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The Gallup Organization Flash EB N o 196 – SME Observatory Survey Summary, page 1 Flash Eurobaromètre Observatoire des PME européennes Résumé Terrain: novembre 2006 – janvier 2007 Flash Eurobaromètre 196 The Gallup Organization Ce sondage a été commandité par la DG Entreprises et industrie et coordonné par l’équipe Eurobaromètre de la Commission européenne. Le présent document ne représente pas le point de vue de la Commission européenne. Les interprétations et opinions qu’il contient n’engagent que les auteurs. Commission européenne

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Flash Eurobaromètre

Observatoire des PME européennes Résumé Terrain: novembre 2006 – janvier 2007

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Ce sondage a été commandité par la DG Entreprises et industrie et coordonné par l’équipe Eurobaromètre de la Commission européenne. Le présent document ne représente pas le point de vue de la Commission européenne. Les interprétations et opinions qu’il contient n’engagent que les auteurs.

Commission européenne

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Summary, page 2

Flash EB Series #196

Sondage Observatoire

des PME

Mené par The Gallup Organization Hongrie

à la demande de la direction générale des entreprises et de l’industrie

Sondage organisé et géré par l’équipe Eurobaromètre de la Commission européenne

Le présent document ne représente pas le point

de vue de la Commission européenne. Les interprétations et opinions qu’il contient

n’engagent que les auteurs.

THE GALLUP ORGANIZATION

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Résumé, page 3

Table des matières

Table des matières ............................................................................................................................3

Introduction......................................................................................................................................4

Résultats principaux.........................................................................................................................5

1. Performances et perspectives des entreprises européennes.........................................................7

2. Contraintes à la performance commerciale .................................................................................8 Charges administratives ............................................................................................................12 Marché intérieur de l’UE...........................................................................................................15

3. Les entreprises dans l’économie mondiale .................................................................................16 Exportations..............................................................................................................................16 Ressources achetées à l’étranger................................................................................................18 Partenariats économiques étrangers ...........................................................................................19

4. Concurrence................................................................................................................................21

5. Innovation ...................................................................................................................................23

6. Economies d’énergie ...................................................................................................................24

6. Ressources humaines ..................................................................................................................24 Composition de la main-d’œuvre...............................................................................................24 Problèmes de ressources humaines ............................................................................................25

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Résumé, page 4

Introduction La présente enquête, qui succède aux précédentes enquêtes de l’Observatoire des PME européennes, a été menée dans les 27 États membres de l’Union européenne (25 au moment du travail sur le terrain), ainsi qu’en Norvège, Islande et en Turquie – dans les pays qui participent au Programme pluriannuel pour les entreprises et l’esprit d’entreprise (PPA)1 – dans le cadre de la série d’enquêtes Flash Eurobaromètre. Pour la première fois, elle reprend les grandes entreprises (employant au moins 250 personnes) dans son panel. Ce contrat spécifique a pour objectif de fournir des informations, par le biais d’une enquête, sur les caractéristiques et les spécificités des petites et moyennes entreprises (PME) en Europe. À cette fin, les réponses des PME sont comparées à celles des grandes entreprises. L’enquête recherche d’abord les caractéristiques générales des sociétés actives dans les pays sondés, les perceptions des contraintes commerciales, les problèmes en matière de concurrence et de ressources humaines ainsi que des données sur l’internationalisation et l’innovation. Le questionnaire a été testé et amélioré lors d’une enquête pilote menée dans six pays. Le panel de l’enquête couvrait l’ensemble des sociétés actives dans les pays sondés, dans chacune des industries suivantes (avec les principaux codes NACE2): D. Industrie manufacturière, F. Construction, G. Vente en gros et au détail (sous la référence «commerce»), H. Hôtels et restaurants («horeca»), I. Transports, stockage et communication («transports»), J. Intermédiation financière («finances»), K. Immobilier, location et activités des entreprises («services aux entreprises»), N. Santé et travail social

(«soins de santé»), O. Autre service communautaire, social ou particulier («services aux particuliers»). Le panel a été réparti en fonction du pays, du secteur (selon la classification NACE) et du nombre d’employés (de 1 à 9, dans la catégorie «micro-entreprises», de 10 à 49 «petites entreprises», de 50 à 249 «moyenne entreprise», et plus de 250 personnes, «grandes entreprises»)3. Afin de disposer d’une série minimum de cas dans chaque cellule de cette matrice à trois dimensions le panel n’a pas été constitué proportionnellement. Dans l’ensemble, Gallup a interrogé 16 339 PME (17 283 entreprises au total) sur la zone sondée, et 14 683 PME dans les 27 États membres de l’Union Européenne (UE), principalement entre le 17 novembre et le 15 décembre42006, par téléphone. La ventilation par pays du nombre de cas et de périodes sur le terrain est expliquée en annexe du rapport intégral. Les répondants éligibles étaient des chefs d’entreprises, chargés de prendre des décisions stratégiques, qui sont généralement des directeurs généraux, des propriétaires ou des directeurs financiers. Des ajustements post-stratification sont mis en œuvre pour rétablir les proportions artificiellement déformées compte tenu de la taille de l’entreprise et du secteur. Lors d’estimations au niveau européen ou international, les résultats sont pondérés afin de pallier la sélection disproportionnée des pays, et des différents segments au sein des pays. La pondération se fonde sur l’estimation du nombre de PME dans les segments échantillonnés de l’économie totale. Une note technique indiquant la manière de procéder des instituts partenaires de Gallup est également disponible à la fin du rapport analytique principal. Elle fournit de plus amples informations sur les méthodes d’interview, l’échantillonnage et les marges d’erreur statistiques.

1 http://ec.europa.eu/enterprise/enterprise_policy/mult_entr_programme/programme_2001_2005.htm 2 NACE Rev. 1.1, voir http://ec.europa.eu/eurostat/ramon/nomenclatures/ 3 Voir définition: http://ec.europa.eu/enterprise/enterprise_policy/sme_definition/index_en.htm 4 Les désignations fixées pendant le travail sur le terrain se sont poursuivies jusqu’au 3 janvier 2007.

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Résultats principaux

La plus importante contrainte individuelle pour les entreprises identifiée par les PME est le pouvoir d’achat des consommateurs: 46 % des chefs d’entreprises sondés dans l’UE indiquent avoir eu cette contrainte lors des deux dernères années. Deux autres problèmes touchent la plupart des entreprises de l’UE: les importantes réglementations administratives (plus d’un tiers – 36 % – des PME affirme avoir rencontré des difficultés dans ce domaine au cours des deux dernières années) et la question de la disponibilité (35 %) et du coût de la main-d’œuvre appropriée (33 %). Un nombre relativement moins important de grandes entreprises a rencontré des problèmes avec le pouvoir d’achat de ses clients. Elles sont surtout accablées par les réglementations administratives (42 %) et le manque de main-d’œuvre (35 %). Outre la confirmation répandue de ces différentes contraintes pour les entreprises, une aggravation de ces contraintes a été percue par les PME durant les deux dernières années.

Au niveau européen, 44 % des PME disent évoluer dans un environnement trop réglementé. En revanche, 29 % sont satisfaits de la réglementation actuelle et 12 % se réjouiraient même de l’introduction de mesures supplémentaires pour atteindre leurs objectifs: par exemple, la protection de l’environnement our le financement de services publics généraux. En fait, les PME qui considèrent les réglementations justes ou trop modestes sont à peine moins nombreuses que celles qui estiment qu’elles vont trop loin.

Dans l’UE en général, moins d’une PME sur 10 affirme qu’une part de son chiffre d’affaires est générée par les exportations (8 %). Toutefois, quelques petites économies ouvertes rapportent une présence bien plus importante des PME dans ce domaine (par ex. en Estonie 23 % des entreprises exportent, en Slovénie 21 %, en Finlande 19 %, au Danemark 17 %). En même temps, certains des plus grands pays européens ne sont pas particulièrement impliqués dans le commerce international. Parmi ceux-ci, on compte l’Espagne (3 % disent qu’ils le sont), la France (6 %) et l’Italie (7 %). Plus l’entreprise est grande, plus il est probable qu’elle exporte; presque trois grandes entreprises sur dix – 28 % – mais seulement 7 % des micro-entreprises ont exporté. Selon les réponses à l’enquête, les exportations représentent 4,6 % du chiffre d’affaires total des PME dans l’UE. Alors que 19 % du chiffre d’affaires des grandes entreprises sondées est généré de cette façon, le chiffre pour les micro-entreprises est de 5 %. Toutefois, les PME sont de plus en plus impliquées dans des exportations : la valeur rapportée de leurs exportations a augmenté de 12 % entre 2005 et 2006

Seulement 5% des PME de l’UE ont rapporté qu’elles ont des filiales ou des joint-ventures à l’étranger. Ces partenariats économiques étrangers semblent avoir un impact positif sur l’emploi dans le pays d’origine des PME: 49 % confirment que leur partenariat n’affecte pas l’emploi dans le pays d’origine, 18% disent que celui-ci est même accru par les partenariats à l’étranger et 3% rapportent que celui-ci est diminué par ces partenariats. Les PME evoquent comme motivation prncipale pour ces investissements à l’étranger la proximité vers des entreprises globales pour lesqelles elles sont des fournisseurs.

La principale contrainte que rencontrent les exportateurs est le manque de connaissances des marchés étrangers, suivi par les tarifs à l’importation dans les pays destinataires.

Les PME de l’UE pensent que la concurrence s’est accrue sur leurs marchés au cours des deux dernières années. Six chefs d’entreprise sur dix indiquent que la concurrence s’est intensifiée récemment. La perception d’une concurrence accrue est d’autant plus répandue parmi les grandes entreprises. En réponse à une concurrence plus serrée, la stratégie première des PME de l’UE consiste à renforcer la qualité et la différenctiation du produit. Augmenter les horaires de travail, rechercher de nouveaux marchés à l’étranger et, notamment, réduire la production sont considérés comme des stratégies de dernier recours.

12 % du chiffre d’affaires des PME européennes proviennent de leurs produits ou services neufs ou grandement améliorés. A peu près trois PME sur dix dans l’UE déclarent avoir un

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nouveau produit ou d’avoir des revenus provanant de nouveaus produits. Le taux des PME innovantes est plus grand dans les anciens que dans les nouveaus pays membres.

Les PME de l’UE considèrent que quatre facteurs constituent des obstacles d’importance similaire à l’innovation: l’accès au financement, la disponibilité de travailleurs qualifiés, la demande du marché pour des nouveaux produits et le coût des ressources humaines. Plus l’entreprise est grande, plus il est probabale qu’elle soit confrontée à des problèmes en matière de ressources humaines, et moins elle en a de souffrir d’un manque de financement à l’innovation.Beacoup moins de PME (4%) que de grandes entreprises (19%) sont dotées d’un système global d’efficacité énergétique (système de gestion de l’environnement - SGE). Ceci est aussi vrai pour les simples règles ou dispositifs permettant d’économiser l’énergie, qui sont en place dans 30% des PME mais dans 46% des grandes entreprises.

Plus l’entreprise est grande, plus elle recrute des employés venant en dehors de la région: Alors que pour les PME dans l’UE 89 % de la main d’œuvre provient de la même région de l’entreprise, le taux correspondant pour les grandes entreprises est de 77%. Les grandes entreprises recrutent aussi au niveau international: 5% de leur main d’ouvre provient d’autres Etats Membres de l’UE.

Trouver et engager la main d’œuvre appropriée est un défi pour de nombreuses PME en Europe. Notamment dans les nouveaux États membres, de nombreux emplois restent vacants. Moins de la moitié des PME européennes n’indiquent aucun problème de recrutement. Le principal problème concerne la disponibilité d’une main d’œuvre appropriée; les demandes de salaires élevés ne représentent qu’un problème secondaire relativement annexe.

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1. Performances et perspectives des entreprises européennes Les PME étaient invitées à communiquer leur chiffre d’affaires et le nombre d’employés pour 2005 et 2006. Nous leurs avons aussi demandé leurs vues pour le futur, notamment leurs attentes pour l’année 2007. Dans l’UE en 2005, une grande entreprise réalise un chiffre d’affaires annuel moyen d’environ 206 millions d’euros: c’est 179 fois le montant rapporté par les micro-entreprises (tout juste au-dessus du million d’euros). Pourtant, il semble que les travailleurs de ces petites entreprises qui ont communiqué un chiffre d’affaires à l’enquête soient plus productifs. Le chiffre d’affaires par personne le plus bas est observé dans les PME du domaine des soins de santé (59 000 euros) et le plus élevé, dans le commerce de gros et de détail (405 000 euros). Les structures du chiffre d’affaires dans les nouveaux et les anciens États membres sont très différentes: plus du double de PME de la zone des 12 nouveaux États membres gagnent moins de 150 000 euros (49 %) par rapport aux pays de l’UE15 (22 %). La Bulgarie (86 %), la Turquie (63 %), la Lettonie (62 %) et la Roumanie (59 %) sont les pays où le plus de PME appartiennent à la catégorie des plus petits revenus, alors que seuls 11 % en Italie et 12 % en France ont gagné moins de 150 000 euros en 2005. Du point de vue de la croissance, l’année 2006 semble meilleure pour les PME des nouveaux États membres; ils indiquent une hausse de 15 % des bénéfices en 2006 par rapport à 2005. Au niveau de l’UE (et selon ceux qui ont accepté de répondre aux deux questions: 41 %), 2006 est une meilleure année que la précédente, avec un chiffre d’affaires ayant augmenté de 10% par rapport à 2005. La plus forte croissance des revenus est observée en Estonie (24 %), en Roumanie (24 %) et en Turquie (24 %). Une croissance de 4 % est indiquée même dans les pays où la croissance est la plus faible: Portugal et Chypre. Comme l’indiquent les réponses, la perspective pour 2007 est aussi plutôt optimiste. Au niveau de l’UE-27, 41 % des PME attendant une hausse des revenus en 2007, 35 % n’anticipent aucun changement, et 12 % comptent sur une baisse du chiffre d’affaires pour 2007. Les moins optimistes sont les PME hongroises; c’est la seule économie où plus de PME attendent une baisse des revenus (32 %) plutôt qu’une croissance de ceux-ci (26 %). A peu près un tiers des PME de Chypre (30 %), France (30 %), Portugal (30 %) et Allemagne (31 %) attend une amélioration du chiffre d’affaires. D’autre part, les entreprises de Roumanie (68 %), Irlande (63 %) et Pologne (62 %) sont très extrêmement optimistes: environ deux tiers d’entre elles espèrent une croissance des revenus pour 2007.

Chiffres d’affaires et nombre de personnes employées*, EU-27

2005 Chiffres d’affaires par enterprise (

PME UE-27 1 724 7

1-9 personnes employées 1 151 4

10-49 personnes employées 3 657 20 50-249 personnes employées 16 847 100

Tai

lle

250+ personnes employées 205 901 1278

D. Industrie manufacturière 1828 10

F. Construction 1382 7

G. Gros et détail 2685 6

H. Hôtels et restaurants 685 8 I. Transports, stockage et communication 1290 7

J. Intermédiation financière 1521 5 K. Immobilier, location et activités des entreprises 1145 6

N. Santé et travail social 404 7

Sect

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PM

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O. Autres services communautaires, sociaux et aux particuliers

2003 7

* Les moyennes pour l’ensemble des PME et pour les PME dans les différents secteurs se basent sur les réponses des entreprises qui ont été identifiées comme PME et qui pour cette raison ont formé l’échantillon PME de cette enquête. Comme une partie de ces entreprises n’a pas donné durant l’enquête son nombre de personnes employées, les moyennes PME pour les différentes sous-catégories par taille reposent sur un échantillon plus petit.

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Une PME dans l’UE emploie en moyenne 6,8 personnes (seuls 6% n’ont pas répondu à cette question). Les PME rapportent le plus grand nombre d’employés en Slovaquie (12,5 personnes), Estonie (10,4 personnes) et à Malte (9,7 personnes). D’autre part, les PME sont les plus petites en moyenne en Turquie (avec 4,7 employés), Chypre (5,1) et la République tchèque (5,2). Par rapport aux perspectives de chiffre d’affaires pour 2007, les PME attendent davantage de stabilité s’agissant du nombre d’employés. Presque sept PME sur dix (67 %) n’anticipent aucun changement significatif dans le nombre de leurs employés en 2007. Celles qui espèrent un changement sont an grande majorité optimistes, avec 18 % qui attendent une hausse de l’emploi et 10 % qui attendent une baisse (5 % ne se prononcent pas). À nouveau, les perspectives semblent encore plus optimistes dans les nouveaux États membres, dont certains sont les plus optimistes des 30 pays sondés. En Roumanie, 48 % anticipent une hausse de l’emploi, 46 % en Lituanie, et 41 % en Pologne. En revanche, le nombre de pessimistes dépasse les optimistes au Royaume-Uni (22 % anticipent une baisse et 7 %, une hausse de l’emploi) et en Irlande (26 % contre 4 %).

2. Contraintes à la performance commerciale La demande – définie dans le questionnaire de l’enquête comme le pouvoir d’achat des clients – est la contrainte majeure des PME, particulièrement des micro-entreprises. Presque chque deuxième responsable d’entreprise a affirmé d’avoir rencontré cette contrainte. Au-delà de la dimesnion de la demande, deux problèmes touchent la plupart des PME dans l’UE: le problème des réglementations administratives prononcées (plus d’un tiers des PME affirment avoir rencontré des difficultés dans ce domaine au cours des deux dernières années, 36 %) et le problème de la disponibilité (35 % indiquent des problèmes) et du coût des ressources humaines appropriées à l’entreprise (33 %).

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Problèmes liés au pouvoir d’achat des clients

Problèmes liés aux règlementations administratives

Manque de main-d’œuvre qualifiée

Main-d’œuvre trop onéreuse

Problèmes d’infrastructure (routes, gaz, électricité,communications, etc.)

Accès limité au financement

Implémentation de nouvelles technologies

Mise en œuvre de nouvelles formes d’organisation

Absence de gestion de la qualité EU27

Contraintes/difficultés rencontréesau cours des deux dernières années (%)

Q21. Votre entreprise a-t-elle rencontré certaines de ces contraintes ou difficultés au cours des deux dernières années ?Base: PME

Les grandes entreprises de l’UE sont les moins concernées par les contraintes de la demande : Seuls 29 % rencontrent des problèmes avec le pouvoir d’achat de leurs clients, tandis que 46 % des PME

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Résumé, page 9

sont touchées par ce problème. Les plus grandes contraintes pour le grandes entreprises sont les réglementations administratives (38 % et presque autant de PME partagent ce problème: 36 %) et le manque de main-d’œuvre (42 % contre 35 % parmi les PME). Il n’y a que dans le secteur de la construction que le pouvoir d’achat des clients est passé en seconde place dans la liste des inquiétudes des PME. Ce secteur est davantage touché par les contraintes liées au manque de main-d’œuvre qualifiée, la moitié des chefs d’entreprise (50 %) souligne les problèmes en matière de ressources humaines comme les principaux obstacles au rendement de leur entreprise. Ce problème est notamment répandu dans le segment des petites entreprises (44 %), tandis que les micro-entreprises sont les moins touchées par ce problème (33 %). De tous les secteurs en Europe, les soins de santé privés rencontrent le moins de difficultés pour engager du personnel approprié (21 %). Les PME du secteur des soins de santé, en revanche, sont de loin les plus malmenées par les différentes réglementations administratives qu’elles doivent respecter (43 %). Le sondage s’enquiert également des perceptions des répondants s’agissant du récent changement (au cours des deux dernières années) dans les contraintes qu’ils rencontrent. L’image globale est influencée négativement par un petit nombre d’Etats Membres où la situation s’est détériorée, alors que pour la grande majorité d’Etats Membres la situation s’est améliorée (voir graph page 11). Les PME qui indiquent avoir rencontré des difficultés avec les réglementations administratives pensent notamment que la situation s’est détériorée (au niveau de l’UE-27, la perception de la détérioration surpasse celle de l’amélioration et d’une situation inchangée par 30 points de pourcentage). On peut dire la même chose des PME qui indiquent des difficultés avec le pouvoir d’achat des clients (-25), et une main-d’œuvre onéreuse (-16).

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A diminué Est resté à peu près identique A augmenté

Q22. Comment ces contraintes commerciales ont-elles évolué ces 2 dernières années ? Base : PME, % parmi celles qui ont indiqué une telle difficulté, NSP/NA non illustrés

Evolution des contraintes commerciales, UE-27

S’agissant des problèmes du manque de main-d’œuvre qualifiée, la situation est quelque peu moins favorable, mais la perception de détérioration continue de surpasser la perception de stabilité et d’amélioration par 4 points de pourcentage. Les PME ne s’attendent pas spécialement à ce que la

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Résumé, page 10

situation empire s’agissant des problèmes relatifs à l’infrastructure (-3), au changement organisationnel (0), où à l’implémentation de nouvelles technologies (+2)5. Enfin, les PME se montrent plus positives – quoique toujours fondamentalement moroses – s’agissant des difficultés liées à l’accès limité au financement (où l’amélioration et la stagnation dépassent la perception d’une détérioration supplémentaire par 9 points) et à l’absence de gestion de la qualité (+14). Mais même pour ces aspects, comme le montre le graphique, seule une poignée de PME indique une amélioration, la plupart signale une stagnation. La perception moyenne du changement est significativement différente dans les différentes catégories d’entreprises. Clairement, la situation s’améliore moins dans le segment des moyennes entreprises européennes; celles-ci indiquent le changement le plus défavorable dans leur situation avec un score de -6. Dans les autres catégories de PME, les entreprises sont divisées quant à l’évaluation de la tendance actuelle, avec environ autant de signes d’amélioration que de détérioration ou de stabilité, tandis que les GE n’attendent généralement pas de détérioration supplémentaire (+8). Au niveau sectoriel les difficultés semblent notamment s’accumuler dans l’horeca et les services financiers (-17 et -16, respectivement). Dans certains domaines, on observe une tendance générale en faveur d’une détérioration supplémentaire: par exemple, dans la charge générée par les réglementations administratives ou par les problèmes de pouvoir d’achat: toutes les catégories d’entreprises dans tous les secteurs indiquent notamment un accroissement de cette charge. Nous observons une évaluation relativement positive des tendances (c’est-à-dire que la perception dominante ne tend pas vers une détérioration supplémentaire) dans chaque domaine problématique en Slovénie, en Suède et en Turquie. Nous observons le contraire en Belgique, en France, en Italie, au Luxembourg et à Malte, où les problèmes s’accroissent dans chaque aspect sondé.

5 Le calcul des différences entre les points de pourcentage peut différer des chiffres similaires provenant des illustrations ou des tableaux en annexe d’un point de pourcentage, compte tenu de l’arrondissement. Les chiffres +/- sont calculés sur une base non arrondie.

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Résumé, page 11

Pour compléter cet aperçu des contraintes rencontrées par les entreprises européennes, nous avons créé une carte générale représentant la situation actuelle et les récentes expériences de changement.

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Incidence des contraintes(les 9 contraintes, moyenne)

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Base: PME

Le quart en haut à droite est le plus avantagé, où les PME ne rencontrent que peu d’obstacles, et la plupart de celles qui en rencontrent ne pensent pas que leur situation s’est détériorée durant les deux dernières années. Notamment, les pays nordiques (Norvège, Danemark, Islande, Finlande et Suède) sont dans cette situation, avec le Royaume-Uni, l’Espagne et les Pays-Bas. Dans le quart en haut à gauche, on trouve les pays où les PME subissent plus des contraintes que la moyenne européenne, mais leur situation ne s’est pas dégradée. Les pays qui appartiennent à ce groupe sont notamment les nouveaux États membres (République tchèque, Slovaquie, Slovénie, Lituanie, Pologne et Roumanie) avec la Grèce et le Portugal. La Turquie est l’extrême négatif s’agissant du nombre de problèmes rencontrés. En bas à droite, on trouve les économies où une proportion relativement faible de PME rencontre les difficultés qui nous occupent, mais elles rapportent notamment une dégradation de la situation (Luxembourg et – marginalement– Chypre) Enfin, l’endroit le plus désavantagé de cette carte est le quart en bas à gauche avec les pays où les PME ne sont pas seulement touchées par les différentes contraintes, mais ont subi une détérioration de leur situation: la France, la Belgique, l’Italie, la Hongrie et Malte.

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Résumé, page 12

Charges administratives Comme nous l’avons constaté précédemment, le respect des réglementations administratives est une contrainte non négligeable pour bon nombre de PME en Europe – juste après le problème lié au (manque de) pouvoir d’achat des clients. Nous avons également décelé une tendance défavorable à cet égard: la majeure partie des entreprises affirmant être surchargées par les réglementations administratives déclare que la situation s’est empirée ces deux dernières années. Au niveau de l’UE-27, 44 % des PME estiment évoluer dans un environnement surréglementé (27 % déclarent que les réglementations vont nettement trop loin, et 17 % affirment qu’elles vont «un peu» trop loin). 29 % se disent par contre satisfaites et 12 % se réjouiraient même de l’introduction de mesures supplémentaires afin de permettre la réalisation d’objectifs tels qu’un meilleur financement de la sphère publique ou la protection de l’environnement. Proportionnellement, la part des PME de l’UE affirmant que les réglementations sont proportionnées voire trop modestes est à peine inférieure à celle des PME estimant qu’elles vont trop loin (41 % contre 44 %, -3). Si 69 % des PME finlandaises se disent satisfaites des réglementations qui les régissent, seules 15 % des PME allemandes sont satisfaites des dispositions qui les concernent.

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Non, les règlementations pourraient être plus ambitieuses

Non, les règlementations vont un peu trop loin

Non, les règlementations vont nettement trop loin

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Q24. Les gouvernements imposent des règlementations variées pour les entreprises afin de réaliser certains objectifs. Pensez-vous que les réglementations qui s’appliquent à votre entreprise sont appropriées à la réalisation de leurs

objectifs, par exemple la protection de l’environnement ou le financement des services publics généraux ?Base: PME, % par pays, NSP/NA non illustrés

Réglementations appropriées

Les cinq économies dont les réglementations sont percues comme étant les plus excessives sont l’Italie (38 % répondent que les réglementations vont «nettement trop loin»), l’Allemagne (34 %), le Portugal (31 %), la Hongrie (30 %) et l’Autriche (30 %). Une analyse des différentes catégories de PME révèle que les micro-entreprises et les petites entreprises ont le plus tendance à répondre que les réglementations vont «nettement trop loin» (respectivement 28 %). Les PME du secteur horeca (33 %) et des transports/ de la communication (32 %) sont les plus susceptibles de partager ce point de vue.

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Q24. Les gouvernements imposent des règlementations variées pour les entreprises afin de réaliser certains objectifs. Pensez-vous que les réglementations qui s’appliquent à votre entreprise sont appropriées à la réalisation de leurs

objectifs, par exemple la protection de l’environnement ou le financement des services publics généraux ?Base: PME, % par pays

Les réglementations sont...(point de pourcentage de différence entre % réglementations appropriées+modestes et % un peu+nettement excessives, les chiffres négatifs illustrent une perception dominante du caractère ewxcessif des réglementations)

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De manière plus générale, on observe une situation favorable dans 13 États membres (et deux pays hors-UE), marqués par un équilibre positif entre les réponses «appropriées» voire «pas assez ambitieuses» et les réponses «nettement» ou «un peu» excessives. C’est particulièrement le cas pour l’Islande (+55), l’Irlande (+47), la Finlande (+46) et Chypre (+45). Dans certaines des plus grandes économies européennes, par contre, cet équilibre est négatif: en Italie (-27), en Allemagne (-21) et en Autriche (-13), les chefs d’entreprises pensent majoritairement que leurs entreprises sont surréglementées. Une analyse similaire révèle un mécontentement plus marqué au sein des petites entreprises (-8) et dans le secteur horeca (-10) ainsi que dans celui des transports et de la communication (-12). Les seules PME pour lesquelles l’équilibre est nettement positif (c’est-à-dire que les entreprises sont globalement satisfaites du niveau actuel des réglementations ou en accepteraient plus) est celles du secteur communautaire, des services aux particuliers et des services sociaux (+11). Les PME de l’Union Européenne ont rapporté qu’elles consacrent, en moyenne, 69 jours au respect des réglementations. En moyenne, 8 % du temps de travail total des PME de l’UE serait consacré aux formalités et obligations administratives. S’il se peut que ce chiffre reflète une surestimation de ce phénomène, et de nombreux chefs d’entreprises n’ont même pas pu se rappeler le volume de travail nécessaire à cet égard, cette proportion n’en est pas moins relativement élevée. Le temps consacré à cette charge administrative est légèrement inférieur dans les nouveaux États membres, où 7 % du temps de travail serait consacré à l’administration. La charge relative pour les entreprises serait la plus élevée en Slovénie, où les chefs d’entreprises affirment qu’un cinquième (20 %) de l’ensemble des jours cumulés (consacrés par l’ensemble des employés au travail au sein de leur PME) a dû être consacré aux diverses tâches administratives. La situation n’est pas meilleure en Espagne (17 %) ni au Portugal (17 %), où les PME sacrifieraient près d’un cinquième de leur temps au respect des formalités administratives. La situation de la Belgique et de la Slovaquie est également en deçà de la moyenne européenne; respectivement 12 % du temps de travail est consacré au respect des formalités administratives.

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Résumé, page 14

Au sommet de ce classement figure l’Estonie, un pays nettement en avance en matière d’e-gouvernement. 1 % du total des heures de travail aurait été consacré aux tâches administratives. La situation serait presque aussi favorable en Islande, en Finlande et à Chypre: dans ces pays, les PME ont déclaré consacrer 2 % de leur temps de travail aux tâches administratives. Les charges administratives sont relativement négligeables pour les moyennes et grandes organisations. Les micro-entreprises sacrifient le plus leurs ressources au respect des formalités administratives (9 %), tandis que cette charge ne dépasse pas 0,5 % pour les grandes entreprises. La situation est relativement similaire dans les divers secteurs; la charge serait la moins importante dans le secteur de l’industrie manufacturière (5 %) et elle serait la plus forte dans les secteurs des transports / de la communication et de l’intermédiation financière (10-10 %). Il a été demandé aux sondés ayant fait état d’une diminution des difficultés administratives rencontrées (parmi les diverses contraintes citées) quelle était la cause principale à laquelle ils attribuent cette évolution favorable. De nombreux dirigeants de PME n’ont pas exprimé de point de vue clair à ce propos ou n’ont pas pu choisir parmi les différentes options proposées (20 %). Si les chefs d’entreprises citent le plus souvent les effets de l’e-gouvernement dans la facilitation de l’administration et de la communication avec les autorités (31 %), ils sont presque aussi nombreux à attribuer cette évolution positive à la simplification des dispositions et procédures (27 %). Un groupe légèrement plus restreint mentionne la diminution du nombre d’obligations réglementaires (22 %). Dans les douze pays ayant rejoint l’UE récemment, les effets positifs de l’e-gouvernement (44 % ont opté pour cette raison) sont plus marqués.

Temps relatif consacré aux charges administratives (% UE-27, jours ouvrés consacrés au travail administratif / total UTA au sein de l’entreprise)*

Estimation du temps relatif consacré aux

tâches administratives, %

PME UE-27 8 1-9 personnes employées 9 10-49 personnes employées 2 50-249 personnes employées 1

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O. Autres services communautaires, sociaux et aux particuliers 8

* Les moyennes pour l’ensemble des PME et pour les PME dans les différents secteurs se basent sur les réponses des entreprises qui ont été identifiées comme PME et qui pour cette raison ont formé l’échantillon PME de cette enquête. Comme une partie de ces entreprises n’a pas donné durant l’enquête son nombre de personnes employées, les moyennes PME pour les différentes sous-catégories par taille reposent sur un échantillon plus petit.

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Résumé, page 15

Marché intérieur de l’UE L’Union Européenne a une série de solutions en vue de réduire les contraintes pour les entreprises opérant sur le marché commun européen. Interrogés sur l’importance relative des principales caractéristiques du marché intérieur, à peu près un tiers des chefs d’entreprises (32 à 35 %) a déclaré que ces opportunités ne revêtaient aucune importance pour eux, parce que leur commerce/activité ne dépasse pas leurs frontières nationales ou pour une autre raison. Les micro-entreprises et celles du secteur de la construction, de l’intermédiation financière, des soins de santé et des services sociaux / aux particuliers ont eu tendance à répondre que cette question ne les concernait pas. La majorité des PME de l’UE considère qu’une même devise dans plusieurs États Membres (l’euro) est le principal atout du marché intérieur de leur point de vue (26 % jugent cet élément très important et 15 % estiment qu’il est «assez» important pour eux). Cette proportion n’est pas beaucoup plus élevée dans la zone euro (26 % important et 18 % assez important), ce qui signifie que les PME situées dans la zone euro et en dehors bénéficient d’une manière presque identique de la monnaie unique européenne. L’importance accordée par une entreprise à l’opportunité que représente l’euro est proportionnelle à sa taille: 35 % des grandes entreprises estiment la monnaie unique très importante (et 22 % la considèrent assez importante), tandis que «seuls» 25 % des micro-entreprises jugent la monnaie unique très ou assez importante dans leur cas. Les PME de l’UE – ou du moins celles qui ne rejettent pas l’idée de faire affaire au sein du marché intérieur – reconnaissent également l’importance de normes harmonisées à l’échelle européenne; les chefs d’entreprises estimant qu’il s’agit d’une caractéristique importante du marché intérieur (38 % estiment que c’est très ou assez important) sont nettement plus nombreux que ceux pour lesquels cela n’est pas important (24 % déclarent que ce n’est pas important du tout ou plutôt pas important pour eux). Ces normes harmonisées s’appliquent bien évidemment à toutes les entreprises, et pas uniquement à celles dont l’activité profite d’une meilleure uniformité du marché européen. À une autre question, la plupart des PME européennes ont répondu qu’elles ne pensent pas que des normes européennes présentent quelque avantage pour leur entreprise (52 %), et à peine moins d’un tiers (29 %) ont affirmé tirer avantage de ce processus. Toutefois, si l’on ajoute la catégorie «cela dépend» aux réponses affirmatives (également enregistrée par les sondeurs lorsque cette réponse était donnée spontanément6), on observe que dans 10 États membres, le nombre de chefs d’entreprises estimant – même si sous certaines conditions – que l’harmonisation présente des avantages, est à la hausse. Dans 15 États membres, la majorité des réponses sont purement et simplement négatives. Les résultats témoignent d’une nette différence entre les PME (30 % voient un avantage à ce que des normes communautaires remplacent les réglementations nationales, 53 % pensent le contraire) et les grandes entreprises (38 % contre 46 %). Mais le «oui» ne surclasse toutefois les réponses négatives dans aucun secteur ou catégorie de PME. Dans le secteur de l’industrie manufacturière (où la différence entre le oui, même conditionnel, et le non est de +7 points de pour cent) et le secteur du commerce (+6), la majorité pourrait voir un avantage à ce que les réglementations communautaires remplacent les réglementations nationales. D’autre part, dans le secteur des soins de santé (-25), des services aux particuliers (-20) et le secteur horeca (-23), même en incluant la confirmation conditionnelle des bénéfices ressentis, la plupart des chefs d’entreprises se montrent nettement pessimistes quant aux bénéfices éventuels d’un remplacement des normes nationales par des normes communautaires.

6 Au niveau de l’UE-27, 9 % des PME ont répondu de la sorte.

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Résumé, page 16

3. Les entreprises dans l’économie mondiale

Exportations Selon les déclarations du chiffre d’affaires généré par les exportations, un nombre significatif de PME de l’UE n’exporte pas du tout. De manière générale, moins d’une PME sur dix a réalisé des exportations au sein de l’UE (8 %). Si certaines petites économies ouvertes déclarent une implication nettement plus élevée dans les exportations (Estonie: une part du chiffre d’affaires de 23 % des entreprises est généré par les exportations, la Slovénie: 21 %, la Finlande: 19 %, le Danemark: 17 %, etc.), les petites et moyennes entreprises de certains des plus grands pays de l’UE sont pour leur part très peu intéressées par le commerce transfrontalier: surtout l’Espagne (3 %), la France (6 %), l’Italie (7 %), la Roumanie (7 %) et la Pologne (7 %). Mais certaines des économies plus petites sont elles aussi plutôt fermées, avec une faible proportion de PME impliquées dans les exportations: Chypre (3 %), Bulgarie (4 %), Malte (6 %).

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Q31. Quel montant du chiffre d’affaires a été généré par les exportations dans votre entreprise en 2005 ?Base: PME, % dont une part des revenus est générée par les exportations, par pays

ExportateursProportion des entreprises dont une part des revenus est générée par les exportations

En moyenne, le chiffre d’affaires généré par les exportations pour les PME européennes s’élevait à 83 700 euros en 2005. Les exportations représentent 4,6 % du chiffre d’affaires des PME de l’UE, comme l’indique le tableau de droite.

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Résumé, page 17

Par contre, 19 % du chiffre d’affaires de 2005 des grandes entreprises étaient généré par les exportations, et même au sein des PME, celles de plus grande taille ont enregistré des revenus relatifs plus élevés générés par les exportations. Les exportations représentent la part la plus significative des revenus dans le secteur des transports/ du stockage/ de la communication (9 %) et de l’industrie manufacturière (8 %). Les PME du commerce déclarent également une part du chiffre d’affaires généré par les exportations qui dépasse la moyenne globale (6 %). Seule une part infime des ventes provient des exportations dans le secteur des soins de santé (0,4 %) et le secteur horeca (0,8 %). On observe des variations significatives entre les pays européens, les revenus des PME exportatrices de Belgique (15 % de leurs revenus en 2005 ont été générés par les exportations), d’Estonie (12 %) et de Slovénie (11 %) dépendant le plus des exportations, suivies des entreprises d’Islande (10 %). D’autre part, les exportations constituent la part des revenus la moins importante en Grèce (2 %) et à Chypre (un peu plus de 2 %). Au niveau de l’UE, les exportations ont considérablement augmenté en 2006 (de 12 % par rapport à 2005). Pour 2007 également, les prévisions sont généralement optimistes. 35 % des sondés issus de l’UE-27 ayant fourni une réponse valide (à savoir qu’ils n’ont pas refusé de répondre ou n’ont pas spontanément déclaré qu’ils ne prévoyaient pas d’exportations pour 2007) attendent une hausse du chiffre d’affaire généré par les exportations en 2007, la majorité (59 %) anticipant un statu quo, et à peine 6 % attendant une baisse des revenus générés par les exportations en 2007. De manière générale, sept entreprises sur dix ont désigné comme le principal destinataire de leurs exportations un pays de l’UE-27. La plupart des PME de l’UE a indiqué que le principal pays de destination de leurs exportations était l’Allemagne (12 %). Les autres pays de l’UE le plus souvent désignés comme principale destination d’exportations sont la France (10 %), l’Espagne (6 %), les Pays-Bas (6 %), l’Italie (5 %), le Royaume-Uni (4 %), l’Autriche (4 %), la Belgique (3 %), l’Irlande (3 %), la Grèce (2 %) et la Suède (2 %). 7 % pratiquaient principalement des échanges avec l’Asie, 5 % avec l’Amérique du Nord et 4 % avec l’Afrique. Près de la moitié des exportateurs européens n’a pas déclaré de contrainte particulière à leurs exportations: 36 % n’ont déclaré aucun problème et 10 % n’ont pu identifier aucune des difficultés éventuelles proposées. La principale contrainte pour les exportateurs était un problème d’informations: 13 % des PME interrogées ont affirmé manquer de connaissances relatives aux marchés étrangers (ce qui peut être lié aux destinations actuelles ou nouvelles des exportations). Le deuxième problème le plus cité était la perte de compétitivité des prix en raison des tarifs à l’importation dans les pays de destination (9 %). Le manque de capitaux pour exercer son activité au sein du marché intérieur de l’UE est tout aussi important, 9 % des sondés ayant cité ce problème comme leur préoccupation majeure.

Exportateurs par secteur, % UE-27*

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10-49 personnes employées 13 7,9

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250+ personnes employées 28 19,4

D. Industrie manufacturière 14 7,8

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H. Hôtels et restaurants 1 0,8 I. Transports, stockage et communication 9 9,0

J. Intermédiation financière 2 1,7 K. Immobilier, location et activités des entreprises 6 4,2

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O. Autres services communautaires, sociaux et aux particuliers

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* Les moyennes pour l’ensemble des PME et pour les PME dans les différents secteurs se basent sur les réponses des entreprises qui ont été identifiées comme PME et qui pour cette raison ont formé l’échantillon PME de cette enquête. Comme une partie de ces entreprises n’a pas donné durant l’enquête son nombre de personnes employées, les moyennes PME pour les différentes sous-catégories par taille reposent sur un échantillon plus petit.

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Résumé, page 18

Les contraintes relativement moins importantes sont la difficulté due à l’existence de réglementations différentes (8 %), le manque de ressources en matière de gestion (6 %), et les différentes réglementations dans les pays de destination hors-UE (4 %). Les problèmes de langue (3 %) et le manque d’adaptation à l’exportation des produits et services (2 %) ont été le moins cités comme étant une préoccupation majeure. Parmi les divers secteurs, les PME du commerce déplorent avant tout les tarifs à l’importation (14 % estiment qu’il s’agit de la principale contrainte à l’exportation). Dans les secteurs de l’industrie manufacturière et de la construction, le manque de connaissances relatives aux marchés étrangers pose le principal défi (mentionné par 15 % et 22 %, respectivement). Les PME des secteurs financiers se plaignent essentiellement de la non-harmonisation des réglementations dans l’UE (15 %), suivies par celle du secteur des transports/ de la logistique/ de la communication (10 %). Les exportateurs de ce secteur pâtissent surtout du manque de capitaux pour soutenir leurs exportations (24 %).

Ressources achetées à l’étranger Les entreprises ne vendent pas uniquement leurs produits sur les marchés mondiaux, elles achètent également une part significative de leurs ressources (matières premières, énergie, capitaux, etc.) sur les marchés étrangers. 12 % des ressources d’une PME européenne moyenne sont achetés à l’étranger, hors frais de main-d’œuvre (4 % des travailleurs viennent de l’étranger). Le pourcentage des ressources achetées à l’étranger est le plus élevé dans les économies les plus petites et les plus ouvertes d’Europe: Malte (46 %), Luxembourg (40 %), Irlande (35 %), Estonie (31 %), Islande (27 %) et Chypre (27 %). Par ailleurs, certains des plus grands pays européens sont les moins dépendants des ressources étrangères, notamment la France (6 %), l’Italie (8 %), l’Allemagne (9 %) et l’Espagne (10 %), mais aussi la République tchèque (9 %) et la Norvège (10 %). Il semble que la part des ressources achetées à l’étranger soit davantage fonction de la taille de l’économie d’accueil que de celle de l’entreprise. La corrélation négative entre la taille des économies et la part des ressources achetées à l’étranger est statistiquement significative, et relativement forte: la taille de l’économie est inversement proportionnelle au pourcentage des ressources achetées à l’étranger. Par conséquent, les différences selon la taille des entreprises sont minimes. La différence est bien plus marquée si l’on analyse les résultats selon une ventilation par secteur. Le pourcentage des ressources achetées à l’étranger est le plus élevé dans le secteur du gros et du détail (21 %, bien que ce pourcentage puisse également inclure les biens d’importation redistribués, qui ne sont pas nécessairement considérés comme des ressources de production classiques), dans le secteur de l’industrie manufacturière (15 %), et dans celui des transports / du stockage / de la communication (11 %). Le secteur horeca est celui qui utilise le moins les ressources issues des économies étrangères (4 %, bien qu’il soit le plus susceptible de recourir à la main-d’œuvre étrangère, comme nous le verrons plus tard), et les secteurs de l’intermédiation financière et des services aux entreprises utilisent très peu de ressources issues des marchés internationaux (5 % et 6 %, respectivement).

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Résumé, page 19

Partenariats économiques étrangers De manière générale, une part des revenus de 5 % des PME de l’UE est issue des partenariats économique étrangers, soit des filiales étrangères soit des joint-ventures à l’étranger. La Belgique se distingue des autres économies européennes et affiche le plus haut pourcentage de PME dont une part des revenus est générée par les partenariats économiques étrangers (13 %). Elle suit de près la Turquie, qui dispose le plus de PME en Europe avec des filiales étrangères ou des joint-ventures à l’étranger (14 %). Le Portugal, l’Irlande, la France et le Luxembourg (10 % chacun) sont aussi beaucoup plus impliqués dans les investissements étrangers que la moyenne européenne.

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Q37. Quelle part de votre chiffre d’affaires total, c’est-à-dire le pourcentage de vos ventes annuelles, provient des filialesétrangères, des joint-ventures à l’étranger?

Base: PME, % dont une part des revenus est issue des partenariats économiques étrangers, les réponses [pas de filiale oude joint-venture] et [NSP/NA] ont été enregistrées sous l’option “pas de revenus”, par pays

Partenariats économiques étrangers(proportion d’entreprises dont une part des revenus est issue de partenariats économiques ou de joint-ventures à l’étranger)

Ces partenariats sont par contre les moins fréquents dans certains des nouveaux États membres: surtout en Bulgarie, en Hongrie et en République tchèque, où la part de PME impliquées dans le commerce étranger n’atteint pas 1 %, mais également à Chypre (à peine plus d’1 % de PME dont une part du chiffre d’affaires provient des partenariats économiques étrangers). La situation est identique en Allemagne et dans les deux bastions économiques méridionaux de l’UE d’avant 2004: quelque 2 % des PME % affirment que les filiales étrangères ou les joint-ventures contribuent à leurs revenus en Italie et en Espagne, et la situation est identique en Lettonie et en Slovénie également (2 % chacune). Les grandes entreprises sont largement plus susceptibles que les PME de s’engager dans des partenariats économiques étrangers, un cinquième d’entre elles déclarant qu’une part de leurs revenus en est issue (20 % contre 5 %). Mais la contribution de ces partenariats aux revenus des grandes entreprises européennes reste assez modeste, à peine 7 % des ventes annuelles étant générés par les partenariats économiques étrangers même dans le cas des plus grandes entreprises. Dans le cas des PME, ce chiffre passe à 2 %. Les partenariats économiques étrangers ont tendance à se limiter à l’Europe: 77 % de l’ensemble des joint-ventures et filiales étrangères se situent sur le territoire de l’UE-27 contre 72 % de l’ensemble des exportations. La Belgique, la France et l’Allemagne sont les pays qui attirent le plus l’intérêt des PME étrangères à la recherche de partenariats économiques: elles sont les destinations prisées par un tiers des partenariats économiques étrangers conclus au sein de l’UE. Les autres destinations privilégiées au sein de l’UE sont l’Espagne (7 %), l’Italie (6 %) et le Danemark (5 %). Sept autres États membres accueillent au moins 2 % des investissement étrangers consentis par d’autres pays de l’UE: le Royaume-Uni, l’Irlande, l’Autriche, les Pays-Bas, la Suède, la Finlande et la Pologne. Les quatorze

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autres États membres accueillent au total à peine 9 % des engagements économiques étrangers des PME européennes.

Outre l’UE, l’Asie est une destination importante pour les PME européennes: 9 % des joint-ventures et filiales étrangères mentionnées sont situées sur ce continent. 5 % sont en Amérique du Nord (États-Unis et Canada), 4 % ailleurs en Europe, 3 % en Amérique du Sud, et une part négligeable en Afrique (1 %) et en Australie et en Océanie (2 %). Si les petites et micro-entreprises mettent essentiellement l’accent sur la coopération avec les autres pays et entreprises de l’UE, les moyennes entreprises et surtout les grandes entreprises cherchent à externaliser au-delà de l’UE. 17 % des destinations mentionnées par les grandes entreprises sont situées en Asie. Les moyennes entreprises sont plus susceptibles de nouer une coopération étrangère en Europe, en-dehors de l’UE (10 %). Les secteurs les plus susceptibles de conclure des partenariats dans d’autres continents sont ceux du commerce (25 % citent des

destinations non européennes) et de l’industrie manufacturière (20 %). La principale raison motivant l’investissement dans des filiales ou joint-ventures à l’étranger est avant tout d’ordre géographique: proximité des clients finals (17 %) ou des partenaires économiques clés (dont la PME est un fournisseur, 12 %). Les coûts de la main-d’œuvre (une contrainte pour environ un tiers des PME européennes) arrivent en troisième position des raisons motivant la conclusion de partenariats économiques étrangers (11 % optant pour cette raison). Les impôts inférieurs ont motivé 9 % des PME possédant une filiale étrangère ou prenant part à une joint-venture à l’étranger. L’espoir d’une réduction de la paperasserie et des charges administratives a également incité moins d’une entreprise sur dix à consentir des investissements étrangers (8 %). Le désir d’être soumis à des réglementations applicables aux exportations plus favorables et de bénéficier d’un meilleur accès aux finances a été cité comme la principale raison par 5 % des PME de l’UE. Les grandes entreprises (ainsi que les moyennes entreprises) concluent des partenariats pour se rapprocher des clients finaux (43 % et 45 %, respectivement, contre 23 % et 20 % pour les petites et micro-entreprises), tandis que les petites et micro-entreprises ont plus tendance à citer la proximité de la/les corporation(s) dont elles sont le fournisseur (14 %, contre 9 % pour les moyennes entreprises). La proximité des clients finaux est le principal motif de la conclusion de partenariats économiques étrangers pour les PME des secteurs communautaire, des services sociaux et aux particuliers (36 %) et des services aux entreprises (22 %).

Principale destination des partenariats économiques étrangers (% des réponses, UE-27, parmi les investisseurs ayant révélé leurs

destinations cibles)*

Pays de l’UE

Europe, en

dehors de l’UE

Asie Ailleurs

PME UE-27 77 4 9 10

1-9 personnes employées 72 5 11 12

10-49 personnes employées 85 2 5 8

50-249 personnes employées 67 10 11 11

Tai

lle

250+ personnes employées 67 2 17 14

D. Industrie manufacturière 79 2 10 10

F. Construction 85 0 4 11

G. Gros et détail 71 4 14 11

H. Hôtels et restaurants 78 5 9 8 I. Transports, stockage et communication 82 12 6 0

J. Intermédiation financière 85 0 9 5 K. Immobilier, location et activités des entreprises 81 4 5 10

N. Santé et travail social 92 3 0 4

Sect

eur

d’ac

tivité

des

PM

E

O. Autres services communautaires, sociaux et aux particuliers

70 0 3 26

* Les moyennes pour l’ensemble des PME et pour les PME dans les différents secteurs se basent sur les réponses des entreprises qui ont été identifiées comme PME et qui pour cette raison ont formé l’échantillon PME de cette enquête. Comme une partie de ces entreprises n’a pas donné durant l’enquête son nombre de personnes employées, les moyennes PME pour les différentes sous-catégories par taille reposent sur un échantillon plus petit.

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Résumé, page 21

Les partenariats économiques étrangers n’ont pour la plupart aucun impact sur l’emploi dans le pays de l’entreprise (49 % confirment cette option). Le cas échéant, elles font davantage augmenter l’emploi (selon 18 % des PME impliquées dans ces partenariats) qu’elles ne le font baisser (3 %).

4. Concurrence Les PME de l’UE estiment que la concurrence sur leurs marchés s’est accrue au cours des deux dernières années. Soixante pour cent des dirigeants ont déclaré que la concurrence s’est intensifiée récemment. Trois PME sur dix ont indiqué n’avoir observé aucun changement à ce sujet, tandis que 5 % d’entre elles ont rapporté une baisse de la concurrence. Globalement, les dirigeants de PME des nouveaux États membres sont davantage susceptibles de faire état d’une intensification de la concurrence (67 %) que leurs collègues des anciens États membres (58 %). Dans chaque économie européenne, la majorité des patrons a l’impression que la concurrence s’est accrue récemment. Cette perception est encore plus répandue au sein des grandes entreprises. Plus de sept grandes entreprises sur dix font état d’une concurrence accrue (73 %), contre 60 % dans le secteur des PME. Cette perception prédomine dans tous les secteurs d’activité, mais est plus fortement ressentie par les PME des secteurs du commerce (65 %), des transports et communications (65 %) et de la finance (64 %). Les avis témoignant d’une baisse de la concurrence ont été les plus nombreux dans le secteur des hôtels et restaurants (8 %), tandis que les entreprises du secteur de la construction ont fait état le plus souvent d’un statu quo. Quoi qu’il en soit, dans chaque secteur, la majorité perçoit les marchés comme de plus en plus concurrentiels. Pour faire face à cette concurrence accrue, la principale stratégie des PME européennes consiste à concentrer leurs efforts sur les produits et sur le marketing. Soixante-quatre pour cent ont amélioré la qualité de leur produit (ou service), 62 % ont différencié leur produit et 61 % ont renforcé leurs activités de marketing. La réduction des coûts est la quatrième stratégie la plus appréciée que les PME adoptent pour poursuivre leurs efforts visant à faire face à une concurrence accrue et la dernière à être confirmée par la majorité des PME interrogées (53 %). La mise en place d’alliances constitue une solution pour 38 % des répondants, la réduction des prix pour 36 % d’entre eux. Si elles étaient confrontées à une concurrence plus forte, un peu plus d’un quart des PME européennes choisiraient d’allonger l’horaire de travail (28 %) ou d’explorer de nouveaux marchés à l’étranger (26 %). Enfin, à peine 11 % envisageraient de réduire la production dans ce contexte. Par rapport aux PME, les grandes entreprises sont davantage susceptibles d’adopter toutes les stratégies sauf une pour faire face à la concurrence. En effet, elles ne sont pas plus inclinées que les PME à allonger leur horaire de travail. Cette tendance générale s’affirme avec force au sein des différents types de PME: dans tous les secteurs d’activité sauf un, ce sont les trois mêmes stratégiques qui sont citées le plus souvent. Les secteurs des transports et communications et des hôtels et restaurants font figure d’exception, où la réduction des coûts est la deuxième stratégie la plus fréquemment citée en cas de réduction des marges bénéficiaires. Même l’importance relative des principales stratégies est à peu près équivalente dans tous les secteurs d’activité. Seul le secteur du commerce fait état d’un «renforcement des activités de marketing» parmi les stratégies privilégiées. En moyenne, les PME européennes consacrent 3,4 % de leur chiffre d’affaires au marketing. Les dépenses de marketing sont nettement plus élevées dans les pays membres de l’UE avant 2004 que dans les nouveaux États membres. En moyenne, les entreprises de l’UE des 15 consacrent 3,7 % de

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Résumé, page 22

leur chiffre d’affaires annuel à la promotion de leurs produits, tandis que les entreprises des nouveaux États membres y consacrent en moyenne 3 %. En termes absolus, les PME européennes dépensent près de 57 000 euros chaque année pour leurs activités de marketing. Après avoir cherché à déterminer s’il existait un lien entre la perception d’une concurrence accrue et le montant relatif du budget consacré au marketing, nous n’avons établi aucune corrélation significative entre ces deux facteurs. Le montant du budget consacré au marketing semblé plus lié à la stratégie générale ou à la culture de l’entreprise qu’à une réaction épisodique à l’évolution du marché. Manifestement, la taille des PME influe sur la part des dépenses en marketing et les économies d’échelle ont un impact sur les dépenses relatives: si les grandes entreprises dépensent beaucoup plus en valeur nominale dans le domaine du marketing que les micro-entreprises, les PME doivent supporter des dépenses plus importantes pour se promouvoir elles-mêmes et leurs produits. En effet, elles y consacrent 3,6 % de leur revenu annuel, contre 1,7 % pour les grandes entreprises. Proportionnellement, les PME du secteur des services aux entreprises consacrent la plus grande part au marketing (5 % de leur chiffre d’affaires annuel) et les dépenses de marketing sont aussi assez conséquentes dans les secteurs des hôtels et restaurants et des services personnels. Proportionnellement, les entreprises des secteurs des soins de santé (2,6 %) et des transports et communications (2,6 %) dépensent le moins pour le marketing.

Budget marketing en % du revenu annuel (% UE27)

Part du revenu consacrée au marketing (en

%)

PME UE-27 3,6

1-9 personnes employées 3,6 10-49 personnes employées 2,8 50-249 personnes employées 1,9

Tai

lle

250+ personnes employées 1,7 D. Industrie manufacturière 3,0 F. Construction 2,7 G. Gros et détail 3,2 H. Hôtels et restaurants 4,4 I. Transports, stockage et communication 2,6 J. Intermédiation financière 3,2 K. Immobilier, location et activités des entreprises 5,0 N. Santé et travail social 2,6

Sect

eur

d’ac

tivité

des

PM

E

O. Autres services communautaires, sociaux et aux particuliers 4,6

* Les moyennes pour l’ensemble des PME et pour les PME dans les différents secteurs se basent sur les réponses des entreprises qui ont été identifiées comme PME et qui pour cette raison ont formé l’échantillon PME de cette enquête. Comme une partie de ces entreprises n’a pas donné durant l’enquête son nombre de personnes employées, les moyennes PME pour les différentes sous-catégories par taille reposent sur un échantillon plus petit.

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Résumé, page 23

5. Innovation A peu près un euro sur dix dépensé par les PME de l’UE est consacré à un produit ou à un service nouveau ou nettement amélioré. Parallèlement, près de quatre entreprises sur dix en Europe déclarent ne pas disposer de nouveaux produits ou ne tirer aucun revenu de nouveaux produits (37 %). La proportion de ces PME (sans aucune innovation récente) est la plus élevée en Lettonie, où près des deux tiers des dirigeants ont fait état d’une absence d’innovation (64 %), ainsi qu’en Bulgarie (63 %) et en Hongrie (56 %). Pourtant, la proportion d’entreprises n’ayant tiré aucun revenu de l’innovation est plus importante dans les anciens États membres que dans les nouveaux (37 % contre 31 %).

64 63 5646 46 46 44 42 40 40 37 37 37 37 37 35 34 34 34 34 34 34 33 32 31 29 29 29 28 27 26 23 23 22 22

0

25

50

75

100

LV

BG

HU

DK ES IT CY

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PT IS

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15 LU

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27

EU

25

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IE UK PL

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Q51. Pourriez-vous évaluer le pourcentage du chiffre d’affaires (ventes annuelles) dégagé venant de produits ou services nouveaux ou significativement améliorés au cours des deux dernières années ?

Base: PME, % de “produits nouveaux ou améliorés, par pays

Aucun revenu de l’innovation

Plus l’entreprise est grande, plus elle est susceptible de capitaliser sur l’innovation. Si 38 % des micro-entreprises (et 37 % des PME en général) ne font état d’aucun revenu tiré de produits ou de services améliorés, la proportion comparable parmi les grandes entreprises s’élève à 24 %. Le manque d’innovation - du moins en ce qui concerne le produit - est le plus élevé dans le secteur des transports (46 %) et de la construction (42 %). Il va de soi qu’il est difficile d’interpréter cette question dans le secteur du commerce dans la mesure où la plupart des détaillants vendent des produits nouveaux ou nettement améliorés sans pratiquer aucune innovation (si les produits ont été améliorés par les producteurs ou si les détaillants ont élargi leur portefeuille de produits en vente, il est évident que des revenus des ventes seront tirés de produits améliorés). En conséquence, mis à part l’industrie manufacturière, le commerce est le secteur dans lequel on trouve le moins grand nombre de dirigeants déclarant qu’ils n’ont tiré aucun revenu de produits novateurs (31 % pour les deux secteurs). Pas une seule contrainte liée à l’innovation ne se démarque des autres dans l’UE. Globalement, les entreprises considèrent qu’il existe quatre facteurs d’importance équivalente: les dirigeants dans l’UE affirment que l’accès difficile aux financements, la pénurie de main-d’œuvre, l’insuffisance de la demande sur le marché et le coût élevé des ressources humaines constituent les principaux obstacles à leurs projets d’innovation. Dans l’ensemble, les ressources humaines semblent être le facteur le plus important. Dix-sept pour cent se plaignent de la pénurie ou du coût de la main-d’œuvre, tandis qu’un pourcentage à peine inférieur de dirigeants (16 %) connaissent des difficultés à cause de taux d’intérêts élevés et d’autres problèmes liés à l’accès aux financements. Ces tendances sont assez stables dans chaque catégorie de taille d’entreprise, seule l’importance relative des principales raisons variant légèrement. L’accès aux financements est moins problématique pour les entreprises de plus grande taille, en particulier pour les grandes entreprises. Ces dernières sont

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Résumé, page 24

davantage susceptibles de pâtir de problèmes de ressources humaines que d’un manque de fonds destinés à l’innovation. En réalité, il n’y a que dans la catégorie des grandes entreprises que l’insuffisance de la demande sur le marché en produits et technologies améliorés constitue un obstacle plus important que l’accès aux financements. Les disparités entre les secteurs d’activité restent très limitées, mais dans les secteurs des transports et des hôtels et restaurants, l’accès aux financements semble un peu plus important qu’ailleurs. La pénurie et le coût de la main-d’œuvre représentent le principal obstacle dans le secteur de la construction. La protection de la propriété intellectuelle est une contrainte plus fréquemment citée dans le secteur des soins de santé (6 % la considèrent comme le plus grand obstacle à l’innovation), tandis que le manque de capacité à utiliser les nouvelles technologies est une contrainte plus fréquemment citée par le secteur financier (5 %).

6. Economies d’énergie Près des deux tiers des entreprises actives dans l’UE ne disposent même pas de simples règles ou dispositifs permettant d’économiser l’énergie (63 %). Moins de trois PME sur dix (29 %) ont mis en place des mesures de préservation de l’énergie et des ressources au sein de l’entreprise. À peine 4 % des PME de l’UE sont dotées d’un système global d’efficacité énergétique (système de gestion de l’environnement (SGE)). Manifestement, chaque catégorie de taille d’entreprise réagit différemment face aux économies d’énergie: alors que sept micro-entreprise sur dix ne s’en préoccupent pas, cette proportion baisse à 57 % pour les petites entreprises, à 44 % pour les moyennes entreprises et à 30 % pour les grandes entreprises. En réalité, un tiers des PME d’Europe fonctionnent dans le cadre de règles visant à économiser l’énergie, cette proportion étant deux fois plus élevée chez les grandes entreprises. Parmi ces dernières, 19 % confirment également exploiter un SGE. Les trois secteurs les plus sensibles à cette problématique sont le secteur des hôtels et restaurants (dont 39 % des entreprises appliquent une solution en matière d’efficacité énergétique), des soins de santé (35 %) et des transports et communications (34 %).

6. Ressources humaines

Composition de la main-d’œuvre Plus l’entreprise est grande, plus elle est susceptible de recruter une main-d’œuvre non locale; alors de 89 % de la main-d’œuvre des PME employant plus d’une personne est locale, le taux correspondant pour le grandes entreprises est de seulement 77 %. Les grandes entreprises sont les plus susceptibles d’employer des personnes issues d’autres pays de l’UE: 5 % de leur main-d’œuvre provient d’autres États Membres de l’UE. Dans l’UE un quart des personnes employées par des PME7 a achevé un cycle d’enseignement supérieur (4 % des travailleurs disposent d’un diplôme post-universitaire, et 22% possèdent un diplôme universitaire ou équivalent). Cinquante-quatre pour cent ont achevé le cycle d’enseignement secondaire. Les 19 % restants des travailleurs possèdent donc un niveau d’éducation plus bas. La proportion des travailleurs qui n’ont pas achevé le cycle d’enseignement secondaire est la plus élevée dans les secteurs de l’industrie manufacturière (30 %), des hôtels et restaurants (28 %) et de la

7 Une nouvelle fois, cette moyenne ne prend pas en considération les différentes tailles des entreprises.

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Résumé, page 25

construction (27 %). Le niveau d’éducation le plus élevé a été observé dans les entreprises actives dans les secteurs de l’intermédiation financière (36 % des personnes employées ont achevé un cycle d’enseignement supérieur), des services aux entreprises (35 %) et des soins de santé (27 %).

Problèmes de ressources humaines Trouver et recruter la main-d’œuvre appropriée est une difficulté à laquelle sont confrontées bon nombre de PME dans l’UE. La proportion estimée d’emplois vacants a été calculée en divisant le nombre moyen de postes vacants en 2006 par la somme des postes vacants et du nombre de personnes employées dans chaque PME. Dans les pays de l’UE des 27, près de 5 % de l’ensemble des emplois des PME sont restés vacants l’an dernier.

14,6

14,6

12,3

10,9

10,7

10,4

10,3

8,7

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7,9

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5,3

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5,2

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4,9

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4,0

4,0

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27

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15 PT

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Q65. Combien de postes vacants avez-vous eus en moyenne dans votre entreprise en 2006 que vousn’avez pas réussi à pourvoir?

Base : PME, % par pays, la question n’a pas été posée aux entreprises d’une personne

Postes vacants en % du total des emplois

Le fait de pourvoir des postes avec des candidats ayant le profil adéquat pose visiblement plus problème dans les nouveaux États membres que dans les anciens. Neuf pour cent des postes ouverts sont restés vacants dans les nouveaux États membres en 2006. Trouver le collaborateur qui convient semble être un véritable parcours du combattant en Lituanie (20%), en Roumanie (15 %), en Turquie (15 %), en Estonie (12 %), en Grèce (11 %) et en Pologne (11 %). La Slovaquie et la Lettonie se distinguent également, avec une proportion de 10 % d’emplois vacants. Si les problèmes de recrutement semblent toucher à peu près de la même manière tous les secteurs d’activité (les PME du secteur des soins de santé semblent plus à même que les autres de trouver des travailleurs, tandis que le secteur de la construction éprouve plus de difficultés que d’autres), les différences entre catégories de taille d’entreprise sont très nettes. Plus l’entreprise est grande, moins elle est susceptible de pâtir de problèmes de recrutement. Six pour cent du total des emplois resteraient vacants dans la catégorie des micro-entreprises (parmi les grandes entreprises, seul un peu plus de 1 % des postes ouverts est vacant). Selon les réponses des dirigeants de PME, près de la moitié des PME de l’UE n’ont aucun problème de recrutement (47 %). Cela vaut plus particulièrement pour les micro-entreprises (49 %) et les PME (privées) des secteurs des soins de santé (55 %), de la finance (52 %) et des services aux entreprises (51 %). La perception d’une absence de problème de recrutement est la plus répandue parmi les PME de Bulgarie (63 %) et de Hongrie (60 %) et la moins fréquente en Lituanie (18 %).

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The Gallup Organization Flash EB No 196 – SME Observatory Survey

Résumé, page 26

S’agissant des PME éprouvant des difficultés à pourvoir les postes vacants, elles se plaignent principalement de la pénurie de main-d’œuvre qualifiée. Vingt-huit pour cent des PME dans l’UE indiquent qu’il s’agit de leur principal souci en matière de recrutement. Si on y ajoute la problématique de la pénurie de main-d’œuvre non qualifiée (5 %), on constate qu’un tiers des PME européennes peinent à trouver les ressources humaines nécessaires. Le second sujet de plainte le plus fréquent concerne les

niveaux de salaire élevés auxquels s’attendent les candidats. Ce souci est toutefois moins répandu: 11 % des dirigeants y ont fait référence. Dans toutes économies à l’exception d’une, la pénurie de main-d’œuvre constitue un problème plus significatif que les niveaux de salaire élevés (la Hongrie fait figure d’exception). Toutefois, les avis sur cette question divergent assez fortement d’un pays à l’autre de l’UE. La pénurie de main-d’œuvre appropriée est plus marquée dans quelques-uns des nouveaux États membres. Cinquante-six pour cent des PME estiment qu’il s’agit de leur principal problème de recrutement en Lituanie, 53 % en Estonie et 48 % en Roumanie. Par contre, en Hongrie (15 %), ce problème paraît moins important, la problématique des exigences salariales élevées des candidats étant plus souvent citée. Les PME de Belgique (22 %) et des Pays-Bas (22 %) figurent parmi les moins à même de faire face à une pénurie de main-d’œuvre appropriée. Le problème des niveaux de salaire élevés compliquant le recrutement des candidats ayant le profit souhaité a été plus souvent cité en Hongrie (22 %), en Allemagne (16 %), en Lituanie (15 %), en Irlande (13 %) et en Turquie (12 %). En revanche, les exigences salariales excessives constituent rarement un souci en Bulgarie (3 %), au Portugal, à Chypre, en Lettonie et en Slovaquie (5% pour tous ces pays) Lorsque l’on se penche sur les différentes catégories de PME, la pénurie de main-d’œuvre nécessaire constitue la principale préoccupation partout. Cela vaut plus particulièrement pour la catégorie des petites et moyennes entreprises, notamment en ce qui concerne la main-d’œuvre qualifiée (40 % et 43 % des personnes interrogées dans ces deux catégories ont cité la pénurie de main-d’œuvre qualifiée comme leur problème de recrutement le plus pressant). Trente-cinq pour cent des PME de l’industrie manufacturière et 39 % des PME dans le secteur de construction pâtissent le plus de ce problème. Les PME du secteur financier (19 %), des soins de santé (20 %) et des services aux entreprises (21 %) l’invoquent le moins souvent. Pour les micro-entreprises les niveaux de salaire semblent être le problème le plus important. Onze pour cent des micro-entreprises ont déclaré qu’il s’agissait de leur principal problème de recrutement, contre 7 % pour les grandes entreprises. D’autre part, les grandes entreprises sont davantage susceptibles d’être confrontées à des problèmes de recrutement liés à la qualité des emplois qu’elles sont en mesure de proposer (6 %, contre 2 % parmi les PME).

No problem with recruiting; 47

DK/NA; 5

Low image of profession/sector/ty pe of

enterprise; 3

Scarcity of non-skilled labour force; 5

Wage lev els too expensive; 11

Unpleasant work or working conditions; 2

Scarcity of skilled labour force; 28

Q63. Quel est votre principal problème en matière de recrutement ?Base : PME, %, UE-27, question n’a pas été posée aux entreprises d’une personne

Problèmes de recrutement, UE-27

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Résumé, page 27

La problématique des exigences salariales trop élevées est la plus marquée dans le secteur des services collectifs, sociaux et personnels (16 %), ainsi que dans les secteurs des services aux entreprises, des transports et communications et de la finance (12 % pour ces deux secteurs). Les salaires élevés sont jugés moins problématiques dans les secteurs de la construction et des hôtels et restaurants (8 % dans les deux secteurs). Par contre, ces deux secteurs figurent parmi les plus susceptibles d’être confrontés à une pénurie de main-d’œuvre non qualifiée (il s’agit de la principale préoccupation de 7 % et 8 % respectivement des entreprises de ces secteurs). Soixante-trois pour cent des entreprises employant au moins 250 personnes font appel aux canaux de recrutement officiels (en particulier aux annonces dans les journaux (31 %)) pour trouver les travailleurs qu’ils jugent les plus difficiles à recruter. Toutefois, les méthodes de recrutement officielles prédominent aussi dans la catégorie des petites et moyennes entreprises (la majorité, soit respectivement 45 % et 56 %, y fait référence). Toutefois, en ce qui concerne la dimension sectorielle, les méthodes officielles représentent la principale stratégie de recrutement aux postes clés dans tous les secteurs.

Stratégies de recrutement par taille d’entreprise (%, UE27)

inofficielles (candidatures spontanées, contacts privés)

officielles (journeaux ou agences d’emplois)

2-9 employés 43 29

10-49 employés 41 45 50-249 employés 29 56

250+ employés 20 63