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NUMÉRO SPÉCIAL : NUMÉRO SPÉCIAL : UN AUTRE UN AUTRE REGARD SUR LA REGARD SUR LA CRISE ACTUELLE CRISE ACTUELLE Vivre sa Nature Au Nom du Corps

NUMÉRO SPÉCIAL · 2020. 12. 31. · - Numéro Spécial - Page 9 - "VIVRE AVEC L'UNIVERS EST LA CLÉ" Par Caroline GAUTHIER Auteur du Roman Initiatique à Succès "Au Nom du Corps"

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  • NUMÉRO SPÉCIAL :NUMÉRO SPÉCIAL :

    UN AUTREUN AUTREREGARD SUR LAREGARD SUR LACRISE ACTUELLECRISE ACTUELLE

    Vivre sa NatureAu Nom du Corps

  • Sommaire

    4

    12

    1830

    24

    ARTICLE

    ARTICLE

    ARTICLE

    ARTICLE

    ARTICLE

    P 4."Et si la crise n'était au fond quel'expression de l'amour"Par Caroline GAUTHIER

    P 12. "Vivre avec l'univers est la clé"par Caroline GAUTHIER

    P 18. "Le voyage"par Caroline GAUTHIER

    P 30. "Brèves pour un autre regard sur lacrise"Par Caroline GAUTHIER

    P 24. "Le voyage du héros"Par Caroline GAUTHIER

    ARTICLE

    P 36. "Soyons des coeurs brisés ouverts"Par Caroline GAUTHIER

  • "ET SI LA CRISE N’ÉTAIT AU FONDQUE L’EXPRESSION DE L’AMOUR ? "

    Par Caroline GAUTHIER

    Auteur du Roman Initiatique à Succès "Au Nom du Corps"

    NUMÉRO SPÉCIAL

    - Numéro Spécial - Page 4 -

  • NUMÉRO SPÉCIAL

    en notre faveur.

    Par exemple, derrière le mot

    dépression, on voit que se profile déjà

    le fait de lâcher la pression, de dégager

    le poids que l’on s’est mis sur le dos.

    Et, si on va plus loin, on peut imaginer

    même que le processus de la crise ou

    même de la dépression, va au final

    laisser jaillir quelque chose au fond de

    nous qui était endormi, qui était enfoui

    ou oublié.

    Et si, finalement, la crise n’était que le

    seul moyen pour réveiller une chose

    essentielle de nous-même qui était

    tapie au creux de nos ventres et de nos

    cœurs… ?

    Et si la dépression n’était que le seul

    moyen que le corps ait trouvé pour

    parler de son mécontentement ?

    Et si j’allais même plus loin ?!

    Et si la crise n’arrivait finalement que

    parce qu’il n’y avait pas d’autres choix

    que de casser des armures que l’on

    aurait érigées autour de notre vivant, ou

    de notre essence ?

    Dans le Roman «Au Nom du Corps»,

    qui connaît un vif succès (et que

    certains qui lisent ces mots ont déjà

    lu), Charline, l’héroïne du livre, vit une

    immense crise existentielle, financière

    et amoureuse.

    Aujourd’hui, il semble qu’il n’y ait pas

    que Charline qui vive ce genre de

    crise.

    La crise est même mondiale…

    Peut-être même que, vous aussi,

    vous êtes en train de vivre une telle

    crise…

    N’est-ce pas ?

    Le fait de vivre une crise n’aurait-il

    pas un sens bien plus profond que ce

    que l’on pense de prime abord ?

    On range souvent la crise, comme

    quelque chose de mauvais.

    On veut surtout éviter de la vivre.

    On parle de crises de la quarantaine,

    de dépressions, de burn-out, de

    catastrophes financières ou pire

    encore…

    J’ai envie moi, de donner de la crise

    une autre lecture, bien plus positive

    que ces termes qui laissent penser

    que ce qui est à l’œuvre ne joue pas

    - Numéro Spécial - Page 5 -

  • Et les émotions négatives qui sont là,

    ne sont uniquement là que pour nous

    remettre en lien avec nos besoins

    profonds que l’on avait oubliés.

    Nos colères nous mettent en lien avec

    nos identités bafouées.

    Nos tristesses nous reconnectent avec

    nos besoins de partage.

    Nos peurs nous reconnectent avec nos

    besoins de préparation ou de protection

    vitale…. Etc…

    Le phénomène de crise, ce n’est au

    final que de la vie, de la vie qui cherche

    ENFIN un passage…

    Et la crise, c’est le seul moyen que la

    vie ou que la nature ait pour trouver ce

    passage dans nos barricades bien trop

    solides !

    Je m’explique…

    Nous sommes censés vivre sur terre en

    accord avec notre nature et notre vérité

    intérieure.

    Nous sommes censés nous connecter à

    notre propre graine.

    Nous sommes censés la ressentir, la

    cultiver. C’est de notre responsabilité.

    Et si la crise n’arrivait que pour nous

    dire : « Et Oh !!! T’es à côté de la

    plaque mon gars ! ou ma fille ! »

    Ce serait en fait comme l’effet

    cocotte-minute !

    Les crises laisseraient jaillir ce qui a

    été comprimé trop longtemps…

    Aujourd’hui nous sommes amenés à

    dompter le dragon qui n’est rien

    d’autre que l’ensemble de nos

    dragons intérieurs que nous avons

    laissés là tapis...

    Et nous, on est super forts pour

    comprimer, n’est-ce pas ?

    Au moins, en crise : on pleure, on

    hurle et on trépigne !

    Au moins, en dépression, on ne se

    force pas à faire des choses que l’on

    ne veut pas faire !

    Et finalement ce qui aurait été

    comprimé trop longtemps, qu’est-ce

    que c’est au final ?

    C’est la vie, Bordel !

    C’est le vivant, c’est notre pépite et

    notre unique !

    C’est notre graine profonde !

    NUMÉRO SPÉCIAL

    - Numéro Spécial - Page 6 -

  • C’est cela que je nomme

    l’amour de soi ; ou être en

    lien avec sa force et sa

    flamme intérieure.

    Si nous nous connectons

    à elle, nous dégageons

    une forme particulière

    d’énergie…

    Si nous la cultivons et la

    faisons fleurir, quand

    nous l’offrons aux autres,

    elle est chargée de

    nutriments et nourrit le

    monde…

    Parce que cette graine,

    cette flamme, cet élan

    vivant, c’est notre nature

    et que c’est même LA

    NATURE, cette dernière

    reprend toujours ses

    droits à un moment donné

    ou à un autre, si nous

    l’oublions…

    Si nous sommes en lien

    avec notre graine ou notre

    pépite, en général, tout

    sonne juste…

    Si nous sommes loin

    d’elle, tout ne devient plus

    que lutte et bagarre…

    Quand nous sommes

    déconnectés de notre

    graine, un processus

    s’active pour détruire ce

    que nous avons construit

    autour d’elle.

    Ces constructions nous

    avaient empêchés de la

    sentir et de nous y relier.

    Ces constructions nous

    avaient enfermés et

    rigidifiés.

    Des barricades s’étaient

    érigées autour de notre

    élan vibrant.

    Et NOUS AVONS LAISSÉ

    FAIRE CE PROCESSUS.

    Ce qui existe sur Terre

    n’est que le reflet de ce

    que nous sommes...

    Et c’est donc, je crois

    dans ces cas précis

    d’évènements

    malheureux, l’amour lui-

    même qui cherche à

    s’incarner plus

    intensément, même s’il

    prend la forme d’une

    destruction, d’une crise,

    d’une séparation, d’une

    faillite ou même d’une

    maladie…

    NUMÉRO SPÉCIAL

    - Numéro Spécial - Page 7 -

  • En fait, le processus de transformation

    et de rencontre avec la force créative

    de l’univers suit une dynamique qui lui

    est propre.

    La première force à l’œuvre est la force

    de la destruction, du démantèlement et

    de la crise…

    On a tendance à vouloir écarter cette

    force-là, en la jugeant comme négative,

    ou comme étant l’œuvre du malin, alors

    qu’elle est une des plus grandes forces

    qui gouvernent le monde !

    L’obscurité révélée sert la lumière, car

    nous ne voyons plus qu’elle...

    Quand les feuilles tombent au

    printemps, quand elles se désagrègent

    pour former des nutriments pour les

    sols ;

    Quand le soleil se couche pour laisser

    place à la lune ;

    Quand l’hiver arrive ou que la nuit

    tombe;

    Croyez-vous que cela soit l’œuvre du

    diable ?

    Dans la nature, ce processus de mort

    est magnifique, car il n’y a pas de

    résistance ou de lutte face à ce qui EST

    et à ce qui DOIT ÊTRE…

    En fait, à un moment où un autre tout

    conspire pour que nous puissions

    nous mettre en lien avec notre pépite,

    notre nature, notre force créative.

    C’est presque un passage obligé…

    Parce que la vie avance toujours vers

    le meilleur de nous, parce que l’amour

    cherche toujours à nous conduire vers

    un niveau de conscience plus élevé.

    Même quand rien ne tourne rond, tout

    joue en notre faveur…

    C’est le sens même de la crise !

    Mais à ce moment précis, un choix

    nous est demandé.

    — Prendre le statut de victime et

    accuser le monde entier de ce qui

    nous arrive…

    Chercher un coupable et le faire

    disparaître pour que cette crise

    s’arrête…

    Prendre des anxiolytiques pour éviter

    de sentir notre force de vie qui

    cherche un moyen de s’exprimer…

    — Ou, comprendre ce qui est à

    l’œuvre…

    Prendre la responsabilité de ce qui

    est en train de se passer pour enfin

    se transformer de l’intérieur…

    NUMÉRO SPÉCIAL

    - Numéro Spécial - Page 8 -

  • NUMÉRO SPÉCIAL

    dans le refus

    de la naissance du Big Bang lui-même,

    dans le refus

    de Dieu et de sa création…

    On ne trouve pas la paix,

    dans le refus

    des bruits de la vie…

    On ne trouve pas la lumière

    en tournant le dos à l’ombre…

    On ne trouve pas la sagesse

    en se moquant de la folie…

    On ne trouve pas la joie

    en refusant nos pleurs…

    On ne trouve pas la vie

    en fuyant la mort…

    Reconnaître la vie

    pour ce qu’elle est enfin,

    nous conduira enfin

    vers notre destin…»

    CAROLINE GAUTHIER

    « Ne luttons pas contre la vie,

    même si elle a pris

    la forme d’une mort et

    d’une descente apparente…

    Imaginez un cœur qui,

    après sa phase d’expansion,

    refuse de se contracter…

    Imaginez le jour qui refuse

    que la nuit arrive…

    Imaginez l’été qui s’étire

    et refuse l’hiver…

    Imaginez l’expir qui refuse l’inspir…

    Imaginez que l’on refuse de dormir

    après des jours de veille…

    Imaginez qu’après l’action,

    il n’y ait pas de phase de repos…

    Imaginez qu’après le soleil,

    on ne voit pas la lune ou la nuit…

    Refuser une polarité sous prétexte

    qu’elle est plus obscure,

    plus froide, plus endormie,

    plus contractée, plus lente,

    plus secrète, plus solitaire, plus vide,

    nous place dans le refus

    du mouvement cosmique

    de l’univers entier,

    dans le refus du mouvement

    des planètes,

    dans le refus

    des mouvements des vagues

    et des marées dans l’océan,

    - Numéro Spécial - Page 9 -

  • "VIVRE AVEC L'UNIVERS EST LA CLÉ"

    Par Caroline GAUTHIER

    Auteur du Roman Initiatique à Succès "Au Nom du Corps"

    NUMÉRO SPÉCIAL

    - Numéro Spécial - Page 12 -

  • NUMÉRO SPÉCIAL

    Pourtant en haut lieu, cette réalité est

    connue et même utilisée.

    Ce n’est pas pour rien que les rites

    maçonniques sont entrepris depuis la

    nuit des temps, que des guildes

    secrètes existent et que seuls quelques

    initiés ont accès à cette connaissance.

    Mais ils s’en servent pour mieux

    comprimer et surtout empêcher que le

    plus grand nombre accède à cette

    vérité et à cette source.

    Aujourd’hui la science dogmatique a

    remplacé cette connaissance suprême.

    Elle est l’arbitre ultime de la vérité, de

    sorte que la vision majestueuse et

    magnifique d’un univers divin est

    rejetée en bloc.

    L’univers est devenu une gigantesque

    collection de « choses » mortes et

    vides.

    Notre intelligence, nos pensées et nos

    émotions - sans parler de la riche

    diversité d’espèces sur cette planète -

    sont considérées comme le fruit du

    hasard et apparues fortuitement dans

    un vide dénué de conscience et de

    lien…

    Ce vide entre les choses est insensible

    et froid.

    Et si, enfin, on commençait à révéler

    la vérité au monde. Plutôt que de

    nous raconter des sornettes.

    Depuis des décennies, on nous fait

    croire que l’univers serait fait de

    matières mortes et inertes plutôt que

    de nous enseigner que l’univers est

    vivant et conscient.

    Ce fait a des conséquences

    catastrophiques sur notre monde et

    sur la compréhension de ce qu’est un

    être humain.

    Ne pas savoir qu’il existe une super

    intelligence, un champ d’énergie qui

    tisse des liens entre toutes les choses

    nous coupe de cette connexion

    majestueuse.

    Cette non-connaissance de cette

    vérité nous coupe du lien que nous

    avons tous avec l’immensité, et nous

    coupe du sens même de la vie.

    On nous maintient dans l’ignorance

    complète de cette réalité plus vaste

    que nous-même. Celui qui se risque à

    en parler est aussitôt raillé, catalogué,

    brulé sur le bucher.

    Cela demande beaucoup de courage

    à celui qui s’y risque.

    - Numéro Spécial - Page 13 -

  • Il n'y a pas de vide entre nous mais bel

    et bien une intelligence magique.

    La science que l’on nous enseigne

    oublie cette vérité.

    Nous sommes nous-même devenus

    des cancers pour la Terre.

    On nous fait croire à la division et à la

    séparation.

    Dans une telle conception, nous

    n’avons aucune raison de vivre, rien à

    espérer après notre mort, ni même de

    raison d’avoir une éthique…

    La seule chose à faire c’est une course

    effrénée à l’argent, au pouvoir et aux

    privilèges…

    Ce savoir exempt de vie nous pousse à

    une solitude profonde, même si nous

    sommes entourés.

    Car nous avons perdu le véritable lien à

    cette conscience qui unit toutes les

    choses et tous les êtres, et qui coulent

    dans nos veines.

    La magie a disparu…

    Nous n’avons ni pouvoir mystique, ni

    aptitude spéciale.

    Nous sommes aujourd'hui au

    paroxysme de cette façon de voir.

    Nous y avons été enfermés sciemment.

    L’éducation y contribue.

    Toute chose est séparée.

    Et la seule chose qui compte c’est

    son soi individuel ou éventuellement

    sa famille proche.

    Voilà comment le monde alors

    fonctionne : c’est comme si dans le

    corps, chaque cellule travaillait que

    pour elle-même, en oubliant qu’elle

    fait partie d’un corps global…

    Comme si la cellule du foie n’avait

    pas conscience qu’elle était reliée au

    pancréas… et que cette cellule du

    foie voulait toute la nourriture pour

    elle-même au détriment des autres

    cellules.

    C’est ce qui s’appelle un cancer…

    Pourtant chaque cellule est reliée par

    cette conscience, cette intelligence

    qui fait battre le cœur et qui crée une

    homéostasie, un équilibre sain.

    Chaque cellule « sait » ce qu’elle doit

    faire grâce à ce champ de force.

    Et c’est pareil pour nous humain...

    Nous sommes une cellule du corps

    global de la terre et nous sommes

    reliés à chaque être vivant sur cette

    planète par un champ de force.

    NUMÉRO SPÉCIAL

    - Numéro Spécial - Page 14 -

  • Et toute personne qui sort

    de ce rang est raillée.

    Toute étude qui prouverait

    la supercherie est

    écartée, enfouie.

    On gave les enfants de

    courbes et de graphiques

    pour les déconnecter de

    la source qui est pourtant

    ressentie dans les

    premières années de leur

    vie.

    Mais les choses sont

    heureusement en train de

    basculer…

    C’est pour cela que la

    contrainte est accentuée.

    C’est le dernier

    soubresaut de l’ancien

    monde avant la naissance

    du nouveau.

    Ce n’est pas un hasard si

    le vaccin veut toucher

    notre ADN, car c’est

    grâce à lui que l’on se

    connecte à la source et à

    la lumière… des études

    de scientifiques poussées

    existent sur le sujet…

    Mais bien sûr personne

    n’en parle.

    Toucher à cet ADN, c’est

    nous empêcher de sentir

    cette source, cette

    puissance et cette magie.

    Le nouveau monde

    heureusement est en

    chemin…

    Ce nouveau monde va

    nous enseigner que notre

    destinée sur terre est

    guidée par une

    intelligence invisible, un

    champ d’énergie (et non

    pas que du vide) vivant à

    partir duquel l’univers est

    construit, à partir duquel

    nous sommes tous

    reliés…

    Une fois cette vision

    inscrite et surtout

    ressentie en nous, tout va

    changer…

    Une fois les études

    divulguées ; toutes les

    technologies construites à

    partir de là changeront

    drastiquement notre façon

    de vivre sur Terre.

    NUMÉRO SPÉCIAL

    - Numéro Spécial - Page 15 -

  • Nous vivrons l'Aire de l'Energie libre.

    Ce champ de conscience qui existe

    entre toutes les choses et qui existe

    aussi au cœur de nos corps est la

    réalité que nous allons découvrir…

    Et plus rien ne sera comme avant...

    CAROLINE GAUTHIERCAROLINE GAUTHIER

    NUMÉRO SPÉCIAL

    - Numéro Spécial - Page 16 -

  • " LE VOYAGE "

    Par Caroline GAUTHIER

    Auteur du Roman Initiatique à Succès "Au Nom du Corps"

    NUMÉRO SPÉCIAL

    - Numéro Spécial - Page 18 -

  • NUMÉRO SPÉCIAL

    Même si j’entrevois la lumière du phare

    au loin, je ne nie pas les vaques qui

    parfois menacent de me renverser ou

    de m’engloutir.

    C’est la seule façon pour moi d’arriver à

    les surfer…

    L’optimisme est vraiment ma nature

    mais nous ne pouvons pas régler les

    problèmes si nous cachons la gravité

    de ce qu’il se passe aujourd’hui.

    Et je vois trop de gens qui ne se

    concentrent que sur le cap, et oublient

    la réalité de la tempête... et qui font

    comme si cette dernière était sans

    importance.

    A force de faire cela, c’est le bateau du

    monde qui risque de couler.

    Pour moi, c’est uniquement en nous

    confrontant à la réalité de l’ombre que

    nous pourrons la changer...

    Car mettre du papier rose sur la

    «merde» ne changera rien.

    Ce qui ne veut pas dire que nous ne

    pouvons pas mettre le cap dès

    aujourd’hui sur un futur radieux.

    Les deux en même temps c’est

    nécessaire.

    Pour entreprendre un voyage, il faut

    avoir la vision de la destination pour

    s’y préparer.

    Dans ces temps troublés, nous

    oublions que cette vision du futur est

    essentielle…

    Car ne pas avoir de cap, c’est être

    balloté par les flots… et Dieu sait que

    ces flots aujourd'hui sont plutôt

    tempétueux.

    Trop de gens actuellement se

    concentrent sur les vagues, et

    oublient le phare et la lumière.

    Optimiste de nature, je vois des vraies

    raisons d’espérer…

    Nous amorçons un vrai changement,

    et je suis sûre vers un futur radieux.

    Mais, en même temps, je ne me fais

    aucune illusion sur l’énorme tâche

    que nous avons devant nous pour

    opérer ce grand changement et non

    pas « le grand reset ».

    S’il est essentiel de regarder le cap,

    comme dans chaque voyage, il y a

    besoin de préparer chacun de nos

    pas, mais aussi et surtout ne pas nier

    que nous sommes dans une vraie

    tempête.

    - Numéro Spécial - Page 19 -

  • Nous sommes rentrés dans l’aire du

    verseau…

    Pour aller, avec moins de heurts, vers

    cette nouvelle ère inéluctable, il faut

    déjà balayer nos propres poussières,

    nos intérieurs (nos propres ombres);

    mais aussi voir l’ombre qui structure

    nos sociétés depuis trop longtemps.

    Cette ombre qui nous pousse à

    travailler pour des valeurs qui mènent à

    la perte de notre humanité.

    (Technologie sans conscience,

    pesticides, souffrances animales,

    énergies fossiles, pauvreté

    grandissante, etc...)

    Allons-nous continuer à faire ce qu’on a

    toujours fait ?

    Ou va-t-on prendre le risque d’être le

    changement que nous voulons voir

    dans ce monde… ?

    Allons-nous continuer à ne pas regarder

    en face les problèmes que pose notre

    société pour se donner l’illusion d’une

    vie confortable ?

    Allons-nous continuer à fuir ce qu’il se

    passe, et accepter l’innommable ?

    Et aller droit dans le mur dans le futur

    parce que pas réveillés assez tôt ?

    Je vois le cap, je garde le cap, et je

    surfe les vagues parce que je les

    regarde. Sinon comme le Titanic, je

    risque de me prendre un iceberg en

    pleine face à force de jouer du violon

    dans le salon vip.

    Moi je ne supporte plus

    personnellement aujourd’hui la fuite

    de cette vraie réalité à laquelle nous

    faisons face.

    Et nier l’ombre en voulant ne se

    concentrer que sur la lumière du

    phare, c’est lui donner encore plus de

    puissance.

    Aujourd’hui, tout le monde est du

    voyage…

    A titre individuel, on est amené à

    choisir comment nous souhaitons

    l’entreprendre.

    Je ne peux pas dire quelle sera

    exactement la destination future du

    monde... à quoi ressemblera l’île où

    se situe ce phare lumineux ; mais je

    peux imaginer qu’une fois que nous

    aurons nettoyé les poussières qui

    s’accumulent depuis des générations,

    nous allons transiter vers une

    fabuleuse époque.

    C’est écrit dans les astres...

    NUMÉRO SPÉCIAL

    - Numéro Spécial - Page 20 -

  • NUMÉRO SPÉCIAL

    A mon avis, il faut déjà arrêter de

    mettre toutes les poussières sous le

    tapis, d’emballer les ombres dans du

    papier rose pour qu’elles ne sentent

    pas trop mauvais, en se laissant croire

    qu’elles n’existent pas.

    Et, en même temps, mettre le cap sur

    le changement merveilleux qui nous

    attend.

    Ces 2 batailles doivent se mener en

    même temps…

    Car mettre le cap sur le positif et la

    lumière en oubliant l’ombre, c’est

    méconnaitre la force de cette

    dernière.

    CAROLINE GAUTHIERCAROLINE GAUTHIER

    - Numéro Spécial - Page 21 -

  • "LE VOYAGE DU HÉROS"

    Par Caroline GAUTHIER

    Auteur du Roman Initiatique à Succès "Au Nom du Corps"

    NUMÉRO SPÉCIAL

    - Numéro Spécial - Page 24 -

  • NUMÉRO SPÉCIAL

    Cette princesse, c’est notre féminin,

    notre terre, notre sensibilité, notre

    créativité, notre cœur et l’amour avec

    un grand A.

    Mais personne ne l'entend depuis trop

    longtemps... même si elle hurle dans

    son donjon.

    D'où ce nouveau voyage initiatique

    planétaire...

    Car la nature reprend toujours ses

    droits et les forces à l'œuvre sont

    toujours là, même si, nous, on dort

    profondément.

    Ce voyage initiatique, le monde est en

    train de l’emprunter, grâce à cette crise

    immense.

    C’est le voyage de l’alchimiste pour

    faire son alchimie intérieure et l’alchimie

    du monde.

    Pour éveiller les endormis, éclairer et

    transformer les ombres du monde.

    Certains ont entamé ce voyage, il y a

    des années, en vivant une crise

    immense pour embrasser leur ombre et

    en ressortir transformés.

    Ils ont fait ce voyage de la nuit obscure

    de l’âme pour renaître.

    Le monde d'aujourd'hui est embarqué

    dans le voyage du héros de force.

    Celui que l’on voit partout dans les

    films.

    Ce même voyage de l’Archétype dont

    parle Campbell ou Jung.

    Ce voyage, il est révélé dans tous les

    contes.

    Il a un début, un milieu et une fin...

    Il a des conflits, des batailles et des

    résolutions...

    Et ce voyage mondial a démarré en

    Mars 2019.

    Que nous révèle-t-il ?

    Que le prince doit enfin traverser la

    forêt obscure remplie d'ogres et de

    dragons pour aller délivrer la

    princesse endormie, plutôt que de

    créer des business et amasser des

    millions en détruisant la planète ou de

    fuir face à la réalité du monde.

    Car oui, la princesse dort depuis bien

    trop longtemps dans notre monde.

    Même pire, elle est muselée, piétinée,

    abusée.

    Mais tout le monde continue à bosser

    comme si de rien était, ou à se planter

    devant la télé pour se divertir.

    - Numéro Spécial - Page 25 -

  • On musèle même ceux qui la

    dénoncent, les classant dans les

    hérétiques.

    Nous avons laissé les animaux se faire

    massacrer, les corruptions se faire, les

    millions s’entasser dans quelques

    firmes.

    Nous avons parqué dans des camps

    ceux qui nous dérangent.

    Nous avons fermé les yeux et laissé la

    belle dormir au fond du château.

    Et cette dernière finit par hurler au fond

    de son abîme.

    Elle crie en silence depuis bien trop

    longtemps.

    Voilà pourquoi l’ombre avance…

    Alors nous n’avons plus d’autres choix

    que de devenir lumineux et de lui faire

    face pour ne pas sombrer.

    Le monde aujourd’hui est en train de

    vivre ce passage de la rencontre de

    l’ombre pour la transformer en lumière.

    L'ombre est tellement visible qu'elle ne

    peut plus se cacher.

    Le temps des révélations est là. Celui

    de l'Apocalypse... qui veut dire

    "révélation de ce qui est caché".

    Ce voyage est périlleux, je vous

    l'assure. C'est celui du héros...

    Car oui, ce voyage demande de tailler

    son carbone pour trouver son

    diamant.

    Certains ont passé cette initiation de

    l'alchimiste avec succès…

    D’autres ont préféré lui tourner le dos

    ou fuir et faire l’autruche pour ne pas

    avoir à regarder l’obscurité en face.

    Car traverser peut être douloureux…

    Alors la protection semblait être le

    meilleur chemin et regarder l'obscurité

    demandait trop de courage.

    Car il faut être prêt à perdre

    beaucoup. Tout ce qui n'est pas vrai,

    authentique.

    Nombreux heureusement, sont

    devenus des alchimistes de la vie et

    ont pu enfin sentir cette lumière grâce

    à cette VOIE...

    Mais la masse critique n’était pas

    encore pas assez grande…

    D’où cette immense crise que nous

    traversons.

    Car oui, nous tous, nous avons laissé

    l’ombre gagner du terrain, à ne pas

    vouloir la regarder en face et la laisser

    œuvrer.

    Alors elle œuvre depuis des siècles

    en toute impunité...

    Elle est même encouragée.

    NUMÉRO SPÉCIAL

    - Numéro Spécial - Page 26 -

  • Et tout le monde va devoir

    emprunter ce passage

    pour renaitre.

    Ce chemin est LE

    CHEMIN… c’est l’initiation

    que nous devons tous

    traverser pour la

    rencontre avec notre

    SOI…

    Beaucoup joue le jeu du

    Petit « Je »...

    Beaucoup préfèrent rester

    sur le petit échiquier du

    monde.

    Beaucoup ne veulent pas

    voir et préfèrent tourner le

    dos à ce chemin et

    gardent l’illusion qu’ils ont

    encore le choix.

    Mais plus personne

    n'aura le choix.

    Car c'est l'univers qui

    pousse.

    Tel est son évolution. Il

    est temps de passer au

    GRAND ECHIQUIER…

    de comprendre comment

    fonctionne le monde et sa

    magie... de sentir les

    grandes lois de l'univers

    qui nous traversent... et

    de sortir de cette matrice

    illusoire dans laquelle trop

    de gens dorment encore.

    Ces secrets ne seront

    plus gardés pour

    quelques initiés triés sur

    les volets.

    Ils sont donnés au monde

    Plus personne ne pourra

    fuir ce voyage...

    C’est le chemin le moins

    fréquenté depuis la nuit

    des temps.

    Mais c’est fini…

    C’est aujourd'hui le grand

    PASSAGE…

    Et beaucoup vont enfin y

    mettre le pied contraint et

    forcé.

    Vous aurez beau rester

    tous les soirs devant la

    télé, la force de l'univers

    viendra vous chercher

    dans chaque recoin et

    dans chaque chaumière.

    Car il est tout simplement

    l'heure.

    Ce chemin demande du

    courage…

    Mais c’est le plus

    magique au monde.

    NUMÉRO SPÉCIAL

    - Numéro Spécial - Page 27 -

  • C’est celui de l’alchimiste.

    Le monde avale la pilule rouge et

    nous ne pouvons plus fuir.

    C’est une grande nouvelle…

    CAROLINE GAUTHIER

    NUMÉRO SPÉCIAL

    - Numéro Spécial - Page 28 -

  • "BRÈVES POURUN AUTRE REGARD SUR LA CRISE"

    Par Caroline GAUTHIER

    Auteur du Roman Initiatique à Succès "Au Nom du Corps"

    NUMÉRO SPÉCIAL

    - Numéro Spécial - Page 30 -

  • NUMÉRO SPÉCIAL

    Brève 1Brève 1 ::

    QUE FAIRE ?QUE FAIRE ?

    Ceux qui ont vécu des synchronicités

    le savent bien.

    La synchronicité est d'avantage qu'une

    heureuse coïncidence.

    C'est un effet résultant de

    l'interconnectivité de l'univers.

    C'est la preuve que tout ce qui existe

    dans sa plus petite partie, fait partie

    intégrante d'un tout unifié et

    interconnecté.

    Comme sur les photos ci-dessous :

    on voit que chaque unité est

    connectée aux autres et à l'ensemble.

    (comme nous humains, comme

    chaque cellule de notre corps, et

    comme chaque planète)

    De plus en plus de personnes

    s'éveillent à cette magie de l'univers

    qui nous fait sentir si puissant et, en

    même temps, si petit face à l'infini.

    Une fois que l'on expérimente cela

    dans ses tripes, on s'émancipe, on

    ressent la sécurité, la foi et l'amour.

    On est à juste sa place, comme la fleur

    qui pousse et qui émet son parfum au

    monde.

    Croyez-vous que la place que l'univers

    veut pour nous est le métro boulot

    dodo ?

    - Numéro Spécial - Page 31 -

  • Continuons à travailler sur cette

    fabuleuse vérité que nous sommes tous

    une partie connectée au grand tout.

    Ce tout nous guidera alors vers notre

    juste place grâce à la magie de l'univers

    et à ses lois...

    Et rien ne pourra aller contre cela.

    Croyez-vous que ce soit cela que la

    vie qui circule dans nos cellules veut

    pour nous ?

    Vu le nombre croissant d'éveils à ce

    qui "est" et aux "lois du vivant", il

    fallait bien casser le processus

    d'émancipation en cours.

    Car une fois cette connexion faite,

    nous ne sommes plus manipulables,

    ni corvéables...

    On "sent" ce qui est essentiel... et

    l'essence des choses.

    D'où les masques, la distanciation

    physique, le couvre-feu, le

    confinement...

    Tout le système depuis des

    décennies va à l'encontre des lois du

    vivant... et le système accélère la

    pression face à l'éveil massif du

    monde.

    Et rien ne peut aller contre les lois du

    vivant et de l'univers.

    Bien au contraire.

    Cette tentative d'étouffement accélère

    la connexion aux lois universelles.

    Personnellement les synchronicités

    n'ont jamais été aussi fortes chez moi

    ces derniers temps.

    NUMÉRO SPÉCIAL

    - Numéro Spécial - Page 32 -

  • Brève 2Brève 2 :

    Une partie du monde

    souffre de déni.

    Mécanisme de protection

    psychologique bien

    connu.

    Le désir de vouloir se

    sentir toujours bien

    conduit souvent au déni et

    à l’évitement de la réalité.

    On se protège pour ne

    pas souffrir en regardant

    en face ce qui se passe

    réellement.

    On fuit le réel.

    Sachez que cette

    protection ne peut pas

    durer éternellement.

    A un moment donné ce

    qui sent mauvais remonte

    toujours à la surface.

    Plus tôt c’est,

    Mieux c’est.

    Nettoyons nos marrais

    internes.

    CAROLINE GAUTHIER

    NUMÉRO SPÉCIAL

    - Numéro Spécial - Page 33 -

  • "SOYONS DES COEURS BRISÉS OUVERTS"

    Par Caroline GAUTHIER

    Auteur du Roman Initiatique à Succès "Au Nom du Corps"

    NUMÉRO SPÉCIAL

    - Numéro Spécial - Page 36 -

  • NUMÉRO SPÉCIAL

    Qu'est-ce ce qu’ils veulent en nous

    couvrant le visage, en nous séparant,

    en nous divisant (Masque/Anti-

    masque), (Vaccin/Anti Vaccin), (Blanc/

    Noir), (Catholique/Musulman) ?

    Car, oui, diviser, c’est se fermer à

    l’ouverture, et à la nature même de

    l’univers où tout est relié par des

    filaments de lumières invisibles.

    Ces filaments qui relient tout, comme le

    son du violon que l’on ne voit pas mais

    qui nous transperce le cœur et l’âme.

    Si on ne sent plus, on est mort,

    inhumain et on se coupe de cette

    magie.

    Alors ne plus sentir pour se protéger, ce

    n’est pas la solution.

    Crier, fuir, ou attaquer non plus, car

    cela nous coupe de notre vivant et de

    notre puissance intérieure.

    On devient « Hors de nous »...

    Et c’est ce qui est recherché.

    « Être hors de nous », c’est ne plus être

    touché... C’est se fermer.

    Et être fermé, c’est faire mourir notre

    cœur à petit feu. Pourtant le cœur est

    notre plus grande puissance...

    Et ils veulent le fermer...

    Même si tout est fait pour fermer nos

    cœurs, notre défi est de le maintenir

    ouvert.

    L’ouverture est la clé.

    Car l'ouverture nous permet de nous

    échapper de l'enfer qui nous ment.

    Ouvrir la cage de nos protections.

    Ces protections et gardiens que l’on

    utilise depuis toujours pour éviter

    d’être touchés au corps et au cœur :

    l’attaque, la fuite ou le repli face à

    l’impensable.

    Mais les protections nous enferment...

    elles sont à l'inverse de la vie.

    Arrêtez donc, cher gouvernement, de

    vouloir nous protéger...

    Car vous nous faites mourir.

    Notre défi à nous ?

    Faire sauter les verrous que l’on se

    met pour se protéger de

    «l’Absurdistan» dans lequel nous

    sommes tombés.

    Parce que rester ouvert, ne pas se

    fermer, c'est sentir...

    Et à l’inverse ne plus sentir, c’est

    mourir.

    C’est ce qu’ils veulent ?

    Nous fermer le cœur et les sens ?

    - Numéro Spécial - Page 37 -

  • On peut donc hurler comme des loups.

    Coller sa face contre la terre de cette

    douleur qui transperce le cœur fermé

    depuis trop longtemps.

    Mais le magique s'invite toujours si on

    laisse faire.

    Si on cesse de protéger...

    Si on ne cherche pas à s'accrocher aux

    parois.

    Alors SVP ! Laissez la mort faire partie

    de la vie... C’est le plus grand cadeau

    que Dieu nous ait fait... !

    Il n’y a pas de sécurité dans la nature,

    où tout est une aventure.

    La sécurité, elle nous endort.

    Elle nous fait mourir à notre nature.

    Notre nature, c’est l’ouverture, et non

    pas la fermeture.

    C’est un cœur qui bat : Contraction et

    expansion, Vie et Mort.

    Stop à la protection, à la précaution !

    Ne vouloir que de la vie, c’est la faire

    mourir.

    Moi, je veux m’ouvrir à toutes les

    expériences que la vie m’offre sans me

    couper de mes sensations, de ma

    vulnérabilité, de mes chagrins, de mes

    cris.

    Veulent-ils nous robotiser ?

    Nous augmenter ?

    Nous modifier ?

    Nous rendre immortel ?

    Moi, je veux juste vivre.

    Et vivre, c’est mourir, aimer, souffrir,

    danser dans le mouvement de la vie,

    avec ses hauts et ses bas, ses joies

    et ses souffrances.

    Je veux même vivre les pertes, car

    perdre, c’est être transpercé par la

    foudre du ciel et l'éclair du tonnerre

    qui me déchirent mon territoire

    intérieur.

    Mes plus grandes ouvertures, je les ai

    connues dans les « chutes», dans les

    «petites morts».

    C'est cela l'ouverture, le passage de

    quelque chose qui semble extérieur à

    soi-même et qui nous écartèle pour

    se transformer même parfois en une

    douce chaleur, une chaleur qui

    écartèle nos cuirasses, une chaleur

    insupportable car jamais ressentie,

    une chaleur qui peut faire pleurer.

    L'ouverture, c’est sentir une

    nouveauté venue de quelque part qui

    va nous percer en profondeur, pour

    écarter les barreaux de nos prisons.

    NUMÉRO SPÉCIAL

    - Numéro Spécial - Page 38 -

  • L’ouverture se tient

    toujours là, dans la fente

    de notre cœur, comme au

    cœur d'une blessure si

    sublime et douloureuse

    qu'elle exalte la vie.

    Cette ouverture déchire,

    ébranle, fait trembler.

    Elle écartèle et elle

    agrandit encore et encore

    pour sentir et être le

    réceptacle du plus grand

    que soi.

    Se couper de cette

    expérience, c'est devenir

    ROBOT !

    Je ne veux pas me

    couper de mes chagrins,

    de mes blessures, de mes

    souffrances, de mes

    morts...

    Je ne veux pas d'un père

    qui me protège !

    J'ai déjà celui des cieux

    qui me fait grandir grâce

    aux expériences du

    vivant, aux sensations

    que je visite chaque

    journée dans mes instants

    de présence au creux de

    mon corps et de mon âme

    !!!

    Les sens sont le lien entre

    le dedans et le dehors...

    L’œil voit la beauté ; la

    sensation sent un corps

    qui frémit contre soi ; le

    goût nous pénètre de ses

    saveurs ; l’ouïe nous

    transperce par le chant

    d’un oiseau.

    Et alors le sublime

    s’invite.

    Et le sublime s’invite aussi

    dans la perte et dans la

    chute...

    Être ouvert, c’est honorer

    la vie, comme une

    circulation.

    Soyons touchés par tout

    ce qui nous touche

    encore et encore et qui

    nous ouvre toujours plus.

    L’ouverture est le

    sensible.

    Elle est la cible de ce qui

    nous blesse et nous

    entaille.

    NUMÉRO SPÉCIAL

    - Numéro Spécial - Page 39 -

  • Ils ont cherché à barricader la sensation

    depuis des décennies...

    Ils nous bourrent le crâne de courbes et

    de graphiques depuis petits sur les

    bancs de l’école.

    Ils nous empêchent de sentir le miracle

    de l’énergie qui circule en nous et

    partout.

    Alors, sentons, acceptons de sentir ce

    que la vie et les épreuves provoquent

    en nous.

    Ainsi on connaitra l'extase, la

    douloureuse jouissance d'être en vie,

    d'être vivant.

    Lorsque le cœur s'ouvre sous la

    poussée de l’amour, on peut avoir mal.

    On peut avoir peur.

    On peut hurler à quatre pattes, le nez

    au sol.

    Mais notre poitrine, elle, elle se dilate.

    Car c'est sa nature...

    Peut-être que l'on se sent trop

    minuscule pour contenir la splendeur de

    cette ouverture et en même temps, on

    jouit cette plénitude d'être, la vie

    vivante.

    Soyons des cœurs brisés ouverts

    CAROLINE GAUTHIER

    Ne pas tenter de recoudre la plaie,

    d'en joindre les deux bords, ni de

    cicatriser.

    Car sinon le cœur devient cœur

    imperméable à l'amour.

    Ne laissons pas la fermeture opérer.

    C’est ce qui est recherché.

    Il y a une seule chose qui est vraie :

    L'amour incise, l'amour déchire, pour

    que ça communique entre le dedans

    et le dehors.

    En voulant fuir cela, on fuit l'amour.

    Ils le savent, alors ils compriment le

    sensible : L’Art, la sensation, le lien...

    Alors ils sécurisent, séparent,

    enferment, musèlent, pour éviter que

    l’ouverture au sensible et à la

    puissance s’exprime.

    Le vivant est étouffé...

    Mais il est toujours là, si ON LE

    LAISSE ÊTRE.

    Car la vie ouvre toujours son

    passage. Elle pousse en nos chairs

    profondes et intimes. Elle apparaît,

    que nous le voulions ou non, en

    cherchant tous les interstices, les

    trous, les fissures de nos corps

    compressés et emmurés.

    NUMÉRO SPÉCIAL

    - Numéro Spécial - Page 40 -

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    - Numéro Spécial - Page 42 -