NOVEMBRE 2015 – Mensuel – Prix 0,50 € NOUVELLE SÉRIE N°103 Conseil départemental :le pass permis citoyen,c’est parti ! • Page 6-7

Olivier DassaultDéputé de l’Oise,Député de Cœur !

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Fabien Thomas ou la passion d'un directeur pour Crèvecœur-le-Grand !

Fabien Thomas Directeur du supermarché Leclerc ouvert depuis fin septembre a créé 57 emplois sur Crèvecœur

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Le Directeur du nouveau supermarché E.LECLERC est une personne très motivée, dynamique souhaitant jouer un rôle dans la vie économique locale notamment en défendant le pouvoir d’achat des Crépicordiens tout en leurs proposant choix, modernité dont ces der-niers n’avaient pas jusqu’à l’arrivée du magasin E.LECLERC.

Comment êtes-vous arrivé dans la grande distribution ?

C'est un hasard, pendant mes études j'ai tra-vaillé dans la grande distribution déjà chez Leclerc. À la base je souhaitait faire une carrière de gendarme mais j’ai été sollicité par un adhé-rent et un directeur E.LECLERC pour les rejoindre sur un projet d’ouverture magasin. Je me suis donc engagé dans la formidable aventure de la grande distribution où j’ai eu la chance de croiser durant ces 20 dernières années, des personnes partageant leur passion pour ce métier dans un superbe groupement d’adhérents représentant l’enseigne E.LECLERC.

Pourquoi une implantation à Crèvecœur ?

La centrale régionale E.LECLERC SCAPNOR, tou-jours à la recherche de nouveaux projets en vue d’implanter des magasins ayant pour mission

de défendre le pouvoir d’achat des consomma-teurs a pu — grâce et avec la participation de M. André Coët, maire de Crèvecœur-le-Grand — mettre en œuvre la mise en place d’un projet sur la commune. Pour ma part, ayant pris ce projet lors de la phase des obtentions d’autorisations administratives, j’ai tout de suite été séduit par Crèvecœur-le-Grand par son dynanisme, sa richesse culturelle et sa qualité de vie. Le lieu était propice a ce que je puisse devenir acteur économique de la commune et mener mon projet au profit des Crépicordiens.

Présentez-nous votre supermarché

C'est un magasin d'une surface de 2400 m2 avec une galerie marchande de 650 m2. Nous proposons 25 000 références dans les rayons. L'équipe composée de 57 personnes a été totalement formé sachant que 70 % des sala-riés ne venaient pas de la grande distribution. Ils habitent pour la plus part sur le canton de Crèvecœur et de Grandvilliers. Bien entendu, les projets ne manquent pas pour l'avenir et je réfléchis déjà sur des projets de développement dans des activités spécialisées (textiles, chaus-sures, etc.) et ce toujours afin d’éviter que les Crépicordiens ne soient dans l’obligation d’aller sur les agglomération de Beauvais et d’Amiens pour effectuer leurs achats.

Il est des temps maudits, des moments sombres où les orages, les brouillards et les vents mauvais se ren-contrent… C’est ce que vit aujourd’hui notre belle France, notre chère France.Les Français sont inquiets, déboussolés. Parce que notre pays vient d’être attaqué par un ennemi terroriste invi-sible, lâche, fanatique et déterminé. Mais aussi parce que notre République traverse une crise économique, sociale, et surtout identitaire, inédite. Où va la France ? Nul ne le sait malheureusement !

Aujourd’hui, dans ce monde si complexe où les périls terroristes et économiques sont nombreux, où les muta-tions technologiques révolutionnent nos modes de vie, où certains veulent effacer nos racines, fragiliser notre identité et où notre civilisation même est visée, la France et les Français ont besoin de savoir où ils vont. Et d’abord de savoir qui ils sont.

Malgré nos différences, ce qui nous unit, nous Français, c’est notre amour de la Liberté, notre soif d’égalité ci-toyenne, notre attachement indéfectible à la fraternité. Parce qu’au plus profond de l’ADN de notre Nation, il y a cet idéal et cet héritage humanistes, ce sang républicain qui coule dans nos veines, ces racines scintillantes nées de la philosophie des lumières.

Parce nous sommes tous des enfants de Voltaire, de Vic-tor Hugo, de Jean Moulin. Parce que nous sommes tous les enfants de la Déclaration des Droits de l’Homme et du

Vive la France !ÉDITORIAL

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Olivier, Natacha, Héléna, Rémi et Thomas Dassault vous souhaitent de très belles fêtes de Noël en familleet, avec un peu d’avance, une excellente année 2016 !

Citoyen. Parce nous sommes tous des enfants des Maqui-sards et Résistants tombés sous les balles des nazis. Parce que nous sommes tous les enfants d’une République qui ouvre son cœur, qui tend la main et qui sourit, nous n’ou-blierons jamais les 130 martyrs du 13 novembre 2015. Et si Daesh nous a déclaré la guerre, nous ne devons bais-ser ni la garde, ni les yeux. Parce que nos valeurs de vie sont plus fortes que leur idéologie de mort, leur haine et leur rage ne triompheront pas. La terreur ne s’installera pas. Ces terroristes nous ont montré jusqu’où l’Homme peut perdre l’âme. A nous de leur montrer que notre âme, l’âme de la France est belle, fi ère et forte. Fidèle aux vers et à l’esprit de notre Marseillaise, jadis chant de guerre et aujourd’hui devenu symbole de résistance.

Contre nous de la tyrannie de l’intolérance, du fanatisme et de l’obscurantisme djihadistes, l’étendard rayonnant de l’unité, de la liberté, de l’égalité et de la fraternité s’est levé. Parce que nous avons entendu dans nos villes et nos campagnes mugir ces soldats du Diable. Alors, les ci-toyens ont décidé de prendre les armes de la raison et du cœur. Et ils ont formé les bataillons d’une République re-naissante pour marcher ensemble, et que le sang pur des innocents n’abreuve plus aucun sillon. Avec notamment le courage et l’effi cacité extraordinaires de nos soldats et forces de l’ordre.

Le XXe siècle a été celui des totalitarismes ; Stalinisme, fascisme, nazisme… Le XXIe siècle ne doit pas être celui des fanatismes. Mais le danger, le péril rôdent. Comme l’a écrit Berthold Brecht, « il est encore fécond le ventre d’où a surgi la bête immonde ! » S’il nous faut d’abord vaincre la barbarie de Daesh, en Orient mais aussi sur notre sol, il nous faut aussi consolider, cimenter, retisser ce lien social aujourd’hui si fragile et parfois même en lambeaux. Il en est de la responsabilité de l’État, du gou-vernement, des parlementaires, de tous les élus, mais aussi de l’Éducation Nationale, des parents. Sans oublier nos compatriotes musulmans. Nous devons tous œuvrer pour reconstruite ce « Vivre Ensemble », pour redonner un sens au mot fraternité.

Soyons cependant optimistes. Notre pays est aujourd’hui dans le doute, mais il a tous les atouts pour retrouver la sérénité, le dynamisme et le rang qu’il n’aurait jamais dû perdre. Il a un rayonnement mondial par sa culture, son histoire, par la francophonie. Et il a un peuple formidable. Aussi espérons tous ensemble que, si hier nous avons vu germer les fl eurs du mal, nous pourrons demain, comme l’aimait Pierre de Ronsard, « Cueillir les roses de la Vie ».

Vive la France !

Olivier Dassault,votre député

« Si je fais de la politique, c’est avant toutpour nos enfants. Pour qu’ils soient heureux !»

Olivier Dassault

L’OISE LIBÉRÉE DIMANCHE N°10311 bis, Boulevard Amyot d’Inville – 90235 60002 BEAUVAIS Cedex • Directeur de publication : Paul Orguelt (rédacteur en chef) • Publicités : PMS – Tél. : 01 47 05 88 80 • Édité par la SNPB : N° Commission paritaire – CP 67649 • Infographiste : France PAO Jean-Marie Siraut – Tél. : 06 59 76 94 92 • Impression : Groupe Assistance Printing – Tél. : 01 49 46 97 18 • Photos : Olivier Paccaud, Philippe Loranger

« Nous sommes tous les enfantsde Voltaire, Victor Hugo et Jean Moulin,

des fi lles et fi ls de la Déclarationdes Droits de l’Homme et du Citoyen. »

« Contre la tyrannie islamique,l’étendard tricolore s’est levé ! »

Le 13 novembre 2015, la France a été touchée au cœur. Mais elle est plus que jamais debout.

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Alors que notre société est trop souvent marquée par l’égoïsme et le repli sur soi, il est heureusement des femmes et des hommes qui répondent toujours présents lorsqu’il s’agit de venir en aide, de sauver des vies, de sécuriser des biens ou des individus. Peu importe l’heure, la météo, le sinistre… ils sont là lorsque l’on fait appel à eux. Toujours avec courage, toujours avec dévouement, comme le dit si bien leur devise. Ces femmes et ces hommes admirables, ce sont les pompiers. « Il n’y a pas de sot métier » dit le dicton. Mais y-a-t-il plus noble mission, plus belle vocation, que de porter secours à ceux qui en ont besoin dans des moments parfois dramatiques ? C’est d’ailleurs pour cela que les pompiers sont tant aimés, et qu’ils sont toujours chaleureusement applaudis lors des défi lés du 14 juillet. Chevaliers des temps modernes, ils méritent tout notre respect, notre estime et notre admiration. L’Oise Libérée Dimanche a rencontré leur patron dans l’Oise, le Colonel Luc CORACK, qui vous présente ses troupes.

Colonel Luc Corack, directeur du SDIS 60

Les jeunes veulent se sentir utiles dans notre sociétéAprès être passé dans notre département entre 2002 et 2005, le Colonel Corack a retrouvé l’Oise en reprenant la direction du SDIS. Homme d’expérience, le Colonel Co-rack qui était l’initiateur de la charte de progrès compte faire évoluer le SDIS 60 et mettre à disposition son ex-périence, son savoir-faire au sein d’un véritable esprit d’équipe...

Présentez-vous

«Mon père était déjà sapeur-pompier à Paris et j’ai été pour ma part sapeur-pompier volontaire. Après avoir suivi des études de droit à Rennes, je me suis présenté au concours de capitaine pour être affecté au Centre de Secours principal de Rouen pour 4 années. Ensuite, j’ai été directeur-adjoint dans le Morbihan également pour 4 ans. Après avoir réussi l‘examen de directeur départe-mental, j’ai été nommé dans le Gers en tant que Lieute-nant-Colonel pour 6 ans. Puis, je suis arrivé dans l’Oise en tant que Colonel. En 2005, je suis parti dans le Maine-et-Loire pour prendre la direction. En 2007, je suis mis à la disposition de l’État comme chef d’État Major Interminis-

tériel de zone. Je m’occupais sur le quart du territoire de la sécurité nationale (sécurité civile, sécurité économique et sécurité intérieure).

Présentez-nous le SDIS 60

«C’est un établissement public qui est situé parmi les premiers département français en 1re catégorie. On prend en considération la population qui est dans l’Oise de 840 164 habitants. Il faut noter que le département compte 31 sites SEVESO ce qui le place à la cinquième ou sixième place selon les années au niveau des risques.

Parallèlement, c’est un département comprenant les autoroutes A1 et A16 l’un des plus fort trafi ques au ni-veau national et l’aéroport de Paris-Beauvais, 9e aéro-port de France. L‘Oise compte aussi des joyaux avec un magnifi que patrimoine comme le Château de Chantilly, seconde valeur après Le Louvre, le Palais Impérial de Compiègne et 50 musées qu’il faut défendre et si on l’ajoute à tout cela les risques majeurs d’inondations, il est indispensable d‘entretenir le service de protection garantissant la continuité et l‘effi cacité que ce soit pour le secours à personne, la lutte contre les incendies et les opérations diverses notamment celles qui néces-sitent une formation spécifi que pour les interventions à risques chimiques y compris dans le domaine des me-naces concernant notre pays. À ce titre, nous sommes très fi ers d’avoir été sollicités en renfort lors des évènements du 13 novembre dernier. Les moyens de renfort ont été confi és au Capitaine Agnès Janes et au médecin Murielle Folgoas. Symboliquement ces deux femmes ont pris la tête du détachement des sapeurs-pompiers de l’Oise pour intervenir à Paris.

Combien d’interventions effectue le SDIS 60 à l’année ?

Entre 60 000 et 63 000 interventions. Cela nous classe en 16e position au niveau national. 70 % des interventions concernent les secours à personne et 8 % pour les incen-

dies. Le reste étant les opérations diverses (inondation, tempête...).

Quel est l‘effectif du SDIS 60 ?

Actuellement 573 pompiers professionnels, 106 fonc-tionnaires administratifs et techniques et surtout 2565 sapeurs-pompiers volontaires. Nous avons taux de re-nouvellement tous les 7 et 8 ans comme dans la société française. On ne peut plus garder aussi longtemps les vo-lontaires comme autrefois... Nous avons la chance d’avoir 670 jeunes sapeurs-pompiers dans l’Oise. Nous les for-mons et cela nous permet d’avoir une centaine de recru-tement de sapeurs-pompiers volontaires chaque année.

Comment envisagez-vous l’avenirdu volontariat ?

Par le maintien de cette structure de jeunes sapeurs-pom-piers car ces jeunes veulent se sentir utiles dans la socié-té d’aujourd’hui surtout après les événements que nous venons de connaître... Ces jeunes se sentent reconnus par leur uniforme, leur engagement humanitaire, le don de leur temps pour l’intérêt général.

Quelles sont les atouts de l’Oise ?

Sa jeunesse, son tissu industriel, la qualité de son patri-moine et son développement économique en jonction avec le Nord et l’Île-de-France.

Les sapeurs-pompiers de l’Oise, Nos anges-gardiens du quotidien

Les sapeurs-pompiers de l’Oise effectuentplus de 60000 interventions chaque année

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Le Centre de Secours de Marseille-en-Beauvaisis joue un rôle très important dans le Nord de Beauvais. Dirigé par le lieutenant Stéphane Catel, les soldats du feu ont effec-tué 500 interventions en 2015 soit une augmentation de 27% par rapport à 2014.

Le centre est composé de 30 sapeurs pompiers vo-lontaires dont un offi cier, cinq sous-offi ciers, dix-huit hommes du rang et une infi rmière. En premier appel, le centre de secours couvre 13 communes soit 1300 habi-tants et 24 communes en second appel. Le matériel pour les interventions est conséquent avec un camion citerne d’incendie rural (CCIR), une ambulance (VSAB), un vé-hicule de secours routier (VSRL), un véhicule tout usage (VTU) et une voiture liaison radio(VLR)

Le lieutenant Catel est sapeurs-pompiers depuis l’âge de 12 ans. Il a débuté dans le Val-d’Oise en tant que jeune sapeur-pompier jusqu‘à l’âge de 16 ans. «Je suis devenu sapeur-pompier à l’époque car beaucoup de mes copains avaient fait ce choix. J’ai suivi ce choix pour faire carrière ensuite.» nous fait remarquer le lieutenant Catel.

De son côté, l’adjudant-chef Patrick Garavelle, chef de po-lice municipale dans le civil est arrivé au centre local de-puis 4 ans après avoir exercé au sein du centre de Crève-cœur-le-Grand. Les sapeurs-pompiers c’est une longue histoire pour lui après 26 années de service. « Le métier de sapeur-pompier nécessite des qualités humaines et relationnelles. J’aime l’esprit d’équipe et le respect de la hiérarchie. C’est aussi une activité qui nécessite d’être humble et où il faut se remettre en question en perma-nence » déclare le sapeur-pompier expérimenté.

Pour les personnes intéressées, sachez que le Centre de Secours de Marseille-en-Beauvaisis recrute. Pour toutes informations, n’hésitez pas à appeler le 03 44 13 14 10

Marseille-en-Beauvaisis

Les interventionsen augmentation !

Le superbe camion citerne qui équipe le centre de secours de Marseille-en-Beauvaisis.

Le lieutenant Stéphane Catel dirige 30 soldats du feu depuis 2010.

L’adjudant-chef Patrick Garavelle ou l’expérience d’un sapeur-pompier. Les formations suivies par les sapeurs-pompiers pour préserver leurs acquis.

souhaite responsabiliser ces jeunes et apporter aussi une aide au monde associatif.

3. En fait, cette mesure, c’est bien plus qu’une aide financière…Exactement. En fait, il y a un triple objectif : faciliter l’in-sertion professionnelle des jeunes Oisiens, renforcer leur esprit citoyen et créer du lien social. Ainsi, dans le cadre de leur contribution, des jeunes rencontrent des per-sonnes qu’ils n’avaient jamais vu auparavant. Des liens se créent.

« Aujourd’hui, sans le permis, il est très difficile de trouver un travail. »

4. Votre aide est aussi liée à une « contribution citoyenne »…Tout à fait. En fait, il y a 3 grandes différences entre notre système et celui de nos prédécesseurs. L’aide est plus im-portante (600 € au lieu de 400 €) ; elle s’adresse à TOUS les jeunes Oisiens de 18 et 19 ans, et s’obtient après 70

heures de travail au service d’une association ou d’une collectivité.

5. Les mairies et les associations jouent-elles le jeu ?Oui. À ce jour, près de la moitié des communes du dé-partement sont partenaires (environ 350) ainsi qu’en-viron 200 associations. Sans oublier les pompiers. J’ai aussi pris attache avec les collèges de l’Oise qui sont in-téressés par le dispositif. La liste de tous les partenaires qui peuvent accueillir des jeunes dans le cadre de leur contribution citoyenne est disponible sur le site internet du Conseil Départemental.

« À chaque droit doit correspondre un devoir. »

6. Quels types d’associations sont concer-nées ?C’est très varié. Pour l’instant, j’ai constaté que plusieurs associations caritatives comme Emmaus, le Secours

1. Cette mesure vous tient particulièrement à cœur, non ?Oui, c’est moi qui ai fortement insisté pour qu’elle figure dans notre programme électoral en Mars dernier. Et j’ai été très heureux qu’Édouard Courtial me charge de sa mise en place en tant que Vice-Président à la Jeunesse et à la Citoyenneté notamment. L’Oise des Droits et des De-voirs était un de nos slogans de campagne. Aujourd’hui, cela devient une réalité avec ce pass-permis.

2. Comment vous est venue cette idée ?Il existait déjà une aide au permis de la part du Départe-ment. Elle était moins importante et ne bénéficiait qu’aux jeunes issus des milieux les plus modestes. Or je recevais régulièrement des jeunes et leurs parents qui avaient du mal à payer le permis. A chaque fois, ils avaient sollicité le Conseil Départemental mais on leur avait refusé l’aide car ils gagnaient « trop »… Ils en ressentaient une profonde injustice et un vrai mécontentement. Parce qu’ils étaient eux-mêmes modestes. J’ai donc voulu aider ces jeunes et ces familles tout en apportant un aspect citoyen. Je

Le Pass Permis citoyen C’est parti !

Mesure phare du programme de la nouvelle majorité départementale, le « Pass  Permis »  est  en  vigueur  depuis  le  15  juillet.  Concrètement,  tous  les jeunes de l’Oise peuvent désormais bénéficier d’une aide de 600 euros pour financer leur permis de conduire. Il s’agit là d’un nouveau droit. Un droit es-sentiel pour de nombreuses familles pour qui le financement du permis est problématique. Mais à ce droit correspond un devoir ; celui pour tous les jeunes bénéficiaires d’effectuer une contribution citoyenne de 70 heures au service d’une collectivité (une mairie, le conseil départemental…) ou d’une association. Auparavant, seuls les jeunes les plus modestes pouvaient être soutenus par le Département pour passer leur permis. Ils pouvaient obte-nir une bourse de 400 euros, et ce sans aucune contrepartie. Ce système s’avérait injuste car les ¾ des jeunes de l’Oise en étaient exclus. De plus, il s’agissait ni plus ni moins d’assistanat puisque cette aide était donnée « gratuitement » sans rien avoir à faire.L’Oise Libérée Dimanche a rencontré Olivier Paccaud, le Vice-Président du Conseil Départemental en charge de l’Éducation, de la Jeunesse et de la Citoyenneté qui a imaginé le système. Il a répondu à toutes nos questions.

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13. Et la conduite accompagnée ?Elle est concernée par le pass permis. Il suffi t que les jeunes effectuent leur contribution juste avant de passer le permis. Même si ils ont commencé leurs leçons de code et de conduite à 15 ans.

14. Rien à ajouter ?Si. L’Oise aime ses jeunes, l’Oise aide ses jeunes.

10. Est-on obligé de fairesa contribution citoyennedans sa commune de résidence ?Non, même si c’est bien sûr plus logique pour un jeune de faire sa contribution au plus près de chez lui. Mais il y a le cas des communes qui ne souhaitent pas entrer dans le dispositif. Heureusement certaines communes voisines acceptent de prendre des jeunes qui n’habitent pas chez elles. C’est ainsi que Bresles accueille des jeunes de Bailleul, et Angy accepte des jeunes de Mouy.

« Le pass permis citoyen permetd’aider les jeunes, leur famille,les associations et les communes.Bref, tout le monde y gagne ! »

11. Peut-on « fractionner »la contribution citoyenneentre plusieurs associations ?Oui, notre maître mot, c’est la souplesse. Un jeune peut faire 40 heures dans une association et 30 heures dans une autre. Les possibilités sont nombreuses. La seule obligation est d’avoir effectué la contribution avant de passer l’examen du permis. Cela n’empêche bien enten-du pas de commencer l’apprentissage de la conduite.

12. Ce pass permis,c’est aussi une aide formidablepour mieux rentrer dans la vie active ?Aujourd’hui, sans le permis, il est très diffi cile de trouver un travail. Et même impossible quand on habite en zone rurale où les transports en commun sont quasi-inexis-tants.

Populaire ou la Banque alimentaire accueillaient des jeunes. Une dizaine de clubs de foot aussi. La S.P.A., des comités des fêtes…

7. Concrètement, comment les jeunes peuvent s’inscrire ?C’est simple, les jeunes intéressés prennent directement contact avec les communes et les associations. Ils signent alors une convention qui précise les tâches qui leur se-ront confi ées. Certains jeunes peuvent d’ailleurs encou-rager les associations à s’inscrire dans le dispositif.

8. Je crois que vous tenezà ce que le système soit très souplepour que tous les jeunes, même ceuxqui effectuent des études hors de l’Oise puissent effectuer leur contribution.Oui, on s’adapte à toutes les situations. Le jeune a 1 an pour effectuer ses 70 heures. Il peut les effectuer en fonction de ses possibilités et des besoins de la struc-ture d’accueil. Certains jeunes ont profi té du mois d’août pour faire leurs 70 heures en deux semaines consécu-tives. D’autres, par exemple dans les clubs de foot, font 3 heures le mercredi, 3 heures le Samedi, pour encadrer des plus jeunes lors des entraînements et des matchs.

9. En quoi consiste la contribution ?C’est très variable. Cela dépend en fait des besoins de la structure d’accueil et des compétences du jeune. Par exemple, une petite commune du Beauvaisis a accueil-li en Août un de ses jeunes qui était doué en informa-tique. Le maire lui a demandé de refaire le plan du ci-metière, ce qu’il a fait brillamment. À Bresles, des jeunes ont été accueillis au sein des services techniques ou à la médiathèque. Dans d’autres communes, notamment rurales, des jeunes rendent visite aux aînés isolés du village. Certains effectuent aussi des tâches administra-tives. Chaque cas est particulier.

L'Oise aimeses jeunes,l'Oise aideses  jeunes !

Olivier Paccaud

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UN DÉPUTÉ T O U J O U R SÀ VOS CÔTÉS

À l’occasion des Journées du Patrimoine, Vendeuil-Caply s’est replongé dans son prestigieux passé gallo-romain. Quelques belles matrones et une troupe de légionnaires ont ainsi accueilli le centurion Olivierus Dassaultus venu pour inaugurer l’imprimante 3D que le Musée Archéologique a pu acquérir grâce à son aide.

VENDEUIL-CAPLY

Avec quelques légionnaires venus de Bavay.

Impossible aujourd’hui pour une petite commune rurale de faire face à ses travaux d’entretien sans l’aide d’un trac-teur. Le Député Dassault l’a bien compris et, régulière-ment, il aide les municipalités à acheter un engin qui faci-litera et optimisera la tâche des employés communaux. Au mois de Septembre, il est d’ailleurs venu émettre les clés de 2 beaux tracteurs à Lihus et Cuignières.

CUIGNIÈRES

LIHUS

Il est dans notre calendrier deux dates particulières, deux jours qui ont compté et comptent plus que les autres dans l’histoire et l’identité de la Nation française, le 14 Juillet et le 11 Novembre. Le 11 Novembre, nous célé-brons l’armistice et la victoire de 1918. Mais plus encore, c’est le sacrifi ce de près d’1,5 millions de poilus tombés au champ d’honneur, les millions de blessés, mutilés, traumatisés, leur sang versé ensemble pour la liberté de la Patrie que nous honorons ce jour-là.

Devant la « machine magique », l’imprimante 3D.

BRESLES

SAINT-OMER-EN-CHAUSSÉE

FOUQUENIES

FOURNIVAL

Ce jour-là, le député Dassault avait inscrit 9 étapes à son programme. Avec notamment Fournival où il a offert et remis un nouvel étendard au porte-drapeau local, Pierre Bailly. A Bresles, il a pu féliciter le maire, Dominique Cordier, médecin en chef des Armées, qui a reçu la Croix du Combattant au titre de ses engagements lors d’opé-rations extérieures (au Kosovo, au Tchad). À Saint-Omer-en-Chaussée, il a écouté la belle Marseillaise chantée par les élèves de l’école primaire. À Fouquenies, il a salué les Anciens Combattants de la commune mais aussi ceux de Troissereux et Herchies à l’occasion de leur traditionnel banquet.

MILLY-SUR-THÉRAIN

CRÈVECŒUR-LE-GRANDDans la vie d’une commune, les repas d’aînés constituent un rendez-vous incontournable et Olivier Dassault veille à ne pas les manquer.Milly-sur-Thérain : Le 19 septembre, il était à Milly-sur-Thérain, avec le maire Jean-Jacques Philippart, les doyens (Germaine et Roger) ainsi que la responsable du club, Solange.Crèvecœur-le-Grand : Le 17 octobre, il est allé voir les Dynamiques Aînés Crépicordiens et a valsé avec la prési-dente, Danièle Ravot.

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*sur l’entretien d’espaces verts

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On a retrouvé Dalida ! Elle a fait un passage au repas des aînés de Bonneuil-les-Eaux et a chanté quelques uns de ses tubes dont «Gigi l’amoroso…»

Pas de pays sans paysans ! Et sans éleveurs ! Le meilleur secret d’une alimentation saine, c’est un éle-vage sain ! Comme dans nos pâturages où grandissent les belles bêtes qu’ont pu admirer les visiteurs de la traditionnelle foire de la Sainte-Catherine à Breteuil le dimanche 22 novembre dernier.

Installée à Ravenel, l’entreprise Gant Maille vient de fêter ses 150 ans : Bel anniversaire pour une des plus anciennes sociétés de l’Oise ! Homme d’entreprise, Olivier Dassault ne pouvait être absent de cet évènement et il a tenu à poser avec les couturières aux blouses bleues et aux doigts de fée. Comme son nom l’indique, chez Gant Maille, on fabrique des gants.

Diffi cile de rester insensible au charme d’Émilie Delaplace, notre nouvelle Miss Picardie, originaire de l’Oise. Souhaitons lui de suivre les traces de son illustre aînée, Elodie Gossuin !

Toujours aux côtés des jeunes, que ce soit dans les écoles ou les clubs sportifs, le député a profi té du marché fermier du Conseil Départemental pour poser avec Martin et Maelys, deux jolies petites frimousses Oisiennes.

Viser la cible, atteindre l’objectif… tels sont les buts de tous les sportifs. Et encore plus des fl échettistes ! Au Saint-Martin à Rochy-Condé on trouve une équipe de gais lurons, vêtus de verts, et bien sympathiques : les «Joualand Verts» (comprenez bien le jeu de mots…). Le député est allé lancer la fl échette avec eux…

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« Je préfère manger à la cantine, avec les copains et les copines… ». Les plus de 40 ans se souviennent tous de cette chanson de Carlos du début des années 70. Dans le regroupement scolaire de Verderèl-lès-Sauqueuses et Juvignies, les écoliers ont la chance de pouvoir déjeuner dans la belle salle polyvalente de Verderèl.Mais pour que le service soit plus effi cace et facile, il fallait un lave-vaisselle professionnel. C’est maintenant chose faite grâce à l’aide d’Olivier Dassault. Il est d’ailleurs venu voir la machine en compagnie de la présidente du Re-groupement, Mme Gallet, du maire de Juvignies, Domi-nique Devillers, de celui de Verderèl, Serge Courtois, et des conseillers municipaux des deux communes.

La nouvelle mairie est bien équipéeInaugurée voici quelques mois, la jolie nouvelle mairie de ce charmant village de la Picardie Verte avait évidem-ment besoin de mobilier et de matériel informatique. C’est maintenant chose faite avec l’aide fi nancière du député, Olivier Dassault. Pour le plus grand plaisir du maire, Philippe Sys, et de la secrétaire, Gilda Stchoupie.

Après avoir matraqué fi scalement les particuliers et les familles entre 2012 et 2015, le gouvernement a décidé de s’attaquer aux communes en réduisant considérable-ment la part d’impôt qu’il leur reverse ; c’est ce que l’on appelle la baisse des dotations.Confrontés à cette réduction importante de leurs moyens, les maires sont inquiets et en colère. Car, non seulement

l’État leur donne moins, mais il leur demande plus ! Avec, par exemple, la réforme des rythmes scolaires et la mise en accessibilité des bâtiments publics.De nombreuses communes sont ainsi au bord de l’as-phyxie. Et leurs élus ont exprimé leur profond méconten-tement en manifestant à Beauvais le 19 Septembre et le 9 Octobre.

Heureusement pour les communesde l’Oise, le Conseil Départemental et le député Dassault ne baisseront pas d’un centime leurs soutiens ! Quand l’État socialiste est absent, le Département et Olivier Das-sault répondent présents !

À Paillart, la mairie aime ses enfants et tient à leur offrir le meilleur. C’est ainsi que vient d’être mis en fonctionnement un superbe accueil périscolaire avec une belle cantine. Le tout dans un bâtiment datant du … XVIe siècle ! Avec cette superbe façade et ses couleurs chatoyantes, ça donne en-vie de revenir en enfance. De nombreux élus étaient pré-sents pour ce grand moment de la vie de Paillart.

Oudeuil

Paillart

Verderèl-lès-Sauqueuses Juvignies

Heureusement pour les communes

Un périscolaire… historique

Des assiettes impeccables !

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Jadis, la France était surnommée « la fi lle aînée de l’Église » et son souverain était désigné comme le « roi très chrétien ». La foi de nos ancêtres était si forte qu’ils fi rent du royaume de France le plus beau jardin d’églises de toute la Chrétienté. Des basiliques romanes aux cathé-drales gothiques, des premiers baptistères aux chapelles oubliées, des milliers de monuments parsèment notre

territoire. Du Nord au Midi, du Languedoc à la Picardie, ces bibles de pierre qui ont traversé les siècles nous rap-pellent majestueusement d’où vient notre vieux paysÀ Bonneuil-les-Eaux, petite bourgade de 850 habitants, en bordure du département de la Somme, l’église Saint-Nicolas est superbe avec notamment un triple chœur et de splendides vitraux. De gros travaux de res-

tauration étaient cependant nécessaires et le maire, Nicole Cordier a lancé avec son équipe municipale un grand chantier pour redonner tout son lustre à son édi-fi ce. Les résultats sont superbes et une belle cérémonie a eu lieu le 19 septembre pour célébrer la fi n des travaux. Le Député, Olivier Dassault, et le président du Conseil Dé-partemental, Edouard Courtial, étaient de la fête !

L’ÉGLISE SAINT-NICOLAS RETROUVE SA GRÂCE !BONNEUIL-LES-EAUX

Olivier Dassault et Édouard Courtial,unis au service du patrimoine de l’Oise

Nos vieilles pierres ont une âme…

Pas d’église gothique sans vitraux magnifi ques.Ceux-ci ont été réhabilités par le fantastique

Maître-Verrier Courageux de Crèvecœur-le-Grand.

Bonneuil-les-Eaux

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1. ALAMBIKE Au Sud du Plateau Picard, à Cuignières, on trouve une association très originale fondée par des passionnés de mécanique et de moto, Alambike. Son but ? partager des savoir-faire pour mieux bricoler son deux roues. En plus, ces bikers sont très sympas. Alors si vous voulez redonner vie à votre vieille bécane, contactez les : alambike60mc@gmail.com ou par téléphone au 06 82 63 72 01.

2. AMICALE DES ANCIENS MARINS « Marin d’un jour, marin toujours » tel est le credo de tous ceux qui sont passés par la Marine Nationale. Et qui en sont très fi ers ! Avec leurs belles casquettes et leurs superbes uniformes.

5. HAUD’HISTOIRE Saviez-vous que le grand Molière ou le peintre Georges Bracque ont des racines à Haudivillers ? C’est ce que les habitants de la commune ont pu récemment apprendre grâce au remarquable travail de cette association de passionnés d’histoire et de patrimoine, présidé par le sympathique Bruno Hummel.

3. SAMB’BAGAGE Vous avez le rythme dans la peau ? Vous aimez les ambiances carnavalesques ? Alors Samb’bagage est faite pour vous. Cette association beauvaisienne de percussionnistes qui fait danser les foules lors des manifestations accueille en effet tous ceux qui veulent rallier cette troupe endiablée, sans pour autant avoir de bagages musicaux. Et la bonne humeur est garantie !

ASSOCIONS-NOUS !

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«Une commune sans association,c’est comme un visage sans sourire…»

4. CONFRÉRIE DE LA FICELLE PICARDE La France est une terre de gastronomie. C’est d’ailleurs un des ingrédients de l’attractivité de notre territoire… En Picardie, on peut être fi er de notre fameuse Ficelle… cette petite crêpe au contenu… que les compagnons de la Ficelle vous dévoileront avec plaisir. Pour information la gourmet Olivier Dassault est compagnon de la Confrérie.

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ET CRÈVECŒUR ENTEND SIFFLER LE TRAIN…Crèvecœur-le-Grand

Il fut un temps pas si lointain où les gares se comptaient par centaines dans l’Oise. Et puis la naissance de l’auto-mobile, et surtout sa démocratisation, ont progressive-ment rangé le chemin de fer rural au rayon des souve-nirs, des photos sépias et des cartes postales du début du XXe siècle.C’était sans compter la passion d’amoureux du rail et de la vapeur qui ont décidé de ressusciter quelques loco-

motives et leurs wagons, ces tortillards qui traversaient autrefois nos compagnes. Accueillis à bras ouverts par la municipalité de Crève-cœur-le-Grand, ils ont décidé d’y poser leurs traverses, leurs rails et d’y installer leur futur Musée des Tramways à Vapeur et des Chemin de Fer Secondaires Français. Pre-mier défi , redonner naissance à la ligne qui reliait jadis Crèvecœur à Saint-Omer-en-Chaussée le long d’un mer-

veilleux parcours bucolique. Les 450 premiers mètres de rail ont été posés et inaugurés devant une foule nombreuse le samedi 17 octobre. Et tout le monde a eu droit à son « baptême du fer et de la vapeur », un voyage dans le temps bien agréable, à 20km/h, sur des bancs en bois, dans une atmosphère où Zola, Rimbaud et Monet s’étaient donnés rendez-vous…

Une locomotive fl ambant neuve…et pourtant quasi centenaire !

Même s’il est plus expert en avion,Olivier Dassault connaît aussi les trains.

Et il en parle bien !

Qu’ils sont beaux……nos wagons d’antan.

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Rencontre avec Mohed Altrad, le roi du BTP J’ai reçu, il y a quelques semaines, à l’Assemblée nationale, dans le cadre de mon association Génération Entreprise – Entrepreneurs Associés, Mohed Altrad, élu entrepreneur mondial de l’année 2015. Il est né dans le désert syrien et s’il avait écouté son entourage, il aurait gardé les chèvres, comme chaque bédouin de sa tribu. Ses efforts, sa détermination, lui ont permis de vaincre les à priori, d’avancer et de construire en 30 ans un groupe qui compte 17 000 salariés pour un chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros. Le champion des échafaudages et des bétonnières dédie sa victoire à la France, le pays qui lui a donné toutes les chances pour réussir. C’est un beau message d’espoir que nous a délivré Mohed Altrad. C’est un exemple d’intégration et son amour pour la France fait chaud au cœur ! Encore bravo !

Taubira seule contre la Justice et la policeÀ force de tirer sur la fi celle, elle casse ! D’ordinaire si divisés, les policiers, les avocats, les magistrats, les gardiens de prison…Bref, toute la chaine pénale dénonce les égarements politiques de la Garde des Sceaux, plus soucieuse de défendre les droits et le bien-être des délinquants que ceux des victimes et l’autorité de l’État. Dans les prochaines semaines, l’Assemblée nationale examinera le projet de loi en faveur d’une justice du XXIe siècle et les débats s’annoncent déjà houleux ! Avec mes collègues députés, je compte déposer plusieurs amendements pour durcir le ton à l’égard des délinquants.

Pas de pitié pour les terroristesNotre pays est menacé par des actes terroristes sans précédent. Afi n de protéger les Français et montrer toute la détermination de notre pays, il nous faut des réponses fortes parmi lesquelles l’expulsion défi nitive et systématique des ressortissants étrangers condamnés pour tentatives d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste. Oui, je suis pour la double peine quand l’intégrité de notre pays est en jeu et j’ai cosigné une proposition de loi qui va dans ce sens !

Aux côtés des agriculteurs en colère Dès les premiers jours de septembre, j’ai tenu, avec quelques-uns de mes collègues, à apporter mon soutien aux agriculteurs qui s’étaient déplacés en nombre à Paris. L'avenir de leur profession est en danger ! Ne revendiquant pas de privilèges, ni d'acquis sociaux, nos agriculteurs valorisent toujours le mot « travail » et nous garantissent une sécurité alimentaire sans faille. Halte à la sur-réglementation imposée par l’État et aux charges trop lourdes qui pèsent sur leur profession !

Défendons les classes moyennes qui servent de

portefeuille à la majorité socialiste !

20 milliards d’euros !C’est le montant supplémentaire d’impôts qu’a déboursé la classe moyenne depuis l’arrivée au pouvoir de François Hollande en 2012 ! Le 20 octobre dernier, j’ai interpellé le Premier ministre sur ces augmentations incessantes, lors des questions d’actualité. Le Gouvernement parle de suppression fi scale nationale sur les tranches les plus basses et dans un même temps, les impôts locaux comme la taxe foncière sur les terrains non bâtis explosent ! Comment justifi ez qu’un couple avec deux enfants gagnant 4000 euros par mois paie plus d’impôt sur le revenu qu’il y a trois ans ? La France est devenue championne du monde en impôts de toutes natures et à partir de J’ai donc demandé à Manuel Valls de baisser les impôts sans discrimination, baisser les dépenses sans modération !

RSI, oui à la réforme Les dysfonctionnements du RSI ruinent les artisans et commerçants. Plutôt que de les soutenir, ils ont le sentiment que ce régime aggrave leurs diffi cultés. Trop complexe, trop opaque, le RSI est vécu par ses adhérents comme un boulet dont ils ne peuvent se dégager. Avec mes collègues Les Républicains, nous formulons une douzaine de propositions très concrètes. Par exemple, que le recours aux huissiers se limite aux seuls cas qui ont fait l’objet d’une décision de justice. Nous prônons une procédure de conciliation préalable à tout envoi de mise en demeure. Nous demandons aussi que soit mis en place un bouclier social pour ces indépendants. L’objectif ? Créer un plafond au-delà duquel ils ne seraient plus appelés à cotiser davantage. L’idée est de garantir un revenu préservé pour ces entrepreneurs. Aujourd’hui, l’assiette de calcul est parfois décourageante. Ils ont le sentiment de travailler pour rien.

Olivier Dassault : Mes combatsà l’Assemblée Nationale

Le derniernuméro

de génération entrepriseest arrivé,

demandez-leà la permanence

de Beauvais.

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Où va la Picardie ?La Chronique d’Olivier Paccaud

La Picardie est morte,Vive le Nord-Pas-de-Calais-Picardie !

Hier nous étions Picards. Demain nous serons… ?Aucun nom n’a encore été choisi pour désigner notre nouvelle région ainsi que ses habitants. Mais à compter des premiers jours de Janvier 2016, un nouveau chapitre de notre histoire territoriale va s’ouvrir. C’est l’enjeu des élections régionales des 6 et 13 Décembre. Dans une démocratie, toutes les élections sont impor-tantes. Même les élections régionales ! Et encore plus maintenant avec ce redécoupage qui a marié la Picardie et le Nord-Pas-de-Calais donnant ainsi naissance à la 3ème région française en nombre d’habitants, après l’Ile-de-France et Rhône-Alpes. Amiens ne sera plus notre ca-pitale. Ce sera maintenant Lille. Bien loin de chez nous…Sur les cartes de France et d’Europe, entre la métropole parisienne et le Benelux, sur la route du Royaume-Uni, cette région est très bien placée. Avec une histoire et un savoir-faire industriel remarquables, une agriculture variée et performante, et la population la plus jeune de France, elle possède des atouts indéniables.

Pourtant, sa situation actuelle n’est pas à la hauteur de son potentiel puisque ce Nord Pas de Calais Picardie cumule tous les mauvais résultats : plus fort taux de chômage national, plus courte espérance de vie, plus

faible taux de diplômés parmi les jeunes…Que peut changer ce scrutin ? Beaucoup de choses, car le Conseil Régional possède des compétences essentielles comme l’action économique, la formation professionnelle, l’ap-prentissage, l’aide aux entreprises, l’aménagement du territoire… Concrètement, le Conseil Régional peut no-tamment agir pour faire baisser le chômage, ce qui n’est malheureusement pas le cas depuis plus de 10 ans de gestion socialiste en Picardie.

« Il y a 500 000 chômeurs dans notre Région, mais plus de 120 000 postes

à pourvoir. En formant mieuxnos demandeurs d’emploi,

on peut faire reculer le chômage ! »

« Plus fort taux de chômage,Plus courte espérance de vie,

Plus faible taux de diplômés parmi les jeunes… Le Nord-Pas-de-Calais-Picardie est malheureusement la lanterne rouge nationale dans tous les classements ! »

J’ai siégé avec plaisir pendant 5 ans au Conseil régional avec mon amie Élodie Gossuin.Comme moi cependant, elle a décidé de ne pas se représenter aux élections régionales.

Savez-vous ainsi que si cette grande Région compte plus de 500 000 chômeurs, on y trouve aussi 120 000 postes à pourvoir ! En formant les demandeurs d’emploi pour occuper tous ces postes, on peut donc très rapidement faire baisser le chômage ! Il suffi t d’un peu de volonté…Personnellement, après 4 ans passés au sein du Conseil Régional de Picardie, j’ai décidé de ne pas briguer de nouveau mandat. Je veux en effet me consacrer totale-ment aux habitants du canton de Bresles-Mouy qui m’ont fait confi ance en mars dernier, à mon poste de Vice-Pré-sident du Département en charge de l’Éducation, de la Jeunesse et de la Citoyenneté, et enfi n à ma mission au-près de mon ami votre député Olivier Dassault, dont j’ai l’honneur et la fi erté d’être le suppléant.Conseiller Régional j’étais, Conseiller Régional je ne serai plus. Mais, plus que jamais, je suis au service de l’Oise !

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