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Observatoire Seine Aval L’accessibilité en transports des espaces économiques de Seine Aval La Note n° 12 Décembre 2013 Collectivités locales adhérentes Collectivités locales adhérentes Des espaces économiques 1 stratégiques pour Seine Aval Dans un contexte économique difficile, les espaces écono- miques de Seine Aval, dont 60 zones d’activités, ont vu leur nombre d’emplois progresser de 5% (+1 600 emplois privés) : la mobilisation de nouveaux fonciers a, en effet, permis l’accueil de près de 70 établissements entre 2010 et 2012. Cette évo- lution est d’autant plus remarquable que le secteur privé de Seine Aval a perdu des salariés durant la même période. Ces es- paces dédiés aux activités économiques ont donc un caractère stratégique pour le territoire et sa population en concentrant 1 emploi privé sur 2. Une accessibilité peu optimale Bien que générant quotidiennement des milliers de déplace- ments, force est de constater que l’accès à ces espaces écono- miques est difficile pour les salariés. Aménagées en périphérie des villes, conçues comme monofonctionnelles et peu ouvertes sur leur environnement proche, les zones d’activités ont privilé- gié de fait une accessibilité automobile quasi exclusive. L’orga- nisation des transports collectifs, pendant trop longtemps axée sur la seule logique métropolitaine au détriment des déplace- ments purement locaux, a renforcé cette situation. Enfin, le vieillissement des zones (2/3 ont plus de 25 ans), où la qualité de certains aménagements (trottoirs sous-dimensionnés), a pu également dégrader l’accessibilité de ces espaces. Trois enjeux majeurs pour l’amélioration de l’accessibilité Un enjeu économique : la qualité de l’accessibilité est un des critères déterminants pour l’implantation des entre- prises (logistique, mobilité des collaborateurs, accueil des clients) et donc pour l’attractivité et le dynamisme d’une zone d’activités ; Un enjeu de mobilité durable : le caractère médiocre de l’accessibilité des zones d’activités ne favorise pas le déve- loppement des modes alternatifs à l’automobile ; Chiffres clés 84 espaces économiques pour 47 330 emplois dont 60 ZAE 2 pour 30 000 emplois (source : Obs ZAE 2012) 18 réseaux transports urbains 84 lignes de bus 1 ZAE, sites économiques et sites remarquables 2 Zones d’Activités Economiques 14 ZAE à moins de 10 min à pied d’une gare, soit 23% des ZAE Seine Aval représentant 4 900 emplois Un enjeu social : l’accès « physique » aux emplois reste dif- ficile ce qui constitue un frein supplémentaire au retour à l’emploi de certains actifs. Des outils à mobiliser Pour remédier à cette situation, différents outils peuvent être mobilisés dans une logique de complémentarité : requalifica- tion urbaine (trottoirs, circulations douces, nouveaux accès...), évolution de l’offre de transport et des usages de déplacement. Les Plans de Déplacements d’Entreprises (PDE) ou les PDE Inter- entreprises (PDIE) sont à ce titre des outils intéressants en mobi- lisant tous les acteurs dans une démarche collective et partagée. Améliorer l’accessibilité des espaces économiques est un champ d’action important pour atteindre les objectifs de développe- ment territorial définis par le Protocole de l’OIN Seine Aval.

Observatoire Seine Aval...Un enjeu économique : la qualité de l’accessibilité est un des critères déterminants pour l’implantation des entre-prises (logistique, mobilité

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Observatoire Seine AvalL’accessibilité en transports des espaces économiques de Seine Aval La Note n° 12

Décembre 2013

Collectivités localesadhérentes

Collectivités localesadhérentes

Des espaces économiques1 stratégiquespour Seine AvalDans un contexte économique difficile, les espaces écono-miques de Seine Aval, dont 60 zones d’activités, ont vu leur nombre d’emplois progresser de 5% (+1 600 emplois privés) : la mobilisation de nouveaux fonciers a, en effet, permis l’accueil de près de 70 établissements entre 2010 et 2012. Cette évo-lution est d’autant plus remarquable que le secteur privé de Seine Aval a perdu des salariés durant la même période. Ces es-paces dédiés aux activités économiques ont donc un caractère stratégique pour le territoire et sa population en concentrant 1 emploi privé sur 2.

Une accessibilité peu optimaleBien que générant quotidiennement des milliers de déplace-ments, force est de constater que l’accès à ces espaces écono-miques est difficile pour les salariés. Aménagées en périphérie des villes, conçues comme monofonctionnelles et peu ouvertes sur leur environnement proche, les zones d’activités ont privilé-gié de fait une accessibilité automobile quasi exclusive. L’orga-nisation des transports collectifs, pendant trop longtemps axée sur la seule logique métropolitaine au détriment des déplace-ments purement locaux, a renforcé cette situation. Enfin, le vieillissement des zones (2/3 ont plus de 25 ans), où la qualité de certains aménagements (trottoirs sous-dimensionnés), a pu également dégrader l’accessibilité de ces espaces.

Trois enjeux majeurs pour l’amélioration del’accessibilité Un enjeu économique : la qualité de l’accessibilité est un

des critères déterminants pour l’implantation des entre-prises (logistique, mobilité des collaborateurs, accueil des clients) et donc pour l’attractivité et le dynamisme d’une zone d’activités ; Un enjeu de mobilité durable : le caractère médiocre de

l’accessibilité des zones d’activités ne favorise pas le déve-loppement des modes alternatifs à l’automobile ;

Chiffres clés

84 espaces économiques pour 47 330 emploisdont 60 ZAE2 pour 30 000 emplois

(source : Obs ZAE 2012)

18 réseaux transports urbains84 lignes de bus

1 ZAE, sites économiques et sites remarquables2 Zones d’Activités Economiques

14 ZAE à moins de 10 min à

pied d’une gare, soit 23% des ZAE Seine Aval représentant

4 900 emplois

Un enjeu social : l’accès « physique » aux emplois reste dif-ficile ce qui constitue un frein supplémentaire au retour à l’emploi de certains actifs.

Des outils à mobiliser Pour remédier à cette situation, différents outils peuvent être mobilisés dans une logique de complémentarité : requalifica-tion urbaine (trottoirs, circulations douces, nouveaux accès...), évolution de l’offre de transport et des usages de déplacement. Les Plans de Déplacements d’Entreprises (PDE) ou les PDE Inter-entreprises (PDIE) sont à ce titre des outils intéressants en mobi-lisant tous les acteurs dans une démarche collective et partagée.Améliorer l’accessibilité des espaces économiques est un champ d’action important pour atteindre les objectifs de développe-ment territorial définis par le Protocole de l’OIN Seine Aval.

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Observatoire Seine Aval

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Plusieurs outils juridiques ont été créés depuis une trentaine d’années, permettant d’encadrer et d’organiser des politiques de transport cohérentes. Ils offrent, au-delà du code des transports, un cadre juridique et opérationnel aux collectivités, favorisant la mise en place de leur politique locale de mobilité :

la Loi n°82-1153 du 30 décembre 1982 d’Orien-tation des Transports Intérieurs (LOTI) est la loi fondamentale d’organisation des services publics de transport en France. Elle affirme un droit au transport devant permettre de se déplacer « dans des conditions raisonnables d’accès, de qualité et de prix ainsi que de coûts pour la collectivité ». Elle formalise notamment le Plan de Déplacements Urbains (PDU), véritable outil de planification des politiques de transport des personnes et des mar-chandises. la Loi n°96-1236 du 30 décembre 1996 sur l’Air

et l’Utilisation Rationnelle de l’Energie (LAURE) renforce le PDU, le rendant notamment obliga-toire pour l’ensemble des agglomérations de plus de 100 000 habitants.

la Loi n°2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la Solidarité et au Renouvellement Urbain (SRU) modifie en profondeur le droit de l’urbanisme et du logement en France. Elle ren-force notamment la portée et le contenu du PDU, redéfinissant son articulation avec les documents d’urbanisme, tout en y introduisant des théma-tiques telles que l’intermodalité et les plans de mobilité.

l’ordonnance 2004-489 du 3 juin 2004 trans-position de la directive 2001/42/CE du 27 juin 2001 intègre la composante environnementale aux problématiques de transport. La prise en considération de ces thématiques est confortée par la Loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 dite Loi Grenelle II où le calcul des émissions de dioxyde de carbone générées par les déplacements y est notamment rendu obligatoire.

par ailleurs, la loi du 11 février 2005 relative à l’égalité des droits et des chances impose une prise en considération accrue des problématiques d’accessibilité des personnes à mobilité réduite.

Dans un contexte économique difficile pour les entreprises et les actifs, l’accessibilité des espaces économiques cor-respond à un enjeu majeur. En effet, une accessibilité de qualité :

participe au désenclavement du site ; permet un recrutement plus large de la main d’œuvre ; améliore les infrastructures de l’espace économique et assure la pérennité du site ; apporte une plus grande qualité de vie aux salariés.

Une politique de transports alternatifs à la voiture (transports collectifs, modes doux) permet en outre d’améliorer l’attractivité et l’image de l’espace économique.

Mais, l’offre en transports doit répondre à des besoins et des demandes variés en termes de pratiques économiques :

formation / entretien d’embauche / prise de poste ; accès fournisseurs / clients ; horaires décalés d’activités spécifiques (logistique, industrie)…

En ce sens, il est important que l’offre globale de transports soit claire, intelligible et efficace pour les usagers de ces espaces.

Outils juridiques favorisant lespolitiques de déplacements

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Le premier Plan de Déplacements Urbains d’Ile-de-France (PDUIF) a été mis en en place en décembre 2000 (révisé en février 2012). Il a été élaboré par l’Etat, en association avec le Syndicat des Transports d’Ile-de-France (STIF), la Région Ile-de-France et la Ville de Paris. Il vise à réguler et à organiser les déplacements et l’ensemble des modes de transports à l’échelle de la Région Ile-de-France. L’un de ses objectifs est de rompre avec l’hégémonie de la voiture en réduisant sa place, notamment dans les couronnes périphériques.

Le PDUIF encadre d’une part, les documents d’urbanisme éta-blis à l’échelle locale par les communes et les EPCI (SCOT, PLU et PSMV*) et doit, d’autre part, être compatible avec le SDRIF et le SRCAE.

Le PDUIF incite les établissements, les entreprises, les admi-nistrations et les ZAE de plus de 200 salariés à élaborer un Plan de Déplacements Entreprises (PDE). L’objectif du PDE est de proposer une organisation des mobilités adaptées aux besoins des usagers de ces zones et, notamment, de favoriser un usage croissant des modes alternatifs à la voiture.

Ainsi, en Ile-de-France, le plan de protection de l’atmosphère rend obligatoire l’élaboration de PDE ou PDA (administra-tions) pour les établissements grands générateurs de trafic. A titre d’exemple, pour Seine Aval :- Astrium - Les Mureaux ;- PSA Peugeot-Citroën – Poissy ;- Renault – Aubergenville.

Un contexte particulier : un Plan de DéplacementsUrbains à l’échelle régionale (PDUIF)

Contexte Seine Aval : espaces économiques etorganisation des transports

* Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur.

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Une Zone d’Activités Economiques (ZAE) correspond au re-groupement homogène et continu d’au moins 5 entreprises d’une surface d’au moins 2 hectares. Elle ne coïncide donc pas forcément à un zonage PLU (zone urbaine à vocation économique, ex UI, UJ) ou à un périmètre de ZAC.

A noter qu’exceptionnellement la condition de «continuité» ne s’applique pas pour les ZAE intégrées aux quartiers d’habi-tat où l’on observe une alternance d’entreprises et d’habita-tions.

Par ailleurs, on distingue les sites économiques (inférieurs à 10 hectares et/ou comportant moins de 5 établissements) des sites remarquables (une seule entreprise implantée sur une surface supérieure à 10 hectares). Ainsi, on comptabilise en Seine Aval 60 ZAE, 11 sites économiques et 13 sites remar-quables.

Les ZAE de Seine Aval occupent une superficie de 1 510 ha. 43% d’entre elles ont une surface supérieure à 20 ha. 52% d’entre elles ont une vocation mixte (plusieurs activités) et près d’1/4 ont une vocation artisanale.

Spécificités des espaces économiquesde Seine Aval

Répartition géographique des espaces économiques

Répartition des zones d’activités par vocation

Ecoparc Les CettonsChanteloup-les-Vignes

La plupart des sites sont situés le long des axes structurants de Seine Aval (Seine, A13 et voies ferrées). Toutefois, la desserte routière reste prépondérante dans les choix de localisation des espaces économiques, au détriment des modes fluvial et ferré (17% présentent un embranchement ferré et près de 12% un embranchement fluvial).

Activité et HabitatArtisanaleCommerciale

IndustrielleMixte

PortuaireTertiaireLogistique

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Près de 47 300 emplois sont recensés dans les espaces écono-miques de Seine Aval. 6 pôles d’activités se distinguent notam-ment par leur nombre d’emplois privés :

• Le Pôle Orgeval-Poissy : 12 640 emplois• Le Pôle les Mureaux-Ecquevilly : 7 130 emplois• Le Pôle Limay-Porcheville : 3 850 emplois• Le Pôle Rosny-Buchelay : 3 670 emplois• Le Pôle Chanteloup-Carrières : 1 960 emplois.

Ces chiffres soulignent le poids des espaces économiques dans l’activité locale, d’où l’importance de valoriser ces sites notam-ment par une bonne accessibilité. L’enjeu primordial est en effet de faciliter l’accès du salarié à son lieu de travail. Ce paramètre doit être pris en compte dans les aménagements ou les exten-sions de ZAE.

En lien avec l’OIN et les stratégies de développement éco-nomique locaux, près de 300 ha sont visés pour accueillir de nouvelles implantations à court, moyen et long termes. Ces réserves foncières s’inscrivent à la fois à l’échelle de Paris Seine Normandie (le Port Seine Métropole Achères, 120 ha à moyen terme) et à l’échelle locale, comme le port de Triel-sur-Seine (24 ha). Parmi ces grands projets de développement économique, 66 ha concernent des extensions de ZAE à l’image de la ZAE Portes d’Ile-de-France sur Freneuse ou Les Hauts Reposoirs sur Limay. Tous ces projets de création et d’extension en lien avec les projets d’infrastructures ont pour but de permettre le déve-loppement économique de Seine Aval, autour de filières prio-ritaires, en proposant une offre foncière adaptée à l’accueil de nouvelles activités.

Un vivier d’emplois pour le territoire Seine Aval : un territoire deprojets économiques

Les espaces économiques en Seine Aval

Contexte Seine Aval : espaces économiques etorganisation des transports

Les filières de développement prioritairesde l’OIN Seine Aval :

Automobile (Pôle de compétitivité Mov’eo) Aéronautique Mécanique et mécatronique Eco-industries Eco-construction et efficacité énergétique Logistique fluviale Santé et services à la personne

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Sur l’ensemble des déplacements domicile-travail ayant pour origine et/ou destination l’OIN Seine Aval, 2/3 environ cor-respondent à des échanges avec l’extérieur du territoire. Ce phénomène tend à se renforcer depuis 1999 : on assiste à une métropolisation accrue du territoire de Seine Aval. La répartition modale dans les échanges domicile-travail entre l’OIN Seine Aval et « l’extérieur » est très inégale selon le sens du déplacement :• de l’OIN vers l’extérieur : un équilibre entre transports collec-tifs et véhicules particuliers, qui s’explique par le fait que les pôles d’emplois majeurs (Paris, La Défense) sont assez bien connectés. • de l’extérieur vers l’OIN : une prédominance du véhicule particulier. Ce mode est largement préféré aux transports col-lectifs. La localisation des communes d’origine explique ce phé-nomène : 80% d’entre elles sont localisées en-dehors des pôles urbains et présentent une offre en TC peu développée.

Flux au sein de l’OIN Seine Aval : il s’agit de déplacements pendulaires très localisés (origine et destination sur le même secteur géographique) : • Secteur est : les flux « internes » représentent 71% des dépla-cements domicile-travail. Les échanges avec les secteurs ouest et centre représentent 29% des flux.• Secteur ouest : les flux internes représentent 69% des dépla-cements domicile-travail. Les échanges avec les secteurs centre et est représentent 31% des flux.• Secteur centre : les flux internes du secteur centre ne repré-sentent « que » 49% des déplacements domicile-travail. Les échanges avec les secteurs est et ouest représentent 51% des flux.

Par ailleurs, une logique prépondérante de flux en direction de l’est du territoire est observée. Du fait de la congestion automo-bile dans le secteur est de l’OIN et de la meilleure connexion en train, les transports collectifs sont plébiscités pour ce type de déplacements.

A l’échelle de chaque secteur, 1 déplacement sur 5 se fait selon un mode doux. La faible part des transports collectifs comme mode de déplacement à cette échelle traduit une certaine ca-rence des réseaux de bus locaux.

De façon globale, et même s’il faut rappeler qu’on se situe avant tout dans un contexte très «routier» (70% des déplace-ments domicile-travail intra OIN se font en voiture), l’usage des transports collectifs croît à mesure que les distances s’allongent.

L’organisation du transport en Seine Aval est structurée selon un axe radial Paris-Normandie.De nombreux projets d’infrastructures sont à l’étude ou en cours de réalisation : leur aboutis-sement devrait impacter positivement le développement économique de l’OIN Seine Aval. Réseau routierL’A13, qui relie Paris à Caen via Rouen, et l’A14, connectée au niveau d’Orgeval, forment le système autoroutier de Seine Aval. Une maille de routes nationales et départementales com-plète ce réseau primaire. Plusieurs projets routiers sont en cours sur le territoire : • le bouclage de la Francilienne (A104), à l’est du territoire ; • la liaison A13-RD28, incluant un nouvel échangeur et un nouveau franchissement de la Seine ; • la mise en place d’un nouvel échangeur sur l’A13 au niveau de Rosny-sur-Seine ;• la création du pont d’Achères et la liaison RD 30 - RD 190 qui contribueront au désenclave-ment routier de la Boucle de Chanteloup.Réseau ferréLe réseau ferré connecte Paris à la Normandie. Il permet également la desserte de l’ouest de l’Ile-de-France, grâce au RER A et à la ligne J du Transilien. Plusieurs projets sont en cours sur le territoire : • la Ligne Nouvelle Paris Normandie ;• l’arrivée d’Eole (partielle pour 2020, totale pour 2022) et la restructuration des pôles gare de Mantes, des Mureaux, d’Epône-Mézières, de Juziers et de Poissy ;• le projet de Tangentielle Ouest, à l’est du territoire.Réseau de busEn Seine Aval, les réseaux de bus des principales structures intercommunales (CAMY, CA2RS) sont complétés par les réseaux communaux, les lignes interurbaines et des lignes express telles que l’Express A14. Pensée dans une logique de rabattement vers les gares, l’offre de bus manque de hiérarchisation et de cohérence à l’échelle de Seine Aval, ce qui nuit à sa lisibilité globale. Plusieurs projets sont en cours pour tenter d’améliorer cette situation :• le T-Zen, Transport Collectif en Site Propre (TCSP) reliant Mantes à Rosny ;• le réaménagement de la RD190, qui intègre un aménagement de type « TCSP » ;• la CAMY et la CA2RS travaillent à la restructuration de leur réseau de transport et de dépla-cements respectif.En termes de liaisons douces, 4 passerelles devraient voir le jour à l’horizon 2017 : Meulan-les Mureaux, Mantes-Limay, Carrières-Poissy et Andrésy-Conflans. Ces nouveaux franchisse-ments de la Seine visent à améliorer les connexions piétonnes et cyclables entre les deux rives.

1/3 des résidents de l’OIN Seine Avaltravaille sur le territoire

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Modes doux Véhicule Particulier TC

22%

17%

2%

2%

22%

3%

3%

1%

2%

2%

3%

67%

71%

85%

85%

62%

80%

78%

78%

77%

66%

49%

11%

12%

13%

13%

16%

17%

19%

21%

21%

32%

48%

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%

Centre-Centre

Ouest-Ouest

Est=>Centre

Centre=>Ouest

Ouest=>Centre

Centre=>Est

Est=>Ouest

Extérieur=>OIN

Ouest=>Est

OIN=>Extérieur

Est-Est

Répartition modale dans les fluxdomicile-travail (2009)

Infrastructures de transport et projets

Répartition des flux domicile-travailentre les secteurs intra OIN (2009)

Contexte Seine Aval : espaces économiques etorganisation des transports

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Observatoire Seine Aval

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Des difficultés routières en Seine AvalLe contexte routier de Seine Aval présente les caractéristiques propres à la grande couronne parisienne. Pensé dans une lo-

gique radiale (connexion à Paris structurée autour de l’A13, qui présente sur certaines sections un trafic de plus de 100 000 véhi-cules/jour), le réseau présente des carences en termes de liaisons nord-sud. Le manque de franchissements de la Seine constitue une difficulté majeure pour les déplace-ments sur le territoire. Enfin, on retrouve des difficultés de circulation au niveau des différents pôles urbains et, notamment, sur les principales voies pénétrantes, à savoir la RD43 aux Mureaux, la RD153 et la RD190 à Poissy et la RN184 à Achères/Conflans.

Une meilleure accessibilité des espaces économiques localisés en dehors des communes pôles

Les espaces économiques localisés en périphérie des zones urbaines présentent globalement une meilleure accessibilité routière. Les conditions d’accès y sont plus favorables. Ceci est particulièrement vrai pour l’ouest du territoire :

• un trafic moindre sur l’autoroute et sur les axes secondaires ;• des espaces économiques de grande superficie présentant un meilleur accès direct et permettant une offre en stationne-ment satisfaisante ; • un contexte très « routier » où l’aménagement des espaces économiques a été quasi exclusivement pensé pour la voiture.

Ce constat s’applique pour les espaces économiques des com-munes de Limetz-Villez, Freneuse, Bennecourt et Bonnières-sur-Seine.

En revanche, des exceptions persistent. Certains espaces éco-nomiques de périphérie présentent de grandes difficultés d’accès routier ; c’est le cas des zones à l’est du territoire. On y constate des carences en termes d’aménagement de la voirie (manque d’organisation en termes de stationnement et condi-tions de circulation médiocres), c’est notamment le cas de La Maraiche à Tessancourt-sur-Aubette ou encore de la zone du Moulin des Brissettes à Aulnay-sur-Mauldre (accès contrai-gnants et faiblesse des aménagements routiers, conditions de circulation difficiles notamment pour les poids lourds).

Dans un contexte largement routier, les espaces économiques présentent des difficultés d’accès en voiture

En milieu urbain/résidentiel, une accessibilité routière plus difficileA l’opposé, les espaces économiques localisés en zone ur-baine présentent généralement un accès routier plus difficile, notamment dû à :• des difficultés de circulation dans le cœur de ville ;• la problématique des franchissements de la Seine ;• des difficultés en termes de stationnement dans ces envi-ronnements urbains.

Les espaces économiques localisés sur les communes de Poissy (Technoparc), des Mureaux (La Haye) ou d’Achères (Les Berges de Seine) sont de bons exemples de ces difficultés d’accès routier en milieu urbain et résidentiel.

Certains espaces localisés en milieu urbain présentent toute-fois un contexte d’accès routier relativement favorable. C’est notamment le cas de la ZAE de Sully à Mantes-la-Jolie ou des Culs-Baillets à Conflans-Sainte-Honorine, qui présentent des conditions de circulation relativement favorables et une offre en stationnement satisfaisante. L’aménagement récent de ces zones peut expliquer ce constat plus positif.

70% des déplacements domicile-travail intra OIN Seine Aval se font en voiture.

Tessancourt-sur-Aubette

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9Qualité de la desserte en voiture des espaces économiques

Accessibilité des espaces économiquesde Seine Aval

Les Berges de SeineAchères

Les Culs BailletsConflans-Sainte-Honorine

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Observatoire Seine Aval

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Une accessibilité en transports collectifs qui reste peuqualitative à l’échelle de Seine AvalL’offre en transports collectifs de Seine Aval est relativement inégale selon les zones du territoire. La qualité de la desserte des espaces économiques dépend en premier lieu de sa localisation. Les zones d’activités sont pour la plupart déconnectées de tout réseau de bus. De fait, les espaces économiques, généralement localisés en péri-phérie des zones urbaines, bénéficient d’une offre peu adap-tée, notamment en termes de fiabilité des lignes. De plus, les réseaux de bus ayant été globalement pensés selon une logique métropolitaine donnant la priorité au rabattement vers les gares, l’usager se reporte majoritairement vers la voi-ture pour accéder à ces espaces économiques. Les exemples les plus marquants sont les suivants : La Mare aux Canes sur Achères/Conflans/Andrésy ; Siremballage sur Vaux-sur-Seine ; la Maraiche sur Tessancourt-sur-Aubette et la ZAE Moulin des Capignards sur Les Alluets-le-Roi.

En milieu urbain, les zones bénéficient de plusieurs réseaux de transports collectifs : Transilien, RER, réseau de bus local. La qualité de cette offre multiplie les origines/destinations possibles, participant à la visibilité et au rayonnement de ces espaces économiques. C’est notamment le cas de la ZAE des Boutries à Conflans-Sainte-Honorine ou de celle des 2 Gares à Mantes-la-Ville.

Le réseau de transports collectifs reste à optimiserLa localisation n’est pas le seul critère à prendre en compte. Certains sites présentent en effet d’importantes carences qua-litatives de l’offre :

• les arrêts de bus de certains espaces économiques ne sont que très difficilement accessibles aux piétons. L’organisation des circulations internes à la ZAE décourage ici l’usage des transports collectifs, à l’image de la ZAE des 40 Sous sur Orge-val.• les arrêts de bus de nombreux espaces économiques manquent d’information sur le réseau de bus (intelligibi-lité, horaires…), et présentent des insuffisances en termes de confort et de sécurité. C’est le cas du site des Ciments Calcia à Gargenville.

L’enjeu principal est de donner aux réseaux locaux de bus une dimension plus «urbaine» que «métropolitaine» : connecter les périphéries entre elles, assurer une fréquence des lignes satis-faisante, améliorer l’aspect qualitatif des transports collectifs (information, lisibilité du réseau). Les espaces économiques de Seine Aval bénéficieraient directement de ce type de poli-tique.

Hypothèses sur les faiblesses du réseau de transports collectifs en Seine AvalLes transports collectifs sur Seine Aval sont peu attractifs pour plusieurs raisons :- l’offre TC de Seine Aval a été pensée dans l’optique d’un ra-battement vers les gares, permettant de rejoindre l’axe radial

Les transports collectifs en Seine Aval : des carences qui ne favorisentpas le report modal

vers Paris. Les connexions en transports collectifs entre les périphéries sont plus compliquées ;- le temps de parcours souvent long depuis la gare oblige gé-néralement le piéton à terminer son trajet en bus. Or, l’offre n’étant pas toujours adaptée, une telle pratique n’est que rare-ment observée ;- les difficultés liées au manque de lisibilité et d’intelligibilité du réseau global nuisent à l’attractivité des transports collectifs en Seine Aval. Sur l’ensemble des espaces économiques connec-tés à un réseau, seuls 24% bénéficient d’une information claire au niveau de leur arrêt/abribus (horaires des lignes de bus, plan du réseau, plan de l’environnement immédiat…) ;- l’environnement des espaces économiques décourage sou-vent la pratique de la marche à pied. Plus de 50% des espaces économiques de Seine Aval présentent en effet une superficie supérieure à 10 ha, ne favorisant pas le cheminement du pié-ton depuis/vers les arrêts de bus.

Pour remédier à ces difficultés, certaines collectivités comme Limay, la CAMY ou la CA2RS mènent actuellement une ré-

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Accessibilité des espaces économiquesde Seine Aval

Qualité de la desserte en transports collectifs des espaces économiques

flexion pour améliorer leur réseau de transports collectifs. A titre d’exemple, la Ville de Limay souhaite mettre en place en collaboration avec les entreprises de son territoire, une plate-forme « mobilités », qui permettra notamment aux usagers des espaces économiques d’avoir accès à toutes les informations concernant leurs transports collectifs.

Par ailleurs, toujours à titre d’exemple : • la CA2RS réfléchit à une restructuration de son schéma de déplacement ;• la CAMY a mis en place une campagne d’information sur son réseau de bus (plaquettes de communication) et a restruc-turé son offre (amélioration de la fréquence, création/modifi-cation de lignes…) ; • la commune des Mureaux modernise ses équipements (les abribus) ; • la commune de Poissy a récemment travaillé à une amélio-ration de la fréquence de ses lignes de bus.

La Gare routièreMantes-la-Ville

Arrêt bus Hautil - Les BoutriesConflans-Sainte-Honorine

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Observatoire Seine Aval

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Le contexte en transports de Seine Aval présente les caracté-ristiques propres à la grande couronne parisienne :• une logique radiale vers Paris, soulignée ici par la Seine, l’A13 et les voies de chemins de fer ;• un contexte périurbain très « routier », qui semble ponctuel-lement atteindre ses limites (difficultés en termes de conges-tion à l’est du territoire, problématique des franchissements de la Seine) ;• une offre en transports collectifs très inégale sur l’ensemble du territoire, avec notamment une logique prépondérante de rabattement vers les gares et un manque de connexions entre les périphéries.

Au vu de ce contexte, on observe une répartition modale très favorable au véhicule particulier (70% des déplacements domicile-travail en Seine Aval se font selon ce mode). Du fait de leur localisation souvent périphérique, les espaces écono-miques sont d’autant plus impactés par ce contexte particu-lier.

Face à ces enjeux, plusieurs pistes d’amélioration du système de transports peuvent être envisagées :- Renforcer les transports collectifs sur les périphéries (offre et qualité), afin d’intégrer notamment les besoins des espaces économiques (déplacements des salariés et des clients). Au-delà de l’offre, l’intelligibilité des réseaux pour l’usager appa-raît comme primordiale.- Proposer la mise en place d’un système de navettes sur les espaces économiques les plus étendus. Il s’agirait d’un service de transport dédié à une ZAE, un site économique ou un site remarquable, comme c’est le cas pour les sites PSA sur Poissy et Covance sur Limay ; - Donner toute leur place aux modes doux : cheminements piétons apaisés sur et autour des espaces économiques, pistes cyclables sécurisées et stationnements 2 roues… ; - Développer des plateformes de mobilité au niveau des grands pôles d’activités, afin d’informer les usagers sur les dif-férents moyens de déplacements (à l’image de Limay-Porche-ville). Dans ce cadre, une réflexion sur la question du covoitu-rage et de l’autopartage pourrait être envisagée.

Synthèse sur l’accessibilité des espaces économiquesde Seine Aval

Les BoutriesConflans-Sainte-Honorine

Les 40 SousOrgeval

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Accessibilité des espaces économiquesde Seine Aval

Accessibilité des espaces économiques en Seine Aval

Les ChevriesAubergenville

Les GraviersBuchelay

La Couronne des PrésEpône

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Observatoire Seine Aval

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Constituant la première mesure du Plan de Protection de l’Atmosphère d’Ile-de-France, le Plan de Déplacements Inter-Entreprises a pour objectif de rationaliser l’organisation des déplacements liés à l’activité d’un ou plusieurs établissements et permettre, notamment, le développement de nouveaux modes (transports collectifs, covoiturage…). En 2010, on comptait plus de 100 démarches de Plan de Déplacements Entreprises (PDE) ou PDIE en Ile-de-France.

Les PDIE s’inscrivent à la fois dans le contexte réglemen-taire, mais aussi dans un contexte volontaire de la part des entreprises.

La mise en place d’une telle démarche demande une forte coordination : dès le lancement du PDIE, il est essentiel de structurer les acteurs et de les fédérer pour renforcer leur implication et permettre ainsi la poursuite du dialogue dans le temps.

• Pour le territoire : améliorer les transports pour les salariésPionnière dans le département des Yvelines, la Communauté d’Agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines (CASQY) a mis en place cette démarche : « En 2008, les entreprises ont approché la Communauté d’Agglomération. La collectivité a alors proposé une démarche Inter¬-Entreprises (PDIE) afin de mutualiser les demandes ». Outre une amélioration des accès et une réduction de la congestion automobile, « le PDIE a per-mis de mettre en place un renforcement des dessertes de bus, une amélioration des informations ciblées et la mise en place d’un accompagnement des entreprises dans leurs démarches de covoiturage et de stationnements cyclables. » précise Maïlis Floriet, en charge des PDIE à la CAQSY.Le PDIE a permis de valoriser le territoire auprès des salariés et des entreprises : développement durable, promotion de la santé, valorisation du cadre de vie…

• Pour les entreprises : rendre les établissements plus accessibles « Nous bénéficions de l’accès à l’information sur l’évolution de l’offre de transports en temps réel. Nos salariés ont pu constater des modifications positives dans la desserte de la zone d’activités » indique la société Urban Logistique, basée à Elancourt et concernée par l’un des PDIE de St-Quentin-en-Yvelines. « Le PDIE a permis qu’un dialogue régulier existe entre les PME et les grandes entreprises du territoire. »

Principes et objectifs des Plans de DéplacementsInter-Entreprises (PDIE)

Les conditions du succès :• Associer un maximum de partenaires et acteurs économiques du territoire,• Formaliser la gouvernance du PDIE avec la création d’une association d’entreprises,• Mettre en place un animateur PDIE,• Communiquer sur le changement des habitudes de déplacements,• Prioriser et quantifier les objectifs du PDIE,• Mettre en place des indicateurs de suivi et d’évaluation,• Intégrer des actions d’aménagement du territoire.

Les bénéfices du PDIELes acteurs inscrits dans la démarche des Plans de Déplacements Entreprises/Inter-entreprises

Cette démarche implique plusieurs acteurs publics et privés comme les collectivités ou les associations d’entreprises en raison de son aspect partenarial. Parmi ces acteurs, la CCI ap-porte son expertise et son accompagnement tout au long de la démarche. Aujourd’hui, la CCI est partenaire des territoires de Saint-Quentin-en-Yvelines et de Vélizy sur leurs démarches de PDIE.

L’AUDAS peut aider les collectivités membres dans leur prise d’initiative, en leur apportant en amont une assistance tech-nique par la définition de leurs actions de requalification et de revitalisation de leurs ZAE. Les éléments de diagnostic et les recommandations posées avec la collectivité pourront contri-buer à l’élaboration d’un PDE ou PDIE.

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Analyse de l’accessibilité et de l’offre, tous modes, tous motifsAnalyse des pratiques et besoins de déplacement des salariésEcart entre pratiques potentielles et observées

Objectifs quantifiés de report modal de la voiture particulière vers les modes alternatifs

Liste de mesures portant au minimum sur trois modes de déplacements

Mise en oeuvre du plan d’action sous forme d’ateliers thématiques

Mutualisation des moyens entre entreprises

Réalisation d’enquêtes de suivi annuellesBilan annuel de la mise en oeuvre du PDIE pour mesurer les actions engagéesPropositions éventuelles de modification des mesures

DIAGNOSTIC

PLAN D’ACTION

ANIMATION

BILAN

Pistes d’amélioration pour l’accessibilité des espaceséconomiques

M. Laurent LEGENDRE, Délégué Régional IDF de EADS Développement, Président de l’Association Delta SQY, fédérant les 4 PDIE de Saint-Quentin-en-Yvelines : « Le PDIE est un outil de dialogue local entre les entreprises mais aussi entre les entreprises et les autorités ».

Quel est le rôle de l’association dans la mise en œuvre du PDIE ?

« L’association a été créée en 2010 par l’ensemble des entreprises impliquées dans les PDIE du territoire. Notre mission est de coordonner la remontée des besoins des entreprises et de structurer le dialogue avec les autorités publiques. Nous définissons les grandes orientations communes aux PDIE et trouvons des solutions de compromis adaptées à l’ensemble des zones d’activités concernées. »

Quels sont les bénéfices du PDIE pour les entreprises que vous représentez ?

« Le PDIE permet, par le biais d’une amélioration des transports pour les trajets domicile-entreprise, d’améliorer les conditions de travail, de rendre les entreprises plus accessibles et attractives. Cela facilite les recrutements de salariés, réduit le turn-over et contri-bue à améliorer la motivation. Enfin, le PDIE nous incite à travailler sur d’autres thématiques comme le logement des salariés, les services et sur le développement économique local. »

Plusieurs étapes sont identifiées,à savoir :

Témoignage

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Observatoire Seine Aval

Les Notes de l’Observatoire Seine Aval

Déjà parues

Construire pour ne pas perdre d’habitants (N°11) Revitaliser les friches économiques (N°10) La précarité énergétique (N°9) Le tourisme (N°8)

Conception & réalisation : AUDAS - Crédit photos AUDAS (hors mention inverse)

Opération d'Intérêt National

ZAE des Chevries • Immeuble Autoneum • Rue des Chevries • 78410 AUBERGENVILLE France • 01 30 04 04 30 • [email protected]

www.audas.frRetrouvez les publications de l’Agence sur son site internet

Cette note de l’Observatoire

Seine Aval a été réalisée par

l’AUDAS, en collaboration avec

la Chambre de Commerce et

d’Industrie Versailles - Yvelines

www.CCI78-idf.fr

Répartition des flux domicile-travail entre lessecteurs intra OIN (2009)Les données concernant les déplacements domicile-travail sont issues du recensement de la population de l’INSEE (année 2009). Sont pris en compte tous les individus actifs âgés de 15 ans ou plus ayant un emploi. Le niveau géographique le plus fin pour localiser le lieu de résidence de l’individu et son lieu de travail est la commune.Par souci de lisibilité, les communes de l’OIN Seine Aval sont ici regrou-pées en trois secteurs (est/centre/ouest). Figurent également les échan- ges entre l’OIN et «l’extérieur». Enfin, ces flux sont renseignés selon leur répartition modale (mode de transport pour réaliser le déplacement).

Points méthodologiques

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Collectivités localesadhérentes

Collectivités localesadhérentes

Qualité de la desserte en transports collectifs des espaces économiquesUne note a été attribuée à chaque espace économique. Elle a été élaborée selon plusieurs critères : • temps de cheminement piéton entre la gare et la ZAE,• nombre de lignes de bus desservant la zone, • nombre d’arrêts de bus, • amplitude et fréquences de passage des bus, • lisibilité et intelligibilité des informations relatives aux réseaux de bus.

Qualité de la desserte en voiture des espaceséconomiquesUne note a été attribuée à chaque espace économique. Elle a été élaborée selon deux critères : • l’estimation du trafic routier pour accéder à l’espace économique ;• la qualité du stationnement sur l’ensemble de l’espace économique.