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93 me Année - 78 ABONNEMENTS Maine-et-Loire & Limitrophes Trois Mois ... 5 fr. Six Mois . . . 9 fr. Un An . . . . 16 fr. En dehors des limitrophes: 221.50 INSERTIONS Annonces, la ligne . 1.80 Réclames, 2 fr. Faits locaux, 2.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires 6c d'Avis Divers FONDÉ EN 1841 PARAISSANT LE MERCREDI ET LE SAMEDI ÏDACTÎOPT& ADMINISTRATION Ï 4- PLACE DU MARCHË-NOIR Téléphone : 1-95 G/C/ Nantes : 154-28 Directeur: A. GIROUARD Pour la Publicité extra-régionale, s'adresser à la Publicité A. GHIMOT.3, r. d'Amboise (coin r.Richelieu) PARIS(2e) Tél.Richelieu 51-76 51-77 2lignesgroup. Mercredi 29 Septembre 1937 LE NUMÉRO Les abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de trois nu- méros engage pour une année. La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui Opportune cagoule ! L'enquête sur les bombes de la rue de Presbourg et de la rue Boissière ménera-t-elle jusqu'aux vrais coupables ? 11 semble qu'il faille ici, comme dans fl'enfer du Dante, laisser toute espérance. On n'a pas percé le mystère Navachine, ni le mystère Garola, ni le mystère Rosetti, ni le mystère KoutiepiolT, du moins officielle- ment. On ne percera pas mieux, si ça continue, les mystères des terro- ristes du patronat. M. Marx Dormox ne s'en in- quiète point. Il joue sur tous les tableaux, et ce qu'il perd comme «premier flic de France», il le regagne comme responsable du sens politique des prochaines élections. Tant que les coupables ne sont pas dénoncés, qu'est-ce qui em- pêche les émissaires de l'Interna- tionale d'accuser les fascistes, les deux cents familles, le sabre et le goupillon, et de faire croire aux gogos que le sombre désir de M. Gignoux était de périr sous les ruines de l'Étoile , histoire d'embêter M. Jouhaux ? . * * C'est du moins à ces manœu- vres subtiles que s'emploient les fougueux noyauteurs du front populaire. Et puis il y a les cagoulards ! Et ça, c'est un chopin, parce qu'il peut y aller de tout l'attirail du Grand Guignol: conciliabules secrets , consignes à peine de mort, armes..., sans compter la cagoule avec tout ce que ce mot évoque de magie noire, d'assassi- nat, d'Inquisition et de Cour des Miracles. Un vrai roman policier... dont la police elle-même pourrait bien avoir écrit ou même réglé le scénario. En tout cas, les militants que le front populaire destine à nos assemblées départementales n'au- ront plus besoin d'expliquer aux électeurs le système de la déva- luation Auriol, du marasme Spi- nasse ou du désordre Blum. Pourquoi parler du prix du pain, du vin, de la viande, des engrais, des machines, du prix de tout ce qui a augmenté, quand les histoires de cagoule fournissent le plus beau des sujets. La cagoule, ah! on va vous en parler... Et comment ! Vous ne'direz pas après ça que, très perspicace, M. Marx Dormoy rate ses opérations. X*** Le problème des prix •A l'approche des élections cantonales, les communistes ont beau faire, il y a un endroit le J>â|tj les blesse : c'est la hausse des prix. Il est aisé de faire avaler au bon peuple de France les bobards sur les méfaits du « fascisme assassin » et des « factieux » réunis, mais l'escamotage de faits patents, dont la dure réalité s'impose à tous, est plus difficile. Nier la hausse des prix qui s'est produite depuis un an est impossible, l'énormité des écarts enregistrée empêche tout nou- veau tour de passe-passe. Les chiffres sont la : du mois d'août ig3G au mais d'août 1937, l'indice des prix de gros passe de 4o3 à 602 (indice pondéré de la statistique générale de la France), les produits d'alimentation passent de 4a5 à 072 et les produits industriels de 384 a 628. La hausse des prix de détail toujours plus tardive que celle des prix de gros, a fait passer l'indice de 46o en août 1936 à Gi5 en août 1987. Il faut s'attendre à une nouvelle progression de l'indice : le pain, à la suite de la hausse du prix du blé, vien td'ôtre augmenté 1 ; le prix, du char- bon a été augmenté le 5 septembre. L'hi- ver sera dur pour beaucoup. Ce sont les résultats de la politique du front populaire ? Que non pas, protes- tent les communistes qui entendent faire la déimojnstration que le front populaire n'a rien' à se reprocher. C'est ce qu'il faut voir. * * Commet responsable de la hausse des prix, M. Jacques Duclos accuse : La dévaluation de septembre 193O ; il ne fallait pas la consacrer par des votes, MM. les députés communistes. Les patrons qui c< ont accru leur mar- ge de bénéfice en se servant des lois socia- les comme prélextc » ; il était généralement admis jusqu'à présent que la marche des entreprises était commandée par la notion du prix de revient, et que toute hausse des éléments du prix de revient avait sa répercussion sur les prix de vente, sauf intention de suicide chez le chef d'entre- prise. Les communistes ont changé tout cela, mais pourquoi réservent-ils leurs critiques aux seules entreprises privées ? Ii Etat industriel n'a-t-il pas 1 été obligé de so plier à la loi commune en relevant le prix de ses fournitures, tabac ou timbre- poste ? Une application insensée de la ' semaine de quarante heures a provoqué un boule- versement complet de notre économie, qui s'est traduit par une hausse irrésistible des prix. Les communistes cherchent ail- leurs une explication ; ils bafouillent. NOUVELLES EXPRESS Au Champ de Mai, devant plus d'un mi9- lion d'hommes, Hitler ef Mussolini oui parlé au monde. Le franc reste stationna ire. Au sujet de l'attentat de l'Etpjle, 42 per- quisitions nouvelles ont été opérées. Trois cents légionnaires américains sont arrivés en France. M. Chautemps fait des déclarations devanl la Commission d'enquête sur la production jet laisse entrevoir l'aménagement de la loi de 4o heures. Nankin et Canton sont toujours sous les bombes. iiienniiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiniiiin Appauvrissement te Français Les revenus 1 atteints par les impôts directs subissent, depuis trop d'années, une dé- gression constante. Les riches deviennent, tous les ans, moins nombreux et plus pauvres, tandis que le resite de la population ne se sent pas plus aisé. Il y a suppression non transfert. Comme les dépenses sont constantes ou ]CHoissantes, il Vi'a'udra que quelqu'un les supporte. Les pauvres paieront. * * La statistique, a dit un anglais, est le mode le plus perfide du mensonge. Cepen- dant, ,il y a lieu d'accorder quelque foi aux chiffres qui nous sont présentés sur la répartition et la rentrée des impôts. Ces tableaux sont dressés par des fonctionnai- res impartiaux, savants 1 , compétents et consciencieux. Et d'ailleurs il est facile de savoir avec certitude combien de rôles ont été émis, combien de contribuables ont été atteints, combien de revenus des diverses catégories ont été frappés. Or, des rensei- gnements: officiels, se dégagent une série de cris d'alarme auxquels les seuls et purs insensés ont le droit de rester sourds. La natalité diminue; l'hygiène progres- se. A moins de renversement radical de la tendance, dans moins de cinquante ans les plus de soixante ans représenteront cin- quante pour cent de la population. Sévères et émouvantes leçons. Alors que la proportion des hommes figés s'étend dans notre race, la politique tend d'une façon permanente à abaisor l'âge à partir duquel on ne doit plus tra- vailler. Les vieux se mutiplient par la dé- mographie; ils se multiplient aussi apr l'ef- fet de la loi. Donc, les vieux à nourrir par le travail fies jeunes deviennent chaque jour plus nombreux. A chacun son vieux. Ce sera le slogan de demain. Le renversement de la proportion entre salariés et hommes d'action est grave au point de vue psychologique, économique, social. Et, certes les fonctionnaires et tous ceux qui touchent une rémunération fixe d'un employeur constituent une catégorie aussi honorable que les autres, aussi indis- pensable que les autres à Inexistence de la société. Mais, ainsi que le ionstale le pro- fesseur Charles Rist dans le dernier nu- méro de la Revue d'Ecomomie Politique, les hommes d'action, ceux qui ont le cou- rage d'affronter les aléas des entreprises, ont des contacts plus directs avec les réa- lités du marché, ils possèdent un sens plus concret de la responsabilité et du ris- que; ils forment par conséquent un élé- ment essentiel de la santé morale et phy- sique de la nation. Voulez-vous du lait ? Nourrissez donc la vache. Vous ne pouvez sans trêve persécuter l'épargne, l'anémier, la paralyser, la décou- rager, l'amener au seuil de la mort et lui demander de fournir en abondance le lait crémeux des impôts. Et comme la démago- gie condamne l'économie et la sagesse en- globées sous l'appellation déshonorante de « déflation», il faudra bien que quelqu'un fournisse l'actif nécessaire pour contreba- lancer le passif hypertrophié. Quand il n'y aura plus, de riches, il faudra bien que les pauvres paient. En Russie, le budget est alimenté par sa quasi-totalité (97,5 %) par les impôts sur la consommation. Ce sont naturellement! les ouvriers qui les suppor- tent, puisqu'il n'y a plus de bourgeois ; et ils sont loin d'avoir des institutions so- cjales, la comppnsatiom qu'ils triouvent dans les régimes bourgeois. Les pauvres paveront : c'esL le dogme nouveau de la d mocratie à la page. II est grand temps, je vous assure, que noiljre pays /fasse un énergiqu|B redresse- ment. JOSEPH-BARTHELEMJ. (Le Capital) §§§ : L'ARMÉE Les manœuvres de l'Ouest, qui ont provo- qué î'admiration des étrangers-, sont ré- confortantes. L'effort constant du maréchal Pétain, du général Weygand , du général Gamolin et do nos ministrse de la Guerre qui ont continué l'œuvre de Maginot n'a pas été perdu. M. Daladier a pu exprimer sa confiance dans la valeur de notre armée, de sa va- leur morale comme de sa valeur matériel- le. La force morale est essentielle. Le mo- ral de notre armée a paru excellent. Mais pour que le moral des conscrits soit ras- surant quand ils arrivent au régiment, il faut que l'école l'ait solidement formé. C'est l'œuvre des instituteurs de former des soldats et des citoyens. On voudrait être certain que tous ont conscience de leur devoir et de leur mission. M. Jean Zay devrait se mettre, à cet égard d'accord avec M. Daladier. m Doit-on payer la taxe si on ne se sert pas d'un appareil? Dans notre pays qui compte quatre mil- lions de postes récepteurs, cette question n'est pas encore réglée. Il arrive cependant qu'à la suite d'un deuil ou de toute autre circonstance, on soit amené à ne plus écouter la radio pendant quelques mois. La tazo est-elle due cependant ? Si vous interrogez les fonctionnaires des P. T. T. ils vous répondront affirmative- ment, leurs instructions; disant que le seul fait de posséder un appareil entraine le paiement de la taxe. Le ministre n'a pas toujours eu une opi- nidn aussi tranchante. Répondant à un député, il indiquait que pour obtenir la suspension du paiement il fallait faire constater par un fonctionnaire que le poste était privé de ses éléments essentiels et ne pouvait, fournir d'audition. Ni l'une, ni l'autre interprétation ne peuvent donner satisfaction aux auditeurs. Le problème ne pont être résolu qu'en imposant aux constructeurs l'apposition sur les appareils d'un systième qui une fois plombé rendrait le poste muet. Ce ne doit pas être très difficile. INFORMATIONS NOS MINISTRES A RAMBOUILLET D'après le Capital, le Conseil des ministres qui se liend aujourd'hui mercredi à Ram- bouillet examinera, les problèmes extérieurs Il portera aussi son attention sur la ques- tion du réajUsUfiment des traitements des fonctionnaires, et sur ectie. de reconduc- tion de l'Exposition Internationale rie Pa- ris. Le Conseil se préoccupera également des affaires criminelles en cours, qui ont révélé d'inadmissibles agissements d'étran- gers, hôtes de la France, sur notre terri- boire. §§§ M. CHAUTEMPS REÇOIT M. Camille Chautemps, Président du. Conseil qui est arrivé, lundi après-midi, de Blois, a reçu, à l'Hôtel Matignon, MM. Du- clos et Gitton, députés communistes. . §§§ LES ACCORDS DE NYON Le vice-amiral Sir Philip James, chef-ad- joint de VEtat-Major général de IQ. marine britannique et l)e capitaine Philipps, ont pris contact 1 lundi matin au ministère rie la Marine avec l'amiral Godefroy, sous-chef de l'Etat-Major général rie la. Marine fran- çaise et ses collaborateurs. Les experts anglais et français se sont entretenus ries travaux de fo conférence, pour la mise au point technique de ta par- ticipation italienne à l'accord de Nyon. La Conférence Navale pour la mise au point technique de la participation italien- ne à l'accord rie Nyon a tenu sa première séance lundi après-midi, à i5 heures. §§§- COMMISSION DES FINANCES La Commission des Finances rie la Cham- bre se féûnirâ à la fin du mois, au Palais Rourbo\n, pour prendre connaissance des propositions budgétaires du Gouvernement. : §§§ TOUJOURS DES BOMBES Une bombe a été déposée iG, rue Dupont- des-Loges, à Paris, devant la- porte de l'ap- partement du général Prételat, membre du Conseil supérieur de la Guerre. Le laboratoire municipal, avisé, a im- médiatement, fait enlever l'engin qui n'a pas éclaté et qui a été examiné. MM. Ducom, procureur de la République et Rairlye. juge d'instruction, se sont, aus- sitôt rendus rue Dupont-des-Loges. §§§- ~ ARRESTATION D'UN ESPION Après une fiongue filature, la police ^no- bile de Montpellier a appréhendé dans un hôtel de Béziers, il était descendu^ un étranger du nom de Godiiias Marti; 56 ans, se disant réfugié espagnol; dans ses baga- ges vin a trouvé plusieurs plans de terrain d'aviation français et. diverses lettres; li'es- pion a été. déféré au Parquet. â§S LA FLOTTE AMERICAINE DANS LES EAUX CHINOISES Le département rie la marine a fait sa- voir que l'amiral YameM, commandant en chef rie la. flotte américaine en Asie, a. adres- un message radiodiffusé à lous les na- vires américains dans les eaux chinoises, annonçant, que la. flotte américaine, restera dans les eaux chinoises, tant que tes con- ditions actuelles persisteront cl\ que les na- vires américains stationneront dans 1>~ ports, ries citoyens des Etals-Unis raient besoin, d'asistance au-

Opportune cagoule ! - Accueil - Archives de la ville de …archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo... · L'enquête sur les bombes de la ... secrets , consignes

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93me Année - N° 78

ABONNEMENTS Maine-et-Loire & Limitrophes

Trois Mois ... 5 fr. Six Mois . . . 9 fr. Un An . . . . 16 fr.

En dehors des limitrophes: 221.50

INSERTIONS

Annonces, la ligne . 1.80 Réclames, — 2 fr. Faits locaux, — 2.50

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires 6c d'Avis Divers

— FONDÉ EN 1841 —

PARAISSANT LE MERCREDI ET LE SAMEDI

ÏDACTÎOPT& ADMINISTRATION Ï 4- PLACE DU MARCHË-NOIR Téléphone : 1-95

G/C/ Nantes : 154-28 Directeur: A. GIROUARD

Pour la Publicité extra-régionale, s'adresser à la Publicité A. GHIMOT.3, r. d'Amboise (coin r.Richelieu) PARIS(2e) Tél.Richelieu 51-76 51-77 2lignesgroup.

Mercredi 29 Septembre 1937

LE NUMÉRO

Les abonnements sont payables d'a-vance et l'acceptation de trois nu-méros engage pour une année.

La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui

Opportune cagoule ! L'enquête sur les bombes de la

rue de Presbourg et de la rue Boissière ménera-t-elle jusqu'aux vrais coupables ?

11 semble qu'il faille ici, comme dans fl'enfer du Dante, laisser toute espérance.

On n'a pas percé le mystère Navachine, ni le mystère Garola, ni le mystère Rosetti, ni le mystère KoutiepiolT, du moins officielle-ment.

On ne percera pas mieux, si ça continue, les mystères des terro-ristes du patronat.

M. Marx Dormox ne s'en in-quiète point. Il joue sur tous les tableaux, et ce qu'il perd comme «premier flic de France», il le regagne comme responsable du sens politique des prochaines élections.

Tant que les coupables ne sont pas dénoncés, qu'est-ce qui em-pêche les émissaires de l'Interna-tionale d'accuser les fascistes, les deux cents familles, le sabre et le goupillon, et de faire croire aux gogos que le sombre désir de M. Gignoux était de périr sous les ruines de l'Étoile , histoire d'embêter M. Jouhaux ? .

* * C'est du moins à ces manœu-

vres subtiles que s'emploient les fougueux noyauteurs du front populaire.

Et puis il y a les cagoulards ! Et ça, c'est un chopin, parce

qu'il peut y aller de tout l'attirail du Grand Guignol: conciliabules secrets , consignes à peine de mort, armes..., sans compter la cagoule avec tout ce que ce mot évoque de magie noire, d'assassi-nat, d'Inquisition et de Cour des Miracles.

Un vrai roman policier... dont la police elle-même pourrait bien avoir écrit ou même réglé le scénario.

En tout cas, les militants que le front populaire destine à nos assemblées départementales n'au-ront plus besoin d'expliquer aux électeurs le système de la déva-luation Auriol, du marasme Spi-nasse ou du désordre Blum.

Pourquoi parler du prix du pain, du vin, de la viande, des

engrais, des machines, du prix de tout ce qui a augmenté, quand les histoires de cagoule fournissent le plus beau des sujets.

La cagoule, ah! on va vous en parler...

Et comment ! Vous ne'direz pas après ça que,

très perspicace, M. Marx Dormoy rate ses opérations.

X***

Le problème des prix •A l'approche des élections cantonales,

les communistes ont beau faire, il y a un endroit où le J>â|tj les blesse : c'est la hausse

des prix. Il est aisé de faire avaler au bon peuple

de France les bobards sur les méfaits du « fascisme assassin » et des « factieux » réunis, mais l'escamotage de faits patents, dont la dure réalité s'impose à tous, est

plus difficile. Nier la hausse des prix qui s'est produite

depuis un an est impossible, l'énormité des écarts enregistrée empêche tout nou-

veau tour de passe-passe.

Les chiffres sont la : du mois d'août ig3G au mais d'août 1937, l'indice des prix de gros passe de 4o3 à 602 (indice pondéré de la statistique générale de la France), les produits d'alimentation passent de 4a5 à 072 et les produits industriels de 384 a 628. La hausse des prix de détail toujours plus tardive que celle des prix de gros, a fait passer l'indice de 46o en août 1936 à Gi5 en août 1987. Il faut s'attendre à une nouvelle progression de l'indice : le pain, à la suite de la hausse du prix du blé, vien td'ôtre augmenté1; le prix, du char-bon a été augmenté le 5 septembre. L'hi-ver sera dur pour beaucoup.

Ce sont là les résultats de la politique du front populaire ? Que non pas, protes-tent les communistes qui entendent faire la déimojnstration que le front populaire n'a rien' à se reprocher. C'est ce qu'il faut

voir.

* * Commet responsable de la hausse des

prix, M. Jacques Duclos accuse :

■—• La dévaluation de septembre 193O ; il ne fallait pas la consacrer par des votes, MM. les députés communistes.

— Les patrons qui c< ont accru leur mar-

ge de bénéfice en se servant des lois socia-les comme prélextc » ; il était généralement admis jusqu'à présent que la marche des entreprises était commandée par la notion du prix de revient, et que toute hausse des éléments du prix de revient avait sa répercussion sur les prix de vente, sauf intention de suicide chez le chef d'entre-prise. Les communistes ont changé tout cela, mais pourquoi réservent-ils leurs critiques aux seules entreprises privées ? Ii Etat industriel n'a-t-il pas1 été obligé de so plier à la loi commune en relevant le prix de ses fournitures, tabac ou timbre-

poste ?

Une application insensée de la ' semaine de quarante heures a provoqué un boule-versement complet de notre économie, qui s'est traduit par une hausse irrésistible des prix. Les communistes cherchent ail-leurs une explication ; ils bafouillent.

NOUVELLES EXPRESS

Au Champ de Mai, devant plus d'un mi9-lion d'hommes, Hitler ef Mussolini oui parlé au monde.

Le franc reste stationna ire.

Au sujet de l'attentat de l'Etpjle, 42 per-quisitions nouvelles ont été opérées.

Trois cents légionnaires américains sont arrivés en France.

M. Chautemps fait des déclarations devanl la Commission d'enquête sur la production jet laisse entrevoir l'aménagement de la loi de 4o heures.

Nankin et Canton sont toujours sous les

bombes.

iiienniiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiniiiin

Appauvrissement te Français Les revenus1 atteints par les impôts directs

subissent, depuis trop d'années, une dé-

gression constante. Les riches deviennent, tous les ans, moins

nombreux et plus pauvres, tandis que le resite de la population ne se sent pas plus

aisé. Il y a suppression non transfert. Comme les dépenses sont constantes ou

]CHoissantes, il Vi'a'udra que quelqu'un les supporte. Les pauvres paieront.

* * La statistique, a dit un anglais, est le

mode le plus perfide du mensonge. Cepen-dant, ,il y a lieu d'accorder quelque foi aux chiffres qui nous sont présentés sur la répartition et la rentrée des impôts. Ces tableaux sont dressés par des fonctionnai-res impartiaux, savants1, compétents et consciencieux. Et d'ailleurs il est facile de savoir avec certitude combien de rôles ont été émis, combien de contribuables ont été atteints, combien de revenus des diverses catégories ont été frappés. Or, des rensei-gnements: officiels, se dégagent une série de cris d'alarme auxquels les seuls et purs insensés ont le droit de rester sourds.

La natalité diminue; l'hygiène progres-se. A moins de renversement radical de la tendance, dans moins de cinquante ans les plus de soixante ans représenteront cin-quante pour cent de la population.

Sévères et émouvantes leçons. Alors que la proportion des hommes

figés s'étend dans notre race, la politique tend d'une façon permanente à abaisor l'âge à partir duquel on ne doit plus tra-vailler. Les vieux se mutiplient par la dé-mographie; ils se multiplient aussi apr l'ef-fet de la loi. Donc, les vieux à nourrir par le travail fies jeunes deviennent chaque jour plus nombreux. A chacun son vieux. Ce sera le slogan de demain.

Le renversement de la proportion entre salariés et hommes d'action est grave au point de vue psychologique, économique, social. Et, certes les fonctionnaires et tous ceux qui touchent une rémunération fixe d'un employeur constituent une catégorie aussi honorable que les autres, aussi indis-pensable que les autres à Inexistence de la société. Mais, ainsi que le ionstale le pro-fesseur Charles Rist dans le dernier nu-méro de la Revue d'Ecomomie Politique, les hommes d'action, ceux qui ont le cou-

rage d'affronter les aléas des entreprises, ont des contacts plus directs avec les réa-lités du marché, ils possèdent un sens plus concret de la responsabilité et du ris-que; ils forment par conséquent un élé-ment essentiel de la santé morale et phy-

sique de la nation. Voulez-vous du lait ? Nourrissez donc la

vache. Vous ne pouvez sans trêve persécuter l'épargne, l'anémier, la paralyser, la décou-rager, l'amener au seuil de la mort et lui demander de fournir en abondance le lait crémeux des impôts. Et comme la démago-gie condamne l'économie et la sagesse en-globées sous l'appellation déshonorante de « déflation», il faudra bien que quelqu'un fournisse l'actif nécessaire pour contreba-lancer le passif hypertrophié. Quand il n'y aura plus, de riches, il faudra bien que les pauvres paient. En Russie, le budget est alimenté par sa quasi-totalité (97,5 %) par les impôts sur la consommation. Ce sont naturellement! les ouvriers qui les suppor-tent, puisqu'il n'y a plus de bourgeois ; et ils sont loin d'avoir des institutions so-cjales, la comppnsatiom qu'ils triouvent dans les régimes bourgeois. Les pauvres paveront : c'esL le dogme nouveau de la d

mocratie à la page. II est grand temps, je vous assure, que

noiljre pays /fasse un énergiqu|B redresse-ment. JOSEPH-BARTHELEMJ.

(Le Capital) — §§§ :

L'ARMÉE Les manœuvres de l'Ouest, qui ont provo-

qué î'admiration des étrangers-, sont ré-confortantes. L'effort constant du maréchal Pétain, du général Weygand , du général Gamolin et do nos ministrse de la Guerre qui ont continué l'œuvre de Maginot n'a

pas été perdu. M. Daladier a pu exprimer sa confiance

dans la valeur de notre armée, de sa va-leur morale comme de sa valeur matériel-le. La force morale est essentielle. Le mo-ral de notre armée a paru excellent. Mais pour que le moral des conscrits soit ras-surant quand ils arrivent au régiment, il faut que l'école l'ait solidement formé.

C'est l'œuvre des instituteurs de former

des soldats et des citoyens. On voudrait être certain que tous ont conscience de leur devoir et de leur mission.

M. Jean Zay devrait se mettre, à cet égard

d'accord avec M. Daladier.

m Doit-on payer la taxe si on ne

se sert pas d'un appareil? Dans notre pays qui compte quatre mil-

lions de postes récepteurs, cette question n'est pas encore réglée. Il arrive cependant qu'à la suite d'un deuil ou de toute autre circonstance, on soit amené à ne plus écouter la radio pendant quelques mois.

La tazo est-elle due cependant ? Si vous interrogez les fonctionnaires des

P. T. T. ils vous répondront affirmative-ment, leurs instructions; disant que le seul fait de posséder un appareil entraine le

paiement de la taxe. Le ministre n'a pas toujours eu une opi-

nidn aussi tranchante. Répondant à un député, il indiquait que pour obtenir la suspension du paiement il fallait faire constater par un fonctionnaire que le poste était privé de ses éléments essentiels et ne pouvait, fournir d'audition.

Ni l'une, ni l'autre interprétation ne peuvent donner satisfaction aux auditeurs.

Le problème ne pont être résolu qu'en imposant aux constructeurs l'apposition sur les appareils d'un systième qui une

fois plombé rendrait le poste muet. Ce ne doit pas être très difficile.

INFORMATIONS NOS MINISTRES A RAMBOUILLET

D'après le Capital, le Conseil des ministres qui se liend aujourd'hui mercredi à Ram-bouillet examinera, les problèmes extérieurs Il portera aussi son attention sur la ques-tion du réajUsUfiment des traitements des fonctionnaires, et sur ectie. de là reconduc-tion de l'Exposition Internationale rie Pa-

ris. Le Conseil se préoccupera également

des affaires criminelles en cours, qui ont révélé d'inadmissibles agissements d'étran-gers, hôtes de la France, sur notre terri-

boire.

—§§§ M. CHAUTEMPS REÇOIT

M. Camille Chautemps, Président du. Conseil qui est arrivé, lundi après-midi, de Blois, a reçu, à l'Hôtel Matignon, MM. Du-clos et Gitton, députés communistes.

— . §§§ LES ACCORDS DE NYON

Le vice-amiral Sir Philip James, chef-ad-joint de VEtat-Major général de IQ. marine britannique et l)e capitaine Philipps, ont pris contact1 lundi matin au ministère rie la Marine avec l'amiral Godefroy, sous-chef de l'Etat-Major général rie la. Marine fran-

çaise et ses collaborateurs. Les experts anglais et français se sont

entretenus ries travaux de fo conférence, pour la mise au point technique de ta par-ticipation italienne à l'accord de Nyon.

La Conférence Navale pour la mise au point technique de la participation italien-ne à l'accord rie Nyon a tenu sa première séance lundi après-midi, à i5 heures.

§§§- ■ ■ COMMISSION DES FINANCES

La Commission des Finances rie la Cham-bre se féûnirâ à la fin du mois, au Palais Rourbo\n, pour prendre connaissance des propositions budgétaires du Gouvernement.

: §§§ TOUJOURS DES BOMBES

Une bombe a été déposée iG, rue Dupont-des-Loges, à Paris, devant la- porte de l'ap-partement du général Prételat, membre du Conseil supérieur de la Guerre.

Le laboratoire municipal, avisé, a im-médiatement, fait enlever l'engin qui n'a pas éclaté et qui a été examiné.

MM. Ducom, procureur de la République et Rairlye. juge d'instruction, se sont, aus-sitôt rendus rue Dupont-des-Loges.

§§§- —~ ARRESTATION D'UN ESPION

Après une fiongue filature, la police ^no-bile de Montpellier a appréhendé dans un hôtel de Béziers, où il était descendu^ un étranger du nom de Godiiias Marti; 56 ans, se disant réfugié espagnol; dans ses baga-ges vin a trouvé plusieurs plans de terrain d'aviation français et. diverses lettres; li'es-pion a été. déféré au Parquet.

â§S LA FLOTTE AMERICAINE

DANS LES EAUX CHINOISES

Le département rie la marine a fait sa-voir que l'amiral YameM, commandant en chef rie la. flotte américaine en Asie, a. adres-sé un message radiodiffusé à lous les na-vires américains dans les eaux chinoises, annonçant, que la. flotte américaine, restera dans les eaux chinoises, tant que tes con-ditions actuelles persisteront cl\ que les na-vires américains stationneront dans 1>~ ports, où ries citoyens des Etals-Unis raient besoin, d'asistance

au-

LA SITUATION EN ESPAGNE

On précise, dans les cercles diplomati-ques de Paris, qu'à la suite des visites qui ont été faites à Rome au ministère des Af-faires étrangères par l\es chargés d'affaires <le France et die Grande-Bretagne, les deux gouvernernents de Paris et Londres, ont décidé d'adresser, très prochainement, au. gouvernement italien, une note commune précisant leur attitude devant les probh mes posés par la situation en Espagne. Celle noie franco-britannique exprimera au gouvernement italien le désir de tenir une conférence tripartite pour étudier ces pro-blèmes.

HITLER ET MUSSOLINI

Poursuivant sa visite au fuhrer, M. Mus-solini, est arrivé lundi matin, à 8 heures 07 en gaïe d'Essen, pour visiter suivant un communiqué officiel « la forge des armes de l'Allemagne ».

M. Adolf Hitler dont, le train spécial avait précédé d'un quart d'heure celui du Duce attendait cclni-ei sur le quai.

M. Hiller a salué son hôte sur le. quai de la gare.

Après avoir passé en revue une compa-gnie d'honneur de la garde noire S. S., le chancelier Hitlier et le Duce sont montés en voilure pour se rendre aux usines Krupp

La visite se termine à Berlin. L'Allemagne et l'Italie seraient prêtes à

prendre l'initiative d'une vaste politique eu-ropéenne anticommuniste d'accord avec lies déoeraties occidentales si passible, sans elle: si nécessaire.

Renseignements Militaires

La Carte des Mobilisés

La Fédération des Mobilisés de l'Avant a pour président notre confrère 13. Seu-rette, président honoraire du Syndicat de la Presse Française Périodique, et comme vice-président le colonel Bololte, comman-dant do la Légion d'honneur, croix de Guerre, deux hommes qui ont, depuis des années, rendu de grands services aux com-bat lants.

Adressez au président de la Fédération des Mobilisés de l'Avant, et des Vieilles Classes, 1 bis, rue Solférino, Parc-St-Maur (Seine), toutes demandes de renseignements et de questionnaire pour obtenir cette nou-velle carte.

Timbre pour réponse.

MONIQUE LOCALE ET RÉGIONALE

Elections Cantonales du 10 Octobre 1937

A L'ECOLE DE CAVALERIE Promotion

Parmi Jles ^promotions intéressant plus spécialement, notre Ecole de Cavalerie, nous relevons les noms suivants :

Au grade de colonel : le lieutenant-colonel Miction, commandant en second de l'Ecole.

Au grade de capitaine : les lieutenants de Saint-Martin, Cavaillé, Teysson, Vérots, tous de l'Et M. P. du cadre de l'Ecole de Cavalerie; les lieutenants Brunaud et Dau-tun, de l'E. M. de la division du Train, a S au mur.

Dans le corps des sous-officiers (train), au grade d'adjudant : le maréchal des logis-chef Sestier; au grade de maréchal des lo-gis-chef, le maréchal des logis Fouchcr.

Nos félicitations à tous les nouveaux pro-mus.

CHAMBRE DE COMMERCE DE SAUMUR

COMMISSION PROFESSIONNELLE D'ENSEIGNEMENT TECHNIQUE

souvenir et la plus saine jouissance, car 10

fruit du travail est le plus doux des pja

j sirs.

§§§ AU PALAIS

•! Vendredi prochain, à i4 heures, aura ) lieu l'audience solennelle de rentrée des Î Tribunaux.

LA NOMINATION DES MEMBRES DU JURY CRIMINEL

On a exclus de l'attribution de la Carte du Qoaibattaïtf des formations dont les hommes ont partagé les souffrances mora-les et physiques des troupes dites «Com-battantes» .

Ces hommes, qui ont appartenu au Train dps Equipages!, aux Services Automobiles T. M. et T. I*.. aux Services de l'Intendan-ce, aux G. 0. A., aux Services" de Santé ri Infirmiers. (1. B. G. et Ambulances de Corps d'Armée; sans les Artilleurs, section de Pare et Qnités de Réparations de l'A-yant), sans tes \ ieuix Territoriaux : équi-pes de Travailleurs, etc.. qu'auraient fait ceux qui étaient dans les branchées ?

Nous demandons qu'ils bénéficient de la présomption favorable pour l'attribution è..' la Carte, du Combattant et que les Rap-ports déposés au njom de la Commission des pensions militaires sur le bureau, de la Chaimbre en vue d'accorder une Carte dit Mobilisé à tous ceux auxquels l'on n'a rien voulu accorder, soient, volés sans relard.

Camarades de l'Avant cl des Vieilles Classes (lî. A. T.) auxquels la Carte a été refusée ou retirée, vous ne devez pas main-tenant considérer vos refus ou retraits com-me définitifs.

Vous avez intérêt, à formuler une nou-velle demande à la Fédération en usai;! des voies de recours nouvelles qui vous sont ouvertes pour avoir satisfaction.

CONSEIL GÉNÉRAL —

CANTON de SAUMUR-STJD

Nous avons les meilleures nouvelles de la candidature de AI. Louis Champion, de St-Hilaire-Saint-Florent, qui reçoit dans toutes les communes le meilleur accueil.

Très actif et très serviable envers tous ceux qui font appel à sa bonne volonté, M. Louis Champion groupera sur son nom, aussi bien dans les deux sections de la ville de Saumur que dans les communes rurales, tous ceux qui sont partisans du progrès social dans l'ordre et ne veulent rien avoir de commun avec les communis-tes révolutionnaires.

CONSEIL D'ARRONDISSEMENT CANTON de SAUMUR Nord-Est

Le dévoué et sympathique maire de Vivy M. ŒÉMENT RÉTIF

mène énergiquement sa campagne électo-rale.

Sa réputation d'excellent administrateur de sa commune et d'homme de cœur et de dévouement est connue de tous les habi-tants du canton, qui, dans quinze jours, auront en lui un représentant actif et im-partial pour défendre leurs intérêts au sein du Conseil d'arrondissement de Saumur.

SEANCES RECREATIVES

FEUILLETON de L'Echo Saumurois N" 3:5 — 29 Septembre

LA

par PIERRE GOCRDON (SUITE)

Au cours de. cette promenade il voulut revivre la scène de la nuit, s'avança jus-qu'au milieu de la pelouse, regarda la lotir au sommet de laquello s'était produite la fantastique apparition! Et, plus que jamais, il se demanda si relie apparition avait été réelle nu il ne devait lias1 la considérer comme une vision hallucinatoire.

Tout le jour, celle question le poursuivit, lancinante, insoluble, car sa mémoire nette et. fidèle des heures tragiques qu'il avait vécues était en contradiction avec les- raif-sionnements que la sagesse lui dictait.

Malgré le progressif affaiblissement qui semblait s'emparer du vieux marquis, ce-lui-ci s'aperçut que son petit-neveu parais-sait soucieux, préoccupé et d'une tristesse assez peu naturelle à son âge.

— Qu'as-tu ? lui demanda-t-il soudain, en fixant sur lui ses yeux que l'on eût dits incapables de voir, et qui, pourtant, restaient inquisiteurs et pénétrants.

—■ Je n'ai rien, mon oncle, répondit Hu-gues évasivement.

L'heure d'hiver va nous ramener aux réu-nions de sociétés et aux matinées et soirées récréatives dans les diverses œuvres de la ville.

Le patronage des jeunes filles de la Vi-sliation fait savoir qu'il prépare deux gran-des matinées ppiur ses bienfaiteurs et amis: prenons datés des dimanches 17 et 24 octo-bre prochains. Mais nous reviendrons très bientôt sur le programme détaillé.

Mais le vieillard ne se contenta pas do cette négation timide. Il insista :

— Si... Si... Tu as quelque chose... —■ Mais non, mon oncle, je vous assu-

re... Hugues, ne savait pas mentir, et le vieux

marquis, en dépit de son état de santé fort précaire, demeurait perspicace. Le jeune bouillie sentait qu'il ne parvenait pas à lui cacher son trouble. Faudrait-il donc avouer ia vérité, raconter à ce moribond les détails d.- la nuit terrible qu'il venait de passer sous son toit? Ce serait risquer de l'émou-voir, au point de provoquer quelque dan-gereuse crise, et Hugues, ne pouvant s'y résoudre, ne pouvant, non plus, continuer d'affirmer qu'aucun souci ne le hantait, prit Ir parti du silence.

Mais ce silence ne trompa point le vieil-laid. Celui-ci reprit :

— Tu as beau te taire, je n'en devine pas moins que tu me caches quelque cho-se....

Et comme le jeune homme n'essayait mê-me plus de protester, son grand-oncle pour-suivit :

— Eh! bien, puisque tu persistes à rester muet comme une carpe, je vais te le dire, moi, ce qui te met dans cet état-là !

Même aux approches de la mort, ce vieil-lard autoritaire et original gardait son ton impérieux, humoristique, son humeur vo-

i lontiears paradoxale. Mais Hugues le remar-quait à peine, préoccupé qu'iU était de

Jeudi dernier a eu lieu au Palais de Jus-tice de notre ville, sous la présidence de M: Livinec, juge d'instruction, assisté de Me Baudry, greffier, la réunion de la com-mission d'arrondissement chargée de dres-ser la liste des membres du jury criminel.

Etaient présents à cette réunion ; MM. R. de Grandmaison, Mongault, Amy, de Geof-fre, conseillers généraux ; M. Mitonneau, conseiller "3 'arrondissement; MM. Chesneau, Labrosse et Eehement, juges de paix.

— §§§ Excursion

DE LA Y

SOCIÉTÉ DES LETTRES SCIENCES & ARTS DU SAUMUROIS

La prochaine excursion de la Société au-ra lieu le dimanche 3 octobre prochain. ! Réunion à i4 heures (heure d'hiver), de vant l'église de Martigné-Briant (3i kilo- j mètres de Saumur, par Doué).

La promenade comportera : 1. La visite des ruines du château de

Martigné-Briant ; 2. La visite du château de Brissac (i4

kilomètres de Martigné-Briant). Il sera perçu une somme de 3 francs par

personne pour participltion aux frais d'ex-cursion (pourboires, droits d'entrée à Bris-sac).

I n car de la maison Haye sera à la dis-position des sociétaires qui désireraient l'utiliser. Prière, de se faire inscrire avant le 2 octobre au bureau, rue du Portail-Louis. Départ du car à i3 heures. Prix ap proximatif : a5 francs par personne.

L'intérêt présenté par la visite du somp-tueux château de Brissac qui sera dirigée par le propriétaire, M. le comte de Cossé-Brissac, n'échappera pas aux membres de la Société. Le Président les invite vivement à assister nombreux à d'excursion.

En raison du ebangement d'heure il y aura "lieu d'être très exact au rendez-vous.

La carte de sociétaire sera exigée.

savoir si vraiment son grandoncle allait lui donner quelque explication sur les événe-ments extraordinaires qui s'étaient pro-duits la nuit précédente.

Cette hypothèse lui semblait d'autant plus plausible que le jeune homme con-sidérait comme tout à fait invraisemblable l'ignorance du marquis au sujet de ces faits étlranges qui, sans doute, avaient dû se produire d'autres fois. Aussi, ce fut pour Hugues une véritable déception que d'en-tendre son grand-oncle lui dire tout sim-plement :

— Tu vois que je vais mourrir et tu t'en attristes, ce qui, d'ailleurs, est très gentil de ta part. Et puis, comme tu ne veux pas me le dire et que, en même temps, tu ne sais pas déguiser ta pensée, alors tu te tais. C'est, peut-être du reste, ce que tu as de mieux à faire.

Hugues voulut protester .Le vieillard ne lui en laissa pas le temps.

— Inutile de chercher à me leurrer par de banales et rassurantes paroles. Je ne suis pas u nsot. Je sais à quoi m'en tenir et je ne me fais aucune iliuslon. Mes jours sont comptés. Je me prépare de mon mieux à paraître devant Dieu. Quant à toi', mon pauvre garçon, comme tes moyens ne te permettent! pas de faire tous les dimanches le voyage de Poitiers à Lusignan, qu'au demeurant il ne serait pas bien réjouissant pour un jeune homme de ton âge, d'être par trop assidu au chevet d'un moribond,

Nous avons annoncé déjà l'exposition des travaux du concours d'apprentissage et des dessins exécutés en cours d'année, de mê-me que les travaux des apprentis et des anciens élèves ayant pris part au concours du meilleur apprenti de l'Anjou. Cette manifestation organisée par la Chambre de Commerce se tient dans les locaux mêmes de son hôtel et mérite une visite non su-lememt d'encouragement mais bien de sa-tisfaction.

Qupoiqu'il eu soit la Chambre de Com-merce a fait œuvre utile en créant et en animant ces cours de plus en plus fré-quentés et elle trouve d'ailleurs sa récom-pense dans les résultats obtenus et l'ému-lation qui s'en dégage puis aussi et sur-tout l'amour du travail qu'elle a stimulé et la formation d'ouvriers dignes du bon renom de la France où la main a fait plus de flhaf-dœuvres que la machine et où le fini apporte une patine remarquable plus appréciée que le travail en série.

Nous ne nous attarderons donc point sur chaque corps d'apprentissage, que ce soit en menuiserie ou serrurerie, charpente ou ferronnerie, ébénisterie ou bijouterie, pein-ture ou décoration.

Les dessins, études, épures; lavis, plans, motifs d'ornement n'ont point échappé à nos regards et la mosaïque de ces travaux de cours est pleinement édifiante. « Si avant que d'écrire on apprend à penser» dans cette formation post-scolaire 011 devient auSsi plus apte à créer parce que l'on a mû-rement conçu et sagement esquissé.

Nous tenons cependant à signaler! lioi^t particulièlrement l'ensemble d'ébé)nisteriej réalisé par le jeune W. Toublanc.

D'ailleurs la mention accordée et le prix obtenu sont assez flatteurs pour que nous nous passions de commentaires. Ce travail' ejn réduction dénote une précision remar-quable et un goût très affiné auxquels s'a-joutent des qualités innées et un bagage déjà appréciable de ce métier méticuleux et difficile qu'est l'ébénisterie.

* * * U|ne vitrine de cinq jeunes apprentis for-

me uïoe jolie variété de pièces et plaquet-tes très en honneur e ten vogue dans la gtrande industrie saumuroise, bijouterie et cjhapeleterie.

Ces objets nous démontrent que la tra-dition ne ste perd pas et que les jeuines ont à cœur de suivre leurs aînés dans ces réa-lisations artistiques, renom de notre Ville.

Tous sont à féliciter aussi très vivement) et à encourager, car c'est une besogne dé-licate et difficile.

A eux aussi .'nos compliments et à tous ceux qui présentent une œuvre quelcon-que : leurs maîtres voudront bien détacher des lauriers aux couronnes tressées pour leurs élèves et les dirigeants de la Cham-bre d eCommerce ne sauraient être défi-cients dqns ce concert de louanges.

Aussi, que les Saumurois veuillent bien prendre la peine de visiter cette belle expo-sition dont ils emporteront le meilleur

lu peux te dire que tu me vois aujourd'hui pour la dernière fois.

— Au contraire, mon oncle, j'espère bien revenir et vous trouver sur pied. Vous avez une constitution excellente, beaucoup de force encore, et...

—- Je te répète qu'il csl; tout à fait inu-tile de chercher à me rassurer. D'abord, je sens bien moi-même que je n'en ai pas pour longtemps. Et puis, j'y vois encore assez «lair pour m'être parfaitement aper-çu de l'effet que te produit l'état dans lequel tu me Vois. Tu ne sais pas cacher tes impressions, mon ami, et ton trouble est évident.

Le jeune homme, à ces mots, éprouva un cruel embarTas. Devait-il avouer ce trou-ble que le~~marquis avait été assez clair-voyant pour deviner ? Devait-il surtout en faire connaître la véritable cause?.. Péni-ble incertitude!... S'il continuer à cacher à son grand-oncle l'eiCfrayante apparition de la nuiL le vieillard persisterait à croire que soin état de santé était de nature à ins-pirer les plus vives alarmes. Si, au contrai-re, Hugues lui racontait qu'il avait enten-du, toute la nuit, deS cris désespérés, qu'il était, sorti pour s^Tericfre compte d'où pro-venaient ces sinistres appels, qu'un fantô-me lui était apparu au sommet de. la tour, ou bien le marquis le traiterait de vision-naire, ou bien, — résultat beaucoup plus inqùîSfcant et beaucoup plus grave, — le moribond éprouverait de cette révélation

Rappelons que la distribution des reco^ penses aux élèves aura lieu dimanche p

ro chain, à fo heures-, à l'hôtel de la Chambre de Commerce, sous la présidence de M Paul Mâyaud, président du Tribunal

He Commerce.

LA VIE ARTISANALE i Le Comilé artisanal de Cholet organise \

P 2 octobre une exposition Ouverte à tous les

| artisans et arlisanes du Maine-et-Loire et départements limitrophes affiliés à la Co

n.

; fédération générale de l'Artisanat français La durée de cette exposition est de trois jours, du 2 au 4 octobre,

j Les artisans de Saumur et. environs qui désireraient exposer à Cholet pourront se renseigner auprès du secrétaire de la sec-tion de Saumur, M. Dufieu, menuisier, 28 rue de Poitiers ou écrire à M. Barillé, se-crétaire de la section de Cholet, rue Ar-thur-Guillou, qui leur donnera tous ren-est fixé au 1e1' octobre. seignements. Le dernier délai d'inscription

-§§§

CONSULTATION ' GRATUITE DES NOURRISSONS

La Présidente de l'Union des Femmes de France et les Dames chargées do la direc-tion de l'Ouvroir, où sont confectionnés les objets de layette, donnés aux enfants pré-sentés aux consultations, informent les personnes généreuses qui s'intéressent, à l'icauvre, que le dit Oiuvroir ouvrira ses portes à partir de mardi prochain 5 oc-tobre.

A partir de cette date les séances auront heu chaque semaine le mardi de i3 heures

1 à 16 heures. | On rappelTe qu'un objet de layette est

remis à toutes les mamans qui présentent 10 ticketc de présence et que nombreux sont ceux nécessaires pour l'Arbre de Noël dont dès maintenant il convient de s'oc-cuper.

Les Dames chargées de la direction de j l'Ouvroir seraient infiniment heureuses de ^ voir un grand nombre des Dames Membres

de l'Union des Femmes de France se join-dre à elles pour travailler ou venir pren-dre ce qui est nécessaire pour des objets à confectionner chez elles.

1 Le Trésorier du Comité, J.-B. R.

LIGUE AÉRONAUTIQUE DE SAUMU&

| Les Saumurois ont toujours aimé l'avia-; lion. Ils l'ont encore prouvé dimanche der-| nier en se donnant rendez-vous au terrain | de Terrefort et l'ont peut évaluer à plus-( de 2.000 personnes la foule qui s'y pres-

sait dans l'après-midi. lue enceinte ornée de drapeaux avait été

délimitée par les soins de la Ligue Aéro-nautique et de nombreux commissaires aux brassards rouges assuraient le service d'ordre qui fut parfait.

Les avions volèrent sans arrêt jusqu'à 18 heures 3o. Il y avait bien encore des ama-teurs ,mais il fallait une fin et MM. Paris

un saisissement capable de hâter sa fin. Mais, dans cette cruelle alternative, Hu-

gues n'allait pas avoir la peine de se dé-cider pour l'une des solutions également redoutables qui se présentaient à lui. Le vieillard ne lui en laissa pas le temps. Car il reprit, presque tout de suite, avec cette fébrile volubilité qu'ont parfois les mala-des :

—• J'ai une question a te poser mon gar-çon.

— Laquelle ? —- Depuis la dernière fois que je t'ai vu,

tu as eu le temps de réfléchir à fa propo-sition que je t'ai faite. Es-tu revenu sur ta décision, absurde à mon sens, que tu avais prise, de renoncer à devenir mon héritier en épousant la nièce de ma femme, une jeune fille charmante et accomplie, qui s'appelle Monique de Migné P

Ce fut pour Hugues un nouveau sujet d'émoi, cette question à laquelle il ne pouvait répondre sans attrister et irriter celui dont il eût voulu adoucir les der-niers mormenls. Tout, pourtant, l'obligeait à répondre avec la plus entière franchise : et la nécessité de ne pas tromper cet hom-me qui allait mourir, et, son amour pour Marthe qui ne lui permettait pas de si-muler, même pour rassurer le vieillard, une possibilité d'acquiescement à un au-tre projet matrimonial.

(à suivre). -0-0-

et Dubois, en pilotes prudents, voulaient regagner Angers avant la nuit.

Merci à la Ligue Aéronautique de Sau-mur pour la bonne journée qu'elle nous a fait passer et aussi pour la bonne pro-pagande aéronautique qu'elle a faite. Merci aux pilâtes si complaisants pour leurs pas-sagers. Nous \es reversons Hbujours ave;-, plaisir!.

-§§§-

CINEMA INSTITUTION SAINT-LOUIS

DE SAUMUR Dimanche 3 Octobre, à 16 heures .-

PEER-GYNI d'après, le roman d'Ilsen

Musique de Grieg 0 •

En première partie Un documentaire exceplionel :

NOTRE MARINE Eclair-Journal

§§§

CAISSE D'ÉPARGNE DE SAUMUR

Séances des 21, 24 et 25 Septembre 1987, sous la présidence de MM. Partant, Maurat, Gazcau.

Versements de 59 déposants 10 nouveaux: 127.695 francsi.

Remboursements : 170.700 francs.

Maximum de dépôt par livret: 20.000/ * * *

Etablissement des Bains-Douches

A la demande de M. le maire de Sau-mur, et afin de permettre de procéder au nettoyage deS'égouts de la place du Petit-Thouars; l'établissement sera fermé, les lundi 4, mardi 5 et mercredi 6 octobre.

Eut civil ae tiaumur du 20 au 28 Septembre 1937

NAISSANCES Emile Huleux, i3, rue Jules-Ferry. Louis Boiron, hôpital. Mauricette Gallais, 26, rue de Lorraine.

PUBLICATIONS DE MARIAGES Jean Fribault, négociant à Saint-Lézin

(M.-et-L^ et Andrée Piron, sans profession, 23, rue do Poitiers, à Saumur.

Auguste Meïîray, maçon 1} Langeais et Lucienne Bouvrand, sans profession, 4o, rue Saint-Nicolas, à Saumur.

François Hamon, bourrelier à Saumur et Rolande Beaumont, cultivatrice à. Ghene-hulte-des-Tuffeaux.

Pierre Garrigues, élève officier à l'Ecole de Cavalerie et Pierrette Gallé, 36, rue du Tour, à Toulouse.

MARIAGES André Petit, maréchal des logis au 4e ré-

giment de spahis marocains, à Senlis, a épousé Mireille Debrou, sans profession, rue des Ecuries, à Saumur.

Joseph Ricou, employé de chemin de fer à Louvernay (Mayenne1) a épousé Léonie Bachelier, cuisinière, 11 bis, rue Bodin.

Louis Andouard, maçon à Saumur, rue Waldeck-Rjoiusseau a épousé Fernande Go-defroy, cultivatrice à Mollay, commune de Saint-Justl-sur-Dive.

DECES Louise Baicher, veuve Charnacé, 78 ans,

sans profession, 57, rue du Pressoir. Jeanine TSpinet, un an, 5. rue de la Co-

casserie. Alexis Merle t., 68 ans, 16 place de la Bi-

lange. §§§ •

CARNET DE L'ECHO

NECROLOGIE. Nous apprenons la mort lundi après-

midi de Mme Harrault, la vénérable mère d eM. Harrault, conseiller municipal, ad-joint a umaire de Vivy.

L'inhumation aura lieu demain jeudi en l'église de Vivy.

En cette pénible circonstance, nous adres-sons à M. et Mme Harrault et à toute la famille nos sincères condoléances.

CHEZ NOS POMPIERS LE NOUVEAU MATERIEL DES ROSIERS

Dimanche matin aux Rosiers-sur-Loirè, de nombreuses personnes attendaient im-patiemment l'arrivée et la réception de la nouvelle moto-pompe.

A huit heures la compagnie des sapeurs-pompiers, sous les ordres de leur dévoué chef, le lieutenant Bonnet, étaient rassem-blés et passés en revue pan le commandant

Fournier. Aussitôt elle fut mise en batterie pour

montrer ses « talents », d'abord avec une { lance de :>.:< 111/ni, puis avec deux, puis

avec quatre lances de J ■> m/m elle arrosa copieusement e t,a\ec puissance la Loire et aussi les nombreux spectateurs qui étaient massés sur le quai.

De nombreux- essais d'accélérai ion et de départs ont été effectués (levant, nos sa-peurs-pompiers et leur chef Irès allention-né, qui un peu novice dans l'art de faire fonctionner cette nouvelle moto-pompe, après quelques notions se montrèrent à la hauteur de leur tache.

Les essais donnèrent donc entière salis-faction et après quoi un excellent vin d'honneur était servi chez Mme Bénais. Re-merciant tous les sapeurs-pompiers et leur chef hiérarchique et MM. les conseillers municipaux présents, M. le maire prononça une réconfortante allocution.

M. le commandant Fournier ajouta lui aussi quelques mots et rappela à tous les sapeurs-pompiers que leur initiative per-sonnelle au cours d'un incendie devait toujours être suivi de l'approbation de leur chef, d'abord pour leur sécurité personnel-le, ensuite pour la bonne marche en com-bat fan t le sinistre.

Ensuite eut lien la démonstration de sé-chage rapide des tuyaux. En etffet un grand séchoir de 12 mètres 5o de haut vient d'ê-tre installé sur l'aile gauche de l'église de la commune .

M. le lieutenant Bonnet, toujours alerte, fit le premier l'ascension du pylône de sé-chage qui est vraiment remarquable par la simplicité de son fonctionnement .

Toute satisfaction et garantie sont ainsi données à la population des Rosiers.

l|)!>lll!ll!nillMII!!IIIMI!l«'

CYCLISME

VELO-SPORT SAUMUROIS S. A. G. i4.6g4

Le 19e Circuit de Saumur s'est déroulé dimanche avec succès, le soleil aidant et a été très vivace de bout en bout, fertile en belles émotions ce qui lui a assure un suc-cès certain. Contrairement à un grand nombre de Circuits de Saumur, courus souvent par la pluie et un temps détesta-ble, celui de eenne année a été couvert par une température printanière qui contras-tait avec la première journée du récent Circuit de Maine-et-Loire.

Nous avo|ns noté la présence avec plai-sir de MM. Chèvremont, Rate«u, P'ersigan, Auguste et Ceorges Fontaine de l'U. V, F., de M. Alzon, du M. V. C, A.; de MM. Noël-Tessier, Auger, Paté, Ghuche, du V. S. Saumurois et *foule de membres hono-raires de Ta sodiêté.

Les routiers y font de fort jolies choses. S Une échappée dès le début de l'épreuve ! par Desvignes, sélectionna la valeur des 1 adversaires. La lutte fut dès lors très ani- { mée. Puis la série des crevaisons entra en ! jeu pour frapper bien injustemént, certes, quelques coureurs qui avaient fourni un excellent labeur.

A quatre kilomètres de l'arrivée. Colas-seau tente une pointe de vitesse; mais Blanchet colle à sa roue ramenant Hernu

Niotre-Dame-des-Ardilliérs, soudain, ils aperçoivent la banderolle d'arrivée. C'est un sprint foudroyant, méchant, plein de tactique, où les manivelles tournent à une cadence folle; dernière attaque, dernière attaque, dernière tactique de laquelle sort victorieuse d'exrême justesse Jean Colas-seau, de Beaupréau, battant Blanchet de i

Tours etl l'angevin Hernu. Le Circuit do Saumur 1937 est donc pas- j

sô dans l'histoire. Soin succès d'hier nous oblige & certifier que durant longtemps encore cette épreuve restera au calendrier de. notre vieux club cycliste local.

En voici le classement : 1. Colasseau, en 2 heures 58' i5". 2. Blanchet, a une roue.

Hernu, à trois longueurs. Desvignes, en 2 heures 58' 4o". Dubar, en 3 heures 02' 37". Moncié, en 3 heures 07' 18". Dady Foucault, même temps. Tïoibin, on 3 heures 08' 37". Pérès, en 3 heures 08' 37".

Vingt-trois partants, neuf classés sur I rente-deux engagés.

Un vin d'honneur fut servi au siiège, du club, café de la Ville, où comme d'usage, le Président, sut remercier et féliciter vain-queurs et vaincus et aussi tous les élé-ments qui ont assuré le. succès de la ran-donnée, C. S.

FOOT-BALL-ASSOCIATION A MILLOCHEAU

Les angevins du S. C. O. ont dit baisser pavillon devant le cran défensif e% le cou-rage de la J. A. de Saumur.

Ce match de valeur a donné 1 à o. Nous panerions vous en conter, un à un,

les détails et dénombrfer les « têtes » de Gauthier, les arrêts de Bouvet, les descen-tes des deux lignes attaquantes... cela n'é-clairerait guère plus votre lanterne.

La partie, dans son ensemble, fut une longue série d'offensives angevines, bri-sées chaque fois sans rémission par une défense implacable.

Et maintenant, nous allons peut-être vous étonner, en vous annonçant le plus sé-rieusement du monde que des 22 joueurs en action 6ur le stade Millocheau, on ne peut guère en découvrir qui n'ait pas donné satisfaction à leurs dirigeants spor-tifs.

Dans les buts Bouvet, pour lfe S. C. O. ; de Noël pour la J. A. Aucun reproche à leur faire. Le Saumurais fut peut-être plus brillant. Il eut aussi plus d'occasion de prouver ses qualités.

Bouvet, no pouvait rien contre le but! qu'il concéda,

L'arbitrage fut impartial. Et voilà couru ce premier derby dépar-

temental du championnat promotionnaire. Si les résultats futurs suivent son exem-

ple, les cardiaques ont, Croyez-moi, de mauvais jours à vivre.

—»H»— Dimanche, au Stade Millocheau

COUPE DE FRANCE (2e Tour) TOUR D'AUVERGNE I

contre JEANNE D'ARC DE SAUMUR I

Après la magnifique performance do 1 é-quipe première de la, Jeanne d'Arc devant le Sporting-Glub de l'Ouest; d'Angers tous les sportifs qui dimanche se pressaient au-tour des touches du stade Millocheau ne voudront pas manquer à nouveau de venir assister au match de Coupe de France.

L'adversaire de nos locaux qui sera la Tour d'Auvergne, de Rennes, ckiti de classe et qui dimanche dernier en Championnat de l'Ouest réussissait le plus gros score de la journée en battant le G. A. Mayen-nais par 12 à d.

C'est avec plaisir qub les sportifs ont appris que cette imposante rencontre se disputait en notre, ville.

3.

4. 5. 6.

7-8. 9-

Société de Marche Saumuroise

Stuck, dans les a4 heures d'Ange-défaut, de la victoire, a rapporté à son club une belle deuxième placé, démontrant par cette performance, qu'il est dangereux pour les meilleurs sur les grands parcours. Les autres poulains du club firent de leur mieupe et dans tes 24 heures et. dans les T2 heures.

Avec de la persévérance les marcheurs Saumurois. sont appelés à glaner de jolis succès.

Nombreuses Attestations Des milliers de malades reconnaissants

déclarent que la Joudre Louis Lergas est le spécifique par excellence de toutes les ma-ladies des bronches et des poumons. La déclarent que la Poudre Louis Legras est le haute récompense à l'Exposition Universel-le de 1900, calmç instantanément les plus violents accès d'asthme, catarrhe, essouf-flement, toux de vieilles bronchites et gué-rit progressivement. Prix de la boîte 5 fr. 90 (impôt compris) dans toutes les pharma-cies.

iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiuiimiiiiv

Communica:ion de la Mon Efiolotfp RECOLTE ET VINIFICATION

• DES RAISINS- ROUGES

Etat de la vendange Les quelques raisins rouges récoltés dans

le vignoble et les premiers mOûts de ven-danges reçus au laboratoire, nous ont don-

na : Gamays .- densSté : 1078 à 1094, soit de

io°5 à i2°9 d'alcool en puissance. Groslot : densité : 1074 à io85, soit de

9°8 à n°5 d'alcool en puissance. Enfin les Cabernets, plus tardifs, accu-

sent déjà : densité : 1072 à 1079, soit g°5 à io°6 d'alcool en puissance.

L'acidité sulfurfique, par litre, est en moyenne, pour les quelques échantillons a-nalysés, de 7 gr. 2 pour le Camay ; 5 gr. 6 pour le Grclslol et 7 gr. 8 pour le Caber-net.

Si nous comparons ces chiffres à ceux de

l'année dernière, obtenus 8 à 10 jours plus tard, nous constatons que, cette année, le

.degré est, actuellement, plus élevé de 2°3 à 3°o pour le Gamay, de 2°2 à 2°9 pour le Groslot et de 20 pour le Cabernet. L'acidité est notablement moins élevée ,en particu-lier .pour le Groslot qui, en ig36, nous avait donné; 7 gr. 8 à 10 gr. 5 d'acidité sulfuriquo par litre, et aussi pour le Ga-;, may qui avait donné de 6 gr. 2 à 11 gr. 5 et le Cabernet do 9 gr. 5 à 11 gr. 3.

La récolte se présente dans de bonnes conditions, cette année. Elle est relative-ment abondante, les dernières pluies ayant gonflé les grains de raisin.

Cueillette La récolte des raisins rouges est déjà

coinmencre. Elle doit maintenant se conti-nuer. On réservera pour plus tard la cueil-lette des raisins de Cabernet qui ne sont pas encore arrivés à la maturité désirable dans un bon nombre de situations.

Les raisins rouges étant sains, il n'y au-ra pas lieu de procéder à des triages, et ces raisins étant arrivés uniformément au même degré de maturité, il ne sera pas nécessaire de faire des vendanges échelon-nées.

Amélioration des moûts Elle ne s'impose pas impérieusement

celte année, ni pour relever le degré sac-charimôtrique, ni pour toucher à l'acidité. Si certains moûts sont destinés à faire des rosés supérieurs, il y aura lieu, cependant, de voir si une chaptalisation à dos© moyen-ne ne sera pas nécessaire pour conserver à ces rosés un peu de douceur. Si l'on crai-gnait une acidité un peu faible, dans, quel-ques cas particuliers, il serait bon de sou mettre ces moûts ou ces vins au laboratoi-re. Une acidité sulfurique minima de 5 gr. pa rlitre est suffisante pour le cuvage et de 4 gr- 5 par litre pour la vinification en rosé.

Si, en fin de vendange, on craignait un peu la casse oxydasiepue, du fait d'avoir ré-colté des raisins pourris; il faudrait alors réserver ces raisins uniquement pour la vi-nification en rosé et avoir soin de mécher les fûts avant le débourbage et après la fermentation, au premier soutirage, exécu-té sans tarder.

Cuvage et décuvage Il n'y a pas à craindre, celle année, d'ac-

cidents de fermenta lion, du fait d'une tem-pérature trop élevée dans la cuve. La sur-veiller cependant. Si le cuvage est fait à chapeau flottant, enfoncer une ou deux l'ois par jour ce chapeau, pour éviter la piqûre.

Dès que le vin aura cessé : de a bouillir » et sans plus attendre, il faudra décuver dans un fût méché, qu'on aura soin de te-nir dans la suite toujours bien plein. On enploiera 10 à i5 grammes de soufre par ! barrique. ; a

La plupart des vins rouges piqués que l'on rencontre dans la région, ont, contrac-té cet accident à la cuve, par suite d'un dé faut de surveillance pendant le cuvage ou d'un séjour plus ou moins prolongé riu vin fait dans la cuve après fermentation.

Vinification en rosé La faveur dont jouissent nos vins rosés

et les bonnes conditions qui se présentent, cette année, pour en obtenir d'excellents, doivent inciter nos viticulteurs à réserver pour cette vinification, une part importan-te de leur récolte de raisins rouges.

Les raisins rouges foulés, laissés au be-soin à macérer pendant quelques heures dans les ' portoires, seron tdébourbés et vi-nifiés ensuite comme des raisins blancs.

ETAT DE LA RECOLTE DES RAISINS BLANCS

Cette récolte ne se présente pas aussi bien, en quantité, que la récolte des rai-sins rouges. Elle a souffert des attaques de la Cochylis, de l'Oïdium et ensuite de la sécheresse. H y aurait lieu do craindre, si le mauvais temps continuait, que la pour-riture n'envahit les raisins déjà altérés et n'obligeât à une récolte un peu hâtive.

Les quelques raisins blancs prélevés sur différents points du vignoble, ces derniers jours (18 et 21 septembre) nous ont don-né, en moyenne I.I°4 d'alcool en puissance et 7 gr, 6 d'acidité sulfurique par litre. Etant donné l'époque à laquelle on les a examinés, tout laisse espérer une récolte de très bonne qualité, surtout si nous avons encore une période de beau temps. Malgré cela, il y aura lieu, dans les vignes qui ont souffert des malaûies, de procéder, de bonne heure, à des triages.

Nous reviendrons, dans une prochaine communica lion, sur la récolte et la vini-ficaFion des raisins blancs.

Angers, le 22 septembre 1987. L. MORE AU et E. VI NET.

Dîven DECLARATION DE BLÉ

Il y a encore bien des retardataires cpii n'ont jias fait leurs déclarations de récoltes. M. le maire rappelle que c'est le 3o sep-tembre, dernier délafi, que les listes seront clbscs et que passée celte date il no sera plus possible de, délivrer des bons d'exo-nérations pour la consommation familiale, ni de feuilles pour la vente.

MALADE SUR LA VOIE PUBLIQUE

Au cours de'îa matinée de mardi, le nom-mé Auguste Valouzac, célibataire,, domici-lié 19, rue Jean-Jaurès, passait dans ie quartier Saint-Pierre, lorsque soudain pris d'un malaise, il s'affala sur la place même. Des témoins prévinrent la police qui manda le docteur Moreaii : celui-ci après examen ordonna le transfert du malade à l'hôpi-tal où il 'fut admis.

LE VOLEUR DE VELO EST PIM É Ces jouis derniers, un jeune coureur cy-

cliste de notre ville, Edgard Foucault avait laissé son vélo proche du siiège social de son groupement; Mais lorsqu'il voulu Te reprendre, la machine avait disparu.

La plainte portée au commissariat permit de relrOuxVfr le voleur fugilH qui n'est autre que le nommé Vinet Régis, 19 ans, nomade, sans domicile fixe, lequel fut pincé à Sainl-Georges^sur-Loi1re.

Il est érroué, à la prison d'Angers.

BICYCLETTE VOLÉE Moins hoirreux, M. BaiUof Adrien , 2.1

ans, de Varrains, avait laissé ces jours der-son groupement. ^'Mais lorsqu'il voulut le reprendre près de la maison où il se trou-vait, sa surprise fut grande de ne pas le retrouver; il a porté plainte au commis-saire de police qui enquête.

IL L'ECHAPPE BELLE Samedi soir, à. la tombée de la nuit,

France Bodet père, demeurant rue Jéan-Ackerman, à Sainl-Hilaire-Saint-Florent, a fait une chute involontaire dans le Thouet, et qui aurait, pu avoir des conséquences plus graves.

M.*Bodét éta;il sur le bout de son bateau et. en voulant vider un seau d'eau, glissa sur le plancher humide.. Entraîné par son poids, le malheureux no put se retenir et fui obligé- de. prendre un bain.

Heureusement pour lui, l'eau étant peu profonde à cet endroit, il regagna la rive cl

n lut quille pour aller se faire sécher.

I NE AUTO RENVERSE UN CYCLISTE j. A DOUCES

Dimanche soir, vers 20 heures, une auto-mobile conduite par M. Banchêreâu, pro-priétaire à \rgentay, commune des Ver-rhers-sur-Layon, venant de Doué par la route de Montreuil empruntait la rue de Douces en direction du Puy-Ncilre-Damc, lorsqu'au croisement il obliqua sur sa gauche et vint heurter un cycliste, le jeu-ne Guillaume, domestique chez M. Babin, au Mous-seau, des Verchers-sur-Layon. Le vélo fui très endommagé et le cycliste eut deux dents cassées et se plaint de douleurs au côté gauche.

Une enquête est ouverte. 535

TRIRUNAL CORRECTIONNEL FtF «M'MTip.

Audience du Jeudi 23 Septembre (SUITE)

Les vivacités du jeune domestique. — Beau André, 20 ans, domestique au Puy-Notre-Dame, a eu le grand tort do porter des coups à M. Roussiasse, du même lieu cl de le blesser à la lèvre.

Le tribunal devant lequel il est: appelé lui donne un avertissement en s5 francs d'amende avec sursis.

Voyage à prix trop réduil. — Marcel Bpissel, s5 ans, se Tait, prendre à voyager sans billet de Port-Boulet, à Saumur. Cette, économie se chiffre pour lui en un mois de prison .

Le baigneur aux mains crochues. — Au cours des vacances pendant les fortes cha-leurs qui amenèrent, au stade municipal maints baigneurs, le nommé Diboiscau Maurice, 21 ans, chaudronnier-ajusteur à Saint-Lambert-des-Levées/, faisait main basse dans les effets etl c'est ainsi qu'il déroba 90 francs à M, Emile Blet et une montre, à M. Georges Ricci. Arrêté et questionne il duT avouer ses larcins. 11 était, à la barre correctionnelle, jeudi dernier pour en ré-pondre : trois mois et, un jour de réflexion l'amèneront peut-être à l'honnêteté.

Etudes de Me BON'NEAU, avoué à Saumur et M" C.EV DREAII, notaire à Coron.

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Royan — La Rochelle — Les Sables — Bordeaux — Saumur — Paris (Montp.

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2 35 2 55 3 19 7 10

SAUMUR - PORT-BOULET — CHINON

STATIONS 1803 18f9(;j 1809(6 1837 STATIONS 1802 4836(3j4836(4 1810 Saumur Orl. Port-Boulet

6 35 7 31 7 39 7 50

15 37'Chinon 6 57 7 09 7 26 7 44

13 ». 13 33 14 08 14 27

15 20 15 45 18 24 18 42

20 35 20 48 20 56

9 28 9 37 9 50

11 28 11 37 11 50

16 351Avoine , 16 58i Port-Boulet 17 14|SaumurOrl.

ANGERS — DOUÉ — MONTREUIL — POITIERS

STATIONS

Angers St-L. Martigné... Doué-la-Fne, lesVerchers. leVaudelnay Montreuil a.

Montreuil d. Loudun .... Moncontour Poitiers ....

1855

6 17 7 37 7 55 8 01 8 07 8 16

8 40 9 47

10 10 11 24

1857

11 50 12 51 13 08 13 13 13 19 13 27

13 45 14 26 14 50 16 01

1863

16 54 18*03 18 25 18 31 18 37 18 49

19 06 19 52 20 17 21 35

1865 EXPR

20 50 21 49 22 04

22 19

STATIONS

Poitiers .. Moncontour Loudun.... Montreuil a.

Montreuil d leVaudelnay lesVerchers. Doiié-la-FM! Martigné... Angers St-L.

1854 M.V.

6 25 6 38 6 48 6 58 7 15 8 30

1852

o 39 8 01 8 39 9 15

EXPR. 9 3 9 40

'9 51 10 06 11 02

1856

11 36 12 39 13 04 13 29

13 44 13 34 14 02 14 08 14 £4 15 26

1868

16 34 18 » 18 37 19 05

19 22 19 30 19 39 19 45 20 00 20 54

La Direction du journal décline toutes resconsai><iUés pour Us erreurs matérielles qui pourraient s'être glissées dans cet horaire.

A moins d'ind'Xation contraire, les htures indiquées sont toujours Us heures de départ.

(1) Le samedi seulement (2) Le lundi seulement (j) Sauf le jeudi.

{4) Jeudi seulement. (5) Sauf le mardi (6) Le mardi seulement

SAUMUR A LA FLÈCHE

Saumur dép Vivy Longué .... Les Hayes. Brion JÛm1" Chartrené. Baugé Clefs La Flèche.,

9 10 9 22 9 33 9 40 9 45 9 51

10 03 10 19 10 31

14 34 14 45 14 56 lf 03 15 08 15 13 15 23 15 38 15 50

LA FLÈCHE A SAUMUR

La Flèche d Clefs Baugé Chartrené... Brion-Jum1" Les Hayes... Longué Vivy Saurrur arr.

6 21 6 35 6 50 6 57 7 03 7 07 7 15 7 26 7 37

17 20 17 35 17 56 18 03 18 11 18 15 18 27 18 38 18 48

Vu par nous, Maire de Saumur, pour légalisation de la signature du gérant,

fJôtel-de-Ville de Saumurt le LE MAIRE^

Certifié par l'imprimeur soussignél