20
Orchestre de Paris Dimanche 10 avril 2016

Orchestre de Paris · Maurice Martenot en 1928, c’est-à-dire lorsque notre compositeur avait tout juste vingt ans. Instrument étrange il est vrai, simple oscillateur électronique

  • Upload
    others

  • View
    1

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Orchestre de Paris · Maurice Martenot en 1928, c’est-à-dire lorsque notre compositeur avait tout juste vingt ans. Instrument étrange il est vrai, simple oscillateur électronique

Orc

hest

re d

e Pa

ris –

Dim

anch

e 10

avr

il 20

16

Page 2: Orchestre de Paris · Maurice Martenot en 1928, c’est-à-dire lorsque notre compositeur avait tout juste vingt ans. Instrument étrange il est vrai, simple oscillateur électronique
Page 3: Orchestre de Paris · Maurice Martenot en 1928, c’est-à-dire lorsque notre compositeur avait tout juste vingt ans. Instrument étrange il est vrai, simple oscillateur électronique

DIMANCHE 10 AVRIL 2016 – 16H30GRANDE SALLE

Charles IvesThe Unanswered Question

Olivier MessiaenTurangalîlâ-Symphonie

Orchestre de ParisPaavo Järvi, directionRoger Muraro, pianoCynthia Millar, ondes MartenotRoland Daugareil, violon solo

Coproduction Orchestre de Paris, Philharmonie de Paris.

FIN DU CONCERT VERS 18H.

de l’Orchestre de Paris

Page 4: Orchestre de Paris · Maurice Martenot en 1928, c’est-à-dire lorsque notre compositeur avait tout juste vingt ans. Instrument étrange il est vrai, simple oscillateur électronique
Page 5: Orchestre de Paris · Maurice Martenot en 1928, c’est-à-dire lorsque notre compositeur avait tout juste vingt ans. Instrument étrange il est vrai, simple oscillateur électronique

5

Charles Ives (1874-1954)The Unanswered Question

Composition : 1908, révision circa 1930-1935.

Création : New York, McMillin Theatre, Columbia university, 11 mai 1946 ; ensemble

d’étudiants de la Juilliard School, chefs : Edgar Schenkman (sur scène) et Theodore

Bloomield (en coulisses).

Éditeur : Peer.

Durée : environ 6 minutes.

Né en 1874 à Danbury (Connecticut), Charles Ives apprend d’abord la musique auprès d’un père qui lui donne le goût de l’expérimentation, tient l’orgue de sa ville natale à 14 ans puis étudie de 1894 à 1898 à l’université Yale où il approfondit, entre autres, la composition avec Horatio Parker. Ayant fondé une compagnie d’assurances, il compose durant ses loisirs, à l’écart des institutions, une œuvre audacieuse marquée par la superposition de strates hétérogènes, les citations de motifs populaires, une quête de l’espace sonore et une adhésion aux valeurs morales du transcendantalisme d’Emerson et de Thoreau. Dès 1918, sa santé déclinant, il cesse peu à peu ses activités. L’avant-garde musicale new-yorkaise le découvre au cours des années vingt. Il laisse une centaine de mélodies, quatre symphonies, deux sonates pour piano – dont l’imposante Concord Sonata –, deux quatuors à cordes et de nombreuses pièces instrumentales pour des formations diverses, dont la plupart ne seront interprétées que bien après sa mort, en 1954 à New York.

Sous-titrée « Un paysage cosmique », « La Question laissée sans réponse » (The Unanswered Question), composée par Ives en 1906, fut ensuite laissée de côté par son auteur, comme la plupart de ses autres partitions, avant qu’il ne la révise au début des années 1930. Elle ne sera finalement créée qu’en 1946.

Au-delà de son titre énigmatique, l’œuvre, dont l’exécution dépasse à peine cinq minutes, frappe d’emblée par la singularité de son dispositif instrumental et par son organisation spatiale : un quatuor de flûtes, une trompette solo et un orchestre (ou un quatuor) à cordes, dont le composteur précise qu’il doit jouer, sinon en coulisses, du moins en retrait du groupe des vents, figurant ainsi les trois personnages d’une véritable dramaturgie.

Page 6: Orchestre de Paris · Maurice Martenot en 1928, c’est-à-dire lorsque notre compositeur avait tout juste vingt ans. Instrument étrange il est vrai, simple oscillateur électronique

6

Les cordes tissent en effet en sourdine, tout au long de la partition et selon un tempo très lent, une trame harmonique imperturbable, non dénuée de mélancolie et sans pulsation perceptible, représentant « le silence des druides qui ne savent, ne voient et n’entendent rien », ainsi que l’écrit Ives dans le commentaire accompagnant la partition. La trompette solo entonne quant à elle, en une phrase atonale de cinq notes jouée par sept fois à l’identique, « l’éternelle question de l’existence ». Symbolisant « la quête de l’invisible réponse », les flûtes viennent inscrire sur cet arrière-plan quasi statique des salves de plus en plus grinçantes et agitées, reprenant le motif de la trompette en le déformant et s’animant progressivement jusqu’à une nuance con fuoco. « Après leur disparition, précise Ives, la question est posée pour la dernière fois et l’on entend à nouveau le silence, dans une solitude que plus rien ne trouble. »

Le titre de l’œuvre, l’une des plus fréquemment interprétées parmi toutes celles que Ives composa, pour l’essentiel entre 1896 et 1916, provient du poème The Sphinx écrit en 1841 par Ralph Waldo Emerson, figure fondatrice du transcendantalisme américain, auquel le compositeur vouait une profonde admiration et qui lui inspira le mouvement initial de sa Concord Sonata entreprise en 1904. Si ce courant philosophique et religieux éclaire le sens symbolique de cette œuvre à bien des égards singulière, il sous-tend également l’intérêt constant du compositeur pour les expérimentations sonores, comme autant d’interprétations de la nature selon des perspectives renouvelées.

Comme pour prolonger au-delà des limites de l’œuvre cette « Question laissée sans réponse » qui est celle de notre existence dans l’univers, un point d’orgue surmonte encore la double barre venant clore la partition, une fois les dernières notes évanouies dans le silence.

Page 7: Orchestre de Paris · Maurice Martenot en 1928, c’est-à-dire lorsque notre compositeur avait tout juste vingt ans. Instrument étrange il est vrai, simple oscillateur électronique

7

Olivier Messiaen (1908-1992)Turangalîlâ-Symphonie

1. Introduction. Modéré, un peu vif

2. Chant d’amour I. Modéré, lourd

3. Turangalîla 1. Presque lent, rêveur

4. Chant d’amour II. Bien modéré

5. Joie du sang des étoiles. Vif, passionné, avec joie

6. Jardin du sommeil d’amour. Très modéré, très tendre

7. Turangalîla 2. Un peu vif – bien modéré

8. Développement de l’amour. Bien modéré

9. Turangalîla 3. Bien modéré

10. Finale. Modéré, presque vif, avec une grande joie

Composition : du 17 juillet 1946 au 29 novembre 1948.

Commande : Serge et Nathalie Koussevitzky, Fondation Koussevitzky, pour le Boston

Symphony Orchestra.

Création : le 2 décembre 1949 à Boston par le Boston Symphony Orchestra sous la direction

de Leonard Bernstein avec Yvonne Loriod au piano solo et Ginette Martenot à l’onde solo ;

première audition européenne le 25 juillet 1950 au Festival d’Aix-en-Provence sous la direction

de Roger Désormière ; l’œuvre fut ensuite donnée par Hans Rosbaud à Baden-Baden, par

Franz André à Bruxelles, Rudolf Albert à Munich… ; la première audition à Paris eut lieu le 4

mars 1954 au Théâtre des Champs-Élysées par l’Orchestre National de France sous la direction

de Rudolf Albert avec Yvonne Loriod au piano solo et Jeanne Loriod à l’onde solo.

Durée : environ 85 minutes.

« Ornithologue et rythmicien », ainsi se définissait Olivier Messiaen, né en 1908 à Avignon d’un père traducteur de Shakespeare et d’une mère poète, Cécile Sauvage. Au Conservatoire de Paris, ses maîtres seront notamment Paul Dukas en composition et orchestration, Maurice Emmanuel et Marcel Dupré pour l’improvisation et l’orgue. Les chants d’oiseaux, le son-couleur, la métrique grecque et hindoue, le plain-chant et la modalité sont les thèmes prédominants d’une œuvre monumentale, placée sous le signe de la foi chrétienne, où l’orgue et le piano jouent un rôle majeur. En 1962, il épouse la pianiste Yvonne Loriod, sa principale interprète depuis le milieu des années 1940. Synthèse de ses thèmes les plus chers, son opéra Saint François d’Assise est créé en 1983. Son enseignement au Conservatoire entre 1942 et 1978, théorisé dans son monumental Traité de rythme, de

Page 8: Orchestre de Paris · Maurice Martenot en 1928, c’est-à-dire lorsque notre compositeur avait tout juste vingt ans. Instrument étrange il est vrai, simple oscillateur électronique

8

couleur et d’ornithologie, aura attiré plusieurs générations de compositeurs de toutes nationalités. Il fut organiste de l’église de la Trinité de 1931 jusqu’à sa mort en 1992. Éclairs sur l’au-delà… pour orchestre (1987-1991) est sa dernière œuvre achevée.

« En sanskrit, Lîlâ signifie littéralement le jeu, mais le jeu dans le sens de l’action divine sur le cosmos, le jeu de la vie et de la mort. Lîlâ est

aussi l’amour. Turanga c’est le temps qui court comme le cheval au galop, le temps qui s’écoule comme le sable du sablier. Turangalîlâ veut donc dire tout à la fois chant d’amour, hymne à la joie, temps,

mouvement, rythme, vie et mort. »Olivier Messiaen

« Faites-moi l’œuvre que vous voulez, dans le style que vous voulez, de la durée que vous voulez, avec la composition instrumentale que vous voulez, et je ne vous impose aucun délai. » Telle fut la commande de Serge Koussevitzky pour l’orchestre Philharmonique de Boston. Messiaen se mit à l’ouvrage en juillet 1946 et acheva l’œuvre en novembre 1948.

Avec plus de cent exécutants, l’orchestre requis par la Turangalîlâ-Symphonie est à l’image du gigantisme de la partition. En dix mouvements, d’une durée d’exécution avoisinant les quatre-vingt minutes, foisonnante de contrastes, d’une grande complexité d’écriture mais aussi d’un lyrisme limpide, celle-ci représente, aux dires mêmes de son auteur, « la plus mélodique, la plus chaleureuse, la plus dynamique, la plus colorée » de toutes ses œuvres. Précédée de Harawi en 1945 et suivie en 1949 de Cinq Rechants, elle figure le panneau central d’un triptyque représentant « trois aspects – de matière instrumentale, d’intensité, d’importance et de style différents – d’un même Tristan et Yseult ».

Le pupitre exceptionnellement développé des claviers (jeux de timbres, célesta, vibraphone), joint au piano et aux percussions métalliques, forme à lui seul un petit orchestre rappelant le gamelan balinais. Les cuivres, faisant largement appel aux trompettes qui interprètent de nombreux thèmes aux côtés des trombones, jouent avec la même vélocité que les bois. En nombre imposant pour équilibrer l’ensemble, les cordes jouent parfois en petits groupes solistes. La partie de piano, dotée de plusieurs vastes cadences, brode tout au long de l’œuvre un contrepoint de chants d’oiseaux. « Elle

Page 9: Orchestre de Paris · Maurice Martenot en 1928, c’est-à-dire lorsque notre compositeur avait tout juste vingt ans. Instrument étrange il est vrai, simple oscillateur électronique

9

est d’une telle importance, écrit Messiaen, et son exécution réclame un virtuose si extraordinaire qu’on peut dire que la Turangalîlâ-Symphonie est presque un concerto pour piano et orchestre ». Les ondes Martenot1 jouent un rôle de premier plan, figurant le « thème d’amour » et déployant des sonorités aussi irréelles dans la douceur que terrifiantes dans leur force.

Brièvement exposés dans le portique introductif du premier mouvement, quatre thèmes principaux, nommés par le compositeur, jalonnent l’œuvre. Le thème-statue « en tierces pesantes, presque toujours joué par des trombones fortissimo, a toujours évoqué pour moi quelque statue terrible et fatale. » Lui répond, dans la nuance pianissimo, « le thème-fleur, confié aux caressantes clarinettes ». De ces deux thèmes contrastants – masculin /animus, féminin/anima – procède le « thème d’amour », le plus important de tous aux yeux du compositeur, dont le contour tonal est sans doute le plus mémorable. Il est entièrement énoncé au sixième mouvement intitulé « Jardin du sommeil d’amour » : « Les amoureux sont hors du temps, nous dit Messiaen, ne les réveillons pas… » Plus nettement atonal et neutre dans ses évocations, « le thème d’accords » offre un « prétexte à des fonds sonores variés (…). Qu’ils soient lancés vers les graves en lourds paquets de noirceur ou disséminés en traits, en légers arpèges, il réalise la formule doctrinale des alchimistes : “dissocier et coaguler” ».

Saisissante par ses contrastes et par l’ampleur d’une expression dont la complexité d’écriture s’allie au pur lyrisme du chant, l’œuvre tout entière reflète cette « longue et frénétique danse de joie » du cinquième mouvement que le compositeur commente ainsi : « Pour comprendre les excès de cette pièce, il faut se rappeler que l’union des vrais amants est pour eux une transformation, et une transformation à l’échelle cosmique. »

Véronique Brindeau

1 - Les ondes Martenot, si appréciées d’Olivier Messiaen, furent inventées par Maurice Martenot en 1928, c’est-à-dire lorsque notre compositeur avait tout juste vingt ans. Instrument étrange il est vrai, simple oscillateur électronique manipulé par l’intermédiaire d’un clavier ou d’un ruban, et agrémenté de différents timbres ainsi que de divers haut-parleurs, l’un des plus intéressants étant, selon Olivier Messiaen, le « gong » dont la membrane est remplacée, ainsi que son nom l’indique, par l’instrument métallique. Si d’autres compositeurs comme Pierre Vellones, André Jolivet ou Edgar Varèse destinèrent quelques œuvres aux ondes, l’auteur de la Turangalîlâ-Symphonie fut certainement parmi ceux qui les utilisèrent le mieux au sein de l’orchestre, profitant comme nul autre de cette « voix venue d’ailleurs ».

Page 10: Orchestre de Paris · Maurice Martenot en 1928, c’est-à-dire lorsque notre compositeur avait tout juste vingt ans. Instrument étrange il est vrai, simple oscillateur électronique
Page 11: Orchestre de Paris · Maurice Martenot en 1928, c’est-à-dire lorsque notre compositeur avait tout juste vingt ans. Instrument étrange il est vrai, simple oscillateur électronique

1 1

Roger MuraroNé à Lyon en 1959 de parents vénitiens, Roger Muraro entreprend dans sa ville natale des études de saxophone avant de faire ses gammes au clavier en autodidacte. À dix-neuf ans, il entre dans la classe d’Yvonne Loriod au Conservatoire de Paris et fait la connaissance d’Olivier Messiaen. Il s’impose très tôt comme l’un des interprètes majeurs du compositeur français et enregistre en 2001 une intégrale de son œuvre pour piano seul qui fait l’unanimité de la critique. Son exécution sans partition des Vingt Regards sur l’Enfant Jésus ou encore de la somme du Catalogue d’oiseaux est considérée non seulement comme une gageure, mais comme une appropriation intime de l’œuvre de Messiaen à laquelle il s’identifie totalement. Doté d’une technique éblouissante, ayant étudié plusieurs années avec Eliane Richepin – il a été lauréat des Concours Tchaïkovski de Moscou et Franz Liszt de Parme –, son jeu se met toujours au service de la poésie et de la sincérité. Son art à la fois onirique et lucide, imaginatif et rigoureux s’applique tout autant à Moussorgski, Ravel, Albéniz, Rachmaninov, Debussy, qu’à Beethoven, Chopin, Liszt, Schumann dont il sait dégager l’émotion, les couleurs, le romantisme à fleur de peau et les ambiances sonores. Accueilli en récital dans les plus grandes salles du monde, il collabore avec les plus grands chefs d’orchestre ainsi qu’avec les plus prestigieuses formations. Éclectique, ouvert sur un monde musical

sans frontière, il dispense désormais son expérience de pianiste et son savoir de pédagogue aux étudiants du Conservatoire de Paris (CNSMDP).

Cynthia MillarCynthia Millar a étudié les ondes Martenot avec John Morton en Angleterre avant de recevoir l’enseignement de Jeanne Loriod. Depuis sa première prestation dans la Turangalîlâ-Symphonie dans le cadre des BBC Proms de Londres sous la direction de Mark Elder avec l’Orchestre national des Jeunes de Grande-Bretagne, elle a collaboré avec de nombreux chefs : sir Simon Rattle, sir Andrew Davis, André Previn, Esa-Pekka Salonen, Edo de Waart, Yakov Kreitzburg, Leonard Slatkin, Yan Pascal Tortelier, David Roberston, Kent Nagano, Franz Welser-Möst, Mark Wigglesworth, Matthias Bammert, Donald Runnicles, Ilan Volkov, Mariss Jansons et Gustavo Dudamel. Elle s’est produite dans le cadre du Maggio Musicale Fiorentino, des festivals d’Édimbourg et de Lucerne ainsi que très régulièrement dans le cadre des BBC Proms, avec le Philharmonique de Los Angeles, et les orchestres symphoniques de San Francisco, Saint-Louis et Cincinnati, le Cleveland Orchestra, l’Orchestre national symphonique de Washington, les orchestres symphoniques de Sydney, de Nouvelle-Zélande et de Singapour, le London Symphony Orchestra, le London Philharmonic, le Philharmonia, le City of Birmingham Symphony Orchestra, les orchestres de la BBC,

Page 12: Orchestre de Paris · Maurice Martenot en 1928, c’est-à-dire lorsque notre compositeur avait tout juste vingt ans. Instrument étrange il est vrai, simple oscillateur électronique

1 2

l’Orchestre royal du Concertgebouw, l’Orchestre symphonique de la Radio suédoise, l’Orchestre philharmonique de Monte-Carlo, l’Orchestre national de Lyon, l’Orchestre philharmonique du Luxembourg et l’Orquestra Sinfónica de Castilla y León. Elle a enregistré la Turangalîlâ avec l’Orchestre philharmonique de Bergen sous la direction de Juanjo Mena pour le label Hyperion. Son répertoire comprend également Jeanne d’Arc au bûcher de Honegger, qu’elle a interprété dans une série de concerts sous la direction de Marin Alsop au Festival Bach (Oregon) puis avec les orchestres symphoniques de Baltimore et de Londres, avec Antonio Pappano et l’Academia Nazionale di Santa Cecilia de Rome, avec David Robertson et l’Orchestre symphonique de la BBC, avec Libor Pešek et l’Orchestre royal philharmonique de Liverpool aux BBC Proms, et avec David Zinman au Festival d’ Aspen, Equatorial de Varèse avec l’Orchestre symphonique de San Francisco et Michael Tilson Thomas, et les Trois Petites Liturgies de Messiaen avec l’Orchestre de Cleveland et George Benjamin, l’Orchestre symphonique de Chicago et Ludovic Morlot, l’Orchestre symphonique de la BBC aux Proms, sous la direction de David Robertson puis avec le même orchestre au Barbican sous la direction de Donald Runnicles. Elle a gravé l’œuvre au disque avec le London Sinfonietta et Terry Edwards pour le label Erato (ex Virgin Classics), ainsi qu’avec le Chœur de chambre des Pays-Bas pour le

label Globe. Cynthia Millar a enregistré pour une centaine de films de cinéma ou de télévision, notamment pour Elmer Bernstein (qui l’avait encouragée à apprendre les ondes Martenot et pour qui elle a souvent enregistré en tant que pianiste, comme dans Loin du paradis), Richard Rodney Bennett, Maurice Jarre, Henry Mancini ou Miklós Rózsa. Elle a elle-même composé pour le cinéma, la télévision et le théâtre, et son œuvre dans ce domaine comprend des partitions pour des films d’Arthur Penn, Robert Wise, Martha Coolidge et Peter Yates. Parmi ses collaborations récentes, mentionnons la Turangalîlâ avec l’Orchestre symphonique de la Radio bavaroise, l’Orchestre symphonique de Seattle, l’Orchestre de Cleveland, l’Orchestre symphonique de la Radio de Francfort, l’Orchestre national Bordeaux-Aquitaine, le London Symphony Orchestra, l’Orchestre symphonique Yomiuri Nippon de Tokyo et en tournée en Europe, et les Trois Petites Liturgies avec l’Orchestre de La Monnaie et l’Orchestre de la Radio de Munich. Au cours de cette saison, elle se produit avec, outre l’Orchestre de Paris et Paavo Järvi pour le concert de ce soir, le Philharmonique d’Oslo sous la direction de Vasily Petrenko, et en tournée avec le l’Orchestre Symphonique Simón Bolívar sous la direction de Gustavo Dudamel.

Page 13: Orchestre de Paris · Maurice Martenot en 1928, c’est-à-dire lorsque notre compositeur avait tout juste vingt ans. Instrument étrange il est vrai, simple oscillateur électronique

1 3

Paavo JärviEn 2004, Paavo Järvi dirige pour la première fois l’Orchestre de Paris dans un programme Nielsen/Berg/Sibelius. L’entente est immédiate ; réinvité à plusieurs reprises, il devient en 2010 le septième directeur musical de l’Orchestre de Paris. Depuis son entrée en fonction, il a emmené l’orchestre en tournée en Extrême-Orient (Japon, Chine et Corée), en Allemagne, Suisse, Autriche et Espagne. Ils se sont également produits à Moscou ou Tallinn (Estonie). 2015-2016 est sa dernière saison en tant que directeur musical de l’Orchestre de Paris, après une tournée européenne qui les a menés à Budapest, Vienne, Berlin (Philharmonie), Munich, Francfort et Bruxelles. Cette dernière saison a été notamment marquée par un week-end dédié à Arvo Pärt, célébrant les 80 ans du compositeur, qui a vu la création mondiale de Sow the Wind, une œuvre du jeune compositeur estonien Erkki-Sven Tüür. Commande de l’Orchestre de Paris et de la Philharmonie de Paris, mais aussi de l’Orchestre Symphonique de Vienne, cette œuvre a également été donnée en première autrichienne sous la baguette de Paavo Järvi au Konzerthaus de Vienne en avril 2015. Il a également créé Viola Concerto de Jörg Widmann, interprété par Antoine Tamestit, lors du concert d’inauguration de l’orgue de la Philharmonie de Paris, et créera bientôt Caprice pour orchestre II de Richard Dubugnon (mai 2016). Avec l’Orchestre de Paris, il a abordé un

vaste répertoire depuis les classiques viennois, Haydn, Mozart, Beethoven, en passant par Schumann, Brahms et Mahler, ou le répertoire russe, jusqu’au répertoire nordique et les compositeurs de son Estonie natale, Pärt et Tubin. Il a bien sûr témoigné d’un intérêt marqué pour la musique française et a su tisser des liens étroits avec les compositeurs de la jeune génération, tels Éric Tanguy, Karol Beffa, Richard Dubugnon, Jörg Widmann, Bechara El-Khoury, Erkki-Sven Tüür ou Thierry Escaich. Après un premier enregistrement des œuvres symphoniques de Bizet (Erato), il a enregistré le Requiem de Fauré avec Matthias Goerne et Philippe Jaroussky (Erato). Ont suivi le Stabat Mater et le Gloria de Poulenc, avec Patricia Petibon (DG), et un DVD avec la suite de L’Oiseau de feu et Le Sacre du printemps de Stravinski, et le Prélude à l’après-midi d’un faune de Debussy (Electric Picture). Plus récemment, deux nouveaux enregistrements sont parus, l’un consacré à Dutilleux et l’autre aux œuvres orchestrales de Rachmaninoff. Le magazine Gramophone l’a nommé « Artiste de l’année 2015 » et le magazine Diapason lui a attribué en 2015 un Diapason d’Or pour chacune de ses parutions discographiques. Également directeur artistique de la Deutsche Kammerphilharmonie de Brême depuis 2004, Paavo Järvi a joué l’intégrale des symphonies de Brahms au Konzerthaus de Vienne en décembre 2015, ainsi que des programmes Brahms/Beethoven en

Page 14: Orchestre de Paris · Maurice Martenot en 1928, c’est-à-dire lorsque notre compositeur avait tout juste vingt ans. Instrument étrange il est vrai, simple oscillateur électronique

1 4

tournée à Amsterdam, Paris, Hambourg, Baden-Baden et Berlin. Parmi ses futurs engagements, mentionnons la poursuite de l’intégrale des symphonies de Nielsen avec le Philharmonia Orchestra et de nouvelles collaborations avec l’Orchestre Symphonique de Vienne, le Philharmonique de Munich, la Staatskapelle de Dresde, le Philharmonique de Berlin et la Staatskapelle de Berlin. Paavo Järvi dirigera également les concerts d’ouverture du Festival du Printemps de Prague avec l’Orchestre Philharmonique Tchèque en mai 2016 avant de retrouver le hr-Sinfonieorchester, dont il est chef émérite, et l’Orchestre Symphonique de Cincinnati, dont il est directeur musical émérite. En 2012, il a été nommé chef principal de l’Orchestre Symphonique de la NHK, fonction qu’il assume dès cette saison. Comptant parmi les principaux ambassadeurs des arts de son pays, Paavo Järvi s’est vu attribuer l’Ordre de l’Étoile blanche par le Président d’Estonie pour sa contribution à la culture estonienne en 2013, après avoir reçu en 2012 le Prix du Musicien de l’Année décerné par la chaîne de télévision publique estonienne. En France, il a reçu les insignes de commandeur dans l’ordre des Arts et des Lettres en reconnaissance du travail accompli à la tête de l’Orchestre de Paris. Lors du concert d’ouverture du 9 septembre 2015, Paavo Järvi a reçu des mains de l’Ambassadeur de Finlande à Paris, Monsieur Risto Piipponen, la Médaille

Sibelius décernée par l’Association Sibelius pour son engagement dans la défense et l’illustration du répertoire de ce compositeur.

Orchestre de ParisL’Orchestre de Paris donne plus d’une centaine de concerts chaque saison dans le cadre de sa résidence à la Philharmonie de Paris, nouvelle salle parisienne conçue par l’architecte Jean Nouvel, ou à l’occasion de ses tournées internationales. Il a donné son concert inaugural en novembre 1967 sous la direction de son premier directeur musical, Charles Munch. Herbert von Karajan, sir Georg Solti, Daniel Barenboim, Semyon Bychkov, Christoph von Dohnányi et Christoph Eschenbach se succèdent ensuite à la direction de l’orchestre. Depuis 2010, Paavo Järvi en est le septième directeur musical. À partir de la saison 2016-2017, Daniel Harding lui succèdera comme directeur musical, Thomas Hengelbrock devenant quant à lui chef associé à l’orchestre. L’orchestre inscrit son répertoire dans le droit fil de la tradition musicale française en jouant un rôle majeur au service du répertoire des XXe et XXIe siècles à travers la commande de nombreuses œuvres. Au cours de la saison 2015-2016, il joue en première mondiale Sow the Wind d’Erkki-Sven Tüür lors de l’ouverture de saison, Viola Concerto de Jörg Widmann (avec Antoine Tamestit) en octobre, Caprice pour orchestre II de Richard Dubugnon en mai ; et, en création européenne,

Page 15: Orchestre de Paris · Maurice Martenot en 1928, c’est-à-dire lorsque notre compositeur avait tout juste vingt ans. Instrument étrange il est vrai, simple oscillateur électronique

1 5

le Double Concerto pour deux pianos de Philip Glass en mars. Juste après l’ouverture de saison de la Philharmonie de Paris, l’orchestre s’est produit à la Scala de Milan sous la direction de Paavo Järvi. En novembre 2015, Paavo Järvi a emmené l’orchestre, en compagnie de Sol Gabetta et Gautier Capuçon, à Budapest, Vienne, Essen, Berlin (où ils se sont produits dans le cadre prestigieux de la Philharmonie de Berlin), Munich, Francfort et Bruxelles. Avec le jeune public au cœur de ses priorités, l’orchestre diversifie ses activités pédagogiques (concerts éducatifs ou en famille, répétitions ouvertes, ateliers, classes en résidence, parcours de découvertes…) tout en élargissant son public (scolaires de la maternelle à l’université, familles…). Ainsi, au cours de la saison 2015-2016, les musiciens initient plus de 35000 enfants à la musique symphonique. En 2014 est paru le DVD Elektra (Bel Air Classiques), enregistré dans le cadre du Festival d’Aix-en-Provence en juillet 2013 sous la direction d’Esa-Pekka Salonen, qui vient de recevoir un Grammy Award. Le label Erato a fait paraître en janvier 2015 un disque Dutilleux sous la direction de Paavo Järvi qui s’est vu décerner de nombreuses récompenses (Diapason d’Or, Choc Classica et ffff Télérama). Un disque Rachmaninoff (Erato) vient de paraître. Afin de mettre à la disposition du plus grand nombre le talent de ses musiciens, l’orchestre a par ailleurs engagé un large développement de sa politique audiovisuelle en nouant

des partenariats avec Radio Classique, Arte, Mezzo, Classical Live et France Télévisions.L’Orchestre de Paris, et ses 119 musiciens, est soutenu par le Ministère de la Culture et la Mairie de Paris depuis sa création.

Directeur musicalPaavo Järvi

Chefs assistantsDalia StasevskaAndrei Feher

Chef assistant associéDavid Molard

ViolonsPhilippe Aïche, 1er soloRoland Daugareil, 1er soloEiichi Chijiiwa, 2e soloSerge Pataud, 2e soloNathalie Lamoureux, 3e soloChristian Brière, 1er chef d’attaqueChristophe Mourguiart, 1er chef d’attaquePhilippe Balet, 2e chef d’attaqueAntonin André-RéquénaMaud AyatsElsa BenabdallahGaëlle BissonFabien BoudotDavid BracciniJoëlle CousinChristiane CukerszteinCécile GouiranMatthieu HandtschoewerckerGilles Henry

Page 16: Orchestre de Paris · Maurice Martenot en 1928, c’est-à-dire lorsque notre compositeur avait tout juste vingt ans. Instrument étrange il est vrai, simple oscillateur électronique

1 6

Florian HolbéAndreï IarcaSaori IzumiRaphaël JacobMomoko KatoMaya KochAnne-Sophie Le RolAngélique LoyerNadia Marano-MediouniPascale MeleyPhuong-Maï NgôNikola NikolovÉtienne PfenderGabriel RichardRichard SchmouclerÉlise ThibautAnne-Elsa TrémouletCaroline Vernay

AltosAna Bela Chaves, 1er soloDavid Gaillard, 1er soloNicolas Carles, 2e soloFlorian Voisin, 3e soloFlore-Anne BrosseauSophie DivinChihoko KawadaAlain MehayeBéatrice NachinNicolas PeyratMarie PoulangesCédric RobinEstelle VillotteFlorian WallezMarie-Christine Witterkoër

VioloncellesEmmanuel Gaugué, 1er soloÉric Picard, 1er soloFrançois Michel, 2e soloAlexandre Bernon, 3e soloDelphine BironThomas DuranClaude GironMarie LeclercqFlorian MillerFrédéric PeyratHikaru Sato

ContrebassesVincent Pasquier, 1er soloSandrine Vautrin, 2e soloBenjamin BerliozIgor BoranianStanislas KuchinskiMathias LopezGérard SteffeUlysse Vigreux

FlûtesVincent Lucas, 1er soloVicens Prats, 1er soloBastien PelatFlorence Souchard-DelépineAnaïs Benoit, petite flûte

HautboisMichel Bénet, 1er soloAlexandre Gattet, 1er soloBenoît LeclercRémi Grouiller

Page 17: Orchestre de Paris · Maurice Martenot en 1928, c’est-à-dire lorsque notre compositeur avait tout juste vingt ans. Instrument étrange il est vrai, simple oscillateur électronique

1 7

Cor anglaisGildas Prado

ClarinettesPhilippe Berrod, 1er soloPascal Moraguès, 1er soloArnaud Leroy

Petite clarinetteOlivier Derbesse

Clarinette bassePhilippe-Olivier Devaux

BassonsGiorgio Mandolesi, 1er soloMarc Trénel, 1er soloLionel BordLola Descours

ContrebassonAmrei Liebold

CorsAndré Cazalet, 1er soloBenoit de Barsony, 1er soloJean-Michel VinitAnne-Sophie CorrionPhilippe DalmassoJérôme RouillardBernard Schirrer

TrompettesFrédéric Mellardi, 1er soloBruno Tomba, 1er soloLaurent BourdonStéphane GourvatAndré Chpelitch

TrombonesGuillaume Cottet-Dumoulin, 1er soloJonathan Reith, 1er soloNicolas DrabikJose Angel Isla JulianCédric Vinatier

TubaStéphane Labeyrie

TimbalesCamille Baslé, 1er soloFrédéric Macarez, 1er solo

PercussionsÉric Sammut, 1er soloNicolas MartynciowEmmanuel Hollebeke

HarpeMarie-Pierre Chavaroche

Page 18: Orchestre de Paris · Maurice Martenot en 1928, c’est-à-dire lorsque notre compositeur avait tout juste vingt ans. Instrument étrange il est vrai, simple oscillateur électronique

Landor AssociatesVia Tortona 37Milan I-20144ItalyTel. +39 02 764517.1

Il presente documento è un esecutivo. La stampa laser fornisce un'indicazione del posizionamento dei colori, ma in nessun caso si deve fare riferimento per la verifica dei colori di stampa. I caratteri tipografici non vengono

forniti insieme al presente documento in base all'art. L. 22-4 del codice della proprietà intellettuale. Sul CD-Rom allegato troverete anche una versione del documento in outline.

-

C 0M 95Y 100K 20

-

-

-

-

-

-

Recommended colours - Colori raccomandati NoteText

Approval signature - Firma per approvazione

Date - Data 20.09.13Company - Cliente Generali

Artwork - Esecutivo G_CMYK_POS.ai Country - Paese ITALIA

Software Adobe Illustrator CS5Implementation - Esecutivista CDL

GeneraliGenerali - CMYK - positivo

L’Orchestre de Paris remercie les mécènes et partenaires pour leur généreux soutien

LES MÉCÈNES

Mécène principal et membre d’Honneur du Cercle de l’Orchestre de Paris

Membres Associés

Membres Partenaires

Membres Donateurs

Membres AmisExecutive Driver Services, Fondation SNCF, HWI, Potel et Chabot, Propa Consulting et Valentin Environnement et TP

LES ENTREPRISES PARTENAIRES

LES PARTENAIRES MÉDIAS

LES PARTENAIRES ENSEIGNEMENT

Boulet Lamberti BebonAvocats

NOIRFONDATION AIRFRANCENº dossier : 20110085E

Date : 08/04/11

Validation DA/DC :

Validation Client :

160331_ODP_programme_v3.indd 20 30/03/16 14:41

Page 19: Orchestre de Paris · Maurice Martenot en 1928, c’est-à-dire lorsque notre compositeur avait tout juste vingt ans. Instrument étrange il est vrai, simple oscillateur électronique

— LES MEMBRES DU CERCLE D’ENTREPRISES —PRIMA LA MUSICA

Intel Corporation, RenaultGecina, IMCD

Angeris, Artelia, À Table, Groupe Balas, Groupe Imestia, Linkbynet, Q-Park, UTB Et les réseaux partenaires : Le Medef de Paris et le Medef de l’Est parisien

— LES MÉCÈNES DE L’ACQUISITION DE

« SAINTE CÉCILE JOUANT DU VIOLON »

DE W. P. CRABETH —Aéroports de Paris

Angeris, Batyom, Groupe Balas, Groupe Imestia

— LE CERCLE DES GRANDS DONATEURS —Anne-Charlotte Amory, Patricia Barbizet, Éric Coutts, Jean Bouquot,

Dominique Desailly et Nicole Lamson, Xavier Marin, Xavier Moreno et Marie-Joséphine de Bodinat-Moreno, Jay Nirsimloo,

Raoul Salomon, Philippe Stroobant, François-Xavier Villemin

— LA FONDATION PHILHARMONIE DE PARIS —

— LES AMIS DE LA PHILHARMONIE DE PARIS —

LA CITÉ DE LA MUSIQUE - PHILHARMONIE DE PARIS REMERCIE

— SON GRAND MÉCÈNE —

— LES MÉCÈNES ET PARTENAIRES DE LA PROGRAMMATION

ET DES ACTIVITÉS ÉDUCATIVES —

V :V

LOGO AIRFRANCE Partenaire OfficielNº dossier : 2009065EDate : 12/03/09alidation DA/DC alidation Client

P296C

P032C

Champagne Deutz, Fondation PSA Peugeot Citroën, Fondation KMPGFarrow & Ball, Demory, Agence nationale pour la Cohésion Sociale et l’Égalité des chances

Philippe Stroobant, les Amis de la Philharmonie de Paris, Cabinet Otto et AssociésLes 1053 donateurs de la campagne « Donnons pour Démos »

Remerciements donateurs_JAN 2016.indd 1 09/03/2016 12:04

Page 20: Orchestre de Paris · Maurice Martenot en 1928, c’est-à-dire lorsque notre compositeur avait tout juste vingt ans. Instrument étrange il est vrai, simple oscillateur électronique