les 200 du FLN et les dizainesd’autres appartenant au RND et autres par-tis lilliputiens ? Que reste-t-il d’argumentsquand des «députés» ne respectent nil’institution qui les «héberge» et leur vireun «pactole» et leur octroie une pension àvie, ni les pauvres électeurs qui ont votépour eux ou pour leur liste? C’est sansdoute l’accumulation de ses désolationsque la grande majorité des Algériens nevotent plus lors des législatives. Le tauxd’absentéisme aux dernières législatives abattu des records, certaines sources enhaut lieu avaient évoqué le mot «scanda-le» pour expliquer le phénomène. Il aurafallu «gonfler» les chiffres pour donner unpeu de crédibilité à la vie politique natio-nale. Et il en sera de même pour les pro-chaines élections prévues le 20 avril 2017,car l’absentéisme et l’incompétence denos «députés» vont accoucher de l’absen-téisme des électeurs et de leur désintérêt àla vie publique. Il en faudra encore desannées et des années pour que l’image demarque de la fonction parlementaire cheznous gagne quelques «grades» et uneéthique politique et publique.

H. Rabah

DES DÉBATS À L’APN ET AU SÉNAT DANS DES SALLES VIDES

L’absentéisme, la tâche parlementaire

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A LA UNE

LE JEUNE INDÉPENDANT # 5572 DU MERCREDI 7 SEPTEMBRE 2016

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PRODUCTION LAITIÈRE Fermeture de 5 laiterieset poursuites judiciairesà l’encontre de 71 unitésde production

LES ACTIONS de contrôle menéespar les services du ministère duCommerce ont donné lieu àl’établissement de 71 procès-verbauxde poursuites judiciaires à l’encontred’unités de production de laitpasteurisé, à la mise en demeure dedeux opérateurs et à la cessationd’activité de cinq laiteries pour desraison de non-conformité aux normes. Le bilan a été publié hier par leministère du Commerce. «Cesinfractions ont été constatées suite àune vaste opération de contrôle et desuivi des unités de production du laitpasteurisé en sachet d’un litre, lancéepar le ministère du Commerce dans lecadre de la mise en œuvre duprogramme d’action de l’année2016», précise le ministère dans uncommuniqué.Les actions de contrôle engagées surl’ensemble du territoire national sesont soldées, durant le premiersemestre 2016, par l’inspection de146 laiteries sur un nombre total de166 unités existantes. Cette opérationétait principalement orientée vers lavérification du respect des conditionsd’hygiène des locaux, deséquipements et du personnel, desconditions de stockage et de la chaînedu froid ainsi que de la conformité duproduit en question, a précisé leministère. Ainsi, en vue de s’assurer de laqualité intrinsèque de ces produits,des prélèvements d’échantillons, ennombre de 740, ont été effectués àdifférents niveaux de la production(matières premières, chaîne deproduction, produits finis et sortied’usine).En matière de contrôlebactériologique, 355 échantillons ontété prélevés pour la détermination dela qualité microbiologique, où il a étéconstaté un taux de non-conformité de13,52%. Quant aux aspectsphysicochimiques, sur 385échantillons prélevés 39 se sontavérés non conformes, soit un taux denon-conformité de 10,13%. Pour lecontrôle des conditions d’hygiène etde salubrité, les résultats obtenusmontrent un faible taux d’infractionsliées au respect des règles d’hygiène(locaux et personnel), des conditionsde stockage ainsi que del’autocontrôle, soit un tauxinfractionnel de 2%. Le ministère souligne que cettesituation reflétait une «netteamélioration» dans cette filière, grâceau suivi régulier et continu desservices de contrôle et de larépression des fraudes, ainsi qu’à lasensibilisation des opérateurs surl’importance du respect des règlesd’hygiène lors du processus de lamise à la consommation. En matière d’information duconsommateur, il a été relevé 12infractions liées principalement àl’absence de la date de fabrication etde la date limite de consommation,indique la même source.

S. A.

LA RENTRÉE scolaire était autrefois syno-nyme de joie et d’allégresse, aussi bienpour les enfants que pour leurs parents.Pour les premiers, c’était l’excitation deretrouver le vieux pupitre en bois sur lequelse trouvaient l’encrier et le plumier, maisaussi ces jeux d’écolier auxquels ons’adonnait dans la cour et sous le préaupendant la recréation. Raconter sesvacances à ses camarades, même en usantde quelques mensonges pour les rendre«piquantes», était également un motif nonnégligeable pour rendre l’enfant impatientde retrouver les bancs de l’école. Pour les parents, la rentrée scolaire étaitsynonyme d’un avenir certain et tout aussiagréable pour leur progéniture. Qu’en est-ilde nos jours ? Si l’enfance maintient tou-jours son innocence – l’enfant ressent tou-jours la joie de retrouver sa tendre et chèreécole –, les parents voient en ce rendez-vous l’annonce de dépenses faramineusesmais obligatoires. Pour un père ou unemère de famille qui a trois enfants scolari-sés, la rentrée signifie la ruine du budgetfamilial. Non seulement il faut habiller impeccable-ment l’enfant pour lui éviter à tout prix unefrustration devant ses autres camarades, ilfaut aussi faire face à l’achat des fourni-tures scolaires strictement exigées par l’en-seignant et le chef d’établissement. A com-bien donc revient le coût moyen des fourni-tures scolaires pour un écolier ? Le prixn’est en aucun cas inférieur à 15 000 DA.Et bien souvent, il faut compter entre

15 000 et 20 000 DA. Un parent qui a troisenfants scolarisés est tenu de dépenserentre 45 000 et 60 000 DA. A Tizi Ouzou,le phénomène de l’école privée – celui-ci yest apparu depuis une dizaine d’annéesenviron – est un souci de plus pour lesparents d’élèves. En effet, de nos jours, lafrustration risque d’anéantir les parents desélèves qui fréquentent l’école publique. Il se trouve, en revanche, que la scolaritédans les écoles privées coûte excessive-ment cher. Le prix oscille entre 100 000 et140 000 DA par an et par enfant. Mais croi-re que seuls les riches envoient leursenfants dans des écoles privées est unegrossière erreur. Car en vérité, la plupart des parents quienvoient leur progéniture dans ces établis-sements éducatifs privés ne sont que desimples travailleurs salariés. «Je préfèresouffrir le martyre sur le plan matériel etvoir mon enfant jouir d’une bonne instruc-tion plutôt que de vivre un tant soit peudans l’aisance mais constater, en retour,que mon enfant traîne une indigence intel-lectuelle. Nos différents interlocuteurs font ainsiallusion aux programmes dispensés dansles écoles publiques. Si officiellement lesprogrammes scolaires de l’école publiquesont les mêmes que ceux de l’école privée,il n’en demeure pas moins que la réalité duterrain est différente. Notre enquête révèleeffectivement que dans les écoles privées,les cours de la plupart des matières sontdispensés en français.

Dans les écoles publiques, en revanche, lesinstructions et les règlements du ministèrede l’Education nationale sont rigoureuse-ment respectés. Les motifs invoqués par lesparents quant à leur choix sont la rigueurdans le travail de la part des enseignantsainsi que les chefs d’établissement. «Chezle privé, pas de grève du personnel ensei-gnant et pas d’absence injustifiée», nousrétorque-t-on. L’un des parents confie : «Lalangue française véhicule un réel savoirscientifique et intellectuel, d’où ma déci-sion d’envoyer mes enfants dans une écoleprivée.» L’enseignement de la plupart desmatières dans la langue de Molière au seindes établissements éducatifs privés n’est unsecret pour personne. D’ailleurs, les per-sonnalités reconnues comme «autorités»dans la wilaya de Tizi Ouzou scolarisentelles-mêmes leurs enfants dans des écolesprivées. Ceci indique fort bien qu’ellesn’ignorent pas que les instructions et lesrèglements du ministère de l’Education enla matière ne sont aucunement appliquésdans les écoles privées. Quant à la question de savoir si l’enfant quifréquente une école privée acquiert plus deconnaissances que celui qui fréquente uneécole publique, la réponse est naturelle-ment oui. Reste à déterminer cependant lesfacteurs responsables de cette suprématiescientifique et intellectuelle de l’école pri-vée sur celle du secteur public. Pour beau-coup, c’est la langue d’apprentissaged’abord, la rigueur dans le travail ensuite.

De notre bureau, Saïd Tissegouine

TIZI OUZOU

La rentrée scolaire saigne les ménages

L es premiers se sont ras-semblés, à nouveau,devant le portail du

siège de la wilaya pour «exigerleur relogement dans les plusbrefs délais à Oued-Ghir. Ilsont exigé d’être recasés provi-soirement au chef-lieu dewilaya en attendant leur reloge-ment définitif. «Nous voulonsêtre relogés provisoirement auchef-lieu afin de permettre ànos enfants d’être scolarisésdans des conditions normalesau lieu de parcourir chaque jour60 km», fulmine l’un desmécontents. Ces familles avaient déjà orga-nisé plusieurs actions de pro-testation similaires pour exigerdes logements décents. Hier, ilsont rappelé les conditions dra-matiques et inhumaines danslesquelles ils vivent au niveaudu camp de vacances commu-nal. Un lieu qualifié de «campde concentration». «Noussommes entassés dans deschambres de 3 m2, dépourvuesde toutes commodités,humides,..», relèvent-ils. Auparavant, ils ont été logésdans des habitations de for-tunes qui menaçaient de

s’écrouler, avant d’être reca-sées provisoirement par les ser-vices municipaux de Béjaïa auniveau du camp de toile deSaket, avec la promesse alors,d’être relogés à Sidi Boudra-hem. «Mais, cette situationdure depuis quatre ans et lesconditions de vie dans le campde recasement sont de plus enplus difficiles» disent-ils. Ces familles avaient été reçuesrécemment par le chef de cabi-net du wali qui s’est engagépour leur relogement à Oued-Ghir où un programme de 3000

logements est en cours de réali-sation. Devant le siège lawilaya, 140 souscripteurs loge-ments LPA chez un promoteurimmobilier privé à Amizour ontaussi observé un rassemble-ment de protestation pour exi-ger leur «réintégration dans laliste des bénéficiaires que lacommission de daïra avait éta-blie il y a un mois». A leurgrande surprise, leurs nomsn’ont pas figuré sur la liste,dont ils ont pris connaissancerécemment, alors qu’ils ontversé au moins 100 millions de

centimes chacun comme apportpersonnel au promoteur il y ade cela trois années pour l’ac-quisition de logements dans ceprogramme dont le tauxd’avancement est de 20 % seu-lement, selon une source loca-le.Les mécontents réclament leurlogement et demandent des«assurances» du wali. Ilconvient de noter que plusieursdizaines de personnes venuesde plusieurs quartiers périphé-riques de la municipalité deBéjaïa, à savoir Ighil Oujilva-ne,Taghzouyt, Aïn Skhoune,Bouhouath, Ivouhathenes, ontobservé avant-hier, un rassem-blement devant le siège de lawilaya pour réclamer l’amélio-ration de leurs conditions devie notamment, le lancementde plusieurs opérations, tellesque «le revêtement de la route,le raccordement de leurs foyersau réseau du gaz de ville, trans-port, l’amélioration de « l’ali-mentation en eau potable,éclairage public, électrificationde quelques maisons, etc. Unesituation qui s’éternise, seloneux, Les engagement.

N. Bensalem

PLUSIEURS FAMILLES PARQUÉES DANS DES CAMPSDE TOILE DEPUIS QUATRE ANS

Protestation des citoyens des communesde Béjaïa et d’Amizour

Deux rassemblements de protestation ont été observés, avant-hier, devant le siège de la wilayapar des citoyens qui réclament des logements. Il y a d’abord les quelque 30 ou 40 familles recasées«provisoirement» par l’APC de Béjaïa, depuis déjà quatre ans au camp de toile de Saket, à 30 kmenviron à l’ouest du chef-lieu de Béjaïa et les 140 souscripteurs aux de logements LPA d’Amizour.

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A LA UNE

LE JEUNE INDÉPENDANT # 5572 DU MERCREDI 7 SEPTEMBRE 2016

5

LE MAROC n’a cure des injonctions onu-siennes sur l’affaire Gargarat. Il poursuitmême son opération militaire dans la zonetampon de Gargaratau sud du Sahara occi-dental. Le Royaume répond ainsi àla «note confidentielle» du départementdes opérations de maintien de la paix del’ONU remise aux membres du Conseil desécurité accusant le Maroc d’avoir violé lecessez-le-feu du 6 septembre 1991.L’ONU est-elle incapable d’intervenir etde mettre le holà ? Pourtant le coordina-teur sahraoui avec la Minurso,M’HamedKhadad, a demandé au Conseil de sécuritéd’autoriser l’installation de check point àGargarat. Il semblerait que la nouvelle direction duFront Polisario n’apprécie guère la posi-tion prudente de Ban Ki-moon sur l’affaireGargarat. Le SG de lONUa montré peud’engagement dans la défense des thèsesdu Polisario, comme il avait pu le montrerau Conseil de sécurité six mois aupara-vant.La Mission des Nations unies pour l’orga-nisation d’un référendum au Sahara occi-dental (MINURSO) a anticipé, il y a peude jours la confrontation qui allait opposerMarocains et Sahraouis dans la zone diteGargarat, frontalière avec la Mauritanie.Cette région reste, selon plusieurs obser-vateurs, une poudrière qui risque de s’en-flammer à tout instant, face aux intentionsdu Maroc de sécuriser une zone qualifiéede non-droit et au refus du Front

Polisario qui y voit une violation du ces-sez-le-feu signé le 6 septembre 1991.Entoile de fond, le sort de la ville de Legoue-ra, occupée par l’armée mauritanienne enattendant le règlement du conflit qui oppo-se ses deux voisins. La Minurso a massé ses forces internatio-nales à Gargarat, zone tampon située à lafrontière entre le Maroc etla Mauritanie.Cet espace, démilitarisédepuis les accords du cessez-le-feu du 6septembre 1991 entre le Maroc et le Poli-sario, a failli devenir le théâtre d’opéra-tions militaires aux conséquences impré-visibles.Les deux armées se sont en effetcroisées dans un face-à-face qui a faillidégénérer. La tension reste cependant vivedans ces contrées que la plupart des obser-vateurs considèrent comme une véritablepoudrière.

L’Eucoco dénonce la politiqueexpansionniste du Maroc

La Conférence européenne de coordina-tion et de soutien au peuple sahraoui(Eucoco) a dénoncé hier les «nouvellesagressions» contre le peuple sahraoui,qualifiant les incursions militaires maro-caines dans la zone tampon d’Alguergarat,au sud-ouest du Sahara occidental, de«violations graves» de l’accord de cessez-le-feu signé le 6 septembre 1991 sous lesauspices des Nations unies : «Ces nou-velles agressions contre le peuple sahraoui

constituent de graves violations desaccords signés le 6 septembre 1991 sousles auspices des Nations unies, qui pré-voyaient, sous contrôle onusien, la fin deshostilités afin de permettre le déploiementde la Minurso (Mission des Nations uniespour l’organisation du référendum d’auto-détermination au Sahara occidental)», aécrit le président de l’Eucoco, PierreGaland, dans un communiqué. Rappelant que cet accord a été ratifié parles deux parties en conflit, le Front Polisa-rio et le Maroc, le président de l’Eucoco asouligné qu’en août 2016, à plusieursreprises, les forces d’occupation maro-caines au Sahara occidental ont outrepasséle mur de séparation qu’elles ont érigéau sud d’Alguergarat au Sahara occiden-tal. Selon l’Eucoco, «cette reprise

d’opérations militaires d’envergureinquiète à plus d’un titre. Elle survientalors que le Conseil de sécurité a condam-né le Maroc pour avoir exigé le départ dela composante civile de la Minurso desterritoires occupés, le Conseil de sécurité aaussi fixé un agenda précis pour son redé-ploiement complet», a expliqué son prési-dent dans le communiqué. L’Eucoco a ainsi plaidé pour qu’une solu-tion pacifique, conforme au droit interna-tional, «permette sans retard la libreexpression du peuple sahraoui»,dans uncontexte sécurisé par les Nations unies,conformément aux résolutions de l’As-semblée générale et du Conseil de sécuritédes Nations unies.

Hocine Adryen

FAISANT FI DES INJONCTIONS DES INSTITUTIONS INTERNATIONALES

Le Maroc défie encore une fois l’ONU

TRAFIC DE DROGUE À BOULIMAT (BÉJAÏA)

Trois individus sous les verrous UN GANG spécialisé dans le trafic de drogue, composé de trois individus âgés entre 22et 30 ans, natifs de Béjaïa ayant des antécédents judiciaires, a été démantelé par la bri-gade de leur contre les stups de la Sûreté de wilaya», indique la cellule de communica-tion de la Sûreté de wilaya. Les dealers ont été arrêtés au niveau du village touristiquede Boulimat. Les policiers ont pris les trois individus en flagrant délit de trafic etconsommation de drogue. Une quantité de kif (100g) et des armes blanches ont été sai-sies par les enquêteurs. Les mis en cause ont été présentés devant le parquet qui les a pla-cés sous mandat de dépôt pour trafic de drogue, possession d’armes blanches…»,indique-t-on encore.

N. B.

«N e vous méprenezpas, la mendicité estune stratégie

qu’elles adoptent pour négocierleurs transactions du soir. Ici, lesprostituées ne peuvent pas pro-poser leurs services en s’expo-sant sur un coin de rue ou dansune cafétéria. Quand elles t’abor-dent, elles se font bien com-prendre, cachés derrière leur voi-lette. Des clients potentiels et les âmes«sensibles» sont vite appâtés. Etc’est dans une sorte de concilia-bule rapide que le «contrat» estconclu entre les deux partiespour «un rendez-vous noctur-ne…», raconte un cafetier duboulevard du 1er-Novembre quis’est vu offrir un tel service.

Des mendiantes qui logentdans des hôtels !

Loin de se suffire de cette seuleremarque qui fait douter que cesfemmes soient seulement desmendiantes, le cafetierpoursuit en argumentant : «Tu asvu des mendiants en généralhabiter dans un hôtel quasimentinaccessible aux petitesbourses ?» «Les mendiantes dont nous par-lons résident dans des hôtels dela ville. Le maquereau se tient àdistance, mais il est trahi par sesapparitions épisodiques dans lesrestaurants ou parfois même dans

la rue où elles exercent leur «pro-fession»», s’interroge notre inter-locuteur. Venant des régions du centre-Ouest du pays dans des trans-ports collectifs, ces «tra-vailleuses» sont installées dansdes hôtels dont les propriétairessont dupés par l’accompagne-ment d’un homme et d’unefemme majeurs, et souvent dedeux ou trois enfants.Bien rôdées, ces femmes semi-voilées sont « dispatchées « surdes espaces du centre-ville engroupes de trois à quatre per-sonnes.

Certaines s’aventurent dans lesquartiers en prenant des taxis.Cette catégorie ne vise pas lesmosquées, comme le font lesmendiantes « ordinaires « sur leseuil des lieux de prière, ou lesmagasins. Elles prennent le soind’aborder directement desjeunes, en majorité. Et quandl’amorce tient, les filles excellentdans l’art de la communication,de la séduction. Leur objectif n’est pas de leursoutirer une pièce ou un billetdans l’immédiat, mais de lesentraîner pour… le soir. Et géné-ralement, les jeunes, généreux,

payent pratiquement la moitié duprix requis. Une sorte d’acompte.

Qui sont-elles ? D’où vien-nent-elles ?

Nous avons voulu en savoir plusauprès du président de l’APC surce métier qui s’exerce au su et auvu de tous dans l’indifférencetotale des responsables. Il s’estd’abord montré étonné par cetteinformation, comme s’il venait,de l’apprendre. «J’ai bien vu desjeunes filles voilées dans la villequi mendient, mais nousn’avons aucune preuve qu’elles

se prostituent aussi. Cependant,nous allons faire une enquête ! «.Dans cette commune de plus de240 000 habitants, la réputationdu boulevard du 1er-Novembre(ex-rue Clémenceau) n’est plus àdémontrer. Et même si l’on venait à douterde leur vrai métier à Maghnia,ces «voilées» attirent l’attentionet suscitent des interrogations.Ces femmes n’ont jamais étéinquiétées par les autorités ou lesforces de l’ordre. «Qui sont-ellesvraiment ? Et si elles utilisenttous ces stratagèmes (mendicitéet prostitution) pour des objectifscriminels ou terroristes. Je pour-rais paraître alarmiste, mais laquestion mérite d’être posée»,s’insurge le président d’une asso-ciation locale, Ahmed B. Nous avons attiré l’attentiond’un responsable de la police surce phénomène. « Ce sont desAlgériennes qui ont le droit de sedéplacer dans leur pays. Nousn’avons reçu aucune plaintedénonçant un éventuel comporte-ment suspect. La loi nous interditd’intervenir, ce serait un abusd’autorité», a-t-il répliqué. Ces «travailleuses» exception-nelles venues d’ailleurs conti-nueront de sévir tant que, pourune raison ou une autre, le laxis-me règne en loi, selon un senti-ment largement partagé par lescitoyens de la ville.

D. M.

A MAGHNIA, LE PHÉNOMÈNE SEMBLE PASSER INAPERÇU

Ces «travailleuses»… venues d’ailleurs !Elles ont en apparence entre 16 et 22 ans. Emmitouflées dans ce qui rassemble à un voile, des filles, tendent dans la journéela main aux passants et aux automobilistes à l’arrêt, et le soir, elles s’offrent au premier venu à l’hôtel ou dans une maison

où elles logent. A Maghnia, ce phénomène vient se greffer aux autres particularités de cette ville frontalière avec le Maroc réputéepour la contrebande.

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Le président turc a abandonnéles poursuites contre 4 000personnes arrêtées pour avoirproféré des insultes à sonencontre. Tous les citoyens turcsarrêtés pour avoir insulté le chefd'Etat Recep Tayyip Erdogan ontété libérés, a déclaré l'avocatturc Huseyin Aygun.

L'initiative, qui provient du prési-dent, a été pour la première foisannoncée fin juillet. Le président

turc a alors expliqué ce geste par son inten-tion de se réconcilier avec ses adversairespolitiques après une tentative de coupd'Etat militaire dans le pays. « Nous avonspris des mesures concernant les cas (d'in-sultes, ndlr) qui ont eu lieu avant le 29

juillet. Selon mes informations, dans lesprisons, il n'y a plus personne qui purgeune peine pour avoir insulter le président »,a indiqué M. Aygun dans une interview aujournal turc Hurriyet. Rappelons qu'à cejour plus de 18 000 personnes ont été misesen garde à vue à la suite du putsch avorté.Parmi elles, près de 10 000 font l'objet depoursuites et ont été placées en détentionpréventive, a indiqué vendredi le ministrede l'Intérieur turc, alors que 3.500 ont étélibérées. Plus de 130 médias ont été ferméset près de la moitié des généraux de l'arméeont été démis après le putsch raté de la nuitdu 15 au 16 juillet. Par ailleurs Erdogan aaffirmé jeudi que l’organisation de l’isla-mologue Gülen, était derrière les troisattentats de jeudi. « L'organisation du prê-cheur islamique Fethullah Gülen est impli-quée dans les attaques qui ont frappé lesud-est, l'est et la partie centrale du pays »,

a affirmé le dirigeant turc Recep TayyipErdogan. Il ne faut pas être voyant pourcomprendre que c'est l'organisation de M.Gülen qui est derrière les attaques d'aujour-d'hui, a déclaré le président, les qualifiantd'attentats et de vengeance pour le putschdéjoué. « Ces attentats sont une vengeance pour cequi s'est passé le 15 juillet », a annoncé M.Erdogan intervenant à Ankara au coursd'une réunion de l'Alliance des ONG dumonde islamique. Deux explosions se sontproduites jeudi matin près d'un poste depolice dans les villes d'Elazig et de Van,faisant environ 300 blessés au total, et plu-sieurs morts. Une troisième explosion asecoué une zone rurale du district de Hizan,dans le sud-est de la Turquie. Au moinstrois personnes ont perdu la vie dans l'at-taque, et sept autres ont été blessées.

R. I.

MONDE 7

LE JEUNE INDÉPENDANT # 5572 DU MERCREDI 7 SEPTEMBRE 2016

APRÈS LE COUP D’ETAT AVORTÉ

Erdogan cherche à se réconcilieravec ses adversaires

Le président turc a abandonné les pour-suites contre 4 000 personnes arrêtées pouravoir proféré des insultes à son encontre.Tous les citoyens turcs arrêtés pour avoirinsulté le chef d'Etat Recep Tayyip Erdo-gan ont été libérés, a déclaré l'avocat turcHuseyin Aygun. L'initiative, qui provientdu président, a été pour la première foisannoncée fin juillet. Le président turc aalors expliqué ce geste par son intention dese réconcilier avec ses adversaires poli-tiques après une tentative de coup d'Etatmilitaire dans le pays. « Nous avons prisdes mesures concernant les cas (d'insultes,ndlr) qui ont eu lieu avant le 29 juillet.Selon mes informations, dans les prisons,il n'y a plus personne qui purge une peinepour avoir insulter le président », a indiquéM. Aygun dans une interview au journal

turc Hurriyet. Rappelons qu'à ce jour plusde 18 000 personnes ont été mises en gardeà vue à la suite du putsch avorté. Parmielles, près de 10 000 font l'objet de pour-suites et ont été placées en détention pré-ventive, a indiqué vendredi le ministre del'Intérieur turc, alors que 3.500 ont étélibérées. Plus de 130 médias ont été ferméset près de la moitié des généraux de l'ar-mée ont été démis après le putsch raté de lanuit du 15 au 16 juillet. Par ailleurs Erdo-gan a affirmé jeudi que l’organisation del’islamologue Gülen, était derrière lestrois attentats de jeudi. « L'organisation duprêcheur islamique Fethullah Gülen estimpliquée dans les attaques qui ont frappéle sud-est, l'est et la partie centrale dupays », a affirmé le dirigeant turc RecepTayyip Erdogan. Il ne faut pas être voyant

pour comprendre que c'est l'organisationde M. Gülen qui est derrière les attaquesd'aujourd'hui, a déclaré le président, lesqualifiant d'attentats et de vengeance pourle putsch déjoué. « Ces attentats sont unevengeance pour ce qui s'est passé le 15juillet », a annoncé M. Erdogan interve-nant à Ankara au cours d'une réunion del'Alliance des ONG du monde islamique.Deux explosions se sont produites jeudimatin près d'un poste de police dans lesvilles d'Elazig et de Van, faisant environ300 blessés au total, et plusieurs morts.Une troisième explosion a secoué une zonerurale du district de Hizan, dans le sud-estde la Turquie. Au moins trois personnesont perdu la vie dans l'attaque, et septautres ont été blessées.

R. I.

APRÈS LE COUP D’ETAT AVORTÉ

Erdogan cherche à se réconcilieravec ses adversaires

IRAK Daech craint désormaisles femmes portant leniqab

UNE FEMME portant le niqab a tuédeux miliciens du groupe terroristeDaech qui étaient à un point de passagedans la province de Salahedine aucentre de Charqate. La femme a ouvertle feu sur les deux terroristes enutilisant un revolver muni d’unsilencieux. Cet incident a semé laconfusion dans les rangs de Daech qui amis en garde contre de nouvellesattaques de femmes voilées ! Il y aquelques jours, une femme portant leniqab a tué un milicien de Daech dansla ville de Mossoul, poussant le groupeterroriste à émettre un mémoranduminterdisant l’entrée des femmes portantle niqab dans ses sièges. Autre incidentdans les territoires contrôlés par Daech:un dirigeant du Hached Chaabi, JabbarMaamouri, a révélé que Daech saisit lesvéhicules de type pick-up pour comblerle manque en jeeps provoqué par lesbombardements aériens menés parl’aviation irakienne.

YÉMEN Une offensive d’envergurebrisée à Maareb, 21 tuésdont des EmiratisL’ARMÉE yéménite et les forcespopulaires d’Ansarullah ont avortélundi la plus grande offensive desforces de la coalition saoudienne contrel’Est du Yémen. Plus de 20 milicienspro saoudiens dont 4 émiratisparticipants à l’offensive contreMaareb, via trois fronts, ont été tués parles combattants de l’armée etd’Ansarullah. 17 autres miliciens dontdeux responsables militaires ont enoutre été blessés, a affirmé lecorrespondant de l’agence yéméniteKhabar. Deux blindés et un pick-upappartenant aux miliciens de lacoalition ont été également détruits parles tirs yéménites. Ces développementsinterviennent après le recrutement d’ungrand nombre de miliciens par lacoalition, il y a 20 jours. 6 cadavres demiliciens ont été abandonnés à l’est dela région d’Atias.Depuis le début de l’année 2016,l’export des armes russes a grimpé d’uncran, pour atteindre sept milliards dedollars (environ 6,3 milliards d’euros).

INDUSTRIE MILITAIRERUSSE Sept milliards de dollars à l’exportation«LE MONTANT des armes russesexportées a atteint sept milliards dedollars au cours des huit derniers mois,ce qui constitue un signe positif », aconfié aux journalistes SergueïTchemesov, le PDG du conglomératrusse Rostec. Il a également indiquéque la réserve de commandes des armesrusses dépassait actuellement 46milliards de dollars (environ 41,2milliards d'euros). Rappelons que leprésident Vladimir Poutine arécemment exhorté les entreprises ducomplexe militaro-industriel russe à sepréparer à une aggravation de laconcurrence avec d'autres pays enraison de l'augmentation des effortsdéployés par la Russie dans le domainede la coopération militaire. Le directeuradjoint du Service fédéral pour lacoopération militaro-technique AnatoliPountchouk a de son côté déclaré, endressant le bilan du salon de l'armementFIDAE-2016 tenu à Santiago du Chili,que l'opération en Syrie avait boosté lapopularité des armes russes.

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ARTS ET CULTURE

LE JEUNE INDÉPENDANT # 5572 DU MERCREDI 7 SEPTEMBRE 2016

8SORTIR

CINEMA14es RENCONTRES cinématogra-phiques de Béjaïa, jusqu’au vendredi 9septembre. Cinémathèque. Aujour-d’hui. 14h30. Gulistan, terre de roses(documentaire) de Zayne Akyol duCanada. 17h. Alger de bas en haut (cm)de Nesrine Dahmoune / Hier aujour-d’hui et demain (doc) de Yamina BachirChouikh d’Algérie. 20h. Bienvenue àMadagascar (doc) de Françoise Prenantde France. Table ronde Les archivesnumériques du cinéma algérien: unetentative d’historiographie avec NabilDjedouani. 10h. Théâtre régionalAbdelmalek-Bouguermouh. Le BéjaïaFilm Laboratoire-Forum internationalde coproduction jusqu’au 9 septembre):Bourse d’aide à l’écriture et à la fini-tion.

ITALIAJOURNÉE Portes ouvertes sur l’ap-prentissage de la langue italienne avecdes enseignants de langue maternelle etdes professeurs expérimentés. Lundi 12septembre. Institut culturel italien d’Al-ger. 10h : Présentation des cours d’ita-lien. Visite guidée de la bibliothèquepour les enseignants d’italien dans lecadre de l’introduction de la langue ita-lienne dans l’enseignement secondairealgérien. 12h: Cocktail de bienve-nue.13h : Tests de niveau et simulationd’un cours d’’italien. 14h30-16h30: Ins-criptions aux cours.

NOUBAEXPOSITION sonore Du makam à lanouba: Suite de l’exposition De l’aswatà la nouba jusqu’au samedi 17 sep-tembre. Palais de la Culture Moufdi-Zakaria d’Alger. Retour sur quatresiècles d’archives du patrimoine musi-cal algérien. Plus de quatre heures dedocuments audiovisuels et vidéos inter-actives pour relater l’évolution de lamusique algérienne. Le visiteur estéquipé d’un audio-guide interactif poursuivre un parcours. De Warda à Faïrouzà Rabah Driassa, des centaines de docu-ments rarement exposés publiquement.

HIP HOP ADAPTATION du roman Ce que le jourdoit à la nuit de Yasmina Khadra par latroupe de danse hip hop du chorégrapheHervé Koubi. Maison de la Culture deConstantine: Lundi 19 septembre, 19h.Institut français d’Alger: jeudi 22 sep-tembre.19h30.

CONCOURS1re ÉDITION du Prix de Radio Culture:poésie et nouvelle. Délai de remise fixéau 31 octobre 2016. Participationouverte aux écrivains algériens d’ex-pression arabe, amazighe et française(avoir 40 ans au 31 décembre 2016).Proposer des œuvres de moins de 30vers pour les poèmes et 1000 mots pourles nouvelles. Espace de la compéti-tion : émission Talents prometteurs deRachid Salhi. Récompenses de 500 000 DA. Prixd’encouragements de 100 000 DA. 12 prix à remettre lors d’une cérémoniele 15 décembre, la veille de la célébra-tion du soixantenaire de la Voix de l’Al-gérie libre et combattante, la radiosecrète de la révolution. Contact: Prixde Radio Culture, B.O.G, 8e étage, 21boulevard des Martyrs, El-Mouradia,Alger. / [email protected] une photocopie de la pièced’identité, une fiche d’informations:nom, prénom, date de naissance, adres-se personnelle, adresse électronique,numéro de téléphone.

UN PLAN d’urgence pour la restaurationde plusieurs monuments historiques dontcertains récemment classés biens culturelssera mis en œuvre prochainement, a indi-qué ce lundi 05 septembre à Alger leministre de la Culture Azzedine Mihoubi.S’exprimant en marge d’une visite de tra-vail de deux sites historiques et d’un muséede la Capitale, M. Azzedine Mihoubi aexpliqué que le plan concernait la VillaSésini à El Madania, le Fort turc de BordjEl Kiffan (rive est, Bateau cassé), situés àAlger ainsi que la Zaouïa Tidjania Bous-semghoune à El Bayedh et le Fort de MersEl Kébir à Oran. Ce plan «s’inscrit dans le cadre dans lavalorisation du patrimoine, un principeconsacré dans la Constitution de 2016 «, aexpliqué le ministre. La Villa Sésini à ElMadania, une battisse néo-mauresque duXIXe siècle, transformée en centre de tor-ture de l’armée française durant la guerrede libération nationale, a été récemmentclassée bien culturel. Le Fort turc de BordjEl Kiffan (Bateau cassé, côte est d’Alger),une battisse construite en 1861, a servi deposte avancé pour l’armée française durantl’occupation de l’Algérie. Situé sur la côte

oranaise, le Fort Mers El Kébir est vieux desix siècles. La Zaouïa Boussemghoune à ElBayadh et le palais éponyme sont considé-rés comme des lieux emblématiques pourles adeptes de la confrérie soufie, avec lesiège de la zaouïa Tidjania à Ain Madhi àLaghouat. Rappelant la priorité accordée àla sauvegarde des lieux « symboliques « del’histoire de l’Algérie, le ministre a souli-gné que ces monuments revêtaient «unedouble vocation historique et touristique».Le ministre a, par ailleurs, indiqué que ces

sites «témoins de différentes périodes del’histoire de l’Algérie» seront accessiblesau public une fois restaurés. Le ministre dela Culture avait annoncé récemment un« renforcement « des dispositions de sauve-garde du patrimoine algérien et une mise enœuvre des conventions signées avecd’autres ministères, notamment celui desMoudjahidine pour l’élargissement du clas-sement des biens culturels aux « lieux demémoire «.

APS

RESTAURATION DES SITES HISTORIQUES

Vers un Plan d’urgence

P oser des «bases com-munes» chez les prati-quants du diwan et ini-

tier un travail de «développe-ment social» sont nécessairesavant d’intégrer cette musiquedans un processus de dévelop-pement économique, a estiméce lundi 05 septembre à Bécharla chercheure Kamelia Berkani,doctorante en socio-anthropo-logie de la musique, lors de saconférence Quand la musiquedevient un vecteur de dévelop-pement, dans le cadre du dixiè-me Festival national demusique diwan. La conférencière a préconiséd’intégrer la musique diwandans un processus de dévelop-pement social et humain quipourraient produire, par lasuite, un développement et uneexploitation économique. Le développement humain etsocial passe, selon l’universi-taire, par «l’implication effecti-ve» de la population locale quiaccueille ce festival, par«l’identification des déten-teurs» de ce legs et par « l’éla-boration d’une offre musicale «répondant aux attentes d’unlarge public. Dans ce sens, il est égalementnécessaire de mettre en placedes «canaux de transmission»entre les organisateurs ou prati-ciens et le public, et qui sedéclineraient en en « une offretouristique, une offre musicale,des campagnes médiatiques etdes activités culturelles paral-lèles régulières «, en plus d’untravail de terrain tout au long

de l’année. Kamelia Berkani aégalement insisté sur l’impor-tance de la « formation commefacteur de développementhumain «, de l’élaborationd’une image et d’une commu-nication autour des praticiens,et de la stabilité dans les datesde programmation des rendez-vous en évitant les perturba-tions dont souffre le festival,avant de pouvoir s’attendre àdes retombés économiques quine sont généralement impor-tantes qu’après une dizained’années de travail de promo-tion. Les praticiens du diwanont, eux, relevé la nécessitéd’établir un « diagnostic de lasituation de ce genre musical «en plus d’avoir proposé des’impliquer, chacun à sonniveau, dans la promotion dufestival et dans la recherched’autres sources de finance-ment. Les participants ont éga-lement souligné l’urgence deréfléchir à un rendez-vous fixe

à ce festival en prenant enconsidération les spécificités dela région avant de réfléchir àune exploitation économique.De son côté, la doctorante etprésidente de l’association Sau-ver l’Imzad, Mme Farida Sel-lal, dans sa conférence L’im-zad, histoire d’un parcours, cedimanche, a estimé que le rôlede la société civile dans la pré-servation et la sauvegarde dupatrimoine immatériel est« crucial «, rapporte l’Agencepresse service d’Algérie. Elle afait une communication inhé-rente au processus ayantconduit au classement en 2013de l’imzad, instrument tradi-tionnel touareg, au patrimoinemondial de l’humanité. Cetteuniversitaire a présentait l’ex-périence de son organisationaux praticiens et associationsculturelles du diwan, elle aalors insisté sur l’importancedu classement de ce legscomme patrimoine culturel

national. Elle a, dans ce sens,préconisé l’établissement d’un« diagnostic « de la situation dudiwan afin d’en recenser lesdétenteurs et la mise en placed’un projet de formation et detransmission autour duquel lesassociations devront se réuniren une seule organisation,comme cela sera fait pour l’im-zad avec la création d’uneécole d’apprentissage pour lesjoueuses de cet instrument.Farida Sellal a proposé auxadeptes du diwan de « com-mencer à travailler « pour lacréation de Dar Diwan réunis-sant les associations culturellesdédiées à ce genre, un projetdéjà proposé par les partici-pants au festival en 2013 etresté sans suite. Elle a également proposé plu-sieurs pistes de réflexion à lasociété civile pour sauvegarderle diwan et trouver des finance-ments et un encadrement scien-tifique. R. C.

10e FESTIVAL NATIONAL DE MUSIQUE DIWAN

Société civile et développementéconomique

Avant la clôture de la dixième édition du Festival national de musique diwan, ce mardi 06 septembreà Béchar, des conférencières ont relevé l’importance de la société civile et du développement social

pour la sauvegarde du patrimoine et son intégration dans le développement économique.

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PAR SAFI BENAISSA, CADRE DIRIGEANT, EN RETRAITE

La contribution de M. Boukrouh surl’esprit de la nation consiste à nousen instruire. Il en fait un élément

constitutif de la nation même : « Ce quinous manque pour être une vraie nation cene sont évidemment pas les composantsphysiques (un territoire, un peuple, unEtat, un drapeau). Mais un constituantimmatériel qui est ce qu’on appelle l’es-prit d’une nation. Qu’est-ce que c’est ?C’est l’élément chimique…» Nous yreviendrons. Pour y voir plus clair essayons de faire uneapproche de l’esprit d’une nation et de lacomparer aux concepts de « l’idée de lanation » pour éclairer de ce qu’est unevraie nation.L’esprit de la nation, principe immatériel,participe à particulariser la nation avec sespropres propriétés qui la différencientd’autres groupes ou d’autres nations, danssa substance spirituelle. Cet esprit la dis-tingue dans son particularisme.Par contre l’idée de la nation, concept abs-trait définit la nation à partir de caractèresspécifiques d’essence intelligible àsavoir :Un territoire, une population, unelangue, une histoire commune, une cul-ture propre, un projet de société des inté-rêts économiques communs, une com-munauté de destin : c’est de cet ensembleque résulte et se forme l’esprit de lanation.C’est de cette idée de la nation que M.Boukrouh se détourne. Il décrit la société,non dans ses rapports sociaux, culturels etéconomiques, ni de son histoire mais dansles rapports individuels qui sont tout à lafois conflictuels, complices, de bonne oude mauvaise société, de fraude ou de mau-

vaise camaraderie qui existent dans toutesformations sociales avec plus ou moins debonheur y compris qui le font rêver pourles avoir idéalisées en leur prêtant des sen-timents virtuels dans le meilleur desmondes.La notion de nation étant clarifiée reve-nons à ce qu’il nous en révèle commevaleurs universelles, en introduction et quil’autorise à vilipender la société algérien-ne.Citant d’abord Renan qui résume sa défi-nition de la nation par « le désir de vivreensemble », il complète par celle deDebray «le désir de faire ensemble».Au-delà du fait que cette définition nerecouvre qu’un aspect de la notion denation, quel est l’intérêt culturel de citerces écrivains en particulier le tristementcélèbre Renan qu’avait déjà fustigé AiméCésaire dans un « discours sur le colonia-lisme» dans sa harangue contre cesracistes qu’il confond allégrement avecHitler. Prenons à rebours cette définition,il tire ne sait d’où que le sentimentalismedans sa déclinaison algéro-islamiste apromu une définition qui ne prendrait encompte que le « croire ensemble » (!?) Ilpousse son illusion jusqu’à affirmer « dansle cas islamique on peut croire la mêmechose et s’entretuer pour rien et sanscompter». C’est la confusion totale ! Casislamique dans la déclinaison algéro-isla-

miste ( !?) où l’on ne sait pas qui tue qui( ?) dans cette version. Plus loin ilexplique que les musulmans islamistes –rétrogrades – ne partagent rien avec lesmusulmans non-islamistes ; autrement ilexisterait des musulmans non islamistesen Algérie ! Alors comment démêlerl’écheveau qu’il a tissé ?Autre calamité algérienne : c’est le clivagesocial qui serait dû à la langue -arabopho-ne vs francophone- la société algériennecomprendrait-elle deux communautés ?Une autre incongruité : une frange de lasociété, ou clan, serait favorisée par lepouvoir au détriment du reste ; quel est ceclan ? Des bavardages médisant érigés enfait social déterminant (au fait, quel rap-port avec la nation ?)Par conséquent ni le désir de vivreensemble et le faire ensemble ni encoremoins dans le croire ensemble tel que défi-ni plus haut, ne peuvent, ni ne définissentla société algérienne.La nation algérienne -nous reviendronssur sa formation plus longuement- s’estforgée par son histoire ; son unité a été for-gée dans les luttes séculaires dont la der-nière guerre de libération qui a été san-glante dans la communion de son peuplepour recouvrer son indépendance poli-tique, économique, sociale et culturelle.Le cri de guerre de cette révolution a étéprononcé au non du djihad fi sabil

Allah non dans l’acception simpliste decertains bien-pensants, mais dans leconcept élargi de la libération de sa patrieet de son patrimoine collectif et indivi-duel, l’effort sur soi contre l’égoïsme, lenarcissisme.L’épreuve terrible de la décennie noireimposée par l’idéologie islamiste extré-miste découle, elle, de plusieurs causesaggravantes qui ont concouru à son émer-gence :--Une situation économique déclinantequ’explique une réorientation politico-économique dans une phase de maturationde notre société (et non d’individus).--Une baisse drastique des prix des hydro-carbures.--Une montée vertigineuse de l’islamismepolitique qui a pénétré la société algérien-ne par les flux d’échanges qui la traversentavec les pays musulmans travaillés par lefondamentalisme religieux encouragée et -----soutenue par les intérêts occidentaux,d’abord par la guerre idéologique entre lecapitalisme et le communisme et particu-lièrement les intérêts géostratégiques.Pour mieux comprendre l’histoire et lagenèse des courants extrémistes lire l’inté-ressant ouvrage de M. Boukraa Lies sur ledjihadisme -long travail de recherchedocumenté et très fouillé depuis l’originede l’islam à l’époque moderne-.Cette déferlante intégriste dont l’objectifétait la prise du pouvoir avec l’assenti-ment du peuple en excitant sa fibre isla-mique a buté sur le rempart de nos forcesde sécurité, soutenue par des patriotes,d’une certaine classe politique et de lasociété civile : «Les forces vives de lanation ».S’est posé très tôt la question de « quefaire ? » pour juguler cette effusion desang, cette tragédie nationale à laquellel’extrémisme religieux importé nous aconduit. Cette exacerbation créée par desforces contradictoires conjoncturelless’est dénouée pour le retour aux fonda-mentaux de leurs valeurs spirituelles tiréesdu fond commun de leur religion commu-ne l’islam. Cette sagesse politico-confes-sionnelle a été consacrée dans une poli-tique de réconciliation nationale prônéepar M. Abdelaziz Bouteflika alors candi-dat à la présidence de la République quiavait par la suite reçu mandat par le suffra-ge universel, pour son application. Solution rejetée par ceux qu’on appelaitles éradicateurs qui pensaient éradiquerl’islamisme politique par les armes et sesont opposés dans une sémantique violen-te à cette politique assumée par le prési-dent et plébiscité par le peuple.

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LE JEUNE INDÉPENDANT # 5572 DU MERCREDI 7 SEPTEMBRE 2016

L’esprit d’une nation dixit M. Boukrouh ou l’idée de la nation

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LE JEUNE INDÉPENDANT # 5572 DU MERCREDI 7 SEPTEMBRE 2016

Leur méconnaissance des valeurs cultu-relles et cultuelles profondes de la sociétéalgérienne a obstrué leur vision politique. Comme souligné plus haut, le sentimentreligieux profondément enraciné cheznotre peuple a été exploité par l’intégris-me pour la conquête du pouvoir. Lameilleure parade était de le soustraire a ces«illuminés» pour le consacrer commecomposante de l’identité nationale dans sapratique ancestrale en l’expurgeant desapports qui nous étaient étrangers tout encontextualisant notre islam des lumières. Le croire ensemble dans cette optique estun élément de la culture de la nation quicimente son édifice, et non dans la divi-sion que développe M. Boukrouh, c’estdans la paix (selm), la sérénité et le respectde l’autre tel qu’enseigné par notre islam.

REVENONS AU CONCEPT DE NATION

M. Boukrouh met de côté les aspects quidéterminent la nation. Ce qui nousmanque dit-il c’est un constituant immaté-riel que l’on peut résumer par une bonneculture (l’élément chimique qui nous man-querait n’est pas immatériel, tel qu’il ledéveloppe c’est un élément organique !fermons la parenthèse). Il nous dresse untableau idyllique de la vie en société : onfile « le parfait amour du prochain » dansune entente cordiale dans le respect et ladignité de l’autre, agir pour l’action com-mune dans l’intérêt commun avec échanged’amabilité….Ce phénomène intellectuel est bien sûr dûà l’œuvre des hommes; l’Europe le doitaux lumières – précisons du XVIIIs- ; lesEtats Unis le doivent à un livre « Zhucommon sense » ; la Russie au livre deLénine « que faire ?» ; la Chine au livrerouge de MAO.Par conséquent ces œuvres à un momentde leur histoire ont réveillé ces nations etles ont projetées au rang de grandes puis-sances, soudant les individus, en en faisantune belle nation où il fait bon vivre et atti-rant les harragas de divers pays, dont lenôtre, il ne faut pas s’en cacher, qui meu-rent chaque année en voulant s’y installer. « Mesurée à cette aune » nous dit-il, iln’existe pas de nation algérienne, car,nous abrégeons, notre société est ano-mique.

Quelle en est la cause ? « C’est notreesprit à l’envers qui nous empêche depuisla nuit des temps d’être une nation. Ni leshommes politiques, ni les intellectuels nele savent, ni n’ont une idée de ce qu’il fautfaire pour échapper à ce qui semble êtreune malédiction mais qui n’est en réalitéque notre incompétence et notre ignoran-ce. Même ceux, précise-t-il qui nous ontprécédés n’ont fait aucune projection del’avenir à l’instar d’autres révolutions, nine nous ont éclairés. Un procès en règlecontre les anciens et les nouveaux, et, faitsuprême, c’est tout la société qui est aubanc des accusés. »Cette tirade est en droite ligne de ce quedistillent les racistes tel que RenanRécapitulons : nous n’avons pas de nation,on n’a jamais eu ni homme d’Etat, ni intel-lectuels, ni hommes éclairés, si ce n’estdes « baroudeurs » pendant la révolutionalgérienne à contrario des autres peuples.Essayons de savoir ce que nous sommes,d’abord par savoir un peu plus sur l’idéede la nation, et par la suite remonter lecours de notre histoire.

L’IDÉE DE LA NATION

La notion ou l’idée de la nation ou mêmele concept de nation nécessite pour le défi-nir ou en comprendre la genèse et le déve-loppement tout un volume. Nous tenteronsde profiler les lignes qui en dessinent lescontours pour rendre l’image plus lisible.

Historiens et philosophes européens sontpartagés à dater sa naissance. L’idée denation prendrait sa source dès la hauteantiquité avec la fondation d’Israël parMoïse et le peuple hébreux qui quittèrentl’Egypte, en le remontant par la citégrecque par sa fédération par Alexandre.Mais si l’exemple d’Israël est isolé et celuide la Grèce annihilé par la colonisationromaine, l’idée de nation ressurgit parl’établissement des barbares (germains)sur les ruines de cette dernière, que la reli-gion chrétienne cimente. Confinée pen-dant des siècles, d’abord à la sphère del’Eglise, puis pris en charges par la littéra-ture du XIIe siècle ; étendu aux hommesde l’Etat royal au XIIIe siècle, elle gagnele peuple….Au début du XVs l’idée de nation sort del’ombre à la Renaissance. Elle avait mêmeconduit à des guerres entre la France,l’Angleterre et l’Allemagne. Circonscrite à une délimitation territoriale,cette idée se développe et se mue endémocratie des citoyens. Différentes théo-ries ont été élaborées par des philosophesmais une définition contemporaine faitconsensus. « La nation est un bien collec-tif d’essence politique, d’un peuple sur unterritoire donné».Quatre critères sont intégrés : un peuple,un territoire (celui des ancêtres), une natu-re politique, une souveraineté.Cette souveraineté du peuple engendrel’Etat ; à l’inverse l’Etat ne peut forger unenation, par contre il peut rassembler lesdifférents groupes de la nation et renforcerleur cohésion par un contrat politique aucœur duquel s’est inscrit dès les débuts lareligion. Même si à l’origine l’Etat était leproduit de la volonté d’une classe, un étatcontractuel lui a succédé.Deux enseignements peuvent être tirés : lesentiment national est à la base du déve-loppement de l’idée de nation, la nation aaccouché l’Etat : instrument militaro-administratif pour exercer le pouvoir enson sein et la protéger de l’extérieur.Le sentiment national se développe par samémoire collective que renforcera l’his-toire nationale, par la religion, par la cul-ture qui lui est adjacente et subséquentevéhiculée par la ou les langues officielleset vernaculaires par une communauté devie et de mœurs de traditions, de percep-tion de la vie en commun et du monde quil’entoure. Ajoutons « l’acte de conscienceet de volonté » dont qualifie la nationFichte.La nation aujourd’hui est confondue avecla citoyenneté, avec l’Etat ou l’Etat nation.L’Etat est sa forme juridique, il la repré-sente auprès des autres Etats, il la protègedes visées impérialistes. Il protège sa sou-veraineté extérieure grâce à son armée, il

assume et protège le fonctionnement deses institutions politiques et économiqueset les intérêts privés et collectifs de lacommunauté établie dans son territoire.Cette théorie de l’idée de la nation s’estdéveloppée en Europe. En nous référant àce modèle, l’on peut aisément la restituerdans le cadre de l’histoire du Maghreb etde l’Algérie particulièrement. Dans notrehistoire qui se confond avec le Maghrebou l’Afrique du Nord, remontons à l’anti-quité.

ANTIQUITÉ

Massinissa après la conquête de Cirtaétendra son pouvoir jusqu’à la Moulouyaunifiant les deux royaumes de l’Est et ducentre du Maghreb. Grand bâtisseur il afait de son royaume un Etat unifié indé-pendant et prospère. POLYBE dit en sub-stance : « sa grande et merveilleuse actionest d’avoir mis en plein valeur de trèsgrands espaces qui ont donné des produitscultivés».TITE-LIVE rapporte que Massinissa pro-clamait contre tous les étrangers (Phéni-ciens ou Romains) que l’Afrique doitappartenir aux Africains. Il ne cessa d’œu-vrer jusqu’à sa mort pour le retour auroyaume libyen, le territoire soustrait parCarthage en 148 avant J.-C. Autant Micispa que Jugurtha, après desprodiges d’héroïsme pour maintenir l’an-cien royaume, ils ne peuvent venir à boutdes puissantes légions de soldats romains.Forcés mais non soumis les peuplesmaghrébins n’abdiquèrent jamais devantles Romains, même s’ils devaient fructi-fier la terre. La résistance s’organisait,TACITE rapporte « que deux chefs separtagent l’armée : Tacfarinas gardal’élite des soldats, les rompit à la discipli-ne et au commandement tandis que Maz-zipa entraînera les troupes légères por-tant partout le fer, le feu et l’effroi »A la chute de l’empire Romain a succédél’occupation Vandale (429 à 533) puiscelle de Byzantins (523 à 649). Les zonesoccupées rétrécissent comme « peau dechagrin » sur la poussée des populationsberbères. Elles restent circonscrites auNord-Est Magrébin. La reconquête berbè-re s’est faite à partir des montagnes et deshautes plaines au Maghreb central et duSahara où ils s’étaient repliés.Dans les territoires libérés, lesrapports lignagers redeviennent des rap-ports sociaux dominants et se confondentavec les rapports de voisinage, avec toute-fois, une évolution sous forme d’organisa-tion supra-tribal : des royaumes quis’échelonnent d’Est en Ouest aux liensdistendus sauf dans trois pôles : l’ouestoranais, le royaume des Djeddar et le

royaume de l’Aurès qui rappellent les ten-tatives de Massinissa et de Jugurtha. Laconquête d’une bonne partie de leursterres contre l’occupation vandale etbyzantine atteste la volonté du Maghrebcentral d’être indépendant.

L’INTÉGRATION ARABO-MUSULMANE

C’est sur ces places fortes que buteront lescontingents arabo-musulmans. Si en undemi-siècle, l’islam s’est implanté auMaghreb et devient la force principale del’expansion musulmane en direction del’occident chrétien, il reste jaloux de sonindépendance vis-à-vis du Machrek. Larévolte maghrébine s’exprime dans le kha-rédjisme en remettant en cause la légitimi-té du pouvoir Ommeyade.Devant les luttes qui opposent les Kharid-jites aux armées impériales et les conflitsentre les différentes sectes kharédjites, IbnRostom fond en 761 l’Imamat de Tahert ;Abou quorra fond lui aussi un Etat auxalentours de Tlemcen à la même époque.Si, Yazid venu du Machrek à la tête d’uneexpédition mata la révolte kharidjite del’Ifriqya, il se résigna à accepter la propo-sition d’Ibn Rostom de paix qui consacral’indépendance du Maghreb central.Comme expliqué plus haut la popula-tion maghrébine a complètement adop-té l’islam -religion nouvelle- et a assimi-lé la civilisation arabo-musulmane, endevenant son « fer de lance » pour sonexpansion dans le monde chrétien.Sur le plan économique, il devient le car-refour commercial et met en contact, lemoyen orient et l’orient musulman avecl’Afrique noire, l’occident musulman etau-delà l’occident chrétien.Du IX au XIV siècle le Maghreb a consti-tué une plaque tournante de grands cou-rants d’échange. Il contrôle pendant sixsiècles la route de l’or du Soudan, et occu-pe de ce fait une place essentielle dans deséchanges commerciaux du monde médi-terranéen et moyen-oriental ; il détient unfacteur important de développement de lacivilisation musulmane et aussi, sansdoute, « de l’essor un peu plus tardif del’Europe occidentale » dit en substanceLacoste.Julien « in Histoire de l’Afrique » dit :

« Les vaisseaux y abordent, les caravanesy viennent et c’est un entrepôt de mar-chandise. Les habitants sont riches et plushabiles en divers arts et métiers qu’onl’est généralement ailleurs en sorte que lecommerce y est florissant. Les marchandsde la ville sont en relation avec ceux del’Afrique occidentale ainsi qu’avec ceuxdu Sahara et de l’orient. Autour de la villesont des plaines cultivées où l’on récoltedu blé, de l’orge et des fruits en abondan-ce. On y construit de gros bâtiments, desnavires et des galères, car les montagnesenvironnantes sont très boisées et produi-sent de la résine et du goudron d’excel-lente qualité, les habitants se livrent àl’exploitation des mines de fer qui donnentun très bon minerai. En un mot, la ville esttrès industrieuse ».Le Maghreb était le point de redistributionde l’or et d’autres marchandises en direc-tion de l’Europe et au Moyen-Orient. CeMaghreb où l’activité économique estintense foisonne d’écoles, des medersas,des universités dispensant autant l’ensei-gnement coranique que la grammaire, lapoésie, que l’étude de l’histoire, la géogra-phie, les sciences exactes, la théologie, laphilosophie, et la jurisprudence. Larenommée des universités de Fez, Tlem-cen, Bougie, Constantine, Turin et Cor-doue de l’Andalousie qui était intégrées àla sphère musulmane attiraient les étu-diants européens.Mais, dès le XIVs le rapport des forcesévolue entre l’occident et l’orient enfaveur des européens par le changementdes routes commerciales.

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Les échanges commerciaux se font désor-mais directement par les voies maritimesentre les pays d’abord de l’Afrique noirepour s’étendre aux pays de l’Extrême-Orient(Chine, Inde et le Japon principalement)

LA RÉGENCE D’ALGER

Cette époque annonçait le déclin du Maghrebqui perdit son rôle pivot dans le commerceinternational. L’axe nord-Sud est perturbé,d’une part, par la dynastie Mamelouk auCaire, qui par l’extension sur la haute valléedu Nil entre directement en contact avec leroyaume Soudanais fournisseur de l’or, etd’autre part, les nouvelles routes maritimesdes marchands chrétiens qui leur ouvrent lesrégions africaines productrices d’or. Ce quiaffecte profondément et durablement sesstructures socio-économiques. D’où la nais-sance de la « course » maghrébine et la« Razia » à l’intérieur.Retenons que la prospérité du Maghreb sur-tout central était dû à son rayonnement com-mercial et à son rôle de transit dont profitaitl’aristocratie citadine qui s’associait auxgrandes tribus pour ce grand commerce – carla Badiya intervenait plus par sa composantede guerriers, convoyeuse de caravane, quepar ses surplus agricoles à l’économie de lahadara-. Ce qui fu la force du Maghreb, lecommerce, -et qui fit par la suite la faiblessede l’Espagne chrétienne- va sonner sondéclin quand sa situation de monopole luisera soustrait par la concurrence européennequi au contact des marchands arabes ontappris les techniques commerciales et serontenrichis par l’or arabo-africain et américains(du Sud).A cette décadence de la société par le déclincommercial s’ajoute l’offensive politico-militaire des états chrétiens qui d’abordessuient un échec militaro-religieux en orientet voient la route de l’orient coupée par l’of-fensive ottoman, mais regroupe ensuitetoutes ses forces et s’abat sur le Maghreb quiproche de leur base d’attaque, représente lemaillon faible du monde musulman.C’est en s’insérant dans l’Empire Ottomanque le Maghreb central se renforce pourrefouler les Espagnols et se réunifie dans lecadre de frontières désormais précises aprèsun long processus de concurrences et d’at-tractions mutuelles entre Hafsides Abdelwa-dids et Mérinides.Dès lors l’Etat algérien se constitue sousl’appellation de Régence d’Alger avec uneforme d’allégeance à la Sublime Porte. Ilconsolide son autorité sur tout le Maghrebcentral avec une organisation assez modernepour son époque avec un bey à Alger, desdeys (ou gouverneurs), pour les grandesrégions, des bachagha, aghas, caïds et chei-khs au niveau local. Cette allégeance est remise en cause en 1711par le dey Ali chaouch à l’exclusion des liensmoraux et spirituels dus à la prééminencereligieuse du Sultan Ottoman sur le mondemusulman.Rappelons que l’exécutif comprenait outre leDey, un gouvernement qui l’aide à adminis-trer la Régence. Le pouvoir législatif com-prenait un conseil consultatif le diwan quidébattait et soumettait les lois ou décision auDey pour approbation et promulgation : lepouvoir judiciaire jouissait d’une pleineindépendance à la tête duquel siégeait la coursuprême composée de deux juges et deuximams représentant les deux rites en usage –malikite et hanafite –. Les provinces dirigéespar des Beys étaient divisées en district admi-nistré par les responsables locaux cités plushaut, et qui étaient chargés, qui des affairesciviles ou militaires, qui de la perception desimpôts. L’administration des villes était assu-rée par des magistrats chargés de leur gestionpour le maintien de l’ordre, travaux d’utilitépublique, du trésor…Sur le plan externe cette entité politique etmilitaire étant dénommée par l’Europe « Etatbarbaresque » - par références aux barbaresgermains qui disloquèrent l’empire romain –Il faut dire que la marine algérienne écumait

les mers, en instituant la course - licite, l’Al-gérie étant en guerre avec les pays européensqui avaient monopolisé le transport maritimeen méditerranée - mais protégeait les puis-sances alliées (à l’instar de la jeune nationaméricaine). Néanmoins notre diplomatiejouait le rôle de bons offices et arrivait à éta-blir des relations commerciales nécessaires àson économie.Sur le plan interne les activités socio-éco-nomiques assuraient les bons rapportssociaux de la vie en commun de la sociétéalgérienne.L’activité économique se distinguait par :Une agriculture prospère, du propretémoignage de l’abbé Desfontaines : Larégion d’Alger avait soulevé son adminis-tration tant par ses maraîchers, ses arbresfruitiers, ses jardins, par ses moissons defroment, d’orge, d’avoine, de légumes, quepar l’élevage de toutes espèces de bétail.Une activité industrielle d’ustensiles,outils, pièces forgées, ferronnerie, forges etfonderie pour la fabrication d’armes,chantiers navals pour la construction et laréparation de navires.

LA VIE INTELLECTUELLE ET ARTISTIQUE

L’enseignement était dispensé sur tout le ter-ritoire national : En comptait 2000 écoles pri-maires, secondaires et supérieures qui prodi-guaient des cours de théologie, philosophie,les sciences de la nature et de l’homme, sansoublier l’histoire et la géographie. L’architecture a donné des palais luxueux,medersas, constructions militaires et reli-gieuses, des constructions privées, la Casbah,le palais Hadj Ahmed (à Constantine), lamosquée Ketchaoua sans compter les palaisconstruits dans les différentes provinces,ainsi que El Jamaa El-Kebir.

-L’INVASION ET LA CONQUÊTE FRANÇAISE

Mais la faiblesse de la Régence vient du faitqu’elle était minée de l’intérieur, la cohésioninterne des groupes sociaux qui la formaits’était fissurée. Le gouvernement était repré-senté par les Turcs sous le contrôle de diwancomposé lui-même de responsable militairesà la tête de la milice Turc. Le Dey était dési-gné ou révoqué par ce diwan. Les Algériensrefusèrent d’en faire partie pour s’ériger enmédiateur avec les habitants de l’intérieur. Une lutte de pouvoir s’engagea entre lesmembres de gouvernement, avec le soutiende la milice, sous l’œil impassible de lapopulation autochtone, s’ensuivit une déli-quescence de l’Etat qui connaît des renverse-ments et, des règlements de compte qui abou-tirent à un affaiblissement de l’autorité del’Etat quant à la prise en charge de l’affairede l’Etat et de sa défense. Cette situationdécoule des autorités turques qui avaientmarginalisé le diwan et les notables, repré-sentants des habitants, dans toute prise de

décision politique ou sociale.L’origine de ces dissensions remonterait à unprojet au XVII siècle qu’auraient planifié deskouloughlis (descendants des Turcs) pourune prise de pouvoir et l’expulsion des Turcs.Ces derniers les écartèrent de tout pouvoir etde toute possibilité d’y accéder, ni d’être enintelligence avec les notables de l’intérieur(autochtones). Cette inquisition a fragmentéles forces vives de la société, les a diluées, etaffaiblit l’union et la capacité de résistancede l’Etat. Si la cause officielle de l’invasioncoloniale serait due à l’offense du Dey faiteau consul de France par un coup d’éventail,suite à une scabreuse affaire de dettes nonhonorée (les détails seraient édifiants), lesvelléités d’occupation de l’Algérie remon-taient à 1808 sous Napoléon I qui avait conçule projet. Un rapport contenant tous les ren-seignements nécessaires avait été élaboré parle commandant Boutin – C’est ce rapport quiavait été exhumé lors de l’invasion-.La pénétration de l’armée française par lapartie gâtée de la Régence (son commande-ment), la discorde des forces internes et l’ab-sence de soutient des combattants de l’inté-rieur (par leur mise à l’écart) ont facilité lapercée française et la prise d’Alger.

-LA RÉSISTANCE ALGÉRIENNE

C’est en se lançant dans la conquête de l’ar-rière-pays que les colonnes françaises ont étéconfrontées à une résistance farouche despatriotes algériens. Nonobstant le soulève-ment des tribus arabes et kabyles de l’Algé-rois, elles butent à l’Est devant le Bey Ahmedde Constantine et surtout devant l’implacableet héroïque résistance de l’Emir Abdelkader àl’ouest. Homme d’état et premier fondateurde l’Etat Nation, il contraint par sa détermi-nation à faire reconnaitre sa souveraineté surla région intérieure par le traité Desmichels(1834) qui lui permit un répit pour unifier lanation et augmenter la puissance de sonarmée, conscient de la vacuité de ce traité.Prenant prétexte sur une action punitive del’Emir à l’encontre d’un chef de tribu, lesmilitaires reprennent les hostilités qui fontdécouvrir toute l’ingéniosité, l’habilité et lastratégie de ce chef intrépide qui inflige desdéfaites humiliantes à une armée puissante del’époque et savait se montrer magnanime àl’égard des combattants ennemis.Sa capacité à galvaniser ses troupes, il la pui-sait dans les valeurs humaines et culturellesde la société de laquelle il a émergé.Devant son impétuosité et sa bravoure d’unepart et le désarroi et le doute du corps expé-ditionnaire français, Bugeaud se rapprochade l’Emir et conclut avec lui le traité de laTafna (1837). Tactique de ce général quin’échappa pas à Abdelkader. Mais cette trêvelui permit de développer et d’affermir l’orga-nisation de l’Etat et de poursuivre son unifi-cation. Son aura déborde les frontières etnoue des relations diplomatiques et commer-ciales avec des pays européens (principale-ment l’Angleterre), les pays du Maghreb

etc...La perfidie des Français se découvre dès lapacification de l’Est après le siège deConstantine, pour rompre leur engagementet viole les frontières fixées par le traité dela Tafna, même si l’Emir n’était pas dupe, ilaurait écrit plus tard « aux préparatifs faitspar les Français aux établissements crééspar eux de tous côtés, j’avais parfaitementcompris que la paix conclue n’était pas leurdernier mot, les français prendront le pays,ou nous les découragerons».Il reste la figure emblématique de l’Etatnational contemporain.La résistance continua sous diverses formes,et des soulèvements sporadiques ont marquéle dernier demi du XIX siècle alors que lamoitié du XX siècle a connu les exaspéra-tions patriotiques de ceux qu’on avait identi-fié comme étant des « bandits d’honneur »sans oublier la fronde auressienne du débutdu XX siècle, ni celle auparavant de la petiteKabylie en 1851 et la grande Kabylie entre1853 et 1857.Les plus marquantes qui ont eu un retentisse-ment national sont celles des Ouled Cheikhde 1864 à 1870 et en 1881, et la grande insur-rection de Kabylie sous l’égide de Mokranisoutenu par le cheikh El Haddad.La répression qui s’en est suivie est l’une desplus sanglantes avec spoliation des terres etdes biens.

LA RENAISSANCE DU NATIONALISME ALGÉRIEN

De plus le combat intellectuel et identitairetout à la fois, résistance/dialogue porté par H.Khodja, l’Emir Abdelkader, Si M’HamedBenrahal, l’Emir Khaled et franchementrevendicatif, nationalitaire et nationaliste parcheikh Abdelhamid Ben Badis, Ferhat Abbaset Messali Hadj, participe de cette volontéfarouche des enfants d’une nation de s’af-franchir de la domination coloniale.Et comme l’écrit le président M. A. Boutefli-ka dans l’une de ses préfaces de la rééditiondes œuvres fondamentales de la pensée poli-tique algérienne de 1830 à 1962, qu’il a ini-tié, « ces œuvres et textes constituent un acted’accusation, fondé sur des preuves irréfu-tables de la nature du colonialisme dans notrepays : une entreprise de décivilisation avec,en contrepoint un long cortège de terrifiantscrimes contre l’humanité» et non une œuvrecivilisatrice comme se plaisent à l’écrire cer-tains révisionnistes et leurs émules.Donc cette résistance/dialogue s’était muepar un mouvement revendicatif qui avait prisplusieurs formes modulées et évolutives. Dèsle premier quart du XXs une élite algériennesous l’égide de l’Emir Khaled, qu’on adénommée les « Jeunes algériens » s’étaitmanifestée en réclamant l’égalité des droitsavec maintien du statut personnel et l’affir-mation de la personnalité musulmane del’Algérie sans pourtant exprimer une formede nationalisme. C’est pourtant l’acceptationd’une naturalisation en masse qui effraya lacolonisation qui se voyait noyer par les 5 mil-lions d’indigènes.Cette expérience de Khaled lèguera un espa-ce identitaire et constitue un moment de prisede conscience politique du peuple Algérien.Cette conscience s’est d’abord exprimée ausein des travailleurs émigrés en France sousl’aile de partis communistes français auprèsdesquels se sont conscientisés, se sont déta-chés des organisations internationales com-munistes et d’une hypothétique révolutionprolétarienne, et s’achemineront vers leurtotale autonomie au sein de l’ENA.L’ENA sous la direction de Messali Hadjprend naissance donc dans une conjonctured’effervescence politique française gagnéepar l’idéologie communiste internationalequi l’a favorisé.Si l’ENA reprenait à son compte les revendi-cations immédiates de l’Emir Khaled, elle seradicalisa en revendiquant l’indépendance del’Algérie mais dans le respect des minoritésethniques qui seront égaux en droits etdevoirs tout en leur exigeant d’accepter sonprogramme. Suivra

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SPORTS12

LE JEUNE INDÉPENDANT # 5572 DU MERCREDI 7 SEPTEMBRE 2016

L'athlétisme handisportalgérien, représenté par 21 athlètes aux Jeux

Paralympiques de Rio (7-18septembre) qui débutent

aujourd’hui, ambitionne deconfirmer son statut de chef defil du handisport national et des'offrir quelques médailles dansune compétition qui ne sera

pas de tout repos aux athlètes.

L ors de la dernière édition des JP en2012 à Londres, l’athlétisme avaitoffert à l’Algérie 4 or, 6 argent et

6 bronze. Et pour l'édition de 2016, le parides athlètes et entraineurs au moins réédi-ter la même performance. "Cela ne serapas facile pour nos athlètes et ils le savent.Le niveau du handisport dans ses diffé-rentes disciplines et surtout en athlétisme,a énormément progressé et le podium estdevenu très difficile à atteindre", a expli-qué l’entraineur AbdelhakKassouri.Depuis l'épopée du chef de file de l'athlé-tisme algérien le défunt Mohamed Allek(auteur de cinq titres paralympiques et unebronze en sprint dans l'histoire de sa parti-cipation), plusieurs athlètes ont pris lerelais, à l'image des lanceurs et lanceusesBetina, Medjmedj Nadia, Safia Djelal,Nassima Saifi et des sprinteurs AbdelatifBaka, Sofiane Hamdi, le demi-fondisteSamir Nouioua. Seule discipline en Algé-rie à avoir été sacrée dans quatre diffé-rentes paralympiades (Atlanta 96, Sydney

2000, Athènes 2004 et Pékin 2008), l'ath-létisme handisport jouit, en outre, du statutde la discipline la plus titrée aux JP (16 or,13 argent et 22 bronze), suivie par le judoavec (3 or par Nine Messaoud,Sid AliLamri et Mouloud Nora et 04 bronze dontcelle de Zoubida Bouazoug). A Rio De Janeiro, les athlètes algérienssont censés sortir le grand jeu et être à lahauteur des espoirs et ambitions de l'athlé-tisme algérien, toujours avide de meilleursrésultats. La sérénité et l'optimisme sontde rigueur chez les 21 athlètes dont denouveaux jeunes talents prometteurs.Sous la houlette dÆun staff techniqueexpérimenté et rompu aux grandes compé-

titions, la sélection algérienne a effectué"une bonne et satisfaisante" préparation,de l’avis de l’ensemble des entraineurs."Au vu de la préparation effectuée et de laprogression constante de leurs athlèteslors des différents tests effectués, l’en-semble des techniciens ont pronostiquéune performance honorable à Rio", a indi-qué la direction technique nationale(DTN). Un lourd fardeau est porté par leschevronnés de la sélection qui veulentmontrer le chemin des consécrations auxtous nouveaux et leur donner de la motiva-tion supplémentaire dans un rendez-vousd’une toute autre dimension qu’ils décou-vrent pour la première fois.

LE HANDISPORT algérien sera, encoreune fois, en appel à Rio, à l'occasion des15ès jeux Paralympiques auxquels il pren-dra part pour la 6è fois consécutive, etavec la mission, d'honorer les couleursnationales et revenir avec une moissonacceptable de médailles. Même si la délé-gation sportive algérienne est la plusimportante depuis sa première participa-tion aux JP (62 athlètes), néanmoins, leschances de médailles reposeront, essen-tiellement, sur l'athlétisme et le judo. Sansexclure les autres disciplines: powerlif-ting, goalball et handi-basket, les observa-teurs sportifs, tablent sur des succès, sur-tout, en athlétisme et en judo, deux disci-plines, qui ont toujours donné des satisfac-tions à l'Algérie lors des grands rendez-vous. " On a de grand espoirs de glanerdes médailles à Rio, d'autant plus que lesathlètes sont très motivés et armés de

volonté de revenir au pays avec des consé-crations qui étofferont le palmarès du han-disport algérien, déjà bien garni", a esti-mé, le président de la fédération algérien-ne handisport (FAH), Rachid Haddad. Lesattentes de la direction technique nationale(DTN) de la fédération reposent, notam-ment, sur l'athlétisme, avec la présencedes meilleurs atouts algériens de la disci-pline, à l'image de Mohamed Berrahal(moteur), Abdelatif Baka (sprint), SamirNouioua (demi-fond), en plus des lanceurset lanceuses ". La forme de l'ensemble de nos athlètes etla bonne préparation (individuelle) qu´ilsont effectué, nous assurent. Espérant seu-lement, que cette forme sera là, le jour J",a souhaité le DTN, Zoubir Aichaine. Enjudo, les chances sont aussi réelles qu'enathlétisme. Les trois athlètes algériensqualifiés, sont en mesure de relever le

défi. " Mouloud Noura (-60 kg), championdu monde en titre, Mehdi Meskine (-73kg)et Abdelaoui Cherine (grand espoir), sont des atouts dujudo handisport algérien", estime le directeur des équipes nationales (DEN),Salim Boutabcha. Les athlètes des autres discipline (lespowerlifteurs et les sélections messieurs etdames de Goalball et handi-basket), "vontse battre et tenter de, de bousculer la hié-rarchie dans des tournois très ouverts", aconclu pour sa part, le DTN-adjoint, SaadSaid. L'objectif de la participation algé-rienne aux 15ès JP est d'essayer de ne pasrevenir "bredouille" de Rio. Lors de laprécédente édition des jeux Paralym-piques, en 2012 à Londres, le handisportalgérien avait remporté 19 médailles (4 or,6 argent, 9 bronze), et une 26è place sur 75pays classés)

PARALYMPIQUES-2016 :

L'athlétisme algérien a uneréputation à défendre à Rio

SCHALKE 04 /BENTALEBANNONCÉ TITULAIREFACE AU BAYERN

LE MILIEU international algérien NabilBentaleb, fraîchement arrivé à Schalke04, est annoncé dans le onze de départvendredi prochain à domicile face auBayern Munich, en ouverture de la 2ejournée du championnat d'Allemagne defootball, a rapporté,hier lundi, le quoti-dien Bild. Le joueur algérien devrait êtreassocié à l'autre nouvelle recrue estivalele Français Benjamin Stambouli (ex-ParisSG) dans la récupération, ajoute la mêmesource. L'entraîneur de la formation de laRuhr Markus Weinzierl n'a pas tarid'éloges sur Bentaleb, auteur d'une entréeen cours de jeu «convaincante» lors dupremier match de Bundesliga sur le ter-rain de l'Eintracht Francfort (défaite 1-0),Bentaleb (21 ans) a rejoint le club alle-mand à titre de prêt, pour une saison enprovenance de Tottenham (Angleterre).Sous contrat avec les Spurs jusqu'en2020, le natif de Lille n'entrait plus dansles plans de son entraîneur argentin, Mau-ricio Pochettino, depuis l'exercice passé.

HANDBALL -SUPERCOUPE D'ALGÉRIE :Les deux affiches à laCoupole vendredi LES DEUX rencontres de la Supercouped'Algérie de handball (messieurs et dames)se joueront vendredi prochain à la salle dela Coupole d'Alger, a annoncé la Fédéra-tion algérienne de handball (Fahb) lundisur sa page facebook. Chez les dames, leGS Pétroliers, champion d'Algérie, seraopposé au HBC El-Biar, détenteur de laCoupe d'Algérie à 16h, alors que chez lesmessieurs le champion en titre le GSPdéfiera le MC Saïda à partir de 18h. Parailleurs, le coup d'envoi du championnatnational de la division «Excellence» dehandball (messieurs) pour la saison sporti-ve 2016-2017 débutera le 7 octobre pro-chain. La compétition à laquelle prendrontpart 14 clubs répartis en deux groupes A etB de 7 clubs chacun, se déroulera en deuxphases (12 journées).

SUPER GLOBE 2016 Slahdji et l'ES Tunis battus par le PSGL'ESPÉRANCE de Tunis, où évolue àtitre de prêt l'ancien gardien de but inter-national algérien Abdelmalek Slahdji s'estinclinée lundi à Doha (Qatar) face auParis SG 38-31 (mi-temps 21-18) enquarts de finale de la Coupe du mondedes clubs de handball (Super Globe 2016)qui se dispute du 5 au 8 septembre.Slahdji (33 ans) a été prêté par le GSPétroliers (championnat «Excellence» dehandball) pour participer avec le clubtunisois à cette compétition mondiale. Ilréintégrera les rangs du GSP à l'issue dece tournoi en vue de la reprise de la divi-sion «Excellence» le 7 octobre prochain.Considéré comme l'un des meilleurs de sagénération à son poste, Slahdji avait misfin à sa carrière internationale à l'issue duMondial 2015 qui s'est disputé au Qatar.L'ES Tunis, championne d'Afrique entitre, participe au Super Globe 2016 aumême titre que sept autres clubs : SydneyUniversity (Australie), HC Taubaté (Bré-sil), Paris SG (France), Fuchse Berlin(tenant/Allemagne), Vive Targi Kielce(Pologne), Al-Sadd (Qatar) et Lekhouiya(Qatar).

PARALYMPIQUES-2016:

Les chances de médaillesalgériennes en athlétisme et judo

MOB : Zinédine Zidane invité au match contre le FUS de Rabat

LE TRÈS ATTENDU MOB-FUS de Rabat pouvait ne pas être évoqué au sein des supporters et les dirigeants béjaouis, vu le caractère derbydécisif du rendez-vous que chacun a commenté tel qu’il l’imagine. La direction béjaouie qui est en train de préparer son match en cham-pionnat face au FUS n’a pas hésité à régler tous les détails concernant le prochain match de la demi-finale de la Coupe de la CAF. ZahirAttia, le président du MOB, en a profité d’ailleurs pour inviter l’ancien capitaine des Tricolores et l’actuel entraîneur du prestigieux RealMadrid à assister au match. Pour le moment, aucune suite n’a été donnée par l’ancien numéro 10 de l’équipe de France, mais d’après unesource proche de la direction, des proches de la famille Zidane sont en train de faire le forcing pour qu’il vienne assister à ce match. Lesmembres de l’AG ont installé un nouveau comité directeur hier .Lors de l’assemblée générale ordinaire, qui s’est déroulée au salon d’hon-neur, les membres de l’AG du club amateur ont procédé à l’installation d’un nouveau bureau directeur qui se compose de six membres.On citera Boueymadj, Oulmou, Belaïd et les autres qui feront désormais parti du nouveau comité directeur du CSA/MOB.

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Après un petit repos accordé àses joueurs durant cette petitetrêve internationale, le Doyen arepris du service lundi matindans une bonne ambiance aucentre d’Aïn Benian . C’est là,en effet, que le coach DjamelMenad a battu le rappel de ses

troupes pour préparer laprochaine rencontre coïncidantavec la troisième journée duchampionnat de Ligue 1-

Mobilis contre le CA Batna.

B ien que sortant d’une belle vic-toire arrachée dans le premierderby de la capitale pour cette

saison 2016 -2017 contre l’USM Harrach,l’ex-baroudeur de la JSK et des Vertsdurant les années 80-90 s’est montré plu-tôt méfiant. Contrairement à ce que beau-coup pensent, le coach des Vert et Rougede la capitale en homme averti n’a pashésité à nous dire tout de go que cesretrouvailles face au nouveau promuseront plus difficiles à gérer par rapportaux deux précédentes sorties contre la JSKet l’USMH. Et pour cause, les Aurésiensvont se présenter toutes griffes dehors etsans complexe pour tenter de confirmerleur premier succès de la saison face àl’USMB Abbés. Le coach n’ignore pasaussi que les Cabistes vont mettre à profitle huis clos imposé au Doyen pour jouerà l’aise et faire en sorte de ne pas rentrerbredouilles. Menad nourrit beaucoupd’ambitions sur la réaction de son groupequi, selon lui doit impérativement réap-prendre à gagner à Bologhine et sans sondouzième homme. Sur ses craintes de voir

les Cabistes, refuser le jeu pour espérer aumoins récolter le point du nul, Menadnous dira sans détours : «Je connais biencette équipe du CAB et sa stratégie quirepose sur la défensive loin de ses bases etmise sur quelques contres pour tenter denous surprendre. On doit rester vigilants eten les pressant dans leur zone des l’enta-me pour les empêcher de développer lamoindre contre-attaque». Le coach duMouloudia regrette le fait que ce matchn’ait pas lieu sur la pelouse du 5-Juillet, làou ses joueurs se sentent mieux et ontleurs repaires. Il dira entres autres quel’équipe qui ambitionne de jouer pour lestitres se doit de gagner toutes ses ren-contres sur tous les terrains avec ou sansson public. Le coach a avoué qu’il compteénormément sur l’apport offensif de sesdeux latéraux, Hachoud et Bedbouda,

pour apporter le plus nécessaire devant. Ilajoutera entre autres que le dernier matchamical disputé face à l’USMAB lui adonné une idée sur la composante qu’ilcompte aligner face au CAB. «Lors desdeux matchs de championnat, j’ai donnéleur chance à 18 joueurs entre les titulaireset les remplaçants. Il y aura d’autres quiauront l’occasion de montrer ce dont ilssont capables sur un terrain. Je le dis et jele répète, avec moi, tout le monde aura sachance mais chacun doit la saisir lors-qu’elle se présentera à lui». Menad n’a pasomis de parler de Seguer et Derrardja quilui ont donné de satisfactions sur lesflancs de l’attaque. En somme, c’est uneéquipe du Mouloudia qui se prépare entoute sérénité et avec tous ses atouts pourrester sur la dynamique des victoires.

S.S.

SPORTS 13

LE JEUNE INDÉPENDANT # 5572 DU MERCREDI 7 SEPTEMBRE 2016

MCA

Djamel Menad met en gardeses joueurs pour le match

contre le CA Batna

L'ENTRAÎNEUR Foued Bouali, démis deses fonctions à la tête de la barre techniquedu CR Belouizdad, refuse de résilier soncontrat avant que ses conditions ne soientsatisfaites, mettant dans l'embarras ladirection du club qui s'apprête à engager leFrançais Alain Michel à sa place. Bouali,qui a dirigé les Rouge et Blanc pendantdeux matchs seulement, exige de rencon-trer le président du club, Rédha Malek, enpersonne pour régler avec lui les affairespendantes, refusant de le faire avec sesémissaires comme proposé par le respon-sable belouizdadi, apprend-on mardiauprès de la formation de Ligue 1 algé-rienne de football. Cette situation, si elleperdure, empêcherait la direction du ''Cha-bab'' d'officialiser le retour au bercaild'Alain Michel. La Ligue de football professionnel (LFP)ne délivrera pas de licence au technicienfrançais avant la résiliation par Bouali deson contrat avec le CRB. Le désormais ex-coach des gars de ''Laâ-quiba'', arrivé cet été au club, avait été priéde résilier son contrat après la défaite deson équipe sur le terrain de l'ES Sétif

(2-1), pour le compte de la deuxième jour-née du championnat. Il s'était contentéd'un nul à domicile (1-1) contre le MCOran à l'occasion de la première journée.Ces deux contre-performances ont préci-pité son limogeage, et ouvert la voie auretour d'Alain Michel qui avait quitté leclub en fin de saison passée, après avoiréchoué à atteindre l'objectif assigné quiétait de décrocher une place qualificative àune compétition continentale. La valse desentraineurs a repris de plus belle en Ligue

1, cette fois-ci plus tôt que prévu. AdelAmrouche a été contraint de quitter l'USMAlger, championne d'Algérie en titre,avant trois jours du coup d'envoi du cham-pionnat, alors que le Français, SebastianDe Sabre vient d'être démis de ses fonc-tions à la JS Saoura, le vice-championd'Algérie. Un record en la matière avait été battu lasaison passée avec une série de limogeagedes entraineurs ayant touché pratiquementune trentaine de coachs.

LIGUE DES CHAMPIONS(2017)/JS SAOURA :La CAF donne soin quituspour le stade de Béchar LA COMMISSION d'audit des stadesauprès de la Confédération africaine defootball (CAF) en visite depuis lundi àBéchar n'a pas fait des réserves sur lestade du 20-août qu'elle a inspecté en pré-vision de la participation de l'équipe loca-le la JS Saura dans la prochaine édition dela Ligue des champions d'Afrique. Il s'agitnéanmoins de la première visite d'inspec-tion de cette commission, qui était accom-pagnée par le vice-président de la Liguede football professionnel en Algérie(LFP), Fawzi Guellil. Une deuxième visi-te sera effectuée dans deux mois,apprend-on du club concerné pensionnai-re de la Ligue 1 algérienne de football. LaJSS disputera pour la première fois de sonhistoire la prestigieuse compétition afri-caine interclubs après avoir fait sensationla saison passée en terminant deuxième auclassement du championnat. Le club restenéanmoins fidèle à ses ''traditions'' dansses rapports avec ses entraineurs. En effet,comme c'était le cas en début des deuxprécédents exercices, le nouveau coach del'équipe du sud-ouest algérien, le FrançaisSebastian Lesabre, a été démis de sesfonctions après seulement deux journéesde compétition.

STAGE DE LA SÉLECTIONALGÉRIENNE : Mandi et Belkarouiménagés del'entraînement de lundi

LES DÉFENSEURS Aissa Mandi etHichem Belkaroui, tous les deux blessés,ont été ménagés lors de la séance d'entraî-nement de la sélection algérienne dérou-lée lundi matin au Centre technique deSidi Moussa au lendemain de la victoireface au Lesotho (6-0) au stade Mustapha-Tchaker de Blida en clôture des élimina-toires de la Coupe d'Afrique des nations(CAN-2017). Mandi a déclaré forfaitpour la réception de Lesotho, tandis queBelkaroui a quitté le terrain à la 64e minu-te de la partie cédant sa place à LyacineCadamuro après avoir ressenti une blessu-re aux adducteurs. La sélection algérien-ne, qui a terminé leader de son groupe J,poursuit son regroupement à Sidi Moussajusqu'à mercredi en prévision de sonentrée en lice dans les qualifications duMondial-2018 en Russie le 9 octobre pro-chain face au Cameroun au stade Tchaker.

ESSAID BELKALEMREJOINT ZIANI ET ANTARYAHIA À ORLÉANS

C'EST OFFICIEL, Essaid Belkalem s'estengagé avec l'US Orléans, club de Ligue 2française.Le défenseur algérien a signé un contrantd'une année, plus une autre avec option encas de maintien du club. C'est en partiegrâce à un autre défenseur emblématiquede l'EN que Belkalem a signé dans le clubdu Loiret. En effet, Antar Yahia a forte-ment recommandé le joueur à ses diri-geants. Le joueur ne sera pas dépaysé,puisqu'il retrouvera, outre Anthar Yahia,un autre compatriote, Karim Ziani, au siendu club. Belkalem a donc une occasion, à27 ans, de se relancer, après avoir passéune saison blanche en Angleterre.

CR BELOUIZDAD :

Le contrat de Bouali non encorerésilié, le président dans l'embarras

CAN-2017 : L’Algérie dans le pot 2LES POTS pour la CAN-2017 sont d’ores et déjà connus, l’Algérie hérite du pot 2comme lors de la Coupe d’Afrique des nations 2015. La répartition des pays prend seu-lement en compte les participations aux Coupes d’Afrique des nations précédentes(2012, 2013 et 2015). L’Algérie s’est qualifiée aux éditions 2013 (éliminée en phase depoule) et 2015 (éliminée en quarts de finale). C’est donc dans une logique digne de laCAF que les Verts vont se retrouver dans un pot composé du Burkina Faso, du Mali etde la RD Congo. Le Gabon pays hôte est accompagné de la Côte d’Ivoire, Ghana etTunisie pour former le pot 1. Le Sénégal, Cameroun, Congo et Maroc sont dans le pot3, l’Egypte, le Zimbabwe, la Guinée Equatoriale et l’Ouganda complètent le pot 4.L’Algérie ne sera pas à l’abri d’un groupe de la mort avec l’Egypte, le Cameroun et laCôte d’Ivoire. Le tirage au sort aura lieu le 19 octobre à Libreville.

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D’ICI DE LÀ14

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CERTAINS POLICIERS CHINOISUTILISENT DES OIES AU LIEU DES

CHIENS DE GARDE !

Dans certainesrégions rurales dela Chine, la policeutilise des oiespour garder leposte de police aulieu de chiens degarde. Ces ani-maux jouent lerôle d’un systèmed’alarme très per-formant. Une foisqu’ils commencentà crier, il est trèsdifficile de lesfaire taire. Vouspouvez toujours distraire un chien en lui offrant un morceau de steak juteux, parcontre, si vous jetez quelque chose à une oie, elle sera plus susceptible de faireencore plus de bruit. L’oie n’aime pas quand un étranger vient dans son territoire etelle considère son propriétaire comme faisant partie de son troupeau, elle peut doncfaire la distinction entre le policier et les étrangers. De plus, l’oie a une vue trèsdéveloppée et est facile à dresser.

UNE VIDÉO postée sur YouTube le 1erseptembre montre un homme couper, àl'aide d'un sécateur, les selfie sticks detouristes qui tentaient de s'immortaliserdans Manhattan. La plupart des victimessemblent abasourdies et une seule d'entreelles se lance à la poursuite du farceurdont les exploits sont filmés en caméracachée. "Je voulais frapper les gens avec un selfiestick mais c'était trop violent", expliqueBuddy Bolton, le vidéaste amateur. Enréalisant cette caméra cachée, son but étaitde se moquer des touristes qui utilisentune perche pour se prendre en photo avecleur smartphone. "Un sécateur semblaitune bonne manière de se moquer de cetteânerie et montrer à quel point les gensavec un selfie stick ont l'air stupide",poursuit le comédien, très remonté.La vidéo a été tournée fin août dans diffé-rents endroits de Manatthan tels que laCathédrale St Patrick, la bibliothèque deNew York, le Rockefeller Center et leGapstow Bridge à Central Park. Les selfie sticks remplacésBuddy Bolton précise que les victimes desa mauvaise blague se sont vus offerts unselfie stick d'une valeur de 10 dollars enremplacement. "Nous avons pensé quec'était une bonne idée même si notreintention n'était pas d'être vraimentméchant", indique-t-il en réponse aux

commentaires parfois acerbes sous lavidéo.Bolton indique encore qu'il ne ciblait pasles touristes en particulier mais "toute per-soone suffisamment vaniteuse que pourutiliser un selfie stick"."Avant, vous vous adressiez à quelqu'unpour lui demandez: 'hey, vous ne voudriezpas me prendre en photo avec ma

femme?'. A présent, il y a de moins enmoins d'interaction donc nous voulionscréer de l'interaction humaine." Bolton etson comparse caméraman n'ont pas l'in-tention de s'en tenir à New York et pré-voient de recommencer leur blaguepotache dans une autre ville dans les pro-chains jours.

EXCÉDÉ PAR LES SELFIE STICKS, ILOPTE POUR UNE SOLUTION RADICALE

Une espèce de serpentque l'on croyait disparue,le serpent nocturne Cla-rion, a été redécouvertesur une petite île duMexique par un chercheuraméricain du MuséeSmithsonian d'histoirenaturelle de Washington,a annoncé lundi le musée.Ce petit serpent, de cou-leur marron-noir avec destaches distinctives sur latête, peut atteindre 45 cmde long, et ne se trouve que sur l'île Cla-rion, à 700 km à l'ouest des côtes mexi-caines dans l'océan Pacifique. Un spéci-men avait été rapporté au Smithsonianaprès avoir été découvert sur l'île il y après d'un siècle. Depuis, ce type de ser-pent n'avait jamais réapparu, laissantpenser que les documents anciens étaienterronés. Une expédition récemmentmenée sur l'île par le chercheur DanielMulcahy a permis pour la première fois

de retrouver d'autres serpents de ce typeet des tests ADN ont montré qu'il s'agis-sait d'une nouvelle espèce (au nomscientifique de "Hypsiglena ochrorhyn-cha unaocularus"). Une "identificationcorrecte de ce serpent est la premièreétape de sa conservation. Nous allonscontinuer à l'étudier pour en savoirdavantage sur son rôle dans le fragileécosystème de Clarion", indique M.Mulcahy dans un communiqué.

Le restaurant “ThePicture House”, qui aouvert ses portes der-nièrement, proposedeux plats chaquesoir. Vous n’avezqu’à vous munir devotre smartphone etpublier via Instagramla photo des plats surFacebook ou Twee-ter. Il vous suffitdonc d’ouvrir uncompte Instagram etvotre repas est gratuit

Une espèce disparue de serpentredécouverte au Mexique

Où vont les impôts des britanniques ? Et bien,entre autres, à payer l’entretien du “chiefmouser” , vous l’avez bien compris, le souri-cier en chef est donc chargé de chasser lessouris du cabinet du premier ministre et cedepuis 1929, d’ailleurs, l’actualité du chatfonctionnaire est fréquemment commentée parla presse britannique.

La vie du chat du Premier Ministre

anglais est suivie avecattention

EN 1987, Michael et Marie étaient fian-cés mais le mariage n'a jamais eu lieu.C'est une scène pleine d'émotion qui s'estproduite vendredi dernier à l'aéroport deKnock en Irlande. Fiancés en 1987,Michael Brown et Marie Simpsons'étaient perdus de vue après leur rupture.Mais grâce à l'Internet, ils se sont retrou-vés récemment et leur amour a repris deplus belle.Vendredi dernier, Michael a mis les piedspour la première fois en Irlande. À l'aéro-port, Marie l'attendait avec impatience et29 ans après leur séparation, le couple aenfin pu se serrer dans les bras, une bellehistoire aperçue sur la page Facebookd'Ireland West Airport Knock.

Un coupleséparé depuis29 ans seretrouve à l'aéroport

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TÉCH JI

LE JEUNE INDÉPENDANT # 5572 DU MERCREDI 7 SEPTEMBRE 2016

15Électricité sans fil : le Japon bat un record

de puissance et de distance

E nvoyer de l'électricitéd'un point à un autresans passer par un

matériau conducteur est déjàpossible depuis plusieursannées grâce à l'inductionélectromagnétique, qui com-mence à être implémentée parles industriels dans des pro-duits d'usage courant (surtoutles smartphones), mais aussidans des projets plus ambi-tieux, comme cette ligne debus alimentée par des généra-teurs situés sous la route. Maisla technologie ne fonctionneque sur de courtes distances et

avec de petites quantitésd'énergie, même si la start-upWiTricity avait démontré dès2009 qu'elle savait alimenterune ampoule de 60W à 2mètres de distance et un petittéléviseur à moins d'un mètre.Ce n'est toutefois désormaisqu'une question de maîtrise etde perfectionnements avantque l'électricité puisse êtreenvoyée sans fil vers des dis-tances plus importantes et enplus grande quantité. Ainsil'Agence japonaise d'explora-tion spatiale (Jaxa) a annoncéjeudi qu'elle avait réussi à

transmettre 1,8 kilowattd'électricité sur une distancede 55 mètres grâce à un dispo-sitif de micro-ondes dirigées.« C'est la première fois qu'estenvoyé ainsi l'équivalent d'unepuissance de 2 kilowatts parmicro-ondes vers une petitecible, en utilisant un dispositifde contrôle de la directivité »,s'est réjouie l'agence. Et celle-

ci voit bien plus loin que l'ali-mentation d'un smartphone,d'une voiture ou d'un écran detéléviseur, puisque la Jaxaambitionne de créer la premiè-re centrale d'électricité solaireinstallée dans l'espace, quiconvertirait en micro-ondes ouen laser infrarouge l'énergiecaptée par les panneaux pho-tovoltaïques.

CHROME : LES SITESWEB POURRONTBIENTÔT VOUSENVOYER DESNOTIFICATIONS

Grâce à la version 42 de Chrome,actuellement en bêta, les utilisateurspourront recevoir des petites alertes deleurs sites préférés, même s’ils ne sontpas en train de les consulter. Pratique.Google vient de publier la version bêtade Chrome 42. Cette nouvelle moutureva faire des heureux chez les dévelop-peurs Web car elle intègre une fonc-tionnalité particulièrement intéressante: l’envoi de notifications. C’est une pra-tique très courante pour les applismobiles, et même pour les extensionsde Chrome, mais encore peu utiliséessur le Web. L’interface de programma-tion Push API, désormais intégrée dansChrome, permet de faciliter cet usage.Après avoir donné leur accord, les utili-sateurs d'un site Web pourront recevoirses notifications, même s’ils ne sontpas en train de le consulter. Auparavant,ceci n’était possible qu’au travers d’uneextension, ce qui est plus lourd à mettreen œuvre.Les usages sont multiples. Les sites de

news pourront, par exemple, envoyerune actualité brûlante, les sites e-com-merce faire part d’une promotion, leswebmail avertir de l’arrivée d’un mes-sage, les sites de vente en ligne donnerle résultat d’une enchère, etc.Ce procédé est obtenu grâce à un codeJavascript baptisé « Service Worker »,qui tourne en permanence en arrière-plan dans Chrome et peut récupérerdirectement des alertes auprès d’un ser-veur web. L’option de notification peutêtre désactivée à tout moment, au tra-vers d’un menu « Réglages » qui figu-rera obligatoirement dans chaque alerte.Chrome ne devrait donc pas se transfor-mer en machine à spam.D’autres nouveautés mineures font éga-lement leur apparition dans Chrome 42bêta. Ainsi, cette version devrait amé-liorer sensiblement le rendu graphiqueet la lecture vidéo. Sur Android, cettemouture simplifiera la création de rac-courcis vers un site Web.

Chromebook Pixel : le nouveauChromebook haut de gamme de Google

DEUX ANS APRÈS le pre-mier Chromebook Pixel,Google a dévoilé son succes-seur. Ce nouveau modèle hautde gamme se présente commele porte-étendard du systèmed’exploitation Chrome OS queporte le géant américain.Une nouvelle génération deChromebook Pixel, plus puis-sante et qui représente plusque jamais le haut de gammede cette série d’ordinateurs

portables fonctionnant sousChrome OS, est commerciali-sée par Google. Cela va bien-tôt faire quatre ans que lesChromebook se développent,à l’aide de prestigieux parte-naires, et ne cesse de conqué-rir un plus large public.Le nouveau Google Chrome-

book Pixel bénéficie d’unécran de 12,85 pouces (2.560x 1.700 pixels) et de deux nou-veaux ports USB type C réver-

sibles. Un petit bandeau à Ledpermet même de connaitre leniveau de batterie de l’appa-reil en tapotant dessus, au dosde l’écran, alors que son auto-nomie pourrait atteindre 15heures selon Google. Deuxconfigurations sont proposées,pour l’instant exclusivementaux États-Unis, à respective-ment 999 et 1.299 dollars.

Sept modèles deChromebook disponibles

en France

Les premiers Chromebook ontété mis en vente en juin 2011.Si, aux États-Unis, l’offre com-prend désormais 18 modèlesde 9 marques différentes(Asus, Acer, Dell, Google, HP,Lenovo, LG, Samsung etToshiba), seuls 7 d’entre euxsont disponibles en France, del’Asus Chromebook C200 à199 euros au HP Chromebook,de 14 à 329 euros.Selon Digitimes, Google pour-

rait prochainement élargir sonoffre avec un premier Chrome-book deux-en-un, à mi-cheminentre l’ordinateur (sous Chro-me OS) et la tablette(Android), en collaborationavec le fabricant taïwanaisQuanta.Selon différents cabinetsd’analyse, il se serait venduentre 5,5 et 6,5 millions deChromebook dans le mondeen 2014, ABI Researchescomptant plus de 10 mil-lions d’appareils vendus paran d’ici 2019. Signe révéla-teur, aux États-Unis, les troismeilleures ventes de PCd’Amazon durant les fêtes deNoël furent des Chromebooksignés Acer, Asus et HP. Ànoter qu’il est désormais pos-sible d’acheter un Chrome-book dans une boutiqueGoogle, la toute premièrevenant d’ouvrir à Londres tan-dis que deux autres GoogleShops devraient voir le jourd’ici à la fin 2015.

Les scientifiques de l'agence japonaised'exploration spatiale (Jaxa) ont réussi à

transmettre 1,8 kilowatt d'électricité sur unedistance de 55 mètres grâce à un dispositif demicro-ondes dirigées. Fort de ce succès, la Jaxaambitionne de créer la première centraled'électricité solaire installée dans l'espace.

INTERNET n'a pas attendu le milieu desannées 1990 et le nouveau millénaire pourvéritablement démarrer. Dès la fin desannées 1980, les marques ont comprisqu'il fallait s'implanter sur ce nouveaumédia. Et le 15 mars 1985, le premier nomde domaine a fait son apparition : Symbo-lics.com1985. Pour beaucoup, cela semble destemps très anciens. Pour Internet encoreplus. Et pourtant, le tout premier site àavoir affiché une adresse avec une exten-sion en ".com" a fêté ses 30 ans le 15mars. Il s'agit du site Symbolics.com, nousexplique Venture Beat. Basée dans le Mas-sachusetts, la société commercialisaitalors des ordinateurs professionnels.A l'époque, il n'y avait pourtant que l'em-barras pour choisir le nom de son site. En1985, seulement cinq sites furent enregis-trés en ".com" contre 54 l'année suivante.Trois décennies plus tard, l'adresse Sym-

bolics.com est toujours active et pas peufière de son titre de plus ancien nom dedomaine en ".com" à l'heure où marques etparticuliers se battent pour obtenir cetteextension pour leur site. Racheté en 2009par des investisseurs, le nom de domaine

n'est plus associé aux ordinateurs. Le por-tail axe désormais sa communicationautour de son ancienneté de domaine,comme le montre la page "A propos de".La société Symbolics existe toujours maissur le site www.symbolics-dks.com.

De cinq sites à plus de 120millions

Et de rappeler que sur les 280 millions desites à travers le monde, 120 millions ontun nom de domaine en ".com" et que 75%d'entre eux sont renouvelés chaque année(87% sont actifs). A défaut de pouvoir pro-poser des solutions de réparation d'ordina-teurs, Symbolics.com propose désormaisun balayage horizontal du site avecquelques arrêts pour découvrir "des faitsuniques et intéressants sur l'entreprise etl'histoire d'Internet". En cliquant un peupartout, vous apprendrez ainsi le nombrede noms de domaine en ".com" possiblesavec seulement quatre lettres, qui a affichéla première bannière publicitaire, combiende DNS par pays ou les sites les plusconsultés au monde, etc. Mais vous êtessurtout invités à ne pas hésiter à venir yfaire de la publicité...

Le premier site internet en ".com" fête ses 30 ans

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SCIENCES16

LE JEUNE INDÉPENDANT # 5572 DU MERCREDI 7 SEPTEMBRE 2016

Quest ions ? Quest ions ?

Réponse s !Réponse s !

COMMENTDÉCOUPE-T-ON LESDIAMANTS ?

Les diamants sont composés de car-bone pur, tout comme le graphite. Ilsse forment à de très hautes pressionset températures dans le manteau ter-restre, majoritairement entre 150 et200 kilomètres de profondeur. Ilsremontent rapidement à la surface lorsd’importantes éruptions volcaniques,sans qu’ils aient le temps de se trans-former, et se retrouvent en tant qu’in-clusions dans de la kimberlite. Suite àl'érosion de cette roche, ils peuventégalement être découverts au seind'alluvions fluviales.

Découpe de diamants : lesdifférentes techniques

Le terme diamant provient du latinadamas, ce qui signifie indomptable,en référence à sa dureté extrême (10sur l’échelle de Mohs) inégalée dans lemonde minéral. Cependant, ces pierresse clivent parfaitement bien. Les dia-mants ont donc été coupés par clivageà l’aide d’un couteau adapté durantplusieurs siècles, mais les déchetsgénérés étaient nombreux. Depuis le début du XXe siècle, et afinde limiter les pertes, ils sont coupésau moyen de techniques de sciage uti-lisant des disques recouverts de poudrede diamant ou grâce à des lasers. Lapremière méthode est longue (5 à 6heures pour une pierre de 6 à 7 mm dediamètre, soit d’environ 1 carat) etnécessite une analyse approfondie desplans de clivage. L'utilisation de lasersrequiert moins d’études préliminaireset permet d’exploiter au mieux leminéral brut et donc de diminuer aumaximum les déchets, notammentgrâce à la gestion de la taille par des

procédés informatiques.

L’espérance de vie dans lemonde s’est allongée de six

ans depuis 1990Durant ce dernier quart desiècle, les êtres humains ont

vécu plus longtemps.L’espérance de vie a

globalement augmenté de sixans ; les filles nées en 2012

peuvent espérer atteindre l'âgede 73 ans, et les garçons 68ans. Des progrès que l’on doit

surtout aux avancéessanitaires dans les pays les

plus modestes.

À l’échelle mondiale, l’espérancede vie à la naissance a augmen-té de six ans depuis 1990. C’est

le constat positif réalisé par l’Organi-sation mondiale de la santé (OMS)dans son rapport statistique sur la santémondiale 2016. Ce résultat est princi-palement obtenu grâce à la diminutiondu nombre de décès d’enfants demoins de cinq ans. Et à une meilleureprévention des maladies non transmis-sibles. Ainsi, une fille née en 2012 peutespérer vivre jusqu’à 73 ans. Un gar-çon né la même année, jusqu’à 68 ans.Ces résultats correspondent à une aug-mentation de six ans de l’espérance devie à la naissance par rapport à unenfant né en 1990.Les progrès les plus significatifs ontété réalisés par les pays pauvres. Ceux-ci ont, en moyenne, augmenté leurespérance de vie de neuf ans entre1990 et 2012. Le Liberia a obtenu lesmeilleurs résultats avec 20 ans gagnésen 12 ans, suivi de l’Éthiopie, des Mal-dives, du Cambodge, du Timor orientalet du Rwanda. « La baisse significativedu nombre de décès d’enfants demoins de cinq ans a eu un impactimportant sur cette tendance », sou-ligne Margaret Chan, directrice géné-rale de l’OMS.

De fortes disparités dansl’espérance de vie entre le nord et

le sud

Les inégalités entre les pays développés etles pays pauvres restent toutefois trèsmarquées. Un garçon né en 2012 dans unpays riche peut espérer vivre jusqu’à l’âgede 76 ans, soit 16 ans de plus que dans unpays pauvre. Pour les filles, l’écart est de19 ans. Dans un pays développé, leur espérancede vie est de 82 ans, contre 63 ans dans lesrégions plus défavorisées.« Dans les pays riches, l’allongement del’espérance de vie a été obtenu grâce aux

batailles gagnées contre les maladies nontransmissibles », souligne Ties Boerma,directeur du département des statistiquesde santé et des systèmes d’information del’OMS. Lequel met en avant les politiquespour améliorer la prise en charge desmaladies cardiovasculaires et celles pourdiminuer de la consommation de tabac.Parmi les pays les plus défavorisés, l’es-pérance de vie reste, chez les hommescomme chez les femmes, inférieure à 55ans. C’est le cas de l’Angola, de la Cen-trafrique, du Tchad, de la Côte-d’Ivoire,de la République démocratique du Congo,du Lesotho, du Mozambique, du Nigeriaet de la Sierra Leone.

Une orbite de 80.000 ans pour l'exoplanète GU Psc bEN CROISANT les observations directesmenées avec plusieurs grands télescopes,une jeune équipe d’astrophysiciens adécouvert un cas rare et remarquabled’exoplanète géante gravitant très loin deson étoile parent. Avec l’arrivée d’instru-ments toujours plus sensibles, les cher-cheurs ont bon espoir de multiplier lesimages directes de planètes lointaines.Lointaines, petites et des millions de foismoins lumineuses que leur étoile hôte, lesexoplanètes restent difficiles à débusquer.Pour les astronomes, cela revient à recher-cher de minuscules aiguilles dans d’in-nombrables meules de foin. Une tâche fastidieuse qui réclame, onl’imagine, beaucoup de patience, de persé-vérance et d’ingéniosité. Pour ce faire, leschercheurs-chasseurs ont le choix entreplusieurs méthodes (celles du transit et dela vitesse radiale sont les plus employées)pour les découvrir. Les cas d’observationdirecte sont, quant à eux, assez rares, carle plus souvent hors de portée de nos ins-truments modernes. Sur les quelque 1.800exoplanètes confirmées à ce jour, seuleune vingtaine l’ont été ainsi. Toutefois, un

cas remarquable dévoilé par une jeuneéquipe d’astrophysiciens dans un article àparaître dans The Astrophysical Journal,également disponible sur arxiv, laisseentrevoir les promesses offertes par la sen-

sibilité aiguisée des télescopes.Emmenée par Marie-Ève Naud, étudiantequébécoise préparant un doctorat de phy-sique à l’université de Montréal, une équi-pe internationale d’astrophysiciens a attra-

pé dans ses filets une exoplanète massivedistante de 2.000 unités astronomiques(soit environ 300 milliards de kilomètres)de son étoile. Sa période orbitale dépassede loin toutes celles établies pour d’autresmondes (équivalents) connus, Systèmesolaire inclus : 80.000 ans ! Désignée GUPsc b, elle apparaît distinctement sur lesimages collectées dans différentes lon-gueurs d’onde, principalement le rayonne-ment infrarouge, par les caméras installéesau foyer des télescopes de l’observatoireGemini-Nord (Hawaï), de l’observatoiredu Mont-Mégantic (Canada), du télescopeCanada-France-Hawaï (CFHT) et de l’ob-servatoire W. M. Keck (Hawaï). Vu dansun télescope, l’espace entre les deux astreséquivaut à la taille angulaire de Saturne.« GU Psc b est un véritable cadeau de lanature », raconte Marie-Ève Naud. « Lagrande distance qui le sépare de son étoileoffre de l’étudier en profondeur avec unevariété d’instruments et permet unemeilleure compréhension des exoplanètesgéantes en général. »

Illustration de GU Psc b, exoplanète près de 13 fois plusmassive que Jupiter, gravitantautour de sa jeune étoile

parent à 2.000 fois la distanceTerre-Soleil. Si nous pouvionsnous y rendre, une révolutioncomplète durerait 80.000

années terrestres !

Sur Mars, comme ailleurs dans le Système solaire, la recherche d’une forme devie éteinte ou active pourrait être faussée si les instruments utilisés sont porteursde micro-organismes terrestres. D'où la nécessité de comprendre leur résistanceaux voyages dans l'espace. À l'image, le bras de Curiosity analysant le rocher

Jake Matijevic.

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ENVIRONNEMENT

Selon certaines associations se présentantcomme des « lanceurs d'alerte », nous vivons

dans un environnement de plus en plus envahipar des agents cancérogènes et cet

accroissement des nuisancesenvironnementales serait à l'origine d'une

épidémie de cancer. Parce que le cancer est unemaladie fréquente, que chacun d'entre nous aété confronté à la maladie dans son entourage

proche et parce qu'il nous est nécessaired'expliquer chaque cancer, de préférence sans

impliquer la responsabilité du patient, cetteassertion a été facilement adoptée par une

majorité de nos concitoyens, en dépit de sonfaible niveau de preuve.

Si on souhaite progresser dans la prévention de lamaladie, il est important de répondre à ces inquié-tudes. Il faut sans doute reconsidérer nos méthodes

de diffusion de l'information scientifique afin deconvaincre les personnes de bonne foi, que, si le cancer esten effet largement dû à l'environnement, les connaissancesactuelles sur le sujet nous indiquent que le plus grandbénéfice de la prévention sera obtenu en agissant sur lapart de notre environnement qui est liée à notre comporte-ment : tabac, alcool, exposition au soleil (et plus générale-ment au rayonnement ultra violet), alimentation, obésité,manque d'exercice physique, comportement sexuel(virus), etc.Les chercheurs ont bien sûr mis en évidence d'autres can-cérogènes, mais le plus souvent, les personnes exposées àdes doses reconnues comme dangereuses sont peu nom-breuses et la prévention, qui consiste à diminuer les expo-sitions des personnes concernées au niveau le plus faiblepossible, nécessite une action spécifique au sein des struc-tures utilisant ces agents cancérogènes. Parmi ceux-cifigurent en effet des substances indispensables à notrebien-être et parfois à notre survie (médicaments, rayonne-ment ionisants, solvants, certains métaux, etc.) et la miseen place de la prévention résulte nécessairement de l'exa-men par des experts du rapport bénéfice/risque. J'ai parfai-tement conscience que ce message n'est pas populairemais il faut trouver un moyen de le rendre intelligible etacceptable.Il est indéniable que la société moderne crée régulière-ment de nouvelles substances et de nouveaux procédésdont la toxicité n'est pas toujours correctement évaluée, etil est également vrai que les industriels, y compris lesfabricants de médicaments, sont passés à coté de risquesréels tout au long de notre histoire récente. Ces erreurs nefacilitent pas l'argumentation, et certains d'entre nous pen-sent que le « progrès » conduit à une société mortifère ettentent de se protéger en proposant de reconstruire un pré-tendu paradis perdu dans lequel aucun agent cancérogènen'existerait. Le doute des scientifiques confrontés à desétudes insuffisantes ou de faible niveau de preuve se heur-te aux certitudes basées sur des rumeurs. Et le débatdevient d'autant plus difficile que l'expertise scientifiqueest de plus en plus contestée. Il est néanmoins utile de rap-peler ici quelques faits vérifiables qui peuvent conduire àune appréciation plus objective des dangers qu'imposentl'organisation de la société contemporaine et le mode devie qui en résulte.

Une épidémie de cancer ?L'un des arguments de base utilisé pour « prouver » que lacancérogénicité de notre environnement augmente estl'observation de l'augmentation récente de l'incidence ducancer. Cet argument est largement diffusé par les associa-tions de défense de l'environnement. Le site de l'INSERM,l'Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale,entretient lui-même l'ambiguïté : « entre 1995 et 2005, lestaux d'incidence [...] tous cancers confondus ont augmentéde 14 % chez l'homme et de 17 % chez la femme. L'aug-mentation de l'espérance de vie et l'amélioration du dépis-tage ne suffisent pas à eux seuls à expliquer ces chiffres.Les modifications de l'environnement sont, entre autres,largement suspectées de contribuer à cette augmentation...Plus de 400 substances retrouvées dans l'environnementsont déjà classées comme cancérigènes sûrs ou probables. Certaines pourraient être mises en cause dans les cancersdu sein, du poumon, de la thyroïde, du testicule, dans leshémopathies malignes, le mésothéliome, les tumeurs céré-brales et les cancers de l'enfant. »[1]En réalité, il n'y a pas d'épidémie de cancer, mais seule-

ment une augmentation considérable du cancer du seinchez la femme et du cancer de la prostate chez l'hommeentre 1990 et 2005[2]. Les données récentes sur l'inciden-ce du cancer le confirment. En mai 2013, l'InVS (Institutde Veille Sanitaire) a mis sur son site[3] les données d'in-cidence pour 19 localisations de tumeurs solides[4] et l'in-cidence « tous cancers » comprenant, outre ces 19 locali-sations, les hémopathies malignes et les autres sites decancer moins fréquents ou de diagnostic imprécis ouinconnus. Ces données sont modélisées à partir des obser-vations faites par les registres de cancer entre le premierjanvier 1975 et le premier janvier 2010 et les estimationssont fournies pour la période 1980-2012, sauf pour le can-cer de la prostate pour lequel l'estimation s'arrête en20095. Ce dernier a en effet diminué de façon spectaculai-re entre 2005 et 2009 et il est difficile d'extrapoler cettedécroissance jusqu'en 2012. Les chercheurs ont fait lescalculs en prolongeant le taux de 2009 jusqu'en 2012.Ainsi la décroissance de l'incidence « tous cancers » entre2005 et 2012 chez l'homme est vraisemblablement sous-estimée. Cette décroissance est de 17 % pour le cancer dela prostate et de 8,5 % pour « tous cancers ». Ceci confir-me que le cancer de la prostate détermine les variationsd'incidence du cancer chez l'homme et montre que celle-cidiminue substantiellement, contredisant l'idée d'une épidé-mie. Outre le cancer de la prostate, les déterminants decette décroissance sont le cancer de l'estomac (-15 %),miracle de la disparition fortuite de certaines de ses causeset les cancers des voies aérodigestives supérieures (-30%), en raison de la diminution de la consommation d'al-cool en France. On notera que le cancer du poumon etcelui de la vessie, lié au tabagisme, commence tout juste àdiminuer et que l'incidence du cancer du cerveau s'est sta-bilisée confirmant le rôle des progrès de l'imagerie dans sacroissance antérieure[6]. En revanche, le mélanomemalin, lié à l'exposition aux UV, et le cancer de la thyroï-de, probablement sur-diagnostiqué, ont continué leur aug-mentation. Ce tableau est évidemment peu compatibleavec une épidémie de cancer : ou bien notre environne-ment s'est brutalement amélioré depuis 2005 et l'effet surl'incidence du cancer a été immédiat, ou les variations del'incidence du cancer ont peu de chose à voir avec les sub-stances cancérogènes disséminées dans notre environne-ment.Les résultats relatifs à l'incidence du cancer chez la femmetransmettent le même message : le cancer du sein a dimi-nué de 10 % entre 2005 et 2012, mais contrairement à lasituation masculine, cette décroissance s'accompagne mal-heureusement de la croissance de l'incidence des cancersliée au tabac et à l'alcool ; ajoutées à celle de l'incidencedu mélanome malin et du cancer de la thyroïde, et bienque le cancer de l'estomac diminue également chez lafemme, ces augmentations conduisent à une croissance de1,3 % de l'incidence « tous cancers féminins ». L'explica-tion de cette croissance n'est donc pas mystérieuse, et enrythme annuel, elle est très inférieure à celle observéeentre 1980 et 2005[7].Ces chiffres montrent que les variations d'incidence ducancer du sein déterminent très largement les variations del'incidence du cancer chez la femme, comme les variationsde l'incidence du cancer de la prostate les déterminentchez l'homme. Si le dépistage et ses modifications, en par-ticulier une diminution de l'usage du PSA[8], sont l'expli-cation la plus probable des changements de l'incidence ducancer de la prostate, l'explication des changements del'incidence du cancer du sein est plus complexe[9], maiselle n'a pas plus à voir avec les changements de la préva-lence de substances cancérogènes dans l'environnement.

Les substances cancérogènes de notreenvironnement

La reconnaissance que des agents cancérogènes existaientdans l'environnement est ancienne et les premières décou-vertes résultaient de l'observation d'excès de cancer danscertains groupes professionnels qui étaient exposés à desdoses élevées et prolongées de ces substances. Larecherche systématique de ces agents est plus récente et aété entreprise en particulier par le centre international derecherche sur le cancer (CIRC), agence de l'OMS basée àLyon. La première publication sur le sujet date de 1972 etdans les quarante et une années suivantes, le CIRC apublié 109 monographies analysant la cancérogénicité de968 agents, parmi lesquels 177 sont des cancérogènes cer-tains (catégorie 1) ou probables (catégorie 2A) pour les-quels les autorités de santé publique de chaque paysdevraient prendre des mesures de réduction de l'expositionau niveau le plus bas possible, ou éliminer ou substituerl'agent selon le cas. Pour 505 des agents examinés par leCIRC, les données sont totalement inadéquates (groupe 3)et pour 285 elles sont insuffisantes, mais les résultats posi-tifs obtenus dans certaines études plus ou moins adéquatessuggèrent que des recherches complémentaires sontnécessaires pour déterminer s'il s'agit de faux positifs oude résultats probants (groupe 2B). Le CIRC définit cesagents comme « cancérogènes possibles » mais non pro-bables. Cette distinction est souvent ignorée des lec-teurs[10] ; elle est pourtant fondamentale car cette catégo-rie est transitoire et les agents s'y trouvant ont vocation àêtre classés ailleurs après recherche adéquate. Il est impos-sible de considérer ces agents comme des cancérogènesavérés. On notera qu'il y a une seule substance classéecomme probablement non cancérogène (groupe 4), ce quisuggère que le CIRC a pour philosophie de refuser d'inno-center des substances qui ont été mises en examen. End'autres termes, il ne croit pas à « l'évidence négative ».Que trouve-t-on dans cette collection de cancérogènes, endehors de ceux auxquels nous nous exposons volontaire-ment (tabac, alcool, UV, etc.) ? On ne peut ici en faire uneliste exhaustive et documentée mais on peut citer quelquescatégories principales. Ce sont dans le désordre : certainsvirus et bactéries associés en particulier aux cancers dufoie, du col de l'utérus et de l'estomac ; les rayonnementsionisants associés pratiquement à tous les cancers, certainsinsecticides et herbicides (pesticides) pour lesquels lesrésultats chez l'homme sont ambigus, contrairement auxrésultats chez l'animal qui sont suffisants pour montrerleur cancérogénicité, des médicaments (en particulier cer-taines chimiothérapies) ; des solvants (benzène et ceuxutilisés plus spécifiquement par les peintres et les teintu-riers), des teintures (benzidine), des fibres et certainespoussières (en particulier amiante et poussière de bois oude cuir), des sous-produits des incinérateurs et des fonde-ries (dioxines), des sous-produits de la combustion de sub-stances carbonées (HAP : Hydrocarbures AromatiquesPolycycliques) associés principalement aux cancers dupoumon et de la vessie, des métaux et leur composés, lesparticules produites par les moteurs diesel ; des toxinesproduites par des champignons (aflatoxine associée aucancer du foie) ; certains sous-produits de l'industrie duplastique (chlorure de vinyle)[11].Sans surprise, on constate que beaucoup de ces agentsconcernent des activités professionnelles particulièrementexposées, et c'est souvent des excès de cancers subis parces professionnels qui ont conduit à la recherche et à ladémonstration de la cancérogénicité. En particulier l'extra-ction de métaux à partir des minerais correspondantsimplique souvent des risques cancérogènes : par exemplel'extraction du zinc et du plomb entraîne l'exposition à lapoudre de cadmium qui est un cancérogène du poumon.Le cadmium est également utilisé pour revêtir des métauxafin de prévenir la corrosion. Dans quelle mesure les procédés industriels correspon-dants libèrent du cadmium dans notre environnement,créant un risque cancérogène pour la « population généra-le », est une question ouverte, comme elle l'est pour beau-coup de ces agents. On notera que le CIRC ne fournitqu'un résultat qualitatif, ne portant un jugement que sur lacancérogénicité, laissant aux toxicologues le soin de défi-nir des limites d'exposition acceptables et aux spécialistesde santé publique le soin d'évaluer l'exposition du public àces cancérogènes. La tâche est loin d'être aisée et compor-te certainement des lacunes, laissant une grande place auxassociations de défense de l'environnement qui souvent,sans étude sérieuse, diffusent des informations fausses etalarmantes.

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LE JEUNE INDÉPENDANT # 5572 DU MERCREDI 7 SEPTEMBRE 2016

Cancer et environnement : une associationévidente mais mal comprise

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LE JEUNE INDÉPENDANT # 5572 DU MERCREDI 7 SEPTEMBRE 2016

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L’ANNONCE18

Jeune homme licencié en sciencepolitique cherche emploi, sérieux etdynamique, ayant expérience. Tél. :(0560) 31.47.11.

J.F., 24 ans, licence en droit,sérieuse et dynamiquecherche emploi dans ledomaine ou autres. Tél.0561.92.15.91.

J. H., architecte avec expérien-ce maîtrise logiciel de dessin2D 3D cherche emploi en sous-traitance avec Bet, ou en suivide chantier.Tél. : (0773) 51.40.25Email : [email protected]

J.H., 34 ans superviseur HSE,cherche emploi dans une sociéténationale ou privée ou étrangère.Tél. : (0782) 54.09.72 / (0558)39.96.59.

J. H., 25 ans, maîtrise l’outil infor-matique, ayant un diplôme «Agenttechnique en informatique », exp 6ans. Ayant exercé les métiers d’in-fographe, de photographe pendant5 ans et agent de saisie de dans uncybercafé. Tél. : (0561) 26.55.55

J. F., licenciée en sciences juri-diques et administratives, ayantle certificat d'aptitude à la pro-fession d'avocat (CAPA), 5 ansd’expérience dans le domaineadministratif. Cherche travaildans le domaine ou autre.Tél., (0664) 52.12.40.

JF. 25 ans sérieuse, titulaired’une licence en commerceInternational cherche Emploi.Tél : (0665) 53.77.86

J. H., ingénieur d’état enplanification et statistique,expérience dans la planification etle suivi des projets, attestation demaîtrise Ms Project, , SPSS et XLstat, dégagé vis-à-vis du servicenationale.Tél. : (0553) 63.53.37

H. 41 ans, chauffeur catégoré léger,éxpérimenté, cherche emploi danssociété publique ou étrangère,Alger et ses environs.Tél. (0560) 72.67.07

J. H., âgée de 24 ans, titulaired’une licence en sciences degestion, option finance chercheun emploi dans le domaine.Tél. : (0550) 71.01.18

Menuisier maîtrisant le travail surbois, vernissage et autres, chercheemploi à temps plein ou à mi-tempspour villas ou appartements ou autres.Tél. : (0773) 03.55.91

J.F., 23 ans, licencier en psychologiechimique, 6 mois de stage pratique ausein de l’hôpital Mustapha, un moisde stage mémoire à CPMC centrePierre Marie Curie. Elément sérieuxet ambitieux, bonne condition phy-sique, maîtrise l’outil informatique. Télé. : (0551) 12.48.14.

J. H., 35 ans, licence en finance +tech en informatique, exp 2 ans,assistant administratif principal auministère + 03 ans chargé derecouvrement. Tél. (0664) 25.96.12

Dame cherche emploi commegarde-malade, AlgerTél : (0560).30.08.96

J. H., cherche emploi comme récep-tionniste ou gérant de restaurant.Tél. : (0795) 97.58.41.

Jeune fille, licenciée en interprétariatet traduction (arabe, français, anglais)8 ans d’expérience. Cherche emploidans une société étatique ou privée.Tél. (0776) 01.25.27

H âgé de 43 ans, marié avec 02enfants, sérieux, chercheemploi comme chauffeur dansune entreprise nationale oumultinationale, expérimenté etbonne présentation.Contacter : (0560).72.67.07

H. 50 ans, BEB, chercheemploi comme gérant de com-merce ou équivalant Tél : (0541).89.99.37

JF ing d’etat en Informatiqueavrc experiences cherche emploidans le domaine ou autreTél : 0794 36 64 09

Homme retraité, sérieux, ponc-tuel, dynamique, chercheemploi chauffeur poids léger«B», agent de bureau, agent desécurité, réceptionniste, gardien,ou autre domaine libre de suite. Tél. : (0790) 62.40.19

EMPLOI DEMANDES

Offre d’emploi

Société internationale, Cherche assistante dedirection, bonne présentation, apte à se dépla-cer, maitrise de l’outille informatique, multi-lingue (arabe, français, anglais), envoyer CV al’adresse mail suivante : [email protected] b [email protected]

AVIS DE DECES Les familles Benatar, Bensedira, Derias, Laraba, Saidi, Debab et Messous ont la douleur de fairepart du décès tragique de, BENANTAR Rebiha âgée de 83 ans et BENANTAR Omar Yacine âgée de 43 ans (son petit-fils) le 02/09/2016.Que Dieu le Tout-puissant accorde à la défunte Sa sainte miséricorde et l’accueille en son vasteparadis.

A Dieu nous appartenons, à Lui nous retournons.

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FEMMES

LE JEUNE INDÉPENDANT # 5572 DU MERCREDI 7 SEPTEMBRE 2016

19Les aliments qui font le moins

grossir

Ingrédients pour 4 personnes

- 75 g de beurre doux- 4 cuisses ou ailes entières de poulet- 1 oignon haché- 1 cuillerée à café de grains de poivre

noir écrasés- 2 cuillerées à café de paprika- 1 cuillerée à café de graines de cumin- 1 bâton de cannelle de 5 cm- 1 cuillerée à soupe de coriandre fraîchehachée- jus d’un citron- sel

Préparation

- Chauffez 25 g de beurre dans unecocotte à fond épais.

- Ajouter les morceaux de poulet etfaites-les dorer. Transférez les sur dupapier absorbant pour égoutter.

- Mettez l’oignon dans la cocotte etfaites-le revenir à feu doux jusqu’à cequ’il soit fondant.- Ajoutez le poivre, le paprika, le cumin

et la cannelle puis remettez le poulet.- Couvrez presque entièrement d’eau,

fermez la cocotte et laissez mijoter 1heure environ en remuant de temps àautre.- Transférez le poulet sur un plat de ser-

vice chaud. Faites bouillir le jus de cuis-son pour le réduire de moitié. Filtrez lejus et incorporez ainsi que le jus decitron.- Salez, poivrez.- Nappez les morceaux de volaille de

cette sauce et servez.

Poulet au citron

Nous vous présentons à continuation les ali-ments que l’on peut consommer à volonté :

* Le poisson blanc et le poisson bleu :la daurade, le merlan, le colin, la morue,etc. sont très bienfaisants car ils necontiennent pas d’hydrates de carbone nide graisses, et fournissent des oméga-3 etdu phosphore.* Les viandes maigres : telles que ladinde ou le poulet, en prenant toujourssoin d’en retirer la graisse. Elles apaisentla faim et contiennent beaucoup de pro-téines.* Les fruits de mer et les crustacées :les clovisses, les grosses crevettes, leshuîtres, les calmars, l’araignée de mer,etc. Comme le poisson, ils contiennentpeu de graisses et d’hydrates de carboneet sont riches en iode, en zinc et en pro-téines de bonne qualité.

* Les légumes : les épinards, le brocoli,la carotte, la tomate, l’oignon, la laitue,les choux, les poireaux, les asperges,parmi bien d’autres. Ils constituent unexcellent apport en minéraux et en vita-mines et ne contiennent pratiquement pasde graisses ; ils apportent aussi de l’eau àl’organisme !* Les légumineuses : les lentilles, lespois chiches, le soja, les haricots, etc.nous apportent du zinc, du phosphore, dufer, du magnésium et beaucoup de vita-mines. Ils contiennent également desprotéines.* Les fruits : vous povuez tous lesconsommer, excepté la banane, les rai-sins, la noix de coco et le coing quicontiennent beaucoup de sucres. Lesautres fruits apportent de l’eau et desantioxydants.

ingrédients

- 2 mesures de farine - 1/4 de mesure de sucre cristallisé- 1/4 de mesure d'huile- 1/4 de mesure de lait- 2 gros oeufs- 1 cuillère a café de levure chimique- vanille- 250 gr de miel- huile pour friture

préparation des yoyos

- dans bol, mettre le lait, l'huile, lesoeufs et bien mélanger avec le fouet- d'une autre part melanger la farine, le

sucre, la vanille , et la levure chimique- mélanger les deux preparationsensemble c'est a dire les ingrédients secset les ingrédients liquides et bien mélan-ger avec votre main pour ramasser lemélange en une boule de pâte- couvrir et laisser reposer 30 minutessur un plan de travail fariner étaler votre

pâte a l'aide d'un rouleau a pâtisserie aune épaisseur de 2 mm ensuite - découper des cercles avec un emporte

pièce et faites au centre un trou a l’aided’un bouchon moi j’ai utilise un emportepièce spécial beignets

les yoyos

Comment appliquerles huiles sur les cheveux ?

Nous choisirons une huile, et ensuite, ilfaudra l’appliquer sur les cheveux secs.C’est simple : il suffit de partir de lamoitié des cheveux pour aller jusqu’auxpointes. Si les cheveux sont très secs, onpeut partir du cuir chevelu. On recouvrera le tout d’un film puisd’une serviette, et il faudra laisser agir

pendant au moins une demi-heure. Sinon, on peut aussi laisser reposer toutela nuit. Après, il faudra nous laver lescheveux comme on le fait d’habitude !Les personnes qui ont les pointes four-chues peuvent aussi appliquer quelquesgouttes après s’être lavé les cheveux.Pour ceux qui ont les cheveux très secset abîmés, nous vous recommandons defaire la chose suivante : mettez deux outrois gouttes dans la paume de votremain, puis frottez bien vos deux mainspour que l’huile soit bien répartie. Il ne vous reste plus qu’à peigner et à

masser vos cheveux.Il existe aussi une autre option pour ceuxqui ont des cheveux souvent gras. Il faut mélanger de l’huile avec du geld’aloe vera naturel. Les proportions de ces deux produits doi-vent être égales, car ainsi, le masque nesera pas trop gras, mais il permettra toutde même d’hydrater et de bien nourrir lescheveux.Les huiles peuvent aussi s’ajouter auxmasques, aux shampooings ou aux colo-rations naturelles comme celles qui sontfaites à base d’henné.

Eviter les plis

Pour éviter les mauvais plis auxépaules des pulls suspendus, enrou-lez de vieilles épaulettes aux deuxbouts du cintre.

Dentifrice contre l'acné

Si vous avez un boutons d'acné quivous gênes mettez une noisette dedentifrice naturel à la menthe ouanti-bactériens dessus pendant 3jours ... après ce...délais votre bou-ton ne sera plus qu'un lointain sou-venir.

Anesthésie maison

Avant d’ôter une écharde ou devous épiler les sourcils, passez unglaçon sur l’endroit concerné pouravoir moins mal. Le glaçon calmeégalement la peau irritée.

Ongles trop durs

Souvent sur les pieds. Il suffit deprendre un bain de pieds chaudpuis appliquer de l'huile d'amandedouce.

Yeux cernés

Pour estomper des cernes.Une cuillère à café de miel d'acaciadans un demi-verre d'eau minéraltiède.2 morceaux de coton trempés danscette préparation et les poser survos yeux fermés pendant 5minutes.

COMMENT FAIRE POUR

ÉCLAIRCIR LE TEINT TERNE ?

La meilleure façond'éclaircir un teintterne est d'exfoliervotre visage aumoins deux foispar semaine, decette façon vouspourrez éliminerles cellules mortesde la peau qui fontapparaitre votreteint terne et sansvie. Lorsque vous exfoliez votre visage,vous retirez les cellules mortes de surfa-ce et la matière grasse de la peau quicausent des pores et conduisent à desproblèmes tels que les points noirs, lesboutons et l'acné.Si vous ne retirez pas ces cellules régu-lièrement, elles peuvent boucher lespores sébacés et rendre votre peau terneet irrégulière.

Exfoliez la peau

- Mouillez votre visage et appliquez unnettoyant exfoliant conçu pour le visage,ou saupoudrez-le sur une éponge ou unebrosse.Exfoliez soigneusement et frottez douce-ment à l'aide de mouvements circulaires,en évitant le contour des yeux. N’exfoliezpas votre peau pendant plus de 2 à 3minutes, sinon ça peut irriter la peau.Assurez-vous que l'exfoliant est appropriépour votre type de peau et ne contient pasde produits chimiques corrosifs.Exfoliez votre visage deux fois par semai-ne afin de stimuler le renouvellement cel-lulaire, pour améliorer votre teint etrendre votre peau plus radieuse.

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HORIZONTALEMENT 1. Impotents - 2. Sale - Observation - 3. Barbe naissante -Mur infranchissable - 4. Fait qui sort de l'ordinaire - 5.- Lar-geur de coupon - Ecole de cadres - Bien arrivé - 6. Pronompersonnel - Se sustente - 7. Fermées - 8. Bien exposé - Avantla spécialité - 9. Shoots - Elle s'exprime en bulles - 10. Elève- Pièce des échecs - 11. Troisième personne - Maritimes -12. Suc nourricier - Laisse de côté - 13. Issu de la campagne- Lisse.VERTICALEMENT1. Indiscrétion - 2. Genre littéraire - Point imaginaire - 3. Cri d'acclamation - Provenu - Sur la copie - 4. Edificede jeux - Mite - 5. Nerveux - Instrument à corde - 6. Prépo-sition latine - Officiers d'une commune - Larcin - 7. Por-tion - Sortis de neuf mois de formation - Nagea - 8. Ahurie- Champignon - 9. Bien inné - Acteur d'une guerre améri-caine.

HORIZONTALEMENT

SACREMENTEPOUSER - RPLUS - LUNETAPENADESUT- RENIESAIR - VTT - EG - ACE - IREETNA - BOA -NAISSANTE

ARMEES - ETIDE - USUREREELLES - TESSES - AGEVERTICALEMENT

SEPTUAGENAIREAPLATI - TARDESCOUP - RANI-MEESRUSER - CASE -

LEES - NEVE -SEULSMELANT - BASSE -ERUDITION - USAN - NEE - RATER- GTRESSEE - ETETE

SOLUTION N° 7815

Mots croisés 9/13 n° 7816

Mots croisés 9/9 n° 7816

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7 9 5 3 2 4 6 1 8

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8 2 4 7 6 1 5 9 3

9 6 8 1 5 7 2 3 4

2 1 3 4 9 6 8 5 7

4 5 7 2 3 8 1 6 9

3 8 9 6 1 2 4 7 5

5 4 1 8 7 3 9 2 6

6 7 2 9 4 5 3 8 1

HORIZONTALEMENT 1. Meurtre d'un ascendant direct - 2. Cahier cartonné - Parcourus - 3. Note demusique - Loupées - 4. Vacarmes - 5. Mouvement de l'œil - Petit tour - 6.Nota bene - Ennuie - 7. Réduit - Vallée submergée - 8. D'un auxiliaire -D'après - 9. Répandit - Recherche.VERTICALEMENT1. Elles sont disposées - 2. Risque - Tel un âne - 3. Rubidium - Ordinateur - Filsde Noé - 4. Campagnardes - 5. Inventes - 6. Bande - Agent de liaison - 7. Ellesforment un archipel - Pièce d'écu - 8. Donc remboursable - Groupes musicaux -9. Enlevant les broussailles.

SOLUTION N° 7815

20

SODUKU 145

SOLUTIONS

Pour jouer

au Soduku- Placer un chiffre de 1 à 9dans chaque case vide-Chaque ligne, chaquecolonne et chaque carré de neuf cases, délimité par un trait plus gras,doivent contenir les chiffresde 1 à 9-Chaque chiffre ne doitapparaître qu'une fois dansla ligne, la colonne et la régionLe total des chiffres de chaque région doit être égal à 45

Mots fléchés n° 7816

Incultes

Stoppa

Savant

Devant l'année

Soudure

Espagnol

Artère

Fixera

Artiste

Peu courant

Versant

Solution

Langue d'Afrique

Borné

Lame

Pipeline

Emule

Eminente

Suit

Mot de môme

Excès

Eau roumaine

Sur une borne

Bavardai

Roulement

Service gagnant

Argon

Terme

Pipelette

Aromate

Dieu du Nil

Avant nous

Procède

Aussi

Exécuta

Pareille

Condition

SOLUTION MOTS FLECHES N° 7815

- FAGOTESIENA - UNEMUETTE - XAL - ARETE

GEL - ISE -IMITE - RGNEGRES - RANNE - AMI

ITEMS - AMR - SIESTE EN - EVIERSAC - ERRA

VerticalementHorizontalement

- IMAGINAIRES FEULEMENT - NAANE - LIGNES - CGATA - TREMIE -

O - TRIEE - SEVETUEES - SA - SIREN - TER - MATERSEXE - GRIMERA

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HORIZONTALEMENT

CHAPARDES

LIMONAIRE

ECOT - BROC

M - NILLES -

AS - NIE - IS

TENES - DOT

IRA - EPINE

TA - IRUN - M

ECALERAIS

VERTICALEMENT

CLEMATITE

HIC - SERAC

AMON - NA - A

POTINE - IL

AN - LISERE

RABLE - PUR

DIRE - DINA

EROSION - I

SEC - STEMS

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HORIZONTALEMENT 11. Encourager - 2. Pages - Capitale européenne - 3. Beau-coup d'eau - Bronzés - 4. Serrer fortement - 5. Etat d'Asie -Scie, parfois - 6. Correspondu - 7. Tour d'Italie - Suc - 8.Fragment de lustre - Langue slave - 9. Mémorisé - Person-nel - 10. Moi philosophique - Race de chevaux - 11. Fort -Terrains - 12. La Goulette est son port - Rêvasse - 13.Assassinées.

VERTICALEMENT1. Tuyau de fumeur - 2. Ombellifère aromatique - Irrégu-liers - 3. Artisan du cristal - Grand récipient - 4. Accroc -Davantage - Il nous fait défaut - 5. Aujourd'hui passé - Ilsviennent avant les autres - Découvert - 6. On y paie en rials- Entrées ou sorties - 7. Engagées volontaires - Fait unechandelle - 8. Pour polir - Soirée - 9. Poire pour la soif -Endommagés.

HORIZONTALEMENT

INVALIDESNOIR - NOTADUVET - SONEVENEMENTLE- ENA - NEILS - DINE -CLOTUREESAERE - ET - UT - TIRS - BD

ERIGE - ROISE - NAVALSSEVE - OMETELU - PLATEVERTICALEMENT

INDELICATESSENOUVELLE -REELVIVE - SORTI -VU

ARENE - TEIGNE- L - TENDU -REA - PIN - MAIRES -VOLDOSE - NET -RAMAETONNEE -BOLETSANTE - SUDIS-TE

SOLUTION N° 7816

Mots croisés 9/13 n° 7817

Mots croisés 9/9 n° 7817

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2 8 6 1 3 5 9 4 7

3 5 4 9 7 2 1 6 8

9 7 1 6 8 4 2 3 5

8 3 5 2 4 9 7 1 6

6 1 9 8 5 7 4 2 3

4 2 7 3 6 1 5 8 9

7 4 8 5 1 6 3 9 2

5 9 3 4 2 8 6 7 1

1 6 2 7 9 3 8 5 4

HORIZONTALEMENT 1. Avait l'avantage - 2. Sanitaires - 3. En état d'ivresse - Petit protecteur - 4.Appeler à la barre - Eté en mesure - 5. Construites - 6. Consonnes - Quote-part- 7. Une des Cyclades - Ion négatif - 8. Délations - 9. Boîtier - Assassine.

VERTICALEMENT1. Tranquillité - 2. Aux anges - Cochon - 3. Elude - Poisson - 4. Adoré - Dans le cride l'âne - 5. Forme d'anglais - 6. Fatigué - Unités de mesure d'angle - 7. Paresseux- Tout petit - 8. Inopportune - Elle a sa charte - 9. Demi-mouche - Raisonnable.

SOLUTION N° 7816

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SODUKU 146

SOLUTIONS

Pour jouer

au Soduku- Placer un chiffre de 1 à 9dans chaque case vide-Chaque ligne, chaquecolonne et chaque carré de neuf cases, délimité par un trait plus gras,doivent contenir les chiffresde 1 à 9-Chaque chiffre ne doitapparaître qu'une fois dansla ligne, la colonne et la régionLe total des chiffres de chaque région doit être égal à 45

Mots fléchés n° 7817

Drame nippon

Se blottir (Se)

Sensés

La rumeur

Cases

Dégoûtant

Pouffe

Grecque

Tresse

Colères

Mec

Salubre

Préférai

Unau

Sauf

Perspective

Epargner

Fêtes

Surfaces

Rossée

Revenu

Possessif

Actionné

Parcourus

Troupes

Pariai

Fière

Règle

Page de quotidien

Crie sous bois

Endossa

Libertin

Transpira

Terme d'exclusion

Argon

L'or au lobo

Repas léger

Réduite

SOLUTION MOTS FLECHES N° 7816

- BERBERECALA - NUSIBERE - ETRIVERA - O

CLE - UBACOLEODUC -NA - PISTESIRET- RN

C - AR - FINRA - EPICE ICI - ITEMTELLE - SI

VerticalementHorizontalement

- CIRCONSCRIT BABILLAI - ACEELEVEE - RA - ILRARE - OPERE - L

B - ERUDIT - PIEEN - ABUS - FIT -RUE - ACTRICESESTOC - ENNEMI

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HORIZONTALEMENT

PARRICIDE

ALBUM - LUS

RE - RATEES

TAPAGES - A

A - CLIN - TR

NB - ENDORT

TASSE - RIA

ETE - SELON

SEMA - TEST

VERTICALEMENT

PARTANTES

ALEA - BATE

RB - PC - SEM

RURALES - A

IMAGINES -

C - TEND - ET

ILES - ORLE

DUE - TRIOS

ESSARTANT

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LE JEUNE INDÉPENDANT # 5572 DU MERCREDI 7 SEPTEMBRE 2016

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TÉLÉVISION MERCREDI

LE JEUNE INDÉPENDANT # 5572 DU MERCREDI 7 SEPTEMBRE 2016

2319.55 : Blacklist

SÉRIE POLICIÈRE - Etats-Unis (2013) Reddington met le FBI sur la piste de Susan Hargrave qui, avec son mari, dirige uneentreprise fournissant des services de sécurité. En réalité, leur société dissimule uneagence privée de renseignements militaires spécialisée dans les opérations délicates.Susan aurait été engagée pour s'en prendre à l'agent Keen. Harold accepte d'inté-

grer Tom dans son équipe et le charge d'une mission sous couverture.

19.55 : Alex Hugo

EMISSION MUSICALEPlébiscités par le public ces derniers mois, des chanteurs interprètent leurs titres. Ilschantent en duo ou en solo. Au programme : Cœur de pirate et Marc Lavoine, Amirdont le CD « J'ai cherché » a cartonné tout l'été, Claudio Capéo, ex-participant du

télé-crochet « The Voice » avec son tube « Un homme debout » et les Kids United. Il yaura également des talents comme Tal ou encore Hiba Tawaji, ancienne candidate de «The Voice » qui reprend le rôle d'Esméralda dans la comédie musicale « Notre-Dame

19.55 : L'étudiante etmonsieur Henri

19.55 : Des racines et desailes

MAGAZINE DE REPORTAGES Plus grand département de France métropolitaine, la Gironde est un territoire auxmultiples visages. Alain Beschi, conservateur du patrimoine, s'intéresse aux grandsdomaines viticoles du Bordelais comme le Château Giscours et le Château Mar-gaux qui ouvrent leurs portes. Dans le Sauternais, se déroulent d'étonnantes ven-danges, celles qui donnent naissance à des vins blancs liquoreux d’exception. Le

long de la façade atlantique, Frédéric Gilbert, kayakiste confirmé...

20.00 : La Corée du Sud,le pays aux multiples

20.00 : M6 Music Show -100 % tubes 2016

COMÉDIE DRAMATIQUE - Française (2015) La jeune Constance, originaire d'Orléans, qui vient de rater pour la cinquième foisson permis de conduire, monte à Paris pour terminer ses études. Afin de loger àpeu de frais, l'étudiante désargentée a répondu à une annonce sur Internet : ellelogera dans une chambre de l'appartement d'Henri Voizot, un vieux veuf acariâtre.Très rapidement, elle comprend que son logeur ne supporte pas Valérie, l'épouse de

son fils, Paul. Henri lui demande d'ailleurs, contre une réduction de loyer, deséduire Paul afin d'évincer Valérie.

France (2015) - 2 saisons / 10 épisodesPortrait de la capitale de la Corée du Sud, Séoul, à travers le regard de ses grands

artistes et intellectuels, comme la photographe Jun Ahn.

TÉLÉFILM POLICIER - France (2013)A Lusagne, en fin d'après-midi, alors que les enfants de la colonie de vacances rentrentd'une longue excursion, Justine, 10 ans, manque à l'appel. Sa monitrice, Marianne

Helme, part à sa recherche avant... de disparaître à son tour. Alex et Angelo mobilisentdes volontaires pour retrouver la femme et la petite fille. Ils ne tardent pas à découvrir

le corps de Marianne, échoué dans un torrent.

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TOURNOIDE FOOTBALLAMATEUR «ELDJAZAIRIACUP»Ooredooaux côtés desjeunes footballeursPOURSUIVANT sa stratégie desoutien au sport national,Ooredoo accompagne lesjeunes footballeurs dansElDjazairiaCup, untournoi defootball organisé par la chainede télévision El Djazairia TV,dédié aux jeunes enfantsqui sedéroule du 01 au 17 septembre2016. El DjazairiaCup est untournoi de football amateurouvert aux enfants qui vivronttout au long de ce tournoi uneexpérience riche et desjournées de football intenses etinoubliables sur le terrain.Les téléspectateurs algériensauront l’opportunité de suivrela compétition sur la chaine ElDjazairia TV.Une compétition qui verra 25équipes s’affronter pourespérer une place en finale dutournoi qui se jouera le 17septembre 2016. L’équipegagnante remportera untrophée et aura l’opportunité des’envoler vers l’Europe pour yreprésenter les couleurs del’Algérie. A travers sonaccompagnementde ce tournoide football, Ooredoo poursuitson encouragement du sportalgérien qui promeutl’éducation, le respect et lefair-play. Le Département desRelations Publiques et MédiasOoredoo

NAFTAL RASSURESES CLIENTS Les produitspétroliersdisponibles durantl’Aïd El Adha

LA DISTRIBUTION desproduits pétroliers sera assuréesur tout le territoire nationaldurant la fête de l’Aïd El Adha,a affirmé la Société nationalede commercialisation et dedistribution de produitspétroliers (Naftal). «La Société nationale decommercialisation et dedistribution de produitspétroliers informe son aimableclientèle que durant les fêtes del’Aïd El Adha el Moubarak et àl’instar des autres jours del’année, la distribution desproduits pétroliers sera assuréesur l’ensemble de son réseaustations-service et de ses pointsde vente 24h/24 à travers toutle territoire national», a-t-elleassuré dans un communiqué.

R. N.

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LE JEUNE

INDEPENDANTN° 5572 — MERCREDI 5 DHOU EL HIDJA 1437

Maximales Minimales

Alger 29° 21°

Oran 36° 23°

Constantine 26° 15°

Ouargla 36° 24°

HORAIRES DESPRIÈRES

A N N A B AFadjr Dohr Açr Maghrib I c h a

04:29 12:27 16:03 18:54 20:15

O U A R G L AFadjr Dohr Açr Maghrib Icha

04:48 12:37 16:10 19:00 20:16

C H L E FFadjr Dohr Açr Maghrib Icha

04:56 12:53 16:28 19:19 20:39

M O S T A G A N E MFadjr Dohr Açr Maghrib Icha

05:02 12:58 16:33 19:24 20:44

O R A NFadjr Dohr Açr Maghrib Icha

05:05 13:01 16:36 19:26 20:46

C O N S T A N T I N EFadjr Dohr Açr Maghrib Icha

04:35 12:32 16:07 18:58 20:18

A L G E RFadjr Dohr Açr Maghrib Icha

04:47 12:47 16:22 19:14 20:35

LE NOUVEAU directeur de l’unité Distribu-tion de l’électricité et du gaz de Gué deConstantine (SDA), Alili Ismail, a été installédans ses fonctions lors d’une cérémonie prési-dée par le président directeur général de laSDA, Chabane Merouane, en présence de sonprédécesseur Abdelhak Latrache, appelé àd’autres fonctions au sein de la SDA, ainsique des représentants du syndicat (SDA deGué de Constantine) et des cadres de la socié-té. Le PDG a insisté, à cette occasion, sur l’at-teinte des objectifs fixés, surtout en matière derecouvrement des créances et de qualité des

services. En prenant la parole, l’ancien direc-teur, M. Latrache a tenu à remercier les agentsde la direction de distribution de Gué deConstantine qui ont contribué à l’accomplis-sement de plusieurs projets de raccordement àtravers les onze communes desservies»par ladirection de distribution de Gué de Constanti-ne durant les deux années passées à la tête dela direction.Pour sa part, le nouveau directeur de la distri-bution a appelé les cadres à «s’investir davan-tage dans leur mission et travailler dans unelogique de collaboration et de responsabilité».

Il s’est également engagé à «améliorer l’effi-cience des programmes et des résultats».De ce fait, la direction est appelée à «dévelop-per de nouvelles initiatives visant l’améliora-tion de la qualité de ses services et à entretenirdavantage son image de marque».Pour conclure, le PDG de la SDA a remerciél’ancien directeur pour les efforts consentis ausein de la direction de Gué de Constantine et asouhaité une bonne continuation pour l’en-semble de l’effectif de la direction de Gué deConstantine en général et à son nouveau direc-teur, M. Alili, en particulier. M. B.

UNITÉ DISTRIBUTION DE L’ÉLECTRICITÉ ET DU GAZ DE GUÉ DE CONSTANTINE

Un nouveau PDG à la tête de la SDA

L’ouvrage de Rachid Khet-tab est un répertoire com-portant la biographie de

plus de deux cent cinquante nomsd’Européens algériens. Ce sontdes noms illustres de la guerre delibération nationale comme Mau-rice Audin, Frantz Fanon, Fer-nand Yveton, Henri Maillot, MgrDuval, Henri Alleg, Annie Stei-ner, André Mandouze, Claudineet Pierre Chaulet, et aussi uneliste impressionnante de nomsinconnus qui se sont engagéscorps et âme dans la défense desidéaux véhiculés par la Révolu-tion algérienne. Ils s’appellent, entre autres, RenéSintès, Timsit Moïse, HenriZanetta et aussi Ferugia, Verdu-nant, Viallanuela et bien d’autres.

Rachid Khettab a entrepris delongues recherches pour recenserces vaillants moudjahidine et lesmettre en lumière, eux qui ontpris l’engagement ferme et déter-miné pour la cause algérienne. Ce fut souvent une décisiondéchirante, car ils ont tourné ledos à leur communauté, mais tousn’ont jamais regretté d’avoir prisfait et cause contre l’oppressionet l’injustice du système colonial.Ils en sont fiers, réconfortés parles principes nobles de la Révolu-tion algérienne qui déjà, par sadéclaration du 1er novembre1954, déclarait que ce grandmouvement de libération est uncombat contre l’injustice dénuéde considérations confession-nelles ou raciales et qu’il est

fondé sur des idéaux universels. Au plus fort de cette guerre delibération nationale, la plateformedu Congrès de la Soummam aencore souligné cette voie idéolo-gique et rendu hommage aux per-sonnalités et Algériens d’origineeuropéenne qui se sont rangésaux côtés du Front de libérationnationale, notamment l’engage-ment courageux de l’archevêqued’Alger, Mgr Duval. Le Gouvernement provisoire dela République algérienne a, à cesujet, publié un livre avec pourtitre «Tous Algériens», pourrendre hommage à ces hommes etfemmes non musulmans qui ontpris parti pour le combat contre lecolonialisme. C’est le deuxièmeouvrage que publie Rachid Khet-

tab dans cette voie. Il a mêmel’intention de rééditer une troisiè-me fois cet ouvrage, étant donnéle grand nombre de ces personnesqui se sont impliquées résolumentdans la guerre de libération natio-nale. Il a été rappelé, ici, par unchercheur en documents etimages de la guerre de libérationnationale, Abdou, lui faisant laremarque d’avoir omis de citerl’épouse de Messali Hadj, néeBousquet. Rachid Khettab est ledirecteur de sa propre maisond’édition, Dar Khettab, située àBoudouaou, et ce ne sera pas dif-ficile pour lui de rééditer ce livrequi illumine des noms précieuxpour la connaissance de l’histoirecontemporaine de l’Algérie.

Kamel Cheriti

RACHID KHETTAB PRÉSENTE SON LIVRE À LA LIBRAIRIE DE L’ANEP

Hommage aux moudjahidinede confession chrétienne et juiveLa librairie de l’ANEP du centre-ville a accueilli, au début de la semaine, le sociologue et éditeur Rachid

Khettab, pour présenter et commenter son dernier livre paru cette année. Sid-Ali Sekhri a été le modérateurde cette rencontre rendant un hommage, par ce livre, aux moudjahidine européens de confession chrétienne

ou juive qui ont œuvré à la victoire lors de la guerre de libération nationale.