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MERCREDI 09 SEPTEMBRE 2020 - 21 MOHARRAM 1442 - N° 7847 - PRIX ALGÉRIE : 30 DA - ISSN 1111-2166
Délugesur lacapitale
UN ENFANT EMPORTÉPAR LES EAUXD'UN OUED À MILA
Oran : l'ancien directeur de l'agencefoncière condamné à 7 ans de prison P. 3
Fin du cash, findu centime ? P. 4
Akram Belkaïd, Paris
Le début d'un contentieux ?
Le QuotidienD'ORANEdition Nationale d'Information
Lire l'article de Houari Barti
et B. Bousselah page 3
ALGÉRIE-UNION EUROPÉENNE
Lire l'article de Ghania Oukazi page 4
SABRI BOUKADOUM À FRANCE 24
«Nous souhaitons les meilleures relations avec la France»Lire l'article de R. N. page 2
COUR D'ALGER
Ouverturedu procès
en appel deKhaled Drareni
P. 3
ORAN
Un importantincendie à l’usine
de TosyaliLire l'article de
J. Boukraa page 11
Ph.:
Rachid
K.
Président
Directeur Général
Directeur
de la Publication
Mohamed Abdou
BENABBOU
INTERNET: http://www.lequotidien-oran.comE-mail : [email protected]
[email protected]@[email protected]
Diffusion : Ouest et Centre : SDPO - Est: SO.DI. PRESSE
Imp. : Oran : imprimerie
"Le Quotidien d'Oran"
Alger : imprimerie "Le Quotidien d'Oran"
Constantine : S.I.E. Ouargla: S.I.A.
Rédaction Constantinoise
Tél. : 031.92.12.11
Fax : 031.92.12.22
Rédaction Algéroise
Tél. : 021. 64.96.39 -Fax : 021. 61.71.57
Pub Tél.: 021. 64.96.44
Fax Pub: 041.23.25.21
Fax et Rédaction: 041.23.25.20Direction - Administration
Rédaction centrale
63, Ave de l'ANP - Oran
B.P.N°110 - Oran
Tél. 041.23.25.22
23.25.23 / 23.25.24
23.25.69 / 23.25.84 / 23.26.15
Le QuotidienD'ORAND'ORAND'ORAND'ORAND'ORAN
Edition Nationale d'Information
Editée par la SPA
ORAN - PRESSE
au Capital de 195.923.000,00 DA
EVEN EMENT02Le Quotidien d'Oran
Mercredi 09 septembre 2020
Et si on décidait une
fois pour toutes de
sortir de la langue de
bois et se dire la véri-
té entre quatre yeux lors de
cette réunion virtuelle qui devrait réunir,
aujourd’hui, les ministres arabes des Affaires
étrangères. Une éventualité inimaginable ?
Plus divisés et plus affaiblis que jamais, il
n’existe plus un seul dossier sur lequel les
pays arabes peuvent parler d’une même voix
au sein de la Ligue arabe. L’évolution de la
question palestinienne, à l’ordre du jour de
cette rencontre à distance des ministres ara-
bes des Affaires étrangères, mériterait qu’on
s’y attarde pour discuter avec toute la fran-
chise sur cette normalisation rampante des
relations de certains pays arabes avec l’Etat
hébreu. Mais, il est à prévoir que la rencontre
s’inscrive dans une logique du fait accompli
qu’on tenterait de propager à travers tous les
pays arabes.
Les pays du Golfe, ainsi que d’autres pays
arabes, qui ont des voix très influentes au sein
de la Ligue arabe, sont favorables à cette idée
de normalisation des relations avec Israël,
selon les affirmations de responsables améri-
cains et israéliens, et l’on serait dans cette
optique tenté de battre le fer tant qu’il est
chaud pour amadouer les réticences, du moins
«normaliser» l’idée en question au sein de la
Ligue arabe. La question palestinienne et la
normalisation des relations des pays arabes
avec Israël devraient occuper le haut du dé-
bat. Viendraient ensuite d’autres questions,
non moins importantes, parfois intimement
liées à cette normalisation
rampante, dont celle de
«l’avenir de la paix au Moyen-
Orient à la lumière des ré-
cents développements». Car,
la normalisation prend comme titre «accord
de paix», déjà signé entre les Emirats arabes
unis et Israël sans prendre avis ou une quel-
conque consultation de la Ligue arabe. Ce que
les Palestiniens appellent, eux, «un coup de
couteau» dans le dos d’une cause naguère dé-
fendue pratiquement par tous les pays arabes.
La Ligue arabe, l’une des plus anciennes
unions entre pays liés par la géographie et
la culture, pourrait-elle continuer à fonction-
ner sur des principes perfides ? Autre inter-
rogation qui viendrait à l’esprit, cette réu-
nion à distance des ministres arabes des
Affaires étrangères ne dit pas mot au sujet
du sommet arabe qui devait se tenir le 30
mars dernier à Alger et dont la date a été
repoussée à cause de la pandémie de Covid-
19. Rien à l’ordre du jour, pas même un brin
d’intérêt pour fixer une nouvelle date de ce
sommet. Et, la pandémie de Covid-19 n’est
plus un argument convaincant pour un plus
long report du sommet en question. Car
aujourd’hui, à l’exemple de cette réunion à
distance des ministres arabes des Affaires
étrangères, les rencontres virtuelles par visio-
conférence pallient aux difficultés des rencon-
tres physiques entre chefs d’Etat. Peut-être
bien qu’en vérité on se trouverait bien embar-
rassé de parler d’un prochain sommet arabe
dans une conjoncture où le «chacun pour soi»
règne en maître dans la région.
Abdelkrim Zerzouri
L’inimaginable
arabe
L’Autorité de régulation del’audiovisuel (ARAV) a convo-
qué le directeur de «El Hayat TV»,suite aux plaintes formulées par la Se-crétaire générale (SG) du Parti desTravailleurs (PT), Louisa Hanoune,et la famille Faïzi contre des program-mes diffusés par la chaîne, exigeantdu responsable de faire preuve «desérieux et de respect des règles pro-fessionnelles». «La SG du PT a faitparvenir à l’ARAV une plainte contrela chaîne privée +El Hayat TV+,considérant les accusations dange-reuses, l’attaque, l’offense et l’humi-liation contenues dans les program-mes +Crisis+ et +Politique+ com-me une transgression aux lois et à ladéontologie, car ne relevant pas dudébat politique et de l’expressiond’opinion», a écrit l’ARAV lundi dansun communiqué. «Une autre plainteest également parvenue à l’ARAV dela part de la famille +Faïzi+ contrela même chaîne qui a évoqué, à tra-vers le programme +Cheni chenichow+ les logements AADL de la citéFaïzi à l’est d’Alger, en soulignant leton ironique et le sarcasme du pré-sentateur qui a évoqué le patronyme+Faïzi+ attribué à cette cité, une fa-mille qui a offert au pays de nom-breux martyrs», a ajouté le commu-niqué. L’ARAV a ainsi convoqué le
R. N.
Dans un entretien accordé àFrance 24 à Alger,le minis t re des Affaires
étrangères, Sabri Boukadoum, a dé-claré que l’Algérie «souhaite lesmeilleures relations avec la France».Interrogé sur les questions de «mé-moire (qui) enveniment, à chaquefois, cette relation», M. Boukadoumrépond : «Je vous le dis avec lamanière la plus claire et la plus sin-cère : Nous souhaitons les meilleu-res relations. Il est clair que l’aspecthistorique a une particularité dansles relations entre l’Algérie et la Fran-ce, pour des raisons évidentes quetout le monde connaît». «Je noteavec la plus grande satisfaction queles relations personnelles entre lesprésidents Abdelmadjid Tebbouneet Emanuel Macron sont excellen-tes, et ça prête à l’optimisme. Sur laquestion de la mémoire, qui est trèsimportante pour les Algériens, nousavons noté que la désignation ducôté français de M. Benjamin Sto-ra, qui est très attaché à sa terre na-tale, est une excellente chose. Del’autre côté, nous avons M. Abdel-madjid Chikhi, qui a un passé ex-traordinaire et un professionnel.J’espère que les questions de mé-moires entre professionnels permet-tront de dépasser l’aspect politicien.Nous voulons des relations apaiséesqui tiennent compte de cette Histoi-re», a-t-il ajoute à ce propos. Les «ar-chives» et des «essais nucléaires dela France coloniale à Reggane» ont
Le président de la République,M. Abdelmadjid Tebboune a
reçu mardi matin l’ancien chefdu gouvernement, M. AbdelazizBelkhadem, indique un commu-
Sabri Boukadoum à France 24
«Nous souhaitons
les meilleures relations
avec la France»été cités par le MAE algérien parmiles sujets à évoquer dans le traite-ment des questions de la mémoireentre l’Algérie et la France. Une visite d’Etat en France est-elleprévue par M. Tebboune ? SabriBoukadoum affirme qu’il n’y a pasde date arrêtée, «en raison du Co-vid-19» qui «a bloqué pas mal devisites avec la France et d’autrespays amis». «La visite du Président(en France, ndlr) est dans nos plans,et doit intervenir après une prépa-ration. Nous avons déjà décidé avecmon homologue, y compris au ni-veau des deux Premiers ministres,nous espérons qu’elle aura lieu quedès qu’on sorte de cette pandémie».Quant à la date de la reprise des volsentre les deux pays, le MAE affirmeque c’est le «Comité scientifique quidécide, selon ses propres critères etselon les données sanitaires et quirecommande, quotidiennement, augouvernement les mesures que vousconnaissez. Donc dès que ce comi-té recommandera l’ouverture desfrontières et que cela est possible etsans danger pour la population» lesvols reprendront. A propos de la révision constitu-tionnelle, Boukadoum note que lechoix de la date du 1er novembre,pour la tenue du Référendum, «cen’est pas innocent». «C’est le lienentre le passé et l’avenir de cette«Algérie Nouvelle» qui a ses racinesdans le déclenchement de la Révo-lution algérienne. Ce sera le sym-bole de cette nouvelle Algérie quele peuple décidera», a-t-il ajouté.
Suite à des plaintes de Louisa Hanoune
L’ARAV met en garde«EL Hayet TV»
directeur de «El Hayet TV» pour luidemander des explications concer-nant ces deux sujets», lequel «a re-connu que l’animateur de l’émission+Crisis+ avait véritablement commisdes dépassements à l’encontre le laSG du PT à laquelle il présente per-sonnellement ses plates excuses». Leresponsable de la chaîne privée a éga-lement adressé un avertissement auprésentateur de l’émission, exigeantque ce type de dérapages ne se re-produise plus, et affirmant que la SGdu PT possède le droit de répondreet d’exprimer son avis en toute liber-té conformément aux règles de la Ré-publique». Concernant le la plaintede la famille +Faïzi+, l’ARAV a pré-cisé que «le directeur de la chaînes’était excusé au nom du program-me et en son nom auprès de cettefamille, et avait réaffirmé qu’il s’agis-sait d’un simple incident non inten-tionnel et une erreur purement pro-fessionnelle». L’ARAV a, par ailleurs,fait rappeler au responsable de lachaîne «l’impératif de faire preuve desérieux et de respect des règles déon-tologiques et professionnelles», atti-rant par la même «l’attention deschaînes audiovisuelles sur l’obligationd’éviter toute offense et de faire mon-tre d’objectivité et de professionna-lisme», a conclu le communiqué.
Tebboune reçoit Abdelaziz Belkhademniqué de la présidence de la Ré-publique. «Le président de la République,M. Abdelmadjid Tebboune areçu ce matin l’ancien chef du
gouvernement, M. AbdelazizBelkhadem qui avait occupéégalement le poste de ministredes Affaires étrangères», lit-ondans le communiqué.
Deux cent quatre-vingt-cinq(285) nouveaux cas confirmés
de Coronavirus, 198 guérisons et 9décès ont été enregistrés durant lesdernières 24 heures en Algérie, a in-diqué mardi à Alger le porte-paroledu Comité scientifique de suivi del'évolution de la pandémie du Co-ronavirus, Dr Djamel Fourar. Letotal des cas confirmés s'élève ainsià 46938, dont 285 nouveaux cas,
Coronavirus: 285 nouveaux caset 9 décès enregistrés
soit 0,6 cas pour 100.000 habitantslors des dernières 24 heures, celuides décès à 1571 cas, alors que lenombre des patients guéris est pas-sé à 33183, a précisé Dr Fourar, lorsdu point de presse quotidien con-sacré à l'évolution de la pandémiede la Covid-19. En outre, 21 wi-layas ont recensé durant les derniè-res 24 heures moins de 10 cas, 9autres ont enregistré plus de dix cas,
tandis que 18 wilayas n'ont enregis-tré aucun cas. Par ailleurs, 35 pa-tients sont actuellement en soins in-tensifs, a-t-il également fait savoir.Le même responsable a soulignéque la situation épidémiologiqueactuelle exige de tout citoyen vigi-lance et respect des règles d'hygiè-ne et de distanciation physique, rap-pelant l'obligation du respect duconfinement et du port du masque.
EVEN EMENT 03Le Quotidien d'Oran
Mercredi 09 septembre 2020
En 1107, le roi norvé-
gien Sigurd 1er prend
la tête de ce qui de
vient la croisade nor-
végienne et parvient à fouler
Al-Qods. En l’an de disgrâce 2020, une autre
croisade a lieu en terre scandinave, cette fois-
ci, pour stopper l’islamisation de la Norvège
selon SIAN, un groupe antimusulman du
même nom. Une femme déchire des pages du
Coran tandis qu’à Malmö, en Suède, une co-
pie du Livre est brûlée en public. Bien
qu’ayant participé à la conférence de Berlin,
le Danemark, la Suède et la Norvège n’ont
pourtant pas fait partie de ces pays européens
qui ont colonisé l’Afrique, mais ne pâtissent
pas moins des conséquences du colonialis-
me et ses corolaires, en devenant une des
destinations prisées des migrants qui fuient
leur moyenâgeux pays pour l’Eldorado scan-
dinave. Un paradis sur terre où abondent les
blondes et des ministres qui vaquent à leurs
occupations et font leurs courses comme n’im-
porte quel citoyen lambda. La sociale démo-
cratie, la justice sociale et le respect de l’envi-
ronnement qui amènent la Norvège à tourner
le dos à des dizaines de milliards de dollars et
laisse le pétrole se fossiliser davantage dans
les iles Lofoten en Arctique, sont quelques as-
pects de ces pays scandinaves qui attirent les
migrants et refugiés musulmans qui troquent
le soleil contre pour une vie sensée malgré le
froid. Depuis quelque temps pourtant le non
sens s’empare de cet Occident sans dents et
c’est surtout par du zèle dans l’islamophobie
Autodafé
en Scandinavie
Hatem Youcef
que brillent ces contrées des
Vikings. Croyant devoir exal-
ter l’art caricatural, douze
caricaturistes danois, en par-
ticulier Kurt Westergaard, se
s’ont pris à la personne la plus influente de
l’histoire (de l’avis désintéressé de Michael M.
Hart), le guide de presque un milliard de
croyants qui dérange encore le capital quator-
ze siècles après sa mort.
Consacrant la notion d’état-providence par
leur gestion sociale et socialiste de la santé
publique, l’éducation et la protection socia-
le, ce havre de tolérance qu’est la Scandina-
vie voit des groupes islamophobes comme
SIAN et PEGIDA (Patriotes Européens con-
tre l’Islamisation de l’Europe) émerger et
dénoncer l’influence musulmane qui se ma-
nifesterait par une forte présence des musul-
mans dans les taux de criminalité et de chô-
mage. Même le foot scandinave est réguliè-
rement entaché de racisme et d’islamopho-
bie et bien des joueurs ont eu à subir insul-
tes, moqueries et sifflements quand bien
même ils sont utiles aux sélections nationa-
les. Comme quoi même en Scandinavie, «l’is-
lamophobie a succédé à l’antisémitisme com-
me une forme acceptable de préjugé racial
et religieux écrit Carl W. Ernst dans son Fol-
lowing Muhammad: Rethinking Islam in the
Contemporary World (2003). Sigurd 1er peut
se reposer en paix ; les croisades ont enco-
re de beaux jours devant elles et l’autodafé
en Scandinavie ferait encore les choux gras
de la presse du monde entier.
Houari Barti et B. Bousselah
Plusieurs quartiers d’Alger ont
été submergés par les flots
suite aux fortes précipitations
enregistrées dans la nuit de lundi à
mardi au centre et à l’est du pays.
Les séquelles de ce «déluge» étaient
encore manifestes, hier, avec des
conséquences particulièrement né-
fastes sur le trafic automobile où plu-
sieurs tunnels et axes routiers me-
nant vers le chef-lieu de la capitale
sont restés bloqués pour plusieurs
heures à cause des inondations.
A l’est du pays, dans la wilaya de
Mila, tout spécialement, les consé-
quences de ces dernières intempé-
ries ont été encore plus dramati-
ques, avec le décès tragique, lundi
soir, d’un enfant, emporté par les
crues de l’oued Oumchrak. Agé de
huit ans, l’enfant est originaire de
la commune de Aïn Beïda Ahriche,
selon la protection civile de Mila.
Les services de la Protection civile
poursuivaient toujours, hier, les
opérations d’intervention pour la
réouverture des routes coupées
et tunnels inondés par les eaux de
pluie, suite aux intempéries enre-
gistrées la veille à travers plusieurs
wilayas du pays.
Selon le chargé de communication
à la Protection civile, le lieutenant
Khaled Benkhalfallah, les équipes de
la Protection civile étaient encore
mobilisées, hier, au niveau de
10 points situés au niveau des com-
munes de Sidi M’hamed, Bir Mou-
rad Raïs, Gué de Constantine, Ché-
raga et Hussein Dey pour rouvrir les
routes et tunnels inondés par les for-
tes précipitations enregistrées la
veille à Alger, causant une conges-
tion routière au niveau de plusieurs
voies. De son côté, le lieutenant Nas-
sim Barnaoui, président du Centre
d’information et de sensibilisation
de la Direction générale de la Pro-
tection civile ,a affirmé au micro de
la chaîne 1 de la radio nationale
qu’au cours de la matinée d’hier cer-
taines zones d’Alger, particulièrement
les plus basses, ont connu des ni-
veaux d’eau cumulés qui ont avoisi-
né les 50 cm. L’on note, par ailleurs,
des perturbations des dessertes assu-
rées par le tramway, imposées par
l’arrêt partiel du service entre les sta-
tions de Ruisseaux et Cinq Maisons.
Mais au-delà de ces perturbations,
les services de la Protection civile
n’ont enregistré aucune perte hu-
maine à Alger, ni de dégâts maté-
riels importants, en particulier au
niveau des communes abritant
d’anciennes bâtisses, a-t-on ajouté.
Le procès en appel dans l’affairede Khaled Drareni, condamné
en août dernier par le Tribunal deSidi M’hamed à trois (3) ans de pri-
son ferme pour «atteinte à l’uniténationale» et «incitation à un ras-semblement non armé», s’estouvert mardi à la cour de justiced’Alger. Le tribunal de Sidi M’ha-
med a également condamné Kha-led Drarerni à verser une amendede 50 000 DA et prononcé des pei-nes quatre (4) mois de prison fer-me à l’encontre de Samir Belarbi
et Slimane Hamitouche, poursuivispour les mêmes chefs d’accusation
Le tribunal correctionnel de lacité Djamel d’Oran a con-
damné mardi Mohamed Mebar-
ki, ancien directeur de wilaya del’agence foncière, à sept (7) ansde prison ferme et à verser cinq(5) millions de dinars de dom-mages et intérêts à l’agence fon-
cière. Pour sa part, l’ex-direc-trice de la conservation fonciè-re de la commune d’Es-Sénia,co-accusée dans cette affaire, aécopé d’une peine de 2 années
de prison ferme. Le 26 aoûtdernier, à l’issue du procès, ren-voyé à quatre reprises en rai-son de l’absence de plusieurstémoins, le procureur de la Ré-
publique près le tribunal correc-tionnel d’Oran a requis une pei-
Un enfant emporté par les eaux
d’un oued à Mila
Déluge sur la capitale A Oum El Bouaghi, trois person-nes à bord d’un camion bloqué parles eaux dans un tunnel à l’entréede la ville on été secourus. A Bat-na, trois véhicules inondés par l’eaude pluie ont été extraits, selon uncommuniqué de la Direction géné-rale de la Protection civile. Les élé-ments de la Protection civile sont in-tervenus également pour pomperl’eau des nombreuses maisonsinondées dans les communes d’AïnDjasser, Aïn Yagout, Aïn Touta et auchef-lieu de wilaya. Il a égalementété procédé au curage des avaloirsbouchés du centre-ville de Batna etde la route de Tazoult et du contour-nement Est de Batna pour faciliterle trafic routier. «Les cas d’inondation enregis-trés dans diverses wilayas du payssont dus à des précipitations ora-geuses intenses marquées par defortes pluies qui se sont abattues surces régions en un laps de temps trèsréduit», a indiqué, pour sa part, hier,le ministre des Ressources en eau,Arezki Berraki, sur les ondes de lachaîne 1 de la Radio nationale. Le ministre a révélé, à ce propos,que «la pluviométrie enregistrée du-rant un intervalle de 3 heures, à Al-ger, a représenté l’équivalent desprécipitations qu’on enregistre ha-bituellement au cours de tout unmois», avant de donner l’exemplede Khenchla, où l’on a enregistré,a-t-il dit, «près de 20 millimètres deprécipitations en à peine 15 secon-des», et de Constantine où «on arelevé une pluviométrie de l’ordrede 35 millimètres en moins de 20secondes», a-t-il ajouté. Il est doncévident, a soutenu Arezki Berraki,que «les avaloirs, quelle que soit leurcapacité d’absorption, ne peuventengloutir, en si peu de temps, unequantité aussi importante de flots». Pour faire face à ces cas d’inonda-tion, le ministre des Ressources eneau a affirmé que son départementétait en train d’apporter les derniersajustements à «une stratégie spécia-le» visant à intervenir dans «lesquelque 700 zones recensées com-me étant à risque potentiel d’inon-dation en période d’intempéries». M. Berraki a en outre soulignéque les fortes pluies enregistrées cesdernières heures dans notre paysfont partie de l’activité pluviomé-trique saisonnière. Leur intensités’explique par des considérationsliées au phénomène du change-ment climatique dont les impacts semanifestent aujourd’hui dans plu-sieurs pays du bassin méditerra-néen, a-t-il dit.
et se trouvant sous contrôle judiciai-re. Au cours de l’audience KhaledDrareni a rejeté les accusations por-tées contre lui, affirmant n’avoir «fait
que son métier». «Depuis le premierjour, je n’ai fait que mon métier dejournaliste. Je suis là parce que j’aicouvert le Hirak en toute indépen-dance», a lancé Drareni.
Une trentaine d’avocats doiventprendre la parole au cours de ceprocès en appel. Et comme en première instance,le procureur a réclamé une peine
de quatre ans de prison ferme àl’encontre de Drareni.
Cour d’Alger
Ouverture du procès en appelde Khaled Drareni
ne de 10 ans de prison ferme àl’encontre des deux accusés pour«dilapidation du foncier», notam-
ment «la vente de nombreux ter-rains au dinar symbolique», ain-si que la saisie de leurs biens.Mohamed Mebarki avait été ar-rêté en août 2019, alors qu’il
tentait de fuir clandestinementle pays par voie maritime. Leprincipal inculpé ainsi que lesautres mis en cause sont accu-sés de corruption et de dilapi-
dation du foncier dans la daïrade Bir El-Djir et dans la com-mune d’Es-Sénia, des lots cé-dés à des prix en-deçà de leurvéritable valeur, voire au dinar
symbolique à certains anciensresponsables. Une trentaine de
hauts cadres et d’ex-responsablesà la wilaya d’Oran, ainsi que deshommes d’affaires ont été enten-
dus par le juge d’instruction dela 9e chambre près le tribunal dela cité Djamel. Cette affaire aéclaté suite à des informationsportant sur les agissements illici-
tes de l’ex-directeur de l’agencefoncière, dénoncé par un desemployés, ce qui a conduit leparquet d’Oran à ouvrir une en-quête. Suite aux investigations,
il a été déterminé, a-t-on indiqué,que les 15 lots de terrain vendusétaient destinés à la constructionde projets d’utilité publique, ain-si que 12 autres lots se trouvant
à Es-Sénia vendus aussi à desprix dérisoires.
Oran
L’ancien directeur de l’agence foncièrecondamné à 7 ans de prison
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04 EVEN EMENTLe Quotidien d'Oran
Mercredi 09 septembre 2020
L’argent liquide va-t-il disparaître au profit de la monnaieélectronique sous toutes ses déclinaisons ? La question n’estpas nouvelle. Elle se posa à la fin des années 1950 avec l’émer-gence en force des cartes de crédit et de débit. Mais le cash arésisté y compris dans les pays les plus développés comme cefut le cas en Allemagne où les ménages restent attachés auxcoupures, petites ou grosses. Pour autant, la récente pandé-mie de Covid-19 a dopé les transactions électroniques. Auxpièces de monnaies et aux billets, commerçants et consom-mateurs préfèrent désormais l’échange immatériel qui mini-mise, ou supprime, le contact.
IMPORTANCE DU SMARTPHONE
Une nouvelle révolution des moyens de paiement est en cours.Elle concerne tous les secteurs et les banques ne sont pas for-cément au premier plan de cette mutation même si elles res-tent la pierre angulaire du système. Le développement descapacités des téléphones portables intelligents (smarphones)en fait aujourd’hui des moyens de paiement direct chez lescommerçants, le téléphone, ayant des applications de typeGoogle Pay, Apple Pay ou autres, étant posé directement surle terminal du commerçant. Mais le smartphone permet aussile transfert d’argent de particulier à particulier (P2P) avec desapplications de système de paiement mobile instantané com-me Lydia, Pumpkin ou Pay Lib. Signe des temps, ce type de paiement est très en vogue chez lesjeunes, futurs consommateurs de demain. Ces derniers s’habi-tuent donc très tôt à ne pas utiliser d’espèces et, pour eux, lechèque est un objet préhistorique au même titre que le télépho-ne à cadran. Mais cela signifie-t-il que le cash va disparaître àterme ? C’est le rêve de certains banquiers centraux voire debanquiers commerciaux. En effet, les espèces coûtent de l’ar-gent pour leur production, leur transport ou leur stockage. Ellessont aussi exposées au risque de contrefaçon et leur thésaurisa-tion pose parfois des problèmes de fluidité financière. Dans le même temps, tous les pays ne sont pas égaux devantcette évolution. Certains, comme l’Algérie, sont loin de dispo-ser des structures pour permettre une généralisation des paie-ments mobiles. Il faudrait pour cela ne serait-ce qu’une netteamélioration des performances du réseau internet. D’autres,comme le Kenya, prennent le train en marche, ce qui leur per-met de sauter une étape technologique et d’éviter d’avoir à in-vestir dans des infrastructures de réseaux de paiement qui pour-raient vite s’avérer obsolètes. Pour autant, le cash ne disparaîtra pas aussi vite qu’on le croitmême si son usage tend à diminuer. Pour de nombreux ména-ges, il est le symbole de l’épargne sur laquelle on garde le con-trôle. Pour les activités illégales, il est le premier moyen de paie-ment même si son recyclage nécessite des trésors d’inventivité.
UN CENTIME, POUR QUOI FAIRE ?
Ces interrogations à propos de l’avenir des espèces alimententsouvent un autre débat concernant la pertinence de mainteniren circulation les petites pièces. En Europe, la Commission euro-péenne et la Banque centrale européenne (BCE) réfléchissent àl’avenir des pièces de 1 et 2 centimes. Plus chères à produire queleur propre valeur, elles n’ont pour seul intérêt que le rendu demonnaie. Dans un monde où les paiements mobiles seraient lanorme, cette utilité disparaîtrait mais tant que le cash subsiste, lecentime rendu par le boulanger ou le marchand de journauxdemeurera nécessaire.
Fin du cash, fin du centime ?
Akram Belkaïd, Paris
Le ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement, Amar Belhimer, a
affirmé que son département ministériel s’atte-lait à prendre en charge les préoccupations desjournalistes relevant des organes de presse pri-vés dont les propriétaires sont en détention, àl’issue de poursuites judiciaires, indiquant que«chacun sera rétabli dans ses droits». Dans une interview accordée, mardi, auquotidien «El Likaa», en réponse à une ques-tion sur le sort des organes de presse privésappartenant à des hommes d’affaires placésen détention, dont les travailleurs n’ont pasperçu leurs salaires depuis des mois, le mi-nistre a déclaré que son département minis-tériel «s’attèle à prendre en charge les préoc-cupations des journalistes et chacun sera ré-tabli dans ses droits». Rappelant que le Gou-vernement a placé parmi ses priorités, la pré-servation des postes d’emploi et de la stabili-té des entreprises, le ministre de la Commu-nication a précisé que l’appareil judiciaireavait désigné des administrateurs pour cesorganes de presse qui «s’acquittent actuelle-ment de leurs missions». Le ministère a procédé à «un diagnostic mi-nutieux et sérieux» de la situation socioprofes-sionnelle des journalistes, notamment à la lu-
Médias dont les propriétaires sont en détention
Les préoccupations des journalistes seront prises en chargemière de la pandémie de la Covid-19 et plu-sieurs journalistes ont été ainsi réintégrés dansdes postes de travail». Evaluant l’expérienced’ouverture de l’audiovisuel aux privés, M.Belhimer a indiqué que «l’argent a un grandimpact sur le contenu présenté, si les chosessont confiées à des extraprofessionnels», ajou-tant que «si cette ouverture s’effectue confor-mément aux lois et à un cahier de charges biendéfini, de tels dépassements n’auraient pas eulieu envers le public ou des journalistes des or-ganes privés». Quant à son avis sur l’investissement desprivés dans le secteur de l’information, leministre a dit que rien n’empêchait cette ten-dance, «pourvu que l’argent de la publicitépublique revienne aux journalistes, à traversleur déclaration à la sécurité sociale et leurformation». Le Gouvernement ne fait pas dedistinction entre les médias publics et privésqu’il considère comme médias nationaux, a-t-il soutenu. Par ailleurs, le porte-parole duGouvernement a fait savoir qu»’il n’y a pasde détenus d’opinion en Algérie. Le journa-liste se soumet, à l’instar des autres citoyens,à la loi», ajoutant que le ministère «est contrel’emprisonnement des journalistes». «En tant que ministère, nous nous abstenons
de commenter une décision rendue par la jus-tice», a-t-il affirmé, estimant que l’option du re-cours demeure «le seul cadre approprié pourun traitement juste de ce dossier (Khaled Dra-reni) qui offre à la défense la possibilité d’inter-jeter appel de la décision rendue par la justice,loin de toute intervention, politisation ou ma-nipulation». «Il ne s’agit pas, selon la qualifica-tion des faits, du libre exercice de la professionde journaliste», a-t-il expliqué. M. Belhimer a assuré que son départementsera «d’un appui fort aux journalistes profes-sionnels» à travers la création d’organes derégulation des mécanismes nécessaires à laprotection des journalistes, étant donné queles médias constituent «le principal catalyseurdu développement» et «un moyen de redres-sement de la performance des institutions del’Etat». Pour le ministre, «toute tentative d’ex-ploitation de la profession de journaliste oudéviation de la bonne voie est considéréecomme une atteinte au droit du citoyen à l’in-formation juste», rappelant le processus derévision en cours de la législation qui vise à«permettre aux vrais journalistes d’exercerleur métier dans de meilleures conditions etéloigner l’argent sale de la profession avecdes moyens légaux». S’agissant de l’assainis-
sement du secteur de la publicité publique«des intrus», il a rassuré que cette opération«avance dans la bonne direction». Évoquantl’organisation de la profession de correspon-dants de médias étrangers en Algérie, lancéerécemment par le ministère, M. Belhimer asouligné qu’elle «vise à mettre fin à l’anar-chie prévalant» dans ce domaine. «Nousavons entamé l’octroi d’accréditations surdeux phases. L’opération se poursuivra selonles besoins exprimés et les demandes dépo-sées. Ces accréditations sont provisoires et re-nouvelables», a-t-il précisé. Abordant la loi sur le sondage d’opiniongelée depuis 1999 au moment où des insti-tuts de sondage étrangers réalisent des étu-des sur l’Algérie, M. Belhimer a fait savoir queson département s’attellait à instaurer «un cli-mat propice» à l’organisation de cette activi-té, à travers l’adoption des normes interna-tionales dans les sondages d’opinion à desfins nobles et en vue d’aider les institutions del’Etat à obtenir des données justes et exactes, àtravers la réalisation d’études sur le terrain viades sondages d’opinion. La future loi sur le sondage d’opinion «ouvri-ra de nouveaux horizons au secteur de l’infor-mation», a-t-il soutenu.
Ghania Oukazi
L’Algérie a demandé oralement àl’Union européenne de reporterl’achèvement de la zone de li-
bre-échange entre les deux régions, ini-tialement prévue le 1er septembre», adéclaré lundi à l’AFP le porte-parole dela Commission européenne. «La Com-mission «n’a pas encore pas reçu de de-mande formelle», a-t-il dit. La zone delibre échange dont il est question de-vait être achevée pour marquer la finde la période de transition de 15 ansont a bénéficié l’Algérie à sa demandepour que le démantèlement tarifairequ’elle devait opérer ne lui soit pas tropcontraignant pour affranchir son éco-nomie de la rente pétrolière. A condi-tion, bien sûr, disent des experts bienau fait du dossier que «durant ces 15ans de transition, l’Algérie aurait menéet réussi des réformes structurelles pourdiversifier son économie, lancé sa pro-duction nationale sur la base de nor-mes universelles pour qu’elle puisse êtrecompétitive sur les marchés internatio-naux, du moins européens et remis del’ordre dans sa législation et ses régle-mentation avec en sus la création deconditions appropriées à un climat desaffaires assainis et concurrentiel». De-puis septembre 2005, date de l’entréeen vigueur de son accord d’associationavec l’UE et durant la période de tran-sition, l’Algérie devait en parallèle dé-manteler progressivement ses droits dedouane sur tous les produits industrielset passer à une libéralisation sélectivede ses produits agricoles. Mais, regret-tent nos sources «ça n’a pas été le caset c’est loin de l’être, l’économie na-tionale dépend toujours de la rentepétrolière qui elle-même n’a plus lemême volume à cause de la chutedu prix du baril, sans compter queles textes réglementaires ne sont paspour une diversification de l’écono-mie encore moins pour attirer les in-vestissements loin d’une bureaucra-tie qui décourage les plus témérai-res». C’est probablement pour toutesces raisons voir ces handicaps que leporte-parole de la commission cité parl’AFP a soutenu que «les dernières don-nées disponibles confirment que lesautorités algériennes n’ont pas déman-telé les derniers droits de douane pré-vus, ce qui aurait dû être fait avant le1er septembre 2020». En ajoutant cependant que «si celase confirmait, cela constituerait une vio-lation de l’accord». Rien n’est donc con-firmé à ce sujet. Hier, aucun de nos con-tacts avec les institutions officielles
Algérie-Union européenne
Le début d’un contentieux ? L’accord d’association fait encore une fois l’objet de polémique depuis
que la période de transition accordée à l’Algérie pour démantelerses tarifs douaniers a pris fin ce 1er septembre.
concernées par le dossier n’a abouti.
«L’ALGÉRIEA MAL NÉGOCIÉ
Mais des experts qui ont eu à travaillersur certaines de ses volets nous ont dé-claré qu’ «effectivement, l’Algérie n’apas procédé au démantèlement desderniers droits douaniers comme pré-vu par l’accord». La raison est simple,disent-ils «l’Algérie n’a pas procédé àla transformation substantielle de sesproduits, elle a accepté de changer les4 premiers chiffres sur les 10 de sestarifs douaniers (code) au titre du dé-mantèlement tarifaire qu’elle a opérédurant les premières années de l’en-trée en vigueur de l’accord, ce qui aété en sa défaveur parce qu’elle n’apas su négocier». Ils affirment que «désle début, l’accord était mauvais pourl’Algérie alors que l’UE ne pouvaitcraindre aucun danger parce que sesproduits sont aux normes et ses partsde marché étaient préservées». L’onnous rappelle que «quand on a con-solidé nos tarifs, on était à des posi-tions de 0 à 60% des droits de doua-nes pour appliquer 5% pour les ma-tières premières, 15% pour les produitssemi-finis et 30% pour les produits fi-nis, ceci pour favoriser l’industrialisa-tion de l’économie mais l’Algérie n’apas pris en compte les spécificités desa production, appliquer 5% seule-ment de droits de douanes au cimentou à la datte qu’elle produit localementétait une folie, l’UE a défendu ses in-térêts mais l’Algérie a agi sous les pres-sions d’injonctions politiques, on a si-gné un accord sans en peser ni les te-nants ni les aboutissants». Ils déplorentaussi «le changement de négociateursqui ne sont jamais les mêmes à cha-que fois que l’Algérie veut défendre sesintérêts avec l’UE, les nouveaux par-tent négocier sans connaître véritable-ment le dossier».L’on rappelle que le 25 août dernier,nous avons interrogé le porte-parolede l’UE sur l’éventualité de l’ouvertu-re totale de la ZLE entre les deux par-ties que nous a répondu que «la com-mission n’a reçu aucune demande del’Algérie pour un réexamen des dispo-sitions commerciales de l’accord d’as-sociation en vigueur depuis septem-bre 2005». Il nous a aussi affirmé que«toute révision de l’accord y comprisle démantèlement définitif des tarifsrestants par l’Algérie d’ici à septembrede cette année devrait être prise pardécision mutuelle au sein du Conseild’association UE-Algérie». Mieux, il a
soutenu que «la Commission euro-péenne est en train de conclure sa pro-pre évaluation des accords d’associa-tion avec 6 partenaires Euromed ycompris l’accord avec l’Algérie, et lesrésultats préliminaires montrent quel’accord a été bénéfique pour les deuxparties.Si l’Algérie souhaite discuterd’une révision de l’accord d’association,l’UE est disposée à écouter ses proposi-tions à cet égard». (Voir article paru dansl’édition du jeudi 27 août 2020).
LE CONSEIL D’ASSOCIATIONALGÉRIE-UE MI OCTOBRE
Du côté algérien, nos sources nousavaient précisé dans un article paru lelundi 24 août qu’«il ne s’agit pasd’ouvrir tout de suite une zone de li-bre échange entre l’Algérie et l’Unioneuropéenne»en nous expliquant que«rien ne presse, nous allons avoir- à lademande de l’UE- une période de dis-cussions sur les zones de divergencesqui sont apparues entre les deux par-ties depuis l’entrée en vigueur de l’ac-cord d’association à commencer parles valeurs tarifaires appliquées parl’Algérie et aussi examiner toutes lesréclamations d’un côté comme d’unautre». L’on nous a noté qu’«il fautsavoir que le démantèlement tarifairen’occupe que 5% de l’ensemble del’accord d’association, donc il y abeaucoup d’autres questions qui doi-vent être soulevées entre les deux par-ties». En plus des questions commer-ciales, elles devront en principe exa-miner selon nos sources «les nouveau-tés algériennes en matière de législa-tion, les problèmes de surfacturationqui ont fortement impacté ses impor-tations, les secteurs d’activité qui n’ontpas été libérés à ce jour, le dialoguepolitique et de la sécurité, la dégrada-tion de la sécurité et l’instabilité de larégion, la circulation des person-nes(…)». Des réunions des six souscomités mixtes sont, nous ont dit nosinterlocuteurs «programmées tout aulong du mois de septembre en vue deretravailler sur cet accord d’associa-tion stratégique, il y a des choses à de-mander, d’autres à réajuster parce quela relation entre nous est asymétrique».La coopération entre l’Algérie et l’UEdevrait, selon nos sources, être évaluéeet des décisions seront prises par leConseil d’association Algérie-UE quisera tenu à la mi octobre sous la prési-dence du Haut représentant pour lesaffaires étrangères de l’UE, JosephBorel et le ministre algérien des affai-res étrangères».
«
EVEN EMENTLe Quotidien d'Oran
Mercredi 09 septembre 2020 05
Par Anuj Chopra
Un tribunal de Ryad a annu-
lé lundi les peines capitales
prononcées pour le meur-
tre en 2018 à Istanbul du journalis-
te Jamal Khashoggi, dans un ver-
dict final aussitôt dénoncé par une
experte de l’ONU, la Turquie et la
fiancée turque de cet ancien criti-
que du pouvoir saoudien. «Cinq
prévenus ont été condamnés à 20
ans de prison et trois autres à des
peines allant de 7 à 10 ans», a indi-
qué l’agence officielle saoudienne
SPA, citant les services du procu-
reur général. «Le procureur saou-
dien a joué un nouvel acte dans cet-
te parodie de justice», a réagi sur
Par Elodie Cuzin
Stupide» contre «lâche»: Donald Trump
et son rival démocrate Joe Biden ont
échangé de vives critiques lundi en entrant
dans la dernière étape de la campagne pour
la présidentielle américaine, qui se joue dans
un pays à vif. En ce jour de fête du Travail,
ouvrant traditionnellement la dernière pha-
se, intense, des présidentielles, le candidat
démocrate à la Maison Blanche, sa colistière
Kamala Harris et le bras droit de Donald
Trump, Mike Pence, se sont rendus dans deux
Etats appelés à jouer un rôle clé le 3 novem-
bre: le Wisconsin et la Pennsylvanie. Com-
me s’il ne voulait pas rester sur la touche, le
tempétueux dirigeant républicain, devancé
par Joe Biden dans les sondages, a lui con-
voqué par surprise une conférence de presse
à la Maison Blanche. Frappés par la pandé-
mie de Covid-19 qui a fait plus de 185.000
morts et mis l’économie à genoux, les Etats-
Unis sont aussi secoués par un mouvement
historique de protestation contre le racisme
et les violences policières, qui dégénèrent
parfois en émeutes. Et par des manifestations
pro-Trump, comme celle organisée lundi à
Portland, dans l’Oregon, où plus de 300 vé-
hicules ont défilé. Un cocktail potentiellement
explosif, comme lors de récents rassemble-
ments endeuillés par des tirs, à Portland et
Kenosha dans le Wisconsin, Dans ce contex-
te, Donald Trump a fait du rétablissement de
«la loi et l’ordre» le cœur de son message de
campagne. «Biden veut livrer notre pays au
virus, il veut livrer nos familles aux violentes
hordes d’extrême gauche, et il veut livrer nos
emplois à la Chine», a-t-il encore lancé lun-
di. En faisant miroiter l’arrivée d’un vaccin
contre le nouveau coronavirus et un rebond
Meurtre de Khashoggi
Un verdict final saoudien annule les cinq peines capitales
Twitter la rapporteure spéciale de
l’ONU sur les exécutions sommai-
res, Agnès Callamard, selon qui
«ces verdicts n’ont aucune légitimi-
té juridique ou morale». Le verdict
«est loin de satisfaire les attentes de
la Turquie et de la communauté in-
ternationale», a pour sa part écrit
sur Twitter Fahrettin Altun, porte-
parole de la présidence turque.
«Nous ne savons toujours pas ce
qu’il est advenu du corps de Khas-
hoggi, qui voulait sa mort ni s’il y a
eu des complices locaux - ce qui
met en cause la crédibilité» du pro-
cès, a ajouté le porte-parole.
La fiancée turque de Jamal Khas-
hoggi, Hatice Cengiz, a elle quali-
fié le verdict de «farce»: «Les auto-
rités saoudiennes ont clos ce dos-
sier sans que le monde sache la vé-
rité sur qui est responsable du meur-
tre de Jamal». Reporters sans fron-
tières (RSF) a également dénoncé
un «procès sans public ni journalis-
tes n’a pas permis de connaître la
vérité et de comprendre ce qui s’est
passé le 2 octobre 2018 au consu-
lat d’Arabie saoudite à Istanbul et
qui avait donné préalablement l’or-
dre de commettre ce crime d’Etat»,
a déclaré à l’AFP le secrétaire gé-
néral de l’ONG, Christophe Deloi-
re. Depuis le début de la procédure
judiciaire en Arabie saoudite, il n’y
a eu «que des tentatives répétées
de dissimulation», a déclaré à l’AFP
Ines Osman, directrice de MENA,
une ONG de défense des droits hu-
mains basée à Genève. Le verdict
intervient après que les fils de Ja-
mal Khashoggi ont annoncé en mai
«avoir pardonné» ses tueurs.
Par le passé, son fils ainé Salah
Khashoggi avait assuré avoir «plei-
nement confiance» dans le système
judiciaire saoudien. En avril 2019,
le Washington Post avait affirmé
que les quatre enfants du journa-
liste, y compris Salah, avaient reçu
des maisons d’une valeur de plu-
sieurs millions de dollars et étaient
payés des milliers de dollars par
mois par les autorités. La famille
avait alors démenti.
VERSIONS
Collaborateur du Washington Post
et critique du régime saoudien
après en avoir été proche, Khashog-
gi a été assassiné et son corps dé-
coupé en morceaux dans le consu-
lat d’Arabie saoudite à Istanbul, où
il s’était rendu pour récupérer un
document. Il avait alors 59 ans et
ses restes n’ont jamais été retrou-
vés. Ce meurtre a plongé l’Arabie
saoudite dans l’une de ses pires cri-
ses diplomatiques et terni l’image
du prince héritier Mohammed ben
Salmane, dit «MBS», désigné par
des responsables turcs et américains
comme le commanditaire du meur-
tre. Après avoir nié l’assassinat, puis
avancé plusieurs versions, Ryad a
affirmé qu’il avait été commis par
des agents saoudiens qui auraient
agi seuls et sans recevoir d’ordres
de leurs dirigeants. Le procureur
saoudien a innocenté le prince hé-
ritier. Ce dernier a déclaré à la télé-
vision américaine PBS qu’il accep-
USA
Dans une Amérique à cran, le ton monte entre Trump et Biden«fantastique» de l’économie juste avant l’élec-
tion, le président américain a aussi mis en
garde contre Joe Biden et «les démocrates
radicaux» qui feraient «immédiatement s’ef-
fondrer l’économie».
Il a accusé son rival et sa colistière Kamala
Harris de politiser la recherche d’un vaccin
contre le Covid-19, après que cette dernière
a affirmé qu’elle ne «croirait pas» la seule
parole du républicain. «La Chine profite des
gens stupides, et Biden est quelqu’un de stu-
pide», a aussi déclaré le 45e président des
Etats-Unis. Soulignant ses liens avec les syn-
dicats, rappelant ses origines modestes, Joe
Biden s’est lui rendu lundi en Pennsylvanie
pour rencontrer des dirigeants syndicaux,
dont le président de la plus grande fédéra-
tion américaine AFL-CIO, Richard Trumka.
Donald Trump «a été trop lâche pour s’atta-
quer au Covid» car il craignait une chute de
la Bourse, a accusé l’ancien bras droit de
Barack Obama. Alors que la mobilisation des
ouvriers, que le milliardaire républicain avait
largement séduits en 2016, sera clé le 3 no-
vembre, il a ajouté que la présidence Trump
avait surtout bénéficié à «ses amis riches».
«FIER» DE HARRIS
Si la campagne s’intensifie, elle reste loin
du rythme frénétique traditionnel à cette pé-
riode. Après des mois de confinement puis
de déplacements très limités, l’agenda sur le
terrain de l’ancien vice-président de Barack
Obama, 77 ans, reste plus léger que celui de
Donald Trump, qui, à 74 ans organise des
discours en plein air devant des centaines de
partisans et répond bien plus souvent, com-
me lundi, aux questions des journalistes. Cet-
te campagne en sourdine a toutefois profité
à Joe Biden qui devance le milliardaire ré-
publicain dans les sondages nationaux. Mais
l’écart est plus serré, parfois dans la marge
d’erreur, dans les Etats-clés, qui font les élec-
tions en basculant d’un parti à l’autre tous
les quatre ans. Donald Trump avait créé la
surprise en remportant plusieurs d’entre eux
d’une très courte avance en 2016. C’est le
Wisconsin, Etat du Midwest que le milliar-
daire républicain avait gagné d’un cheveu en
2016, qu’a d’ailleurs choisi Kamala Harris
pour sa première visite dans un Etat-clé de-
puis sa nomination comme candidate à la
vice-présidence. Dès son arrivée à l’aéroport
de Milwaukee, elle a rencontré la famille de
Jacob Blake, un homme noir de 29 ans griè-
vement blessé par balles par un policier. Et
dans un «échange touchant», selon l’avocat
de la famille, s’est entretenu directement avec
lui par téléphone. Depuis son lit d’hôpital,
Jacob Blake lui a dit qu’il était «tellement fier
d’elle», a écrit Ben Crump. Née de parents
immigrés, la sénatrice de Californie, 55 ans,
est la première colistière noire et d’origine
indienne de l’histoire des Etats-Unis. Après
une baisse notable en 2016, la mobilisation
des électeurs afro-américains sera, elle aus-
si, déterminante le 3 novembre. (AFP)
tait la responsabilité du meurtre,
parce qu’il s’est produit alors qu’il
était «aux commandes» tout en
niant en avoir eu connaissance
auparavant. La CIA américaine
aurait également conclu que le prin-
ce, qui contrôle tous les leviers du
pouvoir, avait probablement ordon-
né le meurtre. La justice saoudien-
ne s’était elle-même saisie de l’af-
faire et, en décembre dernier, à l’is-
sue d’un procès opaque, cinq Saou-
diens avaient été condamnés à
mort et trois autres à des peines de
prison, sur un total de 11 person-
nes inculpées. Les trois autres
avaient été «blanchies».
«FIN»
Les personnes condamnées lundi
n’ont pas été identifiées. Les servi-
ces du procureur général ont en
revanche souligné que ce nouveau
jugement mettait «fin» à l’affaire,
marquant la volonté de Ryad de
tourner définitivement la page. La
justice turque a pour sa part com-
mencé début juillet à juger par con-
tumace 20 Saoudiens, dont deux
proches du prince héritier, l’ex-
conseiller Saoud al-Qahtani et
l’ancien numéro deux du rensei-
gnement, le général Ahmed al-
Assiri, identifiés comme les com-
manditaires du meurtre. Le pre-
mier a fait l’objet d’une enquête
en Arabie saoudite mais n’a pas
été inculpé «en raison de preuves
insuffisantes» et le second, mis en
accusation, a été acquitté pour les
mêmes motifs, selon le parquet
saoudien. Les deux hommes ont
été officiellement évincés du cer-
cle politique de MBS. (AFP)
«
COMMUNICATIONLe Quotidien d'Oran
Mercredi 09 septembre 202006
ANEP N° 2031005853 Le Quotidien d’Oran 09/09/2020ANEP N° 2031005773 Le Quotidien d’Oran 09/09/2020
DÉBAT 07Le Quotidien d'Oran
Mercredi 09 septembre 2020
Par Mohand Tahar Belaroussi*
C’est justement sur l’élabo-
ration de ce Plan que la
présente contribution se
propose de mettre davantage en lu-
mière le thème de la science et la
technologie (S&T) qui est absent
dans l’ensemble du document pro-
posé et qu’il convient de lui accor-
der une grande importance quant
à l’élément intégration de la politi-
que scientifique et technologique
dans le processus de planification
comme conditions du développe-
ment socioéconomique dans une
perspective nationale et internatio-
nale. Cependant, tous les efforts
consentis par l’Etat ne constituent
que des mesures d’urgence, ap-
points sans doute précieux au plan
actuel de développement national,
mais seulement des variantes, à pei-
ne mises à jour, des précédents
plans qui ont précipité le pays en
situation de vulnérabilité économi-
que et sociale.
Dans cette contribution, il ne s’agit
pas tant de vouloir résoudre des
problèmes d’urgence, mais davan-
tage d’élaborer une stratégie de dé-
veloppement économique plus du-
rable permettant de définir plus clai-
rement les buts et les moyens d’une
économie adaptée aux conditions
concrètes du décollage de notre
pays et d’éviter ainsi de reproduire
les mêmes schémas d’élaboration
de plans où la recherche, bien qu’el-
le figure dans l’un des chapitres des
plans des gouvernements succes-
sifs, n’a aucune prise sur les secteurs
de l’activité nationale.
Puisque le principal sujet inscrit
dans cette rencontre est le dévelop-
pement d’une économie nouvelle
qui est essentiel à l’heure actuelle,
l’intégration des apports de la S&T
dans les plans et les activités con-
crètes de développement économi-
que, social et culturel, devait être le
sujet de préoccupation majeure.
Celles-ci ont en effet joué un rôle
clé dans la croissance économique,
qui est à la fois relativement clair et
généralement reconnu de tous.
Constater les progrès rapides de la
S&T, les changements considéra-
bles entraînés par ce progrès dans
les divers secteurs de la vie écono-
mique, les dépenses croissantes de
recherche et la nécessité ressentie
par les Etats de se doter de politi-
que volontariste de la S&T, devrait
nous conduire à admettre l’existen-
ce d’une relation d’interdépendan-
ce entre science, technologie et
croissance économique. Refuser
d’accepter cette évidence, ce serait
priver sa population de toute pers-
pective réelle.
Par conséquent, il est capital et
extrêmement urgent, à ce tournant
décisif de l’histoire de notre pays et
de son évolution, que nos respon-
sables fassent preuve de la volonté
politique et du courage requis pour
modifier en profondeur la situation
actuelle concernant l’utilisation de
la S&T en tant que base de déve-
loppement socioéconomique.
Place de la science et de la technologie dans un plande développement véritable pour une économie nouvelle
Sans vouloir reproduire et répé-
ter ici les différents points déjà cités
à travers nombre de nos contribu-
tions à ce très important débat sur
le Plan de développement pour une
économie nouvelle, nous voulons
nous attacher en particulier à met-
tre en évidence la structure généra-
le du Plan national de développe-
ment qui place la S&T au cœur de
la stratégie de développement [1-4].
Avant d’entrer dans le vif du su-
jet, nous aimerions citer ce pas-
sage très significatif du livre de
consultants de l’UNESCO à pro-
pos de la question sur lequel est
structurée la présente contribution
: «Il n’y a pas de plan, et d’une
manière générale, de politique de
la recherche s’il n’y a pas d’idées
scientifiques/technologiques nou-
velles et de volonté d’orientations
originales de développement na-
t ional pour leur donner des
champs d’application possibles.
Sans ces idées, la démarche du
cheminement intellectuel de la
programmation n’est que bureau-
cratie stérile. Par contre, si des
idées scientifiques et technologi-
ques nouvelles se présentent,
alors l’exercice de planification-
programmation-budgétisation
vise à leur donner corps et cons-
titue un processus de valorisation
raisonnée de ces idées. Le risque
couru dans ce dernier cas est un
changement de structures, de
modification des habitudes et de
certaines relations entre les hom-
mes et des intérêts qu’ils représen-
tent. Si ce risque n’est pas couru,
il est inutile d’élaborer une politi-
que de la recherche véritable et
d’entreprendre une procédure de
la programmation» [5].
Ce passage renferme quelques
éléments clés qui me semblent par-
ticulièrement importants pour nous
aider à réussir dans cette entrepri-
se collective que nous présentons
ci-dessous.
1. LA PLANIFICATIONÀ MOYEN OUÀ LONG TERMEDANS LE DOMAINEDE LA SCIENCEET TECHNOLOGIENous soulignons que les passa-
ges ci-dessous relatifs à la plani-
fication reprennent et résument aux
mieux l’approche méthodologique
utilisée qui est décrite dans le livre
susmentionné sur laquelle nos res-
ponsables devraient s’appuyer dans
l’élaboration d’un Plan national de
développement.
La planification est de nature es-
sentiellement politique et stratégi-
que. Ce sont des responsables de
haut niveau dans le gouvernement
ou dans les sphères socioéconomi-
ques les plus élevées qui en défi-
nissent les contours, qui prononcent
les premiers les termes qui seront
retenus plus tard comme objectifs,
qui suggèrent les ordres de gran-
deur financiers, les délais, les insti-
tutions éventuelles d’exécution.
Bien entendu, ces personnalités
n’inventent pas tout cela. Elles ne
font que traduire des demandes
collectives ou professionnelles, des
informations sur la concurrence in-
ternationale, des impressions per-
sonnelles. Ce sont des preneurs de
risques conseillés sur le plan scien-
tifique et technologique par des per-
sonnalités au plus haut niveau dans
leur pays, et le plus souvent recon-
nus internationalement par la com-
munauté scientifique.
«Un Plan national de développe-
ment est normalement divisé en
chapitres dont l’un précise les op-
tions macro-économiques de base
et dont les autres correspondent
aux divers secteurs de l’activité na-
tionale. La pratique se répand len-
tement mais sûrement de consacrer
un chapitre du Plan aux activités
scientifiques et technologiques na-
tionales, c’est-à-dire à la recherche-
développement (R&D)** et aux
services scientifiques et technologi-
ques connexes (SST)***. Mais il
reste entendu que les divers chapi-
tres du Plan consacrés au secteur
productifs de l’économie (biens et
services) doivent indiquer les ap-
ports attendus de la R&D nationa-
le et des transferts de technologie.
En d’autres termes, le Plan natio-
nal de développement doit distin-
guer clairement :
i. d’une part, les programmes spé-
cifiques de S&T (horizontaux) con-
cernant le Système scientifique et
technologique national proprement
dit et servant plusieurs secteurs de
l’activité nationale ou plusieurs ob-
jectifs socioéconomiques de déve-
loppement, ou encore l’objectif de
progrès général des sciences. Ces
programmes décrits dans un cha-
pitre particulier du Plan sont cons-
titués par :
- des actions visant à développer
les ressources humaines, financiè-
res, institutionnelles, matérielles et
informationnelles consacrées à la
R&D et aux SST (le potentiel scien-
tifique et technologique) ;
- des actions visant au progrès gé-
néral de la science en tant que telle
(recherche fondamentale et servi-
ce scientifique de base) ;
- des actions de recherche appli-
quée et de développement expéri-
mental contribuant à plusieurs sec-
teurs ou objectifs socioéconomi-
ques, ainsi que des services scienti-
fiques et technologiques connexes.
ii. D’autre part, les programmes so-
cioéconomiques (verticaux) concer-
nant les différents secteurs de l’ac-
tivité nationale et faisant appel à des
apports scientifiques et technologi-
ques prévus dans des sous-pro-
grammes de S&T chargés de dé-
velopper de nouveaux produits ou
procédés ou d’adapter localement
les technologies importées. Ces
apports sont décrits en termes gé-
néraux dans les chapitres du Plan
concernant ces différents secteurs :
agriculture, industrie, énergie,
santé, transport, télécommunica-
tions, etc.».
Dans ce domaine, les pays d’Asie
tels que la Chine, la Corée du Sud,
Singapour, la Malaisie, le Vietnam,
qui ont une expérience dans le do-
maine de la planification, ont effec-
tivement réussi un décollage éco-
nomique spectaculaire dans des
délais relativement brefs, multipliant
leur poids dans l’économie mon-
diale. Leur expérience pourrait être
mise à contribution à travers des
formations spécifiques sur les ques-
tions liées à l’intégration de la S&T
dans le développement économi-
que, social et culturel. Ces forma-
tions offriront aux personnels
œuvrant dans tous les secteurs de
l’économie, y compris le sociocul-
turel, les bases méthodologiques et
informationnelles assurant une maî-
trise suffisante des principes et tech-
niques de management moderne,
en particulier dans le domaine de
l’application de la S&T au dévelop-
pement (Management S&T) [6].
Sur le plan des idées, il con-
vient mieux de citer Mao Tsé-
toung qui disait : «La meilleure
preuve de la justesse de nos
idées, c’est leur réussite dans le
domaine économique».
2. DÉFINITION DESLEVIERS POUR LEDÉVELOPPEMENTD’UNE ÉCONOMIENOUVELLELa rapidité de l’évolution des
technologies est un des traits
les plus marquants de notre
époque. Les progrès technologi-
ques se manifestent dans des tech-
nologies dites «de hautes techno-
logies», «de pointe» ou «universel-
les». Elles ne sont pas seulement
de plus en plus utilisées dans les
produits et les services, mais cons-
tituent aussi la base des techni-
ques de production de pointe sur
lesquelles se fonde la compétiti-
vité économique internationale de
tous les pays avancés.
Suite en page 8* Docteur en microélectronique
Dans le cadre de la Conférence nationale portant sur le Plan de relance pour une économie nouvelle tenueles 18 et 19 août 2020 au CIC (Centre international de conférences - Club des Pins), j’ai participé,
en tant qu’expert, à cette rencontre à l’occasion de laquelle un document de travail et des documentsde référence relatifs aux ateliers de travail ont été remis aux participants, et parmi lesquels
le Plan d’action du gouvernement dans son volet économique.
08Le Quotidien d'Oran
Mercredi 09 septembre 2020 DÉBAT
Suite de la page 7
Les pays d’Asie ont suivi la
même voie et ont acquis
une nouvelle force indus-
trielle grâce à ces technologies.
L’intérêt se concentre principale-
ment sur t rois famil les de
technologie sur le plan fonda-
mental, lesquelles ont un impact
majeur sur une large gamme d’ac-
tivités économiques, sociales et
environnementales et qui sont les
matériaux nouveaux, la microé-
lectronique et la biotechnologie.
Ces technologies sont utilisées
pour fonder de nouvelles entrepri-
ses, créer de nouveaux emplois et
développer les moyens de proté-
ger l’environnement.
Comme antécédents formels, il
convient de souligner que ces
technologies ont fait l’objet de
prises de positions officielles au
niveau international gouverne-
mental. Nous avons la ferme con-
viction qu’elles peuvent constituer
des leviers potentiels de croissan-
ce de l’économie nationale et «des
vecteurs de réforme centraux» pour
reprendre l’expression du Profes-
seur Elias Zerhouni. Ces technolo-
gies contribueraient par-là à l’inser-
tion de notre pays dans l’économie
mondiale en ciblant un positionne-
ment sur leur chaîne de valeur et
en saisissant les opportunités qui
s’offrent à nous [7].
Sachant que c’est de l’entrepri-
se que partent les changements
économiques, ce qu’il faut à ce
stade, c’est de rechercher des ga-
gnants. En fait, rien ne réussit
autant que le succès. Si l’on peut
trouver quelques gagnants dans
l’exploitation des technologies sus-
mentionnées à des fins commercia-
les dans les secteurs basés sur les
ressources naturelles et sur l’intelli-
gence des ressources humaines, il
faut les mettre en évidence et en
faire la promotion. D’autres se dé-
pêcheront de les suivre sans qu’on
les y incite beaucoup. Alors, et alors
seulement, on verra apparaître une
véritable demande de mise en pla-
ce d’une stratégie et d’une politi-
que de soutien à l’innovation, à la-
quelle répondront donneurs et
gouvernements.
Ce qu’il faut maintenant, l’étin
celle en quelque sorte, ce se-
rait une action énergique de com-
munication pour faire connaître
les idées émises aux utilisateurs fi-
naux, appartenant à l’industrie, à
l’administration, aux centres de
recherche et aux universités. Ce
travail comporterait une présen-
tation des idées et des résultats à
des auditoires sélectionnés issus
des divers systèmes d’innovation,
avec des tables rondes conduisant
à des actions spécifiques et s’ins-
pirant des apports des participants
eux-mêmes et principalement les
compétences nationales expa-
triées. Il devrait être extrêmement
structuré, conduit par un secréta-
riat dévoué utilisant des outils for-
mels de communication, et de-
vrait permettre d’élaborer en com-
mun des idées à diffuser et d’éta-
blir des réseaux stables de person-
nes et d’institutions à l’échelle na-
tionale. Ce n’est que par ce pro-
cessus de discussion des problè-
mes, des possibilités et des méca-
nismes liés à la stratégie dévelop-
pée que les idées prendront raci-
ne et auront des effets à la mesu-
re de leur potentiel.
3. DIAGNOSTIC,POLITIQUEET RÉPONSESSTRATÉGIQUESL’expérience vécue par de
nombreux pays montre que
la création d’institutions de
recherche ne garantit pas que
ces institutions contribueront
automatiquement au dévelop-
pement. Pour constituer un po-
tentiel de recherche scientifique
et technologique au service du
développement national, il est
nécessaire de disposer d’instru-
ments de planification, de coor-
dination et de gestion adéquats.
L’Algérie était dépourvue depuis
longtemps d’un organe de politi-
que scientifique et technologique,
le gouvernement s’est efforcé de
combler cette lacune en créant la
Direction générale de la recherche
scientifique et du développement
technologique, un organe prévu
par la loi n°08-05 du 23 février
2008, modifiant et complétant la
loi n°98-11 du 22 août 1998, sous
l’autorité du ministre de la Recher-
che scientifique. Elle est chargée
de la mise en œuvre, dans un ca-
dre collégial et intersectoriel, de
la politique nationale de recher-
che scientifique et de développe-
ment technologique. Elle est éga-
lement chargée de gérer le Fonds
national de la recherche scientifi-
que et du développement techno-
logique (FNRSDT).
Comment expliquer la décep-
tion, la morosité et l’échec -osons
le mot- des deux dernières décen-
nies 2000 et 2010 ? Le diagnos-
tic est simple :
- le manque de personnel qualifié
pour l’élaboration de politiques,
la collecte, l’analyse et l’exploita-
tion de données statistiques, la
planification, la programmation
budgétaire et autres méthodes de
management, en particulier dans
le domaine de la S&T ;
- la non-atteinte des objectifs de
développement associés aux pro-
grammes nationaux de recherche
(PNR) liée à la méconnaissance
de l’ensemble de la démarche du
processus d’innovation, à savoir
la séquence Recherche-Dévelop-
pement-Production-Commerciali-
sation ;
- la faiblesse du système d’infor-
mation des décideurs et des spé-
cialistes chargés de la préparation
des décisions ;
- la faiblesse des services scienti-
fiques et technologiques ;
- la source de financement est trop
dispersée et leur répartition s’ef-
fectue entre des entités trop nom-
breuses dont la plupart n’atteint
pas la taille critique ;
- la coordination déficiente entraî-
nant un manque de confiance et
de connaissance mutuelle et une
forte tendance aux doubles em-
plois ainsi qu’à l’utilisation de pe-
tits moyens ;
- la mobilité des chercheurs est faible ;
- l’étranger, par des conditions de tra-
vail favorable, attire de nombreux
chercheurs parmi les meilleurs ;
- l’université n’engendre pas d’en-
trepreneurs, capables de mettre
sur pied de nouvelles entreprises
en technologie et encore moins en
hautes technologies, pourtant si
nécessaires à une reconversion in-
dustrielle, faute de plateformes
technologiques de pointe ;
- l’absence d’entités de R&D opé-
rationnelles au sein des entrepri-
ses -le chaînon manquant de no-
tre système national de recherche-
d’où l’absence d’activités de dé-
veloppement expérimental et par
conséquent l’absence des liens
entre les universités, en tant
qu’institutions d’appui, et le sec-
teur de production industrielle.
On assiste ainsi au gaspillage d’un
potentiel intellectuel, qui avait
pourtant acquis une excellente ré-
putation avant les années quatre-
vingt-dix. Tous ces éléments-là
sont évidemment liés et ils tien-
nent tous en profondeur à une
cause facile à identifier : l’absen-
ce d’un plan stratégique !
Cependant, quelle que soit la na-
ture de l’organe de polit ique
scientifique et technologique mis
en place, il doit cependant être en
mesure, avec l’aide des comités
consultatifs (dans notre cas, ce
sont les comités sectoriels perma-
nents et les commissions intersec-
torielles), d’assurer efficacement
inter-alia les fonctions ci-après [7]:
- établissement de plans de déve-
loppement des structures et du
personnel de recherche ;
- détermination d’un équilibre
adéquat entre recherche fonda-
mentale, recherche appliquée et
développement expérimental ;
- coordination des activités des
différentes institutions de recher-
che intervenant dans le pays ;
- établissement d’un budget général
pour toutes les activités scientifiques
et technologiques nationales ;
- orientation et «monitoring» de
toutes les activités liées aux trans-
ferts de technologie.
Pour que l’organe directeur de
la politique de recherche puisse
remplir effectivement sa mission,
il devrait bénéficier effectivement
d’un appui au plus haut niveau
possible, en vue de disposer d’une
autorité suffisante pour pouvoir
effectuer des arbitrages. C’est
pour cette raison, que dans les
pays désireux de mettre en œuvre
une politique volontariste de dé-
veloppement, l’organe directeur
est placé sous la tutelle de la plus
haute instance politique.
En outre, il doit disposer de
moyens adéquats, en particu-
lier d’un personnel ayant la maî-
trise des méthodes de planifica-
tion et de programmation des ac-
tivités S&T ainsi que du proces-
sus de leur intégration dans le
plan national de développement.
Enfin, l’organe directeur doit dis-
poser d’un inventaire à jour du
potentiel scientifique et technolo-
gique national ainsi que des sta-
tistiques fiables dans tous les do-
maines d’activité économique
nationale, afin de pouvoir orga-
niser, orienter et utiliser efficace-
ment les moyens disponibles et de
prendre les mesures les plus ap-
propriées pour les renforcer.
En conclusion, le système natio-
nal de recherche n’offre pas la fer-
tilité que l’on est en droit d’atten-
dre de lui. Non pas qu’il manque
d’oxygène, mais parce qu’il souffre
d’un problème d’ordre structurel,
organisationnel et managérial.
N’y a-t-il pas intérêt pour nous
à tirer les enseignements de
l’exemple des pays émergents de
l’Asie, Singapour, la Malaisie, le
Vietnam, etc., -grâce à la lucidité et
la détermination inébranlable de
leurs protagonistes comme précur-
seurs de leur essor- mettent plus que
jamais l’accent sur le rôle de la re-
cherche fondamentale et les capa-
cités offensives de la R&D ainsi que
la formation de chercheurs de haut
niveau. Plus que la volonté politi-
que d’hommes isolés, c’est la mo-
tivation de la population toute en-
tière pour le progrès technologi-
que qui représentait dans ces pays
un atout majeur.
Nous restons à l’affût des condi-
tions nouvelles qui se profilent
aujourd’hui à l’horizon. Les nou-
velles autorités politiques, et à leur
tête le président de la République,
ont affiché résolument les options
stratégiques de refondation de la
gouvernance socioéconomique et
politique, notamment en affirmant
une volonté politique pour s’ap-
puyer sur la recherche scientifi-
que, l’innovation technologique et
l’économie de la connaissance,
comme facteurs-clés d’impulsion
du processus de développement
économique et social. Cette vo-
lonté révèle une forte prise de
conscience au sein des autorités
sur cet état de fait et sur le poten-
tiel de développement que recèle
notre pays.
Toutefois, à ce tournant déci-
sif de notre histoire, espérons
que nous ne reproduirons plus
les erreurs du passé, car nous
avons plein d’espoir, de bonne
volonté et d’idées concrètes en
vue de parvenir à un meilleur
avenir pour l’Algérie.
Rare est le regard de celui qui
voit et qui scrute les signes
des temps qu’il est des instants
privilégiés dans l’Histoire, comme
un rendez-vous avec le Destin, où
une politique paraît menacée de
tous les dangers, alors qu’en réa-
lité, le péril dégage l’horizon d’une
manière tellement décisive qu’il
présente plus d’avantages à écla-
ter au grand jour que de risques
pour l’œuvre ; car les obstacles
qu’il met en évidence éclairent si
bien la situation qu’ils ressemblent
davantage à des appels à une pri-
se de conscience et à une straté-
gie, comme un rappel à l’ordre,
qu’à des barrières dressées sur le
chemin à parcourir.
Il en est ainsi de l’évolution ac-
tuelle de notre société où les prin-
cipes de morale politique sont
bafoués, alors que notre pays a
tout ce qu’il faut pour relever le
défi dans le siècle qui s’ouvre de-
vant nous, caractérisé par une
conjoncture favorable : une éco-
nomie mondiale ouver te et
interdépendante et une désagré-
gation de la chaîne de valeur dans
les secteurs des technologies uni-
verselles.
Nous avons des atouts, les res-
Place de la science et de la technologie dans un plande développement véritable pour une économie nouvelle
sources minérales et énergétiques.
Nous avons une capacité humai-
ne aussi bien locale qu’expatriée
possédant des qualités intrinsè-
ques susceptibles de s’actualiser et
d’accomplir le miracle. Il y a plu-
sieurs raisons de garder espoir et
de l’entretenir. Aurons-nous la
volonté ou la sagesse de les met-
tre à profit et, surtout, le courage
et la volonté politique de passer à
l’action ? Plutôt que de tourner le
dos à une société en mal de vie et
de rejeter notre responsabilité sur
les autres qui ne peut, en effet, que
nous porter préjudice, nous devons
plutôt exercer notre liberté de
changer par la traduction de notre
prise de conscience en action, com-
me dit ailleurs, pour un projet de
société ; c’est là l’essence même de
l’humanité [4].
Mohand Tahar Belaroussi
** Le sigle R&D : désigne glo-balement les activités de recher-che scientifique et de développe-ment technologique qui, de façoncomplémentaire à court ou à longterme, conduisent à l¢applicationde nouveaux procédés et la pro-duction de nouveaux produits. LaR&D englobe les trois typesd’opérations de recherche : re-cherche fondamentale, rechercheappliquée et développement ex-périmental.*** LES SERVICES SCIENTIFIQUES
ET TECHNOLOGIQUES (SST) : dé-signent les essais, la normalisa-tion, la métrologie, le contrôle dequalité, la collecte et le traitementdes données scientifiques, les col-lections scientifiques et technolo-giques, la diffusion de la docu-mentation et des données scienti-fiques, la vulgarisation, le dépôtde brevets et l’enregistrement delicences, etc.
Références :1. Science et Technologie : la né-cessité absolue d’un changementd’orientation stratégique, M.T. Be-laroussi, El Watan, 6 février 20052. Pour une politique de recher-che véritable, M.T. Belaroussi, ElWatan, 12 juillet 20053. Recherche scientifique et poli-tique de développement : quelleorientation pour la gouvernan-ce ? M.T. Belaroussi, El WatanEconomie, 30 juin 20084. La programmation de larecherche nationale : autopsied’un échec annoncé, M.T. Bela-roussi, Le Quotidien d’Oran, 6janvier 20095. Méthodes de programmationapplicables à l’orientation et à lagestion de la R&D nationale, Étu-des et documents de politiquesscientifiques - UNESCO, n° 68(Paris, 1990)6. http://www.unesco.org/new/en/natural-sciences/science-techno-logy/sti-policy/asia/asia-stepan/7. Stratégies et tactiques de ré-forme, Communication du Pr. E.Zerhouni, Rencontre nationale surle plan de relance pour une éco-nomie nouvelle, CIC, 18 août20208. Sciences, Technologie et Dé-veloppement endogène en Afri-que : Tendances, problèmes etperspectives. CASTAFRICA II -Unesco - Juillet 1987
CENTRE 09Le Quotidien d'Oran
Mercredi 09 septembre 2020
El Fedjr04h57
Dohr12h45
Assar16h20
Maghreb19h07
Icha20h27
Horaires des prières pour Alger et ses environs
21 moharram 1442
L’ensemble des habitations et im- meubles se trouvant dans les
localités de la vallée du M’zab (4communes) sont raccordées au col-lecteur principal du mégaprojet in-tégré d’assainissement liquide et deprotection contre les crues del’oued, a assuré mardi à l’APS ledirecteur des ressources en eau dela wilaya. Le raccordement de l’en-semble des quartiers et localités descommunes de Daya Ben-Dahoua,Ghardaïa, Bounoura et El-Atteuf aété achevé au terme de la réalisa-tion du dernier tronçon d’une lon-gueur de 1,9 km linéaire sous for-me de galeries devant prendre encharge les eaux usées de la com-mune de Daya Ben-Dahoua (plusde 20.000 habitants) et la bourga-de de Touzouz, a précisé LahbibBoulenouar. L’achèvement de cedernier tronçon de raccordementau collecteur principal d’assainisse-ment permet l’éradication des fos-ses septiques et les débordementsfréquents des eaux usées, estiment,pour leur part, des élus et autreshabitants de la commune située enamont de la vallée du M’zab. Considéré comme le plus impor-tant projet intégré d’assainissementinitié dans le sud du pays, pour uncoût de plus de 11 milliards DA, cetouvrage, qui a été lancé en 2004,a connu une phase de répit «for-cée» suite aux intempéries qu’a con-nues la région de Ghardaïa le 1er
octobre 2008 et un retard imputéaux problèmes d’expropriation surle tracé du réseau, selon les don-nées du secteur des ressources eneau. Sa concrétisation a été dictéepar l’évolution rapide de la popu-lation concentrée dans l’espace ur-banistique de la région, touchant
Pas moins de 1.425 candidats,
dont 336 déjà admis au secon-
daire, se sont présentés lundi à Tizi
Ouzou aux épreuves du Brevet
d’enseignement moyen (BEM),
dans le respect des mesures préven-
tives de la pandémie du coronavi-
rus, a-t-on constaté à travers cer-
tains établissements. Accompagnés,
la plupart de leurs parents, les can-
didats étaient tous munis de mas-
ques et étaient plutôt «sereins».
«L’obligation du port du masque est
scrupuleusement respectée par
tous, personnel, enseignants et élè-
ves qui ont été sensibilisés à cet ef-
fet», dira Ahmed Chebli, proviseur
du collège Mouloud Feraoun. Sur
le plan «prévention», «toutes les dis-
positions ont été prises», assure-t-
il, nous indiquant le dispositif de
marquage au sol, les affiches ins-
tructives et les solutions hydroal-
cooliques disposées un peu partout
à travers les allées et coins de l’éta-
blissement qui reçoit moins d’une
vingtaine de candidats, entre reca-
lés et admis. Du coup, rassure-t-il,
«la situation est gérable vu qu’il n’y
a pas une forte présence».
Meziane, infirmier et père d’une can-
didate qu’il accompagnait, s’est dit
plutôt «optimiste» au vu de toutes les
dispositions prises pour permettre aux
élèves de passer l’examen dans de
La brigade criminelle de la
circonscription centre de la
Police judiciaire relevant de
la Sûreté d’Alger a démantelé une
bande de malfaiteurs et arrêté
deux mis en cause, a indiqué lun-
di un communiqué des mêmes
services. Ce groupe «se servait
des réseaux sociaux pour escro-
quer ses victimes et les voler sous
menace d’armes blanches prohi-
bées», note-t-on de même sour-
ce. Les éléments de la PJ ont agi
sur la base d’informations qui leur
Les épreuves de l’examen duBrevet d’enseignement
moyen (BEM) pour l’année sco-laire 2019-2020 ont débuté lundi«dans de bonnes conditions orga-nisationnelles» et dans le respect«total» du protocole sanitaire misen place pour prévenir du Covid-19, ont affirmé de nombreux can-didats à cet examen. Lors d’unevisite de l’APS à certains établis-sements éducatifs à Alger Centre,Est et Ouest, des candidats ontdéclaré que cet examen s’est dé-roulé dans de «bonnes conditionspréventives» où le protocole sa-nitaire mis en place par le minis-tère de l’Education nationale etapprouvé par le Comité scientifi-que du ministère de la Santé, dela Population et de la Réformehospitalière a été respecté. Lescentres d’examen ont été dotés demoyens sanitaires nécessaires,dont les produits désinfectants,des appareils thermiques, le res-pect de la distanciation physiqueet la distribution des masques auxcandidats outre l’organisation dela circulation au sein des établis-sements éducatifs. Il s’agit égale-ment de l’ouverture de salles desoins et la mobilisation de psycho-logues pour l’accompagnementdes élèves lors de cet examen.Dans le cadre de la lutte contre latriche, les centres d’examen ontété dotés de détecteurs de métauxoù les candidats avaient été sou-mis individuellement au contrôleà l’entrée des établissements. AAlger centre, la candidate Nesri-ne (16 ans) passe cet examenpour la deuxième fois au lycée El-Idrissi (1er Mai) a affirmé que lecentre d’examen a été doté detous les moyens de prévention. Lenombre des candidats présentsétait «peu» avec une moyenned’un ou deux candidats dans laclasse au lycée El-Idrissi (Alger
Pas moins de 132 projets dé-diés à l’amélioration du cadre
de vie des populations des zonesd’ombre dans la wilaya de M’silaont été réceptionnés depuis jan-vier dernier, ont annoncé lundi lesservices de la wilaya. Les projets concernent, entreautres, l’approvisionnement eneau potable (AEP), l’assainisse-ment, la réalisation de nouveauxétablissements scolaires, l’ouver-ture de pistes et l’amélioration etl’aménagement des espaces ru-
GHARDAÏALes localités de la valléedu M’zab raccordées au
réseau d’assainissementmême le lit mineur de l’oued, et quia engendré un danger de pollutionde la nappe alluvionnaire de cecours d’eau vital pour la survie detoute la région (les quatre commu-nes), a-t-on souligné. Pour mettreun terme aux dangers qui guettaientla population locale, les pouvoirspublics ont lancé ce projet inter-communal intégré qui comporte denombreux ouvrages, en amont eten aval de l’oued, dont trois diguesde rétention sur les oueds Boubrik,Labiodh et El-Himer, qui ont unrôle de régulateurs, et égalementdes réserves aquifères de plus de46 millions m³ d’eau, selon lamême source. Parallèlement, destravaux de calibrage et d’endigue-ment de l’oued sur 25 km, entreDaya Ben-Dahoua et El-Atteuf ontété menés avec la réalisation d’uncollecteur principal des eaux usées,avec un segment de trois kilomè-tres en «ovoïde» (galeries). Le projet a été bouclé par la réali-sation d’une station de traitementdes eaux usées par lagunage devantfournir 46.000 m³/jour d’eau trai-tée et réutilisable à des fins agrico-les, a-t-on encore précisé. Pour laconcrétisation de ce projet, quelque700 millions DA ont été dégagéspar les pouvoirs publics pour in-demniser près de 200 propriétairesde terrains situés sur le tracé du pro-jet. Le projet vise à améliorer les con-ditions de vie des citoyens des zonesles plus urbanisées de la vallée duM’zab, à supprimer la pollution en-gendrée par l’évacuation des eauxusées et à préserver la nappe phréa-tique et les eaux souterraines danscette vallée, en plus de mettre un ter-me à la dégradation environnemen-tale de cette région touristique.
TIZI OUZOUExamen du BEM : l’obligationdu port du masque respectée
bonnes conditions. «Côté prévention,
je suis plutôt rassuré vu qu’il n’y a pas
beaucoup de monde, reste mainte-
nant à espérer que cela aidera les élè-
ves à bien travailler et que les épreu-
ves soient abordables», dira-t-il. Les
mêmes dispositions ont été observées
au niveau du collège Amyoud Smaïl,
situé à la nouvelle ville, et au niveau
de l’ensemble des 53 centres d’exa-
mens à travers la wilaya, a assuré le
directeur local de l’éducation, Ah-
med Lalaoui, qui a indiqué
qu’»aucune absence n’a été enregis-
trée durant ce premier jour, ni aucun
centre n’a été fermé». Le responsa-
ble local qui a considéré que «les
épreuves sont abordables et ont été
élaborées en prenant en considéra-
tion le contexte exceptionnel dû à
la propagation de la Covid-19 et ses
répercussions sur les élèves», a sa-
lué la mobilisation du corps ensei-
gnant et l’ensemble du personnel de
son secteur ainsi que les parents
d’élèves pour la réussite de cet exa-
men. Sur 14.945 candidats inscrits
à cet examen que compte la wilaya
de Tizi Ouzou, 13.860, soit 90,59%,
ont été déjà admis au cycle secon-
daire sur la base du calcul de leurs
moyennes pour les 1er et 2ème trimes-
tres de l’année scolaire en cours,
suspendue pour cause de la crise
sanitaire du Covid-19.
ALGER
Escroquerie sur les réseauxsociaux, les auteurs écroués
sont parvenues de la part d’un ci-toyen qui avait un rendez-vousavec un individu rencontré sur Fa-cebook, lequel s’adonnait à lavente de la fausse monnaie. La personne en question devait«acheter 80 millions de centimesen faux billets, moyennant 15 mil-lions de centimes en vrais billets».Les services de la police judiciai-re ont mis sur pied un plan bienficelé ayant permis «l’arrestationdu principal suspect en possessiond’une arme blanche qu’il comp-
tait utiliser contre la victime pourlui voler son argent». Les investigations ont permisl’arrestation d’un complice égale-ment en possession d’une armeblanche et d’une quantité de dro-gue de 2 grammes. Après para-chèvement des procédures léga-les, les deux mis en cause ont étéprésentés devant le procureur dela République territorialementcompétent, lequel a ordonné leurplacement en détention provisoi-re, a conclu le communiqué.
«Bonnes conditions organisationnelles»au 1er jour de l’examen du BEM
centre), Abdelhamid Bouhadji(Mohammadia). D’autres classesont enregistré une absence totalede candidats, a-t-on constaté.Pour Aymen (15 ans) qui passepour la première fois cet examen,les questions du sujet de l’épreu-ve de la langue arabe étaient «fa-ciles» tandis que les questions dela physique étaient abordables endépit des difficultés rencontréesdans une question.
DES SUJETS
ABORDABLES
Au CEM des «Frères Mehdi» àDouira, les candidats ont affirméque les questions étaient aborda-bles par rapport aux élèves deniveau «moyen», d’autant qu’el-les font partie des cours présen-tés durant les 1er et le 2e semes-tres par les enseignants. Pour sapart, la directrice de l’Educationd’Alger ouest, Sonia Gaïd, a as-suré que l’examen s’était déroulédans de «bonnes conditions»,notamment en ce qui concerne lerespect du protocole sanitaireadopté depuis le 25 août lors desséances de révision. L’opérationde recensement du «nombre descandidats qui se sont présentés àcet examen est en cours», a-t-onappris auprès de Mme Gaïd et dudirecteur de l’Education d’AlgerEst, Lahbib Abidat. En termes de statistiques, lenombre de candidats à Alger estde 61.301 répartis sur 190 cen-tres (77 Alger ouest, 70 à AlgerEst et 43 à Alger centre), a annon-cé récemment la wilaya d’Alger.Le nombre total des candidatsconcernés par cet examen, dontles résultats sont prévus fin sep-tembre en cours, est de 669.379candidats, d’après les chiffresavancés par le ministère de l’Edu-cation nationale. Pour rappel, le
Premier ministre, Abdelaziz Dje-rad, accompagné du ministre del’Education nationale, MohamedOuajaout, avait donné, lundi àpartir de Blida, le coup d’envoides épreuves du Brevet de l’en-seignement moyen (BEM). M.Djerad avait procédé à l’ouvertu-re des plis contenant les copies del’épreuve de langue arabe au cen-tre d’examen du lycée «El Fath»du chef-lieu de Blida, où il s’estenquis des conditions d’examendes candidats. Le ministre del’Education nationale, MohamedOuadjaout, avait indiqué, same-di, que la tutelle «a finalisé toutesles dispositions organisationnellesrelatives à cet examen à partir del’affectation des candidats jusqu’àla correction et l’annonce des ré-sultats», rappelant l’élaborationpar son département de quatreprotocoles de prévention. Le Pre-mier ministre, Abdelaziz Djerad,après consultation du présidentde la République, M. Abdelmad-jid Tebboune, a instruit, juin der-nier, le ministre de l’Educationnationale en ce qui concerne leBrevet de l’enseignement moyenpour l’année scolaire 2019/2020.Ces instructions stipulent que leBEM est facultatif en ce sens où,pour les élèves scolarisés, il n’estplus un diplôme nécessaire pourle passage en classe supérieure.Ce passage se faisant en calculantla moyenne des deux premierstrimestres, laquelle doit être éga-le ou supérieure à 9 sur 20. Tou-tefois, les élèves n’ayant pas at-teint la moyenne de 9 sur 20 ontla possibilité de passer les épreu-ves du BEM dont la note sera pri-se en compte pour leur passage.Pour les candidats non scolarisés,le diplôme du BEM leur est né-cessaire comme unique voied’accès à toute formation profes-sionnelle supérieure.
M’SILA132 projets concrétisésdepuis janvier dernier
raux, ont précisé les mêmes ser-vices. Aussi, il est programmé laréception «avant la fin de l’année2020" de 139 projets actuelle-ment en chantier, selon les infor-mations fournies par les mêmesservices qui ont rappelé qu’untotal de 498 projets ont été ins-crits au profit des habitants de 278
zones d’ombre recensées dans lacapitale du Hodna. Les réalisations visent à contri-buer à fixer les populations deszones d’ombre dans leurs régionsd’origine et à répondre aux pré-occupations des habitants concer-nant la concrétisation de projetsdans les secteurs vitaux.
Le Quotidien d'Oran
Mercredi 09 septembre 202010 EST
Horaires des prières pour Constantine et ses environs
El Fedjr04h45
Dohr12h31
Assar16h06
Maghreb18h53
Icha20h13
21 moharam 1442
Trois repris de justice, âgés de
22 à 28 ans, originaires de
la ville d’Oum Theboul, ont été
arrêtés par les éléments de la
lutte contre les stupéfiants de
la Sûreté de wilaya d’El Tarf
en possession de 35 morceaux
de kif. Les mis en cause ont
été présentés devant le juge
d’instruction du Tribunal d’El
Tarf et placés sous mandat de
dépôt. Pour rappel, ces der-
nières semaines, une lutte im-
placable est menée par les ser-
vices de Sécurité contre les
trafiquants de drogue et de
psychotropes. Par ailleurs,
Ali Chabana
La tenue des épreuves de
l’examen du BEM, session
2020, les services de police
de la Sûreté de la wilaya de Tébes-
sa ont réactivé en la circonstance,
le plan opérationnel, afin d’assurer
la sécurisation de l’examen en
question. Et ceci, au titre des me-
Chaque installation d’un nou-
veau wali suscite l’intérêt, la
curiosité et surtout fait naître chez
les gens, un sentiment d’espoir, de
voir la machine repartir de nou-
veau, de dépasser les entraves et
les querelles inutiles, de dire que
cette fois-ci, ça ira mieux. Le nou-
veau chef de l’Exécutif de la wi-
laya de Tébessa Mohamed Elba-
raka Dehadj est donc attendu au
pied levé, les dossiers inhérents
aux programmes accordés, au ti-
tre du développement local ne
manquent pas. Si certains ont
connu de l’amélioration et un pro-
grès, d’autres au contraire font du
surplace. Le wali fraîchement ins-
tallé aura dans un premier temps,
à sonder le terrain pour constater
ce qui va et ce qui ne l’est pas. Le
comment, le pourquoi, de l’état
des lieux d’une wilaya à vocation
frontalière, au climat steppique
dominant, regorgeant de ressour-
ces naturelles diverses.
Aussi le commun des mortels
s’interroge sur les raisons objecti-
ves qui bloquent le décollage so-
cio-économique tant espéré par
toute la population. Pourquoi tant
de disparités et de carences, dans
un tissu économique et social,
quelque peu inégal ? Que faudra-
t-il entreprendre pour que les zo-
nes d’ombre soient réduites, à
défaut d’être éradiquées du pay-
sage local ? Le wali aura aussi à
remettre au travail tout le contin-
gent de fonctionnaires et respon-
Le ministre de l’Industrie, Ferhat
Aït Ali Braham, a affirmé, lun-
di que le complexe sidérurgique
d’El Hadjar (Annaba), avec ses
ressources et ses équipements ac-
tuels et à venir, « aura un rôle pri-
mordial dans le lancement du nou-
veau plan industriel centré sur une
large intégration des ressources na-
tionales et des compétences humai-
nes ». « Le complexe d’El Hadjar
qui a traversé de nombreuses diffi-
cultés l’ayant transformé, à l’ins-
tar d’autres groupes publics, en un
fardeau pour le Trésor public, ne
peut être considéré, du fait de ses
potentialités, comme un problème
pour l’Economie nationale, mais
plutôt comme la rampe de lance-
ment d’un changement qualitatif
vers une véritable industrie sidérur-
gique permettant de créer de la ri-
chesse et bâtir l’indépendance éco-
nomique dans les industries de
transformation », a indiqué le mi-
nistre au cours d’une conférence de
presse tenue au siège du comple-
xe. Il a ajouté que le Complexe Si-
der El Hadjar demeure, par la sym-
Le coup d’envoi des activi-
tés de commémoration du
64ème anniversaire de la mort du
Chahid Zighoud Youcef, com-
mandant de la Wilaya II histo-
rique, a été donné, lundi, dans
la wilaya de Constantine. Le
président de la Fondation ‘Cha-
hid Zighoud Youcef ’, Ahcen
Tlilani a indiqué à l’APS qu’un
riche programme comportant
diverses activités a été éla-
boré dans le cadre de la com-
mémoration du 64ème anniver-
saire de la mort de ce héros
de la Révolution, tombé au
Champ d’honneur, le 23 sep-
tembre 1956.
Baptisé «Sur les traces du
Chahid Zighoud Youcef», le
programme verra la tenue, du-
rant deux semaines, de con-
férences sur l’histoire de la
guerre de Libération nationa-
le, de rencontres et de visites
des lieux historiques témoins
du parcours révolutionnaire
de ce symbole de la Révolu-
tion pour l’Indépendance du
pays, a-t-il ajouté.
Le programme a été lancé
depuis la commune de nais-
sance du Chahid, qui porte
aujourd’hui son nom, par la te-
nue d’une conférence sur «La
jeunesse du Commandant de
la Wilaya II historique» animée
par l’ancien recteur de l’Uni-
versité des sciences islamiques
TÉBESSA
Renforcement de la sécurité
EL TARFLe doyen des armateurs
de pêche emportépar le Covid-19
A.Ouélaa
Une immense foule a ac-
compagné, l’après-midi du
lundi dernier, El Hadj Salah
Itim, plus connu sous le sobri-
quet ‘Catarel’, considéré com-
me le doyen des armateurs pê-
cheurs. Il n’était pas seulement
connu à El Kala mais par tous
les armateurs de tous les ports
du pays, selon le président de
la Chambre de Pêche d’El Kala.
Au regard de sa longue expé-
rience, il était constamment sol-
licité par les autres armateurs et
pêcheurs, pour lesquels il pro-
diguait conseils et astuces de
l’art de la pêche. Selon ses pro-
ches, El Hadj était tombé ma-
lade depuis quinze jours, mais
le Covid a eu raison de lui. Les
armateurs et pêcheurs d’El
Kala, ont décidé de ne pas sor-
tir en mer, lundi dernier, le
temps de faire leur deuil.
Plusieurs trafiquantsde drogue sous les verrous
‘Emir Abdelkader’ de Constan-
tine, Abdallah Boukhelkhal et
Hamid Bouchoucha de l’Uni-
versité Constantine 3, ainsi
que des témoignages des com-
pagnons d’armes du chahid.
M. Tlilani qui est également le
scénariste du film «Zighoud
Youcef» a, par ailleurs, révélé
que ces activités se poursui-
vront dans les wilayas de Ba-
tna, Mila, Annaba, Jijel et Bé-
jaia, avant de s’achever le 23
septembre dans la wilaya de
Skikda avec une conférence
qu’il co-animera avec Abdal-
lah Boukhelkhal , en plus
d’une visite dans la région de
Sidi Mezghiche, au lieu-dit ‘El-
Hamri’, où le colonel Zighoud
Youcef est tombé en martyr. Le
programme de commémoration
prévoit aussi des visites de la
prison d’Annaba d’où Zighoud
Youcef s’était évadé en com-
pagnie de Ammar Benaouda
et de la région d’Ifri-Ouzella-
guen qui a abrité le Congrès
de la Soummam.
Le but des activités qui seront
diffusées sur les réseaux sociaux
est de «préserver la mémoire
nationale» et «mettre la lumiè-
re sur un symbole de la Révo-
lution algérienne dans le nord-
constantinois, modèle pour les
générations montantes», a rele-
vé le président de la Fondation
‘Chahid Zighoud Youcef.’
CONSTANTINECommémoration du 64ème
anniversaire de la mortde Zighoud Youcef
agissant sur information, les
éléments de la Sûreté de la
daïra d’El Kala, sont parvenus
à arrêter 5 dealers, en posses-
sion de 445 comprimés de
psychotropes de différentes
marques, des armes blanches
et une somme impor tante
d’argent. Les mis en cause ont
été déférés devant le Tribunal,
d’El Kala et placés sous man-
dat de dépôt par le magistrat
instructeur pour association de
malfaiteurs, commercialisa-
tion de psychotropes et déten-
tion d’armes blanches.
A.Ouélaa
bolique qu’il représente et les ob-
jectifs fixés par l’Etat, depuis sa mise
en service, « une base pour créer
une indépendance économique et
relancer une véritable industrie si-
dérurgique qui réponde aux be-
soins de l’Economie nationale et
donner la nouvelle impulsion d’une
véritable industrie algérienne ». En
réponse aux questions des repré-
sentants des médias sur la concré-
tisation du plan de relance du
Complexe El Hadjar, le ministre
a relevé que « l’allègement des
fardeaux financiers, accumulés
par le Complexe constitue une né-
cessité », soulignant que « les
pouvoirs publics accompagneront
ce Complexe dans les négocia-
tions avec les banques et l’acqui-
sition des équipements nécessai-
res pour lui permettre de sortir de
la situation difficile à laquelle il fait
face et de se concentrer sur la réa-
lisation des objectifs économiques
fixés ». A une question relative aux
conflits qui font irruption dans le
domaine économique et ont entra-
vé, par le passé, l’activité du Com-
plexe, le ministre a indiqué que « la
logique économique ne laisse pas
de place aux conflits politiques au
sein de la sphère économique »,
ajoutant que « la volonté de posi-
tionner l’Algérie sur la voie de l’in-
dustrie réelle ne tolère pas les ma-
nipulations politiques au sein des
espaces industriels et les acquis éco-
nomiques ».
Au premier jour de sa visite de
travail à Annaba, le ministre de
l’Industrie a inspecté les unités
du Complexe Sider El Hadjar et
s’est entretenu avec les cadres
du Complexe sur la situation
économique actuelle et les pers-
pectives de la relance de la si-
dérurgie à Sider El-Hadjar.
Le ministre de l’Industrie devait
poursuivre sa visite dans la wilaya
d’Annaba en inspectant d’autres
unités industrielles dont l’Entrepri-
se nationale, spécialisée dans la
construct ion de matér ie ls et
d’équipements fer roviaires
(Ferrovial) et l’usine Cital pour
l’assemblage et la maintenance
de tramways.
ANNABA«Rôle primordial pour Sider El Hadjar
dans le nouveau plan industriel»
sables réduits à de longs congés
forcés, à cause de la pandémie.
Une mission difficile, dans une
conjoncture délicate. Si le nou-
veau wali appelle tout le monde
à l’accompagner, société civile, ci-
toyens, élus, quels seront les outils
et les mécanismes à mettre en pla-
ce, afin que chacun de ceux-là
assume ses responsabilités dans la
transparence sans transgresser les
règles de bienséance et d’assidui-
té. Dans son agenda, le nouveau
wali compte certainement redyna-
miser certains secteurs qui con-
naissent un rythme lent, peut-être
faute de moyens, d’encadrement
technique et humain et de dota-
tions financières. En d’autres ter-
mes, créer une harmonie positive
dans la conduite des travaux, re-
donner à l’administration locale
son rôle de catalyseur des projets
inscrits ou en cours de réalisation,
à commencer par réduire les len-
teurs bureaucratiques, quand cel-
les-ci freinent la dynamique du
développement de la wilaya, mais
aussi doter les services des Col-
lectivités locales de sang neuf, à
travers l’intégration de nouvelles
compétences, à même d’insuffler
un second souffle aux rouages
des institutions locales. La popu-
lation aspire à des jours meilleurs,
les jeunes diplômés piaffent d’im-
patience pour pouvoir dénicher
un emploi, de lancer leurs propres
entreprises car le chômage est le
fléau qui cause le plus de mal aux
couches sociales défavorisées. Té-
bessa, c’est la diversité des pay-
sages du nord au sud, c’est une
bande frontalière de plus de 290
km, où se situent 10 communes
frontalières. Ce sont des ressour-
ces naturelles à valoriser, une ré-
gion agropastorale à mettre en
valeur, une production animale à
préserver, qu’en est-il des promes-
ses d’un pôle minier ? Tous ces
atouts et d’autres vont sûrement
constituer le piédestal d’une nou-
velle vision et démarche que les
Autorités de la wilaya prendront
comme un point d’un nouveau
départ. L’AEP, le désenclavement
des zones isolées, la réhabilitation
et la réalisation des structures sa-
nitaires, l’aménagement et l’équi-
pement des établissements scolai-
res, des communes rurales, la re-
lance des programmes de projets
d’investissement, l’assainissement
du dossier foncier industriel et
agricole, la finalisation des projets
des pôles urbains en construction
et du pôle universitaire de Boul-
haf Dyr, l’activation des program-
mes du logement, la préservation
et la valorisation des monuments
et sites historiques, la révision des
missions confiées à certaines in-
frastructures culturelles. Autre-
ment dit, la population de la wi-
laya de Tébessa sera dans l’atten-
te et à l’écoute, de tout ce qui sera
entrepris, au nom de son dévelop-
pement et sa prospérité.
A. C.
Dans l’attente du développementde la wilaya
sures de prévention de la propaga-tion de la maladie du Covid-19. Ainsi, 1.200 policiers ont été mo-
bilisés dont 830 sont directementimpliqués dans les 151 situationssécuritaires prévues, dans 110 éta-blissements éducatifs dont les 54centres d’examen. Outre le dispo-
sitif sécuritaire les services de Poli-ce ont aussi programmé 240 ron-
des motorisées équipées de moyenshumains et logistiques et ce, tou-jours dans l’optique du bon dérou-
lement des épreuves du BEM, à tra-vers la wilaya, en coordination avecles autres services de l’administra-tion locale et les partenaires sécu-ritaires, a-t-on indiqué dans un
communiqué de la cellule de pres-se de la police.
ORANLe Quotidien d'Oran
Mercredi 09 septembre 2020 11
ILS NOUS ONT QUITTES HIER
El Mocherfi Mustapha, 88 ans, Delmonte
Saidi Yahia, 70 ans, Benfriha
Saâd Abdelkader, 83 ans, Boulanger
Kari Cherifa, 73 ans, Boulanger
21 moharam 1442
Horaires des prières pour Oran et ses environs
El Fedjr05h15
Dohr13h00
Assar16h35
Maghreb19h22
Icha20h41
H.S.
Elle est également la connexion qui raccourcit aumaximum les distances de
banlieue à banlieue, tout en ayantun impact sûr en termes de syner-gie et de développement, notam-ment de par l’enrichissement ur-bain qu’elle devra entraîner sur lespérimètres qu’elle traversera. Il fautsouligner que le redoublement d’ef-fort sur le chantier du 5e boulevardpériphérique dès la levée du confi-nement dans le secteur BTPH aporté ses fruits puisque la dessertea été récemment mise en service.Surtout, il est attendu de cette bou-cle un effet désengorgeant et unrôle d’axe structurant de la zoned’expansion urbaine et économi-que de l’agglomération d’Oran,orientée vers sa zone est.
EQUILIBRE, LENT MAISCERTAIN, ENTRE
LES 5 PERIPHERIQUES
Par effet de vases communicants,le trafic aura tendance à s’équili-brer sur les périphériques du réseauroutier local au fur et à mesurequ’augmentera le flux transitantpar le 5e boulevard, fraîchemententré en jeu. Par un effet résorbant,le rabattement sur la nouvelle con-nexion allégera progressivement latension sur le 4e boulevard, en par-ticulier, liaison qui n’est certes pasau bord de la saturation mais quiest sous forte pression quandmême. En témoignent les fréquentsbouchons qui s’y forment à lon-gueur d’année. Une décongestionqui, conjuguée à l’effet de mise àniveau en cours d’exécution surcette rocade avec à la clé un élar-gissement du profil en 2 fois 2voies, désencombrera définitive-ment la rocade (surnom du 4e pé-riphérique). Il y a près de deux
J.Boukraa
La wilaya d’Oran a bénéficié depuisquelques années déjà d’énormes
projets destinés à l’éradication des fos-ses septiques et la réalisation des ré-seaux d’assainissement des eaux usées.Toutefois certaines localités ne sont tou-jours pas raccordées au réseau d’as-sainissement. Pour mettre un terme àce genre de problème, la commune deBethioua a inscrit un projet de réalisa-tion d’un réseau d’assainissement auprofit des habitants de la localité deH’sassna. « Evalué à quelque 24 mil-liards de centimes, selon la fiche tech-nique, le projet a été scindé en troistranches. La première tranche estiméeà 6 milliards de centimes dont les tra-vaux ont été lancés a été prise en char-ge par la commune. La deuxième tran-che sera aussi prise en charge dans lecadre du budget supplémentaire de lacommune. La procédure a été lancée»,a indiqué la chef de daïra de Bethioualors de son passage sur les ondes de laradio locale. La responsable a ajoutéque «la troisième tranche du projetsera prise en charge par la directiondes ressources en eau». Ce projet a été tant attendu par lesriverains qui affirment qu’en plus desodeurs nauséabondes, les fosses sep-tiques constituent un lieu propice pourla prolifération de toutes sortes d’in-sectes et en particulier les moustiqueset par conséquence les maladies respi-ratoires et dermatologiques. Les fos-ses seront éradiquées pour permettred’installer de nouveaux réseaux d’as-sainissement des eaux usées et d’enfinir avec ces solutions dangereusespour l’environnement et pour la san-té. En effet, à cause de l’absence deréseau d’assainissement dans certaines
J. Boukraa
Un important incendie s’est déclaré avant-hierdans l’unité Tosyali spécialisée dans l’acier,
implantée dans la zone industrielle de Bethioua.Fort heureusement le sinistre n’a pas fait de victi-me, a-t-on appris de la protection civile. Selon la même source, le feu s’est déclaré dansun bac de collecte des déchets d’acier d’une su-perficie de 1.500 m2. La direction de la protec-tion civile qui a affirmé qu’aucun blessé n’a étésignalé, a mobilisé un important dispositifpour lutter contre les flammes. Une centai-ne d’agents tous grades confondu et une ving-taine de véhicules d’intervention dont 15 en-gins de lutte contre les incendies. Les flam-mes ont pu être maîtrisées et un dispositif desécurité a été mis en place après l’opérationpour faire face à toute éventualité. De son côté, la société Tosyali Algérie dans uncommuniqué rendu public à la suite du sinistre aindiqué «qu’à la suite de l’incendie, aucun blesséet aucune perte humaine ou matériel n’a été si-gnalé». L’incident a pour origine le frottement dumétal au moment de son traitement et transfor-mation créant plusieurs étincelles. Les étincelles portées par le vent ont été à l’ori-gine de l’embrasement de substances chimiquessous forme d’huile présentes sur les lieux. Les flam-mes se sont propagées dans toute la zone de stoc-kage de ferraille en raison des vents», ajoute lemême communiqué.
Boutlelis
Un mort sur la route de Misserghine
Un accident de la circulation survenu, avant-hier, sur l’axe Boutlelis-Misserghine a fait un mort. Selon un communiqué de la protection civile
d’Oran, la victime de sexe masculin avait 48 ans et présentait de multiples trauma-tismes. Son véhicule, une Golf série 4, était compétemment détruit. Une enquête aété ouverte pour connaître les causes exactes de cet accident mortel et la victime a étédéposée à la morgue pour les besoins d’une autopsie d’usage. J. B.
Bethioua
Un important incendie à l’usine de Tosyali
Un investissement de plus de 1.100 milliards
Le 5e périphérique…une bouffée d’oxygène
pour un réseau essouffléA l’instar de la pénétrante portuaire, en cours d’achèvement, la 2e rocade
sud -dite aussi le 5e boulevard périphérique- porte bien son statut deprojet structurant. La 5e couronne d’Oran, fraîchement entrée en scène, estla plus excentrée des boucles ceignant la ville et, en même temps, la seule
à joindre d’un seul trait l’Est (Belgaïd) et l’Ouest (Misserghine).
mois, l’encre de la note gouverne-mentale portant levée progressivedu confinement dans le secteurBTPH à peine sèche, l’ex-walid’Oran avait mis le cap sur le 5e
périphérique. Faire en sorte quecette boucle autoroutière qui abouffé une longue suite d’échéan-ces et de crédits de paiements’ouvre rapidement, c’était le motd’ordre de la visite. Mission ac-complie puisque, comme prévu,les travaux restants ont été me-nés à bout sur cette 2e rocade sud,longue de 21 km et dont le tracé estle plus excentré.
CE DONT ON VEUTDE LA 2e ROCADE
Il était question, rappelle-t-on, dequelques détails à mettre en place,dont le bitumage d’un tronçon de2 km, la finition d’un nombred’ouvrages d’art, le parachèvementde bretelles et autres voies de bi-furcation et échangeurs, et en der-nier lieu les dispositifs de sécurité,de signalisation et d’éclairage,avant le couper du ruban marquantla mise en service de cette ceintureautoroutière tant attendue et surlaquelle les pouvoirs publics parientbeaucoup pour décongestionner letrafic et fluidifier la circulation, àl’intra-muros comme en banlieue.Ce projet inscrit dans le cadre duPCSC (Programme complémentai-re de soutien à la croissance), exer-cice 2011, pour sa 1re section Bel-gaïd-El Kerma, sur 21 km, a pourvocation de relier les différentescommunes de la région par la bretel-le autoroutière d’Oran, d’assurer le rac-cordement avec la (future) liaison auto-routière entre le port d’Oran et Belgaïd,de connecter la partie Est de la ville àsa partie Ouest, en desservant 7 ag-glomérations (El Kerma, Sidi Cha-hmi, El Braya, Hassi Bounif, SidiEl Bachir et Belgaïd).
5e PERIPH, BOUFFÉED’OXYGÈNE POUR
UN RÉSEAU ESSOUFFLE
A cela s’ajoutent deux éléments-clés. Premièrement, ce segmentautoroutier assure, en plus de safonction de transit, un rôle d’axestructurant de la zone d’expansionurbaine, industrielle et touristiquede l’agglomération d’Oran, orien-tée vers sa zone Est. Deuxième-ment, ce projet constitue une pé-nétrante autoroutière, sachant quela 2e rocade se raccorde avec labretelle autoroutière d’Oran auPK0+600, assurant ainsi deséchanges rapides entre la régionOuest et l’autoroute «Est-Ouest». Ilfaut savoir que l’AP final de ce pro-jet avoisine les 1.100 milliards dects. Le projet consiste en la réalisa-tion d’une 1re tranche de la rocadesud, dans le cadre du schéma di-recteur routier du secteur des TP.Outre la mise en place d’une routeà circulation rapide, confortable etsécurisée, ce projet vise à désen-claver certaines zones de la wilaya,à l’instar des communes de Bir ElDjir, Hassi Bounif, Sidi Chahmi, ElBraya, Es-Senia et El Kerma), àfaciliter les déplacements et à atté-nuer l’intensité du trafic sur l’actuelréseau de base de la wilaya. Plusprécisément, il est question dans cecas de la 1re tranche du 5e périph,lequel consiste dans sa globalité enune liaison de deux fois deux voies,reliant Misserghine au Douar Bel-gaïd sur une distance de 35 km,dont l’étude a été réalisée par ungroupement algéro-égypt iennommé « Hamza Associates /CTTP ». Cette première tranchedu projet s’étend sur une distan-ce de 21 km, reliant Belgaïd (estd’Oran) à El-Kerma (sud-estd’Oran), sera équipée d’un sys-tème de vidéosurveillance.
Bethioua et Sidi Chami
Près de 28 milliards pourles réseaux d’assainissement
localités de la wilaya, les habitants ontrecours aux fosses septiques pour sedébarrasser des eaux usées. Mais avecle temps cette solution devient un pro-blème inquiétant. Les habitantsde ces localités souffrent quotidien-nement, et à longueur d’année le mar-tyre à cause des fosses septiques.Quand les fosses débordent et en pé-riode de chaleur, l’air étouffe de parles odeurs nauséabondes qui se déga-gent des fosses. D’autre part, une nouvelle station derefoulement des eaux usées sera réali-sée dans la localité de Hassi Labiod,commune de Sidi Chami. Les travauxde réalisation de cette station serontlancés incessamment. La réalisation decette station était devenue une urgen-ce pour dépolluer le site. Cette stationdont le coût est estimé à quelque 3,4milliards de centimes sera réalisée surune durée de quelque 4 mois. L’entre-prise qui prendra en charge les travauxa été désignée. D’énormes investisse-ments ont été consacrés pour réaliserdes projets à travers la wilaya d’Oran,afin de résoudre les problèmes d’as-sainissement des eaux usées et deseaux pluviales ainsi que la protectiondes centres urbains contre les inonda-tions, cet état de fait est dû essentielle-ment aux extensions du tissu urbain etaux rejets des eaux usées brutes dansles milieux naturels. La stratégie du ministère des Ressour-ces en eau dans le domaine de l’épu-ration est basée sur la protection de laressource hydrique, l’éradication desfosses septiques et des MTH, le con-fort et le bien-être des citoyens, la pro-tection du littoral conformément à laConvention de Barcelone et la réutili-sation des eaux usées épurées, notam-ment à des fins agricoles.
ORANLe Quotidien d'Oran
Mercredi 09 septembre 202012
D. B.
Après les nombreux appels lancés parles bénéficiaires des logements au ni-
veau du nouveau pôle urbain de Misser-ghine, l’ETUSO (ex-ETO) vient de lancerune nouvelle ligne urbaine pour desservirce pôle urbain, la cité 1.300 logementsAADL (Haï Bouamama), le rond-pointd’Aïn El Beïda, le Rocher et enfin Haï Louz,indiquent des sources proches de la direc-tion des transports. Nos interlocuteurs in-diquent que cette ligne devra désenclaverles cités AADL de l’extrême ouest de la vil-le qui souffrent d’un manque flagrant enmoyen de transport. Les bus de la nouvel-le ligne effectueront ainsi des rotations quo-tidiennes entre ces cités location-vente etla cité des Amandiers (Haï Louz). Les usa-gers pourront ensuite prendre le bus H ouun autre moyen de transport urbain pourrejoindre la ville ou leur lieu de travail. La création de cette nouvelle ligne étaitdevenue indispensable pour répondre auxbesoins des nouveaux habitants des citésAADL de l’extrême ouest de la ville qui ne
K.Assia
Des dizaines de demandeurs de logements dela formule dite à points
se sont rassemblés, hier, devantle siège de la daïra d’Oran pourexiger des informations concer-nant leur situation. Les protesta-taires veulent désormais se ren-seigner sur les délais fixés par lesautorités locales pour ce qui estde l’élaboration de la liste des bé-néficiaires et aussi la date d’attri-bution de ces logements. Cemanque d’information ne faitqu’accentuer la colère et l’inquié-tude des demandeurs de loge-ments qui selon leur représentantM. Riahi se sentent mis à l’écartde tout renseignement leur per-mettant de connaître la véritésur leur situation. Brandissantdes banderoles, les contestatai-res venus nombreux ont souli-gné que les rumeurs circulant àprésent font état de la distribu-tion de ces logements au cou-rant du mois d’octobre. Dans ce registre et afin de con-naître du nouveau, les protesta-taires se sont donné le mot pourse rassembler devant le siège dela daïra d’Oran dans l’espoir derencontrer le premier responsa-ble. Etant informés que le chef
Rachid Boutlelis
Face à l’anarchie qui caractérise la circulation automo-
bile au niveau de la place Vassasen plein centre d’Aïn El Turck, unénième appel a été lancé hier pardes habitants ainsi que les com-merçants de cette place et sesabords immédiats au même titreque ceux de sa transversale, larue de la Cave, aux responsablesde la daïra et de la communed’Aïn El Turck pour la délocali-sation de la station de taxis et destransports de la place Vassas.Selon les habitants qui se sontrapprochés du Quotidien d’Oran,le stationnement des taxis et desbus desservant Oran et d’autrescommunes de la corniche est àl’origine de l’anarchie en termesde circulation routière prévalantdans sur ces lieux. Nos inter-locuteurs ont fait remarquerqu’ils «ont plusieurs fois adressévainement des requêtes aux res-ponsables concernés pour met-tre un terme à ce désordre qui nedit pas son nom». En effet, selon le constat établi
Ils exigent la date exacte de l’attribution
Les demandeursde logements «à points»
protestent devant la daïrade daïra est en congé, les pro-testataires ont affirmé qu’unedemande d’audience sera faitepour rencontrer le nouveau walid’Oran et lui faire part des do-léances du collectif. «Nous tenonsà lui donner toutes les informa-tions concernant notre situation»,assure M Riahi. Ce mouvementde protestation a été précédéd’une action similaire organisée,en août dernier devant le siègede la daïra d’Oran. Le collectifavait plus de transparence de lapart des autorités locales. Lescontestataires venus nombreuxavaient bloqué l’accès à la daïraLes demandeurs de logementsdont la majorité avait déposé sesdossiers dans les années 70 et 80ont toujours réclamé plus d’infor-mations et une prise en charge deleurs préoccupations, indique-t-on. La wilaya d’Oran a bénéficiéd’un programme de 6.800 loge-ments sociaux selon la formule àpoints répartis à travers quelquesdaïras. Plus de 80.000 deman-des de logements sociaux ont étérecensées dans le cadre de cetteformule. Pour évaluer la situationet connaître les vrais besoins pourune éventuelle prise en chargede ces demandeurs, une com-mission de wilaya avait été ins-tallée pour évaluer et étudier les
dossiers. Les postulants ont étéconvoqués au fur et à mesurepour actualiser leurs dossiers. Les services de la wilaya avaientégalement aménagé des bureauxspéciaux au niveau des secteursurbains afin de permettre aux de-mandeurs de logements d’avoirtoutes les informations sur leurdossier ou sur toute pièce man-quante. D’autre part, les chefs dedaïra ont été instruits de suivrede près les enquêtes ménages.Ce qui permettra d’avoir unebanque de données précises etdétaillées sur les demandeurs delogements. Selon des sourcesbien informées, on saura que lesenquêtes ménages ont été fice-lées pour les demandeurs de lo-gements dont les dossiers ont étédéposés entre 1974 et 2011.Concernant ceux déposés entre2012 et 2014, ces derniers sonten cours d’étude. Rappelons quedes dizaines de mal-logés de plu-sieurs quartiers de la ville d’Oranattendent leur relogement. Ils ontorganisé plusieurs sit-in devantle siège de la wilaya d’Oran. Ils’agit de demandeurs de loge-ments qui ont déposé des de-mandes auprès des services del’OPGI depuis plus de deux dé-cennies mais qui n’ont toujourspas bénéficié d’un logement.
Place Vassas à Aïn El Turck
Un point noir de la circulation automobileà éradiquer
sur les lieux, une déplorableanarchie règne quotidiennementen maître au niveau de cette es-planade et ses alentours et quiprend une ampleur démesuréedurant la saison estivale. Toutessortes de véhicules de transportpublic, en plus des taxieurs auto-risés et/ou clandestins contri-buent allègrement à ce désordrequi suscite également le cour-roux des automobilistes et lespiétons de passage au niveau decette place, zone incontourna-ble pour accéder au centre dela principale commune de ladi-te daïra d’Aïn El Turck. Un peuplus de quatre ans plutôt, les ha-bitants de cette commune, no-tamment ceux demeurant dansles alentours de cette esplana-de, qui sont durement confron-tés à cette déplorable situation,ont poussé un grand ouf de sou-lagement et ce, en apprenantqu’une station urbaine de trans-port public sera incessammentréalisée dans leur lieu de rési-dence. La réalisation de ce pro-jet, qui a été favorablement ac-cueillie par la population, était
en fait synonyme de la fin d’unlong calvaire plus particulière-ment les automobilistes qui sontdans l’obligation d’emprunterquotidiennement les rues trans-versales à cette place où les em-bouteillages monstres consti-tuent l’essentiel de l’ambiance.Il s’agissait en fait d’un projet ac-cordé à l’époque par la wilayad’Oran, après proposition de ladaïra d’Aïn El Turck, pour laréalisation d’une station ur-baine de transport public surune superficie, choisie et rete-nue au préalable, s’étendant surun peu plus d’un hectare, lon-geant le CW 84, qui traverse lequartier Bensmir, dans la com-mune d’Aïn El Turck. Un ap-port d’un montant de 15 mil-liards de centimes a été estimépour financer les travaux de cet-te station urbaine de transportpublic qui devaient être lancésà cette époque. Cependant, lapopulation, déçue au plus hautpoint, s’interroge aujourd’hui,quatre ans après, sur les raisonsqui ont motivé le renvoi de ceprojet aux oubliettes.
Rachid Boutlelis
D’origine burkinabé, malienne, guinéenne, camerounaise et nigérienne
pour la plupart, des dizaines de migrants sub-sahariens ayant fui l’instabilité politique, lestroubles et l’indigence prévalant dans leurspays ont élu domicile, temporairement pourla grande majorité, dans la contrée côtièred’Aïn El Turck et ce, après un long, éprou-vant et sordide périple. Selon des sourcesconcordantes, ces migrants ont convergédans un premier temps vers les wilayas ded’Adrar, d’El Oued et de Tamanrasset avantde parcourir encore des centaines de kilo-mètres dans des conditions effarantes et ef-froyables pour rallier la ville d’Oran où ils sefont embaucher généralement dans deschantiers de construction dans une piètre pré-carité, en espérant gagner un maximum d’ar-gent pour pouvoir continuer leur voyage jus-qu’en Europe. C’est le cas de ces migrantssubsahariens, contraints de travailler dans l’il-légalité pour des employeurs sans scrupuleset vivre dans des conditions déplorables,exécrables et parfois avilissantes dans lechef-lieu de la daïra d’Aïn El Turck où sontrépertoriés des dizaines de chantiers. Ils sont recrutés en qualité de manœuvre,peintre, maçon, jardinier ou carrément hom-me à tout faire, contre un salaire de misère,que nombre d’entre eux ne percevront fina-lement pas. «Si nous osons réclamer on nousmenace d’appeler la gendarmerie pour nousreconduire aux frontières de notre pays d’ori-gine. Heureusement qu’il existe des person-nes généreuses parmi nos compatriotes quin’hésitent pas à nous dépanner», a déploréd’un ton laborieusement sarcastique Ama-dou, un Camerounais, chargé de l’entretienet différents autres travaux chez un particu-lier qui l’emploie également pour le gardien-nage dans son habitation, située dans la lo-calité de Claire Fontaine. «Contrairement àmes compatriotes qui tentent de survivredans des conditions effroyables dans des piè-
Aïn El Turck
Une destination miragepour les migrants subsahariens
ces exiguës où des garages, loués au prix fort,je loge dans l’habitation de mon employeurpour le gardiennage», a renchéri notre inter-locuteur avec une humeur bilieuse. Son compatriote a aussi tenu à faire remar-quer à ce propos que «les travaux qu’onnous demande sur les chantiers sont trèscompliqués. Les conditions de travail sonttrès dures. On transporte des sacs de sable,des pierres. On fait tout ce que personne neveut faire. Les patrons nous appellent «ca-marade». Nous devinons aisément que c’estde la poudre de perlimpinpin mais on n’apas le choix. Ce sont les seuls qui acceptentde faire travailler les clandestins. On est ve-nus en pensant rester quelques mois, le tempsde se faire de l’argent, puis repartir vers l’Eu-rope». Abordé à ce sujet par Le Quotidiend’Oran, un chef d’entreprise installé dans lamunicipalité a confié sans ambages que «lesmigrants subsahariens sont grandement né-cessaires pour pallier à la criarde insuffisan-ce en main-d’œuvre locale dans le domainedes travaux publics et celui de l’agriculture.Certains d’entre nous ont même conclu desaccords tacites avec les responsables locauxafin qu’ils laissent les migrants travailler. Ici,les petits boulots ce sont les Subsahariensqui les font parce qu’ils veulent travailler etont besoin d’argent pour aider leur familleau pays. Sans ces personnes, je serais coin-cé. La main-d’œuvre locale ne veut pas fai-re ce travail, et ce n’est même pas une ques-tion de salaire», ajoute le chef d’entreprise. Il importe de noter dans ce contexte qu’enraison de sa position géographique par rap-port à ses côtes, qui ne sont pas éloignéesde celles de la péninsule ibérique, la contréed’Aïn El Turck est devenue, ces dernièresannées, une destination attractive pour lesmigrants subsahariens envisageant de ten-ter la folle traversée pour rallier l’Europe avectous les risques et périls qui en découlent.Une pénible réalité pour ces Subsahariensqui vivent avec l’amertume, la détresse et lamal-vie sans jamais se plaindre.
K.Assia
Un important dispositif desécurité a été déployé par
le groupement de la gendarme-rie d’Oran afin de garantir le bondéroulement des épreuves deBEM et ce à travers les diffé-rents centres d’examen relevantde la compétence de ce corpssécuritaire. Ce plan spécial«avant, pendant et après» repo-se sur la mobilisation de moyenshumains et matériels nécessairesau bon déroulement de ces exa-mens et sur la sécurisation des
Un dispositif de sécurité spécial mis en place pour le BEM
La gendarmerie sensibilise sur le respectdes mesures de prévention
centres d’examen et de leurspérimètres. Outre le renforce-ment de la sécurité, le dispositifgarantit la fluidité de la circula-tion tout autour des établisse-ments scolaires et assure l’escor-te et la protection de l’opérationde distribution des sujets d’exa-men et celle de la correction descopies. Dans ce registre, et envue d’accompagner le dispositifspécial mis en place à l’occasionde ces épreuves, une opérationde sensibilisation a été initiée,hier, par les gendarmes d’Oranau CEM El Moujahid Delalou
Bachir dans la commune d’Es-Sénia au profit des candidats duBEM. Appuyés par les élémentsde la brigade de la protection desmineurs relevant de ce corps sé-curitaire, les gendarmes ont ex-plicité les grands axes de ce pro-tocole de prévention dont le res-pect de la distanciation sociale etle port de la bavette avec pourobjectif préserver la santé des élè-ves, celle du corps enseignant etdes parents d’élèves. L’action visedésormais tous les établissementsscolaires relevant de la compé-tence de la gendarmerie d’Oran.
Pôle urbain Zabana de Misserghine
Une nouvelle ligne urbainepour désenclaver les cités AADL
cessent de se plaindre depuis leur recase-ment dans des cités enclavées des difficul-tés quotidiennes pour le déplacement. Leshabitants des cités location-vente de l’ouestde la ville trouvent de grandes difficultéspour se déplacer à Oran ou vers les autreslocalités limitrophes en raison de l’ab-sence de transport. Ils sont souvent con-traints d’attendre durant une heure pouravoir une place debout dans les bus quidesservent la ville d’Aïn Témouchent oude recourir aux services des transpor-teurs clandestins qui exigent souvent dessommes exorbitantes pour une course dequelques kilomètres. Il est à rappeler que les bénéficiaires duprogramme AADL 2 du pôle urbain Ah-med Zabana et de la cité 1.300 logementslocation-vente sont abandonnés dans un«no man’s land» sans aucun équipementd’accompagnement. Des robinets sont à secdans de nombreux îlots, l’éclairage publicest défectueux, l’insécurité est totale,le transport est presque absent… les dé-faillances rencontrées au quotidien par lesnouveaux relogés sont nombreuses.
ORANIELe Quotidien d'Oran
Mercredi 09 septembre 2020 13
L’université «MustaphaStambouli» de Mascara a
été renforcée, lundi, par lamise en service d’un appareilde dépistage du virus corona(covid-19). L’appareil, d’unevaleur de 15 millions DA et ac-quis grâce aux dons de bien-faiteurs, en coordination avecla Chambre de commerce etd’industrie «Béni Chougrane»de Mascara, a été installé auniveau du laboratoire de l’Ins-titut des sciences de la natureet de la vie, après le succès destests préliminaires sur le fonc-tionnement de l’appareil, il ya quelques jours. Selon le recteur de l’univer-sité de Mascara, le professeurSamir Berntata, cet appareilpermet d’effectuer 96 analy-ses toutes les deux heures, ré-duisant ainsi le temps d’atten-te des résultats des analyses,qui se faisaient auparavantdans les wilayas d’Oran etChlef. Selon lui, l’appareilpeut être utilisé dans le dépis-tage d’autres virus épidémio-logiques, ainsi que dans lesrecherches scientifiques par lesprofesseurs et les étudiants,après l’éradication du virus,s’il est décidé de le garder auniveau des laboratoires del’université. A cette occasion,un accord-cadre a été concluentre l’université «MustaphaStambouli» et la direction lo-cale de la santé et de la popu-lation régissant la manièred’utiliser l’appareil de dépis-tage du virus corona, en plusde la programmation d’un
El-Houari Dilmi
Accompagnés de leurs parents, pasmoins de 500 élèves, qui ont ob-
tenu l’examen de la sixième avec unemoyenne supérieure à 9/10, se sontprésentés, hier, aux épreuves du con-cours d’accès à l’Ecole des cadets dela nation ‘Ammar Mohamed’ de la villede Tiaret, au titre de l’année scolaire2020-2021. En effet, pour 100 placesdisponibles, 434 élèves, de sexe mas-culin, doivent d’abord passer la visitemédicale avant de concourir dansl’épreuve d’éducation physique, sanspasser par les épreuves des matièresessentielles comme les mathémati-ques, la langue arabe et la langue fran-çaise, pour cause de Covid-19. Ouverte en 2016, l’Ecole des ca-dets de la nation de Tiaret, dotée de20 classes de 20 élèves chacune, enest, déjà, à sa 5ème promotion pour
Khaled Boumediene
Il y a deux façons d’atteindre la plage: prendre la très panoramique rocade côtière surplombant une mer
transparente qui part de Ghazaouet etSouahlia (Tounane), ou suivre la des-cente Bab El Assa-Arbouz en traversantune étendue de collines dans les confinsde la vaste région de M’sirda, qui en-voûte les visiteurs par le charme du pay-sage et des vues extraordinaires. Constituée de galets, la plage «B’hi-ra» est un petit bijou qui se distinguepar sa géographie spécifique, le longd’une rangée d’impressionnantes fa-laises surplombant le large méditerra-néen. Il faut dire, qu’il y a à peine quel-ques années, cet endroit magique étaitencore à l’état sauvage où seuls quel-que 400 familles autochtones y rési-daient, mais aujourd’hui, de somp-tueuses résidences de vacances et ha-bitations ont été construites à flanc decollines entourant cette plage offrantun spectacle exceptionnel par des gensoriginaires de la région mais aussi deplusieurs autres wilayas du pays. Cet-te transformation urbaine rapide quitire bien des avantages pose égale-ment quelques inconvénients et dys-fonctionnements écologiques et socio-culturels, touchant généralement letourisme durable et la valorisation del’environnement du littoral algérien.Malgré quelques opérations d’aména-gements effectuées, l’APC de Souk
La wilaya de Mostaganema enregistré, cette année,
une production de près de 7millions de quintaux de diffé-rents légumes de saison, a-t-on appris, lundi, auprès de laDirection locale des servicesagricoles (DSA). La chef de service de l’orga-nisation de la production et dusoutien technique, Mme.Aouicha Bouras, a indiqué àl’APS que «la production decette année de légumes desaison a atteint, fin août der-nier, 6 millions et 841.000quintaux (qx), après la récol-te de 22.700 hectares des su-perficies globales plantéesconsacrées à ces produitsagricoles». Selon Mme Bouras, cettesaison a vu la production de4,1 millions de qx de pom-me de terre de saison (deconsommation et semence),440.000 qx de tomates,550.000 qx de melon rougeet 370.000 qx d’oignons secset verts. En outre, la produc-tion des deux variétés depoivrons a dépassé les270.000 qx et le melon a at-teint les 200.000 qx, ainsique 180.000 qx de courget-tes, 150.000 qx des différen-tes variétés d’aubergines,plus de 500.000 qx d’ail, de
MOSTAGANEM
Près de 7 millionsde quintaux de légumes
de saison produitsbetteraves, de carottes, denavets, d’haricots verts, depetits pois, d’artichauts etde laitues, entre autres pro-duits agricoles. Cette production positi-ve, eu égard à la situationexceptionnelle que la sai-son a connu, notammenten ce qui concerne les me-sures de confinement, dansle cadre de la lutte contre lapandémie du covid-19, a dé-passé les 635.000 qx, ainsique 293.000 qx de légumesprimeurs irrigués et non irri-gués, en attendant la campa-gne de plantation des légu-mes d’arrière saison, selonMme Bouras. La récolte des différentesvariétés de légumes repré-sente plus de 70% de la pro-duction agricole végétale dela wilaya de Mostaganem,selon le bilan de la saisonécoulée (2018/2019), grâceaux efforts des producteurset des services agricoles, quiont participé, durant le der-nier quinquennat, au déve-loppement de cette filière vi-tale à environ 30%, soute-nue par le développementde la production des pom-mes de terre avec plus de1,5 million de qx supplé-mentaires, indique-t-on.
MASCARA
Un appareil de dépistagedu coronavirusà l’université
partenariat entre les deux ins-tances dans le domaine de laformation et les stages des étu-diants et des professeurs auniveau des établissements desanté, ainsi que la formationdu personnel du secteur de lasanté dans quelques spéciali-tés disponibles à l’université.Le directeur de la santé et dela population, le Dr. Moha-med Elamri, a indiqué que lenombre de cas du covid-19pris en charge actuellement auniveau des hôpitaux de la wi-laya a été réduit à 14 mala-des seulement, dispatché surl’hôpital «Issad Khaled» deMascara et les hôpitaux de Ti-ghenif et Sig. Il a ajouté qu’iln’y a aucun malade au niveaudes hôpitaux de Mohammadiaet Ghriss, et le personnel deshôpitaux prenant en charge lescas de virus corona s’est réduitde 60 à 5% actuellement.De son côté, le président de laChambre de commerce et d’in-dustrie «Béni Chougrane» deMascara, Miloud Kouchache,a indiqué que les donateurs etles opérateurs économiquesont participé, auparavant,dans des opérations de soli-darité à l’intérieur et à l’exté-rieur de la wilaya pour rédui-re la propagation du virus co-rona. Ils ont également pris encharge les réparations urgen-tes au niveau de quelquesailes de l’hôpital «Issad Kha-led» et comptent, actuelle-ment, acquérir un appareil deradiographie pour les maladesatteints du cancer.
TLEMCEN
La plage «B’hira» aspire à mieux
Tleta n’a pas les grands moyens et lesstratégies nécessaires pouvant accom-pagner cette mutation accélérée et ré-pondre aux besoins du présent de cet-te localité qui commence à drainer desdizaines d’estivants et visiteurs qui af-fluent de différentes régions (Kabylie,Alger, Oran, Sidi Bel Abbès, Batna,Nâama, Skikda, Adrar, Bayadh, Bé-char, Saida, etc.), sans compromettrele milieu naturel, culturel et humain eten respectant l’équilibre environne-mental fragile de cette agglomérationdans le cadre d’un plan pluriannuelde développement touristique et du-rable. Les résidents du nouveau quar-tier de Sidi Abbou qui compte plus de1.000 habitations sont confrontés,désormais, à la problématique de l’ab-sence des réseaux d’assainissement,eau potable, gaz naturel ainsi que lemanque de viabilisation, d’éclairagepublic et du téléphone filaire. Outre cesdivers problèmes touchant directe-ment le cadre de vie des citoyens, etle manque d’infrastructures sportives,de loisirs, de détente et de commer-ces de proximité compatibles avec unelogique de tourisme durable que lesautorités locales doivent à la fois dé-velopper, valoriser et préserver pourcontribuer à l’attractivité de la plage, ilreste beaucoup à faire sur le plan de l’en-tretien des ruelles, la prévention des inon-dations, l’aménagement et la restaura-tion des cours d’eau et des ouvragespermettant de réduire le risque de crue
et d’érosion au niveau de ces nou-veaux espaces bâtis récemment. Par ailleurs, à la plage, une image dé-solante règne après le départ des bai-gneurs. Les bouteilles et sachets enplastique remplis de détritus sont jetésun peu partout et les bacs et poubel-les mis en place par la commune sontinsuffisants, ce qui donne aux estivantset visiteurs un goût d’amertume. Cet-te plage est littéralement envahie desquantités de pierrailles qui gênentconsidérablement les baigneurs quiveulent bronzer sur le sable. SelonRabah Soumer, Mohamed Boutalebet Salah-Eddine Kermadi, des rési-dents, qui font tout pour faire de cetteplage une des plus belles destinationsbalnéaires de la région, il y existe unepossibilité de transformer la rocheomniprésente sur les hauteurs de laplage en sable pour permettre aux es-tivants de retrouver un peu de confortsur cette plage. Selon le président del’APC de Souk Tleta, Miloud Ziatenes,une machine neuve a été récemmentacquise par les services de l’APC poureffectuer ce genre de travaux de con-cassage de sable de la région. De nom-breuses installations (cabines, dou-ches, toilettes) font également défautsans oublier l’éclairage défaillant à cau-se de l’expérience échouée des pan-neaux photovoltaïques installés il y aquelque temps. Selon le P/APC, unappel d’offres a été lancé pour l’étuded’aménagement de cette plage.
TIARET
434 candidats au concours d’accèsà l’Ecole des cadets
former l’élite de demain. Avec desrésultats très satisfaisants, obtenuslors des examens du BEM grâce à larigueur, la discipline et le sérieuximposés par cette institution à sesélèves, issus de toutes les couchesde la société, l’Ecole des cadets dela nation de Tiaret, à l’instar des neufautres, disséminées à travers le pays,applique le programme d’enseigne-ment officiel du ministère de l’Edu-cation nationale, tout en inculquantaux cadets les règles de base de ladiscipline militaire, à travers une for-mation paramilitaire, ajoutée à unprogramme complémentaire en édu-cation physique, civique et morale.«Dans le cadre des préparatifs de larentrée scolaire 2020/2021, les Eco-les des cadets de la nation du cyclemoyen, des différentes Régions mi-litaires (Tiaret, Béchar, Laghouat,Batna, Béjaïa et Tamanrasset, ont
ouvert les concours d’admission du6 au 9 septembre 2020, a indiquélundi un communiqué du ministèrede la Défense nationale (MDN). «Demême, des visites y sont quotidien-nement organisées au profit des pa-rents d’élèves, afin de leur permet-tre de s’enquérir des conditions deformation et de vie des futurs ca-dets», ajoute le communiqué duMDN. «La sélection des candidats sefera sur la base des moyennes deleur cursus, outre un examen médi-cal, une expertise psychotechniqueet une évaluation sportive. A cet ef-fet, tous les moyens et les équipe-ments nécessaires ont été mis à dis-position afin de respecter les consi-gnes sanitaires et préventives relati-ves à la propagation du coronavirusCovid-19, notamment la distancia-tion physique et le port du masque»,conclut le communiqué du MDN.
El-Houari Dilmi
Le nouveau secrétaire général de lawilaya de Tiaret, M. Dahmani Mo-
hamed, a été officiellement installé, lun-di, lors d’une cérémonie tenue au siège
Le nouveau SG de la wilaya installéde la wilaya en présence des autoritésciviles et militaires, responsables et éluslocaux. Le nouveau SG, qui remplaceà ce poste, M. Mohamed Elbaraka De-had, nommé wali de Tébessa, occupaitla fonction de secrétaire général de la
wilaya d’Alger. M. Dahmani a égale-ment occupé plusieurs fonctions dansl’Administration territoriale comme walidélégué de Baraki (Alger) et chef dedaïra dans les wilayas de Biskra, Boui-ra, Tipaza ou encore Mascara.
La plage d’Ouled Benayad, plus communément appelée«B’hira», est l’une des plages les plus emblématiques
du littoral ouest de la wilaya de Tlemcen.
S PORTSLe Quotidien d'Oran
Mercredi 09 septembre 202014
Cet été, plusieurs formations cherchentun avant-centre. C’est le cas de l’Olym-pique de Marseille, mais ce n’est pas
tout. En effet, à la Juventus, Andrea Pirlo necompte plus sur Gonzalo Higuain, qui devraitaller voir ailleurs cet été. Par conséquent, lesJuventini se cherchent un élément capabled’apporter plus que l’international argentin etsurtout d’accompagner Cristiano Ronaldo etPaulo Dybala. Par conséquent, plusieurs nomssont sortis du chapeau. Le premier est unebelle opportunité puisqu’il s’agit de Luis Sua-rez. L’avant-centre uruguayen a reçu un ap-pel du nouvel entraîneur du FC Barcelone,Ronald Koeman, et le technicien batave lui aannoncé que les Blaugranas ne compteraientplus sur lui. El Pistolero fait donc figure defavori, mais il doit encore se défaire de soncontrat avec l’écurie catalane. Edin Dzeko, l’in-ternational bosnien de l’AS Roma, aurait de-mandé à la Louve de le laisser quitter la capi-tale italienne dans l’espoir de rejoindre le Pié-mont. Les Romanisti ne sont pas contre puis-qu’ils se libéreraient d’un contrat pharaoni-que et d’un attaquant qui commence à êtreâgé. Mais un autre buteur pourrait être la sur-prise et lui aussi a demandé à quitter son clubdans l’espoir de rejoindre les champions d’Ita-lie. Il s’agit d’Alvaro Morata (27 ans). Depuis son départ de la Juve en 2016, l’in-ternational espagnol, qui évolue maintenantà l’Atlético de Madrid, a un peu de mal. Une
Le calendrier est respecté. Comme à la mi-août, la Juve a temporairement stoppé les négo-
ciations pour la prolongation du contrat de Pau-lo Dybala (26 ans, 33 matchs et 11 buts en SerieA pour la saison 2019-2020), lié à la Vieille Damejusqu’en 2022. Mais celles-ci viennent tout justede reprendre d’après les informations de Tuttos-port. Il y a quelques semaines, la Juve n’avaitpas réussi à trouver un terrain d’entente avec l’en-tourage du joueur, qui réclame un salaire annuelde 15 M d'euros, d’où l’arrêt temporaire des né-gociations. Cette reprise - programmée - des pour-parlers signifie-t-elle que la Vieille Dame est prê-te à faire un effort, ou inversement ? Dans tousles cas, «La Joya» a tout pour marquer l’histoiredes Bianconeri, et un accord sera certainementtrouvé pour lui permettre de le faire.
Avec le retour de SergioRico au Paris Saint-Ger-
main, définitivement recrutépour 6 millions d’euros afind’occuper le rôle de doublu-re de Keylor Navas, l’avenird’Alphonse Areola (27 ans)est très clair. Comme l’a confirmé Leo-nardo dimanche dans le Ca-nal Football Club, le gardienformé au PSG sait qu’il peutpartir. Revenu d’un prêt auReal Madrid cet été, le por-tier parisien est dans le viseurde Rennes qui cherche l’éven-tuel remplaçant d’EdouardMendy, ciblé par Chelsea.Mais, selon L’Equipe, un autrecandidat a fait son apparitiondans ce dossier : Fulham. Le
Le tirage au sort de la Coupe du monde2023, prévue en France du 8 septembre
au 21 octobre, aura lieu le 14 décembre 2020à Paris, a annoncé lundi Claude Atcher, di-recteur général du comité d’organisation. «Onavait prévu le tirage au sort le 30 novembremais, compte tenu de la fin du Rugby Cham-pionship le 12 décembre, je pense qu’on lefera le 14 décembre, toujours au même en-droit (au palais Brongniart à Paris, NDLR).Ca sera une étape capitale qui nous permet-tra d’identifer les oppositions dans les villes»,a estimé Atcher. «L’ouverture de la billetterie
Serena Williams reste en course pourun 24e titre majeur record: elle s’est
qualifiée lundi pour les quarts de l’USOpen, tout comme Dominic Thiem etDaniil Medvedev, impressionnants chez lesmessieurs où la route s’est dégagée de-puis la disqualification de Novak Djoko-vic. Sofia Kenin, tête de série N.2, a e re-vanche chuté, nettement battue en ses-sion nocturne par la Belge Elise Mertens(18e) 6-3, 6-3. On attendait mieux del’Américaine, lauréate du dernier Opend’Australie, souvent trahie par son servi-ce. Mertens affrontera la Bélarusse Victo-ria Azarenka, victorieuse dans le mêmetemps de la Tchèque Karolina Muchova5-7, 6-1, 6-4. Serena a pris sa revanche:battue au tournoi de Cincinnati il y a deuxsemaines par Maria Sakkari, après avoircraqué mentalement et physiquement,laissant augurer le pire pour le Majeurnew-yorkais à venir, elle a pris sa revan-che contre la Grecque 6-3, 6-7 (6/8), 6-3,non sans s’être fait de nouveau peur. Loinde l’image résignée qu’elle renvoya d’elleau bord des larmes pendant leur dernier
L’un maillot jaune, l’autre vainqueurd’étape à Laruns. Le duo Primoz Ro-
glic - Tadej Pogacar a tellement dominé laconcurrence ce week-end sur le Tour deFrance que la plus grande course cyclisteau monde pourrait tourner au duel slovè-ne. Deux millions d’habitants seulementpour produire les deux meilleurs grimpeursdans les Pyrénées: l’équation slovène est lademi-surprise de cette première semaine duTour. «C’est pas vraiment nouveau, plaisan-te le journaliste de RTV Slovénie, David Cr-melj. Aux Jeux olympiques d’hiver, on està chaque fois l’un des pays avec le plus demédailles par tête». L’envolée de Primoz Ro-glic et de Tadej Pogacar pour arracher lesbonifications dans les derniers mètres despentes sévères de Marie-Blanque ont ôté lesderniers doutes: l’ex-sauteur à ski de 30 anset la pépite de 21 ans sont une jambe au-dessus des autres. Au moins sur cette pre-mière partie de la Grande boucle. Mais leurstrajectoires sont différentes: le leader deJumbo s’est mis au vélo à 23 ans passésquand le jeune loup d’UAE a fait toutes sesgammes dans le cyclisme. Et le consultantde RTV (diffuseur du Tour de France enSlovénie) Martin Hvastija, lui-même anciencoureur ayant disputé deux fois la Grandeboucle, a une formule pour résumer leurs
Atlético Madrid
Morata prêt à tout pour partir !
statistique en Une de Marca ce mardi lui faitd’ailleurs beaucoup de mal. Sergio Ramos,défenseur, a marqué 34 buts sur les deux der-nières saisons et c’est plus que Morata. Selonle Corriere dello Sport, Morata aurait deman-dé à son entraîneur Diego Simeone de le lais-ser partir. La valse des attaquants ne devraitpas tarder à débuter alors qu’il reste moinsd’un mois pour ce mercato estival.
Juventus
Dybala, réouverturedes négociations
Paris SG
Areola plaît aussi à Fulham
club anglais n’aura aucun malà payer l’indemnité de trans-fert du joueur, estimée entre8 et 10 millions, ainsi que sonsalaire évalué à 700.000euros mensuels. De plus,Areola et sa femme adorentLondres, où le couple a ache-
té une maison cet été. Toutcela sera-t-il suffisant pourle convaincre de rejoindreles Cottagers ? L’opportuni-té de disputer la Ligue desChampions avec Rennes estaussi un argument séduisant.Affaire à suivre...
Rugby - Mondial 2023
Le tirage au sort décalé au 14 décembreest toujours prévue au mois de mars», a-t-ilencore ajouté. Le tirage au sort des poulesdu Mondial-2023 sera basé sur le classementdes équipes à l’issue de l’édition 2019. Vingt équipes participeront à la dixième édi-tion de la Coupe du monde de rugby, prévuedu 8 septembre au 21 octobre 2023 en Fran-ce. Douze sont déjà qualifiées (Australie, Ar-gentine, Afrique du Sud, Nouvelle-Zélande,France, Ecosse, Irlande, Italie, pays de Gal-les, Angleterre, Fidji et Japon) après avoir ter-miné parmi les trois premiers de chaque pou-le du Mondial-2019.
Cyclisme - Tour de France
Roglic et Pogacar, la veine slovène
trajectoires: «Il dit que Primoz est tombé duciel, rapporte son collège David Crmelj.Personne ne pouvait le prévoir, il est arrivéau cyclisme tard. Mais Tadej est passé partoutes les catégories des écoles de cyclis-me. Il a commencé à 9 ans. C’est le produit du cyclisme slovénien». Unsport où la république montagneuse n’avaitpas particulièrement brillé jusqu’ici. «Le cy-clisme slovène a toujours été là mais pasau niveau des tout meilleurs», reconnaîtMatej Mohoric (Bahrain) sacré championdu monde juniors (2012) et espoirs (2013)sous les couleurs de la Slovénie. Malgré sagrande tradition sportive et ses résultats enski alpin, judo ou encore athlétisme, la Slo-vénie n’avait jamais produit de tels cour-siers. «Je pense que c’est seulement unecoïncidence, Primoz et Tadej arrivent enmême temps», analyse Mohoric, sans vrai-ment d’explications. Même sentiment chezson compatriote Jan Polanc, coéquipier dePogacar chez UAE Emirates: «C’est possi-ble d’avoir de bons coureurs mais c’est trèsrare d’avoir deux champions comme ça enposition de gagner le Tour», constate-t-il. «J’aitoujours dit qu’on avait de bonnes écoles decyclisme en Slovénie. Mais quand tu es un cham-pion, tu es un champion et ces gars, à l’évi-dence, en sont», observe Polanc.
Tennis - US Open
Serena, Thiem et Medvedevbien au rendez-vous
combat. La 8e mondiale, qui veut égalerMargaret Court au rang des plus titréesen Grands Chelems, retrouvera TsvetanaPironkova, décidément bluffante pour sonretour après plus de trois ans sans tennis,pour un duel de... mamans cogneuses.Avec Azarenka, elles sont même troismères de famille à atteindre les quarts d’unmême Grand Chelem. Du jamais vu! Chez les messieurs,d’aucuns promettaient d’assez grandes diffi-cultés à Dominic Thiem face au grand espoircanadien Felix Auger-Aliassime (21e). C’étaitun peu vite oublier que l’Autrichien est 3emondial et qu’il sait aussi cogner dans laballe. Sa victoire 7-6 (7/4), 6-1, 6-1 après unpremier set plutôt serré, a été sans appel, grâ-ce à un tennis de très haut niveau. Mainte-nant que le grand favori Novak Djokovicn’est plus dans la course, disqualifié laveille pour un geste d’humeur dangereux,Thiem semble devoir être, à la fois parson classement et par le niveau qu’il affi-che, l’homme à surveiller sur cette édi-tion 2020, au même titre que Daniil Med-vedev, finaliste l’an passé.
S PORTSLe Quotidien d'Oran
Mercredi 09 septembre 2020 15
Convaincante, l’Italies’est imposée auxPays-Bas (1-0) et a
pris la tête de son groupe deLigue des nations lundi,jour du premier - magnifi-que - doublé internationaldu grand espoir norvégienErling Haaland, en Irlandedu Nord (5-1). Cette fois ça yest, l’Italie est de retour. Dominatrice puis solide dé-fensivement, la Squadraazzura a développé un jeuoffensif agréable pour, fidèleà elle-même, gagner avec laplus petite des différences,grâce à une tête de NicoloBarella à l’issue d’une belleaction collective (45e+1).Avec cette victoire contre unenation majeure du foot, lapremière depuis de longsmois, l’Italie et sa triforce d’at-taque Loreno Insigne - CiroImmobile - Nicolo Zaniolo
Le président de la Ligue espagnole de foot- ball, Javier Tebas, a estimé lundi que la
Liga aurait survécu sans l’Argentin du FC Bar-celone, Lionel Messi, et qu’il ne s’était jamaissérieusement inquiété de l’impact qu’auraitson départ sur le championnat espagnol.Après avoir tenté de quitter le Barça pendantl’été, le sextuple Ballon d’or s’est finalementrésigné à y rester vendredi. Interrogé lundipour savoir si un possible départ du prodigeargentin avait été une préoccupation pour lui,Tebas a répondu: «Une préoccupation sérieu-se, non. Une préoccupation, oui.» «Nous vou-lons toujours avoir Leo chez nous», a-t-il dé-claré. «Je l’ai dit à maintes reprises, c’est lemeilleur joueur de l’histoire, et en tant queprésident de la Liga, j’aimerais qu’il terminesa carrière dans cette compétition.» «La Ligaen tant qu’institution, en tant que marque sedoit d’être au-dessus des joueurs et des clubs»,a-t-il poursuivi. «Mais nous étions un peu in-quiets car après vingt années, on le veut cheznous et pas dans un autre championnat.»D’après Tebas, un départ de Messi n’aurait
Le meneur de jeu colombien James Rodriguez s’est engagé pour deux ans
avec le club anglais d’Everton où il re-trouvera sur le banc Carlo Ancelotti quil’a dirigé au Real Madrid et au BayernMunich, ont annoncé les Toffes lundi. Lecontrat contient aussi une option pourune troisième année et, selon la presseanglaise, l’autre club de Liverpool a dé-boursé 22 millions de livres (25 M EUR)pour s’attacher les services du joueur âgéde 29 ans qui appartenait encore au clubmadrilène. Sous les ordres de Carlo An-celotti, Rodriguez avait connu l’une dessaisons les plus prolifique de sa carrièreen 2014/2015, remportant le titre demeilleur milieu de terrain de la Liga avec13 buts et 13 passes décisives en 29matches. L’été précédent, il avait termi-né meilleur buteur du Mondial-2014 auBrésil, inscrivant 6 buts en 5 rencontres,
L’attaquant italien Nicolo Zaniolo, blessécontre les Pays-Bas (1-0) lundi, souffre
d’une rupture du ligament croisé antérieur dugenou gauche et sera opéré aujourd’hui, aannoncé mardi son club de l’AS Rome. Cettenouvelle blessure va de nouveau éloigner desterrains pendant plusieurs mois le jeune atta-quant de la Roma, qui avait repris il y a peude temps après avoir déjà raté toute la pre-mière partie de l’année en raison d’une bles-sure similaire, mais au genou droit. La blessure de l’attaquant de 21 ans, justeavant la pause après un choc avec un Néer-landais, avait suscité beaucoup d’inquiétudeparmi ses coéquipiers. «On est désolé pour lui,on espère que ce n’est pas ce que nous crai-gnons tous», avait confié à la Rai le capitaineitalien Giorgio Chiellini.
Les recruteurs de l’OM viseraient actuellementdeux attaquants, dont un buteur du Real Ma-
drid. L’OM est notoirement en quête d’un atta-quant, après avoir négocié un mercato intéres-sant avec les arrivées de Pape Gueye, LeonardoBalerdi et Yuto Nagatomo. Le club phocéen auraitjeté son dévolu sur l’Espagnol Borja Mayoral (23ans), joueur du Real Madrid, formé au sein de laFabrica Blanca. C’est ce qu’affirme le média ibé-rique El Desmarque alors que Mayoral est égale-ment courtisé par Valence, la Lazio et la Fioren-tina. Les médias ibériques estiment qu’il faudradébourser entre 10 et 15 millions d’euros pour lefaire signer. Mais il ne s’agit pas de la seule pistearpentée par les dirigeants phocéens. L’attaquantde Reims El Bilal Touré serait également très ap-précié par Pablo Longoria. Le jeune malien cor-respond davantage au profil de joueur rapidedécrit par André Villas-Boas.
Retour au calme à Barcelone. Aprèsplusieurs jours très agités en Catalo-
gne, le feuilleton Lionel Messi a pris finvendredi dernier. Désireux de quitter leBarça cet été, l’attaquant de 33 ans a fi-nalement pris la décision de poursuivreson aventure après avoir compris qu’untransfert était impossible face à la volontéde sa direction de le garder. Lundi, l’Ar-gentin faisait son retour à l’entraînement.Il est arrivé une demi-heure avant ses coé-quipiers, tous attendus une heure avant
Ligue des nations
Réjouissante Italie,Haaland régale la Norvège
prouve que la non-qualifica-tion pour la Coupe du mon-de 2018 est définitivementdigérée. En fin de match, lesgrognards italiens GiorgioChiellini et Leonardo Bonucciet le jeune gardien de l’ACMilan Gianluigi Donnarum-ma ont permis de garderl’avantage contre MemphisDepay et les siens. Au classe-ment de ce groupe 1 de laLigue A, l’Italie (4 pts), invain-cue depuis 16 matches, prendla tête devant les Oranje (3pts) et la Pologne, qui s’estréveillée (2-1) grâce à un butde l’ancien de Monaco KamilGlik après avoir été menée enBosnie-Herzégovine (4e, 1pt). De son côté, s’il joue enLigue B de cette Ligue desnations, Erling Haaland amontré qu’il méritait un grandA. Trois jours après avoir dé-bloqué son compteur interna-
tional pour sa 3e sélectioncontre l’Autriche (défaite 2-1),le buteur de Dortmund a ré-cidivé avec, cette fois, sonpremier doublé. Dix sur dixpour la rentrée du Norvégiende 20 ans, qui a offert en pri-me une passe décisive pourson compère d’attaqueAlexander Sorloth (24 ans),auteur d’un doublé lui aussiface à une faible Irlande duNord. La Norvège (3e, 3 pts)revient à auteur de l’Autriche(2e, 3 pts), qui a perdu con-tre la Roumanie lundi (1er, 4pts). Toujours en Ligue B,l’Ecosse a pris les comman-des du groupe 2 après s’êtreimposée (1-2) en Républiquetchèque. C’est la premièrefois depuis l’an 2000 que lesEcossais gagnent un match àl’extérieur après avoir encais-sé le premier but, relève le sta-tisticien Opta.
Espagne
La Liga aurait-elle survécu sans Messi ?
pas affecté les revenus de la Liga issus desdroits de diffusion. «Je ne pense pas, car nousavons déjà vendu 90% des droits pour lesquatre prochaines saisons», a-t-il expliqué.
Italie
Rupture de ligament pour Zaniolo
Everton
James Rodriguez s’engage pour 2 ans
avant de s’incliner en quart de finale avecles Cafeteros face au pays organisateur(2-1). James compte 76 sélections, aucours desquelles il a inscrit 22 buts etdélivré 25 passes décisives. Sacré champion à huit reprises dansquatre pays différents, Rodriguez comp-te aussi à son palmarès deux Ligues deschampions avec le Real (2016, 2017)et une Europa League avec Porto en2011. «Je suis vraiment, vraiment heu-reux d’être dans ce grand club avec unetelle histoire (...) Je suis venu ici pouraider l’équipe à gagner et à jouer unbeau football, un football divertissant»,a expliqué le joueur sur le site internetdu club. «Je suis persuadé qu’avec Car-lo et son staff, nous pouvons réussir degrandes choses et l’une des grandes rai-sons de ma venue est la présence deCarlo Ancelotti», a-t-il confié.
FC Barcelone
Koeman demande à Messide tourner la page
le début de la séance d’entraînement,comme exigé par le nouvel entraîneurRonald Koeman. Ce dernier a profité decette demi-heure pour discuter avec lesextuple Ballon d’Or. Les deux hommess’étaient déjà entretenus après la signatu-re du technicien néerlandais. Mais Messi avait pris sa décision de partir etKoeman n’avait pas réussi à le convaincre.«Je veux juste travailler avec des gens quiveulent être ici», avait glissé le Batave lejour de sa présentation. Hier, il a doncvoulu savoir dans quel état d’esprit étaitsa superstar. Forcément soulagé de conser-ver Messi, Koeman en attend toutefois uncomportement exemplaire et lui a confié qu’ilsouhaitait un investissement total de sa part.Ainsi, il lui a demandé de «tout donner, d’es-sayer de mettre de côté ce qui s’est passéces dernières semaines et de s’impliquerpleinement dans le projet», explique lequotidien catalan Sport. Pour relancer unBarça en fin de cycle, l’ancien sélection-neur des Pays-Bas sait qu’il est très im-portant que tous les joueurs donnent lemaximum la saison prochaine. A Messide lui montrer que, même si un départreste possible l’été prochain, son envied’aider l’équipe est intacte. Les Blaugra-na auront besoin de lui pour se relever.
O. Marseille
Un attaquant du Real Madrid pisté
S PORTSLe Quotidien d'Oran
Mercredi 09 septembre 202016
Les défenseurs Mohamed
Rabie Meftah (USM Alger)
et Zine El-Abidine Sebbah
(MC Oran), ont officialisé lundi
soir leur engagement avec le NA
Husseïn-Dey, pour un contrat de
deux saisons chacun, a-t-on ap-
pris auprès du club pensionnaire
de la Ligue 1 algérienne de foot-
ball. Meftah (35 ans), en fin de
contrat avec l’USM Alger, va con-
naître le quatrième club de sa
carrière après la JS Kabylie
(2005-2010), la JSM Béjaia
(2010-2011), et l’USM Alger
(2011-2020), idem pour Sebbah
(33 ans), qui avait déjà porté les
couleurs du MCO, à deux repri-
La gardien de but international Abdelkader Salhi, libre
de tout engagement, s’est enga-gé mardi, pour trois ans avec leMC Alger, a annoncé le club vice-champion d’Algérie de footballsur sa page officielle Facebook.Salhi (27 ans), qui a résilié soncontrat avec la JS Kabylie auterme de la phase aller de laprécédente saison, devient latroisième recrue estivale du«Doyen» après le défenseurcentral Mouad Hadded (ex-JSM Skikda) et le milieu de ter-rain ivoirien Isla Daoudi Dio-mandé (ex-ES Sét i f ) . Parailleurs, le MCA a enregistré ledépart des joueurs dont les con-
L’international algérien, YacineBrahimi, auteur d’une excellen-
te prestation, a été désigné l’hom-me du match lors de la victoire de
son club Al-Rayyan contre Al-Gha-rafa (3-1), lundi soir lors de la 2ejournée du Championnat en QSL.Le capitaine d’Al-Rayyan a été bu-teur et passeur contre Al-Gharrafa,
ou évolue ses deux compatriotes,Sofiane Hanni et Adlène Guediou-ra. Le Co-meilleur buteur du cham-pionnat qatari de la saison derniè-re avec 15 buts, a été lundi derriè-
re le second but d’Al-Rayyan. Bra-himi, d’une passe de l’extérieure dupied dans la surface de réparation,a permis à Yohan Boli de réussir le
Le défenseur international algérien Djamel Benlameri a
résilié son contrat à l’amiable
avec Al-Shabab, a annoncé leclub saoudien de première divi-sion sur son compte twitter. «Ladirection du club d’Al-Shabab aaccepté la demande de son
joueur algérien Djamel Benlame-
Ahly Djeddah (Div.1 saoudien
ne de football) a décidé demettre l’ailier international algérienYoucef Belaïli sur le marché destransferts, pour n’avoir pas respec-té son contrat professionnel, qui ar-
rivera à terme en 2022, rapportemardi le quotidien saoudien Al-Iq-tisadia. La décision de la directionsaoudienne intervient suite au con-flit né avec le joueur, ce dernier a
refusé de rallier l’Arabie saouditepour reprendre les entraînementssous la conduite de l’entraîneurcroate Vladan Milojevic. En com-
Pour sa grande rentrée, le Maroc a opté pour un pro-
gramme de choix le mois pro-chain ! Avant-hier, la Fédéra-
tion marocaine de football(FRMF) a ainsi officialisé la te-
NA Husseïn Dey
Meftah et Sebbah ont signé !ses (2007-2013, 2016-2020), duCS Constantine (2013-2014) etde l’ASM Oran (2014-2016). LeNAHD est considéré comme l’un
des clubs les plus actifs du mar-ché des transferts. De jeunesjoueurs, issus de différents pa-liers, et des éléments d’expérien-ce, sont venus rejoindre les
«Sang et Or». Le NAHD a confiéles rênes de la barre technique àl’entraîneur Nadir Leknaoui, quis’est engagé pour un contratd’une saison renouvelable. Re-
légable avant la suspension dela compétition, le NAHD a étéfinalement maintenu parmi l’éli-te, après l’adoption par les mem-
bres de l’assemblée générale dela Fédération algérienne (FAF)du choix qui prévoyait de dési-gner les lauréats et les promus,
tout en annulant la relégation, auterme de la consultation écriteinitiée par l’instance fédérale,pour donner suite à l’exercice2019-2020, définitivement sus-
pendu en raison de la pandémiede coronavirus (Covid-19). Pourrappel, la période des transfertsd’été s’est ouverte mercredi 5août et s’étalera jusqu’au 27 oc-
tobre. La date de la reprise desentraînements et le coup d’envoide la saison 2020-2021 n’ont pasencore été fixés.
MC Alger
Le gardien de but Salhi en renforttrats n’ont pas été renouvelés,à l’image de l’attaquant Hi-cham Nekkache et du milieu of-fensif Walid Derrardja, qui sesont engagés pour deux saisonsavec le MC Oran. Le défenseurAbderrahmane Hachoud et lemeneur de jeu AbderrahmaneBourdim, également en fin decontrat, devraient prolongerleur bail, sauf revirement dedernière minute. Outre la nécessité de renforcerl’effectif, la direction a promuquelques joueurs de la réserve,d’autant que l’équipe est appe-lée à jouer sur plusieurs fronts,notamment en Ligue des cham-pions d’Afrique, lors de la saison
2020-2021, coïncidant avec lecentième anniversaire de la créa-tion du club. La période destransferts d’été s’est ouverte of-ficiellement 5 août dernier ets’étalera jusqu’au 27 octobre. Lecoup d’envoi de la saison 2020-2021 n’a pas encore été fixé. LeMCA, a bouclé la saison 2019-2020, définitivement suspendueen raison de la pandémie du co-ronavirus (Covid-19), à la 2e pla-ce au classement final, établi parla Ligue de football profession-nel (LFP), sur la base de la règled’indice de performance despoints récoltés et des matchesdisputés, décidé par la Fédéra-tion algérienne (FAF).
Arabie Saoudite
Benlameri résilie son contratavec Al-Shabab
ri de résilier son contrat suite àune correspondance reçue le 1erseptembre. Benlameri s’est enga-
gé à payer une indemnité auclub. Al-Shabab a informé la fé-dération saoudienne ainsi que lejoueur de son accord pour la ré-siliation du contrat «, pouvait-on
dans le communiqué du club
saoudien. Al Shabab a ajoutéqu’un second communiqué avecde plus amples informations surcette affaire sera publié dans les
jours à venir. Pour mémoire ladirection d’Al-Shabab avait me-nacé fin août le défenseur inter-national algérien Djamel EddineBenlameri de sanctions, pour
avoir brillé par son absence àl’aéroport d’Alger, pour son ra-patriement en Arabie saoudite.«Benlameri ne s’est pas présen-té à l’aéroport pour son rapatrie-
ment à bord d’un vol spécial,après que le club ait reçu toutesles autorisations requises. Le club d’Al-Shabab va appli-quer le code disciplinaire contre
le joueur, tout en respectant lesprocédures réglementaires»,avait écrit le club dans un com-muniqué publié sur son comp-te Twitter. Benlameri devait ef-
fectuer le déplacement avec soncoéquipier en équipe nationaleet sociétaire du Ahly Djeddah,Youcef Belaïli, qui s’est égale-ment absenté mercredi.
A l’instar d’Al-Shabab, Al-Ahly Djeddah a menacé le na-tif d’Oran de sanctions selon lerèglement en vigueur.
En amical
Le Maroc jouerale Sénégal et la RD Congo
nue de deux matchs amicauxqui verront Hakim Ziyech et sabande affronter le Sénégal le9 octobre puis la RD Congo
le 13 octobre. Ces deux rencontres auront
lieu à Rabat et à huis clos. Ellesserviront à préparer la doubleconfrontation contre la Centra-frique programmée en novembre
dans le cadre des éliminatoiresde la CAN-2021.
Ahly Djeddah
Belaïli placé sur la listedes transferts
pagnie de son coéquipier en équi-pe nationale Djamel Eddine Ben-lameri, qui a résilié son contrat avecAl-Shabab (Div.1 saoudienne) lun-
di, Belaïli n’était pas au rendez-vousle mercredi 19 août, à l’aéroport in-ternational d’Alger, pour son vol derapatriement. Une attitude qui a ir-rité les dirigeants des deux clubs
saoudiens. La même source préci-se qu’aucune offre concrète n’estparvenue au Ahly Djeddah pour letransfert de Belaïli (28 ans), quiavait rejoint le championnat saou-
dien en 2019 en provenance del’ES Tunis, pour un contrat de troissaisons. Le manager général duclub saoudien Tarek Kial, a récem-ment critiqué Belaïli, soulignant qu’il
n’était «pas sérieux» dans son com-portement : «le dossier de Belaïli estassez compliqué, le joueur n’est passérieux, même l’entraîneur (le Croa-te Vladan Milojevic, ndlr) m’a dit la
même chose. Nous ne voulons pasd’un joueur qui joue avec son nomseulement, mais nous voulons unélément combatif sur le terrain», a-t-il indiqué aux médias locaux. Be-
laïli et Benlameri, ne devraient pasfigurer sur la prochaine liste del’équipe nationale, appelée à dispu-ter deux matchs amicaux à l’étran-ger en octobre prochain, dans ce qui
sera le grand retour des championsd’Afrique, après onze mois d’inac-tivité en raison de la pandémie decoronavirus (Covid-19).
Championnat du Qatar
Brahimi passeur et buteurface à Al-Gharafa
doublé. Trois minutes après la ré-duction du score de Jonathan Ko-djia (90’) pour Al-Gharafa, le me-neur algérien a terminé en apo-
théose, en inscrivant le but qu’ilcherchait, tout au long du match(90+3’). Suite à une action indi-viduelle emmenée depuis le mi-lieu de terrain, Brahimi a mis hors
course toute la défense adversai-re, offrant le premier succès à Al-Rayyan après la nul concédé à do-micile, face Al-Sailiya (1-1), lors dela 1re journée. Par contre, Al-Gha-
rafa a enregistré son premier reversde la saison, après la victoire, lorsde la précédente journée face auQatar SC (2-0).
S PORTSLe Quotidien d'Oran
Mercredi 09 septembre 2020 17
M. O. Noureddine
Après une longue période
d’incertitude, les nouvelles
sont plutôt rassurantes du
côté de l’USMBA. En effet, du côté
de la bâtisse unioniste, on annon-
ce le retour d’Abdelghani El-Hen-
nani, comme premier responsable
du club. Il faut dire, qu’en dépit de
toutes les tentatives, visant à remet-
tre le club sur rails, en lui dénichant
un repreneur, la situation demeu-
rait toujours au point mort. Face à
cette situation, les supporters crai-
gnaient que la crise ne s’empire
davantage. Il est vrai qu’au moment
où la majorité des pensionnaires de
la Ligue 1 ont largement entamé
l’opération recrutement et s’apprê-
tent à amorcer la préparation dans
la perspective de la nouvelle saison,
Chergui Abdelghani
Alors que son mandat a prisfin le 30 juin dernier,
Nasreddine Souleymane a étéreconduit à la tête du CA, parle conseil d’administration,à l’issue de la réunion, tenueau siège du club. Il est à rappe-
ler que l’intervention du waliAmoumène Mermouri est pourbeaucoup dans l’améliorationde la situation du club-phare duWAT, après qu’aucun actionnai-
re n’ait voulu se porter candi-dat à la présidence du CA. Lediscours du wali a motivé aussil’ex-président du CA et action-naire majoritaire Hadj Djillali
Benahmed, qui n’était paschaud à l’idée de revenir ni auxcommandes du club, ni aux af-faires du football après l’expé-rience ratée de la saison 2018-
2019 à l’issue de laquelle leWAT rata d’un cheveu l’acces-sion en Ligue 1, après avoir étécoiffé sur le poteau, lors de ladernière journée par l’ASO
Chlef. Sans nul doute, encou-ragé par le discours du wali,Hadj Djillali Benahmed a déci-dé finalement de faire partie duconseil d’administration, tout
en promettant de continuer àaider le club financièrement.Pour éviter le récurrent problè-me financier, le wali a promisd’inviter les industriels et hom-
mes d’affaires de la wilaya à
Adjal Lahouari
Fin-juillet, le directeur général del’USMA a fait preuve de
prudence quant à l’avenir du club.« Sur le plan purement sportif,nous n’allons pas promettre desmiracles aux supporters, d’autantque nous considérons le prochain
exercice comme transitoire, tout envisant bien évidemment le podium.Ce n’est qu’à partir de la saison2021-2022 que l’USMA reverra sesambitions à la hausse. » Décrypté,
et en tenant compte des coutumesbien connues des dirigeants, cemessage prouve que le DG entenddissimuler les véritable objectifs deson comité. Car un club comme
l’USMA, avec son palmarès et sestraditions, ne peut se contenter dejouer les seconds rôles, surtout lors-que les moyens financiers sont dis-ponibles. C’était le cas avec l’an-
cien président. Cette fois, c’est avecle précieux concours du groupeSerport, actionnaire majoritaire ausein de la SSPA que l’USMA repartà l’aventure. Il se confirme que cette
entreprise répond parfaitement auxbesoins du club de Soustara. Sinon,les dirigeants n’auraient jamais en-gagé comme directeur sportif, l’an-cien défenseur de l’équipe nationa-
le Anthar Yahia, ainsi que le coachfrançais Ciccolini et son staff. Cesdeux décisions attestent que les res-ponsables veulent voir leur équipe,sinon au-dessus du lot, du moins
dans le groupe des favoris cettesaison. Il faut reconnaître qu’AntharYahia a indiscutablement apportéson savoir-faire et son sens de la
Pour une énième fois, IsmaëlBennacer se positionne
clairement sur son avenir. L’in-ternational algérien n’a aucuneenvie de quitter le club Lom-bard une saison après son arri-
vée. Excellent pour sa premiè-re saison au Milan AC, Benna-cer est dans le viseur de plu-sieurs formations européennes.Le PSG et Manchester City sem-
blent être beaucoup plus intéres-sés. Mais, ces deux écuries nedevraient pas signer le milieu deterrain algérien cet été. Puisque
Selon les informations duquotidien italien Il Mattino,
relayées par le site Dzfoot,l’agent qui gère la carrière del’international algérien, FaouziGhoulam, aurait proposé lesservices de l’arrière gauche àl’OGC Nice et au Sporting Lis-bonne. « Sur le départ au Na-poli lors de ce mercato d’été,l’ancien défenseur de l’ASSEdevrait quitter le club italien lorsdes prochaines semaines. Sonagent, Jorge Mendes, serait entrain de chercher un nouveaupoint de chute », écrit Dzfoot.En forme depuis le début de lapréparation, Faouzi Ghoulampourrait avoir une dernièrechance avant de quitter Naples.Gennaro Gattuso devrait pren-dre une décision définitive dansce dossier après le match ami-cal face à Pescara.
WA Tlemcen
Confiance renouveléeà Nasreddine Souleymane
contribuer au renflouement descaisses du club. Ces mesuresont réconforté les supporters duWidad qui craignaient le pire,
eux qui souhaitent un parcourshonorable de leur équipe favo-rite. Afin de régler les arriérésdes joueurs qui n’ont pas perçuleurs dûs depuis le mois de mars
dernier, la direction du club a dé-cidé de contacter, très prochai-nement, les joueurs avec l’espoirde trouver un accord concer-nant le volet financier. A propos
de la barre technique, même sil’entraîneur Aziz Abbès ne faitpas l’unanimité, au sein des sup-porters, ce dernier a exprimé sondésir de continuer l’aventure
avec le club Tlemcenien qui re-trouve la Ligue 1, après plu-sieurs années passées en divi-sions inférieures. Selon unesource proche de la direction, le
conseil d’administration, quiprône la stabilité, a renouvelé saconfiance en l’entraîneur AzizAbbès qui, selon la même sour-ce, est attendu ces jours-ci à
Tlemcen pour renouveler soncontrat. En somme, du pain surla planche pour le président Sou-leymane qui aura fort à faire surle plan financier afin de régula-
riser les arriérés des joueurs etattaquer le volet du recrutement.Pour cela, il faut d’abord arrê-ter la liste des joueurs à libérerpour ensuite entamer l’opéra-
tion recrutement.
AC Milan
Bennacer fermela porte à un départ
l’ancien joueur d’Empoli a pourobjectif de confirmer sous lescouleurs des Rossoneri. « Ismail pense qu’avec sonjeune âge, il a le temps devantlui pour décrocher un gros con-
trat. Il m’a dit qu’il est reconnais-sant envers le Milan AC qui l’aaidé à avoir cette notoriété », arévélé un des proches du joueur.Pion essentiel du dispositif tac-
tique mis en place par StefanoPioli, Ismaël Bennacer va, àcoup sûr, enchainer une deuxiè-me saison au Milan AC.
Naples
Ghoulam proposéau Sporting et Nice
USM Bel-Abbès
El-Hennani et Slimani
sont de retour !c’était l’inertie qui prévalait àl’USMBA. Il fallait donc réagir illicopresto pour éviter le pire : tel est
l’objectif principal des personnesqui sont venues au secours du club.C’est ainsi, qu’après moult tergiver-sations, El-Hennani a fait son comeback. Quoique l’on dise, ce dernier
n’est pas resté indifférent aux ap-pels des amoureux de l’USMBA, entant que patrimoine de la ville etde toute une région. C’est sans doute ce qui a incité
El-Hennani à prendre le taureau parles cornes pour débloquer une si-tuation qui s’annonçait fort périlleu-se. Par ailleurs, on a appris de lamême source que le président du
club amateur Morsli Abbès, a étéinstallé dans ses fonctions de direc-teur général. On affirme que Mors-li a été investi par le Conseil avec
les pouvoirs les plus étendus pouragir en toutes circonstances au nomde la SSPA/USMBA et veiller à la
marche du club, sans pour autantsortir du cadre collégial. Côté technique, on a aussi apprisque les dirigeants ont décidé defaire appel à l’ancien entraîneur du
club, Sid Ahmed Slimani en l’oc-currence. Ainsi donc, un an aprèsavoir été remercié, ce technicien vareprendre du service sur le bancde l’USMBA. Même si rien n’a été
officialisé, ce retour reste, malgrétout, une surprise pour une fran-ge des inconditionnels d’El-Kha-dra. Par contre, les plus sages es-timent que les come-back d’El-Hen-
nani et Slimani vont permettre auclub de repartir du bon pied si l’ontient compte du capital expériencede ces deux hommes.
USM Alger
L’opération rajeunissement en cours
communication en s’appuyant surson riche passé et sa personnalité.Il n’y a qu’à voir sa façon de traiterles volets des joueurs à libérer et
des éléments à recruter. Par ailleurs,les observateurs ont relevé quel’une des priorités du directeur spor-tif concernait la création du centrede formation, un outil indispensa-
ble pour tout club voulant assurerson avenir, à l’exemple du ParadouAC. Ceci dit, il sait que les dirigeantsl’ont engagé, en premier lieu, pourredorer le blason de l’équipe se-
nior qui n’a guère répondu aux at-tentes de ses exigeants supporters.A titre de rappel, au terme de lasaison écoulée, l’équipe se trouvaitdans une position peu compatible
avec le niveau de l’effectif. Avec 9victoires, 5 nuls et 8 défaites, c’estun bilan peu élogieux à cause deslacunes relevées, tant en défensequ’en attaque, avec 25 buts encais-
sés et inscrits, même en tenantcompte des incidences du derbynon joué face au MCA. Après avoiranalysé de près ce parcours du der-nier exercice, Anthar Yahia, en par-
fait accord avec l’administration, aentamé l’opération rajeunissementen écartant des cadres âgés, touten annonçant la promotion de sixespoirs du club.
Par ailleurs, convaincu des bien-faits du rapport qualité-prix, il a faitappel à de jeunes binationaux évo-luant en France, alors que l’arrivéede deux joueurs étrangers est tou-
jours d’actualité. Parallèlement, ledirecteur sportif les réunions tantavec les éléments ciblés qu’avecceux invités à résilier leurs contrats,
afin d’éviter des contentieux. Ils’agit de deux opérations distinc-tes mais ardues en raison des exi-gences des joueurs et, parfois, cel-
les des clubs adverses « propriétai-res » des joueurs. Si ces opérationsvenaient à être couronnées de suc-cès, et en ajoutant la préservationde l’ossature, on peut dire que l’US-
MA a des chances de conserver sonidentité de jeu apparue dès 1963,avec le sacre du tournoi rassem-blant les champions régionaux, àsavoir le MCA, le SCMO et l’USM
Annaba, sous la houlette de l’en-traîneur Bellamine. Cette formation avait fière allureavec El- Okbi, Madani, Aftouche,Djemaâ, Salah, Belbekri, Djerma-
ne, Bernaoui, Krimo, Bentifour etMeziani. On peut affirmer que c’estcette belle équipe qui a transmis legoût du beau football à son public.A ce propos, on comprend mieux
le tag d’un fan : « Ici, kho, c’estla qualité, pas la quantité ! » Enl’occurrence, Anthar Yahia ne vapas s’engager à la légère à pro-pos des recrues. Chaque transfert
sera étudié de façon précise, enfonction des qualités des nou-veaux, car il y a une complémen-tarité à préserver. Durant sonlong parcours, l’USMA a connu des
hauts er des bas, avant que l’arri-vée aux commandes de Said Allikne rime avec une belle et riche épo-pée. Quoi qu’il en soit, les coéqui-piers de Koudri ont une dette en-
vers leurs supporters et donc le de-voir de remettre le club à sa vraieplace, c’est-à-dire parmi lesmeilleurs, dans le haut du tableau.
COMMUNICATIONLe Quotidien d'Oran
Mercredi 09 septembre 202018
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PENSÉETriste et douloureuse fut la journée du 09 septembre 2019,
où nous a quittés, subitement et sans préavis, le mari et le père
Nadjib Benfiala
Laissant derrière lui une profonde douleur et un vide incommensura-
ble dans nos coeurs que nul ne peut combler.
En ce douloureux souvenir, sa veuve et ses trois enfants demandent
à tous ceux qui l’ont connu et aimé, pour ses différentes qualités et
son dévouement pour sa famille ainsi qu’à sa patrie, d’avoir une
pieuse pensée en sa mémoire. Repose en paix cher mari et papa,
nous ne t’oublierons jamais.
« Nous appartenons à Allah et à Lui nous retournons ».
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��و نصر الدين�الديوان العمومي لألستاذ م
��محافظ البيع بالمزايدة لدى اختصاص محكمة سيدي بلعباس
��شارع الجمهورية الطابق الثاني سيدي بلعباس���رقم
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Par Djamel Labidi
Pour la Chine, un cas de contamina-
tion est déjà un cas de trop. Une
épidémie commence toujours par un
cas. C’est la règle même des épidémies que
beaucoup, hélas, ne semblent avoir com-
pris. Derrière son succès, qui pourrait beau-
coup nous apprendre, il y a aussi d’autres
facteurs et d’abord un facteur social, mo-
ral: on estime là-bas que la morale c’est
tenir compte avant tout de l’autre, de la
santé de l’autre. C’est la base du contrat
social. On met alors le masque pour pré-
server l’autre. Ailleurs, y compris chez nous,
on pourra revendiquer, au nom de la li-
berté, le droit de ne pas le porter. On pour-
ra penser, en toute bonne foi, qu’il s’agit
de sa propre vie et qu’on est seul en droit
de décider de la mettre en péril ou pas.
C’est du pain béni pour le virus.
Le témoignage sur la Chaîne française
‘LCI’ d’un médecin français résident en
Chine, « la Chine a fait la fête après l’éra-
dication de l’épidémie à Wuhan, mais nous
en France, nous l’avons faite pendant l’épi-
démie. Elle a fait la rentrée scolaire après
la fin de l’épidémie à Wuhan, nous, nous
la faisons pendant ».
C’est aussi une victoire technologique:
10 millions de tests dans la seule ville de
Wuhan, pas un habitant qui n’ait été con-
trôlé. L’utilisation par tous des applications
numériques qui font que chacun peut sa-
voir s’il y a une personne contaminée dans
ses environs. Ailleurs, on se méfie des gou-
vernants, les théories complotistes fleuris-
sent, le Pr Raoult vient proposer son mé-
dicament miracle de l’hydroxychloroqui-
ne à une opinion et des gouvernants cré-
dules ont polémiqué à l’infini sur l’atteinte
aux libertés que représentent les applica-
tions numériques. On pourra ainsi suffo-
quer mais avec le plaisir d’être « libre » .
LA CHINE PREND LE LARGE
En Chine, au lieu d’être un frein, cette
épidémie s’est transformée en un élan tech-
nologique, social et moral. L’activité éco-
nomique n’a pas été opposée aux impéra-
tifs humains, comme cela se passe désor-
mais, un peu partout, où on envisage froi-
«Allez chercher le savoir
jusqu’en Chine»La Chine a mis fin, du moins pour l’instant,à l’épidémie de Covid-19. C’est une victoire
stratégique. Le secret de cette victoire:elle n’a pas simplement voulu limiter l’épidémie,
la gérer, comme c’est le cas dans la plupartdes pays du monde où on se réjouit seulement
que l’épidémie ne s’étende pas. Elle a voulustopper, arrêter l’épidémie.
dement un coût humain à l’épidémie. La
liquidation de l’épidémie, la prise en comp-
te avant tout du facteur humain, celui de
la santé des populations (1) a créé un cli-
mat de confiance envers le pouvoir. L’acti-
vité économique a alors repris puissam-
ment, démontrant par là même, que les
deux options, économique et humaine ne
devaient pas être opposées. La Chine
prend désormais le large, aussi bien sur le
plan économique que technologique.
Or, dans la plupart des pays, tout se pas-
se comme si on n’avait d’autre vision que
statique, c’est-à-dire revenir à avant la
Covid-19, au passé et d’autres ambitions
que de lancer, dans une atmosphère irréel-
le, des plans de relance économique à
coups de dizaines de milliards de dollars,
dont on ne sait d’où ils viennent en l’ab-
sence de croissance, et qu’on ne compren-
ne pas qu’on est rentré vraiment dans une
autre époque. Quand donc va-t-ton com-
prendre que cette épidémie est un test pour
chaque gouvernement, pour chaque pays,
pour chaque société, et qu’elle détermine-
ra son avenir à chacun.
Pour se convaincre de la différence d’ef-
ficacité dans l’approche de l’épidémie, il
suffit de considérer et de comparer la situa-
tion actuelle de la Chine avec un pays de
même population comme l’Inde. Que dire
aussi de la comparaison avec les Etats-Unis.
C’est la deuxième victoire stratégique que
la Chine remporte sur une épidémie après
celle de 2005 sur le virus SARAS. Elle est
significative. Tout laisse, en effet, croire que
dans l’avenir, ces situations épidémiques
vont se répéter avec la mondialisation et le
développement de la population humaine,
qu’elles exigeront de nouveaux moyens
technologiques et économiques, et de pro-
fondes réformes sociales.
Ne pourrait-on pas, en Algèrie, essayer
d’apprendre de l’expérience de la Chine,
d’y envoyer des missions d’information ?
« Allez chercher le savoir jusqu’en Chine ».
(1) La Chine a donné la priorité à la vie et
à la santé de son peuple malgré les avan-
tages économiques à court terme..» décla-
re Wang Hufeng, directeur du Centre d’étu-
des pour la réforme des soins de santé de
l’Université Renmin de Chine.
SOCIÉTÉLe Quotidien d'Oran
Mercredi 09 septembre 202020
Par Sonia Vivas avecEsteban Rojas à Caracas
Privé de travail en Colombie
à cause de la pandémie, Car-
los est rentré chez lui, au Ve-
nezuela. Mais une fois la frontière
passée, il a été forcé d’observer une
quatorzaine dans un «centre d’ac-
cueil» insalubre avec «la faim» au
ventre. Avant que le nouveau co-
ronavirus ne déferle sur l’Amérique
latine, Carlos, un nom d’emprunt
choisi par peur de représailles, se
débrouillait bien à Bogota. Son tra-
vail dans une pizzeria lui permet-
tait des rentrées d’argent régulières.
Comme cinq millions de ses com-
patriotes, il avait émigré en 2017
pour échapper à la crise économi-
que qui secoue son pays. Mais sa
situation a changé du tout au tout
il y a un peu moins de six mois avec
le virus et les mesures de confine-
ment dans la capitale colombien-
ne. «Les ventes ont commencé à
baisser et la pizzeria ne vendait plus
assez pour nous payer», raconte
Carlos, 31 ans. Il décide alors de
rentrer au Venezuela avec sa fem-
me. Une fois la frontière terrestre
passée, son calvaire commence.
Les autorités vénézuéliennes de
l’Etat de Tachira (ouest) l’obligent
à observer une quatorzaine pour
s’assurer qu’il n’est pas porteur du
Covid-19. Mais en fait de deux se-
Par Boureima Hama
Quel est l’avenir de la réserve?» de Kouré et ses célèbres gi-
rafes, s’inquiète Aïcha Idé, qui ha-bite Kanaré, un village voisin, dansle sud du Niger, un mois après l’as-sassinat par des jihadistes présumésde 8 personnes, dont 6 humanitai-res français. «Nous sommes profon-dément tristes après la mort de no-tre collègue et des sept travailleursd’Acted, nous sommes tous des frè-res parce que nous vivons grâce auxgirafes», explique à l’AFP OusseiniIdrissa, un des onze guides désor-mais au chômage, qui s’interrogesur l’avenir. «Si les Blancs ne vien-nent plus voir les girafes, nos famillesvont également en souffrir car les gi-rafes sont notre seul moyen de sur-vie», explique M. Ousseini, vêtu del’uniforme vert des guides, cigarettecoincée entre les doigts. Les jeuneshumanitaires français, deux hom-mes et quatre femmes, ont été as-sassinés avec leur chauffeur et leurguide nigériens par des hommesarmés à moto le 9 août alors qu’ilsvisitaient la réserve de girafes deKouré, à 60 km au sud-est de lacapitale Niamey où ils étaient ba-sés. Après l’attaque, le gouverne-ment nigérien a fermé la réservetandis que la France a placé le sitedans la «zone rouge», tout com-me le reste du pays, excepté lacapitale. Le Niger, pays sahélientrès pauvre, est en proie à des at-taques jihadistes récurrentes qui ontfait des centaines de morts.
PROJETS À L’ARRÊT
Dans ce contexte d’insécurité, les gi-rafes peralta, une espèce menacée,étaient une des rares attractions ac-cessibles pour les habitants expatriésde Niamey qui s’y rendaient souvent
L’éprouvant retour des migrants vénézuéliens en pleine pandémie
«La faim» comme perspectivemaines, Carlos doit rester tout unmois dans un gymnase transforméen «centre d’accueil» car les retardsdans le traitement des tests s’accu-mulent. Son test est négatif mais ila «perdu un mois de vie» et a «eufaim, très faim». «Le matin, on avaitdroit à un +pancake+ (sorte decrêpe, ndlr). Au déjeuner c’était àchaque fois du riz et des lentilles,parfois avec un peu de manioc etquelques morceaux de lard», énu-mère Carlos. Et le soir, exactementle même menu qu’à midi. A cause de cette diète, Carlos ditêtre tombé malade, traversé par des«douleurs à l’estomac». Pendant ces31 jours d’enfermement, Carlos etsa femme ont perdu chacun dix ki-los. Difficile aussi de dormir dansce gymnase où des dizaines de per-sonnes s’entassaient sur des mate-las posés à même le sol. «On de-vait se laver tous les jours, ils (lesautorités, ndlr) nous donnaient duchlore et du savon», relate Carlos.Dans ce centre surveillé par dessoldats «il n’y avait pas grand cho-se à faire, on ne sortait que pouraller se laver», dit-il.
«BIOTERRORISTES»
Le président socialiste Nicolas Ma-duro et son gouvernement ont tou-jours défendu la gestion des cen-tres d’accueil destinés aux Vénézué-
liens rentrés au pays et baptisésPoints d’assistance sociale et inté-grale (PASI). Mais certains d’entreeux sont à ce point insalubres quela Commission interaméricaine desDroits de l’homme (CIDH) a faitpart de son «inquiétude». L’histoirede Carlos n’est pas un cas isolé.Mais, si lui a choisi de repasser lé-galement la frontière, d’autres pré-fèrent les «trochas», ces sentiers quipermettent de passer illégalementd’un pays à l’autre en traversantune rivière ou une forêt sans avoirà observer de quarantaine dans un«centre d’accueil». Et c’est à cesderniers que Nicolas Maduro enveut. Il les accuse d’être responsa-bles de l’»augmentation des cas» decoronavirus dont 53.000 ont étéofficiellement recensés pour quel-que 430 décès liés à la maladie. M.Maduro s’en est même pris au pré-sident colombien Ivan Duque, l’ac-cusant de vouloir utiliser les Véné-zuéliens qui empruntent les «tro-chas» pour «contaminer» le Ve-nezuela. Le Centre stratégique opé-rationnel des Forces armées a, lui,appelé les Vénézuéliens à «dénon-cer» leurs compatriotes rentrés clan-destinement, les taxant de «bioter-roristes». Un responsable de l’Etatde Zulia (ouest) les a lui qualifiésd’»armes biologiques». Face à la vague d’indignation,Nicolas Maduro a présenté ses
«excuses» à «quiconque s’estsenti offensé par telle ou telleexpression». Si le passage — lé-gal ou illégal — de la frontièreterrestre relève de l’expériencetraumatisante pour beaucoup,d’autres ont eu la chance de pou-voir rentrer par les airs. Valeria (pré-nom modifié) a emprunté un volhumanitaire et a atterri à l’aéroport
de Caracas, fermé aux vols com-merciaux depuis la mi-mars. «J’aiété bien traitée», dit Valeria. Elle a dû passer quelques joursà l’isolement dans un complexetouristique désaffecté, mais «nousavons eu droit à trois repas parjour, toujours variés, et nos pro-ches pouvaient nous faire parve-nir des biens essentiels». (AFP)
Niger
La réserve des girafes menacée,après une attaque jihadiste
le week-end. Traversée par la routenationale, la réserve est une zonesemi-désertique avec des arbustespoussant sur un sol caillouteux sousun ciel chargé de gros nuages noirsen cette saison des pluies. Les gira-fes avaient trouvé un havre de paix,bénéficiant de l’indulgence des pay-sans... même lorsqu’elles détruisentles maigres récoltes de céréales. De50 en 1996, les effectifs des girafesétaient estimés à 664 en 2019,d’après le ministère de l’Environne-ment. Pour encourager les popula-tions à les protéger davantage, despartenaires, européens, américains,turcs et des ONG internationales fi-nancent des projets communautai-res. «Si la mesure de fermeture per-dure, cela suppose l’arrêt de toutesles activités sur la réserve, y com-pris des projets de développementfinancés à coût de millions au profitdes villageois», alerte Omer Dovi, unmembre de l’Association de sauve-garde des girafes du Niger (ASGN).Des villages ont bénéficié de fora-ges d’eau potable, de dispensaires,d’écoles, de moulins à grains, de se-mences et d’engrais. «Ce foraged’eau potable que vous voyez estfinancé par une ONG de protectiondes girafes, si la réserve ne marcheplus, nous serons de grands per-dants», explique Aïssa Issa, aux cô-tés d’autres villageoises venues pourla corvée d’eau. Les femmes reçoi-vent des prêts sans intérêt pour mon-ter de petits commerces.
AUTODÉFENSE
Sani Ayouba, un responsable del’ONG Jeunes volontaires pour l’en-vironnement (JVE) redoute que «lechoc» de l’attaque ne sonne «la finde toutes les activités qui concou-rent à maintenir les girafes dans cetteréserve». «Il faut équiper d’avanta-
ge les forestiers et songer à formerdes +rangers+ à l’image des parcsd’autres pays», propose-t-il. Les gui-des comptent eux sur une présencemilitaire et une sécurisation de lazone. «Il n’y a pas de miracle pourfaire revenir les Blancs: il suffit d’im-poser des mesures drastiques de sé-curité sur tout le site», tranche Ous-seini Idrissa, qui se dit même prêt àcombattre. «Nous avons aussi be-soin d’apprendre à nous servir d’unearme pour l’autodéfense», assure-t-il. Lors d’une visite sur les lieux, lePremier ministre Brigi Rafini a pro-mis «plus de sécurité» et «d’entre-prendre toutes les actions de natureà recréer l’espoir à Kouré», sansénoncer de mesures. «C’est tout desuite que le gouvernement doit ins-taller une base militaire ici!», crie Ra-matou Issa, une vendeuse de fruitsprès d’un poste de contrôle à l’en-trée de la réserve. «Si la zone est dé-laissée, elle se transformera en unrepaire de bandits», prédit-elle. De-puis l’attaque, des patrouilles mili-taires lourdement armées sillonnentla réserve de plus de 116.000 hec-tares, a constaté un correspondantde l’AFP. «Nous expliquons aux ri-verains que la sécurité est désormaisune priorité et de signaler tout indivi-du ou mouvement suspect», soulignele commandant Lamine Saïdou, res-ponsable de la réserve. L’insécurité etle manque de ressources peuventaussi influer sur la survie des girafes.S’exprimant sous couvert d’anony-mat, un expert met en garde: «Il fauttout faire pour maintenir les girafesà Kouré, si elles migrent définitive-ment vers des zones des conflits, l’es-pèce peralta s’éteindra». Omer Dovicraint le développement du bracon-nage: «Si les riverains ne tirent plusprofit de la présence des girafes,alors ils attaqueront une girafe, puisdeux, puis trois...». (AFP)
«A l’occasion de la Journée In-
ternationale d’Alphabétisa-
tion, coïncidant avec le 08 septem-
bre de chaque année, Ooredoo et
l’Association Algérienne d’Alpha-
bétisation IQRAA, ont organisé
conjointement, ce mardi 08 sep-
tembre 2020 une cérémonie au
siège de Ooredoo, à Ouled Fayet,
à Alger. Cet évènement a été l’oc-
casion de dévoiler le lauréat de la
5ème édition du Prix Ooredoo d’Al-
phabétisation qui est revenu à M.
Djamel Sais, pour son projet :
«Méthodologie de notre belle lan-
gue : méthodologie et ressources
d’alphabétisation et d’enseigne-
ment de la langue arabe aux adul-
tes». Un projet qui a été sélection-
né à l’unanimité par les membres
du jury, présidé par Dr. Salah Be-
laïd, Président du Haut Conseil de
la Langue Arabe.
A l’occasion de cette cérémo-
nie, M. Hocine Khelid, Président
de l’association IQRAA a décla-
ré : «Je présente à mon nom et
au nom de l’association IQRAA
mes félicitations au lauréat et re-
mercie tous les participants aux-
quels je souhaite plein succès et
réussite dans leur vie profession-
nelle. Ce prix symbolise notre en-
gagement à soutenir toutes les
initiatives visant à renforcer les
efforts déployés dans la lutte con-
tre l’analphabétisme. Je tiens éga-
lement à m’incliner à la mémoire
de la défunte Mme Barki pour son
combat et son dévouement exem-
plaires dans la lutte contre l’anal-
phabétisme en Algérie et à expri-
mer ma fierté de poursuivre sa
noble mission à la tête de l’asso-
ciation IQRAA. Nous remercions
notre partenaire Ooredoo pour
son soutien indéfectible à nos pro-
jets et nos actions depuis plus de
treize ans de collaboration fruc-
tueuse.» Pour sa part, le Directeur
général adjoint de Ooredoo, M.
Bassam Al Ibrahim a déclaré :
«Nous sommes très fiers d’accom-
pagner notre partenaire IQRAA
dans ce noble projet et ses loua-
bles initiatives. L’alphabétisation,
est un sujet qui nous tient particu-
lièrement à cœur, nous veillons à
poursuivre notre engagement afin
de contribuer à réduire ce fléau de
la société algérienne. En tant qu’en-
treprise socialement responsable,
Ooredoo demeure engagée aux
côtés de l’association IQRAA afin
de perpétuer le noble engagement
de la défunte M. Barki, qui a fait,
avec les bénévoles de l’association,
un travail remarquable et consi-
dérable dans la lutte contre l’anal-
phabétisme partout en Algérie.»
Lors de cette cérémonie, un vi-
brant hommage a été rendu à la
défunte Aicha Barki, ancienne pré-
sidente de l’association IQRAA,
décédée en mai 2019, en recon-
naissance à son parcours, son com-
bat et ses efforts considérables aussi
bien dans la promotion du savoir
que dans le combat contre le fléau
de l’analphabétisme en Algérie.
Il y a lieu de rappeler que le Prix
Ooredoo d’Alphabétisation, lancé
en 2013 par Ooredoo et l’associa-
tion IQRAA, récompense des per-
sonnes, des institutions, des orga-
nisations et des associations, publi-
ques ou privées, ayant contribué de
manière significative aux efforts de
lutte contre l’analphabétisme en
Algérie. A travers cette initiative,
Ooredoo s’emploie activement à
renforcer les efforts entrepris pour
éradiquer l’analphabétisme, pro-
mouvoir le savoir et la connaissan-
ce et démocratiser l’accès à l’édu-
cation en Algérie.
Communiqué
Ooredoo et IQRAAdécernent le Prix Ooredoo
d’Alphabétisation
SOCIÉTÉLe Quotidien d'Oran
Mercredi 09 septembre 2020 21
Par Paul Ricard et IvanCouronne à Washington
Corticoïdes, solutions pour évi-ter l’intubation... On saitmieux soigner aujourd’hui
qu’au début de la pandémie les ma-lades du Covid-19 les plus graves,ce qui peut sauver des vies, selon desspécialistes interrogés par l’AFP enFrance et aux Etats-Unis. «Beaucoupde progrès ont été faits», assure le PrEric Maury, président de la Sociétéde réanimation de langue française(SRLF). «La survie s’est considéra-blement améliorée aux Etats-Unis,dans tous les groupes d’âge», renché-rit Daniel Griffin, chef des maladiesinfectieuses chez ProHEALTH, grou-pe d’un millier de médecins présentsdans 22 hôpitaux de la région deNew York. Premier volet de ces pro-grès: les médicaments. Depuis juin,plusieurs études ont prouvé les bé-néfices des corticoïdes chez les pa-tients gravement atteints. Selon unesérie de travaux parus le 2 septem-bre dans la revue médicale améri-caine Jama, ces médicaments per-mettent de réduire de 21% la mor-talité au bout de 28 jours chez lespatients atteints d’un Covid-19 sé-vère, en combattant l’inflammationcaractéristique des formes graves.Aucun autre médicament n’a mon-tré un effet significatif de réductionde la mortalité. Cela a conduit l’Or-ganisation mondiale de la santé à re-commander «l’usage systématiquedes corticoïdes chez les patients at-teints d’une forme sévère ou criti-que» de la maladie. «C’est un traite-ment qui va pouvoir sauver desvies», s’enthousiasme le Pr DjillaliAnnane, de l’hôpital Raymond Poin-caré de Garches (AP-HP), co-auteurd’une des études. Autre changement:«On donne des anticoagulants beau-coup plus tôt et de façon beaucoupplus agressive», explique le Pr Marc
Covid-19
Pour les cas graves, des progrès et des espoirsLeone, de la SFAR (Société françai-se d’anesthésie et de réanimation).Le but est d’éviter la formation decaillots de sang, l’une des complica-tions graves du Covid-19.
EXIT L’HYDRO-XYCHLOROQUINE
Plus généralement, «on traite cespatients avec un nombre bien pluslimité de médicaments ciblés», se-lon le Pr Griffin. Exit ainsi l’hy-droxychloroquine, traitement aucentre de féroces polémiques maisdont les études n’ont pas prouvél’efficacité. Au-delà des médica-ments, de gros progrès ont été faitsdans la prise en charge respiratoi-re des patients les plus touchés, quisont en réanimation. «Au début, onintubait les patients très vite. Main-tenant, on fait tout pour éviter l’in-tubation», résume Kiersten Henry,infirmière à l’hôpital MedStar d’Ol-ney (Maryland). L’intubation con-siste à introduire un tube dans latrachée du patient pour le raccor-der à un appareil de respirationartificielle. Indispensable dans cer-tains cas, ce geste invasif est trèslourd et peut entraîner des compli-cations, dont des infections. «On avite réalisé que les patients qu’onplaçait sous respirateur artificielavaient très peu de chances de sur-vie», se souvient le Pr Griffin. EnAllemagne, une étude publiée finjuillet dans la revue The Lancet amontré que tous âges confondus,53% des malades du Covid-19 pla-cés sous respirateur artificiel mou-raient (cela grimpait à 72% chez lesplus de 80 ans). Une alternative adonc émergé: l’oxygénothérapie àhaut débit. Relativement récente -une dizaine d’années - cette techni-que consiste à insuffler au maladede gros volumes d’oxygène via depetits embouts placés dans son nez.
«VOLTE-FACE»
«C’est très efficace, beaucoup moinsinvasif et donc beaucoup plus sim-ple d’utilisation que l’intubation»,déclare à l’AFP le Pr Jean-DamienRicard, de l’hôpital Louis-Mourier deColombes (AP-HP). Il a mené uneétude parue mi-juillet dans la revueIntensive Care Medicine, qui mon-tre que l’oxygénothérapie remplaceavantageusement l’intubation chezcertains. «Ça concerne un peu plusde 30% des patients de notre série»,poursuit-il. Comme ceux qui sont
intubés, ces malades sont placés surle ventre pour «ré aérer les zones pos-térieures du poumon», ce qui sem-ble là encore être bénéfique. Mêmesi les études qui confirment leur uti-lité sont récentes, toutes ces amélio-rations ont été mises en œuvre de-puis un certain temps, guidées parl’observation et la pratique médica-le. «Sur l’intubation, les corticoïdes,les anticoagulants ou l’hydroxychlo-roquine, il y a eu une volte-face com-plète entre début mars et début avril.Les principales mesures qu’on a mi-ses en œuvre début avril étaient àl’opposé des recommandations de
début mars, et c’est cette approchequ’on utilise toujours aujourd’hui»,relève le Pr Griffin. «Quand unemaladie nouvelle apparaît, au débuton se sait pas quoi faire, puis les con-naissances fleurissent tous les jours»,selon le Pr Maury. «C’est comme audébut de l’épidémie de sida», com-plète Kiersten Henry. Malgré ces améliorations, les spé-cialistes mettent en garde contre unexcès d’optimisme: «Il y aura tou-jours des décès. Il ne faut pas queles gens pensent qu’on a trouvé lestraitements contre cette maladie»,prévient le Pr Leone. (AFP)
L’immunité est évaluée grâce aux tests séro-logiques qui détectent la présence d’anti-
corps dans le sang. Sauf que ces derniers sontloin d’être parfaits et passent à côté d’une bon-ne partie des cas, ce qui suggère que la popu-lation touchée par la Covid-19 serait en réali-té bien plus importante qu’estimé. Le taux d’immunité collective, seuil requis àpartir duquel un sujet infecté introduit dansune population ne transmet plus le pathogènecar il rencontre trop de sujets protégés, est éva-lué entre 60% et 70% selon les estimations del’Organisation mondiale de la santé. Bien que
Coronavirus : et si on avait déjà atteint l’immunité de groupe sans le savoir ?
ce seuil soit lui-même sujet à controverse (voirci-dessous), on est loin d’y être parvenu. EnFrance, il n’existe aucune étude récente, maisla première vague aurait touché 4,4% de lapopulation en moyenne et jusqu’à 10% danscertaines régions, note le Conseil Scientifiquedans un avis publié le 27 juillet.
DES TESTS SÉROLOGIQUES IMPARFAITS
Ce taux d’immunité est calculé sur la base destests sérologiques, qui sont loin de refléter l’im-
munité réelle, plaident trois experts dans unéditorial paru le 3 septembre dans le BritishMedical Journal (BMJ). «Les études séroépi-démiologiques sous-estiment la véritable sé-roprévalence du SRAS-CoV-2 pour plusieursraisons», écrivent les auteurs. Premièrement,les tests ne seraient pas suffisamment sensi-bles. «Sur les 24 tests de diagnostic sérologi-que que la FDA a initialement autorisés pourune utilisation en urgence, six ne prennent encompte que le nucléocapside, y compris lestests à haut débit largement utilisés.» Or, desdonnées récentes suggèrent que la glycopro-téine de «pointe» offre une détection supérieureà celle du nucléocapside (l’enveloppe du vi-rus). En d’autres termes, les «pointes» qui sepromènent dans le sang librement et qui sontle signe d’un contact avec le virus ne sont pascorrectement détectées.
À LA RECHERCHEDES ANTICORPS INVISIBLES
Deuxième problème : la plupart des tests sé-rologiques ne détectent que les anticorps detype IgG et IgM, les principaux composantscirculant dans le sang. Or, les IgA jouent aussiun rôle primordial dans la réponse immunitai-re, avancent Gill Dipender et ses collègues dansle BMJ. Problème : les IgA sont principale-ment présents dans les muqueuses des voiesrespiratoires et ne sont donc pas pris en comp-te. Plusieurs études ont pourtant détecté desanticorps IgA spécifiques au CoV-2 du SRASdans divers échantillons biologiques, y com-pris le sérum, la salive et le lait maternel. Untest mené au Luxembourg a montré que 11%des personnes possédaient des anticorps IgAparmi l’échantillon contre à peine 1,9% pourles IgG. Une autre étude autrichienne combi-nant IgA et IgG donne une séropositivité de
42,4%, bien supérieure à celle que l’on obser-ve dans la plupart des autres clusters où l’onse base sur les IgG seuls.
IMMUNITÉ CACHÉE
Enfin, on observe des variations considérablesdans la réponse immunitaire selon les indivi-dus. Ceux atteints de formes graves ou symp-tomatiques développent, par exemple, très peud’anticorps. Des chercheurs britanniquesavaient même publié en juin un article mon-trant qu’entre 2% et 8% des patients infectésne développent jamais d’anticorps. Pourautant, ces personnes seraient protégées parune autre forme d’immunité, reposant notam-ment sur les lymphocytes T. Plusieurs autresétudes suggèrent une possible immunité croi-sée avec d’autres coronavirus du rhume.
IL Y A DES ZONES À NEW YORKET À LONDRES QUI ONT
DÉJÀ ATTEINT UNEIMMUNITÉ SUBSTANTIELLE
Bref, tout cela suggère que l’on pourrait déjàavoir atteint une forme d’immunité collectivedans certains endroits. «Je suis tout à fait prêtà croire qu’il y a des zones à New York et àLondres qui ont déjà atteint une immunitésubstantielle», juge Bill Hanage, un épidémio-logiste de l’école de santé publique T.H. Chande Harvard dans le New York Times.À Bombay, en Inde, des tests indiquent uneprévalence sérologique de 51% à 58% dansles quartiers défavorisés, contre 11% à 17%dans le reste de la ville. En France, alors quele virus circule à nouveau activement danscertaines régions depuis plusieurs semaines,le seuil d’immunité collective n’est peut-êtrepas non plus très loin.
TÉLÉVISION22Le Quotidien d'Oran
Mercredi 09 septembre 2020
10.00 Les feuxde l’amour11.00 Les douzecoups de midi12.00 Le journal12.45 Météo12.55 Ma fille,sous l’emprisede son petit ami14.35 Lecauchemarde ma fille16.15 Quatremariages pour unelune de miel17.10 Bienvenuechez nous18.10 Demainnous appartient18.55 Météo19.00 Le Journal
10.15 LesZ’amours10.55 Toutle monde veutprendre sa place12.00 Journal13h0012.55 Çacommenceaujourd’hui14.05 Cyclisme :Tour de France16.40 Vélo club17.40 N’oubliezpas les paroles18.50 Météo 219.00 Journal20h0019.35 Météo 219.44 Imagedu Tour
09.44 Ensemblec’est mieux !11.25 12/13 :Journal national11.50 Météo12.00 Cyclisme :Tour de France14.15 Rex15.10 Des chiffreset des lettres15.40 Personnen’y avait pensé !16.15 Slam17.00 Questionspour un champion18.30 19/20 :Journal national19.20 Plusbelle la vie19.45 Tout le sport20.00 Météo
09.00 DesperateHousewives11.40 Météo11.45 Le 12.4512.30 Météo12.35 Scènesde ménages13.00 L’albumsouvenir15.00 Incroyablestransformations15.30 Les reinesdu shopping17.40 Tous encuisine, en directavec Cyril Lignac18.45 Le 19.4519.10 Météo19.25 Scènesde ménages
09.00 Le dindon10.27 Rencontresde cinéma10.43 La boîteà questions11.24 L’infodu vrai, le mag11.56 The TonightShow StarringJimmy Fallon12.37 Toy Story 414.28 Le Mans 6616.59 L’info duvrai, le mag17.35 L’info du vrai19.13 L’infodu vrai, le mag19.48 La boîteà questions19.52 Grolandle zapoï20.07 Doctor Sleep
20.05 Indiana Joneset la dernière croisade
22.34 64 minutes chrono
20.05 The Resident
20.05 Faut pas rêver
20.10 Alex Hugo
Présenté par Philippe GouglerLa Guadeloupe est constituée d'un ensembled'îles aux noms enchanteurs : la Désirade,Marie-Galante, les Saintes ou encoreBasse-Terre et Grande-Terre, l'île principale enforme de papillon. Philippe Gougler a sillonnéce territoire au cœur des Caraïbes pour yrencontrer de fervents défenseurs de la cultureantillaise. Il est parti à la conquête d'un trésorsitué sous la mer : un coquillage dont la chairest très appréciée en gastronomie, le lambi,et dont l'écrin, la conque, est utilisécomme instrument de musique.
08.35 Mamans& célèbres09.40 On a échangénos mamans
15.05 Mamans& célèbres17.00 10 couplesparfaits19.00 Friends20.00 Petits platsen équilibre20.05 Je suisune légende22.00 I, robot
09.30 L’hebdode la musique10.40 HDM :L’hebdode la musique11.35 Météo11.40 NCIS
15.40 Un dînerpresque parfait17.50 LesMarseillais vs lereste du monde20.00 Météo20.05 État de choc
10.19 Blue jean :l’or bleu12.05 Les gensdu fleuve13.01 Les secretsdu corps humain14.52 Révoltesbarbares16.42 Stratégiesde survie17.39 Explorationspatiale,objectif infini18.12 Sommetsdu monde19.04 AmericanPickers, la brocantemade in U.S.A.19.55 Pourquoinous détestent-ils21.17 Faites entrerl’accusé
arte10.55 Au fil desAndes11.50 Arte journal12.00 Arte regards14.05 Belgiqueentre ciel et terre14.50 Bruxellessauvage,faune capitale15.35 Invitationau voyage16.45 Des vigneset des hommes17.15 Les animauxsauvages et leurspetits17.55 Bestialementados : la pubertéchez les animaux18.45 Arte journal19.05 28 minutes19.55 MadameHyde21.30 L’école de ladernière chance
11.40 Crimeset faits divers:la quotidienne14.20 Si prèsde chez vous15.30 Les anges 12,Asian Dream18.05 Doctor Who20.05 F.B.I.:Portés disparus
10.45 Laquotidienne12.39 Le magazinede la santé13.35 Allô,docteurs !14.10 Anchorage,ville sauvage14.35 Vivre loindu monde15.30 Les 100lieux qu’il faut voir16.45 C dans l’air18.00 C à vous19.00 C à vousla suite19.20 Passagedes arts19.50 La grandelibrairie21.25 La p’titelibrairie21.30 C dans l’air22.35 C à vous
Film d'aventures - Etats-Unis - 1989Avec Harrison Ford, Sean Connery,Alison Doody, Denholm ElliottEn 1938, Indiana Jones se lance sur les tracesdu Graal, avec l'aide de son père, le professeurHenry Jones. Mais le Graal est aussi convoitépar Donovan, un milliardaire fasciné par lesvertus d'immortalité qu'on prête au calice sacré.Des égouts de Venise aux confins du déserten passant par les Alpes autrichiennes,les Jones affrontent mille dangers pour parvenirau temple où se trouve le Saint-Graal.
Série dramatique - Etats-Unis - 2018
Saison 2 - Episode 15/23- Femmes de têteAvec Matt Czuchry, Manish Dayal,Bruce Greenwood, Emily VanCampSuite à des complications, Henry Barnett estde retour à Chastain. Ses symptômes indiquentune possible attaque cardiaque. Conrad mettout en oeuvre pour sauver le jeune patient.Suite à cet événement, Bell a de plusen plus de doutes concernant la fiabilitédes appareils Quovadis. La mère de Mina,une chirurgienne et oncologue nigérianeréputée mondialement, arrive en ville.
10.45 AnatoleLatuile11.35 Raconte-moi les gestesbarrières11.40 Lesgrandes grandesvacances12.35 Oscar &Malika, toujoursen retard13.30 Zip Zip14.40 Ninjago15.50 Angelola débrouille16.59 LesMinikeums17.25 ClubLumni19.10 Unesaison au zoo
20.05 Le monde de Jamy
Chaque année en France, les météorologuesdénombrent 250 jours d’orages et un milliond’impacts de foudre. S’y ajoutent les chutesde grêle, les crues soudaines et destructrices…Pour comprendre «les colères du ciel», JamyGourmaud se rend dans les plaines centralesdes Etats-Unis pour rencontrer des chasseurs detornades et observer avec eux ces phénomènesextrêmes. Au même moment à Pau, dansles Pyrénées-Atlantiques, dans un laboratoireunique en Europe, Eglantine Emeyé interrogedes experts et mène plusieurs expériences.
Thriller - Etats-Unis
- Grande-Bretagne - 2019Avec Aaron Eckhart, Courtney Eaton,Giancarlo Esposito, Dina MeyerAprès une course poursuite, l'agent Pennyabat un suspect qui devait mener les forcesde l'ordre aux ravisseurs de Claudia, la fillede Volk, le chef de la police. Penny se faitrudoyer par ce dernier qui fut son partenaireautrefois. La dispute est enregistréepar Ava Brooks, une jeune blogueused'informations. Les rmalfrats envoientune vidéo où l'on voit Claudia enferméedans un réservoir qui ne cesse de se remplir.
Série policière - France - 2020
Saison 6 - Episode 1/4- Le prix de la libertéAvec Samuel Le Bihan, Lionnel Astier,Michaël Fitoussi, Maryline CantoA quelques dizaines de kilomètres de Lusagne,Frank Beria, un dangereux braqueur, réussità s'échapper du fourgon qui le transporte,entraînant de force avec lui, deux autresdétenus. Alors qu'ils s'enfoncent dansun massif sauvage, entre la France et l'Italie,la criminelle de Marseille cadenasse la région.
11.45 William à midi13.00 InspecteurBarnaby16.45 Balanceton post !17.45 TPMP :première partie18.45 Touche pasà mon poste !19.15 A prendreou à laisser20.15 Enquêtesous haute tension
19.53
AD ASTRA
Film de science-fiction - Etats-Unis - 2019Avec Brad Pitt, Tommy Lee Jones,Ruth Negga, Liv Tyler, Ravi KapoorDans un futur proche, l'astronaute Roy McBri-de fait une chute vertigineuse d'une antennespatiale, attaquée par des gerbes de rayons cos-miques en provenance de Neptune. Le lende-main, l'état-major lui annonce que son pèreserait derrière tout ça. Il y a 29 ans, celui-ci pre-nait la tête du projet Lima, la première expédi-tion aux confins du système solaire. Porté disparudepuis 16 ans, cet homme persuadé de l'existencedes extraterrestres serait en fait vivant.
19.50
RED EYE, SOUS HAUTE PRESSION
Thriller - Etats-Unis - 2005Avec Rachel McAdams, Cillian Murphy,Brian Cox, Laura Johnson, Max KaschAlors qu'elle s'apprête à embarquer pour le vol denuit Dallas-Miami, Lisa Reisert sympathise avecJackson Rippner. A bord, elle est heureuse de cons-tater qu'elle est assise à ses côtés. Mais peu aprèsle décollage, la jeune femme découvre queJackson est en réalité un mercenaire. Ce der-nier prépare un attentat contre le directeur ad-joint à la sécurité nationale. Lisa s'aperçoit qu'el-le est la clé de la réussite de l'opération.
20.07
DOCTOR SLEEPFilm d'horreur - Etats-Unis - 2019
Avec Ewan McGregor, Bruce Greenwood,Rebecca Ferguson, Kyliegh CurranEn 1980, en Floride, la petite Violet croise lechemin d'une étrange femme, Rose, avant d'êtreentourée par d'inquiétantes apparitions. Nonloin, Danny Torrence vit dans un appartementavec sa mère Wendy. Le petit garçon, trauma-tisé par les terribles événements survenus dansl'hôtel Overlook, est encore en conversationrégulière avec Dick Halloran, qui lui expliquecomment mieux maîtriser le «Shining» pour lut-ter contre les spectres de l'Overlook.
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Verticalement:Horizontalement:
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AIMABLEMENT – AISE – AMADOUER – ATTRACTION
– AVION – BIAIS – BRIEFING – CAUSE – CHAUMIERE
– CHEF – CIRER – DROIT – EFFAREMENT –
EGAREMENT – EGRATIGNURE – EMBARDEE –
GARDER – GLACER – GRADE – GROSSEUR –
HANTISE – HERMINE – LOTO – MATERNITE – NICHE
- ŒUF – OUTRE – RAJAH – SCIENCE –
TEMPERAMENT – TENSION – TENTER – TERROIR –
TETEE – TISSU – TRANSPARENCE – USER – VISION.
Les 6 lettres restantes composent le tout de la charade suivante :
- Mon 1er est flasque.
- Mon 2e est une plante textile.
Mon tout est un appareil à broyer.
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1. Détente de rigolo !
2. Marginer.
Pièce du dossier.
3. Article. Impérative.
4. Tomber à l’eau.
5. Il fait chaud quand il fait
froid. Type courant.
6. Conduite intérieure.
Matière de cours.
7. Identité remarquable.
8. Au beau milieu.
Dit adieu.
9. Sujet de philosophie.
Préposition.
10. Elles font le tour des ta-
bles.
A. Mal utilisées.
B. Branque.
Travail en ordre.
C. A tout crin.
Parent proche.
Conjonction.
D. Bâton de berger.
E. Auxiliaire de l’état.
Passe à l’eau.
F. Enveloppe à grain.
G. Relâche.
Les hommes du général.
H. Homme de joie !
I. Mauvaise manie.
Devenus moins denses.
J. Se sont dépensées.
FLECHES N°7846
SUDOKU N°846
CROISÉS N°7846
LES SOLUTIONS
FOUILLIS N° 7846
CRITIQUE (Cri - Tic)
CODÉS N° 78461 2 3 4 5 6
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Le Quotidien d'Oran
Mercredi 09 septembre 2020
A B C D E F G H I J
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R R N O I T C A R T T A E T E
E E O E E H C I N N T G R G C
T D I U E A O E E N R A A I B
N R S F U R M M E A N R R I R
E A N S R E A M T S E E A U U
T G E E R R E I P M R I S S E
I N T A E L G A E E S S E E S
N I F P B N R N I R I C E R S
R F M A U E T M E T N S E H O
E E M R N I U C O E I U E A R
T I E C O A A T I T O R T J G
A R E R H L O C N D M U E A R
M B D C G L S A A I S E T R A
V I S I O N H M N O I V A R D
M I N O U L A E E D R A B M E
E N V I R O N
T R O I S T O T
R N S G A R A
A S A M I D R
I A G E C A D
N E E R F
T P I T E R R E
R I P N O I X
A C C O R D C A
I I T A S A C
N E T S F U I T
R E F L A N
T R O G L O D Y T E
R E P O S R E A C
A M E N E R T I L
N O R D E T I R A
Q U E P V C E I
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I E N S U I T E
L A I S S E B R U
L U T T E F U I R
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ETIT’PETNAT
EDNIFEPUORG------------------TUBÉDUA
ÉUTIBAHELCRECUD------------------PUOCTIAFELBUOD
SRUOJUOTTNETNOCNOSEDES;ITROSAÇEUQTID!RELLAAV
UAEVRECREFED------------------EÉLLISUOB-----------------REILANRUOJ
EDETÎOBETOV
------------------SERTTELIORUA
RAPEÉRITEUEUQAL------------------NOITISOPÉRP
TEJUSEUGAV------------------UDEITRAP
TNAÉN
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ARDNEITBO------------------
SIARGNELERUTAN
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FITINIFNI
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HOROSCOPE
Poissons 19-02 au 20-03
Bélier 21-03 au 20-04
Taureau 21-04 au 21-05
Gémeaux 22-05 au 21-06
Cancer 22-06 au 22-07
Lion 23-07 au 23-08
Vierge 24-08 au 23-09
Balance 24-09 au 23-10
Scorpion 24-10 au 22-11
Sagittaire 23-11 au 21-12
Capricorne 22-12 au 20-01
Verseau 21-01 au 18-02
Il se pourrait peut-être quevous rencontriez l’âme
sœur. Cette rencontre pourrait seproduire tout prochainement.Etant prévenu, vous allez pouvoirvous préparer efficacement à cet-te heureuse nouvelle.
Vous aurez la prétentionde faire ce que vous vou-
lez, quand vous voulez. Même sivous êtes réellement en forme, neprésumez pas trop de vos forces.
Une relation lointaine dé-sire se rapprocher de vous
mais vos sentiments à son égardvous empêche de faire le premierpas. Une opportunité vous per-mettra de vous retrouver.
Vous pourriez vous lancerdans un projet financier qui
pourrait coûter cher. La prudenceest recommandée si vous voulezaboutir. Votre bon sens en affairesvous permettra-t-il de palier à cer-taines incertitudes ? Prévoyezd’éventuels nouveaux finance-ments bien adaptés.
La chance en affairesvous sourit. Vous serez
tout à fait capable de bien gérervos relations avec vos amis etcollègues.
Il est inutile de ruminer lesrécents événements mal-
heureux. Le passé est le passé.Vous allez faire de nouvelles con-naissances très agréables.
Vous allez pouvoir résou-dre rapidement un prolè-
me qui vous mobilise un peu trop.Vous aurez l’agréable surprise devous rendre compte que vos in-quiétudes ne servaient à rien.
La forme physique vavous sourire. Revenez sur
certaines décisions hâtives quevous avez prises. Attention un ex-cès d’efforts peut nuire à votre san-té. Tous les espoirs vous serontpermis si vous savez garder cettegrande forme. Agissez avec tran-quilité et discernement.
Vous éprouverez le désirde vous transformer. Vous
rechercherez une plus grande sta-bilité dans vos sentiments. Cela re-présente un moment important etdécisif de votre vie. Surtout ne pré-cipitez rien encore car vous pour-riez finir par faire fuir l’être aimé.
Vous allez connaître lachance de pouvoir vous
débarrasser de préoccupationspersonnelles et de vos soucis.
Les réactions imprévuesde quelqu’un que vous es-
timez vont vous contrarier quelquepeu. Vous ne vous formalisez pasde cette attitude présomptueuse.
Vous pourriez tenir sans tropde difficultés tous les enga-
gements que vous avez pourtantpris avec un peu de précipitation.
Mercredi 09 septembre 2020 - 21 moharram 1442 - N°7847
Le QuotidienD'ORAN
Edition Nationale d'Information
LÉGALITÉ ET JUSTICE
MANŒUVRÉES
EDITORIAL
Apriori et a priori seulement, la
perception qu’ont des âmes mal
pensantes sur bien des faits est
déroutante. L’annulation lundi des
cinq peines capitales infligées aux assassins
du journaliste saoudien Khashoggi tué dans
un guet-apens obscur en Turquie pose bien
entendu questions. Mais ce qui doit interro-
ger aussi ce sont les prises à partie des re-
dresseurs de conscience qui tantôt se révol-
tent contre la peine de mort et tantôt s’of-
fusquent quand elle est établie. Le tri déli-
béré et réfléchi des réactions a lui-même
quelque chose de révoltant et fracasse une
droiture frontalement exposée au gré des
intérêts et des approches calculées.
L’abject assassinat du journaliste saou-
dien est incontestablement condamnable
et la justice saoudienne n’a en aucune fa-
Par Abdou BENABBOU
çon une façade correcte derrière laquelle
se cacheraient les plus serviles des en-
tourloupettes d’un régime décrié. Ce qui
incommode cependant ce sont les prises
en charge trop mesurées à la tête des
clients abusés de faits et d’événements
dont certains frisent des crimes contre
l’humanité. Quand les mutismes et les si-
lences ne sont pas affichés, ce sont les
menaces, les rassemblements et les péti-
tions qui sont orchestrés. Les exemples
des positions éhontées sont multiples.
Pour un même abus ou pour une même
injustice, les réactions sont calculées
avec des parcimonies différenciées pour
rendre la justice des hommes et des puis-
sances sérieusement dépravée. Le cas de
Khashoggi n’est pas isolé. D’autres jour-
nalistes de la même trempe et d’autres
victimes de la folie des hommes, parmi
lesquelles des femmes et des enfants, ont
vu leurs vies effacées dans le drame sans
personne ne se soit ému. La légalité ne fait pas toujours bon mé-
nage avec la justice et dans le monde
d’aujourd’hui comme dans celui d’hier,
elle a toujours été instrument de manœu-
vres planifiées. Elle sert et dessert selon
les visées orchestrées. La marmelade des faits et des événements,
souvent outils de propagande pour des vi-
sées secrètes, ne pourra cesser que quand
la vraie justice sera rétablie.
es membres présumés dugroupe jihadiste Boko Ha-
ram ont tué dix civils au coursd’attaques de villages dans lenord-est du Nigeria, a-t-on ap-pris lundi auprès de responsa-bles de milices pro-gouverne-ment locales. Les assaillants onttué dans leur sommeil tard di-manche quatre habitants duvillage de Kurmari, à 40 kmde la capitale régionale Mai-duguri, a affirmé à l’AFP Ba-bakura Kolo, chef d’une mili-ce locale pro-gouvernement.Ils se sont abstenus d’utiliserdes armes à feu afin de ne pas
es voisins du Mali ont donné lundi huit jours à la junte quidirige désormais ce pays d’Afrique de l’Ouest pour désigner
ceux qui conduiront la transition promise par les militaires vers unretour des civils au pouvoir. Ce président de la transition et cePremier ministre devront être des civils, ont dit les dirigeants de laCommunauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao)réunis en sommet à Niamey. Ils «devront être désignés au plus tard le 15 septembre 2020»,selon le communiqué final lu par le président de la Commissionde la Cédéao Jean-Claude Kassi Brou. En attendant, les chefsd’Etat, dont plusieurs présents physiquement après des mois devisioconférences imposées par le Covid-19, maintiennent les déci-sions déjà prises depuis le coup d’Etat du 18 août, à commencerpar les sanctions comme la fermeture des frontières des pays de laCédéao avec le Mali et l’embargo sur les échanges commerciauxet financiers. Le communiqué ne dit pas quelle éventuelle mesureadditionnelle la Cédéao envisage si les nouveaux maîtres de Ba-mako n’accèdent pas à son exigence d’ici à mi-septembre. Maiscet ultimatum à brève échéance, conjugué au maintien des mesu-res de rétorsion, ajoute à la pression s’exerçant sur les colonels.
es incendies ont ravagé plus de8.000 km2 en Californie, soit
près de 80 fois la superficie de Pa-ris, obligeant de nombreux habitantsà fuir ces feux d’une ampleur inédi-te depuis 1987, ont indiqué lundi lespompiers. «C’est la première fois en33 ans qu’on dépasse les deux mil-lions d’acres», soit 8.000 km2, adéclaré Lynne Tolmachoff, porte-parole des pompiers. «C’est claire-ment un record. Et nous sommesencore loin de la fin de la saison desincendies». Lundi après-midi, desmilliers de pompiers luttaient tou-jours contre les incendies. Dans l’ensemble du sud de laCalifornie, ordre a été donné à lapopulation d’évacuer les lieux etde se mettre à l’abri. Dans le nordde la Californie, plus de 200 per-sonnes ont été évacuées par deshél icoptères de l ’armée pouréchapper à un incendie qui se pro-pageait rapidement et s’était décla-ré près de Fresno.
u moins 18 mineurs ont été tuéset une vingtaine blessés mardi
après un éboulement dans une minede marbre dans le nord-ouest du Pa-kistan, ont indiqué les autorités. Desblocs de marbre blanc se sont écra-sés sur des travailleurs lundi soir dansle district montagneux de Mohmand,frontalier de l’Afghanistan. «Jusqu’àprésent, 18 corps et 20 blessés ontété retirés après un éboulement dansune mine de marbre», a déclaré àl’AFP Muhammad Arif, le ministredes Mines de la province du Khyber-Pakhtunkhwa (nord-ouest). Une vingtaine d’autres mineurs se-raient toujours coincés sous les dé-combres et une mission de sauveta-ge est en cours, a-t-il ajouté. Un hautresponsable du district de Moh-mand, Hamid Iqbal, a confirmé lenombre de morts. Les mines pa-kistanaises sont réputées pour leurfaible niveau de sécurité. Les acci-dents mortels y sont fréquents. Aumoins 18 mineurs avaient été tuéslors d’une explosion survenue dansune mine de charbon du Baloutchis-tan (sud-ouest) en août 2018.
n tribunal turc a condamné lun-di à 40 peines de prison à vie
un Ouzbek reconnu coupable d’avoirperpétré un attentat qui avait fait 39morts d’une une discothèque d’Is-tanbul le soir du Nouvel An 2017,ont rapporté les médias. AbdulkadirMasharipov, dont le procès avaitcommencé fin 2017, a écopé au to-tal de 40 condamnations à la prisonà perpétuité, une pour chacune des39 personnes tuées -dont 27 étran-gers- et une pour l’ensemble dumassacre revendiqué par le groupeEtat islamique (EI), selon l’agenceétatique Anadolu. L’attaque, dans la boîte de nuit hup-pée Reina, sur le Bosphore, avaitégalement fait près de 80 blessés.Abdulkadir Masharipov qui a été ar-rêté une quinzaine de jours aprèsl’attentat, a avoué en être l’auteur.Mais lors d’une audience de son pro-cès en févier 2019 il était revenu surses aveux, affirmant qu’il n’avait pasconduit l’attaque et qu’il n’était «pasl’individu avec une kalachnikov dansles mains» vu à ce moment-là. L’at-tentat du Reina fut le premier enTurquie à être revendiqué de façondirecte par l’EI, même si Ankara luia imputé d’autres attaques. La dis-cothèque Reina a été partiellementdémolie en mai 2017 sur ordre de lamunicipalité d’Istanbul pour infrac-tion aux règles d’urbanisme, sansjamais avoir rouvert ses portes.
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Turquie: prison àvie pour l’auteur
de l’attentatdu Nouvel An
2017 à Istanbul
Plus de 8.000km2 incendiésen Californie,
un recorddepuis 1987
Pakistan :18 mineurs
tués dans unéboulement
Les voisins du Mali donnent 8 jours à la juntepour confier la transition à des civils
Dix civils nigérians tuéspar des membres de Boko Haram
attirer l’attention des troupesdéployées dans une localitévoisine, a précisé un autremembre de milice, IbrahimLiman. Dans un autre villageen périphérie de Maiduguri,également dimanche, les jiha-distes présumés ont brûlé vi-ves trois personnes et en onttué une quatrième à l’armeblanche, selon des sources lo-cales. Deux agriculteurs ontaussi été tués dans leur champet plusieurs autres été enlevésprès de la ville, a-t-on ajouté.Plus de 36.000 personnes ontété tuées dans les violences
depuis le lancement de l’insur-rection de Boko Haram en2009 dans le nord-est du Ni-geria, où plus de deux millionsde personnes ne peuvent tou-jours pas regagner leur foyer.Les violences se sont ensuitepropagées au Cameroun, auNiger et au Tchad voisins. De-puis 2015, le Nigeria et cestrois pays, tous les quatre rive-rains du lac Tchad, luttent con-tre les jihadistes au sein de laForce multinationale mixte(FMM), une coalition régionaleappuyée par des de comités devigilance composés d’habitants.
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