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NUMISMATIQUE DE L'ORIENT LATIN < G. SCHLUMBERGER MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ DES ANTIQUAIRES DE FRANCE LAURÉAT DE l'iNSTITUT Avec 19 Planches gravées par L. DARDEL PUBLIE SOUS LE PATRONAGE DE LA SOCIETE DE L ORIENT LATIN ^ ^ PARIS ERNEST LEROUX, EDITEUR libraire de la société de l'orient latin de la société asiatique de l'école des langues orientales vivantes, etc. 28, RUE BONAPARTE, 28 M. D. CCC. LXXVIII n

Numismatique de l'Orient Latin / par G. Schlumberger

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l'orient
latin
vivantes, etc.
possible
des dernières
colonies italiennes
au
seizième
siècle.
Prenant
pour
encore aucune
les
noms
des
titulaires
retrouvés
jusqu'à
de quelque
pas hésité
deux
principautés
différentes.
point
de
vue
en consultant
auteurs;
long voyage en Orient; depuis, je
l'ai in-
M.
Lambros,
mises
savant propriétaire.
matiques
des
toutes
les
surtout,
j'ai

volumes pour
en
con-
m'appe-
sens
comme
absolument
puérile
et
anti-
scientifique.
reproduire par
exemplaire de chaque type
j'ai décrites,
soit dans le cours même de l'ouvrage, soit dans le chapitre des
Additions
et
Rectifications,
supplémen-
taire.
divers
autres
dynastes,
sébastocrators de
l'histoire
de
ces
divers
toutes
les
et
nos connaissances sur
Britannique,
à
Londres
Gesellschaft ~u
et de
p.
croisés;
médailles
totalement
des
par
matapane di
n.,
Saussaye sur
un point
de l'article
les
des grands
Berliner Blcetter
collection
Génois de
résumé
auf
Rhodus.
numismatique
à
Caffa.
tou 1309
d'Épire.
1865, p.
Athènes,
1866.)
Id.
à
en
italien
tra-
monnaies
inédites
paru à Athènes
démembrement
des
provinces
p.
359-368.
Id.
'AvéxSom
vo;i.tarja-ca
v.o-hxx
sv
tini à
n-
95.
Lenormant
(F)
Monnaies
du
moyen
âge
de
de
Naples,
imités
par
1851,
avec
des
notes
de
divers
numismatistes
Musei publici
Notizen
der
délie
monete
battute
nel
1847.)
de
fondèrent
des
États
bilingues de
1876.
Id.
Numismatique
les chevaliers
de Saint-Jean
de l'Hôpital. Jeton du Trésor d'Outremer.
Ibid.,
1876.
musée de
Genève. Genève,
génoises.
Thomsen
de Palestine,
fut
du continent; on
l'Ordre de
rois chrétiens
point
groupe
de
la
quatrième
la suite de
la croisade de
Saint-Jean
première croisade, immédiatement
a-t-il
ce
recueil
célèbre
de
mulguées, à l'aurore même de la conquête, par Godefroy de
Bouillon et ses
maison de Lusignan,
moyen
âge.
«
et
Biaufort
(Beaufort)
La
seigneurie
Caimont
et
:
«
Et il peut estre que il ait aucune autre seignorie au
reiaumequi
Roi,
de
Jaffe
et
d'Escalonne,
contemporain
ne
permet
questions d'une manière
ces ateliers féodaux
ceux
C'est qu'aussi rien n'est plus
difficile que
pièces antiques
peut-être
presque
complétée,
ou
soyons pas assurés qu'en-dehors
des
pièces
franco-syriennes
la croisade,
incessant
de
pèlerins, que les
de
deniers
celui de la
pièces.
Une
très-grande .
ou latin,
de son
En arrivant dans
numéraire
byzantin
et
arabe,
et
en
particulier
le
qu'entre les
indiquées en
numismatique.
Paris,
1877.
(2)
Je
crois
devoir
rappeler
13
mai
1099,
l'émir
de
et
le
chroniqueur
ajoute : «
que
chaque
pièce
d'or
valait
aux
le
monnaies de billon d'une valeur
infime.
conquête,
constituèrent
la
nouvelle
société
conquérante
même
plus
durée
cela même qu'on
d'argent et
de
Dans toute
frappèrent
directement
des
espèces
à
entre le
nord et
un laps
par les princes croisés.
ou
drahan; drachme ou drahan
chroniques,
ainsi
on
vit
circuler
aux deux pays.
du
besant
blanc
les royaumes
cru
bizantios,
accipiant
ne
connais
plutôt une
quibusdam très solidi, sive
une
proportion
décroissante
soit du
besant syrien valait, suivant
le sou, le denier,
Jérusalem
ou
ceux
paraissent avoir
Mal/a, t.
type
spéciale.
et
parfois
grecques
de leur fondation; à leur suite, je placerai celles des
fiefs secondaires qui en relevaient.
Bien
je
ces baronnies; ces indi-
:
Grande-Arménie;
(2).
Eustache II de Boulogne, suivit à la première croisade son
frère aîné,
pays,
de
Conches,
veuve
comte de Meulan.
Dorylée.
Mais,
de
le
sujet de la
laissa
massacrer'au
pied
des
réconciliation,
arménien, il quitta
du consentement
nommer son successeur
tête de vingt cavaliers
de ses desseins
Dès le lendemain,
communications
et de nombreux aventuriers
son
frère
Godefroy
de
Bouillon
et
aux
pèlerins
assiégeant
Antioche,
bien qu'au
avoir
déjoué
une
à profit
et ceux de
Dès l'automne de
purent
encore
assister
à
de
Pise,
agissant
au
nom
de
Antioche
par
Tibériade,
mille
besants
fournis
par
son
compagnon
de
d'abord à
lui
retira
l'investiture
candidat
désigné
par
le
roi
14
avril,
il
prit
solennellement
possession
de
de
investi par ce
de Turbessel,
ordi-
naire,
faire
élire
de Josselin
d'Arménie,
devint,
l'émir Ortokide
Sarrasins
mais
du roi,
La
petite
était retombé
entraîné plus
Ascalon repousser et battre
contingents
de Gérable
(Bursequin) et de
En
1
125,
mirent
l'ennemi
la
vallée d'Alep, le comte d'Edesse fut
enseveli
sous
les
décombres
transporter
en
succomba en chemin,
son nom,
avaient pris
pressentir
sa
fin
ses
et
courut
ne fut
de
142,
alla mettre
le siège
Antioche, réclamer de
la
dernière
pour ainsi
quelques
troupes
qu'il
y
entre-
tenait.
Cependant
se
défendit
Josselin
n'avait
dominait
toute
la
ville,
sortie
en
masse.
à se
musulmans
de
et
fut
l'origine
Le roi
de France
 
III,
en troisièmes,
Hugues,
seigneur
d'Ibelin et de Rame; en quatrièmes noces, enfin, Renaud de Sidon,
dont elle
aux affaires
son
italienne
de
ce
nom,
Mandelée,
investis par eux
Nous ne
d'Edesse, soit les ateliers
rares
l'objet
d'un
d'exemplaires mieux conservés.
premiers comtes d'Edesse,
Préoccupés, en
frappant monnaie,
monnaie
byzantine
nationale,
qui,
dont les
de billon,
bien moins assise
en ces contrées
que le
semble avoir
établi avec
deux rives de l'Euphrate
était suffisamment
d'Orient et des
être même de billon, à
l'exemple de
cette
du
comté
d'Édesse,
pas
pour de vulgaires
monnaies
que
toutes
ces
francs de Constan-
de ces monnaies sur
de
se
procurer
des
renseignements
à peu
même
poids,
mais
avec
légendes;

des
pièces
également
toujours,
malheureusement,
les
empreintes
méconnais-
sables.
Parfois,
reconstituer
exactement
anciennes
monnaies
impériales
branches
croix sont terminées
petits besants
précédentes, mais avec
barbare.
Elles
pré-
sentent
deux
presque toutes frappées
types des
résulte ce
du
Christ
levant
actuelle,
légendes connues
sur deux degrés
et cantonnée des
Sur
une
les
monnaies
(1068-70)
et
Nicéphore
III
Botaniate
(1078-1081).
Constantinople, qui régnèrent
Quant à
l'ordre d'apparition de ce type nouveau sur la monnaie du premier
comte d'Édesse,
(4),

l'on
voit
apparaître,
de
ici
fournissent
mêmes pièces
appartenir
l'accompagne.
(1
de
feu
C.
rayons
le nimbe
semblable à celui
famille du
très-inférieurs,
très-vraisemblablement
divisions avaient
de
la
collection
Fûrstenberg.
BArAOINOC
AOYAOCTAT-
pour
d'Édesse
debout,
le
haume
la
recroisée
l'attitude respectueuse
du comte
ici
dont
A
pas
un
A
est positive-
BAN.
Enfin,
sur les
l'épée
nue
succession
chronologique
des monnaies des comtes d'Édesse, si je ne croyais devoir attribuer
en
M.
de
Saulcy,
M.
Sabatier,
recroisant
la
supérieure
d'un
fabrique,
tout
une
qui croyait
autrefois à
des
comtes
d'Édesse
celui
monnaies
de
recroisée
prince;
elle
tout
8).
la pi.
3
de
sa
pi.
lui-même d'une
comtes
d'Édesse.
Je
me borne à faire remarquer l'analogie qui existe entre les débris
de la
graver sur
fort mal
aussi
branche est en outre
recroisée en cœur
peu
et personne n'ayant
BaXoouivoç
--«Vis-
Pour
somme des
l'empereur Baudouin

cent cinquante
la monnaie du
et celles des Tancrède,
Baudouin
les
doit,
en
figurent
Syrie,
tandis
émis des monnaies à légendes latines. Enfin je rappelle encore
une fois
dans
diverses
pièces
entre
et
au
doute
l'existence
de
monnaies
frappées
qu'ils ont été
série
monétaire
des
écoulés depuis,
rives de
est presque
le
croisés. Depuis, j'ai découvert
L'existence
de
désigné par Orderic Vital
3
surprise dans
le Napolitain,
Roger
d'Antioche.
M.
de
Richard
du
Principat
bataille de Dorylée. Enfin,
Richard
du
Principat,
père
la
première
être
un
personnage
fort
considérable
parmi
les
nouveaux
Venus,
qu'il ait possédé, vers
que les chroni-
Baudouin
II,
captivité
qui-
je le répète,
les
monnaies
de
Baudouin
d'Édesse,
et
il
d'Antioche
collection Reichel, t.
B
lettres
HetN
qu'on
y
distingue,
depuis
autrement frappante.
naie,
ce serait à
Richard. Sur
A —
A—
-N
{gravée,
celui du comte
timidement
avancée
par
moi,
que
de Tancrède,
seigneur
de
Marésie,
manière, l'opinion de Lelewel, celle
de
à la page 4b
à
rois
Baudouin
I
er
et
Baudouin
II,
la
principauté
d'Antioche
1099
territoire
d'Alep,
du royaume
elle
était
limitée
par
la
Vers
le
désert,
enfin, formaient
la ligne
montagneux de Kobeïs et de
Massiad, pos-
d'Edesse,
survenue
en
1145,
cet
état
(28
juin
1098),
trouver
un
maître
pour
reconnaître
et,
vers
les
pieux que
Grecs, avec lesquels
lui
Roger, son
frère et
l'Adriatique avec son
Principat, avec
cour de Byzance,
sa valeur, ses
tous, et je
En
juillet
1098,
le
nom
déclara
décembre. Bohémond et Raymond de Saint-Gilles,
ces
deux
possession. Le comte de Toulouse l'emporta,
et
Bohémond,
ville,

il
avait
syrienne.
Le
18
mars
1099,
en
marche
oubliant le but
appris la
y
passèrent
mal qu'il
ses
sujets,
de
260,000
besants.
voulu forcer
avoir
à Antioche,
avait
exercé
A
un
refus
insultant,
de neuf
déroute, et Baudouin
d'argent
et
de
soldats,
menacé
mortel ennemi, l'empereur
qui
bloquait
étroitement
la
côte,
après
y
divorcée
du roi
Philippe, mais celle-ci illégitime et que ce prince avait eue de sa concubine Bertrade.
Bohémond
avait
obtenu
la
régent
d'Antioche.
En
1107
Au
mois
humiliante et retourna
pour la Syrie,
la
qui, en
de reine, lui
avait donné deux
Foulques,
Bohémond
I
er
Tancrède,
pour aller
rejoindre son
flotte de
Alexis. En
mais
du
prince
croisé
cathédrale de Saint-Pierre
son
prince.
Lorsque
Baudouin
rentrer
dans
sa
querelles
avec
terminèrent
de Tripoli
il laissa ses deux
de Tibériade
de
Caïphas
la
minorité
du
ses
héritiers
dès
qu'ils
en
feraient
Richard du
de tenir
mort
qu'il
II
l'héritage
paternel.
et lui-
En 1 1
16,
val
de
Sarmath
(in
et
les
princes,
à
envahir
à
la
petite
refusé,
réclamations incessantes
d'Edesse, troisième
roi de
résidait
encore
Antioche,
Baudouin
Antioche
par
il s'en retourna à
de
populaire,
A
peine
était-il
des barons
de la
principauté, qui
cavaliers et de
quatre mille fantassins
Turcs de
de secours conduite
I
er
d'Antioche
et
princesse
ambitieuse
dont elle
voile.
leur
mis
en
la régence au nom de sa petite-fille Constance, et fit
administrer la principauté
d'août de cette même année ii3o, et la princesse Alix
ayant
à s'emparer
s'éleva
voulait
accueilli avec
enthousiasme à
tuteur de la princesse
état
barons, il envoya
comte Raymond de
plus grand secret, par
enfin en Syrie
yeux
laissât
faire.
Raymond
de
s'assurer
furieuse,
de la principauté et de la main de la jeune
souveraine.
Saisissant
barons latins, il rendit hommage à l'empereur pour sa prin-
cipauté.
Le
pavillon
grec
fut
après la prise
suivante, l'empereur et son armée reparurent dans
la haute Syrie,
(Césarée
ou
Schizar).
Ils
furent
rejoints
venaient,
la
tête
de
leurs
d'eux, rentra
sachant
comment
citadelle.
de ruses,
la suzeraineté de
traversé la portion
demander
à
Raymond
préalable fait
envoyant à
Jean Comnène
printemps suivant,
depuis longtemps indisposé
voulant venger
Constantinople
à
faire
femme,
la
l'appui du roi etde
combla de
Saint-Sépulcre, resta sourd à toutes les avances
du prince.
Cédant aux
instances perfides
dit
la
chronique,
mais sa petite
muratus, fut écrasée, et lui-même périt en se défendant
vaillamment
(27
juin).
Nour-ed-dyn
fit
cadavre la tête et le bras droit, et les emporta
à Alep.
filles. Bohémond,
vers
1176,
avec

A la mort
en
s'empressa
de
bien que
Châtillon,
qualité de
courut au
Tripoli, le comte de
emparer,
ils
rendit
se
venger
du
des forces
considérables. Renaud,
pris au
genoux, devant
à son tour
reçu par
du
l'ancien
furent
atteints-
les chrétiens furent
mis en déroute,
et Renaud, cherchant à les rallier, fut fait prisonnier. Jeté dans les cachots
d'Alep,
il
y
languit
seize
à laquelle il put se racheter au prix d'une énorme
rançon
(1).
Après
également envahi
par l'ennemi.
forteresse
célèbre.
Mais,
en
1186,
ayant
régna
échouèrent contre
et odieuse
seule tête de
son
neveu,
qui,
tour
à
tour,
s'emparèrent
à
princes, que le roi
tant de
souvenir
de
Tripoli.
On
a
voulu,
à
contre son oncle,
fut
dans
à
appelle
l'héritage
par le
son neveu
 
grand-oncle, le
quartiers
de
la
ville
par
après sa
victoire, de
dans
la
cathédrale
de
Saint-Pierre.
jamais,
durant
tout
ce
temps,
d'appartenir
à
qu'il enferma et auquel il fit subir
mille
tortures.
Un
patriarche
grec
fut
nommé
à
à
s'attirer
la
faveur
des
Génois
et
des
franchises. Léon
d'Arménie paraît
je
dans
un
but
tout
personnel,
car Rupin le força presque aussitôt à quitter Antioche et le vieux roi en conserva,
contre
son
petit-neveu,
un
ressentiment
violent
(1).
Pendant
les
de Chypre
Tripoli,
avec
de sa seconde femme
la couronne
de Jérusalem
er
d'Anjou.
En
1219,
grâce
dont il
avait
gardé
bonne
mémoire,
et
lorsque
Rupin
voulut
trône d'Arménie,
Léon, l'a-
couronne,
sa
fille
Isabelle
(2).
(1)
que
un roi de
II fit frapper,
alla
jusqu'à
de vifs
démêlés avec
Bohémond
V.
Le
mariage
s'était
fait,
sur un
que
les
vue
du traité de paix
opposé à l'empereur,
offrit
pour
Cependant le mariage
enfants, Marguerite
et Hugues,
des
fils,
Raymond,
avait
de
Chypre,
le
27
juin
1276.
III,
roi
de
fils de Bohémond
avec l'héritière
Sous son règne, le comté de Tripoli eut quelque paix,
et fut moins inquiété
mais
quelque
deux filles,
Eschive, décédée
sans alliance,
au sujet
mariée
en
premières
noces,
VI
PRINCE
D'ANTIOCHE
DE
I2Ô8
Chypre, et le jeune
parti pour les
républiques
au
les
chevaliers
tout en
la
avec
le
petit
fit alliance
dans
en-deçà de
El-Malec el-Modaffer-Kotouz,
redoutable et leur plus
1262 que les
fut
une
le siège devant
à Tripoli, où il
à types
byzantins et
IIETPOC,
saint
Pierre.
Baimountos.
En
résumé,
cette
buste de
les
ville. Elle appartient,
de M. de
dessin
d'une
pièce
er
d'Antioche,
les
sigles
Fc
et
XC.
f^
du Christ
au droit
cantonnant
la
TANCREDE
Les
monnaies
monnaies de
sur son
de
ce
prince
(3).
d'une
manière
légende
parce que
l'ouvrage,
ce
Tancrède,
keffieh
surmontée
d'une
main droite, il
politique,
haumesde métal poli,
être
plus souvent par-dessus le casque ou haume,
et ce
tous
mailles,
brûlants
de
la
aux
éloignée. La
ces
haut, cette
on a
preuve frappante
croisés
qu'on
des
expéditions
de
Syrie,
fausse.
Du
qu'il
dût
bientôt
revenir
sur
de
cet
appareil
bientôt
et
témoigner
plus
implicitement
de
sa
fidélité
à
éclairer
surfrappées
sur
des

de ces monnaies sont
J'ai reçu de Syrie une monnaie de cuivre fort grossière,
et
malheureusement
en
très-mauvais
état
de
conservation,
au
revers
la
numismatique
absolue
Tancrède
au
type
oriental
à
attribuer,
lui
appar-
tiennent
après
successeur
naturel
que
c'est
un
fait
assez
singulier
qu'on
rencontre
veut
M.
V.
(1),
ou bien
à un
prince tout
Je veux parler
nécessaire
de
donner
la
e
main
droite.
S)
Croix
pommetée
étrange
superposition
et
la
légende
grecque
que
force est
atelier, doit nécessaire-
fait, tant
frappé
monnaie
dans
aussi monnaie à légende
admettre,
les pièces
jouissait
générale-
ment
dans
un
la suite
la
atelier, de
prince a
régné et
M.
ces pièces, que
que je n'aie
grecs et
resterait
jusqu'à plus
règne et
peut-être même
Voici
serviteur Roger.
mots et sur la
rement
irrégulières :
KEBO —
H0HTQ —
CQAOYA —
QPOTZE
que plusieurs
Vierge, sont
on
retrouve
même,
d'Antioche. La
au type
son
usurpation
sur
porte,
Baï>oûvooç.
Gravée, pi.
la
Vierge
debout.
(1)
R.
n.,
1865.,
p.
304,
F
pougeoise frappée
remplacé
par
doute, à
Constance et
(Ta
(en
monogramme)
et
n
pour
'0
S-po;
nétpo;.
On
sait
que
numismatique
de
l'A
du
sur
l'extrême
comtes de
Toulouse,
a
tout
naturellement
types
jeunesse.
Dans
la
droite, avec
Le
T
est
toujours
le
T
oncial.
La
de
au centre,
rapproche cependant
deniers si
Vogiïé,
on
sera
probablement
R,
au
lieu
d'un
et
que,
dans
ce
cas,
du
prince
y
serait
écrit
Baimundus,
prince
au
successeur
Bohémond
III,
qui
l'attribuait
(3).
Bohémond III ce denier, qui figure
dans son
ouvrage sous
àun
(1)
signé
Boamundus,
succéda de si
r)
Ces monnaies, qui semblent
c'est-à-dire
aux
elles
aient
La même
à
Acre,
par
Henri
la fleur de lis.
fort
Toulouse,
certains deniers
d'autant
plus
volontiers
du
revers;
en
outre,
variétés,
répondant
à
autant
tête
casquée
la disposition des différents
l'orthographe
même
des
Le
croissant
pièces,
si
nombreuses
et
commencer dès le règne de Bohémond
III,
croisé
régulièrement.
Elle
pourrait
bien
avoir
pour
le
des
légendes
sont
également
souvent
pointés.
frappés à Antioche
cuivre figurée,
planche IV,
n° i
Ce
serait
une
étant
écrit tout
au long sur la même face de la monnaie. Ne serait-ce point
l'initiale
comté
de
Chàlon
canton
dans
ce
lui
succéda,
soutenue
possédât
plus
que
la
ville
de
Laodicée
largement
rognée
de
Bohémond
IV
et
de
Raymond-Rupin
d'
Antioche.
de quatre
d'une simple
château
(2),
etc.
La
seconde
grande
analogie
avec
croix; dans
pas de
besants dans
les divers
La petite monnaie,
âge
qui
désert
Arsur, Césarée,
ou
Le
ou
ville sainte. Les chroniqueurs nous ont laissé
le récit
ses
chefs
religieux
revenus du
il
Jérusalem.
et
1099,
une
leur
laissaient
leurs
est
restée
de
royaume de
Baudouin, le
passé
une
venait
précisément
de
de la résistance
roi défunt.
Il partit aussitôt
Baudouin du
Bourg, et
Latins,
réception
enthousiaste
il
perpétuelle de
avec
sa
petite
armée
qui
s'étend
s'était
femme, la fille
retira à
nouvelle
invasion
sarrasine,
appela
en
garni-
sons
bien
approvisionnées.
Lorsqu'il
20
en
de
Norwége,
prirent
en
côté
heureusement les
Syrie, obligea Maudoud à
mer.
La
ville
mer
Morte,
envahit
Montréal.
Cette
même
année,
il
Rouge semer
Adèle de Sicile, qu'il avait
épousée
du
mortelle
Tyr,
pour les
populations latines
environnantes, fit
élever, à
même
avant, et expira
Pâques fleuries,
épousé, étant encore en Europe,
Godwere,
veuve
de
Raoul
II,
seigneur
patriarche Arnoul, il s'en
augmenta
les
privilèges
du
secret
troubler le
Gaveras ou Gabriel, sei-
année
du
Al-Ghazi, sultan d'Alep, et Toghtikîn, sultan de Damas, ayant défait
et tué Roger d'Antioche,
et celle de
du
prince
par
une
nouvelle
invasion
ville
refusa
l'hommage
comte
Josselin.
Entre
Fait prisonnier,
ses compagnons
pour aller, à
forces chrétiennes, Baudouin,
une armée
la
nouvelle
captivité
juillet 1
de cinq mois.
ville conquise.
captivité du roi,
gouvernement
et
à
Flandres,
et les
prisonniers permit
de
Tripoli
(aujourd'hui
Rafineh),
résidait souvent, le roi fut de nouveau -appelé
à Antioche pour combattre une invasion de
Bourski. Les Sarrasins furent
Bohémond
continuellement dans les camps,
couronne,
venir
de France.
Le mariage fut célébré le jour de la Pentecôte, et la princesse
reçut en douaire les villes de Tyr
et
salués par les barons en qualité d'héritiers présomptifs de
la couronne.
En n3o,
nouveaux
appelé
la terrible nouvelle de la défaite et de la mort
du
prince
triomphants,
sauvegarder les droits de la petite princesse Constance, héritière du
prince
défunt.
Le
de
et de Bertrade de Montfort.
Lorsqu'il
épousa
après son avènement,
conséquent,
beau-frère"
le port
d'Antioche, et,
après avoir
se
vit
prudent, s'en retourna
de
Montferrand
venir
de
France,
entre le
roi et le comte Hugues de Jaffa, qui passait, à tort
ou
d'Ascalon.
Foulques
Le
roi
courut
pour
plus
expédition
du
roi
de
Karak
ou
de
la
Pierre-du-Désert,
plaine d'Acre,
Calvaire,
l'Orient latin,
ce
dernier,
ville sainte
Baudouin III
et regagna la
troupes
tant d'ennemis à la
forteresses.
travaux, et
ne rentrèrent
forteresse
mit
un
sions de cette
désert de
son fils
se partagèrent
pour
courte
assiéger et
de
Jérusalem,
la
de menaces,
et assiégea
roi, le sire de
Baruth et le comte
Sarrasins ravageaient
presque incessamment.
la
population chrétienne.
transformer
toute cette foule de fugitifs. La valeur du connétable Humfroi
de Toron et de quelques
barons
les cavaliers
remis aux
mains des Grecs, ils furent presque aussitôt pris par le sultan
d'Alep.
mais elle s'y refusa

furent
qui succomba enfin après
camp, devant
ce siège
forêt de Panéas.
ou Panéas,
à
parvint
à
se
défendue par
ville
força
allèrent,
discordes
mais Nour-ed-dyn
l'armée
Antioche,
et
de
ambassade
Syrie. Il lui
offrit Mélissende, sœur
Il n'avait
mourut. Le
de
Foulques
au quatrième degré. Elle
la
en
déroute,
en
fort peu
de temps
égyptiennes
et
franques
allèrent
assiéger
Chîrcouh
immense
armée,
ravageait
le
comté
de
accourus
au
secours
et
ramena
état
près par
avaient
français et
s'échapper avec
se rendre
repartit aussitôt
pour aller
Comnène,
frère
promit au
Les Hospitaliers
du
Temple,
toutes ses forces, affirmant que c'était une
guerre injuste
cette opposition, dès le mois
d'octobre, Amaury se mit
traversé en dix
jours. Belbéis, prise
Terre-Sainte imposèrent
du
service
militaire.
à
la
Belbéis,
alla
mettre
à
prix
changea rapidement
bientôt
les
Latins, joués par le khalife, forcés de lever le siège du
Kaire, puis d'évacuer
mit, presque. aussitôt après,
à
de
argent pour payer ses
son
armée
à
Ascalon,

elle
arriva
sa
et Gaza,
massacrant les
garnisons et
sion
La
semblait
avoir
sonné,
lorsqu'on
immense armée, la plus grande
qu'on eût
près d'Ascalon.
se
par les nouveaux préparatifs
de l'ennemi
promesses
de
retour
s'apprêtait à
franques. L'armée
prince arabe, excité par
Mleh ou Meleh, grand
prince
cette
principauté.
piller
la
par la nouvelle que Nour-ed-dyn, rebroussant chemin, avait
pénétré dans la Syrie-Sobale et assiégeait la
Pierre-du-Désert. Lorsque
repousser
presque
aussitôt
nombreux captifs.
les
chevalier,
nommé
Gauthier
roi
eut
avec
n'eut aucun
prendre les
y
mettre
173,
temps d'atteindre
1
Comnène, il
n'avait eu
remaria avec
à
le
digne
résister à
Saladin, si
remporta sur eux des victoires
signalées.
Milon
de
Plancv,
seigneur
du
jeune
prince,
malgré
la
fait de nombreux ennemis,
roi
les
anciennes
possessions
de
Nour-ed-dyn.
Le
comte
de
der-
de la grande cité
honte et
le désespoir
au cœur,
regagner ses cantonnements au printemps de iij5.
La
Syrie
année,
l'armée
royale,
fut entiè-
Philippe
de
de
royaume,
furent complètement battus, le
carnage des fuyards fut
 
Saladin
victorieux
envahit
le
sonniers
de
marque.
conclu
précipitamment,
sa sœur,
laquelle, au
regretta de s'être tant
Baudouin fit
pour la première fois, les conditions
furent
saison,
Saladin
Comnène,
Morte,
alla
com-
de Tibé-
montagnes, allait
attaquer par
terre la
Saladin, ayant à
royale en profita
re-
prendre
février
11
83,
retour
qu'il
dut
à son beau-frère
Guy de Lusi-
Jérusalem
capacités administratives
le nouveau
créer
et les barons
énormes,
étendant
ses
ravages
dans
 
les
alla assiéger la
faire
V,
âgé
de
cinq
ans,
et
qu'il
chevaliers. Tous les barons
au
royaume,
pour
le
comte
de
fut préparé
des
prélats
des murs
dévorer
contre
Saladin.
Au
nouveau
parlement
il expira à
d'Acre,
à
côté
II9O-II92
la descendance mâle des rois de Jérusalem,
redonna
du
crédit
invités
par
le
comte
à
Isabelle,
enfin
à
l'appui
s'opposer
à
cette
cérémonie.
Ils
de
d'Acre fut
de
ou détruisit
dans le
place rendit Saladin
l'arrivée
des
guerriers
pour
gagner
l'Orient.
Guy
d'un si
s'emparer,
avant
de
qu'eussent perdue
l'Orient. La
on
circonvint
Isabelle
l'héroïque
était
capable
de
déjà
Guy
de
France et Richard d'Angleterre,
souverains.
l'Hôpital feraient conjointement
les prélats et barons, réunis à
Saint-Jean d'Acre, reconnut
que Guy de
reçut la possession héréditaire de
Tyr,
de
revenus du royaume et le
droit de
succession à
militaire
Richard,
poitevins. Puis,
le titre de roi, n'avait pas augmenté
le
nombre
de
ses
partisans,
sur les
se dé-
claraient de
nouveau ouvertement
convoquée
reconnu,
et
définitivement
il
périssait
assassiné
secte
des
Ismaéliens,
adonnés
à
l'usage
enivrant
du
Philippe
de
unique nommée Marie.
le comte
roi
de
devint
dégoûté
récente
conquête.
Richard
y
Mais
cette
nouvelle
1192,
HENRI
DE
CHAMPAGNE
1
192-1197
Henri
de
Lusignan
fonctions
de
Amaury,
son
Henri
de
Champagne
de
Bohémond
sur
l'avis
la rencontre
réalisa.
Le
comte
qui
avait
Acre, encore occupé à envoyer sa flotte
au secours de
entrevue avec
chute
Cham-
qui
IV d'Antioche et Raoul
pécuniaires; il vivait
au jour le
que lui
se
qui
l'emporta
de
Jérusalem,
(1)
La
de Chypre,
 
proprement
dit
ne
comprenait
plus,
avec
les
villages
Jérusalem,
appartenait
au
sultan
du
géographiquement
rattaché
aux
terres
du
royaume.
de Tyr,
presque subitement,
couronnes
réunies
sur
sa
Jérusalem
passa
lui
quatorze ans,
le
sire
de
Baruth
conserva
de France
qui, au
vieux,
mais
véritable
Marie
de Montferrat, et fut peu après couronné roi de Jérusalem, à
Tyr. Les trêves
sept
ou
huit
que lui demandait le
aussitôt,
avant
de gouverner
le royaume,
qualité de régent
Acre les
direction générale des
bien disposées. Toute la
temps,
le
roi
de
Chypre
mourait
Jean de Brienne, et il
lui
restait
encore
des
forces
assez
vallée du Nil, et
en frappant ainsi l'ennemi
aux croisés, car
tous ses fils,
ville
Jean.
Mais
celui-ci
ne
devait
et
en Syrie où il
fils qu'elle
Malec-Moaddem, sultan
Prévenu que les
croisés
d'Egypte, conduits par Pelage et le duc de Bavière, allaient enfin se remettre en marche
et
22
1
Il
n'arriva
que
pour
septembre,
L'armée
chrétienne
d'Acre, comme gouverneur,
en son absence, Eudes de Montbéliard. Le Saint-Siège fondait à ce
moment
IL
femme Constance d'Aragon, avec
Les
conditions
un
devait durer jusqu'en
mars
1225
lui
firent
hommage.
devoir
combler
les
vœux

elle
son père
mariage, il notifia, en
la
couronne
seigneurs d'Ibelin,
D'autre
de
1227,1e
régent
de
Chypre,
trouva de
fait, dans les deux royaumes, à la tête du parti hostile
aux
empiétements
cinq
cents
chevaliers,
sous
les
femme, l'impératrice-reine
à
cet
laquelle Frédéric n'était
devint par la
FRÉDÉRIC II
de
7
barons. Mais le
l'Hôpital
royaume
»
et
à la tête des contingents
impériaux et
négociations
avec
sultan finit par signer, le 18
février 1229,1e traité célèbre
tions
avantageuses
Toron
naient
toute
;
;
autant
Le seul résultat réel
conclue
à
Damiette
sainte, par
à
Sagète,
et des
sire de Baruth.
part, et le parti national, guidé par Jean d'Ibelin, de
l'autre.
Cette
longue
guerre,
toute
et de
Jérusalem. Je
Chypre, confiée par
des
coutumes
d'outre-mer
de
de ses
mouvements, envoya
l'opiniâtre résistance des
Sagète,
baile
du
grand
bornée jusque là
théâtre
les
divers
famille des Ibelin, la
confrérie de Saint-André dont le rôle fut si grand à cette époque,
le
violation
avait
fait
Cérines
avoir été moins
renfermées dans Tvr
et de la
avec
les
chefs
impé-
riaux,
se
bornant,
droit aux coutumes,
au connétable Eudes
royaume
de
Jérusalem,
titre
qu'à
d'Acre, ne reconnaissant
successif de
L'inter-
vention
à
réconcilier
Syrie.
d'Ibelin mourut d'une
seigneur
ne
fussent
plus
guère
Tyr, où était la
garnison lombarde, et peut-être
r 243-1
Il lui
de la requête
déclarés saisis
déciderait
à
venir
dans
les
premiers,
serment
à
la
reine.
d'Ibelin,
Jean
d'Ibelin
d'Arsur,
Jean d'Ibelin de Jaffa, allèrent, avec le comte de Soissons, mettre le siège devant
la
ville.
En
l'absence
du
Lothaire,
commandait
se fit
prendre par
durée.
commune d'Acre,
calmes;
de nouveau
complètement défaites
Soissons.
du
Terre-Sainte,
résidant
à
Saint-Jean
d'Acre,
du
royaume
de
Jérusalem.
Hugues
d'outre-mer, par
solennité
fut
seigneur
dit
royaume
de
Terre-Sainte,
en
traitées
;
royaume de
coin
(1);
royaume
qui
à
depuis
le
travail
de
M.
glorieux,
de
la
première
baronnie
chrétienne,
ville
des
monnaies,
du clergé,
quelque peine
Yolande ou
Isabelle, ni
par son
Raoul de
plusieurs de
6,
Jérusalem, même les
et
des
Baudouin
se
retrouvent
plus
final de légende du
Vogué
(2),
en
était
déjà
représenté
111(3).
au même
fort bien M. de
Amalricus, sur lesquelles
reparaît, quarante
ans plus
bois
moindre que le denier
Hist. occid.,
convaincre
que j'ai
autres,
et
Amaury
II,
royal
peut-être
présente aussi
ces pièces,
voisins de
âge,
après
quelques
»
style,
attri-
buer
à
un
occupé le trône de Jérusalem, de r ioo à 1
162,
sauf
les
treize
années
de
tant
de
ses successeurs
que
certains
de
ces
types,
Il
quelque
peu
incorrectes,
ainsi :
xaaSMIVOJAa
et MaJASVaiaa. Ce denier est de fort mauvais billon. Je l'ai
fait
graver
au

23
cheve-
lure
fortement
bouclée
et
portant
se continue
qu'on
a
retrouvé
Terre-Sainte.
(1)
d'Omar
(Oobbet-
de Jérusalem,
Templum
Domini.
Dans
ne pourra
y
lui
que
le
graveur
a
voulu
représenter
même
de
l'Ordre
du
Temple
»
roi
Guy
et
de
presque
devant
Jérusalem.
précieux qui
Jérusalem
numismatique
de
la célèbre
et si
rare petite
description
princes croisés
sur laquelle l'S
croyait
nouvelle,
à
mains.
DAVIT
sont contemporaines
être
la
base
Jérusalem judaïque,
de
le châtelain
Phasaël,
de Jérusalem,
livré à
lui-même, a
sont
encore
plus
ancienne
à
voir
dans
dans tout ce
étant
parvenue
après
l'impression
Fùrstenberg.
Collection
de
Vogué,
etc.
Gravée,
du
moins
l'avis
de
de Raymond II
de Jérusalem
alliés,
ne nous intéressent
s'y donnait
aient
été
préposés
princesse
Isabelle,
héritière
directe
de
qu'il fit
On
et,
par
conséquent,
du
comte
laquelle
figure
le
Il est gravé dans
de Saint-Jean
conservation,
la
la publication du
dans
la
Denier
Je
et
en comparant l'exemplaire
Syrie,
je
qu'en faible quantité.
C'est la seule
si
souvent
trempée
du
mentionnée
par
M.
de
Longpérier
(5),
la
des monnaies et des médailles antiques,
du moyen
M.
côté, la légende FILIPP
pour retrouver cette monnaie.
en
conséquence,
de
tout
de son
t. III,
p. 541.
met
de
la
de la première
avaient
Laodicée
(Latakieh),
pour
la
une puissante forteresse fut construite
sur un
ville.
De
ce lieu élevé, qui prit le nom de Mont-Pèlerin, Raymond, non-seulement
tint en
accouchée, à
du
Mont-Pèlerin,
vigoureusement le siège ou
puissante
ouverte
survivant.
Jérusalem,
accouru
pour
calmer
ses
hommes,
reçut
dans
la
mêlée
une
Il
syrienne
du
comte
Raymond
roi
défenseurs
de
Tripoli.
Épuisés
portes aux
Jérusalem.
En
11
10,
Baudouin I
Tripoli
courut
l'empereur
Alexis,
Tancrède
d'Antioche.
Le
et non
qui
lui
succéda
Cécile,
Bertrade
mois
de
juillet,
l'émir
Pons. En 11
de Tripoli marchèrent encore au
secours
Le
roi
et
le
comte
arrivés
l'hommage au roi
de
forces
consi-
dérables,
consentit
à
se
tentative
Constance. Baudouin
par
Foulques dut continuer
Foulques
marcha
ans
Damas
et pris
avec tous
ses chevaliers
mettre à mort. Il
pénétra
aussitôt
avec
périr
au
comte
de
Tripoli
appela
Jérusalem, qui était
réfugier
Jérusalem, il fit
rendre tous
en était
la femme
et du roi
qués
roi de
père.
porter
secours
temps,
l'empereur
tel
outrage,
et
surtout
des
dépenses
inutiles
occasionnées
Raymond arma
la
d'Alep.
(1).
règne, »
c'est-à-dire
de laquelle
deux fois, avec le
avaient
A
Gibelet,
il
Tannée
suivante,
au
comte
de
être baile
on
emmena
garde du
jeune prince,
Tripoli, en effet, après
d'un siècle. De
engagé
à
livrer
à
Saladin,
à
Tibériade
à
l'abri
à
Raymond
II,
comme comte
de Tripoli,
sous le nom de Raymond III. Il était le filleul de
Raymond, et, en mourant sans
postérité, celui-ci
à
ce
de leur
restituer le
les événements
et aux
croisade. Au
de son fils mineur
que pour dépouiller
à Antioche, à la mort de son père,
le
détriment
trouvait
aussi
l'héritier
direct
de cette dernière principauté, comme fils du fils aîné de Bohémond
III.
Par
à partir
en consé-
la ville de Tripoli,
la
fin
cependant
enfin,
d'Arménie. Il en eut un fils, Bohémond, et trois filles,
Isabelle,
régence furent
solennelle du gouvernement
placer,
elle
sa complète majorité,
ou romain,
dirigé,
à
Tripoli.
Cette
ville,
dit
deux ministres de la religion devenus chefs de parti, et
employant
En
1277,
Bohémond
avec
les
autres
barons
Charles
la
à
régulièrement
avec
qu'à
reconquérir
acharnés qu'eux-mêmes
des musulmans.
1281,
une
nouvelle
armée
Chypre.
sa
décision
tous
les
de
l'Oronte.
créaient
pour
lui
ces
alliances
employa
9
de
il était,
accepta sa
Chypre,
sous
le
la
combinés
des
chevaliers
militaires,
au
sultan.
La
comtesse
BERTRAND
Latrie,
pp.
422
ancienne monnaie d'argent
les
Toulouse. Tout
peu près
est
presque
identique. Au droit, le nom de Bertrand est remplacé par celui
de
la
ville
M. de Saulcy,
de
Tripoli
qui
d'un
besant,
raymondin
de
148.
a été
187,
s'en
second
cantons.
IV,
4.
Ma Collection.
les différentes
de
sa
collection.
suivantes, qui
savant
académicien
pense
qu'elles
II, soit
uniforme
pommetée,
largement
évidée
un
croissant et
Gravée,
à
former
doit être une dégénérescence
type de l'astre
les deniers, sur
III
d'An-
tioche,
prédécesseur
immédiat
des
les
beaux
deniers
au
et
de huit besants.
Astre
à
un
besant.
d'argent
sont
et
cornes.
Tripoli.
trois
Cet
avec
de
pièce
d'essai.
poids
moitié
moindres.
Demi-gros
du moins
en Syrie,
la
pougeoise
frappée
poids moitié
tous
deux
été
par
une
également de
grandes dimensions.
particulier.
Du
semblarait-il,
cette mon-
l'étoile
démêler
sur
une
des
faces
les
huit rais réunis extérieurement
de
besants.
M.
de
Saulcy
des
pièces de
croisés.
Je
donne
encore,
Beyrouth,
tripolitain
^
trois des
Montréal, et un
comme
ayant
été
investis
pour ceux dont on
seigneur
er
et ses
Suger,
chassé
aussi
moururent
presque
réintégré,
avant
1122,
dans
démêlés qui nous
le
Pouille.
Le
grand
(1)
 
place
fit
momentanément
retour
à
la
couronne.
En
1176,
de Lusignan.
Après le
se
résignera
un
vaincus
ans
aux
après,
démantelée,
pour les
1192,
et,
Césaire (Césarée),
douaire
de
Malec-Adel de s'emparer,
Gauthier
de
Brienne,
dit
devant
captivité.
les
soins
le jurisconsulte, baile
son homonyme, Jean
d'Ascalon, dut
rédacteur
sœur
d'Etiennette,
oncle,
fut prise
Lusignan.
En
et ses
justice.
Le
à M.
de Vogué;
malheureusement
anonyme.
29:
qu'il
durant une des
comtes de
royale
fut
donnée
en
fief,
avec
Judée, et alla
de
Fauquembergue,
seigneur
fut
tué
dans
un
combat
contre
les
Sarrasins
en
1107,
et
son
frère
Tabarie, en
remirent
bientôt
en
fiefs
de
presque aussitôt
lui-même comte
d'Edesse, il
toutes ses
de
de Hugues
Hugues,
se livra,
en 1
seigneurie
de
l'armée
de
Richard
Cceur-de-Lion,
lors de la marche de ce prince d'Acre sur Jaffa.
Après
1204,
il
passa
avait
reine
connétable,
mari
d'Eschive,
fille
reprises, baile
d'Egypte,
et
laissa trois filles, dont l'une, Simone, en épousant Philippe d'Ibelin,
apporta dans la famille
successivement
d'Ibelin. Un Jean de
et
justice,
de
prince de Galilée,
qui fut, paraît-il, à Nicosie, le plus honorable après celui
d'Antioche.
M.
V.
Promis,
dans
ses
Tavole
sinotticbe
cet
nouvelle attribution serait,
monnaies
je persiste
petites croix.
pièces
et, au
autrement si séduisante,
etc.,
aujourd'hui
donna
tenir
à
était
déjà
seigneur
de
fils
fille.
L'aîné,
Girard,
lui succéda à Sagète; le second, Gauthier, à Césarée; la fille,
Agnès, épousa
Buffle.
Girard,
et de
Beaufort, se
en
à Tyr, puis dans
de sa personne, il
obtint de lui la
la place de
qualifié
épouser
Syrie,
Sagète
encore figurer,
âge, celles
devinrent,
à
décrire tout à l'heure,
la cité
Saïda, qui
croisés
français;
et,
comme
le
dit
offrent quelque
toute
aisément
devient
beaux-esprits
s'exercer.
hofen,
qui
de
Tripoli.
portent également
M.
exemplaires
dans
HVE désignent
il existe, je
d'une
le
grossière-
besants,
extraor-
dinaire
avec
le
Saint-Sépulcre
des
er
fort
Denier de
ou
cathédrale,
ancienne
mosquée
d'une fabrique
Au revers,
d'indications plus
Lorsque
le
roi
Louis
IX
se
Risnel,
dame
de
Sagète,
des deniers Madame
de Saiète. Dont
la terre
château
les
trêves
ses seigneurs
aient eu
dont
d'Orguenes
[d'Orgue,
1198,
à son
tour, du
eus
de
Balian d'Arsur en
sa
seigneurs ou
et
Foulques
ne
deux frères
ce
nouveau
Gauthier,
qui
céda,
probable-
était,
Cédée virtuellement
la
roi
Amaury II et les croisés allemands. Elle passa alors aux mains
de ce prince,
beau-frère, frère utérin de sa femme, le célèbre
Jean d'Ibelin.

sous le
les fiefs
collection écrite
et
de
Chypre,
après
et
constante
Cérines,
en
avril
1233,
Jean
d'Ibelin
est
épousé
Il
avait
Sa femme était Eschive,
gracieux,
» dit
Philippe
maris et point d'enfants
ans,
le
5
décembre
1267;
fut,
 
fils,
Humfroi
de
Montfort,
seigneur
de
la
mort
de
fils, le futur Hugues
de
vraiment nouvelle.
Il est
retrouvera
cantons.
fii
-f-
de la croix.
avec
ceux
de
la
Tour-David,
e
plutôt au
variante
sur
un
aux sources
Le
d'origine
quelque
Humfroi II
Egypte.
Cette
de Palestine, fut
(de
avait droit
démoli
de
fond
en
titulaire
du
Bessan.

il
vivait
encore
en
1309.
La
seigneurie
du
Bessan
avait
droit
de
Baruth.
Il
nétaire ait
identifiée
jamais
profit de
quelque temps
Caïphas.
Mais, à cette époque, cette ville, prise par les troupes de Saladin, appartenait depuis trois
ans
aux
cité de
en
1
101,
à Césarée
87,
duc
d'Autriche,
avait
qu'en
1291,
par
Malec-Achref.
eu
dernier fief,
monétaire.
SEIGNEURS
DE
GIBELET
La
et
Baruth,
fut
prise
en
noms sont
trahison de la
plus glorieux d'outre-mer. Balian
chrétiens, et le
fils aîné de
de Baruth,
étant mort
p.
122.
roi
Baudouin
I
er
premiers princes.
ravant
restituer
à
Naplouse.
Vers
1
176,
Cette princesse,
usufruitier
de
1187.
Il
.
dans les Assises
tice,
posséda
ce
fiet
pour
un
Baffumeth.
Après
la
mort
mais il
est peu
Saint-Abraham.
SEIGNEURS
DE
SCANDELION
que
comme ayant
aient jamais
possessions
latines
Sour, fit élever,
à
égale
que la ville de Tyr fut aux mains des Sarrasins,
on
comprend
de
quelle
importance
avantages
lorsque
Tyr
la possession
constamment
de ce
vieille forteresse
Sarrasins
de
Damas
(1107).
quel était son
de
descendance
quelque
peu
embrouillée,
dans les
encore
en
épouse
de Panéas,
prince chétif, aussi
pour la forcer
Humfroi
III.
On
sait
seule-
ment
qu'il
Humfroi III mourut sans
part
d'héritage
paternel.
qui
avaient
appartenu
Turo
militum.
les Teutoniques
héritière
Marie
d'Antioche,
sa
passa
princière de Tyr. Je n'ai pas à rapporter ici la
vie
agitée
de
de
Rupin,
fils
de
Humfroi,
au
Toron,
depuis
blocs taillés à bossages, sur lesquels
s'élève le
château bâti,
fief
et
publiées
légende du droit est
seigneur
répéterai ce
que j'ai
seigneurs de
du
Toron.
alliance seigneurs de Toron, n'ont donc
jamais
négligé
Tyr,
mention que
un
pas
seigneur
qui
la
III.
offre une ressemblance extraordinaire avec les petites pièces anonymes des
seigneurs
de
ne laissant
répète que
analogie
frette.
de les
étonnant,
la croisade.
La seigneurie
de Toron
n'est pas
comme ayant eu droit
sous ce
nom durant
le moyen
longtemps que les autres
sur
désastre de Tibériade
défense et força
donna au marquis qui
rois
de
France
et
à Conrad
presque
aussitôt
après,
le marquis fut tué dans les rues de Tyr par un Ismaélien.
Sept
jours
plus
Lusignan,
sans
avoir
la
fin
de
la
domination
chrétienne
en
Brienne,
et
après
leur
fils
Conrad.
des
Ibelin,
de
concert
Pendant
Lombards, cette
de
leur
chef,
avaient réussi
à s'y
maintenir pendant
Philippe
de
Montfort,

en
Orient,
de
Toron
Marie,
les
d'Ibelin
dé-
fendue
par
pacte
de
11
24.
Raoul
quitta
la
Syrie
dès
1243
qui réunit
bientôt les titres de ces deux fiefs, lorsque le roi eut changé cette
charge de
l'expulsion des
ils se
contre Saint-Jean d'Acre, n'avaient pas tenu leur parole. Mais, heureusement pour Tyr,
Beïbars
dut
importante,
Hugues
à
Tyr,
fils aîné de
le
roi ne put alors accorder le prince de Tyr et les Vénitiens,
sa
après
de
d'un
Ismaélien
ou
sectaire
qui
y
arrivait
précisément,
déclara
qu'il
de
la
sorte
la
précieuse
cédé à
des
Templiers.
par
la
convention
de
1
124.
Ainsi
Les chro-
 
de Jean,
Humfroi
mourut,
laissant
un
fils,
Rupin,
d'Antioche-Lusignan,
devait
finir
1291,
A
Saint-Jean d'Acre par Malec-Achref, les habitants de
Tyr,
sans
seigneur de
Sour, de
famille
v
retirée
dans
des
plus
considérables
de
et, plus
à
portant
atelier
au
chapitre
cet atelier
vénitien de
Tyr, que
page
des
chroniques
et
sous
impériaux,
on
plus
de
1246
à
1291,
M.
M.
de
ainsi que celle de
la
représentation
d'un
des
croisés, on s'aperçoit
ces pièces
sommes si élevées,
contemporains parvenus
arabes.
de
expression
de
concentrée
la
majeure
partie
du
mou-
vement
des
affaires
en
Orient.
Allah
et
Mahomet
qu'on doit la
véritable histoire
jour
sur
cette
question
si
Sarrasins;
à la
mémoire bien des exemples de faits pareils. Et à ceux qui
croiraient
M. Lavoix,
le mon-
fût familier.
sarrasin,
le
numéraire
le
plus
accepté de tous,
absolument distinctes, les besants
de beaucoup la plus nombreuse,
contient
atelier
en caractères arabes,
de ce
distinctes, se rapportant, selon
sul-
l'incorrection
des
légendes; des lettres sont oubliées; l'orthographe des noms est fautive; les
dates
sont illisibles, ainsi que les sentences pieuses qui forment d'ordinaire
le
cadre
circulaire
des légendes concentriques. Malgré ces incorrections, il paraît évident que
le monnayeur qui a
pour
en
imiter,
forment
la
ancienne de la pre-
reproduire, par des
plupart
latines
des symboles
et des
sans
signification
réelle
T
couverte,
d'ail-
de
symboles
chrétiens.
Si
musulmans,
de
l'écriture
les
caractères
ont
ni
l'habi-
tude
de
inutile
et
un
point.
Sj.
le
pays
étaient
celles
(1).
Type

relevé
par
M.
Sauvaire,
et
des besants d'imitation
des rois d'Arménie et
«
cessèrent
bien
précieuses,
aux années
c'est donc
que les deux lignes
du champ offrent l'imitation
ressemblance
extérieure;
de cette
type d'Amer.
er
sous
d'écriture
pseudo-coufique,
par
M. de Vogué,
Sauvaire et la mienne
contiennent de nombreux exemplaires des diverses variétés de coin de tous
ces besants.
relativement exacte.
et je
crois devoir de nouveau reproduire ici, les lignes mêmes par
lesquelles
M.
de
Vogué,
beaucoup plus correcte que celle de toutes les pièces que
je viens
qui
révèle
l'incorrection
des
que
évident que
le monnayeur
l'arabe
l'œuvre
produit des ateliers établis dans
les villes de
les
de signes,
planche
V,
un
Mostansir.
A
avec une
sur
l'époque
de la monnaie
temps;
ainsi
adduxerint
partibus;
quodsi
bizancios
seu
monetas
non
fuerint
operati,
nullatenus
dricturam
expressions
identiques,
délivré
aux
et
de
se
 
profitèrent
des
croisades,
qui
s'étaient
coutumes
et
leurs
fran-
chises
dans
Terre-Sainte,
où était établie,
de Tyr,
d'imitation
ou
besant
sarracénat
autre ren-
LavoLx,
d'après
M.
de
A
le type sarrasin pris
besant
sarracenus,
raison
M.
Lavoix,
ad
rectum
la
monnaie
de notre
première division.
fabrication
II,
p.
63
fuit
dominus
regni,
fabri-
:
soudan,
l'a toujours
été, le
pieux
scrupules
de
attesté à
que compte
colère
en
constatant
l'existence
malheureuse-
ment
pas encore été retrouvée, mais nous avons la réponse du souverain pontife. Innocent blâme vivement
une
telle
coutume;
de Saint-Jean
d'Acre et
de Tripoli
«
monée
des
plus
anciens
besants
dut
être
provisoirement
d'une
monnaie
d'interdit, ils inscrivirent, mais
ritablement
extraordinaires,
ne
sont
pas
on
de
même
toutes deux
jusqu'ici d'une
question
ou besan^.
et un de l'incarnation
l'Esprit
Saint.
pardonnes.
(1)
Bibl.nat.,
Fonds
Moreau,
n'
1202,
fol.
92,
93.
commencement des
légendes, comme
ou de
si
»
staurats. conservent
jouissait le
besant sarracénat,
':
»
centrale
ont
la faire
et son légat contre
rapprochement autorise, il me semble, à accepter
entièrement
les
monnayage nouveau,
sarracénats,
qui
y
inventé
par
l'Église.
Louis
qui
fit
et qui
porte le
nom d'Acre
veux parler
de la
?
 
prince
que
dut
pour

d'un
la
Sicile
forme
irrégu-
lière,
très-allongée
plus
grande
longueur,
rable, elle
en a
par
des
mont Troados,
dans
la
direction
même
du
de
un peu
qui ont
Cent
par
les
conquérants
francs
au
du
montagnes, ont toujours
prodigieuse du sol.
centres de po-
plus que
révolté, les villes les plus considérables de File étaient la
nouvelle
les Latins
appelèrent Nicosie.
Famagouste acquit,
plus grandes villes
résidence des ducs
depuis quelques
la famille impériale
Il avait même
Accouru
par ruse de la
de
Sicile,
dans
l'espoir
de
tirer
d'elles
d'une brillante escorte,
et,
la
nuit
Kolossi
Chypre. Ce
Isaac, le mit en déroute,
et
rentra
à
Limassol
avec
un
immense
butin.
roi
de
Jé-
rusalem,
Guy
d'Antioche,
de
Limassol,
son
mariage
avec
la
fille
du
roi
de
forces.
tenaient
Richard, loin
«
déchu
de
la
position
élevée
n'y plus
réunis
concen-
trer
pendre, et
vendit
ou
engagea,
enfants ne pourraient en rien prétendre à
la succession
royale. La
prendre. Au
eux leurs enfants,
cet acte,
continua
direction d'un
comme
une
grande
pillage,
et
Chypre
(1184-1
191),
a
M.
Lambros
été
royaume de
Chypre an
moyen âge.
purement
s'en distinguent par une élégance
plus
grande
spécial
produits des ateliers
en
sur ces
de
poignard de deux
la
les frères du Temple
besants d'or,
une
trêve
deux reines et
du roi d'Angleterre
en lui demandant ses
des
campagnes,
effrayés
encore
de
les châteaux.
à tous
de che-
l'espoir de la
sécurité ou du
distribua
aux
chevaliers,
aux
hommes
gouvernés suivant
furent
dotés.
Ce
à
renvoyer
aux
premiers
chapitres
La
tâche
du
nouveau
souverain
était
la position de
Guy; son règne
pour
assurer
sa
domination.
de race,
de religion
sorte
de
vasselage;
et
ne
conservèrent
plus
aucune
de nos cou-
consolider le trône
Pisans ralliés
au roi
offert à ce der-
nier de lui livrer la ville de Tyr. Cette proposition faillit amener les plus
grands malheurs; elle
;
Lusignan se manifesta bientôt
avec
lui
un
chroniqueur,
la
connétablie
Cependant il se
force
Il
point encore un royaume,
souverain,
sur les monnaies frappées par lui en Chypre, et non
avec
distinction
en
effet,
joindre
âgé,
AMAURY
DE
LUSIGNAN
refusé
dans sa
charge. Il
avait, semble-t-il, succédé
membre
ex-archidiacre
de
Lidda,
qui
il ne tarda
l'avis
octobre
grands seigneurs allemands
n'imposa, du reste,
devenu
à
prendre
corps
principalement
sous
le
règne
d'Amaury,
le
et
participant
de
Henri
Champagne, veuve
la main d'Isabelle,
de
du
vieux
trône
des
C'étaient
surtout
des
ses contemporains.
prise
celle
fief
à son beau-frère Jean d'Ibelin, frère utérin de la reine Isabelle, lequel
releva
la
ville
et
la
rendit
la défen-
sive et
et de piraterie
golfe
de
Venise,
devaient
l'éloigner
les
plus
opposés,
avant sa
Guy et Jean
sade, nommé
aînée,
Bourgogne
de
détester du
particulier,
de
préparer
l'exécution
de
l'accord
jadis
arrêté
Henri,
fut
les deux
de
Montbéliard
résigna
ses
mains
témoigna
ouvertement
réfugier
à
Jean
1,
ou Isabelle.
Le roi
de chose
son père Amaury.
querelles
avec
fait
surtout
Sous
L'église de
de Hugues I
époque que
remonte l'origine
villages,
un
des
plus
riches
André II
roi
de Chypre et l'archevêque de Nicosie, amenant un corps de
chevaliers
et
de
tureoples
rois,
celui
aucun résultat sérieux,
refuser à
soldats, que l'oisiveté
assiéger les ouvrages
refusaient
déjà aigris
par la
la
sai.
rois
de
jours
après
in-
fut depuis rapporté
futur
roi
de
Chypre
et
seigneur
de
Cceuvres,
Gros,
de
Champagne.
La
situation
étant
son oncle maternel
qualité
cette
aux consuls de cette
Longtemps, la reine Alix
de
contre les deux
retirer en Syrie, où, ainsi que
je
les Chypriotes et le
pératrice-reine Isabelle ou
liges.
Frédéric, malgré
les réclamations
de Jérusalem.
dans les
actes publics,
roi
Saint-Jean d'Acre réclamer
Montbéliard,
gouverneur
du
défendre de reconnaître pour roi,
le
mari
de
la
reine,
héri-
tière
personnelle
roi de Jérusalem, bien que
Jean
eut
conçut
l'empire
d'Allemagne,
qualité d'empereur
d'Occident. Les
de Tripoli,
le pouvoir
comme baile, en place de Philippe.
De l'avis
son frère,
Le 28
la Syrie,
précéder
en
Syrie
Limassol, suivi de Barlas et de quatre autres barons chypriotes
qui
avaient
juré
de l'empereur jusqu'en
voir
voulant
dont
pour la
otages, en attendant la
solution du différend devant la cour de justice. Quant au roi
de Chypre,
il resta
à Limassol,
la
tutelle
du
avec partisans.
Bientôt Frédéric
du
Dieu-d'Amour.
jusqu'à sa
de
Mont-
ferrat,
roi
de
et
la
persévérance
d'Ibelin
devaient
déjouer
toutes
ces
prévisions.
Frédéric
avait,
avant
de
partir,
abandonné
à
contre
les
nationaux
guidés
par
les
Ibelin,
la
longue
guerre
celle
du
Dieu-d'
Amour
leur
soumission
à
Jean.d'Ibelin,
Baruth
et
de
restaurer,
en
de lever
à
Sidon,
et
vient
à
Acre
l'alliance des
le
2
mai,
Cérines
Syrie;
après tant de
d'Arménie,
et,
vers
1241,
tioche, pour cause de parenté
prohibée, se remaria avec
de
Richard Filangieri, retiré depuis
(5
juin),
comme
plus
réserve expresse de
improbable
de Chypriotes,
l'illustre Philippe
de Montfort.
Cette prise de Tyr mit fin
à la
Syrie.
Kharismiens.
Les
chrétiens,
à
En
1246,
Philippe de
royauté
ses qualifications,
pendant plus
de vingt-cinq
ans
l'effet
de
la
constitution d'outre-mer, par égard pour le droit de la famille d'Isabelle,
dernière
reine
héréditaire
de
Jérusalem,
et
ses fils
et petit-fils,
se fût
décidée à
l'égard de l'empereur, et
Cette même année, le sultan d'Egypte
enleva
aux
chrétiens
Tibériade
la noblesse
française en
mauvais temps retardèrent jusqu'au
récits
contemporains
parlent
à
restes
25o)
s'était séparé
hommes à
du roi
lequel se concentre
du
vieux
Jean
une première trêve,
lors du départ
les
Génois,
qui
leur
faisaient
de seigneur
fils,
lequel
avait
succédé,
en
1254,
intrigues des
ses fonctions
tutelle
du
jeune
roi,
alors
âgé
de
neuf
ans,
passèrent
à
Hugues
d'Antioche-Lusignan,
n'était
que
le
fils
d'une
seconde
fille
âgé
Il
s'agissait
être donnée au plus
Les
droits
de
Hugues
de
Brienne,
fils
Hugues
I
er
d'Antioche
étaient
donc
devait
venir
bientôt
recueillir
la
couronne.
Sous
cette
immenses
préparatifs
du
terrible
et de grande prospérité.
au
bailat
pour sa
chypriotes dont faisaient
subitement les
devant
le
régent
de
Chypre,
l'année
suivante,
la
ville
de
Ramlèh,
et
pour
emporter,
au
mois
pour
fondre
sur
en Syrie, comme
partielles.
Ibelin,
fondateurs
de
l'église
mais
sans
la suite
trois autres
la descendance
les Anglais de la
rapproché
maison
royale
de
Chypre,
celle
d'Antioche-
Lu-
signan.
publiés et les
Les décisions
des cours
les régences de Chypre et de
Syrie,
lui
dans la cathédrale de Sainte-
Sophie,
passa sur le
fait requête à la haute cour d'Acre pour
être investi de la royauté effective et définitive
de Jérusalem, se basant pour cela sur l'absence persistante et indéfinie
des héritiers de l'impératrice-reine Yolande,
vit
violemment excitée contre lui par les
Templiers.
Jérusalem et prêta ser-
feudataires
de
Naples l'infortuné Conradin, que la proclamation de Hugues venait d'évincer
définitivement de ses
venu
d'élever
Marie
Le
24
septembre
1269,
une charte
Le choix de
Jérusalem,
et
aller misérablement
échouer devant
Tunis. Pen-
aux Francs des trêves partielles, à des
conditions
extrêmement
l'inaction, demandèrent
à regagner
débat fut
convention,
1272,
dans
la
plaine de Césarée, n'eut de valeur que pourla ville et les environs
d'Acre.
En
1273,
de
du jeune
son
autorité
s'affaiblir de jour en jour. L'insubordination des habitants et des ordres militaires devint
bientôt telle
qu'il dut
quitter cette
l'île de
de
Jérusalem
cour
s'installer à Acre,
expulsa du
qui mourut
de
Saint-Séverin
reconnaître Roger en qualité de baile du royaume. Celui-ci
institua alors d'une manière
gré ou
de force
fit,
au nouveau
Saint-Siège contre
par
les
et renouvela également
pacte fut signé
par Eudes Poilechien,
Jean, Bohémond et Henri, firent
une nouvelle
première.
Le
3
corps en
le
à
Henri
Chypre,

était
pour les
ville
trêve
qui
devait
être,
du
reste,
tout
aussi
illusoire
que
les
précédentes.
Le roi de Chypre donna, cette fois, la lieutenance du royaume
de
Jérusalem
avec
le
titre
de
baile,
le bailat de Jérusalem était devenu
biennal,
depuis
l'époque

les
Lusignan
la
la côte
moindre
de ses
comme incapable.
une foule de
demeuré seul maître
d'Amaury
et
Montolif,
sans
qu'on
l'au-
torité
au
connétable
parts.
Pendant
roi d'Arménie
de Chypre, et
son prison-
nier.
Henri
rentra dans son royaume; il fut échangé contre la princesse de
Tyr et
ses fils,
partir
son
Famagouste,
puis
à
mettre
vie leur
aucun
événement
Monnaies des rois de
en
les
dans ses
323,
lieu du
couronnement de
ses successeurs
négociations
habilement
entrepris par
Hugues lui-même,
Turcs,
conclure,
la
traîna la guerre
participait qu'à
regret, et
L'esprit
des
enfermé
l'investit
même
du
fils