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 Jean-Joseph Goux Jean-Joseph Goux Jean-Joseph Goux est un philosophe né en  France  en 1943. Étudiant en philosophie à Paris, il entre en contact avec les animateurs de la revue et du mouvement  Tel Quel . Il publie dans cette revue ses premiers textes à partir de 1965. Aux États-Unis, outre son apport pour la théorie fé- ministe et le post-structuralisme, Jean-Joseph Goux est consid éré comme le promoteur, avec  Mark Shell, du cou- ran t « econo mi c criti cism » qui a eu un grand dé ve- loppement. Utilisant les problématiques dégagées  Nu- mismatiques  et d'autres textes réunis dans  Économie et symbolique (1973), Goux opère une réinterprétation de l'homologie structurale entre monnaie et langage, et une relecture des métaphores monétaires, nombreuses dans la littérature et la philosophi e. 1 Bi ographie Élè ve de  Pierre Kauf mann ,  Yvon Bela val  et  Jean- Toussaint Desanti, il a obtenu en 1973, à la Sorbonne, le doctorat de philosophie (3 e cycle), et ultérieurement, en 1988, le doctorat d'État en philosophie et sciences hu- maines. L'université Brown lui délivre en 1984 le titre de Master of art (ad eundum). Dans ces années, marquées par le  structuralisme, la sémiotique , le modèle linguistique, il fai t la connaissance de  Roland Barthes,  Jacques Derrida,  Louis Althusser, Jacques Lacan. En 1968 il se fait remarquer par la pu- blication dans les numéros 35 et 36 de Tel Quel  (automne 68 et hiver 69) du texte Numismatiques. Adhérant dans l’ensemble aux positions de  Tel Quel , de- puis les débuts de sa collaboration au groupe (premier ar- ticle dans Tel Quel  en 1965), présent avec Foucau lt, Der- rida, Barthes, Kristeva, etc. dans  Théorie d'ensemble paru en 1968, Goux prend néanmoins ses distances avec la re- vue en 1972. Devant le maoïsme aussi intransigeant que caricatural et parisien qui s’y exprime, il refuse de publier Économie et symbolique  dans la collection de cette revue, malgré l’insistance de Philippe Sollers. Il renouera ulté- rieurement avec plusieurs des anciens participants de  Tel Quel . Après quelq ues année s d’ens eig neme nt en Franc e, à l'univers ité de Paris VIII-Vincennes , à l'université de Pa- ris VII-Jussieu  et brièvement à l'École normale supé- rieure, il enseigne, à partir de 1980, aux  États-Unis. Il est d’abord professeur invité à l'université de Califo rnie à San Diego (où il arrive, venant de France, quelques se- maines après la mort d' Herbert Marcuse qui y enseignait) puis professeur invité à  Berkeley. Il est ensuite profes- seur titulaire à l'université Brown (Providence) puis pen- dant plus de deux décennies à l' université Rice à Houston avec la chaire Favrot. Il a été, en outre, professeur invi- té à l'univers ité de Montréal , ainsi qu’à l'université Duke dans le département dirigé par  Fredric Jameson. Il donne des conférences dans la plupart des grandes universités américaines (Yale, Harvard, Stanfo rd, D uke, Columbia, Berkeley, Emory, Amherst, Boston U, Austin, Welles- ley, etc.) ainsi qu’en Europe, à Paris (Collège de philoso- phie, École des hautes études, UNESCO, etc.) à Milan, Bruxelles, Moscou, Londres, etc. 2  Numismatiques Le texte Numismatiques, avant sa publication en revue [1] , est la matière de deux exposés donnés le 23 et 30 octobre 1968 dans le cadre d’une série de conférences publi ques oertes par le groupe d'études théoriques de Tel Quel  au lendemain des événeme nts de mai 68. Brav ant l’av ertissement d'Alth usser qui dema ndai t d’écar - ter de la lecture du  Capital  de  Marx, toute la partie sur la genèse de la forme monnaie, la jugeant trop hégé- lienne, Jean-Joseph Goux y voit un modèle de déduction structuralo-génétiq ue qui dépasse de loin la formation de la monnaie, et ouvre sur la question plus large de la for- mation des équivalents généraux et de leur hégémonie. Il retrouve dans d'autres champs que la monnaie la for- mation, en plusieurs phases, d’un étalon régulateur, d’un équiv alent général unique, qui règle le jeu des échanges, des substitutions, au sens large qui inclus toutes les pos- sibilités de comparaison, de suppléance, de représenta- tion, de dédommagement, etc. ce qu'implique et permet la fonction symbolique (dans une conception élargie de celle-là). Ainsi le phallus est l’équivalent général des ob- jets de pulsion, le père est l'équivalent général des sujets, les signes phoniques du langage sont les équivalents gé- néraux des autres signes, suivant une logique structurale et génétique semblable à celle qui fait de l’or, l’équiv alent général de tous les biens produits et circulants. À partir de cette structuration d’ensemble qui culmine dans le capitalisme, une critique et un renversement d’en- semble des équivalents généraux peut être envisagée. 1

Obra de Jean-Joseph Goux

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  • Jean-Joseph Goux

    Jean-Joseph Goux

    Jean-Joseph Goux est un philosophe n en France en1943.tudiant en philosophie Paris, il entre en contact avecles animateurs de la revue et du mouvement Tel Quel.Il publie dans cette revue ses premiers textes partir de1965.Aux tats-Unis, outre son apport pour la thorie f-ministe et le post-structuralisme, Jean-Joseph Goux estconsidr comme le promoteur, avec Mark Shell, du cou-rant economic criticism qui a eu un grand dve-loppement. Utilisant les problmatiques dgages Nu-mismatiques et d'autres textes runis dans conomie etsymbolique (1973), Goux opre une rinterprtation del'homologie structurale entre monnaie et langage, et unerelecture des mtaphores montaires, nombreuses dans lalittrature et la philosophie.

    1 Biographielve de Pierre Kaufmann, Yvon Belaval et Jean-Toussaint Desanti, il a obtenu en 1973, la Sorbonne,le doctorat de philosophie (3e cycle), et ultrieurement,en 1988, le doctorat d'tat en philosophie et sciences hu-maines. L'universit Brown lui dlivre en 1984 le titre deMaster of art (ad eundum).Dans ces annes, marques par le structuralisme, lasmiotique, le modle linguistique, il fait la connaissancede Roland Barthes, Jacques Derrida, Louis Althusser,Jacques Lacan. En 1968 il se fait remarquer par la pu-blication dans les numros 35 et 36 de Tel Quel (automne68 et hiver 69) du texte Numismatiques.Adhrant dans lensemble aux positions de Tel Quel, de-puis les dbuts de sa collaboration au groupe (premier ar-ticle dans Tel Quel en 1965), prsent avec Foucault, Der-rida, Barthes, Kristeva, etc. dans Thorie d'ensemble paruen 1968, Goux prend nanmoins ses distances avec la re-vue en 1972. Devant le maosme aussi intransigeant quecaricatural et parisien qui sy exprime, il refuse de publierconomie et symbolique dans la collection de cette revue,malgr linsistance de Philippe Sollers. Il renouera ult-rieurement avec plusieurs des anciens participants de TelQuel.Aprs quelques annes denseignement en France, l'universit de Paris VIII-Vincennes, l'universit de Pa-

    ris VII-Jussieu et brivement l'cole normale sup-rieure, il enseigne, partir de 1980, aux tats-Unis. Ilest dabord professeur invit l'universit de Californie San Diego (o il arrive, venant de France, quelques se-maines aprs la mort d'Herbert Marcuse qui y enseignait)puis professeur invit Berkeley. Il est ensuite profes-seur titulaire l'universit Brown (Providence) puis pen-dant plus de deux dcennies l'universit Rice Houstonavec la chaire Favrot. Il a t, en outre, professeur invi-t l'universit de Montral, ainsi qu l'universit Dukedans le dpartement dirig par Fredric Jameson. Il donnedes confrences dans la plupart des grandes universitsamricaines (Yale, Harvard, Stanford, Duke, Columbia,Berkeley, Emory, Amherst, Boston U, Austin, Welles-ley, etc.) ainsi quen Europe, Paris (Collge de philoso-phie, cole des hautes tudes, UNESCO, etc.) Milan,Bruxelles, Moscou, Londres, etc.

    2 NumismatiquesLe texte Numismatiques, avant sa publication en revue[1],est la matire de deux exposs donns le 23 et 30 octobre1968 dans le cadre dune srie de confrences publiquesoertes par le groupe d'tudes thoriques de Tel Quel aulendemain des vnements de mai 68.Bravant lavertissement d'Althusser qui demandait dcar-ter de la lecture du Capital de Marx, toute la partie surla gense de la forme monnaie, la jugeant trop hg-lienne, Jean-Joseph Goux y voit un modle de dductionstructuralo-gntique qui dpasse de loin la formation dela monnaie, et ouvre sur la question plus large de la for-mation des quivalents gnraux et de leur hgmonie.Il retrouve dans d'autres champs que la monnaie la for-mation, en plusieurs phases, dun talon rgulateur, dunquivalent gnral unique, qui rgle le jeu des changes,des substitutions, au sens large qui inclus toutes les pos-sibilits de comparaison, de supplance, de reprsenta-tion, de ddommagement, etc. ce qu'implique et permetla fonction symbolique (dans une conception largie decelle-l). Ainsi le phallus est lquivalent gnral des ob-jets de pulsion, le pre est l'quivalent gnral des sujets,les signes phoniques du langage sont les quivalents g-nraux des autres signes, suivant une logique structuraleet gntique semblable celle qui fait de lor, lquivalentgnral de tous les biens produits et circulants. partir de cette structuration densemble qui culminedans le capitalisme, une critique et un renversement den-semble des quivalents gnraux peut tre envisage.

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  • 2 3 LE LANGAGE, LA MONNAIE ET ANDR GIDE

    Renversement du patricentrisme, du logocentrisme et duphallocentrisme qui chacun trouvent leur homologue dansla structuration montarocentrique qui domine la vie co-nomique. Le texte apparait beaucoup comme la pre-mire expression thorique complte et cohrente desides et revendications diuses que les vnements demai 68 font venir, ou vont faire venir, sur la scne cultu-relle et politique, et en particulier un mouvement antipa-triarcale, anticapitaliste, en mme temps quun nouveaufminisme. Une conception largie du symbolique, quipermettait de penser autrement les thses du matrialismehistorique accompagnait cette dmarche.Dans Les Ides en France 1945-1988[2] Marcel Gauchetdcrit comme un texte vnement, l'irruption de Numis-matiques dans le contexte thorique de 1968 : Ainsi avecle symbolique, ne tient-on pas aussi bien les structures l-mentaires du social que l'ordre ultime de l'inconscient, enpassant par lensemble des formes de la reprsentation ?() Peut-tre le sommet de ces esprance est-il mar-qu par un texte vnement de l'hiver 68-69 paru dansTel Quel () : Numismatiques de Jean-Joseph Goux (p.502).En 1972 Fredric Jameson, revenant sur lapport thoriquedu groupe Tel Quel, considre Numismatiques, comme le monument de leurs eorts collectifs , soulignant larunication en une mme conceptualisation cohrentedes approches de la notion de valeur, disperses entreFreud, Nietzsche, Marx, Saussure, etc. Cette mise en-semble, crit Jameson, se fait avec une force qui est ex-plosivement critique (explosively critical)[3]

    Althusser lui-mme, malgr la dmarche non-althussrienne de Jean-Joseph Goux, lui fait part,de l'intrt quil prend son eort audacieux etrigoureux et lui dit toute l'estime quil a pour sa pense.A quoi il ajoute : Nous sommes engags dans un tempso ce que vous faites nous importe tous (lettre du 8mars 1973).Linuence de Numismatiques, puis des textes ultrieursde Goux sest fait sentir de plusieurs manires : dabordsur le fminisme qui prit dans l'aprs-68 un nouveausoue, mais aussi sur Jacques Derrida, sur Jean Bau-drillard, et mme sur Jacques Lacan et le lacanisme. Lanotion dquivalent gnral utilise par Goux claire d'unnouveau jour la notion lacanienne de phallus, en permet-tant de mieux concevoir comment la structuration symbo-lique peut se dcrocher de la rfrence biologique[4]. Maiscontrairement Lacan qui fait du stade phallique lultimeet indpassable stade du dveloppement libidinal, Gouxdfend la squence freudienne des quatre phases, qui poseun stade gnital ultrieur et nal et il lui donne une signi-cation de renversement post-phallique qui implique unenouvelle phase de lhistoire culturelle.Linuence de Goux a t notable sur certains courants dunaissant Mouvement de libration des femmes. Commel'indique nombre de tmoignages recueillies dans Gn-ration MLF[5] il apparat que le texte Numismatiques a

    t beaucoup lu et comment par les participant(e)s dugroupe Psychanalyse et politique anim par AntoinetteFouque.Le dveloppement de la pense de Jacques Derrida, ult-rieur 1968, et en particulier lapparition de la notion dephallogocentrisme est largement tributaire de la synthseralise ds 1968 par Jean-Joseph Goux, comme cela at soulign par plusieurs auteurs (Philippe Forest, His-toire de Tel Quel, Seuil, 1998. On a mme pu parler duneinexion gouxoderridienne opre par Derrida partirdes crits de Goux.Dans sa biographie trs complte de Derrida, Benot Pee-ters crit : Il n'est sans doute pas abusif de voir une sorted'inexion gouxo-derridienne dans un concept comme lephallogocentrisme que Derrida va prfrer de plus enplus celui de logocentrisme ds le dbut des annes1970[6] . En eet si Derrida a inuenc la pense deGoux avant 1968, surtout avec les notions de substitu-tions, de la place de , de trace dans l'article Marxet linscription du travail (Tel Quel 33, printemps 1968),il est clair qu'aprs 1968 et la parution de Numismatiques,linuence de Goux sur beaucoup de dveloppements der-ridiens est patente. Derrida passe dune pense du ni,ni une conception beaucoup plus radicale de renver-sement des hirarchies hrites qui napparait pas aupa-ravant, sinon dans lopposition entre parole et criture.L'inuence est sensible aussi sur la pense de Jean Bau-drillard. Ds son article sur Marx paru en 1968, Gouxavait tabli une intersection critique entre la smiotiqueet l'conomie, en mettant en parallle valeur d'usage etsigniant d'une part, valeur d'change et signi dautrepart. Baudrillard, d'une faon assez dirente (tournedavantage vers la marchandise que vers l'homologie lan-gage/ monnaie) considre son tour le rapport entre s-miotique et conomie dans son conomie politique dusigne de 1972. Ultrieurement, face au systme domi-nant et rgulateur des quivalents gnraux mis en reliefpar Numismatiques, comme structure forte de la cultureoccidentale moderne, Baudrillard cherche une alternativedans la culture tribale o les talons, les mesures, la dissy-mtrie et la domination introduite dans les changes parle tiers montaire (et les autres talons de valeur) sont en-core introuvables.

    3 Le langage, la monnaie et AndrGide

    Dans Les Monnayeurs du langage (1984), Goux eectueune relecture des Faux-monnayeurs d'Andr Gide, danslequel il discerne une mise en cause simultane et pa-rallle, des prrogatives de la paternit, de la monnaieet du langage, contemporaine de crise de la reprsenta-tion romanesque dont le roman de Gide, ds 1925, estle tmoignage. Il trouve ainsi une conrmation ction-nelle des correspondances structurales dgages Numis-

  • 3matiques entre ces dirents talons-matres et de la miseen cause que ces talons commencent subir ds les an-nes 20, une poque fracture par une profonde crisedes valeurs aussi bien conomiques (n de la monnaie-or) que morales. Il analyse aussi les comparaisons entremonnaie et langage chez Hugo, Mallarm, Zola, etc.Ultrieurement dans Frivolit de la valeur (2000), Gouxinterprte Les Nourritures terrestres de Gide la lumirede l'conomie marginaliste dont l'conomiste CharlesGide, son oncle, fut l'un des promoteurs en France. Bal-zac, Valry, Ramuz sont aussi rinterprts partir deleurs conceptions de la monnaie, et des parallles qui syjouent avec le langage. Avec l' conomie pure de LonWalras et les rexions de Paul Valry (qui ft un lecteurprcoce de Walras), Goux repre les dbuts dune domi-nation du modle boursier des valeurs qui aecte main-tenant tous les champs de lvaluation que ce soit lcono-mie, lesthtique ou lthique[7]. Les rapports entre lart etlargent deviennent particulirement signicatifs de la do-mination la fois esthtique et nancire de cette formeboursire des valeurs (LArt et largent, 2011) qui ouvresur une interrogation philosophique concernant le fonde-ment des valeurs (cf. Le Trsor perdu de la nance folle,2013)

    4 Publications 1973 : conomie et symbolique, Paris : ed. du Seuil.

    Traduction allemande : konomie und Symbo-lik, 1975, Francfort : Ullstein

    Traduction italienne : Economia e simbolico,1976, Milan Feltrinelli editore

    1978 : Les Iconoclastes, Paris : d. du Seuil Traduction italienne : Gli iconoclasti, 1979,

    Venezia : Marsilio editori.

    1984 : Les Monnayeurs du langage, d. Galile, Pa-ris.

    Traduction angl. The Coiners of language,1994, Norman et Londres : University of Ok-lahoma Press.

    Traduction Japonais, 1999, Tokyo, Shinyoo-sha.

    1990 : Symbolic Economies, traduction en un volumede conomie et symbolique et Les Iconoclastes, Cor-nell University Press, Ithaca.

    1990 : dipe philosophe, Paris : ed. Aubier Traduction anglaise dipus Philosopher,

    1993, Stanford University Press. Trad. espagnole,Edipo lsofo, 1999, Buenos

    Aires : Editorial Biblos

    Trad. Japon. dipe philosophe, 2004, HoseiUniversity Press, Tokyo.

    1994 : Femmes dessines avec Colette Debl ; trilin-gual(French,English,German) Creil : Editions Du-merchiez co-editor,

    1994 : Terror and Consensus, The vicissitudes ofFrench thought, Stanford University Press.

    2000 : Frivolit de la valeur, essai sur limaginaire ducapitalisme, Paris : ditions Blusson

    2002 : The Enigma of Gift and Sacrice, FordhamUniversity Press, New-York : co-diteur

    2004 : Kilo de plomb, kilo de plume : Jacques Barry(trilingual : French, English, German),ed. J-P Hu-gnet, St Julien,

    2004 : Colette Debl, lenvol des femmes, Paris : Edi-tions Des Femmes,

    2007 : Accrochages, conits du visuel, Paris : Edi-tions Des Femmes,

    2009 : Renversements, Paris : Editions Des Femmes, 2011 : L'Art et l'argent, Paris : Editions Blusson 2013 : Le Trsor perdu de la nance folle, Ed. Blus-

    son

    2014 : Fractures du temps, Editions Des Femmes

    5 Bibliographie Philippe Forest, Histoire de Tel Quel (1960-1982),

    Ed. du Seuil, 1995, p. 313-321

    Jean-Joseph Goux , dans The Routledge Ency-clopedia of Postmodernism, Londres et New-York, 2001

    Jean-Dominique Robert, La nouvelle pistmolo-gie de Jean-Joseph Goux , Cahiers internationauxdu symbolisme, no 42-43-44, 1981

    Patricia Reynaud-Pactat, Jean-Joseph Goux andthe metaphor of the promissory note in GustaveFlauberts Madame Bovary , Diacritics, vol. 18, 1988, p. 69-80

    Enrik Lauer, Literarisher Monetarisus : studien surHomologie von Sinn und Geld, bein Goethe, Goux,Sohon-Rethel, Simmel and Luhmann, Rhrig Uni-versitatsverlag, 1994

    L. Mleze,Ph. Rfabert, Cl. Dubarry, G.Garner,Les travaux ddipe daprs dipe philosophe deJean-Joseph Goux, d. LHarmattan, Paris, 1997.

  • 4 6 NOTES ET RFRENCES

    Mohamed Zayani,History without Teleology :Goux and the Post-Structuralist Sign, Crossing 1.2 :97-120, 1997

    Dominique Giovannangeli, Mtamorphosesd'dipe. Un conit d'interprtations, chapitre4 :"Jean-Joseph Goux : dipe ou le mythe del'initiation manque, Bruxelles, De Boeck, coll.Oxalis, 2002, p. 71-94.

    Ben Roberts, Counterfeit language : the authenti-city game in Gide and Goux, University of Sussex,UK, 2005.

    Ben Roberts, The Gold Standard and Literature :Money and Language in the work of Jean-JosephGoux in Culture, Capital and Representation, Ba-sinstoke : Palgrave Macmillan, 2010

    inla Akdere, Christine Baron, Les Faux-monnyeurs au prisme de lconomie montaire :une relecture de Gide sur les traces de Jean-JosephGoux, La Revue vol 12. Littrature et conomie,2013

    6 Notes et rfrences[1] Goux, Jean-Joseph. Numismatiques (I-II), Tel Quel,

    35(1968) p.64-89 - 36(1969) ; Numismatiques a t re-publi ultrieurement, avec d'autres textes, en 2009, auxditions des femmes sous le titre Renversement, Lor, lepre, le phallus, le langage.

    [2] Gauchet M., Les Ides en France, 1945-1988, Paris:Gallimard, 1989

    [3] Jameson F., The prison-House of Language, New Jersey :Princeton Press, 1972, p. 180.

    [4] voir Marcelle Marini, Lacan, Belfond, 1986, p. 62, 63

    [5] ditions des Femmes, 2008, par exemple p. 66, 73, 131,139

    [6] Benot Peeters, Derrida, Flammarion 2010, p.259

    [7] Sobel R., Frivolit de la valeur ou valeur de la frivoli-t ?, propos de l'ouvrage de Jean-Joseph Goux, Frivoli-t de la valeur. Essai sur l'imaginaire du capitalisme, Blus-son, 2004, 318 p., (notes critiques), L'Homme et la socit2005/2-3 (n 156-157)Cairn

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