Les pensées de l'âme (Partie II)Olivier FISCHER

Publication: 2006Catégorie(s):Tag(s): poème poésie fantastique merveilleux imaginaire rêve

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Les Pensées de l'âme- Seconde partie -

Par Olivier FISCHER

°°°°°°°

Mon ange, mon ange, mon ange

—————

Mon ange, mon ange, mon ange !Quand viendras-tu tendrement me parler ?Je croyais que tu serais fidèle à mes années !Mais je vois maintenant que je te dérange !

T'es-t-il possible d'imaginerQue peut-être tu m'as oublié ?

Je suis là et je souffre de ton absence,Tes festivités se font sans mon essence…

Tu m'as oublié… .

Mon ange, mon ange, mon ange !

2007

2

Vers ces éternités

—————

Je voudrais voler à ta suiteVers ces éternités sans limitesTe poursuivre dans l’universVers de célestes mondes verts

Je voudrais voler en ta compagnieAu milieu de ces étoiles infiniesM’évader de ce monde matériel

Qui, décidément, retient mes ailes

Je voudrais te porter dans mes brasEt m’élancer telle une nova

Te sauver de tous problèmesEt te dire « je t’aime »

2006

3

Douceur du coeur

————-

Douceur du coeurDonnée avec bonheur !

L'être aimé ne peut être oubliéA jamais…

Douceur, te souviens-tu des moments égarésLorsque j'appréciais la vie si magique… ?

J'ai cru en tant de choses qui aujourd'hui en fumée, s'envolent…Douceur, viens, prends ma main et partons enfinVers un univers sans souffrance et sans besoin…

Tiens-moi fort de peur que ne tu ne t'égares, attirée par les sirènes decette vie maléfique…

Tiens-moi fort de peur que je ne m'égare, attiré par les sirènes de la mortmagnifique…

Douceur, ne me laisse pas, tu glisses je le sens… Accroche-toi à moi…Douceur tu m'échappes, reviens par ici et regarde moi…

Douceur tu t'éloignes de mon enveloppe… Tu ne prêtes plus attention àmoi…

Douceur je te voulais pour toujours !!!

2006

4

Ma fleur aux reflets écarlates

—————

Ce soir, point de noirEn mon miroir.

Je regarde mon imageQui paraît bien sage.

Je pense à cette petite roseQui bientôt se repose.Cette plante délicateAux reflets écarlates

J’aimerai avoir l’honneurDe prendre, au creux de mes mains

Cette merveilleuse fleurPour la protéger jusqu’au lendemain

A la nuit tombée,Elle s’effacerait pour d’autres mondes

Où tout serait ronde,Musique, parfum et félicité.

Je resterai là, à la regarderSans bouger, ne serait-ce qu’un cil.Au creux de mes paumes serrées,

Dormirait cette rose docile.

2006

5

Coma onirique

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Nul ne viendra m’éveillerDe ce rêve sur l’être aiméJe suis parti pour toujours

Dans ce songe d’amour

Coma oniriqueEt monde féerique

Je t’aime si fortQue je suis sous le sort

Mille et une merveillesM’accompagne dans ces paysages

Où tu es l’abeilleLa plus belle et la plus sage

Mon désir éternelDe te sentir si belle

Ne date pas de la veilleEt, jamais, ne doit disparaître au réveil.

2006

6

Place de la frayeur

—————

Hier soir, je me suis appuyé contre ce qui ne serait qu’une pierre,Si celle-ci n’était pas relevée fièrement et placée au milieu d’un cimetière.

Je ne pense pas que cela soit la mienne, d’ailleurs,Je n’ai nullement regardé cet ouvrage de frayeur.

Je me sentais perdu, au milieu de ce silence.Et j’ai pensé à toutes ces romances,Que tant d’hommes, ici, ont perdu.Un temps ils ont aimé, ri et vécu.

Tour à tour nous reviendrons en cette place.Mais je me demandais ce qu’avaient vécu ces êtres.

Qui aujourd’hui ne sont plus que de glace…Peut-être désireraient-ils revenir et de la vie se repaître ?

Alors, je me suis raccroché à ce peu de tempsQu’il me reste. J’en suis conscient…

Alors je suis reparti, solitaire,Comme hier et avant-hier…

2006

7

Puisque demain je meurs

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Pourquoi devrais-je m’inquiéter du lendemain ?La vie s’articule autour d’une journée

Et, d’un instant à l’autre, je peux être déboussolé.C’est le lot de tout un chacun.

Nos journées ne sont que fumée !Constituées de délires particuliers

Qui disparaissent pour d’autres notionsChacune prend la place de l’autre sans aucune émotion.

Ainsi s’écoulent nos jours depuis toujours.Des vagues d’hommes qui se sont crus supérieurs

N’ont fait que dire bonjour.Alors, pourquoi m’inquiéter puisse que demain je meurs ?

2006

8

Te connaître soleil couchant

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Soleil couchant !Jamais ne te connaîtrais-je donc ?

Soleil dormant !Tu aurais été si bon !

Près de toi, juste à tes côtés !Jamais, je crois, je ne serai !

Près de toi en pensée !Cela n'est déjà pas si mauvais !

Soleil couchant !Jamais ne te vivrais-je un instant ?

Soleil dormant !Tu es si loin maintenant…

2006

9

C'est un mal

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C'est un mal qui me ronge.C'est une souffrance qui s'allongeAu plus profond de mes membres

Je me meurs et j'en tremble.

Bête immonde que le bonheur.Tu aimes à choisir l'heure,

Tu aimes à choisir qui en aura l'honneur !Moi j'attends et je pleure !

Bonheur et malheur tenez-vous chacun,Car vous vous ressemblez si bien,

Que je ne veux vous donner la main !De la souffrance ou du bonheur demain ?

Je n'en veux point !

2006

10

Destin d'ange

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L'ange ce matinS'est levé avec un triste destin !

Cette nuit jamaisIl ne l'aurait imaginé.

Tout était fini !Ce monde détruit,

Et mille fois maudit,Jamais plus ne lui aurait souris !

L'ange ce matin a préféréPrendre son sort entre les mains.

Une arme, c'est bien,Tout serait si vite fait…

En cette matinée,Un petit ange a appuyé

Sur un petit rienQui lui a volé son doux destin…

2006

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Copyright Olivier Fischer mai 2007 -Conformément au Code de la propriétéintellectuelle, il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement le pré-sent ouvrage et ses illustrations, et ce, par quelque moyen que ce soit, sansl'autorisation préalable de l'auteur. «Pourquoi dans le placard?» et tous ses per-sonnages sont la propriété de FISCHER Olivier.

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