L E M A G A Z I N E D U C O N S E I L G É N É R A L D E H A U T E - M A R N E

N U M É R O 9 5 - É T É 2 0 0 9

Château du Grand Jardin : “Mondo Chiaro”, une exposition tout feu, tout flamme • Animation : le fort du Cognelot, théâtre d’un jeu de rôle grandeur nature • Animation : Chaumont Plage • Festival : le Chien à Plumes sort de sa niche • Spectacle : le viaduc ensorcelé et ensorcelant des Amis de Buxières • Exposition : hors des réserves, hors du temps au Musée de la Coutellerie • Agenda

Château du Grand Jardin : “Mondo Chiaro”, une exposition tout feu, tout

flamme Page 2 • Animation : le fort du Cognelot, théâtre d’un jeu de rôle

grandeur nature Page 3 • Spectacle : le viaduc ensorcelé et ensorcelant

des Amis de Buxières Page 7 • Exposition : hors des réserves,

hors du temps au musée de la coutellerie Page 8 • Articles

libres Page 9 • Agenda Page 11

l’entracteSUPPLÉMENT DU MAGAZINE D’ACTUALITÉ DU CONSEIL GÉNÉRAL DE LA HAUTE-MARNE

SUPPLÉMENT DU MAGAZINE D’ACTUALITÉ DU CONSEIL GÉNÉRAL DE LA HAUTE-MARNE

Eté 2009

Loisirs

PAGE 6Le Chien

à Plumes sort de sa niche Fe

stival

Chaumont Plage

PAGE 4

Page 4Loisirs

Chaumont plage

Page 6Festival

Le Chien à plumes

sort de sa niche

Château du Grand Jardin : “Mondo

Chiaro”, une exposition tout feu,

tout flamme Page 2 • Animation :

Le fort du Cognelot, théâtre d’un jeu

de rôle grandeur nature Page 3 •

Spectacle : le viaduc ensorcelé et

ensorcelant des Amis de Buxières

Page 7 • Exposition : Hors des

réserve, hors du temps au musée

de la coutellerie Page 8 • Articles

libres Page 9 • Agenda Page 11

La Haute-Marne d’ouest en est

Tour de France

4L’eau de Bourbonne mise en bouteille écologique14

Entreprise“En passant par la Haute-Marne” organisé par le CODERPA7

Concours

loisirs

Balades en Haute-Marne

Ligne

éditoPour une offre touristique globale

Grâce à ses 250 000 hectares de forêt et les 1870 km de che-mins balisés, la Haute-Marne est connue et appréciée pour son côté résolument nature. Sur notre territoire, le tourisme vert a un sens. Nombre de visiteurs et d’estivants ne s’y trompent pas. Ils confirment année après année la Haute-Marne comme desti-nation touristique.

Dans ce domaine, l’offre continue d’ailleurs de s’étoffer : les acteurs de l’aménagement touristique, au premier rang desquels le Conseil général et le Comité départemental du tourisme et du thermalisme, poursuivent leurs efforts pour favoriser le dévelop-pement d’hébergements et de structures d’accueil mais aussi créer des sentiers de randonnée pour les amateurs de balades sportives ou familiales.

Ce nouveau numéro de Ligne directe fait le point sur les diffé-rents types de loisirs pédestres ou cyclistes disponibles dans le département. Des sentiers de grande randonnée aux voies vertes, en passant par les nouvelles tendances, vous constaterez que la Haute-Marne ne manque pas d’atouts.

En complément de ce tourisme vert, la Haute-Marne renforce progressivement son attractivité auprès des visiteurs français et étrangers, avec le Mémorial Charles de Gaulle, alliant ainsi nature et culture.

Excellent été à toutes et à tous.

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2 L i g n e D i r e c t e - e t é 2 0 0 9

Ligne directe n° 95

LIGNE DIRECTE Bimestriel • numéro 95 • Eté 2009 • Directeur de la publi-cation : Bruno SIDO • Co-directeur : Charles GUENE • Rédaction : Service Communication • Réalisation : Conception, exécution, photogravure, IPPAC/groupe Graphycom • Direction de la communication : 03 25 32 88 13 – Fax : 03 25 32 85 04 • Crédits photos : Magazine : ASO (page 4), Frédérique Daoust (pages 5 et 18), CDTT 52 – Philippe Lemoine (couverture, pages 9 et 10), Michel Thénard (pages 11 et 14) Brigitte Boulay (pages 12 et 13) Carrie Martin (Page 15), Sarah Bernhard (page 16), Gil Melison-Lepage (page 17), Manuela Szczyrba (page 19), Frédéric Thévenin (page 20), Conseil général de l’Aube (page 21), Service communication. Supplément : Château du Grand Jardin (page 2), Sarah Bernhard (page 3), Samuel Danichy et Ville de Chaumont (pages 4 et 5), le Festival du Chien à Plumes (page 6), Nicole Urbain (pages 7 et 8), Mémorial Charles de Gaulle (page 9), Conservation départementale du patrimoine, Service communication • Site internet : www.haute-marne.fr - Conseil général de Haute-Marne, 1 rue du Commandant Hugueny, 52011 Chaumont CEDEX • Tirage : 90 000 ex. - Dépot légal N° 206 ISSN N°1166-729 X • Impression : Imprimerie de Champagne.

Le Conseil général à vos côtésdans les favoris des Haut-Marnais

Tour de FranceLa Haute-Marne, d’est en ouest

AménagementLe foyer de vie de Saint-Blin au cœur des politiques départementales

SolidaritéMaladie d’Alzheimer : s’informer pour mieux anticiper

ConcoursSemaine bleue 2009 : le cOderPA innove

Dossier Balades en Haute-Marne

EntrepriseL’eau de Bourbonne mise en bouteille écologique

Naturedans les secrets de la forêt

Naturenatur’ailes : à la découverte d’un jardin

Histoirecomme un village musée

LoisirLes Soupapes du Vallage au grand cœur

SportPlus d’une corde à son arc

PortraitVers les sommets de leur art

DépartementsLa sculpture, reine de champagne

Expression d’élus

En bref

Bruno SidoSénateur de Haute-Marne,

Président du Conseil général

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Le Conseil général à vos côtés

3L I G N E D I R E C T E - E t é 2 0 0 9

d’actualité ou un événement qui s’est déroulé sur le territoire. A terme, elles proposeront également des explica-tions simples et claires sur les missions du Conseil général et des organismes départementaux. Il sera alors beaucoup plus ludique de s'informer sur les pages consacrées aux compétences et aux grands projets du Département.

Plus de réactivité, moins d’incidents

Enfin, outre les modifications notables dans l’aspect et le contenu, la refonte du www.haute-marne.fr a permis au Conseil général de corriger certains problèmes techniques qui ralentis-saient la publication des informations et empêchaient parfois les internautes d’accéder aux pages souhaitées. Désor-mais, l’actualisation des informations sur le site ne prend plus que quelques secondes.

Thomas ROUSSEZ

N’HÉSITEZ PAS À FAIRE PART DE VOS IMPRESSIONS SUR LE NOUVEAU SITE : contact@haute-marne.fr

Portail territorialS’il a profondément été remanié comme en témoigne son nouvel aspect, le www.haute-marne.fr a conservé sa voca-tion initiale : loin de n’être que le site du Conseil général, il est avant tout un véri-table portail territorial et ambitionne de capter toutes les consultations en lien avec le nom du département pour mieux redistribuer ensuite vers d’autres sites locaux. Dès la page d’accueil, quelques-uns des autres sites incontournables pour qui veut apprendre à connaître le territoire sont référencés : les espaces virtuels du Mémorial Charles de Gaulle, de la conservation du patrimoine ou du Comité départemental du tourisme et du thermalisme sont de ceux-là.

2004-2009. Cinq ans qui paraissent une éternité dans le domai-ne de l’Internet. Depuis son lance-ment il y a une demi-décennie, le www.haute-marne.fr n’avait pas connu de substantielle modification. Certes, le site du Conseil général avait séduit à l’époque par la richesse de son contenu. Mais cinq ans plus tard, pour demeurer une porte d’entrée virtuelle attractive

pour les internautes, le site devait évo-luer, monter en puissance même. C’est chose faite !

Accessible à tous

L’une des évolutions principales a consisté à rendre le site accessible aux utilisateurs d’Internet qui souffrent d’un handicap, visuel notamment. Ainsi, les personnes souhaitant isoler le contenu pour le faire apparaître en noir et blanc ou le lire grâce à un logi-ciel de lecture vocale pourront, elles aussi, profiter pleinement du site. Cette meilleure accessibilité constituait une des priorités de la refonte opérée par le Conseil général, acteur majeur de la solidarité en direction des personnes en situation de handicap.

L’actualité en vidéo

Autre point majeur de l’évolution de www.haute-marne.fr : l’intégration de contenus plus dynamiques. Des vidéos sont désormais proposées aux internau-tes. Pour l’heure, les vidéos en ligne sur le portail haut-marnais permettent essentiellement de découvrir un thème

Le site Internet du Conseil général s’est offert un nouveau look. Plus attrayant et plus accessible aussi pour les internautes en situation de handicap, il est doté d’un contenu plus interactif : il propose des vidéos d’événements haut-marnais et un agenda culturel que chacun peut alimenter. Nul doute qu'il devrait être ajouté aux favoris de nombreux Haut-Marnais. Clic.

Dans les favorisdes Haut-Marnais

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Perturbations à prévoirLe Tour de France constitue une grande fête populaire mais c’est également une machine logistique qui nécessite qu’on lui réserve la route pendant plusieurs heures. Des pertur-bations de circulation sont donc à prévoir le 16 juillet. Il sera par exemple impossible d’emprunter la route entre Colombey-les-Deux-Eglises et Chaumont entre 11h et 15h. De même, transiter du nord au sud du département sera impossible pendant le passage de la caravane et la durée de neutralisation de la course. Seule l’autoroute permettra de relier Saint-Dizier à Langres par exemple. Pour tous ceux qui ont besoin de se déplacer dans le département, il est donc impératif de prendre des dispositions.Plus de renseignements sur le www.haute-marne.fr

La Haute-Marned’ouest en est

Tour de France

3 mètres de haut, entièrement réalisé en métal par deux passionnés a été installé. A Chaumont, les animations de Chau-mont Plage (lire l’Entracte en pages 4 et 5) s’interrompront le temps du passage de la caravane et à Bourmont, une foule digne de l’arrivée devrait se masser dans la côte pour encourager les coureurs.

Thomas ROUSSEZ

1. Colombey-les-Deux-Eglises, Juzennecourt, Blaisy, Jonchery, Chaumont, le Puits-des-Mèzes, Bourdons-sur-Rognon, Consi-gny, Ozières, Romain-sur-Meuse, Bourg-Sainte-Marie, Saint-Thiebault, Bourmont et Graffigny-Chemin.

Depuis 2003 et les deux arrivées d’étape disputées à Saint-Dizier,

le Tour de France n’avait jamais remis les roues en Haute-Marne. Pour son édition 2009, la Grande Boucle traverse d’ouest en est le département, passant notamment par Colombey-les-Deux-Eglises, Chaumont et Bourmont.

Quelques moments forts en perspective

C’est le 16 juillet que la caravane du Tour de France parcourra la Haute-Marne. L’étape du jour qui partira de Tonnerre et arrivera à Vittel, empruntera plus de 90 km de routes départementales. Dans sa traversée de la Haute-Marne, le Tour de France devrait connaître quelques moment forts. D’abord, à Colombey-les-Deux-Eglises où la direction de course s’arrêtera symboliquement sur la tombe du général de Gaulle pour lui rendre hommage. Un clin d’œil à l’histoire du Tour puisqu’en 1960, les coureurs avaient spontanément stoppé à Colom-

bey pour saluer Char-les de Gaulle, venu en simple spectateur sur le bord de la route.Et avant de quitter la Haute-Marne, les coureurs devront venir à bout d’un véritable “mur”. A Bourmont, ils devront en effet gravir une côte longue d’à peine 800 mètres mais dont l’inclinaison de plus de 10 % dépasse bien des pourcentages alpins et devrait solliciter les organismes. Sans doute y assistera-t-on à quelques attaques déterminantes pour la victoire à Vittel.

Animations dans les villages

Le passage du Tour de France sera sans conteste l’une des animations phares de l’été. Dans les 14 communes haut-marnaises traversées1, des manifestations populaires sont prévues et des décorations particulières ont été mises en place. Ainsi, à Bourdons-sur-Rognon, les 300 habitants se sont mobilisés et un vélo de plus de

3 mètres de haut, entièrement réalisé en 3 mètres de haut, entièrement réalisé en

Appel à la prudence et au civismePour que la Grande Boucle demeure une grande fête, il est nécessaire de respec-ter quelques règles simples : - ne pas traverser la route lors du pas-

sage de la caravane ;- ne pas courir à côté des coureurs ;- ne pas laisser les enfants s’avancer

sur la chaussée (les guidons des vélos et rétroviseurs des voitures sont à hau-teur de leur tête) ;

- tenir les chiens en laisse ;- utiliser des sacs poubelles pour jeter

les détritus plutôt que de les disperser dans la nature.

La Grande Boucle est de retour en Haute-Marne. Le 16 juillet, les coureurs et la caravane du Tour de France traverseront le département d’ouest en est. Ils permettront à tous les Haut-Marnais de profiter d’un véritable spectacle sportif.

5L I G N E D I R E C T E - E t é 2 0 0 9

Aménagement

Quant aux membres de l’association Chrysalide 52, ils se sont rendus sur les lieux pour observer l’avancée du projet. “Il ne fait pas du tout hôpital. Il est spacieux et lumineux. Je suis surpris dans le bon sens”, remarque Dominique Durand, l’un des membres de l’association. Un père satisfait de la construction de ce foyer. Il faut dire que dans sa conception aussi bien que dans son intégration à l’environnement immédiat, le foyer de vie a fait l’objet d’une vraie réflexion : structure de plein pied facilitant les déplacements des pensionnaires; espaces de vie privatifs ou parties communes pour des activités de groupe ; chauffage au bois partagé avec l’école primaire toute proche; telles sont quelques-unes des caractéristiques de cette réalisation du Conseil général, qui allie solidarité et aménagement du territoire.

Frédérique DAOUST

“Pour nous, l’ouverture du foyer est une bonne nouvelle. Depuis des

années, nous nous battons pour qu’un centre de ce type ouvre ses portes en Haute-Mar-ne”. assure Michel Hanon, président de l’association Chrysalide 52. L’ouverture du foyer de vie de Saint-Blin est une opportunité pour les membres de l’as-sociation qui regroupe des parents d’en-fants et de jeunes adultes autistes (lire en encadré). Le foyer de vie accueillera en effet 46 personnes handicapées dont 10 autistes.

Autour du Département

C’est le Conseil général, qui assure la construction de cette structure pour un coût total de 2,5 M. Le bâtiment sera livré à la rentrée prochaine et sa gestion sera confiée à l’Association de parents d’enfants inadaptés (APEI). Des pension-

naires y seront accueillis tout au long de l’année, dans un milieu ouvert. Construit en pleine campagne haut-marnaise, là où aucune structure collective d’enseignement ou d’accueil n’existait jusqu’alors, le foyer de vie a aussi reçu le soutien financier du GIP 52 (Groupement d’intérêt public), car, grâce aux emplois qu’il génère et aux services qu'il rend, il participe à l’ac-tivité économique et à l'aménagement du territoire.

Confort et intégration

19 mois de travaux auront été nécessaires pour réaliser le foyer de vie d’une surface de 3 300 m². Des entreprises, pour la plu-part haut-marnaise, travaillent encore sur le chantier, à l’intérieur des bâtiments.

Réalisation du Conseil général, le futur foyer de vie de Saint-Blin ouvrira ses portes à l’automne. Il accueillera des personnes handicapées et notamment des personnes autistes. Présentation.

Le foyer de vie de Saint-Blin au cœur des politiques départementales

Chrysalide 52L’association Chrysalide 52 s’est particulièrement mobilisée sur le projet du foyer de vie de Saint-Blin. Mais son objectif principal est d’aider les familles qui ont un enfant en difficulté. Elle organise régulièrement des rencontres pour échanger et lancer des projets. Elle met également en place diverses manifestations dont des lotos et des braderies pour aider les parents à financer une partie des vacances de leur enfant. Car faire partir un enfant autiste est onéreux. Enfin, Chrysalide 52 se mobilise en relayant l’information sur la situation des personnes autistes auprès des collectivités et des institutions pour faire avancer des projets en Haute-Marne. Elle se réunit le deuxième samedi de chaque mois au café Le Pichet, rue André Barbaux à Saint-Dizier.

Contacts : Michel Hanon (président de Chrysalide 52) au 03 25 05 24 03 ou 06 75 54 05 31 et Dominique Durand (vice-président) au 03 29 70 88 16 ou 06 33 26 28 09.

Les bénévoles de l’association Chrysalide 52 se réunissent le deuxième samedi du mois à Saint-Dizier.

De nombreuses entreprises locales participent à la construction du foyer de vie.

La future structure d’accueil ouvrira ses portes

à la rentrée prochaine.

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solidarité

A l’occasion de la journée mondiale en faveur des malades d’Alzheimer et de leurs aidants, le 21 septembre, un forum se tiendra à Bettancourt-la-Ferrée réunissant

diverses institutions et associations de Haute-Marne afin que toute personne concernée par cette maladie puisse connaître les aides à sa disposition.

Maladie d’Alzheimer : s’informer pour mieux anticiper

Parmi les orien-tations du plan

Alzheimer 2008-2012 définies par le gouver-nement, la simplifica-tion et l’amélioration du parcours du malade et de sa famille tient une large place. La diversité des intervenants sur le terrain peut rendre difficile la lecture du “qui fait quoi” et les familles ont parfois du mal à appré-hender un dispositif complexe.Le Conseil général multiplie ses efforts pour apporter toute l’aide possible aux malades et à leur entourage. Coordonnant les différents acteurs de ce domaine, il met en œuvre les actions définies par son schéma gérontologique : fournir une aide appropriée, adapter le dispositif de l’Allo-cation personnalisée d’autonomie (APA), accompagner les populations touchées par la dépendance due à cette maladie.

Créer des unités de vie spécialisée

Afin d’adapter la capacité d’hébergement aux besoins, le Département favorise également la création d’établissements ou l’augmentation du nombre de places des structures.Les malades bénéficient ainsi de soins spécifiques, adaptés à leurs besoins. Ils conservent notamment leur liberté de déplacement à l’intérieur de l’unité, ou dans le jardin spécialement conçu pour les accueillir, et les familles ont l'assurance

qu'ils ne quitteront pas l’établissement sans surveillance.101 places en hébergement permanent et 48 places en accueil de jour sont ou seront installées prochainement

en Haute-Marne.

Assurer l’information

Pour aider les familles en charge de per-sonnes atteintes de cette maladie neuro-dégénérative, le Département a soutenu de nombreuses actions d’information menées en 2008 : participation au Contrat de développement social du canton de Châteauvillain piloté par la Mutualité

sociale agricole (MSA), à une journée thématique à Chaumont organisée par le collectif haut-marnais Alzheimer et qui a rassemblé en décembre dernier 600 visi-teurs, ainsi qu’à l’animation de groupes de parole sur le Sud Haute-Marne pour des aidants familiaux.En 2009, le Conseil général s’engage notamment pour la journée nationale du 21 septembre : il sera présent à Bettancourt-la-Ferrée au forum mis en place à l’initiative de la MSA Sud Champagne. Cette manifestation réunira bien d’autres professionnels du secteur (lire en encadré) autour du thème “la maladie d’Alzheimer et troubles appa-rentés”. Toute personne concernée de près ou de loin pourra rencontrer les représentants de ces structures et accéder gratuitement à tous les renseignements utiles, du diagnostic à la prise en charge, sur la maladie d’Alzheimer.

Marie DUFEAL

Programme du forum de Bettancourt-la-FerréAu complexe Jean-Jaurès, de 9h30 à 17h30, les stands des partenaires et institutions (Coordination gérontologique du Conseil général, ADAPAH, ADMR, France Alzheimer 52, MSA Sud Champagne, CRAM, CODES, L’Orme doré, La Clé des Champs, le Jardin des Ainés, Sérénitude, le CODERPA…) seront accessibles à tous les visiteurs : 10h00-12h00 : projection de 2 courts métrages intitulés “J’ai quelque chose à vous dire”, entrecoupés de débats animés par des professionnels en gériatrie.14h30-15h00 : spectacle “007 A, voyage au pays de l’oubli”.15h30-16h30 : intervention sur les prises en charge de la maladie.17h00-17h30 : témoignages d’aidants familiaux.Le forum est accessible gratuitement.

solidarité

diverses institutions et associations de Haute-Marne afin que toute personne concernée par cette maladie

armi les orien-tations du plan

Alzheimer 2008-2012 définies par le gouver-nement, la simplifica-tion et l’amélioration

Les aidants familiaux bénéficieront d'une formation le 21 septembre.

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7L i g n e D i r e c t e - e t é 2 0 0 9

La Semaine nationale des retraités et personnes âgées, appelée également

“semaine bleue”, est organisée chaque année. Elle vise à informer et sensibili-ser l’opinion publique sur la contribu-tion des retraités à la vie économique, sociale et culturelle mais aussi sur les préoccupations et difficultés rencon-trées par les personnes âgées, ou sur les réalisations et projets des associations. Pour son édition 2009, la semaine bleue aura pour thématique “Connectez-vous !”

Ce thème vient rappeler combien il est important de maintenir des relations intergénérationnelles pour éviter aux plus âgés de souffrir de la solitude.

En passant par la Haute-Marne

En appelant les personnes de tous les âges à “se connecter”, les organisateurs de la semaine bleue, et notamment le Comité départemental des retraités et personnes

A l’occasion de la semaine bleue 2009, le Comité départemental des retraités et personnes âgées (CODERPA) de Haute-Marne propose aux seniors de participer à un concours sur le thème “En passant par la Haute-Marne”. 15 questions pour tester les connaissances des 60 ans et plus sur le département. Cochez et renvoyez votre bulletin !

Semaine bleue 2009 : le CODERPA innove

Concours

âgées (CODERPA) de Haute-Marne, participent au maintien du lien social, un élément essentiel au bien-être physique et mental de tout un chacun.A l’occasion de l’édition 2009, le CODERPA de Haute-Marne souhai-te mobiliser les seniors autour d’un concours sur l’histoire et les éléments du patrimoine de la Haute-Marne. Intitulé “En passant par la Haute-Marne”, ce concours est réservé aux retraités ou aux personnes âgées de 60 ans révolus.

Pour participer, il suffit de renseigner la partie “Mes coordonnées” (et notamment la ligne “date de naissance”), de répondre aux 15 questions suivantes et de renvoyer la page de Ligne Directe à l’adresse suivante :

CODERPA – COnCOuRs “En PAssAnt PAR lA HAutE-MARnE” – 2 RuE Du 14 juillEt – 52000 CHAuMOnt

Seuls les bulletins envoyés avant le 15 septembre 2009 (cachet de la poste faisant foi) seront pris en compte pour le dépouille-ment. Les lauréats seront désignés par tirage au sort parmi les bonnes réponses et contactés par courrier. Les résultats seront proclamés au cours de la semaine bleue, du 19 au 25 octobre 2009.

Mes CoorDonnées : Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Code postal : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Commune : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

N° de téléphone (facultatif) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse de messagerie électronique (facultatif) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Date de naissance : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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8 L i g n e D i r e c t e - e t é 2 0 0 9

Concours

1) A quelle date fut fondée l'entreprise Hachette et Driout à saint-Dizier ? n 1869 n 1932 n 1905

2) Quel Haut-Marnais a inventé le gaz d’éclairage ? n Jouffroy d’Abbans n Philippe Lebon n Emile Jolibois

3) Quelle profession exerçait le père de Diderot ? n Coutelier n Drapier n Avocat

4) Quand fut fondée l’abbaye de Morimont ? n 1210 n 1180 n 1115

5) Qui créa le journal clandestin “la feuille libre” en 1941 ?n Fernand Wisner n Gilbert Bletner n Pascal Barrand

6) où Louise Michel fut-elle déportée jusqu’en 1880 ? n A Cayenne n En Nouvelle Calédonie n A la Réunion

7) Quelle maladie guérissait-on à l’abbaye de Poulangy ? n les rhumatismes n la peste n la folie

8) Quand fut installée la base de l’oTAn à semoutiers ? n 1952 n 1944 n 1947

9) Quelle est la patronne des sapeurs pompiers honorée en décembre ? n Jeanne d’Arcn Sainte Barbe n Sainte Livière

10) Quelle entreprise agro-alimentaire a fait la renommée de saint-Dizier ?n Gélian Mikon Skimo

11) Quel est le surnom des contrôleurs des impôts indirects ?n les Gabelousn les rats de cavesn les inquisiteurs.

12) où se trouve la “Maison renaissance” ? n A Langres n A Wassyn A Joinville

13) Qu’appelle-t-on le “Queumeu” ? n la crème en patoisn la queue d’une vachen une partie de rouet

14) Qui fut le créateur de la ganterie de Chaumont ? n Jean Masson n Jules Tréfousse n M. Faraday

15) où se trouve l’usine des bottes “Le Chameau” ?n A Nogentn A Chevillonn A Châteauvillain

Question subsidiaire : Combien de bulletins de participa-tion au concours “En passant par la Haute-Marne” auront été reçus par le CODERPA de Haute-Marne à la date de clôture (15 septembre 2009) ?

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QuesTions :

réCoMPenses : 1er prix : un prix de 120 €.

2e prix : un prix de 90 €.

3e prix : un prix de 60 €.

Du 4e au 10e prix : un lot d’une valeur de 40 €.

Du 11e au 20e prix : un lot d’une valeur de 30 €.

Du 21e au 30e prix : un lot d’une valeur de 20 €.

Du 31e au 50e prix : un lot d’une valeur de 10 €.

1) Ce concours est ouvert à tous les retrai-tés et toutes les personnes âgées de 60 ans révolus.2) Un seul questionnaire (même nom, même adresse) sera pris en compte pour chaque foyer candidat. 3) Le concours est ouvert du 1er juillet au 15 septembre 2009.4) Les lauréats seront déterminés par tirage

au sort parmi les bonnes réponses. 5) Conformément aux dispositions de la loi informatique et liberté de 1978, les concur-rents pourront, sur simple demande, avoir accès aux données collectées lors de leur par-ticipation. De même, ils pourront demander à rectifier ou à radier ces données. L’ensemble des bulletins jeu sera détruit une fois les lots remis aux gagnants.

PoinTs De règLeMenT

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Les caractéristiques physiques de la Haute-Marne en font un stade grandeur nature pour les adeptes des loisirs de plein air sous toutes leurs formes. Qu’il s’agisse de randonnée sur les 1869 km de sentiers du Plan départemental des itinéraires de promenade et de randonnée (PDIPR), de vélo, de roller ou de cheval sur les voies vertes, ou de sports plus techniques, tels les rallyes 4x4 ou le quad, les amateurs de nature et d’horizons verts peuvent trouver l’activité qui leur convient. Touristes de passage mais aussi habitants de Haute-Marne disposent ainsi d’un très large choix de paysages, de modes de déplacement et de niveaux de difficulté pour découvrir le territoire.Ligne Directe revient plus particulièrement sur les nouvelles tendances des loisirs nature mais aussi sur les valeurs sûres que sont les chemins de grande randonnée ou les pistes cyclables.

DOSSIER

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Balades en Haute-Marne

DOSSIER

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Avec l’engouement pour le touris-me vert, les structures œuvrant

pour l’aménagement touristique ont saisi l’intérêt qu’il y avait à étoffer l’of-fre de promenade et d’équipements liés à tous les types de randonnée. Ainsi, le Conseil général continue d’aider à la création de nouveaux sentiers et, parallèlement, finance les équipements permettant de valoriser les circuits existants : aires de pique-nique, tables d’orientation, panneaux d’interpréta-tion du patrimoine sont installés pour le plus grand bonheur des promeneurs de tout poil.

Pour les cavaliers et les “cyclos”

Car aujourd’hui, la randonnée se conju-gue au pluriel. Si les marcheurs restent les plus nombreux, cyclotouristes et cavaliers représentent une part croissante

tracés par le Comité départemental de cyclotourisme, sont téléchargeables sur le site du CDTT. Là aussi, le succès est au rendez-vous.

Nouvelles technologies de la randonnée

Depuis peu, les nouvelles technologies ont investi le champ de la randonnée. Fini la recherche des marques pein-tes sur les troncs d’arbre, place à la promenade guidée par satellite ! Le GPS devient l’allié des randonneurs. Deux pratiques distinctes se partagent ce nouveau marché : la randonnée sur des circuits téléchargeables sur des sites spécialisés ou le “geocaching”, qui marie course d’orientation et chasse au trésor. Il s’agit pour le randonneur de trouver

une “cache”, un endroit où est dissimulé un “trésor” avec l’aide d’un GPS.Ces deux pratiques sont désormais acces-sibles en Haute-Marne : la première grâce au site www.tracesgps.fr qui propose, par exemple, un circuit autour du château de Donjeux ; la seconde grâce à l’office de tourisme du Pays de Langres.

Thomas ROUSSEZ

RENSEIGNEMENTS : COMITÉ DÉPARTEMENTAL DU TOURISME ET DU THERMALISME - 03 25 30 39 00www.tourisme-hautemarne.com

des usagers des sentiers. Et que dire des pratiques motorisées qui se sont déve-loppées (lire en encadré). Les cavaliers, qui ne craignent pas la crevaison, peuvent accéder à la quasi-totalité des sentiers balisés. Charmés par la diversité des paysages haut-marnais, ils sont de plus en plus nombreux et la filière locale s’est structurée pour mieux les accueillir. L’association “Equitourisme 52” et 18 professionnels se sont par exemple investis pour participer au Salon de l’agriculture et au salon du Cheval de Châlons-en-Champagne.Pour les cyclotouristes, un “cycloguide” de 24 fiches détaillées pour autant de parcours a été édité. 10 autres parcours,

La randonnée sous un autre jourAvec plus de 1800 km de circuits de randonnée, la Haute-Marne offre un catalogue inépuisable à ceux qui aiment la proximité avec la nature. Depuis quelques temps, les promenades à vélo ou à cheval mais aussi assistées par les nouvelles technologies ont le vent en poupe. Dans ce domaine, la Haute-Marne sait se mettre au goût du jour.

Le rallye “Aventure Verte 4x4”En quad, en 4x4, en moto… les moyens motorisés de parcourir les espaces sauvages de Haute-Marne ne manquent pas. Le quad notamment est devenu un loisir à part entière, accessible à tous après une courte formation. Plusieurs professionnels proposent ces engins à la location et offrent même leurs ser-vices de guide dans le département. Ils sensibilisent également les néophytes à la “charte de bonne conduite de la randonnée motorisée”.

Le 4x4 reste lui aussi très prisé. On attend d’ailleurs beaucoup de partici-pants au prochain rallye “Aventure verte 4X4”. Les 5 et 6 septembre, cette 23e édition reliera le nord au sud du dépar-tement par des chemins de traverse.

Vue générale sur la vallée de l'Amance.

Le parcours du GR 7 en Haute-MarneLe GR 7 passe par les communes et les lieux-dits suivants : La croisée de la Goutelotte à Serqueux, Bourbonne-les-Bains, la ferme Adrien, Chézeaux, Varennes-sur-Amance, la Maison forestière du Châtelet, Mar-cilly-en-Bassigny, Troischamps, Lecey, le barrage de la Liez, Langres (la Porte Boullière), Perrancey-les-Vieux-Moulins, Vieux-Moulins, Noidant-le-Rocheux, Per-rogney-les-Fontaines, Auberive, Vivey, Lamargelle-aux-bois.

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Parcourir le chemin de Grande ran-donnée 7 (GR 7) en Haute-Marne,

c'est s'offrir une belle promenade au cœur de territoires sauvages et à proximité de lieux d'histoire. Entre forêts et vallons, entre chapelles et abbayes, entre vignes et thermes, c'est aussi une formidable façon de découvrir le sud du département.

De la forêt de Morimond au pays d’Amance

En provenance de Lamarche et Aureil-Maison, c'est par la forêt domaniale de Morimond que le tracé du GR 7 quitte les Vosges pour entrer en Haute-Marne. Le randonneur emprunte le parcours de santé de Serqueux sur sa hauteur, file sur Bourbonne pour y profiter des eaux chaudes ou y voir les ex-voto à Borvo et Damona.Le marcheur est invité à se diriger sur les bois de la Bannie pour y côtoyer une faune et une flore qui auraient plu à Maurice Constantin-Weyer, prix Goncourt 1928 et natif de Bourbonne-les-Bains, avant tel un Don Quichotte à la conquête des

516 m du Haut-du-Sec pour une autre vue très large sur les ballons vosgiens. À l'Aube naissante, Auberive offre au voyageur au long cours son abbaye, étape de Louise Michel avant l'exil en Nouvelle-Calédonie, et les routes forestières d'André Theuriet. Vivey et Lamargelle-aux-Bois préparent enfin à l'entrée en Bourgogne.

Michel THENARD

de boire des yeux le vignoble cofféen. De la ferme Adrien qui propose le gîte et le couvert à l'orée des bois de Chézeaux, le marcheur gagne le village, emprunte le nouveau tracé du GR 7 (balisé à l'automne par le CDRP), lequel passe désormais à proximité de la tourbière alcaline de Chézeaux, classée au Patrimoine natu-rel de Champagne-Ardenne. Il enjambe l'Amance, part à la conquête de Varennes-sur-Amance qui la domine, y salue Saint Gengoulph en sa chapelle et se lance sur les sentiers d'enfance de Marcel Arland. Autre étape marquée par la présence d'une construction religieuse : l'étonnant vallon de Presles avec sa chapelle du XIIIe siècle sur la commune de Marcilly.

Du val de Presles aux rives de l’Aube

Après un autre vallon, celui de la Barre, puis le plateau du Bochot, le parcours pénètre dans Lecey et amène sur la rive nord du lac de la Liez.De là, on aperçoit les imprenables forti-fications de Langres. Le GR 7 emmène pourtant le randonneur à l'assaut des remparts lingons. Langres, dont les richesses architecturales ne lassent pas ses visiteurs de passage, se livre volon-tiers aux randonneurs. La marche reprend enfin vers la ferme Sainte-Anne en direction de Perrancey et Vieux-Moulins. Sur cette partie du trajet, le charme sauvage du réservoir de la Mouche saisit les marcheurs. Le randonneur repart

A 1 247 m d'altitude, le célèbre GR 7 prend naissance au Ballon d'Alsace et conduit le randonneur au-delà de la principauté d'Andorre. Ce sentier Vosges-Pyrénées traverse la Haute-Marne sur 107 km, de Serqueux à Lamargelle-aux-Bois. Grâce aux interventions des membres du Comité départemental de randonnée pédestre (CDRP), le tronçon haut-marnais du GR 7 accède enfin à la reconnaissance.

Les 107 km haut-marnais de GR 7

Les baliseurs de Haute-Marne.

La chapelle de Presles XIIIe.

Un tronçon du GR7 à Varennes entre village et nature sauvage.

L'étang de Terre Natale.

Bourbonne, place des bains.

Varennes, la chapelle saint Gengoulph.

Les 107 km haut-marnais Les 107 km haut-marnais

La Porte des Moulins, à Langres.

La grande randonnée à Chézeaux sur le GR7 en août 2008.

DOSSIER

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Au nord du département, la voie verte financée en partie par le

Conseil général est bien connue. Une première piste de 38 km court autour du lac du Der et relie le site à Saint-Dizier depuis 2002. Cette liaison permet aux adolescents de venir en vélo à la plage et aux familles de se rendre sans danger sur un site de loisirs. La piste recouver-te d’un enrobé s’ouvre aux rollers, aux vélos adaptés pour les personnes handi-capées et aux cycles d’enfants. Le tracé est plat et facilement praticable.

Une belle réussite

“La voie verte accueille de plus en plus de touristes, attirés par cette offre vélo familiale et sécurisée, développe Thierry Cherrière, directeur du Syndicat du Der. Hors saison, elle attire des camping-caristes et des Hollan-dais qui viennent entretenir leur forme. Les services s’y sont développés. On y trouve des parkings, des loueurs de vélo, des buvettes et de la restauration rapide et cette activité contribue à l’équilibre de l’économie locale”.

et Saint-Dizier. Il est même question de relier le Der à la forêt d’Orient, par un circuit de 125 km qui s’inscrirait dans une liaison nord-sud européenne !

Le long du canal Entre Champagne

et Bourgogne

Au centre du département, la voie verte court le long du canal entre Champagne et Bourgogne. Sur cette partie, le tracé de la voie verte est discontinu.Elle suit en effet le chemin de halage sur 90 km depuis 2002. Le Conseil général a investi pour améliorer son aménage-ment et 37 km complémentaires ont été ouverts en 2007. “Il reste quelques passages à sécuriser comme le passage de la route de Condes, explique Guillaume Richelot, chargé de mission au Comité régional du tourisme. Il faudrait construire un ouvrage d’art pour traverser en sécurité mais le coût de l’opération est relativement élevé. C’est en négociation. Plus au sud, le tunnel de Balesmes est infranchissable en vélo et la fin du parcours sur le chemin de halage entre Heuilley-Cotton, Villegusien et Cusey se fait par tronçons car en certains endroits, les berges pourraient être refaites. L’objectif est bien que, d’ici 3 à 4 ans, la voie soit continue”.

Sur ce parcours aux paysages variés et proche des observatoires ornithologiques, le syndicat dénombre 160 000 usagers par an à partir des compteurs des pistes cyclables. Les liaisons entre le Der et Montier-en Der ou entre le lac et Vitry-le-François sont plus récentes. Elles datent de 2006. Tout en développant le tourisme local, elles permettent à quelques habitants de

se rendre quotidiennement en vélo sur leur lieu de travail et rejoignent par cet aspect les orientations du Grenelle de l’environnement.Face à ce succès, des extensions sont prévues. En projet pour une mise en service à la saison 2010, une liaison Orconte-Saint-Dizier, qui viendrait compléter la piste entre Vitry-le-François

Sur la voie verte, point de moteur ! En Haute-Marne, une piste cyclable traverse le département du nord au sud. Présente le long du canal et en bordure des lacs, elle doit encore être complétée mais représente déjà un levier touristique fort. Elle offre un confort de vie aux habitants et une voie sécurisée pour les voyageurs itinérants. Tour d’horizon en quelques coups de pédales.

Voies vertes : une traversée nord-sud qui s’esquisse

Discussions entre fidèles de la voie verte à Choignes.

Un terrain parfait pour prendre de l’assurance en vélo et apprendre les règles du cycliste avisé à Chaumont.

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Voies vertes : une traversée nord-sud qui s’esquisse

Très appréciée des Haut-Marnais, cette voie fourmille les week-ends. Retrai-tés, familles avec de jeunes enfants qui s’essaient au vélo ou aux rollers, joggers et cyclistes se relaient sur le parcours, en appréciant sa sécurité, son charme bucolique et sa tranquillité. La voie verte devient de fait un espace de lien social. Sur le parcours, tout le monde se salue.

Vers un maillage attrayant

Au sud, entre Langres et Orcevaux, la voie verte suit l’ancienne voie ferrée en partant de l’ancienne gare de la Bonnelle jusqu’à Orcevaux. “L’idée était que la voie verte constitue un relais pour contourner le tunnel

de Balesmes puisque le chemin de halage est coupé par le tunnel”, rappelle Jean-François Feutriez. “C’est également une voie urbaine protégée, une jonction qui dessert le lycée, le lotissement Prés verts et l’espace commercial”, argumente Gérard Féron du syndicat des 4 lacs. Jean-François Feutriez estime la fréquentation à 100 personnes par jour en moyenne avec une pointe en saison grâce à la fréquentation touristique de Langres et des lacs environnants.

“La voie verte est en plein essor, confirme-t-il mais, dans le secteur du Pays de Langres des aménagements et des infrastructures doivent être réalisés pour en faire un levier du tou-risme.” Il reste donc encore du travail mais les choses évoluent, surtout face à la demande des touristes. “Ça deviendra un atout quand la voie verte sera raccordée avec le canal et constituera un véritable axe nord-sud continu. En ce moment, sur les salons, la première demande concerne la randonnée à vélo”, confirme Gérard Féron, qui évoque un projet de voie bleue pour relier Langres et la Liez, mais aussi l’amélioration ou la mise en place des tours des lacs, comme une priorité pour les 4 ans à venir. “L’intérêt est de faire vivre ces différents itinéraires en reliant les circuits. Le vélo est très “tendance” et dans le contexte actuel des nouveaux choix environnementaux, c’est une filière privilégiée par la Région et les Départements de Champagne-Ardenne. C’est l’avenir !”, défend Guillaume Richelot du Comité régional du tourisme, qui annonce à terme un meilleur fléchage de ces itinéraires si nature.

Brigitte BOULAY

RENSEIGNEMENTS : COMITÉ DÉPARTEMENTAL DU TOURISME ET DU THERMALISME - 03 25 30 39 00 www.tourisme-hautemarne.com

Les Attelages de Vaillant investissent l’ancienne voie ferrée pour des balades équestres car les chevaux ne sont pas admis sur la voie verte aménagée.

Le Conseil général a largement participé à l'aménagement des voies vertes en Haute-Marne.

Un poirier sauvage du coté de Brennes.

Les itinéraires des voies vertesAu nord : le tour du lac du Der, 38 km mis en circulation en 2002.Du lac du Der à St-Dizier : 14 km.Du lac du Der à Vitry-le-François : 21 km (12 km de voie verte dont 10 km après Orconte sur des départementales très peu fréquentées).Du lac du Der à Montier-en-Der, de Gif-faumont à Ceffond : 12 km.Au centre : de Bayard à Langres, 130 km en plusieurs tronçons.Au sud : de Langres à Orcevaux, le long de l’ancienne voie ferrée. De Heuilley Cotton à Cusey, le long du canal.Les fiches descriptives des itinéraires sont à télécharger sur : www.tourisme-haute-marne.com, www.lacduder.com et www.tourisme-langres.com.

La voie verte, un corridor écologiqueLa voie verte est un espace de circulation très agréable. Mais ce n’est pas là son seul intérêt.Jean-Yves Goustiaux, du Pôle nature Hau-te-Marne pointe l’intérêt de la voie verte pour la biodiversité. Alors que le territoire sud vers Brenne est devenu une vaste zone cultivée, il n’offre plus un milieu vraiment adapté pour les reptiles, les petits rongeurs et divers insectes. Et Jean-Yves Goustiaux de détailler : “La voie verte constitue un corridor écologique qui préserve des haies et buissons en bordure, des cailloux, des épineux et une flore diversifiée qui offrent à cette faune un espace protégé. Cette faune et cette flore si riches n’ont plus leur place que sur cette voie verte car les gens deman-dent trop souvent des espaces “propres” débroussaillés et sans épines, contraires au maintien de ces espèces”.

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Entreprise

lables non transgéniques : amidon de maïs et fécule de pomme de terre sans OGM. “Les cinq autres projets, qui ont vu le jour dans le monde, ont tous comme matière première un acide polylactique issu de maïs transgénique en provenance d'un unique trust américain”, précise l'inventeur. Même l'étiquette est conçue selon des procédés respectueux de l'environne-

Les eaux de Bourbonne-les-Bains sont connues depuis l'époque

romaine pour leurs bienfaits thérapeu-tiques. On sait moins que Bourbonne détient plusieurs sources pour la mise en bouteille. Pour valoriser encore davantage un produit d'exception, Pascal Bastien a eu l'idée de le condi-tionner dans des bouteilles éco-respon-sables.

100 % végétaleet récupérable

Avec le laboratoire des bioplastiques, le LEMPE de l'université de Reims et Carinna (agence pour la recherche et l'innovation en Champagne-Ardenne), Pascal Bastien de Vegetal & Mineral Water est à l'origine de la conception d'une bouteille fabriquée à partir de matières premières issues de ressources renouve-

ment : elle est fabriquée à base d'acétate de cellulose, d'encres à l'eau et de colle végétale. Toute la bouteille est donc non transgénique, recyclable, biodégrada-ble et compostable selon la norme en vigueur. Cette bouteille haut-marnaise est en plus d'une résistance supérieure aux bouteilles en plastique !

Fabricationet embouteillage à

Bourbonne-les-Bains

Le choix de l'embouteillage s'est porté sur Bourbonne-les-Bains pour sa forte image en matière de thermalisme et ses sources rapidement exploitables. Celles-ci se situent dans le périmètre de la source de Maynard dotée d'une eau minérale naturelle, riche en sels minéraux, qui a connu son heure de gloire au Café de Flore à Paris. La mise en bouteille débute en juillet. Vegetal & Mineral Water a dernièrement établi son siège social à Bourbonne-les-Bains. La construction d'une usine de fabrication et d'embouteillage de 500 m2 va démarrer. Un million d'euros en fonds propres a été investi dans ce projet qui devrait créer une quinzaine d'emplois avec un objectif de production de 3 millions de bouteilles par an d'ici 2012, puis 5 millions à partir de 2014. Une nouvelle source de rayonnement pour la Haute-Marne donc.

Michel THENARD

Un marché de niche dans le “bio-écolo-événement”Positionnée sur une niche de marché “bio-événementiel-écologique”, la distribution de l'eau de Bourbonne-les-Bains vise des marchés bien précis : les magasins “bio” et les cafés-hôtels-restaurants mais aussi et surtout la communication événementielle car les formats et étiquettes des bouteilles seront adaptables. Cette création de flacons aux formes inédites doit en effet constituer un nouveau support de communication. Ainsi, la bouteille bourbonnaise qui va contribuer au lancement du produit prendra-t-elle la forme d'une goutte d'eau.

En plus de ses formes adaptables à des thèmes, des lieux ou à des événements, cette bouteille présentera aussi l'avantage de constituer un support d'affichage spécifique et déclinable à l'infini. Il est également prévu que ce produit respectueux de l'environnement et non polluant bénéficie d'un mode de collecte sur les lieux de distribution en vue de son recyclage ou de son compostage.

Pascal Bastien et sa collection de bouteilles.

Bouteille édition spéciale pour congrès de La SornEst à Bourbonne.

Bientôt une eau de Bourbonne-les-Bains sera disponible dans une bouteille bioplastique pour célébrer de grands événements ! Pascal Bastien, créateur de la bouteille, avait présenté son innovation en première mondiale au Salon international de l'agriculture. Ce prototype 100% végétal, recyclable et biodégradable prendra prochainement sa source à Bourbonne-les-Bains.

L’eau de Bourbonnemise en bouteille écologique

Bouteille Bouteille

spéciale pour congrès de La SornEst à Bourbonne.

Bientôt une eau de Bourbonne-les-Bains sera disponible dans une bouteille bioplastique pour célébrer de grands événements ! Pascal Bastien, créateur de la bouteille, avait présenté son innovation en première mondiale au Salon international de l'agriculture. Ce prototype 100% végétal, recyclable et biodégradable prendra

Bourbonnemise en bouteille écologique

Le prototype de la bouteille d’eau de Bourbonne en forme de goutte d’eau.

Une étiquette ancienne des eaux

de Maynard à Bourbonne-les-Bains.

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Nature

Au cœur de la forêt d’Auberive, des cabanes attendent les visiteurs. Cachées sous un toit végétal en lisière des bois, les “tanières d’Auberive” proposent de découvrir la forêt et ses habitants de nuit. Seul, entre amis ou en famille, une expérience dépaysante à vivre tout près de chez soi.

Quitter l’asphalte et emprunter un petit chemin caillouteux qui

monte vers la forêt... C’est la premiè-re étape pour accéder à une “tanière”. Musette dans une main et envie de vivre une véritable aventure dépaysante dans la tête… A l’origine de ces cabanes, la volonté collective d’acteurs locaux “de valoriser notre patrimoine naturel”, explique Jean-Yves Goustiaux, responsable du Centre d’initiation à la nature d’Auberive. “Il y a quelques temps, nous nous sommes interrogés pour savoir comment donner envie aux gens d’aller dans le milieu découvrir des choses...” Promeneurs, randonneurs, ou simplement familles en balade avec les enfants, l’idée était “de s’adresser à un large public.” Avec son caractère fortement forestier et une faible densité d’habitants, la découverte du pays d’Auberive n’est pas aisée, il fallait

donc trouver un moyen pour accompa-gner les visiteurs.

Un autre monde

Les cabanes se sont naturellement impo-sées. “La cabane est un très bon vecteur”, poursuit le responsable, “tout le monde en a construit une dans son enfance et cela parle beaucoup à l’imaginaire.” Dès 2006, les “tanières” sont construites lors des chantiers de jeunes organisés par le centre. Dissémi-nées en lisière de la forêt d’Auberive, trois cabanes proposent ainsi d’observer la faune sauvage, la nuit de préférence. Même dans la pénombre, aucune crainte à avoir :“les sentiers sont sécurisés et facilement accessibles, et il n’y a rien à craindre des animaux !” Une musette est confiée aux visiteurs avant leur départ. Elle contient un livre avec toutes sortes de renseignements, une lampe de poche “pour le retour mais nous invitons les gens à ne pas l’allumer : on voit assez clair la nuit”, ainsi qu’une paire de jumelles “il faut de bons optiques pour observer les animaux le soir.” Bien équipé, c’est un autre monde qui se dévoile.

Moments inoubliables

“Dans notre quotidien, le soir, on rentre chez soi, il y a toujours du bruit et de la lumière et c’est une course permanente”, détaille Jean-

Des architectures qui révèlent le savoir-faire des constructeurs...

La cabane du Charbonnier est très fréquentée par les randonneurs.

Pour Jean-Yves Goustiaux, les cabanes permettent une approche totalement différente de la nature.

Yves Goustiaux. Cette fois, pas de course, pas d’heure, pas de bruit. En haut du petit chemin, la cabane, discrète, attend ses visiteurs. Il faut ouvrir la porte. S’installer à l’intérieur et attendre... “Quand le jour décline, tout est de la même couleur, les oiseaux se mettent tous à chanter et se taisent d’un seul coup, alors arrivent les premiers chants de la nuit : ce sont des moments comme ceux là que nous essayons de faire vivre.” Lièvres, che-vreuils ou sangliers qui viennent gratter aux pieds des tanières, cerf majestueux ou chat sauvage qui s’approcheront peut-être, des moments inoubliables à vivre en Haute-Marne, véritable paradis vert.

Carrie MARTIN

RENSEIGNEMENT :CENTRE D’INITIATION À LA NATURE : www.ligue52.org OU OFFICE DE TOURISME DU PAYS DE LANGRES ET DES QUATRE LACS :03 25 87 67 67

Dormir en forêtD’autres cabanes ont été construites en 2007 et 2008 : la “cabane du charbon-nier” aux sources de l’Aube et la “Sau-vageonne” aux alentours du village de Rouelles. Contrairement aux “tanières” qui sont des cabanes d’affût, celles-ci ont toutes sortes d’utilisation. «On peut s’y retrouver pour pique-niquer, dormir», indique Jean-Yves Goustiaux, respon-sable du Centre d’initiation à la nature d’Auberive. Elles sont libres d’accès.

Un autre projet est en cours : cette fois, il s’agira de pouvoir vivre dans des cabanes perchées...

Dans les secrets de la forêt

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La boutique du jardinEn parallèle au jardin, Maud a créé chez elle, rue Varandelle, la rue principale de Varennes, une petite boutique dans laquelle sont commercialisées les pro-ductions du jardin, mais aussi celles du potager de Cyril et de la miellerie d’Angie : plantes séchées pour infusions et cuisine, sirops au miel et aux fleurs, légumes et miel. Une manière agréable de prolonger la visite en emportant chez soi quelques-uns des secrets découverts à Varennes !

Nature

Cyril, Angie et Maud sont tous trois passionnés de nature, avec

un grand N. Maraîcher, apicultrice et passionnée de cuisine aux plantes et fleurs se sont donc réunis pour créer une association qui permette à tous de se familiariser avec des gestes perdus, pour une pratique plus naturelle du jardinage familial.

Labyrinthe végétal initiatique

De la pousse à la graine, de l’œuf au papillon, les visiteurs (re)découvrent, à Varennes-sur-Amance, les cycles naturels de la vie à travers une suite d’étapes concrétisées par des jardins miniatures. Du tipi d’osier vivant jusqu’aux ailes de papillon plantées de fleurs mellifères, en passant par les haricots plantés de… haricots à grains justement, l’explorateur du dimanche se retrouve immergé dans un monde auquel on ne prête que trop peu d'attention de nos jours. Celui des plantes sauvages que l’on dit mauvaises,

mais qui sont pourtant utiles… Celui des insectes que l’on croit nuisibles et qui ont pourtant un rôle à jouer dans leur écosystème… Celui également des plantes compagnes et des couvres sols, loin des rangées tirées au cordeau des potagers traditionnels voisins.Les visites du jardin sont organisées d’avril à octobre, et l’un des trois jar-diniers guide alors les visiteurs tout le long du parcours, en initiant les plus petits de manière ludique aux secrets d’un jardin pas comme les autres. Cultures en rotation, hôtel à insectes, “Supertomate” et son purin d’ortie sont autant de curiosités à découvrir. Les plus grands partiront à la rencontre des plantes sauvages comestibles, utilisables dans nombre de recettes. Le monde des abeilles est également abordé, avec des explications sur leur rôle pollinisateur, la vie sociale de la ruche et les produc-tions apicoles.

Expérimentations et dégustations

Des activités pratiques autour des plantes viennent compléter le parcours de visite. Les visiteurs sont ainsi invités à semer, composter, ou à préparer des engrais verts et des traitements naturels. Les plus petits s’amuseront à fabriquer des abris à insectes avec des matériaux naturels et de récupération. Les plus gourmands ne rateront pas l’initiation à la cuisine

sauvage et à la conservation des plantes. Enfin, la fabrication de produits cosmé-tiques naturels intéressera tous ceux qui veulent profiter des bienfaits des plantes et oublier les composés chimiques de leur crème de beauté habituelle…

Sarah BERNHARD

CONTACT : ASSOCIATION NATUR’AILES

44, RUE VARANDELLE

52400 VARENNES-SUR-AMANCE 03 25 88 51 01 OU 06 83 23 75 93COURRIEL : association.naturailes@orange.fr

Créée début 2009, l’association Natur’Ailes cherche à sensibiliser le public à des pratiques respectueuses de l’environnement, grâce à des activités ludiques et éducatives autour d’un jardin potager. Elle fait aussi en sorte que les populations locales se réapproprient des valeurs paysannes oubliées. En primeur, une visite du tout nouveau jardin pédagogique, né sur les belles terres de Varennes-sur-Amance !

Natur’Ailes :à la découverte d’un jardin

Natur’Ailes :à la découverte

Natur’Ailes :à la découverte

Natur’Ailes :

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Histoire Comme un village musée

Ecot-la-Combe, petit village de Haute-Marne, fort aujourd'hui de 35 habitants, a été durant un siècle un des hauts lieux de l’industrie métallurgique. Il est aujourd’hui un coin magique, une sorte de paradis fait de charme et de romantisme, où, pas à pas, le promeneur découvre un patrimoine émouvant.

Si l’on ignore exactement à quel-le date ce village fut construit,

gageons que sa naissance fut la consé-quence d’un coup de foudre de son fondateur, car tout se conjugue pour faire de cette vallée arrosée par la Sueurre, un endroit idyllique.

Histoirede la métallurgie

C'est également un cadre parfait pour y installer une activité métallurgique, comme le furent bien des sites en Haute-Marne grâce à la concentration du bois, de l’eau et du minerai à proximité.Bien sûr les éléments épars ne parlent pas d’eux mêmes, mais si vous avez la chance de croiser Michel Chaffe, vous ferez à n’en pas douter une vraie pro-menade dans l’Histoire. Avec cet ancien

instituteur, Ecot-la-Combe devient un véritable musée à ciel ouvert.Probablement au Xe siè-

cle, on construit une maison forte, détruite au XVe siècle. Par la suite, les Anglais occu-pent Ecot.

Les occupants boutés hors du royaume, le cours nor-mal du temps reprend au rythme des saisons et du travail. Le fief d’Ecot est même élevé en baronnie, puis en marquisat. On trouve trace d’une industrie métallurgique dès 1586. En 1796, les Michel, célèbres maîtres de forge qui, sous l’empire, compteront parmi les dix sidérurgistes les plus riches de France, acquièrent le domaine devenu bien natio-nal. Année après année, ils procèdent à de nombreux aménagements.

Promenadeau fil du temps

Les Michel, puis leurs descendants les De Beurges modernisent l’ensemble. Un long mur de pierres sèches entoure un parc d’agrément à l’anglaise planté dans la vallée au milieu du XIXe siècle. Un grand pont digue, large promenade, retient désormais l’étang, lumineux plan d’eau artificiel étalé dans un écrin de verdure. A portée de vue, un îlot roman-tique sur lequel un pavillon d’Amour se dresse dans l’entrelacs des branches.

La Maison du chasseur, élément incontournableTrop âgé pour participer activement aux chasses, le marquis de Bolo-gne fit construire au XVIIIe siècle au sommet de l’un des coteaux, une maison carrée à étage, en pierres creuses, d’où il pouvait observer tous les paysages alentours. Ainsi, confortablement assis entre deux cheminées ronronnantes, devant une fenêtre, il suivait toutes les péri-

péties de la journée. Le soir venu, le rassemblement des chasseurs se tenait devant ce pavillon. Et sans doute que les journées de battue, s’achevaient sur des agapes fraternelles partagées au rez-de-chaussée de cette Maison du chasseur.

La Porterie.

péties de la journée. Le soir venu, le rassemblement des chasseurs se tenait devant ce

Quant à l’église de style néogothi-que dominant le village, plusieurs fois détruite et reconstruite, elle est dédiée à la nativité de la Vierge. A voir aussi, même si le château n’est visible que de l’extérieur, une tour du XVe siècle, la Porterie du XVIIe, le Pigeon-nier remis en état, la Glacière qui va bientôt retrouver une toiture et, sur la route qui mène à Clinchamp, les Trois Fontaines à l’eau si pure qu’il serait dommage de s’en priver. Et puis encore, les restes de la Batterie, de la Guingette, de la Fenderie. Et encore l’alignement des maisons d’ouvriers réhabilitées il y a peu et qui donnent vie au village. Comme donne vie également chaque année pour les journées du patrimoine, une animation théâtre avec le lycée Oudinot et une exposition de photos que le malicieux Michel Chaffe offre aux regards des curieux.

Gil MELISON-LEPAGE

instituteur, Ecot-la-Combe devient un véritable musée à ciel ouvert.Probablement au Xe siè-

cle, on construit une maison forte, détruite au XVeau XVeau XV siècle. Par la suite, les Anglais occu-pent Ecot.

Michel Chaffe, le guide parfait pour découvrir Ecot-la-Combe.

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Loisir

Particulièrement actifs dans le sec-teur du Vallage, les membres du

moto club de Suzannecourt (les Soupa-pes du Vallage) organisent tout au long de l’année différentes manifestations autour du deux-roues. Des événements qui permettent de récolter des fonds pour des causes caritatives. “Dès la créa-tion du club en 2004, nous avons été contac-tés par la Ligue contre le cancer pour vendre des roses. La première année, nous en avons vendu pour 2 000 ”, rapporte Daniel

Aubry, président du moto club. En cinq ans, pour cette cause, 12 000 auront ainsi été récoltés. “Mais nous avons modifié notre organisation. Au départ, nous nous arrêtions dans les villages pour vendre les roses. Nous brûlions trop d’essence. C’est pourquoi nous avons décidé d’installer des stands sur le parking de deux hypermarchés de Joinville”, précise-t-il. Un geste envi-ronnemental qui en appelle d’autres. “A chacune de nos manifestations, nous distri-buons des éthylotests et des préservatifs”. Les spectateurs des différentes manifesta-tions admirent les cylindrés des Soupapes du Vallage et participent également à des démonstrations. “Nous avons mis en place un partenariat avec la Sécurité routière.

Les gens assistent à un crash test et montent dans la voiture tonneau notamment”. La sensibilisation et l'information consti-tuent le fil rouge des manifestations des Soupapes du Vallage.

Grand rassemblement annuel

Sponsorisées par une cinquantaine de commerçants de Joinville, le Conseil général, la Ville de Joinville et la Sécu-rité routière, les Soupapes du Vallage organisent tous les étés à Joinville leur rassemblement annuel européen.Le prochain a lieu les 4 et 5 juillet au Petit Bois de Joinville. Objectif des motards haut-marnais : faire décou-vrir leur passion au grand public. De multiples événements ponctueront le week-end : mixage hard core avec les

Fraka–C, jeu en réseau (onze ordinateurs reliés), présence de voitures américaines, désincarcération par les pompiers de Joinville, concours sur la sécurité rou-tière, voiture tonneau, château gonfla-ble pour les enfants, concerts de rock, bourse de la moto, randonnée moto (le 5 juillet en matinée), dance country, tatouages, démonstrations de graff par le Saint-Dizier Finest… Deux jours durant lesquels la moto sera sous les feux de l'actualité festive et caritative !

Frédérique DAOUST

Rouler, en toute sécurité, pour le plaisir.

Echanger dans une association conviviale, les membres des Soupapes du Vallage se sentent bien dans le club.

L’édition 2008 du rassemblement annuel.

Le Gaulois Daniel AubryNé en 1957, Daniel Aubry, président des Soupapes du Vallage, est un personnage. Originaire de Maconcourt, il est monteur-lignard depuis 1976 pour une entreprise de travaux publics. Avec son épouse, il a acheté une maison à Suzannecourt, une commune “très fleurie et accueillante”, souligne-t-il. Il est à l’origine de la créa-tion de l’association en mai 2004 avec son épouse, Ludovic, Brigitte, Monique, Eric et Daniel, ses amis. Peu après l’évé-nement de juillet 2009, Daniel Aubry pas-sera la main de la présidence à Ludovic. Aujourd’hui, l’association compte une cinquantaine de membres haut-marnais et des départements limitrophes. Géné-reuse et altruiste, elle est bien entendu ouverte à tous.

Daniel Aubry est président de l’association depuis 2004. Le 15 juillet 2009, il passera la main à Ludovic.

Créées en mai 2004, les Soupapes du Vallage basées à Suzannecourt mettent leur passion au service des grandes causes en récoltant des fonds. Régulièrement, le moto club organise des manifestations dans ce sens. Présentation.

Les Soupapes du Vallage au grand cœur

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Plus d’une cordeà son arc

Sport

Le handisport en Haute-Marne, c’est…60 licenciés (380 licenciés et 500 pratiquants pour la région Champagne-Ardenne) et 8 clubs affiliés : Biesles tandem organisation (cyclisme), Chaumont handisport associa-tion (torball), la section tennis de Biesles, le véloclub chaumontais, Langres natation, le groupe de recherche subaquatique de Saint-Dizier, les mousquetaires de Joinville (escrime), la section de tir de Chaumont.

Des compétitions à venir dans le département : - La journée handisport Haute-Marne à Biesles le 6 septembre.- La course nationale de tandem à Biesles les 19 et 20 septembre.

Sous l’impulsion de plusieurs per-sonnes très impliquées dans le

milieu du sport et ouvertes sur le han-dicap, un comité départemental han-disport a vu le jour en 2008. Pour son Président, Patrick Andelot, également président du Tennis club de Biesles (lire Ligne Directe n°91), l’objectif est “d’augmenter la pratique handisport au sein des clubs valides et favoriser une intégration réelle”. Ce noble objectif est en passe d’être atteint. Huit clubs haut-marnais proposent déjà des activités pour les per-sonnes en situation de handicap (lire en encadré) et d’autres associations mûris-sent un projet aussi social que sportif.

La Flèche bragardeen pointe

La “Flèche bragarde“, une section de tir à l’arc qui existe depuis 1992, s’est ouverte sur le handisport à titre expérimental en 2008. Cette section accueille déjà une poignée de sportifs handicapés. Tous victimes d’accidents de la route. En fonction de leur handicap, ils pratiquent

Le sport est un excellent vecteur de lien social pour les personnes en situation de handicap. Quelques clubs haut-marnais destinés aux valides ouvrent leurs activités aux sportifs handicapés. La “Flèche bragarde”, club de tir à l’arc, s’est lancée dans l’aventure, pour le plus grand bonheur de quelques nouveaux “Robins de bois”.

debout ou en fauteuil. C’est le cas de Didier qui vient s’entraîner mais aussi chercher un contact, pour vivre et par-tager sa passion avec les autres. Lui qui ne peut tirer une flèche seul, bénéficie de l’ingéniosité du club bragard qui lui a “bricolé” une potence, un dispositif technique lui assurant davantage d’auto-nomie. Ainsi, Didier a retrouvé le plaisir des sensations et des émotions sportives et il est aujourd’hui prêt à inviter les 3 000 autres Haut-Marnais en situation

de handicap à franchir la porte d’une association de tennis, d’escrime ou de tir à l’arc adapté. “Ce sont autant de sportifs potentiels !” explique-t-il.

Médaillés à Pékin

Parce qu’il demande surtout une grande force mentale et beaucoup de calme, le tir à l’arc constitue une discipline accessible à de nombreux porteurs de handicaps physiques, qu’ils soient para-plégiques, tétraplégiques, non voyants ou mal voyants. C’est aussi un sport dans lequel il est aisé d’organiser la mixité entre valides et handicapés car les uns et les autres partagent les mêmes cibles. Une sympathique démonstration en avait d’ailleurs été faite en début d’an-née lorsque des sportifs de haut niveau étaient venus inaugurer une section de tir à l’arc à Bettancourt-la-Ferrée. Parmi eux, Fabrice Meunier, médaillé argent paralympique à Pékin mais aussi Béren-gère Schuh, médaillée de bronze aux der-niers jeux olympiques sont devenus de véritables idoles pour les archers locaux. Didier et ses collègues tireurs à l’arc s’entraînent désormais avec l’objectif de rivaliser avec ces champions.

Manuela SZCZYRBA

Bérengère Schuh, médaillée de bronze aux JO de Pékin.

Didier bénéficie d'un dispositif spécial.

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Elèves au lycée horticole de Fayl-Billot, Vincent Bredelet et Alan Antonio ont participé à la finale nationale des “Olympiades des Métiers”, dans la catégorie “aménagement paysager”. Récit d’une aventure qui sort de l’ordinaire.

Portrait

Vers les sommetsde leur art...

Les “Olympiades des Métiers” sont une compétition internationale

qui date de la fin des années 40. La catégorie “Jardinier et aménagement paysager” y figure depuis le milieu des années 70 et le lycée horticole de Fayl-Billot vient d’y participer pour la première fois, grâce à l’opiniâtreté et l’engagement de Michel Olivier, l’un des enseignants de l’établissement.

25 m² en 8 heures

Organisées par les chambres consulaires et les syndicats professionnels, les olym-piades s’adressent aux lycées, aux cen-tres de formation des apprentis... pour des élèves du CAP au BTS. Du dessin animé au design, en passant par la mécanique poids lourds et donc l’aménagement paysager, tous les corps de métiers artisanaux font partie de l’aventure. La compétition se déroule sur deux ans et en trois étapes : d’abord, la sélection régionale ; puis, la finale nationale qui a eu lieu cette année à Lille, et enfin, le concours inter-national qui se déroulera en septembre, à Calgary, au Canada. Pour l’étape régionale, le lycée horticole de Fayl-Billot avait la lourde tâche d’ac-cueillir les concurrents de la catégorie “aménagement paysager”. Cinq équipes de deux jeunes se sont engagés dans un

même défi : créer, à partir d’un plan, le même aménagement pour tous sur 25 m². Au programme : un dallage, un pavage, un bassin, un bac à planches, un gazon en plaquage et des plantations d’arbres, d’arbustes, de graminées et de fleurs au choix. Le tout en 8 heures !

Savoir-faire

Après une évaluation pointue du jury, Vincent Bredelet et Alan Antonio ont été sélectionnés pour se rendre à Lille. Les deux jeunes Haut-Marnais (l’un vient de Guyonvelle, l’autre de Montsaon) sont en terminale Bac Pro et partagent la passion de la nature et de leur futur métier. A Lille, en finale nationale, l’épreuve était de la même nature.

Seule différence d’importance : elle se déroulait sur trois jours. Au bout du compte, Vincent Bredelet et Alan Antonio terminent 12e sur 18 mais finis-sent premiers de la section scolaire car tous ceux qui sont devant eux sont des apprentis et ont donc beaucoup plus d’occasions de s’exercer... Belle perfor-mance pour les deux Haut-Marnais qui se complètent très bien, Vincent avouant une préférence pour la maçonnerie, l’en-gazonnement et les plantations tandis qu’Alan se réalise pleinement dans le travail du bois et le dallage.

Des projetset des espoirs

Les deux jeunes ont vécu ces Olympiades comme un superbe challenge qui leur a beaucoup apporté au niveau technique : “c’était l’occasion de mettre en pratique notre savoir-faire”. Mais il a aussi été difficile de supporter la pression et l’accumula-tion de fatigue. Durant les trois jours, plus de 100 000 personnes ont défilé pour contempler les réalisations des 18 équipes ! Après leur diplôme au lycée, ils poursuivront leur cursus en BTS, afin de devenir paysagiste pour Vincent et élagueur pour Alan. A noter, que dans la catégorie “Fer-blantier couvreur”, Marc Linotte, 21

ans et originaire de Champsevraine, a toutes les chances de rempor-ter le concours international à Calgary. Affaire à suivre...

Frédéric THEVENIN

nationale qui a eu lieu cette année à Lille, et enfin, le concours inter-

des élèves du CAP au BTS. Du dessin

l’épreuve était de la même nature.

ans et originaire de Champsevraine, a toutes les chances de rempor-ter le concours international à Calgary. Affaire à suivre...

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d’ateliers de pratique de la taille de pierre. Le patrimoine bâti typique de la ville de Troyes, avec ses maisons à pans de bois, participe aussi de l’ambiance qui régnait au XVIe siècle dans la cité. Dans cette atmosphère, les visiteurs s’imagineront volontiers riche négociant ou gente dame parcourant les dédales de ruelles pavées d’une cité médiévale.

Auriane KLOPP

POUR VISITER L’EXPOSITION :EGLISE SAINT-JEAN-AU-MARCHÉ PLACE DU MARCHÉ-AU-PAIN - 10000 TROYESOUVERTE TOUS LES JOURS DE 10H À 19H. NOCTURNES EN JUILLET ET AOÛT,LES VENDREDIS DE 19H À 22H. PLUS DE RENSEIGNEMENTS SURwww.sculpture-en-champagne.fr

TARIFS : 6 EUROS ; 4 EUROS (ADHÉRENTS DES AMIS DES MUSÉES DE LA RÉGION CHAMPAGNE-ARDENNE, GROUPES DE PLUS DE 10 PERSON-NES) ; ENTRÉE GRATUITE POUR LES MOINS DE 18 ANS ET ÉTUDIANTS, LES BÉNÉFICIAIRES DES MINIMA SOCIAUX ET POUR TOUS À L’OCCASION DES JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE.

Jusqu’au 25 octobre, une exposition des plus beaux chefs d’œuvre de la sculpture champenoise du XVIe siècle est visible à l’église Saint-Jean-au-Marché de Troyes. Organisée par le Conseil général de l’Aube, elle présente quelques pièces haut-marnaises remarquables. Visite guidée.

d’ateliers de pratique de la taille de pierre.

Départements

Un bijou dans un écrin

Pour une exposition sur le thème du beau, le Conseil général de l’Aube a choisi un cadre à la mesure des pièces présentées. Située Place du Marché-au-Pain, au cœur de la vieille ville, l’église Saint-Jean-au-Marché présente un ensemble admirable de vitraux et sculptures du XVIe siècle ainsi qu’un monumental maître-autel réalisé par des artistes attitrés de Louis XIV.

L’exposition est reconnue “exposition d’intérêt national 2009” par le minis-tère de la Culture. Un honneur que l’on comprend mieux en considérant la liste des organismes qui ont prêté leurs œuvres : pas moins de 95 sculptures issues des églises de l’Aube, de la Marne, des Ardennes et de la Haute-Marne (lire en encadré) mais aussi des collections du Louvre ou du Metropolitan Museum de New-York sont visibles !Au détour des allées, les différents ateliers et maîtres-sculpteurs qui ont fait la gloire et

la renommée de la sculpture champenoise du XVIe sont à découvrir. Les visiteurs seront captivés par la finesse des lignes des corps, admiratifs devant la délicatesse des visages et subjugués par la magnificence des costumes ornés de dentelle, de soieries légères, de perles et de bijoux.

En marge de l’exposition

Une association troyenne a, pour l’oc-casion, confectionné quelques costumes renaissance dont les plus jeunes pour-ront se parer afin d’ajouter une touche ludique à la visite ! De même des livrets pédagogiques sont à la disposition des enfants qui peuvent apprendre à recon-naître saints et saintes, scènes bibliques et autres animaux mythologiques.L’exposition se poursuit aussi aux quatre coins de la ville, dans les différentes égli-ses aux noms évocateurs tels que Saint Pantaléon ou Saint Urbain, mais aussi au travers de spectacles, de conférences et

La sculpture,reine de Champagne

La Haute-Marne représentéeAu sein de l’exposition, quelques œuvres haut-marnaises sont en bonne place. La Haute-Marne a en effet la chance de posséder quelques belles pièces repré-sentatives des courants artistiques de la Renaissance et du Moyen-Age gothi-que, comme le groupe sculpté de l’Edu-cation de la Vierge, œuvre restaurée au XIXe siècle qui se trouve actuellement à l’Hôpital Sainte-Croix de Joinville, ou un Saint-Yves conservé en la Basilique Saint-Jean-Baptiste de Chaumont.

L i g n e D i r e c t e - e t é 2 0 0 922

Groupe MajoritédépartementaleLe revenu de solidarité

active (RSA)Depuis le 1er juin, le Reve-nu de Solidarité Active ou RSA est entré en vigueur. Ce nouveau dispositif rem-place notamment le RMI et s’appuie sur deux idées fortes : valoriser le travail et soutenir le pouvoir d'achat. Conçu pour encourager le retour dans la sphère pro-fessionnelle, il permet aux foyers les plus modestes de compléter leur revenu. D’abord, les personnes qui reprennent une activité, par exemple à temps partiel, peu-vent désormais avec le RSA additionner sous certaines conditions et dans certaines limites leur nouveau revenu d’activité avec le revenu de solidarité qu’elle percevait antérieurement. C’est une avancée pour faciliter le retour vers l’emploi.Si le RSA s’adresse par exem-ple aux bénéficiaires de l’an-cien RMI qui reprendraient même à temps partiel une activité, il concerne un public plus large. Par exemple, cel-les et ceux de nos conci-toyens qui ont un emploi mais dont la rémunération très limitée et la situation de famille justifient un coup de pouce au pouvoir d’achat, ont vocation à bénéficier de ce dispositif.En cela, le RSA représente un véritable progrès social, plus respectueux de l’individu et de ses efforts.

Groupe de réflexion(indépendants)

Le Revenu de Solidarité Active

Depuis le 1er juin, ce sont près de 9000 Haut-Marnais qui vont être concernés par ce nouveau dispositif gou-vernemental.Le RSA, qui remplace le RMI et l’API (allocation de parent isolé), est avant tout une mesure incitative afin que ses titulaires puissent reprendre une activité professionnelle. Elle garantie, sans limite dans le temps, un complément de revenus pour les très bas salaires et les emplois à temps partiel entre autres.Pour tous ces avantages, le RSA est tout à fait louable, cependant il conviendra d’être vigilant sur les points suivants :- La plupart des moins de 25 ans sont exclus de ce disposi-tif, que fait-on pour eux ?- Le RSA favorise clairement le temps partiel pouvant enclencher une dynamique dans un esprit de reprise de travail, mais ne doit pas per-durer sous peine de démotiver l’employé. De même certains employeurs peuvent être ten-tés d’exploiter “une main d’œuvre bon marché” - L’offre d’emploi en Haute-Marne pour les non quali-fiés reste très faible. De plus, nombre d’anciens Rmistes sont actuellement éloignés d’une reprise d’activité. Pour conclure, le RSA doit être complété par une politique plus efficace et volontariste dans les domaines de remise à niveau personnalisée et de formation professionnelle.

Groupe Socialiste et Républicain

Le Conseil général peut vraiment agir contre la crise en Haute-Marne.

Pour cela, les socialistes font 12 propositions.Les dégâts de la crise, après avoir été relativisés par le Gou-vernement, sont aujourd’hui évidents pour tous et d’abord pour tous ceux qu’elle touche dans leurs conditions de vie, leur pouvoir d’achat et peut-être leur emploi.Au-delà des mesures proposées par le PS au plan national avec son contre plan de relance “Agir vraiment contre la crise”, il est possible de mobiliser l’action des communes et du départe-ment ans deux directions :Amortir les effets de la crise pour les ménages modestes, en situation de précarité en ville et en campagne. Accompagner les ménages de la classe moyenne, dont les projets sont freinés et qui risquent de se précariser suite à des endettements réalisés avant cette période de chômage due à la crise financière.Soutenir les PME, engager une vraie politique de travaux et préparer la sortie de crise.Nous ne nous résignons pas à ce qu’il n’y ait de parachute que pour ceux qui voyagent en 1ère classe. Nous avançons 12 pro-positions pour agir vraiment contre la crise en Haute-Marne, dans le domaine de compéten-ces de nos collectivités. 6 sont tournées vers les Haut-Mar-nais, parce que, dans une crise comme celle-ci, LA priorité doit être “Les Gens d’abord”. Les 6 autres concernent les PME, durement secouées, et dont il est essentiel de préserver la possibilité de rebond.Pour les découvrir, rendez-vous sur le site du PS : http://fedehau-temarne.parti-socialiste.fr/

GroupeCommuniste

C’est la crise pour tout le monde ? Mon œil !

N. Sarkozy, L. Chatel (qu’on voit plus à la télé qu’en Haute-Marne), B. Sido, F.Cornut-Gentille, S. Delong, C. Guené nous chantent le même refrain UMP. Les licen-ciements sont inévitables, c’est la crise. Parlons-en.

Le capitalisme broie l’Etre Humain

C’est tout simplement la crise du capitalisme. Le monde ouvrier, les salariés sont jetés à la rue, eux qui ont fait les richesses de nos entreprises. Les parachutes dorés et paradis fiscaux continuent de plus belle. Des patrons et actionnaires continuent de s’en mettre plein les poches, y compris en Haute-Marne, dans nos fonderies.

La colère populaire gronde

Les luttes, sous l’impulsion des syndicats, expriment le refus du monde du travail de payer une crise qui n’est pas la sienne. Le gouvernement UMP aurait tort de miser sur un essoufflement. Les élus communistes soutien-nent sans réserve le combat pour VIVRE et TRAVAILLER en HAU-TE-MARNELa poubelle nucléaire de BURE faire des petits !

Notre terre de vie est programmée pour finir en une gigantesque pou-belle nucléaire à Bure. L’histoire n’est pas écrite d’avance. 37 000 citoyens exigent de Bruno SIDO l’organisation d’un référendum départemental. Et voilà que le Préfet de la Haute-Marne pro-pose à des communes d’accueillir des “mini poubelles nucléaires” comme par exemple à deux pas du Mémorial De Gaulle, au milieu des vignes du Champagne ! Les populations n’acceptent pas et se mobilisent. Elles ont raison. Nous les soutenons.

Démocratiede proximité

Expression d’élus

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Mur de MontlandonDepuis le 15 août 2007, la circulation sur la route départementale 308 dans la commune de Montlandon était déviée en raison des travaux liés à l’effondrement du mur de soutènement de la chaus-sée. Depuis quelques semaines, l’ouvrage est réhabilité et la voie de nouveau ouverte à la circulation. Le nouveau mur est une réa-lisation qui, en plus d’être robuste, est beaucoup plus esthétique.

En pierres de tailles appa-rentes est muni d’un para-pet en acier peint, le mur commandé par le Conseil général permet de sécuriser l’axe et d’améliorer l’envi-ronnement des riverains de Montlandon.

Profitez du “Pass’tourisme 52”Pour la première année, les touristes et les habitants de Haute-Marne vont pouvoir profiter d’offres préférentielles sur une série d’activités culturelles. Le comité départemental du tourisme et du thermalisme (CDTT) lance en effet un chéquier cumulant des réductions : le “Pass’ Tourisme 52”. 20 idées de sorties culturelles dans les domaines du patrimoine, de l’Histoire et des savoir-faire sont ainsi suggérées. Le Mémorial Charles de Gaulle, le Château du Grand Jardin mais aussi la ville de Langres, le Château de Cirey-sur-Blaise, le haut-fourneau de Dommartin-le-Franc, le musée de Saint-Dizier, l’Auditoire à Joinville, le musée de la coutellerie, les thermes de Bourbonne-les-Bains sont ainsi proposés à la visite à des tarifs intéressants.Pour bénéficier du Pass’ Tourisme 52, il suffit de le demander dans les offices de tourisme ou au CDTT – 03 25 30 39 00 www.tourisme-hautemarne.com.

Sport pour tousPour la seconde année consécutive, le Comité départemental olympique et sportif (CDOS), avec le soutien de la Préviade notamment, organise une journée “Sport nature santé” au lac de la Liez, le dimanche 12 juillet. Gratuite et ouverte à tous, elle permettra de découvrir différentes disciplines sportives très “nature”. Mongolfière, parapente, ski nautique, plongée, équitation, golf, mini tennis, beach volley, tyrolienne, mais aussi voile, vol à voile, moto, quad et canoë kayak sont au programme. Sur terre, sur l’eau et dans les airs, il y en aura pour tous les âges et tous les goûts !Dans le même registre mais pour un public plus restreint, la Fédération départementale des familles rurales de Haute-Marne propose aux adolescents des journées “multisports” dans les Vosges les 27 juillet et 7 août. VTT mais aussi ran-donnée, escalade et canoë seront au programme. Des séjours intenses donc et assurément riches en sensations !Inscriptions : Fédération départementale des familles rurales de Haute-Marne - 13 rue Victor Fourcault à Chaumont - 03 25 03 55 61 - Courriel : famillesrurales52@wanadoo.fr

Aide aux scolairesLe Conseil général accorde diverses aides aux jeunes scolarisés : Une aide départemen-tale à la pension ou demi-pension est pro-posée aux élèves de col-lèges – sous conditions de ressources. Pour les élèves internes, scola-

risés dans les collèges publics ou privés d’études du second degré du département, l’aide est accessible à condition que la famille soit domiciliée en Haute-Marne. Date limite de dépôt des dossiers pour ces aides : 1er octobre 2009.Pour les élèves demi-pensionnaires, scolarisés en collèges publics ou privés du département ou hors département, l’aide peut être sollicitée à condition que la famille soit domiciliée en Haute-Marne.Des prêts, remboursables sans intérêt, sont aussi proposés pour les étudiants dans le département ou hors département, selon un barème de ressources et à condition que la famille soit domiciliée en Haute-Marne. Date limite de dépôt des dossiers : 1er novembre 2009.Les dossiers sont à retirer auprès du service éducation du Conseil général – Centre administratif départemental – Cours Marcel Baron à Chaumont (03 25 32 86 14) du mardi au vendredi.

Hors de son périmètre traditionnel, “Bourgogne magazine” va consacrer une de ses éditions à la Haute-Marne. Pas moins de 20 pages détailleront les liens qui unirent jadis plus étroitement la Bourgogne et la Haute-Marne et dévoileront, aux habitants de Dijon et de la Côte d’Or notamment, les richesses méconnues du département. Il tentera ainsi de les convaincre de ne pas se limiter à l’exploration des qua-tre lacs du Pays de Langres et à la découverte des thermes de Bourbonne-les-Bains.En prenant pour guide les grands hommes qui ont vécu en Haute-Marne (Charles de Gaulle, Denis Diderot, Voltaire, Marcel Arland, Camille Flammarion, les frères Goncourt, Hector Guimard…), Bourgogne Magazine invitera les voisins du département à s’y promener d’est en ouest et du sud au nord. Ce numéro spécial de Bourgogne magazine est disponi-ble dans les kiosques et les librairies haut-marnaises au prix de 6 €. Peut-être apprendra-t-il aussi aux Haut-Marnais certains secrets de l’histoire de leur terre ?

Bilan du Téléthon104 911 383 € : c’est le résultat final de l’édition 2008 du Télé-thon, organisé les 5 et 6 décembre dernier par l’Association française contre les myopathies (AFM). En Haute-Marne, la collecte menée par la Coordination dépar-tementale a recueilli 381 824 € dont 229 892 € collectés sur les différentes manifestations.Dans le département, les artisans du Téléthon préparent déjà le Téléthon 2009 ! Pour rejoindre la Coordination départementale, organiser une manifestation ou tout simplement s’informer, l’équipe haut-marnaise est joignable au 03 25 03 17 46.

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