Presses Universitaires du Mirail

Aguja de marear by Otto MORALES BENITEZReview by: Jacques GilardCahiers du monde hispanique et luso-brésilien, No. 32, Numéro consacré en partie au Venezuela(1979), p. 283Published by: Presses Universitaires du MirailStable URL: http://www.jstor.org/stable/40850636 .

Accessed: 14/06/2014 03:36

Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at .http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp

.JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range ofcontent in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new formsof scholarship. For more information about JSTOR, please contact support@jstor.org.

.

Presses Universitaires du Mirail is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access toCahiers du monde hispanique et luso-brésilien.

http://www.jstor.org

This content downloaded from 91.229.229.96 on Sat, 14 Jun 2014 03:36:11 AMAll use subject to JSTOR Terms and Conditions

NOTES DB LECTURE 283

Otto MORALES BENlTEZ. - Aguja de marear. Bogotá, Banco Popular, 1976. 470 p.

Il s'agit d'une collection de notes critiques et d'interviews d'un important intellectuel colombien (critique, juriste, historien) qui a été aussi un homme politique chargé plus d'une fois de fonctions ministérielles. Le livre est marqué du sceau du journalisme, un trait inévitable en Colombie, et d'autant plus dans le cas présent, que Morales Benitez est venu à la vie intellectuelle et littéraire de son pays en dirigeant, dans les années 40, le supplément culturel d'un grand quotidien de Medellin. Aussi bien la première que la deu- xième partie du livre ont un rapport avec ces activités journalis- tiques. Dans la Section « Aguja de marear », que constituent les notes critiques (p. 25 à 276), Morales Benitez réunit presque exclu- sivement des notes parues dans la presse entre 1944 et 1976; et ces textes, brefs et efficaces comme il sied à la note de commen- taire telle qu'on la conçoit dans la presse colombienne, portent sur la littérature. Quelques éléments sont consacrés aux littératures étrangères, quelques autres à la littérature hispano-américaine, mais la plupart porte sur les lettres nationales, saisies au vol lors de la publication de livres notables ou décisifs, qui, tous, laissent une trace dans l'histoire intellectuelle et esthétique du pays (nous pen- sons notamment au commentaire consacré à Gustavo Wills Ri- caurte). La deuxième partie du livre, « Testimonios » (p. 279-452) réunit une série d'interviews accordées par Morales Benitez au long des années, à des journalistes ou à des intellectuels (Alvarez Gar- deazábal, Alvarado Tenorio en particulier), et qui portent sur la littérature, nationale de préférence, mais aussi sur ses travaux d'historien et sur l'image qu'il a pu se faire du pays à travers ses activités politiques. Le volume (son très riche index onomastique en témoigne) peut constituer un guide plus qu'utile pour qui s'in- téresse au devenir de la Colombie dans les quarante dernières an- nées. Ses limitations proviennent de sa nature fragmentaire, jour- nalistique; nous nous permettons de souhaiter que l'auteur systé- matise sa très riche expérience en un (et même en plusieurs) ouvra- ge de longue haleine. Témoin et acteur privilégié des convulsions de l'époque, appuyé sur sa vaste et solide culture et sur sa vigou- reuse humanité, il pourrait apporter une contribution décisive à l'interprétation de son pays et de son temps.

Jacques Gilard.

This content downloaded from 91.229.229.96 on Sat, 14 Jun 2014 03:36:11 AMAll use subject to JSTOR Terms and Conditions