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OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 20 juin 2017 Page 1
OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 20 juin 2017 Page 2
https://africanmanager.com/gafsa-financement-de-26-projets-realises-par-des-femmes/
Gafsa : Financement de 26 projets réalisés par des femmes
Une enveloppe de 350 mille dinars sera allouée au financement de 26 projets réalisés par des femmes
à Gafsa, a indiqué la commissaire régionale aux affaires de la femme et de la famille, Nabaouia Arfa.
Cette initiative a pour objectif d’encourager l’empowerment féminin. Elle s’inscrit dans le cadre du
programme lancé par le ministère de la Femme en collaboration avec la Banque Tunisienne de
Solidarité (10 décembre 2015) portant création d’une ligne de crédit visant à impulser l’entreprenariat
féminin.
Selon la même source, 216 demandes de financement de petits et moyens projets ont été déposées
entre juillet 2016 et juin 2017. Parmi ces demandes, 88 sont en cours d’examen et 102 qui ne
répondent pas aux critères ont été rejetées.
Les projets, dont les financements ont été approuvés, concernent divers domaines tels que la couture,
la coiffure, l’esthétique, l’informatique et l’enseignement de la langue anglaise.
Le programme de leadership au féminin vise à impulser l’initiative économique féminine à travers le
financement de 3 mille projets réalisés par des femmes diplômées et des artisanes en Tunisie.
OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 20 juin 2017 Page 3
https://africanmanager.com/tunisie-maroc-signature-de-9-accords-de-cooperation/
Tunisie-Maroc : Signature de 9 accords de coopération
Neuf protocoles et accords de coopération ont été signés, lundi 19 juin 2017, à Rabat, entre la Tunisie
et le Maroc au terme de la 19e session de la Haute commission mixte tuniso-marocaine.
Signés par le chef du gouvernement Youssef Chahed et son homologue marocain, Saâdeddine El
Othmani, ces accords portent sur la jeunesse, la formation professionnelle, l’emploi, l’investissement,
l’exportation, la protection du consommateur et la métrologie juridique, scientifique et industrielle.
A l’ouverture des travaux, Youssef Chahed a réaffirmé la détermination de la Tunisie à insuffler un
nouvel élan à la coopération tuniso-marocaine notamment à travers le renforcement de l’action
commune, la promotion du partenariat bilatéral et la diversification de ses domaines.
Chahed a souligné que la réunion, à Rabat, de la 19e session de la Haute commission mixte tuniso-
marocaine permettra, si besoin est, d’identifier les mécanismes nécessaires permettant d’élargir la
coopération et d’aplanir les différentes difficultés rencontrées dans ce domaine.
Le chef du gouvernement a fait savoir qu’en dépit de l’évolution de la coopération entre les deux
pays, le volume des échanges commerciaux demeure toujours en deçà des attentes. Il a formé l’espoir
de voir les recommandations de la 19e session de la Haute commission mixte tuniso-marocaine
contribuer au développement des échanges commerciaux notamment à la faveur des incitations
offertes par l’accord de libre-échange signé, en 1999, entre les deux pays.
Chahed a également appelé à tirer profit des avantages de la grande Zone arabe de libre-échange
(GZALE) et de l’accord d’Agadir.
Par ailleurs, le chef du gouvernement a formé l’espoir de voir la 2e session du forum économique
tuniso-marocain se réunir dans les plus brefs délais -(première session tenue à Tunis en 2014)- de
manière à permettre aux investisseurs et hommes d’affaires des deux pays d’engager des partenariats
agissants dans les domaines du commerce, de l’agriculture, de l’industrie, de l’énergie, de la santé, du
tourisme et du secteur des services.
OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 20 juin 2017 Page 4
Sur un tout autre registre, Youssef Chahed a relevé que les développements survenus dans plusieurs
pays arabes constituent une source de danger qui menace toute la région. Ce danger a-t-il dit
nécessite l’intensification des efforts à l’échelle bilatérale, maghrébine, arabe, africaine et
méditerranéenne et à l’échelle des différentes instances internationales.
Il a souligné l’impératif de parvenir, dans les plus brefs délais, à un règlement politique global de la
crise libyenne en présence des différentes factions sans exclusion aucune pour préserver l’unité du
pays et recouvrer sa paix et sa stabilité.
Abordant la situation en Syrie et au Yémen, le chef du gouvernement a insisté sur le besoin pressant
d’une solution qui préserve le sang de ces peuples frères et les protège contre les affres de la guerre
et le terrorisme.
De son côté, le chef du gouvernement marocain a qualifié ” d’excellentes ” les relations entre les
deux pays et les deux peuples, soulignant le besoin de les développer davantage.
Il a rappelé le rôle assumé par la Tunisie en faveur de la réintégration du Maroc à l’Union africaine.
” La coopération est nécessaire pour des perspectives prometteuses de stabilité et de développement
dans les deux pays “, a-t-il relevé.
Bien qu’elle soit bonnes, politiquement, les relations entre les deux pays nécessitent d’être
consolidées au niveau économique, a préconisé le haut responsable marocain. Il a souligné le besoin
d’envisager de nouvelles initiatives à même de renforcer la complémentarité économique entre les
deux pays et à servir leurs intérêts réciproques.
OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 20 juin 2017 Page 5
https://africanmanager.com/deux-lignes-maritimes-reliant-sfax-et-gabes-a-djerba-les-details/
Deux lignes maritimes reliant Sfax et Gabès à Djerba : Les détails!
Deux lignes maritimes reliant Sfax à Djerba et Gabès à Djerba verront bientôt le jour, a indiqué le chef
du projet Mohamed Kilani à l’agence TAP.
Le projet a obtenu l’accord de principe du ministère du transport ainsi que de l’Office de la marine
marchande et des ports, a-t-il ajouté.
La ligne sera exploitée à raison de deux navettes régulières par jour qui seront assurées par deux fast-
ferries achetés de Chine pour un cout estimé à 4MD, a souligné la même source, ajoutant que les prix
des tickets à bord de ces deux navires seront abordables.
L’entrée en vigueur du projet est tributaire du parachèvement des procédures logistiques dont
notamment l’acquisition de deux fast-ferries pour assurer le transport des voyageurs et l’aménagement
des quais pour permettre un accostage facile des navires, a précisé le directeur du port commercial de
Sfax Anis Kamoun.
OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 20 juin 2017 Page 6
https://africanmanager.com/budget-pas-de-recrutement-dans-la-fonction-publique-en-2018/
Budget : Pas de recrutement dans la fonction publique en 2018
Le gouvernement tunisien poursuivra la démarche adoptée en 2017, relative à la renonciation à tout
nouveau recrutement, ainsi qu’au comblement de postes vacants dus au licenciement et à la retraite des
agents de la fonction publique, et ce, dans le cadre du budget de l’Etat 2018.
Ainsi, le gouvernement aura recours, pour la 2ème année successive, à la remobilisation des ressources
humaines disponibles dans la fonction publique, pour satisfaire les besoins des structures ministérielles
et des sociétés publiques, dans les différentes régions du pays.
Selon le décret, publié le 7 juin 2017, relatif à l’élaboration du budget de l’Etat 2018, il a été décidé de
prendre une série de mesures exceptionnelles, dont la maîtrise des programmes de promotions
annuelles, tout en les soumettant aux critères de compétence.
Il a été également décidé de mieux gérer les heures supplémentaires, de rationaliser la prime de
rendement et les dépenses de réceptions et de missions à l’étranger, de régir les dépenses de
fonctionnement, et d’améliorer la gestion des moyens de transport administratif.
En ce qui concerne les dépenses de développement, le décret a appelé tous les intervenants à accélérer
la réalisation de projets et de programmes du plan quinquennal 2016-2020, tout en accordant la priorité
aux projets bloqués, afin de les finaliser dans les plus brefs délais, et aux nouveaux projets à forte
rentabilité et qui s’inscrivent dans les objectifs de la politique de l’Etat.
OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 20 juin 2017 Page 7
Le projet du budget de l’année 2018 s’appuie sur quatre grandes orientations relatives aux équilibres
généraux: la maîtrise du niveau de l’endettement, la poursuite de la mise en place d’un système de
gestion selon les objectifs, la révision des procédures ainsi que la réalisation des réformes structurelles.
Concernant la réalisation de l’équilibre, elle concerne principalement la maîtrise des moyennes de
déficit budgétaire et le taux d’endettement public.
Quant au chapitre de la maîtrise du niveau de l’endettement, il s’agit d’étudier la maîtrise davantage du
niveau de l’endettement public et la diversification des sources de financement outre l’augmentation de
la part de la dette intérieure pour éviter l’impact des taux de change.
En ce qui concerne la poursuite de la révision des procédures et la réalisation des réformes structurelles,
la circulaire prévoit l’accélération de ces réformes, au cours de la prochaine période dans le cadre d’une
approche participative, dont celle relative au système d’assurances sociale pour assurer l’équilibre des
fonds sociaux, la modernisation de l’administration et de la fonction publique, la révision de la gestion
des ressources humaines et la maitrise du nombre élevé des agents publics (environ 650 mille agents )
ainsi que la masse salariale.
Il s’agit également de restructurer les entreprises publiques, de réaliser la réforme fiscale, du système de
la subvention et du déficit énergétique, tout en soulignant que toutes les réformes auront lieu dans le
cadre d’une approche permettant de mettre en œuvre le processus de la décentralisation, de lutter contre
la corruption et de mettre en place les attributs de la bonne gouvernance.
La circulaire a comporté un calendrier relatif à la préparation du projet du budget lancé depuis mars
2017 et qui se poursuivra au cours des mois de juin, juillet, aout et jusqu’à la première semaine du mois
d’octobre 2017. le projet du budget et la loi des finances seront soumis à un conseil ministériel pour
adoption, et ensuite présentés à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) le 15 octobre 2017.
OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 20 juin 2017 Page 8
http://www.lapresse.tn/index.php?option=com_economie&task=article&id=132577
La 5e édition de Tunis Forum Prendre activement part à la route de la
soie chinoise
Pour mettre en œuvre sa stratégie économique, la Chine a lancé le projet de la Nouvelle Route de la
Soie ainsi que la mise en place d’infrastructures diverses pour élargir sa coopération commerciale
avec l’ensemble des continents.
La 5e édition de Tunis Forum aura lieu le 7 juillet prochain à l’Institut arabe des chefs d’entreprises
(Iace). La manifestation sera consacrée à l’amélioration de l’environnement des affaires et sera
placée sur le thème «Tunisie-Chine : un partenariat d’avenir ». Notre pays passe par une transition
économique pour assurer une meilleure ouverture de l’économie, un encouragement de l’initiative
privée et un cadre juridique incitatif. Cependant, une faible croissance est enregistrée depuis les
dernières années. Les autorités publiques s’attellent à améliorer la situation économique à travers
plusieurs mesures dont celles qui concernent le climat des affaires.
Il s’agit aussi de réussir les réformes économiques engagées et booster la croissance. D’où la
nécessité de consolider les acquis déjà réalisés et d’établir de nouveaux partenariats avec les
différents pays du monde y compris ceux qui se trouvent en Asie. Pour réussir ce pari et mener à
terme les réformes, il est nécessaire de mobiliser les ressources financières et humaines suffisantes.
Afin d’établir plusieurs partenariats stratégiques, il est indispensable d’avoir une vision et une
volonté politiques claires dans le cadre d’une stratégie cohérente. Certes, l’Europe est le premier
partenaire économique de la Tunisie et nos relations avec ce groupement doit se poursuivre et se
consolider. Mais il faut chercher aussi d’autres partenaires issus d’autres continents pour contourner
la stagnation et la récession constatées dans les marchés traditionnels.
Déficit commercial avec la Chine
OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 20 juin 2017 Page 9
Le contexte politique et économique en Europe est assez difficile depuis des années à cause de la
multiplication des crises comme celles de l’Ukraine, le Brexit, la dette grecque, l’afflux des migrants.
Ces perturbations ont eu, incontestablement, des effets négatifs sur l’économie européenne à laquelle
la Tunisie est fortement liée. Toutefois, notre pays enregistre le tiers de son déficit commercial avec
un seul partenaire en l’occurrence la Chine qui dispose pourtant de réelle potentialités non encore
exploitées par les exportateurs tunisiens pour diverses raisons et facteurs contraignants comme le
transport et les procédures.
A noter qu’au cours des éditions précédentes de Tunis Forum, la question des rapports économiques
avec l’Europe, les pays du Maghreb et l’Afrique a été abordée. Cette cinquième édition abordera les
relations économiques de la Tunisie avec la Chine, à la Maison de l’Entreprise. En effet, l’économie
chinoise, traditionnellement et souvent basée sur les investissements publics et l’exportation mais les
privés doivent être davantage impliqués dans les échanges. Le secteur des services peut être valorisé
avec ce pays. Les indicateurs économiques de la Chine ne sont pas toujours au vert malgré son
positionnement en tant que deuxième ou troisième puissance économique mondiale. D’où la stratégie
mise en place pour assurer le repositionnement de son économie et une révision de son secteur
industriel.
Main-d’œuvre compétitive
Pour mettre en œuvre cette stratégie, la Chine a lancé le projet de la Nouvelle Route de la Soie ainsi
que la mise en place d’infrastructures diverses pour élargir sa coopération commerciale avec
l’ensemble des continents. La Chine a décidé, à cet effet, de se faire aider par la Banque Asiatique
d’Investissement pour réaliser les infrastructures. La Tunisie devrait exploiter cette opportunité pour
participer à ces projets grandioses et en tirer le meilleur profit. D’autant plus que notre pays est proche
de l’Europe, ouvert sur le Maghreb et l’Afrique. La main-d’œuvre locale reste, comparativement à
d’autres pays, compétitive en particulier en termes de compétences et de coût.
Cette édition de Tunis Forum sera axée autour de trois sessions dont l’objectif sera, de prime abord, de
faire un état des lieux de la balance commerciale. Il s’agit de se concentrer, lors de la deuxième
session, sur les secteurs potentiels pour lesquels le partenariat peut présenter un avantage comparatif
intéressant. Enfin, la journée sera clôturée, par une troisième session, mettant l’accent sur les outils
nécessaires à la mise en œuvre d’une stratégie d’intégration. Un thème non moins important sera
abordé, à savoir celui «des échanges commerciaux et stratégies pays». Une analyse pertinente sur la
situation de la balance commerciale avec la Chine sera présentée à l’assistance qui prendra
connaissance aussi d’une étude sur les composantes de la stratégie de promotion de l’exportation en
Chine, et ce, en se basant sur les opportunités offertes par le marché chinois, d’une part, et les
stratégies d’internationalisation chinoises d’autre part.
Les chefs d’entreprise tunisiens devraient prendre part à la nouvelle stratégie de la Chine connue sous
le nom de «la nouvelle route de la soie» pour améliorer leur chiffre d’affaires. Les opportunités de
collaboration incluent des pays européens et africains. Aussi, la Tunisie pourrait-elle être attractive
pour les investisseurs chinois. Les entreprises chinoises ainsi que les banques seraient sans doute
intéressées par l’investissement dans notre pays à condition de bien présenter les données et les
indicateurs relatifs au risque, au coût des services, à la main-d’œuvre et autres.
OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 20 juin 2017 Page 10
http://www.lapresse.tn/index.php?option=com_economie&task=article&id=132579
Le chiffre du jour 5.2 MD pour la publicité
Un budget de l’ordre de 5,2 millions de dinars a été consacré pour contribuer au financement des
campagnes publicitaires des tour-opérateurs qui visent à accroître les ventes du produit touristique
tunisien. Ce budget sera réservé à la signature d’environ 45 conventions de publicité conjointe
couvrant 15 marchés émetteurs.
OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 20 juin 2017 Page 11
http://www.webmanagercenter.com/2017/06/20/407928/le-projet-du-budget-de-letat-2018-ne-prevoit-pas-de-recrutements-
dans-la-fonction-publique/
Le projet du budget de l’Etat 2018 ne prévoit pas de recrutements dans la
fonction publique
Le gouvernement tunisien poursuivra la démarche adoptée en 2017, concernant la renonciation à tout
nouveau recrutement, ainsi qu’au comblement de postes vacants dus au licenciement et à la retraite
des agents de la fonction publique, et ce dans le cadre du budget de l’Etat 2018.
Ainsi, le gouvernement aura recours, pour la 2ème année successive, à la remobilisation des
ressources humaines disponibles dans la fonction publique, pour satisfaire les besoins des structures
ministérielles et des sociétés publiques, dans les différentes régions du pays.
Selon le décret publié le 7 juin 2017, relatif à l’élaboration du budget de l’Etat 2018, il a été décidé de
prendre une série de mesures exceptionnelles, dont la maîtrise des programmes de promotions
annuelles, tout en les soumettant aux critères de compétence.
Il a été également décidé de mieux gérer les heures supplémentaires, de rationaliser la prime de
rendement et les dépenses de réceptions et de missions à l’étranger, de régir les dépenses de
fonctionnement, et d’améliorer la gestion des moyens de transport administratif.En ce qui concerne
les dépenses de développement, le décret a appelé tous les intervenants à accélérer la réalisation de
projets et de programmes du plan quinquennal 2016-2020, tout en accordant la priorité aux projets
bloqués, afin de les finaliser dans les plus brefs délais, et aux nouveaux projets à forte rentabilité et
qui s’inscrivent dans les objectifs de la politique de l’Etat.
OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 20 juin 2017 Page 12
Le projet du budget de l’année 2018 s’appuie sur quatre grandes orientations relatives aux équilibres
généraux: la maîtrise du niveau de l’endettement, la poursuite de la mise en place d’un système de
gestion selon les objectifs, la révision des procédures ainsi que la réalisation des réformes structurelles.
Concernant la réalisation de l’équilibre, elle concerne principalement la maîtrise des moyennes de
déficit budgétaire et le taux d’endettement public.
Quant au chapitre de la maîtrise du niveau de l’endettement, il s’agit d’étudier la maîtrise davantage du
niveau de l’endettement public et la diversification des sources de financement outre l’augmentation de
la part de la dette intérieure pour éviter l’impact des taux de change.
En ce qui concerne la poursuite de la révision des procédures et la réalisation des réformes structurelles,
la circulaire prévoit l’accélération de ces réformes, au cours de la prochaine période dans le cadre d’une
approche participative, dont celle relative au système d’assurances sociale pour assurer l’équilibre des
fonds sociaux, la modernisation de l’administration et de la fonction publique, la révision de la gestion
des ressources humaines et la maîtrise du nombre élevé des agents publics (environ 650 mille agents )
ainsi que la masse salariale.
Il s’agit également de restructurer les entreprises publiques, de réaliser la réforme fiscale, du système de
la subvention et du déficit énergétique, tout en soulignant que toutes les réformes auront lieu dans le
cadre d’une approche permettant de mettre en œuvre le processus de la décentralisation, de lutter contre
la corruption et de mettre en place les attributs de la bonne gouvernance.
La circulaire a comporté un calendrier relatif à la préparation du projet du budget lancé depuis mars
2017 et qui se poursuivra au cours des mois de juin, juillet, août et jusqu’à la première semaine du mois
d’octobre 2017. le projet du budget et la loi des finances seront soumis à un conseil ministériel pour
adoption, et ensuite présentés à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) le 15 octobre 2017.
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http://www.webmanagercenter.com/2017/06/20/407915/ce-que-veut-la-banque-mondiale-pour-la-tunisie-et-les-tunisiens/
Ce que veut la Banque mondiale pour la Tunisie et les Tunisiens!
A défaut d’un consensus fondé et pertinent autour de l’identification des limites et carences de l’ancien
modèle de développement, les think tanks tunisiens, experts, universitaires, gouvernement,
économistes ont beaucoup cogité, depuis six ans, sur les alternatives, mais en vain, c’est-à-dire sans
résultats tangibles, et crédibles, sans doute à cause de divergences structurelles, selon leurs propres
dires.
Leur erreur a résidé, peut-être, dans le fait d’avoir axé leurs analyses sur la responsabilité des mauvais
choix antérieurs et d’avoir pensé plus aux options et objectifs stratégiques à atteindre, dans le futur,
qu’aux préalables à mettre en place pour y arriver.
Ainsi, quand le 13ème plan de développement économique et social (2016-2020) met l’accent sur
l’amorce d’un nouvel modèle articulé autour de trois piliers (économie verte – économie numérique –
économie sociale et solidaire), il ne fait pas clairement mention des mécanismes et prérequis à mettre
en place pour y parvenir.
Migrer de l’exclusion vers l’inclusion
Partenaire de la Tunisie depuis son accès à l’indépendance, la Banque mondiale, diabolisée –souvent à
tort par la gauche tunisienne-, vient pourtant d’y réfléchir et de proposer à la Tunisie, en des termes
des plus diplomatiques, une feuille de route dont beaucoup de composantes peuvent être réalisées avec
succès sur le long terme. Elle mérite qu’on s’y attarde.
OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 20 juin 2017 Page 14
Dans une interview à Oxford Business Group, cabinet d’études et de conseil britannique, une référence
dans le monde des affaires internationales, le vice-président de la Banque pour le Moyen-Orient et
l’Afrique du Nord, Hafez Ghanem, a esquissé les pistes à explorer par les Tunisiens pour migrer, sur
des bases solides, d’un modèle de développement basé sur l’exclusion de larges segments de la société,
en particulier les jeunes, les femmes et les citoyens des régions de l’arrière-pays, à un autre fondé sur
l’intégration et l’inclusion.
Pour le vice-président de la Banque mondiale, la réalisation de la croissance inclusive est tributaire de
trois grandes réformes prioritaires.
La première consiste à engager une réforme en profondeur de l’éducation. Il va de soi que l’angle de la
réforme choisi, ici, par la Banque mondiale a des relents purement économiques de tendance libérale.
Priorité à l’éducation pour résoudre au moindre coût les problèmes de demain
Il s’agit, selon Hafez Ghanem “de faire en sorte que les jeunes soient prêts à saisir les opportunités
économiques et la concurrence sur un marché du 21e siècle. La Tunisie, comme d’autres pays de la
région, a considérablement élargi l’accès à l’éducation, ce qui est louable. Cependant, la qualité de
l’éducation n’a pas été améliorée parallèlement à cette scolarisation. Il est nécessaire de renforcer
l’enseignement des mathématiques et des sciences, et de revoir les méthodes d’enseignement en
mettant l’accent sur les compétences du 21e siècle comme la résolution de problèmes, la créativité et le
travail en équipe”.
Nous pensons de notre côté que cette réforme de l’éducation devrait comporter également et en bonne
place l’inculcation aux jeunes générations de valeurs majeures comme le dévouement au travail,
l’acceptation de la différence, le civisme et l’acquittement de ses devoirs en matière de payement
d’impôt et de respect de l’environnement…
Business, plaidoyer pour des réglementations applicables à tous
La deuxième réforme a trait à l’amélioration de l’environnement des affaires. La démarche à suivre
consiste à agir sur deux axes. Dans un premier temps, il s’agit d’encourager, d’après lui, les petites et
moyennes entreprises (un modèle similaire à l’essaimage des PME à la Thatcher, ancienne ministre
britannique), l’ultime but étant d’en faire un moteur de croissance et de création d’emplois.
Le second axe porte sur l’amélioration de l’environnement des affaires, appelé, au terme de cette
réforme, à être plus ouvert sur l’extérieur et à favoriser l’émergence d’un secteur privé dynamique.
OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 20 juin 2017 Page 15
Pour y parvenir, il importe pour le vice-président de la Banque mondiale d’uniformiser les règles du
jeu et de privilégier la concurrence nécessaire pour générer de la croissance et de l’emploi. “Cette
option pour la concurrence et rien que pour la concurrence, dit-il, permettra également d’éviter
l’accaparement des ressources par les élites -entendre par là les plus proches du régime- créant ainsi
des opportunités pour le plus grand nombre plutôt que pour quelques-uns”.
Malheureusement, c’est encore le cas en Tunisie. Le clientélisme qui a permis, antérieurement, à des
centaines de proches du pouvoir d’amasser des fortunes colossales est, hélas, encore en vigueur.
Jalloul Ayed, ancien ministre des Finances, disait il n’y a pas si longtemps que “le mal du pays réside
dans la persistance de lois scélérates adoptées au cours des anciens régimes à la mesure de certains
intérêts de castes proches du pouvoir. «Ces législations, a-t-il-dit, empêchent l’accès des privés à 25
secteurs où prévaut une situation de monopole».
Dans la même perspective, les autorisations administratives concernant à titre indicatif le juteux
marché de la distribution de boissons alcoolisées sont accordées, depuis l’accès de l’indépendance, à
des alliés au pouvoir et à des proches du palais de Carthage.
Le secteur bancaire, nerf de l’économie, est également gangrené par la corruption. Atomisé en banques
publiques, banques privées et banques étrangères, ce secteur continue à accorder les crédits, comme le
disait si bien Béatrice Hiboux (France) dans son livre sur la Tunisie -“la force de l’obéissance”- «les
banques tunisiennes prêtent beaucoup plus sur un nom que sur un projet». Et la chercheuse française de
préciser sa pensée: “le système des prêts bancaires en Tunisie repose avant tout sur le nom et la
réputation et inversement sur l’absence d’analyse du risque et de gestion”.
La migration de l’informel vers le formel peut sauver la protection sociale
La troisième réforme vivement recommandée par la Banque mondiale porte sur la modernisation de
son système de protection sociale, en l’occurrence l’ensemble des mécanismes de prévoyance
collective qui permet aux individus ou aux ménages tunisiens de faire face financièrement aux
conséquences des risques sociaux, c’est-à-dire aux situations pouvant provoquer une baisse des
ressources ou une hausse des dépenses (maladie, vieillesse, invalidité, chômage, charges de famille…).
Par modernisation, la Banque mondiale entend par “une rupture avec les subventions et la mise en
place d’un système de protection sociale fondé sur les transferts de fonds qui ciblent ceux qui en ont
vraiment besoin”.
Pour l’Institution de Bretton Wood’s, “telle est l’approche utilisée partout dans le monde. C’est
l’approche du 21e siècle, et, elle a vocation non seulement à promouvoir l’équité, mais à permettre une
utilisation beaucoup plus efficace des ressources”.
Nous estimons que parallèlement à ce meilleur ciblage des bénéficiaires de la compensation, il importe
également de travailler sur la migration de l’économie informelle vers le formel avec conséquence
immédiate l’adhésion de centaines de milliers de personnes aux Caisses de sécurité sociale et
d’assurance maladie, ce qui renforcerait les ressources, de manière significative, d’un système de
protection sociale qui, de nos jours, semble avoir atteint ses limites.
OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 20 juin 2017 Page 16
Les experts sont unanimes pour avancer que l’avenir de la protection sociale en Tunisie et son
extension à l’ensemble des travailleurs passe par la transition de l’économie informelle (50% de
l’économie du pays) vers l’économie formelle.
Une étude fort intéressante a été menée, en 2016, par le Centre de Recherches et d’Etudes Sociales
(CRES) en partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD), “sur la protection sociale et
l’économie informelle en Tunisie”.
Il en ressort que plus de 1 million de Tunisiens et Tunisiennes travaillent dans l’informel. Sur ce total,
83% sont des jeunes femmes. Tous ces travailleurs sont âgés de moins de 40 ans, c’est-à-dire en âge de
cotiser.
Plus simplement, les Caisses de sécurité sociale du pays, actuellement confrontées à une crise aigüe,
peuvent trouver dans le créneau de la migration de l’informel vers le formel un réservoir, voire un
gisement de cotisations à même de les sortir de la crise et d’assurer un mieux être à l’ensemble des
travailleurs et des citoyens.
OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 20 juin 2017 Page 17
http://www.webmanagercenter.com/2017/06/20/407047/dispositifs-medicaux-medventiv-une-start-up-bretonne-prend-pied-en-
tunisie/
Dispositifs médicaux : Medventiv, une start-up bretonne, prend pied en
Tunisie
Medventiv, une société bretonne spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de dispositifs
médicaux innovants dans le domaine dentaire, notamment l’orthodontie, a créé une filiale en Tunisie.
Baptisée Tekventiv, elle est dirigée par Dominico Klein, un des deux créateurs de la société-mère,
avec Dominique Perlade.
Fondée en 2010, Medventiv a notamment développé un appareil –son premier breveté- de contention
innovant permettant de stabiliser l’alignement des dents une fois les bagues métalliques disparues.
OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 20 juin 2017 Page 18
http://www.webmanagercenter.com/2017/06/20/407934/hedi-kdiri-nomme-premier-president-de-la-cour-de-cassation/
Hédi Kdiri nommé premier président de la Cour de Cassation
Le président de la République a nommé, par décret président n°81 de 2017, en date du 14 juin 2017,
Hédi Kdiri, magistrat de 3ème degré, au poste de premier président de la Cour de Cassation.
M. Kdiri était président de la Cour d’Appel de Tunis.
OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 20 juin 2017 Page 19
http://www.webmanagercenter.com/2017/06/20/407933/nejib-ktari-nomme-president-de-la-cour-des-comptes/
Néjib Ktari nommé président de la Cour des Comptes
Le président de la République a nommé, par décret président n°82 de 2017, en date du 14 juin 2017,
Néjib Ktari au poste de président de la Cour des Comptes.
M. Ktari était conseiller président de chambre à la Cour des Comptes.