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1 Service de presse REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX ˂˂ Outre-mer ˃˃ Mardi 12 juin 2018

Outre-mer ˃˃ Mardi 12 juin 2018 · 2 A LA UNE VISITE MINISTERIELLE; Pages, 6 à 7, 14 à 19, 27 à 30. Antilles, Guadeloupe: Hulot veut un ramassage des algues sargasses en moins

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Service de presse

REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX

˂˂ Outre-mer ˃˃

Mardi 12 juin 2018

Page 2: Outre-mer ˃˃ Mardi 12 juin 2018 · 2 A LA UNE VISITE MINISTERIELLE; Pages, 6 à 7, 14 à 19, 27 à 30. Antilles, Guadeloupe: Hulot veut un ramassage des algues sargasses en moins

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A LA UNE

VISITE MINISTERIELLE;

Pages, 6 à 7, 14 à 19, 27 à 30.

Antilles, Guadeloupe: Hulot veut un ramassage des algues

sargasses en moins de 48h et annonce un plan de 10 millions

d'euros. La Martinique attend des décisions d’urgence.

SECURITE POLICE;

Pages, 8, 44 à 46.

Nouvelle-Calédonie, police de sécurité du quotidien : l'Etat

dévoile sa stratégie.

REFORME JUSTICE;

Pages, 62 à 65.

La Réunion, boycott des syndicats de la magistrature sur la

réforme de la justice.

ADMINISTRATION FONCTIONNAIRES;

Pages, 54 à 55, 67.

Polynésie et La Réunion, mobilité des fonctionnaires ultra-

marins : une mission pour faire le bilan.

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Vu sur les réseaux sociaux Mardi 12 juin 2018

Sargasses.

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Nouvelle-Calédonie sécurité.

Divers.

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L’OUTRE-MER

DANS LA PRESSE

MÉTROPOLITAINE

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Guadeloupe: Hulot veut un ramassage des algues sargasses en moins de 48h

Pointe-à-Pitre, France | AFP | lundi 11/06/2018 - 17:46 UTC+3 | 580 mots

Le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, arrivé dimanche en Guadeloupe avec la ministre des

Outre-mer Annick Girardin, veut un ramassage des sargasses, ces algues brunes nauséabondes qui polluent les

rivages, "en moins de 48 heures".

"L'urgence est d'organiser le ramassage en moins de 48 heures quand les algues s'échouent sur nos côtes", a

déclaré le ministre, qui s'est rendu, avec Mme Girardin, à Petit-Bourg, une commune envahie par les algues qui

polluent plages et air de l'île, empoisonnant la vie des habitants, avec un sérieux impact sur la situation

économique. Les ministres ont rencontré sur place les élus et les services de l'Etat à l'oeuvre depuis le début de

la crise.

Depuis février, ces algues brunes, dont l'origine reste incertaine, arrivent en masse sur les côtes de Guadeloupe,

Martinique, Saint-Martin, et même de Guyane. Elles s'amoncellent sur les rivages, salissent plages et ports,

bloquent parfois l'accès des bateaux, mais surtout dégagent, en séchant, de l'hydrogène sulfuré et de

l'ammoniac, qui peuvent provoquer maux de tête, nausées et vomissements.

Les ministres ont été critiqués sur leur venue tardive, notamment par la présidente du Conseil départemental,

Josette Borel Lincertin, lors d'une réunion de travail avec les élus locaux: "Vous n'empêcherez personne ici de

penser que si un tel désastre avait eu lieu sur les côtes bretonnes ou méditerranéennes, vous n'auriez

certainement pas attendu quatre mois pour venir vous rendre compte de ce qui arrive à ce territoire de la

République", a-t-elle souligné dans son discours.

A Petit-Bourg, les ministres ont pu constater une partie de l'ampleur des dégâts, même si quelques jours

auparavant, les plages avaient été nettoyées. Accueillis par un collectif d'habitants excédés par les sargasses et

leurs conséquences, notamment les odeurs de sulfure d'hydrogène, Nicolas Hulot a indiqué que "l'Etat sera aux

côtés des habitants et des élus qui affrontent cette calamité."

"L'Etat répondra présent pour organiser la collecte des sargasses dans chaque territoire et prendre toutes les

précautions sur la santé. Il faut également poursuivre la coopération régionale dans la Caraïbe", ont assuré

Annick Girardin et Nicolas Hulot. Pas un mot cependant sur les questions d'indemnisation, pour des chefs

d'entreprise obligés de fermer leur établissement, ou des particuliers dont les appareils électroménagers tombent

en panne les uns après les autres, attaqués par le sulfure d'hydrogène.

Dans un tweet, Nicolas Hulot précise que "l'Etat répondra présent pour organiser la collecte dans chaque

territoire, prendre toutes les précautions sur la santé", et "poursuivre la coopération régionale dans les

Caraïbes". Les deux ministres se sont rendus lundi dans les îles de Guadeloupe, et notamment à la Désirade,

dont le port est envahi par les sargasses. Ils ont notamment été accueillis à leur arrivée par des collégiens venus

leur expliquer leur quotidien perturbé par les algues.

L'île avait été partiellement coupée du monde début mai par des algues trop nombreuses à l'entrée du port.

Les ministres, qui se rendront ensuite en Martinique, doivent annoncer un "plan national de lutte" contre cette

"calamité", selon les mots de M. Hulot. Dans un tweet, le sénateur de Guadeloupe Dominique Téophile a

annoncé lundi s'être vu confier par le Premier ministre une "mission parlementaire sur la gestion internationale

et dans la Caraïbe de la crise des algues sargasses".

Asa-caz/chr/mpf

© Agence France-Presse

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Guadeloupe: Hulot annonce un plan sargasses de 10 milions d'euros

Pointe-à-Pitre, France | AFP | mardi 12/06/2018 - 03:39 UTC+3 | 319 mots

Le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot a annoncé lundi en Guadeloupe un plan de 10 millions

d'euros contre les sargasses, ces algues brunes nauséabondes qui polluent les rivages.

L’État prendra en charge près de 50 % du financement de ce plan prévu sur deux ans (jusqu'en 2019). Le reste

sera financé par l’Union Européenne et les collectivités, dont l’investissement sera à adapter en fonction des

besoins. "Il faut qu’à la prochaine saison on puisse atteindre l’objectif de ramassage 48h après les échouages",

ont indiqué à l’AFP les services du ministères.

Le plan comprend également le déploiement de 22 capteurs en Guadeloupe, mais aussi en Martinique, qui

permettront de remonter les données d’échouages, de dégagement de gaz, et d’améliorer la surveillance, afin

que les collectivités puissent émettre des bulletins quotidiens par exemple. L’ensemble des données seront

mises en ligne sur un site en open data et participatif. Enfin, une mission, dirigée par le sénateur Théophile, se

rendra dans les îles voisines à la recherche de solutions de ramassage et de valorisation, mais aussi dans

l’optique de favoriser une coopération régionale.

Du point de vue des indemnisations, si "des mesures conservatoires", notamment un moratoire sur les charges

des entreprises, seront mises en place, les discussions avec les assureurs doivent se poursuivre. "Il s’agit aussi

d’anticiper sur les années suivantes", notent les services du ministère, pour qui les territoires doivent "être

prêts" à affronter de nouvelles crises dans le futur.

Sur ce déplacement, Nicolas Hulot et ses équipes assurent "avoir pris la mesure", tant de la situation que de la

nécessité d’une plus grande transparence sur les actions menées. Face aux critiques sur sa visite tardive,

l’équipe ministérielle indique que les choses "n’ont pas commencé là", et que les élus locaux, ainsi que les

populations ont pris le problème à bras-le-corps, avec des gens "exaspérés mais mobilisés", dont la l’action et

l’ingéniosité, malgré la lassitude et l’épuisement ont été saluées.

asa/dar

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Police de sécurité du quotidien : l'Etat dévoile sa stratégie en N-Calédonie

Nouméa, France | AFP | mardi 12/06/2018 - 03:14 UTC+3 | 418 mots

L'Etat a présenté lundi soir ses mesures pour lutter contre la délinquance en Nouvelle-Calédonie, dans le cadre

de la mise en place de la police de sécurité du quotidien.

"La police de sécurité du quotidien a vocation à replacer le service du citoyen au cœur de l’action des forces de

sécurité", a déclaré aux médias Thierry Lataste, haut-commissaire de la République (préfet) en Nouvelle-

Calédonie. "C’est l’objet de la mise en œuvre de la présente stratégie de lutte contre la délinquance, qui sera

territorialisée et adaptée au niveau de la circonscription de police et de chaque compagnie de gendarmerie."

Sur le terrain, en zone police, dans les quartiers réputés sensibles de Tindu, Montravel et Ducos, au nord de la

capitale où vivent 14.000 personnes, un groupe de sécurité de proximité (GSP) dédié au quartier de reconquête

républicaine va être créé le 1er septembre 2019.

La zone industrielle de Ducos concentre 35 % des cambriolages de commerces et locaux industriels tandis

qu’un quart des violences familiales ou entre personnes se produisent dans ces quartiers. "Sur le modèle d’une

brigade anti-criminalité (BAC) en tenue, ce GPS permettra d’allier répression, dissuasion et contact avec la

population", a développé le haut-commissaire.

Une unité canine composée de 7 policiers va également être mise en place au 1er janvier 2019 pour intervenir

sur les situations difficiles comme les rassemblements de délinquants, les rassemblements de personnes en état

d’ivresse publique manifeste.

En zone gendarmerie, l'Etat a confirmé la création dès le 1er juillet 2018 d’une antenne de la Brigade de

protection de la délinquance juvénile (BDPJ) à Koné, dans le nord du territoire. Déjà installée en banlieue de

Nouméa en 2017, cette unité effectue un travail de prévention contre les addictions et les potentielles

dérives. L'enjeu est de mettre un terme à la divagation nocturne des mineurs, impliqués l’année dernière dans

55 % des cambriolages en Calédonie (source ministère de la Justice ). Les forces de l’ordre pourront à présent

procéder lors de patrouilles nocturnes à des contrôles d’identité systématiques de mineurs et un protocole type

de signalement nominatif sera établi à l’attention des provinces et des maires.

Enfin, une cartographie des lieux de marché noir de vente d’alcool sera établie par les forces de police et de

gendarmerie dans la capitale et sa banlieue. Des opérations régulières de contrôles coordonnées seront mises en

place sur le modèle des comités départementaux antifraudes (CODAF)..

La Nouvelle-Calédonie, où un référendum sur l'indépendance se tiendra le 4 novembre 2018, a été le seul

territoire d'outre-mer à avoir été sélectionné pour bénéficier du dispositif de police de sécurité du quotidien.

jfg/dar

© Agence France-Presse

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Audience en cassation pour Léon Bertrand dans une affaire de pots de vin en Guyane

Cayenne, France | AFP | mardi 12/06/2018 - 11:42 UTC+3 | 432 mots

La Cour de cassation de Paris examinera mercredi une affaire de "pots de vin contre marchés

publics"impliquant Léon Bertrand, ex-ministre délégué au tourisme de Jacques Chirac, maire de Saint-Laurent

du Maroni depuis 1983 et président de la Communauté de communes de l'Ouest guyanais depuis avril 2001.

La Cour de cassation n'aura à se prononcer que sur la conformité en droit des peines infligées à son encontre par

la Cour d'appel de Basse-Terre en Guadeloupe le 7 mars 2017 : 3 ans de prison ferme, une inéligibilité d'une

durée de 3 ans et 80.000 euros d'amende.

Dans cette affaire, la culpabilité de M. Bertrand pour "favoritisme et corruption passive" est définitive. Mais

dans un premier arrêt du 12 juillet 2016, la cour de cassation avait demandé à une nouvelle Cour d'appel de se

pencher de nouveau sur les peines à prononcer, ayant estimé que la Cour d'appel de Fort-de-France

(Martinique) où le dossier de la CCOG avait été instruit, ne les avait pas convenablement motivées.

La Cour d'appel de Basse-Terre a prononcé des peines de prison et d'inéligibilité plus sévères que son

homologue de Martinique. C'est contre cette nouvelle décision que Léon Bertrand s'est pourvu en cassation.

Dans son arrêt que l'AFP s'était procuré, la Cour de Basse-Terre rappelait préalablement que "la déclaration de

culpabilité" de Léon Bertrand "est acquise pour les faits qualifiés de favoritisme et corruption passive du 1er

janvier 2003 au 31 décembre 2004", à l'époque où il était au gouvernement.

M. Bertrand "a failli à son devoir de probité liée à ses fonctions. Compte tenu de la gravité des faits commis par

le prévenu qui a successivement exercé des fonctions électives et ministérielles (...), il est justifié de prononcer

à son encontre une peine d'emprisonnement sans sursis d'une durée de trois ans, toute mesure d’aménagement

étant exclue au regard du quantum de la peine. Toute autre peine que l'emprisonnement étant manifestement

inadéquate", a jugé le cour guadeloupéenne.

Léon Bertrand est aussi condamné à une amende de 80.000 euros "qui n'est pas disproportionnée au regard de

ses revenus mensuels estimés à 15.000 euros, à la consistance de son patrimoine et à l'importance de son train

de vie", notaient encore les juges.

"Enfin, c'est à juste titre que les premiers juges ont prononcé une peine complémentaire de privation des droits

civils, civiques et de famille à l’encontre de M. Bertrand pour une durée de trois ans, au regard de la gravité des

faits (...)", confirmaient les juges.

Léon Bertrand a déjà passé 4 mois en détention provisoire au cours de l'instruction de cette affaire entre fin

2009 et début 2010.

ff/caz/mpf

© Agence France-Presse

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L’OUTRE-MER

DANS LA PRESSE

LOCALE

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LES UNES DE LA PRESSE LOCALE

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LES UNES DE LA PRESSE LOCALE

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GUADELOUPE

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12/06/2018

Sargasses aux Antilles:

Nicolas Hulot annonce

en Guadeloupe un plan

sargasses de 10

millions d’euros © Préfet de Guadeloupe

Le ministre de la Transition écologique

Nicolas Hulot a annoncé lundi en Guadeloupe un plan de 10 millions d’euros contre les sargasses, ces

algues brunes nauséabondes qui polluent les rivages.

L’État prendra en charge près de 50 % du financement de ce plan prévu sur deux ans (jusqu’en 2019). Le reste

sera financé par l’Union Européenne et les collectivités, dont l’investissement sera à adapter en fonction des

besoins. « Il faut qu’à la prochaine saison on puisse atteindre l’objectif de ramassage 48h après les échouages »,

ont indiqué les services du ministères.

Le plan comprend également le déploiement de 22 capteurs en Guadeloupe, mais aussi en Martinique, qui

permettront de remonter les données d’échouages, de dégagement de gaz, et d’améliorer la surveillance, afin

que les collectivités puissent émettre des bulletins quotidiens par exemple. L’ensemble des données seront

mises en ligne sur un site en open data et participatif.

Une mission à la recherche de solutions dans les îles voisines

Enfin, une mission, dirigée par le sénateur Théophile, se rendra dans les îles voisines à la recherche de solutions

de ramassage et de valorisation, mais aussi dans l’optique de favoriser une coopération régionale.

Du point de vue des indemnisations, si « des mesures conservatoires », notamment un moratoire sur les charges

des entreprises, seront mises en place, les discussions avec les assureurs doivent se poursuivre. « Il s’agit aussi

d’anticiper sur les années suivantes », notent les services du ministère, pour qui les territoires doivent « être

prêts » à affronter de nouvelles crises dans le futur.

Sur ce déplacement, Nicolas Hulot et ses équipes assurent « avoir pris la mesure », tant de la situation que de la

nécessité d’une plus grand transparence sur les actions menées. Face aux critiques sur sa visite tardive, l’équipe

ministérielle indique que les choses « n’ont pas commencé là », et que les élus locaux, ainsi que les populations

ont pris le problème à bras-le-corps, avec des gens « exaspérés mais mobilisés », dont la l’action et

l’ingéniosité, malgré la lassitude et l’épuisement ont été saluées.

Avec AFP

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12/06/2018

Ce qu'il faut retenir de la visite de Nicolas Hulot et d'Annick Girardin

Le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot a annoncé lundi en Guadeloupe un plan de 13 millions

d'euros contre les sargasses, ces algues brunes nauséabondes qui polluent les rivages. 10 millions d'euros

auxquels s'ajoutent 3 millions supplémentaires débloqués en urgence.

© Ludovic Gaydu

Ce plan sur deux ans (jusqu'en 2019, NDLR), est chiffré à 10 millions d'euros auxquels s'ajoutent trois millions d'euros

supplémentaires de soutien exceptionnel, débloqués en urgences.

L'Etat, l'Union européenne et les collectivités mettront la main à la poche Cette somme permettra d’accompagner les investissements et les opérations de ramassage des collectivités territoriales

concernées. L'État prendra en charge près de 50 % des 10 millions d'euros. Le reste sera financé par l'Union Européenne

et les collectivités, dont l'investissement sera à adapter en fonction des besoins. "Il faut qu'à la prochaine saison on

puisse atteindre l'objectif de ramassage 48 heures après les échouages", ont indiqué à l'AFP les services du ministère.

"Trois millions d'euros supplémentaires viennent s'ajouter immédiatement au fonds d'urgence débloqué durant les

semaines précédentes", annoncent également les services du ministre. Pour l'heure, la première enveloppe n'a pas

encore été totalement utilisée. Cet argent doit venir financer l'achat de matériel de déblayage pour les communes

touchées par les arrivages massifs d'algues, jusqu'en septembre.

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12/06/2018

Détail du plan Le plan comprend le déploiement de 22 capteurs en Guadeloupe, mais aussi en Martinique, qui permettront de

remonter les données d'échouages, de dégagement de gaz, et d'améliorer la surveillance, afin que les collectivités

puissent émettre des bulletins quotidiens par exemple. L'ensemble des données seront mises en ligne sur un site en

open data et participatif.

Une étude scientifique ECOSAR, avec l'appui de l'ADEME, sera lancée en juillet prochain, par l’Université Antilles Guyane

pour mieux documenter la composition des sargasses afin de faciliter leur valorisation pour un montant avoisinnant 350

000 euros.

Le renforcement du réseau de suivi et d’échouage des sargasses par satellite, avec une enveloppe de 300 000 euros

pour continuer à améliorer la prévision et le suivi des nappes qui dérivent vers les Antilles et qui présentent un risque

d’échouage.

Ces dispositions viendront s’appuyer sur le nouvel appel à projets ADEME centré sur les technologies de ramassage en

proche côtier pour les zones difficiles d’accès et la valorisation de la biomasse autour de nouvelles pistes (bio-plastique,

charbons actifs, etc.) doté d’un million d’euros.

Enfin, une mission, dirigée par le sénateur Dominique Théophile, se rendra dans les îles voisines à la recherche de

solutions de ramassage et de valorisation, mais aussi dans l'optique de favoriser une coopération régionale.

Objectif à long terme : anticiper Du point de vue des indemnisations, si "des mesures conservatoires", notamment un moratoire sur les charges des

entreprises, seront mises en place, les discussions avec les assureurs doivent se poursuivre. "Il s'agit aussi d'anticiper sur

les années suivantes", notent les services du ministère, pour qui les territoires doivent "être prêts" à affronter de

nouvelles crises dans le futur.

Sur ce déplacement, Nicolas Hulot et ses équipes assurent "avoir pris la mesure", tant de la situation que de la nécessité

d'une plus grande transparence sur les actions menées. Face aux critiques sur sa visite tardive, l'équipe ministérielle

indique que les choses "n'ont pas commencé là", et que les élus locaux, ainsi que les populations ont pris le problème à

bras-le-corps, avec des gens "exaspérés mais mobilisés", dont l'action et l'ingéniosité, malgré la lassitude et

l'épuisement ont été saluées.

Une visite encourageante pour les élus Cette visite et ces annonces satisfont les élus dont Ary Chalus. Le président de région en appelle aujourd'hui à l'effort

collectif pour faire face aux sargasses.

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rci.fm

10/06/2018

Le programme de la visite de

Nicolas Hulot en Guadeloupe Le ministre de la transition écologique arrive cet après-midi à Pôle Caraïbes pour une visite officielle de deux

jours consacrée à la crise des sargasses. Il est accompagné par la ministre de l'Outremer, Annick Girardin.

RCI.FM | le 10/06/2018 à 10:21

Par Alexandre Giraud avec Richard Garnier

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légende image principale

La crise des sargasses au coeur de cette visite ministériel.

Les algues sargasses s’amassent et cela agace tout le monde. A n’en pas douter, l’atmosphère de la visite

ministérielle de Nicolas Hulot, qui débutera à son arrivée prévue en début d’après-midi , devrait être « pollué »

par les algues brunes. Notamment du fait des mobilisation annoncées des collectifs anti-sargasses, qui attendent

du gouvernement qu’il déploie les mesures adéquate pour que cette pollution soit réglée. Le problème est en

effet prégnant chez nous, et l’ensemble de cette visite du ministre d’Etat en charge de la Transition Ecologique

et Solidaire y sera consacrée. A commencer, dès cet après-midi, par une escale sur la plage de Viard à Petit-

Bourg, avant de demeurer dans la cité petit-bourgeoise, où Nicolas Hulot présidera une réunion avec les élus et

les services de l’Etat de la Mission Sargasses.

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rci.fm

10/06/2018

La banane bio dominicaine inquiète les Antilles

françaises

Une évolution qui risque d’inquiéter de plus en plus nos planteurs. La République dominicaine est devenue au

fil des ans, le premier producteur mondial de bananes bio dont la qualité est garantie par des contrôles très

fréquents de l’Union Européenne. Par ailleurs moins touchée par les phénomènes cycloniques, l’île tend à

prendre de plus en plus de marchés outre-Atlantique.

RCI.FM | le 10/06/2018 à 08:35

Par Rinsy Xieng

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légende image principale

Bananes bio

Avec ses 12.000 ha de bananeraies, la République Dominicaine tend à devenir le premier producteur de

bananes biologiques au monde. Chaque année, 250.000 tonnes de fruits quittent les champs transportés par des

câbles, tyroliennes géantes. La moitié de la production se retrouve en Europe. Depuis vingt ans, les dominicains

produisent bio de manière industrielle. Ils ont développé un réel savoir-faire en la matière.

Des contrôles fréquents par l'UE

L'Union européenne fait de son côté, contrôler les produits phytosanitaires plusieurs fois par an et dans toutes

les exploitations de l’île. Il est facile de déceler une plantation bio selon les experts, la nature y garde ses droits.

Les produits utilisés dans les champs sont donc régulièrement homologués. La République dominicaine est

aujourd'hui en surproduction au point de devoir vendre certaines bananes sous la bannière "conventionnelle",

c'est-à-dire non bio.

Moins touchée par les ouragans

Le bio répond pourtant à une demande croissante des consommateurs en Europe et dans le monde. Cela fait du

tort à la concurrence antillaise qui traverse une période difficile. Ses champs sont souvent dévastés après les

ouragans et la justice a interdit l'utilisation de l'étiquette "mieux que le bio" pour contrer cette concurrence.

Entre les Antilles françaises et la République dominicaine, une véritable guerre commerciale est ainsi engagée

sur un fruit qui constitue l’une des principales ressources.

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GUYANE

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11/06/2018

Le grand conseil coutumier des populations

amérindiennes et bushinengues de Guyane a été installé

officiellement

La première réunion du grand conseil coutumier des populations amérindiennes et bushinengues de Guyane a

eu lieu le 9 juin. Les 18 membres de l'instance se sont retrouvés à l'hôtel préfectoral à Cayenne pour élire le

bureau. Le grand conseil coutumier est dorénavant opérationnel.

Par Marie-Claude Thébia

Sylvio Van Der Pilj, est le premier président du grand

conseil coutumier des populations amérindiennes et

bushinengues. Il est le chef coutumier du village Balaté à

Saint-Laurent-du-Maroni. Les vice-présidents sont Bruno

Apouyou et Christophe Pierre. Simonet Doudou est le

secrétaire.

Un grand conseil en marche L’installation du bureau était la dernière étape de la mise en place du grand conseil coutumier. Sa création a été

entérinée le 11 février en préfecture. Il remplace le conseil consultatif des populations amérindiennes et bushinengue. Il

s’agit d’une disposition de la loi égalité réelle outre-mer. En février dernier, seize des dix huit membres ont été désignés

à huis-clos par leurs communautés respectives. Les deux derniers membres prévus sont deux personnalités choisies par

le ministère des Outre-mer. Le nouveau président Silvio Van Der Pilj retient de la composition du bureau un exemple

d’unité de populations. Des populations qui unies souhaitent parler d’une même voix pour aborder les sujets qui les

concernent.

Silvio Van Der Pilj président du Grand Conseil :"Depuis mon plus jeune âge, j’œuvre dans le milieu amérindien pour

revendiquer nos droits. Je suis très honoré d’avoir été choisi. Nous n’avons pas encore de fonctionnement. Dans

quelques semaines nous allons nous réunir à nouveau pour choisir notre méthode de travail".

Des dossiers brûlants Les conseillers doivent encore définir leur budget et un lieu de rencontres. Certains ont hâte de commencer à analyser

les dossiers en cours. Les sujets brûlants ne manquent pas. Les membres du grand conseil coutumier des populations

amérindiennes et bushinenge devront émettre des avis. Certes, il ne s’agit que d’un organe consultatif mais il a pour

objectif de représenter et de défendre les intérêts des populations autochtones. Toutes les questions liées à

l’environnement et cadre de vie pourront être abordées. Au cœur des prochains débats également : le projet montagne

d’or, la filière pétrolière et les 400 mille hectares rétrocédés aux peuples autochtones par l’Etat dans le cadre de

l'Accord de Guyane.

Bruno Apouyou vice président confirme :"Il faut aller plus loin. Nous ferons en sorte pour que ce conseil soit entendu.

Nous avons beaucoup de projets, des sujets d’actualité comme la Montagne d’or et la bio piraterie. Nous voulons aussi

émettre un avis au nom de nos peuples. Un projet de règlement intérieur a également été étudié".

Cet organe sera géré par la Collectivité Territoriale de Guyane. Les membres du grand conseil coutumier siégeront pour

une durée de six ans.

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MARTINIQUE

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huffingtonpost.fr

10/06/2018

Pourquoi des manifestants ont lancé des algues avant la visite de Nicolas Hulot aux

Antilles

Les sargasses, qui envahissent les plages des îles, sont considérées comme un problème

de santé publique par les élus et la population.

Par Jade Toussay

SARGASSES - Samedi 9 juin, environ 70 personnes se sont réunies devant la préfecture de Fort-de-France en

Martinique, où ils ont lancé des sacs de "sargasses" -des algues nauséabondes- pour dénoncer "l'immobilisme" de l'état

face à ce qu'ils considèrent comme une catastrophe sanitaire. Une action qui est intervenue à la veille de l'arrivée des

ministres de la Transition Ecologique et des Outre-mer pour se pencher sur ce problème.

Les manifestants se présentés devant l'hôtel de ville munis de sacs remplis de sargasses, qu'ils ont ensuite lancés par-

dessus les grilles du bâtiment, comme le rapporte La 1ère. Ces algues dont l'origine reste encore incertaine et qui en se

décomposant dégagent une odeur incommodante, ont envahi les plages de Martinique, de Guadeloupe, de Saint-Martin et

même de Guyane ces derniers mois, provoquant la colère des populations qui critiquent l'inaction des pouvoirs publics.

Le phénomène est pourtant loin d'être nouveau. Dès 2015, l'actuel président de la Collectivité Territoriale de Martinique

Alfred Marie-Jeanne interpellait déjà le gouvernement à ce sujet, évoquant un phénomène qui dure "depuis 2011" et

présenté comme "un réel problème de santé publique" en raison des émanations dégagées par les algues, mais avec

également des retombées économiques sur les "activités de pêche, de restauration et du tourisme". Plus récemment, en

mai 2018, la député de Martinique Manuela Kéclard-Mondésir a également pris la parole dans l'hémicycle.

Une "calamité" dont "la Métropole n'a pas pris toute la mesure"

En Martinique et en Guadeloupe, certains arrêtés préfectoraux ont été pris pour interdire la baignade sur les plages les

plus touchées, mais aussi ordonner la fermeture d'écoles et commerces jouxtant le littoral. En Guadeloupe, l'Agence

régionale de santé a en effet relevé "un taux d'émanation de gaz dû à la dégradation des algues sargasses atteignant les 6

partie par million". Jusqu'à 5 ppm, l'ARS déconseille aux personnes fragiles (femmes enceintes, bébés, personnes âgées

ou asthmatiques... ), de rester à proximité des émanations. Au-delà, seuls "les professionnels équipés de moyens de

mesures avec alarmes" peuvent approcher de la zone.

Début mai, l'Etat a annoncé une rallonge des crédits, pour atteindre 3 millions d'euros, destinés à l'acquisition de machines

de ramassage et d'équipements de protection individuels pour les équipes sur le terrain. L'objectif étant de collecter

rapidement les algues après leur échouage, avant qu'elles ne dégagent leurs gaz toxiques. Pour cela, sont notamment

mobilisés des agents de la sécurité civile, ainsi que les régiments de service militaire adapté (RSMA).

Ce dimanche, Nicolas Hulot et Annick Girardin sont donc attendus de pied ferme par les élus de Guadeloupe et des îles

du Sud. Outre la mise en place de mesures concrètes et plus efficaces de ramassage et de prévention, les élus et la

population réclament également des solutions du côté des assurances et des indemnisations. Plusieurs élus ont d'ailleurs

réclamé un classement en catastrophe naturelle, une procédure impossible, en raison d'une législation très contraignante.

Ces algues sont "une calamité supplémentaire dont les Antilles se seraient bien passées et dont nous n'avons probablement

pas, ici en métropole, pris toute la mesure", a reconnu le ministre de la Transition écologique à l'Assemblée fin mai.

Pour Annick Girardin, il y a nécessité d'"un plan d'action national" et "de plans territoriaux" pour "réagir immédiatement"

en cas d'arrivée des sargasses. Mais elle a regretté que cela n'ait jamais été fait avant, se demandant, alors que le

phénomène "n'a jamais été aussi important que cette année", "pourquoi il faut attendre une année où on est complètement

submergé pour qu'enfin un gouvernement dise 'il faut un plan d'action'".

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people-bokay.com

10/06/2018

Manifestation Sargasses : Le Préfet confirme que l’action de la police s’est faite sous

son autorité

Suite à la « manifestation sargasses » qui s’est déroulée hier devant la Préfecture de Martinique, la

Préfecture indique via un communiqué (ci-dessous), vouloir apporter des précisions

concernant l’intervention de la police.

S’agissant de la manifestation qui a été organisée hier devant la Préfecture, Franck Robine, pré-

fet de la Martinique tient à apporter les précisions suivantes:

– Les deux interpellations réalisées concernaient deux individus qui avaient pénétré dans

l’enceinte de la Préfecture, en sautant par-dessus les grilles. Les policiers ont donc procé-

dé à leur arrestation conformément aux instructions permanentes reçues s’agissant d’une

intrusion.

-La police a dû ensuite intervenir parce que d’autres manifestants se sont portés vers le bar- rage habituellement

mis en place rue Victor Sévère et ont forcé le barriérage pour venir au

contact des policiers. Véhéments et vindicatifs, ils ont été contenus par les policiers pré-

sents, qui ont fait usage d’une bombe lacrymogène pour pouvoir se dégager et repousser

les manifestants au-delà des barrières.

Ainsi, la police est-elle intervenue, avec professionnalisme, parce que les deux limites qui sont

connues de tous les organisateurs de manifestations à Fort-de-France, avaient été enfreintes. LePréfet confirme

que l’action de la police s’est faite sous son autorité et il renouvelle sa confiance et ses remerciements aux

policiers martiniquais pour leur engagement permanent en faveur de la sécurité des Martiniquais et des

Martiniquaises.

Le droit de manifester est essentiel dans la République. Le Préfet veillera toujours à ce qu’il puisse s’exercer.

Mais il intervient dans des limites que tout organisateur de manifestation se doit de respecter.

Photo : Benny

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MAYOTTE

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Lejournaldemayotte

12/06/2018

« Emanciper Mayotte » veut sortir les étudiants des écueils métropolitains… il reste

à voter !

Comment imaginer qu’un taxi puisse coûter plus de 1€20 la course ? Ou se projeter dans les frimas de

température hivernale du nord de la France quand les minimas sont à 20° ? Constatant l’impréparation des

étudiants de 1ère année en métropole, Tafara Houssaïni Assani monte un projet d’accompagnement. En bonne

place pour être finaliste aux Assises des Outre-mer… s’il reçoit assez de votes ! Prêt à cliquer ?

Par Anne PERZO

- Tafara Houssaini Assani

Lors qu’il prend l’avion pour Paris en 2007, Tafara Houssaïni

Assani discute de leur avenir avec les bacheliers fraichement

diplômés, en partance pour leur 1ère année d’étude. Ils ont

toujours les 25° de leur île dans leur tête, et l’une d’elle

notamment, n’a pas vraiment anticipé une quelconque chute

des températures, ni rien d’autres d’ailleurs. « Elle m’a

expliqué se rendre en suite à Caen, et je l’ai interrogé sur son

mode de transport, ‘j’y vais en taxi’, m’a-t-elle expliqué ! »

Quelques échanges plus tard, il la retrouver en pleurs à La

Réunion… C’est la galère assurée, et l’échec au bout du

voyage. « Je l’ai revue en 2010, elle m’a expliqué avoir raté

ses deux premières années. »

Un exemple qui illustre le taux d’échec des étudiants

mahorais en première année d’étude supérieures, « 93%, et 40% lors de leur parcours de formation hors

lagon », rapporte celui qui est à la tête d’un organisme professionnel, DAESA. Ce qui rend peu compréhensible

la politique du conseil départemental, frileux pour délivrer des bourses qui riment avec échecs (les départs

prébac ne sont plus financés), mais sans fournir l’accompagnement utile.

Tafara Houssaïni Assani décide alors de mettre en place un atelier dans son village à Kani Kéli, pour briffer les

jeunes sur les erreurs à ne pas commettre. Les retours des étudiants sont positifs, l’expérience se propage à

d’autre village, à Chirongui pour commencer, « j’y interviens chaque année, en donnant à chacun un

PowerPoint qui résume les informations». Qui comprennent les démarches de recherche de logement, les

solutions de transport (Bus Air France, RER B, Tram, Métro, carte 12-25 etc.), les solutions de réorientation en

cas de difficulté, la vie étudiante au quotidien etc. (Job étudiant, BU, Resto U etc.)

Les Assises, bouée de sauvetage du projet

Lors d’un déplacement à Londres, dans le cadre de la mise en place d’un projet Erasmus, il rencontre Zaïnal

Ibrahim, un Mahoraise qui y vit et qui fait le même constat que lui. Mais il arrive au bout de ce qui n’est alors

qu’une initiative individuelle, « je donnais beaucoup de mon temps et de mes finances, sans

accompagnement ». Ils montent ensemble « Emanciper Mayotte », qui va permettre de tourner dans toutes les

communes dotées d’un lycée, « toujours sans aides publiques ».

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Lejournaldemayotte

12/06/2018

En l’absence de préfinancement, ils sont exclus des aides européennes, « nous avons décidé de répondre à

l’appel à projet des Assises des Outre-mer, et sur 850 projets, nous sommes dans le dernier groupe des 36 sur

l’ensemble des Outre-mer. » Et ce sont les internautes qui vont faire la différence.

Vous avez donc jusqu’au 13 juin 2018 pour désigner douze lauréats, deux lauréats pour chacune des six

catégories: Culture, Environnement, Lien social, Mobilité, Numérique, Production économique. L’Équipe

Projets Ultramarins désignera ensuite un lauréat par catégorie, ainsi qu’un prix spécial hors catégorie pour le

territoire de Saint-Martin. Au total, 19 projets bénéficieront d’un financement de 10.000 € en plus d’un

accompagnement complet et personnalisé pendant un an.

Et bientôt à l’heure de Big Ben

Pour avoir toutes les explications sur la démarche du vote, cliquer ici, et pour voter directement, c’est ici.

Vous pouvez les suivre également sur Facebook : https://www.facebook.com/Émanciper-Mayotte-

133106253924063/

Il n’est possible de voter qu’une seule fois par projet mais chaque internaute pourra voter pour six projets

différents. Afin de garantir une répartition territoriale équilibrée, chaque territoire ne pourra remporter que trois

prix maximum.

La liste des lauréats sera dévoilée à la fin du mois de juin 2018.

S’il est retenu, Tafara Houssaïni Assani va recruter, « un jeune étudiant, déjà passé par la métropole, est motivé

pour être notre permanent ».

Ce serait une bonne nouvelle qui succèderait au succès remporté sur l’appel à projet Erasmus + qu’il porte avec

Zaïnal Ibrahim, « des étudiants Mahorais vont pouvoir partir 6 mois à Londres, approfondir la langue et

découvrir une nouvelle culture ». A travers ce projet basé sur les formations proposées par la commande

publique du Conseil Départemental, ils ont l’ambition d’internationaliser la formation des jeunes « avec des

compétences reconnues dans le monde entier pour une insertion durable ici ou à l’international ».

Anne Perzo-Lafond

Lejournaldemayotte.com

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Lejournaldemayotte

12/06/2018

Abus sur les subventions : la CRC épingle la gestion 2012-2016 du Département

C’est un bis repetita de son rapport sur la gestion des ressources humaines qui avait fait tant de bruits, et dans

les conclusions, et sur la méthodologie : la Chambre régionale des Comptes assassine de nouveau le

Département, mais dans sa gestion des subventions cette fois, et essentiellement sur les années 2014-2015 de

présidence de Daniel Zaïdani. Au regard des écarts, on attend une décision forte de l’actuel exécutif en terme de

contrôle.

Par Anne PERZO

Entamé le 14 décembre 2016 et clos le 29 juin 2017, le contrôle de gestion du département porte sur la

mandature Zaïdani, depuis 2012, et le début de celle de Soibahadine Ramadani (élu le 2 avril 2015). On y

apportera donc le même bémol que sur les ressources humaines : en mettant dans le même panier les deux

exécutifs, difficile d’y voir clair. Les deux présidents ont tous les deux répondu par écrit aux conclusions,

précisent les magistrats de la CRC.

De 2012 à 2016, le montant des subventions était de 100 millions d’euros, soit 7,6% des dépenses du

département, dont 45,85 millions d’euros vers le privé, et 54,40 millions d’euros aux organismes publics. Les

critiques de la Chambre rappellent furieusement celles que porte régulièrement le Conseil économique et

social : l’« absence de stratégie et de priorités affichées rend difficile l’émergence d’actions cohérentes », et

nous sommes d’avantage sur une « simple politique de guichet » qu’en présence d’une « véritable démarche

publique et stratégique ».

L’absence de contrôle et la présence de « circuits dérogatoires » pour les demandes formulées par les élus,

donnent lieu à des abus et gaspillages, « sur 1,2 million d’euros de subventions accordées de novembre 2014 à

mars 2015 (exécutif Zaïdani, ndlr), 400.000 euros d’avances ont été versées sans qu’aucune opération n’ait

depuis été réalisée »… Et le département n’a jamais demandé le reversement des sommes. A contrario,

certaines subventions sont attribuées mais ne donnent pas lieu à des paiements.

Opération foncière impliquant un élu à Kani Keli

Aucune recommandation de la CRC n’a été réalisé

Les exemples sont nombreux : en 2015, 80.000 euros

ont été distribués à l’Union Islamique de Mzouazia,

200.000 euros à la commune de Kani Keli, sans

demande de subvention, ni dossier d’instruction : « Le

département attribue des aides aux communes sans

s’assurer de la faisabilité des projets. » Pire, la

commune de Kani Keli recevait la même année, une

nouvelle subvention de 400.000 euros pour

l’acquisition d’un terrain pour aménager le terrain de

football de M’bouini, mais « l’opération subventionnée,

qui concernait un conseiller général, ne correspond pas

à la délibération du département ». (page 16 du rapport)

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Lejournaldemayotte

12/06/2018

Certaines directions sont plus sérieuses que d’autres : le budget prévisionnel de l’association n’est pas demandé

par la direction des affaires européennes, alors qu’il l’est par la direction du développement sportif. Là encore,

les subventions 2014 et 2015 sont concernées, et font se hérisser les poils : 195.000 euros pour l’entreprise

Habib Chadouli-Nouvelle génération mahoraise (ça fait peur !) et 200.000 euros pour Mayotte Uniforme, n’ont

pas été suivies de réalisation faute d’autres sources de financements, « une vérification de la capacité financière

des porteurs de projet aurait suffi à écarter ces dossiers », le premier ne contient même pas les statuts de

l’entreprise.

On sait qu’à Mayotte, peu de structures possèdent des comptabilités à jour, mais indulgence ne devrait pas

rimer avec négligence, et encore moins avec connivence : 200.000 euros ont été attribués en 2014 à l’entreprise

Titan Mayotte, « créée 15 jours avant l’attribution de la subvention », pour une entreprise qui n’avait ni terrains,

ni bâtiment, ni plan de financement, et dont l’actionnaire principal n’est autre que le vice-président de l’ADIM,

l’agence pour le développement et l’Innovation de Mayotte… Sur ce dossier, le département s’est engagé à

demander le reversement de la subvention, précise la CRC. Le rapport est truffé d’exemples croustillants qui

peuvent intéresser la justice…

Le guichet unique, une promesse à tenir

La comptabilité s’en trouve perturbée pour des montants conséquents,

puisque les dossiers 2014-2015 non soldés se montent à 5,4 millions

d’euros, dont 3,2 millions d’euros ont été payés au titre des avances,

2,2 M€ restant à verser.

C’est peu de dire que rationalisation et renforcement des contrôles

doivent devenir une priorité, avec comme exemple de « b.a.-ba », « ne

pas accorder de subventions lorsqu’elles n’ont pas été votées »,

« mettre en place des fiches d’instruction », « vérifier

systématiquement l’utilisation des subventions », etc.

Réunis en commission permanente ce lundi, les élus devaient

l’examiner. Et si l’on en croit le 4ème vice-président Issa Issa Abdou,

ce ne fut pas inutile : « Si nous ne sommes plus dans la folie de

subventions de complaisance, nous n’avons pas pour autant mis en

place de guichet unique pour les gérer. Moyennant quoi, pour une même manifestation, plusieurs directions,

touchant par exemple d’un côté les finances et de l’autre, les activités sportives, reçoivent des demandes qui

peuvent être validées sans aucun contrôle ni vérification. »

Si la décision de mettre en place ce guichet unique est dans les cartons, aucune échéance n’a été fixée, « parce

qu’il faut d’abord cerner les domaines concernés », la Culture, la Jeunesse et les Sports sont en effet deux

directions en attente.

Anne Perzo-Lafond

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9/06/2018

Les comptes de la ministre ne sont pas bons

Par Damien Gautreau Blog : Maore na ya majirani yahe

Quatre semaines après la visite ministérielle, les interrogations demeurent à Mayotte et le mouvement social risque de

reprendre.

Annick Girardin, Ministre de l’Outre-mer était à Mayotte il y a quatre semaines. A l’issu de son séjour, elle

annonce une série de mesures pour Mayotte. Ces annonces font écho à celles du Premier Ministre quelques

semaines plus tôt. Mais ces mesures, bien que saluées comme historique par certains, sont insuffisantes.

La Ministre a en effet promit 1,3 milliards d’euros sur cinq ans. Ce chiffre est inférieur aux investissements

consentis en Guyane1, département qui compte pourtant le même nombre d’habitants et des problématiques

similaires. Mais ce chiffre est surtout inférieur aux attentes de l’intersyndicale qui estimait l’investissement

minimum pour rattraper l’important retard de développement de Mayotte à 1,9 milliards. L’État n’a donc pas

cassé sa tirelire. De plus, ce chiffre – qui peut sembler important – est assez dérisoire à l’échelle de l’État

français. Et pour comparaison, il est inférieur au coût de la Nouvelle Route du Littoral en construction à la

Réunion2. Et quand on sait que l’État investit chaque année environ 60 milliards d’euros dans le budget de la

défense et que depuis son élection, Emmanuel Macron a concédé plusieurs milliards de cadeaux aux plus

riches3, on comprend vite l’imposture.

Malgré la situation catastrophique sur place, Mayotte n’est toujours pas la priorité de ce gouvernement, comme

des précédents. Face à ce constat, les rumeurs font état d’une reprise de la mobilisation dès la fin du mois de

ramadan. Le dernier né des départements français n’a donc finit de faire parler de lui.

Route dans la zone commerciale de Kawéni. © Damien

Gautreau

1En 2017, le gouvernement annonce près de 3 milliards

d’investissements dont un « plan d’urgence » de

1,86 milliard d’euros .

2Budget de 1,8 milliards d’euros, lequel risque d’être

dépassé.

3Baisses d’impôts octroyées aux entreprises et aux

contribuables les plus fortunés, suppression de l’ISF,

suppression de l'exit taxe.

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NOUVELLE-CALÉDONIE

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12/06/2018

Police de sécurité du quotidien : L’Etat dévoile sa stratégie en Nouvelle-Calédonie

©Twitter

Le Haut-commissariat de la République

en Nouvelle-Calédonie a présenté lundi

soir ses mesures pour lutter contre la

délinquance, dans le cadre de la mise en

place de la police de sécurité du

quotidien.

« La police de sécurité du quotidien a

vocation à replacer le service du citoyen

au cœur de l’action des forces de

sécurité », a déclaré aux médias Thierry Lataste, Haut-commissaire de la République (préfet) en Nouvelle-

Calédonie. « C’est l’objet de la mise en œuvre de la présente stratégie de lutte contre la délinquance, qui sera

territorialisée et adaptée au niveau de la circonscription de police et de chaque compagnie de gendarmerie ».

Sur le terrain, en zone police, dans les quartiers réputés sensibles de Tindu, Montravel et Ducos, au nord de la

capitale où vivent 14 000 personnes, un groupe de sécurité de proximité (GSP) dédié au quartier de reconquête

républicaine va être créé le 1er septembre 2019.

La zone industrielle de Ducos concentre 35 % des cambriolages de commerces et locaux industriels tandis

qu’un quart des violences familiales ou entre personnes se produisent dans ces quartiers. « Sur le modèle d’une

brigade anti-criminalité (BAC) en tenue, ce GPS permettra d’allier répression, dissuasion et contact avec la

population », a développé le Haut-commissaire. Une unité canine composée de 7 policiers va également être

mise en place au 1er janvier 2019 pour intervenir sur les situations difficiles comme les rassemblements de

délinquants, les rassemblements de personnes en état d’ivresse publique manifeste.

En zone gendarmerie, l’Etat a confirmé la création dès le 1er juillet 2018 d’une antenne de la Brigade de

protection de la délinquance juvénile (BDPJ) à Koné, dans le nord du territoire. Déjà installée en banlieue de

Nouméa en 2017, cette unité effectue un travail de prévention contre les addictions et les potentielles dérives.

L’enjeu est de mettre un terme à la divagation nocturne des mineurs, impliqués l’année dernière dans 55 % des

cambriolages en Calédonie (source ministère de la Justice). Les forces de l’ordre pourront à présent procéder

lors de patrouilles nocturnes à des contrôles d’identité systématiques de mineurs et un protocole type de

signalement nominatif sera établi à l’attention des provinces et des maires.

Enfin, une cartographie des lieux de marché noir de vente d’alcool sera établie par les forces de police et de

gendarmerie dans la capitale et sa banlieue. Des opérations régulières de contrôles coordonnées seront mises en

place sur le modèle des comités départementaux antifraudes (CODAF). La Nouvelle-Calédonie, où un

référendum sur l’indépendance se tiendra le 4 novembre 2018, a été le seul territoire d’outre-mer à avoir été

sélectionné pour bénéficier du dispositif de police de sécurité du quotidien.

Avec AFP.

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12/06/2018

Police de sécurité du quotidien : l'Etat dévoile sa stratégie en Nouvelle-Calédonie

L'Etat a présenté lundi soir ses mesures pour lutter contre la délinquance en Nouvelle-Calédonie, dans le cadre

de la mise en place de la police de sécurité du quotidien.

© JACQUES DEMARTHON / AFP Présentation de la police de sécurité au

quotidien le 8 février 2018

"La police de sécurité du quotidien a vocation à replacer le service du

citoyen au coeur de l'action des forces de sécurité", a déclaré aux médias

Thierry Lataste, haut-commissaire de la République (préfet) en Nouvelle-

Calédonie. "C'est l'objet de la mise en oeuvre de la présente stratégie de

lutte contre la délinquance, qui sera territorialisée et adaptée au niveau

de la circonscription de police et de chaque compagnie de gendarmerie."

Reconquête républicaine Sur le terrain, en zone police, dans les quartiers réputés sensibles de Tindu, Montravel et Ducos, au nord de la capitale

où vivent 14.000 personnes, un groupe de sécurité de proximité (GSP) dédié au quartier de reconquête républicaine va

être créé le 1er septembre 2019.

La zone industrielle de Ducos concentre 35 % des cambriolages de commerces et locaux industriels tandis qu'un quart

des violences familiales ou entre personnes se produisent dans ces quartiers. "Sur le modèle d'une brigade anti-

criminalité (BAC) en tenue, ce GPS permettra d'allier répression, dissuasion et contact avec la population", a développé le

haut-commissaire. Une unité canine composée de 7 policiers va également être mise en place au 1er janvier 2019 pour

intervenir sur les situations difficiles comme les rassemblements de délinquants, les rassemblements de personnes en

état d'ivresse publique manifeste.

En zone gendarmerie, l'Etat a confirmé la création dès le 1er juillet 2018 d'une antenne de la Brigade de protection de la

délinquance juvénile (BDPJ) à Koné, dans le nord du territoire. Déjà installée en banlieue de Nouméa en 2017, cette

unité effectue un travail de prévention contre les addictions et les potentielles dérives.

Mettre fin à la divagation nocturne des mineurs L'enjeu est de mettre un terme à la divagation nocturne des mineurs, impliqués l'année dernière dans 55 % des

cambriolages en Calédonie (source ministère de la Justice ). Les forces de l'ordre pourront à présent procéder lors de

patrouilles nocturnes à des contrôles d'identité systématiques de mineurs et un protocole type de signalement

nominatif sera établi à l'attention des provinces et des maires.

Enfin, une cartographie des lieux de marché noir de vente d'alcool sera établie par les forces de police et de

gendarmerie dans la capitale et sa banlieue. Des opérations régulières de contrôles coordonnées seront mises en place

sur le modèle des comités départementaux antifraudes (CODAF). La Nouvelle-Calédonie, où un référendum sur

l'indépendance se tiendra le 4 novembre 2018, a été le seul territoire d'outre-mer à avoir été sélectionné pour

bénéficier du dispositif de police de sécurité du quotidien.

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POLYNÉSIE

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LA RÉUNION

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11/06/2018

NRL : 150.000 tonnes d'andains pour faire patienter le

BTP

Les professionnels du BTP se retrouvaient ce lundi après-midi à la Pyramide inversée. Les

transporteurs (FNTR, UNOSTRA, FTOI), agriculteurs (CGPER, FDSEA, les Jeunes

Agriculteurs) mais aussi syndicats d’ouvriers (CGTR, CFDT), attendaient d'obtenir une

garantie sur l’exploitation des andains pour les mois qui viennent.

Après plus de trois heures de réunion, les acteurs du BTP ressortent moyennement satisfaits de leur rencontre avec le

président de Région ainsi qu’avec les représentants du groupement NRL.

Jean-Bernard Craoupaye parle en effet "d’objectifs qui satisfont moyennement l’ensemble des acteurs de la

plateforme". Mais le président de la FNTR précise que les pistes évoquées ce lundi à la Pyramide inversée seront

étudiées dans les prochains jours par la plateforme.

"On aurait voulu avoir du concret sur un volume. On n’a pas eu du concret. Ce qui est sûr, sur les 150.000 de tonnes qui

restent à livrer avant fin 2018, elles viendront des andains. Ça c’est le montant qui a été arrêté", affirme-t-il, rassuré sur

ce point. Un tonnage consolidé, et qui est donc à comparer avec le million de tonnes qui était prévu pour le reste du

chantier de la NRL.

Jean-Bernard Caroupaye évoque également les dossiers en cours en matière d’extraction d’andains. "ça va être étudié

dans le cadre de la réglementation de la loi sur l’eau. A combien s’élève ce tonnage ? on ne sait pas. Ça va être soumis

aux responsables titulaires du marché. Donc ça sera au groupement NRL d’étudier cela", ajoute-t-il.

En attendant que l’apport des andains soit prolongé, tous espèrent pouvoir débloquer le fameux dossier des carrières.

Jean-Bernard Caroupaye explique que leur ouverture "se précise", en "fin d’année ou début de l’année prochaine".

Plutôt la dernière hypothèse selon le président de Région (voir la vidéo).

Nouveau point en août

"Si la carrière de la ravine du Trou ne s’ouvre pas, il faut bien que le groupement qui a la charge d’approvisionnement

trouve les moyens qu’il faut", conclut le président du syndicat des transporteurs.

"Aujourd’hui se pose la question des quelques mois qui vont se dérouler d’ici l’ouverture de la carrière l’année

prochaine, premier semestre 2019", résume quant à lui Didier Robert à l'issue de cette réunion.

"Dans ce laps de temps, il y a un disponible de 2 millions de tonnes de remblais qui sera utilisé sur l’ensemble du

chantier. C’est un volume bien plus important que les années précédentes", a-t-il tenté de rassurer la plateforme

syndicale.

Un nouveau point sera fait avec la Région en août pour voir si les dossiers de demande d’extractions d’andains ont bien

été instruits.

S.Irlepenne - L.Grondin

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ipreunion.com

11/06/2018

Livraison d'andains pour la NRL : "il n'y aura pas d'arrêt d'activité" La plateforme réunissant les professionnels des transports

routiers, du BTP et de l'agriculture a été reçue ce lundi 11 juin

2018 par Didier Robert, président du conseil régional. Les

professionnels ont voulu s'informer sur l'avenir du chantier de la

Nouvelle route du littoral (NRL) notamment après la décision de

justice rendue par la cour administrative d'appel de Bordeaux

annulant la mise à jour du schéma départemental des carrières.

Après plus de quatre heures d'entretien, la Région semble avoir

rassuré les transporteurs, professionnels du BTP et agriculteurs en

assurant qu'il n'y aura pas d'arrêt d'activité en ce qui concerne l'approvisionnement en andains.

A la sortie de la rencontre avec Didier Robert, les syndicalistes ont semblé satisfaits. Le président de la Région

leur a affirmé qu'une première carrière, celle de la ravine du trou, s'ouvrira début 2019. A son ouverture, il

devrait toujours y avoir besoin d'andains. Pour que les professionnels ne s'inquiètent pas, le président leur a

trouvé des solutions.

En ce qui concerne, par exemple, les employés du BTP, Pôle Emploi et la Région devraient mettre en place des

formations leur permettant d'évoluer ou bien de se reconvertir professionnellement. Ils auront également la

possibilité de participer à des chantiers européenns.

L'activité ne cessera pas

Dans tous les cas, l'activité ne cessera pas a affirmé Didier Robert.

Quant à Jean-Bernard Caroupaye, dirigeant de la fédération nationale des transports routiers (FNTR), il se veut

prudent : "le président de Région a demandé de refaire un point au mois d'août. Si le dossier d'ouverture de

carrières avance positivement". Il affirme, en revanche, "il n'y aura pas d'arrêt d'activité en approvisionnement.

Les deux millions de tonnes d'andains qui restent vont être plus équitablement répartis dans la profession afin

que personne ne soit lesé". Peu de temps avant la réunion, le dirigeant de la FNTR expliquait l'importance de

cette rencontre : "Nous sommes venus chercher un accord, nous espérons la continuité du chantier, la reprise de

la livraison des andains et surtout nous voulons que toutes les inquiétudes qui pèsent sur les chefs d'entreprise

ici présents soient levées".

Jean-Bernard Caroupaye ne cache pas que la plus grande préoccupation des membres de la plateforme porte sur

l'annulation du schéma départemental des carrières (SDC). C'est de ces mines que doivent être extraites les

roches massives nécessaire à construction de la portion digue de la NRL entre la Grande Chaloupe et la

Possession. La remise en cause du SDC par la cour administrative d'appel de Bordeaux étant synonyme

d'impossibiigé - en tout cas pour le moment -, de donner un premier coup de pioche dans l'une des carrières

potentielles, génère donc grande inquiétude au sein de la plaforme transporteurs - BTP - agriculteurs. Cela en

termes de maintien de l'emploi et de l'activité.

Jacky Balmine, secrétaire général de la CGTR BTP, est très clair à ce propos. "Si nous ne sommes pas

entendus, il est évident qu'il y aura des actions de notre part, mais nous espérons ne pas en arriver là" lance le

dirigeant syndical.

eg/rb/www.ipreunion.com

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11/06/2018

Justice : la visite de la chancellerie boycottée par les magistrats

Alors que les principaux directeurs de service du ministère de la Justice viennent présenter, ce lundi, le projet

de loi de programmation et de réforme de la Justice, l’intersyndicale des magistrats et fonctionnaires de La

Réunion appelle au boycott de cette visite.

© Nathalie Rougeau (Réunion la 1ère) Photo d'archives -

mobilisation mars 2018

Antoine Garnier et Philippe Dornier

Les principaux directeurs de service du ministère de la Justice

entament ce lundi, une visite dans l’Océan Indien. Ils

présenteront d’abord le projet de loi de programmation et de

réforme de la Justice aux magistrats et fonctionnaires en poste à

La Réunion. Présenté en avril en conseil des ministres, le projet

de loi "programmation 2018-2022 et de réforme de la Justice"

ne plaît pas aux syndicats. Mobilisés depuis de nombreuses semaines, ils ne sont en effet pas prêts à suspendre

leur mouvement. "Les magistrats se sont mobilisés en masse en avril, et nous continuons cette mobilisation.

Nous appelons nos collègues invités à cette présentation à ne pas s’y rendre, et à se joindre à nous à 14h

devant la cour d’appel pour signifier notre opposition", a déclaré Fanny Gauvin, la trésorière de l'Union

Syndicale des Magistrats, invitée de la matinale sur Réunion La 1ère radio.

Une justice déshumanisée

Les syndicats dénoncent une réforme qui " ne vise qu’à réduire le périmètre du service public de la justice dans

une démarche purement gestionnaire ". Ce texte a pourtant fait l’objet de discussions en amont entre la

Chancellerie et les organisations professionnelles. "Une concertation de façade ", regrette l’intersyndicale des

magistrats et fonctionnaires de La Réunion. De plus en plus de démarches s’effectueront sur internet, comme le

dépôt de plaintes en ligne : "Ce qui nous effraie dans la numérisation, c’est que le justiciable se retrouve face à

un ordinateur, plus face à un être humain. En matière pénale, on est dans des atteintes aux personnes, aux

biens, et ce n’est pas une bonne avancée", précise Fanny Gauvin au micro de notre journaliste Philippe Dornier.

"Incohérence"

"Le projet prévoit que l’avocat n’est plus obligatoire dans les procédures pénales, ce qui est dangereux puisque

les libertés sont en jeu. Parallèlement, en matière civile, le gouvernement veut imposer cette représentation

obligatoire par avocat, là où il s’agit de petits litiges de la vie courante, où les sommes en jeu ne sont pas

importantes. Il y a une espèce d’incohérence", ajoute Fanny Gauvin. Alors la visite du directeur des services

judiciaires, du directeur des affaires criminelles et des grâces et de la directrice adjointe des affaires civiles et

du Sceau n’enchante pas vraiment les membres de l’intersyndicale. Pour elle, cette présentation de la réforme

est une démarche infantilisante. Les syndicats demandent à la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, une vraie

discussion pour que les conséquences de cette réforme ne soient pas seulement économiques mais permettent

d’aboutir à une justice plus accessible et efficace pour tous.

Fusion des tribunaux d'instance et de grande instance

Le projet de regroupement des tribunaux et donc la fermeture de bon nombre de juridictions fait partie des

éléments de la réforme qui posent problème aux professionnels. "Nous avons un tribunal d’instance à St-

Benoît, à St-Paul. Dans le futur, les habitants devront se rendre impérativement à St-Denis pour voir traités les

contentieux » se projette la trésorière de l’USM 974. « Nous sommes attachés au juge d’instance en tant que

juridiction autonome, parce que c’est cette autonomie qui permet la spécialisation dans le contentieux, et donc

la proximité avec le justiciable", précise la trésorière de l'Union Syndicale des Magistrats.

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ipreunion.com

11/06/2018

Boycott des magistrats à la cour d'appel

Ce lundi 11 juin, des magistrats, greffiers et fonctionnaires, représentants syndicaux, se sont réunis à la cour d'appel

de Saint-Denis pour boycotter une présentation du projet de loi "programmation 2018-2022 et réforme pour la

justice", menée par les directeurs des différents services judiciaires du ministère.

Alors que dans la salle d'audience de la cour d'assises, les représentants de l'État expliquaient les principaux

axes du projet de loi aux professionnels...

... devant la salle, dans le hall de la cour d'appel, les représentants syndicaux expliquaient aux médias la raison

de leur boycott.

Un projet de loi "complètement ficelé"

Pascale Pelay, juge directrice du tribunal de Saint-Paul et représentante du syndicat de la magistrature s'est

imposée comme la porte-parole du mouvement. "Le ministère de la Justice considère que bien que nous soyons

tous des professionnels du droit, nous ne sommes pas capables de comprendre un projet de loi qui est

complètement ficelé" a-t-elle indiqué. Selon cette dernière, la présentation faite, ce jour, par les directeurs des

différents services judiciaires du ministère, est "infantilisante".

"On se bat pour les justiciables"

Elle l'affirme : "nous, on se bat pour les justiciables".

Pour rappel, il y a deux mois, les avocats s'étaient également mobilisés pour dénoncer cette réforme judiciaire.

sw/www.ipreunion.com

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11/06/2018

La Sénatrice Nassimah Dindar réélue à la tête de l’UDI à La Réunion

©Lionel Ghighi (Archives)

La Sénatrice Nassimah Dindar a été réélue, ce dimanche 10 juin, à la tête de la Fédération UDI de La

Réunion. « Les mois prochains seront importants », a indiqué la nouvelle Présidente. « Nous aurons ainsi à

préparer, avec les élus et les militants, les prochaines échéances électorales, en termes de bilans des équipes

sortantes comme en termes de projets pour La Réunion et les Réunionnais ». Parallèlement, la Sénatrice a été

nommée le 5 juin dernier, Secrétaire national, en charge de l’Outre-Mer, en binôme avec Eric Hélard,

conseiller de Paris et membre du Comité exécutif de l’UDI. « L’UDI doit retrouver sa place à l’avant-garde

de la réflexion sur notre modèle social, économique, environnemental et sociétal », conclut Nassimah Dindar.

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11/06/2018

Mobilité des fonctionnaires ultramarins: Olivier Serva en déplacement à la Réunion

et en Polynésie

©DR

Dans le cadre de sa mission «Retour des forces vives », le député de la Guadeloupe et Président de la

Délégation Outre-mer à l’Assemblée Nationale Olivier Serva se rendra d’abord à la Réunion puis en

Polynésie au cours de ce mois de juin.

L’objectif de ces deux déplacements dans ces territoires ultramarins est « d’examiner concrètement les

conditions permettant d’améliorer le déroulement de carrière des fonctionnaires ultramarins servant en outre-

mer et d’envisager les dispositifs permettant de faciliter le retour de personnes compétentes et formées issues du

territoire pour occuper des postes notamment de haute responsabilité ou à forte technicité », souligne le

communiqué du député Olivier Serva.

Après la Réunion (du 12 au 15 juin), Olivier Serva se rendra du 26 au 28 juin sur le fenua. Accompagné de

Jacques Augustin, contrôleur général de l’économie et des finances, l’objectif de ce déplacement est «

d’examiner concrètement les conditions permettant d’améliorer le déroulement de carrière des fonctionnaires

ultramarins servant en outre-mer et d’envisager les dispositifs permettant de faciliter le retour de personnes

compétentes et formées issues du territoire pour occuper des postes notamment de haute responsabilité ou à

forte technicité ».

Pour la député de Polynésie française Nicole Sanquer, cette visite sera l’occasion de faire « un premier bilan sur

l’avancement des demandes de mutation dressé le 21 mars 2018 au niveau de tous les ministères et les services

de l’État en métropole ».

Pour rappel, le Parlement a entériné en avril 2016, la prise en compte des centres d’intérêts matériels et moraux

des fonctionnaires ultramarins dans le cadre de la loi « Déontologie, Droits et obligations des fonctionnaires »,

critères facilitant le le retour des agents originaires des Outre-mer dans leurs territoires respectifs.

En août, le député Moetai Brotherson avait interpellé la Ministre des Outremer sur la non effectivité de la loi

sur ce sujet, dénonçant une forme de tourisme de la fonction publique. « A la théorie législative portée par la loi

EROM semble s’opposer encore de vieux réflexes ancrés dans les directions d’administration d’Etat qui

continuent de privilégier une forme de tourisme de la fonction publique, au détriment de fonctionnaires issus de

Polynésie française, déjà formés à ses spécificités tant géographiques que culturelles et constitutionnelles »,

avait déclaré le député au sein de l’hémicycle.