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Bee’zness spécial Admissibles 2012

Bienvenue à tous,

Tout l’ensemble de l’équipage du Bee’zness a le plaisir de vous accueillir à bord du Rouen Business Airport. Vous pouvez dès à présent poser vos lourdes valises, souffler et profiter de ce numéro réalisé avec amour par nos petits reporters avant de prendre votre envol ! Nous vous prions de ne pas perdre votre carte de bord et de lire attentivement les instructions données …

Dans ce kit «Bee’zness voyageur », en plus des habituelles pages culturelles, vous trouverez des articles rétrospectifs de cette jolie année qui s’achève déjà pour nous : événements associatifs et festifs (le Trophée Des Arts, les conférences de Des Mots & Débats, le Challenge, etc.), événements proposés par l’Ecole comme le Forum Entreprises. Mais ça n’est pas tout ! Car ce qui fait vibrer Rouen Business School depuis ces quelques semaines, c’est l’arrivée des Admissibles préparée par une équipe d’admisseurs qui portent leur pull environ 25 heures sur 24 ! Au centre de cet exemplaire, se trouve LE dossier spécial admissibles. Il réunit de nombreux conseils pour vos oraux, une présentation des admisseurs et des bureaux actuels ou encore quelques anecdotes et autres moments gênants qu’assument complètement certains élèves de l’Ecole qui, eux aussi, sont aussi passés par là.

Alors si au bout de cinq, six jours de votre tour de France des Grandes Ecoles, vous n’arrivez plus à fermer votre valise, ne vous débarrassez pas de ce précieux numéro !

Tous nos commandants-rédacteurs de bord vous souhaitent un agréable voyage et… une bonne lecture !

Pauline-Marie PARAMO

Vice-président, responsable Journal 2012/2013

Bee’ a student

Bee’ an artistFocus sur les Terrasses du JeudiGiverny, un jardin qui vaut le déplacementAgenda artistique et sportif

p.4

Bee’ open

J’ai testé pour vousRouen, ville de sport

Visages en Seine, un projet qui voit grand

p.23

p.25

Des Mots et Débats, par ici les conférences !Rouen Alum’Night, le Gala 2012Retour sur le Trophée Ecricome 2012Créer son asso, c’est possible !

Dossier Admissibles p.10

Rencontre avec Marc DaguetLe Forum Entreprises 2012, un succès totalInterview des admisseursPetits savoirs inutilesBref, j’ai passé un entretienQuelques conseils...Le stress des examsLe déroulement des campagnesLes nouveaux bureaux se présententRouen BS, une Ecole responsable

Peut-être aurez-vous eu la chance d’y assister le 19 juin, ou bien vous en

aurez entendu parler à posteriori, mais quoi qu’il en soit, sachez que Visages en Seine est un projet unique qui vaut le détour !

Un soir d’hiver pourtant ordinaire, lors de la campagne BDA des Anartistes (BDA 2011-2012), une idée saugrenue, démesurée me vint ! Ayant choisi la diversité comme fil rouge de campagne, pourquoi ne pas créer une véritable œuvre artistique illustrant ce thème ? Prendre des sourires de jeunes de 18 à 26 ans et les projeter sur la façade du Théâtre des Arts ; un symbole fort pour montrer richesse, dynamisme et beauté de cette effervescente jeunesse. Des projets de la sorte, il y en eut beaucoup: pixels de Monet sur la Cathédrale de Rouen, projection sur le musée des Beaux-Arts lors de la nuit impressionniste. Oui mais… cette fois ce sera un projet étudiant POUR les étudiants ! Bon admettons-le, si ce sont les municipalités qui mettent en place des projets, ce n’est pas pour rien… Les contraintes techniques, financières, artistiques sont telles que pour ce type de projet, on part avec rien et on construit tout.

Plus de 40 000€ de budget –soit un

budget représentant presque à lui tout seul le budget global du BDA, plus de 1000 photos de jeunes réalisées par notre équipe, 6 étudiants de Rouen Business School investis, un an de réflexion et un travail acharné de plus de six mois. Des partenariats prestigieux avec l’Opéra de Haute-Normandie, la Ville de Rouen, l’agglomération rouennaise (la CREA, l’agglomération de Rouen), la TCAR, le Crédit Agricole, la société Aptar Beauty & Home, Veolia Propreté, Citéos. Pour quel résultat ? Une véritable réflexion approfondie autour de la diversité.

Au programme, un après-midi de tables rondes autour de la thématique «Multiculturalisme et Entreprises » avec trois sous-thématiques :- Multiculturalisme : Regards croisés en France et dans le monde.- Société et Intégration : Quels sont les modèles gagnants ?- Comment concilier culture commune et valorisation des diversités au sein de l’entreprise ?Quatre intervenants lors de chaque table ronde viendront tour à tour témoigner et apporter leur vision du multiculturalisme et de l’apport que constitue la diversité. Une occasion unique d’en comprendre les enjeux sur le territoire local mais également de regarder la réalité pratique

de la gestion de cette diversité en entreprise.

Après ce tour d’horizon, à partir de 22h le mardi 19 juin, le spectacle en lui-même commence ! En collaboration avec Agnès Winter, artiste internationale qui a travaillé de nombreuses années sur des monuments au sourire à New York, Toronto, Paris, une projection en musique se tiendra sur la façade principale du Théâtre des Arts. Véritable mosaïque de la diversité, spectacle artistique unique, cette projection vous en fera voir de toutes les couleurs.

Quel message avons-nous voulu vous faire passer au moment crucial de votre choix d’Ecole? Pourquoi vous parler d’un tel projet qui peut vous sembler éphémère ? Nous avons tout simplement voulu vous montrer, qu’ici à Rouen Business School, avec motivation et persévérance, vous avez toutes les clés en main pour construire vos projets. Ecole de l’ambiance, l’Ecole est aussi la porte ouverte à toutes vos envies et vos rêves. Alors faites comme nous, rêvez, défiez-vous et voyez des projets complètement fous devenir réalité !

Laetitia Demoulin

La Vie associative aura été riche en cette année 2011/2012 ! Plus de 150 événements organisés par des étudiants pour des étudiants, auront rythmé nos semaines et ambiancé le campus. A travers le projet de Visages en Seine et la création de nouvelles associations et de nouveaux clubs, vous aurez la preuve que tous vos projets sont réalisables à condition de travailler en conséquence. Enfin, nous vous proposons un retour sur deux événements phares de l’année, le Challenge et le Gala.

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Visages en Seine : Voyez grand et vos rêves deviendront réalité

Diplômés de l’Ecole, élèves des promotions actuelles, membres de

l’administration, invités... Tout ce beau monde s’est mis sur son 31, sortant le costume de lumière et les sourires brillants, le 11 mai dernier, à l’occasion du Gala organisé au Pavillon Royal à Paris.

22h, les petits doigts de fées des couturières de l’association Talents Aiguilles s’activent. Dans quelques minutes commence le défilé ! Quelques petits fours plus tard, les voilà dans leurs propres robes qui défilent sur le podium. Robe à fleurs, orientale, robe de princesse ou petite robe noire, les jeunes créatrices de l’Ecole font scintiller les flashs de l’association des photographes, le Fbeye. Autour, les yeux de certains brillent aussi !

A l’étage, c’est une toute autre ambiance que nous réserve l’association de jeux, Carpe Game. Carré, paire, quinte flush royale, le tournoi de poker n’est pas réservé aux meilleurs bluffeurs. Pour ma part, je continue à flâner dans le Pavillon Royal un petit four Butard Enescot au foie gras et à la framboise dans une main et une coupe de champagne Nicolas Feuillate dans l’autre. L’occasion de

discuter avec un diplômé qui a monté sa propre entreprise, un site de colocation sur Paris. Quand je redescends, le podium s’est transformé en véritable piste de danse. Derrière les platines, DSL, puis Kavinsky font vibrer la salle. Des voix s’élèvent soudain. « Nightcall » de Kavinsky, le tube de la bande son de Drive, résonne. Charles, Nish et

les DJs du club de mix de l’Ecole, Mix’it, prennent la relève jusqu’au petit matin.

A présent, attendons de voir ce que nous réserve notre nouveau Bureau Des Elèves, les SkyRouenKets, pour l’année prochaine !

Pauline Capmas

Cher admissible, laisse-moi te présenter cette bulle aux couleurs de

l’Ecole qui répond au doux nom de « Des Mots et Débats » !

Cette bulle, c’est le pôle conférence de l’association Beecom’, l’agence de communication étudiantes de Rouen Business School.

Des Mots & Débats, ce sont des invités aussi prestigieux que Patrick Poivre D’Arvor, Eric Naulleau, Pierre Moscovici, Erik Orsenna, Abd Al Malik, ou encore Hervé Morin. L’équipe de Des Mots & Débats aura cette année eu la chance – en plus de passer 1h30 dans un taxi avec PPDA – d’interviewer journalistes, politiques, écrivains, historiens, artistes engagés, hommes d’affaires

célèbres, professeurs de renommée internationale, médecins dont la réputation n’est plus à faire ou même des explorateurs. Mais Des Mots et Débats, en plus de l’animation de ces conférences, c’est aussi l’organisation de ces dernières, avec des démarchages intensifs, des contacts avec la presse locale, et un travail main dans la main avec l’administration de l’Ecole, qui fournit au pôle tous les outils nécessaires au bon déroulement des conférences. Des Mots et Débats te donne aussi la parole avec, depuis cette année, l’organisation du Grand Débat des Étudiants, qui faisait s’affronter, au terme d’un casting impitoyable, 6 étudiants férus de politique sur des sujets d’actualité en plein entre-deux tours des élections présidentielles.

Alors admissible, si tu choisis Rouen Business School – ce que j’espère de tout mon cœur – et si tu souhaites t’exprimer haut et fort, que tu t’intéresses aux sujets d’actualité ou que tu aimerais tout simplement pouvoir te la jouer devant des amphis de plus de 500 personnes

en interviewant une star nationale – oui, rien que ça –, n’hésite pas à demander à rejoindre ce pôle de BeeCom’ quand tu feras tes choix d’assos et de clubs !

Ah, au fait, si tu ne me crois pas, va faire un tour sur http://www.facebook.com/Des.Mots.Et.Debats !

Pierre Forget et Anne-Sophie Le Provost

Rouen Alum’Night : le Gala 2012

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Des Mots et Débats : par ici les conférences !

Trophée Ecricome : l’ambiance à la maison !Lundi 8 avril, à 17h20 : en l’espace de cinq minutes, sept cars se garent sur une air de repos du fin fond de la campagne bas-normande. Il ne faudra pas plus de temps à 350 étudiants rouennais, de kilts vêtus, pour envahir la station service, chantant fièrement « Le Trophée à la maison ! A la maison le Trophée ! … (etc) ». Si, à l’image de ces badauds quelque peu éberlués, vous vous demandez la raison de cette invasion “Total”, ne cherchez plus : le Trophée en question n’est autre que le Trophée de l’ambiance du Challenge Ecricome 2012, ramené de haute lutte des terrains de sport et des tribunes de la ville de Poitiers.

Un tournoi, trois jours, six Ecoles

Le Challenge Ecricome est un tournoi sportif unique dans l’univers des Ecoles

de commerce : les six Ecoles de la Banque Ecricome se rencontrent sur les terrains et en dehors pendant trois jours, autour de six sports : le handball, le volley, le football, le basket, le rugby et le tennis. Entraînées tout au long de l’année, les équipes nous offrent un magnifique spectacle sportif, avec quelques matches aux accents hitchcockiens. Toutes ces rencontres se déroulent dans une ambiance incroyable : chaque délégation de sportifs est accompagnée de plus d’une centaine de supporters, qui ne cessent de chanter à la gloire de leur Ecole. Et à ce petit jeu-là, Rouen n’a cette année pas dérogé à sa réputation…

Le Trophée à la maison !S’il est une tradition qui ne doit se perdre à Rouen Business School, c’est bien celle de ramener le Trophée de l’ambiance chaque année. Ce Trophée récompense l’Ecole au meilleur déguisement, aux chants les plus originaux, à la meilleure chorée pompom’ et au meilleur état d’esprit. Depuis qu’il a été instauré, il y a sept ans, Rouen l’a toujours remporté quand il le pouvait, soit six fois sur sept (Rouen BS ne pouvait le gagner lors du Challenge organisé à domicile).

Cette année, le BDS, le Kop (club de supporters chapoté par le BDS), la fanfare et les pompoms ont tout mis de leur côté pour mener à bien cette quête. Dès juin 2011, le thème des guerriers celtiques fut choisi par le nouveau Bureau des Sports. Le club Challenge du BDS fut ensuite chargé de trouver un déguisement et organiser un stand de nourriture destiné à toutes les autres Ecoles, le Kop et la fanfare s’occupant de la partie chansons et banderolles.

Résultat : 350 Rouennais parés de kilts et de tee-shirts verts quittèrent Rouen le 5 avril, prêts à défendre les couleurs de leur Ecole. Pendant les six heures de car, ils chantèrent, reprenant des chants celtiques réécrits à la sauce rouennaise : la Vallée de Dana, reprise pour la Vallée de Poitiers, Flowers of Scotland (l’hymne écossais, ndlr), repris pour Flowers of Rouen.

Une fois à Poitiers, ce ne fut ensuite que folie : parfois divisés, les Rouennais ne firent plus qu’un. Pendant trois jours, impossible de faire la distinction entre les différents programmes, les différentes promotions, les différentes associations et les différentes listes. Tous étaient unis sous les mêmes couleurs, et tous chantaient avec ferveur !

Le meilleur moment restera sans doute ce match de rugby, pour la 5ème place, contre Nancy (photo ci-contre). Echaudée après un match très litigieux en poule, l’équipe de Rouen décida en compagnie de ses amis nancéens de jouer ce match en déguisement : en kilts pour les Rouennais, en capes pour les Nancéens. Ce match fut celui de l’ambiance et du fairplay.

Des Rouennais pas loin d’un triplé historiqueEn plus de l’ambiance, Rouen Business School ramena également le Trophée du fairplay de Poitiers, récompensant la bonne attitude de ses sportifs et de ses supporters pendant les matches. Mais résumer Rouen à l’ambiance et au fairplay serait tout à fait malhonnête, tant les sportifs ont été grands pendant ces trois jours.Ils ont été présents sur cinq finales sur onze : victoire en football féminin des Buts à Frange, victoire sans appel en volley masculin de l’équipe des Aviators (également vainqueur de la Coupe de France des ESC), défaite de deux buts en finales contre Euromed pour le handball masculin (qui se vengera en remportant elle aussi la Coupe de France des ESC), défaite au tir aux buts des footballeurs masculins, après être revenus à 2-2 en 5 minutes, et défaite au tie break du volley féminin (13-15) contre Reims. Avec deux finales gagnées et trois autres perdues de très (très) peu, les Rouennais ont donc terminé 3ème au niveau sportif, juste derrière Reims et Bordeaux.

Il ne fait aucun doute que l’an prochain, à Reims, Rouen chantera de plus belle et fera tout pour ramener le graal sportif sur les bords de la Seine !

Vincent Bougard

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Créer son asso ou son club, c’est possible !Rouen Business School propose un large éventail d’associations et de clubs, de l’équitation à la comédie musicale en passant par les associations humanitaires, il y en a pour tous les goûts ! Et si ce n’est pas le cas, créer sa propre association reste une solution envisageable. Focus sur ces projets qui ont abouti !

Rouentatouille, nouveau club du BDA pour les amoureux de la

cuisine

Les deux co-responsables, Eric Vagner et Claire-Alice Zeller, nous répondent.

• Rouentatouille, qu’est-ce donc ?Rouentatouille, c’est le monde de la cuisine qui s’impose à l’Ecole ! C’est le tout dernier club du Bureau des Arts (BDA). Nous dépendons donc administrativement du Bureau des Arts.

• Pourquoi ce club et comment vous

êtes-vous rencontrés ?Le BDA proposait déjà des cours de cuisine, donnés par des personnes extérieures. Nous voulions vraiment mettre la cuisine en avant au sein de l’Ecole. Nous nous sommes rencontrés via l’intermédiaire du Bureau des Arts.

• Quels événements avez-vous déjà réussis à mettre en place ? Avez-vous des projets en tête ?Nous avons mis en place des cours de cuisine à petits prix dans des colocations rouennaises. Il existe aussi les «Colocamiam», où des étudiants préparent un repas sur un thème imposé et nos membres les jugent pour décerner des prix aux meilleurs cuisiniers !

Pour l’année prochaine, nous avons monté plein de projets comme la création d’un site et un panier d’ustensiles qu’on vendrait aux étudiants qui arrivent désarmés à Rouen !• Des conseils à donner pour monter son propre club ?Il faut être réellement motivé et passionné pour se lancer dans la création de sa propre association, du moment que le projet répond à une attente, tout est possible. Le plus difficile reste à trouver des personnes aussi motivées qu’on l’est mais une fois que l’on a constitué ce groupe, le rêve peut commencer. La création d’une association ou d’un club, c’est avant tout de la gestion de projet !

AIESEC, une plateforme pour t’aider à trouver un stage !

• L’AIESEC sera une nouvelle association en 2012/2013. En quoi consiste-t-elle ?Gautier Lecompte : C’est en fait une association internationale qui consiste principalement en une plateforme pour t’aider à trouver un stage. Nous sommes chargés de remplir une base de données de stage grâce aux entreprises environnantes et en échange, nous accédons à cette base de données.

• Et c’est donc en ayant entendu parler d’AIESEC dans une autre Ecole que vous avez eu envie de vous lancer ?Non, en fait tout a commencé avec le séminaire que nous avions suivi à la rentrée. Un des intervenants nous avait expliqué avoir réussi à trouver un stage chez Apple aux USA grâce à AIESEC. Ceci m’a interpellé et j’ai eu envie de me lancer dans l’aventure. Suite à un post sur Facebook, nous avons pu monter une équipe.

• Où en êtes-vous actuellement ?Pour l’instant, nous n’avons pas encore le statut d’association au sein de l’Ecole. En effet, il faut passer devant le Conseil de la vie associative et être validé. Notre projet doit être alimenté par des chiffres du point de vue financier de manière assez rigoureuse pour que nous soyons autorisés à nous lancer.

• Qu’est-ce que cela vous a appris et quels conseils donneriez-vous ?Nous avons appris qu’une association ne se monte pas comme cela et qu’il faut un projet défini. Cela demande du temps et de l’investissement mais c’est aussi très formateur.Si j’avais un conseil à donner ça serait de commencer le plus tôt possible !

Diploma’See, l’association des Nations Unies qui éclaire Rouen BS sur la géopolitique

• Diploma’See, qu’est-ce donc ?Lionel Amzallag Ash : C’est l’association des Nations Unies de l’Ecole. Mais au-delà avec notre slogan “Diploma’See, un œil sur le monde” nous souhaitons sensibiliser les étudiants aux problématiques de géopolitique et des enjeux mondiaux. • Pourquoi cette association et comment avez-vous réussi à vous rencontrer ?Depuis 3-4 ans sur le campus existait déjà l’Association Française des Nations Unies qui n’était plus très active, nous lui avons insufflé une nouvelle dynamique. Avec les 25 diplomans, on prépare les simulations de l’ONU à venir et la mise en place de nos actions, et on s’éclate aussi bien sûr ! • Quels événements avez-vous déjà réussi à mettre en place? Avez-vous des projets en tête ?Nous avons brillé lors de la dernière simulation du Conseil de Sécurité de l’ONU au siège de l’UNESCO devant 300 étudiants. Les délégations que nous avons envoyées ont été récompensées face aux autres Ecoles de commerce. Nous avons également pu faire prendre conscience aux RBSiens d’enjeux majeurs et de problématiques mondiales lors de nos événements sur le campus.Nous souhaitons poursuivre en multipliant toujours plus nos participations aux simulations. Mais aussi, organiser sur le campus d’autres évènements dont notre fameux jeu concours “Tout le monde veut prendre sa place” sur la géopolitique.

Tu l’auras compris ,à Diploma’See, il y a de vraies responsabilités, on peut s’y investir selon son envie !

Nos étudiants à l’étranger

Que ce soit en stage, en échange ou en projet de césure, les occasions de partir à l’étranger ne manquent pas !

Illustration avec quelques étudiants partis aux quatre coins du monde...

Emmanuel NatafYork University

Toronto, Canada

Charles De la Bourdonnaye, Adrien

Sahel, Nicolas MagnienBentley University

Waltham, Etats-Unis

Xaysedtha Chandara, Sabine Moulia

Argentine

Jennifer MerelWestern Univ

Londres

Mathilde MichaudEkonomska fakultetaLjubjiana, Slovénie

Nolwenn VilleriotThammasat Univ

Bangkok, Thaïlande

Marie LainéEwha Womans

UniversitySéoul, Corée du

sud

Adeline Arras, Elodie Kestler

Swinburne univ of technologyMelbourne,

Australie

Jennifer MerelWestern Univ

Londres

Conseils pour les oraux, anecdotes d’entretien, interviews, présentation des projets associatifs clé… Le Bee’zness vous fournit un bagage doré pour votre envol. Destination ? Rouen Business School Airport pendant 3 à 4 ans. Oui, oui, on espère bien que ce kit spécial admissibles pourra t’aider ou du moins te faire changer. Alors, prêts à décoller ?

Rouen,décollage immédiat

Rouen,décollage immédiat

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10 ans après avoir été diplômé, cet ancien élève, aujourd’hui officier pilote de ligne chez Air France, revient à Rouen Business School comme membre du jury au profil (très) atypique.

Quel a été Votre parcours professionnel après l’Ecole ?Marc Daguet : Diplômé de Rouen Business School en 2002, j’ai la possibilité de rejoindre le cabinet d’audit dans lequel j’ai effectué mon stage de fin d’études. C’est le moment clé. Je renonce à cette possibilité et décide de consacrer un an à mon rêve de toujours, mis entre parenthèses pendant mes études : devenir pilote. Je consacre l’année 2002 à la préparation du concours « Pilote cadet » d’Air France. Fin 2002, première présentation, premier échec. S’en suit une courte période de doute. Je décide de retenter ma chance, tout en préparant le brevet théorique de pilote de ligne en parallèle. Fin 2003, brevet théorique en poche, je repasse le concours d’Air France, et ça passe ! Je rentre en formation en 2004, et suis « lâché » en Ligne en 2006 sur Airbus A320 à Air France. Je pilote aujourd’hui sur le réseau long courrier, sur Airbus A330 et A340.

Travailler dans l’aviation, une vocation, un rêve d’enfant ou une série de « hasards » ?M.D : D’abord un rêve d’enfant, une bonne dose de volonté, et les hasards de la vie qui vous font rencontrer les bonnes personnes au bon moment. Sur ce dernier point, le soutien de Rouen Business School à la fin de mes études a été crucial : j’y ai trouvé toute l’écoute dont j’avais besoin. Une fois diplômé, je suis resté à l’Ecole pendant plusieurs mois comme assistant à la Direction du Programme, ce qui me permettait de gagner ma vie tout en préparant mes concours. Rouen Business School est une Ecole qui sait faire preuve d’ouverture d’esprit lorsqu’un étudiant est porteur d’un projet qui lui tient à cœur. C’est suffisamment rare pour être signalé !

Être officier pilote de ligne après une Ecole de commerce… Vous êtes un peu un OVNI parmi les diplômés de Rouen Business School ?

M.D : En effet, mais on finit par s’habituer à ce statut ! D’autant que d’autres diplômés ont des parcours parfois étonnants : artiste, évêque ... C’est ce qui fait la diversité du réseau des diplômés…et c’est plutôt bon signe !

Quelle était votre spécialisation à Rouen Business School?M.D : J’ai suivi la spécialisation Banque et Finance. J’y ai appris beaucoup de choses, mais ce que je retiens d’un point de vue professionnel, c’est une formation généraliste solide qui vous donne une « caisse à outils » très complète pour entrer en entreprise. L’utilisation des outils se peaufine « sur le tas », et c’est bien normal…les stages sont également là pour cela.

En quoi vos stages et vos expériences à l’étranger ont-ils été déterminants ?M.D : Avant toute chose, être étudiant à Rouen Business School est une grande

chance quand on recherche un stage : la notoriété de l’Ecole en entreprise et la puissance de son réseau de diplômés ouvrent de belles perspectives. L’ESC Rouen, maintenant Rouen Business School, est extrêmement bien perçue dans l’entreprise. A nous tous de faire que cela dure !J’ai pour ma part suivi mon premier stage dans la salle de marchés d’une grande banque, puis un stage long dans un cabinet d’audit qui m’a conduit en mission dans des dizaines de grandes entreprises. C’est de bon augure lorsqu’on s’apprête à arriver sur le marché du travail!Concernant mon parcours à l’étranger j’ai fait 6 mois d’échange aux Etats-Unis dans une Université partenaire de l’Ecole…une expérience très riche.

Marc Daguet : « C’est toujours un plaisir de revenirici et de pouvoir participer de près ou de loin à la vie de l’Ecole »

Rouen Business School accorde une importance toute particulière au

monde de l’entreprise pour rapprocher au maximum les étudiants de l’environnement qui sera le leur à la fin de leur cursus.

Le Forum Entreprises est chaque année l’événement qui concrétise cet engagement. Les 13, 14 et 15 mars derniers, les entreprises se sont relayées pour rencontrer les étudiants. Le Forum de Rouen BS est, encore une fois, un des forums qui attirent le plus de sociétés en France.

Le premier jour était consacré à la journée CarrieR, organisée par l’association des diplômés et par le Centre CarrieR. Les étudiants avaient ainsi l’opportunité d’échanger avec des diplômés sur les problématiques de l’insertion professionnelle et de la dynamique de carrière.

Dès le lendemain matin, les étudiants se sont parés de leurs plus belles cravattes et de leurs plus beaux

tailleurs pour aller dialoguer avec pas moins de 96 entreprises. Le premier de ces deux jours était consacré aux secteurs suivants : Distribution, Grande Consommation, Média-Communication et Services. Enfin, le jeudi permettait aux étudiants de rencontrer des entreprises du secteur de l’Audit-Conseil, de celui des Média-communication et de celui de l’Industrie.

En deux jours, les étudiants pouvaient ainsi rencontrer des entreprises dont la taille et le secteur d’activité variaient

énormément. De grands groupes comme Yves Rocher, PSA ou Ernst & Young étaient par exemple présents, de même que certaines PME, représentées par Small iz Beautiful.

Pendant ces deux jours, chacun d’entre nous pouvait donc se rendre à n’importe quel stand afin de dialoguer avec un représentant de l’entreprise. Après un court échange sur l’entreprise, il revient généralement à l’élève de se présenter, lui et son CV. C’est l’occasion d’expliquer son projet et de nouer un premier contact avec une entreprise.

Le Forum Entreprises est en effet une excellente plate-forme pour renforcer son réseau et parfois trouver un stage. Le cas échéant, l’échange peut effectivement se transformer en pré-entretien et déboucher sur un rendez-vous dans l’entreprise concernée.

Dans quelques années, qui sait, vous viendrez peut-être aussi représenter votre entreprise à l’Ecole... En tout cas, c’est tout le mal que je vous souhaite !

Vincent Bougard

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Le Forum Entreprises 2012

Quel genre d’étudiant étiez-vous ?M.D : Le type d’étudiant qui s’investit dans la vie de l’Ecole !...un peu trop peut-être ! En plus des cours, je me suis investi dans la vie associative. Mon expérience de président du BDE a été une belle aventure, faite de rencontres et de projets menés en équipe. Une expérience formatrice également.

En 10 ans, votre regard sur Rouen et sur l’Ecole a-t-il changé ?M.D : Oui forcément ! D’abord parce que lorsque vous vous retrouvez dans ces murs, vous avez toujours 20 ans…et lorsque vous croisez des étudiants, vous réalisez que vous ne les avez plus tout à fait ! De mes années à Rouen Business

School, je retiens plein de bonnes choses : de belles rencontres, dont ma femme, et beaucoup de belles perspectives pour la suite. Je dirais, quitte à passer pour un vieux, qu’on ne se rend pas compte quand on est étudiant à Rouen Business School à quel point il faut en profiter !

Maintenir ses relations avec les diplômés est une des priorités de l’Ecole. Comment s’y prend-elle ?M.D : Oui, je crois que c’est même une de ses priorités : une association des diplômés très dynamique et associée au projet de l’Ecole, et de multiples événements qui permettent à chacun de garder le contact comme il le souhaite. Pour moi, c’est toujours un plaisir de

revenir ici et de pouvoir participer de près ou de loin à la vie de l’Ecole. Le fait de participer aux oraux d’admission est une bonne façon de garder ce contact.

Un conseil à donner aux futurs élèves de Rouen Business School?M.D : Pour les oraux : abordez vos entretiens comme une rencontre, certes importante, mais un moment qui permet avant tout de faire connaissance. Pour l’intégration : profitez de chaque opportunité de découverte, de rencontre, d’expérience !

Propos recueillis par Pauline-Marie PARAMO

www.rouenbs.fr

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Forum Entreprises 2012

…et rendez-vous en 2013

Merci à tous nos partenaires…

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Après des mois de sueur et de labeur, la dernière étape est arrivée : les oraux et le tour de France des Ecoles. Pas d’inquiétude, nos Stewarts et nos charmantes hôtesses sont à votre disposition pour vous accueillir, vous faire découvrir l’Ecole, le campus et la ville et surtout pour répondre à vos questions. Sportif, artiste, international, littéraire, organisateur, les admisseurs se confient…

IvonResponsable admisseurs,

2A, prépa éco :

Ivon, qu’est-ce que ça fait d’être responsable des admisseurs ?C’est un grand honneur : il s’agit pour moi de gérer une équipe de 65 étudiants qui sont là pour rendre votre passage aussi agréable que possible. L’équipe des admisseurs est très diverse et les profils variés. A priori, chacun d’entre vous devrait s’y retrouver et pouvoir découvrir des personnalités vraiment très intéressantes et différentes. Notre objectif : faire en sorte que vos oraux se passent bien et qu’après cette période, vous vous rappeliez des admissibles de Rouen et de l’ambiance rouennaise.

Vous avez choisi le thème de l’aviation…Oui, c’est un thème qui s’ancre bien dans la région rouennaise mais qui a aussi une dimension internationale. Finalement, l’aéroport symbolise un lieu d’ancrage pour pouvoir ensuite partir vers de nouveaux mondes et de nouveaux horizons, on en revient à la vision de l’Ecole : Explorer de nouveaux mondes, entreprendre en leaders responsables.

Un mot pour définir l’esprit des admisseurs rouennais ?Après avoir gagné le Trophée de l’Ambiance au Trophée des Arts (TDA) et au Challenge Ecricome, je dirais l’ambiance. Et puis, la convivialité aussi!

Pourquoi choisir Rouen Business School?D’abord, c’est une Ecole reconnue, comme en atteste sa bonne position dans

les classements, dans lesquels nous avons progressé cette année, et nous sommes vraiment sur une pente ascendante. Au niveau professionnel, à Rouen Business School, les liens se créent rapidement, et ce sont ces liens qui sont très utiles une fois dans le monde du travail : ça permet de se créer un carnet de contacts immense grâce au réseau. Aussi, il faut dire qu’on a des facilités au niveau de la recherche de stages : on a une plateforme qui est vraiment bien pensée entre le Forum entreprises qui a lieu tous les ans, l’annuaire des diplômés et les très nombreux partenaires qui viennent nous présenter leurs offres de stage. En rentrant ici, vous portez la marque « Rouen Business School » qui est très vendeuse au niveau des entreprises.Et puis, ici, l’ambiance est très particulière, c’est assez unique !

Un conseil à donner aux admissibles ?Prenez le temps de rester un peu pour découvrir la ville lors de votre séjour à Rouen!

Henri, 2A, Président du BDE 2011-2012, prépa

B/L :

En tant que littéraire, pourquoi as-tu voulu intégrer une Ecole de commerce ?J’ai un parcours assez particulier : Bac S, prépa B/L, cube. En carré, j’ai tenté les Ecoles de commerce mais sans grande conviction et j’ai vraiment cubé pour les Ecoles de commerce car je me suis rendu compte que j’étais davantage un homme d’action qu’un intellectuel.

Les littéraires ont-ils leur place à Rouen

Business School ?Oui, les littéraires font du bien aux Ecoles de commerce. Puis, c’est intéressant d’avoir cette possibilité. En rentrant en prépa, on ne sait pas vraiment ce que l’on veut faire et pendant 2 ou 3 ans, on travaille énormément tout en ayant des relations fortes avec les gens. Et heureusement qu’on peut intégrer une Ecole de commerce ! Je pense que le mélange de profils crée une grande richesse. C’est une force pour Rouen BS, c’est sûr !

Comment s’est passée ton intégration?J’avais vécu à Bordeaux toute ma vie, mes amis étaient à Paris, c’était une nouvelle vie. Je ne connaissais absolument personne.Mais ça s’est très bien passé ! On est bien accueilli aussi grâce aux colocs, aux soirées mais le système scolaire est bien conçu aussi. Heureusement qu’il y avait des amphis, séminaires et travaux de groupe en début d’année pour rencontrer des gens. Ca s’est fait par étapes ensuite avec les associations où on découvre de nouvelles personnes. Littéraire ou non, on ne fait pas la différence!

Une anecdote ?Premier soir : je débarque à Rouen, mon propriétaire me prévient qu’il ne me donnera la clé de l’appartement que le lendemain. J’ai posté un « Au secours, qu’est-ce qu’il se passe ? » sur le mur des admis sur Facebook et heureusement, un 1A m’a accueilli sur son canapé.

Un conseil aux littéraires ?Je ne connaissais pas du tout l’univers des Ecoles de commerce. J’ai lu beaucoup de plaquettes mais le conseil que je peux donner c’est de faire confiance aux admisseurs, de ne pas hésiter à leur poser des questions. Les oraux les plus réussis pour moi ont été ceux où je suis allé parler avec eux. Il ne faut pas avoir peur de passer pour un imbécile parce qu’on ne connait rien, c’est normal : avant d’arriver ici, on n’a pas la culture Rouen Business School.

L’interview des admisseurs

Sacha & Estelle, 2A, membres du BDA 2011-2012 :Vous êtes deux artistes de l’Ecole…Sacha : Estelle est danseuse à la Comédie musicale (la CoMu) depuis deux ans et co-responsable de la chorégraphie cette année. Par le biais de la campagne pour le Bureau des Arts (BDA), elle a monté une chorégraphie de liste de 12 minutes et une autre pour notre cabaret.

Estelle : Sacha est vice président de Groove (ndlr l’association de musique de Rouen Business School). Pendant la campagne et le mandat, il a été musicien accompagnateur de chanteuses, uniquement des filles (rires).

Quel rôle joue l’Ecole par rapport à la vie artistique ?S : Local pour les répétitions de musique, salle polyvalente... En termes d’infrastructures, l’Ecole met aussi de plus en plus de moyens pour le développement de l’art.E : Parfois, elle a un rôle de catalyseur en accélérant le processus de développement des associations et clubs artistiques.

Avez-vous intégré Rouen Business School dans l’idée de travailler plus tard dans le management des organisations culturelles ?E : Pour moi non, j’ai d’autres préoccupations liées au développement durable. Mais à Rouen Business School, l’art est une sorte de nourriture qui m’est nécessaire. Je voulais être dans une Ecole dans laquelle je pouvais m’exprimer.S : Quand j’ai intégré, je voulais vraiment

travailler dans le secteur du spectacle-vivant. J’ai donc rejoint Groove, le club de musique, et j’ai listé BDA. A Rouen Business School, la vie associative permet vraiment de développer des capacités de gestion. C’est une chance car on peut ensuite concilier ses passions avec les expériences que l’on vit grâce aux stages et avec l’apprentissage de gestion ou de management. C’est très valorisant !

En quoi les artistes ont-ils leur place à Rouen BS ?S : A travers le palmarès des échanges et trophées artistiques entre Ecoles de commerce, on peut voir que la vie associative de Rouen Business School met l’accent sur ces points là : Rouen, vainqueur du Trophée Des Arts (TDA) l’année dernière, vainqueur du Trophée de la Danse ces deux dernières années, un musicien de Rouen Business School qui a été dans les 3 gagnants de création musicale de Grenoble. Il y a un vrai niveau !E : Et on sent qu’il y a ici des artistes qui ont envie de vivre leur passion, de la transmettre aussi. C’est pour ça qu’on fait beaucoup d’événements artistiques qui nous apprennent à être gestionnaires.

Un conseil aux admissibles ?S : Renseignez-vous bien sur les associations.E : Oui, et essayez de chercher ce qui est différent ici, ce qui va vous faire avoir le déclic.

YoussefResponsable animations, 2A, président du BDS 2011-2012, Prépa éco :

Pourquoi as-tu voulu être admisseur ?J’ai vraiment voulu faire partie de l’équipe cette année car quand j’ai passé mes oraux, j’ai remarqué que l’ambiance de l’Ecole et l’esprit de la promotion était directement transmis par les admisseurs.

Je suis resté au moins 3 jours dans chacune des Ecoles, une semaine pour Rouen, où mon frère était admisseur. Quand on est admissible, on a juste envie de sortir de sa bulle de prépa ou de concours Tremplin et de se dire : « je vais kiffer ma vie dans cette Ecole !». Au bout d’une semaine passée à Rouen, j’avais fini par faire moi-même l’admisseur. C’est un de mes objectifs : faire en sorte que les admissibles « deviennent » admisseurs et qu’ils disent aux personnes qui arrivent : « restez à Rouen, c’était trop cool ! »

Quel souvenir gardes-tu de tes oraux à Rouen ?J’avais déjà été à Rouen plusieurs fois mais pendant les oraux, c’est une autre ambiance sur tout le campus. Il y a eu une cohésion qui s’est créée dès le départ entre les admissibles mais aussi avec les admisseurs. J’avais apprécié que les admisseurs nous aident pour l’entretien, souvent, ils nous donnaient des conseils pour remplir le questionnaire d’entretien de personnalité. C’était aussi l’oral le moins stressant que j’ai passé même si c’était l’Ecole que je voulais le plus.

Comment comptes-tu transmettre cette cohésion à partir des animations que tu organises ?On va essayer de mettre en place un maximum d’animations pour profiter du campus, tout d’abord sportives parce que ça fédère beaucoup mais aussi des activités plus posées, des jeux vidéo et des animations en intérieur. .

Une anecdote ?Ma phrase d’accroche aux oraux : «Bonjour, je m’appelle Youssef, je suis autrichien-marocain qui étudie en France » . A chaque fois, on m’interpelait direct.Aussi, à Rouen, j’étais dans la même coloc que Charlie (membre du BDS 2011-2012). En sortant des oraux, on était déjà six à savoir qu’on allait lister BDS ensemble. Un projet de longue date !

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Guillaume et Marie, admis via les admissions parallèlesQuel a été votre parcours avant Rouen Business School ?Marie : J’ai un double cursus à l’Université la Catho à Lille : une licence de gestion et en même temps, une classe préparatoire pour passer le concours Tremplin 1.

Guillaume : J’ai fait un BTS négociation relation-clients, puis une licence professionnelle en management avant de travailler un an.

Comment s’est passée votre intégration en début d’année ?M : Je connaissais déjà une dizaine de personnes de la Catho à arriver ici et après ça s’est fait par les assos, les soirées et le weekend d’intégration organisé par le BDE. Pour les cours, ce qui est bien quand on vient de la fac, c’est qu’il y a des matières qu’on a déjà vu : le droit, la compta, etc.G : Les cours ne sont pas un problème non plus quand on est AP2 car on rentre en septembre directement en 2è année pendant que les 2A eux sont en stage. On a un programme spécifique où on peut récupérer pas mal de cours dans lesquels on peut avoir des lacunes. Et on est bien acceptés par les 2A qui arrivent en janvier, il ne faut pas hésiter à aller vers eux.

Pourquoi Rouen Business School ?G : Pour le campus, les infrastructures, le programme, les nombreux échanges universitaires à l’étranger. Mais aussi pour l’ensemble des sports qui sont

dispensés par le BDS. Je trouve que c’est important d’avoir une Ecole où l’on peut pratiquer le sport intensément avec la salle polyvalente, le gymnase qui est juste à côté. Et pour moi qui aime le sport (NDLR. Guillaume est champion de boxe), c’était vraiment une bonne occasion.M : De mon côté, pour l’ambiance et l’importance de la vie associative dans le cursus : j’ai tout de suite été attirée par le Viking. Puis, pour le campus et le stage de 6 mois qu’on a dès la première année.

Un conseil à donner aux admissibles?M : N’ayez pas d’a priori en venant ici : c’est une ville sympa et si c’est petit, ça permet de ne pas marcher trop longtemps pour se retrouver entre nous aussi !G : l’éternel restez-vous même, on recherche une personnalité avant tout. Surtout n’essayez pas de vous inventer une vie.

Léa, 2A, respo colocprépa éco :

Tu es « responsable coloc » …Oui, je vais m’assurer que vous passiez un très beau séjour dans votre coloc. Et j’encourage d’ailleurs chaque admissible à dormir plutôt dans les colocs car c’est vraiment typique de Rouen. Pendant mes oraux ici, je suis restée 2-3 jours, le temps de profiter de l’ambiance. J’ai découvert les colocations qui sont traditionnelles et qui se transmettent de génération en génération. La mienne ? Boulevard de la Marne, tout un immeuble avec que des gens de l’Ecole !

Pourquoi avoir choisi Rouen Business School ?Pour le campus déjà : on a quand même une qualité de vie pour étudier vraiment exceptionnelle ! J’aimais bien aussi le fait qu’on vive tous les uns à côté des autres, ça permet de créer un fort esprit de

promotion !

Un conseil ?Pour les oraux : parler de choses qui vous passionnent, et de qui vous êtes vraiment.

Mariani, étudiante brésilienne de Curitiba en échange académique à Rouen Business School pour un semestre :

Tu as voulu faire partie des admisseurs…Oui. J’aime beaucoup m’exprimer et faire des rencontres. Au Brésil, j’étais toujours avec les étudiants, je faisais partie d’une association qui

accueille les étrangers, comme le fait Culture’Co ici.

Pourquoi Rouen Business School ?Déjà, j’étais attirée par la France. Avant de venir, j’étais déjà partie au Canada et à Curitiba, j’avais aussi fait la connaissance de beaucoup d’étudiantes françaises qui étaient venues dans mon Ecole avec laquelle Rouen Business School a un partenariat. Puis, j’avais une amie qui était venue à Rouen Business School. A son retour, elle m’a beaucoup parlé de l’Ecole, des professeurs, des amis et des rencontres qu’elle avait faites ici.

Comment s’est passée ton intégration à l’Ecole ?Le premier jour, je suis arrivée au château avec les étudiants étrangers. On a été accueillis par les étudiants de l’Ecole. Ensuite, il y a eu pas mal de soirées pour qu’on se rencontre entre nous et avec les étudiants français dont la soirée de parrainage étudiants français / étudiants étrangers : la Buddy Party organisée par Culture’Co ! Nous avons aussi visité le coin : Etretat, Honfleur, le Mont Saint Michel, Paris, etc.

Propos recueillis par Pauline-Marie Paramo

L’interview des admisseurs...suite !

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Petits savoirs inutilesLes oraux approchent à toute vitesse et tu cherches désespérément à acquérir quelques dernières infos qui pourraient, par miracle, te servir lors de l’entretien avec le jury. A Beecom’, nous ne sommes que paix et amour. D’ailleurs, nous t’aimons déjà. Du coup, pour te faciliter la tâche, l’équipe du Beezness s’est attachée à compiler un maximum de petits savoirs tous plus inutiles les uns que les autres, et qui pourront te servir à détourner habilement une conversation mal engagée.Exemple : « Pourriez-vous me donner la liste des présidents de la 4ème république ? »« Bonne question. Très bonne question même. Mais laissez-moi d’abord vous parler des pingouins manchots de Patagonie, sujet passionnant s’il en est, mais malheureusement méconnu »Nous laissons à ton inspiration du moment le choix de la formulation !

Savoirs inutiles

Avions, hélicoptères, et autres véhicules volant doivent eux aussi se soumettre à la

priorité à droite.

La colle utilisée en Israël pour fermer les enveloppes est

certifiée Kasher.

L’Hexakosioihexekontahexaphobie est la peur du chiffre 666. Dyslexiques s’abstenir.

Le parachute a été inventé plus de 100 ans avant l’avion, et

le briquet avant l’allumette.

Au Royaume Uni, il est légal de tuer un écossais dans la ville de York s’il porte un arc

et des flèches.

Les ours polaires sont gauchers.

L’idée selon laquelle le Père Noël aurait été dessiné par la compagnie Coca-Cola en 1931 est une légende urbaine. Si la marque a contribué à l’imprimer dans l’inconscient collectif, des représentations d’un vieil homme barbu fêtant Noël existaient dès le XIXème

siècle.

En Angleterre, la minute de silence dure deux minutes.

Charlie Chaplin a remporté le troisième prix d’un concours de sosie de Charlie

Chaplin.

La plus grande personne vivante mesure 2,51m.

Le prix Goncourt 2012 a été attribué à Alexis Jenni, pour son livre

« l’art français de la guerre ».

Johnatan Farouz

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Malaise :« Oral d’espagnol à Grenoble. Au bout de trois minutes, le jury m’arrête « Comment se fait-il que vous ne sachiez pas parler espagnol ? » Nous avons fini l’oral en français. 4/20... J’ai encore mal. »

« Oral à Marseille. Je parle de ma passion pour la musique et de ma volonté de travailler plus tard dans ce milieu pendant 20 minutes.Arrivé à la fin de l’entretien, un membre du jury me demande : « Bon et sinon vous faites quoi ce soir ? » Un peu interloqué par la question je réponds : « Euh bah pas grand chose à vrai dire j’ai rien de prévu donc je vais rentrer chez moi et... je sais pas... je vais regarder la télé ! Rien de passionnant ». C’est alors qu’il reprend : « Vous êtes au courant que c’est la fête de la Musique aujourd’hui, hein ? » J’avais complètement zappé, toute la crédibilité de mon entretien venait de tomber à l’eau ! »

« Oral d’espagnol à Rouen Business School. J’arrive avec une veste blanche et un foulard multicolore. Mon examinatrice enjouée me dit « Ah enfin quelqu’un qui porte de la couleur, ça vous va bien! ». Stressée mais flattée je lui réponds : «Ouais, ça change de tous ces noirs, il y en a trop ! »Elle n’a malheureusement pas compris ce que j’ai voulu dire (malaise)...»

La question du jury :« Strasbourg : (Quelques jours après l’incident DSK) Je lui raconte que je faisais le service petit déjeuner dans un hôtel à Disneyland Paris. Réaction du jury : «Et vous frappiez avant d’entrer ? » (Et curieusement, on m’a fait la même blague à Euromed...) »

« SKEMA Lille. J’ai mis dans la catégorie

« sport » de mon CV que je faisais du vélo. Je commence à expliquer que j’aime faire du vélo dans le parc le dimanche pour me détendre du travail de la prépa. Et là il me demande quel type de freins j’ai sur mon vélo. Silence. »

« Entretien de motivation à Dijon. Je raconte à l’examinateur que j’étais capitaine d’une équipe de water-polo. A sa question : « combien y-a-t-il de joueurs dans une équipe de water-polo ? » un trou noir intersidéral me prend. En tentant de balbutier une réponse, j’ai eu le droit à un « Ouais... vous n’avez pas dû jouer beaucoup hein... »

« Oral à Marseille. « Vous aimez la littérature? ». Moi, pris de panique : «j ’ai lu Le Seigneur des Anneaux une fois » Je tombe sur un jury fan de Gandalf et compagnie : « Que vous inspire l’immortalité elfique ? »

Rebondissement :« Oral de Marseille. 25 minutes d’entretien sur ma vision de l’homme idéal (allez chercher l’erreur). Je me dépatouille tant bien que mal ! Un des jury m’interrompt : « Bon mademoiselle, cela fait 25 minutes qu’on parle et on ne sait toujours pas qui vous êtes, il me tend un papier, écrivez-moi quelque chose de sincère pour une fois ! » Pas démontée

pour deux sous, je le prends et note « Vous me titillez depuis 20 minutes mais au fond, je vous plais bien (et vous allez me mettre 20).» Finalement, j’ai eu 20 ! »

« Oral d’allemand à l’ICN. Après avoir fait dix ans d’allemand, passé deux ans en prépa en Autriche et avoir pioché un sujet de civilisation sur lequel j’étais vraiment au point. La première question de mon examinateur a été : « Alors Noémie, vous avez des frères et sœurs ? ». Seconde question : « et vous avez des animaux de compagnie ? » ... mon frère de 12 ans et mes quatre ânes l’ont tellement passionné qu’on a passé 10 minutes à en parler... A tous mes autres entretiens, j’étais fille unique et je vivais dans un 15m². »

« Oral a Bordeaux. « Et vous, si vous étiez un animal, vous seriez ... ? » , j’ai répondu « une huître». Dix minutes de fou rire pour mon jury. »

« Entretien à Marseille. J’avais apporté quelques bijoux que je faisais pour leur montrer que j’avais crée ma petite entreprise de bijoux. Une examinatrice me demande « Vous la vendez combien la bague ? ». Je réponds « Euh, je ne sais pas...30 euros ». Elle répond « J’achète ». Ou comment se faire de l’argent en passant un entretien. »

« Entretien à Nancy. Après une vidéo de trois minutes expliquant étape par étape la confection d’une grenouille en ticket de métro, le jury me demande d’en sortir une. Je m’exécute, et ils se sont amusés pendant 2 minutes à la faire sauter sur le bureau. »

Pauline Capmas

Bref, j’ai passé un entretienGrands moments de solitude, bonnes – ou mauvaises – surprises, questions déstabilisantes, réactions totalement inattendues... Que de souvenirs lorsque l’on évoque les oraux... Le Bee’zness a donc recueilli pour vous quelques unes des meilleures perles des étudiants de Rouen Business School lors de leurs entretiens quand ils étaient à votre place.

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Quelques conseils...

Pour commencer un simple résumé du but de cette simple épreuve je

vais m’évertuer à te donner. Aucune démonstration de tes connaissances ne te sera demandée : ta convocation en ce jour est témoin de tes capacités. Si le grand conseil se rassemble en ton honneur, c’est que c’est de ta capacité à penser de manière structurée, ton comportement en situation de stress et ton authenticité qu’il veut juger. Et pour faire preuve de tout cela jeune Padawan, ces quelques principes tu n’oublieras pas.

Le questionnaire à rendre tu rempliras avec soin. A travers ce questionnaire, c’est de toi et de ta personnalité que le grand conseil se fera une première impression. Et tout Jedi en devenir sait à quel point celle-ci est capitale pour l’avenir de l’entretien. Base de l’entretien, le soin de décortiquer ce questionnaire, les membres du jury ont pris pour pouvoir te poser plein de questions et te demander des précisions sur les activités que tu as évoquées.

Tes compagnons de route tu ne surestimeras pas. Un tour du monde a la voile en solitaire, une triple nationalité,

bénévole actif depuis qu’il a dix ans pour Greenpeace, une médaillée d’or aux championnats de France d’athlétisme, etc. Surhumains les autres candidats te paraissent et culpabiliser ils te font? Chaque été durant deux mois au bord de la plage une bonne bière avec tes amis tu as apprécié? Seulement limité ton engagement à aider ta voisine (la sublime Princesse Leila) à monter ses courses chez elle tu as. Reste calme et détends-toi Padawan!La clé ne demeure point dans un passé inventé. Développer une meilleure estime de toi tu dois ! Un passé pas forcement original mais bien présenté tu peux proposer : un baby-sitting occasionnel, une équipe de foot, un peu de scoutisme, un groupe de rock dans la cave de mère-grand peuvent te paraître bien banals, mais telle une grande aventure tu peux les raconter.

Prouver tes affirmations il faudra. Les membres du conseil restent toujours de marbre face à des affirmations non fondées jeune Padawan. Des expériences et des qualités illustrées par un discours simple mais détaillé chez lui de l’empathie créera. L’expérience et les étoiles dans les

yeux des candidats le jury apprécie. Un excès de zèle cependant n’est point un atout . Dans ta mémoire il est important de garder ceci jeune Padawan: ce n’est pas parce qu’on a de la personnalité qu’on est une personnalité!

Ta motivation à faire comprendre est essentielle. « Pourquoi désires-tu aller en Ecole de commerce et à Rouen Business School ? ». Telle est la question qu’il va forcement te poser. Ne pas savoir que répondre à ceci peut te coûter l’oral. Cependant un projet professionnel défini n’est qu’optionnel. Le goût des études ou d’un secteur d’activité ne seront pas des réponses à renier.

Je sais cher Padawan que tu trouves que ces maigres conseils ne te mènent pas beaucoup plus loin. La formule magique d’un entretien à tous les coups réussi tu aurais voulu découvrir. Malheureusement jeune Padawan, une telle formule n’existe pas. Effacer la crainte et prendre ton courage à deux mains pour affronter cette terrible épreuve tu dois. Que la force soit avec toi !

Yoda (alias Mathilde Jean).

Jeune Padawan, ton chemin ici t’a mené, mais ta route achevée n’est pas . Encore des épreuves il te reste à franchir avant que ta quête ne se termine. T’aider, je puis et sur le droit chemin te guider je souhaite.

L’écrit en poche te voilà enfin prêt(e) pour l’épreuve du feu. L’oral.

Depuis deux mois déjà , tu entraînes quotidiennement tes zygomatiques, tu carbures aux vitamines A, B, C et ce jusqu’à Z, et que tu te shootes à coup d’ampoules au gingembre et herbes médicinales. Sans aucun doute, les concours touchent à leur fin ! Dans ton costume flambant neuf, que tu ne revêtiras ensuite, au mieux, que dans deux à trois ans, les cheveux impeccablement coiffés, confiant(e) comme jamais, tu t’en vas affronter un jury impitoyable. Tu souffres de l’attente interminable devant la sacrosainte pièce de l’examen. Tu vois les autres candidats se succéder, certains ressortir le sourire aux lèvres, d’autres en larmes et d’autres comme s’ils venaient

de subir un véritable lavage de cerveau.

C’est à ton tour. A peine as-tu fais un pas dans la pièce que le stress te prend. Serrer la main, ou ne pas serrer la main aux jurys ? Telle est la question ! S’asseoir ou attendre d’en avoir la permission ? Tant de réflexions si cruciales en ce moment de tension extrême se bousculent dans ta tête. Après quelques oraux déjà, tu as côtoyé des jurys très taquins, d’autres plus exigeants ou sympathiques. Mais cette fois-ci c’est différent, cette Ecole tu la veux, et tu l’auras ! Tu connais tous les sujets d’actualité sur le bout des doigts, après avoir laborieusement épluché toute la presse de bon matin, tu es même capable de donner le PIB du Baloutchistan au centime près ! Une fois le top départ

donné, tu déblatères magistralement sur ton parcours et tes compétences avec aisance, tu réponds aux questions avec intelligence et discernement, le tout accompagné d’un sourire ravageur savamment étudié. Quelle belle performance ! Et c’est en fermant la porte de la salle que tout redevient normal, tu desserres ta cravate, passes la main dans tes cheveux, remets tes piercings, renfile tes baskets et ton T-shirt des Smashing Pumpkins. Le spectacle est fini. Circulez, il n’y a ( plus ) rien à voir…

Le Provost Anne-Sophie

Le stress des exams

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Les campagnes à Rouen Business School sont une tradition presque ancestrale. Que vous vous sentiez artiste, sportif ou peut-être, un peu des deux, les Bureaux des Arts, des Sports et des Elèves n’attendent que vous !

La sélectionLes campagnes commencent dès novembre, et sont lancées par un oral de passage devant le comité de campagne, formé des présidents, responsables campagnes des bureaux susnommés, ainsi que le responsable de la vie associative. Nos futurs listeux doivent lors de ce passage montrer en l’espace de quelques minutes leurs motivations et leurs capacités à tenir un bureau, leurs projets pour l’année prochaine, leur fil rouge de campagne, tout en présentant les membres qui constitueront la tête de leur liste naissante. Après un long suspense et une rude sélection, nous voici avec six listes sélectionnées, ni plus, ni moins. Deux en compétition pour le BDA, deux pour le BDS et deux pour le BDE.

La déclaDurant cinq longs mois, les listes vont se préparer dans le plus grand secret : se vêtir de polos bigarrés, se trouver des logos et des noms flamboyants. Ils vont en plus de cela répéter sans relâche dans les parkings les plus obscurs ou dans des salles de danse, vêtus de leurs plus beaux costumes,

leur chorégraphie de 10 minutes qu’ils interpréteront devant un amphi en délire lors de la « décla ».

Les événementsEnfin ils travailleront sans relâche à parfaire l’organisation de leur journée d’animation et de leur soirée sportive, cabaret ou soirée boîte, en fonction de leurs aspirations initiales, afin de satisfaire, de surprendre et de faire rêver le plus grande nombre d’étudiants. Une journée d’animation, qu’est-ce que c’est ? C’est une nuit blanche passée à gonfler des centaines de milliers de ballons, c’est installer, lampe torche en main, de nombreuses décorations faites avec amour sur des bouts de cartons. C’est passer la journée à prier pour qu’il ne pleuve pas. C’est prévoir un repas pour 600 à 800 personnes tout le long de la journée. C’est trouver les

plus beaux gonflables, les activités les plus inattendues et les plus ludiques, afin de satisfaire le plus grand nombre d’étudiants possible. Bref, un véritable travail herculéen. Durant les deux derniers mois, de mars à mai, nos petits *listeux vont enfin pouvoir montrer de uoi ils sont capables à tout le campus, en animant la vie diurne, mais aussi et surtout, la vie nocturne, pour prouver qu’ils sont les dignes héritiers des bureaux actuels. Le débat des présidents marque la fin des campagnes, qui sera suivi par une journée de votes sous pression. Cette journée marquera la fin d’une période pleine d’extraordinaires aventures et de rencontres inattendues.

Pour récapituler, lister c’est s’engager à vivre 7 mois très intenses. Lister demande de l’engagement, du sérieux, mais aussi un brin de folie et un amour inconditionnel de la vie associative. C’est une expérience unique, une vraie chance. N’importe quel ancien listeux vous le dira, les campagnes resteront le meilleur souvenir de votre première année, et ce quelle qu’en soit l’issue ! Alors, êtes-vous prêt à tenter l’aventure ?! A bon entendeur…

Le Provost Anne-Sophie

A l’issue de deux mois de campagne enflammés, après avoir fait trembler Rouen Business School à coup d’événements en tout genre, de ballons par milliers, de rallyes survoltés, le Beez’ est heureux de vous présenter les gagnants des bureaux pour l’année 2012-2013, votre année chers admissibles.

Les campagnes à Rouen Business School

Les projets des nouveaux bureaux

SKYROUENKET, votre Bureau Des ElèvesLe Beez’ : Quels sont les projets du BDE pour l’année 2012/2013 ?Fabien Péchier, le président : Le BDE est le pilier de la vie associative. Du Week End d’Intégration au Gala, les Skyrouenket comptent vous faire vivre des moments inoubliables à travers des événements incontournables. Parmi nos nombreux projets, nous souhaitons, tout d’abord, organiser des voyages dans

les capitales européennes. Il s’agira à coup sûr d’expériences très riches à la fois culturellement et humainement. Pour que l’ambiance soit au rendez-

vous, nous nous engageons à organiser, ponctuellement, des afterworks à thème et nous promettons le retour de la fameuse « Rouen Business School Beer-pong Cup ». Le BDE SkyRouenket a l’ambition que chacun d’entre vous se sente chez lui à Rouen Business School. La bibliothèque des cours (BDC), initiée par les précédents BDE sera réactualisée et nous créerons un annuaire des étudiants qui vous permettra de savoir où habitent

les étudiants de Rouen Business School ainsi que de trouver facilement un logement seul(e) ou en colocation.

Le Beez’ : Quel message adresserais-tu aux étudiants qui souhaiteraient s’investir dans la vie associative/lister BDE ?FP : Nous avons la chance à Rouen d’avoir une vie associative extrêmement riche et diversifiée. L’engagement associatif est une expérience unique, le parfait complément de l’enseignement académique : on monte ses premiers projets, on apprend à travailler en équipe, à s’organiser, à manager des gens. Une association, c’est surtout une famille, on y découvre des amis et on tisse des liens inaliénables. Pourquoi lister BDE? C’est la plus formidable aventure que l’on puisse vivre en Ecole de commerce. Il s’agit bien de vivre « trois années en une ». Lister, c’est vivre à cent à l’heure pour finalement garder en mémoire des souvenirs impérissables. Une liste BDE est un parfait melting-pot, on y trouve des artistes, des sportifs, des fêtards, des geeks… Au final, 25 potes à vie. Faites-vous aussi ce choix, vous ne le regretterez pas !

ROUEN’KEES, votre Bureau Des Sports

Le Beez’ : Quels sont les projets du BDS pour l’année 2012/2013 ?Hugo Pellerin, le président : Notre projet phare pour l’année prochaine est la Rouen Business School’s CUP : une rencontre entre étudiants et cadres d’entreprise autour d’une journée consacrée au sport. Autour d’un match de volley, d’un parcours de golf ou bien encore sur un bateau d’aviron, viens forger de nouveaux contacts tout en te dépensant ! Au programme, un tournoi de 6 sports, des équipes mixées entre étudiants et cadres, un déjeuner et une journée que tu n’oublieras pas de sitôt.

En plus de ce projet phare, nous comptons

développer les sports aquatiques et promouvoir l’intervention de sportifs à travers des conférences à l’Ecole. Enfin, un grand tournoi inter-assos facilitera la rencontre entre 1A et 2A.Notre mandat sera basé sur le thème du sport et de la santé mentale, notre fil rouge. Le sport est en effet un vecteur de bien-être mental et il permet de lutter contre la fatigue et le stress.Enfin, notre thème est le baseball. Ce dernier marque notre envie d’être un BDS original qui marquera de son empreinte Rouen Business School.

Le Beez’ : Quel message adresserais-tu aux étudiants qui souhaiteraient s’investir dans la vie associative/lister BDS ?HP : Le BDS, c’est la vie sportive de l’Ecole, entraînements, rencontres sportives, événements sportifs ou même soirées sportives marqueront au quotidien ta première année. Que ce soit pendant le célèbre Challenge Ecricome (où nous visons naturellement le doublé), la Crea Sup Cup ou encore les coupes de France des ESC, nous avons besoin de toi pour faire de Rouen Business School la capitale du sport en Ecole !Enfin, tu seras indispensable dans la concrétisation de nos projets et notamment pour la Rouen Business School’s CUP.Alors n’hésite pas et rejoins-nous !

KICK ARTS, votre Bureau Des Arts

Le Beez’ : Quels sont les projets du BDA pour l’année 2012/2013 ?Jean-Baptiste Najman, le président : Les Kick Arts ont souhaité s’investir pendant toute leur campagne autour du thème de la bande dessinée, et d’un fil rouge basé sur les arts de rue et le Street Art. L’idée était ici de coupler un secteur graphique attachant et éducatif qui touche chacun d’entre nous, avec un secteur artistique controversé et parfois critiqué mais qui présente un intérêt certain si l’on fait l’effort de l’observer en profondeur. Nous voulons assurer la pérennité de cet environnement, en proposant des activités qui lui sont liées l’année prochaine (intervenants street artistes, projection de films, projet des 2min pour l’Art...).Mais ce n’est pas tout! Ambitieux et

motivés, notre objectif est de mettre en place certains événements d’ampleur (La nuit de l’Art, des déplacements artistiques (festival d’Angoulême, Printemps de Bourges...), une compétition de théâtre inter-Ecoles rouennaises...) tout en envisageant la mise en avant des productions artistiques d’étudiants volontaires (expositions, enregistrements musicaux à la radio etc...). Et comme la vie associative est particulièrement développée à Rouen Business School, il nous paraît fondamental de proposer nos services afin d’accompagner le travail des associations (ateliers de découverte artistique pour les enfants d’Envol des Nids...).

Le Beez’ : Quel message adresserais-tu aux étudiants qui souhaiteraient s’investir dans la vie associative/lister BDA?JBN : Le Bureau des Arts propose à tous les étudiants de multiples activités par l’intermédiaire de ses clubs. Il y en a pour tous les goûts : musique, danse, cuisine, théâtre, mode, cinéma, mix, littérature et j’en passe ! Que vous soyez des artistes confirmés, des organisateurs en herbe ou que vous désiriez simplement découvrir un domaine artistique, vous y serez toujours les bienvenus.Avec les nombreux événements auxquels le Bureau participe (Trophée de la Mode, la CoMu, la compétition de danse Rouen Battle of Style ou encore le Trophée des Arts à Barcelone), vous aurez l’opportunité de vivre une expérience humaine et artistique hors du commun, le genre d’expérience qui vous marquera pour toute une vie. Il ne tient qu’à vous d’en être les acteurs. Alors n’hésitez plus! Nous sommes à votre disposition au local si vous avez la moindre question!

Propos recueillis par Léa Henry et Gabriel Ré.

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Il y a quelques années, des étudiants de l’Ecole ont eu la brillante idée de créer une association pour promouvoir le développement durable à l’Ecole, Ethika. Le point sur sa situation avec Théo Engman.

Théo tu es le nouveau président d’Ethika pour l’année prochaine, peux-tu nous la présenter ?

Ethika est l’association de développement durable et environnemental de Rouen Business School.Dans ce cadre on mène plusieurs actions à l’intérieur du campus. Comme par exemple la vente de panier de fruits et légumes locaux. La vente de chaussure sFYE aux étudiants (100% recyclés et bio)La mise en place du tri sélectif sur le campus, etc... Mais Ethika c’est aussi des évènements plus festifs. Des petits déjeuners, une soirée bar, les fameux rallyes bios, les « Ethikdays », etc... Bref on cherche à sensibiliser les étudiants aux enjeux du développement durable. C’est enrichissant et formateur tant pour

les étudiants que pour les membres d’Ethika.

Théo, en tant que nouveau président, je suppose que tu as des projets pour ton association l’année prochaine. Quels sont-ils ?

Avec les membres d’Ethika, on a pensé à quelques nouveaux projets. Entre autre: faire de l’apiculture à Rouen BS, mettre en place un système d’écocup pour tous les évènements associatifs de l’Ecole afin de réduire nos déchets plastiques. Développer des partenariats avec des entreprises et d’autres associations. Sans oublier ce que vous, futurs premières années aurez à proposer.En parallèle il nous faudra aussi poursuivre et approfondir le travail qui a

été fait les années précédentes.

Théo, quels sont tes meilleurs souvenirs avec Ethika cette année ?

Je me lève le matin, il y a un peu de brume dans l’air. Je prends le bus pour Mont Saint-Aignan, j’arrive à l’Ecole, je me dirige vers le local d’ETHIKA, j’entre, je me prépare un thé. Et pendant qu’il infuse, je regarde par la fenêtre la forêt derrière le campus. Puis, après une journée de cours, je retrouve mes compagnons d’Ethika pour notre rallye bio...

Propos recueillis par Thomas Castejon

«Explorer de nouveaux mondes, entreprendre en leaders responsables», la nouvelle vision de Rouen Business School se traduit par des efforts concrets pour suivre ses nouveaux objectifs. En témoignent les engagements que l’Ecole prend à l’occasion de la période des admissibles.

Ethika, une assocation pas comme les autres

Rouen Business School, une Ecole responsable

Rouen Business School a décidé cette année de ne plus donner à tous les admissibles le petit cadeau traditionnel. François Mangin, directeur de la Stratégie et de la Responsabilité Sociale de Rouen Business School, nous explique que le budget correspondant sera reversé à des associations qui illustrent la vision de la responsabilité de l’Ecole. « Le cadeau représente peu de choses pour chaque admissible, mais le budget d’ensemble est significatif pour des associations. Sacrifier un peu de non essentiel pour soutenir une action utile à autrui, c’est une forme d’engagement responsable ». Les candidats auront la possibilité d’indiquer quelle association correspond le mieux à leur vision de l’action solidaire ou responsable.

Cette année trois associations pourront bénéficier d’un soutien financier. Une association rouennaise « Lumière des cités » qui soutient les jeunes des milieux

défavorisés en finançant leur première année d’enseignement supérieur (www.lumieresdescites.com) ou encore l’association internationale « Care », ONG d’origine anglo-saxonne qui aide au développement des pays du Sud et cherche à encourager l’autonomie de ces pays (http://www.carefrance.org). Enfin les étudiants pourront également soutenir « Transparency International » qui lutte contre la corruption tant au Nord qu’au Sud (www.transparency.org).

Rouen Business School cherche donc à donner des exemples concrets d’action et à responsabiliser ses futurs étudiants. En témoigne également une autre initiative, celle de la compensation carbone. L’année dernière lors des admissibles les navettes qui menaient de la gare au campus ont été compensées, c’est-à-dire que l’Ecole a reversé à l’organisme Climat Mundi (www.climatmundi.fr) les sommes correspondantes aux émissions

de carbone que ces déplacements ont engendrées. Consciente de l’impact environnemental que les oraux représentent par les nombreux trajets occasionnés, Rouen Business School souhaite s’engager toujours plus activement ; c’est pourquoi cette année, ce seront non seulement les trajets en navette qui seront compensés, mais également les trajets en train Rouen-Paris.

Tournée vers l’international, l’avenir, Rouen Business School cherche avant tout à faire face à sa responsabilité; consciente des nouveaux enjeux mondiaux et environnementaux, l’Ecole s’engage également activement pour proposer alternatives et solutions.

Laëtitia Demoulin

J’ai testé pour vousDeux ans au sein de l’association Beecom’

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Que le temps passe vite ! Il y a bientôt deux ans, j’ai comme

beaucoup d’étudiants de l’Ecole intégré une association. Mon choix s’est alors porté sur Beecom’, l’agence étudiante de communication de Rouen Business School. Pour moi, choisir une association ne me permettait pas juste de rajouter une ligne dans le bas de mon CV pour les recruteurs, ça devait être beaucoup plus que ça. Il faut savoir s’engager et prendre des responsabilités pour pouvoir en tirer des expériences très enrichissantes. Et au final, je dois avouer que je n’ai pas du tout été déçu. Beecom’, ce fut avant tout des rencontres. Que ce soit lors des soirées organisées entre les membres, lors des weekends d’associations remplis de bons souvenirs, ou tout simplement

lorsque nous étions réunis autour de projets communs, toutes les occasions ont été bonnes pour faire connaissance.Mais Beecom’, c’est aussi l’implication dans de nombreux projets variés. En deux ans, j’ai par exemple eu l’occasion de participer de nombreuses fois à la rédaction du Bee’zness (ce magnifique journal étudiant que vous tenez entre vos mains !) et de faire partie de l’équipe du

Défi L’Express des Grandes Ecoles 2012. Au cours de ma deuxième année, j’ai également exercé la fonction de trésorier. C’était à la fois une façon de m’engager encore plus dans l’association, mais aussi d’avoir plus de responsabilités.

En fait, je tiens à vous dire, chers lecteurs, à quel point j’ai apprécié de pouvoir m’investir dans la vie associative de l’Ecole. C’est une chance que vous devez également saisir car cela vous apportera à la fois des expériences humaines et professionnelles. N’hésitez donc pas lorsque vous intégrerez une Ecole à investir du temps dans une association, vous avez tout à y gagner !

Sylvain Pesant

Les dix couvertures du Bee’zness de l’année 2011/2012 !

Art subversif

Art sub

versif

#28 oct 2011#27 - Spécial Rentrée

Quelle asso choisir !?

Spécial rentrée :

#35 mai 2012

Numéro spécial Liberté de la presse

Avec

Bonus :Les nominés des Boules

d’Or !

#34 avril 2012

Campagnes 2012

#33 mars 2012

Sport : pas le temps de souffler à Rouen !Que ce soit en football, en hockey sur glace ou en baseball, Rouen a été sous les feux de la rampe en 2011/2012. Retour sur une année sportive des plus riches !

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Champions d’Europe et de France de Hockey sur glace, le moins qu’on

puisse dire c’est qu’à Rouen le sport de haut niveau patine très bien. Mais ce n’est pas tout ! L’engouement suscité par les Dragons – première équipe française à décrocher un titre européen – s’est prolongé avec la formidable épopée de l’US Quevilly qui a porté haut les couleurs de la région et du sport amateur en coupe de France de football. Reconnaissons-le tout de suite, Rouen est une ville sportive pas comme les autres. Si elle ne fait pas régulièrement la une des journaux, elle brille particulièrement dans des sports plus confidentiels tels que le baseball, le roller hockey et la gymnastique.Le sport à Rouen, vous l’aurez compris, n’est pas un vain mot, un autre exemple plus symbolique mais toujours révélateur, Valérie Fourneyron (ci-dessus) ministre des Sports et de la Jeunesse n’est autre que la maire de Rouen depuis 2008. Rouen vit donc au rythme du sport, petites rétrospectives :

Dimanche 9 octobre 2011 : Les Huskies de Rouen réussissent un incroyable comeback face à Montpellier. Menés deux victoires à zéro avant le week-end, les joueurs de baseball de Rouen réussissent à renverser la vapeur et s’imposent 3 victoires à 2 dans une finale pleine d’émotion et de rebondissements. L’équipe rouennaise remporte son 8ème titre de champion de France en seulement 9 ans, le 7ème d’affilée !

Mercredi 16 novembre 2011 : Révélation du nom du nouveau palais des sports de la ville, la Kindarena, qui ouvrira ses portes en septembre 2012, est seulement la troisième enceinte sportive en France après la MMArena du Mans et le Matmut Stadium du LOU à se lancer dans le naming. Cette salle omnisport qui peut accueillir jusqu’à 6000 spectateurs remplacera désormais la salle des

Cotonniers où évoluaient le SPO Rouen Basket, club de Pro B. Après des passages en Pro A en 2007/2008 et 2008/2010, l’équipe s’est battue cette saison pour ne pas descendre. Le maintien a été finalement acquis grâce à une belle victoire 95-75 contre l’AS Denain Voltaire lors de la dernière journée.

Dimanche 14 Janvier 2012 : Les hockeyeurs rouennais, surnommés les Dragons, remportent la Super-Finale de la coupe Continentale, dimanche, en battant dans un match d’anthologie les Ukrainiens de Donetsk (5-2) sur leur patinoire de l’Ile Lacroix. Ils confirment par la même occasion sur la scène européenne leur domination nationale symbolisée cette année par un 6ème titre de champions de France depuis 2001.

Samedi 28 avril 2012 : La France du Football a les yeux tournés vers le Stade de France où l’US Quevilly défie l’Olympique Lyonnais en finale de la Coupe de France. Si les jaunes et noirs s’inclineront sans démériter, leur parcours sensationnel où ils ont sorti notamment l’Olympique de Marseille et le Stade Rennais et une finale où ils n’ont pas démérité leur ont attiré la sympathie et le respect de tous les observateurs. En championnat de National où le club venait d’être promu l’objectif du maintien a été atteint, championnat où l’on retrouve également le FC Rouen qui s’il termine dans le haut du tableau regrettera son passage à vide hivernal qui lui coûte la montée en Ligue 2. Samedi 12 mai 2012 : Les Spiders , équipe de roller-hockey, retrouvent le championnat Elite grâce à leur victoire 12-1 sur les Tigres de Garges-lès-Gonnesses lors du match retour des demi-finales du championnat de France de Nationale 1. Une grande performance pour ce club fondé en 2000 promis à

un brillant avenir suite au titre de vice-champion d’Europe junior U20 acquis en avril.

Vendredi 18 mai 2012 : La Sottevillaise – club de gymnastique de l’agglomération rouennaise - termine comme en 2011 sur la 3ème marche du podium des championnats de France alors même que l’équipe était privée du double champion d’Europe de saut Thomas Bouhail. Le regret d’avoir laissé échapper un titre qui était à leur portée est atténuée par la satisfaction de s’imposer progressivement comme un club qui compte sur la scène nationale. « C’est notre 6ème podium en N1, cela prouve qu’on est toujours là au plus haut niveau.” déclare Frantz le Manager du club.

Tout au long de l’année, Rouen et son agglomération ont donc pu vibrer au rythme des performances des différents clubs locaux. L’année sportive prochaine s’annonce radieuse au regard des performances de cette année. Ainsi dès les 4 et 5 juillet la ville de Rouen verra l’arrivée et le départ d’étapes du Tour de France parce qu’à Rouen tous les sports sont représentés et bien représentés !

Thomas Billaut

Si l’Histoire de la Ville de Rouen regorge de grands noms de la littérature et de la peinture, tels de Corneille, Flaubert ou Monnet, Rouen n’est pas pour autant une ville artistique qui vit dans le passé. Les expositions, telles que Normandie Impressionnistes, les concerts et les rencontres avec des artistes y sont monnaie courante dans Rouen et sa région. L’agenda de la rentrée 2012, en terme d’art, saura sûrement vous convaincre. Si ce n’est pas le cas, laissez-vous porter par les notes de musique des Terrasses du jeudi et par les pétales de fleurs qui volent ici ou là, à Giverny...

Vous aimez la musique ? Que vous écoutiez du jazz, du rock, du

classique, de l’électro et j’en passe, les Terrasses du Jeudi à Rouen, tous les jeudis dès 18h à partir du 28 juin et jusqu’au 26 juillet sont faîtes pour vous. Chaque jeudi seront organisés plusieurs concerts à différents endroits clefs de la ville (Place Saint-Marc, place du vieux marché…) totalement gratuits et libre d’accès. Les artistes que vous pouvez y découvrir sont diversifiés et de qualité. Nous avons

accueilli notamment en 2011 le groupe de Trip Hop The Street Chamaan que je vous invite à découvrir pour les amateurs du genre, ou encore le Quintet de Jazz « Samy Thiébault Quintet». Toutes les performances de l’année dernière sont disponibles sur Youtube et valent amplement le détour.

Marie-Charlotte Le Morvan

Les terrasses du Jeudi

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Le village de Giverny, peuplé d’à peine 500 âmes, est la porte d’entrée de la

Normandie et se trouve à 75 km de Paris et à 60 km de Rouen. Ce village est, à bien des égards, un passage obligé pour les personnes férues d’art et d’histoire.Giverny, c’est d’abord une commune aux origines lointaines comme en attestent les sépultures gallo-romaines découvertes au milieu du XIXème siècle. Mais Giverny c’est aussi un village qui s’inscrit dans l’époque mérovingienne. Dès cette époque, on y cultivait la vigne et une église y fut construite et dédiée à Sainte Radegonde qui avait la réputation de guérir de la gale. L’église est un curieux monument de style roman remanié au XVème siècle à l’époque gothique. Giverny est donc le parfait reflet de ces petits villages français qui ont traversé le temps et les époques. Toutefois, ce n’est qu’à la fin du XIXème siècle que le village est devenu un lieu incontournable de la région normande.

Giverny, Monet et l’Impressionnisme La célébrité de Giverny commence en 1883, lorsque le peintre Claude Monet découvre le village par la fenêtre de son train. Enthousiasmé par le site, il décide de s’installer dans une grande maison, “la maison du Pressoir” avec sa compagne, ses deux fils et les six enfants de sa femme. C’est une ferme avec un potager et un verger s’étendant sur un hectare. Il en modifie, dès son arrivée, la forme

et la réaménage en un jardin fleuri. Monet fait creuser un bassin en 1893 sur un bras de l’Epte, bassin au bord duquel il peignit ces célèbres N y m p h é a s . De nombreux

peintres étrangers, américains pour la plupart, viendront s’installer à Giverny au

cours de cette période, véritable âge d’or du village. Monet, très attaché au site, résidera jusqu’à sa mort, le 5 décembre 1926, dans le village.

Aujourd’hui, Giverny est un lieu de pèlerinage pour les amoureux de l’impressionnisme et le monde entier s’y rend avec enthousiasme. Ainsi, Hillary Clinton a-t-elle inaugurée, en 1996, le musée d’art américain à Giverny où furent récemment exposés les toiles appartenant aux Clark, couple féru d’impressionnisme. Le magnifique jardin de Monet, qui n’a presque pas changé depuis son décès, est l’âme artistique et historique de la région rouennaise. L’Empereur du Japon y fit même un détour lors d’une visite officielle en France en 2007. En fin de compte, on peut dire que « tous les chemins mènent à Giverny » pour celui qui compte découvrir pleinement la Normandie.

Gabriel Ré

Giverny, laissez-vous impressionner !

L’agenda de la rentrée 2012 : Art et Sport26

CINEMADes hommes sans loi, réalisé par John Hillcoat. Sortie le 12 septembreUn casting de rêve (Shia LaBeouf), plusieurs nominations au festival de Cannes; John Hillcoat nous propose aujourd’hui de revisiter l’univers des gangsters des années 30 … à la campagne! Divertissement garanti. Maintenant est-ce suffisant pour en faire un grand film ? Réponse en salles le 12

septembre.

CONCERTC2C, coup de crosse au 106Le 26 octobre, 19€.Depuis début 2012, les quatre membres de C2C sont sur les routes et enflamment les salles de concert et les festivals. Ca tombe bien, ils seront le 26 à la maison !Nantes en 1998, le groupe se forme autour de 4 DJs, soit dit en passant également membres de Hocus Pocus et Beat Torrent. Mais ça n’est pas tout, les C2C taquinent les autres DJs du monde puisqu’ils sont quatre fois champions du monde du Disco Mix Club (DMC), LA compétition internationale de mix. 14 ans après sa création, le groupe sort son premier court album, un EP dans le jargon musical, de six morceaux dont « Down The Road » ou « FUYA ». Une claque !Vu la qualité des titres, nous à la rédaction, on les écoute sans cesse en trépignant de les voir derrière leurs

platines le 26 octobre !

HUMOURLaurent Gerra et le grand orchestre de Fred Manoukian, au Zénith de Rouen le 24 octobre

IMAGESL’âme hors du signe, le 16 septembre au Hangar 23

SPORTInauguration de la Kindarena, le nouveau Palais des Sports de Rouen,Le 8 septembre

Pauline-Marie Paramo, Marie-Charlotte Le Morvan et Vincent Bougard

Vincent Bougard, Pauline-Marie Paramo, Anne-Sophie le Provost, Pauline Capmas, Thomas Billaut, Léa Henry, Gabriel Ré, Horèse Houmounou, Laëtitia Demoulin, Sylvain Pesant,

Johnatan Farouz et Mathilde Jean

Marie-Charlotte Le Morvan, Adélie Bureau

Marie-Charlotte Le Morvan et Vincent Bougard

Vincent Mucchielli

Merci à Stéphanie Everaert et Jean-François Renault pour leur aide !

Un immense merci à la BNP Paribas , partenaire de Beecom’ depuis quatre ans

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